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Nos entreprises sont elles durables ? Groupe de travail Wallonie : les dossiers ne manquent pas ! Délégation du Parlement Wallon en visite chez deux membres de la FEGE Membre sous les feux des projecteurs: RECMA à Liege FEGE Rapport de durabilité 2009 #19 Decembre 2010 LA DYNAMIQUE DES ENTREPRISES DE L ’ENVIRONNEMENT FEGE focus

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Nos entreprises sont elle durables ?

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Page 1: FEGE Focus 19

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Nos entreprises sont elles durables ?

▪ Groupe de travail Wallonie : les dossiers ne manquent pas !

▪ Délégation du Parlement Wallon en visite chez deux membres de la FEGE

▪ Membre sous les feux des projecteurs: RECMA à Liege

▪ FEGE Rapport de durabilité 2009

#19Decembre 2010LA DYNAMIQUE DES ENTREPR ISES

DE L ’ENVIRONNEMENT

FEGE focus

Page 2: FEGE Focus 19

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Contenu

4 Durable, vous avez dit durable ?

5 Le secrétariat de la FEGE déménage !

6 Groupe de travail Wallonie : les dossiers ne manquent pas !

7 Délégation du Parlement Wallon en visite chez deux membres de la FEGE

8 Membre sous les feux des projecteurs: RECMA

11 Des concepts tels que Closing the Circle (Groupe Machiels) et Enhanced Landfill Mining au menu d’un congrès international

12 CHALEUR VERTE battage publicitaire ou nécessité?

15 Les membres de la FEGE ont souffert pendant la crise

16 Qualité du verre creux collecté: un défi permanent !

Extra: FEGE Rapport de durabilité 2009

19 Enquête dans le cadre du système de monitoring de la gestion durable des matières minérales

20 Codes de Bonne Pratique pour le stockage temporaire et l’assainissement des terres excavées

21 Visite de FEREDECO en Flandre

23 Fiches de sécurité pour et par les membres de la FEGE

25 Euroshore Conférence

28 Nouvelles et Prises de position de la FEGE

29 Collecte sélective

32 Liste des membres

FEGE Focus est un bulletin d’information périodique de la Fédération des Entreprises de Gestion de l’Environnement.

Décembre 2010

Adresse: FEGE - Fédération des Entreprises de Gestionde l’EnvironnementEsplanade Heyzel 1 boîte 87 1020 BruxellesTel. 02 757 91 70Fax 02 757 91 12E-mail [email protected] www.febem-fege.be

Rédaction: Werner Annaert, Anita Cosaert, Cédric Slegers, Baudouin Ska en Mireille Verboven.

Réalisation: 2Mpact (www.2mpact.be)

E.R. Werner Annaert

Vous pouvez vous abonner au Focus via notre site Webwww.febem-fege.be

Nederlandstalige editie op eenvoudig verzoek verkrijgbaar.

Ce FEGE Focus est imprimé sur du papier 100% recyclé et sans chlore.

Page 4: FEGE Focus 19

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Avez-vous régulièrement ce senti-ment que le mot « durable » est devenu la nouvelle expression à la mode ? Après le mot « environ-nement », on parle désormais de «durable» à toutes les sauces. De nombreux créneaux de communica-tion utilisent ainsi ce terme et chacun se fait sa propre idée du concept. La Commission européenne avait défini en 1987 ce qu’on entendait par développement durable : « un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » mais le concept a rapide-ment évolué pour finalement surtout mener des politiques qui allient l’économie et l’environnement. Dans le monde industriel, le concept s’étend aussi dans la manière d’économiser les énergies fossiles au profit d’énergies renouvelables.

De nombreux membres de la FEGE s’inscrivent ainsi totalement dans cette démarche et la FEGE, sous l’impulsion de son groupe de travail communication, souhaitait aussi avoir une approche globale pour tout son secteur. Nous avons donc le plaisir de vous communiquer notre premier rapport de durabilité. Nous apportons ainsi une vision des apports sociaux, économiques et environnementaux du secteur des déchets et de l’assainissement des sols.

Ce FOCUS sera aussi la transition pour la FEGE vers un nouveau défi puisque nous déménageons ! Nos nouveaux locaux, sur le plateau du Heysel, seront ainsi l’occasion d’encore mieux collaborer avec nos collègues de la COBEREC et ainsi mieux défendre et promouvoir le secteur des déchets. Nous es-

pérons rapidement vous accueillir dans nos nouveaux bâtiments !

D’ici là, je vous souhaite une très bonne fin d’année et déjà beaucoup de succès pour l’année 2011.

Bonne lecture !

Durable, vous avez dit durable ?

Werner Annaert, Directeur général FEGE

Werner Annaert,

Directeur général FEGE

La dynamique des entreprises de l’environnementDecembre 2010FEGEFOCUS

Page 5: FEGE Focus 19

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La FEGE et la COBEREC ont décidé dernièrement d’établir une stratégie de rapproche-

ment et de coopération. Un des premiers moyens est de réunir les deux secrétariats

dans un bâtiment commun. Nous avons donc décidé de déménager car une extension

dans les bureaux de la rue du Pavillon n’était pas possible.

Le 27 décembre, les deux fédérations déménageront dans le bâtiment Buro & Design

Center (BDC) sur le plateau du Heysel, juste en face des différents palais d’exposition. Le

bâtiment est reconnaissable par des ascenseurs extérieurs en verre. Un aménagement

complet des bureaux est prévu afin de l’adapter aux travaux d’une fédération patronale

(c’était auparavant un call center !). Deux salles de réunion sont notamment prévues pour

y accueillir les membres et les autres visiteurs.

Les nouveaux bureaux sont proches du RING et de la petite ceinture. Une station de

métro (Heysel) est toute proche. Un des points positifs sera aussi de bénéficier d’un

parking sécurisé pouvant accueillir 1500 places.

Le déménagement est prévu entre Noel et Nouvel An afin que les secrétariats puissent

être opérationnels dès début janvier. Nos bureaux seront d’ailleurs fermés durant « la

trêve des confiseurs ».

A noter que les premières réunions des groupes de travail en 2011 seront organisées

dans nos nouveaux locaux afin de vous familiariser avec ce nouveau potentiel de la FEGE.

Le secrétariat de la FEGE déménage !

5

Nouvelle adresse à

partir de 1/01/2011:

FEBEM – FEGE

Esplanade 1 b/87

1020 Bruxelles.

Les numéros de téléphone

et de fax, ainsi que

l’adresse e-mail restent

inchangés

Page 6: FEGE Focus 19

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breuses réunions de concertation ont été menées, notamment au sein de la Commission des déchets.

Le groupe, réunissant générale-ment une dizaine de personnes, suit également l’avancement de la création du 6ème pole Environne-ment – GREENWIN – auquel la FEGE et plusieurs de ses membres partici-pent activement tant dans sa partie Recherche et Developpement (dans laquelle deux membres ont déposé des projets) que sa partie Formation où la Fédération a analysé quels seront les besoins de formation pour les métiers de l’avenir.

Ce groupe montre son intérêt dans la valeur ajoutée et l’attention réservé à de nombreux dossiers spécifiques mais la FEGE est attentive à ce qu’il n’entraine pas une diminution de la participation des francophones aux autres groupes de travail.

L’actualité en Wallonie pour le moment se résume pour l’essentiel à deux grands dossiers : le nouveau plan Wallon des déchets et la trans-position de la Directive Cadre sur les déchets.

Le nouveau Plan devrait être final-isé en 2012 mais de nombreuses réflexions ont déjà été entamées pour commencer sa rédaction. Les grands thèmes seront liés aux déchets ménagers et aux déchets industriels, mais suite à une demande de la FEGE, un chapitre devrait être consacré à la « zone grise ». Il s’agit concrètement des déchets provenant des producteurs qui en fonction de leur gestionnaire de déchets tombent sous la défini-tion de déchets ménagers ou celle de déchets industriels. Le groupe de travail Wallonie a été particulière-ment actif pour se positionner sur de nombreux thèmes. Le Conseil d’Administration a ainsi adopté sept notes reprenant des prises de positions sur de nombreux sujets, comme les enjeux relatifs aux obli-gations de reprise, aux traitements et notamment une réflexion sur l’avenir des centres d’enfouissement technique. Plusieurs réunions ont été organisées par l’Office Wallon des déchets pour recueillir les points de vue des stakeholders auxquelles

Groupe de travail Wallonie :

les dossiers ne manquent pas !

Cédric Slegers, Directeur adjoint de la FEGE

la FEGE a participé très activement.

A l’instar des deux autres Régions, l’autre dossier important est la transposition de la nouvelle Directive Cadre sur les déchets. Le Cabinet du Ministre Henry a ainsi commu-niqué début novembre un projet de texte qui a été analysé dans le groupe Wallonie. Les enjeux sont identiques aux deux autres Régions et la FEGE est ainsi particulièrement attentive à ce qu’une coordination maximale soit réalisée entre les entités fédérées, notamment sur les notions de end-of-waste, sous-produits ou encore la définition de déchets municipaux en mélange.

D’autres dossiers ponctuels font également l’objet de réflexions, comme les initiatives menées par la Cellule des conseillers en Environ-nement de l’Union Wallonne des en-treprises vers une gestion intégrée des déchets dans certaines zones industrielles ou encore l’analyse annuelle de l’ICEDD sur le bilan de la gestion des déchets industriels au Sud du pays pour laquelle la FEGE a formulé plusieurs sugges-tions. Un dossier important qui a été finalisé début octobre est égale-ment la transposition de la décision européenne sur les procédures et critères d’acceptation. De nom-

Ce groupe de travail, présidé par Yves DECELLE, se consacre exclusivement aux dossiers

propres à la Wallonie. Il a trouvé son régime de croisière en 2006-2007 lors de la fameuse

réforme fiscale entreprise à l’époque pour la taxation des outils de traitement au Sud du Pays.

La Fédération dynamise ce groupe de travail dans le but d’avoir une plus value aux points de

vue défendus par la Fédération dans les trois Régions.

Groupe de travail en point de mire

Cédric Slegers

Directeur adjoint de la FEGE

Yves Decelle

Sita

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Délégation du Parlement Wallon en visite chez deux membres de la FEGE

La FEGE a accueilli ce 21 octobre 2010 une délégation du

Parlement wallon

Cédric Slegers, Directeur adjoint de la FEGE

d’énergie renouvelables ont été par-ticulièrement bien exposés. Le site de Quévy a en effet désormais une éolienne et un projet de placement de panneaux solaires (un des plus gros sites belges) est en voie d’être finalisé.

Des échos reçus, les participants ont été fortement satisfaits des visites proposées. Le climat fut en tout cas très convivial et ouvert à la discus-sion. Certainement une expérience à renouveler !

Le groupe était composé de Michel de Lamotte (CDH, Président de la Commission Environnement, Aménagement du territoire et mo-bilité), Sybille de Coster-Bauchau (MR), Sophie Pecriaux (PS), Xavier Desgain (ECOLO), Carlo Di Antonio (CDH) et Emmanuel Disa-bato (ECOLO). Monsieur Laurent Debeck, secrétaire de la Com-mission accompagnait également la délégation ainsi que Laurence Lambert (Conseillère au Cabinet du Ministre Henry) et Charlotte Bouver-oux (Collaboratrice du groupe MR au Parlement Wallon).

Une visite des sites a permis aux invités de se rendre compte du professionnalisme développé et de nombreuses questions ont été posées. GEOCYCLE a pu ainsi mettre en exergue l’importance de la traçabilité des flux des déchets

dangereux et la gestion des risques et des odeurs sur son site. Les parlementaires se sont notamment intéressés à la gestion du comité d’accompagnement et de la relation entre l’entreprise et son voisinage, y compris l’autorité communale. Geocycle est en effet particulière-ment proactif plutôt que réactif. VANHEEDE de son coté, a pu montrer la volonté du secteur de con-tinuellement développer ses installa-tions pour maximiser son service à la clientèle et récupérer des matières. La complexité de gestion d’une unité de biométhanisation et les projets

Une visite des sites a permis aux invités de se rendre compte du professionnalisme développé et de nombreuses questions ont été posées.

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le groupe du Parlement wallon chez GEOCYCLE

le groupe qui écoute attentivement les explications d’Hubert Ewbank chez VANHEEDE

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Viser en tout temps l’amélioration des perform-ances

De par sa finalité économique et sa parfaite intégration dans le secteur commercial via l’assujettissement à l’Impôt des sociétés et l’application d’un taux de TVA classique de 21%, RECMA considère que la délivrance de services de qualité dans des sec-teurs d’activités peu considérés et/ou peu développés comme celui du nettoyage industriel ou de la gestion des déchets passe par l’amélioration progressive des performances de ses équipes.

Le processus d’amélioration con-tinue mis en place chez RECMA a pour objectif d’augmenter l’efficacité et le niveau de professionnalisation des travailleurs, trop souvent encore victimes du stéréotype de manque de professionnalisme qu’on attribue parfois à l’économie sociale.

L’amélioration des performances s’appuie sur les suggestions des tra-vailleurs et des agents de maîtrise, sur l’analyse des incidents ainsi que

Depuis maintenant plus de 10 ans, RECMA a progressivement étoffé son offre de services pour répon-dre aux besoins spécifiques en main d’œuvre de ses clients tout en leur garantissant des mesures d’encadrement ad hoc, gages d’une parfaite professionnalisation de ses équipes.

RECMA est agréée en qualité d’Entreprise d’Insertion par la Région wallonne depuis le 14 avril 1999 . Avec plus de 50 personnes en insertion, RECMA est maintenant la plus ancienne entreprise d’insertion agréée de la Région wallonne. En 10 ans, 180 personnes ont signé un contrat d’emploi à durée indéter-minée.

Un fort réseau partenarial

Forte de la qualité des relations développées au sein de ses réseaux professionnels, RECMA a conclu une série de partenariats afin d’agir en concertation et dans le prolonge-ment des efforts d’insertion consen-tis en Région wallonne et dans le bassin mosan en particulier.

Ainsi RECMA travaille quotidienne-ment en étroite collaboration avec INTRADEL, suite à l’obtention d’un marché public auprès de la Société d’Intégration par le Travail en Environ-nement en région Liégeoise (SITEL s.c.r.l.), avec SHANKS, BIOWANZE, TECHNUBEL, le Groupe PORTIER via PREFER Traverses et quelques autre acteurs économiques de la région.

RECMA réalise également ses activ-ités en étroite collaboration avec la Mission Régionale pour l’Emploi de Liège (MIREL), les Centres Publics d’Action Sociale (CPAS) de Liège, de Seraing, etc., des Entreprises de Formation par le Travail (EFT) telles que Le Coudmain, Les Péniches, Le Cortil, etc. Propriétaire et gestionnaire d’un Centre d’Affaires situé dans le zoning de la Boverie à Seraing, RECMA loue également ses 2 200 m² de locaux et offre des services à une dizaine d’initiatives d’économie sociale de la région.

La société RECMA à Seraing : une autre forme d’économie

dans le secteur des déchets et du nettoyage industriel

Située dans le bassin mosan, la société RECMA s.c.r.l. à finalité sociale a été créée en

1999. C’est une des premières sociétés à finalité sociale à rejoindre la Fédération FEGE.

L’objectif de la société est triple :

▪ être actif dans le secteur de l’environnement et plus particulièrement la gestion

des déchets ;

▪ développer des activités de nettoyage industriel, en sous-traitance ;

▪ gérer un Centre d’Affaires dont RECMA est propriétaire.

Cédric Slegers, Directeur adjoint de la FEGE

Membre sous les feux des projecteurs

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sur les recommandations d’audit. A titre d’illustration, au niveau du tri des PMC réalisé sur le site de SITEL, l’amélioration technologique de la chaîne de tri, jointe aux efforts dé-ployés par les équipes de RECMA, ont permis en cinq ans une aug-mentation globale de productivité de 30% (de 12 130 tonnes en 2003 à près de 18 000 tonnes en 2010).Le tonnage traité par personne est passé de 411 tonnes en 2005 à 523 tonnes à ce jour. Le taux de produc-tion des équipes de tri des PMC s’élève à 5,44 tonnes triées à l’heure. Ce taux moyen de productivité se confirme et se stabilise pour l’année 2010.

Par ailleurs, la tendance générale de la courbe d’évolution des taux de présence sur site au cours des trois dernières années s’inscrit à la hausse et se stabilise au dessus des 99%.

Offrir un service complet

RECMA organise le recrutement des candidats, leur sélection, ainsi que la formation des travailleurs. Le niveau de qualification préalable des travailleurs engagés par RECMA est faible et d’importants efforts de for-

mation sont consentis annuellement par l’entreprise.

Les travailleurs employés par RECMA bénéficient tous de contrat de travail à temps plein à durée indéterminé relevant de la commis-sion paritaire 142.04 pour le secteur du tri des déchets et de la commis-sion paritaire 121 pour le secteur du nettoyage industriel, ainsi que de mesures d’accompagnement spéci-fiques visant leur parfaite intégration sociale et professionnelle.

L’objectif de l’encadrement profes-sionnel est d’accroître les socles des compétences utiles des travail-leurs qui répondent au besoin de l’entreprise, que ce soit dans le domaine de la gestion des déchets ou du nettoyage industriel.

La philosophie défendue par RECMA demeure donc la focalisa-tion des énergies vers la production et l’amélioration des conditions de travail de chacun. Consciente que sa seule vraie richesse demeure son capital humain, l’entreprise, dans la lignée de l’économie sociale mar-chande, lance le pari de privilégier l’humain et le travail. Cette autre forme d’économie, en aucun cas, ne s’effectue au détriment de la produc-tion.

RECMA participe depuis le printemps 2010 aux activités de la FEGE. Elle voit dans la Fédération l’opportunité de bénéficier d’une multitude d’informations, de par-ticiper aux groupes de travail afin de développer le secteur des déchets mais surtout un véritable réseau professionnel animé par une équipe compétente.

L’économie sociale membre de la FEGE ?

La FEGE, en tant que fédération patronale du secteur privé, a pour objectif de défendre les intérêts de toutes les entreprises établies sous forme de société de droit commercial actives dans le secteur des déchets et l’assainissement des sols. La forme ou le type d’actionnariat ou

la manière dont sont répartis les pertes/profits n’entrent pas dans des critères déterminants pour faire partie de la FEGE. Il est d’ailleurs bien difficile parfois de clairement établir si un actionnaire est du ressort public ou privé …

RECMA constitue pour la FEGE l’exemple même du respect d’une concurrence saine entre les acteurs.

Le Conseil d’administration a ainsi particulièrement apprécié que la société soit établie sous forme de société droit commercial, qu’elle soit soumise à l’impôt des sociétés et assujettie à la TVA mais surtout que l’ensemble de son personnel soit soumis aux mêmes commissions paritaires que le secteur traditionnel.

Plus d’infos :

Claudel Guitard, Directrice

[email protected]

Les travailleurs employés par RECMA bénéficient tous de contrat de travail à temps plein à durée indéterminé relevant de la commission paritaire 142.04 pour le secteur du tri des déchets et de la com-mission paritaire 121 pour le secteur du nettoyage industriel

Page 10: FEGE Focus 19

GZ-Zone 8, Oosterring 23, B-3600 Genk

Telefoon 089 - 623830 / Fax089 - 623829

E-mail: [email protected]

Page 11: FEGE Focus 19

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Au début du mois d’octobre 2010 s’est tenu à Houthalen-Helchteren un congrès

international particulièrement réussi, organisé par le Groupe Machiels et un

large consortium de recherche flamand. Ce consortium est composé d’experts

délégués par quatre centres de connaissances (VITO, Université catholique de

Louvain, HUB et UHasselt).

Des concepts tels que Closing the Circle (Groupe Machiels) et

Enhanced Landfill Mining au menu d’un congrès international

Peter Tom Jones (Université catholique de Louvain, Président du Consortium ELFM)Patrick Laevers (COO du Groupe Machiels)

Le congrès réunissait en outre des représentants du Groupe Machiels, des personnalités de l’OVAM et des organismes Plan C et LRM. Le sym-posium a été consacré à de nouveaux concepts tels que Enhanced Landfill Mining (ELFM) et Enhanced Waste Management (EWM) sous toutes leurs facettes, toujours dans le contexte de la transition vers une gestion durable des matériaux. Plus de 200 par-ticipants se sont montrés particulière-ment enthousiastes quant à la qualité de l’événement.

Le congrès (1) a fait la part belle au projet Closing the Circle du Groupe Machiels à Houthalen-Helchteren (C.E.T. de Remo Milieubeheer s.a.), le projet qui est à la base du concept ELFM. Plus de 16 millions de tonnes de déchets ont été enfouis sur le site Remo depuis les années septante, dont la moitié se compose de déchets ménagers et l’autre moitié de déchets industriels tels que les scories de la sidérurgie, les résidus de shred-der, les déchets de construction et les boues. Closing the Circle est le premier projet au monde qui vise la valorisation totalement intégrée d’une décharge dans le but d’une plus grande autonomie (tant en termes d’énergie que de matériaux) de la Flandre et de l’Europe, comme l’a précisé Werner Annaert, le directeur de la FEGE, à l’occasion du congrès. Le potentiel du projet Closing the Circle est énorme. Même si tous les sites ne sont pas aussi intéressants,

on estime à 1600 le nombre de sites de stockage en Flandre. Selon le professeur suédois William Hogland, il s’agit de quelque 150.000 sites au niveau européen.

Le lancement officiel du projet Closing the Circle est prévu en 2014 et sa durée est estimée à vingt ans. Con-crètement, le projet ambitionne quatre objectifs. En premier lieu, environ la moitié des matériaux stockés pourrait être recyclée directement ou indirec-tement et transformée en nouveaux matériaux (Waste-to-Material). Les résidus de recyclage permettront ensuite la production d’énergie verte dans le cadre d’une technologie plasma révolutionnaire (Waste-to-En-ergy). On estime que cette production pourrait fournir une énergie suffisante pour alimenter 200.000 ménages pendant 20 ans. L’un des grands avantages de cette technologie de valorisation énergétique réside dans le fait que les résidus sont réduits à un minimum absolu. Le principal résidu pourra en outre être transformé à son tour en tant que matériau de con-struction de grande qualité (Waste-to-Material). Ceci démontre par la même occasion que les notions de Waste-to-Energy et Waste-to-Material se complètent à merveille dans le cadre du concept ELFM et cette constata-tion constitue l’une des principales conclusions du congrès.

Le projet Closing the Circle vise en troisième lieu la neutralité climatique.

Le CO2 généré dans le cadre de la production d’énergie doit être soit compensé, soit éliminé. Trois pistes ont été dégagées à cet effet. Une première option est le captage du CO2 produit et son entreposage sou-terrain dans le bassin de Campine en Belgique. Une seconde possibilité est l’utilisation du CO2 en guise d’engrais pour une croissance accélérée des plantes dans les serres alimentées par la chaleur résiduelle de la cen-trale énergétique. La transformation des déchets permettra finalement aussi la production d’alternatives pour le ciment. Le Consortium ELFM étudie ces pistes en collaboration avec le Groupe Machiels. Après l’extraction de tous les déchets, le site Remo devra finalement évoluer vers le statut de zone naturelle durable à haute valeur ajoutée, ce qui constitue le quatrième objectif du projet.

Différents obstacles doivent cepen-dant encore être surmontés avant que le projet Closing the Circle ne puisse être lancé officiellement. L’un d’eux concerne l’obtention des autorisations nécessaires. Un autre obstacle non moins important est la finalisation du financement du projet. Le succès de ce dernier ne sera en outre pas seule-ment déterminé par les futurs prix des combustibles fossiles et du CO2, mais aussi par l’ampleur des subsides accordés au recyclage de matériaux et d’énergie en vue de limiter la mise en œuvre de matières premières et sources d’énergie primaires et non renouvelables.

1. Les 16 exposés, ainsi que les présentations

du congrès peuvent être téléchargés sur

http://www.elfm-symposium.eu/downloads.php

Peter Tom Jones Université catholique de Louvain, Président du Consortium ELFM

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doit pas imaginer que tout se fait à partir de matières premières naturelles. Une grande quantité d’ « énergie-déchets » émane de tous les processus que l’on connait actuellement, sous la forme d’une chaleur à basse température, une chaleur grise. Comme mentionné ci-dessus, jusqu’à 60% d’énergie, en fonction du processus, peut être évacuée dans l’atmosphère parce qu’on considère qu’elle « n’est plus utilisable ». Ce sont là d’énormes quantités d’énergie qui ne sont pas mises à profit et qui ont pourtant un énorme potentiel. Chaque année, la Belgique importe 45 millions de tonnes de combustibles fossiles, ce qui rend compte de la réflexion à opérer !

Nécessité ? D’après des études menées à la demande de l’UE, la chaleur verte est un “géant qui som-meille”, doté d’un potentiel supérieur à celui de l’électricité verte !ODE et son organisation-soeur EDORA ont publié en 2010 une étude déterminant le potentiel belge des différentes technologies basées sur des énergies renouvelables. Dans “l’étude REPAP ”, nous étions arrivés à la conclusion qu’il était possible de produire, en 2020, de 14,4 à 16,7% de chaleur et de froid renouvelable. D’autre part, il est évident que toutes les technologies possibles sur base

Qu’est-ce que c’est et pourquoi?

Par définition, la chaleur verte est renouvelable et est produite à base de combustibles renouvelables tels que le bois, mais aussi via la chaleur de la terre, par exemple. Il n’existe pas de définition précise de la chaleur verte, mais la chaleur se trouve toujours au début de toute forme d’énergie. La chaleur de com-bustion est par exemple transformée en vapeur qui sera utilisée dans des processus industriels ou servira à produire de l’électricité par le biais d’une turbine à vapeur.

Efficacité maximale et de nombreuses applications

Lorsqu’un combustible comme le bois est transformé en énergie utili- sable, le rendement y est élevé; dans le cas d’une chaudière, il s’élève au moins à 85%. Imaginons que l’on fasse encore de la vapeur, et avec elle que l’on produise de l’électricité; le rendement s’élèvera tout au plus à 45%. Nous en faisons donc plus

CHALEUR VERTEbattage publicitaire ou nécessité?

avec de la chaleur par unité de combustible. Cela vaut donc la peine d’examiner plus en détails les possibilités de valorisation pour remplacer la chaleur fossile.La chaleur a de nombreuses ap-plications. On peut imaginer des combinaisons dans lesquelles la vapeur est utilisée dans une applica-tion industrielle pour sa température élevée, et ensuite, à une tempéra-ture plus faible (inférieure à 100°C), à des fins résidentielles. Il existe même des processus permettant de transformer la chaleur en froid pour des systèmes d’air conditionné ou des chambres froides.

Chaleur verte et chaleur grise

L’attention que l’on porte à la chaleur est fondée mais on ne

Nous connaissons l’électricité verte par le biais des

panneaux solaires, des éoliennes et des installations

biogaz, mais la chaleur verte est quelque chose de

nouveau, sans vraiment l’être réellement. La chaleur

verte est produite à base de combustibles renou-

velables et remplace directement le rejet de CO2

fossile, ce qui permet de diminuer le réchauffement

de la terre. Mais comment cela se passe-t-il dans la

pratique et pourquoi ne le faisons-nous pas depuis

plus longtemps ?

Francies Van Gijzeghem, Directeur de projet “Bio-Energie platform ODE”

Il n’existe pas de définition précise de la chaleur verte, mais la chaleur se trouve toujours au début de toute forme d’énergie.

Comme mentionné ci-dessus, jusqu’à 60% d’énergie, en fonction du processus, peut être évacuée dans l’atmosphère parce qu’on considère qu’elle « n’est plus utilisable ».

Page 13: FEGE Focus 19

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Le domaine industriel renferme lui aussi un grand potentiel ; un stimu-lant financier de la part des autorités est donc nécessaire.

De nos jours, ODE considère qu’en Flandre, le gouvernement envisage l’introduction d’un cadre de soutien, mais n’a encore entrepris aucune étape. L’absence de ce cadre porte atteinte à l’environnement et au réchauffement de la terre ! Les ter-giversations des autorités flamandes et du monde politique sont extrême-ment regrettables et témoignent d’un manque de courage. Il est important de savoir qu’à peine 1% du PIB est nécessaire pour garder le réchauffe-ment climatique sous contrôle.

Bon sens et approche réfléchie

L’ODE plaide depuis longtemps pour une approche équilibrée et réfléchie mettant l’accent sur une «diminution de la consommation». Une économie de 10% est à la portée de tous et a un impact direct non seulement sur l’environnement, mais aussi sur le porte-monnaie ! Ce n’est qu’après une valorisation maximale comme matière première que l’utilisation comme combustible renouvelable peut entrer en ligne de compte dans le cadre de la produc-tion d’énergie. Seule cette approche

d’énergies renouvelables réduisant les émissions de CO2 seront néces-saires pour atteindre les objectifs ; nous avons aujourd’hui une propor-tion de seulement 5% d’électricité en Flandre basée sur des flux verts. Il a fallu plus d’une décennie pour y parvenir, la contribution de tout un chacun est nécessaire pour attein-dre les ambitions de 2020 !

Ecologique ?

Ce qui précède montre clairement que la chaleur verte peut directe-ment être mise en application, mais elle doit s’intégrer dans le cadre existant ! Il serait déraisonnable de consacrer soudainement l’intégralité du bois à la chaleur verte, car le bois remplit également une fonction importante en tant que matériau ! Le bois a de nombreuses applica-tions, notamment dans le secteur du mobilier et de la construction, et est utilisé depuis des siècles à cette fin. Le CO2 est dès lors “retenu” et utilisé de manière utile. C’est pour-quoi le bois doit être utilisé le plus possible comme matière première et pas directement comme combusti-ble.Toutefois, “seule” la moitié d’un arbre est utilisé en tant que matériau. Il reste donc de nombreuses autres possibilités de valorisation, dont l’énergie.

D’autre part, les meubles ont une durée de vie limitée et arrivent tôt ou tard à un stade où ils ne peuvent plus être utilisés en tant que matériaux.

Utiliser ce bois pour la production d’énergie est ce qui est alors le plus indiqué. Si l’on adopte une telle ap-proche, le bois contribue au moins doublement à la réduction des émis-sions fossiles !

Un soutien financier et politique est nécessaire !

A l’heure actuelle, les combustibles fossiles sont les plus utilisés car ils sont moins chers et concentrés dans leur source de production. Le bois nécessite des coûts de production plus élevés et son utilisation est plus compliquée, ce qui rend le bois plus cher que les combustibles fossiles. L’utilisation du bois à une assise écologique et sociale et doit être soutenue. Le placement de chaudières à pellets fait l’objet d’un soutien fiscal, mais leurs placements sont encore trop rares de nos jours.

Toutefois, “seule” la moitié d’un arbre est utilisé en tant que matériau. Il reste donc de nombreuses autres possibilités de valorisation, dont l’énergie.

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contrebalancent pas les avantages pour le climat et les générations à venir !

aboutit à un résultat maximal pour l’environnement et pour la société.ODE et la FEGE se concertent régulièrement à ce sujet dans l’optique de parvenir à l’introduction de la chaleur verte.

Intérêt économique et emploi

C’est un fait: le secteur des énergies renouvelables emploie aujourd’hui plus de 10 000 personnes . D’ici 2020, ils seront 40.000! D’après des analyses, un tiers de l’emploi est fourni par l’énergie bio ! Par ailleurs, les énergies renouvelables font l’objet de R&D et deviennent une

valeur ancrée dans la société.

Le bois, une matière première en transition

Le bois est la matière première la plus durable qui puisse exister.Avant la révolution industrielle, le bois était le combustible et la matière première la plus utilisée. Ses chances pour l’avenir sont promet-teuses, mais doivent être réalisées dans un cadre adapté, équilibré et innovant, compatible avec les struc-tures existantes. Les subventions seront nécessaires, mais elles demeurent réalisables d’un point de vue budgétaire et ne

Francies Van Gijzeghem

Directeur de projet “Bio-Energie

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Les membres de la FEGE ont souffert pendant la crise

La FEGE a analysé les comptes de résultat de ses différents

membres actifs dans la gestion des déchets et l’assainissement

des sols. Alors qu’on aurait pu s’attendre à une année 2009

extrêmement difficile, le secteur a pu quand même garder « la

tête hors de l’eau ». Comme le souligne le magazine

INCIDENCES, où plusieurs données nous ont permis de con-

firmer notre analyse, « la résistance s’est bien organisée » mais

le secteur a souffert.

Et les marges financières ?

A nouveau, une différence assez marquée se note entre les grandes entreprises et celles des différents sous-secteurs. On pourrait même imaginer que les multinationales, sous pression de leurs actionnaires, ont mis en place des compressions de coût qui finalement se sont révélées nettement plus efficaces que prévus puisque le bénéfice de celles-ci a globalement augmenté de 35% mais avec des fortes différences entre groupes industriels.Du coté des secteurs et des entre-prises de taille plus modeste, la marge a diminué en moyenne de 11% . Un secteur particulier est celui de la loca-tion de conteneurs qui a augmenté son chiffre d’affaires mais parallèle-ment a fortement baissé son bénéfice (de près de 50%). Le secteur de l’assainissement des sols a également vu chuté son résultat final (-30%), de même que celui du verre (-16%) ou du plastique (-17%). Des secteurs ont pu finaliser une année avec des bons résultats, comme celui de la prépara-tion de combustible de substitution ou de recyclage des déchets inertes.

Difficile d’y voir clair

D’une manière générale, l’analyse des résultats montre qu’il est très difficile de tirer une tendance. Au sein même d’un secteur identique, on constate ainsi des différences parfois élevées des résultats entre entreprises. Il faudra être vigilant si la reprise du premier semestre 2010 se fait ressentir d’une manière durable. Il y a en effet pour l’instant encore trop de fluctua-tion, notamment sur le prix de revente des matières recyclées, pour pouvoir imaginer que les conséquences de la crise soient derrière nous.

On peut tout d’abord avancer le fait d’une différence entre les grandes entreprises et les PME. Les mul-tinationales ont ainsi réussi à une certaines stabilisation du chiffre d’affaires (-0,37%) . Par contre, si on analyse les différents sous-secteurs à travers des entreprises de taille plus modeste, on constate que le chiffre d’affaires s’est écroulé (-12%).

Seuls les secteurs de la valorisation énergétique (+3,2%) et dans une moindre mesure celui du recyclage des déchets électriques et élec-troniques (+0,1%) ont pu encore augmenter leur recette. Par contre, le secteur du recyclage dans sa globalité a subi de plein choc le marché. Il faut dire que l’année 2008 était assez exceptionnelle et l’année 2009, avec la crise, a souffert d’une terrible comparaison. Le secteur de la ferraille (-32%), des papiers (-33%) ou du plastique (-18%) ont ressenti ainsi vigoureusement l’effondrement des cours des matières secondaires. Le secteur de recyclage du verre a pu faire le gros dos (-1%) mais on note toutefois que les exercices se terminent souvent dans le rouge pour la plupart des recycleurs. Il faudra donc analyser avec attention la suite des évènements.

Les centres d’enfouissement tech-nique n’ont également pas été épargnés (-17%). La politique de régulation menée par l’OVAM (sup-pression des dérogations de mise en décharge pour maintenir la capacité de traitement par valorisation énergé-tique) a montré ainsi ses résultats.

Comment les entreprises ont-elles réagi pour mainte-nir une certaine rentabilité ?

Malgré certaines restructurations, les emplois dans le secteur se sont relativement maintenus (-0,57%). Il est sans doute vrai que la baisse du prix du mazout a pu compenser les besoins de comprimer au maximum les couts fixes pour maintenir les so-ciétés à flots.

On peut en tout cas se réjouir que la nécessité de réduction des coûts n’ait pas été focalisée sur une réduction du personnel. Comme de nombreuses entreprises, les employeurs ont sans doute préféré préserver la disponibil-ité d’un personnel qualifié (pour les outils de traitement) ou éprouvé (pour les moyens de collecte) en attendant la reprise économique.

Cédric Slegers, Directeur adjoint de la FEGE

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de groisil collent ensemble et lors du tri optique, on éjecte finalement plus de groisil que nécessaire !

Le problème est-il nouveau? Les avis divergent mais ce qui est certain, c’est qu’au vu des exi-gences de plus en plus renforcée des verriers, il faut que le citoyen trie mieux et correctement. Pour cela, deux types d’actions sont entreprises par le groupe de travail. Premièrement, continuer à colporter le bon message de tri, que ce soit dans des magasines spécialisés (pour l’HORECA par exemple où on constate parfois une forte présence de porcelaine – une tendance sans doute à mettre toutes les casses de tasses ou d’assiettes dans les bulles ?) ou un panneau général sur le tape-cul des camions de col-lecte. Deuxièmement, un bureau d’études est venu mettre en œuvre une procédure unique d’analyse du verre collecté chez les recycleurs avec comme objectif de clairement identifier où sont les problèmes. Les recycleurs disposaient depuis

Depuis deux ans, un groupe de travail s’est mis en place entre la FEGE et FOST PLUS. Les autorités régionales et interrégionale, de même que la COPIDEC et INTER-AFVAL, participent également aux réflexions. Le défi ? Améliorer la qualité du verre collecté afin de rencontrer les exigences de plus en plus grandes du marché.

Les recycleurs ont en effet investi massivement depuis plusieurs années dans des machines perfor-mantes de tri optique mais elles ont leur limite technique et de rentabilité. Face aux marchés d’écoulement du groisil, le secteur a donc tiré le signal d’alarme pour que ce soit TOUTE la chaine de gestion des déchets qui soit concernée.

L’ambivalence est en effet là pour l’instant : alors que le verre creux est reconnu comme un potentiel im-portant d’économie de CO², les re-structurations et la crise économique ressenties chez les verriers a finale-ment entrainé un excès d’offre de

Qualité du verre creux collecté: un défi permanent !

calcin par rapport à la demande. Non seulement une pression sur les prix a été ressentie pour l’écoulement des matières, mais surtout les ver-riers sont devenus extrêmement pointilleux sur la qualité du verre. De

plus, le verre creux belge doit être exporté en raison du peu d’utilisation de groisil chez les verriers belges.

La séparation par couleur, la densité du verre collecté et la présence de pierre, porcelaine et céramique restent les points fonda-mentaux mais désormais la qualité s’enregistre aussi sur la présence de verre vitro-céramique ou même de déchets organiques (les restes de compotes ou de mayonnaises !). Pour ce dernier, le raisonnement technique est simple : plus le verre est pollué, plus les petits morceaux

En Belgique, la quantité de verre creux collectée via les bulles à verre ou le ramassage

en porte à porte s’élève à près de 330.000 tonnes, soit 49% du gisement des déchets

d’emballages gérés par l’asbl FOST PLUS. A titre de comparaison, les bouteilles et

flacons collectés via le sac bleu ne représente que 61.000 tonnes, soit cinq fois moins.

C’est dire de l’importance de gisement dans les résultats de l’organisme agréé et sans

doute l’attention qu’il faut accorder pour que ce verre puisse répondre au maximum

aux exigences des recycleurs et des verriers.

Cédric Slegers, Directeur adjoint de la FEGE

Le défi ? Améliorer la qualité du verre collecté afin de ren-contrer les exigences de plus en plus grandes du marché.

Page 17: FEGE Focus 19

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plusieurs années de nombreuses données mais le fait de définir une procédure uniforme pour toute la Belgique permet d’objectiver sans discussion les zones ou même les tournées de collecte qui donnent des mauvais résultats. Une première analyse permet ainsi de constater des problèmes pour Limburg.net (une tournée à Hasselt) et de suivre attentivement la qualité du BEP (région namuroise) et de Ecowerf (Leuven).

Les recycleurs de verre, regroupés au sein de la FEGE, ne peuvent que se réjouir de ces initiatives. Elles sont nécessaires mais surtout fon-damentales pour assurer un écoule-ment optimal du groisil collecté. La preuve encore qu’après avoir véhiculé pendant des années des objectifs quantitatifs dans la gestion des déchets, il est temps de parler de la qualité !

L’Intercommunale du Brabant Wallon a pris les choses en main

Certaines autorités régionales ou commu-nales prétendent qu’il est très difficile, voir impossible, de modifier le comportement des citoyens, surtout dans des endroits où aucun contrôle permanent n’est opéré – ce qui est le cas des bulles. L’IBW a décidé de ne pas leur donner raison !

L’intercommunale a pris ses responsabilités face aux pollutions constatées en dehors des bulles, ce qui ne peut qu’avoir une influence négative sur ce qui se trouve également dedans ! Résultat : une phase de sensibilisation (distribution d’un folder pour trier correctement, présence d’étudiants pendant la journée à coté de bulles pour corriger éventuellement le geste du citoyen, avec récompense à la clé) suivie d’une phase de répression avec sanctions pénale, et sans écho du parquet, avec sanction administrative. Et cela fonctionne ! Toutes les communes du Brabant wallon se sont ainsi engagées dans cette phase répressive et les premières amendes administratives imposées par le fonctionnaire « sanction-nateur» de la Commune sont tombées. De quoi dire aux citoyens qu’on ne fait pas n’importe quoi avec ses déchets et que la qualité du recyclage est l’affaire de tous. Nous espérons que d’autres intercommu-nales prendront aussi leur responsabilité !

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ce qui ne doit JAMAIS se trouver dans une bulle

nouveau sticker, placé sur le tape-cul des camions

des étudiants mènent une sensibilisation autours des bulles, avant de passer à la phase de répression.

Page 18: FEGE Focus 19

Vous privilégiez aussi les rues plus attractives et les terrains plus propres ? Ces dernières années, les collectes de déchets ont évolué à une vitesse vertigineuse. Un nombre sans cesse croissant de communes et gestionnaires opte pour les systèmes de collecte semi-enterrés ou souterrains. Les avantages de ces systèmes sont :

- des rues toujours attractives ; - plus de nuisances dues à la vermine ; - moins de nuisances olfactives et sonores ; - des économies en termes de coûts ; - service et entretien sur une base régulière.

C’est pour pouvoir répondre aux attentes du marché sur base de produits hautement qualitatifs et sûrs que Plastic Omnium a étendu son assortiment en ajoutant un conteneur semi-enterré (Semimax) et un conteneur souterrain (Minimax) qui répondent aux exigences les plus sévères. Les deux systèmes offrent un fonctionnement simple et efficace.

Le Minimax et le Semimax sont tous deux disponibles en différents volumes, à savoir 3m³, 4m³ ou 5 m³, et destinés à diverses fractions de déchets telles que le papier/carton, le verre, les déchets de cuisine & jardin et la fraction résiduelle. Les clients sont cependant de plus en plus nombreux à émettre des souhaits spécifiques, comme un compartimentage, un contrôle d’accès, … Ces options sont proposées par Plastic Omnium et

s’accompagnent de conseils professionnels.

La société Plastic Omnium est connue depuis de nombreuses années en tant que fournisseur important sur le marché. Elle ne s’occupe pas seulement de la vente de tous les produits et services standard, mais développe aussi des produits et services locaux. L’anticipation des besoins locaux compte dès lors parmi nos principaux atouts. Plastic Omnium fait la part belle à des facteurs tels que le design, la fonctionnalité et la qualité. Toutes ces facettes bénéficient de toute notre attention, raison pour laquelle les produits de Plastic Omnium se différencient des autres. Si vous souhaitez de plus amples informations, des conseils qualitatifs et les prix les plus justes, nous vous invitons à prendre contact sans aucun engagement avec Plastic Omnium au numéro 054/313131 ou par e-mail à l’adresse [email protected]

Semimax

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Page 19: FEGE Focus 19

19

Enquête dans le cadre du système de monitoring de la gestion durable des matières minérales

Les pouvoirs publics flamands adresseront en février 2011

une enquête numérique aux producteurs, négociants et

consommateurs de minerais primaires et de matières

premières alternatives. En tant que lecteur du FOCUS,

vous faites probablement partie de ce groupe.

L’enquête a été élaborée par le service de la Protection

des Paysages et des Sols, du Sous-sol et des Ressources

naturelles (ALBON) du département de l’Environnement,

de la Nature et de l’Energie, la Société publique flamande

de gestion des déchets (OVAM) et l’Institut flamand

de recherches technologiques (VITO) et fait partie du

«Système de monitoring de la gestion durable des minerais

de surface». La mise en place de ce système de monitor-

ing par les pouvoirs publics flamands est soutenue par la

FEGE.

Lors du développement des en-quêtes, les responsables ont pris contact avec les fédérations et associations professionnelles con-cernées en vue de collecter leurs avis et remarques. Le résultat est une enquête qui limite le travail des entreprises interrogées à un minimum absolu. Les enquêtes sont proposées sous une forme totale-ment numérique. Les formulaires sont personnalisées dans toute la mesure des moyens en les couplant aux fichiers des entreprises connus des pouvoirs publics.

L’objectif consiste à répéter l’enquête annuellement en vue d’obtenir un tableau complet des évolutions du marché. Les résultats seront com-muniqués dans le cadre d’un rapport annuel publiquement disponible. La confidentialité des données des participants à l’enquête sera surveil-lée à tout moment. Les données individuelles ne seront jamais com-muniquées à des tierces parties et ne pourront être déduites d’aucune façon de ce rapport annuel.

Le Gouvernement flamand et la FEGE espèrent votre coopération !

Ce système de monitoring a été lancé en vue de collecter de façon régulière et cohérente des données concernant :

▪ les besoins en minerais de surface,

▪ les flux d’importation et d’exportation des matières premières,

▪ la mise en œuvre et la disponi-bilité des matériaux alternatifs.

Les matières premières telles que l’argile, le sable, le gravier ou leurs alternatives à part entière sont des matières premières pour des produits qui prouvent journellement leur utilité pour chaque citoyen. L’approvisionnement en matières premières minérales est dès lors une

nécessité sociale pour notre généra-tion, mais aussi pour les futures générations.

Il va de soi que les processus décisionnels politiques concer- nant la garantie des approvision-nements se déroulent plus facile-ment lorsqu’ils sont soutenus par la compréhension et la quantification des sources d’approvisionnement. La compréhension de ces sources permet au Gouvernement flamand de prendre des décisions objective-ment étayées. Les données à col-lecter sont donc essentielles pour le développement d’une gestion durable des minerais de surface et des matériaux, une démarche qui peut garantir à terme les approvi-sionnements des secteurs.

Mireille Verboven, Conseiller FEGE

Lors du développement des enquêtes, les responsables ont pris contact avec les fédérations et associations professionnelles concernées en vue de collecter leurs avis et remarques. Le résultat est une enquête qui limite le travail des entreprises interrogées à un minimum absolu.

Vous privilégiez aussi les rues plus attractives et les terrains plus propres ? Ces dernières années, les collectes de déchets ont évolué à une vitesse vertigineuse. Un nombre sans cesse croissant de communes et gestionnaires opte pour les systèmes de collecte semi-enterrés ou souterrains. Les avantages de ces systèmes sont :

- des rues toujours attractives ; - plus de nuisances dues à la vermine ; - moins de nuisances olfactives et sonores ; - des économies en termes de coûts ; - service et entretien sur une base régulière.

C’est pour pouvoir répondre aux attentes du marché sur base de produits hautement qualitatifs et sûrs que Plastic Omnium a étendu son assortiment en ajoutant un conteneur semi-enterré (Semimax) et un conteneur souterrain (Minimax) qui répondent aux exigences les plus sévères. Les deux systèmes offrent un fonctionnement simple et efficace.

Le Minimax et le Semimax sont tous deux disponibles en différents volumes, à savoir 3m³, 4m³ ou 5 m³, et destinés à diverses fractions de déchets telles que le papier/carton, le verre, les déchets de cuisine & jardin et la fraction résiduelle. Les clients sont cependant de plus en plus nombreux à émettre des souhaits spécifiques, comme un compartimentage, un contrôle d’accès, … Ces options sont proposées par Plastic Omnium et

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Minimax

Page 20: FEGE Focus 19

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Matière complexe

Stockage temporaire et centre d’assainissement des sols

Codes de Bonne Pratique pour le stockage temporaire

et l’assainissement des terres excavées

Les codes de bonne pratique sont un instrument important lors de la mise en application des législations et réglementations. Dans le cas des terres excavées, les principes ont été fixés en Flandre dans le décret sur les sols et l’arrêté d’exécution y afférant, le Vlarebo. Les règles du jeu de la mise en application dans la pratique figurent dans les codes de Bonnes Pratiques. Codes au pluriel, car il n’existe pas moins de quatre Codes de Bonnes Pratiques et deux procédures standard retranscrites pour effectuer, selon les règles de l’art, le petit jeu baptisé «terrasse-ment». Elles ont été fixées par le biais d’un arrêté ministériel. Un deuxième arrêté ministériel détermine la liste des applications pour une utilisation du sol en construction et une utilisa-

L’énumération ci-dessus des Codes de Bonnes Pratiques (CvGP), des procédures standard, de la notice explicative et des arrêtés ministériels ne comprend pas encore le fonc-tionnement d’un lieu de stockage temporaire (TOP) ou d’un centre pour l’assainissement des sols (CGR). Le VLAREBO prévoit que tout lieu de stockage temporaire ou centre d’assainissement des sols souhaitant délivrer lui-même des rapports de gestion des sols des terres excavées qu’il a reçues, doit demander un agrément. Un règlement relatif à la qualité a été rédigé à cette fin, sous les auspices de l’OVAM. Une organi-sation agréée de la gestion des sols (Grondbank ou Grondwijzer) veillera au respect des conditions de ce rè-

tion en produit solide. A côté de cela, vous avez également besoin de la “notice pour travailler avec des terres excavées”? La complexité de cette matière est joliment illustrée sur le site de l’OVAM au moyen d’une série de FAQ (Frequently Asked Questions – Foire aux questions): FAQ terrasse-ment général, FAQ terrassement sur le lieu de l’excavation, FAQ terrasse-ment sur le lieu de la destination, FAQ normes et possibilités d’utilisation, FAQ terrassement et transport des terres excavées, FAQ terrassement et stockage des terres excavées. Le site internet de l’OVAM, à la rubrique ‘Grondverzet’ (Terrassement), sous le titre ‘Vakinformatie’ (Informations professionnelles) reprend toutes ces dispositions.

glement de qualité par le TOP et le CGR.

A cela vient encore s’ajouter un Code de Bonnes Pratiques pour les centres d’assainissement des sols, publié par l’OVAM, élaboré en concertation avec le secteur, et avec des avis de VITO.

Dans un centre agréé d’assainis-sement des sols, les contrôles ne manquent pas: l’inspection environ-nementale, l’organisation de gestion des sols, l’OVAM, VITO, VMM, les auditeurs d’établissements de certi-fication, les clients, les assurances… ils passent tous en revue.Cela contraste fortement avec les contrôles dans les lieux de stockage

Que faut-il penser de tous ces textes? La première réaction en tant que FEGE est de se dire que les entreprises qui souhait-ent s’investir dans cette matière doivent avoir des grandes dif-ficultés à s’y retrouver. Toutefois, ces documents n’ont plus aucun secret pour celles qui pratiquent ces matières quoitidiennement. Mais la vraie question, c’est surtout de savoir qui est capable de contrôler toutes les exigences requises!

temporaire non-agréés, appelés les TOP professionnels, pour lesquels n’existe pas encore de code de Bonne Pratique. Il y aura heureusement bientôt du changement. Conjointe-ment à une mise à jour des CvGP pour les centres d’assainissement des sols, l’OVAM publiera également un CvGP pour les lieux de stockage temporaire. Ces recommandations sont complé-mentaires aux obligations reprises par le permis d’environnement du TOP ou du CGR. Les membres du groupe de travail FEGE/OVB sur les CGR sont contents que ce dernier Code de Bonnes Pratiques soit enfin là. Ce qui permettra au terrain d’action d’être un peu plus équitable pour tous les acteurs, du moins si l’arbitre (lisez : le contrôleur) fait son travail !

Mireille Verboven, Conseiller FEGE

Page 21: FEGE Focus 19

21

La FEGE a eu le plaisir mi-novembre

d’inviter ses confrères wallons de FERE-

DECO, la fédération des recycleurs

de déchets inertes de la construction

avec laquelle la Fédération coopère et

échange des informations depuis plus-

ieurs années.

Le matin, c’est l’entreprise DD Recycling

(Vlierzele, près de Gand) qui a exposé son

processus de production. Les échanges

ont permis de constater qu’alors que

les unités de traitement wallons vien-

nent de démarrer le marquage CE, les

centres en Flandre doivent tenter de s’y

retrouver dans la multitude de règlement

à appliquer, que ce soit le VLAREA (entre

autre pour l’amiante) ou les obligations

de contrôle de COPRO ou de QUAREA.

L’après-midi fut plus pragmatique,

puisque le groupe a visité les installa-

tions d’ABR (Grimbergen, au nord de

Bruxelles) où ils ont pu apprécier tant les

techniques de traitement des déchets et

celles réservées aux analyses, via leur

laboratoire.

Il a été proposé qu’en 2011, ce soit

FEREDECO qui invite les membres de la

FEGE.

Visite de FEREDECO en Flandre

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Une explication sur le site d’ABR à Grimbergen.

Les visiteurs de FEREDECO sur le parking de DD Recycling à Vlierzele.

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Page 22: FEGE Focus 19

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Page 23: FEGE Focus 19

23

Ces fiches Toolbox sont des auxiliaires didactiques (outils) pour expliquer un sujet sélec-tionné, lors de brèves réunions sur la sécurité, baptisées les meetings toolbox.

Eddy Van Eenoo: “Le groupe de travail QESH avait retenu les fiches Toolbox parmi ses priorités pour 2010. Ces dernières années, l’accent avait surtout porté sur la collecte de données et sur l’étude approfondie des accidents de travail. Le temps était à présent venu pour la fédéra-tion de se donner des moyens afin

de stimuler la prévention de ces ac-cidents de travail. Au sein du groupe de travail, nous avons sélectionné les sujets et lancé un appel pour centraliser l’information existante au secrétariat de la FEGE.

Grâce à aux efforts de plu-sieurs membres du groupe de travail, nous avons pu établir 12 fiches Toolbox cet été. Mais nous ne voulons pas en rester là. Cette série doit encore s’enrichir de nouveaux sujets.

Des suggestions de la part des autres groupes de travail sont les bienvenues.”Mireille Verboven (conseiller à la FEGE):

“Le secrétariat de la FEGE a déve-loppé un lay-out standard pour que les différentes fiches Toolbox aient un caractère uniforme. La FEGE se charge de la traduction et place les fiches dans les 2 langues en format PDF et Word sur son site internet. Chaque mois, une fiche Toolbox est mise à l’honneur dans le Flash de la FEGE. Pour chaque fiche Toolbox, le secrétariat met également un for-mulaire d’évaluation à disposition. Il contient quelques questions simples auxquelles les participants peuvent répondre en guise de clôture d’un meeting toolbox.

Ces fiches Toolbox ne sont pas destinées à être affichées. Utilisez-les pour impliquer vos collègues de manière interactive dans la politique de sécurité de votre entreprise”

Werner Annaert (Directeur général de

la FEGE): “L’élaboration et la mise à disposition de ces fiches Toolbox n’est bien évidemment qu’une première étape. Nous donnons des informations à ce sujet mais n’allons pas nous arrêter là! Notre deuxième étape consiste à présent à dévelop-per une structure pour renforcer la mise en application de ces fiches.” Comment obtenir une culture de la sécurité en toute conscience auprès

de tous nos membres?

“Ce sont les défis des prochains mois. La FEGE demande à ses membres d’y prêter attention en per-manence pour un environnement de travail sécurisé.”

Fiches de sécurité pour et par les membres de la FEGE

Depuis octobre 2010, le groupe de travail QESH de la

FEGE a élaboré 12 fiches Toolbox et les a mises à disposi-

tion de tous les membres.

Au sein de la FEGE, le groupe de travail QESH s’occupe

des sujets ayant trait à la qualité, à l’environnement, à la

sécurité et à la santé – d’où l’acronyme ou sigle QESH

(Quality, Environment, Safety, Health). Ce groupe de travail

de la FEGE est quelque peu particulier dans la mesure où

il ne comprend pas un président et un vice-président, mais

bien deux présidents à part entière, chacun prenant en

charge son domaine. C’est ainsi que Jochen Aendenboom

(VEOLIA ES) préside la partie Environnement et Eddy Van

Eenoo (SGS Ewacs) la partie sécurité. Ce dernier est la

force motrice du projet “fiches Toolbox”.

Mireille Verboven, Conseiller FEGE

Page 24: FEGE Focus 19

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Comment faire en sorte que le coaching en matière de sécu-rité devienne une évidence au sein de notre secteur ? Comment faire pour que les différents groupes-cibles dans les différentes entreprises entrent en ligne de compte?

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Les fiches Toolbox de la 1ère série ont pour sujet :

Vous pouvez les télécharger sur l’extranet de la FEGE. Au départ de la page d’accueil www.febem-fege.be, il vous suffit d’un seul clic via Quick Links pour y accéder.

1. Vêtement de signalisation

2. Classification, Etiquetage et Emballage des produits chimiques (CLP)

3. Directive machinerie : impor-tance de l’arrêt d’urgence

4. Equipements de protection individuelle (genéral)

5. Manier les produits dangereux avec précaution

6. Travailler avec un élévateur en toute sécurité

7. Utiliser des échelles en toute sécurité

8. Agir prudemment avec les insectes

9. Bruit et vibrations nuisibles

10. Violation d’espaces privés

11. Soulèvement de charges

12. Signaux des mains et bras

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Conférence Euroshore

A l’occasion du congrès Euroshore/FEGE du 14 octobre

2010, Peter Van den Dries, Project Officer au sein de

l’EMSA (European Maritime Safety Agency), est venu

commenter les inspections effectuées par l’EMSA dans

le cadre de la directive en matière de déchets maritimes

(2000/59/CE).

dans les ports plus modestes (prin-cipalement les ports de pêche et de plaisance).Lors de la conception des plans de gestion des déchets, les autorités en charge du contrôle ont générale-ment tenu compte des données four-nies par les utilisateurs des ports. Passé le stade de la mise au point, elles n’ont cependant pas toujours contrôlé si l’application dans les ports correspondait effectivement aux actions définies dans les plans de gestion.

Cotisation financière :

L’Europe connaît une grande diver-sité de systèmes destinés à couvrir les coûts liés aux déchets maritimes. Deux variantes s’avèrent cependant très récurrentes : les systèmes « no-special-fee » (basés sur un droit de délivrance pour un volume déter-miné) et les systèmes « direct fee » (basés sur une cotisation à payer à l’organisme de collecte par volume délivré).

Méthodologie

Dans le cadre des inspections exécutées entre janvier 2007 et mars 2010, l’EMSA a visité une cin-quantaine de ports dans 22 états membres de l’Union européenne. Leur attention ne s’est pas portée exclusivement sur les « grands » ports commerciaux, mais aussi sur les ports de pêche et de plaisance.Les inspections avaient pour but de vérifier tant la transposition juridique de la directive que son application dans la pratique dans chacun des états membres. Trois processus partiels ont été étudiés dans le cadre de chaque visite afin d’évaluer l’efficacité de la transposition :

▪ les aspects généraux (entre autres le domaine d’application, les définitions) et les contrôles ;

▪ l’organisation et le planning des installations portuaires chargées de réceptionner les déchets ;

▪ la systématique de déclaration des déchets maritimes et des résidus de cargaisons.

Après chaque inspection, un rapport récapitulatif comprenant les constatations par état membre a été transmis à la Commission

européenne, puisque l’évaluation finale du niveau d’implémentation (y compris une mise en demeure formelle) repose sur cette institution.

Résultats

Une grande majorité des constata-tions se rapporte aux plans de gestion des déchets (art. 5), aux co-tisations financières pour les déchets maritimes (art. 8) et aux contrôles (art. 11, y compris art. 6 et 7).

Plans de gestion des déchets :

Les inspections ont démontré que la plupart des ports commerciaux dis-posent d’installations de réception et de plans de gestion adéquats, mais que ceux-ci font souvent défaut

Baudouin Ska, Directeur adjoint de la FEGE

Page 26: FEGE Focus 19

26

des informations au niveau eu-ropéen et international. La banque de données PRF (Port Reception Facilities) gérée par l’IMO serait un outil idéal pour cette fin. Le contrôle et le suivi général des quantités collectées en Europe pourraient s’améliorer. Le dévelop-pement d’un système européen

de traçabilité pourrait soulager la tâche de chaque autorité portuaire. On pourrait en tout temps savoir quand et dans quel autre port un navire a déjà déchargé ses déchets. Un autre point faible est qu’il

n’existe pas encore de cadre ju-

ridique pour tous les déchets des

navires. Par ailleurs, vu la pression

croissante sur les états membres

et les installations portuaires, il

serait aussi logique de renforcer

les obligations visant les navires.

Bien que le modèle belge soit ap-précié en Europe, il est toujours utile d’analyser les aspects tant positifs que négatifs d’un système. Un des principaux atouts de l’approche belge est sans conteste la collabo-

ration entre les parties prenantes : autorités, services de l’inspection, collecteurs et ports. Ensuite, il est remarquable que le système de financement dans nos ports de mer n’a pas pour seul but de stimuler la collecte des déchets, mais permet aussi le monitoring des quantités réellement collectées. Les déclara-tions électroniques permettent le contrôle des quantités délivrées. Par ailleurs, les gestionnaires des ports doivent annuellement faire contrôler l’utilisation des fonds par un réviseur d’entreprise indépendant. Il y a bien sûr des aspects à amé- liorer, comme par exemple l’échange

L’OVAM satisfaite de la transposition en Flandre de la Directive sur les déchets des navires

Gudrun Janssens,

OVAM

Contrôles :

Ce thème s’est avéré l’un des do-maines les plus problématiques pour les états membres, la majorité des problèmes étant liée à la sélec-tion des navires, à la communica-tion déficiente entre les services d’inspection et aux contrôles insuf-fisamment fréquents des bateaux de pêche et de plaisance.

Des données ont également été collectées à propos des volumes de déchets maritimes présentés dans les ports. Leur évaluation a permis de constater que les quantités de déchets maritimes délivrées dans les ports (MARPOL Annexes I et V) ont augmenté de pratiquement 50% dans 40 ports de l’Union européenne entre 2005 et 2008. Compte tenu d’un manque de données pré-cises, il est impossible d’attribuer exclusivement cette augmentation à l’application de la directive, mais il existe néanmoins des indications claires suggérant que la directive répond effectivement à son premier objectif : la limitation des déverse-ments en mer.

Page 27: FEGE Focus 19

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2828

Nouvelles et Prises de position de la FEGE

Nouvelles - Prises de position

25.11.2010 Position de la FEGE dans le débat recyclage versus valorisation énergétique

25.11.2010 Reactie FEBEM VLAMAB

25.11.2010 Toekomstvisie Stortplaatsen

24.06.2010 Mémorandum pour le future gouvernement fédéral

10.06.2010 Note de réflexion sur l’avenir des centres d’enfouissement technique, dans le cadre de la rédaction du PWD 2020

15.02.2010 Reactie FEBEM op nota OVAM over verwerking

08.02.2010 Reactie FEBEM op het vernieuwde afvalstoffendecreet (materialendecreet)

12.11.2009 Réaction de la FEGE sur l’avant-projet des conditions sectorielles et intégrales pour les centres de tri de déchets non-dangereux

12.11.2009 Réaction de la FEGE sur l’avant-projet d’arrêté sur l’article 5 ter du Décret (transmission d’informations aux clients)

12.10.2009 Avis de la FEGE sur la proposition du Ministre fédéral de l’économie de supprimer le contrôle des prix sur le traitement des déchets

11.06.2009 Point de vue du Conseil d’Administration concernant le Traitement responsable

11.06.2009 Point de vue du Conseil d’Administration concernant le bois et Val-I-Pac

28.05.2009 Avis de la FEGE sur l’avant-projet (1ère lecture) de l’arrêté visant à transposer notamment la décision européenne sur les procédures et critères d’acceptation pour les CET

17.04.2009 Avis de la FEGE sur le projet (2ème lecture) de l’arrêté sur les terres excavées

09.04.2009 Avis de la FEGE sur l’avant-projet (dossier non encore déposé au GW) d’arrêté visant des nouvelles interdic-tions de mises en CET

09.04.2009 Deux Avis de la FEGE sur l’avant-projet (1ère lecture) d’arrêté visant à modifier le catalogue des déchets (définition du déchet organique biodégradable)

27.04.2009 Avis de la FEGE sur l’étude réalisée par l’OWD sur la traçabilité des déchets

11.05.2009 Avis de la FEGE (2ème lecture) sur le projet d’arrêté visant à définir les conditions de valorisation du compost et des digestats

18.05.2009 Avis de la FEGE (3ème lecture) sur le projet d’arrêté visant à définir les conditions sectorielles d’installations de compostage

10.03.2009 Avis de la FEGE et FERAB sur le projet de conditions sectorielles pour les installations de compostage

05.02.2009 Position Bioplastics

27.02.2009 Mémorandum de la FEGE aux Gouvernements régionaux 2009-2014

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29

Les recycleurs de matères platiques proposent 50.000

nouveaux emplois au sein de l’union Européenne

Collecte sélective

Le 4 octobre 2010, Anna Rosbach, membre danois du Parlement eu-ropéen, a accueilli 30 participants dans le cadre d’un dîner EuPR au sein du Parlement européen pour débattre des questions que sus-citent les exportations de déchets plastiques.

Plusieurs officiels de la Commis-sion européenne et parlementaires européens ont participé à ce dîner et ont écouté les demandes des recycleurs de matières plastiques dans le cadre d’une limitation des exportations de déchets plastiques au sein de l’Union européenne et d’une amplification de la gestion efficace des ressources en Europe.Bernard Merkx, le Président de l’EuPR, a présenté les 10 points d’action pouvant être entrepris par l’Union européenne et les pouvoirs publics nationaux en vue d’accroître le recyclage mécanique de ma-tières plastiques en Europe.

Le document stratégique à uti-liser par les officiels de l’Union eu-ropéenne et les représentants des états membres est disponible sur le site web EuPR à l’adresse www.plasticsrecyclers.eu.

Aux dires de Bernard Merkx, le

Président de l’EuPR, « plus de 2/3 de la totalité des déchets plastiques sont exportés à ce jour à l’extérieur de l’Union européenne ». Les recy-cleurs de matières plastiques ont investi des montants considérables dans de nouveaux équipements, des lignes de tri et des capacités supplémentaires, mais le dévelop-pement de ces exportations pourrait compromettre ces investissements.

Alexandre Dangis, Directeur général de l’EuPC (European Plas-tics Converters), a déclaré que « les entreprises de transformation des matériaux plastiques sont désireux d’utiliser davantage de produits re-cyclés, économisant ainsi des quan-tités considérables de CO2, mais ont besoin d’approvisionnements stables en déchets pour produire des matériaux qualitatifs pouvant remplacer les matières plastiques vierges dans certaines applica-tions. Une telle situation ne peut être réalisée qu’à la condition que les entreprises de recyclage mé-canique des matières plastiques en Europe aient un meilleur accès aux flux de déchets européens et puissent développer des matériaux qualitatifs en vue d’une réutilisation dans la production de leurs produits finis. Si les acteurs politiques de

l’Union européenne souhaitent ré-fléchir sérieusement à une gestion efficace des ressources, ils devront amender la directive existante de l’Union européenne en matière de déchets d’emballages et demander aux états membres de signaler les actions de recyclage de matières plastiques en Europe et de prendre les volumes d’exportation en compte. »

Le Président de l’EuPR a ajouté que si l’Europe souhaite créer da-vantage d’emplois (verts) au sein de l’Union européenne, elle devra être à l’écoute des recycleurs de matières plastiques et elle devra impérativement les aider à con-server les flux de déchets qualitatifs en vue d’un traitement au sein de l’Union européenne. Ces maté-riaux appartiennent aux citoyens de l’Union européenne. Ils les ont payés et ils représentent une res-source pour l’Europe qui permettra à celle-ci d’être moins dépendante des matières premières vierges. Un changement de politique des états membres pourrait se traduire par la création de 50.000 emplois directs supplémentaires s’ils acceptent de limiter ces exportations. Les recy-cleurs de matières plastiques ne sont PAS demandeurs d’une assis-

Page 30: FEGE Focus 19

30

tance financière, mais demandent simplement que les flux de déchets soient traités en Europe en vue de créer des emplois supplémentaires en Europe.

Les recycleurs de matières plas-tiques sont également désireux de transmettre leurs connaissances et d’offrir des solutions pour les problèmes posés par les matières plastiques et les déchets sauvages maritimes. Plusieurs entreprises de recyclage sont prêtes à traiter de tels déchets et à étudier le poten-tiel du marché européen en ce qui concerne la réutilisation de ces fractions mixtes.

La parlementaire européenne Anna Rosbach a conclu le débat en offrant son assistance aux recycleurs de matières plastiques et à l’EuPR en tentant de convaincre ses collègues parlementaires européens et les offi-

ciels de la Commission européenne d’opter pour un glissement des exportations de déchets plastiques vers un traitement mécanique des matières plastiques au sein de l’Union européenne et d’œuvrer pour une industrie durable de re-cyclage des matières plastiques dans l’Union européenne. Elle a ac-cueilli favorablement l’opportunité qui lui est offerte de collaborer avec les recycleurs de matières plas-tiques dans le cadre du défi que représentent les déchets sauvages maritimes en vue de préserver nos mers et océans pour les futures générations.

Contact pour de plus amples informations: Antonino Furfari ([email protected]).

EuPR

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Tél: +32 2 742 96 82

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4Biofuels 1070 Brussel www.4energyinvest.comA.B.R. 1850 Grimbergen www.demeuter.be Accurec 3980 Tessenderlo Aclagro 9032 Wondelgem www.aclagro.be Adams Massenhoven 2240 Massenhoven www.adams-massenhoven.be Aerts Jan Containerdienst 2160 Wommelgem www.aerts-containers.be Alfamet 9200 Dendermonde www.alfamet.be Alvin 7012 JemappesAmacro1654 Huizingen www.amacro.be André Celis Containers & Recyclage 3210 Lubbeek www.celis.be Antwerp Tank Cleaning ATC 2030 Antwerpen www.vanloon.beAOP Antwerpse Oudpapiercentrale 2660 HobokenApparec 2830 Tisselt-Willebroek www.apparec.be Atravet 9200 Dendermonde Attero 2800 Mechelen AVR België 2400 Mol www.avr-belgie.be AWS 2860 Sint-Katelijne-Waver www.aws.euBel Fibres 7022 HyonBelgras 2235 Hulshout www.belgras.be Beta Recycling 3660 Opglabbeek www.betarecycling.comBionerga 3740 Bilzen / 3630 Maasmechelen www.bionerga.be Bioterra 3660 Opglabbeek www.bioterra.beBio Oil Expoitation 3980 Tessenderlo www.bio-oil-holding.eu Bio Oil Recycling 8200 Brugge www.allvet.be BLC-group 9600 Ronse www.containerdienst-bert.be Bongaerts Recycling 3990 PeerBOS 2030 Antwerpen Bosatec 3600 Genk www.groupmachiels.comBremcon 2070 Zwijndrecht www.bremcon.be Broeckx Plastic Recycling NL-5085 ET Esbeek www.broekcx.nl Bruco Containers 2030 Antwerpen www.bruco.containers.com BST 2830 Willebroek www.belgianscrap.comBSV 8530 Harelbeke www.bsv-nv.be

Buchen Industrial Services 7170 Manage www.buchen.net Campine Recycling 2340 Beerse www.campine.be CETB 7141 Carnières www.sita.be Cimenteries CBR 1170 Brussel www.cbr.be CNA Containers 9300 Aalst www.leysen.orgCogal 9100 St.-Niklaas www.cogal.be of www.dehon.com Cogetrina 7522 Marquain www.dufour.be Comet Tyre Recycling 6200 Chatelet www.cometsambre.be Conelso 2840 Reet www.fransdevocht.be Corneillie Containerverhuur 8000 BruggeCorvers 3583 Beringen www.sita.beCroco 3910 NeerpeltDe Bree Solutions 9990 Maldegem www.debree.be De Coninck 3020 Veltem www.de-coninck.be De Coster Dominique 3530 Houthalen-Helchteren www.decosternv.be De Dijcker Recycling 2860 Puurs www.ddrecycling.be De Kock E. 3090 Overijse www.dekock.info Demets Containers 1120 Brussel www.sita.be De Meuter Containers 1000 Brussel www.sita.be De Neef Chemical Processing 2220 Heist-op-den-Berg www.deneef.net Depovan 8800 Roeselare www.vanheede.com De Sutter 9900 Eeklo www.afvalbeheer-desutter.be Dilissen Transport 3900 Overpelt www.dilissen-transport.com Doopa 8800 Roeselare www.doopa.be DPL 8810 LichterveldeDuferco Diversification 7100 La Louvière www.duferco.be Ecomac 3990 Linde-Peer www.groupmachiels.com Ecosmart 2870 Puurs www.vangansewinkel.com Ekol 3530 Houthalen-Helchteren www.ekol.be EKP Recycling 2860 St Katelijne Waver www.jacobsbeton.be Electrawinds 8400 Oostende www.electrawinds.be Eneco België 2800 Mechelen www.eneco.be Envisan 9308 Hofstade-Aalst www.envisan.com Eurocompost 3530 Houthalen www.eurocompost.be Eurofat 8552 Zwevegem-Moen Eurowaste 2000 Antwerpen www.eurowaste.be Fim P&R 2260 Westerlo, www.fim.be

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Recydel 4020 Wandre www.vangansewinkel.com Recyfin International 2980 Halle-Zoersel Recyfood 3560 Lummen www.recyfood.be Recyfuel 4480 Engis www.recyfuel.be Recygom 4821 Andrimont www.sita.be Recyper 9100 Sint-Niklaas www.sita.be Remo Milieubeheer 3530 Houthalen www.groupmachiels.com REMONDIS 3210 Lubbeek www.remondis.be Rendac 9470 Denderleeuw www.rendac.com Repaper 2910 EssenRe-Tyre 3920 Lommel Revatech 4480 Engis www.revatech.be Rik’s Plastics 3600 Genk www.riksplastics.com Romarco 9240 Zele www.romarco.be Rulo 7742 Hérinnes-lez-Pecq www.rulo.be Rumst Recycling 2840 RumstRymoplast 3920 Lommel www.morssinkhofplastics.nl SAF Recyclage 9990 Maldegem SEOS Plastic Recycling 4600 Verviers SGS Ewacs 9120 Beveren-Melsele www.be.sgs.com SHANKS sa 1435 Mont-St-Guibert www.shanks.be SHANKS Vlaanderen 8800 Roeselare www.shanks.be SHANKS Vlaanderen 9042 Gent www.shanks.beSilvamo 8800 Roeselare SIMS Recycling Solutions 9100 Sint-Niklaas www.sims-group.com SITA Remediation 1850 Grimbergen www.sitaremediation.beSITA Recycling Services 2340 Beerse www.sita.be SITA Treatment 1180 Brussel www.sita.be SITA Wallonie 4460 Grâce-Hollogne www.sita.be Smet Jet 8400 Oostende www.edelweissnv.be Smurfit Kappa 2170 Merksem www.smurfitkappa.com Soborel 3550 Heusden-Zolder www.vangansewinkel.com Socaplast 1840 Londerzeel www.socaplast.be Sodecom 7040 Quévy www.vanheede.com Sodever 1420 Braine l’Alleud Soraf 2840 Rumst www.ljanssens.be Soret 1560 Hoeilaart Soreplastic 6971 Champlon www.soreplastic.be SO.TRA.EX 4700 Eupen

www.sotraex.com Spanin 8780 Oostrozebeke www.indaver.be Stadsbader-Flamand 8530 Harelbeke www.stadsbader.comStallaert Recycling 1800 Vilvoorde www.stallaert.be Stevan 8860 Lendelede www.stevan.be Stok&Co 3530 Houthalen-Helchteren www.leysen.org Stora Enso Langerbrugge 9000 Gent www.storaenso.com SVK 9100 Sint-Niklaas www.svk.be Tellgnosis 2860 Sint-Katelijne-WaverThenergo 2018 Antwerpen www.thenergo.be Thomé H. & Fils 1730 MollemTrack International 8790 Waregem www.track-international.com Transcoma 3600 Genk www.transcoma.be Tri-Terre SAFS 4040 HerstalTWZ 9940 Evergem www.twz.be Vaco Containerdienst 2950 Kapellenwww.leysen.org Valomac 1850 Grimbergen www.sita.be Vandewiele Recycling 8470 Gistel www.houtmolen.be Van Gansewinkel 2870 Puurs www.vangansewinkel.com Vanheede Environment Group 8940 Wervik www.vanheede.com Van Moer H & Zn 9120 Melsele www.vanmoerh.be Van Pelt Containerbedrijf 2900 Schoten www.vanpelt-nv.beVan Puijfelik NL 4815 CD Breda www.vanpuijfelik.nl Van Roy 9470 Denderleeuw www.van-roy.be Veolia ES 1800 Vilvoorde www.veolia-es.be Verpola 8000 Brugge www.verpola.be Vetboerke 8750 Wingene Vlar Papier 2830 Tisselt www.storaenso.com Vosselaarse Oud Papier Centrale 2330 Merksplas www.vopc.be Vulsteke & Verbeke 8970 Poperinge www.vulsteke-verbeke.be West Waste Treatment 8600 Diksmuide www.wwt.be WOS 3600 Genk www.wos-genk.be Wubben Aflaatolie 2910 Essen

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