fedelec magazine 159 - fr

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MEMBER OF: ANNEE 30 - JAN/FEV/MAR 2013 159 magazine FEDELEC Foto © FEDELEC - Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestriel Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies be Vers une capacité réseau et transport double à Genk Construction industrielle éco-responsable sur le plan énergétique “Une bonne installation commence par un bon entretien personnel”

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Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique

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Page 1: Fedelec magazine 159 - FR

MEMBER OF:

ANNEE 30 - JAN/FEV/mAR 2013

159magazineFEDELEC

Foto © FEDELEC - Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

be

Vers une capacité réseau

et transport double à Genk

Construction industrielle éco-responsable sur le plan énergétique

“Une bonne installation commence par un bon entretien personnel”

Page 2: Fedelec magazine 159 - FR

(1) Prix HTVA, toutes promotions déduites, y compris la prime de recyclage de 800€ HTVA (2). Les offres (1) et (2) sont sous conditions, valables en février 2013 et réservées aux professionnels. Plus d’informations sur citroen.be ou dans les points de vente Citroën participants.

citroen.be

Les pros passent beaucoup de temps dans leur véhicule. Et encore plus quand ils ne trouvent pas leur chemin. Voilà pourquoi Citroën inclut le GPS dans sa série spéciale « Fresh GPS». Et pour qu’ils gardent la tête froide en toutes circonstances, l’airco est de série également!

Déjà un CITROËN BERLINGO fourgon 1.6 HDi 75 BVM euro5 court Fresh GPS à 11.270€ HTVA (1)

CoolCoolCoolCoolCoolNOUVELLE SÉRIE FRESH GPS AVEC GPS INTÉGRÉ & AIRCO INCLUS.

DEUX FAÇONS DE RESTER COOL.

Déjà un CITROËN BERLINGO fourgon 1.6 HDi 75 BVM euro5 court Fresh GPSY F Y

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Page 3: Fedelec magazine 159 - FR

Colofon

Dans l’éditorial précédent je me suis penché sur un certain nombre de mesures que le

gouvernement a mises en place pour combattre la fraude sociale et fiscale.

Une nouvelle mesure va être établie à savoir l’enregistrement électronique des pré-

sences sur les chantiers. Récemment la loi exécutant l’enregistrement électronique des

présences sur les chantiers temporaires ou mobiles a été publiée au Moniteur belge.

Cette loi ne fixe que les grands principes et nombre de modalités d’application doivent

encore être fixées dans des arrêtés d’exécution.

Mais ce qui est sûr, c'est que l’enregistrement vaudra pour tous les chantiers tempo-

raires ou mobiles dont la superficie est d’au moins 1000 m² ou lorsqu’il y aura une inter-

vention d’au moins deux entrepreneurs.

Une nouvelle mesure supplémentaire donc.

En bref, les entreprises régulières perdent petit à petit le nord et se posent la question,

à juste titre, quant à ce qu’elles doivent faire pour être entièrement en ordre. La peur est

d’autant plus grande de devoir payer des amendes parce qu’on a oublié quelque chose,

là où l’entreprise n’a jamais eu l’intention de commettre de la fraude sociale ou fiscale.

Fedelec informera en détail les entreprises membres et ce, en collaboration avec les

confédérations construction locales, lors de sessions d’information qui auront lieu au

printemps 2013 et qui concerneront les mesures introduites par le gouvernement et

comment en pratique il faudra appliquer celles-ci au mieux. Les membres recevront à

ce sujet une invitation.

Entretemps, plusieurs membres nous ont fait savoir que des entreprises ou instances

proposent des “offres” mettant à disposition des travailleurs étrangers à des prix chocs.

N’y a-t-il donc rien qui soit fait à ce sujet? Oui, bien sûr! Lorsque vous recevez de telles

propositions, vous pouvez nous les transmettre. Un service au sein de l’organisation

professionnelle les examine et veille à ce que plainte soit déposée s’il s’avère que la

législation n’est pas respectée.

Antoine Van Lierop,

Président FEDELEC National

Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.

PERIODICITETrimestrielle

REDACTIONFCOmediaT 056 771310 | F 056 [email protected]

PublICITE - CONsEIlFCOmedia,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 [email protected]

CONCEPTION gRAPhIquELien [email protected]

Nederlandse versie op aanvraag

EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies

Magazine officiel de fedelec: federation nationale des installateurs-electriciens

DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41

Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.

MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS

DE LA PRESSE PERIODIQUE

PREFACE

Page 4: Fedelec magazine 159 - FR

INSIDE NEWS 05

TECNOLEC INFORME

FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION

ProjeTs

reportageS

product news

FOIRE

CONTENU

- L’assurance Incendie Multirisk Commerce-PME 07- BA5-PV: Technologie et analyse de la sécurité pour les installations PV 08- Nouveaux membres 09- Nouveaux montants 10

- Problèmes de réseau causés par les pompes à chaleur 12

- Vers une capacité réseau et transport double à Genk 16- “Une bonne installation commence par un bon entretien personnel” 20- Contrôle d’accès dernier cri pour les immeubles télécom 30- Construction industrielle éco-responsable sur le plan énergétique 36

- Techno Specials: Systèmes de câblage Audio, Vidéo et Broadcast 23- Livingston: Location personnalisée d’instruments d’essai et de mesure 24- Socomec: Des solutions innovatrices et efficientes pour l’avenir 26- Trump – Domintell: Domotique avec le D de Design 28

39

41

20

30

36

16

Page 5: Fedelec magazine 159 - FR

Selon une tradition bien établie main-

tenant, la Confédération Construction

Hainaut a organisé à l’Espace Wallonie

Picarde à Kain, sa septième soirée

« Beaujolais nouveau ». L’association

régionale Fedelec Hainaut Ouest était

présente.

Monsieur Bontems, non seule-

ment Président de la Confédération

Construction Hainaut Ouest mais aussi

administrateur de l’association régionale

Fedelec Hainaut Occidental, a salué les

nombreux participants à cette tradition

hennuyère.

Pas moins de 140 affiliés, invités et

partenaires étaient présents à cette

soirée festive. Soirée festive relevée

Soiree beaujolaiS: une tradition incontournable a tournai

1.096 jeuneS a l’euroSkillS et 2.300 viSiteurS lorS du Salon "leS jeuneS ont du talent"

La dernière étape de l’action de sensi-

bilisation aux métiers de la construction

s’est déroulée au salon « Les Jeunes ont

du talent » à Libramont. L’association

régionale Fedelec Luxembourg a parti-

cipé aux actions de sensibilisation.

Lors de la tenue de ce salon devenu

incontournable dans la Province de

Luxembourg, les jeunes ont eu droit à

des essais-métiers, des démonstra-

tions, des speed-meetings, des infos

sur les études et les formations, des

ateliers et conférences sur plus de 250

métiers (dont l’électricité). Le secteur de

la construction était représenté en force.

par la présence de Messieurs Eddy

Devos, Président de la Confédération

Construction Wallonne (CCW), Michel

Brynart, Président CCH, Paul Bertrand,

Président de la Chambre de Commerce

de la Wallonie Picarde (CCIWAPI) et

Thierry Delvigne, Président du CHOQ (*).

(*) CHOQ: le CHOQ se donne pour mission de contribuer activement à la prospérité socio-économique de la Wallonie picarde en faisant émerger des projets innovants.

Fedelec magazine | 5

Page 6: Fedelec magazine 159 - FR

Entreprise d’installations électrotechniques

de bâtiment:

· câblage informatique et électricité industrielle

· configuration et gestion de réseaux ICT

· gestion d’infrastructures

· services (consulting, audit, engineering,

développement)

Wallonie, 20 personnes, CA +/- 1.300K€

Entreprise d’électricité générale

Active dans les secteurs du bâtiment et de l’in-

dustrie

Activité connexe dans l’ingénierie de l’air (HVAC)

Sud Wallonie, 30 personnes, CA +/- 3.000K€

ENTREPRISES A CEDER

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081 41 29 23

6 | Fedelec magazine

inside news

alia SecuritY daY 28 noveMbre - l'eveneMent de 2012

320 acteurs de l'industrie de la sécurité électronique se sont réunis à l’occasion d’un congrès national sur le thème de la préven-tion contre le vol et l’incendieALIA Security, l’association belge repré-

sentant l’industrie de la sécurité électro-

nique, a tenu le 28 novembre 2012 son

premier ALIA Security Day au centre de

congrès Lamot à Malines.

La participation en masse d’acteurs

professionnels du gouvernement, de la

police, du service incendie, du secteur

des assurances et des bureaux d'études,

d’installateurs et de représentants de

l'industrie montre clairement le grand

intérêt que suscite la sensibilisation à la

prévention. « ALIA nourrit l’ambition de

conscientiser la société et l’industrie à

propos de la prévention », explique Yves

Ryckaert, Président d’ALIA Security.

ALIA Security représente les installa-

teurs, les fabricants et les distributeurs

dans les domaines de la détection intru-

sion, de la détection incendie, du contrôle

d’accès et de la vidéosurveillance.

Dans la matinée, le congrès proposait 2

programmes parallèles sur le thème de

la sécurité des biens et des personnes,

l’un consacré à la prévention contre le vol,

l'autre s'intéressant à la prévention incen-

die. Plusieurs experts ont approfondi le

sujet et exposé leurs idées en termes de

tendances, de solutions possibles, de

normes de qualité, de législation et de

nouvelles technologies. L’après-midi fut

réservée à la séance plénière, au cours

de laquelle le secteur des assurances a

pu donner sa vision des choses et qui fut

clôturée par un exposé des autorités.

ALIA Security a organisé ce congrès en

partenariat avec l'ANPI, en collabora-

tion avec la Direction générale Sécurité

et Prévention du SPF Intérieur, et avec le

soutien des assureurs (ASSURALIA) et

des organisations des entreprises (UCM

et UNIZO).

ALIA Security collabore à plusieurs ini-

tiatives organisées par les autorités (SPF

Intérieur) dans le domaine de la pré-

vention. ALIA Security souhaite égale-

ment renforcer la collaboration avec les

acteurs sur le terrain et plus particulière-

ment avec les conseillers en technopré-

vention qui conseillent les citoyens et les

entreprises en matière de sécurité. C’est

l’une des raisons qui sont à l'origine de ce

Security Day.

Mais ALIA Security souhaite aller plus

loin. Elle propose à ses partenaires de

mutualiser leurs efforts en vue de pouvoir

mener des actions de prévention mieux

coordonnées et plus efficaces, tant à

l’échelon national et régional que local.

Yves Ryckaert, Président d'ALIA: « Une

approche globale et intégrée, des initia-

tives menées en commun par les sec-

teurs public et privé, voilà vers quoi nous

devons tendre. »

« Si l’Institut belge pour la sécurité rou-

tière (IBSR) a les moyens de financer

des spots publicitaires à la télévision,

pourquoi ne pourrions-nous pas faire de

même concernant la sécurité des biens

et des personnes? » s’interroge-t-il.

ALIA Security a bien l'intention de pour-

suivre ses actions en vue de promouvoir

ses idées et donne déjà rendez-vous

à l’industrie pour une nouvelle journée

nationale de la prévention, programmée

pour le 20 novembre 2013.

Page 7: Fedelec magazine 159 - FR

Pour vous protéger et vous assis-

ter efficacement en cas de sinistre,

Fédérale Assurance a développé

une couverture spécialement adap-

tée pour les petites et moyennes

entreprises l’assurance Multirisk

Commerce/PME. Et ce n’est pas

tout… Fédérale Assurance partage

ses bénéfices avec ses clients sous

forme de ristournes.

Vos garanties de base

L’assurance Multirisk Commerce-PME

de Fédérale Assurance vous offre une

couverture de base très complète. Elle

couvre votre bâtiment et son contenu

contre

• le risque d’incendie;

• les dégâts des eaux tous les dégâts

causés suite à une rupture de conduites

ou d’appareils hydrauliques ou suite à la

pénétration d’eau par le toit;

• les phénomènes naturels tels que la

tempête, la grêle, la pression de la

neige ou de la glace. Les dégâts aux

tentes et aux protections solaires, aux

enseignes et aux totems publicitaires,

de même que les dommages aux

clôtures, pour autant qu’elles soient

ancrées dans du béton, sont inclus;

• les bris de vitres. Les dégâts aux pan-

neaux solaires et aux cellules photovol-

taïques sont également couverts;

• une explosion, la fumée ou la suie;

• l’action de l’électricité (par surtension

ou foudre indirecte). L’indemnisation

des appareils professionnels de base

sur leur valeur à neuf, jusqu’à 2 ans

après leur acquisition;

• les catastrophes naturelles (inondation

et tremblement de terre);

• les attentats et les conflits du travail;

• …

Vos garanties facultatives

Vous pouvez encore optimiser votre pro-

tection au-delà de la couverture de base

en l’étendant à tout ou partie des garan-

ties suivantes

• responsabilité civile dommages cau-

sés aux tiers par le bâtiment ou son

contenu;

• vol;

• chômage commercial la destruction de

votre bâtiment peut interrompre totale-

ment votre activité commerciale. Cela

peut signifier une absence de revenu

pour un indépendant qui n’aurait pas

été prévoyant!

Nous partageons nos bénéfices

avec nos clients

Un tarif compétitif pour une couverture

Multirisk Commerce-PME qui vous pro-

tège de manière optimale, c’est déjà très

bien. Mais recevoir votre part des béné-

fices de Fédérale Assurance sous forme

de ristourne, c’est encore mieux! En effet,

constituée en sociétés mutuelles et coo-

pératives, la compagnie n’a pas d’action-

naires à rémunérer et partage ses béné-

fices avec ses assurés. Donc avec vous.

www.federale.be

a poursuite d’une activité commerciale peut être entravée, voire mise en péril par la survenance de sinistres aussi variés qu’un incendie, une tempête, un dégât des eaux, un bris de vitres, un

incident électrique, un heurt de véhicule…

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Fedelec magazine | 7

Page 8: Fedelec magazine 159 - FR

fedelec

8 | Fedelec magazine

BA5-PV Technologie et analyse de la sécurité pour les installations PV

près la formation BA4, Formelec a maintenant développé une formation BA5 spécifiquement axée sur les

installations PhotoVoltaïques (PV). Le suivi de cette formation constitue une bonne base pour délivrer l'attes-

tation BA5 pour installations PV aux travailleurs participants. Car même si certains travailleurs sont déclarés

BA5 pour des travaux sur des installations électriques générales, s'ils assument également la responsabilité

en matière d'installations PV, il est conseillé de leur faire suivre une formation spécifique.

“A ”

Les aspects sécuritaires liés à la pose

d'installations PV sont à ce point spé-

cifiques que vous devez le mentionner

séparément tant dans la déclaration

BA4 que BA5 des travailleurs qui exé-

cutent ces tâches. Idéalement, faites-

leur toutefois suivre une formation vous

permettant de démontrer beaucoup plus

facilement que vous les avez suffisam-

ment avertis des dangers spécifiques

liés aux activités sur les installations PV

(panneaux solaires, transformateurs…).

Attention cette formation traite unique-

ment des activités liées aux installations

PV, et pas au tableau de distribution.

A l’instar de toutes les formations

Formelec, cette formation est elle aussi

totalement gratuite pour les ouvriers de la

SCP 149.01 et vous pouvez bénéficier en

sus de la prime Formelec.

Parcours de formations PV Intitulés adaptés, connaissances préalables

requises et durée

• ‘BA4-PV Instructions de base en sécurité pour les installations PV’ est

désormais le nouvel intitulé de la formation ‘BA4 pour installations PV’. Cette

formation ne dure qu’une demi-journée et les seules

connaissances préalables requises sont les connais-

sances de base en électricité.

• ‘BA5-PV Technologie et analyse de la sécurité

pour les installations PV’ remplace l’intitulé ‘BA5

pour installations PV’. Cette formation ne dure qu’une

demi-journée. Les participants doivent avoir suivi au

préalable la formation BA4-PV Instructions de base en

matière de sécurité pour installations PV.

Vous pouvez consulter le planning de toutes les

formations Formelec en ligne sur

www.vormelek-formelec.be/ formations-formelec.

Page 9: Fedelec magazine 159 - FR

info de la fédération

be

FRANCoPhoNES

NEERLANDoPhoNES

Nouveaux membres - 4ème trimestre 2012

S.P.r.l.u. abp belux

S.P.r.l. biyik

S.P.r.l. brabant electronics

M. cosenza cosimo

S.P.r.l. dallemagne

M. de troyer jean

M. desterbecq andy

S.P.r.l.u. e c M v

S.c.S. ecoboutic

S.a. eco-energy

S.P.r.l. electricite carrelage

transformation batiment

S.a. etablissements biuso

M. Gretzer dominique

M. Hainaux Xavier

S.P.r.l. Houmard claude

S.P.r.l. inter belgium Security

S.P.r.l. j.d.M. electricite

S.P.r.l. Maison Pierre Securité

S.P.r.l. n2m electricity Solutions

M. Paindavoine Franck

S.P.r.l. Pelleleck

M. Petrosino david

S.P.r.l.u. S.a.n.e.l.e.c.

S.P.r.l.u. S.t.e.c.S.

M. Schroeder eric

S.P.r.l. tv antennes electronique

M. van kleef Philippe

b.v.b.a. agio Power

b.v.b.a. b-con company

b.v.b.a. be Smart energy

b.v.b.a. c2-i

de Hr carion joeri

b.v.b.a. cdes

de Hr clopterop björn

b.v.b.a. cobost Services

de Hr da Silva nilo Pedro

de Hr deplancke Geert

G.c.v. e.G.t.

b.v.b.a. e-bus

c.v.b.a. ecopuur

b.v.b.a. electrical Solutions and

Facilities

b.v.b.a. electro j&p coppens

e.b.v.b.a. elektriciteitswerken Feyen

b.v.b.a. e-light

b.v.b.a. evo

b.v.b.a. in-tec

G.c.v. jeti Solutions

de Hr lauwers david Mathilde

de Hr Mertens nico

de Hr ovaere Franky

b.v.b.a. Security design

de Hr van baelen Senne

de Hr van den broeck jan

b.v.b.a. van Gysegem Peter

b.v.b.a. vda & cº

7090 bRAINE-lE-COMTE

6042 ChARlEROI

6040 ChARlEROI

6031 ChARlEROI

4053 ChAuDFONTAINE

7012 JEMAPPEs

7810 MAFFlE

7140 MORlANWElZ-MARIEMONT

1150 WOluWE-sAINT-PIERRE

7301 hORNu

7331 sAINT-ghIslAIN

6060 ChARlEROI

1170 WATERMAEl-bOITsFORT

6800 lIbRAMONT-ChEVIgNY

4400 FlÉMAllE

1300 WAVRE

7012 JEMAPPEs

6700 ARlON

5020 NAMuR

7130 bINChE

6120 NAlINNEs

6180 COuRCEllEs

4845 sART-lEZ-sPA

6464 bAIlEuX

6717 ATTERT

7500 TOuRNAI

6460 ChIMAY

9960 AssENEDE

3130 bEgIJNENDIJK

9910 KNEssElARE

8400 OOsTENDE

1742 TERNAT

3600 gENK

9300 AAlsT

2530 bOEChOuT

2018 ANTWERPEN

8531 hARElbEKE

3400 lANDEN

9170 sINT-gIllIs-WAAs

9850 NEVElE

2630 AARTsElAAR

2650 EDEgEM

3990 PEER

9880 AAlTER

9140 TEMsE

8800 ROEsElARE

2850 bOOM

1785 MERChTEM

9120 bEVEREN

8550 ZWEVEgEM

9240 ZElE

2490 bAlEN

9255 buggENhOuT

9820 MERElbEKE

9220 hAMME (Vl)

IDGSFlyinggroup BuildingLuchthavenlei 1b182100 DEURNET [email protected]

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Fedelec magazine | 9

Page 10: Fedelec magazine 159 - FR

fedelec

Nouveaux montants

» Régime de chômage avec prime

de l’entreprise

Si un travailleur bénéficie du régime de

chômage avec complément d’entre-

prise, la prépension précédente, il reçoit

alors une indemnité complémentaire

après son licenciement. Cette indemni-

té complémentaire est égale à la moitié

de la différence entre le dernier salaire

qu’il a gagné et l’allocation de chômage.

L’employeur peut limiter ce dernier salaire

que ce travailleur a gagné. A partir du

1er janvier 2013, il s’élève à 3.780,69

euros. Si le travailleur gagne un salaire

supérieur, l’employeur peut alors ternir

compte de ce montant moins élevé pour

le calcul de l’indemnité complémentaire.

» Montants plafonnés pour les

contrats de travail

Les montants plafonnés relatifs au droit

du travail sont aussi modifiés à partir

du 1er janvier 2013. Si un employé a une

rémunération annuelle supérieure à

32.254 euros

• Il faut qu’un accord soit conclu sur

la durée des délais de préavis, pour

autant que l’employé ait eu un contrat

de travail avant le 1er janvier 2012. Si

l’employé est en service à partir du 1er

janvier 2012, il existe alors des délais

de préavis spéciaux en jours calendrier

• L’employé qui a notifié un contre-pré-

avis doit respecter un délai de préavis

de 2 mois. En dessous de ce montant,

la durée du contre-préavis est d’un

mois

• Une clause d’écolage est possible. Une

clause d'écolage est une clause par

laquelle le travailleur, bénéficiant dans

le cours de l'exécution de son contrat

de travail d'une formation aux frais de

l'employeur, s'engage à rembourser à

ce dernier une partie des frais de for-

mation en cas de départ de l'entreprise

avant l'expiration de la période conve-

nue

• Pour un représentant de commerce

avec une rémunération annuelle supé-

rieure à ce montant, une clause de non

concurrence est cependant possible,

même en cas de fonctions expres-

sément reprises dans une CCT. Pour

une rémunération annuelle inférieure

à ce montant, aucune clause de non

concurrence n’est possible

• Il n’existe de clause de non concur-

rence que pour des fonctions reprises

dans une CCT.

Si, à partir du 1er janvier 2013, le salaire

annuel est supérieur à 38.665 euros, on

peut alors reprendre une période d’essai

de 12 mois dans le contrat de travail.

Si, à partir du 1er janvier 2013, l’employé

gagne plus de 64.508 euros

• Une clause de non-concurrence est

possible sauf si une CCT existe qui

exclu précisément cette fonction

• Une clause d’arbitrage est possible.

Une clause d’arbitrage est une clause

dans un contrat où les parties s’en-

gagent à présenter un différend aux

médiateurs au lieu d’aller au tribunal

• Un accord peut être conclu sur la

durée du délai de préavis lors de la

réalisation du contrat de travail

• Un délai de 4 mois peut être demandé

pour l’employé qui notifie un contre-

préavis

• Un délai de préavis spécial est pos-

sible pour autant que l’employé ait au

moins 15 ans d’ancienneté.

» Saisie et cession

Si on exécute une saisie ou une cession

sur le salaire du travailleur, en principe,

on ne peut pas transmettre l’ensemble

du salaire aux créanciers, mais seule-

ment une partie de celui-ci. Cette par-

tie est calculée comme suit, à partir du

1er janvier 2013

Salaire mensuel après déduction des cotisa-tions oNSS et du pré-compte professionnel

Pour une saisie, partie disponible qui est transmise au créancier

Retenue maximum

0 – 1.059 euros Rien 0

1.159 euros – 1.138 euros20% des sommes comprises entre ces deux montants

15,80 euros

1.138 euros – 1.255 euros30 % des sommes comprises entre ces deux montants

35,10 euros

1.255 euros – 1.373 euros40 % des sommes comprises entre ces deux montants

47,20 euros

1.373 euros et plus illimité illimité

e Nouvel An est généralement l’occasion de faire des synthèses et cette année aussi, il y a matière à discussion.

Dans un passé récent, différents plafonds des montants ont été modifiés suite à de nouvelles mesures, à une

indexation ou parce que différents montants changent le premier jour de l’année. Nous vous fournis-

sons une liste des principales modifications.

“L ”

10 | Fedelec magazine

Page 11: Fedelec magazine 159 - FR

info de la fédération

» Le revenu mensuel minimum moyen garanti

Les travailleurs de 21 ans et plus occupés à temps plein ont droit au revenu mensuel minimum moyen garanti. Ce montant est régu-

lièrement indexé et la dernière fois, il l’a été le 1er décembre 2012. A partir de cette date-là, le revenu mensuel minimum moyen garanti

a été fixé à 1.501,82 euross.

Pour les travailleurs à temps partiel, ces montants sont appliqués en fonction de leur fraction d’emploi.

» Indemnité d’apprentissage

Un contrat d’apprentissage industriel est une contrat dans lequel le patron s’engage à donner une formation à l’apprenti ou de l’oc-

cuper dans l’objectif de l’exercice d’une profession choisie et dans lequel l’apprenti s’engage à apprendre la pratique de la profession

sous l’autorité du patron et de suivre les cours nécessaires. Le patron va payer une indemnité d’apprentissage mensuelle à l’apprenti.

En fonction de l’âge de l’apprenti, ce montant est le suivant à partir du 1er décembre 2012.

Age 15 16 17 18 19 20 <21

Montant 480,60 euros 525,70 euros 570,70 euros 615,80 euros 660,90 euros 705,90 euros 751,00 euros

» Réductions oNSS suite à l’engagement d’un premier, deuxième ou troisième travailleur

Un nouvel employeur qui engage un premier, un deuxième ou un troisième travailleur reçoit pour ces travailleurs des réductions tem-

poraires sur ces cotisations patronales. Ces réductions sont décrites dans ce qu’on appelle les plans plus.

Depuis le 1er octobre, ces réductions sont renforcées. De cette manière, le gouvernement veut réduire le seuil pour ces premiers

travailleurs, pour les PME.

Réduction pour En service avant le 1er octobre 2012 En service à partir du 1er octobre 2012

Premier travailleur

1.000 euros pour 5 trimestres400 euros pour 8 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du premier travailleur) Intervention dans les frais administratifs d’un secrétariat social agréé

1.500 euros pour 5 trimestres1.000 euros pour 4 trimestres400 euros pour 4 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du premier travailleur) Intervention dans les frais administratifs d’un secrétariat social agréé

Deuxième travailleur 400 euros pour 13 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du deuxième travailleur)

1.000 euros pour 5 trimestres400 euros pour 8 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du deuxième travailleur)

Troisième travailleur400 euros pour 9 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du troisième travailleur)

1.000 euros pour 5 trimestres400 euros pour 4 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du troisième travailleur)

Fedelec magazine | 11

Page 12: Fedelec magazine 159 - FR

12 | Fedelec magazine

Mode de fonctionnement et terminologieTout comme l’eau s’écoule du haut vers le bas, la chaleur se disperse des zones à haute température vers les zones à basse tempé-

rature. Pour inverser ce processus, il faut une pompe. L’équivalent calorifique de la traditionnelle pompe à eau s’appelle donc en toute

logique ‘pompe à chaleur’. On se servira en général d’une pompe à chaleur pour pomper des calories provenant d’un environnement

à basse température vers un niveau de température plus élevé, utilisable à des fins pratiques. Pour pouvoir réaliser ceci, il faut trois

éléments essentiels: une source de chaleur, un système de génération (comprenant un évaporateur, un compresseur, un condenseur

et une vanne de détente) et un système de dissipation calorique.

A peine un quart de la chaleur fournie est produite par le système de génération sur base d’énergie électrique, utilisée pour faire tour-

ner le compresseur. Les trois quarts de la chaleur proviennent de l’environnement naturel et sont donc gratuits. On parle dans ce cas-

là d’un Coefficient of Performance (COP) de 4.

Comme le COP dépend de la différence de température entre la source de chaleur et le système de dissipation calorique, il varie en

principe au fil des saisons. C’est pourquoi on le calcule pour des températures normalisées. On peut aussi faire une estimation du

COP moyen d’une installation donnée sur toute l’année: on appelle cette valeur le SPF (Seasonal Performance Factor).

Tecnolec informE

Problèmes de réseau causés par les pompes à chaleur

Figure 1: Principe général d’une pompe à chaleur (à compression)

1) Evaporateur

L’évaporateur d’une pompe à chaleur procure au fluide caloporteur l’espace nécessaire pour s’évaporer. L’énergie requise pour l’évapo-ration est soustraite (à basse température) de la source de chaleur par l’intermédiaire de l’échangeur de chaleur de la pompe.

2) Compresseur

Le fluide caloporteur gazéifié passe dans un compresseur qui emploie l’énergie électrique pour augmenter la pression du fluide. L’augmentation de pression se traduit aussi par une montée en tem-pérature du même fluide.

3) Condenseur

Le fluide caloporteur – à haute pression et haute température – se condense dans le condenseur. La chaleur ainsi générée passe dans un système de dissipation calorique, par exemple une installation de CC ou de production d’eau chaude sanitaire.

4) Vanne de détente

La vanne de détente abaisse la pression et régule le débit de fluide caloporteur vers l’évaporateur.

n envisage de plus en plus souvent l’emploi de sources d’énergie renouvelables pour satisfaire de façon éco-

logiquement justifiée nos besoins énergétiques. Une des solutions est de faire appel aux pompes à chaleur.

La pompe à chaleur s’emploie principalement pour la production d’eau chaude (sanitaire) et pour le chauf-

fage. Mais, lorsque l’on raccorde une pompe à chaleur au réseau électrique, celui-ci risque d’être perturbé.

Le présent article étudie cette problématique de plus près.

“O ”

© Atlantic

Système de dissipation calorique

Haute pressionHaute température

Basse pressionBasse température

Condenseur

Compresseur

Evaporateur

Source de chaleur

Vanne de détente

W

Page 13: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 13

Problématique réseauLe compresseur de la pompe à chaleur

consomme de l’énergie électrique pour

‘pomper’ les calories vers un niveau de

température plus élevé. Un compresseur

est entrainé par un moteur à induction et il

est bien connu qu’un moteur à induction

nécessite, au démarrage, un multiple du

courant nominal si des mesures complé-

mentaires ne sont pas prises. Suite à l’im-

pédance interne du réseau électrique, ce

courant d’appel important provoque une

chute de tension.

Comme cette chute de tension peut être

gênante pour d’autres consommateurs

(p.ex. baisse du niveau d’éclairage), les

courants d’appel doivent être limités. Il se

peut aussi que la pompe à chaleur injecte

des harmoniques dans le réseau.

Cette problématique est couverte par

des normes applicables aux appareils

dont le courant assigné est inférieur ou

égal à 75A.

1) NBN EN 61000-3-2: valeurs limite

EMC relatives à l’émission de courants

harmoniques pour matériels ayant

un courant assigné inférieur ou égal

à 16 A.

2) NBN EN 61000-3-12 comme 1) mais

pour courants assignés supérieurs à

16 A mais inférieurs ou égaux à 75 A.

3) NBN EN 61000-3-3: valeurs limite

EMC pour variations de tension, fluc-

tuations de tension et papillotement

dans les réseaux publics d’alimen-

tation basse tension, pour matériels

ayant un courant assigné inférieur ou

égal à 16 A.

4) NBN EN 61000-3-11: comme 3) mais

pour courants assignés de 75 A au

maximum.

Courants d’appel

En plus de la normalisation, on tiendra

compte des prescriptions qui régis-

sent le raccordement d’utilisateurs au

réseau électrique basse tension. Ces

exigences sont formulées par le gestion-

naire de réseau dans la directive C1-107:

‘Prescriptions techniques générales

relatives au raccordement d’un utilisa-

teur au réseau de distribution BT’. Ces

mêmes prescriptions doivent mettre le

gestionnaire du réseau de distribution

a) Courant d’appel maximal autorisé si la fréquence de démarrage ne dépasse pas

1 fois/heure.

longueur du réseau de distribution bT entre raccordement et cabine hT

Monophasé

230V

Triphasé

230V

Triphasé

400V

Moins de 150 m 50 A 58 A 100 A

Entre 150 m et 300 m 25 A 29 A 50 A

Plus de 300 m 20 A 20 A 33 A

Tableau 1

b) Courant d’appel maximal autorisé si la fréquence de démarrage excède 1 fois/heure

mais ne dépasse pas 10 fois/heure.

longueur du réseau de distribution bT entre raccordement et cabine hT

Monophasé

230V

Triphasé

230V

Triphasé

400V

Moins de 150 m 38 A 44 A 76 A

Entre 150 m et 300 m 19 A 22 A 38 A

Plus de 300 m 16 A 16 A 25 A

Tableau 2

Les limites des deux tableaux sont d’application aux valeurs de crête du courant divi-

sées par √2 (valeur effective) pendant toute la durée de la phase de démarrage.

Les valeurs du courant d’appel sont celles obtenues à la mise en marche de l’installation

complète entrainée par le moteur en question et ses éventuels circuits de démarrage

et de régulation.

Si l’utilisateur est dans l’impossibilité de se conformer à ces limites, il devra prévoir

l’investissement soit d’un poste de transformation HT/BT, soit d’une liaison BT directe

entre le poste de transformation HT/BT et son installation.

électrique en mesure de fournir une ten-

sion conforme à la norme NBN EN 50160

‘Caractéristiques de la tension fournie

par les réseaux publics de distribution’.

En ce qui concerne les courants d’ap-

pel (ou de démarrage), les prescrip-

tions stipulent que, pour un moteur ou

un ensemble de moteurs à démarrage

simultané d’une puissance de plus de

750 VA, le courant d’appel doit se limiter

aux valeurs du tableau suivant.

© Atlantic

Page 14: Fedelec magazine 159 - FR

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14 | Fedelec magazine

Tecnolec informE

Dans certains cas, le gestionnaire du réseau de distribution peut, après

étude préliminaire et à titre provisoire, accepter que la réalisation du poste

de transformation HT/BT ou de la liaison BT soit postposée, à condi-

tion que l’utilisateur fasse appel à des dispositifs de démarrage spécia-

lement conçus pour réduire les courants d’appel et de compensation, et

qu’aucune perturbation n’est décelée au niveau du raccordement. Si ces

conditions ne sont plus remplies simultanément, l’autorisation provisoire

de dépasser les valeurs prescrites sera annulée.

c) Explication des tableaux

Les courants d’appel maximaux dont question dans les tableaux de la

directive C1-107 se rapportent entre eux d’une façon spécifique. Ceci

peut s’expliquer à l’aide des formules pour le calcul de la chute de tension

sur un câble/conducteur donné.

Ue = Ub – ΔU [V]

• où Ue = tension en fin de câble/conducteur [V]

• où Ub = tension en début de câble/conducteur [V]

• où ΔU = valeur absolue de la chute de tension sur le câble/conducteur [V]

ΔU peut également s’écrire ΔU = p x ΔUconducteur [V]

• où ΔUconducteur= Zℓ x ℓ x IB =

chute de tension sur un seul conducteur [V]

• où Zℓ = impédance du câble/conducteur par unité de longueur [Ω/m]

• où ℓ = longueur du câble/conducteur [m]

• où IB = courant de charge [A]

• où p = valeur dépendant du type de réseau

» Monophasé ou biphasé p = 2

» Triphasé

- chute de tension en phase (ligne +

conducteur neutre) p = 1

- chute de tension en ligne (deux lignes) p = √3

Dans cette formule (la valeur p), on suppose des

sections identiques pour le(s) conducteur(s)

de phase et le conducteur neutre et aussi que la

charge est appliquée de façon symétrique (qu’il n’y

a donc pas de courant dans le conducteur neutre

d’un réseau 230V/400V).

On emploie parfois aussi la chute de tension expri-

mée en pourcentage, selon la formule (ΔU Un) x 100

%, où Un représente la tension d’alimentation nomi-

nale (230V ou 400V).

Partant d’une même chute de tension admise,

exprimée en pourcentage, et en se servant des

valeurs p ci-dessus, on peut justifier le rapport

entre les valeurs maximales admises des courants

d’appel de moteurs données dans la C1-107 pour

les différents types de réseau. Prenons, en guise

d’exemple, un réseau triphasé 400V où la longueur

entre le raccordement et la cabine HT vaut moins de

150m et une pompe à chaleur dont la fréquence de

démarrage ne dépasse pas 1 fois/heure (Tableau 1).

100 A pour un réseau triphasé 400V à charge

symétrique pas de courant dans le conducteur

neutre, uniquement dans le conducteur de phase

p = 1 pour la chute de tension en phase (ligne +

conducteur neutre). L’éclairage, qui est fort sensible

aux baisses de tensions, fonctionne en 230V, donc

prendre en compte la chute de tension à partir de

ce point-là.

50 A pour un réseau monophasé 230V cou-

rant dans le conducteur neutre et le conducteur

de phase p = 2 pour la baisse de tension

100 A 2 = 50 A pour une même chute de tension

exprimée en pourcentage.

58 A pour un réseau triphasé 230V à dans ce réseau

triphasé, seule la chute de tension en ligne doit être

considérée à p = √3 à 100 A √3 = 58 A pour une

même chute de tension exprimée en pourcentage.

Comme ΔU est directement proportionnel à la

longueur du câble/conducteur, le courant maxi-

mal admis baisse de la moitié lorsque la longueur

Page 15: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 15

double, avec une limite inférieure établie à 20 A pour 1 démar-

rage/heure (Tableau 1) et 16 A pour un maximum de 10 démar-

rages/heure (Tableau 2).

Papillotement

Lorsque les valeurs limite de la C1-107 pour courants d’appel de

moteurs ne sont pas respectées, il y aura des plaintes dans le

voisinage de cette pompe à chaleur qui absorbe des courants

trop importants au démarrage. Des mesures effectuées sur

place montreront que la pompe à chaleur concernée perturbe le

réseau au démarrage.

La Figure 2 montre le comportement d’une pompe à chaleur du

point de vue courant d’appel. La courbe verte représente le cou-

rant de crête et la courbe rouge le courant normal.

Ces courants de crête occasionnent des chutes de tension très

gênantes pour tout le monde (y compris les voisins). Les démar-

rages fréquents, et donc les chutes de tension répétées qui s’en

suivent, provoquent dans le voisinage un phénomène appelé

‘papillotement’. Ce papillotement est représenté en Figure 3.

Un facteur de papillotement supérieur à 1 implique déjà une

gêne visible pour les personnes concernées mais, entre les

lignes L1 et L2, il atteint fréquemment une valeur de 2,5! Cette

pompe à chaleur occasionne donc aussi bien de jour que de nuit

une gêne permanente par papillotement. Ces phénomènes se

comparent à ceux causés par de lourdes grues de chantier ou

par des moteurs électriques à démarrage direct dans le voisi-

nage. En prenant les mesures adéquates (p.ex. un module ‘soft

start’), on peut arriver à la situation suivante.

Ici, les courants d’appel restent modestes (< 30 A) (voir courbe

verte) en comparaison avec le prélèvement normal de 12 à 17 A

(voir courbe rouge).

Le facteur de papillotement reste confortablement sous la

valeur 1 les voisins n’auront aucune raison de se plaindre (Figure

5).

RecommandationsLes spécifications techniques d’une pompe à chaleur mentionnent généralement le courant d’appel (ou de démarrage). Sur base de

la directive C1-107 et de la situation locale, on peut donc évaluer si le courant restera, oui ou non, endéans ces limites.

Si le courant d’appel reste endéans les limites, il n’y aura aucun problème de chute de tension ou de papillotement.

Si l’on est près d’une limite (ou tout juste au-dessus), il est recommandé de faire effectuer une étude du réseau de distribution par le

gestionnaire pour vérifier si d’éventuels problèmes pourraient se produire. Si la limite est amplement dépassée, des mesures complé-

mentaires devront être prises, comme l’adjonction d’un module ‘soft start’.

ConclusionA l’avenir, on verra apparaître de plus en plus souvent les pompes à chaleur dans nos installations. Pour s’assurer du fait que la pompe

à chaleur n’occasionnera aucun problème de réseau, on s’informera en détail sur la situation locale et sur les caractéristiques de

la pompe. Prendre, en cas de doute, contact avec le gestionnaire de réseau de distribution et/ou avec le fabricant/revendeur de la

pompe à chaleur.

www.vei.be

Figure 2: Courant normal et courant de crête d’une pompe à chaleur, mesurés sur plusieurs jours.

Figure 3: Facteur de papillotement causé par une pompe à chaleur, mesuré sur plusieurs jours.

Figure 4: Courant normal et courant de crête d’une pompe à chaleur avec dispositif de réduction du courant d’appel, mesurés sur plusieurs jours.

Figure 5: Facteurs de papillotement, mesurés sur plusieurs jours pour une pompe à chaleur avec dispositif de réduction du courant d’appel.

Page 16: Fedelec magazine 159 - FR

16 | Fedelec magazine

projet

Doublement de la capacité réseau et

transport

Selon Elia, il est nécessaire de doubler

la capacité réseau de la région de Genk

afin de renforcer le potentiel de transport

depuis et vers l’étranger, maintenant qu’il

y a de plus en plus d’échange d'électrici-

té. En outre, l’exploitant du réseau haute

tension belge veut également anticiper

sur la construction prévue d’une centrale

électrique à Rotem (Dilsen-Stokkem).

Elia a obtenu les permis nécessaires de

construction et d’environnement pour

les grands travaux correspondants, par-

mi lesquels la modification profonde du

poste de transformation de Langerlo, à

Genk.

Langerlo

Jusqu’à une époque récente, la cen-

trale de distribution de Genk, à Langerlo,

comptait 2 postes de transformation,

où la tension de 30.000 V est transfor-

mée en moyenne tension 10.000 V. Les

lignes 10.000 V sont ensuite subdivisées,

depuis cette centrale, vers les postes de

distribution, ici et là aux alentours de

Genk. Dans ces derniers a lieu une nou-

velle transformation en basse tension

380 V. Le poste de transformation le plus

ancien de la centrale de Langerlo, ‘TS A’,

a maintenant plus de 40 ans et est consti-

tué de matériels obsolètes: une quinzaine

de cellules cuivre. Ce poste sera bientôt

mis hors service et démoli. Entre-temps

a été construit, à côté, un nouveau poste

de transformation, ‘TS C’, équipé de 25

cellules compactes à chariots, chacune

d’une capacité de 630 ampères. L’autre

poste de transformation, ‘TS B’, reste

opérationnel.

Infrax prend la suite d’Elia

Walter Finotto, ingénieur principal chez

Infrax Limbourg, esquisse les grandes

lignes du projet de Langerlo: «Dans une

première phase, le fonctionnement du

nouveau poste de transformation de

Langerlo sera une copie du fonction-

nement actuel de l’ancienne sous-sta-

tion. A l’exception du fait que la nouvelle

infrastructure sera exploitée par Infrax et

non par Elia. De plus, le couplage et la

mesure des tensions des jeux de barres

seront dorénavant exploités par Infrax.

La liaison principale entre le poste ‘TS B’

existant et le nouveau ‘TS C’ sera désor-

mais rendue commutable. La liaison

existante entre ‘TS A’ et ‘TS B’ est une

liaison fixe. A remarquer dans le nouveau

fonctionnement, les tableaux à double

jeu de barres ABB-ZS4, les deux postes

de transformation comportant au total 3

transformateurs, et une liaison commu-

table au niveau de ‘TS C’.»

Extensibilité à un quatrième

transformateur

Dans l’optique de l’installation future d’un

quatrième poste de transformation par

Elia, les deux postes de transformations

sont conçus de manière à permettre une

exploitation comme postes de trans-

formation indépendants. Tant que le

quatrième transformateur ne sera pas

installé, ‘TS B’ et ‘TS C’ seront exploi-

tés comme un seul et même poste de

transformation. Dans le cadre de cette

modification, les 3 transformateurs de

point neutre sont à présent également

gérés par Infrax. Un second pilotage de

réseau ne sera nécessaire que lorsque

le quatrième transformateur sera installé

par Elia. Après modifications, les deux

postes de transformation seront exploi-

tés avec une liaison principale fermée

entre les jeux de barres, et en conditions

lia, l’exploitant du réseau haute tension belge, veut doubler la

capacité du réseau entre Genk et la frontière à Kinrooi. A cet effet,

de grands travaux d'adaptation sont, entre autres, réalisés dans le

poste de transformation de Genk, à Langerlo, et pour lesquels l’entreprise

Tegro de Maaseik a la charge de l’installation des canalisations

de distribution enterrées.

“E ”

Vers une capacité réseau et transport double à Genk

Page 17: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 17

normales, un seul transfo actif par TS.

Ceci veut dire qu’il y aura deux transfor-

mateurs exploités en parallèle. La cen-

trale sera exploitée traditionnellement,

sur un seul jeu de barres, le second étant

hors tension, et avec la liaison entre jeux

de barres, ouverte. L’installation en elle-

même possède entre autres les carac-

téristiques suivantes: niveau d’isolation

12 kV, capacité du jeu de barres: 3150

A, capacité des cellules 3150 A /1250 A,

résistance aux courants de court-circuit:

31.5 kA 3 s, résistance à l’arc interne:

31.5 kA 1 s AFLR, et tension de secours:

110 V=. Le matériel haute tension est du

type ZS4 d’ABB. Les relais de protection

du type Max I 543/541 sont également

du même fabricant. Les relais de protec-

tion différentielle ligne, du type 7SD6001,

sont de marque Siemens.

Contrôle d’impact sur le réseau

Dans une phase ultérieure seront instal-

lés, à côté du nombre de départs attri-

bués, 4 départs en réserve. Parmi ces

derniers, il y aura deux cellules de réserve

avec TI 1000/5/1 pour unités de pro-

duction décentralisées avec un courant

maximal autorisé de 1250 A. De la place

sera laissée dans le bâtiment pour quatre

cellules de réserve, non encore montées,

pour extension future. Les liaisons prin-

cipales définitives sur les deux jeux de

barres seront équipées d’un disjoncteur

de puissance débrochable, de façon à

permettre dans une configuration future,

une exploitation indépendante des deux

postes.

23 étapes successives

Comment s’articule un projet de modifi-

cation complexe avec un tel niveau élevé

de technicité? Après une étude prépara-

toire détaillée du projet, ce ne sont pas

moins de 23 étapes qui se succède-

ront pour modifier le poste de transfor-

mation de Langerlo et le rendre à nou-

veau opérationnel. Le maître d’ouvrage

Infrax établit le projet et ELIA, l’exploi-

tant du réseau haute tension belge, fait

construire une cabine. ELIA a également

la charge du câblage aérien et de l’adap-

tation des transformateurs. L’entreprise

SPIE est chargée de l'installation des

‘services auxiliaires’: éclairage, installa-

tion d’alarme…

Les travaux de câblage enterré sont exé-

cutés par l’entreprise Tegro, de Maaseik

(voir encadré). Erik Thijs, dirigeant de

Tegro: «Nous commençons par réali-

ser les travaux de terrassement. A cet

emplacement nous avons creusé jusqu’à

une profondeur de 1,5 mètre. Puis seront

placés dans ces tranchées 2 types de

câbles PRC avec des diamètres res-

pectifs de 240 et 400. Ces câbles seront

ensuite recouverts de plaques de protec-

tion spéciales en PMC recyclé, puis de

sable pur. Dans une dernière phase nous

creuserons encore une tranchée d’envi-

ron 50 mètres afin d’enfouir le câblage qui

n’est plus utilisé. La jonction du câblage

existant et des câbles nouvellement

posés ne sera pas faite par Tegro mais

par une autre entreprise externe, sur

commande d’Infrax.»

Il y a faisceau et faisceau

Lors de l’exécution de travaux de

câblage, le mesurage précis et la loca-

lisation exacte des canalisations conti-

tuent un point délicat. Erik Thijs: «Il y a

souvent côte à côte 10 à 12 faisceaux

avec diverses sortes de canalisations. Il

faut donc faire très attention. Les don-

nées disponibles sur les plans existants

constituent bien entendu le point de

départ. Mais en raison des travaux d’in-

frastructure exécutés au fil des années,

ces données ne sont pas toujours com-

plètement à jour, par exemple en raison

de modifications de tracé de routes et de

Page 18: Fedelec magazine 159 - FR

18 | Fedelec magazine

Tegro en résuméL’entreprise Tegro, acronyme de Thijs Erik Grondwerken (Travaux de terrasse-ment Erik Thijs), est spécialisée dans la pose de canalisations de distribution enterrées. L’entreprise de Maaseik a été créée en 1994 par Erik Thijs qui avait travaillé auparavant, en tant que salarié, pour d’autres entreprises de cette branche. Ces activités englobent les travaux de terrassement comme la pose de câblage moyenne tension ou basse tension, d’éclairage public, y compris la pose de poteaux d’éclairage, de canalisations de gaz et de télévision câ-blée. Actuellement l’entreprise emploie 11 salariés d’une moyenne d’âge as-sez jeune. Depuis son démarrage d’activité en 1994, l’entreprise fait partie de Fedelec. Depuis 2006, Erik Thijs est Président de la division Fedelec Limbourg qui compte 116 membres. «Fedelec est l’organisation professionnelle idéale pour le démarrage administratif et l’accompagnement professionnel ultérieur des entreprises du secteur de l’installation électrique au sens large. Chaque entreprise membre est totalement libre de choisir son activité: exécuter des travaux généraux d’électricité ou se spécialiser, comme par exemple dans la pose de canalisations de distribution enterrées, dans notre cas.»

pistes cyclables. Un autre outil pratique

est bien entendu d’essayer de détecter

des signaux à l’aide d’une pince ampère-

métrique. Lors de l’exécution de ces

opérations, il y a lieu de suivre toujours

une procédure bien circonscrite: pour

des raisons de sécurité, les câbles, par

exemple, ne peuvent être sectionnés

qu’à l’aide d’une cisaille mise à la terre.»

Il faut être aussi un peu constructeur

de routes

Erik Thijs sait de quoi il parle lorsqu’il dit

que l’aménagement de canalisations de

distribution enterrées est une spécia-

lité. Erik Thijs: «Il n’est certainement pas

évident de trouver des ouvriers qualifiés

pour ce genre de travaux. Dans notre

secteur, un ouvrier doit non seulement

être bien motivé mais avoir en outre une

formation très large. La description des

tâches de mes collaborateurs comporte

plus que l’exécution de terrassements et

la pose de câbles. Le personnel en ques-

tion doit être également un peu construc-

teur de routes; il doit être capable, par

exemple, de poser des pavés et couler

de l’asphalte.»

Petites PME, grande flexibilité

La force de Tegro est sa grande flexibi-

lité en tant que petite PME. L’entreprise

de Maaseik travaille déjà depuis 18 ans

en sous-traitance d’Infrax. «Nous serons

finalement restés 2 semaines sur le chan-

tier de Langerlo. Mais nous ne savons

pas encore aujourd’hui où, dans la pro-

vince du Limbourg, nous aurons à inter-

venir pour le compte d’Infrax dans les

2 semaines à venir. Il est rare que nous

ayons, après achèvement de nos tra-

vaux, à intervenir à nouveau, mais ce

n’est jamais totalement exclu. Il est tou-

jours possible qu’il y ait un affaissement

de terrain en raison d’une terre qui s’est

imbibée d’eau. Un dommage éventuel

aux canalisations de distribution exis-

tantes n’est jamais à exclure à 100 %.

Pour éliminer totalement ce dernier

risque, certains services concédés tra-

vaillent à présent avec des positionneurs

GPS qui sont capables de détecter très

précisément où se trouve un faisceau de

canalisations donné. Il existe même sur le

marché des appareils que l’on peut mon-

ter sur un engin de terrassement et qui

permettent de travailler de façon relati-

vement simple et précise», ajoute encore

Erik Thijs.

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Page 19: Fedelec magazine 159 - FR

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installation. Avec plus de 20 ans d’expérience au compteur, Marc Van Boven, le directeur, a déve-

loppé une vision hautement personnelle sur le métier d’installateur et sur la façon de mettre une

réalisation en chantier. La preuve en est fournie par un projet résidentiel qu’il vient de réaliser

à Sint-Gillis-Waas.

“L ”

“Une bonne installation commence par un bon entretien personnel”

Beaucoup de méthode

Marc Van Boven a fondé son entre-

prise BEBO Elektro (voir encadré) en

1992: “Pour la réalisation de mes projets

d’éclairage et d’électrotechnique, je pro-

cède de façon très méthodique. Je colla-

bore étroitement avec plusieurs bureaux

d’architectes qui me sondent régulière-

ment sur d’éventuels chantiers, en géné-

ral tertiaires ou résidentiels. La plupart du

temps, ils m’envoient le maître d’œuvre

pour un entretien personnel. Au cours

de cet entretien, je tente de comprendre

comment les gens conçoivent leur projet

et ce qu’ils attendent en pratique de leur

future installation électrique et de leur

éclairage. Je n’omets pas de leur montrer

à cette occasion quelques exemples de

projets déjà réalisés. Comment voient-ils

l’éclairage de leur maison? La domotique

pourrait-elle leur offrir une plus-value?”

Partenaires spécialisés

Pour la réalisation concrète de ses pro-

jets, il a mis sur pied une collaboration

très étroite avec plusieurs partenaires

spécialisés: pour le volet éclairage,

c’est la firme Tekna. Cette entreprise de

Lokeren – dirigée par Erik Huysmans –

conçoit et produit les ‘Nautic’ et ’FLAT

Spots’ mais est également spéciali-

sée dans le conseil d’éclairage. Marc

Van Boven: “En guise de plaisanterie,

je dis toujours au maître (ou à la maî-

tresse) d’œuvre qui vient me trouver

que je l’envoie d’abord chez quelqu’un

qui ‘lui apprendra à voir la lumière’! Le

client arrive ensuite, chez Tekna, dans

un studio spécialisé où divers scénarios

d’éclairage peuvent être simulés. Leur

méthode a l’avantage de faire apprécier

au client la qualité d’éclairage d’un spot

particulier – qu’il préfère sur d’autres –

exactement de la même façon qu’il le ver-

rait dans sa propre maison. A partir de

ces constatations, un plan d’éclairage

est élaboré sur mesure pour le client.

C’est à ce moment-là que j’apprends ce

qu’on attend exactement de moi et que je

me mets au travail pour élaborer une offre

de prix détaillée.”

De l’étude d’éclairage au plan de

travail exhaustif

“Avant de commencer les travaux, je

communique au client une liste de tous

les points d’éclairage de l’habitation

et je lui demande où il aimerait voir des

variateurs et des détecteurs de mouve-

ment ou de présence, par exemple. Je lui

donne évidemment les conseils requis.

Ces renseignements sont intégrés dans

l’étude d’éclairage. Pour ce qui est du son

et de l’image, le client passera générale-

ment voir la firme Heyman Reference de

Temse. Supposons qu’il veuille non seu-

lement une sonorisation dans le séjour,

mais aussi dans le bureau et la salle de

bains par exemple, ceci devra être pla-

nifié en conséquence. Ce partenaire me

transmet, lui aussi, toutes les spécifica-

tions techniques à intégrer dans le plan

de travail pour que je puisse commencer

la pose des câbles”, explique Marc Van

Boven.

Trois espaces ouverts

BEBO Elektro vient de réaliser un pro-

jet résidentiel à Sint-Pauwels, une com-

mune de l’entité de Sint-Gillis-Waas,

où l’architecte Luc Delouw – du bureau

ARCAD de Sinaai – avait récemment

construit une villa moderne, toute en

blanc. Il s’agit d’une spacieuse maison

unifamiliale pourvue de grandes baies

vitrées, et qui bénéficie donc d’un éclai-

rage naturel maximalisé. En trois diffé-

projet

Page 21: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 21

rents endroits de la maison, on trouve

de grands espaces ouverts allant du

rez-de-chaussée à l’étage: un dans le

hall d’entrée et deux dans le séjour. Les

énergies renouvelables sont également

présentes, sous forme d’une pompe à

chaleur Nibe.

Des spots dans les plafonds tendus

Un des points remarquables de cette

construction résidentielle neuve est la

finition des plafonds. Au lieu de simples

éléments en béton plâtrés et peints, on

a des plafonds tendus spéciaux de la

firme Estrikor à Courtrai. Ils sont réalisés

en matière synthétique flexible et lavable,

tendue comme une ‘peau’ sur toute la

surface du plafond. L’ensemble de la

maison est éclairé à l’aide de trois types

de Flat Spot de marque Tekna.

On a monté en tout 45 spots ‘Flat 1’, 16

spots ‘Flat 2’ et 1 spot ‘Flat 3’. La pose du

câblage et le montage des Flat Spots – et

des enceintes de sonorisation – se sont

faits en étroite collaboration entre BEBO

Elektro et Estrikor. Ces spots sans enjoli-

veurs (‘trimless’) n’ont pas de rebord, un

concept breveté par Tekna. Le séjour est

équipé de Flat Spots du type 1, la salle de

bains de Flat Spots du type 2 et dans cer-

taines autres pièces on a fait usage d’un

troisième type.

Arceaux de montage spéciaux pour

Flat Spots sans enjoliveurs

Pour le montage de spots dans un pla-

fond tendu, Estrikor et Tekna ont conjoin-

tement mis au point un arceau spécial,

adapté en particulier aux spots sans

enjoliveur. “Les Flat Spots sont incon-

testablement des applications haut de

gamme et il faut également mentionner

qu’on n’a pas fait appel à des transfos

centraux: les spots ont été adaptés en

vue d’un échange aisé des transforma-

teurs. Même lors de l’encastrement tra-

ditionnel de spots dans un plafond en

béton, nous prenons beaucoup de pré-

cautions. Nous évitons en particulier de

travailler du haut vers le bas – qui est la

méthode la plus simple et la plus rapide –

mais bien du bas vers le haut. Cette façon

de procéder, techniquement plus ardue,

garantit néanmoins un parfait alignement

des points d’éclairage”, explique Marc

Van Boven.

Emploi limité de leds

Dans quasiment toutes les pièces, on

a opté pour un éclairage traditionnel,

entendez par là IRC. L’éclairage led se

limite à deux endroits de la maison: dans

la cabine-douche à vapeur de la salle

de bains, où on a prévu des spots à leds

étanches en inox, et dans l’auvent de la

porte d’entrée, où des spots à leds ont

été montés à l’aide de bagues spéciales

en inox dans le matériau isolant, recou-

vert d’un plafonnage en crépi. L’emploi

poussé de la technologie led dans un

bâtiment ne se justifie, à mes yeux, que

lorsqu‘il garantit un bon rendement au

client. Pour l’éclairage de magasins et de

bureaux par contre, les leds connaissent

un joli succès vu la rentabilité de la solu-

tion. La qualité de lumière est bonne et

les prix sont à la baisse. Nous sommes

récemment parvenus à équiper un

espace commercial complet – vitrines

comprises – à l’aide d’éclairages led et

CDM, d’une consommation globale de

600W à peine, vu que cet éclairage fonc-

tionne quasiment en permanence.

Dans de telles conditions, un investis-

sement en technologies led et CDM se

récupère en quatre ans environ“, affirme

le directeur de BEBO Elektro.

Domotique: oui, mais…

Pour le matériel de commutation, Marc

Van Boven fait appel à la firme Gira: “Ce

partenaire dispose d’une gamme bien

étoffée, du simple interrupteur à la domo-

tique de haut niveau. L’installation de

Sint-Pauwels se compose de relais multi-

fonctionnels et de variateurs d’éclairage.

Page 22: Fedelec magazine 159 - FR

22 | Fedelec magazine

Ceci permet entre autres une fonction-

nalité ‘tout allumer-tout couper’ et donne

les garanties requises pour d’éventuelles

extensions”, explique Marc Van Boven.

Toutes les adaptations futures pourront

se faire au niveau de l’armoire de distri-

bution, sans fastidieux travaux de démo-

lition ou de rainurage.

Mais, contrairement aux apparences,

cette maison n’a pas été équipée de

domotique. Marc Van Boven: “Je ne me

joins pas à la mode actuelle qui consiste,

pour certains du moins, à pousser le

client en direction de la domotique. Je

préfère fournir des installations très

flexibles, réalisées sur mesure. Si le

client me demande expressément d’ins-

taller de la domotique dans sa maison,

je m’informe tout d’abord de ses motifs

spécifiques. Je vois difficilement cer-

Bebo Elektro en brefMarc Van Boven, originaire de Berlare en Flandre-Orientale, a fait ses études d’électricien au VTI d’Alost mais n’a pas passé ses premières années d’activité professionnelle dans un secteur lié à l’électricité. Il fut quelque temps menuisier de gros œuvre et travailla de 1980 à 1992 pour la SNCB, entre autres dans le port d’Anvers. En 1992, piqué par l’amour du métier, il s’établit comme indépendant et fonde – avec un membre de sa famille – la firme BEBO Elektro spécialisée en travaux d’électricité et d’éclairage à Schoonaarde, près de Termonde. Ses activités portent sur les installations électriques dans le sens le plus large du terme - construc-tions neuves, extensions et rénovations pour habitations, commerces, bâtiments publics et industriels - ainsi que sur la réalisation d’études d’éclairage et la conception d’armatures, en collaboration avec divers partenaires. Après 5 ans, il racheta les parts de son associé et, depuis lors, il dirige seul son entreprise. BEBO Elektro bvba est membre de Fedelec depuis 2004.

taines personnes allumer leur éclairage

en se servant d’un écran tactile! La plu-

part des systèmes domotiques restent

d’ailleurs assez onéreux et n’ont pas

toujours la convivialité requise. Mais les

systèmes domotiques déjà installés par

Bebo Elektro sont tous réalisés en KNX/

EIB, ce qui assure à l’avenir une flexibilité

optimale du point de vue marques, entre-

tien et garantie.” Pour les protections

parafoudre, BEBO Elektro collabore

avec le fabricant allemand DEHN - dis-

tribué en Belgique par Stagobel – et pour

les alarmes avec la firme MVH Security

de Sint-Niklaas.

‘Petite entreprise = qualité’

Marc Van Boven tient absolument à ce

que sa firme d’installation reste une petite

entreprise. Il n’a, pour cette raison, qu’un

seul collaborateur et ceci depuis 14 ans

déjà. “Une personne très motivée que

j’ai engagée sur base d’un contrat d’ap-

prentissage et à qui j’ai appris le métier.

Depuis lors, nous ‘travaillons et pen-

sons électricité‘ à l’unisson. Sur chantier,

quelques mots à peine suffisent pour

qu’on se comprenne. Dans le passé, j’ai

souvent travaillé avec des sous-traitants

mais ils me causaient régulièrement des

problèmes. J’ai constaté plus d’une fois

que la qualité du travail est inversement

proportionnelle au nombre de personnes

présentes sur un chantier.” Marc Van

Boven puise son enthousiasme dans son

potentiel de création “Pouvoir élaborer et

fournir une belle installation à un client me

fera toujours le plus grand plaisir.”

www.bebo-elektro.be

projet

Page 23: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 23

reportage

vec sa gamme spécialisée en solutions connectiques, Techno Specials s’affirme comme un

acteur important sur le marché belge du câble. L’assortiment de produits de la firme gantoise

– qui fait partie du groupe TKH – comprend entre autres des systèmes de câblage pour

applications Audio, Vidéo et Broadcast.

“A ”

CAE, l’usine TKH française, développe et

fabrique des systèmes de câblage pour

courants faibles. L’expérience consi-

dérable et le savoir-faire accumulé pen-

dant plus de 25 ans font de ce fabricant

un acteur de poids sur le marché global

‘courants faibles’. Depuis, une struc-

ture internationale a été mise en place

et un bureau de ventes vient aussi de

s’ouvrir au Maroc. Le groupe compte

12.500 clients actifs, 10.000 articles de

câblage différents et 4.500 références

en connectique. La division française

du groupe TKH réalise actuellement un

chiffre d’affaires de 140 millions d’euros.

En plus d’une division R&D bien étof-

fée, l’usine française dispose aussi d’un

réseau de production comprenant pas

moins de 12 sites.

Un groupe aux reins solides

Le groupe TKH dont fait partie Techno

Specials réalise un chiffre d’affaires glo-

bal d’environ 1 milliard d’euros. Pour

Techno Specials, le très vaste assorti-

ment de produits proposé par le groupe

TKH est un des piliers sur lesquels repose

la firme gantoise. Au fil du temps, TKH

est devenu un acteur de niche spécialisé

avec ses gammes distinctives Industrial,

Building et Telecom, toutes basées sur

des concepts, des produits et des ser-

vices technologiquement fort avancés.

TKH élabore ses solutions avec le client,

et sur base de ses spécifications.

S2CEB Audio, Vidéo et Broadcast

Le portefeuille Techno Specials com-

prend aussi la marque S2CEB qui com-

mercialise, entre autres, une variété de

câbles, de cordons, de connecteurs et

d’accessoires pour l’audio, la vidéo et

les applications d’éclairage. L’objectif de

S2CEB est de répondre aux exigences

spécifiques des marchés audio et vidéo

professionnels. Avec cette gamme,

Techno Specials est en mesure de

couvrir 90% des besoins, grâce - entre

autres – au caractère innovateur de ces

produits. Des partenariats ont été mis

en place avec les principaux fabricants

d’appareils audio et vidéo afin d’enrichir

les connaissances en matière de techno-

logie moderne.

AXCEB Public Address 100 Volt

Avec la marque AXCEB, Techno Specials

propose une solution globale pour les

systèmes de sonorisation 100 Volt, une

gamme très complète qui permet de

réaliser des installations de qualité pro-

fessionnelle. Pour élaborer des projets

de cette envergure, les clients peuvent

se faire assister par Techno Specials.

L’aide comprend notamment les calculs

préliminaires, des visites sur chantier

et des séances de formation. En plus

des câbles professionnels, la gamme

comprend aussi plusieurs amplifica-

teurs, récepteurs radio, lecteurs CD/

MP3, haut-parleurs et systèmes d’ap-

pel, permettant ainsi à Techno Specials

de proposer une solution complète pour

chaque projet. Ici aussi, il est parfaite-

ment possible d’élaborer une installation

sur base d’un plan ou de spécifications

client.

www.technospecials.be

Techno Specials

Systèmes de câblage Audio, Vidéo et Broadcast

Page 24: Fedelec magazine 159 - FR

24 | Fedelec magazine

Les nouveaux développements tech-

nologiques du monde de l’installation

se succèdent à un rythme rapide. Alors

qu’une technologie n’est pas encore

opérationnelle à 100 % en pratique,

une autre technologie apparentée est

déjà mise sur le marché. Reinier Treur,

Marketing & Inventory Director Livingston

(voir encadré) «Toute technologie exige

aujourd’hui des appareils d’essai et de

mesure spécifiques. Lorsque l’on veut

pouvoir disposer à tout moment d’appa-

reils d’essai et de mesure performants

et dernier cri, il est nécessaire d’investir

beaucoup pour les avoir à demeure chez

soi.

De plus, au bout de quelques années,

ces instruments deviennent souvent

obsolètes sur le plan technologique.

Partant de cette constatation de base,

Livingston offre la possibilité de dispo-

ser d’appareils d’essai et de mesure

modernes, en location pure ou en LOA.

Posséder des appareils d'essai et de

mesure non opérationnels n’entraîne

pour l’utilisateur que des frais, et n’est

donc pas rentable en tant que tel. Nous

veillons à ce que la période de location

ou de leasing corresponde parfaitement

aux besoins de l’utilisateur.»

Structure de coût transparente

Pour les techniciens les plus spécialisés

comme par exemple les installateurs en

électricité, il est important qu’ils puis-

sent disposer d’instruments d’essai et de

mesure appropriés, au bon endroit et au

bon moment. Reinier Treur: «Livingston

dispose, dans les 24 heures, des appa-

reils les plus modernes, où que ce soit

en Europe. Ceci évite au client une série

de casse-tête pratiques, tels que la col-

lecte de devis et la décision d’achat

appropriée. Nos contrats de leasing

peuvent, au contraire, être conclus rapi-

dement et présentent une structure de

coût transparente. Les surprises sont

exclues. Que l’on loue un instrument ou

qu’on le prenne en leasing, dans les deux

cas l’investissement pour l’utilisateur

reste limité, ce qui à terme conduit à un

meilleur retour sur investissement pour

son entreprise. Certaines entreprises

qui nous louent des appareils d’essai et

de mesure, ont réussi à diminuer de 40

% leurs frais d’utilisation d’appareils de

mesure. Notre grande force est que nous

suivons à la trace les derniers dévelop-

pements technologiques sur le plan de

l’appareillage d’essai et de mesure, et

que nous travaillons de façon totalement

indépendante des marques.»

Possibilités de location avec option

d’achatA une époque où les liquidités se font

rares et où les banques et établissements

financiers rechignent à accorder des cré-

dits, Livingston propose des possibilités

de location avec option d’achat. «Nos

clients peuvent eux-mêmes, en concer-

tation avec le fabricant ou le distributeur

d’appareillage d’essai ou de mesure,

composer la configuration d’instrument

appropriée. Ensuite, Livingston achète

cette configuration auprès du fabricant

ou du distributeur, et le loue au client

pour, par exemple, 12 mois. Au bout des

12 mois, le client peut décider d’ache-

ter l’appareillage, bien entendu à un prix

beaucoup plus bas. Mais il lui est égale-

our la surveillance de la tension réseau ou l’enregistrement de la température, l’installateur en électricité a

besoin, pour un laps de temps donné, d’appareils de mesure spécifiques. Il est important qu’il puisse disposer,

au bon endroit et au bon moment, des instruments d’essai et de mesure appropriés. «Chez Livingston, il lui est

possible de louer ces instruments à la carte, étalonnés, équipés des accessoires nécessaires, accompagnés

d’une notice d’utilisation claire, et le plus souvent disponibles de stock», nous déclare Reinier Treur.

“P ”

reportage

LivingstonLocation personnalisée d’instruments d’essai et de mesure

Page 25: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 25

ment possible de continuer à louer cet

appareillage ou encore de rendre ce der-

nier s’il n’est plus nécessaire. Notre client

dispose ainsi d’un maximum de flexibilité,

sans avoir à supporter des frais supplé-

mentaires», nous déclare Reinier Treur.

Conseil indépendant

Les prestations de service étendues

de Livingston comprennent égale-

ment l’octroi de conseils concernant les

appareils d’essai et de mesure. Reinier

Treur: «Beaucoup de nos clients font

une confiance aveugle au vendeur d’une

certaine marque; on peut toutefois se

demander si le conseil que l’on en reçoit

est réellement indépendant. Livingston

n’est liée à aucun fournisseur ni fabri-

cant quel qu’il soit. Pour le client cela

signifie que tous les conseils que nous

donnons sont basés sur notre propre

expérience, en toute indépendance.

Les entreprises industrielles n’ont pour

la plupart, pas le temps de se préoccu-

per d’appareils d’essai et de mesure.

Qu’il s'agisse de ses propres appareils

ou d’appareils loués, ou d’une combi-

naison des deux, il est toujours possible

de réaliser le meilleur compromis pour

que la mise en œuvre des instruments

soit assurée au meilleur coût», déclare

Reinier Treur. Lorsque, chez Livingston,

nous donnons un conseil, nous ne com-

parons pas seulement le prix d’achat aux

prestations, mais nous examinons aussi

les frais complémentaires tels que les

frais d’étalonnage et de réparation, les

frais d’entretien, le prix des accessoires,

la complexité de l’appareil et le coût des

mises à jour de logiciel. Reinier Treur:

«Bien des entreprises sous-estiment ces

frais. Elles se focalisent aveuglément sur

le prix d’achat initial, mais n’ont que peu

ou pas d’idée des frais annuels complé-

mentaires. Sur une période de 4 ans, ces

derniers représentent en moyenne 80 %

du prix d’achat initial. Par exemple: un

appareil qui coûterait au départ 10.000

euros a un coût total de propriété (cost of

ownership) sur 4 ans, de 18.000 euros.

Attention, il s’agit de coûts moyens; il

est toujours possible de trouver des

exemples où ces montants sont, ou bien

plus élevés ou bien plus bas.»

Gestion d’équipementDu point de vue de Livingston, l’appa-

reillage de mesure doit être utilisé au

maximum. En effet, un appareil qui ne

sert pas ne fait que coûter de l’argent.

Un aspect très important en matière de

disponibilité d’appareils de mesure

est leur visibilité. Reinier Treur: «Dans

beaucoup d’entreprises, les appareils

sont achetés pour un service division-

naire particulier, alors que les autres

services ne sont pas au courant de

l’achat. Ou pire encore, l’un des ser-

vices achète l’appareil alors que le

même appareil reste inutilisé dans un

autre service. Dans un rapport récent

de Frost & Sullivan il apparaît que près

de 80% des appareils de mesure récem-

ment achetés sont utilisés à moins de

50%. Le plus souvent, il s’agit d’une igno-

rance de son propre inventaire d’appareils

d’essai et de mesure. Livingston dispose

pour ce faire d’un outil de gestion, mis à

la disposition en ligne et grâce auquel les

clients peuvent suivre tant leurs propres

appareils que ceux éventuellement loués.

Ainsi tous les utilisateurs peuvent à tout

moment savoir, avec 100 % de transpa-

rence, de quels instruments de mesure

l’on dispose et où ces derniers se trou-

vent et quel est leur niveau d’utilisation.

Lorsqu’un client décide de passer un

contrat avec Livingston pour une presta-

tion de services de gestion d’équipements

(Equipment Management Services), il

bénéficie non seulement de ces outils de

gestion, mais Livingston facilite égale-

ment la logistique et le règlement finan-

cier éventuel pour déplacer un instrument

d’une unité commerciale à une autre.»

www.livingston.be

Livingston s’adapte au marchéA l’origine, Livingston Laboratories était agent commercial pour le compte d'en-treprises telles que Hewlett-Packard, Tektronix et Fluke. Lorsque les entre-prises américaines citées établirent, l’une après l’autre, leurs propres bureaux de vente au Royaume-Uni, Livingston fit de la location son activité principale et changea son nom en «Livingston Hire» (Livingston Locations). Des bureaux ont été ouverts dans toute l’Europe, entre autres aux Pays-Bas, en France, en Alle-magne, en Belgique et en Espagne. Ceci a conduit à une extension des presta-tions de services telles que, par exemple, la vente d’appareils d’occasion. Entre-temps, Livingston est devenue l’une des plus grandes entreprises mondiales de location d’appareils d’essai et de me-sure pour des secteurs professionnels tels que l’électronique, les télécommu-nications, la défense, l‘aviation et l’aé-rospatiale, le transport et les techniques d’information. Le portefeuille de services englobe la location, le leasing, la vente d’appareils et de services orientés vers une utilisation optimale des appareils.

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26 | Fedelec magazine

ors de sa récente journée portes ouvertes, Socomec Belgique a pu faire étalage de la nouvelle alimentation de

secours Green Power 2.0, spécialement développée en réponse aux évolutions du marché. Cette nouveauté

confirme le fabricant français indépendant dans son rôle de numéro un du marché UPS. “L ”

reportage

Socomec Des solutions inno-vatrices et efficientes pour l’avenir

Quatre Business Applications

En vue d’une approche optimale du

marché et de la clientèle, les activités de

Socomec s’articulent en quatre Business

Applications à orientations stratégiques

distinctes: Energy-ef ficiency, Solar

Power, Critical Power et Power, Control &

Safety. La première Business Application

regroupe les matériels Diris et Countis et

les logiciels associés, ainsi que tout ce

qui concerne le rééquipement et la ges-

tion énergétique. ‘Solar Power’ couvre

non seulement le savoir-faire photovol-

taïque mais aussi les applications de type

Combiner Box et Sunsys. Les systèmes

UPS et ATyS + bypass, eux, ressortent de

la Business Application ‘Critical Power’.

Pour conclure, Socomec a regroupé

sous ‘Power, Control & Safety’ toutes

les applications spécifiques du matériel

Sirco.

Réponse aux derniers développe-

ments en matière d’architecture

pour serveurs

La Green Power 2.0 lancée par Socomec

répond parfaitement à l’évolution des

besoins du consommateur. Au fur et à

mesure que les débits de données trans-

mises et reçues augmentent – suite à

l’utilisation plus intense d’internet et aux

développements en infonuagique (cloud

computing) – les organisations et entre-

prises ont tout intérêt à ce que leur équi-

pement UPS corresponde aux dernières

innovations en matière d’architecture

pour serveurs. La nouvelle gamme Green

Power (GP) 2.0 de Socomec – disponible

en puissances de 10 à 400 kW – répond

aux besoins croissants des centres de

données en matière d’efficience énergé-

tique, d’innovation conceptuelle, de fonc-

tionnement ininterrompu garanti, de plus-

value écologique et de qualité du service

après-ventes.

Facteur de puissance 1

La GP 2.0 se caractérise par son facteur

de puissance de sortie égal à 1 (PF = 1),

offre à l’utilisateur toute sa puissance

nominale (kW = kVA) et fonctionne à

pleine charge jusque 35°C selon IEC

62040-3 - avec 25% de puissance en

plus comparé à une UPS à PF = 0,8 et

11% de puissance en plus comparé à

une UPS à PF = 0,9. Le facteur de puis-

sance unitaire implique en outre que l’ali-

mentation GP 2.0 fournit plus de puis-

sance pour un même encombrement.

La GP 2.0 offre d’ailleurs la densité de

puissance la plus élevée du marché -

jusque 358 kW/m2 - et prouve ainsi son

efficience en matière d’espace et d’éner-

gie. Grâce à sa topologie à trois niveaux,

commercialisée pour la première fois par

Socomec en 2008, la Green Power 2.0

bénéficie d’un rendement énergétique

imbattable – confirmé au niveau de 96%

en mode VFI par les laboratoires indé-

pendants TÜV-SÜD et Bureau Veritas.

En mode de conversion double (VFI), la

Green Power 2.0 garantit une protection

totale de charge pour les applications cri-

tiques, minimalisant ainsi les risques et

maximalisant en même temps la dispo-

nibilité du matériel. En mode VFD, un ren-

dement de 99% peut être garanti grâce à

la nouvelle solution EcoMode Rapide qui

permet le transfert de charge sur ondu-

leur en moins de 2 millisecondes en cas

de panne du réseau électrique.

TCo réduit

Avec son facteur de puissance 1 et son

rendement insurpassé, la Green Power

2.0 consomme jusqu’à 50% d’énergie en

moins qu’une ancienne UPS et permet

de réduire considérablement le coût total

de possession (TCO). Grâce au redres-

seur IGBT frontal, la Green Power 2.0

optimise l’infrastructure en amont, sans

risque de surcharge pour les transforma-

teurs, les groupes et les systèmes de dis-

tribution dédicacés en amont.

Conforme au Code de Conduite

Européen pour Centres de Données

La Green Power 2.0 de Socomec

annonce déjà l’alimentation de secours

Page 27: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 27

de l’avenir. Au fur et à mesure que le

concept des serveurs actuels s’améliore

et qu’on atteint un facteur de puissance

1 toutes charges confondues, il n’est

plus nécessaire de revaloriser les sys-

tèmes d’alimentation critiques. En outre,

la GP 2.0 de Socomec correspond dès à

présent au Code de Conduite Européen

pour Centres de Données, en sa ver-

sion présente et future jusque 2014. La

Green Power 2.0 supporte également

des applications innovatrices en matière

de facteur de charge, telles que les Blade

Servers jusque 0,9 sans déclassement

de puissance. Grâce à sa connaissance

approfondie du marché, de la clientèle et

de ses besoins spécifiques, Socomec a

pu développer un ‘assistant’ intuitif qui,

par une procédure interactive, permet de

mettre en service tout nouveau système

UPS de façon simple, sûre et fiable.

‘Devenir la référence des marchés

futurs’

“En tant que leader européen en matière

de production – et aidé en cela par ses

importantes capacités en recherche et

développement et par son réseau mon-

dial d’ingénieurs spécialisés - Socomec

est à même de proposer un assortiment

de solutions totales sur mesure pour les

applications les plus critiques”, affirme

Renato Fratta, directeur général de la

Division UPS. “Le point fort de Socomec

est sans aucun doute sa capacité d’in-

tégrer des technologies innovatrices

dans ses produits pour les faire évoluer

parallèlement aux centres de données

et devenir ainsi la référence des marchés

futurs. Notre Green Power 2.0 fait auto-

rité sur le plan de la technologie UPS sta-

tique. Ultime développement en matière

d’alimentations critiques à haut rende-

ment énergétique, cette solution est

résolument tournée vers l’avenir.”

www.socomec.com

Socomec mise gros sur six segments différents du marchéPour se démarquer de la concurrence (souvent des entreprises cotées en bourse, ndlr), Socomec inaugure 2013 en lançant une nouvelle stratégie commerciale et une structure opérationnelle remaniée. “Socomec mise gros sur la différentiation, avec ses spécialités ‘maison’ pour environnements professionnels critiques. Cette focalisation pointue doit nous permettre de doubler le chiffre d’affaires d’ici 2020,” explique Hans Van Avermaet, directeur de Socomec Belgique. Le tout se traduit par une nouvelle définition du caractère d’entreprise via 4 piliers d’activité baptisés Power Control & Safety, Critical Power, Energy Efficiency et Solar Power. Les deux premiers piliers coiffent les activités existantes en matière d’équipements de commu-tation et d’UPS. Les deux derniers – actuellement en cours d’installation en Belgique aussi – seront implémentés à l’échelle mondiale. L’objectif est d’approcher à partir de ces 4 ‘business applications’, et de façon très proactive, les 6 segments de mar-ché suivants Energies Renouvelables, Immeubles (surtout les immeubles à bureaux), Industrie, OEM (qui intègrent l’appareillage Socomec dans leurs applications), Envi-ronnements Critiques (banques et assureurs, centres de données) et Infrastructures (transport, aéroports, rail…). Avec cette nouvelle constellation, Socomec mise sur une croissance annuelle moyenne de 12%, donc sur un chiffre d’affaires doublé d’ici 2020. Socomec compte aussi rester une entreprise européenne indépendante. “Comme nous travaillons avec des appareils et des produits à caractère critique, nous refusons de délocaliser notre production en Chine. La production en Chine et en Inde est strictement réservée aux marchés locaux”, conclut Van Avermaet.

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28 | Fedelec magazine

omintell déploie ses activités à l’échelle mondiale, dans 36 pays déjà, et son système est disponible en pas

moins de 23 langues. Ceci n’empêche pas le spécialiste en domotique Trump de poursuivre ses efforts en

matière de stratégie commerciale et d’innovation technique. A Batibouw, Trump présentait trois nouveaux

assortiments de boutons-poussoirs design - résolument dans le style italien - baptisés Eco, Cube et Rainbow.

“D ”

Trump – DomintellDomotique avec le D de Design

reportage

Nouveau système ERP & nouveau

site internet

Le spécialiste en domotique nivel-

lois investit d’importants moyens dans

l’extension de son infrastructure et la

consolidation de ses structures com-

merciales. Les bâtiments et les appli-

cations en salle d’exposition ont été

adaptés et modernisés, mais le progrès

ne s’arrête pas là. Avec l’aide de la firme

bruxelloise Avvisi, le marketing a égale-

ment subi une cure de jouvence. Trump

a mis en place un nouveau système ERP

et dispose d’un site internet entièrement

remanié. Les clients – grossistes et ins-

tallateurs – pourront bientôt passer leurs

commandes en ligne. Mais vu la tech-

nicité des activités, il ne s’agit pas d’un

simple ‘webshop’ comme tant d’autres.

Les fonctionnalités sont plus étoffées

assistance technique, disponibilité des

produits, etc. Autre avantage le client a la

possibilité de consulter, en ligne et immé-

diatement, le coût total de la gamme de

produits qu’il demande. Ceci favorise

non seulement la transparence des com-

munications avec la clientèle mais per-

met aussi à Trump-Domintell de mieux

gérer ses stocks. Yvon Hudsyn esquisse

l’actuelle position de Domintell sur les

marchés domotiques “Nous réalisons

plus de la moitié de notre chiffre d’af-

faires à l’export. Néanmoins, la situation

peut fortement varier d’un pays à l’autre.

Certains marchés – je pense à l’Espagne

et à la Grèce – connaissent de sérieuses

difficultés. Ce sont principalement les

marchés émergeants à forte croissance

– l’Ukraine, l’Egypte et le Kazakhstan, par

exemple – qui s’avèrent bons clients de

nos systèmes domotiques.”

Boutons-poussoirs au design italien

La technologie et les accessoires

Domintell, eux aussi, continuent à évo-

luer. L’assortiment déjà bien étoffé de

boutons-poussoirs se voit complété

par une nouvelle ligne au design ‘style

italien’. Robert Michel, directeur de

Trump-Domintell, explique “En plus des

gammes Axolute et Livinglight de Bticino

et des interfaces Niko, nous commercia-

lisons dorénavant les boutons-poussoirs

de cette dernière marque. Et nous pré-

senterons aussi deux nouvelles lignes

de produits à l’occasion de Batibouw. Il y

aura tout d’abord les nouveaux boutons-

poussoirs baptisés ‘Eco’, en blanc uni-

quement et pourvus d’une électronique

conviviale intégrée. Cette ligne ne sera

pas distribuée de façon classique via

les grossistes mais sera disponible uni-

quement via Trump même. La ligne ‘Eco’

sera présentée en première à Batibouw.

La deuxième nouveauté est la ligne de

boutons-poussoirs ‘Cube’, également

d’inspiration italienne. Trump lance

encore les boutons-poussoirs ‘Rainbow’

en verre à LED incorporées – en noir et

blanc uniquement. Tout cela fait que

Trump proposera, dans un avenir très

rapproché, pas moins de 8 assortiments

de boutons-poussoirs.”

Les écrans ont toujours la faveur du

public

“Malgré la pléthore de nouveaux moyens

de communication – pensons à l’iPad, à

l’iPhone et aux tablettes – les ventes de

nos écrans ne semblent pas fléchir. Nos

modules de communication ethernet/

internet à logiciel graphique – modèle

DETH02 – ne sont pas les seuls à se

maintenir : nos écrans industriels aus-

si, tels le tactile couleurs DTSC04-LG à

vidéophone incorporé, continuent à bien

se vendre. Les applications pour iPad,

iPhone et tablettes connaissent actuelle-

ment un franc succès, personne ne s’en

étonnera. Mais comme elles requièrent

des batteries, leur longévité ne se com-

pare en rien à celle de nos écrans indus-

triels. La plupart de nos clients optent par

Page 29: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 29

conséquent pour des solutions durables

plutôt que pour des gadgets à la mode”,

poursuit Yvon Hudsyn.

Modules de communication ether-

net/internet

Les modules de communication ether-

net/internet à logiciel graphique –

modèle DETH02 de Domintell – sont très

demandés actuellement. Yvon Hudsyn

donne un mot d’explication “La liaison

avec l’interface Domintell se fait via le

réseau wifi de l’habitation ou via le réseau

GPRS lorsqu’on est dehors. Qui dispose

d’une ancienne installation Domintell a

la possibilité de faire revaloriser gratui-

tement la version actuelle de l’unité cen-

trale du système et d’implémenter l’inter-

face dans sa configuration. Notre division

d’appui technique se tient à disposition

des clients qui voudraient se faire assis-

ter. Un avantage supplémentaire des

facilités Domintell est qu’elles sont

flexibles et modulables. Le client peut

demander à son installateur de prendre

contact avec Domintell en vue d’obtenir

le module DETH02.”

Nombreuses fonctions et facilités

Presque toutes les nouvelles installa-

tions Domintell comprennent d’ailleurs

ce module, qui offre de nombreuses

facilités à l’utilisateur. Yvon Hudsyn: “Si

on est souvent en voyage, l’application

Domintell permet de mettre sa maison

en mode ‘absent’ ou en mode ‘automa-

tique’ en se servant à distance de son

iPhone, et aussi de vérifier par la même

voie s’il n’y a rien d’anormal. Les éternels

distraits pourront également en profiter.

Qui quitte sa maison le soir en oubliant

d’éteindre la lumière ici ou là, aura la pos-

sibilité, grâce au GPRS du téléphone, de

couper d’une simple action sur l’écran

les circuits électriques des prises et de

l’éclairage. En plus de ces fonctionnalités

hautement pratiques, on peut également

envisager d’ouvrir les volets ou de mettre

en marche l’installation stéréophonique

dans sa maison, pour ne citer que ces

exemples.”

Appartements: la vidéophonie

apportera-t-elle la solution?

Dans le segment des appartements

de luxe, la domotique a fait son entrée

depuis longtemps déjà. Il est par contre

assez étonnant de voir que le marché des

appartements traditionnels – du moins

dans notre pays – reste à la traîne. “Dans

l’habitation belge moyenne, la domotique

commence à percer mais dans d’autres

pays – comme Israël et le Kazakhstan

– cette technique est déjà largement

présente dans les appartements ‘clas-

siques’ aussi. Chez nous, les promo-

teurs immobiliers sont plutôt réticents

de ce point de vue-là. Pourtant, l’intégra-

tion d’un système domotique dans ces

appartements pourrait rendre des ser-

vices encore plus importants que dans

les maisons unifamiliales. Ici, la vidéo-

phonie pourrait bien apporter la solu-

tion. Si l’habitant pouvait faire appel à un

écran unique – aussi bien pour la fonction

de parlophone que pour le pilotage de

son installation domotique – ceci ouvri-

rait d’intéressantes perspectives pour

l’intégration de la domotique dans nos

appartements”, conclut Yvon Hudsyn.

www.domintell.com

Page 30: Fedelec magazine 159 - FR

30 | Fedelec magazine

projet

Voici quelques années, Belgacom a déci-

dé de rénover les systèmes de contrôle

d’accès dans plusieurs de ses bâtiments,

un peu partout dans le pays. Il s’agissait

d'immeubles de tailles diverses, mais

aussi de cabines métalliques. Une partie

de la mission a été confiée à l’intégrateur

Niscayah (Malines) qui fait aujourd’hui

partie de Stanley Security Solutions.

Stanley Security Solutions et Niscayah

ont fait cause commune. En tant qu’élé-

ment de l’américain Stanley Black &

Decker, le département belge, implanté

à Malines et Diegem, fournit aux entre-

prises des solutions taillées à la mesure

des besoins locaux. L’intégrateur est

actif dans 14 pays d’Europe.

Jan Celis, qui est responsable du suivi

chantier pour cette entreprise (depuis

les visites sur site jusqu’à la livraison de

tous les projets réalisés pour Belgacom)

ne pouvait être présent à l’entretien. C’est

donc son collègue Bert Loos, directeur

des projets, qui a eu l’amabilité de le rem-

placer. Pour les projets Belgacom de

Bruxelles et de Flandre, Stanley Security

Solutions travaille avec la sprl Vercoutere

Jacques de Zwevegem.

Jacques Vercoutere, administrateur

de la société qui porte son nom: «Nous

nous chargeons de tout le câblage et

de l’installation de tous les appareils en

sous-traitance pour Stanley Security

Solutions. Nous avons déjà entièrement

rénové le contrôle d’accès de 118 bâti-

ments Belgacom dans le cadre de cette

mission. Selon le planning à 4 ans, toutes

les activités devraient être terminées

courant 2013. Le projet englobe surtout

des travaux d’installation de contrôles

d’accès, mais à certains endroits, il y a

aussi de la détection anti-intrusion et des

caméras de télésurveillance.»

Cinq «blocs»

Belgacom poursuit actuellement deux

grands projets de contrôle d’accès en

région bruxelloise. Outre des activités

dans un centre de données Belgacom,

des travaux se poursuivent égale-

ment dans l’immeuble 02STR situé rue

Lebeau; il s’agit d’un des grands cen-

traux techniques de la capitale, qui four-

nissent le centre de Bruxelles en télépho-

nie et en data, et où travaillent un millier

de personnes. Les travaux ont débuté

en février 2012. Etant donné l’importante

superficie, le projet a été physiquement

scindé en 5 «blocs» ou projets partiels.

Visite sur site

Avant le début de chacun de ces projets

partiels, un parcours préparatoire détaillé

est suivi. Pour Marc Van Steenbergen, du

bureau d’étude Scope (Opglabbeek), qui

suit la coordination des travaux pour le

compte de Belgacom, «ce type de projet

commence par une visite préalable des

spécialistes de Belgacom, afin de voir

où il faut placer (ou laisser) un lecteur de

badges et où l’on peut éventuellement en

supprimer un. Suit la visite sur site pro-

prement dite, en présence de Belgacom,

de Stanley Security Solutions et de

Vercoutere Jacques. Cette phase per-

met notamment d’identifier les endroits

où il faut tirer des câbles ou installer

des lecteurs de badges et des contacts

magnétiques. Tous ces détails sont

notés clairement sur un plan. Après la

visite sur site, les détails d’exécution sont

mis au point avec l’installateur électrique.

Ensuite, l’offre est établie et approuvée

par Belgacom.»

Une migration sûre

En concertation avec Belgacom, on

identifie les lecteurs de badges qui peu-

vent être mis hors service et ceux qui res-

teront actifs dans le nouveau système

d’accès, après quoi la pose des nou-

veaux câbles peut commencer. Giovanni

Depelchin, chef de chantier pour

Vercoutere Jacques: «Il est clair qu’une

porte protégée par le système existant

que l’on met hors service le matin doit

être à nouveau opérationnelle le même

a firme Vercoutere Jacques (Zwevegem) travaille actuellement, en sous-traitance pour le spécialiste de la

sécurité Stanley Security Solutions, sur un grand projet de contrôle d’accès dans les bâtiments de Belgacom

situés à Bruxelles et en Flandre. Nous avons jeté un coup d’œil dans le bâtiment 02STR, dans le centre

de la capitale, où la transition vers le nouveau système de contrôle d’accès bat son plein.

“L ”

Contrôle d’accès dernier cri pour les immeubles télécom

Page 31: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 31

soir, équipée du nouveau système. Mais

toutes les portes n’ont pas besoin d’un

lecteur de badge. Certaines sont unique-

ment équipées d’un contrôle d’accès,

autrement dit d’un contact magnétique.

Nous parlons ici de 50 à 60 portes par

bloc.»

Configuration et testing

C’est à ce stade que le personnel de

Stanley Security Solutions entre en jeu.

Bert Loos, de Stanley Security Solutions:

«Nous installons les armoires contenant

l’appareillage central et nous raccordons

les divers éléments et câbles. Pour confi-

gurer le système sur chaque porte, nous

utilisons un PC raccordé à ces contrô-

leurs. Le testing de la nouvelle installation

s’effectue par bloc et prend à peu près

une journée. Chaque porte est testée

individuellement pour vérifier que tous

les événements sont bien signalés et

que la porte est correctement identifiée

dans les messages. A côté de cela, il y a

encore les systèmes de surveillance cen-

trale qui contrôlent toute l’information.

Il ne s’agit pas toujours que de contrôle

d’accès; dans certains cas, il y a aussi

une protection anti-incendie, des camé-

ras de surveillance et un parlophone.

Pour les bâtiments Belgacom situés en

Flandre, le testing des systèmes s’effec-

tue en collaboration avec les services

sécurité de Belgacom situés à Gand, et

avec ceux de Bruxelles pour la Région

Bruxelloise. Le dispatching central prend

ensuite le contrôle de ces systèmes au

moyen d’une connexion réseau. Si cette

procédure se déroule sans anicroches,

le bloc est livré. Nous avons déjà terminé

quatre blocs.»

Des accords clairs

Jusqu’à présent, la collaboration entre

les divers acteurs s’est très bien dérou-

lée. Marc Van Steenbergen «Les petits

problèmes éventuels peuvent être réso-

lus très rapidement à l’aide du logiciel,

souvent même en cours de livraison.

Exemple: quand le dispatching central

reçoit une identification erronée dans

un message de statut d’une porte. La

phase de préparation, surtout, doit être

très minutieuse pour garantir que les tra-

vaux se dérouleront en souplesse. Loos:

«En gros, il y a trois types de locaux dans

ce bâtiment: bureaux, locaux techniques

et couloirs. Les travaux dans les locaux

techniques ne posent que peu de pro-

blèmes pratiques. Pour les bureaux, il

faut toujours définir la meilleure heure

et la manière idéale de délimiter le site

de travail en vue de garantir la sécurité

dans la zone de travail et ses environs

et de minimiser les nuisances provo-

quées par les travaux. Chaque membre

du personnel de Belgacom qui travaille

dans l’immeuble est prévenu à l’avance,

par courrier électronique, que certains

accès seront momentanément fermés.

C’est la même chose pour les travaux

hors de l’immeuble: fermeture du par-

king, coupure de l’éclairage extérieur,

etc.» Le contrôle d'accès de l’entrée du

bâtiment a été entièrement rénové et un

nouveau lecteur de badges a été installé.

Les câbles ont été entièrement intégrés

au mur de granit existant.

Une porte n’est pas l’autre

Aussi serré soit-il, le planning n’en

requiert pas moins une approche flexible.

Giovanni Depelchin «Quelquefois, l’ins-

tallation dans une zone donnée est ter-

minée plus vite que prévu, mais il arrive

aussi que cela dure un tout petit peu plus

longtemps. En général, nous traitons 4

à 5 portes (simples) par jour. Il faut plus

de temps pour adapter les contrôles des

doubles portes ou des portes coulis-

santes. Pour certaines portes d’accès,

qui ne doivent en principe pas rester

ouvertes, il faut qu’un agent de sécu-

rité soit présent pendant toute la durée

des travaux. L’adaptation du contrôle

d’accès sur les portes en bois va assez

vite, même s’il faut aussi tenir compte

de la finition demandée par le donneur

d’ordre. Dans ce cas, une goulotte per-

met de faire en sorte que les nouveaux

câbles suivent le trajet des câbles exis-

tants. Bien entendu, les nouvelles portes

permettent une finition plus belle. Le pro-

Page 32: Fedelec magazine 159 - FR

32 | Fedelec magazine

jet de contrôle d’accès dans l’immeuble

02STR concerne non seulement l’instal-

lation sur les portes intérieures et exté-

rieures, mais aussi quelques portails et

portes coulissantes.»

Mise en boucle

Le planning des travaux est notam-

ment déterminé sur la base du fonc-

tionnement des systèmes en place. Van

Steenbergen: «Si l’on décide d'installer

une interface donnée pour un câblage

spécifique, cela entraînera par exemple

la mise hors service de 5 lecteurs de

badges, et la possibilité de migrer 5 nou-

velles portes vers le nouveau système.

Mais il peut aussi s’agir uniquement de 3

lecteurs, et donc 3 portes: c’est la «mise

en boucle». Par ailleurs, déplacer des

travaux d’un étage à l’autre du bâtiment

prend plus de temps que poursuivre les

activités au même étage. Souvent, un

travailleur de l’installateur pourra, pour

ainsi dire, commencer à installer un lec-

teur de badges sur une porte pendant

que son collègue démonte l’ancien lec-

teur sur une autre porte.»

Etiquetage des câbles

Pour chaque bloc, il y a environ 5 kilo-

mètres de câbles au total, dont une

bonne partie pour le seul câblage des

lecteurs de badges (une cinquantaine

par blocs en moyenne).

Afin d’assurer une protection opti-

male, tous les câbles de contrôle d’ac-

cès du bâtiment (et de tous les autres

immeubles Belgacom concernés) sont

tirés à travers des goulottes ou tuyaux

fermés. Tous les x mètres, ils sont claire-

ment étiquetés comme faisant partie du

nouveau système de contrôle d’accès.

Cette précaution permet d’éviter des

dégâts involontaires en cas de nouveaux

travaux de rénovation.

Intervention rapide

La flexibilité et l’expérience d’une PME

comme Vercoutere Jacques nous per-

met de suivre de près le planning établi.

Dans le cadre de la mission globale, l’ins-

tallateur peut déterminer lui-même l’ordre

d’exécution des petits projets dans une

zone et un délai déterminés. Pour l’ins-

tant, on met la dernière main à la suite du

planning pour 2013. Le suivi des projets

de contrôle d’accès Belgacom fait l’objet

d’un contrat d’entretien», explique Bert

Loos. «Tout éventuel problème tech-

nique au niveau du contrôle d’accès dans

un des immeubles Belgacom en Flandre

ou à Bruxelles nous est immédiatement

signalé. Il peut s’agir d’un problème tech-

nique, mais aussi d’une erreur de mani-

pulation commise par un utilisateur. En

fonction de la gravité du problème et

de la catégorie d’urgence spécifiée par

Belgacom, nous arrivons sur place au

plus vite pour résoudre le problème, en

tenant compte des délais d'intervention

maximaux fixés contractuellement pour

chaque catégorie. Généralement, la

réparation a lieu le jour même.»

www.bvba-vercoutere.be

dgàd Jean-Claude Soenens de la sprl Vercoutere, Jan Van Holder de Belgacom, Marc Van Steenbergen du bureau d’étude Scope, Jacques Vercoutere de la sprl qui porte son nom, Bert Loos, directeur des projets chez Stanley Security Solutions, Giovanni Depelchin, chef de chantier Vercoutere, et Coby Vanderbeken de la sprl Vercoutere (photo PDC).

Vercoutere Jacques sprl Pionnier du VCALa sprl Vercoutere Jacques a été créée en 1988 à Heestert, près de Zwevegem. Ver-coutere a étudié la métallurgie et a travaillé chez Bekaert Zwevegem où il est devenu chef d’équipe du service central d’installation. Il a suivi des cours du soir à l’institut technique et professionnel de Courtrai pendant pas moins de 13 ans: électricité, électronique industrielle, gestion d’entreprise… Il avait déjà lancé, à titre accessoire, sa petite entreprise de travaux électriques qui visait surtout le marché des particuliers. La forte croissance de son activité ne lui a pas permis de continuer à cumuler les deux et il a choisi de se consacrer entièrement à son entreprise. Aujourd’hui, la sprl Ver-coutere Jacques suit des projets dans toutes les provinces de Flandre et à Bruxelles, tant sur le marché particulier qu’industriel. Le câblage data – et désormais le contrôle d’accès – font également partie de ses activités. Elle a déjà mené à bien de grands projets de câblage data pour, entre autres, Alcatel et Securex. Vercoutere Jacques est la première entreprise de Flandre occidentale à avoir obtenu le certificat VCA en 1998. Depuis des années, son gérant fait partie du jury d’examen des étudiants en dernière année d’électricité de l’AR Avelgem. L’entreprise est membre de Fedelec depuis novembre 2001 et emploie 13 personnes.

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Page 36: Fedelec magazine 159 - FR

36 | Fedelec magazine

projet

Récemment, l’entreprise Belgo Prism,

fabricant de produits synthétiques, de

Ghislenghien, commune de l’aggloméra-

tion d’Ath, réceptionnait un bâtiment neuf

dans cette même commune. Le nouveau

bâtiment, situé en Zoning II, occupe une

surface au sol de 4.500 m². Jean Pierre

Degeyne, architecte de Rekkem-Menin

« Etages compris, la surface totale bâtie

est de quelque 6.000 m². Les plans de

construction ont été modifiés à plusieurs

reprises parce que le maître d’ouvrage

désirait apporter des modifications et

des extensions au projet. Le sol du terrain

de l’entreprise était de qualité médiocre

et a nécessité le forage de pas moins de

111 pieux de fondation d’une longueur

de 11 mètres. La structure du bâtiment

même a été livrée par l’entreprise Van

Maercke d’Audenarde, spécialisée dans

la construction industrielle. Au rez-de-

chaussée, à côté de l’entrée principale

du bâtiment et des bureaux, se trouvent

10 halles. Au premier étage, à côté d’une

salle de réunion et de quelques bureaux

supplémentaires, sont implantés en outre

deux espaces de stockage. »

Plus complexe mais aussi plus

passionnant

Pour l’exécution des travaux d’installa-

tion électrique, il a été fait appel à l’entre-

prise LABIS Ingelec. Fred Labis, fonda-

teur et dirigeant de cette entreprise de

Mouscron nous confie «Notre secteur

compte surtout, d’une part, de petits

installateurs ayant de 1 à 3 salariés, et

d’autre part, des entreprises plus grosses

d’environ 50 salariés. La taille intermé-

diaire est donc pour ainsi dire pratique-

ment inexistante. C’est pourquoi, lors de

l’établissement de mon business-plan, je

suis parti d’une entreprise d’environ six

salariés, orientée d’abord vers de petits

projets du secteur tertiaire, et ensuite vers

les PME. Mais entre-temps, le nombre de

salariés est monté à 12, et ce, malgré la

crise économique qui sévit depuis 2008.

Notre cœur de métier englobe les pro-

jets tant industriels que tertiaires. Nous

réalisons, par an, une centaine de pro-

jets, en plus des installations photovol-

taïques. Une entreprise d’installations

électriques, en phase avec son époque,

est obligée d’investir dans les nouvelles

technologies. Cela fait partie du service

à la clientèle. Peu importe qu’il s’agisse

de leds, de systèmes de détection, de

réseaux informatiques, de gestion infor-

matisée ou d’un système domotique évo-

lué. Toutes les techniques possibles doi-

vent pouvoir être intégrées, ce qui rend le

travail dans notre branche toujours plus

complexe mais aussi toujours plus pas-

sionnant.» Le périmètre d’intervention

d’Ingelec est principalement le triangle

Ypres - Ghislenghien - Ghlin.

Projet global

Pour le projet de Ghislenghien, LABIS

Ingelec a effectué les travaux d’électricité

au sens large du terme: Electricité indus-

trielle, éclairage, pose de tableaux de

distribution et intégration de domotique,

afin de générer le plus d’économies

d’énergie possibles dans les ateliers et

les bureaux. L’entreprise de Mouscron,

a également pris en charge le câblage

écemment, un fabricant de produits synthétiques de

Ghislenghien réceptionnait un bâtiment tout neuf. L’entreprise

LABIS Ingelec, de Mouscron, était en charge de l’électricité

industrielle, de l’éclairage, de la pose des tableaux de distribution et de

l’intégration de la domotique. «Nous avons démarré le projet par une étude

approfondie de la consommation électrique des machines et de

l’éclairage», nous informe Fred Labis, de LABIS Ingelec.

“R

Construction industrielle éco-responsable sur le plan énergétique

Page 37: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 37

de données ainsi que le réseau informa-

tique, jusqu’à la certification du câblage.

En ce qui concerne la protection incen-

die et la protection antichute, LABIS

Ingelec n’a été chargée que du câblage.

«L’établissement du planning correspon-

dant à un tel projet n’est pas évident»,

déclare Fred Labis. «Lors du début des

travaux, il n’y avait ici que deux de mes

collaborateurs. Cela suffisait car il y avait

alors surtout des travaux à grande hau-

teur et les nacelles élévatrices que nous

avions louées devaient être rentabilisées

au maximum. Cela n’avait pas de sens

dans ces conditions, d'avoir une équipe

complète. Nous faisons toujours tout ce

qui est en notre pouvoir pour respecter le

planning fixé et ne pas compromettre la

date prévue de réception du projet.»

Etude approfondie

Avant de démarrer les travaux, nous

avons réalisé des études concernant la

consommation électrique des machines

ainsi que de l’éclairage. Le vaste parc

de machines, qui comportait une cin-

quantaine de petites machines d’une

puissance de 2 à 20 kW, a fait l’objet

d’une étude poussée, ayant pour objec-

tif d’aboutir à des frais d’installation les

plus avantageux possibles. Fred Labis:

«Nous avons utilisé le logiciel ECODIAL

de Schneider Electric pour calculer la

consommation des machines en vue du

dimensionnement du câblage et de la

puissance appelée. Il a été ainsi possible

de déterminer précisément les sections

de câbles et les puissances absorbées

par les machines, et de choisir en fonc-

tion des courants de court-circuit, les

disjoncteurs appropriés.» L’éclairage

aussi a fait l’objet d’une étude appro-

fondie préalable. «Sur cette base nous

avons pu persuader le maître d’ouvrage

de la nécessité d’un éclairage fluorescent

dans les halles et les locaux de stockage.

Pour l’éclairage extérieur au bâtiment il a

été opté pour un éclairage à leds. Notre

prestation de services au client com-

prend la communication avec ORES.

Nous mettons le planning de nos travaux

en accord, de façon optimale, avec cet

organisme et traitons avec les différents

fournisseurs d’énergie afin d’aboutir à la

solution la plus rentable pour le client»,

nous déclare Fred Labis.

Détecteurs de mouvement et de

présence

Lors de l‘étude de la partie éclairage,

nous avons bien entendu également tenu

compte de l’aspect énergétique. «Nous

avons réussi à convaincre le maître

d’ouvrage d’installer des systèmes de

détection en certains endroits du bâti-

ment. Des détecteurs de mouvement ou

de présence ont été installés dans cer-

tains bureaux, dans les couloirs, le bloc

sanitaire et les vestiaires. Ceci a permis

non seulement des économies d’énergie

mais aussi, par exemple, une meilleure

hygiène dans le bloc sanitaire », déclare

Fred Labis.

Le projet en quelques chiffres Dans la totalité du bâtiment, il a été ins-

tallé quelque 350 luminaires à ballast

électronique: Tubes T5 pour les bureaux

et tubes T8 pour les locaux de stoc-

kage. Le câblage des installations élec-

triques représente environ 25 kilomètres,

à cause surtout de la grande superficie

du bâtiment, soit 6.000 m² et des nom-

breuses machines de production dans

l’atelier. Le câblage du réseau informa-

Page 38: Fedelec magazine 159 - FR

38 | Fedelec magazine

tique a nécessité près de 3 kilomètres.

Nous avons opté pour des matériels de

qualité, souvent belges Appareillage de

commutation Niko et Legrand, chemins

de câbles Vergokan, lampes Sylvania,

câbles Nexans, armoires de distribution

Eldon… Pour l’éclairage des bureaux du

rez-de-chaussée, le maître d’ouvrage a

opté pour un mélange de solutions: Outre

les classiques appliques murales T5, on

trouve des appliques à leds et des che-

mins lumineux à leds. La consommation

totale d’électricité du bâtiment a une puis-

sance calculée de seulement 100 kW.

Approche à l’échelle industrielle

L’une des premières questions que

nous nous sommes posées concernant

ce projet était le nombre de tableaux

de distribution à installer. Fred Labis:

«Différentes solutions ont été compa-

rées. Un tableau dans chacun des ate-

liers de production, ou un seul tableau

pour tout le bâtiment? Finalement nous

avons opté pour deux tableaux de dis-

tribution: un premier tableau général, en

position centrale, et un second tableau

divisionnaire dans l'atelier de produc-

tion où se trouvent les machines. Les

tableaux de distribution courants forts

ont été entièrement fabriqués dans nos

ateliers. L’assemblage d’une armoire

de distribution nécessite environ 20

heures.»

Système de distribution audiovisuel

L’automatisation industrielle en tant que

telle n’a pas été traitée par Ingelec dans

le cadre du projet, mais uniquement l’ali-

mentation des machines. Le nouveau

bâtiment d’usine a été en outre équipé

d’un système de domotique et de vidéo.

Fred Labis: «Ce système pilote tous les

moniteurs et écrans d’ordinateurs du

bâtiment via un câblage FTP et des pan-

neaux de répartition. Chaque écran a,

en principe, accès à diverses sources

d’information et certains écrans peuvent

éventuellement en être exclus. Un sys-

tème de distribution audiovisuel a ainsi

été mis en place pour les produits finis.

Il permet, par exemple, de rassembler

tous les décodeurs en un même endroit

et d’utiliser ensuite les écrans comme

moniteurs. »

L’installation PV reste rentable

Ingelec dispose aussi d’une division

«Panneaux photovoltaïques» qui à ce

jour est présente sur le marché résiden-

tiel et industriel. «En Wallonie, les primes

pour l’installation de panneaux photovol-

taïques ont diminué début février 2013.

Mais l’installation de panneaux photovol-

taïques reste, même sans subsides de la

part des autorités, une affaire rentable,

surtout pour les petites et moyennes

entreprises», affirme encore Fred Labis.

wwww.ingelec.be

projet

LABIS Ingelec & Fedelec Fred Labis possède un diplôme d’ingénieur électromécanicien et a acquis une certaine expérience auprès d’entreprises d’installation électrique industrielle. Il a créé en 2008 sa propre entreprise, baptisée LABIS Ingelec, qui après environ six mois, comptait déjà quatre collaborateurs. Il dirige son entreprise de façon moderne et utilise pour ce faire le plus de moyens de communication d’avant-garde possibles. Chez nous, l’accent est mis sur la qualité du travail effectué et sur l’engagement des collaborateurs.» LABIS Ingelec investit et déménage actuellement vers un nouveau bâtiment de 1000m² dans le zoning de Mous-cron. Depuis 2009, LABIS Ingelec est membre de Fedelec: «Les contacts avec les collègues installateurs permettent de glaner des choses intéressantes», nous confie Fred Labis, qui a été d’abord administrateur de la division Fedelec Hainaut-Ouest. Depuis 2010, il préside cette division qui compte environ 70 membres. Ce faisant, il n’en est pas à son coup d’essai car il est en outre ancien Président de la Jeune Chambre économique locale. Certains jeunes ont la possibilité d’acquérir, comme stagiaire, de l’expérience auprès de LABIS Ingelec. Un futur ingénieur a pu également préparer chez LABIS Ingelec son mémoire de fin d’études.

Page 39: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 39

Si les Belges avaient le libre choix et

s’ils ne devaient pas tenir compte des

contingences financières, ils opteraient

certainement avec la majorité absolue

pour une habitation indépendante. Mais

ce rêve butte plus d’une fois sur la réa-

lité. Les terrains à bâtir sont de plus en

plus rares et donc de plus en plus chers.

Bien que les intérêts soient à un niveau

historique très bas, les prévisions pour

la construction ne sont pas bonnes à

court terme. La rénovation et la restau-

ration l’emportent de loin, mettant fin par

ailleurs à l’exode des villes.

le retour à la ville est le premier thème

de Batibouw 2013. «On se prépare à

habiter plus près les uns des autres»,

explique Geert Maes, directeur géné-

ral de FISA, organisateur du salon. «Les

ouvertures en ville sont comblées. On

remet à l’ordre du jour les sites industriels

que l’on transforme en nouveaux quar-

tiers d’habitation. L’on pratique de plus

en plus la cohabitation, et les construc-

tions en hauteur sont de nouveau per-

mises. Mais on fait également des efforts

en dehors des maisons d’habitation:

petits jardins créatifs de ville, succès des

toits verts».

Les terrains à bâtir sont de plus en plus

rares, et donc de plus en plus chers.

L’énergie aussi est de plus en plus chère.

Mais la construction durable est entrée

totalement dans les esprits aussi bien

chez le futur propriétaire que chez les

politiciens. l’énergie renouvelable (le

deuxième thème de Batibouw 2013)

joue ici un grand rôle. L’avenir est aux

appareils hybrides où l’on combine les

combustibles fossiles avec les énergies

renouvelables, et qui produisent aussi

bien de la chaleur que du froid. Le Palais

10 et le Palais 12, agrandi et rénové, per-

mettent de tout découvrir à ce sujet.

Vivre en ville n’est pas seulement stimu-

lant et effervescent, mais c’est égale-

ment une source d’agitation et de stress.

Pour reprendre souffle, il faut créer un

intérieur apaisant. Chambre à coucher,

dressing et salle de bains sont trans-

formés en un grand espace où règne

le calme; c’est le troisième thème; du

stress au zen.

www.batibouw.be

u jeudi 21 février au dimanche 3 mars 2013 se tiendront de nouveau les journées fastes de la

construction belge, de l’aménagement intérieur et du monde de la rénovation. Les trois thèmes

de Batibouw 2013 sont: le retour à la ville, les énergies renouvelables et du stress au zen.“D ”

Batibouw 2013

Informations pratiques» Journées professionnelles

Jeudi 21 février 2013

de 10h à 18h30

Vendredi 22 février 2013

de 10h à 21h

» Journée grand public

Du samedi 23 février au

dimanche 3 mars 2013

de 10h à 18h30.

Nocturne: jeudi 28 février 2013

de 10h à 23h.

foire

Page 40: Fedelec magazine 159 - FR

40 | Fedelec magazine

«Dans la rénovation, il n’est pas toujours

aisé de faire le juste choix pour faire les

économies d’énergie au mieux», explique

Didier Hermans, l’organisateur du salon.

«Explications et renseignements sont

donc de prime importance. C’est la rai-

son pour laquelle nous avons organisé au

salon un espace conseil, un endroit pai-

sible où les visiteurs pouvaient consulter

spécialistes et auditeurs du secteur de

l’énergie. Résultat: une liste de choses à

faire en cas de rénovation, avec en prio-

rité les travaux d’adaptation et d’intégra-

tion des techniques économes en éner-

gie. Il est clair que les différents types de

pompes à chaleur, de ventilateurs, de

panneaux solaires thermiques et pho-

tovoltaïques étaient des sujets à l’ordre

du jour». Atout important d’énergie 2012:

tous les acteurs de la chaîne ayant pour

objectif d’améliorer les performances

énergétiques des habitations sur le

plan technique, administratif et financier

étaient réunis sur le même plateau.

Présence remarquée de la Région de

Bruxelles-Capitale. Pendant de nom-

breuses années la Région Bruxelloise

était à la traîne en matière de mesures

favorisant les économies d’énergie dans

la construction. Mais il y a un change-

Energie 2012

ment. Mieux, Bruxelles est maintenant

la locomotive (Bruxelles figure au top

des trois des villes et régions passives

en Europe), et se fait fort d’imposer d’ici

2015 un standard passif à toute nouvelle

construction. «En 2010, le standard pas-

sif est devenu la norme pour toute nou-

velle habitation sociale de la Société du

Logement de la Région de Bruxelles-

Capitale et pour les logements moyens

de la Société de développement pour la

Région de Bruxelles-Capitale», précise

Evelyne Huytebroeck, ministre bruxel-

loise de l’Environnement, de l’Energie et

de la Rénovation Urbaine. «La Région de

Bruxelles-Capitale compte aujourd’hui

300.000 m² de bâtiments passifs

construits ou en voie d’achèvement.

Ce que les pouvoirs publics peuvent

faire, tout le monde peut le faire. Donc,

à partir du 1ier janvier 2015, le stan-

dard passif sera d’application pour tout

permis de bâtir: maison, immeuble de

bureaux, école. En conséquence, nous

allons encore renforcer notre politique

en matière de formation, de conscien-

tisation, de stimulation financière, etc.

Ainsi, la Région de Bruxelles-Capitale

vient d’augmenter certaines primes en

matière d’énergie, dont certaines ont été

multipliées par un facteur trois. Bruxelles

est en voie de devenir une ville durable!»

e salon Energie 2012 s’est tenu à Tour & Taxis (Bruxelles) du 19 au 21 octobre 2012. La première journée

était réservée aux professionnels pour leur donner l’occasion de s’informer sur les techniques exis-

tantes et nouvelles permettant de diminuer la consommation d’énergie. Rénovation et mobilité

étaient les deux thèmes principaux de la troisième édition de cet évènement.

“L ”

foire

Page 41: Fedelec magazine 159 - FR

Fedelec magazine | 41

New Security: La 24ième édition La 24ième édition du salon professionnel New Security s’est

tenue du 23 au 25 janvier compris au Brabanthal de Louvain.

New Security 2013 fut pour les exposants l’occasion rêvée de

présenter leurs nouveautés au public. Il y avait entre autres des

primeurs en matière de protection anti-effraction et anti-incen-

die, de contrôle d’accès, de surveillance vidéo, de domotique et

de technologie IP. Les visiteurs ont eu l’occasion de s’informer

en détail sur les dernières évolutions du marché de la sécurisa-

tion. Parmi les sujets traités: La détection d’infractions et d’in-

cendies, la surveillance vidéo, la domotique, la télésurveillance,

la surveillance électronique, les interventions, le contrôle d’ac-

cès mécanique et électronique ainsi que sa gestion, la (vidéo)

parlophonie, les systèmes de télécommunication, la gestion et

le stockage de données, la vérification d’alertes, les systèmes

intelligents, la gestion sécuritaire, les applications IP et – pour

conclure – la normalisation et les méthodes de certification.

www.new-security.be

Niko Hydro: Aussi en noir et en blancDésormais, l’appareillage électrique étanche ‘Niko Hydro’

existe aussi en noir et en blanc, et répond ainsi à la tendance

des façades noires et blanches. Grâce à leur design subtil aux

lignes pures, les interrupteurs et prises de courant s’intègrent

dans leur environnement. Grâce à la solution ton sur ton, l’ins-

tallation extérieure se fond dans l’arrière-plan. Les nouvelles

couleurs créent le calme et l’harmonie. Les variantes blanche

et noire sont - comme la version grise classique de Niko Hydro

- élastiques, pratiquement incassables, ne se fissurent pas en

cas de surcharge, et sont adaptés aux milieux humides - étan-

chéité IP55.

Grâce au chargeur USB destiné à être monté dans une boîte

d’encastrement, tous les appareils qui se chargent sur un port

USB peuvent être chargés rapidement à un même endroit.

L’installateur aussi tire profit du chargeur USB qui s’installe aussi

facilement et rapidement qu’une prise de courant et peut être

raccordé sur le même circuit. Le chargeur USB peut être fini au

moyen d’une plaque de recouvrement des séries Niko Pure,

Niko Intense et Niko Original afin d’être assorti au reste de l’ap-

pareillage électrique.

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Fedelec magazine | 41

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Page 42: Fedelec magazine 159 - FR

AS Solar Benelux devient Grid Parity Concepts Europe Bien que le marché photovoltaïque passe des moments difficiles, GPC Europe (l’ancien AS Solar Benelux) regarde l’avenir pleine de

confiance. Par moyen d’un buy-out l’entreprise devient 100% belge. Pour les partenaires, quasiment rien ne change, à part le nom.

Ignace Dumon, co-fondateur et chef d’entreprise: “Le Benelux reste notre marché principal. Nous développerons également nos activités

à l’étranger. Le nouveau nom de notre entreprise, Grid Parity Concepts Europe ou plus court GPC Europe, souligne ce souhait.” Geert

Maenhout, managing director: “Le buy-out signifie que nous avons la confiance totale dans le marché photovoltaïque et voulons continuer

à jouer notre rôle d’entreprise importante, aussi bien dans le Benelux que sur le marché européen. Nos points forts restent notre service,

notre gamme complète, nos courts délais de livraison, notre logistique et notre webshop facile à utiliser.” Ignace Dumon: “Le marché PV se

trouve sous pression mais nous sommes obligés de jouer la carte de l’énergie renouvelable. Le coût de l’énergie ne cessant d’augmenter

poussera le consommateur vers les panneaux photovoltaïques. Grid Parity signifie que les coûts de production pour l’énergie solaire sont

égaux aux prix de vente du courant du réseau. L’investissement dans l’énergie solaire devient coût neutre. GPC Europe reflète cette idée et

veut jouer son rôle de pionnier pour rendre l’idée de Grid Parity réalisable au plus vite et pour construire un avenir plus vert.”

www.gpceurope.com

RECTIFICATIoN

Dans le numéro 158 du magazine Fedelec à la page 45,

une photo erronée a été publiée en illustration à l’article «

Recupel reçoit le Benelux Excellence Award ». Ci-dessus

la photo correcte.

Marc Amblard (EFQM) & Raf Raymaekers (SVL)

Qbus propose le ViZiR Room Controller: Allumez le Futur

Le ViZiR Room Controller vous permet de contrôler facilement

et intuitivement une sortie, une salle, une chambre, un étage,

une maison. L'écran OLED montre ce que vous contrôlez.

L'opération elle-même ou défi-

ler vers d'autres sorties se fait

par le cadre d'encastremenet

capacitif. Le ViZiR contient

un capteur de température et

est alimenté et contrôlé par le

bus. L'utilisation novatrice de

la technologie Qbus mainte-

nant combiné avec un design

minimaliste convient à tous les

intérieurs.

www.qbus.be

Aleo solar lance de nouveaux modules haute performance

Aleo solar lance des modules qui,

grâce à un verre antireflet, un film EVA

transparent et une nouvelle géométrie

des connecteurs de cellules utilisent

la lumière du soleil avec encore plus

d’efficacité. Les modules aleo mono-

cristallins S_19 et S_79 et polycristal-

lins S_18 et S_24 entrent ainsi dans des catégories de puissance

plus élevées. Les modules haute performance sont disponibles

en version solrif, pour une intégration à la toiture. L’aleo S_19 est

disponible dans des catégories de puissance allant jusqu’à 265

W, le S_79 noir jusqu’à 260 W, le S_18 jusqu’à 255 W et le S_24

jusqu’à 205 W. La certification IEC est déjà achevée. Même après

une décennie, les modules solaires d’aleo solar n’affichent qu’une

baisse de performance minime, due au vieillissement. MBJ

Services a examiné une installation de 5,44 kW exploitée depuis

dix ans, près de Brême. La puissance de chaque module aleo

a été mesurée à l’aide d’un flasher. Il a ainsi été constaté que la

dégradation s’élève en moyenne à 2,73 %. Lors de la planification

des installations photovoltaïques, on prévoit généralement une

perte de puissance de 0,5 % par an – la dégradation des modules

aleo est environ deux fois moins élevée.

www.aleo-solar.be

42 | Fedelec magazine

Product News

Page 43: Fedelec magazine 159 - FR

Les nouveaux logements prévoient de plus en plus

l’installation d’équipements domotiques. Les clients

souhaitent, en effet, télécommander les différentes

fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des

économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à

domicile et leurs appareils télécoms. Véritable

référence dans ce domaine depuis de nombreuses

années, Domintell consacre l’exclusivité de son

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Fedelec magazine | 43

Page 44: Fedelec magazine 159 - FR

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