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nry VIENT DE PARAITRE

JULES ROMAINSPS YCHE Mil

QUAND LE NAVIRE.ROMAN

UN VOLUME in-8° couronne 12 fr.

De peu de livres on a pu dire aussi exactement qu'ils étaient attendus. « Que vadevenir le couple Lucienne-Pierre Febvre ? Quelle est la destinée de leur amour ? »Question que depuis Lucrenne et le Dieu de Corps se posent une bonne centaine demilliers de lecteurs et de lectrices. Combien se sont ingéniés à deviner par avance« la suite »Il en est qui, écrivant à l'auteur, l'ont supplié de ne pas donner à cegrand poème d'amour une fin désenchantée. « Puissent vos amants ne pas tomber,et nous entraîner avec eux, dans les régions basses et trop connues de la mésen-

tente conjugale ». tSeront-ils exaucés ? En tout cas, ils ne se plaindront point d'une chute aux f« régions basses et trop connues ». Et les plus ingénieux éprouveront une surpriseles plus blaséc, le plaisir, au moins de l'imprévu.

Non que l'auteur ait cherché l'étrangeté, ni voulu déconcerter l'attente de sonpublic. Le livre refermé, quand l'émotion du lecteur fera place à la réflexion, il seraforcé d'admettre que tout, sentiments et événements, y est nécessaire, inévitable,« commandé » Il apercevra que toutes les pages de Lu ienne et du Dieu des Corp;annonçaient, réclamaient Quand le Nav re, et son extraordinaire finale mais quetoute cette préparation était assez profonde, secrète, et riche en détours, pour sedérober au regard. Il reconnaîtra que tous les thèmes de la trilogie de Psyché trouventdans Quand le Kavire leur épanouissement et aussi leur suprême harmonisation.

Quelques-uns auront même la bonne foi de confesser, au moins dans leur forintérieur, qu'ils avaient portésur l'une ou l'autre des deux premières parties dePsyché un jugement provisoire, ou, disons-le, superficiel. Certains, tout en déclarantLucienne un roman « délicieux », ne s'étonnaient-ils pas que l'histoire en fûtquelque chose de si simple, de si uni, de si modestement réel ? D'autres n'avaient-ils pas regretté, dsns le Dieu des Corps, la violence et la précision des peintureschamelles, le paganisme de l'oeuvre ou, prenant Pierre Febvre au mot, ne consi-déraient-ils pas comme une attitude définitive le rationalisme allègre et insolentqu'il V exprime ?Ils verront que les intentions dernières de l'oeuvre étaient pluscomplexes et plus hautes. Cette trilogie nous apparaît maintenant comme faited'horizons successifs que le lecteur découvre au cours d'une espèce d'ascension pleinede péripéties, et d'un intérêt qui peu à peu devient haletant comme celai d'unrécit d'aventures.

D'ailleurs, c'en est un. Le roman d'aventures de l'Ame. D'aventures vraies. Il y adans la seconde moitié de Quand le Navire 130 pages qui jusqu'ici n'ont été écritesni même pressenties dans aucune littérature. Elles sont à ce point chargées dedécouvertes, un réalisme de l'immatériel et de l'invisible y rayonna avec tantd'autorité que le vieux mot de psychologie ne suffit plus. Il faudra que la critiquetrouve un terme aussi inédit que la méthode de l'écrivain. Comment ramener àl'analyse traditionnelle, visiteuse tâtillonne d'un vieux pays, cette exploration intré-pide et inspirée qui, à chaque étape, plante sa tente et son drapeau sur un pointjamais nommé d'un continent neuf? H. L. M.

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VIENT DE PARAITRE

LUCIEN FABREt

LE RIRE ET LES RIEURS;Un VOLUME IN-8° COURONNE 12 (t.

Depuis vingt ans, le livre que nous voudrions écrire, nous n'avons pas eu le tempsde l'écrire parce qu'il ne serait bon que s'il était court et c'est si long de faire

courtCe livre que nous rêvons, non point un Traité, à peftre un Discours sur lesfondements' de toute psychologie, on en. trouvera tous les éléments dans le présentouvrage. Nous considérons que les choses essentielles n'ont pas encore été dites enpareille matière. Un Discours sur les fondements de foute psychologie nous est pourtantaussi nécessaire qu'un Discours sur la Méthode.

Philosopher est le propre de l'homme. Quelques autres caractères lui sont encorespécifiques. Et, par exemple, il est capable et seul capable, parmi les êtres vivants demorale, de génie, de science, de rire. C'est pourquoi nous avons choisi pour sujets.ces choses mystérieuses et, depuis dix ans, la publication de leurs chapitres dans lesrevues montre combien leur étude fût par nous patiemment, continuellement etpassionnément poursuivie. Avant de faire, dans le présent ouvrage, la synthèse denos observations sur le rire, nous avons étudié tous les Charlot, les Hyspa, les Cour-tëline, remontant jusqu'à Molière et Rabelais. Avant de faire sur le génie l'ouvrageque nous projetons, nous avons publié une partie de ses éléments, les analyses desdémarches intellectuelles des Copernic, des Pasteur, des Pascal,' des Newton, desJ.-H. Pabre, des H. Poincaré, des Valéry.Et, de même, avons-nous confrontél'homme avec la morale et la science dans toutes leurs rencontres, pou;- préparer nosconclusions futures.

La première de ces conclusions est que le rire, en tant qu'il est le propre de l'homme,le rire, en tant qu'il nous permet de vérifier que nous tenons dans l'instinct de conser-vation, la cause et l'effet, la serrure et la clef, d'une véritable certitude, le rire, entant qu'il ne sera plus désormais, parmi les phénomènes psycho-physiologiques, leseul énigmatique où se bute vainement une curiosité qui n'aplus rien à demandersur la peur, sur la douleur, sur la joie, etc. le rire, en tant qu'éprouvé par tous etque l'explication qu'on en propose doit enlever l'assentiment de tous, constitue unproblème d'une importance capitale. A notre avis, cette importance l'emporte debeaucoup sur celle d'autres problèmes plus ambitieux, en raison de la facilité où noussommes d'en contrôler les solutions. Si notre solution est la bonne, si on peut réduirele rire, le génie, la science, etc. à des certitudes, dont le fond, la cause et le buthumainement connaissables, en dehors des lumières d'une métaphysique ou d'unerévélation, sont l'instinct de conservation, le Discours sur lesfondements de toute psycho-logie n'aura plus à être écrit. Il l'est déjà. Et sa thèse est démontrée avant que d'are lue.

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J,, KESSEL

DAMESDE

CALIFORNIE

sous couverture ornée d'une eau-forte gravée par Alexeïeff

UN vqlumk :n-8° tellif.re SURalfa tO SO

50 ex. sur. Hollande, sous couverture spéciale 3£> Çr.

Rien n'est plus déplaisant qu'un récit de bonnes fortunes. Pourtant, au cours de.ces pages, il pe> sera, en apparence. question que de celles qui nie spjjit éçh.ues da.p,$le mois de décembre 191au bord du Pacifique américain,

Si, parmi tant de. souvenirs qui.alourdissent déjà de leur charge mélancolique unevie dont la capacité fut élargie au delà du normal par te jeu, les circonstances etune ardeur désordonnée, je choisis celui-là, ce n'est pas que je sois tenté de paraîtreici en séducteur. On verra que je fus simplement servi par une atmosphère uniqueet aussi, il faut le dire par une absence ingénue de règles, amour.euse.s ousensuelles.

La combinaison de ces deux élément? fit d'un mois californien une sorte d'éblouiesèment dionysiaque. J'entreprends de le raconter ici avec une entière bonne foi. Je Iprends soin d'en avertir le lecteur parce que certains faits que je me propose de ftranscrire me paraissent à moi-même incroyables. Dix ans. ont passé. Le monde fn'est plus le même et combien de foii, en ces dix ans, me suis-je rençuveU

Aussi me semble-t-il que je vais. parler d'une planète disparue où se, laissaitemporter par sa frénésie un jeupfi camarade à moi que'observe certes avec douceurpuisqu'il avait mon visage, mais avec un désintéressement entier, puisque k& jourset les semaines ont peu à peu rongé toutes les fibres qui le rattachaient à ce que jesuis aujourd'hui,

Peut-être, d'ans la chaleur de l'écriture, retrouverai-je cette adolescence marquéede guerre, de déchaînement et d'avidité. Mais ce n'est point cela. qui me pousse.Il faut, pour que. des. souvenirs aient un intérêt, se dévoiler avec résolution. Çpt.re,toutes les. impudeurs celle qui touche au physique meparaît la, plus légère, surtoutlorsqu'elle fixe un instant d'un pays et d'un peuple qui ne se répétera plus. J. K.

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ANTOINE DE SAINT-EXUPERY

COURRIER SUDROMAN

UN volume • lîîfi.

Un homme tel qu'Antoine de Saint-Exupéry, dont ses amis et ses chefs parlent comme d'unbon génie, me rappellera toujours ces phrases d Alain que j'ai lues dix fois dans un propos surl'immobile Le vrai signe de la puissance est le signe de la résistance et comme du recueil-lement. Sourd et muet aux attaques continuelles de toutes choses, non pas guettant et effarécomme un animal, mais ne voyant et n'écoutant que par décret, tel est le héros. » Et voici cequ'on dit de lui dans la famille ues pilotes de ligne, là où un homme de cette trempe est appréciéà. sa juste signification « Par ces coups d'audace multiple», ce j:une homme, dont chaquesemaine apporte la nouvelle d'une entreprise plus hardie que la précédente, restera longtempslégendaire dans les pays désolés du Rio de Oro. » On n'ajoute ri:n au contenu moral et roma-nesque de cette opinion qui a été publiée à la façon d'un communiqué

On s'étonnera peut-être que ce jeune homme ait écrit. Mais Saint-Exupéry n'est pas un écri-vain, et l'avion n'a jamais été pour lui un divertissement littéraire. Pourtant le caractère etl'énergie, que les hommes d'action mettent souvent au-dessus de l'intelligence, sont, dans cet

v ordre d'idées, des ressources extraordinaires, et nous pourrions peut-être exiger d'un pilote sibien né pour po.-ter le mot universel, qu'il nous livre des impressions peu communes, maisauthentiques, subies dans une offensive qui ne cesse jamais, et d'une exactitude qui passe lesplus fortes constructions romanesques. Au reste, celui qui est soldat dans l'âme, c'est-à-dire le

héros, a toujours une belle langue, car il n'a rien à che cher; et quel est le dynamisme qui neséduit pas ?

Saint-Exupéry appartient à la Compagnie Aéropostale qu assure, entre autres servi.es, laliaison de l'Europe et de l'Amérique du Sud, trajet régulier de treize mille kilomètres dont letracé virtuel et toujours semblable au-dessus de cent obstacles, devrait appeler plus d'admirationque le récit de tant de raids où l'héroïsme n a pas à se soumettre à pareille discipline. C'estdans cette monotonie dramatique que vivent plus particulièrement les pilotes de l'étape Casa-blanca-Dakar dont le courage doit d'abord compter avec l'heure il faut quitter Toulouse levendredi matin pour arriver à bon port, coûte que coûte, le samedi soir.

Quelque part, dans le continu de cette aventure dont certains épisodes nous sont connus,Saint-Exupéry est le chef de l'aéroplace de Juby, serré entre l'Océan et le Sahara. C'est de làqu'il part pour dépanner les zincs tombés à l'intérieur, cir les pilotes doivent franchir à chaquevoyage deux mille trois cents kilomètres de désert, dont près de quinze cents dominent lesrégions insoumises du Rio de Oro où le danger dure, mêlé aux tornades et aux brouillards Lespilotes passent leur vie dans cette Mauritanie inexplorée, homicide et fanatique où le secourspossible n'est signalé que par trois forts espagnols.

Il peut sembler singulier qu'un tel pilote doublé d'un tel soldat ait trouvé le loisir d'écrire.Mais c'est l'apanage de l'homme d'action que de se reposer d'une occupation pjr une autreoccupation, et le plaisir pour nous n'est pas de surprendre l'écrivain dans le héros, mais deretrouver l'homme derrière l'écrivain. Ce qui importe, c'est d'entrer en contact avec ce combattant,de le suivre dans une lutte qui continue, d'être dans la confidence du courage.

Sous cette plume le romanesque est plus direct, et ce n'est pas à travers un art auquel le lecteurmoderne est inconsciemment rompu qu'il nous est offert, mais immédiatement, comme au retourd'une réalité plus élevée, plus pure que la nôtre, et sans autre style que celui d'une sensibilitéet d'une sincérité soumises à l'énergie et nées d'un métier magnifique. ANBRÉ BEUCLER.

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ANDRÉ GIDE

L'ÉCOLE DES FEMMESUN VOLUME IN-8" TELLIÈRE 9 fr.

EXTRAITS DE PRESSE

Il n'y a pas un mot inutile dans L'Ecole des Femmes d'André Gide. C'est unouvrage qui a de la race. Le style le plus fin y exprime des caractères nets et despensées fortes. La discrétion même y constitue une puissante originalité. Beaulivre sans aucun doute. 'PAUL SouDAY, Le Temps, 16-5-29.

Après l'abondance et le désordre des Faux-Monnayeurs, ce petit livre paraîtd'une simplicité extrême dans son ordonnance toute classique Mais cette rigueurapparente dissimule une secrète richesse et la souplesse d'un esprit qui se piquetour à tour d'effusion et de retenue, toujours maître de lui d'ailleurs, qu'ils'abandonne ou se contraigne. NOEL SABORD, Paris-Midi, 19-5-29.

1

On n'analyse pas un roman d'analyse, c'est le réduire à un schéma insipideet banal. Toute la force de L'Ecole des Femmes est dans sa modération, sa véritésimple et nue, et surtout dans la peinture du caractère de Robert, d'une construc-tion, d'une logique toute classique. Ce livre pénétrant et véridique ne compterasans doute aux yeux des fanatiques de M. Gide, que parmi ses oeuvres de deuxièmerang. Quant à moi, je ne serais pas éloigné de le mettre, pour la transparence et

la perfection, à côté de la Symphonie pastorale. ANDRÉ 13ILLY, I-'OEuvi-e, 28-5-29.André BILLY, L'Œuvre, 28-5-29.

L'ensemble laisse cette impression de réalité totale qu'il est si difficile defaire naître au moyen de langage.

Ce don de produire au jour, sous une forme royalement dépouillée, lesnuances troubles et les secrets profonds de la vie morale, nous a valu les œuvresles plus achevées de M. André Gide. MARTIN MAURICE, La Lumière, 1-6-29.

11 est curieux de constater que la plupart des reproches adressés à M. Gidesont ceux-là mêmes que Sainte-Beuve adressait à Stendhal après Le Rouge et leNoir. On commence à s'apercevoir déjà que Les Faux-Monnayeurs ont peut-êtrecréé une forme inédite de roman et ouvert à ce genre des possibilités nouvelles.On peut se demander si L'Ecole des Femmes, dansl'esprit de M. André Gide, n'estpas, en partie, destiné à prouver que l'auteur des Faux-Monnayeurs est capable defaire vivre des personnages de roman en s'effaçant lui-même complètement.

BENJAMIN CRÉMIEUX, Les Annales, 1-6-29.

De telles œuvres maintiennent chez nous le sentiment d'une tradition quigarde à travers les variations de la mode sa prodigieuse jeunesse. Je ne sais siL'Ecole des Femmes ne sera pas une de celles où ira un jour la dilection desmeilleurs admirateurs d'André Gide, une de celles sur quoi le temps mordra lemoins, une œuvre enfin qui, comme La Princesse de Clèves ou La Double Méprise,se fera un cercle toujours renaissant et grandissant de lecteurs de choix.

EDMOND JALOUX, Nouvelles Littéraires, 8-6-29.

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CHARLES PÉGUYNON SOL UM IN MEMORIAM

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CHARLES PÉGUYPOÈTE DE JEANNE D'ARC

Pages et Manuscrits inéditsde CHARLES PÉGUY

Textes de MARCEL IRRIUtM, JULIEN

RESIDA, JACQUES COPEAU, ROL4IDDORGELÈS, STANISLAS FUMET, ROBERTGARRIC, MAURICE GÉNEVOIX, PHILIPPEGUIBERTEAU, CHARLES LUCAS DEPESLOÎJAN, IIE^RV DE MOUTHERLAMT,MARCEL PÉGUY, 11ETÏRI ROY, ROGER

SECRÉTALY

Illustrations de

LÉOX DESHAIRS, ROGER PIERRE,LOUIS-JOSEPH SOULAS

Bibliographie

Textes et Documents réunis à Orléans

par les soins de Marcel ABRAHAM et Roger SECRÉTAIWpour le douzième cahier du 3M<âML.

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ACTION ESPAGNOLE EN QUATRE JOURNÉESÉBlTHNf ORIGIKAUE

volumes in-40 raisin (25X21) de chacun 136 pages, ornés chacun d'un frontispice,lithographie originale de José-Maria Sert tirée en noir sur fond bistre doré, impriméspar Aulard sur vélin de pur fil Lafuma avec les égyptiennes Dïdbt de Peignot, leslithographies tirées à la presseà bras par Desjobert, et réumis sous emboîtagecartonné spécial sous emboîtage

LesadmirateursdeM. Paul Claudel attendaient avec impatience la publi-cation de cette « action dramatique ». Des quatre parties qui la composent,une seule, en efjet, a été révélée au public. Par Tamphur disproportions ett'intensité lyrique Le Soulier de Satin prendra une place importante dansl'oeuvre de l'auteur dé* L'Otage et de L'Annonce faite à Marie. En voicil'édition originale, à l'ornement de laquelle a collaboré^ le peintre catalanJosé-Maria Sert, avec le plus juste sentiment de l'atmosphère du drame. Sesquatre compositions exécutées en lithographie et tirées en noir sur fond bistredoré, servent de frontispices aux quatre parties de l'ouvrage.

2 75 exempl. sur laftima, dont 25 exempl. hors commerce mar-qués de aàz et 25o exempl. numérotés de i à 25a 300 fr.

3exempl. sur japon impérial, dont3 exempl. hors commercemarqués de H àJ et 28 exempl. numérotés de XIX à XLVI. 80O &. (épuisés)15exempl. sur vieux japon accompagnés d'une suite sur vieux

japon, dont3 exempl. hors commerce marqués de E à G et12exempt numérotés de VIIà XVIII 1.200 fr. (épuisés)

10 exempl.sur chine accompagnés d'une suite sur chine etd'une suite sur vieux japon, dont 4 exempl. hors commercenumérotés de Aà D et 6 exempl. numérotés de 1 à VI 1.800 fr. (épuisés)

BULLETIN DE SOUSCRIPTION

Veuille^ m'envoyer exemplaire. du SOULIER DE SATIN surlaJuma sur japon impérial.

Ci-joint la somme de )ma souscription.VéumufaiTcrecouvrtràmonivmdUlasotnnude 1 j àe ma souscription.Nom' – Afc* >1020Adresse (signature)

Rayer les indications inutiles.

my A CHE TEZ CHEZ VOTRE LIBRAIREN. R. F.

VIENT DE PARAITRE

COLLECTION VIES DES HOMMES ILLUSTRES" N« 26

LA VIE DE

SAINT LOUIS.PAR

JACQUES BOULENGER

UN VOLUME IN-8° COURONNE 12 fr. 1360 ex. sur Lafuma 33 fr.10 ex. sur Japon Impérial 90 fr.

La vie de saint Louis fut très aventureuse. Il usa toute sa jeunesse à la guerreensuite il partit deux fois à la conquête de Jérusalem et s'en alla chez ces peuplesétranges qu'on appelait les Sarrasins. Pourtant, c'est un saint d'une grâce char-mante et qui garde sur lui quelque reflet de saint François d'Assise.

Joignez qu'il était roi de France et ne l'a jamais oublié aussi n'a-t-il jamaishésité à faire passer, non certes les intérêts de Dieu, mais ceux du pape et detous les clercs, après les intérêts du royaume; il était, en somme, plutôt anti-clérical. Et comme chacun dans la chrétienté, les peuples comme les hommes, sefiait en sa justice, il fut le grand juge et l'arbitre de l'Occident jamais la Francene fut plus rayonnante que de son temps. Au xme siècle, la langue française étaiparléepartout; l'Université de Paris était le chef-lieu de la pensée; et l'art« gothique », opus Jrancigenum, le seul grand art qui soit né en Occident depuisl'art grec, était arrivé à son point de perfection.

Nous sommes très bien renseignés sur saint Louis par ses contemporains. Labiographie qu'on va lire n'est nullement romancée. L'auteur s'en est étroitementsoumis aux sources, qui sont nombreuses; et, le plus souvent possible, il a laisséparler les chroniqueurs dont certains avaient un talent délicieux. En refaisant leursrécits, l'auteur a tâché de s'inspirer de leur manière. Bien plus qu'une histoire desaint Louis, c'est donc une chronique qu'on trouvera ci-dessous.

Notice bibliographique

Jacques Boulenger a publié son premier livre, les Dandys en 19oy, le Grand Siècleen 191 1, .Mais l'art est difficile! en 1921 et 1922, les Romans de la Tableronde en 1922 et 192j, Renan et ses critiques en 192;, Miroir à deux facesen 1928.

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VIENT DE PARAITRE

COLLECTION VIES DES HOMMES ILLUSTRES" N° 32

LA VIE DE

MOLIÈREPAR

RAMON FERNANDEZ

UN VOLUME in-8° couronne . lîf fr.

350 ex. sur pur filLafuma.. 35 fr.10 ex. sur Japon Impérial. OO fr.

J'ai tenté, dans les pages qui suivent, une biographie un peudifférente de celles qui ont cours. Le sujet m'y invitait d'ailleurs.La vie de Molière c'est la vie de son œuvre, c'est une phase essen-tielle du génie comique et du théâtre français. Les documentsproprement biographiques sont très rares et plusieurs sont contes-tés. Mais les comédies de Molière nous peuvent éclairer sur cequ'il y a de plus important chez un homme de son envergure sesréactions devant la vie, le drame et le sens de sa destinée. Le casde Molière est privilégié. Le manque de renseignements surl'homme nous rejette sur l'oeuvre, nous invite à resserrer plusétroitement qu'on ne le fait d'ordinaire l'alliance de la critique etde la biographie. Peut-on rejoindre l'homme à travers l'œuvre ?Peut-on comprendre comment la ligne d'une vie coïncide avec la,courbe d'un métier ? Le lecteur décidera si cet ouvrage contient desréponses satisfaisantes à ces problèmes. Je le souhaite, moins parcomplaisance personnelle que pour encourager les biographes à

orienter leurs recherches vers le mystère de la ci éation. ' .r.e",R.F.1

DU MÊME AUTEUR

Messages 12 fr.La Personnalité (Coll. Bibliothèque des Idées). en préparation

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VIENT DE PARAITRE

COLLECTION FIES DES HOMMES ILLUSTRES" N» 3$

LA VIE DE

CLAUDE MONEÏpar MARTHE DE FELS

UN VOLUME IN-8° couronne 12 fr.

340 ex. sur pur filLafuma.. 35 fr.K) ex. sur Japon Impérial. Î)O fr.

Jusqu'aux peintres impressionnistes, la peinture aimait d'être' obscure et de s'en-fermer dans ses volets. Les yeux voyaient les formes, les rapports, les valeurs, et nous

n'avons certes pas découvert les lois innées de la transposition de la nature dansl'œuvre d'a«. Mais ils n'étaient pas clairvoyants devant le spectacle de la nature douce-

ment aux prises avec le soleil. Pour éclairer les paysages,, une lampe s'y penchait deshauteurs. Un critique pouvait écrire, en 1824 « Que deviendrait l'art du paysage, si,toujours timide, il' n'osait s'élancer dans le domaine de l'Histoire?Toujours des arbres,des arbrisseaux, de l'air, de l'espace et des plans. Que m'importent tontes ceschoses. ?»

Une première lueur glissa de Constable et de .Eonington et gagna l'école de i8;o.Des hommes comme Jongkind et Boudin, pat leur action personnelle et leurs amitiés,furent les guides et les intermédiaires entre cette école et le nouveau groupe qui, surune ébauche de Monet, accepta le nom d'impressionniste.

Monet en fut le garde infaillible. Il est l'homme quia colorié, qui a retissé le sokil.Ce grand berger panthéiste, enivré dans le miel céleste, tricotait 6ongnememz desprismes. Il a l'œil du: chasseur au guet, de l'anachorète et du. veilLeui, et de touteespèce de solitaire, suspendu comme le silence qui sait épier et discerner des phéno-mènes imperceptibles. Il sait l'instant qui glisse et qui fond et qu'il faut saisir, où lalumière se décompose et fait d'une toile d'araignée, bien tréfilée, roulante de larmes,une verrière aussi belle qne les roses des cathédrales.

Un mot de Renan pour finir«ill ne faut regaider ni de près, ni de loin. Vous faussez également, la vision de

votre œil, et si vous mettez l'objet sous vos yeux, et ii vous le posez. hors de votreportée. De ce qu'une chose est éphémère, ce n'est pas une raison pour qu'elle soitvanité. Tout est éphémère, mais l'éphémère est quelquefois divin. »

Nous ne croyons pas qu'on ait écrit sur Monet et sur son époque, et les témoignagesnous en sont familiers, d'ouvrage aussi vivant ni meilleur que celui qne nous donneMarthe. de Fels.

« Depuis Fromentin, nous dit un de nos plus grands peintres, je ne sache pas qu'onait tien écrit d'aussi pictural sur la peinture.»

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VIENT DE PARAITRE

ANDRÉ WURMSER

CHANGEMENTDE

PROPRIÉTAIREROMAN

UN VOLUME IN-8° COURONNE.. 12 fr.

Il n'est rien qui trahisse davantage la suffisance des hommet et3eur pani-prisd'incrédulité que ta formule populaire « Si c'était vrai, ça se 'aurait ». J'affirmeque si c'était vrai « ça » ne se saurait pas. Celui dont la vie fut traversée par unévénement fantastique, meroyaMe, abscrde, craint, s''il parle, d'être montré dudoigt ou de pmattre privé de raison aussi n'a-t-il pas ptus grand sotn qae de setaire. Nous coudoyons peut-être chaque jourites malheureux dont le passé .res-se.£t}b}e au oMea et qut ont tomme moi franchi d'un trait la distance qui séparedeux hommes, ou deux époques de l'existence d'un homme. C'est pour eux que j'j'écris ce livre ils sauront retrouver à travers cette autobiographie prudemmentromancée, leur propre oiésavealure. Quant à ceux qui, malgre tant de preuves dema sincérité, mettront encore en doute la réalité de mon récit, le Poète leur a

répondu par avance que « h vrai peut quelquefois n'être pas vra!semMabte. »HECTOR LAMDELLtS.

IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE POUR LES AMIS DE L'ÉDITION ORI-GINALE" UNE ÉDITION SUR PAPIER VELIN DE PUR FIL A âoa EXEM-

PLAIRES ET Too EXEMPLAIRES IN-4° TELLIÈRE SUR PAPIER VERGÉ DEPUR FIL LAFUMA, POUR LES «BIBLIOPHILES DE LA NOUVELLE REVUE

FRANÇAISE TOUS CES EXEMPLAIRES SONT ENTIÈREMENT SOUSCRITS.

Xoticc bio-bibliographique t

André Wurmser ne en i8<)<) vers la fin du mois d'avril, dans le Mat'eM. Etudes OK il apu, et non OM il aMraitt voulu. Quelques amis,, une seule Jemme, un MM/ enfant,, un ou deuxennemis, mais sans grande importance.

Assureur-conseil.

A traduit avec Jean Cassou, L'Incongru de KawcM Gome\ de la Sema.

Courrier des Solitaires en préparution.

HIT ACHETEZ CHEZ VOTRE LIBRAIRE>«. h.

NOUVEAUTÉS

RENÉ CREVEL

ÊTES-VOUS FOUS ?ROMAN

UN VOLUME IN-8" COURONNE 12 fr.

EXTRAITS DE PRESSE

sorte de poésie sensuelle, volontairement burlesque, due peut-être à unesensibilité exaspérée. Et les recherches vers une expression neuve ne laissentpas d'être fort intéressantes.

Gringoire, 25-4-29.

Poème? Ou récit imagé et, par endroits, émouvant d'une « saison enenfer » ? Les dernières pages, de ce livre, les plus violentes, prouvent qu'onaurait tort d'y voir uniquement le brillant essai fantaisiste d'un écrivain.

LES TREIZE, Intransigeant, 2-5-29.

pages sensées, animées de fine satire ou de saine gaîté.

J.-B. SÉVERAC, Le Populaire, 8-5-29.

Un roman de Crevel, c'est toujours plus ou moins du rêve, mais un rêve

qui permet d'aller plus loin que le réalisme, dans l'existence profonde deschoses.

Chantecler, 18-5-29.

Il offre, de Paris à Berlin, une amu;ante revue des snobismes à la

mode. La ronde des personnages typiquement cocasses y est bien menée.

RENS LALOU, Revue des Vivants, 1-6-29.t

Ce roman est la meilleure preuve que le surréalisme peut produire d'ex-cellentes choses; du moins lorsqu'il se dépouille de sa rage d'hermétisme.

Ce nouveau roman de René Crevel abonde en trouvaiDes.

1J:t' \1 R. H., La Courte Paille, 1-6-29.*"•• Ce' style déchaîné prend une véritable grandeur. M. René Crevel atteint

alors à certains mouvements de poésie ou de pathétique qui font accepter toutce qui déplairait tant chez lui, s'il n'avait pas réussi.

P.ERRE BOST, Jaxi, 15-6-29.

OIT ACHETEZ CHEZ VOTRE LIBRAIREC L~.N.RF.

VIENT DE PARAITRE

HENRI FOURRAT

LA LIGNE VERTEUN VOLUME IN-8° COURONNE 1 2 fr.

La campagne ne prodigue pas ses secrets à tous. Elle préfère certains hommes discrets,velus et .larges d'épaules. Ceux-là savent un vrai pays dort sous les apparences avecses miracles et ses magies. Est-ce à dire que l'auteur rêve ? Ces histoires. Non, il avu, sinon ces spectres à casquettes de lapin, ces généraux qui enterrent au coin d'unchamp une valise pleine d'or et d'épaulettes, du moins, les meneurs de loups, lesvisionnaires errant dans les communaux, les fakirs de la sculpture en écailles d'huitre.Il y a, dans des villages exaltes, des expositions de cannes-ocarinas, et des fils quiconservent leur père dans l'alcool comme une couleuvre de pharmacien. Mais aumilieu du guignol rustique l'ombre d'artistes authentiques donne le ton de la grandeur,car dans les yeux de ces hommes purs se reflète ce qui ne meurt jamais, la poésie dela terre

Comme un buisson ardent par le milieu de l'air, Pourrat fait fleurir Collonges la'Rouge. Les voix ont parlé sous la teuiDe, et le peuple a fait la leçon c'est de l'éternelclassicisme, une chose verte comme l'herbe. Et dès lors, s'il va cracher sur l'autel del'art, est-ce un scandale ?

Cette carte des Terrasses, du Parc des Pommes Rosés, des Collines, des curiosités,des visions, des intelligences de nos champs, qui l'aurait mieux dressée ? Car c'estl'envers du voile mervei!leux bordé par une ligne verte.

N'ouvre pas qui veut la robe d'Isis. La campagne est longue à apprivoiser e'ie nese donne qu'à ces hommes il y en a deux ou trois par siècle qui vont chaquesoir la trouver, enveloppés d'un grand manteau et qui savent la solliciter a\'cc la forcede Whitman et la douceur de Ff'ne'on. Pourrat nous rapporte sa rumeur comme aufond d'un g and coquillage appliquez-le sur votre oreille,il vous parlera jusqu'au cceur.

IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE POUR LES AMIS DE L'ÉDITION ORI-

GINALE UNE ÉDITION SUR PAPIER VÉLIN PUR FIL A 600 EXEMPLAIRES

Er 700 EXEMPLAIRES IN-4° TELLIÈRE SUR PAPIER VERGÉ DE PUR FILLAFUMA POUR LES BIBLIOPHILES DE LA NOUVELLE REVUE FRAN-

ÇAISE TOUS CES EXEMPLAIRES S0N1 ENTIÈREMENT SOUSCRITS.

DU MÊME AUTEUR

1ES JARDINS SAUVAGES (roman) i2 fr.LES MONTAGNARDS (roman) 9 fr.

LE MAUVAIS GARÇON (ro»/a«) 12 fr.LA COLLINE RONDE (en collaboration avec JEAN D'OLAGNE) i2fr.

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n/jf NOUVEAUTÉSDRIEU LA MCHELLE

BLECHE~OM~N

UN VOLUME !N-8° COURONNE iX ir.

OIE ~tt~S~E~Ï)

Bléche est un des types féminins tes ;plus délicats et ')es plus vrais que nous aitdonné le roman moderne. Hse détache sur la trame enchevêtrée et subtile d'une

.profonde analyse:psychologique. S..R., Gômœàia, 8M2-&8.

M. Drieu La Rochelle, nous donne un romrd'une psychologie extraordi'naire-Imënt minutieuse et isubrile.v. Les personnage: som bien campes, bien 'dessinés,M&h vivant.

LotfïS î'feRiÉ, 'Goûmkr du Centre, ïif-ià'-28-.

ExcëU'ent, ce nouveau roman de Dfîèu 'Là RocWeile. L'aï>ècdôte en 'ësts!W)'p!e,mais sur'cëtfë fcatcasSê 'ffagile l'autel 'à réussi à taire fc'nir Nhe maftière 'è'xtr'ême-ment dense.

'D. ï5., f hrtt 'te Pafaitre, -«fécembre f^i'8.

Il est le meilleur ôlivra'ge que Dïi'éa La Rôche'lte nous ait d'on'né jusqu'ici.C'est une cèûvfè qui marque une date'importante dans s'ôh 'évbtùtion.

EDMOND JALOUX. Nouvelles Littéraires, '22-12-28.

Blèche 'est l'un des rares livres -de l'année -qui mérite d'être conservé.-G. A- Meuse, 22- 12-28.

'Parmi les écrivains d"'atrjdufd'rfùi. M. brieù \.a 'Rôcheîte, est assurëtaent ')'un'des plus originaux'et'des niieu'x 'doués. L'un ot'*s;p!us intelligents aussi. i)àns!Ëlèche' note l'fevefl et le 'dêv'élôpriement àù-âefeir ïitM^in. -Blécrie, étiigmatique,cynique, sensuelle, est unjtype féminin qui appartient à une époque.

JEAN ViGNAUD, Petit Parisien, 28-12-28.

Blèche autorise les plus grands espoirs. La psychologie si attachante des person-'nagés est exposée avec une finesse, une 'lucidité ïnéth'od'ique remarquaMe's. Unromancier qui a su créer un personnage -tel qttë Sltche peut <ëh'visager P-aVertir%vec confiance.

Da,niei;-<'R(3bis, La Voix,, bo^ty.

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