focus nature suisse

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P R E M I U M P A R T N E R P A G E 1 4 Plus de biodiversité – plus de vie. Les paysans IP-SUISSE. www.ipsuisse.ch UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA Meilleur lutteur suisse romand BENJAMIN GAPANY Interview NATURE SUISSE FOCUS AGRICULTURE Un environnement préservé GASTRONOMIE Un art de vivre TERROIR Les produits suisses AVRIL 2016 flowbox getflowbox.com Transformer le contenu généré par l’utilisateur en un avantage décisif pour votre marque. Contactez-nous: +41 44 258 86 00

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Le Matin

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2 Editorial Bernard Lehmann

Pour vous aussi, faire les cour-ses est devenu un vrai casse-tê-te? C’était pourtant si simple, il y a encore vingt-cinq ans. On ne trouvait dans le commerce que les fromages traditionnels comme l’Emmental, le Sbrinz et le Gruyère. Il était inhabi-tuel de voir des labels dans les grandes surfaces. Pour acheter des produits biologiques, il fallait se rendre dans un ma-gasin spécialisé dans la diété-tique. Le choix était en général beaucoup plus simple. Or, bien des choses ont changé ces der-nières années. Aujourd’hui, chaque produit se décline en une multitude de variétés, bon marché ou de luxe, stan-dard ou bio, «de la région» ou des antipodes. Quant à savoir si de tels assortiments sont vraiment indispensables, la question reste entière. Il faut néanmoins reconnaître que c’est bien agréable de pouvoir trouver ce que l’on cherche.

Nous devons cette évolution à l’inventivité d’agriculteurs et de professionnels de l’agroalimen-taire, comme les fromagers ou les boulangers. Je m’émerveil-le toujours de l’esprit novateur qui anime ce secteur, généra-lement jugé peu dynamique. J’en veux encore pour preuve le concours Swiss Cheese Awards, qui a enregistré lors de sa der-nière édition en 2014 un taux de participation record, avec plus de 830 fromages exposés. Les fromagers peuvent compter sur du lait de qualité supérieure pour fabriquer leurs produits. Ce dynamisme se retrouve dans une agriculture dont l’offre pré-sente différents niveaux de qua-lité. Ainsi, 12 % de la surface est exploitée en Suisse selon les principes de l’agriculture biolo-gique. Pourquoi? La réponse est simple: parce que ces produits sont demandés, et que les agri-culteurs ont à cœur de satisfaire les besoins des consommateurs.

Si la politique agricole n’a pas, pour ainsi dire, contribué activement à cette évolution, elle n’en a pas moins accordé une plus grande marge de manœuvre au secteur agroalimentaire. L’ag-riculteur peut désormais choisir plus librement ses circuits de distribution, ce qui n’a pas tou-jours été le cas. En renonçant à intervenir sur les marchés, la politique agricole a entraîné un accroissement de la concurren-ce entre les produits suisses et étrangers. Or, pour s’imposer, il faut être dynamique et innovant, sous peine d’être évincé. C’est pourquoi la Confédération sou-tient l’agriculture en octroyant un financement de démarrage aux projets novateurs qui offrent au consommateur des produits meilleurs et plus savoureux.

Le marché représente un défi de taille, et pas seulement dans le secteur agricole. Ses acteurs doivent constamment s’adap-ter, faire face aux caprices de la

fortune et se démarquer de leurs concurrents. Mais cet effort per-met aussi aux entreprises de se préparer aux enjeux de demain. Et c’est aussi grâce à ce défi que les consommateurs peuvent acheter les produits qu’ils sou-haitent. En conséquence, nous mettrons tout en œuvre pour que le secteur agroalimentaire explore et trouve de nouvelles perspectives sur les marchés.

Avoir le choix – un embarras ou un plaisir?

04 Consommation responsable

05 Gastronomie

06 Des vignobles de qualité

08 Interview: Benjamin Gapany

10 Tradition culinaire suisse

11 Passion du terroir et agriculture

12 La Suisse au naturel

13 Une nature préservée

14 Des formations bien spécifiques

Bonne lecture!

Enora Brunet

Chef de projet

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Chef de Projet Enora Brunet [email protected]

Country Manager Jeroen Minnee

Rédacteur en chef Matthias Mehl

Equipe éditoriale SMA

Design Smart Media Agency SA

Graphisme Anja Cavelti

Canal de distribution Le Matin, Avril 2016

Impression Ringier Print

SMART MEDIASmart Media produit et publie des suppléments thématiques qui pa-raissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.

Smart Media Agency SA Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Schweiz Tel.044 258 86 00E-Mail [email protected]

Contenu

FOCUS NATURE SUISSE

Toute l’agriculture romande sous la main... avec l’application de l’Agence d’information agricole romande !

www.agirinfo.comA la ferme: vente directe et loisirs vertsMarchés paysans, Visites d’étables, L’ école à la ferme...

Recettes paysannes: 300 idées pour cuisinerdes produits de saison et de proximité

Manifestations: calendrier des activités à la campagne

Documentation: commande de brochures,affiches et posters gratuits pour petits et grands

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Bernard LehmannDirecteur de l’Office fédéral de l’agriculture OFAG

PREMIUM PARTNER:sanu sa est le principal prestataire en matière de développement durable et un partenaire renommé pour les entreprises et les collectivités publiques dans les champs d’action «espace naturel et milieu bâti», «sport, santé et tourisme» et «gestion durable des entreprises et collecitvités». www.sanu.ch

Page 3: Focus Nature Suisse

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Page 4: Focus Nature Suisse

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4 Consommation responsable

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Avec ses capsules à café biodé-gradables, Ethical Coffee innove en proposant un produit durable. Car la grande majorité des cap-sules vendues par les marques traditionnelles sont fabriquées avec de l’aluminium, ce qui rend le recyclage dans la réalité quasi impossible. Pour inverser cette tendance, la jeune marque a déci-dé de fabriquer ses produits avec différents résidus et liants végé-taux. Des restes de canne à sucre

ou encore de blé, non utilisés pour l’alimentation, font notam-ment partie des éléments qui per-mettent de produire ces capsules respectueuses de l’environnement.

«En plus d’être biodégra-dables, les capsules que nous proposons sont biosourcées, pré-cise Jean-Paul Gaillard, directeur du groupe Ethical Coffee. Cela veut dire qu’elles sont issues de matières végétales et naturelles. Après utilisation, on peut donc les composter sans problème ou les brûler, cela dépend des mé-thodes adoptées par les centres de tri. Dans ce cas, il faut savoir que le CO2 dégagé correspond à celui qu’a absorbé la plante durant la phase de production. Le bilan carbone est donc neutre.»

Afin de parvenir à fabriquer des capsules de ce type, le groupe a investi environ 35 millions d’eu-

ros en recherche et développe-ment durant ses deux premières années d’existence. Car pour les produire, les procédés de fabrica-tion à mettre en œuvre s’avèrent plus complexes que pour les cap-sules traditionnelles.

Si Ethical Coffee mise sur un produit écologique, la dimension équitable n’est pas mise de côté pour autant. En effet, le groupe favorise les plantations de café les plus soignées, notamment en Amérique latine et centrale ainsi qu’en Ethiopie. Ainsi, en se four-nissant chez des producteurs qui favorisent la qualité, la marque privilégie également les exploi-tations au sein desquelles les tra-vailleurs sont qualifiés, et donc ré-munérés convenablement. «Cette démarche nous oblige à acheter le café environ 10% plus cher que nos concurrents, ajoute Jean-Paul

Gaillard. Un investissement né-cessaire pour proposer un produit de haute qualité.» La marque est d’ailleurs partenaire la Fondation GoodPlanet, qui œuvre pour amé-liorer l’implication écologique de l’industrie agroalimentaire, et propose trois variétés de café cer-tifiées par Max Havelaar.

Présent en Suisse depuis fin 2014, Ethical Coffee a égale-ment développé ses propres ma-chines à café. Robustes et haut de gamme, elles sont faites pour durer dix ans. Plusieurs points de vente spécialisés les pro-posent, de même que leurs cap-sules biodégradables, qui sont par ailleurs compatibles avec les machines Nespresso.

A relever pour conclure, que Ethical Coffee a gagné deux prix : Produit de l’Année 2016 et Saveur de l’Année 2016.

Présente sur le marché depuis quelques années, la marque Ethical Coffee se démarque par un produit de haute quali-té et respectueux de l’envi-ronnement. Ecologique, sa production se veut également équitable.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Sauver la planète en buvant son café

Concours vidéo:L’agriculture vue par les enfants de Suisse romandePour marquer son 20e anniversaire, l’Agence d’in-formation agricole romande (AGIR) organise un concours vidéo pour les familles et les écoles sur le thème: L’agri-culture vue par les enfants de Suisse romande». L’objectif est de montrer comment les enfants et adolescents perçoivent l’agriculture et la production de denrées alimentaires qui influencent leur quotidien, qu’il s’agisse du contenu de leur assiette ou de la beauté des paysages cultivés.Les vidéos (1 à 3 minutes) sont tournées avec caméra, appareil photo, smartpho-ne… Elles sont postées sur la page facebook d’AGIR qui confirme la mise en ligne. A gagner: week-end ou journées à la ferme pour les meilleures réalisations! Délai de participation : 30 juin 2016.

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Gastronomie 5

Lorsque les jours rallongent et se réchauffent, tout le monde a soudain envie de boissons gla-cées, de viandes et de légumes grillés ainsi que de … fro-mage à raclette? Pour certains, cette perspective peut sembler étrange car on associe plu-tôt les raclettes aux journées froides de l'hiver. Pourtant, cette spécialité de fromage suisse de grande qualité s'avère

être un régal plein de facettes pour l'été. Grâce aux petits poêlons très pratiques, il est possible de le faire fondre di-rectement sur la grille. Chaque amateur de barbecue saura s'il préfère savourer ce fromage à part ou en combinaison avec d'autres grillades. Il accom-pagne idéalement les viandes ou sert de délicieuse garniture épicée à poser sur les légumes, les fruits ou les pommes de terre. Le goût caractéristique du fromage à raclette complète parfaitement tous les barbe-cues et incite à tester de nou-velles recettes.

En été, on n'a pas unique-ment envie de se régaler en plein air mais aussi d'arborer

une jolie silhouette à la pis-cine. Une alimentation saine et variée est la clé du succès. Dans ce contexte, le fromage à raclette suisse présente éga-lement des avantages: sa fabri-cation ne comprend pas d'ad-ditifs comme la natamycine, ni de colorants, ni de substances génétiquement modifiées en laboratoire. C'est la raison pour laquelle la croûte qui lui donne son goût si caracté-ristique en fondant peut être mangée sans arrière-pensée. Comme il contient de nom-breux minéraux et vitamines ainsi que de précieuses pro-téines (se reporter à l'encadré pour les détails), il est idéal pour les plats végétariens.

UN RÉGAL POUR LE PALAIS CHARGÉ D'HISTOIRETandis que de plus en plus de gens redécouvrent le fromage à raclette comme spéciali-té estivale, la consommation de fromage à raclette ou de «Bratchäs» a une longue tra-dition derrière elle. Selon des écrits découverts dans les mo-nastères de Obwalden et de Nidwalden dès le 13e siècle, le fromage à raclette était cuit à la cheminée et consommé tel quel. Pendant longtemps, cette manière conviviale de préparer ce fromage est restée le privi-lège des paysans et des gens simples de la campagne. Dans le bestseller de Johanna Spyri, «Heidi», le grand-père cuit le

fromage à la cheminée jusqu'à ce qu'il devienne croustillant et doré et l'étale sur un mor-ceau de pain. Ce n'est qu'au 20e siècle que cet ancien repas pay-san des Alpes descend dans les vallées et sur le Plateau. Il de-vient rapidement le plat préféré des Suisses.

Connaissez-vous l'activité préférée des Suisses en été? Non, ce n'est ni la randon-née ni la baignade mais les barbecues. Et voici pourquoi le fromage à raclette est un incontournable cette saison.

TEXTE SMA

Une gourmandise insolite pour l'été

Qu'est-ce qui se cache dans le fromage?

Le fromage à raclette est natu-rellement riche en protéines, en acides aminés essentiels ainsi qu'en calcium et en phosphore. Il présente également une bonne source de vitamines A, D, B2 et B12 et ne contient pas de lactose (moins de 0,1 g / 100 g).

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6 Des vignobles de qualité

Le Tessin est à juste titre considéré comme la région méditerranéenne de la Suisse. La chaleur estivale de la région et les températures mixtes re-latives à la saison hivernale confèrent une excellente maturation à son fa-meux Merlot, qui représente pas moins de 85% du cépage tessinois. La qualité de la production vinicole is-sue du Tessin s’est d’ailleurs illustrée à plusieurs reprises dans différents concours de dégustation internatio-naux. Sur la scène helvétique, le Mer-lot tessinois est également fort appré-cié en Suisse romande.

Pour promouvoir ces vins et produc-teurs, l’association interprofessionnelle Ticinowine s’active, notamment par l’intermédiaire de différents événe-ments et fêtes. Prochaines dates à rete-nir: les 28 et 29 mai, durant lesquelles se tiendront les célèbres «Cantine Aperte», ou «caves ouvertes» en fran-çais, organisées par Ticinowine. «Cet événement, qui a lieu depuis mainte-nant dix-huit ans au Tessin, permet de déguster les vins de la région et surtout d’aller à la rencontre des producteurs», précise Andrea Conconi, qui dirige l’association Ticinowine. Autre événe-ment à ne pas manquer: la Présentation du Millésime, qui se déroulera durant le premier lundi du mois de septembre. Une dégustation durant laquelle les caves ouvrent également leurs portes et font découvrir les saveurs du millésime de la saison.

Afin de promouvoir le savoir-faire et la qualité du vin tessinois dans le reste du pays, Ticinowine organise également son propre festival de dégustation. Or-ganisé dans différentes villes de Suisse, le festival se tiendra cette année à Genève durant le début du mois de novembre. Les gourmands et amateurs de bons vins seront ravis puisque près de 50 produc-teurs tessinois seront présents sur place pour l’occasion.

Quatrième canton viticole de Suisse en termes de surface, le Tessin possède un vignoble qui s’étend sur près de 1100 hectares. Son Merlot, dont la produc-tion prend racine dans les années 1980, est élaboré en vin blanc à 25%. Typique de la région tessinoise, il est issu du rai-sin de Merlot rouge mais pressé sans cuvage afin de ne pas lui donner la cou-leur rouge. Au total, le canton compte environ 3200 viticulteurs et près de 70%

de la production vinicole tessinoise est vinifié par huit à neuf négociants, établis dans la région depuis près de 150 ans.

Le vignoble tessinois et ses produc-teurs proposent de succulents millé-simes. Pour promouvoir l’activité vini-cole du Tessin, l’association Ticinowine organise de nombreux événements.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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Page 8: Focus Nature Suisse

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8 Interview Benjamin Gapany

A 20 ans, Benjamin Gapany s’est déjà forgé une belle carrure de lutteur: 1 m 89 pour 115 kg. Mieux vaut ne pas l’embêter! Pour entretenir un gabarit aussi imposant, le jeune lutteur mange près de 6000 calories par jour, soit deux à trois fois plus que la norme. S’il mange beaucoup, il privilégie cependant une nour-riture saine, équilibrée et issue de producteurs et d’exploitations suisses. Un point sur lequel il est particulièrement attentif en tant qu’agriculteur. Avec un CFC en poche, il a d’abord travaillé dans l’exploitation familiale, avec son père, spécialisé dans la produc-tion de Gruyère et de Vacherin

fribourgeois. Il travaille mainte-nant dans une autre exploitation agricole de production laitière, située à Sorens, afin d’accumuler une expérience plus large avant de réintégrer la ferme familiale. Et dans les années à venir, le jeune homme compte bien pas-ser le Brevet fédéral d’agriculteur, tout en continuant à affronter les meilleurs lutteurs dans les ronds de sciure. Interview.

Smart Media: Votre métier et la pra-tique de la lutte suisse sont intimement liés, expliquez-nous cela.Benjamin Gapany: En y réfléchis-sant, c’est surtout mon régime ali-mentaire qui se trouve au centre

de ces deux domaines. Pour main-tenir le rythme d’entraînement auquel je m’astreins, il me faut manger beaucoup. Jusqu’à 6000 calories par jour. Car je passe près de 25 heures par semaine à m’en-traîner à côté de mon travail, qui est déjà physique en lui-même. Mes besoins énergétiques et ca-loriques sont donc importants. Et je privilégie bien sûr une alimen-tation saine et basée sur des pro-duits suisses. Mon régime alimen-taire est composé en grande partie de poulet et d’œufs, pour avoir un apport en protéines important et favoriser la reconstruction et la prise de masse musculaire. Pour le goût, pour ma santé mais aus-

si pour soutenir le tissu agricole suisse, je n’hésite pas à acheter des produits issus d’exploitations du pays, légèrement plus chers mais plus sains et meilleurs.

En tant qu’agriculteur, comment définis-sez-vous la qualité des produits issus du terroir suisse et en quoi se distingue-t-elle des autres productions?Selon moi, la qualité des produits issus des exploitations de notre pays est due aux nombreuses règles qui régissent le secteur agricole suisse. Je pense notam-ment aux lois et directives en faveur des animaux. Nous avons par exemple l’obligation de sortir les vaches tous les jours en hiver

alors que dans certains pays, il peut arriver qu’un troupeau ne voie même pas le jour de toute la saison. Les élevages de poules sont également réglementés de manière à ce qu’elles aient suffi-samment de place pour bouger et se sentir à l’aise. L’utilisation d’antibiotiques est par ailleurs nettement inférieure en Suisse que dans d’autres pays, où elle est parfois systématique. Tout cela contribue à la qualité des pro-duits que l’on trouve en Suisse.

Dans l’agriculture aujourd’hui, quels sont selon vous les défis pour continuer à fournir des produits d’une telle qualité?

Benjamin Gapany: agriculteur et lutteur, un combat communMeilleur lutteur suisse romand et champion vaudois de la discipline, Benjamin Gapany entame une saison intense avec de gros objectifs. En plus de ses 25 heures d’entraînement hebdoma-daires, le jeune géant travaille dans une exploitation agricole à Sorens (FR). Un emploi du temps qui ne lui laisse pas de temps libre mais qui s’avère nécessaire pour s’imposer face aux meilleurs athlètes du pays.

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Benjamin Gapany Interview 9

Le défi principal consiste à rester concurrentiel face à nos voisins européens et à maintenir des exploitations de petite enver-gure. Il faut continuer à miser sur la qualité des produits et le bien-être des animaux. Je pense également qu’il ne faut pas trop industrialiser le métier et conti-nuer à proposer aux consom-mateurs des produits d’excep-tion, propres à des régions et à leur savoir-faire, tels que le Gruyère ou encore le Vacherin fribourgeois, par exemple. A mon avis, c’est sur ce type de produits que les petites exploi-tations doivent miser pour faire la différence par rapport aux

producteurs industriels. Pour ces exploitations spécialisées, il faut tout de même veiller à ne pas entrer en surproduction et dépasser la demande, faute de quoi les prix chutent.

Etes-vous sensible aux problématiques environnementales dans votre manière de travailler?Bien sûr. Nous faisons très at-tention à l’environnement et intégrons complètement cette problématique dans notre mé-thode de production. Nous lais-sons par exemple de plus en plus de champs en jachère et nous limitons également le plus pos-sible l’utilisation de lisier et de

produits chimiques. Nous veil-lons par ailleurs à faucher moins qu’auparavant. Toutes ces me-sures permettent de moins épui-ser les terres. Il faut aussi savoir qu’en adoptant cette méthode de travail, il est possible de toucher une aide de l’Etat qui soutient ces démarches. Car travailler de cette manière implique forcé-ment de diminuer le rendement que l’on obtiendrait en utilisant davantage d’engrais et de pro-duits chimiques.

Pour revenir à la lutte, quels sont vos objectifs pour cette saison?Cette année, je m’apprête à parti-ciper à une quinzaine de fêtes de

lutte. La saison va donc être char-gée. Je me suis fixé comme ob-jectif de décrocher une ou deux couronnes alpestres, dont une en terres suisses alémaniques, où le niveau est élevé.

Comment avez-vous organisé votre entraînement afin de préparer cette saison?Durant l’hiver, je me suis as-treint à deux heures, voire deux heures et demie, de condition physique et de mus-culation par jour. A cette pé-riode, je fais également quatre entraînements de lutte par se-maine. Ces entraînements ont lieu en soirée, parfois en Suisse alémanique, et durent environ deux heures. À côté de ça, je suis un régime alimentaire bien précis, constitué de cinq repas répartis tout au long de la journée et à base de produits de la région.

Nous faisons très attention à l’environnement.

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10 Tradition culinaire suisse

Lorsque l’on s’intéresse à la cui-sine helvétique, on peut tout d’abord constater qu’elle puise ses origines à la fois dans la cuisine allemande, française ainsi que dans celle du nord de l’Italie. On remarque en outre que la culture culinaire du pays se définit éga-lement par sa pluralité et sa di-versité, relatives à ses différentes régions. Parallèlement, il est aussi possible de voir dans la cuisine suisse une certaine unité, no-tamment à travers certains de ses plats typiques et qui représentent le pays dans le monde entier. En effet, il n’est pas rare de trouver à l’étranger des établissements qui proposent une cuisine helvétique dans leur menu, par exemple avec la possibilité de déguster raclette et autre fondue. Des plats réputés pour leur côté convivial et quelque peu rustique.

Si les plats suisses sont ap-préciés à l’étranger, il en va de

même pour ses produits. Il est ainsi possible de se balader dans les rues de Manhattan, en plein cœur de New York, et de tom-ber sur du fromage labellisé «Swiss cheese» dans les rayons d’épiceries de quartier. Un peu plus onéreux, il véhicule l’image d’excellence, de rigueur et de qua-lité associée à la culture helvétique.

Cette image se fonde d’ail-leurs sur des éléments bien réels. Car la Suisse dispose d’une règle-mentation agricole et alimentaire

des plus strictes. Les agriculteurs et éleveurs de bétail et de volaille sont par exemple régis dans leur activité par des lois qui favorisent le bon traitement des troupeaux et des volatiles. Ethiques, ces mesures permettent également d’améliorer la qualité gustative des produits issus de ces éle-vages. Il en va de même pour les normes environnementales qui, en plus de leur évident rôle écologique, contribuent égale-ment à améliorer la qualité des

produits alimentaires du pays. En témoignent l’essor des cultures et produits bio mais aussi la nette tendance à bannir les organismes génétiquement modifiés (OGM).

La cuisine suisse, c’est aussi ses nombreux événements organisés autour de la table tout au long de l’année. Parmi eux, on peut no-tamment citer la Bénichon, qui se déroule en automne et met en valeur les produits du canton de Fribourg, ou encore la semaine du goût, qui a lieu à la fin de l’été

dans différentes villes du pays et dont l’objectif consiste à valoriser les produits régionaux propres à chaque canton.

Impossible par ailleurs d’abor-der la gastronomie suisse sans s’intéresser à son savoir-faire vi-nicole. Le pays dispose d’ailleurs de centres de formation très répu-tés qui attirent des professionnels du monde entier. Pour les vins, là aussi, les différentes régions hel-vétiques proposent des cépages et millésimes très différents.

La Suisse cultive une tradition culinaire plurielle aux origines diverses. En même temps, certains plats nationaux s’avèrent emblématiques et bien connus au-delà des frontières du pays. Tour d’horizon des plats et produits d’exception qui font la culture gustative de la Suisse.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Gastronomie helvétique: une pluralitéde saveurs et de produits

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Passion du terroir et agriculture 11

Le vin est une boisson porteuse d'histoire comme aucune autre: dans les tombes égyptiennes déjà, les archéologues ont retrou-vé des preuves de sa dégustation bien avant la vénération des grecs pour le Dieu du Vin. Jusqu'au 17e siècle, le vin jouissait de l'excel-lente réputation d'être une bois-son particulièrement bonne pour la santé. Au final, il était même considéré comme dangereux de boire de l'eau, tout du moins dans les villes. Et la bière sans houblon se détériorait très rapidement.

Aujourd'hui encore, le vin reste très populaire, et tout spéciale-ment en Suisse, où les crus de tous les pays du monde sont dégustés, mais aussi où le vin est produit et consommé avec délectation. La Suisse dispose d'environ 15'000 hectares dé-diés à la viticulture sur près de 200 cépages différents. Selon l'Office fédéral de l'Agriculture, ce sont près de 100 millions de litres de vin qui sont produits chaque année sur notre terri-toire. Parmi les domaines les plus connus de Suisse, citons la région des trois lacs (Vaud, Neuchâtel, Berne et Fribourg), Genève, le Valais, le Tessin ou encore les régions de Suisse alé-manique.

IL Y EN A POUR TOUS LES GOÛTSChasselas comme Chardon-nay représentent la majorité des cépages blancs; pour les vins rouges, principalement le Pinot Noir et le Merlot. D'une

manière générale, le vin suisse est plutôt léger. Il sera bu de préférence «jeune». Autre avantage des vins locaux: leur qualité! En Suisse, les direc-tives sont strictes et différents organes de contrôle colla-borent aux niveaux régional et cantonal afin de garantir la qualité des vins produits. Cette approche est primordiale, car le vin suisse est principalement consommé en Suisse. Et les amateurs suisses de vin sont, on le sait bien, des consomma-teurs très exigeants.

Lorsque l'on demande quels sont les pays d'Europe spécialistes du vin, ce sont souvent la France, l'Espagne et l'Italie qui sont cités en premier. Mais la Suisse n'est pas en reste en matière vini-cole, principalement grâce à une culture particulièrement soignée des vignes.

TEXTE SMA

Les multiples facettes du vignoble suisse

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Avantage des vins locaux: leur qualité!

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12 La Suisse au naturel Brandreport

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Le chemin qui mène au jardin de ses rêves

S'il n'y a rien de plus réel et authentique qu'un jardin, avec toutes ses plantes, ma-tériaux et odeurs, sa planification en est d'autant plus virtuelle. Elle prend nais-sance dans l'esprit, subordonnée à une vi-sion. Telle l'habitation, le jardin est un lieu intime qui porte la touche personnelle de son propriétaire. Tandis que certains l'ai-ment plutôt naturel, d'autres préfèreront une conception formelle avec des éléments

ordonnés de façon géométrique. Si la toute première étape consiste à se faire une re-présentation claire du jardin de ses rêves, force est de constater qu'il n'est pas si facile d’en formuler l'apparence exacte.

PREMIERS PAS.. .JardinSuisse, l'Association suisse des en-treprises horticoles, a reconnu cette diffi-culté et propose, avec le nouvel outil en ligne «DialogueJardin.ch», une aide en vue de l'élaboration de la nouvelle oasis de verdure. L'utilisateur de l'outil doit répondre à une liste de questions prédé-finies portant sur des sujets essentiels à la création d'un jardin. Il décide de l'at-mosphère devant régner dans son jardin et des activités qu'il aimerait y exercer. Il procède ensuite à la sélection d'éléments spécifiques tels qu'une fontaine, piscine, terrasse ou tonnelle. Enfin, il définit les matériaux devant composer le jardin. Sur

la base de ces informations, l'outil génère automatiquement un photomontage nu-mérique qui correspond exactement aux besoins personnels. C'est ainsi que l'utili-sateur a accompli de manière simple et ra-pide un grand pas en direction du jardin de ses rêves.

. . . DANS SON PROPRE JARDINIl s'agit désormais d'aborder les aspects concrets de la mise en œuvre. Un dernier clic, et l'outil en ligne affiche un certain nombre d'entreprises paysagères de la ré-gion qui possèdent toutes le savoir-faire né-cessaire pour créer le jardin en fonction des paramètres souhaités. Après un entretien approfondi avec le professionnel, le jardin tant rêvé peut alors devenir réalité plus tôt que prévu. Sur la terrasse généreusement aménagée derrière la maison, à l'abri du soleil sous une voile d'ombrage, il est dé-sormais possible de se laisser bercer par le

clapotis de l’eau de la fontaine en pierre na-turelle tout en prenant plaisir à voir pousser les légumes dans les plates-bandes.

www.dialoguejardin.ch

Doit-il s'agir d'un étang de baignade ou plutôt d'une fontaine qui clapote? D’une pelouse ou d’un pré fleuri? Les possibilités d'aménager son jardin sont tellement vastes qu'il en devient souvent difficile d'identifier ses besoins réels. Le nouvel outil en ligne «DialogueJardin.ch» permet à l'utilisa-teur de transposer concrètement ses souhaits et ses idées en image.

TEXTE SMA

Après un entretien approfondi avec le professionnel, le jar-din tant rêvé peut alors devenir réalité plus tôt que prévu.

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UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

Nature préservée 13

Le jardin d’Eden helvétique

Un des principaux atouts de la nature helvétique consiste en sa préservation. En effet, les autorités suisses se montrent particulière-ment attentives et actives en ce qui concerne la protection et la sauve-garde des sites naturels du pays. Dans cette optique, on peut par exemple relever le fait que depuis 125 ans, les législations en vigueur sont telles que 30% du territoire suisse reste recouvert par des éten-dues forestières. Dans ce sens, la loi fédérale sur les forêts permet les défrichements uniquement sur autorisation exceptionnelle et les arbres abattus sont la plupart du temps remplacés par des planta-tions sur d’autres parcelles.

En comparaison avec ses voi-sins européens, la Suisse bénéficie également de ressources en eau considérables. Et l’eau y est potable quasiment partout, même en ville où il est possible de boire celle qui est fournie par le réseau. Si l’or bleu semble couler à flot en Suisse, c’est

notamment en raison des nom-breux lacs et glaciers qui jalonnent son territoire. Sans parler des sources et nappes phréatiques, qui fournissent par ailleurs 80% de l’eau potable du pays. Le reste est donné par les lacs et nécessite seulement un léger traitement avant d’arriver jusqu’aux robinets des Suisses.

Pour apprécier la beauté des paysages naturels suisses, rien de mieux que de fouler ses chaussures de marche pour partir se balader. Des parcours montagneux et sou-vent bien abruptes des Alpes, aux sentiers plus nuancés, voire plus accessibles, du Jura, sans oublier

les parcs et itinéraires du Tessin qui ont un air de Méditerranée, les possibilités s’avèrent multiples et adaptées aux envies de chacun.

Très montagneuse, la géo-graphie helvétique ne manquera pas de séduire les amateurs de grimpe et d’altitude. Et pas be-soin d’être un alpiniste chevron-né pour goûter à ces plaisirs. En effet, les sites montagneux et les parois rocheuses répartis dans le pays comportent d’innom-brables via ferrata. Entièrement sécurisées et relativement acces-sibles, ces échelles que l’on grimpe en étant assuré à un câble durant

tout le parcours garantissent des sensations intenses tout en pou-vant bénéficier de panoramas à couper le souffle.

A ne pas manquer non plus durant le printemps: la Fête de la Nature. Organisé du 20 au 22 mai, l’événement prévoit 250 ac-tivités en plein air dans de nom-breux sites répartis dans toute la Suisse. Excursions didactiques en forêt pour observer la faune et la flore, visites de potagers urbains ou encore ateliers de photographie en pleine nature constituent autant d’activités qui figurent au programme.

Riche, dense, préservée et accessible, la nature suisse constitue un immense terrain de jeu au sein duquel les activités sont multiples. Pour en profiter et redécou-vrir les plaisirs sains liés aux espaces naturels, les événements et occasions ne manquent pas. A consommer sans modération, surtout en cette période printanière.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Guides d’excursions hydrogéologiquesA travers plusieurs itinérai-res pédestres, nos guides vous offrent les clés de lecture pour comprendre les relations entre le paysage, le sous-sol et l’eau. Richement illustré, ils proposent des explications accessibles à tous pour de nombreux phénomènes naturels que chacun pourra observer de ses propres yeux.Trois guides d’excursions hydrogéologiques sont disponibles, au prix de CHF 9.-/pièce (+ frais d’envoi)

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UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

14 Des formations bien spécifiques

Comprendre l’environnement et son interaction avec l’homme et la société, voici le défi de taille des sciences de l’environnement. Grand classique des formations relatives aux systèmes naturels, cette branche préconise une ap-proche interdisciplinaire pour ce vaste domaine. La physique, la chimie et l’écologie font bien évidemment partie des pro-grammes, mais viennent aussi s’y ajouter des connaissances en géo-logie ou sociologie. Des notions

de droits complètent les forma-tions et permettent de considérer l’environnement, et les actions relatives à ce dernier, dans leur globalité.

INTÉGRER LE DÉVELOPPEMENT DURABLE À TOUS LES DOMAINES Des formations en développe-ment durable existent également. Elles s’axent autour de la compré-hension des phénomènes et l’im-plémentation, par le biais d’ou-tils spécifiques. Que ce soit par conscience de la fragilité de la na-ture, pour répondre à des normes ou encore par souci d’image, de plus en plus d’entreprises et collectivités publiques intègrent le développement durable à la prise de décision quotidienne et à la mise en œuvre de leur stra-tégie. Désormais, les emplois dits

«verts» (faisant appel à des com-pétences relatives à l’environne-ment) s’immiscent dans tous les secteurs de l’économie.

La protection de la biodi-versité, du climat ou encore des ressources (telles que l’eau et l’énergie, par exemple) font aussi partie des options de spé-cialisation. La plupart de ces formations visent à inculquer aux apprenants une vision ainsi qu’une compréhension des en-jeux globales, et débouchent sur de la recherche ou de la gestion de projets spécifiques.

L’ÉDUCATION HORS DES MURS La nature s’intègre même au do-maine de l’éducation puisqu’il est désormais possible aux en-seignants de se former pour tro-quer la forêt contre leur salle de

classe. L’école en pleine nature? La meilleure façon de sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge à ce que la terre offre ainsi qu’aux méthodes de protection, tout en développant des compétences so-ciales et sa bonne santé.

Si les sciences de l’environne-ment permettent une formation initiale, les possibilités relèvent souvent du complément de for-mation, par exemple sous forme de CAS (Certificate of Advanced Studies). L’augmentation de l’offre dans le domaine de l’en-vironnement montre un intérêt croissant de la population en-vers les problématiques liées à la nature mais surtout l’impor-tante prise de conscience qu’il est temps d’agir pour protéger la planète et ainsi, les sociétés qui la peuplent.

L’offre des formations liées à la nature et à l’environnement ne cesse de se diversifier. Du développement durable à l’éducation des jeunes en plein air, les possibilités foisonnent.

TEXTE SANDRA HILDEBRANDT

Les formations liées à la nature se multiplient

Nikwax_Smartmedia_Environnement et Gastronomie.indd 1 22.04.2016 16:15:25

De l’environne-ment dans tous les métiersAprès des considérations de goût, de qualité et de prix, nous jaugeons de plus en plus tout ce que nous met-tons en bouche sous l’angle de la santé , de l’écologie et de l’éthique.Cette tendance se conforte à différentes mesures dans toutes les autres branches, et des compétences en environnement et dévelop-pement durable sont de plus en plus recherchées parmi les professionnels.Il est possible de se former aujourd’hui en cours d’em-ploi sur des thèmes aussi divers que, par exemple, l’évaluation de projets selon le développement durable, les Green IT, le management environnemental ou même d’obtenir un brevet fédéral de Spécialiste de la nature et de l’environnement ou de Conseillère en environ-nement. La Journée des métiers WWF permet d’en obtenir un premier aperçu.

L’auteur: Marc MünsterResponsable Business Unit Métier & Environnment, Membre de la Direction

www. sanu.ch

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Et les variétés courantes actuellement ? « On se borne au-jourd’hui à définir les pommes de terre d’après leur consis-tance, ferme ou farineuse, alors qu’introduire des critères de goût pour les différencier générerait une plus-value. Une sélection qui tiendrait compte de cela permettrait de faire de ce simple accompagnement un légume intéressant », affirme Andreas Keiser, agronome à la Haute école spécialisée ber-noise, à Zollikofen.

Profils sensoriels d’hier et d’aujourd’huiDans la même HES, des spécialistes en sciences alimen-

taires ont donc testé douze variétés : six anciennes, quatre nouvelles et deux courantes dans les commerces. Et les résultats sont intéressants. Comme le relève Diana Hartig Hugelshofer, experte en évaluation sensorielle : « Les nou-velles et les anciennes variétés ne diffèrent pas radicale-ment en matière de goût. » On note tout de même que les premières sont plus douces, tandis que les deuxièmes pré-sentent davantage des notes acides ou amères. De manière générale, ce sont les qualités gustatives de l’amandine et de l’ostara, les deux variétés courantes dans les commerces, qui ont le moins convaincu lors des tests. Dans une prochaine étape, les scientifiques veulent étudier quels arômes flattent le plus le palais des consommateurs.

→ Plus d’informations : www.hafl.bfh.ch

« Pourquoi ne trouve-t-on plus de pommes de terre dignes de ce nom ? », titre un journal allemand, avant d’en énumérer les raisons : « trop molles, trop farineuses, trop fades, trop pfff... ». D’après le quotidien, si on en est arrivés là, c’est sur-tout parce qu’on a misé sur l’aspect – au détriment du reste. Il semblerait que les consommateurs aiment les patates régu-lières, lisses, appétissantes et, bien sûr, bon marché.

Des exigences qu’il est possible de satisfaire en cultivant sur des sols argileux plutôt que sablonneux, en optant pour des variétés à bon rendement, résistantes aux maladies et qui supportent la récolte mécanisée ainsi que la transforma-tion industrielle. Toutefois, cette liste néglige un élément : le goût. Les chiffres le confirment : si la consommation de pommes de terre a été relativement constante au cours de la dernière décennie, elle n’en a pas moins chuté de deux tiers par rapport à celle des années 1950.

Les variétés anciennes redécouvertesMais l’appauvrissement des qualités gustatives n’est

pas seul en cause. Le changement des habitudes alimen-taires – notamment l’émergence du « convenience food » – y est sûrement aussi pour beaucoup. En revanche, certaines pommes de terre ont du succès lorsqu’elles sortent du lot, comme c’est le cas pour les variétés Pro Specie Rara : rouges, violettes, bleues, elles sont tout sauf lisses et uniformes. Ce qui ne les empêche pas d’être en vogue. Les gourmets ne tarissent pas d’éloges sur ces « reines du goût ».

À la recherche du goûtLes pommes de terre sont un accompagnement classique. « Fermes » ou « farineuses », voilà à quoi on se limite pour les décrire. Les chercheurs en agronomie et en sciences alimentaires de la HES bernoise veulent revaloriser ces tubercules en leur redonnant un goût plus caractéristique.

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