etude geotechnique du lotissement la mendillonne a...
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SOCIÉTÉ D'ÉTUDES DE RECHERCHES ET DE COORDINATION
69570 DARDILLY - Tél. (78) 47.44.03
ETUDE GEOTECHNIQUE DU LOTISSEMENT
LA MENDILLONNE" A SAINT-GERMAIN-AU-MONT-D'OR (69)
par
J.-P. ASTE et H. GUDEFIN
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45018 ORLÉANS CEDEX - Tél. (38) 86.06.00
Service géologique régional J U R A - ALPES
B. P. 6083 . 69604 VILLEURBANNE / Croix-Luizet - Tél. (78) 52.26.67
74 SGN 1O8 JAL Lyon. Mars W 4
- 1 -
R E S U M E
La Société d'Etudes, de recherches et de coordination SERCO
B.P. 05 - DARDILLY (78) 47.44.03 a confié au Service Géologique Régional
du B.R.G.M. l'étude géotechnique du lotissement " La Mendillonne " à
Saint Germain au Mont d'Or.
L'étude concerne :
- L'utilisation des terres provenant des déblais
- Les épaisseurs de chaussées
- Les caractéristiques des plateformes et fondations.
Modalités administratives
Le programme de travail et le devis estimatif ont été présentés
par le S.G.R. JURA-ALPES sous la référence JPA-GB JAL N° 153 du 05/02/1974
et approuvés par SERCO GB/SB du 13/02/1974 et QV/SB du 20/02/1974.
Ingénieurs Responsables : J.P. ASTEH. GUDEFIN
Technicien : P. BEAUDUC
Secrétaire : J. GUILLAUD
Dessinateur : M. RODET
- 2 -
TABLE_DES_MATIER|S
J "" ÎNTRODUCTION
2 ~
3 - TERRAINS=CARACTERISTIQUES=RECgNNyS=DANS¡=LE=PERIMETRE=D¡|¡ETUDE 5
31 - SECTEUR ORIENTAL ' 5
32 - SECTEUR OCCIDENTAL 6
33 - REMBLAIS ARTIFICIELS COUVRANT LE POINT BAS TOPOGRAPHIQUE 6
4 - gRELEVEMENTS=PQUS=ESSAIS=ET=RESULTATS 9
41 - PRELEVEMENTS 9
42 - RESULTATS 10
5 - CONCLUSIONS
TABLE DES FIGURES
13
Plan de Situation au 1/20 000 figure 21. ^
Profil de synthèse £ 331 7
Profil de synthèse II 332 8
Tahleau de résultats 421- 11
P.rofils hydriques des puits A D et I 422 '2
Annexe I. coupe des puits. ]8
Annexe IX. cahier des résultats de laboratoire 3j
Annexe III. Plaa de situation des travaux. 44
- 3 -
1 - INTRODUCTION
La Société d'Etudes, de recherches et de coordination
SERCO B.P. 05 - DARDILLY (78) 47.44.03 a confié au Service Géologique
Régional du B.R.G.M. l'étude géotechnique du lotissement " La Mendillonne "
à Saint Germain au Mont d'Or.
2 ~ G
Située sur la commune de SAINT GERMAIN AU MONT D'OR, la
zone d'aménagement concernée par cette étude se localise au pied d'un
vaste versant structural marquant, dans ce secteur, la terminaison- en direc-
tion NE- des Monts d'Or (1) Lyonnais.(Plan de situation au 1/20 000
figure 21.)
La zone géographique incluant le secteur du lotissement
envisagé dessine un replat au pied du relief des Monts d'Or, et s'inscrit
dans un triangle d'extension considérable, délimité d'autre part par la
confluence des vallées de la Saône et de l'Azergues (affluent de rive
droite).
C'est une région à topographie générale de plateforme,
dont certains secteurs se caractérisent par une morphologie de terrasses
emboîtées (terrasses quaternaires anciennes).
Les formations géologiques affleurantes sont donc constituées
par des terrains quaternaires ; ceux-ci se rattachent pour l'essentiel
à d'anciennes terrasses (surfaces d'arrasement), souvent représentées
par des formations résiduelles argilo-caillouteuses, et se raccordant
latéralement, vers le versant des Monts d'Or, aux talus d'éboulis de
pente, ou encore aux colluvions - limons de ruissellement, accumulés au
bas des pentes ou dans les dépressions topographiques.
(1) - Dans ce secteur, les couches structurales de terrains secondaires des
Monts d'Or, s'ennoient sous la vallée de la Saône, puis, au-delà, sous
les sédiments lacustres tertiaires, à couverture de terrains quater-
noi'voc ( Ao la nnMRF.S nartie méridionale de la fosse bressane).
- A -FIG. 21
PLAN DE SITUATION
>s™k^:¡y*: «í •»ae^^rw^^n
Echelle:1/:1 20000
?r;M/Qr;R IIIRA-AI PES U SGN 108 JAL
- 5 -
Mais les terrains affleurants comportent également, et ceci
particulièrement dans le secteur concerne en propre par cette étude,
des formations dont l'origine est en relation avec le phénomène glaciaire
régional (glaciations du début de l'ère quaternaire).
: formations loessiques, disposées en couverture ou "manteau",
et surmontant localement des accumulations de matériaux à caractères de
dépôts périglaciaires : anciens cônes de raccordement, matériaux sablo-
graveleux à stratification entrecroisée, avec intercalations lenticulaires
d'argile varvée.
3 ~
II convient de considérer tout d'abord que les caractères de
la topographie naturelle subdivisent l'aire de la zone d'aménagement
en deux secteurs bien distincts :
- un secteur oriental, culminant, à relief positif dans le
contexte local ; sa surface est caractérisée par une morphologie
de plateforme (en partie couverte de vergers) .
- un secteur occidental, bordé par la route D. 16, et corres-
pondant à une dépression allongée, de modeste amplitude ;
sa morphologie .est celle d'une petite courbe à versants
déssymétriques, dont la ligne de plus grande pente (axe
longitudinal) est dirigée vers le Nord.
La reconnaissance détaillée a été faite par onze puits exécutés
à la pelle mécanique à quatre mètres de profondeur et numérotés A à K.
Les coupes détaillées de ces puits sont fournies en annexe II
et leur position est repérée sur le plan de situation général de l'annexe III,
31 - SECTEUR ORIENTAL ->
Sur l'ensemble du secteur oriental, culminant, les terrains qui
seront directement mis à contribution par les fondations de constructions
et par le VRD, sont représentés uniformément par des dépôts de loess, dont
le faciès est nuancé par des variations dans le degré d'altération de la
formation originelle.
- 6 -
Dans les excavations pratiquées à la pelle mécanique, cette
formation loessique révêle une appréciable cohésion, se traduisant par
une consistance ferme et par une tenue bien stable des parois verticales.
Les terrains vus en place sont toujours sains, exempts de tout
suintement ou humidité apparente.
32 - SECTEUR OCCIDENTAL -
Dans la dépression du secteur occidental, les terrains affleu-
rants correspondent généralement à des dépôts engendrés par le ruisselle-
ment au pied du versant ; leur constitution montre dans l'ensemble une
dominante argileuse.
Vers l'extrémité amont de la combe, ces dépôts de ruissellement
rassemblent des cailloutis polygéniques, mélangés ou s'imbriquant de
façon désordonnée avec des amas lenticulaires d'argile plus ou moins
plastique (argile de décalcification).
Plus en aval, dans le creux de la dépression, la prédominance
des dépôts fins s'accentue au détriment des cailloutis ; les couches
du sous-sol sont constituées essentiellement par des colluvions = produit
du "lessivage de pente", limons de ruissellement, argilo-calcaires.
33 - REMBLAIS ARTIFICIELS COUVRANT LE POINT BAS TOPOGRAPHIQUE
Dans la partie aval de la dépression, la reconnaissance géo-
logique est jalonnée par le puits "D".
Les terrains observés dans la coupe de ce point d'investigation
mettent en évidence la préeence, au-dessous de la profondeur J,60 m/1,70 m,
d'un ancien sol végétal, de consistance encore meuble, tendre, et marqué
par toute une trame de radicelles, avec quelques débris végétaux = bois,
peu évolués.
Les remblais artificiels recouvrant cette ancienne surface
topographique sont constitués par des matériaux sablo-graveleux, avec
fraction argileuse en proportion variable, et par un faciès de grès
o
.1
.2
_3
_U
.5
. 6
. 7
_8
_9
.10
-11
.12iI
.13
.15
m
S 1 GERMAIN AU MONT D'OR
lotissement * LA MEND1LLONNE *
COUPE GEOLOGIOUE SCHEMATIOUE (interprétée)(Zone de relief _ partie NORD) w
Manteau de loess, plusou moins altéré
Couche de terre vcgclale
^ _ \\/ %
Matériaux présentant
des caractères d'orifjin— dominante sableuseintercalations argileuses(puits E)soit d'affinité loessique (puits G)
¿\RE
5 10 15 20 25m
B.R.G.M SGR Jura-ALpes 0Í-74 7A SGN 108 JAL
m
.210
.209
.208
.207
.205
.205
. 204
. 203
. 202
201
.200
.199
198
197
19$
195
S* GERMAIN AU MONT D'OR
lotissement • LA MENDILLONNE
Manteau deloess
Couche de terrevégétale
ancienchemin
rural
Ossature de matériaux S< ^ñaúd'origine périglaciaire (?..non obsi-me;N^o
COUPE GEOLOGIQUE SCHEMATIQUE (interprétée)
(Profil II)I
oo
I
Couche de terrevégétale
Formationrésiduelleargilo-cailloutéuse-"témoin" localisé d'unancienne terrasse remblais artificiels.
10 20 30 40 50 m
—' •— — I. Colluvions = limon de pente,JSLr~!S' '• argilo-calcaire.
r* • (accumulé dans la^ dépression).
aR.6.M SGR Juro-Alpes 04-74 74 SGN 108 JAL
- 9 -
à tendance conglomératique, dont le degré de cimentation (de cohésion)
est très inégal = fragments durs, et résistants dispersés dans une masse
plus friable, voire de consistance meuble.
La zone de contact entre les matériaux rapportés et l'ancienne
surface topographique est marquée par une humidité bien apparente, sous
forme de suintements diffus.
( Les autres puits répartis dans cette dépression sont secs ) .
Deux profils de synthèse sont donnés sur les figures suivantes (331 et 332).
- A-PRELEVEMENTS=POUR=ESSAIS=ET=RESULTATS
41 - PRELEVEMENTS
Pour les puits exécutés à la pelle mécanique, les prélèvements
suivants ont été exécutés :
- Pour représenter le loess du secteur oriental deux prélèvements
dans le puits I
- un à 0,50 pour une analyse d'identification (analyse granulo-
mêtrique et sédimentométrique, limites d'Atterberg)
pour une analyse de type Proctor CBR :
détermination de la compacité et de la teneur en eau optimale
détermination de l'indice CBR.
- un à 1,30 pour une analyse d'identification et la détermination
de la compressibilité et des caractéristiques mécaniques.
- Pour représenter les formations argileuses du secteur occidental
deux prélèvements dans le puits A soumis aux mimes essais que
ceux du puits I.
Dans les deux cas des*essais de cisaillement complémentaires ont
été réalisés sur des éprouvettes compactées du voisinage de l'optimum
Proctor pour déterminer l'évolution des caractéristiques mécaniques avec
le compactage.
- 1 0 -
- Pour représenter la couche compressible décelée sous le remblai
du puits D, un prélèvement à 2,40 mètres dans ce puits, soumis
- à une identification complète
- à un essai de compressibilité
- à un essai de cisaillement.
- Pour représenter le matériau de remblai, un prélèvement en
D 0,50 mètres avec une simple identification.
- Pour représenter les niveaux caillouteux ä l'aval de la combe
(au Nord du site), un prélèvement en E 0,50 avec une simple identification.
42 - RESULTATS
Les résultats obtenus sont réunis dans le tableau ci-dessous
figure 421, cependant que les diagrammes correspondants aux divers essais
sont réunis en un cahier en annexe II.
On observe que les résultats obtenus sur les loess et les
argiles sont très peu différents, la plasticité des argiles étant seulement
un peu plus grande et leur teneur en eau plus forte, ce qui se voit très
bien sur la figure 422 où sont portés les profils hydriques réalisés sur
les 2 puits.
Sur les échantillons intacts, la cohésion est légèrement plus
forte pour les argiles (0,5 bar et 23°) que pour les loess (0,3 bar et 31°).
L'indice de compressibilité est le même.
tr
La teneur en eau optimale de compactage est pratiquement la mime
(13 à 14°) et l'indice CBR, dans tous les cas supérieur à 10 pour une
compacité supérieure ou égale à 95 % de l'OPM.
"iI
H
PUITS
A
• A
D
D
E
I
I
PROF
0,90
0,50
0,50
2,40
0,50
0,50
1,30 '
N° OBSERVATIONS
essais sur écha
essai sur échan
GRANULO ~HÏ;7MENTS-<a
2mm
100
•100-
îtii:
82
100
84
100
tille
100
lmm
100
97
ons
73
100
82
98
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100
80
90
87
comp
30
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acte
J3
60
19
42
té d;
37
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24
LIMITES
LL LP
38
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CBR
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IP
• 15
18
CBR
-
21
19
12
10
IN SITUW Va
21,5
13,5
22
25
14
17
1,55
1,87
1,63
1,42
1,84
J,52
OEDOMETREto Ce Cv
0,86fd=l,4
0,93
0,89fd=J,4
5 0,24
0,40
2 0,25
cm2/s
V3
io"3
io"3
¿ISAILc 0
bar
'0,5
0,8
0,4
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iegré
23°
34°
25°
34°
31°
PROCTOli
w a
14
13
1,85
1,88
CBF
15
10
- 1 2 -
Fig. 422
PROFILS HYDRIQUES. PUITS A D et I
10 15 20 25 30 W%
0,25
0,50
0,75
1,00
1.25
1,50
175
.2,00
2,25
2,50
2,75
3,00
3,25
3,50
3,75
¿,00
1
Profor(met
-
-
-
•
-
-
-
-
•
-
•
-
-
ideurres)
Teneur eneau
PUITS \J
B R C M SGR Jura-Alpes 04 74 74 SGN 108 JAL
- 1 3 -
£ - CONCLUSIONS
51 - ZONAGE GEOTECHNIQUE
L'observation géologique a mis en évidence deux zones (loess
d'une part, limons argileux de l'autre) séparées par une rupture de pente
à la faveur de laquelle apparaît une formation résiduelle argilo-caillouteuse,
témoin "localisé" d'une ancienne terrasse (puits C et J).
L'analyse gêotechnique atténue la différence entre ces zones :
- loess et limons argileux ont des propriétés mécaniques assez proches
et se comportent de la même façon, les limons argileux nécessitant toutefois
un "séchage" plus important.
- les propriétés mécaniques de la formation caillouteuse ne peuvent
être que meilleures que celles des loess et limons argileux. La dênivellée
est toutefois d'une dizaine de mètres et si la stabilité de la pente ne
semble pas devoir être affectée par des constructions légères les
variations d'épaisseur de la couverture loessique ou limono--argileuse
(illustrées en figure 232) au sommet et au bas de la pente peuvent
être favorable à l'apparition de tassements différentiels pour une
charge s'appuyant à la fois sur les argiles-caillouteuses et sur les
formations plus compressibles. Les charges envisagées restant toutefois
très faibles, ces phénomènes ne devraient pas avoir grande importance
et cette éventualité, signalée ici pour mémoire, pourra être réexaminée
dans le cas d'un projet plus précis.
Une zone mérite une attention particulière, celle du puits D,
ou des remblais anciens ont été édifiés sans que la terre végétale ait été
enlevée.
L'essai oedométrique réalisé sur cette couche de terre végétale
argileuse montre une certaine consolidation mais également un fort indice
de compressibilité.
- 1 4 -
Dans cette zone il faudra donc veiller à ne pas enlever le
remblai d'apport sans "nettoyer" également la couche de terre végétale empri-
sonnée.
On évitera également de construire "à cheval" sur le léger
talus qui limite au sud et à l'ouest ce remblai artificiel.
52 - MOUVEMENTS DE TERRE
La compacité obtenue sera maximale pour une teneur en eau de
12 à 15 %. On peut alors exiger une densité sèche supérieure à 1.80.
La teneur en eau naturelle est à l'époque de l'étude (Mars)
de 18 à 20 % du puits I3 de 22 à 23 % au puits A (figure 422).
La teneur en eau optimale (12 à 15 %) devrait être obtenue
sans difficulté dans un matériau essentiellement limoneux malgré sa
forte plasticité.
Dans l'édification des plateformes on devra toujours enlever
la couche de terre végétale, compacter le fonds de forme et réaliser
le terrassement par.,couches successives n'ayant pas plus de trente
centimètres d'épaisseur et compactées ênergiquement.
On exigera sur chaque couche une densité supérieure ou égale
à 95 % de l'optimum Proctor modifié.
Moyennant ces conditions et leur contrôle, les terres présentes
sur le site (à l'exclusion de la terre végétale) pourront être utilisées
en remblais de fondation.
53 - CONSTITUTION DES CHAUSSEES
Les parois des puits sont restées sauf en D.sèches malgré l'époque
de réalisation de l'étude (Mars). L'indice CBR minimum mesuré après
imbibition reste supérieur ou égal à 10. Le trafic envisagé reste faible
sauf peut-être au moment des travaux. L'épaisseur de chaussée équivalente
reste dans ces conditions faible, de l'ordre de 30 à 35 centimètres selon
- 1 5 -
PELLETIER, la méthode de l'Indice de Groupe ou les recommandations du
SETRA.
Les matériaux présents sur le site sont trop fins et plastiques
pour être utilisés en couches constitutives de chaussée. On aura donc
recours à des matériaux d'apport conformes aux spécifications du
laboratoire Central des Ponts et Chaussées.
Des matériaux acceptables existent à proximité du site (grès
conglomératiques utilisés en remblai au puits D). L'utilisation partielle
des cailloutis décèles dans les puits C et J ne pourrait être envisagée
qu'au prix d'une étude plus sérieuse du plan masse.
Enfin le drainage des chaussées devra être assuré par des
fossés latéraux, mais dont la profondeur restera faible (20 à 30 centimètres)
dans la mesure où aucun problème n'a été décelé en cours de reconnaissance.
54 - FONDATIONS
541 - Force portante
Les caractéristiques mécaniques minimales enregistrées sur
échantillons intacts sont
vd = 1.42
C = 0,3 bar
0 - 23°.
Avec ces valeurs la force portante limite sous une semelle
filante est, en négligeant le terme de surface, donnée par la formule
habituelle de TERZAGBI
q = *d D N'q + CNQ
- 1 6
D étant la profondeur d'ancrage
C la cohésion
i »
Nq et Ne les coefficients de force portante fonction de 0.
t
Pour 0 = 23° Ne = 13 si bien que, en négligeant D,
q = 0,3 x 13 - 3t 9 bar
et avec un coefficient de sécurité de 3 le taux de travail admissible
est de 'LiÄ
Cette valeur constitue une limite inférieure du taux de travail
admissible par rapport à la rupture, valeur très pessimiste surtout pour
des fondations sur remblai compacte à l'OPM (on obtient alors c = 0,5, 0 = 34°t
et avec les mêmes hypothèses que précédemment Ne - 25
q - 0,5 x 25 = 12,5 bar
qadm ->• 4 bars !
542 - Tassement
r
- Pour une fondation chargée à t. 3 bar sur remblai compacte à 95 %
de l'OPM le tassement du remblai reste négligeable.
- Pour une fondation sur semelle filante tlargeur 0,50 cm) sur
terrain naturel, et sous la couche de terre végétale, le tassement, calculé
par exemple d'après les résultats de l'essai I à 1,30 mètres est de l'ordre
de 2 à 4 cm. Une s'agit là toutefois que d'une valeur théorique assez
pessimiste mais soulignant l'importance des tassements différentiels possibles
dans le cas où une villa serait fondée sur une semelle reposant sur las
cailloutis argileux et sur une semelle reposant sur 3 mètres de limon argileux
(cas évoqué en 5.)
- 1 7 -
- En ce qui concerne le tassement du terrain sous le remblai
et toujours d'après les résultats de l'essai là ls50 mètres> on peut
calculer que pour une plateforme carrée de 20 x 20 mètres et de 1 mètre
d'épaisseur y le tassement serait de l'ordre de 5 à 7 centimètres.
- 1 8 -
ANNEXE 1
COUPE DES PUITS
S* GERMAIN AU MONT D'OR
Lotissement * LA MENDILLONNE '
LEGENDE DES FIGURES LITHOLOGIQUES
R
J.J.J
Matériaux rapportes - remblais artificiels (puits D)
Terre végétale - consistance meuble.
Depot argilo-calcaire de ruissellement - colluvions
Ancien sol végétal (puits "D") terrain marneux tendre, S radicelles etdébris végétaux (bois) peu évolués.
Argile compacte - consistance plus ou moins plastique!
Argile finement litée, varvée, indurée (puits "E")
Argile parsemée de galets
Loess - dépôt interglaciaire d'origine éolienne ; finement granuleux, po-reux, à la fois siliceux, argileux, et calcaire.
"Lehm" - loess altéré, en grande partie décalcifié, très argileux.
Limon ou argile d'affinité loessique.
Cailloutis hétêromStrique à gangue argileuse.
"Cordon" au niveau irrégulier, de galets liétéromètriques (élémentsde quartzite) en intercalation dans le loess ou 1'argil«
Sable argileux (puits "E" et "G")
>'.•»••>•.;.•
•?*•*.*?tV.".
Sable fin ou moyen, bien lavé (puits "E" et "G")
Dépôt sablo-graveleux plus grossier (puits "E" et "G")
Lit ou cordon charge en concentrations ou concrétions de limite __(oxyde de fer hydraté) et mauganëse. "~
voI
PUITS A
Profondeur : 3,70 n (sol naturel i l'état de prë, pâturage).
de 0 S 0,40 o : terre végétale argilo-calcaire ; consistance meuble.
de 0,40 m 2 1,90 m : (cette limite de profondeur est très irrégulière sur
les parois de l'excavation).
: large prédominance d'un dépôt argilo-calcaire fin -
colluvions ; aspect général d'argile à texture très
légèrement granuleuse ;
consistance semi-plastique vers le haut, devenant gra-
duellement plus humide, plus malléable ("collante")
vers la base.
Dans la paroi côté Sud de la fouille, ce niveau montre
déjà des discontinuités dues i des inclusions de cail-
loutis, sous forme de petits amas circonscrits, enclavés-
dans l'argile, à partir de la profondeur 1,00 m environ.'
de 1.90 m > 3.70 m t Le cailloutis prédomine en général, bien que présentant
une répartition très inégale, et des discontinuités lais-
sant place â des amas argileux, dont la disposition ap-
paraît désordonnée ou en imbrication dans cette accumu-
lation.
De même l'argile qui constitue la gangue dans laquelle
sont sertis les éléments du cailloutis (blocs et galets)
est inégalement répartie ; elle occupe dans la masse
une proportion très variable.
Dans cette partie básale de la fouille il s'agit d'une
argile "vraie" - non calcareuse - plus humide et de
consistance nettement plastique (argile "collante" en
échantillon frais).Son faciès et ses caractères d'en-
semble sont très évocateurs d'une argile de décalcifica-
tion • argile résiduelle (remaniée).
Le cailloutis comprend des éléments très hétérogènes,
polygéniques : éléments à formes plates, mais usées,
lisses, de calcaires des Monts d'Or ; gros galets
sphéroïdes de quartzite (issus de dépôts glaciaires ou
plus anciens).
P*A'
Ils sont aussi très hétéromïtriques, le« plu* gros bloc*
atteignant 25 à 30 cm de plus grande dimension.
Cette accumulation informe de matériaux disparates évo-
que un amoncellement, de caractère très local (présen-
tant, en réduction, une affinité de cône de déjection),
engendré au pied d'un versant topographique par le
ruissellement des eaux superficielles dont l'action
érosive a rassemblé des matériaux de provenance diverse
argile de décalcification et fragments d'éboulis prove-
nant du versant des Monts d'Or; blocs de quartzite em-
pruntés â des formations résiduelles argilo-caillouteuses
(- lambeaux d'anciennes terrasses).
I
to
OI
PUITS "B"
- Sol naturel : i l'état de pré.
Coupe géologique ;
de 0 a 0,40 m
de 0,40 mä 1,20 m
de 1,20 o i 3,30 a
: Couche de terre végétale meuble, traversée de
racines (proximité des arbres bordant la route).
: Argile compacte ; consistance semi-plastique ;
(coloration brunâtre).
: (fond de la fouille).
: Accumulation massive d'argile plus claire. Elle
diffère de la couche supérieure également par sa
texture, à pâte moins fine, moins plastique ; as-
pect d'ensemble plus grossier, granuleux ou encore'
grumeleux, par places.
(coloration jaunâtre plus ou moins ocre, devenant
plus foncée, jaune-brun, vers la base).
Ce dépôt correspond sans doute à un loess en grande
partie altérée et décalcifié : transformé en lehm.
Entre les profondeurs 1,40 m et 1,60 m s'intercale,
seulement dans la paroi Sud de la fouille, un cor-
don très discontinu de galets hëtëromètriques
(0 : jusqu'à 12 cm).
au-dessous, sur cette même paroi : quelques rares
galets,très épars dans l'argile.
Puits sec.
0,40 m
3,70 m
v «•» / — \ — y
A .
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PÜITS C
(sur le revers occidental de la butte - terrain naturel en pente
accentuée).
de O a 0.20/0,30 (épaisseur irréguliSre).
couche de terre végétale argileuse, plus ou noins
meuble, traversée de racines (arbres à proximité).
de 0,30 m a 1,20 m environ : (épaisseur irrégulière sur les parois de la fouille)
: argile brunâtre de texture irrégulière - générale-
ment â pâte finement granuleuse, plus ou moins plas-
tique, mais comportant en alternances zonées des
passages plus grossiers, grumeleux, parsemés d'élé-
ments graveleux ou de petits galets très épars.
de 1,20 a a 1,65 m
de 1,65 n a 1,95/2,00 m
de 2,00 o a 3,50 n
(couche dont les limites ou contacts (et par suite
l'épaisseur) sont très irréguliers, au tracé ondu-
leux).
Elle est constituée essentiellement de galets poly-
gëniques et très hëtéromètriques ; les plus gros
éléments sont des galets lisses de quartzite - dont
le 0 peut atteindre 15 à 20 cm (un bloc de 35 cm),
fréquents éléments granitiques très altérés, blan-
châtres, friables.
Ces différents éléments sont enrobés dans une gangue
argileuse altérée, oxydée, très inégalement répartie,
de coloration ocre ou brun rougeâtre.
couche argileuse d'épaisseur irrëgulière ; montre
une consistance plastique dans l'ensemble, apparence
"collante" sur les parois de la fouille.
(fond de la fouille).
alternances â contours zones, amas imbriqués de :
- cailloutis hétcromètriques dans une gangue argi-
leuse oxydée ocre-brun.
- argile â texture irrégulière, souvent graveleuse,
plus rarement à pâte fine de consistance plastique.
: Au-dessous de 1,20 m , l'ensemble de ces dépôts
correspond a des matériaux remaniés provenant de
terrasses anciennes (formationsrésiduelles argilo-
caillouteuses), mélangés et sur et surmontés de lehm et
limons de pente.
PT*
0.30 m
1,20 m
1.65 m
2j00m
3,50 m
I
PUITS D(dans la partie basse de la dépression allongée en thalweg).
de 0 a 0,20 m
de 0,20 m â 1,70 m
terre végétale argilo-sableuse.
sans doute terrain rapporté, remblais artificiels ;
matériaux sablo-graveleux remaniés, comportant une frac-
tion argileuse dont la proportion dans la masse est varia-
ble ; les éléments granulaires sont plus ou moins agglo-
mérés entre eux et l'ensemble présente généralement une
consistance vaguement grèsifiée « grès ou microconglomérat
friable, mal consolidé ; coloration rougeâtre ou brun-
rougeâtre.
Ces matériaux rapportés recouvrent un ancien sol végétal.
de 1,70 m a 2,40/2,50 o :(épaisseur irrégulière).
de 2,50 o a 3,70 m.
: couche de terrain tendre, noirâtre, dans lequel se re-
marque encore une multitude de radicelles, ainsi que des
débris végétaux, fragments de bois, peu évolués.
Le faciès lithologique est celui de marnes fortement
calcareuses.
Aspect général évoquant un ancien sol végétal â tendance
marécageuse (point bas topographique où se rassemblaient
sans doute des eaux de ruissellement superficiel).
: (fond de la fouille).
: Marne tendre ; texture peu régulière,grumeleuse par
places ; la consistance d'ensemble est assez plastique.
Coloration brun-jaunâtre.
- humidité, suintements, sur la paroi côté Nord, entre les
profondeurs 1,30 m et 1,70 m.
Tenue assez instable des parois, éboulements.
(120 m'S - S-
1,70 m
2,40 m
3,70 m
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i
Zone d'humidité,suintements.
2.50m
PUITS E
Profondeur : 3,50 m environ - (sol naturel, en déclivité).
(creusé sur le tracé d'un ancien chemin rural).
de 0 i 0,35 m
de 0,35 m a 1,10 m
de 1,10 a i 1,20 m
de 1,20 a A 1,75 m
de 1,75 m i 1,90 m
de 1,90 a i 2,15 m
de 2,15 m 4 2,35 m
(sur les bords latéraux de l'excavation).
Sol végétal meuble, noirâtre (humus).
dans l'axe du chemin - cailloutis d'empierrement, mélange
à la terre végétale.
sable fin légèrement argileux, traversé par les racines
de la végétation buissonnante.
(coloration jaune brun et ocre rouille).
petit niveau de sable beige plus grossier, formant un
dépôt finement lité (les lits millimétriques s'indivi-
dualisent par des nuances de colorations alternées).
couche constituée essentiellement par une argile à pâte .
fine, indurée, sèche (non plastique) très finement litée.
Certains niveaux montrent une tendance varvée» (colora-
tion claire, beige-jaune pâle).
Elle comporte, en intercalations très irrégulières, de
petites inclusions lenticulaires plus sableuses.
- fréquent débit en plaquettes.
niveau essentiellement sableux assez grossier, comportant
une fraction graveleuse très inégalement répartie.
Stratification fruste, montrant par places un aspect en-
trecroisé.
(cote moyenne - épaisseur très irréguliëre)
couche argilo-sableuse - dans l'ensemble la fraction ar-
gileuse apparaît prédominante,
(consistance ferme - tenue compacte de la couche).
couche gravelo-sableuse contenant quelques petits galets
disséminés -fraction argileuse subsidiaire, diffuse, en
faible proportion.
Les limites et l'épaisseur de cette couche sont irrégu-
liers - (tracé onduleux des contacts).
de 2,35 m à 2,60/2,65 m
de 2,65 m à 2,70 m
de 2,70 m â 3,50 m environ
0,35 m
1,10 m
1,75 m1,90 m
2,15 m
2,35m
2,70 m
3.50 m
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(épaisseur irrégulière).
couche argileuse de consistance plus plastique;
elle est parsemée de graviers très inégalement
répartis.
Cordon noirâtre, durci, formé de concentration«
ou concrétions manganésifères.
(fond de la fouille) : important niveau de
sable gris beige clair i grain moyen, meuble.
Très sain, sec.
L'ensemble de ces matériaux hétérogènes, i dis-
position stratifiée, évoque une formation i ca-
ractère përiglaciaire, comportant des phase* ou
séquences de sédimentation d'affinité lacustre
(argile varvée).
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PUITS F
Coupe géologique
de 0 à 0,50 m terre végétale meuble, brun-noirâtre.
de 0,50 m â 3,80 m (fond de la fouille).
accumulation, en un dépôt massif, de loess partiellement
altéré, décalcifié seulement par places, en zones dis-
persées de répartition très irrégulière.
Dans son état actuel, se présente sous le faciès d'un
dépôt passablement argileux, finement granulaire, durci,
montrant les indices d'une porosité fine et d'intensité
très irrégulière dans la masse.
La formation révèle, sur les parois verticales de l'ex-
cavation, une tenue très stable, une apparence de cohé-
sion et de relative dureté.
Cette consistance ferme et ce degré de cohésion se mani-
festent de façon tangible par une résistance notable au
terrassement.
Dans ce dépôt massif, dépourvu de stratification, s'in-
tercale cependant, entre les profondeurs 1,95 m et 2,10 m,
un cordon irrégulier, discontinu, de galets de quartzite,
hétéromètriques (0 jusqu'à 15 cm, plus grande dimension).
PT
0,50 m
380 m
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PUITS G
(vers le bord N.E. de la zone de relief).
Coupe géologique
de 0 a 0,40 m
de 0,40 a l 2,00 m
d« 2,00 a » 2.1S n
: terre végétale meuble, noirâtre.
: dépôt argileux Jaune-ocre, massif, homogène, à texture
granuleuse dans l'ensemble ;
correspond à une formation de lehm - ancien loess trans-
formé par altération, en grande partie décalcifié.
t(«u plus) niveau d'épaisseur très irrégulière, variant
de 5 3 15 cm, formé d'un dépôt argilo-sableux chargé en
concentration de limonite (oxyde de fer hydraté) ; colo-
ration ocre-rouille.
de 2,15 2 2,90 m environ:(épaisseur irrégulière).
de 2,50 a i 2,90 a
de 2,90 n a 3.60 a
: couche sablo-graveleuse à granulomêtrie très irrégulière ;
on peut y distinguer :
- d e 2,15 m à 2,50 m environ : niveau dans l'ensemble
grossier, plus graveleux que sableux, incluant des petits
galets (0 2 à 3 cm) disséminés, très inégalement répartis.
Vers le sommet de ce niveau se remarque un liséré irré-
gulier et discontinu, noirâtre, particulièrement charge
en concrétions manganèsifères.
: couche essentiellement sableuse, répartie en niveaux
différenciés par la granulomêtrie dissemblable des ap-
ports successifs, dans lesquels les couches distinctes,
lenticulaires, apparaissent suivant une sédimentation
entrecroisée.
:(fond de la fouille).
: argile 3 texture granuleuse ou grumeleuse, un peu
oxydée (coloration ocre-jaune ou brunâtre)
affinité de lehm (loess altéré et décalcifié).
Bonne tenue des parois (puits sec).
0,40 m
2,00 m
2,15 m
2,50
2,90m
3,60m
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PUITS H
Coupe géologique
de 0 à 0,50 / 0,60 m (épaisseur irrégulière)
: terre végétale meuble " coloration brun - noirâtre.
de 0,60 1 3,70 m (fond de la fouille)
accumulation, en un dépSt massif, de loess plus ou moins
altéré, partiellement évolué vers l'état de lehm et en partie
décalcifié.
(Faciès analogue à celui décrit pour le puits F ) .
Dans ce dépôt à caractère massif, dépourvu de stratification,
s'intercalent toutefois deux cordons irréguliers et très
discontinus, de galets de quartzite, hétéromètriques
(0 jusqu'à 15 a 20 cm).
Ils se localisent aux profondeurs : 1,50 à 1,60 m
- 2,80 à 3,00 m. (Ce dernier
d'épaisseur très irrégulière).
Quelquela galets réapparaissent tout en fond de fouille.
Consistance ferme et tenue très stable des parois -
puits sec.
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I
-Fcordons de galets[de quartzite
PUITS I
Coupe géologique
de 0 2 0,45 m : terre végétale meuble - coloration brun noirâtre.
de 0,45 a 3,10 m : (fond de la fouille)
dépôt massif et très homogène d'affinité lassique ; matériau
plus ou moins meuble de nature argilo-calcaire, â texture fine-
ment granulaire ; II est ici de consistance plus friable, plus
tendre que dans les puits précédents.
- Aspect général plus "terreux" des déblais.
Le degré de cohésion plus faible et la dureté moindre se tra-
duisent dans l'aptitude au terrassement, facile dans cet
ensemble très homogène, dépourvu de graviers ou galets.
Tenue normale des parois -
puits sec.
(U5m
3,10 m
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I
PUITS J
Coupe géologique
de 0 à 0,50 a : terre végétale meuble; coloration brun - noirâtre.
de 0,50 a 1,00 m : lehm durci, compact. (Loess altéré, en grande partie décal-cifié).
de 1,00 m a 3,60 m : (fond de la fouille)
accumulation de matériaux hétérogènes remaniés, issus d'une
ancienne terrasse fluviatile (formation résiduelle argilo -
caillouteuse)
Le faciès dominant est celui d'un cailloutis grossier, poly-
génique et hétéromècrique, dans lequel prédominent les blocs
et gros galets lisses de quartzite (0 : jusqu'à 20 cm, plus
grande dimension).
Les galets sont maintenus agglomérés par une gangue ou ma-
trice argilo-graveleuses, ou légèrement sableuse par places
(affinité de lehm).
Les proportions respectives, dans la masse, de gangue argi-
leuse et de cailloutis, sont très irrégulières, changeantes
par zones ou amas lenticulaires imbriqués.
Tenue très stable des parois verticales . Puits sec.
P'J*
0,50m
1,00 m
i
to
VO
I
PÜITS K
Coupe géologique
de O a 0,45 / 0,50 m (épaisseur irréguliêre)
: terre végétale meuble ', coloration brun - noirâtre.
de 0,50 m a 3,50 m (fond de la fouille)
: dépôt d'affinité lassique, homogène, massif, (aspect d'en-
semble un peu "terreux"), en tous points identique â celui
observé et décrit dans la coupe du puits "I".
On notera cependant que tout en fond de fouille; de 3,40 à
3,50 m environ, les déblais extraits sont plus franchement
argileux, de consistance plastique, mais parfois grumeleux,
avec petites conérétions mauganésifères;
- indices d'altération et d'oxydation, coloration ocre-rouil-
le.
C'est probablement le niveau de contact - en ce point -
entre le "manteau" loessique et la formation sous-jacente.
Tenue normale des parois verticales,
puits sec.
0,50 m
3,50 m
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- 3 1 -
ANNEXE II
CAHIER DES RESULTATS DE LABORATOIRE
S* Germain au M d'Or
Echantillon n°Sondage ou puits AProfondeur 0,90 m
ESSAI D'IDENTIFICATION
ANALYSE GRANULOMETRIQUE
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Sondage ou puits A
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S* Germain au M d'Or
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S* Germain au M 1 d'Or
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Sondage ou puits A
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Energie - Proctor modifié
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1,90
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C B R sec
V Point obtenu en cours d'essai
b C B R après imbibition
Echantillon .cisailléà l'ttRM
Echantillon cisailleovec cJ3i bar
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S* Germain au M*d'Or S t Germain auîv^d'Or
Echantillon n°
O U p U i t S A (après fort compactage dans moule proctor)
Mélange 50/50 de 0,50 m et de 0,90 m
Vitesse 1 m m / m n RESISTANCE AU CISAILLEMENT
Echantillon n°O U P U i t S A Echantillon faiblement compacté dans moule Proctor.
Mélange 5O/~5O de 0,50 m et 0,90 m
Vitesse 1,15mm/mn RESISTANCE AU CISAILLEMENT
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Echantillon n°Sondage ou puits DProfondeur 2,40 m
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Sondage ou puits DProfondeur 2,50 m
S* Germain au M d'Or
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DETERMINATION DU Cv SOUS 1 BAR
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Echantillon n°
Sondage ou puits
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RESlSTAN(fk AU CISAILLEMENT
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-44-
ANNEXE III
PLAN DE SITUTATION DES TRAVAUX
PLAN DE SITUATION DES TRAVAUX
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