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Tour d’horizon de quatre laboratoires adossés à l’INP-ENSEEIHT. Des structures de qualité reconnues par les grands organismes de recherche et les institutions internationales. 4 LABORATOIRES IRIT LAPLACE IMFT LAAS Unité mixte de recherche du CNRS associée à l’Université de Toulouse II - Le Mirail (UTM), à l’Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), à l’Université Paul-Sabatier (UPS), et à l’Université Toulouse 1 - Capitole (UT1), l’IRIT couvre l’ensemble des problématiques de recherche de l’informatique actuelle. Unité mixte de recherche du CNRS associée à l’Université de Toulouse II - Le Mirail (UTM) à l’Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), à l’Université Paul Sabatier (UPS), et à l’ Université Toulouse I - Capitole (UTI), l’IRIT couvre l’ensemble des problématiques de recherche de l’infor- matique actuelle. Dans le domaine de la santé, l’innovation valorisée par le travail de ses chercheurs répond aux enjeux nouveaux de notre société. Dès 2007, avec la création du pôle Santé et autonomie, l’IRIT, a inscrit au premier rang de ses préoccupations les défis majeurs que sont la mise en place de systèmes informatiques pour la santé et les besoins liés à la qualité de vie des personnes malades, handicapées ou vieillissantes. Le laboratoire fédère une centaine de personnes autour des nouvelles approches liées aux technologies de l’information, de la gestion de la thérapeutique, de la prévention, du diagnostic et de l’assistance apportée aux personnes fragilisées. Les quatre grands domaines de recherche du pôle – imagerie biomédicale, gestion des données, modélisation du vivant, handicap et autonomie – historiquement liés à l’Enseeiht et à l’UPS, ont fait de l’IRIT un porteur de projet important au niveau régional, mais aussi national, européen et mondial. Qu’il s’agisse de projets de recherche ou de solutions plus immédiates de transfert de technologie, tous les travaux menés par le laboratoire fédèrent les compétences de manière à établir des ponts et des collaborations, non seulement entre les différents laboratoires (L’IRIT a ainsi créé, en collaboration avec des laboratoires dans le secteur des sciences et de la médecine PIL, une plate-forme interlaboratoire locale), mais aussi avec les centres cliniques, les constructeurs d’instruments et les PME (un tel décloisonnement assure le passage des nécessaires connaissances scientifiques aux entreprises qui mettront la technologie appropriée au service du public), et enfin avec la société dans son ensemble. Le laboratoire est partenaire du centre expert e-santé porté par le CHU de Toulouse et les pôles de compétitivité CBS et Aérospace Valley. CHIFFRES CLÉS 245 chercheurs et enseignants-chercheurs 248 doctorants 14 postdoctorants IRIT Institut de recherche en informatique de Toulouse IRIT Université Paul-Sabatier 118, route de Narbonne 31062 Toulouse cedex 9 Tél. : (33)5 61 55 67 65 Fax : (33)5 61 55 62 58 www.irit.fr Contact presse : Véronique Debats 05 61 55 65 10 [email protected] Contact presse : Anne Mauffret 05 61 23 11 85 [email protected] 7, avenue du Colonel Roche 31077 Toulouse cedex 04 Tél. : (33)5 61 33 62 00 Fax : (33)5 61 55 35 00 www.laas.fr Unité propre du CNRS associé à l’Université de Toulouse (Université Paul Sabatier, INSA, INP, ISAE, Université Toulouse 1 Capitole, Université Toulouse 2 Le Mirail), le LAAS est l’un des plus gros laboratoires du CNRS avec 700 personnes. Il mène des recherches en sciences et technologies de l’information, de la communication et des systèmes. Avec des applications multiples dans l’aéronautique, le spatial, les systèmes embarqués, la biologie, la santé ou l’énergie entre autres, il a reçu le label Carnot qui reconnaît son dynamisme auprès de l’industrie. Grâce à la synergie entre micro et nanotechnologies, électronique, robotique, informatique et auto- matique, les recherches du LAAS- CNRS ont de nombreuses applications en santé comme le démontrent ses deux axes stratégiques transdis- ciplinaires iLIV (interactions avec le vivant) et Adream (intelligence ambiante). Partenaire du pôle Cancer- Bio-Santé, le LAAS-CNRS est partie prenante de la plateforme nano biotechnologies de l’ITAV sur le site de Langlade. Il contribue également au Centre expert national e-santé en collaboration avec le CHU de Toulouse. Le développement de biocapteurs, de nano biosystèmes, de laboratoires sur puce, de robots et de systèmes intelligents lui permet de relever les grands défis à venir dans le domaine de la santé que ce soit pour la prévention, le diagnostic, la radiothérapie, la neurobiologie, la compréhension des mécanismes du vivant et de l’humain, la domotique médicale ou l’assistance aux personnes âgées ou handicapées. Des micros capteurs ultrasensibles, utilisant des approches basées sur les nanotechnologies, améliorent les techniques de détection, qu’elles soient électrochimiques, électromécaniques ou électromagnétique, en allant de l’optique aux radiofréquences. Des biopuces et laboratoires sur puce, intégrant le transfert, le traitement et l’interprétation des données par des techniques de classification et d’apprentissage, permettent une approche multifonctionnelle allant de la biologie moléculaire à la biologie cellulaire, avec l’objectif d’établir le diagnostic, voire le pronostic au plus près du patient. La micro ou nano structuration de surfaces applicables à la biologie et l’imagerie de cellules vivantes offrent de nouvelles techniques pour les biologistes. De nouveaux types de matériaux bio-inspirés explorent de nouvelles voies d’assemblage de matériaux biologiques et bio hybrides contrôlés à l’échelle de la molécule. De telles technologies sont étudiées pour intégrer de courts fragments d’ADN, appelés aptamères, au sein de systèmes micro et nano fluidiques pour le diagnostic médical en cancérologie ou pour l’élaboration de nanomatériaux énergétiques. De nouvelles méthodes de simulation à l’échelle atomique ou utilisant des algorithmes développés en robotique modélisent le mouvement de macromolécules flexibles afin d’explorer de nouvelles approches en bioinformatique avec des applications pharmaceutiques. D’autres recherches en robotique portent sur l’élaboration de modèles d’interaction de l’humain avec le robot ainsi que sur la robotique humanoïde. Associant les sciences humaines et les neurosciences, elles ouvrent ainsi des perspectives en santé publique. CHIFFRES CLÉS 200 chercheurs et enseignants-chercheurs 270 doctorants 34 brevets déposés depuis 2005 19 groupes de recherche et 2 équipes associées 900 publications par an 34 brevets déposés depuis 2005 70 entreprises membres du Club des affiliés LAAS LABORATOIRE D’ANALYSE ET D’ARCHITECTURE DES SYSTèMES LAAS TÉMOIGNAGE Bruno KRIEF, Business développeur secteur santé au sein de la PME Magellium • L’expertise scientifique de l’IRIT vous a-t-elle ouvert des perspectives industrielles en matière de santé ? Magellium est une PME Toulousaine spécialisée en imagerie numérique adressant les domaines de l’espace, la dé- fense et plus récemment le médical. Ma- gellium et l’IRIT-ENSEEIHT sont associés avec le CHU Toulouse et Pierre Fabre dans un projet collaboratif FUI (CAMM-4D) vi- sant à développer une solution d’imagerie multimodale pour le diagnostic non inva- sif du mélanome. L’équipe TCI de l’IRIT, à travers Hadj Batatia, apporte son savoir- faire algorithmique sur le traitement des images échographiques Haute Fréquence et OCT. Cette collaboration s’inscrit dans la logique de partenariat public-privé or- chestrée par le pôle de compétitivité Can- cer-Bio-Santé permettant de valoriser le savoir-faire académique et faire émerger de nouvelles filières industrielles en région. Magellium entretient par ailleurs d’autres relations au sein de l’RIT, notamment avec les équipes SIG et CORTEX sur les problé- matiques de datamining ou de vision. TÉMOIGNAGE Thierry BOSCH Coordinateur Recher- che ENSEEIHT-INPT et responsable de l’équipe OSE du LAAS Dans le domaine biomédical, l’acti- vité du groupe Optoélectronique pour les Systèmes Embarqués du LAAS porte actuellement sur les cancers de la peau, même si nos dispositifs pour- ront être adaptés à terme à d’autres traumatismes de la peau (brûlure, suivi de greffe…). Dans le cadre d’un projet financé par l’Australian Research Council et d’un programme bilatéral franco-australien FAST, nous développons en collaboration avec le Princess Alexandra Hospital de Brisbane et l’Université du Queensland un capteur laser à faible coût pour la détection en temps réel des mélanomes. Ce dispositif permettra d’optimiser l’acte chirurgical à prescrire.

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Tour d’horizon de quatre laboratoires adossés à l’INP-ENSEEIHT. Des structures de qualité reconnues par les grands organismes de recherche et les institutions internationales.

4LABORATOIRESIRIT LAPLACE IMFT LAAS

Unité mixte de recherche du CNRS associée à l’Université de Toulouse II - Le Mirail (UTM), à l’Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), à l’Université Paul-Sabatier (UPS), et à l’Université Toulouse 1 - Capitole (UT1), l’IRIT couvre l’ensemble des problématiques de recherche de l’informatique actuelle.

Unité mixte de recherche du CNRS associée à l’Université de Toulouse II - Le Mirail (UTM) à l’Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), à l’Université Paul Sabatier (UPS), et à l’ Université Toulouse I - Capitole (UTI), l’IRIT couvre l’ensemble des problématiques de recherche de l’infor-matique actuelle. Dans le domaine de la santé, l’innovation valorisée par le travail de ses chercheurs répond aux enjeux nouveaux de notre société.Dès 2007, avec la création du pôle Santé et autonomie, l’IRIT, a inscrit au premier rang de ses préoccupations les défis majeurs que sont la mise en place de systèmes informatiques pour la santé et les besoins liés à la qualité de vie des personnes malades, handicapées ou vieillissantes. Le laboratoire fédère une centaine de personnes autour des nouvelles approches liées aux technologies de l’information, de la gestion de la thérapeutique, de la prévention, du diagnostic et de l’assistance apportée aux personnes fragilisées. Les quatre grands domaines de recherche du pôle – imagerie biomédicale, gestion des données, modélisation du vivant, handicap et autonomie – historiquement liés à l’Enseeiht et à l’UPS, ont fait de l’IRIT un porteur de projet important au niveau régional, mais aussi national, européen et mondial. Qu’il s’agisse de projets de recherche ou de solutions plus immédiates de transfert de

technologie, tous les travaux menés par le laboratoire fédèrent les compétences de manière à établir des ponts et des collaborations, non seulement entre les différents laboratoires (L’IRIT a ainsi créé, en collaboration avec des laboratoires dans le secteur des sciences et de la médecine PIL, une plate-forme interlaboratoire locale), mais aussi avec les centres cliniques, les constructeurs d’instruments et les PME (un tel décloisonnement assure le passage des nécessaires connaissances scientifiques aux entreprises qui mettront la technologie appropriée au service du public), et enfin avec la société dans son ensemble. Le laboratoire est partenaire du centre expert e-santé porté par le CHU de Toulouse et les pôles de compétitivité CBS et Aérospace Valley.

CHIFFRES CLÉS 245 chercheurs

et enseignants-chercheurs

248 doctorants

14 postdoctorants

IRITInstitut de recherche en informatique de Toulouse

IRIT

Université Paul-Sabatier118, route de Narbonne31062 Toulouse cedex 9Tél. : (33)5 61 55 67 65Fax : (33)5 61 55 62 58

www.irit.fr

Contact presse : Véronique Debats

05 61 55 65 [email protected]

Contact presse : Anne Mauffret

05 61 23 11 [email protected]

7, avenue du Colonel Roche 31077 Toulouse cedex 04

Tél. : (33)5 61 33 62 00Fax : (33)5 61 55 35 00

www.laas.fr

Unité propre du CNRS associé à l’Université de Toulouse (Université Paul Sabatier, INSA, INP, ISAE, Université Toulouse 1 Capitole, Université Toulouse 2 Le Mirail), le LAAS est l’un des plus gros laboratoires du CNRS avec 700 personnes. Il mène des recherches en sciences et technologies de l’information, de la communication et des systèmes. Avec des applications multiples dans l’aéronautique, le spatial, les systèmes embarqués, la biologie, la santé ou l’énergie entre autres, il a reçu le label Carnot qui reconnaît son dynamisme auprès de l’industrie.

Grâce à la synergie entre micro et nanotechnologies, électronique, robotique, informatique et auto-matique, les recherches du LAAS-CNRS ont de nombreuses applications en santé comme le démontrent ses deux axes stratégiques transdis-ciplinaires iLIV (interactions avec le vivant) et Adream (intelligence ambiante). Partenaire du pôle Cancer-Bio-Santé, le LAAS-CNRS est partie prenante de la plateforme nano biotechnologies de l’ITAV sur le site de Langlade. Il contribue également au Centre expert national e-santé en collaboration avec le CHU de Toulouse. Le développement de biocapteurs, de nano biosystèmes, de laboratoires sur puce, de robots et de systèmes intelligents lui permet de relever les grands défis à venir dans le domaine de la santé que ce soit pour la prévention, le diagnostic, la radiothérapie, la neurobiologie, la compréhension des mécanismes du vivant et de l’humain, la domotique médicale ou l’assistance aux personnes âgées ou handicapées. Des micros capteurs ultrasensibles, utilisant des approches basées sur les nanotechnologies, améliorent les techniques de détection, qu’elles soient électrochimiques, électromécaniques ou électromagnétique, en allant de l’optique aux radiofréquences. Des biopuces et laboratoires sur puce, intégrant le transfert, le traitement et l’interprétation des données par des techniques de classification et

d’apprentissage, permettent une approche multifonctionnelle allant de la biologie moléculaire à la biologie cellulaire, avec l’objectif d’établir le diagnostic, voire le pronostic au plus près du patient. La micro ou nano structuration de surfaces applicables à la biologie et l’imagerie de cellules vivantes offrent de nouvelles techniques pour les biologistes. De nouveaux types de matériaux bio-inspirés explorent de nouvelles voies d’assemblage de matériaux biologiques et bio hybrides contrôlés à l’échelle de la molécule. De telles technologies sont étudiées pour intégrer de courts fragments d’ADN, appelés aptamères, au sein de systèmes micro et nano fluidiques pour le diagnostic médical en cancérologie ou pour l’élaboration de nanomatériaux énergétiques. De nouvelles méthodes de simulation à l’échelle atomique ou utilisant des algorithmes développés en robotique modélisent le mouvement de macromolécules flexibles afin d’explorer de nouvelles approches en bioinformatique avec des applications pharmaceutiques. D’autres recherches en robotique portent sur l’élaboration de modèles d’interaction de l’humain avec le robot ainsi que sur la robotique humanoïde. Associant les sciences humaines et les neurosciences, elles ouvrent ainsi des perspectives en santé publique.

CHIFFRES CLÉS 200 chercheurs et

enseignants-chercheurs

270 doctorants

34 brevets déposés depuis 2005

19 groupes de recherche et 2 équipes associées

900 publications par an

34 brevets déposés depuis 2005

70 entreprises membres du Club des affiliés

LAASLABORATOIRE d’AnALySE ET d’ARCHITECTuRE dES SySTèmES

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GE Bruno Krief, Business

développeur secteur santé au sein de la PMe Magellium • L’expertise scientifique de l’IRIT vous a-t-elle ouvert des perspectives industrielles en matière de santé ? Magellium est une PME Toulousaine spécialisée en imagerie numérique

adressant les domaines de l’espace, la dé-fense et plus récemment le médical. Ma-gellium et l’IRIT-ENSEEIHT sont associés avec le CHU Toulouse et Pierre Fabre dans un projet collaboratif FUI (CAMM-4D) vi-sant à développer une solution d’imagerie multimodale pour le diagnostic non inva-sif du mélanome. L’équipe TCI de l’IRIT, à travers Hadj Batatia, apporte son savoir-faire algorithmique sur le traitement des images échographiques Haute Fréquence et OCT. Cette collaboration s’inscrit dans la logique de partenariat public-privé or-chestrée par le pôle de compétitivité Can-cer-Bio-Santé permettant de valoriser le savoir-faire académique et faire émerger de nouvelles filières industrielles en région. Magellium entretient par ailleurs d’autres relations au sein de l’RIT, notamment avec les équipes SIG et CORTEX sur les problé-matiques de datamining ou de vision.

TÉm

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GE Thierry BOSCH

Coordinateur recher-che eNSeeiHT-iNPTet responsable de l’équipe OSe du LAASDans le domaine biomédical, l’acti-vité du groupe Optoélectronique pour les Systèmes Embarqués du LAAS porte actuellement sur les cancers de la peau, même si nos dispositifs pour-ront être adaptés à terme à d’autres

traumatismes de la peau (brûlure, suivi de greffe…). Dans le cadre d’un projet financé par l’Australian Research Council et d’un programme bilatéral franco-australien FAST, nous développons en collaboration avec le Princess Alexandra Hospital de Brisbane et l’Université du Queensland un capteur laser à faible coût pour la détection en temps réel des mélanomes. Ce dispositif permettra d’optimiser l’acte chirurgical à prescrire.

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ImFT

Unité mixte de recherche du CNRS associée à l’Institut national polytechnique de Toulouse (INPT) et à l’Université Paul-Sabatier (UPS), le laboratoire résulte de la fusion en 2007 du Centre des plasmas et de leurs applications de Toulouse (CPAT) et de trois laboratoires d’énergétique, de génie électrique, d’électrotechnique et d’électronique industrielle (LE, LGET, LEEI).

Une douzaine d’équipes travaillent dans ce laboratoire sur de très nombreux aspects de la conversion et de l’usage de l’électricité. La recherche porte sur les plasmas, sur le comportement des matériaux et la recherche de nouveaux maté-riaux pour le génie électrique, l’électronique de puissance ou l’électrotechnique : isolants, semi-conducteurs organiques, etc. La conception et la commande des composants, dispositifs et systèmes de production, de conversion et de stockage de l’énergie électrique, ainsi que la sécurité de leur fonctionnement, sont au cœur des préoccupations.L’énergétique et l’électromagnétisme constituent des composantes scientifiques fortes du laboratoire : elles sont largement transversales aux axes définis ci-dessus, même si elles conduisent leurs propres objectifs de recherche. Leurs domaines d’application sont les transports, l’aéronautique et le spatial, l’environnement, l’énergie, la biologie et la santé.Au sein du groupe de recherche GREM3, dirigé par Bertrand Nogarède, neuf chercheurs permanents et dix doctorants travaillent à concevoir des matériaux qui, à l’instar du vivant, se déforment sous l’effet des champs magnétiques et tirent parti de nouvelles sources d’énergie.Dans le domaine de la santé, les applications sont extrêmement intéressantes pour pallier les manques

biologiques d’une population vieil-lissante : assistance circulatoire électrique, photo-traitement médical, interactions entre les rayonnements ionisants et la matière. Des recher-ches démarrent actuellement pour faire avancer la réflexion sur une chirurgie réparatrice utilisant des implants magnétiques ou sur l’usage thérapeutique de capteurs électromagnétiques pour déterminer la nature de certains tissus biologiques.Au sein du groupe de recherche MPP, dirigé par Patrice Raynaud, 9 chercheurs et enseignants cher-cheurs, un assistant ingénieur et une quinzaine de doctorants et post-doctorants étudient l’ensemble de la chaîne d’un procédé plasma hors-équilibre (tant du point de vue expérimental que de la simulation) depuis la source d’énergie jusqu’à la propriété finale du matériau élaboré/modifié en passant par la physico-chimie en phase plasma et l’interaction plasma-surface. Une spécificité importante et assez unique de l’équipe est d’exploiter un panel de réacteurs plasma couvrant un large champ d’exploration, de la basse pression (BP) (mTorr) jusqu’à la pression atmosphérique (PA) et des basses fréquences (quelques kHz) jusqu’aux microondes.Les études sont souvent adossées à des objectifs appliqués dans les domaines de l’optique, de la biologie, de l’optoélectronique, de l’électronique, de la métallurgie, du verre,…

CHIFFRES CLÉS 105 chercheurs et

enseignants-chercheurs

25 doctorants

LAPLACELaboratoire plasma et conversion d’énergie

LAPL

ACE118, route de Narbonne

31062 Toulouse cedex 9Tél. : (33)5 61 55 67 97 Fax : (33)5 61 55 64 52www.laplace.univ-tlse.fr

Contact presse : Jean Farenc

Tél.: 05 61 55 82 44 [email protected]

2, rue Charles-CamichelBP 7122

31071 Toulouse cedex 7Tél : (33)5 61 58 82 08Fax : (33)5 61 63 88 75

Contact presse : Sylvie Soler

Tél. : 05 34 32 21 [email protected]

L’Institut de mécanique des fluides de Toulouse est une unité mixte de recherche du CNRS associée à l’Institut national polytechnique de Toulouse (INPT) et à l’Université Paul Sabatier (UPS), et le plus important laboratoire de mécanique des fluides français. L’air, l’eau, les gaz et les fluides biologiques sont son terrain d’étude.

Les chercheurs et les doctorants des équipes du laboratoire, tout en observant la matière à des échelles pouvant varier du micron à des dizaines de kilomètres, travaillent cependant sur les mêmes équations… Les outils d’étude diffèrent bien sûr, puisqu’on n’étudie pas les problèmes d’étanchéité ou de déformation des globules rouges de la même manière que l’érosion d’une côte par les vagues et que tous les laboratoires ne disposent pas d’un outillage universel. Dans le domaine des écoulements environnementaux, les modèles théoriques réalisés à l’IMFT prennent par exemple appui sur les observations satellitales réalisées par d’autres laboratoires spécialisés en océanographie ou en astrophysique. Actuellement, l’essentiel de la recherche de l’IMFT concerne cinq grands domaines d’application : les transports au sens large, la production, la transformation et le transport de l’énergie, les “procédés”, l’environnement et la santé, les frontières entre ces domaines étant souvent largement poreuses.En matière de transports, les applications incluent la réduction de la consommation énergétique, l’amélioration des piles à combustible, l’abaissement des nuisances sonores, etc.

Les problèmes posés par l’ingénierie pétrolière comme ceux de la pro-pulsion du lanceur Ariane V sont au programme de l’IMFT, au même titre que la préservation de certaines espèces de poissons, la modélisation des crues ou encore l’étude des phénomènes d’érosion côtière. Dans le domaine de la santé, l’IMFT se penche particulièrement sur les problèmes posés par les écoulements sanguins et pulmonaires, la micro-circulation cérébrale et la mécanique articulaire intervertébrale.

CHIFFRES CLÉS 65 chercheurs et

enseignants-chercheurs

20 doctorants

20 postdoctorants

IMFTInstitut de mécanique des fluides de Toulouse

Allée du Professeur Camille-Soula31400 Toulouse

Tél. : (33)5 61 28 58 50 Fax : (33)5 61 28 58 99.

http://www.imft.frContact presse :

Catherine Thuriot [email protected]

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GE Sylvie Lorthois

Chargée de recherche au CNrS• Pouvez-vous nous parler de votre parcours atypique de l’aéronautique aux sciences du vivant ? Pendant mes études d’ingénieur, j’étais persuadée que les connaissan-ces transmises, structurées autour des applications aéronautiques, pou-

vaient être appliquées à d’autres champs disciplinaires. Petit à petit, par intérêt personnel, j’ai identifié des thématiques en rapport avec la médecine, où ces connaissances pouvaient être utiles. Bien sûr, la circulation sanguine est une de ces thématiques ! Suite à divers contacts, j’ai réalisé mon premier stage de recherche à l’unité INSERM Biologie et Pharmacologie du Vieillissement Cérébral Humain, dont une partie des travaux reposait sur l’ima-gerie cérébrale fonctionnelle. L’objectif était d’en comprendre les bases physiques en étudiant la microcirculation cérébrale. Je collabore encore aujourd’hui avec ce laboratoire !

TÉm

OIG

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GE Gaétan Laroche,

Professeur au Dépar-tement de génie des matériaux de l’Univer-sité Laval au Canada et chercheur sous contrat CNrS au Laplace

Les plasmas sont des outils d’usage courant pour la modification de la surface des biomatériaux dans le but

d’en améliorer la biocompatibilité. Dans ce contexte, l’expertise du laboratoi-re Laplace dans le domaine de la caracté-risation des plasmas s’avère primordiale. En effet, les outils de caractérisation déve-loppés au Laplace permettent de prédire la composition de la surface des matériaux à partir des caractéristiques du plasma. En d’autres termes, les outils développés au Laplace permettent d’assurer le contrôle in situ de la qualité des surfaces sans avoir à recourir à des analyses de surface longues et fastidieuses. Il s’agit d’une étape essen-tielle pour la mise en forme à l’échelle in-dustrielle de matériaux biocompatibles.