etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

62
www.idele.fr www.idele.fr 1 Etude CNE Etat de l’endettement et trésorerie des élevages bovins GEB-Service économie de l’exploitation : Nicole BOSSIS - Christèle PINEAU - Benoît RUBIN Avec la participation de CER France : Marc VARCHAVSKY et Martine POUPARD MAJ : le 26/4/2016

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Page 1: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Etude CNE

Etat de l’endettement et trésorerie des élevages bovins

GEB-Service économie de l’exploitation : Nicole BOSSIS - Christèle PINEAU - Benoît RUBIN

Avec la participation de CER France : Marc VARCHAVSKY et Martine POUPARD

MAJ : le 26/4/2016

Page 2: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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La crise des filières bovines (viande et lait) a des conséquences sur les trésoreries des exploitations.

Il est demandé un état des lieux de la situation :

en réalisant un sondage sur plusieurs zones

en complétant ce sondage par des enquêtes ponctuelles permettant d’approfondir les analyses tout en veillant à croiser les sources d’information.

La commande

2

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Evolutions structurelles… état des trésoreries… relations avec les partenaires

Les données analysées

3

2007 à 2013

2013 à 2015

Début 2016

RICA & Réseaux d’élevage

CER France de 10 départements

Enquêtes auprès de créanciers (Coop, CUMA…)

Page 4: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Les évolutions structurelles de 2007 à 2013

Traitement des données du RICA et des Réseaux d’élevage

4

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- Les systèmes retenus, les exploitations spécialisées

- Evolution des principaux indicateurs et évolution de la répartition des exploitations en fonction de leur situation financière (suivant typologie ci-dessous)

Analyse des données du RICA 2007-2013

5

Bovins lait

Plaine 707 élevages (31 171 Extrap.) Montagne (hors Franche Comté) 303 élevages(11 662 Extrap.)

Bovins viande

Naisseur Plaine 229 élevages (11 052 Extrap.) Naisseur Montagne 311 élevages (15 316 Extrap.)

NE 110 élevages (4 417 Extrap.)

Page 6: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Trois profils

6

Nom du groupe Critères

« Peu endetté » Annuités/EBE<40% et Dettes totales / Actif <40%

« Endetté LMT » Annuités/EBE >40% et Dettes totales / Actif >40% Et Trésorerie nette* positive

TNG négative =TNG - Annuités/EBE >40% et Dettes totales / Actif >40% et Trésorerie nette* négative

Trésorerie nette = (Réalisable et disponible + « Stocks conjoncturels ») – Dettes fournisseurs et CT

Page 7: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Niveau conjoncturel

NiveauStructurels

Source : CER France Vendée Martine POUPARD

Page 8: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Coefficients utilisés pour « ranger » les stocks en deux catégories

8

Niveau

conjoncturel

Niveau

structurel

Stocks cultures 100% 0%

Stocks fourrages 50% 50%

Animaux cycle court

hors volaille

50% 50%

Avance aux cultures 50% 50%

Stocks appros 80% 20%

Jeunes bovins 50% 50%

Porcs 50% 50%

Volailles 100% 0%

Page 9: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Bovins lait de Plaine

Evolution Dettes CT et fournisseurs entre 2007/2008 et 2012/2013

De 127 à 157 €/1000 litres

Evolution 2007/2008 à 2012/2013

Description structurelle 2013Main d'œuvre (dont salarié) 1.9 (0.2)SAU 72Nombre de vaches 61Nombre UGB 108Lait vendu 405 000EBE/ACTIF 20%

Litrage/UMO + 40 800 litres%EBE avant MO/produit -4.5 ptsAnnuités et FFCT/UMO( X1.4) + 7 200 €Revenu disponible/UMO - 2 600 €Dettes CT et fournisseurs/UMO + 10 300 €

Evolution de la proportion TNG négative entre 2007/2008 et

2012/2013

De 24 à 34%soit 10 points de plus

Source : RICA

Page 10: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Bovins lait de Plaine , 34% des élevages à trésorerie négative en 2013 soit 10 428 exploitations (extrapolé)

Description structurelle MoyenneTrésorerienégative

Main d'œuvre (dont salarié) 1.9 (0.2) 1.9 (0.2)SAU 72 74

Nombre de vaches 61 63Nombre UGB 108 111

Lait vendu 405 000 417 000

Evolution des principaux critères économiques

MoyenneTrésorerie négative

Produit brut total/UMO exploitant

163 300 € 157 900 €

EBE avant MO/produit brut total

34% 30%

Annuités et FF CT /EBE 49% 65%Disponible/UMO exploitant 26 600 € 15 400 €

157 231

394468

572387

Moyenne Trésorerie négative

Passif du bilan en €/1000 litres

Dettes CT et fournisseurs Emprunts LMT Capitaux propres

1 0861 123

Source : RICA

Page 11: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Bovins lait de Montagne (hors Franche Comté)

Evolution de la proportion TNG négative entre 2007/2008 et

2012/2013De 17 à 19%

soit 2 points de plus

Evolution 2007/2008 à 2012/2013

Description structurelle 2013Main d'œuvre (dont salarié) 1.7 (0.1)SAU 67Nombre de vaches 48Nombre UGB 79Lait vendu 273 000EBE/ACTIF 18%

Litrage/UMO + 26 500 litres%EBE avant MO/PBT -3 ptsAnnuités et FFCT/UMO( X1.3) + 3 700 €Revenu disponible/UMO + 2 600 €Dettes CT et fournisseurs/UMO + 5 200 €

Evolutions Dette CT et fournisseurs entre 2007/2008 et 2012/2013

De 119 à 132 €/1000 litres

Source : RICA

Page 12: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Bovins lait de Montagne , 19% des élevages à trésorerie négative en 2013 soit 2 238 exploitations (extrapolé)

Description structurelle MoyenneTrésorerienégative

Main d'œuvre (dont salarié) 1.7 (0.1) 1.9 (0.2)

SAU 67 73Nombre de vaches 48 53

Nombre UGB 79 91Lait vendu 273 000 300 300

Evolution des principaux critères économiques

MoyenneTrésorerie négative

Produit brut total/UMO exploitant

122 000 € 134 600 €

EBE avant MO/produit brut total

36% 28%

Annuités et FF CT /EBE 39% 68%Disponible/UMO exploitant 25 800 € 10 900 €

132 264

411

577

880563

Moyenne Trésorerie négative

Passif du bilan en €/1000 litres

Dettes CT et fournisseurs Emprunts LMT Capitaux propres

1 4041 423

Source : RICA

Page 13: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Comparaison principaux indicateurs 2013 – Données RICA et INOSYS Réseaux d’élevage - Bovins lait

13

Produit/UMO exploitant

EBE avant MO/Produit brut total

Annuités et FFCT/UMO exploitant

Annuités et FFCT/EBE

Dettes CT et fournisseurs/1000 litres

Bovins lait Plaine Moyenne RICA 163 300 € 34% 25 400 € 49% 157 €

Bovins lait Plaine Trésorerie négative RICA 157 900 € 30% 28 900 € 65% 231 €

Bovins lait Plaine INOSYS 167 100 € 39% 23 600 € 45% 129 €

Bovins lait Montagne Moyenne RICA 122 000 € 36% 15 300 € 39% 132 €

Bovins lait Montagne Trésorerie négative RICA 134 600 € 28% 23 800 € 68% 264 €

Bovins lait Montagne INOSYS 128 400 € 43% 17 500 € 37% 116 €

Page 14: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Naisseur Plaine

Evolution de la proportion TNG négative entre 2007/2008 et

2012/2013De 21 à 22%

soit 1 point de plus

Evolution 2007/2008 à 2012/2013

Description structurelle 2013Main d'œuvre (dont salarié) 1.3 (0.1)SAU 76Nombre de vaches 67Nombre UGB 113EBE/ACTIF 13%

UGB/UMO + 5 UGBProduit/UGB + 187€/UGB%EBE avant MO/PBT =Annuités et FFCT/UMO + 1 800 €Revenu disponible/UMO + 4 900 €Dettes CT et fournisseurs/UMO + 4 200 €

Evolution des dettes CT et fournisseurs entre 2007/2008 et

2012/2013

De 240 à 302 €/UGB

Source RICA

Page 15: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Naisseur de Plaine , 25% des élevages à trésorerie négative en 2013 soit 2 468 exploitations (extrapolées)

Description structurelle MoyenneTrésorerienégative

Main d'œuvre (dont salarié) 1.3 (0.1) 1.4 (0.1)SAU 76 87Nombre de vaches 67 77Nombre UGB 113 131

Evolution des principaux critères économiques

MoyenneTrésorerie négative

Produit brut total/UMO exploitant

106 100 € 123 800 €

EBE avant MO/produit brut total

34% 30%

Annuités et FF CT /EBE 52% 76%Disponible/UMO exploitant 16 800 € 8 400 €

302 492

807921

2120 1662

Moyenne Trésorerie négative

Passif du bilan en €/UGB

Dettes CT et fournisseurs Emprunts LMT Capitaux propres

3 0753 229

Source : RICA

Page 16: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Naisseur Montagne

Evolution de la proportion TNG négative entre 2007/2008 et

2012/2013

De 16 à 18%soit 2 points de plus

Evolution 2007/2008 à 2012/2013

Description structurelle 2013Main d'œuvre (dont salarié) 1.4 (0.1)SAU 78Nombre de vaches 64Nombre UGB 104EBE/ACTIF 13%

UGB/UMO + 3 UGBProduit/UGB + 180 €/UGB%EBE avant MO/PBT - 2 ptsAnnuités et FFCT/UMO( X1.1) + 1 100 €Revenu disponible/UMO + 3 400 €Dettes CT et fournisseurs/UMO + 2 300 €

Evolution des dettes CT et fournisseurs entre 2007/2008 et

2012/2013

De 248 à 270 €/UGB

Source : RICA

Page 17: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Naisseur Montagne , 18% des élevages à trésorerie négative en 2013 soit 2 793 exploitations (extrapolées

Description structurelle MoyenneTrésorerienégative

Main d'œuvre (dont salarié) 1.4 (0.1) 1.3 (0.1)SAU 78 78Nombre de vaches 64 66Nombre UGB 104 108

Evolution des principaux critères économiques

MoyenneTrésorerie négative

Produit brut total/UMO exploitant

100 100 € 105 300 €

EBE avant MO/produit brut total

37% 35%

Annuités et FF CT /EBE 42% 68%Disponible/UMO exploitant 20 800 € 11 100 €

270 489639

1058

25961973

Moyenne Trésorerie négative

Passif du bilan en €/UGB

Dettes CT et fournisseurs Emprunts LMT Capitaux propres

3 5203 505

Source : RICA

Page 18: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Naisseur Engraisseur

Evolution de la proportion TNG négative entre 2007/2008 et

2012/2013De 19 à 24%

soit 5 points de plus

Evolution 2007/2008 à 2012/2013

Description structurelle 2013Main d'œuvre (dont salarié) 1.6 (0.2)SAU 89Nombre de vaches 84Nombre UGB 162EBE/ACTIF 14%

UGB/UMO + 1 UGBProduit/UGB + 181€/UGB%EBE avant MO/PBT - 2 ptsAnnuités et FFCT/UMO( X1.1) + 600 €Revenu disponible/UMO + 4 000 €Dettes CT et fournisseurs/UMO + 1 800 €

Evolution des dettes CT et fournisseurs entre 2007/2008 et

2012/2013

De 302 à 308 €/UGB

Source : RICA

Page 19: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Naisseur engraisseur , 29% des élevages à trésorerie négative en 2013 soit 1008 élevages (extrapolé)

Description structurelle MoyenneTrésorerienégative

Main d'œuvre (dont salarié) 1.6 (0.2) 1.7 (0.3)

SAU 89 96Nombre de vaches 84 95Nombre UGB 162 174

Evolution des principaux critères économiques

MoyenneTrésorerie négative

Produit brut total/UMO exploitant

149 900 € 172 300 €

EBE avant MO/produit brut total

33% 30%

Annuités et FF CT /EBE 46% 74%Disponible/UMO exploitant 25 400 € 12 000 €

308 536

777

1209

20141327

Moyenne Trésorerie négative

Passif du bilan en €/UGB

Dettes CT et fournisseurs Emprunts LMT Capitaux propres

3 0723 099

Source : RICA

Page 20: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Comparaison principaux indicateurs 2013 – Données RICA et INOSYS Réseaux d’élevage - Bovins viande

20

Produit/UMO exploitant

EBE avant MO/Produit brut total

Annuités et FFCT/UMO exploitant

Annuités et FFCT/EBE

Dettes CT et fournisseurs/UGB

Naisseur Plaine Moyenne 106 100 € 34% 17 300 € 52% 302

Naisseur Plaine Trésorerie négative 123 800 € 30% 26 000 € 76% 492

Naisseur intensif INOSYS 141 300 € 36% 25 300 € 60% 264

Naisseur Montagne Moyenne 100 100 € 37% 14 500 € 42% 270

Naisseur Montagne Trésorerie négative 105 300 € 35% 22 600 € 68% 489

Naisseur extensif INOSYS 126 700 € 41% 19 700€ 44% 357

Naisseur engraisseur Moyenne 149 900 € 33% 20 800 € 46% 308

Naisseur engraisseur Trésorerie négative

172 300 € 30% 34 100 € 74% 536

Naisseur engraisseur INOSYS 160 200 € 36% 25 400 € 51% 448

Page 21: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

www.idele.fr

Données RICA - Evolution des principaux indicateurs sur la période 2007/2008 à 2012/2013

21

Produit/UMO exploitant

EBE avant MO/UMO exploitant

Annuités et FFCT/UMO exploitant

Bovins lait Plaine + 40 800 € + 5 700 € + 7 200 €

Bovins lait Montagne

+ 26 500 € + 5 200 € + 3 700 €

Naisseur Plaine + 20 800 € + 5 000 € + 1 800 €

Naisseur Montagne

+ 18 200 € + 4 800 € + 1 100 €

Naisseur engraisseur

+ 21 200 € + 5 100 € =

Page 22: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Données RICA – Près de 19 000 élevages bovins lait et bovins viande à trésorerie négative en 2013

22

% d’élevages

Nombre d’élevagesExtrapolés

Annuités et FFCT/EBE

2013

Revenu disponible/

UMO exploitant 2013

Dettes CT et fournisseurs/UMO

exploitant2013

Bovins lait Plaine

34% 10 428 65% 15 400 € 55 700 €

Bovins lait Montagne

19% 2 238 68% 10 900 € 48 500 €

Naisseur Plaine

22% 2 468 76% 8 400 € 51 900 €

Naisseur Montagne

18% 2 793 68% 11 100 € 43 500 €

Naisseur engraisseur

29% 1 008 74% 12 000 € 72 400 €

Page 23: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

www.idele.frwww.idele.fr 23

Evolution endettement et trésorerie des élevages bovins (Lait et Viande) sur la période 2013-2015

Etude CNE - réalisée par l’Institut de L’Elevage, avec la participation de CER France (données, méthodes et analyse des comptabilités)

Institut de l’Elevage et CER France

Page 24: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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417 Exploitations bovins viande :Cantal (Naisseurs) : 144

Allier, Saône et Loire (Naisseurs) : 59

Cher et Nièvre (Naisseurs) : 56

Vendée (NE) : 74

Sarthe Mayenne (NE): 37

Manche et Calvados (NE) 47

Zones d’étude et informations valoriséesAnnées 2013-2014-2015, échantillons constants, clôture de mars à juin

24

660 Exploitations bovins lait :Vendée : 51

Sarthe Mayenne : 221

Manche et Calvados : 261

Ille et Vilaine : 36

Cantal : 73

Page 25: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Deux indicateurs

25

La marge de sécurité EBE- Annuités- Frais financiers CT- Prélèvements privés

= marge de sécurité

Le reste à financer Investissements nets+ augmentations de cheptels reproducteurs- Emprunts nouveaux

= reste à financer

Page 26: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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« Endettés à long et moyen terme »

290 exploitations

En 2015 : 2 UMO - 80 ha -458 000 litres

26

Produits/UMO

EBE avant MO/produits

Annuités/EBE

Disponible/UMOF

Marge de sécurité (total)

Source : CER France - Traitement GEB Institut de l’Elevage -Clôtures mars à juin – échantillon constant

+ 5 vaches+ 7 ha+ 43 000 litres de lait

« Trésorerie négative »

Ouest, 90 élevages laitiers

En 2015 : 1,8 UMO - 75 ha -414 000 litres

2013 2014 2015

124 662 131 620 128 646

30% 33% 30%

62% 55% 69%

11 619 16 186 9 754

-12 268 - 1 553 - 14 671

+ 4 vaches+ 1 ha+ 39 000 litres de lait

2013 2014 2015

142 990 156 480 152 420

37 % 39 % 37 %

59 % 50 % 65 %

17 981 26 241 15 312

-9 398 +13 620 -716

Evolution 2013 à 2015

Ouest

Page 27: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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« Endettés à long et moyen terme »

Evolution sur 3 ans: 2013 > 2015

27

Source CER France - Traitement GEB Institut de l’Elevage - Clôtures mars à juin

« Trésorerie négative »

2013 2014 2015

+3 506 €

150 525 €

136 793 €

13 792 €

+ 4 500 €

2013 2014 2015

56 700 €61 200 €

Court terme et fournisseurs

Augmentation dettes CT

Marge de sécurité sur 3 ans

Investissements +

augmentation cheptel (I)

Emprunts réalisés (E)

Reste à financer (I-E)

2013 2014 2015

- 28 492 €

111 350 €

110 816 €

534 €

+ 19 000 €

2013 2014 2015

100 300 €119 150 €

Ouest

Page 28: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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« Endettés à long et moyen terme »

29 exploitations

En 2015 : 1,9 UMO - 73 ha -341000 litres

Evolution

2013 à 2015

Produits/UMOF

EBE avant MO/produits

Annuités/EBE

Disponible/UMOF

Marge de sécurité (total)

Source : CER France - Traitement GEB Institut de l’Elevage -Clôtures mars à juin – échantillon constant

+ 3 vaches+ 2 ha+ 37 000 litres de lait

« Trésorerie négative »

10 exploitations*

En 2015 : 1,2 UMO - 63 ha -252 000 litres

2013 2014 2015

87 840 98 294 108 279

24% 30% 27%

75% 56% 61%

5 138 13 040 11 744

- 8 350 151 - 11 534

+ 2 vaches+ 1 ha+ 19 000 litres de lait

2013 2014 2015

95 098 111 863 116 307

39 % 43 % 41 %

53 % 45 % 54 %

14 858 23 115 17 999

6 691 20 588 6 199

* Taille de l’échantillon faible.

Cantal

Page 29: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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« Endettés à long et moyen terme »

Evolution sur 3 ans : 2013 > 2015

Source CER France - Traitement GEB Institut de l’Elevage -Clôtures mars à juin

« Trésorerie négative »

2013 2014 2015

33 479 €

118 349 €

81 843 €

36 456 €

- 10 106 €

2013 2014 2015

38 580 € 28 474 €Court terme et fournisseurs

Augmentation dettes CT

Marge de sécurité sur 3 ans

Investissements +

augmentation cheptel (I)

Emprunts réalisés (E)

Reste à financer (I-E)

2013 2014 2015

- 19 733 €

66 939 €

56 270 €

10 669 €

+ 16 507 €

2013 2014 2015

34 862 €51 369 €

Cantal

Page 30: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Cantal, ensemble des 73 élevages laitiers

En 2015 : 1,7 UMO – 66 ha - 291 000 litres

30

Evolution 2013 à 2015+ salariat (0,12 à 0,23 UMO)(sans augmentation total UMO)

+ 31 000 litres de lait+ 3 vaches

2013 2014 2015

Produits/UMO 87 192 95 321 106 221

EBE avant MO/produits 38% 43% 42%

Annuités/EBE 48% 39% 40%

Disponible/UMOF 14 586 22 715 22 120

Marge de sécurité (total) 4 602 14 974 4 599

Marge de sécurité sur 3 ans 24 175

Reste à financer :Investissements + reproducteurs -emprunts

27 148

€/1000 litres

Actif 1 094

Capitaux propres

757

Emprunts 275

Dettes et fournisseurs

62Augmentation dettes CT

+ 2 300 €2013 2014 2015

15 750 € 18 160 €

Court terme et fournisseurs

Page 31: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Cantal, 14 % des élevages laitiers à trésorerie négative

En 2015 : 1,5 UMO – 68ha - 252 000 litres

31

Evolution 2013 à 2015+ de 0,14 à 0,33 salariés+ 22 000 litres de lait

2013 2014 2015

Produits/UMO 87 840 98 294 108 279

EBE avant MO/produits 31% 38% 36%

Annuités/EBE 75% 56% 61%

Disponible/UMOF 5 138 13 040 11 744

Marge de sécurité (total) - 8 350 151 - 11 534

Marge de sécurité sur 3 ans - 19 733

Reste à financer :Investissements + reproducteurs -emprunts

10 670

€/1000 litres

Actif 1 013

Capitaux propres

484

Emprunts 325

Dettes et fournisseurs

204Augmentation dettes CT

+ 16 500 €2013 2014 2015

34 860 €

51 370 €

Court terme et fournisseurs

Page 32: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Dans l’Ouest, l’insuffisance d’EBE explique avant tout les problèmes de trésorerie,

Dans le Cantal, les difficultés sont aussi liées au financement des investissements.

Bovin Lait

32

Page 33: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Bovin lait : Le financement du développement : « la quadrature du cercle »

33

Zone typeTotal actif/1 000

litresELMT/1 000 litres

CT et fournisseurs/1 000 litres

Annuités sur EBE en moyenne sur 3 ans

Ouest lait ensemble 961 341 139 48

Ouest lait trésorerie négative

899 395 288 62

Cantal lait ensemble

1 094 226 174 42

Cantal lait trésorerie négative

1 062 276 251 50

1) Un endettement relativement élevé

Page 34: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Bovin lait

Le financement du développement : « la quadrature du cercle »

34

Bâtiments (Valeurs nettes au bilan )

€/1000 l

Matériel (valeurs nettes au bilan)

€/1000 l

Investissements bâtiments et matériel pour produire 1000 litres supplémentaire

Réalisés en de 2013 à 2015 (Développement+ amélioration et

renouvellement de l'outil)

Points de vue experts

Ouest de la France

171 192 2 250 € 1300 € à 2500 €

Cantal 289 219 2 460 € 1000 € à 2700 €

Allemagne du Nord

255 216

Irlande 379 192

Pays Bas 462 195700 € (+ 2800 €

de foncier)

Danemark 520 240

Sources : CER France 2015 ; RICA UE 2012- traitement Institut de l’Elevage

2) Les investissements pour les volumes supplémentaires sont nettement supérieurs aux valeurs au bilan :

Les bâtiments et matériels sont en grande partie amortis.

Les équipements sont plus onéreux que par le passé.

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Bovin lait

Le financement du développement : « la quadrature du cercle »

35

Montant d’investissement/1000 litres

EBE avant MO/ sur produit nécessaire pour dégager du

revenu supplémentaire

1000 40 %

1500 50 %

50 % des exploitations ont une efficience (EBE avM0 sur produit) inférieure à 38% (moyenne 2013, 2014, 2015)

3) Nécessité d’avoir des niveaux d’efficience très élevés avec des capitaux empruntés plus importants

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« Endettés à long et moyen terme »

76 exploitations

En 2015 : 1,5 UMO – 106 ha –92 vaches allaitantes

36

Produits/UMO

EBE avant MO/produits

Annuités/EBE

Disponible/UMOF

Marge de sécurité (total)

Source : CER France - Traitement GEB Institut de l’Elevage -Clôtures mars à juin – échantillon constant

+ 3 vaches+ 2 ha

« Trésorerie négative »

16 exploitations

En 2015 : 1,2 UMO – 93 ha -66 vaches allaitantes

2013 2014 2015

101 967 95 010 94 812

37 32 35

82 89 82

5 838 2 679 4 826

- 7 953 - 7 205 - 8 276

- 3 vaches= ha

2013 2014 2015

140 958 138 510 134 902

40 35 35

47 65 66

28 196 15 199 14 388

18 176 - 7 652 - 121

Evolution 2013 à 2015

Naisseurs EngraisseursOuest

Page 37: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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« Endettés à long et moyen terme »

Evolution sur 3 ans : 2013 > 2015

37

Source CER France - Traitement GEB Institut de l’Elevage - Clôtures mars à juin

« Trésorerie négative »

2013 2014 2015

10 404

117 472

101 413

16 059

+ 2001 €

2013 2014 2015

64 402 €66 803 €

Court terme et fournisseurs

Augmentation dettes CT

Marge de sécurité sur 3 ans

Investissements +

augmentation cheptel (I)

Emprunts réalisés (E)

Reste à financer (I-E)

2013 2014 2015

- 23 434

63 076

46 071

17 005

+ 21 297 €

2013 2014 2015

62 242 €83 539 €

Naisseurs Engraisseurs Ouest

Page 38: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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« Endettés à long et moyen terme »

78 exploitations

En 2015 : 1,6 UMO – 114 ha -86 vaches allaitantes

38

Produits/UMO

EBE avant MO/produits

Annuités/EBE

Disponible/UMOF

Marge de sécurité (total)

Source : CER France - Traitement GEB Institut de l’Elevage -Clôtures mars à juin – échantillon constant

+ 2 vaches+ 1 ha

« Trésorerie négative »

21 exploitations

En 2015 : 1,3 UMO – 95 ha -72 vaches allaitantes

2013 2014 2015

85 038 84 161 85 647

39 38 41

47 47 44

16 052 15 086 17 157

2 103 9 215 8 307

= vaches= ha

2013 2014 2015

84 271 83 098 82 793

41 42 41

53 58 62

15 293 13 143 11 774

6 557 7432 6 981

Evolution 2013 à 2015

NaisseursCantal

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« Endettés à long et moyen terme »

Evolution sur 3 ans : 2013 > 2015

39

Source CER France - Traitement GEB Institut de l’Elevage - Clôtures mars à juin

« Trésorerie négative »

2013 2014 2015

+ 20 970

75 929

58 779

17 150

+ 4 503 €

2013 2014 2015

40 934 €45 437 €

Court terme et fournisseurs

Augmentation dettes CT

Marge de sécurité sur 3 ans

Investissements +

augmentation cheptel (I)

Emprunts réalisés (E)

Reste à financer (I-E)

2013 2014 2015

+ 19 625

52 268

31 554

21 314

+ 38 478 €

2013 2014 2015

45 777 €84 255 €

NaisseursCantal

Page 40: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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« Endettés à long et moyen terme »

43 exploitations

En 2015 : 1,3 UMO – 139 ha -98 vaches allaitantes

40

Produits/UMO

EBE avant MO/produits

Annuités/EBE

Disponible/UMOF

Marge de sécurité (total)

Source : CER France - Traitement GEB Institut de l’Elevage -Clôtures mars à juin – échantillon constant

- 5 vaches= ha

« Trésorerie négative »

16 exploitations *

En 2015 : 1,5 UMO – 179 ha -123 vaches allaitantes

2013 2014 2015

127 002 135 402 136 209

37 36 39

54 69 68

21 735 14 731 15 236

- 15 061 - 8 909 + 726

- 4 vaches+1 ha- 0,15 UMO

2013 2014 2015

131 159 125 187 122 656

36 34 37

55 68 65

19 492 12 240 14 465

1 629 - 3 826 1324

Evolution 2013 à 2015

NaisseursCharolais

* Taille de l’échantillon faible.

Page 41: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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« Endettés à long et moyen terme »

Evolution sur 3 ans : 2013 > 2015

41

Source CER France - Traitement GEB Institut de l’Elevage - Clôtures mars à juin

« Trésorerie négative »

2013 2014 2015

- 873

86 235

74 132

12 103

- 797 €

2013 2014 2015

50 293 €

49 496 €Court terme et fournisseurs

Augmentation dettes CT

Marge de sécurité sur 3 ans

Investissements +

augmentation cheptel (I)

Emprunts réalisés (E)

Reste à financer (I-E)

2013 2014 2015

- 23 244

96 282

114 046

- 17 664

+ 27 670 €

2013 2014 2015

182 022 €209 692 €

Naisseurs Charolais

Page 42: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Bovin viande : plus de capital, moins d’EBE, beaucoup de CT !

42

Le ratio actifs/EBE est en dégradation (il faut plus de 8 € de capital pour 1 € d’EBE!)

Le ratio annuités/EBE rend l’accès aux emprunts bancaires difficile,

Le financement est porté pour une large part par les fournisseurs (effet date de clôture).

Les prélèvements privés sont réduits (parfois moins de 12 000 €/an) pour éviter de dégrader la trésorerie.

Page 43: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

www.idele.frwww.idele.fr 43

Enquêtes auprès des créanciers des éleveurs (Coop, CUMA…) réalisées au premier trimestre 2016

Page 44: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Enquêtes qualitatives

44

La plupart serait partante pour réaliser un point en fin d’annéeEt ont trouvé la démarche intéressante

Zone d’enquête correspondant à : l’ouest de la France

Bassin charolais et rustique

Qui a été enquêté ?des coopératives multi filières réalisant la commercialisation des

produits et des intrants (aliments, approvisionnements)

des organisations de production spécialisées (notamment en Bovin viande)

des organismes de conseil : Contrôle laitier, Chambre d’agriculture…

CUMA

Vétérinaire

Page 45: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Un mal-être en Lait comme en Bovins Viande

=> une nouveauté pour le lait : sentent certains éleveurs « perdus »

Une augmentation des encours /2015

2015 : Début de la crise ; « va se détériorer au fil de l’année 2016 »

Une hiérarchie dans le paiement des factures s’installe1. Banques (non inquiétude des banques car sont honorées), Coop généralistes

2. MSA

3. Assurances

4. Fournisseurs d’aliment, d’appros

5. Les autres (véto, conseil, CUMA..)

Bilan des enquêtes réalisées

45

Page 46: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Sentiment général de subir par ricochet les problèmes de trésorerie des éleveurs à la place des banques surtout si les éleveurs ont réalisé un projet récent ou ont des difficultés.

L’impression de devenir banquier à la place des banquiers

46

Evoque un problème de calibrage des études : Réalisation de l’étude avec des prix du lait élevés, donc une sur-estimation des capacités de remboursement avec les prix actuels=> Banque honorée mais autres fournisseurs ont des délais de règlements plus longs

Trésorerie des structures en pâtit nécessité d’avoir une OC à la banque pas de possibilités de faire rentrer l’argent des clients plus rapidement (notamment si client est une collectivité)

Page 47: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Régions où le prélèvement automatique est développé : pas de problème de règlements (reportés chez d’autres fournisseurs)

Si compte adhérent : plus difficile de constater la dégradation de la situation

MAIS De nouveaux adhérents arrivent début 2016 au service financier

Augmentation du nombre d’éleveurs retardant leur paiement

Augmentation du montant moyen des encours

=> Retards de trésorerie dès janvier 2016 « normalement constatés » en mars

Signaux d’alerte

47

Page 48: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Situation des autres intervenants

48

Fabriques d’aliments spécialisées : pour certaines plus d’un an de trésorerie dehors

CUMA : Certaines sont en difficultés

Membres sont amenés à gérer des problèmes humains et de voisinage pour lesquels ils ne sont pas préparés

Innovation : aller vers un paiement mensualisé, plus indolore.

Conseil Elevage : Arrêts de suivi en raison de la crise, baisse du niveau de suivi

Légère détérioration des montants à recouvrer

Page 49: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

www.idele.fr 49

Détection de profils à risque ?

dégradation acceptable de la trésorerie

1° ne savent pas comment faire

2° demandent à décaler

les échéances

3° demandent à laisser la facture en compte et de régler à la récolte

En croisière et gestionnaire

En croisière avec des difficultés

techniques

Moins de 10 ans d’installation,

nouveaux prêtsRécent installé

Trop investissements

réalisés

Niveaux d’annuités trop élevés par rapport aux rentrées d’argent

Causes ?

Nouveaux prêts nécessaires pour gagner en productivité

Annuités > capacité de remboursement possible avec le prix du lait actuel

En bovin viande (surtout si vente broutards automne) : nécessité de bien maîtriser son budget car une seule rentrée d’argent annuelle :

Juillet/Août très sensible

Page 50: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Bien fondé de la cellule de crise organisée par la DDT

Tour de table avec banques, fournisseurs du département, MSA, syndicats…

demande d’années blanches acceptées pour certains éleveurs

apprend à connaître les partenaires et à travailler collectivement pour le bénéfice de l’éleveur

Des solutions pour aider les éleveurs

50

Poursuite du positionnement des résultats des éleveurs

renforcer l’appui technico-économique pour visualiser les marges de progrès

(réalisé par certaines OP)

aider au pilotage économique des exploitations : bases (budget de trésorerie, règles de gestion…)

Quid de l’arrêt du suivi en Contrôle laitier, Bovins croissance sur le long terme ?

Page 51: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Pour les bovins lait

Synthèse et conclusions

51

Page 52: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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L’insuffisance d’EBE

Liée aux produits

Les prix : effet majeur de la volatilité

Les aides : une diminution (en zone de plaine) et une dilution (volumes supplémentaires)

Des performances à optimiser (qualité du lait, valorisation des animaux, mortalité des animaux…)

Liée aux charges

Augmentation des tarifs (IPAMPA…)

Des ruptures dans la conduite (alimentation, surfaces, …)

Des effets volumes sur des postes de charges « fixes »

Une nécessité : faire mieux avant de faire plus

Un seuil pertinent de 40 % pour EBE avant MO/produit

Les causes des difficultés (1/3)

52

Page 53: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Le montant des investissements :

D’une situation où les équipements et installations étaient en grande partie amortis (<0,50 €/l) à du neuf pour produire le lait supplémentaire (> 1,30 à 3 €/l)

Augmentation des tarifs des équipements

Nouveaux équipements (automatisation, robot,…)

Décalage investissement / EBE dégagé

Le piège de la recherche de l’optimisation fiscale & sociale

Rechercher et mettre en place des solutions plus économes (Investissement par litre), délégation de travaux…

Raisonner la pertinence de l’investissement (€ d’investissement / EBE et / temps gagné)

Utiliser d’autres solutions pour « gérer » la fiscalité

Les causes des difficultés (2/3)

53

Page 54: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Le financement des projets à adapter : L’absence de financement bancaire des augmentations d’effectifs et des

stocks

Les modulations de remboursements peu utilisées

Jouer sur la durée des emprunts, mais à double tranchant

Nouvelles modalités et sources de financement

Les causes des difficultés (3/3)

54

Page 55: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Pour les bovins viande

Synthèse et conclusions

55

Page 56: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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L’insuffisance d’EBE

Liée aux produits

Les prix : effet majeur de la volatilité

Les aides : une diminution (en zone de plaine)

Des performances à optimiser

Liée aux charges

Augmentation des tarifs (IPAMPA…)

Des effets volumes sur des postes de charges « fixes »

Une nécessité : faire mieux avant de faire plus

Les causes des difficultés (1/2)

56

Page 57: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Le montant des investissements et le financement :

Le ratios actifs/EBE est en dégradation (il faut plus de 8 €de capital pour 1 € d’EBE !)

Le ratio annuités/EBE rend l’accès aux emprunts bancaires difficile,

Le financement est porté pour une large part par les fournisseurs (effet date de clôture).

Les causes des difficultés (2/2)

57

Jouer sur la durée des emprunts, mais à double tranchant Nouvelles modalités et sources de financement (transmission-reprise)

Page 58: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Une part importante des élevages avec des problèmes de trésorerie. TNG négatives dès 2013 dans :

plus 34 % des exploitations spécialisées lait de plaine

plus de 25 % des Naisseurs, plus de 29 % des NE

Dans ces exploitations, une dégradation de la situation depuis 2 ans. Augmentation des dettes fournisseurs

Lait 16 à 20 000 € de dettes fournisseurs en plus

Viande de 23 à 40 000 €

Des montants très importants « portés » en grande partie par les fournisseurs

En synthèse générale/ Lait et Viande

58

Page 59: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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1- Améliorer l’efficience Charges / Produits,

2- Raisonner la rentabilité des investissements

3- Adapter les modalités de financement…

Des solutions à prendre dans l’ordre

59

Page 60: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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LES ANNEXES

60

Page 61: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Origines des difficultés financières

61

Insuffisance d'EBE et ou perte d'efficience

Baisse des produits

liée aux prix des produitsliée aux aidesliée aux performances techniquesProductivité physique (volumes)

Augmentation des charges

Evolution des tarifs des chargesEvolution des volumes de chargesRupture dans la conduite

Augmentation des capacités de production et financement du projet

InvestissementsAugmentation des niveaux et des coûts d'équipementMontant total de l'actif Décalage entre les investissements et EBE dégagé

Financement

Manque de capitaux propres (dettes/ actif)

Capacité de remboursement insuffisante (annuités/ EBE)Manque de financement par ELMT qui dégrade la trésorerie

Manque de marge de sécurité qui dégrade la trésorerie

Page 62: Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins

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Origines des difficultés

62

Lait de Plaine

Lait de montagne (hors montagnes de l'Est) Viande NE

Naisseurs plaine

Naisseurs montagnes

liée aux prix des produits Impact fort

liée aux aides Impact moyen

liée aux performances techniquesProductivité physique (volumes) Impact modéré

Evolution des tarifs des chargesEvolution des volumes de chargesRupture dans la conduite

Augmentation des niveaux et des coûts d'équipementMontant total de l'actif Décalage entre les investissements et EBE dégagéManque de capitaux propres (dettes/ actif)Capacité de remboursement insuffisante (annuités/ EBE)Manque de financement par emprunts à LT qui dégrade la trésorerieManque de marge de sécurité qui dégrade la trésorerie