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ETUDE HYDROMORPHOLOGIQUE DE PETITS COURS D’EAU TEMPORAIRES DE L’INTERFLUVE LOISON - OTHAIN Travail d’étude et de recherche réalisé au Centre d’études Géographiques de l’Université de Lorraine – site de Metz (CEGUM), du 09 Avril au 11 Juin 2012 Sous la direction de M. Benoit Losson Année 2011-2012 Rapport de stage Master EA Spécialité GESMARE, 1 ère année UWE Sandra (Lorraine Nord) Mémoire soutenu le 06 Juin 2012, devant le jury composé de : M. Alain Izart M. Benoit Losson M. Gérard Masson

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ETUDE HYDROMORPHOLOGIQUE DE PETITS

COURS D’EAU TEMPORAIRES DE L’INTERFLUVE

LOISON - OTHAIN

Travail d’étude et de recherche réalisé au Centre d’études

Géographiques de l’Université de Lorraine – site de Metz (CEGUM),

du 09 Avril au 11 Juin 2012

Sous la direction de M. Benoit Losson

Année 2011-2012

Rapport de stage Master EA

Spécialité GESMARE, 1ère année

UWE Sandra

(Lorraine Nord)

Mémoire soutenu le 06 Juin 2012, devant le jury composé de :

M. Alain Izart

M. Benoit Losson

M. Gérard Masson

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Remerciements

Avant de commencer ce rapport de stage, je tiens à exprimer mes remerciements à l'égard de

l'ensemble de mes professeurs de cette première année de Master, pour la qualité de leur

enseignement.

Mes vifs remerciements s’adressent en particulier à M. Benoit Losson, mon maître de stage :

pour son engagement dans ce travail, parfois dans des conditions difficiles. Il a fait preuve à mon

égard de tellement de patience et de pédagogie. J'ai apprécié sa disponibilité, y compris les week-

ends, son appui tant sur le terrain que pour la rédaction de ce rapport. Sa présence, son écoute, ses

précieux et utiles conseils, ont été d’un soutien incomparable.

J’adresse ma profonde gratitude à l'égard de M. Gérard Masson et M. Lionel Léglize, pour leur

écoute bienveillante, leurs conseils et leurs encouragements, qui ont su me redonner le courage à

poursuivre mon master.

Mes remerciements s’adressent également au personnel du Laboratoire de CEGUM, pour toutes

les marques d’accueil et les gestes de soutien manifestés lors de ce travail.

Enfin, à toutes les personnes qui de près ou de loin ont contribué à l’aboutissement de ce travail :

puissent-elles trouver ici l’expression de ma sincère gratitude.

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SOMMAIRE

Introduction générale ................................................................................................................................ 1

I. PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE ......................................................... 2

I.1 Contexte géologique et géomorphologique ..................................................................................... 2

I.2 Caractéristiques climatiques et hydrologiques ................................................................................. 4

I. ETAT DE L’ART .......................................................................................................................... 5

II.1 Profil en long des cours d’eau ........................................................................................................ 5

II.2 Principaux styles fluviaux............................................................................................................... 6

II. METHODOLOGIE ........................................................................................................................ 8

III.1 Démarche scientifique ................................................................................................................... 8

III.2 Les outils .................................................................................................................................... 10

III. PRESENTATION DES RESULTATS ........................................................................................ 11

IV.1 Description topographique des ruisseaux.................................................................................... 12

IV.2 Analyse du comportement morphodynamique ........................................................................... 21

IV.2.1 Caractérisation physique ...................................................................................................... 21

IV.2.2 Processus dynamiques .......................................................................................................... 22

IV.2.2.1 Incision du lit ............................................................................................................. 22

IV.2.2.2 Recoupement de méandres ........................................................................................ 24

IV.2.3 Profil longitudinal : comportement des différents ruisseaux ............................................... 25

IV.2.3.1 Analyse de la sinuosité .......................................................................................................... 25

IV.2.3.2 Amplitudes et longueur d’onde ............................................................................................. 27

Conclusion .............................................................................................................................................. 28

BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................. 29

Table des figures ........................................................................................................................................ a

Tableau et graphiques ................................................................................................................................ a

Table des annexes ..................................................................................................................................... b

ANNEXES ............................................................................................................................................ - 1 -

RESUMÉ ................................................................................................................................................... i

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Introduction générale

Dans les conditions naturelles, le fonctionnement hydrodynamique d’un cours d’eau tend vers

un équilibre dynamique entre son débit - solide et liquide-, et les traits géomorphologiques qui

en résultent. Les processus qui dictent le style fluvial et la morphométrie des lits sont

cependant complexes. Ainsi, en milieu hétérogène ou homogène d'un point de vue

physiographique et géologique, les rivières peuvent être plus ou moins sinueuses ou rectilignes.

Ces caractéristiques ont intéressé des recherches sur des cours d'eau relativement importants, et

des modèles en ont été tirés. Bien que certaines théories s’affrontent, et que les résultats soient

variables selon les milieux et les cours d'eau étudiés, il existe néanmoins certaines règles

d’interdépendance entre la morphologie et les processus physiques.

L'objectif de la présente étude est de déterminer dans quelle mesure des cours d'eau

temporaires de faible gabarit répondent à ces règles de fonctionnement, identifiées

généralement sur de grands organismes fluviaux pérennes.

Les recherches ont été menées dans le secteur de l'interfluve Loison - Othain, dans le nord de la

région Lorraine. Un travail de topographie, de cartographie et d'analyse du comportement

morphodynamique de sept petits cours d'eau temporaires a été réalisé, dans le cadre d'un stage

de deux mois effectué au sein du Centre d'Etudes Géographiques de l'Université de Lorraine -

site de Metz (CEGUM).

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I. PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE

L'interfluve Loison - Othain se

trouve aux confins occidentaux du

plateau du Pays-Haut et septentrio-

naux de la dépression de la Woëvre

(figure 1).

Comme le nom l'indique, il s'agit de

reliefs situés entre les rivières de

l'Othain au nord-est et du Loison au

sud-ouest, ces deux cours d'eau

étant des affluents de rive gauche de

la Chiers, elle-même affluent de la

Meuse.

Le milieu d’étude se limite sur un secteur boisé de l’interfluve, situé entre la commune de Delut et de

Saint-Laurent-sur-Othain (figure 1). Il comprend le bois de Marville, le bois de Petit-Failly, le Petit-

Bois, le Bois du Four, le Haut-Bois, le bois de Grand-Failly, et le bois Parfondevaux. La localisation

géographique de ces zones est présentée sur la carte IGN du secteur d’étude, figure 6.

I.1 Contexte géologique et géomorphologique

L’interfluve Loison - Othain est situé entre 200 et 280 m d’altitude. Il est disséqué en de multiples

collines séparées par des vallons dirigés généralement vers le nord-est et le sud-ouest.

Le substratum, presque uniforme

sur toute l’étendue du secteur, est

composé des argiles de la Woëvre

(Callovien), reposant sur les

calcaires de la dalle d’Étain

(Bathonien supérieur), (Figure 2).

L’imperméabilité de ces argiles

favorise l’écoulement de surface,

qui disparait en profondeur au

contact des calcaires.

Figure 1- Localisation géographique de l'interfluve Loison-Othain

Figure 2 - Coupe géologique schématique de la Woëvre septentrionale

Gamez et Sary, 1979)

Page 9: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

3

La dissolution des calcaires qui en résulte donne lieu à la karstification. Ce phénomène sera détaillé

ultérieurement.

C’est dans la couche argileuse, d’une épaisseur de 60m, que sont taillées entièrement les collines. Les

calcaires, dont l’épaisseur est estimée entre 30 et 40 m, se retrouvent à leurs pieds. Au niveau de

l’interfluve, le Callovien est argilo-sableux et gypseux. Des bancs de calcaires, des graviers de fer, et

des Pierres d’eau apparaissent localement dans la couche argileuse.

Sur le plan tectonique, les couches stratigraphiques de la région ont un pendage NE-SO, accompagné

par un système de failles. Au niveau de l’interfluve Loison-Othain, dans le secteur étudié, deux failles

parallèles NE-SO ont été identifiées. Elles traversent la zone au droit des bois de Grand-Failly et de

Petit-Failly (Gamez et Sary, 1979 ; cf Annexe 1).

Les phénomènes karstiques

Au sens large, le terme “karst” désigne par définition, une structure géomorphologique façonnée par

l’action dissolvante de l’eau. En usage courant, il se réfère aux roches carbonatées.

La dissolution des roches calcaires en surface donne lieu à des dépressions fermées appelées dolines.

D’autres morphologies comme les mardelles peuvent en découler également. Quant à la dissolution en

profondeur, il en résulte des espaces vides (cavités, gouffres, grottes) dans le sous-sol. Ces formations

typiques se rencontrent dans notre secteur d’étude. C’est à leur niveau que tous les ruisseaux

topographiés trouvent leur ”exutoire‟.

Le paysage et l’hydrologie des milieux karstiques résultent donc d’une combinaison de la solubilité de

la roche, de sa structure, ainsi que des vides qui en résultent. Le système karstique devient ainsi un

ensemble dynamique de deux systèmes, hydrologiques et géochimiques, dans lequel des forces

cinétiques, mécaniques et chimiques de l’eau s’opposent à la résistance du milieu (Ford et Williams,

1989 ; Gilli, 2011).

En France, les travaux de Nicod (1994) ont conduit à une classification en sept types de karst couvert

(Annexe 2). Parmi ces types figure le karst de contact lithostratigraphique sous couverture argileuse

rencontré notamment dans la région Lorraine. Ce type de karst naît au contact des calcaires avec les

argiles, par dissolution d’une eau acide accumulée à travers la couche argileuse.

Rappelant les contributions de P. Gamez (1977, 1982 et 1992) sur le karst de la Woëvre septentrionale,

Nicod (1994) revient sur un principe qui marque les terrains karstiques : le recul de perte par incision

du réseau hydrographique. Ce phénomène a été constaté sur l’ensemble des ruisseaux étudiés dans ce

travail. Nous y reviendrons en détail dans la troisième partie de ce rapport.

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I.2 Caractéristiques climatiques et hydrologiques

Dans le secteur d’étude, l’hydrologie de surface est favorisée par le caractère imperméable du manteau

argileux. Les écoulements de surface prennent tous naissance des sourcins qui émergent du sous-sol

dans le bois. Selon la pente du vallon, ils

ruissellent sur les argiles jusqu’au contact des

calcaires où l’on assiste alors à leur disparition

en profondeur (Figure 3).

Le niveau de base suivi est représenté par la

perte qui les recueille. Celle-ci est toujours

l’une des formations karstiques évoquées

précédemment (doline, grottes, gouffres, etc).

Les ruisseaux de ce secteur ne sont par

conséquent affluents directs d’aucun autre

cours d’eau.

L’infiltration des eaux dans la roche perméable

donne lieu à la circulation souterraine. Celle-ci

pourra rejoindre de nouveau la circulation en

surface en dehors de l’interfluve par émergence

des eaux dans les vallées.

Le climat de la région est de transition océanique-continental. Les précipitations s’étalent sur toute

l’année. Cependant, elles connaissent des irrégularités saisonnières et interannuelles qui marquent

l’activité hydrologique du secteur d’étude. En effet, alimenté par un régime hydrologique pluvial

océanique, le secteur connaît les hautes eaux en hiver et des basses eaux en été. Les basses eaux

estivales sont dues parfois à la diminution des précipitations, et à l’évaporation qui est forte en été et

quasi nulle en hiver.

La couverture végétale est composée de formations arborescentes, faites essentiellement de bois dur

(chênes, érables, etc), et de formations herbacées. Elle couvre le milieu en permanence toute l’année.

Ce couvert est cependant moins dense en hiver qu'en période estivale. En été, il assure l'interception

des précipitations et l’évapo-transpiration. Cela participe au déficit des écoulements en été, et à

l’efficacité hivernale du climat en matière d’hydrologie.

Figure 3 - Disparition des écoulements au contact des

calcaires

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I. ETAT DE L’ART

II.1 Profil en long des cours d’eau

Le profil longitudinal d’un cours d’eau résulte d’une combinaison de plusieurs paramètres. On peut

citer entre autre la quantité et la vitesse des écoulements, la charge sédimentaire, un recoupement, un

aménagement anthropique, etc. Le long de son tracé, le cours d’eau a besoin de s’ajuster à ces

paramètres. Il y parvient grâce à ses variables de réponse, entre autre la pente, la largeur et la

profondeur du lit, le style fluvial.

Le profil en long est donné par le graphique de la distance en fonction du dénivelé (Léopold et al.,

1995). Avec le temps, une forme dite d’équilibre, généralement concave, est obtenue lorsque la

capacité de transport est en équilibre avec la résistance du lit (équilibre entre l’érosion et le dépôt).

Cependant, des facteurs comme la géologie et le climat peuvent modifier ce profil (Malavoi et Bravard,

2010).

Le schéma ci-contre, proposé par Malavoi et

Bravard (2010), illustre l’évolution théorique

amont-aval du profil longitudinal des cours

d’eau et de leurs variables de reponse.

Le style fluvial est l’une des variables de

réponse qui conduisent à l’équilibre

dynamique du cours d’eau, en permettant

l’ajustement aux fluctuations des variables

de contrôle, représentés principalement par

les débits liquides et solides. Il est donc

étroitement lié à la présence, la quantité et la

variabilité des charges (Léopold et al., 1995).

C’est par rapport au niveau de base, appelé aussi niveau de contact aval, que s’effectue l’ajustement du

cours d’eau. Dans le cas des ruisseaux de notre secteur d’étude, le niveau de base est constitué par les

pertes des eaux au contact des calcaires.

Selon que ce niveau monte ou descend, on assiste respectivement à des phénomènes d’exhaussement

par remblaiement, ou d’érosion régressive par incision. Remarquons qu’à côté des paramètres de

Figure 4 - Schéma théorique de l’évolution amont/aval d’un

cours d’eau et des caractéristiques des trois grandes variables

de réponse. (Malavoi et Bravard, 2010)

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contrôle cités ci-dessus, une réadaptation du cours d’eau est également nécessaire après un

rescindement de méandre, une activité humaine, etc (Malavoi et Bravard, 2010)

II.2 Principaux styles fluviaux

Différents auteurs ont contribué à la classification des cours d’eau. Nous pouvons citer Léopold et al

(1995) qui proposent une détermination de trois styles fluviaux: rectiligne, à méandre, et les styles en

tresse. Ils se basent sur la combinaison de deux critères que sont la sinuosité et la multiplicité des

chenaux. Sur ce sujet, J.C. Brice (1964), cité par Bravard et Petit (2000), offre une classification basée

sur une valeur appelée Indice de sinuosité (Is), dont le calcul sera détaillé ultérieurement (chapitre III).

Il en fournit les classes suivantes :

Style fluvial Rectiligne Sinueux Méandriforme

Is < 1,05 1,05 < Is < 1,50 > 1,50

Malavoi et Bravard (2010) divisent encore la classe des styles sinueux de J.C. Brice en deux : des styles

“sinueux”, dont l’indice de sinuosité est compris entre 1,05 et 1,25, et les styles “très sinueux”, lorsque

cet indice est compris entre 1,25 et 1,5.

Les méandres et les tresses sont considérés comme des styles d’équilibre. Entre ces deux morphologies

et le style rectiligne, il existe une continuité de formes intermédiaires considérées comme ajustables.

Dans notre secteur d’étude, seuls les styles rectilignes et les méandres sont rencontrés. Ainsi, nous ne

nous intéresseront pas aux tresses dans la suite.

Méandrage

Hors conditions particulières, à savoir l’activité tectonique, des valeurs trop élevées ou trop faibles, et

des activités anthropiques, le tracé des cours d’eau naturels est rarement rectiligne (Malavoi et Bravard,

2010). Un cours d’eau naturel présente un certain degré de sinuosité. Par convention, on commence à

parler de méandre lorsque le rapport des longueurs dépasse la valeur moyenne de 1,50. Cependant,

certains auteurs placent le seuil « entre sinuosité et méandres » à 1,3. (A.D Miall (1977) et S.A

Schumm (1977), cité par Bravard et Petit (2000)).

On distingue trois types de méandres : les méandres encaissés ou de vallée, les méandres contraints, et

les méandres libres. Seuls les méandres libres sont concernés par les ruisseaux étudiés. Le

développement de ce type de méandres ne s’explique que par l’ajustement du cours d’eau aux

paramètres de contrôle (dynamique des flux liquide), auquel s’ajoute la résistance du lit selon la théorie

de la mécanique des solides..

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7

Bravard et Petit (2000) distinguent des formes régulières et des formes contournées. Vogt(1965), cité

par Bravard et Petit (2000), précise que les irrégularités sont en partie dues à la vitesse d'érosion, la

dureté des berges et d’autres processus hydrauliques mal connus. Sur les chenaux sinueux des

ruisseaux étudiés, on assiste fréquemment à ces irrégularités morphologiques

Deux théories différentes ont été proposées pour expliquer l’origine des méandres libres (Malavoi et

Bravard, 2010). La première se base sur la mécanique des fluides, selon laquelle les méandres naissent

de la turbulence à laquelle est soumis naturellement tout fluide en mouvement. Celle-ci se traduirait par

une formation successive de bandes alluviales alternées qui, à la longue, lorsque les berges sont

érodables, conduisent à une sinuosité grandissante au cours du temps. La deuxième hypothèse ressort

de la théorie de mécanique des solides. Il s’agit de la compression par écrasement des sinuosités en

amont d’un obstacle à l’écoulement. La sinuosité sera d’autant plus grande que les berges sont

cohésives.

Caractéristiques fonctionnelles

Sur les cours d’eau temporaires, on notera qu’en général une combinaison de berges cohésives, des

pentes relativement faibles, des amplitudes fortes, des lits plus étroits et moins profonds, est associée

aux tracés méandriformes. Pour les méandres libres, la relation amplitude/longueur d’onde est linéaire

(Léopold et al., 1995 ; Bravard et Petit, 2000).

Toutefois, tous les méandres ne suivent pas ces règles. En effet, certaines conditions peuvent, à une

échelle du temps, conduire à des irrégularités remarquées, notamment la nature du substrat et des

alluvions. Néanmoins, malgré la dispersion du modèle, l’hydromorphologie reste dépendante d’une loi

fondamentale qu’est la proportionnalité des formes et des processus : « Si les caractéristiques des

variables de contrôle sont identiques, un petit cours d’eau naturel de 1 m de largeur fonctionnera de la

même façon qu’un cours d’eau de 100 ou de 1000 m » (Malavoi et Bravard, 2010).

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II. METHODOLOGIE

III.1 Démarche scientifique

III.1.1 Documentation

Le présent travail a commencé par une recherche documentaire sur les thèmes clés touchés par son

sujet. L’intérêt a été porté à titre principal sur la région d'étude, hydrogéomorphologie et la karstologie.

L’essentiel de cette partie a été évoqué dans le chapitre précédent.

III.1.2 Échantillonnage

Avant d’entamer le travail de terrain, une visite de prospection a été d'abord réalisée. L'objectif était

d’avoir un aperçu sur les cours d'eau présents dans le secteur d'étude, afin d'en guider

l’échantillonnage. Ensuite, le choix des ruisseaux « intéressants » fut effectué, sur critères

morphométriques apparents en matière de pente, de sinuosité, et d'encaissement.

Compte tenu de la durée du travail à disposition qui s’étend sur deux mois, seuls sept cours d’eau ont

été sélectionnés.

III.1.3 La collecte des données

a. Topographie

Trois paramètres de base de la topographie ont été mesurés : la distance en mètre, la pente et l’azimut

en degré. Les points de visée étaient guidés par toute modification du tracé longitudinal, une rupture de

pente, une entrée et/ou sortie d'un méandre abandonné, ou un affluent (cf figure 5). Des mesures de

vérification ont été prises sur de longues distances.

Les mesures étaient directement saisies sur une fiche de terrain. L'ensemble des données brutes est

fourni dans les annexes 4 à 11.

Par ailleurs, la largeur à plein bord et la profondeur du lit n'ont pas été mesurées tout au long du

parcours des ruisseaux. Les cours d'eau étudiés sont de gabarit relativement faible. Leurs lits sont peu

profonds et étroits (largeur variant globalement de 0,2 m à la source à 1,2 m au maximum à la perte).

Vu la faible variabilité amont-aval et la faible variabilité entre les ruisseaux, nous avons utilisé les

valeurs brutes à la place des valeurs relatives utilisées sur les grands hydrosystèmes. Il faut souligner

aussi qu'il n'y a actuellement aucune donnée connue sur le débit de ces ruisseaux. Ainsi, sur le plan

hydrologique, la comparaison des ruisseaux étudiés est limitée à la considération du nombre d’affluents

que reçoit chacun d’eux.

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Ponctuellement, les mesures étaient complétées par des observations qualitatives, en particulier

l'encaissement du vallon, l'incision du lit (ou du ruisseau), l'érosion régressive, la nature apparente du

substrat, et certains aménagements anthropiques.

b. Cartographie

A chaque ruisseau, les coordonnées géographiques en système de projection WGS84, UTM zone 31 ont

été prises au GPS TwoNav Aventura, à la source comme à la perte. Elles ont ensuite été transformées en

système Lambert II étendu pour la cartographie. Pour la présentation topographique, elles ont été

transformées en coordonnées long/lat WGS84.

III.1.4 Analyse des données

Afin de réaliser une étude plus détaillée du tracé planimétrique, chaque ruisseau était d'abord coupé en

petits tronçons, de longueur différente, mais globalement homogènes d’un point de vue de la pente et

du tracé. L'étude des processus de morphogenèse s'est basée sur une confrontation de différents

paramètres, calculés à partir des mesures réalisées, aussi bien sur chaque tronçon que sur l'ensemble du

ruisseau, avant d’être rapporté à tout le secteur d'étude.

a. L'indice de sinuosité (Is) :

Il est donné par le rapport des

longueurs du tracé : la longueur

développée du lit L Dev par la

longueur à vol d’oiseau entre les

points, selon l’axe de l’enveloppe

de méandrage (L EM), comme

l’illustre la figure 5 ci-contre.

La méthode « classique » de calcul

(Malavoi et Bravard, 2010) a été

adoptée.

Elle consiste à prendre la longueur

directe L EM en suivant l'axe

principal d’orientation du cours

d’eau, et non en reliant les

différents points d’inflexion des

méandres (figure 5)

Figure 5 - Illustration de la démarche des mesures morphométriques

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10

L’indice moyen de chaque ruisseau est obtenu par la moyenne des indices de ses tronçons.

b. L'amplitude (a) et la longueur d'onde (λ) des méandres :

Elles ont été également calculées sur les tronçons dont l'indice de sinuosité annonçait un caractère

méandriforme, et dont les méandres étaient assez réguliers pour permettre des mesures fiables

(figure5).

III.2 Les outils

Mesures

La mesure de la distance et de la pente a été effectuée au moyen d'un lasermètre Trupulse 200B.

L'azimut était donné par un compas Axium 2.

Logiciels

Le tracé des plans topographiques des ruisseaux a été réalisé au moyen de DPTopo 7.9, et du logiciel de

dessin vectoriel Inkscape 0.48.2. Quant à la cartographie, le logiciel SIG MapInfo professional 7.0, et

le logiciel Inkscape 0.48.2 ont été utilisé.

La suite bureautique Microsoft (Excel, Word, PowerPoint) a servi au traitement des données et à la

présentation du présent rapport.

.

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11

III. PRESENTATION DES RESULTATS

La carte ci-dessous présente le secteur d’étude sur l’interfluve Loison – Othain et la localisation

géographique des cours d’eau étudiés.

Figure 6 - Le secteur d'étude : localisation géographique des cours d'eau mesurés étudiés

Page 18: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

12

IV.1 Description topographique des ruisseaux

Lors de ce travail, sept cours d’eau appelés respectivement R1, R2, R4, R5, R6, R7 et R8 dans ce

rapport, ont été topographiés. Leurs secteurs de localisation sont consultables sur la carte ci-dessous

(figure 6).

- Le R1 est localisé dans le bois de Marville, à l’extrême Nord-Ouest du secteur d'étude.

- Le R2 est localisé dans le bois de la commune de Delut, à l’Ouest du secteur d'étude.

- Le R4 se situe dans la zone Nord du Petit Bois.

- Le R5 s’écoule du Petit Bois au Bois du Four, au centre du secteur d'étude.

- Le R6 est localisé dans le bois de Grand-Failly qui occupe la zone centrale du secteur d'étude.

- Le R7, sur la commune de Grand-Failly aussi, s'écoule dans la partie est de cette zone.

- Le R8 est localisé dans le bois Parfondevaux à l'est du secteur d'étude.

A chaque ruisseau, une vue en plan ainsi qu’une coupe longitudinale développée ont été produits. Le

profil en travers est illustré par un croquis à une échelle approximative de 1/500ème

en vertical et en

horizontal, pour tous les ruisseaux.

La figure ci-dessous présente la légende commune à toutes les topographies.

Figure 7 - Légende commune des topographies

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13

Le ruisseau R1

Le R1 est un ruisseau de 132 m de long, situé entre 280 et 260 m d’altitude. Émergeant d'une petite

source qui paraît peu puissante mais identifiable, l'écoulement prend une direction NE-SO, vers une

doline de 3m de profondeur où il prendra sa fin. Il ne reçoit aucun affluent.

Figure 8 - Topographie détaillée du ruisseau R1

Le vallon en V symétrique est bien marqué (3 m d’encaissement à la source), avec un lit de plus en plus

incisé au fur et à mesure que l’on s’approche de la perte. Avec une pente de 13,6 %, le R1 présente dès

le départ un profil légèrement sinueux, qui s'accentue au milieu. Il devient cependant plutôt rectiligne

vers l'aval, jusqu'à sa perte, où la pente de son lit fortement incisé s’accentue (21,4 %). Dans

l’ensemble, son indice moyen de 1,11 le place dans les cours d’eau faiblement sinueux.

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Le ruisseau R2

Le R2 est situé entre 260 et 220 m d’altitude. L'écoulement naît d’émergences diffuses sur 2 m de

longueur. Sur une pente moyenne de 11,7 %, il suit un parcours de 504 m en direction E-O, recueillant

deux affluents en rive gauche. Le lit présente une sinuosité grandissante vers la doline-perte. Et quoi

que son indice moyen de 1,31 le place simplement dans la catégorie des ruisseaux très sinueux, un des

tronçons pris à part est bien méandriforme, avec un indice de 1,84. (cf figure 9 et annexe 12)

Figure 9 - Topographie détaillée du ruisseau R2

Le vallon est encaissé, et l'incision du lit est bien marquée. Cette incision ne cesse d'augmenter d'amont

en aval où elle atteint plus de 7m près de la doline. Vers l’aval, on remarque des glissements de

versants de part et d'autre du lit, ainsi que des méandres abandonnés. Une petite source surgit dans la

partie médiane du ruisseau, à 200 m de la source principale. On rencontre beaucoup de dalles

dispersées tout au long du lit.

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Le ruisseau R4

Situé entre 270 et 250 m d'altitude, le R4 a deux cours qui s'écoulent dans la direction SO-NE et se

rejoignent à 39 m de la doline perte.

Figure 10 - Topographie détaillée du ruisseau R4

La branche Ouest, plus longue (585 m), est anormalement rectiligne à l’amont d'une petite confluence

(C2) située à 85 m de la première (C1), avec un vallon plat faiblement incisé (moins de 10 cm), ce qui

dénote vraisemblablement une intervention anthropique.

Page 22: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

16

Ainsi pour l’interprétation, seule la partie située à l'aval de C2, de 137 m de long, a été prise en compte.

Celle-ci montre un aspect plus naturel, avec une sinuosité de 1,56 et une pente moyenne de 8,2 %. Elle

constitue, avec la partie aval de la confluence C1, le cours d’eau principal. La sinuosité de cette

branche, qui la classe dans les cours méandriforme, chute après la confluence C1, avec l’augmentation

de la pente en aval à 9,9 % (annexe 13). Ainsi, le cours principal dans son ensemble, présente une pente

de 8,8 % et un indice de 1,41, qui le classe dans les cours d’eau très sinueux.

La deuxième branche est l’affluent du cours principal. D’une longueur de 72 m, il prend sa source à 72

m à l’ouest de la confluence C1. D’une sinuosité de 1,15, elle est moins sinueuse que la branche amont

du cours principal. Avec un lit perché, le profil en long de l’affluent présente un dénivelé important de

réajustement. Ce dénivelé pourrait être dû au fait que l’affluent n’est pas parvenu à se réajuster

rapidement à l’incision brutale du cours principal. Une autre hypothèse serait un débit assez faible pour

générer une incision régressive adoucissant la pente.

Au niveau du R4, on remarque nettement le phénomène de recul de perte.

Le ruisseau R5

Le R5 est un ruisseau de 1196 m de long, qui prend sa source dans le Petit Bois, avec une direction

NO-SE à l’amont. A son milieu (extrémité t3, figure 11), en amont d'une buse qui permet de franchir une

importante laie forestière, il prend une direction plus orientale jusqu’à une marmite de 1,5 m de

profondeur qui lui sert de perte fonctionnelle actuelle.

Cette dernière précède, 10 m plus loin, une grande doline de 30 m de longueur, 15 m de largeur et 7 m

de profondeur, active qu'en forte crue. On assiste donc de nouveau à un recul de perte, comme observé

au R4. Contrairement aux pertes des autres ruisseaux étudiés, à l’exception du R7, au niveau desquels

le dégagement des argiles n’est pas encore complet, la doline-perte du R5 est ancrée dans le substratum

calcaire.

Développé entre 270 et 245 m d’altitude, le vallon adopte une morphologie variable le long de son

cours. Il reste symétrique et profond d’environ 3 m sur tout le trajet, mais évolue en termes de pente, de

largeur et de forme de fond.

En amont, au niveau du tronçon t1, le vallon présente une forme en V étroit, avec une pente marquée de

12,7 %. Cette dernière s’atténue très nettement dans le tronçon t2 (5,5 %) et atteint une valeur moyenne

de 0,6 % pour les tronçons t3 à t5. En même temps que cette pente diminue, le vallon s’élargit (jusqu’à

32 m à la perte), les versants se raidissent et le fond devient plat. Pris dans son ensemble, le R5 reste

Page 23: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

17

cependant un ruisseau à pente moyenne relativement faible de 3,9 %.

Figure 11 - Topographie détaillée du ruisseau R5

Avec son indice de sinuosité de 1,7, le R5 présente un tracé globalement méandriforme, avec une

sinuosité fortement marquée en aval (Is de 2 à 2,55 au niveau du t5 et t6), et des méandres d'amplitude

variant entre 2,6 à 6,8 m, irréguliers pour la plupart. Seuls deux tronçons (t1 et t3) en amont restent

simplement sinueux.

On rencontre des méandres abandonnés aussi bien dans la partie aval qu'en amont. Quelques petites

pierres d'eau, ainsi que des sapements de berge, s’observent localement dans le lit le long du tracé. Sur

son parcours, le ruisseau accueille sept affluents.

Page 24: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

18

Le ruisseau R6

Le ruisseau R6 est situé entre 250 et 220 m d'altitude. Deux branches courtes alimentent l'écoulement,

qui possède une direction constante NNE-SSO : la première à l'est, long de 44 m, prend naissance au

droit d'une laie. Elle constitue la branche principale du cours d’eau. La branche à l'ouest, plus longue

(76 m), constitue l’unique affluent du R6. Elle prend sa source dans une mardelle, et se raccorde au

cours principal par une forte pente d’ajustement. Avec un indice de 1,0, elle présente profil faiblement

sinueux.

Figure 12 - Topographie détaillée du ruisseau R6

A 276 m de la confluence, le ruisseau est entravé par une buse, en passant sous une importante laie

forestière. Sa physionomie jusque-là très faiblement sinueuse, avec une incision du lit quasi nulle,

change complètement:le lit s'encaisse fortement en aval de la buse. L’incision atteint une hauteur

moyenne de 3,50 m jusqu'à la perte. Dans son ensemble, le R6, d’une longueur totale de 407 m, est un

ruisseau très sinueux, avec un indice de sinuosité de 1,3.

Page 25: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

19

Le ruisseau R7

Le R7 se trouve entre 250 et 230 m d'altitude. L'écoulement, qui incise sur tout son parcours (219 m)

un vallon à encaissement quasi nul, suit globalement une direction ouest - est, avec une pente moyenne

de 6,8 %.

Sur tout son trajet, le lit possède une physionomie faiblement sinueuse, avec un indice de 1,07. Comme

tous les autres ruisseaux topographiés, il disparaît dans une doline-perte, d'une profondeur remarquable

de près de 7 m.

Figure 13 - Topographie détaillée du ruisseau R7

Le R7 se distingue des autres cours d’eau étudiés par une morphologie transversale du lit qui reste

constante, avec une incision régulièrement croissante d'amont en aval : faible mais nette au départ

(40cm à la source), elle atteint 6 m juste avant la doline-perte. Sur son tronçon le plus en aval (t4), la

pente s’accentue sensiblement (20,6 %).

Le R7 recueille un seul affluent à 20 m en amont de la doline-perte.

Page 26: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

20

Le ruisseau R8

D’une longueur de 1225 m, R8 est le plus long des ruisseaux étudiés, situé entre 255 et 230 m

d’altitude. Il s'écoule selon une direction générale E-O, à partir d'une petite source confluant avec un

chenal anthropique issu d'un fossé situé à une centaine de mètres à l’est. Il entame alors un tracé

nettement sinueux avec un indice de 1,48 qui classe le R8 en style très sinueux dans son ensemble.

Deux tronçons sont nettement méandriformes (t5 et t7, Is respectif de 1,67 et 1,84). Des trains de

méandres s’y succèdent avec une longueur d’onde moyenne de 6 m, pour une amplitude comprise entre

3,5 et 4,8 m, tandis que d’autres sont abandonnés.

Figure 14 Topographie détaillée du ruisseau R8

La majeure partie du ruisseau s'étend dans un vallon faiblement encaissé bien que le lit soit nettement

incisé (1 m en moyenne). Cependant, la physionomie change considérablement dans la partie proche de

la perte, avec une augmentation de l'encaissement, et son lit s’incise jusqu’aux environs de 3 m. Le R8

est alimenté par six affluents.

Page 27: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

21

IV.2 Analyse du comportement morphodynamique

IV.2.1 Caractérisation physique

Les ruisseaux topographiés dans notre secteur d’étude sont des cours d’eau de très faible gabarit. Ils ne

remplissent pas les critères de classification dans un type donné de cours d’eau selon la typologie

nationale de caractérisation physique des systèmes courants (cf annexe 3).

Ils partagent quelques aspects avec les groupes T6 (cours d’eau de plaine argilo-limoneuse) et T4

(cours d’eau de côtes calcaires et marno-calcaires). Ils seraient proches des gabarits des petits cours

d’eau karstiques du bassin hydrographique Rhin-Meuse.

Pour l’ensemble des sept ruisseaux, on retrouve les traits communs suivants :

Une circulation sur les collines argileuses, et une perte des écoulements au contact des calcaires.

Des pentes faibles à moyennes, et des vallons plus ou moins encaissés. Trois formes de vallons y

sont communément identifiées: la forme en V, la forme en berceau, et des vallons à fond plat.

Des lits au style fluvial rectiligne, sinueux ou à méandres, de faible largeur (0,2 à 1,2 m), et de

pente faible à moyenne (3,9 à 13,6 %).

A l’exception du R5 où l’on peut déterminer un lit majeur dans la partie aval (tronçons 4, 5 et 6), les

six autres ruisseaux présentent uniquement un lit mineur limité par des berges hautes argileuses,

ainsi qu’un chenal d’étiage. Les berges et le fond du lit, essentiellement taillées dans les argiles,

présentent a priori une bonne cohésion, malgré l’altération du substratum.

Seules les pierres d’eau et les nodules ferrugineux du Callovien fournissent des matériaux plus

grossiers au cours d’eau. D’un point de vue granulométrique, les alluvions sont ainsi constituées

d’éléments grossiers (blocs et cailloux, graviers) et très fins. Ces alluvions forment localement des

dépôts et génèrent parfois des alternances de seuils et de mouilles. Les chenaux ne sont jamais

profonds (0,5 m au maximum).

Une activité dynamique généralement faible, et des écoulements temporaires.

Le tableau ci-dessous présente un récapitulatif des caractéristiques générales de tous les ruisseaux

étudiés :

Page 28: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

22

CP : Cours principal Af : Affluent

IV.2.2 Processus dynamiques

Outres ces caractéristiques générales, quelques phénomènes sont constatés régulièrement dans le

secteur :

IV.2.2.1 Incision du lit

L’érosion régressive

Quel que soit l’encaissement du vallon, on retrouve sur la totalité des ruisseaux étudiés un lit plus ou

moins incisé. Comme évoqué dans le chapitre précédent, ce phénomène est dicté principalement par le

niveau de base, représenté par la perte.

Quand ce niveau descend, l’eau a tendance à suivre l’évolution, en érodant le lit verticalement et en

direction de l’amont. Il s’agit du phénomène d’érosion régressive. Ainsi, lorsque le cours d’eau

s’écoule vers un niveau de base de plus en plus bas, on assiste à une accentuation progressive de

l’incision d’aval en amont (exemple des R1 et R7).

La descente du niveau de base est liée à deux phénomènes: approfondissement de la doline-perte par

dissolution progressive et/ou recul de perte.

Tableau 1 - Récapitulatif des caractéristiques générales des ruisseaux étudiés

Page 29: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

23

Le recul de perte

Il s’agit d’un phénomène spécifique des terrains karstiques qui concerne tous les ruisseaux étudiés,

avec plus ou moins de netteté.

S. Jaillet (2005) associe ce recul de perte au recul de la couverture argileuse, dictée par la digestion

karstique (dissolution des calcaires par l'eau acide et absorption de matière solide). Il explique que « la

présence d’une couverture non carbonatée sur une masse calcaire conditionne directement la

dynamique d’infiltration, et celle de la karstification ».

La figure 15 ci-dessous illustre bien ce phénomène. En effet, en période de précipitation active, l’eau

s’infiltre par drainance à travers la couverture argileuse (figure 15, A). Elle peut alors soit ressortir plus

loin en surface, soit atteindre et s’infiltrer dans la couche calcaire.

Dans ce dernier cas, l’eau pénétrant

dans la roche perméable en grand,

entraîne une dissolution progressive du

substratum au droit de fissures. Il en

résulte un élargissement de ces

discontinuités, qui s’accompagne du

transport de matériaux fins argileux

vers la profondeur.

Cette “ ouverture ” devient le niveau de

base que suivent les écoulements,

autrement dit la nouvelle perte en

amont de la perte précédente, qui reste

active (figure 15, B). Avec le temps, la

nouvelle perte s’élargit, devient

définitivement fonctionnelle et remplace

la précédente ; le phénomène se répète

dans la durée.

La conséquence de ce recul de perte est une augmentation de la pente, qui s’accompagne d’une incision

du lit par érosion régressive. On constate donc une descente du niveau de base qui modèle à son tour le

profil en long du cours d’eau.

Figure 15 - Illustration de l’infiltration dans le karst (A) et du

phénomène de recul de perte (B)

Jaillet (2005)

Page 30: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

24

Aspects particuliers

Selon l’homogénéité du substrat dans lequel se développe le lit, la nouvelle pente consécutive de

l’érosion régressive sera régulière (substrat homogène) ou entrecoupée de ressauts (substrat

hétérogène). C’est un aspect dont témoignent certains ruisseaux topographiés. A bien des reprises, les

lits présentent localement des " marches d’escaliers ". Le phénomène peut résulter également d’un

encombrement du lit par des végétaux et/ou des bouchons d’alluvions (cas du R8), ou des pierres (cas

du R2) : l’entrave au passage de l’eau s’accompagne d’une petite chute, qui modifie localement la

dynamique fluviale (accentuation de la vitesse, érosion régressive et latérale, …).

IV.2.2.2 Recoupement de méandres

Le recoupement est un phénomène naturel qui provoque la diminution de la sinuosité d’un cours d’eau.

Les méandres ne sont pas des morphologies fixes. Ils évoluent longitudinalement par le biais de

l’érosion vers l’aval de la rive concave (figure 16, A).

En effet, la vitesse de l’eau est maximale dans la courbure du méandre, et le sapement de berge s’opère

préférentiellement à l’aval. Lorsque le déplacement de la courbe amont du méandre est plus rapide que

celui de la courbe aval, un recoupement tangentiel du méandre se produit. L’ancien méandre est alors

abandonné (figure 16, B).

Ce recoupement s’accompagne

d’un réajustement : en effet, en

réduisant le trajet du cours d’eau,

il provoque une accentuation

brutale de la pente, par conséquent

une érosion régressive.

Alors le cours d’eau à la recherche

d’un nouvel équilibre dynamique

tend à allonger sa trajectoire par

un nouveau méandrage, pour

réduire sa pente.

En résumé on peut dire que le méandrage et le recoupement sont deux phénomènes interdépendants au

cours du temps : toute création de méandre résulte d’un réajustement, de même que leur recoupement

provoque un nouveau réajustement.

Figure 16 - Illustration du processus de recoupement

Page 31: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

25

IV.2.3 Profil longitudinal : comportement des différents ruisseaux

Les sept ruisseaux étudiés se trouvent tous dans une zone où les conditions géologiques et climatiques

sont identiques. Cependant, ils présentent des aspects différents d’un point de vue morphologique et

fonctionnel.

Afin de pouvoir interpréter leur comportement morphodynamique général, une étude de leur sinuosité a

été effectuée. Dans cette analyse, nous partons sur l’hypothèse que ces cours d'eau temporaires

répondent aux mêmes règles que les grands cours d'eau pérennes. Par conséquent, les mêmes clés

d'évaluation ont été suivies.

IV.2.3.1 Analyse de la sinuosité

Sur l’ensemble des cours d’eau étudiés, la sinuosité montre une corrélation médiocre vis-à-vis de la

pente (Graphique1).

Graphique 1 - Evolution générale de la

sinuosité en fonction de la pente

Graphique 2 - Evolution

de la sinuosité de chaque ruisseau

Par ailleurs, en se basant sur le graphique 2 ci-dessus, les sept ruisseaux se répartissent en trois

catégories. Cela permet une interprétation basée sur les caractéristiques de chaque groupe.

Catégorie A

Elle regroupe les ruisseaux R5 et R8, à l’exception du tronçon le plus amont du R5 (t1). Ces deux

ruisseaux ont en commun une faible pente (respectivement 3,9 et 4,4 %) et des vallons peu encaissés.

Le R5, avec un indice Is de 1,7, est un cours d’eau méandriforme. Le R8 d’indice Is de 1,48 dans son

ensemble, a un profil très sinueux, à la limite du méandrage.

Bien que l’on ne possède pas de données sur leurs débits, il est possible de considérer qu’ils sont les

plus importants des sept ruisseaux, compte tenu de la taille de leurs bassins versants et de leurs

Page 32: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

26

nombreux affluents (respectivement sept et six). Ces flux d’eau devraient être corrélatifs d’un transport

solide parmi les plus importants des ruisseaux étudiés. Cette charge sédimentaire se retrouve sous la

forme de petits bancs alluviaux, qui peuvent être à l'origine des sinuosités (théorie de la dynamique des

fluides).

Catégorie B

Elle correspond aux ruisseaux R2, R4 et R6. Ces derniers ont une pente moyenne supérieure à celle

deux premiers (R5 et R8), comprise entre 8,8 et 11,7 %. Ils montrent une tendance à l’augmentation de

la sinuosité avec la diminution de la pente. Ils reçoivent au maximum deux affluents (le R2). On

suppose donc un plus faible débit que pour R5 et R8.

Les trois ruisseaux présentent des indices de sinuosité qui les classent dans les cours d’eau très sinueux.

Ce style s’accorde correctement avec les éléments contextuels qui les caractérisent : pente comprise

entre 8,8 et 11,7 %, peu d’affluents donc peu de débit attendu, vallon relativement encaissé.

Catégorie C

Elle correspond aux ruisseaux R1 et R7. Ces derniers présentent une faible sinuosité : Is respectif de

1,11 et 1,07. Ces deux ruisseaux partagent un même aspect morphologique : une forte incision du lit,

accentuée en aval, dictée par le niveau de base très bas, l’un en pied de versant pentu, l’autre lié à une

profonde doline.

Le R1, avec une pente de 13,6%, mérite sa place dans cette classe des cours d’eau faiblement sinueux.

Son vallon encaissé le dispose à recevoir des colluvions depuis les versants, mais sa pente forte doit

intervenir dans une évacuation rapide, d’autant plus qu’il existe une accélération sur le tronçon aval.

Les accumulations alluviales seraient donc peu importantes, ce qui peut expliquer les moindres

sinuosités.

Pour le R7, le faible encaissement du vallon est peu propice à l’apport latéral de matériaux. Toutefois,

le lit est fortement incisé, ce qui peut être synonyme d’une prise en charge sédimentaire. Malgré une

pente globale assez faible (6,8 %), le transit alluvial peut s’effectuer assez rapidement, dans la mesure

où le cours d’eau présente une accélération marquée de sa pente à l’aval.

Le comportement de ces deux ruisseaux confirme la place importante qu’occupe le niveau de base dans

le fonctionnement morphodynamique des cours d’eau dans les terrains karstiques. En dictant l’incision

du lit, il conditionne la force des écoulements, et influence le profil en long du cours d’eau.

A partir de ces trois catégories, on constate qu’à une pente du profil longitudinal de plus en plus faible

est associée une sinuosité de plus en plus forte. Au fur et à mesure que la pente diminue, la vitesse du

Page 33: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

27

courant s'affaiblit. Alors l'eau, chargée de matériaux, tend à les déposer sur son chemin, tout en

continuant son action érosive. La combinaison de ces deux phénomènes d'ablation et de sédimentation

engendre une sinuosité grandissante vers l'aval, qui aboutit à la formation des méandres. Globalement,

cette sinuosité s'accentue vers l'aval, de la même manière que sur la plupart des grands cours d’eau

pérenne.

On peut également évoquer l'influence de l’encaissement des vallons sur l’équilibre entre les apports de

matériaux et les exportations. Plus le vallon est encaissé, et plus le lit aura d’apport de matériaux à

partir des versants. Si le débit du cours d’eau est suffisant pour permettre leur transport et si la pente

n’est pas trop forte pour permettre leur évacuation rapide, le cours d’eau pourra développer des

sinuosités au cours du temps, selon la dynamique des fluides fondée sur le principe de turbulence.

IV.2.3.2 Amplitudes et longueur d’onde

Il a été démontré sur les grands cours d'eau, qu'à des berges cohésives sont souvent associés des tracés

méandriformes. C'est une tendance qui suit la loi de la dynamique des solides, par laquelle les

méandres se forment et s'accentuent par écrasement des sinuosités vers l'amont, qui est d'autant plus

marquée que les berges résistent à l'érosion. On aura alors des méandres de grande amplitude et faible

longueur d'onde à l’amont de l’obstacle.

Dans les tronçons de différents cours d’eau étudiés, on constate que les grandes amplitudes

correspondent bien au méandrage.

Les plus grandes valeurs de longueurs d’onde se rencontrent sur le R5, méandriforme, comparé aux R2,

R4 et R8 sinueux (respectivement, annexes 14, 12, 13 et 17). Cela diffère des grands cours d’eau pour

lesquels les grandes longueurs d’ondes sont plutôt associées aux cours d’eau sinueux (Bravard et

Malavoi, 2010).

Si l’on examine les tronçons méandriformes successifs du R5, on constate une adéquation avec la

théorie de la dynamique des solides : les méandres du tronçon amont ont une plus grande longueur

d’onde en moyenne. Par ailleurs, on retrouve l’inverse de cette situation au niveau du R8. La théorie

pourrait aussi donner une explication au style du ruisseau R1, dont les sinuosités les plus grandes se

situent dans la partie médiane, à l’amont immédiat d’un tronçon plus rectiligne. Toutefois, nous ne

possédons pas assez de données pour confirmer ou infirmer la genèse des méandres de ces ruisseaux

par la compression. Il faudrait des études plus poussées pour le confirmer, puisque actuellement rien ne

permet d’identifier une variabilité de la cohésion des berges de ces ruisseaux pour générer une

compression.

Page 34: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

28

Conclusion

Le comportement morphodynamique général des ruisseaux étudiés sur l’interfluve Loison - Othain

montre une tendance de ces cours d’eau temporaires à former des sinuosités sur des faibles pentes, vers

l’aval surtout. Il rejoint par là le modèle des grands cours d'eau pérennes, pour lesquels les styles à

méandres se forment dans la plaine alluviale, zone de dépôt où la pente est faible, la vitesse du courant

est faible, et le débit du cours d’eau élevé.

Tout compte fait, les constatations faites confirment d’une part le principe de proportionnalité des

formes et des processus auquel doivent se conformer, peu ou prou, tous les systèmes fluviaux. Elles

montrent ensuite que pour un milieu comparable d’un point de vue géologique, climatique et de

l’occupation du sol, peut correspondre un mode de fonctionnement particulier, a priori seulement

dépendant de la variabilité oro-hydrographique. Enfin, elles confirment l’interdépendance entre les

processus et les propriétés physico-chimiques et hydromorphologiques des systèmes.

Toutes les règles démontrées sur les grands cours d’eau ne s’appliquent pas aux petits cours d’eau

analysés lors de cette étude (longueurs d’onde les plus importantes sur les rivières sinueuses,

méandrage vers l’aval). Mais il est difficile, à partir d’un espace géographique et d’un échantillon de

ruisseaux restreints, de tirer une généralisation des résultats obtenus. Des analyses et des vérifications

complémentaires sont nécessaires.

Les recherches effectuées et les théories établies jusqu’à présent sur les eaux courantes, permettent

d’avoir une ligne d’orientation sur le fonctionnement des petits hydrosystèmes encore mal explorés

aujourd’hui. Ainsi, des études plus poussées sur le sujet seraient souhaitables.

Page 35: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

29

BIBLIOGRAPHIE

Bravard, J.-P. et Petit, F. 2000. Les cours d'eau, Dynamique du système fluvial. Armand

Colin, Paris, 222 p., ISBN 2-200-25177-7.

Ford, D. et William, P. 1989. Karst Geomorphology and Hydrology. Chapman & Hall,

London, New York, 601 p., ISBN 0 412 44590 5.

Gamez, P. et Sary, M. 1979. Morphogenèse et karstogenèse en Woëvre septentrionale.

Mosella, t IX, N°1, pp. 1-121.

Gilli, E. 2011. Karstologie : karsts, grottes et sources. Dunod, Paris, 244 p., ISBN 978-2-10-

054513-1.

Jaillet, S. 2005. Le Barrois et son karst couvert. Karstologia Mémoires, n°12, 331 p., ISSN

0751-7688.

Léopold, L.-B, Wolman, J.-P et Miller, M.-G. 1995. Fluvial process in Geomorphology.

Dover Publications, New-York, 522 p., ISBN 0-486-68588-8.

Malavoi, J.-R.et Bravard, J.-P. 2010. Eléments d'hydromorphologie fluviale. ONEMA,

(Collection: Comprendre pour agir), 228 p.

Nicod, J. 1994. Plateaux karstiques sous couverture en France. Annales de Géographie, t. 103,

n°576, pp. 170-1

Page 36: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

a

Table des figures

Figure 1- Localisation géographique de l'interfluve Loison-Othain ......................................................... 2

Figure 2 - Coupe géologique schématique de la Woëvre septentrionale .................................................. 2

Figure 3 - Disparition des écoulements au contact des calcaires ............................................................. 4

Figure 4 - Schéma théorique de l’évolution amont/aval d’un cours d’eau et des caractéristiques des trois

grandes variables de réponse. (Malavoi et Bravard, 2010) ...................................................................... 5

Figure 5 - Illustration de la démarche des mesures morphométriques .................................................... 9

Figure 6 - Le secteur d'étude : localisation géographique des cours d'eau mesurés étudiés ................... 11

Figure 7 - Légende commune des topographies ..................................................................................... 12

Figure 8 - Topographie détaillée du ruisseau R1 ................................................................................... 13

Figure 9 - Topographie détaillée du ruisseau R2 .................................................................................... 14

Figure 10 - Topographie détaillée du ruisseau R4 .................................................................................. 15

Figure 11 - Topographie détaillée du ruisseau R5 .................................................................................. 17

Figure 12 - Topographie détaillée du ruisseau R6 .................................................................................. 18

Figure 13 - Topographie détaillée du ruisseau R7 .................................................................................. 19

Figure 14 Topographie détaillée du ruisseau R8 .................................................................................... 20

Figure 15 - Illustration de l’infiltration dans le karst (A) et du phénomène de recul de perte (B) ......... 23

Figure 16 - Illustration du processus de recoupement ........................................................................... 24

Tableau et graphiques

Tableau 1 - Récapitulatif des caractéristiques générales des ruisseaux étudiés ...................................... 22

Graphique 1 - Evolution générale de la sinuosité en fonction de la pente .............................................. 25

Graphique 2 – Evolution de l sinuosit2 en fonction de la pente ............................................................. 25

Page 37: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

b

Table des annexes

Annexe 1 - Coupe longitudinale morphostructurale de l’interfluve Loison-Othain. Gamez et Sary

(1979) .................................................................................................................................................... - 2 -

Annexe 2 - Typologie des karsts sous couverture en France; Nicod (1994) ........................................ - 3 -

Annexe 3 - Typologie des cours d'eau (site AERM, 1995) .................................................................... - 4 -

Annexe 4 - Données brutes du ruisseau R1 .......................................................................................... - 6 -

Annexe 5 - Données brutes du ruisseau R2 ......................................................................................... - 10 -

Annexe 6 - Données brutes du ruisseau R4 ……………….. .............................................................. - 12 -

Annexe 7 - Données brutes du ruisseau R5 ......................................................................................... - 19 -

Annexe 8 - Données brutes du ruisseau R6 ......................................................................................... - 21 -

Annexe 9 - Données brutes du ruisseau R7 ......................................................................................... - 23 -

Annexe 10 - Données brutes du ruisseau R8 ....................................................................................... - 29 -

Annexe 11 - Paramètres du ruisseau R1 ............................................................................................. - 30 -

Annexe 12 - Paramètres du ruisseau R2 ............................................................................................. - 30 -

Annexe 13 - Paramètres du ruisseau R4 ............................................................................................. - 30 -

Annexe 14 - Paramètres du ruisseau R5 ............................................................................................. - 30 -

Annexe 15 - Paramètres du ruisseau R6 ............................................................................................. - 31 -

Annexe 16 - Paramètres du ruisseau R7 ............................................................................................. - 31 -

Annexe 17 - Paramètres du ruisseau R8 ............................................................................................. - 31 -

Page 38: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

0

Page 39: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 1 -

ANNEXES

Page 40: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 2 -

Annexe 1 - Coupe longitudinale morphostructurale de l’interfluve Loison-Othain. Gamez et Sary (1979)

Page 41: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 3 -

Annexe 2 - Typologie des karsts sous couverture en France; Nicod (1994)

Page 42: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 4 -

Annexe 3 - Typologie des cours d'eau (site AERM, 1995)

Page 43: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 5 -

Ruisseau 1 Date: 24/04/2012

Bois de Marville

Coordonnées à la perte: Long: 05° 27’ 42, 9’’ E - Lat: 49° 25’ 12,69’’ N - Alt : 260m

Déclinaison magnétique : 0.5096

Visée Longueur (m) Azimut(°) Pente (°) Observations

0 - - - Source

0_1 3,1 225 -10,0

1_2 2,5 193 -6,2

2_3 4,3 233 -19,0

3_4 0,7 233 -90,0 Début de l’écoulement

4_5 2,2 257 -5,8

5_6 5,2 207 -11,8

6_7 1,5 227 -5,4

7_8 2,5 209 -11,4

8_9 1,2 230 -0,5

9_10 1,8 203 -3,4

10_11 4,5 234 -7,2 Ecoulement souterrain

11_12 1,9 243 -12,1

12_13 2,2 172 -12,1

13_14 1,4 234 -5,4

14_15 1,7 201 -4,4

15_16 1,6 234 -5,8

16_17 2,2 200 -6,4

17_18 2,3 232 -3,2

18_19 1,3 261 -5,4

19_20 2,9 215 -6,5

20_21 1,5 240 -8,8

21_22 4,5 215 -3,0

22_23 3,6 273 -7,1

23_24 0,3 273 -90,0

24_25 1,5 190 -4,8

25_26 0,5 190 -90,0

26_27 2,7 211 -1,1

27_28 2,7 282 -2,0

28_29 2,6 206 -3,4

29_30 1,6 260 -2,4

30_31 2,3 202 -3,5

31_32 2,2 262 -1,5

32_33 1,9 275 -14,8

33_34 0,3 275 -90,0

34_35 2,8 222 -1,7

35_36 0,3 222 -90,0

36_37 1,7 252 -8,0

37_38 3,1 196 -3,3

38_39 2,7 266 -1,9

39_40 1,8 193 -1,2

40_41 4,4 244 -3,0

41_42 1,5 213 -11,4

42_43 0,3 213 -90,0

43_44 2,6 200 -7,3

44_45 1,6 221 0,0

45_46 1,7 247 -6,3

Page 44: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 6 -

Annexe 4 - Données brutes du ruisseau R1

Ruisseau 2 Date : 01/05/2012

Petit Bois

Coordonnées à la perte : Long : 5° 26’ 48,35’’ E - Lat : 49° 24’ 28,14’’ N - Alt : 220m

Déclinaison magnétique : 0.5331

Visée Longueur (m) Azimut (°) Pente (°) Observations

0 - - - Source

0_1 3,9 204 -.3.3

1_2 16,4 251 -2,9

2_3 4,5 293 -3,3

3_4 7,9 250 -8,0 Début incision

4_5 6,2 247 -4,3

5_6 5,2 240 -4,1

6_7 2,6 216 -2,4

7_8 2,0 270 -3,7

8_9 2,3 241 -2,0

9_10 4,7 269 -3,5

10_11 3,2 228 -1,6

11_12 2,9 294 0,0 Laie

12_13 3,7 244 -2,2

13_14 0,4 244 90,0

14_15 1,5 262 0,0

15_16 2,3 262 -5,2

16_17 1,6 251 -3,4

17_18 1,2 293 -1,1

18_19 1,8 264 -6,1

19_20 2,3 235 -4,5

20_21 1,9 300 -4,8

21_22 2,3 274 -4,3

22_23 1,8 236 -7,2

23_24 1,7 285 -4,1

24_25 1,7 323 -6,4

25_26 2,3 243 -3,3

26_27 4,7 290 -9,6

46_47 3,4 224 -1,6

47_48 2,9 262 -3,4

48_49 5,6 243 -8,9

49_50 0,5 243 -90,0

50_51 3,9 250 -9,5

51_52 2,4 234 -5,1

52_53 2,9 247 -3,1

53_54 3,2 229 -0,3

54_55 2,5 259 -2,0

55_56 4,7 240 -3,4 D.P

Page 45: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 7 -

27_28 1,7 230 -4,5

28_29 1,4 253 -3,9

29_30 1,8 294 -5,7

30_31 3,7 251 -4,9

31_32 2,2 312 -2,3

32_33 2,1 267 -1,4

33_34 0,3 273 90,0

34_35 2,2 273 2,1

35_36 4,4 251 -3,8

36_37 3,3 270 -5,4 Perte 1

37_38 4,1 258 -3,0 Perte 2

38_39 4,0 247 -6,6 Sortie

39_40 1,2 290 -3,9

40_41 2,7 251 -2,8

41_42 1,7 295 -2,9

42_43 5,2 247 -1,7

43_44 2,3 303 -4,9

44_45 4,2 267 -7,1

45_46 1,5 309 -2,1

46_47 4,2 277 -8,2

47_48 1,5 225 -7,3

48_49 0,3 225 90,0

49_50 1,6 285 -9,3

50_51 1,4 301 -1,5

51_52 -1,5 301 90,0

52_53 2,9 270 -7,7

53_54 2,3 239 -11,0

54_55 2,2 236 -79,0

55_56 2,9 294 -6,4

56_57 1,8 228 -7,6

57_58 1,7 198 -5,2

58_59 1,5 244 0,0

59_60 1,0 244 -0,5

60_61 0,3 299 90,0

61_62 1,4 299 -1,5

62_63 1,7 256 -6,8

63_64 2,1 215 -4,2

64_65 0,2 215 90,0

65_66 3,3 289 -3,8

66_67 3,7 269 -4,9

67_68 2,5 253 -6,5

68_69 2,1 236 -3,1

69_70 1,8 340 -1,7

7_71 1,2 287 -2,1

71_72 3,9 219 -5,6

72_73 1,7 294 -4,3

73_74 3,4 268 -6,8

Page 46: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 8 -

74_75 0,2 268 90,0

75_76 2,5 273 -2,0

76_77 2,2 223 -4,5 Petite Source, RG

77_78 1,3 268 -4,4

78_79 2,2 214 -2,4

79_80 3,3 268 -4,4

80_81 2,2 342 -2,8

81_82 2,1 267 -7,5

82_83 2,3 183 -1,6

83_84 0,5 263 -5,3

84_85 2,0 263 -2,8

85_86 3,5 320 90,0

86_87 1,6 265 -2,8

87_88 2,2 208 -8,5

88_89 2,2 277 -3,3

89_90 1,6 333 -1,3

90_91 1,7 251 -9,1

91_92 2,3 311 -4,3

92_93 0,3 311 90,0

93_94 1,8 284 1,8

94_95 3,4 242 -10,3

95_96 0,7 311 90,0

96_97 1,7 311 -4,9

97_98 3,4 293 -6,4

98_99 0,6 293 90,0

99_100 6,3 299 -5,2

100_101 2,9 276 -6,3

101_102 3,1 221 -1,3

102_103 1,6 302 -10,7

103_104 1,3 2 -1,8

104_105 1,6 271 -10,6

105_106 4,1 212 -5,2

106_107 1,3 274 -4,3

107_108 2,6 333 -3,2

108_109 1,7 278 -6,0

109_110 2,1 223 -2,2

110_111 1,9 284 -2,6

111_112 2,8 329 -2,6

112_113 3,0 239 -10,0

113_114 3,0 315 0,2

114_115 3,9 262 -5,8

115_116 2,0 248 -1,7

116_117 3,6 285 -4,4

117_118 2,2 252 0,6 Af1, RG

118_119 0,3 252 90,0

119_120 6,2 292 -6,1

120_121 2,1 332 -0,5

Page 47: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 9 -

121_122 2,5 285 -4,5

122_123 2,2 230 -0,4

123_124 1,8 327 -2,6

124_125 2,2 13 -3,3

125_126 1,6 291 -2,0

126_127 4,2 222 -2,5

127_128 1,6 284 -2,0

128_129 2,6 16 -4,1

129_130 5,2 276 -5,7

130_131 2,7 173 -1,4

131_132 2,0 223 -1,4

132_133 5,5 347 -1,5

133_134 1,9 270 -1,2

134_135 1,9 164 -4,0

135_136 2,8 261 -0,1

136_137 4,6 277 -3,0

137_138 3,4 325 -2,7

138_139 1,9 265 0,0

139_140 2,3 297 -0,7

140_141 2,2 231 -2,8

141_142 6,7 287 -2,8

142_143 4,6 35 -4,9

143_144 4,3 256 -3,8

144_145 5,2 269 -4,6 Entrée M.A 21

145_145' 1,1 250 -0,1 Sortie M.A 21

145_146 2,0 25 8,0 M.A 21

146_147 2,2 288 0,5 M.A 21

147_148 1,3 220 -2,1 M.A 21

148_145' 2,2 148 -4,9 M.A 21

145'_150 3,9 210 -4,4

150_151 3.3. 215 -5,4

151_152 2,7 318 0,2

152_153 5,5 346 -3,2

153_154 2,9 226 -3,6

154_155 1,7 284 0,1

155_156 2,1 242 -2,8

156_157 3,3 282 -1,2

157_158 3,7 242 -2,7 Af2 ( plus petit)

158_159 6,9 350 -1,0

159_160 1,4 283 -1,8

160_161 7,1 200 -1,4

161_162 6,3 350 -2,5

162_163 3,1 252 -0,5 Entrée M.A 22

163_163' 2,2 245 -3,7 Sortie M.A 22

163_164 2,9 162 8,5 M.A 22

164_165 3,7 200 -2,1 M.A 22

165_166 5,1 297 -1,8 M.A 22

Page 48: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 10 -

166_163' 3,9 47 -4,4 M.A 22

163'_168 2,0 335 -3,1

168_169 1,9 300 -10,0

169_170 3,8 235 -0,4

170_171 2,1 198 -2,2

171_172 2,0 247 -3,8

172_173 2,4 323 -3,3

173_174 1,2 19 -0,9

174_175 1,8 324 -2,2

175_176 4,5 258 -4,2

176_177 4,6 246 -4,2

177_178 3,2 245 0,0

178_179 2,5 276 -3,1

179_180 2,7 200 -1,6

180_181 3,1 343 -0,8

181_182 1,8 283 -2,7

182_183 7,3 253 -2,8

183_184 1,6 301 -0,4

184_185 2,5 28 -1,7

185_186 3,2 233 -2,5

186_187 2,1 273 -2,7

187_188 3,4 331 -3,6

188_189 1,5 280 -3,0

189_190 2,9 227 -3,7

190_191 1,3 271 -3,6

191_192 1,4 319 -4,0

192_193 2,4 241 -9,4

193_194 1,5 137 -14,1 D.P

Annexe 5 - Données brutes du ruisseau R2

Ruisseau 4 Date : 16/04/2012

Petit Bois,

Coordonnées à la perte : Long : 5° 28’ 4,49’’ E - Lat : 49° 24’ 40,41’’ N - Alt : 250m

Déclinaison magnétique : 0,527

Visée Longueur (m) Azimut (°) Pente (°) Observations

0 - - - D.P

0_1 5,6 236 3,8

1_2 1,4 236 90

2_3 6,5 233 2,8

3_4 3,1 245 2,2

4_5 4,8 182 0,9

5_6 4,3 241 0,8

6_7 13,2 210 4,4 Confluence

7_8 4,4 266 6,6 Branche Ouest (principale)

D.P = Doline perte RG = Rive Gauche

M.A = Méandre abandonné

Page 49: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 11 -

8_9 3,9 329 3,6

9_10 1,3 302 2,4

10_11 2,4 332 1,4

11_12 2,4 282 9,9

12_13 2,1 288 5,6

13_14 2,4 255 3,4

14_15 3,1 320 2,3

15_16 1,9 205 2,2

16_17 4,8 252 1,9

17_18 2,9 340 5

18_19 1,9 318 2,7

19_20 2,7 24 2,4

20_21 2,7 323 3,7

21_22 2,5 262 1,4

22_23 2,5 11 2,6

23_24 3,8 252 1,7

24_25 2 269 3,9

25_26 3 325 3,5

26_27 2,7 295 4,9

27_28 2,8 251 7,8

28_29 2,3 294 3,1

29_30 3,8 208 3,1

30_31 2 277 2,9

31_32 3,9 332 1,8

32_33 3,1 250 3

33_34 2,5 234 2,2

34_35 1,7 298 2,9

35_36 1,9 347 3,6

36_37 2,2 274 4,5

37_38 3,4 327 3,4 Confluence 2

38_39 2,4 247 3,6

39_40 0,3 247 90

40_41 4,1 262 6,6

41_42 1,8 238 12,2

42_43 18,8 252 4,6

43_44 1,5 225 7,1

44_45 4,9 255 5,1

45_46 20 240 3,1

46_47 22,8 228 4,1

47_48 14,1 230 3,9

48_49 23,4 238 6,5

49_50 3,9 231 6,7

50_51 15,7 230 6,3

51_52 12,1 222 6,9

Page 50: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 12 -

52_53 16,5 217 5,8

53_54 9,9 225 6,9

54_55 24,1 236 7,9

55_56 15 238 6,4

56_57 25,1 246 4,8

57_58 16 235 3,8

58_59 17,6 228 3

59_60 41 236 1,3

60_61 12,6 243 0,8

61_62 25,4 246 0,8

62_63 24,7 240 1,4

63_64 10,8 240 1,7

64_65 20,3 225 2,6

65_66 10,9 227 2,1 Laie

66_67 11,6 242 2,3

67_68 9,2 248 1,5

68_69 6,5 256 0,7

69_70 4,3 271 0,4 SourceOuest

7_71 3,6 216 0 BrancheEst (Affluent)

71_72 1,10 216 90,0

72_73 2,0 215 6,6

73_74 9,3 197 2,0

74_75 2,4 187 2,8

75_76 3,8 220 2,9

76_77 3,3 267 3,5

77_78 4,4 242 1,4

78_79 1,7 231 6,3

79_80 3,0 273 2,7

80_81 2,9 235 3,2

81_82 2,1 270 4,3

82_83 2,8 236 5,0

83_84 2,6 272 5,4

84_85 4,9 238 4,7

85_86 2,1 183 2,1

86_87 2,2 177 4,0

87_88 5,2 230 6,8

88_89 5,0 195 7,2

89_90 4,6 202 6,0

90_91 2,8 223 8,2

91_92 1,4 247 7,5 Source Ouest

Annexe 6 - Données brutes du ruisseau R4

Page 51: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 13 -

Ruisseau 5 Date : 19/02/2012

Bois du Four – Haut Bois

Coordonnées à la perte: Long: 5° 28’ 16, 44’’ E - Lat: 49° 24’ 13, 53’’ N - Alt : 245m

Déclinaison magnétique : 0,5078

Visée Longueur(m) Azimut (°) Pente (°) Observations

0 - - - Grande doline

0_1 8,1 163 2

1_2 1,7 244 0

2_3 9,1 314 2

3_4 3,8 9 6

4_5 2,5 319 2,3

5_6 3,7 230 3,1

6_7 8 290 4

7_8 0,5 290 0 Sortie Doline

8_9 4,3 272 31

9_10 6 235 1 Marmite Perte

10_11 2 155 0

11_12 9 298 1

12_13 2,8 201 1

13_14 2,5 285 0

14_15 6 27 0

15_16 6,5 269 0

16_17 2,2 196 0

17_18 5 258 1,1

18_19 2,8 302 0

19_20 3 227 1,9

19_21 2,2 28 5,2 Sortie M.A 54

21_22 8 255 1

22_20 5 116 0 Entrée M.A 54

20_23 0,3 116 90

23_24 5,5 206 2,1

24_25 2,5 240 0

25_26 4 279 0

26_27 3 330 0

27_28 4,3 206 0

28_29 13 275 1

29_30 8,5 44 0

30_31 4,8 306 0

31_32 2,3 218 0

32_33 4,5 266 0

33_34 3,7 222 0

34_35 4,7 143 1,2

35_36 2 229 0

36_37 7 282 0

37_38 3,5 247 0

38_39 7 16 0

39_40 2,2 285 0

40_41 3,2 207 0

41_42 2,5 244 0 Af 8

42_43 5 284 2,3

Page 52: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 14 -

43_44 1,6 352 0

44_45 2,7 77 0

45_46 5,6 358 0

46_47 1,7 288 0

47_48 6,5 221 0

48_49 3 263 0

49_50 3,5 311 0

50_51 4 50 0

51_52 3,8 358 0

52_53 5,3 330 0

53_54 6,5 348 0

54_55 2,7 291 0 Af 7

55_56 7,6 177 0

56_57 5,4 200 0

57_58 2 304 0

58_59 4,5 339 0

59_60 3 8 0

60_61 4,8 253 0

61_62 5,7 198 0

62_63 1,7 278 0

63_64 6 355 0

64_65 6,3 239 0

65_66 2,9 286 0

66_67 2,5 332 0 Sortie M.A 53

67_68 3,8 279 3 Entrée secondaire

68_69 1,8 167 0 M.A 53

69_70 3 230 0 M.A 53

70_71 0,3 230 90 M.A 53

71_72 8 256 0 M.A 53

72_73 6 309 0 M.A 53

73_74 2,5 11 0 Entrée principale M.A 53

67_75 7 60 0

75_76 4 307 0

76_77 8,4 257 0

77_78 5 271 0

78_79 3,7 174 0

79_74 6,4 281 0

74_80 2,7 11 0

80_81 6,5 293 0,9

81_82 8 6 0

82_83 2 269 0

83_84 3,7 218 0

84_85 5,2 261 0

85_86 3 315 0

86_87 5,7 47 0

87_88 3,8 290 0

88_89 5 329 0 Af 6

89_90 3 210 0

90_91 5 242 0

91_92 3,5 155 0

92_93 4 217 0

93_94 3,2 300 0

94_95 11,9 243 0

Page 53: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 15 -

95_96 2 269 0

96_97 5 19 2,3

97_98 3,8 340 0

98_99 4,3 249 0

99_100 3 6 0

100_101 5,7 334 0

101_102 3,7 218 0

102_103 4,2 250 0

103_104 3,9 310 0

104_105 3,8 18 0

105_106 3,2 322 0

106_107 3 239 0

107_108 2,6 201 0

108_109 3,2 242 0

109_110 1,5 235 0

110_111 2,2 183 0

111_112 2 258 0

112_113 3,8 354 0

113_114 2,5 308 0

114_115 6 243 0

115_116 8,4 330 0

116_117 4 257 0

117_118 3,7 280 0

118_119 2,5 245 0

119_120 2,5 324 0

120_121 1,3 9 0

121_122 5,5 308 0 Buse

122_123 5,8 322 0

123_124 1 322 0

124_125 5 265 0

125_126 2,4 210 0

126_127 2,5 254 0

127_128 0,25 254 90

128_129 3 272 0

129_130 4 189 0

130_131 3,2 261 0

131_132 7,9 305 0

132_133 7,8 235 0

133_134 4,5 305 0

134_135 4,3 54 0

135_136 4,5 316 0

136_137 4,2 353 0

137_138 7,9 306 0

138_139 5,2 279 0

139_140 5,4 304 0

140_141 5,3 247 0

141_142 3,6 177 0

142_143 3,6 307 0

143_144 7,6 325 0

144_145 1,3 274 0

145_146 4,8 177 0

146_147 6,8 255 0

147_148 7,5 337 0

Page 54: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 16 -

148_149 6,5 230 0

149_150 1,3 320 0

150_151 5 42 0

151_152 6,5 4 0

152_153 5,2 355 0

153_154 2,4 333 0

154_155 4,7 245 0

155_156 3,4 271 0

156_157 7,5 315 0

157_158 2,2 49 0

158_159 6,5 326 0

159_160 2,4 27 0

160_161 4,3 313 0

161_162 2,7 351 0

162_163 6,6 276 0

163_164 2,8 352 0

164_165 5,7 38 0

165_166 4,6 335 0

166_167 7,3 21 0

167_168 2,9 321 0

168_169 2,2 20 0

169_170 4,4 95 0

170_171 2,9 2 0

171_172 3,8 321 0

172_173 2,7 349 0

173_174 4,3 223 0

174_175 1,3 279 0

175_176 1,5 338 0

176_177 3,7 323 0

177_178 1,2 307 0

178_179 1,6 5 0 Af 5 (RD, petit)

179_180 1,5 41 0

180_181 1,7 354 0

181_182 2,2 313 0

182_183 2,8 7 0

183_184 3,6 74 0

184_185 9,3 312 0

185_186 0,9 20 0

186_187 2,7 99 0

187_188 3,6 4 0

188_189 2,6 31 0

189_190 6,2 334 0

190_191 0,8 334 90

191_192 3,2 342 0

192_193 4,8 277 0

193_194 4,3 327 0

194_195 2,9 290 0

195_196 1,1 335 0

196_197 4,5 267 1,3

197_198 1,3 342 0

198_199 2 34 0

199_200 4,5 317 0

200_201 1,8 26 0 Af 4 (RG) et Source

Page 55: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 17 -

201_202 2,1 26 0

202_203 2,5 346 0

203_204 1,5 38 0

204_205 2,7 304 0

205_206 2,7 24 0

206_207 3,5 337 0

207_208 1,8 94 0

208_209 5,5 357 0

209_210 2,5 280 0

210_211 4,9 357 0 M.A 52 (petit)

211_212 4,5 324 0

212_213 3,3 35 0

213_214 2,6 286 0

214_215 4,4 338 0

215_216 1 307 0 Af 3 (RD)

216_217 4,1 301 1,5

217_218 2,9 352 0,3

218_219 3,7 32 0,8

219_220 3,3 297 0

220_221 2,5 306 0 Pierres d’eau dans le secteur

212_222 3 234 2,5

222_223 2,7 308 2,1

223_224 3,6 7 1,7

224_225 2,2 315 2,6 Sapementdans le secteur

225_226 2,2 231 2

226_227 3 278 0,4

227_228 2,3 16 0

228_229 3,4 312 2,9 Sous écoulement

229_230 2,7 4 6,2

230_231 3,3 273 1,4 M.A 51 et Petite source

231_232 3,2 312 0,8

232_233 1,4 12 3,4

233_234 2,5 116 2

234_235 2,6 90 0

235_236 5,6 330 0

236_237 1,6 285 1 Af 2

237_238 2,7 35 0

238_239 2,3 9 0,2

239_240 2,9 231 1,3

240_241 1,9 282 1,1

241_242 2,8 347 0,2

242_243 3,4 225 1

243_244 3 280 1,4

244_245 4,6 39 1,1

245_246 2,9 268 1,1

246_247 2,5 24 1,1

247_248 2,4 339 1,1

248_249 2,4 234 1

249_250 3,4 348 2,4

250_251 2,6 339 2,2

251_252 2,5 79 2,9

252_253 3 2 3

253_254 5,2 290 3,1

Page 56: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 18 -

254_255 4,6 72 1,9

255_256 4 283 1,9

256_257 3 25 2,5

257_258 2,6 330 1,9

258_259 2,5 218 2,4

259_260 2,7 296 4,6

260_261 1,4 23 1,2

261_262 4,1 280 3,4

262_263 2,4 358 2,8

263_264 2,7 242 4,7

264_265 4,8 302 1

265_266 1,9 341 2,3

266_267 2,4 288 2,4

267_268 3,2 327 1,9

268_269 4,2 253 2,3

269_270 2,6 220 2,6

270_271 2 327 4,4

271_272 4,3 281 1,1

272_273 1,8 60 4

273_274 2,3 14 0,9

274_275 2,3 177 2,9

275_276 2,4 341 3,8

276_277 1,4 15 90

277_278 3,3 312 4,1

278_279 1,9 277 5,8

279_280 3,1 13 2,9

280_281 4,1 256 0,1

281_282 5,6 335 2 Af 1

282_823 4.4. 313 3

283_284 2,7 39 1,5

284_285 1,1 339 3,7

285_286 1,3 285 3,4

286_287 2,1 334 2,1

287_288 1,8 294 5,2

288_289 1,5 356 4,5

289_290 2,6 330 3,2

290_291 2,3 296 4

291_292 2,6 357 5

292_293 2,2 38 2,6

293_294 1,4 308 7,1

294_295 5,7 321 6,9

295_296 3,6 25 2,3

296_297 2,4 318 8

297_298 5,1 354 5,6

298_299 5,6 326 3,1

299_300 2,3 4 12,2

300_301 3,6 307 8,7

301_302 4,7 332 10,2

302_303 3,4 354 4,5

303_304 1,9 328 4

304_305 5,2 11 6,2

305_306 3,5 300 5,7

306_307 6,7 334 7,8

Page 57: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 19 -

307_308 1,8 323 2,7

308_309 2,6 350 10,1

309_310 10,8 304 5

310_311 3,5 244 3,2

311_312 3,5 325 6,7

312_313 3 311 11,6

313_314 3 15 13,1

314_315 2,2 325 8,9

315_316 9,9 257 6,3 Source

Annexe 7 - Données brutes du ruisseau R5

Ruisseau 6 Date : 13/04/2012

Bois de Grand Failli,

Coordonnées à la perte : Long: Long : 5° 28’ 59,77’’ E - Lat : 49° 23’ 41’’ N - Alt : 255m

Déclinaison magnétique : 0,5268

Visée Longeur (m) Azimut (°) Pente (°) Observations 0 - - - D.P

0_1 2,2 41 6,5

1_2 2,0 41 8,2

2_3 0,1 0 90,0

3_4 2,7 36 5,9

4_5 3,6 353 2,8

5_6 3,0 38 3,0

6_7 3,8 321 1,3

7_8 3,9 40 3,4

8_9 3,2 349 3,4

9_10 0,0 26 1,7

10_11 3,1 328 4,1

11_12 2,8 63 1,3

12_13 6,8 15 0,3

13_14 2,9 0 2,9

14_15 2,5 83 2,4

15_16 1,9 17 2,4

16_17 4,3 89 2,9

17_18 5,1 334 2,3

18_19 5,2 73 0,6

19_20 3,7 303 2,2

20_21 2,7 24 2,1

21_22 2,6 88 1,9

22_23 1,7 12 3,5

23_24 3,5 300 1,3

24_25 3,5 5 1,6

25_26 3,7 120 3,1

26_27 3,1 353 0,5

27_28 2,1 38 7,4

28_29 2,0 70 1,8

29_30 1,9 12 4,8

30_31 1,7 293 1,6

31_32 2,5 0 0,8

Page 58: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 20 -

32_33 4,0 87 1,1

33_34 5,1 318 1,1

34_35 2,1 32 3,2

35_36 1,9 330 1,1

36_37 3,4 20 1,0

37_38 1,9 55 0,0

38_39 2,6 156 3,2

39_40 5,0 40 1,7

40_41 1,9 342 3,7

41_42 3,1 293 1,2

42_43 5,3 77 1,3

43_44 3,0 77 6,1 M.A 62, RG

44_45 1,8 326 3,5

45_46 1,9 42 0,8

46_47 2,5 15 0,2

47_48 2,2 95 3,8

48_49 4,0 63 2,6

49_50 2,9 31 8,1

50_51 4,1 101 1,2

51_52 2,2 18 0,6

52_53 2,5 295 3,4

53_54 2,8 3 2,4

54_55 3,4 65 1,0

55_56 2,7 12 0,1

56_57 1,3 36 22,8

57_58 2,9 24 1,4

58_59 3,0 325 0,2

59_60 4,1 80 1,7

60_61 1,2 127 12,9

61_62 1,0 127 0,0 M.A 61

62_63 2,7 352 1,2

63_64 2,0 24 6,0

64_65 2,6 85 3,6

65_66 2,4 338 6,1

66_67 3,0 19 2,6

67_68 2,6 99 2,9

68_69 3,0 1 3,4

69_70 3,3 34 1,6

70_71 2,6 103 4,0

71_72 2,6 2 3,4

72_73 3,3 53 1,7

73_74 3,9 20 5,9

74_75 3,1 94 2,1

75_76 1,8 4 1,4

76_77 3,7 321 0,4

77_78 3,3 39 7,2

78_79 2,7 348 -4,8

79_80 0,5 348 90,0

80_81 1,4 37 29,3

81_82 2,8 89 4,9

82_83 1,5 34 1,7

83_84 1,7 322 2,4

84_85 7,8 23 5,7

85_86 4,5 11 4,6

Page 59: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 21 -

86_87 2,5 358 5,0

87_88 2,1 58 5,2

88_89 2,0 17 1,9

89_90 3,4 332 4,4

90_91 0,5 332 90,0

91_92 1,6 7 8,3

92_93 2,8 80 4,6

93_94 1,8 23 0,1

94_95 2,2 332 7,4

95_96 3,2 41 2,2

96_97 1,6 70 3,1

97_98 2,5 5 2,2

98_99 1,4 50 1,8

99_100 7,2 32 30,8 Point sur la laie (buse)

100_101 3,2 17 -15,6

101_102 2,1 45 5,7

102_103 4,9 29 7,9

103_104 8,8 27 2,8

104_105 2,9 304 2,2

105_106 5,1 24 2,1

106_107 2,7 24 4,1

107_108 1,5 350 8,2

108_109 4,0 47 4,2

109_110 3,5 7 12,7

110_111 5,8 20 7,5

111_112 3,4 57 4,8

112_113 3,9 21 3,0

113_114 1,1 56 5,9

114_115 4,2 23 8,5

115_116 2,7 57 4,4

116_117 7,5 31 10,7

117_118 4,9 23 7,3

118_119 1,4 62 10,2

119_120 2,5 62 8,8

120_121 0,4 62 90,0

121_122 3,7 20 8,8 Bifurquation

122_123 4,3 16 9,6 BrancheEst (principale)

123_124 5,8 34 6,4

124_125 4,6 56 6,9

125_126 3,8 40 9,0

126_127 3,1 75 6,3

127_128 2,6 41 4,5

128_129 6,5 68 4,0

129_130 5,8 48 7,4

130_131 3,8 31 7,9

131_132 3,3 94 11,6 Source Est (Laie)

132_133 3,5 345 8,2

133_134 7,4 345 2,6 BrancheOuest (Affluent)

134_135 21,8 27 6,2

135_136 15,7 21 5,7

136_137 11,1 25 3,6

137_138 13,2 25 0,9 Source Ouest (Mardelle)

Annexe 8 - Données brutes du ruisseau R6

Page 60: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 22 -

Ruisseau 7 Date : 13/04/2012

Bois de Grand Failli,

Coordonnées à la perte: Long : 5° 29’ 46,37’’ E - Lat : 49° 23’ 56,78’’ N - Alt : 230m

Déclinaison magnétique : 0,5268

Visée Longueur (m) Azimut (°) Pente (°) Observations 0 - - - D.P

0_1 3,5 278 18,4

1_1' 2,1 306 32,3

1_2 1,0 306 1,2

2_3 4,0 270 5,4

3_4 0,5 0 90,0

4_5 8,3 278 4,2 Confluence

5_6 4,5 233 3,0

6_7 0,3 0 90,0

7_8 3,3 279 7,7

8_9 2,2 245 2,7

9_10 2,6 211 1,6

10_11 1,8 271 3,1

11_12 1,9 305 2,3

12_13 4,2 279 4,6

13_14 3,1 307 2,4

14_15 4,0 256 3,8

15_16 3,5 305 0,7

16_17 1,3 254 4,9

17_18 1,8 219 3,1

18_19 2,4 271 4,4

19_20 2,5 225 2,1

20_21 4,0 257 1,6

21_22 4,0 215 1,8

22_23 3,7 235 2,3

23_24 3,2 258 3,0

24_25 3,6 240 1,8

25_26 20,3 263 2,2

26_27 3,5 265 4,6

27_28 4,2 244 3,3

28_29 6,1 266 1,8

29_30 2,6 225 2,8

30_31 5,1 266 2,4

31_32 2,6 237 0,4

32_33 4,3 217 2,9

33_34 6,6 254 2,3

34_35 3,2 230 4,0

35_36 5,9 263 1,2

36_37 3,4 286 1,4

37_38 2,8 262 2,8

38_39 4,6 318 3,3

39_40 5,3 292 2,7

40_41 3,3 222 4,2

41_42 4,0 348 3,1

42_43 11,6 295 3,1

43_44 5,6 332 2,6

44_45 3,7 290 1,8

Page 61: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 23 -

45_46 2,0 332 1,1

46_47 2,0 292 0,7

47_48 2,5 6 5,1

48_49 3,1 322 2,5

49_50 4,3 278 2,5

50_51 2,8 303 1,5

51_52 7,1 280 4,8

52_53 4,2 229 5,5

53_54 4,9 288 3,8 Source

Annexe 9 - Données brutes du ruisseau R7

Ruisseau 8 Date : 16/04/2012

Bois Parfondevaux,

Coordonnées à la perte: Long : Long : 5° 30’ 18,51’’ E - Lat : 49° 23’ 35,31’’ N - Alt : 235 m

Déclinaison magnétique : 0,5278

Visée Longueur (m) Azimut (°) Pente (°) Observations

0 - - - D.P

0_1 4,8 247 5,3

1_1' 2,8 200 1,5

1_2 5,2 151 0,5

2_3 5,3 227 1,2

3_4 3,1 170 0,8

4_5 7,7 72 0,2

5_6 2,7 163 0,5

6_7 9,6 232 0,8

7_8 2,4 142 0,6

8_9 4,6 185 1,6

9_10 5,2 114 0,4

10_11 4,7 173 0,3

11_12 4,6 139 1,9

12_13 4,1 179 0,4

13_14 7,4 104 0,1

14_15 3,1 228 0,9

15_16 5,4 160 1,5

16_17 4,6 212 0,0

17_18 9,1 154 0,6

18_19 3,8 125 0,9

19_20 5,0 165 0,3

20_21 5,3 119 0,0

21_22 6,0 243 0,4

22_23 6,0 119 1,2 M.A 81

23_24 2,6 70 0,0

24_25 5,7 179 0,1

25_26 4,0 240 0,6

26_27 5,9 106 1,3

27_28 2,3 139 0,0 Affluent 1

28_29 3,4 193 1,9 Affluent 2

29_30 1,7 86 1,8

Page 62: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 24 -

30_31 1,6 71 0,8

31_32 2,0 172 1,0

32_33 4,7 111 1,6

33_34 3,4 166 0,2

34_35 2,1 100 1,4

35_36 3,1 359 0,8

36_37 1,8 80 2,8

37_38 4,8 145 1,0

38_39 3,4 111 0,2

39_40 3,5 163 0,9

40_41 2,0 132 0,8

41_42 3,3 96 1,7

42_43 4,5 187 0,7

43_44 4,3 76 1,1

44_45 2,6 106 1,7

45_46 4,2 162 0,2

46_47 5,9 26 1,8

47_48 3,3 121 2,4

48_49 4,1 171 1,8

49_50 3,5 95 1,3

50_51 8,2 149 1,0

51_52 3,1 82 2,3

52_53 4,3 17 1,0

53_54 2,5 86 0,6

54_55 4,3 182 0,6

55_56 2,6 97 2,9

56_57 3,3 156 0,9

57_58 2,9 87 1,0

58_59 5,6 5 1,2

59_60 3,0 72 1,1

60_61 3,6 144 0,9

61_62 3,4 115 1,0

62_63 6,5 225 0,9

63_64 2,4 143 0,7

64_65 5,0 170 1,5

65_66 2,4 84 1,6

66_67 2,9 48 1,8

67_68 2,9 124 2,4

68_69 3,6 200 1,2

69_70 2,6 273 1,1

70_71 3,3 156 1,9

71_72 5,2 188 0,3

72_73 5,5 43 1,1

73_74 4,8 96 1,4

74_75 3,9 46 0,0

75_76 5,0 170 1,4

76_77 3,2 115 0,9

77_78 4,5 6 1,4

Page 63: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 25 -

78_79 3,1 60 1,4

79_80 5,1 166 0,3

80_81 3,9 121 1,6

81_82 2,4 52 1,8

82_83 3,1 325 1,4

83_84 2,6 51 2,2

84_85 7,6 139 0,5

85_86 3,9 94 1,3

86_87 2,7 150 1,9

87_88 3,7 255 4,7 Sortie M.A 82

88_89 5,3 122 2,1

89_90 3,0 2 -4,1 Entrée M.A 82

90_91 2,6 214 0,5

91_92 1,5 135 5,3

92_93 2,9 97 0,4

93_94 3,8 167 0,6

94_95 3,9 77 1,3

95_96 2,2 100 1,7

96_97 5,2 218 0,5

97_98 3,0 155 1,3

98_99 3,8 68 2,0

99_100 4,0 85 1,5

100_101 4,1 28 0,7

101_102 4,4 55 0,2

102_103 3,7 114 1,3

103_104 2,9 49 0,5

104_105 3,7 160 1,0

105_106 3,3 129 1,4

106_107 5,2 117 1,0

107_108 5,6 344 1,4

108_109 2,0 20 2,6

109_110 2,8 106 1,7

110_111 2,6 49 1,6

111_112 4,3 359 0,8

112_113 3,7 112 2,0

113_114 2,6 90 1,8

114_115 10,3 67 0,4

115_116 3,0 96 0,6

116_117 3,2 145 1,0

117_118 3,2 67 1,1

118_119 3,6 105 0,5

119_120 2,2 172 2,7

120_121 3,7 212 2,1

121_122 3,4 130 1,5

122_123 5,2 24 0,7

123_124 3,2 89 1,8

124_125 3,3 149 1,6

125_126 5,3 53 0,9

Page 64: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 26 -

126_127 3,8 81 1,9

127_128 2,7 122 1,0

128_129 5,2 183 2,9

129_130 5,2 40 1,6

130_131 5,6 100 1,9 Laie

131_132 5,6 147 0,5

132_133 4,7 105 0,8 Affluent 3 (petit)

133_134 4,5 66 0,5

134_135 7,2 102 2,4

135_136 5,5 144 1,4

136_137 8,8 111 0,1

137_138 3,3 63 0,7

138_139 2,7 101 1,4

139_140 2,8 39 1,6 Affluent 4 (petit)

140_141 3,3 353 0,6

141_142 2,7 21 1,6

142_143 2,2 357 3,2

143_144 5,1 66 1,4

144_145 3,3 33 2,5

145_146 11,0 49 0,5

146_147 2,0 115 1,6

147_148 2,3 163 2,8

148_149 3,1 45 0,3

149_150 0,5 45 90,0

150_151 6,5 59 0,0

151_152 4,5 90 2,0

152_153 16,7 76 0,6

153_154 3,5 357 3,4

154_155 1,4 80 90,0

155_156 5,7 142 0,1

156_157 3,1 115 2,7

157_158 3,9 42 1,0

158_159 2,2 92 1,6

159_160 3,4 123 1,1

160_161 2,3 32 1,3

161_162 3,5 331 0,4

162_163 3,2 39 1,1

163_164 4,4 153 1,2

164_165 3,7 32 0,0

165_166 1,2 35 14,6 M.A 83

166_167 7,8 125 0,6

167_168 4,5 169 1,1

168_169 7,9 72 1,0

169_170 2,3 124 2,1

170_171 2,6 195 1,1

171_172 4,2 126 1,2

172_173 3,7 171 2,8

173_174 3,9 102 2,9

Page 65: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 27 -

174_175 4,8 59 2,0

175_176 3,1 96 1,9

176_177 3,5 180 2,5

177_178 3,4 234 3,6 Sortie M.A 84

178_179 4,6 94 2,6

179_180 2,7 25 -7,2 Entrée M.A 84

180_181 2,7 95 1,7

181_182 2,5 37 4,1

182_183 2,6 91 2,2

183_184 1,8 136 1,8

184_185 3,4 99 3,0

185_186 4,1 155 1,2

186_187 3,0 133 1,1

187_188 2,8 197 0,9

188_189 9,2 119 0,9

189_190 2,6 177 2,5

190_191 4,6 135 1,1

191_192 5,4 62 0,7

192_193 2,6 325 1,2

193_194 4,1 60 0,7

194_195 3,1 182 1,7

195_196 3,5 83 1,9

196_197 2,6 133 2,7

197_198 2,7 76 2,3

198_199 3,6 317 1,1

199_200 1,7 29 1,8

200_201 2,7 120 2,6

201_202 2,3 34 1,4

202_203 3,1 62 2,0

203_204 5,1 135 1,6

204_205 6,1 74 1,6

205_206 3,2 201 2,1

206_207 2,7 282 1,1

207_208 4,0 165 1,2

208_209 3,1 114 1,8

209_210 3,7 32 0,4

210_211 3,5 175 2,1

211_212 2,2 216 1,4

212_213 1,6 126 3,6

213_214 4,2 67 0,9

214_215 2,6 87 1,9

215_216 2,7 346 0,9

216_217 3,8 112 1,4

217_218 3,2 66 0,7

218_219 1,6 140 4,4

219_220 3,8 176 1,4 M.A 85

220_221 4,7 77 1,0

212_222 2,0 146 1,2

Page 66: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 28 -

222_223 1,8 88 2,6

223_224 4,2 163 2,2

224_225 2,4 125 2,5

225_226 3,3 193 1,6

226_227 2,2 124 3,0 M.A 86

227_228 6,7 152 1,1

228_229 6,4 72 0,7

229_230 2,2 36 1,8

230_231 3,8 126 2,1

231_232 3,6 87 1,1

232_233 2,5 335 3,9

233_234 4,3 85 1,2

234_235 2,6 192 1,7

235_236 3,3 137 0,0 M.A 87

236_237 2,6 78 6,2

237_238 1,7 144 9,1

238_239 1,7 79 3,0

239_240 1,8 160 1,2

240_241 2,5 55 5,2

241_242 4,2 108 0,9

242_243 9,1 107 3,0

243_244 4,7 111 1,4

244_245 3,6 66 2,1

245_246 5,6 115 1,5

246_247 3,8 93 1,5

247_248 3,5 9 2,2

248_249 5,5 113 1,2

249_250 5,9 206 0,6

250_251 3,4 103 1,1

251_252 3,1 183 1,2 M.A 88

252_253 4,4 113 0,7

253_254 3,2 159 0,9

254_255 3,5 43 2,0 Affluent 5

255_256 4,5 87 0,7

256_257 3,4 325 1,3

257_258 3,4 110 2,1

258_259 2,2 69 1,8

259_260 3,2 107 1,2

260_261 2,3 130 2,0

261_262 3,1 39 3,6

262_263 2,6 88 2,0

263_264 2,1 48 1,2

264_265 2,1 86 1,0

265_266 3,3 9 1,2

266_267 3,6 106 1,8

267_268 1,8 27 0,8

268_269 4,1 114 1,6

269_270 3,0 23 2,9

Page 67: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 29 -

270_271 2,9 122 1,5

271_272 3,7 53 1,2

272_273 2,9 182 3,8

273_274 2,9 110 1,2

274_275 4,8 29 1,2

275_276 4,3 165 1,1

276_277 3,1 49 2,0

277_278 1,4 102 3,2

278_279 2,2 151 1,0 Affluent 6

279_280 4.4. 151 2,0

280_281 2,9 37 5,1

281_282 4,2 73 0,3

282_823 3,4 90 4,8

283_284 2,1 148 2,9

284_285 3,8 100 3,6

285_286 3,5 70 1,1

286_287 4,5 104 3,4

287_288 3,8 130 1,0

288_289 2,4 84 2,8

289_290 3,6 54 1,9

290_291 2,5 120 3,0

291_292 2,9 25 4,3

292_293 8,8 73 4,4

293_294 2,4 112 3,1

294_295 3,0 49 3,1

295_296 2,6 77 1,9

296_297 2,5 18 4,4

297_298 3,1 137 2,6

298_299 3,3 65 3,9 Source

299_300 7,7 357 2,5

300_301 4,3 45 4,8

301_302 7,4 23 1,9

302_303 0,5 23 90,0

303_304 3,6 42 9,1

304_305 5,7 32 2,8

305_306 10,5 28 3,5

306_307 10,1 33 2,0

307_308 17,4 61 1,0

308_309 6,9 52 .1.7

309_310 11,4 72 1,5 Fossée

Annexe 10 - Données brutes du ruisseau R8

Page 68: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 30 -

Ruisseau 1

Tronçon L Dev (m) L EM (m) IS Pente (%) Dénivelé (m)

t1 1_13 33,6 29,85 1,13 21,4 6,4

t2 13_22 19,4 18,94 1,02 9,0 1,7

t3 22_45 45 36,57 1,23 13,1 4,8

t4 45_56 33,7 32,8 1,03 9,8 3,2

Ruisseau 131,7 118,16 1,11 13,6 16,1

Annexe 11 - Paramètres du ruisseau R1

Ruisseau 2

Tronçon L Dev

(m) L EM (m) IS Pente (%) Dénivelé (m) a (m) λ (m)

t1 1_11 58,9 55,2 1,07 6,7 3,7

t2 11_56 101,85 92,62 1,10 13,9 12,9

t3 56_88 63,4 47,64 1,33 18,1 8,6

t4 88_157 178,4 126,4 1,41 11,4 14,4

t5 157_176 47,9 26,1 1,84 11,5 3 5,8 5,7

t6 176_195 53,5 37,89 1,41 8,2 3,1

Ruisseau 503,95 385,85 1,31 11,7 45,2

Annexe 12 - Paramètres du ruisseau R2

Ruisseau 4

Tronçon L Dev (m) L EM (m) IS Pente (%) Dénivelé (m) a (m) λ (m)

t3 1_7 38,9 34,3 1,13 9,9 3,4

t2 7_38 98,2 63,06 1,56 8,2 5,2 2,7 6,6

t1 38_70 447,3 431,69 1,04 6,9 29,8

t4 (Af) 7_92 72,1 62,49 1,15 10,1 6,3

CP = t1 + t2 (1_38) 137,1 97,36 1,41 8,8 8,6

Af = t4 (7_92) 72,1 62,49 1,15 10,1 6,3

Annexe 13 - Paramètres du ruisseau R4

Ruisseau 5

Tronçon L Dev

(m) L EM (m) IS Pente (%) Dénivelé (m) a (m) λ (m)

t6 1_38 174,8 87,2 2,01 6,5 5,7

t5 38_94 239,7 94,1 2,55 0,8 0,8 6,8 8,2

t4 94_152 243,55 155,4 1,57 0,3 0,5 5,7 9,1

t3 152_202 178,8 119,2 1,50 0,8 0,9

t2 202_290 252,2 153,89 1,64 5,5 8,5 2,6 3,3

t1 290_318 106,6 91,17 1,17 12,7 11,6

Ruisseau 1195,65 701,0 1,7 3,9 27,5

Annexe 14 - Paramètres du ruisseau R5

Page 69: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

- 31 -

Ruisseau 6

Tronçon L Dev

(m) L EM (m) IS Pente (%) Dénivelé (m)

t4 1_84 236,1 157,6 1,50 7,5 11,9

t3 84_123 131,6 114,8 1,15 14,1 16,19

t1 123_133 43,6 40,3 1,08 13,4 5,4

t2 : (Af) 123_138 76,2 75,6 1,0 7,7 5,8

Ruisseau (1-133) 407 312,7 1,3 11,1 34,6

Affluent (123-138) 76,2 75,4 1,0 7,7 35

Annexe 15 - Paramètres du ruisseau R6

Ruisseau 7

Tronçon L Dev (m) L EM (m) IS Pente (%) Dénivelé (m)

t4 1_6 19,4 17,9 1,08 20,6 3,7

t3 6_28 81,7 77,7 1,05 5,5 4,3

t2 28_41 56,7 54,0 1,05 4,4 2,4

t1 41_54 61,1 55,0 1,11 6,4 3,5

Ruisseau 218,9 204,6 1,07 6,8 13,9

Annexe 16 - Paramètres du ruisseau R7

Ruisseau 8

Tronçon L Dev (m) L EM (m) IS Pente (%) Dénivelé (m) a (m) λ (m)

t8 1_47 199,4 133,6 1,49 2,3 3,1

t7 47_131 324 176,0 1,84 3,9 6,8 4,3 6,4

t6 131_167 155,4 123,7 1,26 4,1 5,1

t5 167_229 220,1 131,9 1,67 4,4 5,8 3,5 6,1

t4 229_255 99 70,7 1,40 4,5 3,2

t3 255_281 76,4 51,8 1,48 4,6 2,4

t2 281_300 65,3 54,7 1,19 6,4 3,5

t1 300_311 85,5 80,7 1,06 4,6 3,7

Ruisseau 1225,1 823,0 1,48 4,1 33,5

Annexe 17 - Paramètres du ruisseau R8

Page 70: etude hydromorphologique de petits cours d'eau temporaires de l

i

RESUMÉ

Les caractéristiques hydromorphologiques d’un cours d’eau occupent une place importante dans son

fonctionnement. Les études sur le sujet ont montré que les cours d’eau répondent à un certain nombre

de règles de fonctionnement morphodynamique. Dans l’optique d’évaluer l’applicabilité de ces règles,

déterminés généralement sur les cours d’eau pérennes, à des ruisseaux temporaires, une étude

hydrogéomorphologique a été réalisée sur l’interfluve Loison - Othain.

Les principaux paramètres qui dictent le style fluvial et le profil en long des ruisseaux ont été analysés,

à travers des travaux topographiques et cartographiques. Les différents comportements

hydrodynamiques des cours d’eau étudiés illustrent la proportionnalité des propriétés et des processus,

quelle que soit la taille de l’organisme fluvial. Par ailleurs, ils révèlent une interdépendance avec les

aspects morphologiques.

ABSTRACT

Watercourse physical features hold a great role in its functioning. As shown by several researches on

this subject, watercourses functioning follows some hydrodynamic principles. Those rules are mainly

defined on perennial systems. To assess their fitting on temporary ones, a geomorphological case study

was carried out on the Loison-Othain interfluve.

Throughout topographic and cartographic works, the streams’ channel pattern and longitudinal profile

main leading parameters were analyzed. The tendency and hydrodynamic behaviors of studied streams

lead to the main systems functioning rule: the properties and processes proportionality in any fluvial

organism, whatever the size is. Besides, they reveal the morphological features mutuality.