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FESTIVAL PARIS CINÉMAFrance - 2008

FESTIVAL INTERNATIONAL DES CINÉMAS INDÉPENDANTS DE BUENOS AIRES(BAFICI)

Argentine - 2008

FESTIVAL DU FILM DE PALM SPRINGSUSA - 2008

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE GÖTEBORGSuède - 2008

FESTIVAL INTERNATIONAL DU CINÉMA CONTEMPORAIN DE MEXICO(FICCO)

Mexique - 2008

FESTIVAL DU FILM DE HONG KONGChine - 2008

BIENNALE DE VENISESélection Officielle

IIttaalliiee -- 22000077 -- PPrriixx ddee llaa CCrriittiiqquuee IInnddééppeennddaannttee -- BBIISSIIAATTOO DD''OORROO

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE TORONTOMasters Programme, Canada - 2007

FESTIVAL INTERNATIONAL DE CINÉMA DE RIO DE JANEIROBésil - 2007

FESTIVAL DU NOUVEAU CINEMAMontréal, Canada - 2007

FESTIVAL DU CINÉMA DE SÃ O PAULOBrésil - 2007

FESTIVAL DES FILMS DE L’UNION EUROPÉENNEBerlin, Allemagne - 2007

SORTIE AU CINÉMA LE 3 SEPTEMBRE 2008

DISTRIBUTIONEPICENTRE FILMSDaniel Chabannes

Programmation : Yvette Trives55 rue de la Mare -75020 Paris

Tél : 01 43 49 03 03 - Fax : 01 43 49 03 [email protected]

RELATIONS PRESSEDARK STAR PRESSEJean-François GayeAnne de Beauvillé43 bld Magenta - 75010 ParisTél : 01 42 24 08 47 - Fax : 01 42 24 08 [email protected]

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LETTRE OUVERTE ÉCRITE À L’OCCASION DE LA REMISEDE LA PALME D'OR EXCEPTIONNELLE DÉCERNÉE ÀMANOEL DE OLIVEIRA POUR L'ENSEMBLE DE SONŒUVRE, À CANNES, LE 19 MAI 2008.

Cher Manoel de Oliveira,

Ce qu’il y a de bien avec vous, c’est que la formule d’usagequ’on emploie face aux seniors fringants ne passe pas. Dire :j’aimerais être comme vous au même âge est impossible vuqu’on est à peu près certain de ne pas l’atteindre, ce 100 ème

anniversaire. Oui, Manoel, vous défiez l’entendement. Vousvenez de réaliser un joli film tout simple, Christophe Colombl’énigme (sortie début septembre) sur la découverte del’Amérique à la toute fin du XV ème siècle mais aussi au cours duXX ème, à travers les vagues d’émigration portugaise vers cetteterre promise. Vous y apparaissez un moment en compagniede votre femme et votre histoire intime rejoint la grandeHistoire. Vous êtes un phénomène, Manoel. A la rentréeprochaine, vous allez débuter le tournage d’un nouveau filmet vous avez un autre projet en cours. Vous n’arrêtez pas. Voussavez que le travail maintient en vie. Vous avez toujours entête, vous nous l’aviez confié il y a quelques années à Porto,que votre père est mort juste après avoir pris sa retraite.

Hier, dans le Grand Théâtre Lumière où le festival de Cannesvous a rendu hommage, vous étiez comme à votre habitudefacétieux. Il y avait du beau linge dans la salle - le président dela Commission européenne, José Manuel Barroso, et laministre française de la Culture et de la Communication,Christine Albanel. Il y avait aussi Clint Eastwood qui tenait àêtre là. Ce lien qui peut rapprocher l’auteur d’Unforgiven devous, voilà bien qui démontre à quel point le cinéma réserveune infinité de passerelles. Et lorsque vous êtes monté surscène pour recevoir votre Palme d’Or des mains de votre vieilami, Michel Piccoli, la longue standing ovation allait de soi.L’émotion était palpable et je puis vous dire que j’ai vu desgens retenir leurs larmes. Vous avez cité Fellini qui disait à sonscénariste Tonino Guerra, au sujet des problèmes dedistribution : « Nous construisons des avions mais nousn’avons pas d’aéroports ». Et vous d'en conclure finement : « Les festivals sont des aéroports. Et le Festival de Cannes estle plus beau ». Permettez-moi d'ajouter que vos avions volenttrès haut dans le ciel. Mais je sais que vous n’aimez guère leshommages compassés. Alors je m’arrête en vous souhaitantla même chose que Gilles Jacob : « Portez-vous bien ».

Jacques Morice, TÉLÉRAMA

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SynopsisDepuis les années 1940, Manuel Lucianoa entrepris de découvrir la véritableidentité de Christophe Colomb.Dans ses multiples voyages entre lePortugal et les Etats-Unis, toujoursaccompagné de sa femme, l’autregrande passion de sa vie, il a été letémoin de nombreux changements dansle temps et dans l’espace. Aujourd’hui, ilest sur le point de dévoiler le mystère quientoure le célèbre explorateur.Il a juste besoin de faire un derniervoyage dans la maison qui a vu naîtreChristophe Colomb…

« Christophe Colomb, l’Enigme n’est pas un film scientifiqueou historique, ni de caractère à proprement parler biographiquemais une fiction à teneur romanesque, suggérant la grandioseaventure des Grandes Découvertes. Y est introduite l’idéeselon laquelle Christophe Colomb serait, en fin de compte,d’origine portugaise, né dans une petite ville de l’Alentejo,Cuba, et aurait de ce fait baptisé la plus grande île découvertepar lui dans la Mer des Antilles du nom de son village natal. »(Manoel de Oliveira)

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Entretien avecManoel de Oliveira

Mário Jorge Torres : Votre dernier film s’inscrit-il dans unedes préoccupations du cinémaportugais, la question de l’identitéportugaise qui a commencé dansvotre filmographie avec Non ou laVaine Gloire de commander ?Manoel de Oliveira : Tous mes films,depuis Douro, Faina Fluvial, ont unedimension historique et Non… n’estpas différent puisqu’il n’exalte pas lesexploits mais les échecs. D’unecertaine façon, c’est une négation del’identité portugaise. C’est le destin quichoisit : que Colomb soit portugais ouchinois n’est pas important. Ce quicompte, c’est l’exploit. Et l’énigme estdans la vie. Christophe Colomb,L’Enigme est une épure. Comme danstous mes films, il y a une quête sans finde la simplicité. Je pense beaucoup àla statue équestre de Donatello à Padoue dont on dit qu’elle mélangela simplicité grecque et le réalisme de la Renaissance.

M J T : Mais votre cinéma est toutsauf réaliste.M de O : Il se veut réaliste mais il va aufond des sentiments humains etdevient donc complexe, voire irréaliste.José Régio disait que nous devrionsêtre simples et clairs, éviter d’êtrehermétiques. La simplicité emmène loinla pensée : l’un des rôles de l’ange,dans le film, est d’éviter la grandiloquence.Lorsque le personnage de Luís MiguelCintra cite Fernando Pessoa, l’ange

sourit et sort. L’artiste ne copie pas,tout est en lui, il souffre, ses intentionssont précises mais il ne peut pas toutexpliquer sous peine d’induire le regarddu spectateur. Mon souci est de ne paspouvoir expliquer au spectateur le sensdes choses. Par exemple, la scène demariage se prolonge par la musique del’orgue de la cathédrale de Portojusqu’à l’Alentejo, épicentre desGrandes Découvertes qui symbolisaitle mariage avec les autres nations, lechemin vers la connaissance globale ;pas seulement par la propagation de lareligion mais aussi par la pérennité dugenre humain. Comment pourrais-jeexpliquer cela ?

M J T : Mais n’y a-t-il pas dans cefilm, un peu comme dans Un Filmparlé, une intention didactique etexplicative qui conditionne votreinterprétation et votre opinion del’Histoire ?M de O : L’art exprime, il necommunique pas. Deleuze l’a dit, parexemple, à propos de Vermeer. Unedes choses qu’Agustina Bessa-Luís necomprend pas quand elle discute mesadaptations de ses travaux, est que lemodèle est seulement un prétexte, quel’essentiel est le regard de l’artiste.D’un autre côté, l’Histoire est mémoireet il n’y a pas d’homme sans mémoire.Les coïncidences avec Un Film parléviennent de ce que les deux filmscherchent à vérifier un fait, avec unarrière-plan historique.

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M J T : Ce film est-il égalementbiographique ?M de O : C’est un film biographique mais pasromantique ; il est romanesque. Le philosopheRené Girard parlait du mensonge duromanesque et de la vérité du romantique quirecense les faits un à un.

M J T : Avez-vous vu Porto Santo deVicente Jorge Silva dans lequel LeonorSilveira a joué et qui aborde certainsaspects du mythe de Colomb et filme samaison ?M de O : J’en ai vu quelques extraits. LeonorSilveira est une actrice formidable et sous-estimée qui devrait être récompensée ici etdans d’autres pays mais le Portugal n’est pasassez important. La présidence de laCommunauté Européenne est un momentcrucial mais le marché n’est pas bon, noussommes moins de 10 millions, l’économie estmauvaise, diplomatiquement le pays n’estpas fort et nous manquons de moyensaériens et maritimes dans lesquels nousétions pionniers. Dans le film, je donnel’exemple de Gago Coutinho et SacaduraCabral parce que ce n’était pas qu’uneaventure mais un fait scientifique avéré.

M J T : Comment avez-vous eu l’idée dece film ? Etait-ce un ancien projet ?M de O : Non, c’est le résultat d’une série decoïncidences. Cela fait quatorze ans que jepasse mes vacances à Porto Santo (j’aimeénormément cette plage) qui est également laville natale du réalisateur Jorge Brum doCanto, auteur d’un film très intéressant, ACanção da Terra (The Song of the Earth). J’aivu la maison de Colomb, j’ai eu cette idée etpuis il y a eu Gonçalves Zarco, précurseur desGrandes Découvertes. Il y a deux ans, leconseil municipal de Porto Santo m’a donnéles clés de la ville et j’en ai déduit qu’ilsvoulaient que je réalise un film sur l’île et lesujet évident était Colomb. Dans le mêmetemps, en 2006, trois ouvrages (je crois) sontsortis, affirmant que Colomb était portugais.

Je les ai lus, mon préféré étant celui deManuel Luciano.

M J T : Pourquoi ? A cause duromanesque ? Et l’idée de jouer dans lefilm, était-ce la vôtre ?M de O : A cause du voyage et despuissances qui conduisaient à Porto Santo.L’idée que ma femme et moi jouions dans lefilm n’est pas de moi mais du producteur etdu directeur de production. Sinon, il aurait fallucréer un masque vieilli et cela aurait pris dutemps et aurait retardé le tournage. Parce quemon petit-fils, Ricardo Trêpa, me ressembleet que Leonor Baldaque présente un air deressemblance avec Maria Isabel, nous avonsprivilégié cette solution. Au départ, je nevoulais pas le faire et nous avons un peuaccepté à contre-cœur. Je n’aimais pas dutout cette idée…

M J T : Mais vous vous rendez compteque ce choix donne au film un aspectfamilial, « fait maison » ?M de O : Oui, c’est un film familial.

M J T : On voit encore plus de Trêpas etBaldaques que d’habitude…M de O : (rires) Exactement. Cependant, leplus difficile pour moi, était en tant queréalisateur et acteur, de contrôler le cadre etd’être à l’image.

M J T : Ça marche et ça ajoute quelquechose : la critique ne résistera pas àl’envie de dire que ce voyage, cetteenquête est comme une métaphore del’œuvre de Manoel de Oliveira et mêmed’un certain type de cinéma portugais.M de O : Non, je n’ai rien découvert. Lumièrea créé une métaphore du cinéma mondial. Jene suis pas une métaphore du cinémaportugais. Au mieux, je suis une métaphorede moi-même. Chaque individu a sapersonnalité, ni plus ni moins. Il y a surtoutdes différences entre nous et c’est une bonnechose. Maria Isabel qui avait déjà chanté dans

des films précédents, joue dans ce film. Mavoix est un peu rauque. Manuel Luciano daSilva, 80 ans, et sa femme sont trèssympathiques et j’avais la responsabilité dejouer son rôle en me fondant sur ce qu’il avaitécrit. J’ai simplement fait ce que je voulais…

M J T : En fait, ce qui est impressionnantdans la relation entre les personnagesest, par exemple, quand vous dîtes“nous sommes mariés depuis 40 ans”,alors que nous savons qu’en réalitéMme Isabel et vous-mêmes l’êtesdepuis plus longtemps que ça…L’identification, de ce fait, devienttroublante…M de O : Dans neuf ans, nous célèbreronsnos noces de diamant (75 ans de mariage).Je ne pense pas arriver jusque-là et c’est pourcela que je veux réaliser rapidement les filmsque j’ai en tête. Je n’ai plus beaucoup detemps et je ne peux réaliser qu’un film par an.Si je le pouvais, j’enchaînerais les films maisle producteur m’en empêche en medemandant de me rendre à des festivals, dedonner des interviews…

M J T : Allez-vous terminer la trilogied’Agustina ?M de O : Je pense que oui. J’aimerais (parcequ’elle aimerait aussi) tourner La Ronde de Nuit. Je suis fasciné par ce tableau deRembrandt. Je veux le réaliser mais il me fautdu temps parce que j’ai deux autres projetsavant. Il faudrait que je tourne au moins deuxfilms par an. J’ai tourné quatre filmsconsécutifs en un an et demi, ce qui prouveque c’est possible : Le Miroir magique, BelleToujours, le film sur Gulbenkian et un court-métrage de trois minutes qui a été montré àCannes. Mais j’ai aussi besoin de temps pourécrire…

M J T : Je ne vais plus vous garder troplongtemps. J’aimerais juste revenir àvotre image dans le film. Je pense,honnêtement, que le meilleur dans le

Lisbonne Story de Wim Wenders estvotre interprétation de Chaplin… Dansvotre film, vous continuez d’adapter lelivre mais en mettant en place une sortede miroir, une image amplifiée, commeune sorte d’auto-portrait de l’auteur,signant le film.M de O : Dans Lisbonne Story, j’aurais voulubrûler un bouchon pour me dessiner unemoustache mais il n’y avait ni bouchon, nicanne, ni chapeau melon, c’était juste uneimprovisation. Je pense qu’ils avaient peurque je joue Hitler (rires). Christophe Colomb,L’Enigme est vraiment une auto-représentationparce que cette conscience et le dialogue ducouple, avec l’ange témoin, ne sont pas dansle livre. Étant marié depuis de nombreusesannées et connaissant les problèmesrencontrés dans une relation, je pouvaisbasculer du cinéma à un portrait de couple.Un film de Dreyer, Gertrud, le meilleur film queje connaisse, montre un homme déçu quicherche l’autre côté, l’inconnu. Il n’est pluschrétien, il s’abandonne à l’amour absolu. Etl’amour absolu est la mort.

M J T : Pour finir, revenons à votre film :l’ange n’est pas dans le livre. Quel estson rôle ?M de O : C’est une idée que j’ai eue et quivient de la description de l’église à Cubaquand je recherchais des lieux de tournage,l’ange vert et rouge qui a disparu. Dans lepoème de Pessoa, l’ange figure le destin et ladétermination par-delà la république, ladémocratie et le pouvoir du roi Jean II. Et ildevient le guide de tout le film, monempreinte, indépendamment du livre.

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Filmographiesélective 2007 : Christophe Colomb,

l’Enigme

2006 : Belle Toujours

2005 : Le Miroir magique

2004 : Le Cinquième Empire

2003 : Un film parlé

2002 : Le Principe de l’incertitude

2001 : Porto de mon enfance

2001 : Je rentre à la maison

2000 : Paroles et utopie

1999 : La lettre

1998 : Inquiétude

1997 : Voyage au début du monde

1996 : Party

1995 : Le Couvent

1994 : La Cassette

1993 : Val Abraham

1992 : Le Jour du désespoir

1991 : La Divine Comédie

1990 : Non ou la vaine gloire de commander

1988 : Les Cannibales

1986 : Mon cas

1985 : Le Soulier de Satin

1983 : Nice… A propos de Jean Vigo

1978 : Amour de perdition

1956 : Le Peintre et la ville

1931 : Douro, faina fluvial

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Fiche technique

Fiche artistiqueRicardo Trêpa ............................. Manuel Luciano (années 40 et 60)Manoel de Oliveira ...................... Manuel Luciano (2005 et 2007)Leonor Baldaque ........................ Silvia (années 40 et 60)Maria Isabel de Oliveira ............... Silvia (2005 et 2007)Luis Miguel Cintra ....................... Conservateur du musée

de Porto-SantoGeorge Trêpa.............................. HerminioLaurença Baldaque..................... L’ange

Réalisateur.................................. Manoel de OliveiraProducteurs................................ François d’Artemare

Maria João MayerProducteur exécutif .................... Jacques ArhexDirectrice de la photographie ...... Sabine LancelinIngénieur du son......................... Henri MaikoffAssistant réalisateur.................... Olivier BouffardDécorateur ................................. Christian MartiCostumière ................................. Adelaide Maria TrêpaScripte........................................ Julia BuiselMaquilleuse ................................ Emmanuelle FèvreMonteuse ................................... Valérie LoiseleuxMixeur ........................................ Jean-Pierre Laforce

Musique originale........................ José Luis Borges CoelhoInterprétée par ............................ Miguel Borges CoelhoUne production........................... Filmes do Tejo II

Les Films de l’Après-MidiAvec le soutien financier de ........ ICAM/MC

RTP - Rádio Televisão PortuguesaZDF / ArteFundação Calouste GulbenkianFundação Luso-AmericanaInstituto CamõesTobis

Ventes internationales................. REZO FILMS

Langues : Portugais et AnglaisNationalité : Portugais et Français

Durée : 1h15 - Format : 1/66 - Visa : 117 710

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