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Faculté des Sciences Département de biologie Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de Master en biologie Domaine : SNV Filière : Science biologique Spécialité : Biochimie Appliquée Thème Caractérisation phytochimique de la partie aérienne de la plante médicinale Inula viscosa L. (Asteraceae) de la région de Djinnet (Boumerdes) Présenté par M elle CHAOU Selma Soutenu le 18/06/2017 Devant le jury : Mme. MAAMRI S. MAA UMBB Présidente Mme BENDIFALLAH L. MCA UMBB Promotrice Mme RAZKALLAH N. MAA UMBB Examinatrice Année Universitaire : 2016/2017

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  • Faculté des Sciences

    Département de biologie

    Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de Master en biologie

    Domaine : SNV

    Filière : Science biologique

    Spécialité : Biochimie Appliquée

    Thème

    Caractérisation phytochimique de la partie aérienne de la

    plante médicinale Inula viscosa L. (Asteraceae) de la région

    de Djinnet (Boumerdes)

    Présenté par

    Melle CHAOU Selma

    Soutenu le 18/06/2017

    Devant le jury :

    Mme. MAAMRI S. MAA UMBB Présidente

    Mme BENDIFALLAH L. MCA UMBB Promotrice

    Mme RAZKALLAH N. MAA UMBB Examinatrice

    Année Universitaire : 2016/2017

  • Avant toute chose, Je remercie Dieu, le tout puissant, pour m’avoir donnée la

    santé et la force pour achever ce travail.

    J’exprime une vive reconnaissance à ma promotrice Madame le docteur

    BENDIFALLAH Leila, Maitre de Conférences au département de Biologie

    (UMBB), qui m'a conseillée, encouragée, et pour sa patience

    et le temps qu'elle a consacrée à finaliser ce travail.

    Je remercie vivement Madame MAAMERI Sara, Maître assistante au

    département de Biologie (UMBB), d’avoir accepté de présider le jury de ce

    mémoire.

    Je tiens également à exprimer mes plus vifs et sincères remerciements à

    Madame RAZKALLAH Nabila, Maître assistante au département de Biologie

    (UMBB) pour avoir accepté d’examiner ce travail.

    Je remercie également Madame FAZOUANE Fethia, responsable de la

    spécialité Biochimie appliquées, qui a bien voulu apporter ses orientations

    durant les années d’étude universitaire.

    A tous les enseignants.

    Je remercie tous ceux qui m’ont aidée de prés ou de loin à réaliser ce travail.

    Un grand merci à mes amies et camarades pour les moments agréables.

  • Je tiens tout d’abords à remercier ALLAH le tout

    puissant

    de m’avoir donné la santé , la force et le courage afin

    d’achever ce travail.

    A mes Parents

    A mes frères Fouad et Youcef

    A mes sœurs Assmaa Samra et Amina

    A tous ceux qui m’aiment

    Selma

  • Résumé :

    L’objectif de ce travail est d’étudier la composition chimique des feuilles d’inula viscosa

    provenant de djinnet(Boumerdes).

    L’analyse phytochimique a prouvée la richesse de notre plante en substances bioactives, telle

    que les flavonoïdes, tanins et glucosides

    La teneur en eau des feuilles d’Inula viscosa a démontré un taux important d’humidité

    83,33%, ce qui nous permet de trouvé un faible rendement en huile après l’extraction 0,21%

    Mots clés : Inula viscosa, huile essentielle, hydrodistillation, screening phytochimique

    Abstract :

    The objective of this work is to study chemical composition of I.viscosa L. leaves from the

    region of Djinnet.

    The phytochemical analysis proved the richness of our plant with bioactive substances, such

    as flavonoids,tanins and gluosids

    The tenor of water of leaves of I.viscosa L. was demonstrate a important rate of humidity

    83, 33%, what to permit to find a weak yield of oil after the extraction 0,21%

    Keywords : inula viscosa, oil essential, extraction, screening phytochimique

    , ,

    %83,33 %0,21

    , , ,

  • Liste des figures

    Fig. 01: La plante médicinale Inula Viscosa (Original)…………………………...……..03

    Fig. 02: lieu de collecte de l’Inula viscosa Djinnet (boumerdes)………………………..11

    Fig. 03: séchage de plante………………………………………………………………...12

    Fig. 04: conservation de plante…………………………………………………………..12

    Fig. 05: broyage de plante………………………………………………………………...13

    Fig. 06 : les étapes de préparation de l’infusé…………………………………………...14

    Fig. 07: montage d’hydrodistillation employé au laboratoire pour l’extraction de l’huile

    essentielle (originale)………………………………………………………………………17

    Fig. 08: Taux d’humidité des feuilles d’Inula viscosa………………………………………...19

  • Liste des tableaux

    Tableau 01: Taxonomie de la plante…………………………………...…………………….02

    Tableau 02: les cordonnées de lieu de récolte……………………………………………….11

    Tableau 03: les tests de screening phytochimique…………………………………………...15

    Tableau 04: Teneur en eau des feuilles d’Inula viscosa..........................................................19

    Tableau 05: les résultats de screening phytochimique……………………………………....20

    Tableau 06: rendement d’huile essentielle des feuilles d’Inula viscosa……………………... 23

    Tableau 07: propriétés organoleptiques d’huile essentielle des feuilles d’inula viscosa …... 24

  • Abréviations

    AFNOR : Association Française de Normalisation

    CCM : Chromatographie sur Couche Mince

    CPG : Chromatographie en Phase Gazeuse

    Fig. : figure

    g : gramme

    HEs : Huiles Essentielles

    ml : millilitre

    I. : Inula

    MS : Spectrométrie de Masse

    SM-IE : Spectrométrie de Masse en mode impact électronique

    % : pourcentage

    Min : minute

    M : molaire

    RHE : Rendement en huiles essentielles

  • I.2.7.2 Caractéristiques chimiques …………………………………………………..09

    I.2.8. Composition chimique des HEs…………………………………….………….09

    I.2.9.Méthodes d’extraction des HEs………………………………………………...09

    I.2.9.1.Technique d’hydro-distillation ……………………………………………….09

    I.2.9.2.Méthodes d’analyse des huiles essentielles ………………………………10

    I.2.9.2.1.La chromatographie en phase gazeuse CPG …………………………....10

    I.2.9.2.2.Chromatographie en phase gazeuse et la spectrométrie de masse CPG-MS.10

    Chapitre II : Matériels et Méthodes

    But et objectifs ………………………………………………………………………11

    II.1. Matériel……………………………………………………………………….....11

    II.1.1. Matériel technique (voir annexe 01)…………………………………….…….11

    II.1.2. Matériel biologique …………………………………………………………...11

    II.2. Méthodes………………………………………………………………………..11

    II.2.1. La récolte……………………………………………………………………...11

    II.2.2. Caractérisation du lieu de récolte …………………………………………….11

    II.2.3. Séchage …………………………………………………………………….....12

    II.2.4. Conservation de plante ……………………………………………………….12

    II.2.5. Détermination de la teneur en eau des feuilles fraiches………………………13

    II.2.6. Pulvérisation ………………………………………………………………….13

    II.2.7. Préparation de l’infusé à (5%) ………………………………………………..14

  • II.2.8. Analyse phytochimique de la plante (screening phytochimique) ………….. ..14

    II.2.8.1. Réalisation de screening …………………………………………………....14

    II.3. L’huile essentielle ………………………………………………………………16

    II.3.1. Extraction de l’huile essentielle……………………………………………….16

    II.3.2. Procédé d’extraction………………………………………………………..…17

    II.3.3. Calcul du rendement…………………………………………………………..18

    II.3.4. Analyse de l’huile essentielle extraite ………………………………………18

    II.3.4.1. caractéristiques organoleptiques…………………………………………….19

    Chapitre III : résultats et discussion

    III.1. Détermination de la teneur en eau ……………………………………………..19

    III.2. Screening phytochimique …………………………………………………..…20

    III.3. Les huiles essentielles………………………………………………………….23

    III.3.1. Calcul du rendement en huile essentielle……………………………………………. 23

    III.3.2. Caractéristiques organoleptiques de l’huile essentielle d’inula viscosa……..23

    Conclusion……………………………………………………………...……………25

    Annexe

    Références

  • Introduction générale

    L’usage des plantes est une composante naturelle de la culture humaine.

    Depuis l’antiquité, l’homme utilise les plantes comme une source principale de nourriture.

    L’homme a toujours tiré profit de son environnement végétal pour satisfaire ses besoins

    quotidiens tel de destiner les plantes à la santé, c’est la phytothérapie.

    De fait, plusieurs phytothérapeutes à travers le monde s’intéressent à la recherche des

    nouvelles substances d’origine végétale.

    La croissance démographique dans le monde en développement et l’intérêt croissant

    manifesté au niveau des nations industrialisées ont considérablement augmenté la demande

    spécifique aux plantes médicinales et à leurs produits dérivés.

    Dans le secteur agroindustriel et principalement des extractions, il existe différentes méthodes

    d’exploitation des plantes aromatiques, notamment la diversification de la production

    d’Huiles Essentielles. Elle est envisagée en réalisant la caractérisation de ses substances

    naturelles, passant par la connaissance de leurs compositions chimiques.

    Aujourd’hui, la connaissance de la composition chimique des plantes a connu de

    nombreuses techniques analytiques.

    Dans la perspective de valorisation des ressources végétales, nous nous sommes

    intéressés plus particulièrement aux plantes aromatiques et médicinales de terroir. L’objectif

    de notre étude consiste, en premier lieu, à la recherche des composés chimiques de la partie

    aérienne de la plante Inula viscosa à partir de la poudre et de l’infusé. En second lieu, la

    détermination des composés chimiques de l’huile essentielle de l’inule.

    Le présent travail comporte deux parties : la partie bibliographique comporte un

    aperçu sur l’étude éthnobotanique de la plante inule et les méthodes d’extraction de son huile

    essentielle. La partie expérimentale est réservée à la présentation du milieu d’étude, ………

    Notre travail est achevé par une conclusion générale et des perspectives.

  • Chapitre I- Synthèse bibliographique

    I. 1. Généralité sur les plantes médicinales

    La nature est la source des agents médicinaux (Afaf et al., 2014) ; dont les plantes

    constituent un patrimoine précieux pour l’humanité. Une croyance bien répandue est que

    toute plante soigne (Salhi et al., 2010). L’homme a utilisé les plantes à d’autres fins que de

    la nourriture (Tabuti et al., 2003, Bouayyadi et al., 2015) ; c’est l’usage des plantes

    comme des médicaments (Dibong et al., 2011).

    Les plantes médicinales sont connues pour produire certaines molécules bioactives qui

    possèdent différentes propriétés cosmétiques chimiques, diététiques, pharmaceutiques,

    agro-alimentaires et industriels (El Ouariachi et al., 2014).

    grâce aux études scientifiques basées sur des méthodes analytiques et les expérimentations

    nouvelles, que le monde médical découvre de plus en plus, le bien fondé des prescriptions

    empiriques des plantes médicinales (Lahsissene et al., 2009) .

    Les plantes médicinales inscrites à la pharmacopée sont considérées comme des

    médicaments, leur vente est réservée aux pharmaciens et aux herboristes.

    I.1.1. La phytothérapie

    La phytothérapie est l’une des plus anciennes médecines du monde (Mekkiou, 2005). En

    Algérie elle est existe depuis un millier d’années (Benhouhou, 2005)

    Elle est définie comme étant le traitement par les plantes, c’est la consommation ou

    l’utilisation par voie externe, de produits préparés à partir de plantes, sans passer par une

    étape de sélection des molécules, on ne consomme donc pas que le principe actif, mais

    tout ce que contient la plante.

    I.1.2. Présentation de la plante Inula viscosa L.

    La flore Algérienne est caractérisée par sa diversité florale, estimée à plus de 3000

    espèces appartenant à plusieurs familles botaniques [Gaussen et al., 1982, Anonyme,

    2014), parmi lesquelles la famille des Astéracées représentée par le genre Inula (Bai et al.,

  • 2005). Le nom Inula est très ancien et vient du nom de l’espèce Inula Helenium. L’inule

    visqueuse est l’un des rares représentants du genre Inula (Chiarlo, 1968)

    Inula : viendrait du grec : Inéo qui signifié je purge (Allusion à une propriété

    thérapeutique de la plante (Fauron et al., 1983).

    Viscosa : veut dire visqueuse (Fournier, 1947).

    Inula viscosa (L.) Ail Ou Dittrichia viscosa (L.)

    I.1.3. Taxonomie

    La taxonomie de la plante Inula viscosa est présentée dans le tableau 1.

    Tableau 1: Taxonomie de la plante (Fournier, 1947)

    Embranchement Spermaphytes

    Sous-embranchement Angiospermes

    Classe Dicotyledones

    Sous-classe Gamopetales

    Ordre Campunulales

    Famille Compositae

    Genre Inula

    Espèce Inula Viscosa - L – Ait

    Synonymie Dittrichia viscosa L.

    Nom commun Inule, aunee visqueuse

    Noms vernaculaires en arabe ou

    tamazight

    MAGRAMANE ou AMAGRAMANE.

    I.1.4. Description de la plante

    Inula viscosa est une espèce très mellifère (Franco et al., 2008, Warlop, 2006). C’est un

    arbuste vivace (Quezel et Santa, 1963 ; Bezanger et al., 1986), atteint de 50cm à 1m de

    hauteur (Quezel et Santa 1962 ; 1963), qui fleurit en été en automne (Fournier, 1947, Ait

    youcef, 2006, Warlop et al., 2009), sa croissance est rapide.

    Les feuilles sont visqueuses, sinuées (Ait youcef, 2006, Chiarlo, 1968), sessiles, ondulées,

    dentées, aigües, rudes (Quezel et Santa 1962 ; 1963) simples, caduques, opposées, entières,

    ovales, acuminées de 2 à 3cm de long sur 1 à 1,5cm de large (Bezanger, 1986).

    Les fleurs sont de couleur jaune (Jacques, 2010) parfumées à odeur forte (Bezanger, 1986)

    et sont toute fertiles (Ait youcef, 2006) (Fig. 1).

  • Les fruits sont des akènes à aigrette grisâtre (Quezel et Santa 1962), cylindriques (Ait

    youcef, 2006), sont étranglés puis élargi au sommet (Grande, 1992).

    La plante couverte de poils glanduleux qui libèrent une résine odoriférante et collante

    (Reeb, 2010).

    A/Plante B/ Fleurs

    Figure 1 : La plante médicinale Inula Viscosa (Original).

    I.1.5. Répartition géographique d’ Inula viscosa

    Elle est largement répandue dans le Nord d’Algérie (Quezel et Santa 1962), dans les

    rocailles et autant sur les terrains argileux que sableux (Benayache et al., 1991, Ciccarelli,

    2007, Anonyme, 2010). Elle pousse dans les champs sauvages et dans les alentours du

    bassin méditerranéen (Brullo, 2000, Parolin et al., 2013). Elle se retrouve dans les collines,

    les zones humides et les bords des routes, et apprécie les sols secs et calcaires (Baytop,

    1984, Wenqiao et al., 2004).

    I.1.6. Aspects photochimiques d’I. viscosa

    Les parties aériennes d’I. viscosa contiennent des flavonoïdes, des acides sesquiterpéniques

    et des triterpènes esters (Benayache et al., 1991).

    I.1.7. les activités biologiques d’Inula viscosa selon des travaux antérieurs

  • La médecine traditionnelle a attribué de nombreuses propriétés thérapeutiques aux espèces

    du genre Inula (Susplugas et al., 1980).

    L’Inule visqueuse est considérée comme la reine des plantes médicinales, elle est utilisée

    pour traiter divers maux grâce à ses différentes activités qui étaient faites à partir des

    travaux antérieures dont :

    Activité anti-inflammatoire (Manez et al., 2007, Al-Dissi et al., 2001, Barbetti et

    al., 1985).

    Activité antidiabétique (Zeggwagh et al., 2006).

    Activité antipyrétique et antiseptique (Lauro et Rolih, 1990).

    Activité antifongique contre les cératophytes (Cafarchia et al., 2002, ; Bssaibis et

    al., 2009) et contre les moisissures (Franco et al., 2008).

    Activité antimicrobienne (Adam et al., 1989, Bssaibiss et al., 2009).

    Activité curative de blessure (Enam et al., 2007, Susplugas et al., 1980).

    Activité hypolipidemiante (Zeggwagh et al., 2006).

    Activité anti-ulcérogénique (Alkofahi, 1999).

    Activité antioxydant (Schinella et al., 2002, Benseguini, 2001, Remli, 2013).

    Activité antivirale (Sassi et al., 2008).

    Activité anti tumoral (Rozenblat et al., 2008).

    Ainsi Inula viscosa est utilisée dans plusieurs applications telles :

    o Application de feuilles fraîches ou poudre de feuilles sèches sur les plaies ouvertes

    et pour l’arrêt de l’hémorragie et sert comme antiseptique.

    o Application d’une pâte à partir de poudre des feuilles mélangées avec de l’huile

    d’olives comme une pommade au corps.

    o L’extrait de la plante est ajouté à l’eau bouillante et la tonique consommée au cas

    des infections respiratoires et bronchites (Krisspil, 1982).

    o Elle intervient dans le traitement des troubles gastroduodénaux (Alarcon et al.,

    1993, Lastra et al., 1993, Hernandez et al., 2007).

    o Elle possède une activité biologique pour prolonger la durée de conservation de

    nourriture (Franco et al., 2008).

  • o Ses huiles essentielles exploitées dans l’industrie agro-alimentaire à fin

    d’augmenter la durée de vie d’un grand nombre de produits alimentaires en

    particulier les corps gras (Boumaza, 2011, Manez et al., 1999).

    o Elle agit comme un insecticide végétal qui combat la mouche de l’olive (Warlop,

    2005).

    o En Maroc, les feuilles sont utilisées en cataplasme pour traiter les abcès, la gale,

    dermatoses, furoncles, des ulcères, des gerçures et comme cicatrisant des plaies

    cutanées ( Hmamouchi, 2001).

    o La racine crue écrasée est ingérée dans le traitement de l’hypertension, de la

    tuberculose, des affections poitrinaires, des infections respiratoires et bronchiques

    (BellaKhdar, 1997).

    o La partie aérienne de cette plante est utilisée pour le traitement de la pression

    artérielle et diabète et des pathologies rénales (Eddouks et al., 2002).

    o Ainsi, elle est utilisable comme anthelminthique, expectorant, et pour traitement

    de l’anémie et le cataplasme pour les douleurs de rhumatisme et aussi prescrite

    comme un agent dans l’induction de l’avortement et la stérilité des femelles

    (Karim, 1986, Karim et al., 1990, Al-Khalil et al., 1992).

    o Au niveau de l’appareil respiratoire, elle agit comme sédatif de la toux et des

    spasmes bronchiques (Benayache et al., 1991).

    o Elle corrige l’atonie de l’estomac et de l’intestin, elle améliore l’appétit et elle est

    antiémétique (Roulier, 1990).

    o Elle intervient dans le traitement des leucorrhées et sa propriété antiseptique au

    niveau de l’appareil génital et des voies urinaires (Fournier, 1947).

    o Elle a des propriétés anthelminthiques donc vermifuge (Benayache et al., 1991).

    o La poudre d’Inula viscosa est utilisé dans le traitement des mycoses cutanées

    (Ulubelen, 1986, Taillade et al., 1980).

    o Elle joue un rôle hypoglycémiant chez l’homme diabétique (Yaniv et al., 1987).

    o Elle est utilisable pour soulager les entorses, contre le ballonnement et le mal de

    ventre (Tahri et al., 2012).

    o Leur extrait révèle une activité cytotoxique vis-à-vis des cellules cancéreuses du

    col de l’utérus (Merghoub, 2011), et une action spasmolytique sur les fibres lisses

  • intestinales et bronchiques en pouvant l’inhibition de l’action de l’Acétylcholine

    (Abdalla et al., 1988).

    o Elle a un pouvoir cicatrisant (Chari, 1999).

    I.2. Les huiles essentielles

    I.2.1. Historique

    On constate de nos jours une augmentation significative de l’utilisation des huiles

    essentielles dans le domaine de l'aromathérapie (Franchomme et al., 1990).

    L’étude des huiles essentielles est toujours d’une brûlante actualité malgré son ancienneté

    et les développements exponentiels des biotechnologies végétales (Bruneton, 1990).

    I.2.2. Définition des huiles essentielles

    Une huile essentielle est un liquide odoriférant d’aspect fluide à épais et de couleur variable.

    Elle est secrétée par des cellules spécialisées. Elle est le produit obtenu à partir d’une matière

    première d’origine végétale soit par des procédés mécaniques soit par distillation (AFNOR,

    2000).

    Souligne que les huiles essentielles sont des produits volatiles liquides ou semi-liquides

    composés de molécules aromatiques secrétées par certaines plantes (Telphon, 2005).Ce sont

    des mélanges de composés lipophiles extraits de la plante grâce à des procédés physiques

    (Anonyme, 2005).

    I.2.3. Localisation des HEs dans la plante

    Les huiles essentielles n’existent quasiment que chez les végétaux supérieurs (Lawrence,

    1995). Elles peuvent être stockées dans tous les organes végétaux : fleurs, feuilles,

    écorces, rhizomes, bois, racines, fruits et graines (Svoboda, 2000). Si tous les organes

    d’une même espèce peuvent renfermer de l'huile essentielle, la composition de cette

    dernière peut varier selon sa localisation (Svoboda, 2003).

    I.2.4. Le rôle des huiles essentielles

  • Leur rôle exact dans les processus de la vie de plante est mal inconnu (Rai et al., 2003), on

    distingue divers fonctions des HEs dont :

    Un moyen de défense contre les prédateurs (microorganismes, insectes, champignons

    etc...) (Verschaffelt, 1915).

    Les constituants des HEs protégeant la plante contre les agents atmosphériques (Lutz,

    1940).

    Certains de ses composés jouent un rôle dans la relation des plantes avec leur

    environnement (Nicholas, 1973).

    La volatilité et l’odeur marquée de ces essences en font des éléments de la

    communication chimique (Bruneton, 1999).

    Ont un rôle de mobilisateur d’énergie lumineuse et de régulateur thermique au profit

    de la plante (Croteau, 1986).

    Elles interviennent dans les interactions végétaux-animaux en constituant un langage

    chimique (Salle, 1991).

    Elles inhibent la croissance des plantes voisines ayant une implication anti-

    germinative et une protection face aux maladies et aux parasites (Guignard, 2000 et

    Telphon, 2005).

    I.2.5 Facteurs de variabilité des huiles essentielles

    La teneur et la composition chimique des huiles essentielles varient en fonction d’un grand

    nombre de facteurs d’ordre naturel (génétique, localisation, maturité, sol, climat, etc…) ou

    technologiques (mode de culture ou d’extraction d’huile essentielle de la plante). (Regnault et

    al., 2005).

    I.2.6 Conservation des huiles essentielles

    Les huiles essentielles sont très volatiles et très fragiles, pour cela, elles doivent être :

    Conservées dans des flacons propres secs en aluminium, en acier inoxydable ou en

    verre teinté actinique ;

    Fermées à bouchon scellé pour qu’elles ne s’oxydent pas à l’air libre ;

    Elles sont stockées à l’abri de la lumière et de la chaleur à fin d’éviter leur

    polymérisation ;

    Délai de leurs conservations de 6 mois à 3ans (A.F.N.O.R., 2000).

  • I.2.7. Propriétés physico-chimiques des HEs

    I.2.7.1 Caractéristiques physiques

    Les huiles essentielles sont liquides à la température ambiante. Leur densité est

    généralement inférieure à 1. Elles ont indice de réfraction souvent élevé. Elle sont

    douées d'un pouvoir rotatoire.

    Elles sont peu solubles dans l'eau et solubles dans la plupart des solvants organiques.

    Elles peuvent être incolores ou colorées et sont sensibles à l'altération. Aussi, elles ont

    tendance à se polymériser pour former des produits résineux (Bruneton , 1993,

    Erman, 1985).

    I.2.7.2 Caractéristiques chimiques

    Les huiles essentielles s’oxydent à la lumière et absorbent de grandes quantités d’O2 de l’air,

    en se résinifiant, ce qui modifie leurs odeurs (Padrini, 2003).

    I.2.8. Composition chimique des HEs

    Les huiles essentielles sont des mélanges variables et complexes de différents composés

    chimiques, elles possèdent des structures et des fonctions chimiques très diverses (Garnero,

    2003).

    Ces composés sont divisés en deux grands groupes : les terpénoïdes et les composés

    aromatiques (El abed, 2003).

    I.2.9. Méthodes d’extraction des HEs

    Différentes méthodes sont mises en œuvre pour l’extraction des huiles essentielles. En

    général, le choix de la méthode d’extraction dépendra : de la nature du matériel végétal à

    traiter, de la nature des composés et du rendement en huiles.

    L’hydro-distillation est la technique la plus ancienne et également la plus utilisable.

    I.2.9.1. Technique d’hydro-distillation

    C’est une technique qui consiste à immerger directement le matériel végétal à traiter dans un

    alambic rempli d’eau et porter à ébullition. Les vapeurs d’eau formées au sein de l’eau

    bouillante entrainent l’huile essentielle qui est recueillie après condensation et décantation

    (Anonyme, 2008 ; Paris, 1965).

  • I.2.9.2. Méthodes d’analyse des huiles essentielles

    La détermination de la composition chimique des HEs est une étape importante qui sert à

    un développement des méthodes de séparation et d’identification.

    I.2.9.2.1. La chromatographie en phase gazeuse CPG

    La chromatographie en phase gazeuse est une technique très répandue extrêmement sensible,

    la séparation sur la colonne se faisant sur des composés qui doivent être à l’état gazeux.

    L’analyse des composés solides ou liquides impose de les porter à l’état de vapeur par

    chauffage.

    I.2.9.2.2. Chromatographie en phase gazeuse et la spectrométrie de masse CPG-MS

    La chromatographie en phase gazeuse et la spectrométrie de masse possèdent des limites de

    sensibilité voisines. Leur association permet de disposer d’un outil analytique très performant.

    Le couplage de la chromatographie en phase gazeuse à la spectrométrie de masse CPG-MS

    est une technique d’analyse qui possède plusieurs atouts : le chromatogramme en phase

    gazeuse permet de séparer les constituants d’un mélange. Le spectromètre de masse associé

    permet d’obtenir le spectre de masse de chacun des constituants et bien souvent de les

    identifier.

    Le couplage CPG-MS en mode impact électronique (SM-IE) est la technique la plus utilisée

    dans le domaine des HEs (Cavalli, 2002).

  • Notre étude au début est un screening phytochimique qui a été réalisée au niveau

    de laboratoire 16 d’agronomie, en suite l’hydro distillation a été réalisée au niveau de

    laboratoire 20 de BPO de la faculté des sciences « UMBB ».

    But et objectifs :

    Le premier objectif du présent travail concerne un test phytochimique à fin de rechercher les

    métabolites secondaires contenus dans la partie aérienne des feuilles de la plante Inula

    Viscosa.

    Notre deuxième objectif est de pouvoir montrer par une analyse les composées chimiques des

    huiles essentielles communément par l'étude qualitative et quantitative de la composition de

    l’HE.

    II.1. Matériel

    II.1.1. Matériel technique (voir annexe 01)

    II.1.2. Matériel biologique

    Le matériel biologique utilisé dans cette étude est les feuilles de la plante Inula Viscosa.

    II.2. Méthodes

    II.2.1. La récolte

    La récolte de la plante Inula viscosa a été effectuée durant le mois de février 2017 en région

    de Djinnet (boumerdes).

    II.2.2. Caractérisation du lieu de récolte

    Les coordonnées et la situation géographique du site de récolte de la plante Inula viscosa sont

    notées dans le tableau 2 et la figure 2.

  • Tableau 2 : les coordonnées du lieu de récolte

    Région Djinnet

    Wilaya Boumerdes

    Situation géographique Nord-Est d’Alger

    Altitude 32m.

    Les coordonnées géographiques en DMS

    (Degrés, minutes, secondes)

    36° 52’ 37’’ Nord

    3° 43’ 23’’

    Climat Climat méditerranéen à été chaud

    Figure 2: Situation géographique du site de collecte d’Inula viscosa Djinnet

    (Boumerdes)

    II.2.3. Séchage

    La plante a été séchée à l’air libre, à l’abri de la lumière et de l’humidité pendant quelques

    jours (Fig. 3).

    L’étape de séchage a pour but d’abaisser la teneur en eau des feuilles récoltées à fin d’éviter

    toute réaction d’altération et la prolifération des microorganismes.

  • Figure 3 : Séchage de plante (original)

    II.2.4. Conservation de plante

    Afin d’éviter des contaminations, la poudre résultante est conservées à l’abri de la lumière

    dans des flacons en verre hermétiquement fermés (Fig. 4).

    Figure 4 : Conservation de la plante (original)

    II.2.5. Détermination de la teneur en eau des feuilles fraiches

    Une quantité de 300g de feuilles fraiches d’Inula viscosa sont prises puis séchées à l’air libre

    pendant 15 jours (mois de février). On pèse à chaque fois l’échantillon jusqu’à ce que le poids

    devient pratiquement constant (Boudhioua et al., 2008).

    Le calcul des résultats se fait selon la formule suivante :

    H % = (M1 – M2) / M1 *100

  • Où : H%: Taux d’humidité exprimé en pourcentage.

    M1 : Poids de l’échantillon en gramme après la récolte (plante fraiche).

    M2 : Poids de l’échantillon en gramme après le séchage (plante sèche).

    II.2.6. Pulvérisation

    Après séchage, les feuilles sont broyées à l’aide d’un broyeur électrique. On obtient alors une

    poudre qu’on conserve jusqu’au moment de leur utilisation dans des bouteilles en verre.

    Figure 5 : Broyage de la plante Inula viscosa (original)

    II.2.7. Préparation de l’infusé à (5%)

    Peser 5g de poudre végétale puis l’additionner à 100ml d’eau distillée bouillante, après

    15min le mélange est filtré. Le filtrat est ajusté à 100ml avec de l’eau distillée (Bellakhdar,

    2003)

    L’extrait aqueux d’Inula viscosa est d’une couleur marron.

  • A) Pesée de la poudre B) Mélange eau chaude poudre C) Filtration de mélange D) Filtrat obtenu

    Figure 6 : les étapes de préparation de l’infusé (original)

    II.2.8. Analyse phytochimique de la plante (screening phytochimique)

    Afin de savoir plus sur les principes actifs présents ou absents dans l’espèce choisie dans cette

    étude « Inula viscosa », on a procédé à différents tests chimiques pour déterminer chaque

    groupe de substances.

    Pour identifier la composition en métabolites secondaires présents dans la plante Inula

    viscosa, un screening phytochimique est effectué sur les feuilles d’Inula Viscosa.

    Précisément soit sur la poudre du broyat de la plante sèche soit sur son extrait (infusé à 5%).

    II.2.8.1. Réalisation de screening

    L’identification des molécules phytochimiques dans une plante est une méthode qualitative

    qui permet de mettre en évidence la présence ou l’absence des métabolites primaires et

    secondaires. La méthode utilisée dans cette étude est celle adoptée par Tona et al., (2001) et

    Longaga et al. (2000).

    Les composés recherchés sont : Glucosides Tanins totaux, Tanins catéchiques, Tanins

    galliques, Quinones libres, anthocyanes, iridoïdes, mucilages, coumarines, amidon,

    flavonoides, saponosides, leucocyanes, proteines, alcaloides et proanthocyanidols. La tableau

    3 résume et montre certaines réactions faites pour identifier les molécules recherchées.

  • Tableau 3 : les tests phytochimiques (Tona et al., (2001) et Longaga et al. (2000))

    La molécule identifiée Le mélange réalisé Le résultant recherché

    Glucosides 2 g de poudre végétale+

    quelques gouttes de

    H2SO4.

    Coloration rouge

    brique.

    Tanins totaux 5 ml de l’infusé +

    quelques gouttes de FeCl3

    (à 5%).

    Coloration bleu noir

    intense.

    Tanins catéchiques 5 ml de l’infusé + 2,3 ml

    de réactif de Stiansy.

    Coloration rouge.

    Tanins galliques 5ml d’infusé +2g d’acétate

    de sodium+quelques

    gouttes de FeCl3.

    Coloration bleu foncé.

    Quinones libres 2g de poudre végétale +

    2ml de HCl + 20ml de

    chloroforme. après 3h

    filtré le mélange puis

    l’agité avec 5ml

    d’ammoniaque.

    Coloration rouge

    Anthocyanes 5ml de l’infusé + quelque

    gouttes de HCl.

    Coloration rouge

    Mucilages 1ml de l’infusé +5ml

    d’éthanol absolu. Pendant

    10min.

    Apparition d’un

    précipité floconneux.

    Iridoïdes 2ml de l’infusé + quelques

    gouttes de HCl. Puis

    chauffé le mélange.

    Coloration bleu

    coumarines 2g de poudre + 20ml

    d’alcool éthylique.

    Bouillés à reflex pendant

    Formation de trouble

  • 15min puis filtrés. Prend

    5ml du filtrat mélangé

    avec 5gouttes de KOH à

    10% et quelques gouttes

    de HCl à 10%.

    Amidon 2g de poudre + quelques

    gouttes d’I2.

    Coloration bleu

    violette

    Flavonoïdes 5ml de l’infusé + 5ml de

    HCl + 1ml d’alcool iso

    amylique + un coupon de

    Mg.

    Coloration rouge

    orangée

    Saponosides 2ml de l’infusé +quelques

    gouttes d’acétate de plomb

    Un précipité blanc

    Leucocyanes 2g de poudre + 20ml de

    mélange (Propanol+HCl

    ¼) .laissé le mélange

    15min dans un bain marie.

    Coloration rouge

    Protéines 1ml de l’infusé + 1ml de

    NaOH à 2M +quelques

    gouttes de sulfate de

    cuivre.

    Coloration violette

    Alcaloïdes 5ml de l’infusé + quelques

    gouttes de dragen Droff.

    Coloration rouge ou

    précipitation rouge

    orangée

    Proanthocyanidols 2ml de l’infusé + 2ml de

    HCl. laissé 5min au bain

    marie

    Coloration rouge

    II.3. L’huile essentielle

    II.3.1. Extraction de l’huile essentielle

    Dans cette étude, l’extraction de l’huile essentielle a été effectuée au niveau du laboratoire de

    BPO de la faculté des sciences.

  • II.3.2. Procédé d’extraction

    Un appareillage a été utilisé pour extraire l’huile essentielle d’Inula Viscosa. C’est la méthode

    d’Hydrodistillation (Fig. 7).

    Figure 7 : Montage de l’hydrodistillateur employé au laboratoire pour l’extraction de

    l’huile essentielle (originale).

    A cet effet, on résume les étapes d’extraction d’HE d’Inula viscosa:

    Introduction de 100g des feuilles sèches dans un ballon de 2 litres imprégnés

    d’eau distillée.

    L’ensemble est porté à l’ébullition pendant 2 à 3 heures.

    La vapeur condensée obtenue conduit à une phase organique (huile essentielle)

    qui est séparée de l’hydrolat par différence de densité, on utilisant éther di

    éthylique.

    On ajoute du sulfate de magnésium (MgSO4) pour éliminer les traces d’eau.

    Les huiles essentielles sont placées par la suite dans un flacon en verre opaque,

    elles sont conservées à température voisinant 6°C. Le flacon est fermé

    hermétiquement pour le préserver de l’air, de la lumière et de la température,

    évitant ainsi son altération par ces principaux agents de dégradation.

    II.3.3. Calcul du rendement

  • Le rendement en huile essentielle est le rapport entre le poids de l’huile extraite et le poids de

    la plante à traiter (Mrabet et al. 1999).

    Loi de calcul est le suivant :

    RHE = MHE / Ms. 100

    Où :

    RHE : rendement de l’extrait en pourcentage.

    MHE : quantité d’essence obtenue exprimée en g.

    Ms : quantité de la matière végétale sèche utilisée pour l’extraction exprimée en g.

    II.3.4. Analyse de l’huile essentielle extraite

    Les propriétés organoleptiques et physico-chimiques constituent un moyen de vérification et

    de contrôle de la qualité de l’huile essentielle. Nos essais ont été effectués selon un protocole

    précis édicté par AFNOR et par la pharmacopée européenne sur l’huile essentielle d’Inula

    viscosa (AFNOR, 2000).

    II.3.4.1. caractéristiques organoleptiques

    Après l’extraction, on a déterminé les caractères organoleptiques de notre huile essentielle et

    on les a comparés avec ceux de la norme AFNOR.

  • Dans cette partie, seront présentés les résultats et leur discussion de deux aspects :

    -La teneur en eau dans la plante d’Inula viscosa ;

    -Tests phytochimiques pour la recherche des métabolites secondaires de la plante.

    La caractérisation chimique de l’huile essentielle n’a pas pu se faire, après extraction, faute

    de moyen matériel CG/MS d’une part, et la disponibilité de l’huile essentielle insuffisante

    dans la plante. Plusieurs extractions ont été faites, mais on a pu obtenir qu’une infime

    quantité.

    Des chercheurs ont soulignés que la plante inula viscosa est pauvre en huiles essentielles,

    parmi ces chercheurs (Remli, 2013), (Benhammou, 2014), (Djedioui, 2011) et (Zouache et

    al. 2007)

    III.1. Détermination de la teneur en eau

    La teneur en eau des feuilles d‘Inula viscosa est notée dans le tableau 04 et figure 08

    Tableau 4 : Teneur en eau des feuilles d’Inula viscosa

    La plante Poids des feuilles

    fraîches

    Pois des feuilles

    sèches

    Taux de l’humidité

    Inula viscosa 300 g 50 g 83,33 %

    Les analyses des feuilles d’Inula viscosa on révélé un taux important d’humidité 83,33%, ce

    qui signifie que plus de la moitié du poids des feuilles fraiches d’I.viscosa sont constituées par

    l’eau, le reste représente la matière sèche.

    Figure 08 : Taux d’humidité des feuilles d’Inula viscosa(original)

    83,33%

    16,87%taux d'humidité

    teneur en matière

    sèche

  • Selon Paris et Moyse (1965), les plantes fraiches renferment une teneur en eau allant de 60%

    à 80%. D’autre part, la richesse en eau peut être attribué au facteur variétal, à l‘époque de

    maturation et de récolte et aux caractéristiques pédoclimatiques (Abdessamed, 2010).

    Alors que (Remli, 2013) à Oran a trouvée un pourcentage important d’eau dans les feuilles de

    la plante inula viscosa qui est de 85%.

    Également (Al-Dissi, 2001) et (Benayache, 1991) ont trouvés un pourcentage environ 80%.

    Touts ces résultats sont comparables à ce qu’on a trouvé.

    III.2. Screening phytochimique

    L’analyse phytochimique a permis d’identifier les différents groupes chimiques présents dans

    l’extrait des feuilles de l’espèce Inula viscosa est notée dans le tableau récapitulatif 05.

    Tableau 5: les résultats de screening phytochimique

    Molécules

    recherchées

    L’image Résultant trouvé Degré de présence

    A partir de poudre

    Coumarines

    formation de trouble

    +

    Amidon

    pas d’effet

    _

    Leucocyanes

    noir

    _

  • Glucosides

    Rouge brique

    +++

    Quinones libres

    noir

    -

    A partir de l’infusé

    Tanins totaux

    Bleu noir

    +++

    Tanins catéchiques

    rouge

    +

    Protéines

    Vert militaire

    _ Alcaloïdes

    Précipité marron

    _

    Saponosides

    Précipité blanc

    +

    Irridoides

    orange

    _

    Mucilages

    Précipité floconneux

    +

    Anthocyanes

    marron

    _

    Tanins galliques

    Couleur bleu foncé

    +++

  • Proanthocyanidols

    rouge

    +

    Flavonoïdes

    Rouge orange

    +++

    NB : +++ : très abondant

    + : présence

    - : absence

    Discussion :

    Selon les résultats obtenus, on remarque que les feuilles d’Inule visqueuse sont très riches en

    flavonoïdes, tanins galliques, tanins totaux et glucosides par contre elles renferment des

    différentes proportions de coumarines, tanins catéchiques, saponosides, mucilages et

    proanthocyanidols. En revanche remarquant une absence totale de l’amidon, leucocyanes,

    quinones libres, protéines, alcaloïdes, irridoides et anthocyanes.

    A tire comparative avec les résultats de certaines études antérieures, menées sur cette plante,

    les résultats obtenus sont en accord avec ceux de Djedioui (2010) au Est Algérien a noté une

    présence des flavonoïdes, saponosides et les tanins et absence d’alcaloïdes dans les feuilles

    d’Inula viscosa.

    Également Boumaza (2011) à Oran a aussi aperçue une abondance importante des

    flavonoïdes et saponosides et absence des quinones et leucocyanes dans la plante battue.

    Aussi Remli (2013) à Oran a marquée une existence importante en flavonoïdes et une

    présence faible des certains métabolites tels que coumarines les tanins dans la partie aérienne

    d’Inula viscosa.

    Identiquement à ce qu’on a trouvé, (Cafarchia et al., 2002) ont marqués une richesse des

    feuilles d’inula en flavonoïdes ,tanins et glucosides par contre une manque totale de l’amidon.

  • NB :

    Concernant ces résultats la présence ou l’absence de ces éléments varie d’une espèce à une

    autre selon la localisation et les différentes parties de la plante.

    III.3. Les huiles essentielles

    III.3.1. Calcul du rendement en huile essentielle

    Tableau 06 : rendement d’huile essentielle des feuilles d’Inula viscosa

    Ms MHE RHE

    Les feuilles 100 g 0 ,21 g 0,21%

    Discussion :

    Le rendement en huile essentielle pour 100g de matière végétale sèche est de 0,21 %. Nos

    résultats sont proches de ceux obtenus par Boumaza (2011) à Oran qui a indiquée un

    rendement compris entre 0,24% et 0,32% de plante fraiche et sèche ordonnément.

    Aussi (Benhammou, 2014) à Annaba qui a récolté les feuilles et les fleurs au moi d’avril puis

    séché pendant 20 jours .il a noté un faible rendement en HE d’inula viscosa qui est de 0,19%.

    Le rendement qu’on trouvé et ces rendements sont alors variés entre 0,19% et 0,32%, donc

    sont très faible, ils semblent dépendre du matériel employé, la méthode d’extraction, l’âge de

    la plante, l’origine de la plante et la période de récolte.

    III.3.2. Caractéristiques organoleptiques de l’huile essentielle d’inula viscosa

    Les différentes caractéristiques organoleptiques (aspect, couleur, odeur) de l’essence d’inula

    viscosa sont présentées dans le tableau 7.

  • Tableau 7: propriétés organoleptiques d’huile essentielle des feuilles d’inula viscosa

    La plante aspect couleur odeur

    Inula viscosa Limpide, claire et

    visqueux

    Jaune-brune Désagréable, attirant

    et persistant

    Les paramètres organoleptiques de nos HE sont en accord avec ceux répertoriés dans les

    normes AFNOR (2000 ; pharmacopée européenne, 2008).

  • Conclusion

    Les plantes médicinales constituent un groupe numériquement vaste de plantes

    économiquement importantes. Elles contiennent des composants actifs utilisés dans le

    traitement de diverses maladies. Outre leur utilisation comme remèdes directs, on les emploie

    aussi dans les industries pharmaceutique, alimentaire, les cosmétiques etc.….

    En ce qui concerne particulièrement les huiles essentielles, elles peuvent être

    commercialisées et employées pour leurs multiples activités biologiques.

    Le but du présent travail, a été l'étude phytochimique des feuilles et des huiles essentielles

    de la plante aromatique et médicinale Inula viscosa L.

    Le screening phytochimique a révélé la richesse des feuilles d’Inula viscosa en composants

    actifs (flavonoïdes, tanins et glucosides).

    La teneur en eau de cette plante a révélé un taux élevé d’humidité 83,33%, ce qui nous

    permet de trouvé un faible rendement en huile à 0,21% après l’extraction.

    A l’issue de ce travail, un certain nombre de point mériteraient un approfondissement

    Il est intéressant de continuer le travail notamment l’étude phytochimique des huiles

    essentielles de la plante battue, afin de déterminer les composes chimiques de l’huile.

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  • Annexe 01 :

    Matériel

    Tableau I : Matériel non biologique

    Verrerie et le petit matériel

    Appareillage

    Tubes à essais Broyeur électrique

    Béchers Bain marie

    Pipettes graduées Balance

    Burette graduée Plaque chauffante

    Spatule Appareil d’hydrodistillation (clevenger)

    Papier filtre Chauffe ballon

    Papier aluminium Appareil de CPG

    Flacons Réfrigérateur

    Fioles jaugées

  • Seringue

    Les gans stériles

  • Annexe 02 :

    Les réactifs

    Tableau II : Réactifs utilisés

    Réactifs et produits Formule chimique

    Poudre d’Inula viscosa

    infusé d’Inula viscosa

    Eau distillé H2O2

    Chlorure ferrique FeCl3

    formol CH2O

    Acide chlorhydrique HCl

    Réactif de stiansy

    Hydroxyde de sodium NaOH

    Iode I2

    Sulfate de cuivre Cu SO4

    Hydroxyde de potassium KOH

    Acide sulfurique H2SO4

    chloroforme CHCl3

    ammoniaque NH4 OH

    Acétate de sodium CH3COONa

    Ethanol absolue C2H5 OH

    Alcool éthylique C4H10O

    Alcool isoamylique C5H12O

    Coupon de magnésium Mg

    Acétate de plomb Pb

    propanol C3H2O

    Réactif de Dragen Droff

    Sulfate de magnésium Mg SO4

  • Annexe 03 :

    Préparation des réactifs

    Tableau III : les fiches techniques des réactifs et solutions utilisées

    Fiche technique 1 :l’Iode à 1%

    Iode…………….1g

    Eau distillé…...100ml

    Fiche technique 2 :FeCl3 à 5%

    FeCl3…………..5g

    Eau distillé…..100ml

    Fiche technique 3 : réactif de Stiansy

    Formol……………...6ml

    HCl (1N)………….…3ml

    Fiche technique 4 : NaOH à 2M

    NaOH…………….0 ,8g

    Eau distillé……….10ml

    Fiche technique 5 : sulfate de cuivre

    Sulfate de cuivre………..1g

    Eau distillé…………….10ml

    Fiche technique 6 : KOH à 10%

    KOH……………….10g

    Eau distillé………..100ml