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L’EVEIL DE LA NATION - N° 464 DU 07 OCTOBRE 20162

POLITIQUE

L’EVEIL DE LA NATION - N° 464 DU 07 OCTOBRE 2016 3

Visite de Faure Gnassingbé en Ethiopie :

Lomé et Addis-Abeba renforcent leurs relations bilatérales

La politique internationaleinterdit aux dirigeants du mondede vivre refermés sur eux-mêmeset à ce titre, le Président Togolaisne se fait pas prier pour créer unclimat de convivialité avec lesautres pays du monde.

C'est en début de semaineque Faure Gnassingbé s'estrendu à Addis-Abeba capitaleEthiopienne non seulement pourréchauffer les liens séculairesentre le pays de Ménélik II etnotre pays, mais aussi et surtoutfaire les derniers réglages avecla commission de l'Union africai-ne dont le siège se trouve àAddis.

A en croire le communiquéfinal issu de la visite, les rela-tions bilatérales entre le Togo etl'Ethiopie vont prendre de nou-velles dimensions. " Sur le planbilatéral, les deux dirigeants ontexprimé leur satisfaction au sujetde la longue et cordiale relationqui unit leur pays et ont soulignéla nécessité de renforcer cette

coopération. Ils ont à cet égarddonné des indications et orienta-tions pour développer les rela-tions entre leur pays en explo-rant de nouvelles zones où lesdeux pays peuvent établir unecoopération mutuellement béné-fique ", souligne le communiquéconjoint.

Toujours dans le cadre duréchauffement des relationsentre les deux pays, 3 accordsont été signés dont celui relatif à

la création d'une commissionmixte.

Aucun aspect des relationsentre les deux pays n'a été lais-sé sur le carreau, la diplomatieaussi en eu pour son grade. Surce plan, Faure Gnassingbé et lePremier ministre éthiopien, HaileMariam Dessalegn, ont réitéréleur soutien aux effortsdéployés par l'Union africainedans sa quête de solutions poli-tiques aux crises et aux conflits

en Afrique.La persistance de certains

foyers de tension et de conflitsen Afrique qui ont un impactnégatif sur le processus de sondéveloppement économique etsocial, ont été également passésau peigne fin.

Le terrorisme et la promotionde la culture de la tolérance etde la coexistence pacifique sontdésormais dans le viseur desdeux chefs d'Etat.

Haile Mariam Dessalegn afélicité le Président Faure pour

les multiples efforts déployéspar le Togo pour l'organisationdu sommet de l'UA sur la sécuri-té maritime et s'est prononcé enfaveur de la charte qui serasoumise aux participants le 15octobre à Lomé. Un soutien detaille se dégage donc pour leTogo dans l'organisation dusommet sur la sécurité maritime.

El Hadj Sam Djobo

Les président togolais (g) djiboutien (milieu) et le PM éthiopien (3ème de la g vers la dt)

La capitale togolaise sera sous lesfeux des projecteurs du 10 au 15Octobre prochain lors du sommetsur la sécurité et la sûreté maritimeet le développement de l'Afrique.Pour ce faire, Lomé se pare de cesplus beaux habits pour donner à laface du monde tout le bien qu'onpense d'elle.

A évènement particulier,dispositions particulières

L'état de la ville de Lomé et lespréparatifs y afférents

Depuis quelques semaines, letravail d'assainissement de la capi-tale togolaise a été renforcé. Desmouvements de groupes organiséssont observés le long des boule-vards et des grands axes, qui pourbalayer, qui pour curer des cani-veaux et qui encore pour entrete-nir les espaces verts. Résultat, lapropreté qui tendait à quitter leshabitudes des habitants de Loméretrouve son droit de cité.

Aux grands carrefours le spec-tacle est frappant et attrayant.Des monuments au logo du sommetsont érigés pour annoncer à tousles usagers de la route et la popu-lation toute entière qu'un évène-ment de taille se tient dans la capi-tale togolaise. Des rues pavoiséesaux couleurs des drapeaux despays africains vous accueillentlorsque vous arpentez certainesartères. L'éclairage public a éga-lement été renforcé pour le bon-heur des habitants de la ville.

L'hôtel qui doit abriter le som-met est totalement prêt. Toutes lesopérations de simulation effec-tuées la ont été toutes des succès.

La connexion internet qui depuisun certain temps se faisait sérieu-sement désirer a connu des amélio-rations surtout au niveau des hôtelsretenus pour héberger les hôtes.

La Sécurité renforcée et despérimètres de maintien d'ordreidentifiés

Trois principales zones ont étédélimitées pour la sécurisation dusommet et des plus de 3000 délé-gués qui viendront. La zone rougepour les abords immédiats de l'hô-tel Radisson Blu, la zone verte pource qui concerne les périphéries duquartier administratifs et le centre-ville puis la zone verte qui concer-ne les autres quartiers de la ville.

Des patrouilles nocturnes et

diurnes des forces de l'ordre et desécurité perchées soit sur desjeeps, à dos des motos ou à piedpour certains permettent de don-ner plus d'assurance aux popula-tions et de s'assurer ou de s'imagi-ner du climat de tranquillité quipourra régner lors du sommet.

Au cœur de la capitale notam-ment au niveau du boulevard du13 janvier, des petits commerçantsambulants et des baraques de for-tune ont laissé la place aux trot-toirs d'être plus visibles que jamais.Des stationnements anarchiques etsauvages ont été interdits pour letemps du sommet.

Face à ce changement brusquedans le comportement de la villede Lomé et de ses habitants, on serend compte que l'on peut faire cequi est de son pouvoir pour releverle défi de la propreté de notrecapitale.

Le dynamisme de la diploma-tie togolaise

La diplomatie togolaise qui estdevenue plus qu'active depuis quele Président Faure a placé saconfiance au Professeur RobertDussey.

Aujourd'hui, admirateurs etdétracteurs du Ministre Dussey l'at-tendent au tournant.

Si pour les admirateurs le sou-hait d'une réussite du sommet avecà la clé l'adoption de la charte, lesdétracteurs souhaitent plutôt unfiasco par le rejet de cette chartequi doit en réalité prendre le nomde la ville de Lomé.

Et entre être et paraître, un bonMinistre, Robert Dussey joue sapartition et n'a rien laissé de côté.Lobbying de haut niveau, diploma-tie de couloir etc. pour convaincreles Pays africains à adhérer auxconclusions du sommet de Lomé.

Dans cette exaltante mission, leN° 1 togolais se mêle à la danseet prend son bâton de pèlerin pourexpliquer et convaincre.

Résultat, l'Ethiopie dont FaureGnassingbé vient de rentrer devoyage soutient le projet de char-te sur la sécurité maritime.

Ensuite, au plan des délégations,on annonce déjà 10 Chefs d'Etatsattendus pour le sommet, sanscompter les Chefs de gouverne-ments.

Au regard de ce qui précède etvu la mobilisation générale del'ensemble des togolais, on peutaffirmer sans aucun risque d'êtrecontredit que les résultats à mi-parcours sont satisfaisants et sou-haitons vivement que la charte soitadoptée à Lomé pour donnerencore plus de visibilité à notrepays.

Kpélafia Biva

Lomé carrefour de l'Union africaine pour la sécurité maritime :

Résultat à mi-parcours satisfaisant dans l'organisation du sommet

Le carrefour Colombe de la paix parré aux mille couleurs Des drapeaux des pays frères et amis tronent dans le ciel de Lomé

Inauguration de la ligne de chemin de fer Addis Abeba -Djibouti

L'Ethiopie soutient le projet de charte sur la sécurité maritime

L’EVEIL DE LA NATION - N° 464 DU 07 OCTOBRE 2016

ACTUALITÉ

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Devant la tentative de désinforma-tion et de manipulation, le cabinet duministre Gilbert Bawara apporte desclarifications, à travers une mise aupoint au lendemain d'une audiencequ'il a accordée à un groupe d'agentsdisant agir au nom d'une coordinationde syndicats des enseignants.

En effet, le ministre a effective-ment reçu le mardi 4 octobre 2016un groupe d'agents, essentiellementdes enseignants se réclamant d'unecoordination de syndicats.

Cette rencontre s'inscrit dans lavolonté maintes fois exprimée etl'engagement pris par leGouvernement d'être à l'écoute despréoccupations et des aspirationsdes travailleurs et des agents del'Etat, indépendamment de leurappartenance ou non à des organi-sations syndicales.

Au cours de l'entrevue, le ministrea souligné que l'entretien accordén'équivaut nullement à une recon-naissance, la création et l'existencelégale d'une organisation syndicaleainsi que l'exercice d'activités syndi-cales étant soumis à des dispositionsprécises fixées par les lois et règle-ments en vigueur.

Au cours de la rencontre, les inter-locuteurs du ministre ont soulevé uncertain nombre de préoccupations,faisant notamment référence auxdiscussions intervenues lors desannées précédentes. Ils ont insistéparticulièrement sur la question del'intégration des enseignants auxi-liaires, le statut particulier des per-

sonnels enseignants ainsi que lesavantages et effets pécuniairesqu'ils en escomptent, sans oublier lesrécriminations récurrentes concer-nant les affectations dites punitivesciblant des membres ou responsa-bles des organisations syndicales.

De plus, les interlocuteurs duministre ont tenté de motiver la créa-tion de nouveaux syndicats d'ensei-gnants par le fait que les représen-

tants actuels des fédérations dessyndicats des enseignants du Togoqui siègent au sein du CadrePermanent de Concertation seraientdes retraités et ne défendraient pasefficacement leurs bases.

En réaction, le ministre a informéses interlocuteurs que l'essentiel despréoccupations dont ils se font lesporte-paroles fait déjà l'objet dediscussions au sein du Cadre

Permanent de Concertation, instanceprécisément mise en place afin depromouvoir et d'assurer un dialoguestructuré et soutenu entre les pou-voirs publics et les représentants desorganisations syndicales des ensei-gnants.

Ainsi, la question de l'intégrationdes enseignants auxiliaires dans lafonction publique est pratiquementen voie de dénouement, dans le

cadre d'un groupe de travail quiassocie les ministères chargés de lafonction publique et des financesainsi que des représentants desfédérations des syndicats des ensei-gnants. Quant aux agents perma-nents et autres personnels non- fonc-tionnaires concernés par l'intégra-tion dans la Fonction publique, letraitement de ce dossier évolue éga-

Le Togo se prépare activementpour accueillir le sommet des chefsd'Etats et de gouvernement sur lasécurité et la sûreté maritimes et ledéveloppement en Afrique du 10 au15 octobre prochain. En prélude àcet évènement, la communautémusulmane sainte Tijaniya du Togo àorganisé, le vendredi 30 septembredernier, une grande prière d'inter-cession, de louange et d'invocationsd'Allah pour la paix et la toléranceau Togo, ainsi que la réussite de cesommet. C'était dans la grande mos-quée El hadj Ahmed de TokoinForever à Lomé.

Cette cérémonie de prière s'ins-crit dans le cadre de la réussite dusommet, tant en faveur du Togoque pour toute l'Afrique en géné-rale.

Rassemblés autour de la grandemosquée de Forever, les fidèles deMohamed venus de plusieurs coinsde la ville, ont à travers prière,louanges et invocations remerciéAllah, pour le climat de paix et destabilité qui règne déjà au Togo, etprié pour qu'il accompagne latenue du sommet extraordinairedans notre pays.

Cette cérémonie présidée parAtcha Dedji AFFO, DirecteurGénéral de Togocel à connu la

présence des officiels au rang desquels les ministres, les députés, lesDirecteurs Généraux de sociétés,les Imams de grandes mosquées duTogo ainsi que l'Imam CheickAboubacar Charm venu spéciale-ment du Sénégal.

Prenant la parole, le présidentde l'union musulmane, a d'abordsalué le président organisateur decette cérémonie de prière, d'avoirchoisi le vendredi, jour saint desmusulmans pour confier les diri-geants et chefs d'Etats qui pren-drons part à cet évènement d'en-vergure dans les mains de Dieu.Selon lui " nous devons tous, memb-re de la confrérie Tijaniya ou non,remercier le DG Atcha DEDJI

Yacoubou, organisateur de cetentendement, invoquer et implorerAllah tout puissant d'accorder lapaix à notre pays, qu'il protège lesparticipants et qu'il fasse réussircet évènement ". " Le 12 septemb-re au stade de kégué, j'ai deman-dé au nom du bureau exécutif del'union musulmane, aux imams detoutes les grandes mosquées duTogo, d'accompagner par leurnombreuses invocations, la ténu du12 au 15 octobre 2016, du som-met extraordinaire des chefsd'Etats africains sur la sécurité et lasûreté et le développement enAfrique " a-t-il ajouté.

Pour sa part, le président d'or-ganisation, devant le public a d'a-

bord souligné que, quand on parlede la sécurité et la sûreté maritimeet le développement en Afrique,c'est justement le développementdu Togo et de l'Afrique en général.Pour lui " Aujourd'hui notre prési-dent de la république Faure E.Gnassingbé, grâce à lui se tient cesommet et nous avons organisécette prière, c'est pour invoquer,d'abord remercier Dieu qui a vouluque ce sommet se tienne à Lomé eten même temps prier pour tous leschefs d'Etats qui vont se retrouverici. Que Dieu les illumines, qu'il lesgarde en paix et que la paixrègne en Afrique " a-t-il laisséentendre. Il a mentionné enconcluant que " nous prions que la

paix règne encore dans ce pays, etnous implorons Allah que ce som-met se débute et se termine dansde très bonne conditions ".

Cette solennité a été couronnéepar la récitation intégrale du saintcoran par les serviteurs d'Allah, etl'occasion a été donnée à tour derôle, aux grands imams et auxautorités présente, de présenterleur vœux à Allah. Ils ont tous priépour la sécurité, la paix, la concor-de, la cohésion et le développe-ment du Togo, pour la protectiondu chef de l'Etat Faure E.Gnassingbé et surtout pour labonne marche, du début jusqu'à lafin du sommet extraordinaire deschefs d'Etats et de gouvernementau Togo. L'évènement s'est poursui-vit par la prière de vendredi dansla même mosquée.

Il est à remarquer que laconfrérie Tijaniya du Togo a vitecompris l'importance majeure dusommet et a placé le tout puissantau centre de la réussite de cettegrande rencontre.

Il faut retenir qu'une grandeprière du genre organisée parl'Union musulmane du Togo seradite ce matin à la grande mosquéede Zongo.

Kahf Djobo

REUSSITE DU SOMMET SUR LA SECUTITE MARITIME :

LA COMMUNAUTE TIJANIYA DU TOGO S'ENGAGE

Vue partielle de l’assistance lors de la cérémonie de prièreLe DG Atcha Dédji Affoh lors de son intervention

Cheikh Hadjibou Soumaré a déci-dé de quitter le poste de présidentde la commission de l'Union écono-mique et monétaire ouest-africaine(Uemoa), pour convenances person-nelles. Il a présenté sa lettre dedémission au Président Macky SALLen audience ce 29 septembre.

" J'ai murement réfléchi avantde rédiger deux lettres. Uneadressée au président de laRépublique pour lui demander deme décharger des fonctions decommissaire du Sénégal à l'Uemoa", a-t-il déclaré à sa sortie d'au-dience au micro de nos confrèresde la radio télévision du Sénégal(RTS). Ajoutant que l'autre lettre dedémission a été adressée auPrésident de la conférence deschefs d'Etat de l'Union.

Mais, la question qui taraudel'esprit est de savoir pourquoi lePrésident de la commission del'Uemoa a rendu le tablier ? Lui qui

a été maintenu à la tête de cettecommission en juin dernier jusqu'auprochain sommet de l'organisationsous régionale.

Cette situation sembleraitcacher un malaise en ce qui concer-ne ce poste. L'ancien Premier minis-tre du Sénégal devait rester en

poste jus qu'à la rationalisation del'Organisation.

Pourquoi M. Soumaré a décidéen ce moment de démissionner prèsde 4 mois après sa reconduction àce poste qu'il pouvait décliner àl'époque ? Car son mandat étaitarrivé à terme et il devait être

remplacé par le candidat duNiger. Mais, la passation de servi-ce n'a pas finalement eu lieu àDakar lors du dernier sommetextraordinaire des chefs d'Etat etde gouvernement de l'Uemoa. Desrumeurs faisaient état d'une incom-préhension entre le Sénégal et leNiger à propos du poste de vice-gouverneur de la Banque Centraledes Etats de l'Afrique de l'Ouest(Bceao).

Né en 1951, Cheikh HadjibouSoumaré, élu pour un premier man-dat en 2011, est un haut fonction-naire qui a gravi les échelons dansl'administration des finances duSénégal depuis sa sortie de l'Ecolenationale d'administration et demagistrature (ENAM).

Il a été Premier ministre duSénégal de juin 2007 à avril 2009avant de prendre une retraite dela vie publique nationale.

Source : Financial Afrik

UEMOA: les raisons d'une démission

Cheikh Hadjibou Soumaré

Mise au point du cabinet du ministre Gilbert Bawara,suite à la rencontre avec un groupe d'enseignants

se réclamant d'une coordination des syndicats

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ACTUALITÉ

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Visite chez les maraichers àGounoukopé dans le cantond'Agbodrafo.

Le convoi de véhicules de jour-nalistes et acteurs du PGICT, estarrivé à Gounoukopé, localitésituée à quarante (40) kilomètresde Lomé dans la matinée d’hierpour la visite d’un sous projet duPGICT, appuiyer par l'ONG AGIR.Il s'agit d'une surface de 104 hec-tares exploitée par un groupementde maraichers. L'évolution de laculture composée d'oignons detomates et carottes, a séduit lesvisiteurs. Ce résultat est le fruitd'une technique, notamment laGestion Intégrée de la Fertilité del'Eau et des Ravageurs par lesChampignons (GIFERC), associée àcette culture maraichère, et qui esten fait une bonne pratique pour lagestion durable des terres. Pour lesmaraichers de Gounoukopé, l'ap-pui technique de l'ONG AGIR apermis d'éviter de faire recoursaux engrais chimiques avec leurseffets néfastes sur la santé del'Homme, d'améliorer la qualitédes produits et d'accroitre la pro-duction.

" (…) Avant on utilisait de l'en-grais chimique, maintenant nousfaisons une utilisation mixte. Noussommes dans une phase d'expéri-mentation et on nous conseille demanger bio. Pour les produits àbase de champignon, on observeune amélioration de la qualité desproduits. Ceux contenants lesengrais ont une durée de vie desept jours, contrairement au pro-duits à base de champignons quivont jusqu'à plus d'un mois (…) ".Nous a confié Amouzou Kokou Eloiresponsable des producteursmaraichers, qui ne jure désormaisque par cette nouvelle méthode debonne pratique pour la gestiondurable du sol.

Les exemples sont intéressants. Aen croire les payans, avant l'utilisa-tion de la nouvelle technique

(GIFERC), sur une production de unhectare, l'on a souvent une produc-tion de dix huit (18) tonnes detomates. Avec le nouveau procédé,sur un hectare on peut récolter jus-qu'à trente (30) tonnes. Pour lesmembres du groupement, aujourd'-hui le souci majeur dans l'exercicede leur activité se trouve ailleurs. Ils'agit de la chute du Naira. Lepanier de dix milles est passé dés-ormais à mille (1000) francs.

Un tour à Aglanvikopé, témoi-gnage de l'association de laGIFERC à la culture vivrière.

La seconde et dernière étapede cette visite de terrain a conduitles journalistes dans la préfecturedu Bas Mono, précisément dans levillage d'Aglanvikopé. Il s'agit dela visite d'un sous projet du PGICT,dénommé Appui aux organisationspaysannes pour la vulgarisation dela GIFERC comme bonne pratiquede gestion durable des terres dansla région maritime du sud -Est duTogo. Dans ce groupement de pay-sans. La technique de compostageà tas était visible, à travers un pro-

cessus mis en place pour décompo-ser les déchets de l'élevage et del'agriculture. L'installation du Kitd'un système d'arrosage goutte àgoutte certifiait d'un système pourbooster la récolte.

" De nos jours, nous n'attendonsplus forcément la pluie, nous faisonsnos prévisions " a laissé entendreHounlessondji Kpadonou responsa-ble du groupement. Il a souligné lefait qu'il s'adonne actuellement eten plein temps à l'activité de laterre.

Les groupements de paysansvisités dans les deux localitésnotamment Gounoukopé etAglanvikopé, ont également livrés

leurs impressions par rapport auxdifficultés rencontrées dans l'exer-cice de leurs activités. Il s'agit de lacommercialisation, des aléas clima-tiques, la main d'œuvre, appuimatériel.

Le projet vise à améliorer larésilience et des moyens de subsis-tance des populations, et de cefait, contribuer à la réduction de lapauvreté et freiner la dégradationdes sols. SAWAP regroupe douzepays (Bénin, Burkina Faso, Tchad,Ethiopie, Ghana, Mali, Mauritanie,Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan,Togo) dont les journalistes ont prispart à cet atelier sous-régional.

Moudjib Falana

PGICT/ Atelier sous-régional de renforcement de capacités dans les pays SAWAP:

Les journalistes initiés à la Gestion durable des terres et des eaux

Culture maraichère associée à la GIFERC

Le système d'arrosage goute à goute expliqué par un paysan

Lomé abrite depuis le lundi 3 octobre dernier jusqu'à ce jour unatelier sous régional de renforcement de capacités des journalistes surla Gestion Durable des Terres et des Eaux. La phase la plus attenduede cet atelier a été réalisée hier jeudi, où les hommes et femmes demédias, accompagnés des acteurs du Projet Gestion Intégrée desCatastrophes et des Terres (PGICT), ont procédé à une visite de ter-rain afin de s'imprégner des techniques de bonne pratique de gestiondurable des terres dans la préfecture des lacs et du Bas Mono, préci-sément dans la localité de Gounoukopé et Aglanvikopé.

lement, avec l'implication de laCNSS et de la CRT, compte tenu dela complexité de la question, notam-ment l'incidence de cette intégrationpar rapport aux pensions de retrai-te.

Sur cette question précise, leministre a en revanche renouvelé sesvives félicitations aux fédérationsdes syndicats des enseignants et auxcentrales syndicales pour leur impli-cation active et leur contributiondéterminante au règlement des pré-occupations existantes.

Le ministre a également exhortéses interlocuteurs à être sensibles ausort et à la situation des autres cou-ches et catégories de notre popula-tion, insistant notamment sur nos frè-res et sœurs, trop nombreux, qui sontau chômage ou dans la précarité. Lacohésion et la solidarité nationalesen dépendent ! Même parmi lesenseignants, il convient d'êtredavantage attentionné envers ceuxd'entre eux qui œuvrent dans desconditions difficiles voire pénibles,notamment dans les localités bénéfi-ciant de peu d'accès aux infrastruc-tures et aux services sociaux debase, tels que l'accès à l'eau pota-ble, à la santé et à l'électricité, lesvoies de desserte, les équipementsmarchands, etc.

Le ministre a saisi l'occasion poursaluer la poursuite des discussionsavec les fédérations des syndicats

des enseignants du Togo, au sein duCadre Permanent de Concertation,et pour louer leur engagement etleur sens de la responsabilité dansles efforts visant à parvenir à unesolution satisfaisante sur la questiondes primes de rentrée et de biblio-thèque. A ce sujet, le ministre s'est ditoptimiste quant à la perspectived'une issue rapide à cette question.

Enfin, le ministre a indiqué à sesinterlocuteurs qu'il n'est pas judicieuxde multiplier les instances ou lescadres de dialogue et de concerta-tion sur les mêmes sujets et préoccu-pations, simplement parce qu'il exis-terait des rivalités ou des dissensionsau sein des organisations syndicales.Et il n'appartient pas auGouvernement d'apprécier de lareprésentativité des interlocuteursque les fédérations des syndicats

des enseignants délèguent au seindu Cadre Permanent deConcertation. Agir autrement revien-drait, selon le ministre, à accorderune prime au jusqu'au-boutisme, auradicalisme et à la surenchère.

A écouter les récriminations pro-férées par ses interlocuteurs enversleurs camarades membres du CadrePermanent de Concertation, il suffi-rait de souscrire au dialogue ou defaire preuve d'esprit constructif pourêtre taxés de mollesse et de com-promission avec le Gouvernement. Etsi l'on souscrivait à cette logique,demain, il ne serait pas exclu que lesinterlocuteurs du ministre fassent,également à leur tour, l'objet decontestations et de dénigrements,parce qu'ils ont rencontré le ministreGilbert Bawara et accepté d'échan-ger avec lui !

En définitive, la question n'est pasde savoir si le ministre GilbertBawara veut ou non discuter avecceux qui se réclament de nouveauxsyndicats ou d'une nouvelle coordi-nation de syndicats d'enseignants,mais bien s'il est sain et judicieux deconsacrer une sorte de schisme syn-dical et d'encourager la confusion etla dispersion des énergies. C'est ence sens que le Gouvernement conti-nuera à privilégier le dialogue et lesdiscussions au sein du CadrePermanent de Concertation, avec lesfédérations des syndicats des ensei-gnants, mais également avec lescentrales syndicales en vue de lapréservation du climat de sérénité etde calme en milieux scolaires ainsique de l'amélioration constante desconditions de vie et de travail dumonde enseignant.

Quant au droit de grève, il estconsacré par notre Constitution et leslois de la République. Il doit cepen-dant s'exercer conformément auxconditions et selon les modalités pré-vues à cet effet, et produire leseffets et les conséquences ordinairesqui s'en suivent.

Il en découle que les informationsabondamment propagées par cer-tains individus sont donc erronées ouinfondées, voire tendancieuses.Cette mise au point permet d'éviterle risque de manipulation et de dés-information.

Le Cabinet

Mise au point du cabinet du ministre Gilbert Bawara,suite à la rencontre avec un groupe d'enseignants se

réclamant d'une coordination des syndicats

Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique

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L’EVEIL DE LA NATION - N° 464 DU 07 OCTOBRE 20166

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Suite à la conférence de pressesur son nouveau produit TMONEY,le 28 septembre dernier à Lomé. Lasociété de téléphonie mobileTogocel a organisé le 02 octobre,une grande caravane à travers lesartères de Lomé, pour présenterdavantage ce nouveau produit auxpoopulations.

Partie aux environs de 11h 45min à la direction générale deTogo cellulaire, dans une ambian-ce festive, la caravane a sillonnéles rues de Lomé pour chuter à laplage en face de l’hôtel PalmBeach à 14 h 30 min, en passantpar le rond point GTA Agbalpédo,en déscendant vers Atikoumé-Todman, Tokoin Tresor et Decon.Avant ce trajet, le cortège a effec-tué une pause de quinze (15) min,sur la descente de la colombe dela paix.

A en croire M. KOUFESSILaurent, directeur commercial etmarketing de Togocel, cette cara-vane est organisée pour présenteraux populations l'opérationnalité

du nouveau produit de transfertd'argent TMONEY. Cette manifes-tation rentre dans le cadre desactions de promotion de proximitéqui sont prévues pour promouvoirce nouveau service.

TMONEY, selon lui " c'est unnouveau service de Togocel quipermet de faire des transactionsfinancières à partir de son télé-phone mobile et de son numéroqui joue le rôle de compte bancai-re en quelque sorte " a-t-il laissé

entendre." Aujourd'hui pour accéder au

service Tmoney c'est automatique,il suffit de composer le code*145*, vous lancez l'appel et voussuivez les instructions. Les dépôts ettransfert d'argent Tmoney sontgratuits et après vous pouvez fairetoutes les transactions possible.Vous pouvez par exemple acheterdu crédit de communication ou for-fait internet, payer vos facturesd'électricité ou acheter du crédit

cache power de la CEET. Vouspouvez aussi renouveler vos abon-nements Canal+", a-t-il ajouté.

En effet, ce nouveau produit deTogocel mis à la disposition desutilisateurs, permettra aux clientsde l'opérateur de réaliser desopérations financières à partir deleur téléphone portable. C'est unesorte de banque mobile qui per-met désormais d'effectuer toutesles transactions, des retraits etdépôts, divers opérations bancai-

res, des achats dans les super mar-chés de même que ses impôts.

Son partenaire officiel est laBanque Togolaise pour leCommerce et l'Industrie. Selon lespremiers responsables du réseauleader, ce service sera associédans les jours avenir au FondsNational de Finance Inclusive(FNFI) et à la Délégation àl'Organisation du secteur informel(DOSI).

Kahf Djobo

TOGOCEL INNOVE :

Une gigantesque caravane pour lancer TMONEY

Les officiels lorsq de la cérémonie de lancement La caravane de lancement de TMoney

Survenue comme une psychose ausein des populations, il y a de celaquelques années, la grippe aviaire arefait surface en aout 2016, avecdeux foyers découverts dans la pré-fecture du Golfe. Même si grâce auxefforts des services techniques, le Togopeut s'estimer être à l'abri de cetteépizootie, la Presse togolaise contre laGrippe Aviaire (PREGA) conscientequ'il faut toujours entretenir la flammede la sensibilisation, en collaborationavec le ministère de l'élevage de l'hy-draulique et de l'agriculture, a initié lemardi 4 octobre dernier à Lomé unatelier de formation sur les stratégiesde communication autour de laGrippe aviaire, à l'intention des jour-nalistes.

Cinquante (50) journalistes venusde tous le Togo ont bénéficié de cetatelier qui, a connu à son lancementla présence effective de Dr KomlanBatawui, directeur de l'élevage.L'objectif est d'outiller les hommesde médias sur cette épizootie de lagrippe aviaire de la soucheH5N1hautement pathogène, ses ori-gines ses causes ses conséquences, etde les inculquer des éléments sur lastratégie de communication afin demieux assurer leur rôle de sensibili-sation.

Au lancement de cette formation,d'entrée de jeu, le président de laPREGA à préciser l'objectif de l'ate-lier et a rappelé aux participants letravail qui sera le leur en cettepériode où le Togo s'apprête àaccueillir un événement important,notamment le sommet sur la sécuritéet la sureté maritime. Le contenu dumessage a retenu l'attention desparticipants, tant il met un accent surla participation des hommes de

médias à trouver une solution défini-tive à cette question de santépublique.

Le Dr komlan Batawui, avant delivrer fidèlement le message de sonministre de tutelle a tenu à faire unebrève introduction. Il a salué le rôlejoué par la presse qui n'a pas hésitéà sensibiliser la population grâce àleurs différents canaux dès l'appari-tion de cette épizootie. Pour lui, laprésence du ministère aux cotés dela presse n'est pas anodine. Elletémoigne des efforts de sensibilisa-tion dans lesquelles s'est engagée lapresse d'une manière générale. Desstratégies, notamment les genresjournalistiques ont été utilisés pour laréussite de la campagne et la straté-gie de communication sur l'épizootie.

Même si les chiffres sont alar-mants, et montrent que de 14 millionsde têtes de volaille en 2008, le Togoest passé à huit million cinq cent mille(8.500.000) têtes en 2011.L'avènement du PNIASA a permis debooster la filière avicole. Entre 2011

et 2015 le Togo est passé à plus de18 millions cinq cent milles(18.500.000) têtes de volailles.Mais, suite à l'apparition de la grip-pe aviaire en aout 2016, la situationprésente une perte de 11 300volailles, avec l'Abatage sanitairede trois milles trente (30030)volailles. Deux milles cinq cent(2500) œufs de cailles, de canard etde poules en couvaisons on étédétruits, sans oublier les produits d'é-levage.

" (…) pour la suite des opéra-tions, il est prévu de poursuivre lasurveillance active, de sensibiliser lesacteurs clés, éleveurs, vendeurs devolailles et les communautés sur lesmesures de biosécurité à adopter.De préparer et mettre en œuvre unplan de communication adéquatpour informer la population sur lesrisques liés à cette zoonose et lesmesures phytosanitaire dans les éle-vages (…) " C'est en ces termes quele directeur de l'élevage a appeléles journalistes à s'investir pleinement

dans la lutte à travers leur plume.La Grippe aviaire est une mal-

adie des volailles très contagieusede la souche H5N1, elle est apparuepour la première fois en juin 2007.Actuellement, aucun cas humain n'a

été détecté et le Togo est à l'abri dece virus grâce aux efforts menés parles acteurs clés. La période de pré-vention de la maladie a été repous-sée de 3 mois de surveillance.

Moudjib Falana

Initiative de la PREGA contre la grippe aviaire au Togo :

Les journalistes togolais outillés grâce à un atelier tenu à Lomé

La table d’honneur

ANNONCES

L’EVEIL DE LA NATION - N° 464 DU 07 OCTOBRE 2016 7