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Extrait de la publication

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15, BOULEVARD RASPAIL

«. C. IIIHI 35.8»7

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Dans cette liste sont indiqués, chaque mois, les ouvrages récemment parus ou àparaitre qui, à divers titres, nous paraissent dignes d'être signalés à l'attention deslt cteurs et des bibliophiles. Un bulletin beaucoup plus complet est envoyé régulièrementet gratuitement sur la demande de toute personne nous honorant de ses ordres.

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17. Docteur GAMMA. Conseils pour lasanté 12 fr.

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20. L. GUILLOUX. Le Sang noir. 20 fr.21. Fr. GUNDOLF. Goethe. Tome III.Prix 20 fr.

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2?. SELMA LAGERLOF. Charlotte Lôwens-kôld 15fr.

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25. G. Lekotre En suivant l'Emptreur.(antres croquis de l'Epopée) 15 lr.

26. A. LICHTENBERGER. Angomar etPriscilla 12 fr.

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28. M. MAGDINIER. Cùinedor, roman.Prix 1 2 fr.

29. E. MAGNE. Au temps du Grand Roi.Album Pour nos Enfants 12 fr.

30. J. MARTET. La partie de boules 15fr.31. A. MAUROIS. Voltaire. 12 tr.32. P. MORIZOT. Un jardin sous la pluie,roman 18 lr.

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34. Henry-Paté. Le bréviaire des Jeunes.Prix. 12fr.

35. E. PEISSON. Chalutier 304 1fr.36 I. RIVIÈRE. Le houquet de toses rougesPrix 15 fr.

37. Henry-Robert. Les grands procèsde l'Histoire dixième série.. 15 tr.

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54. M. CANDIE. Tricheries et tricheursinternationaux 12fr.

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V. R. F.Extrait de la publication

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V B, F. Extrait de la publication

^JjT VIENT DE PARAITRE

EDMOND FLEG

ÉCOUTE, ISRAËLVERSION NOUVELLE

UN VOLUME IN-l6DO 3 BLE-COURONNE 15 fr.

M. Edmond Fleg nous redonne, dans le présent volume, sous une forme très

sensiblement renouvelée, les deux premiers livres, épuisés en librairie, d'une sorte

de Légende dorée du Juiaïsme, qui débute par un poème sur la création du monde,et s'achèvera sur une vision apocalyptique de la Grande Guerre.

Il évoque ici les Patriarches, la captivité d'Egypte, l'épopée de Moïse et de ladélivrance puis les guerres des Juges, les luttes de la Prophétie contre la RoyautéJérémie, enfin, assistant à la ruine du premier Temple, et Dieu lui-même accom-pagnant les Hébreux vers l'exil babylonien.

Dès la première publication de quelques-uns de ces poèmes aux Cahiers de laQuinzaine, la critique avait été unanime à en louer l'accent singulièrement

nouveau. Si, en effet, la Bible a exercé, sur la poésie française, une influence

admirablement féconde, on peut dire que la Bible proprement hébraïque, commesource d'inspiration, lui était, jusque-là, demeurée close. Car, même irréligieux,c'est toujours en fonction des Evangiles que les écrivains chrétiens, ou nés chré-tiens, ont lu l'Ancien Testament.

Il se montre ici dans la lumière de la tradition juive, des maximes et des fablestalmudiques, qui, sans priver de leur universalité les évènements et les person-nages que nous connaissions, les rajeunit, les ressuscite pour nous dans l'atmos-

phère d'une poésie étrangement inattendue et puissante.En renonçant, dans la version modifiée qu'il nous offre aujourd'hui, à cer-

taines bizarreries prosodiques et aux appellations et formules hébraïques dont ilavait inutilement encombré son texte primitif, M. Fleg, sans rien lui ôter de sacouleur pathétique et musicale, nous l'a rendu plus proche encore.

L'Humanisme Juif, dans cette œuvre, s'intègre à la poésie française.

DU MÊME AUTEUR

ANTHOLOGIE JUIVE, 2vol 24 fr.

L'ENFANT PROPHÈTE, roman 13.50MOÏSE, la légende d Israël 15 fr.SALOMON, la légende d'Israël 13.50JÉSUS RACONTÉ PAR LE JUIF ERRANT. 15 fr.

g$r ACHETEZ CHEZ VO TRE LIBRAIRE

N. R. F.

gjy VIENT DE PARAITRE

ALAIN

SENTIMENTS

PASSIONS ET SIGNES

UN VOLUME IN-léDOUBLE-COURONNE. 15 fr.

25 exemplaires sur purfil 48 fr.9o exemplaires suralfa :32 fr.

Ce recueil de Propos, a paru en 1926 dans une édition de luxe, maintenantépuisée. On a saisi l'occasion de la réimpression pour y ajouter vingt-sept Proposécrits depuis sur le même sujet,,sans compter diverses corrections et additions quifont de la présente édition l'édition définitive de ce recueil.

Le sujet en est très précisément le développement des passions et des senti-ments à partir du signe, dont la description et l'interprétation, l'une et l'autrepurement physiologiques, font le côté positif de ces études. Il s'y joint, comme onpense bien, une éthique des passions d'après la partie généreuse de l'homme, quitoujours essaie de surmonter la passion et de la sauver par le sentiment. Toutefoiscette théorie n'est nullement démontrée ni même formulée. Ces Propos sont gaiset naturels, et chacun d'eux forme un tout. Le sérieux s'y trouve mêlé. Ceux des.lecteurs qui se plaisent aux esquisses malicieuses aimeront à. retrouver ici leP1'ince-trop-[ort. le Bègue et le Sourd, les Mains, les Ne%, les Lunettes, les Danses,la Ronde, etc. D'autres titres retiendront ceux qui, après avoir ri, ne craignentpas un moment de réflexion. Tels sont la Colère d'Achille, Othello, l'Esprit duCouple, Charité, Adam, Tous Saints, etc. Tous les chemins restent ouverts.

DU MÊME AUTEUR

SOUVENIRS CONCERNANT JULES LAGNEAU 13 fr.

PROPOS D'ALAIN, I EpuiséPROPOS D'ALAIN,IIEpuiséMARS OU LA KIJEBBB JUGÉE 15 fr.SYSTÈME DES BEAUX-ARTS 18fr.LETTRES AU DOCTEUR HEiYRI MONDOR SUR LE SUJET DU CiEUR

ET DE L'ESPRIT (hors commerce) EpuiséesÉLÉMENTS D'UNE DOCTRINE RADICALE (« Les Documents Bteus ») 45fr.LES IDÉES ET LES AGES (2vol.) 30 fr.PROPOS SUR LE DONHEUR 15fr.

VINGT LEÇONS SUR LES BEAUX-ARTS lSfr.COMME.XTÂIRE DE a CHARMES » DE PAUL VALÉRY EpuiséLA VISITE AU MUSICIEN Epuisé

ENTRETIENS AU BORD DE LA 11ER. a.5oo ex. sur Arches. «S fr.50 ex. sur Chine. Epuisés

LES DIEUX. 5.500 ex. numérotés survélin S* fr.PROPOS D'ÉCONOMIQUE 45 fr.

A paraîtreCOMMENTAIRE DE « Ll JEUNE PARQUE » de PAUL VALERY

OIT ACHETEZ CHEZ VOTRE LIBRAIREN. R. F. Extrait de la publication

g/ VIENT DE PARAITREâ

LÉON BLUM

SOUVENIRS SUR

"L'AFFAIRE

UN VOLUME iN-i6double-couronne avec deux hors-texte. 10 fr.

30 exemplaires sur alfa 24 fr.

La mort d'Alfred Dreyfus a incité Léon Blum à rassembler

ses souvenirs sur l' « Affaire ».

Cette conjuration évocatrice du passé, il l'essaye, non point

en remontant aux sources, mais en s'abandonnant à sa

mémoire, en notant presque passivement la confidence

rétrospective qu'il se, fait à lui-même. `

Tir? ACHETEZ CHEZ VO TRE LIBRAIREN. R. F.


(nyr VIENT DE PARAITRE

JACQUES BONJEAN

LES MAINS PLEINESROMAN

UN VOLUME IN-I6 DOUBLE-COURONNE 15 fr.

Pleines des richesses du rêve, lourdes des possibilités magi-

ques de l'instinct, ces mains répandront-elles leurs trésors ?Les mains rigides de la tradition les maintiendront-elles au con-

traire fermées ?

Eternel conflit- que celui de l'évènement quotidien et desâmes trop généreuses. Le choc peut exalter des forces vives.Il peut aussi les refouler, les déformer, les détourner de leurs butsnaturels.

Avec un souci des détails qui ne le fait jamais tomber dans

*la sécheresse du réalisme, avec une ardeur contenue qui crééesous le sujet comme un solide accompagnement de basses, avec

de temps à autre un éclair de lyrisme à la faveur duquel noussurprenons ses monstres familiers:• la pitié, la colère, l'enthou-

siasme, Jacques Bonjean conte l'histoire des créatures dont le

désir dépasse à chaque instant le cercle étroit où les retientla destinée.

IL A ÉTÉ TIRÉ 10 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR VÉLIN DE HOLLANDE

A 65 FR.

Notice blo-blbliograpHique

?

HZ/* VIENT DE PARAITREANDRE FRAIGNEAU

L'IRRÉSISTIBLEROMAN

UN VOLUME IN-I6 DOUBLE-COURONNE. 15 fr.Sfc

« De quoi ai-je l'air?»demandait à un savetier du Capitole, l'empereur Commode nu,oint d'huile et la tête couverte d'une dépouille de lion. « L'air d'un fou» répondit l'autre.Le pauvre empereur eut bien aimé passer pour un Dieu. J'imagine assez bien sa surprisedéçue en le comparant avec un autre étonné Guillaume Francceur, jeune Français dontje présente avec L'Irrésistible la première série d'aventures. En effet, un étudiant de 18 ans,dans sa recherche passionnée et naïve de la grandeur, présente un accoutrement moral assezvoisin du déguisement héroïque et risible de Commode. On voit par quel mélange denudité vraie et de baroque, de faiblesse désarmée d'enfant et de beau courage, de charmesimple et de tics agaçants, un tel caractère est composé. Guillaume, d'ailleurs, possédait àtel point le sentiment de son inaptitude qu'il avait commencé par s'effacer du monde. Res-capé d'un suicide, il prit, depuis, un peu à la légère, les passions et les soucis de la vie.C'est aussi qu'il avait 18 ans et que c'était en 1925. Pour comble de disgrâce, cet indifférentattirait tous les cœurs. Il plaisait, il charmait, il tournait les têtes des jolies filles. A Paris,tout cela aurait vite fini dans la facilité, le luxe bête et l'excellente littérature des nouvel-listes de cette agréable époque. Mais Francceur étudiait en province, laquelle n'était enapparence, guère plus touchée par l'inflation que par la crise.

J'ai voulu écrireles « Scènes de la vie de province eu 192^ » en outre une vied'étudiant. Elle a ceci de particulier, qu'elle abolit jusqu'à une frontière idéale -très res-pectée, les êtres qui ont plus de 20 ans. Ainsi les jeunes filles, les jeunes gens, y viventleurs enfantillages avec un sérieux et une application de grandes personnes.

Pour Guillaume Francœur l'exploration de la province et de son peuple mystérieuxcommence à la fin d'un automne et se termine aux premiers rayons de Pâques. Un hiverrapide de la terre résume le printemps, et même l'été humain de mon héros. Ses premièresroses y furent les joues charmantes de Sabine avivées d'amour ou la paume ouverte de lamain d'un nègre ami. Puis, Francceur quitta Murs, au moment où les plus beaux fruitsallaient tomber à sa portée. De même, le soleil disparait, tiré par la crinière, abandonnantles récoltes que son éclat a fait mûrir. Voilà bien de la prétention pour résumer les exploitsd'un imbécile à jolie figure, dans un cercle trop confiant de jeunesse sans intérêt. Jedéfends mal mes personnages, mais comment faire ?Sur ces gradins sévères de 1935 oùattendent aujourd'hui les critiques et les lecteurs de ce livre (et où je suis avec eux), jecrains que la blonde Sabine, Nadège la brune, l'humble Georgette, les sœurs de la Garde,Guillaume, son ami Rolf et Georges, n'apparaissent guère comme de petites poupées depapier découpé, tournant sur un vieux disque démodé. Eh bien ce ne serait déjà pas malqu'une tranche de vie eût l'existence de la cire ronde où persiste une chanson qui atouché les cœurs.

Je me souviens, dans un très mauvais film, de Marlène Dietrich, chantant soudain, trèsmal, la Petite Rose de Schubert. Je pleurai avec mes larmes d'écolier apprenant le liedcélèbre, en classe d'allemand, pendant la guerre. Musique de rcse rouge. Pour moi, cetteromance si simple, répand un terrible parfum. Le lied en Allemagne (et en France certainesrengaines populaires) ont la simplicité, l'évidence immédiate d'une églantine, d'un bleuet.Pourquoi certains livres n'essaieraient-ils. Je vais avouer ici ma tentation la plus secrèteaprès tant de romans-fleuves, pourquoi pas un roman-fleur ? A F.

DU MÊME AUTEUR

LES VOYAGEURS TRANSFIGURÉS. (Collection Une Œuvre, UN PORTRAIT "). épuisé

Notice bibliographiquet

A déjà publié LE CAVALIER TROUBLÉ, poème (Munich 192 1) bors commerce, illus-trations de l'auteur. SPECTACLES (Fabre éditeur, 1925), illustrations de Lucien Coutaud.VAL DE GRACE (Éditions du Carrefour 1930). LES VOYAGEURS TRANSFIGURÉS(N. R. F.) portrait par Salvat.

En préparation, qui feront suite à L'IRRÉSISTIBLE LE MAUVAIS SOLDAT ET LECONCOURS DE GRIMACES, romans.

t&T ACHETEZ CHEZ VOTRE LIBRAIREM. R. F.


jîjy* VIENT DE PARAITRE

EMMANUEL BOVE

LE

PRESSENTIMENTROMAN

UN VOLUME IN- 1DOUBLE-COURONNE t5 fr.

Le Pressentiment est le mystérieux avertissement que

nous recevons et dont souvent nous ignorons le sens.

Charles Benesteau rompt soudain avec tous ceux qui

l'entourent et se retire dans un quartier pauvre de Paris

où il vit misérablement. Pourquoi cette décision ? Pour-

quoi cette soif de solitude et d'anonymat ? C'est ce

qu'Emmanuel Bove a essayé de nous expliquer. Après

de nombreuses péripéties, nous comprenons enfin la

raison de cet acte inexplicable.

IL A ÉTÉ TIRÉ 20 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR ALFA 27 fr.

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Q£lf VIENT DE PARAITRE

PAUL NIZAN

LE CHEVAL

DE TROIEROMAN

UN VOLUME IN-I6 DOUBLE-COORONNE 1 5 fr.

Une littérature révolutionnaire, qui joue à la fois sur unappel au futur et sur des bouleversements déjà engagés, sur desvolontés et des métamorphoses, dégage moins des caractères

que des valeurs.Le Cheval de Troie vise à mettre au jour un certain nombre

de valeurs révolutionnaires touchant la mort, qu'impliquent lesentreprises, les entretiens et la vie des communistes d'occident.

Il s'agit en même temps d'aborder la description d'une existencefondée sur une mise en accusation du monde.

Ces intentions s'expriment dans un tableau sans doute moinspolitique que poétique de plusieurs jours tendus de quelquesouvriers. Ce tableau est notamment celui de leurs relations avec

une ville qu'ils n'acceptent pas l'idée des ennemis dans la villecommande le titre du livre.

Il s'agit de communistes français, dans une ville française,aujourd'hui, dans un temps où tout promet une actualité nou-velle au livre de Marx qui se nomme La Guerre Civile en France.

IL A ÉTÉ TIRÉ 15 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR ALFASUPÉRIEUR 30 FR.

Xolice bio- bibliographique

Né en 1905. Ecole normale en 1924. Agrt'gè de philosophie.Voyages Italie, Angleterre, Espagne, Grèce, Egypte, Irlande-. Un an en Arabie,

Côte des Somalis, Erythrée. Un an en Russie et en Asie Centrale.Publie en i

nfjT VIENT DE PARAITRE

LOUIS GUILLOUX

LE SANG NOIRROMAN

UN FORT VOLUME DE 440 PAGES AU FORMAT IN-I6 jÉi-us.. 20 fr.

Cripure et les hommes qui participent de son univers condamné

sont des personnages en contradiction avec eux-mêmes et avec la

vie. Un monde finit, qui les écrase, mais qu'ils n'ont pas la force

de rejeter. Les uns consentants, les autres révoltés, tous dupes,

ces hommes et ces femmes désorientés s'efforcent de chercher en

eux-mêmes ou dans des valeurs périmées, une justification à leur

existence gâchée. Mais cet effort même se révèle inefficace. Il n'y

a plus rien à chercher en soi-même. Ce monde est bouché. Il

faut passer outre, ou périr. Cripure, le plus lucide d'entre eux,

le plus douloureux aussi et l'un des plus nobles, avec ses partiesde bassesse, ne pourra faire autre chose que de contempler son

destin tragique et de s'y soumettre. Il disparaîtra, répandra lui-

même volontairement son sang noir un autre homme, plusvolontaire, et plus vrai, ira chercher ailleurs les moyens d'un

ordre nouveau, et contre les anciens malheurs qu'il oubliera, il

s'efforcera de travailler à ouvrir une porte sur la vie.

IL A ÉTÉ TIRÉ 2o EXEMPLAIRES NUJfÉROTÉS SUR ALFA.. 40 fr.

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jirf VIENT DE PARAITRE

ELIE RABOURDIN

LE VILLAGE EN FÊTEROMAN

UN VOLUME IN-l6DOOBLE-COURONNE 15 fr.

Elie Rabourdin dans Le Village en Fête reprend, quelques années plus tard,la vie du petit Yves dont il avait raconté l'enfance dans Le Marchand de Sable.Yves a quatorze ans, peut-être plus, peut-être moins. Il est à l'âge où les évène-ments prennent de l'importance, où les sentiments prennent de la gravité.

Une attirance mystérieuse, pour un vieux magasin.de bicyclettes et aussi lehasard, le font entrer dans l'existence de ceux qui y habitent le vieux Georgiusqui souffre et meurt Eugénie, simple et bonne, qui le soigne Guillaume,inquiet et curieux, qui cherche l'aventure.

Yves et Guillaume se lient d'une amitié franche et honnête leurs vies, leurscaractères étant cependant très différents. Yves raconte à Guillaume une aven-ture qui lui était arrivée lorsqu'il n'avait pas dix ans perdus dans le brouillardavec un ami ils ont trouvé refuge dans la maison d'une jeune femme sourde.Depuis ce jour, Yves n'y est pas retourné et ne sait pas exactement où se trouvela maison. Guillaume, guéri d'une chute de bicyclette, va à la découverte. Ilrevient, ayant réussi, et décide Yves à partir avec lui pour revoir la jeune femmesourde. Yves n'arrivera pas au bout du voyage et laissera Guillaume continuerseul, gardant, en lui, l'image de trois petites filles joyeuses qu'il avait rencontrées.

Yves a conservé un merveilleux souvenir de son amitié avec un être d'unmilieu social différent du sien et d'une éducation opposée. Il pense que l'attraitd'un être pour un autre doit suffire et que tous les préjugés d'origine n'ont aucuneimportance en amour comme en amitié.

Il décide d'épouser la femme qu'il aimera, ignorant tout d'elle.II rencontre, dans le Midi, l'une des trois petites filles qu'il avait quittées

quelques années plus tôt dans un village du Nord.Toute la seconde partie du livre est faite de cet amour.

On retrouve dans ce livre la grande sensibilité qui faisait l'essentiel des deuxautres ouvrages d'Elie Rabourdin, mais il apparaît que sa voix y prend un accent

plus net et plus pur. Ses notes sur la campagne sont toutes de fraîcheur.L'atmosphère ainsi que tout ce qui entoure le Magasin du Père Georgius estétrange et personnelle.

La joie, que donnent le soleil et la naissance de l'amour d'Yves et d'Hélène,a l'éclat de la lumière.

Enfin, le problème que pose le mariage d'Yves semble résolu par la vie elle-même, et, laisse l'impression vaine que procurent souvent les gestes des hommes.

Tout le livre s'élève jusqu'au point heureux de la rencontre d'Yves et d'Hélènedans le village en fête et descend lentement pour se terminer de façon émou-vante dans la vieille demeure de Tréhembert des « Pays d'eau ».

IL A ÉTÉ TIRÉ 25 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR ALFA SUPÉRIEURA 27 FR.

\(i£r ACHETEZ CHEZ VO TRE LIBRAIREN. R. F.


nrf VIENT DE PARAITRE

PASCAL ROSE

LA

VIE DE FAMILLEROMAN

UN VOLUME in- 16 doublé-couronne 18 fr.

La Vie de Famille va du mariage au divorce. Lise Lipmann,

Parisienne que les événements d'août 1914 avaient amenée chez

un de ses oncles, à Francfort-sur-le-Mein, épouse peu après la

signature de l'armistice un gaillard du genre dit « bel homme ».

Juif lui aussi, mais converti au protestantisme et baptisé. Lieu-

tenant de dragons pendant la guerre.

Le jeune couple va exploiter une ferme en Basse-Bavière.

La Vie de Famille, c'est l'histoire de six ans de ménage, de

novembre 1918 à janvier 1925. C'est une histoire riche en

personnages la mère, la belle-mère, le vétérinaire nazi, le

jardinier communiste, la Frau Consul qui tient à Munich un

salon mi-tripot mi-lupanar, et aussi le père Lipmann, vieil usurier

bougon que l'on ira voir à Genève, et encore bien d'autres

paysans, domestiques, policiers, poules de demi-luxe, etc. Enfin,

une galerie de monstres où semblent égarés quelques pauvres

bougres sympathiques, que la vie malmène. Quand le livre

s'achève, « l'héroïne, de la Vie de Famille (ce nom d'héroïne ne

lui va pas très bien) sort de prison.

tuf ACHETEZ CHEZ VOTRE LIBRAIREN. R. F.


Hiy VIENT DE PARAITRELA RENAISSANCE DE LA NOUVELLE

Collection dirigée par PAUL MORAND

FHLIX DE CHAZOURNES

JASONUN VOLUME tN-16DOOBLE-COCRONNE 1 5 fr.

C'est au cours d'un long voyage de près d'une année en Amérique Espagnole quel'auteur a été mêlé aux aventures qui composent les récits de ces premiers Portraits desTropiques.

Dans son enthousiasme à peindre ce nouveau monde, il s'est attaché dans chaque villeà choisir quelque aventure typique dont il avait pu être le témoin passager. C'est ainsique ces pages ne donnent qu'une vision rapide des événements et des coeurs, alors qu'ellesdemeurent une évocation saisissante, parfois suffocante, des paysages.

A sa suite, nous abordons à la Guadeloupe, pénétrons dans ses charmants magasinsde madras auprès des mulâtresses blondes, puis dans ses forêts où nous connaissons latriste déconvenue d'Adée. Nous découvrons avec lui dans les environs de Fort de France

àMorne Pavillon la demeure romantique et silencieuse de Clémentine de la Boissellerie,douce créole devenue la proie du sang nègre. Nous sommes mêlés avec Rosalia à uneconspitation à Caracas, avec Elie et Rachel à Willemstad aux fêtes d'une famille juive.Plus tard, nous rencontrons dans les sables empestés de Maracaibo les touchantes etmélancoliques figures d'Elisa et d'Else dont les tendres liens se brisent comme verre auxfournaises du pétrole. Enfin, le plus tragique souvenir que l'auteur nous laissera peut-êtresera la figure du vieux Baasch solitaire et abandonné, que la fuite d'une fille uniqueaccable de douleur et de haine.

Si dans un voyage aux pays chauds vous aimez la nonchalance, la fantaisie, une visionpersonnelle des choses un peu mélancolique et triste, si vous restez sensible à une certainepoésie, à cette espèce d'accablement et de lassitude que donnent une nature trop riche, despaysages trop denses, des horizons trop lourds comme ceux des éternels étés des merschaudes, n'hésitez pas. Partez avec Jason à la conquête du monde. Vous n'y découvrirezpas de trésor, en existe-t-il encore ? mais ce que peuvent apporter de résignation et dedouceur à une âme attachée au rivage, des fantômes nostalgiques et tendres.

IL A ÉTÉ TIRÉ 15 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR ALFA SUPÉRIEUR A30 FR. ET zoo EXEMPLAIRES SUR ALFA SUPÉRIEUR RÉSERVÉS AUXSÉLECTIONS LARDANCHET

Notice biographique <

Né à Lyon en 1887, Félix de Cha^ournes, d'une famille originaire d'Auvergne, vit jusqu'à vingtans sans cesse poursuivi parle rêve d'écrire, dans cette atmosphère provinciale étroite, ardente etmélancolique qui donne sa pbysionomie si particulièreà la plus antique et toujours mystérieuse citédes Gaules.

Surpris en Août 1914 à Sofi, sur la côte à peine soumise, il fait au Maroc, avant de revenir sur sademande en France, une grande partie de laguerre lieutenant à l'escadron de Spahis sénégalais du

Capitaine de Louslal, puis officier d'ordonnance du Général de Lamothe à Marrakech. Il prend partaux colonnes du Sud Marocain, d'A^ilal à Taroudant dans le Sous, vivant sous la fente dans ces bleds

magiques d'où personne ne revient jamais commeil est parti.L'arntistice survenu, ayant perdu les amis qu'il aimait, désorienté tf avide de plus d'espace, il part

pour l'Extrême Orient, oùil séjourne trois ans à Hongkong, cette perle anglaise, et à Yuttnanfoufarouche et merveilleuse cité intacte de la Chine millénaire.

Plus tard, de retour en France, il se fixe en province, dans la paisible campagne lyonnaise, d'où ilpart encore pour un long voyage en Amérique Espagnole qui dure près d'une année.

C'est dans les souvenirs de ce dernier voyage qu'il a puisé les récits qu'il fait paraitre souslepatronage de Paul Morand à La Nouvelle Revue Française Jason, en attendant les autres livresque sa vie mouvementée lui permettra d'écrire.

& A CHE TEZ CHEZ VO TRE LIBRAIREN R. F.


WjT VIENT DE PARAITRE

SIMENON

QUARTIER NÈGREUN VOLUME IN-16 DOUBLE-COURONNE 12 fr.

20 exemplaires sur alfa Lafuma-Navarre 30 fr.

Les canaux, leurs écluses, les mariniers, les quais pluvieux

sont, par Smenon, entrés dans le domaine littéraire.Tirés en une trentaine de romans, il nous a promenés du

Nord au Sud, de l'Océan Glacial à l'Equateur, d'une petite ville

bretonne à une ruelle de Cannes où à un port Sicilien.J'ai horreur du pittoresque a-t-il déclaré.

Cela doit être vrai. Horreur de l'exotisme aussi car, en lisant

Quartier Nègre, qui se passe à Panama, on a l'impression d'un

monde quasi familier,en dépit des cocotiers et des négresses

ingénues.

J'ai horreur de voyager dit aussi Simenon.

Et il ne voyage pas, en eff.t, en ce sens qu'il est partoutchezlui.

Demain peut-être, avec la même candeur, découvrira-t-ilSaint-Denis ou Romorantin.

DU MÊME AUTEUR

LE LOCATAIRE 7.50

LES SUICIDÉS 7.50

LES PITARD 12 fr.

LES CLIENTS D'AVRENOS. 12 fr.

(HT ACHETEZ CHEZ VOTRE LIBRAIREN. R. F.

ÇtjT VIENT DE PARAITRE

PHILIPPE ERLANGER

HENRI III

UN VOLUME IN-I6 DOUBLE-COURONNE, SOUS COUV. ILLUST. 15 fr.

Peu de souverains connurent à l'égal d Henri III l'amour passionné et la haine

aveugle de la foule. Adoré avant son avènement comme un demi-dieu, il devint,sitôt qu'il régna, l'objet d'une exécration et d'un mépris qui devaient le faire

tomber sous le poignard d'un meurtrier. Si violentes furent les colères alluméescontre lui que trois siècles et demi après sa mort, elles ne cessent de le'pour-suivre et reforment devant la postérité le masque ignominieux dont elles surentcouvrir son vrai visage.

Et pourtant ce monarque tant vilipendé fut un souverain brave, séduisant,

généreux, libéral, doué de tous les dons de l'esprit, grand orateur, soldat valeu-reux, diplomate incomparable, profondément attaché à sa patrie et pénétré de sesresponsabilités devant l'avenir. Son impopularité, il ne la dut réellement ni à labizarrerie de ses mœurs, ni aux étrangetés de son caractère. Le grief profond des

hommes qui, de son temps, se disputaient la France, vint de ce que, méprisanttoutes les factions, il défendit inlassablement contre elles la cause du pays. Ilmourut, martyr de l'unité française.

Ce livre se défend de poursuivre une réhabilitation systématique. L'auteurs'est efforcé de tracer une peinture fidèle d'un roi mal connu et, pour ce faire, ila cru ne devoir dissimuler ni ses singularités, ni ses faiblesses. Dans une évocation

pleine de vie et de couleur, il montre cet homme extraordinaire en lutte contre larévolution du xvie siècle et ressuscite autour de lui les personnages fastueux,

pittoresques, corrompus qui menaient leurs intrigues à la Cour licencieuse desderniers Valois.

Notice biographique1

Philippe Erlanger, né en 1903, est le fils du compositeur Camille Erlanger, l'auteur célèbred'Aphrodite, du Juif Polonais, etc. Secrétaire Général de l'Expansion Artistique auMinistère del'Education Nationale, il a pris part à l'organisation de toutes les grandes manifestations qui, ces

dernièresannées,ontaffirmé le prestige de l'art att! «M frte un intérêt particulier aux personnages, victimes a leur époque de passionspartisanes qui ont laissé d'eux à la postérité une image déformée. Infiniment scrupuleux dans larecherche de la vérité historique, il évite de donner à ses récits un aspect aride. Son principal souci estde pénétrer la psychologie des hommes du passé el de les présenter au naturel avec leurs passions, leurgrandeur ou leurs faiblesses.

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N. R. F.
