Escapade en Bretagne

Escapade en Bretagne

Le journal deL’EVASION

Edition spéciale

Parc à huîtres de Cancale

La Bretagne est trop vaste pour en faire le tour le

temps d’une escapade, d’une semaine ou même d’un

mois… Nous vous emmenons donc en balade à 5h

de nos frontières, sur la Côte d’Emeraude, avant de

traverser la Bretagne intérieure pour rejoindre le Golfe

du Morbihan. En chemin, nous découvrons des cités

d’Art et d’Histoire, riches d’un beau patrimoine, mais

aussi pleines de charme, sans oublier la Forêt de

Brocéliande et ses légendes arthuriennes.

A chaque étape, des balades vous attendent, mais

aussi de nouvelles expériences gastronomiques et

quelques bonnes adresses, parfois très insolites, pour

passer la nuit… Suivez le guide!

Depuis le Mont-Saint-Michel, il faut rejoindre Cancale

par la baie pour profiter d’une belle vue sur le port de-

puis la corniche menant aux quais.

Installé au creux de la baie, Cancale connaît de fortes am-

plitudes de marées dévoilant par moments un vaste parc

ostréicole que la mer recouvre entièrement à marée haute.

Les huîtres plates de Cancale ont fait la réputation de cet

ancien port de pêche où les bisquines ont peu à peu dis-

paru du paysage. Ces bateaux à coque noire et grandes

voiles, que l’on construisait localement, servaient jadis à

draguer les fonds marins riches en huîtres sauvages et

contribuèrent à la prospérité de la cité. Aujourd’hui, au

port de la Houle, on assiste au ballet des tombereaux

ramenant les huîtres de culture, servies dans les très

nombreux restaurants qui bordent la rade. Les moules,

marinières ou à la crème (à essayer absolument!) figu-

rent également au menu, avec de fabuleux plateaux de

La Côte d’Emeraude

Cancale

CANCALE, escale gastronomiquefruits de mer, tourteaux et autres crustacés. Au bout du

port, des producteurs vendent les huîtres directement

aux consommateurs, qui peuvent aussi les déguster sur

place, face au grand large.

Le bourg de Cancale s’est développé sur les hauteurs,

laissant le quartier du port aux marins pêcheurs (et

aujourd’hui, aux restaurants). De nombreuses résiden-

ces estivales sont venues, au fil des 19e et 20e siècles,

agrandir la localité, qui a cependant su conserver sa

cohérence architecturale. De belles demeures domi-

nent les falaises, profitant d’une vue imprenable sur la

côte truffée de criques, la mer et les îles. Un paysage

dont elles seraient pratiquement les seules à bénéficier,

si le Sentier des Douaniers ne longeait pas le littoral,

entre l’extrémité du port de la Houle et la Pointe du

Grouin (une balade de 7 km, qui ne cesse de monter

et descendre).

A pied ou en voiture, la Pointe du Grouin mérite le détour.

La vue s’y étend du Cap Fréhel à Granville (Presqu’île du

Cotentin), baie et Mont-Saint-Michel inclus, sans oublier,

juste en face, l’île des Landes, une réserve ornithologi-

que belle et sauvage.

Au-delà de la pointe, la route rejoint Saint-Malo par la

côte, surplombant les falaises, traversant des champs

bucoliques ou des dunes les pieds dans l’eau turquoise.

Celles de Roz Ven et de la Pointe du Meinga sont proté-

gées et bordent des plages paradisiaques au sable clair

(à découvrir de préférence hors haute saison). Autre jolie

halte: la baie enfoncée du Lupin, où se sont blottis la

petite localité de Rotheneuf et ses rochers sculptés…

A voir, à faire • La Ferme marine, sur la corniche menant au

port de Cancale, pour en apprendre plus sur les

fameuses huîtres locales et l’ostréiculture.

• Adresse gourmande: les Maisons Bricourt

du Chef Roellinger, pour une carte inventive et

étonnante, inspirée par ses voyages…

Bons plans «séjours»www.bonsplansenbretagne.comC

anca

le

Belles plagesentre Cancale et St-Malo.

Pointe du Grouin.

Côte d’Em

eraude

SAINT-MALO, cité corsaireAbritée derrière ses imposants remparts, sous l’œil vigilant du Fort na-

tional édifié par Vauban sur un îlot voisin, Saint-Malo forme un ensemble

architectural homogène sillonné par des ruelles pavées et en grande par-

tie restauré après la Seconde Guerre mondiale. Patrie de Chateaubriand

et de Jacques Cartier, la cité malouine abrita de nombreux corsaires, qui,

contrairement aux pirates, pouvaient librement attaquer et piller les navi-

res, à condition qu’ils battent pavillons ennemis. Toutes les boutiques de

souvenirs vous rappelleront cette particularité de l’histoire des 17e et 18e

siècles, à grand renfort de drapeaux à tête de mort, de sabres et autres

accessoires du parfait corsaire. La visite de l’Hôtel d’Asfeld (5 rue d’Asfeld,

18e s.), classé Monument historique, vous permettra aussi de comprendre

que l’activité de corsaire du roi» était aussi lucrative qu’autorisée.

La balade intra-muros démarre de préférence devant le château, aujourd’hui

occupé par l’Hôtel de Ville et le Musée d’Histoire et d’Ethnographie du

pays malouin. De la charmante place Chateaubriand, bordée d’hôtels, de

restaurants et de terrasses de cafés, on rallie l’autre extrémité de la cité à

l’Hôtel d’Asfeld, en passant par la cathédrale Saint-Vincent (11e-18e), les

maisons à pans de bois de la rue du Pélicot, la place du Pilori, les demeu-

res d’armateurs (18e) de la rue d’Orléans, sans oublier les boutiques et

restaurants qui animent ce concentré de patrimoine.

Incontournable, la promenade sur les remparts offre d’autres

vues de Saint-Malo: les toits de la cité, ses plages, l’estuaire

de la Rance, le port et les îles. Vauban bâtit le Fort national

sur la plus proche du château; Chateaubriand, lui, est en-

terré sur Grand-Bé, qui offre une vue magnifique sur la ville

et la Côte d’Emeraude, tandis qu’un second fort conçu par

Vauban occupe Petit-Bé. Ces trois îles sont accessibles à

pied à marée basse et constituent un agréable complément

à la balade patrimoniale ou à la visite du Grand Aquarium.

Côté séjour, vous pourrez choisir l’un des nombreux hôtels

intra-muros, mais n’oubliez pas que Saint-Malo est aussi une

destination «thalasso» et que vous pourrez donc vous y faire

complètement requinquer ou tout simplement dorloter…

Balade sur les remparts de St-Malo.

Le Fort National à marée basse...

Villa du quartier de la Malouine.

DINARD, station huppéeEtalée entre la mer et l’estuaire de la Rance, face

à Saint-Malo, cet ancien port de pêche a pas mal

de points communs avec Biarritz. Station balnéaire

et centre thalasso, elle devint au 19e siècle l’un des

rendez-vous élégants de la haute société (et des

Anglais), qui y fit construire de somptueuses villas.

Dinard se compose de trois parties, qui se sont

développées entre 3 plages et quelques pointes,

que jalonnent des promenades «avec vue». Côté

estuaire, la Pointe de la Vicomté et la plage du

Prieuré offrent un beau panorama sur Saint-Malo,

tout comme la Promenade au Clair de Lune qui

continue à longer la Rance vers la pointe suivante.

Entièrement dédiée aux piétons, cette balade est

bordée de belles maisons. C’est dans ce quartier

que l’on trouve la Villa Eugénie, que la ville destinait

à l’épouse de Napoléon III. Mais l’impératrice ne

vint jamais et la luxueuse demeure est récemment

devenue musée, consacré à l’architecture, au patri-

moine et à l’histoire de la station.

Entre la Pointe du Moulinet et celle de la Malouine,

s’étend la plage de l’Ecluse, plantée, en été, de

petites cabines de toile rayée. C’est là que furent

Plus d’infos: www. saint-malo-tourisme.com

Bons plans «séjours»: www.bonsplansenbretagne.com

érigés les premiers établissements mondains,

le casino et les hôtels de luxe. Mais le quar-

tier s’est aujourd’hui davantage démocratisé

que son voisin de la Malouine. Les plus belles

demeures s’y accrochent au bord des falai-

ses et la promenade vers la Pointe des Etêtés

et le jardin en terrasses du Port-Riou suffit à

imaginer le train de vie des estivants d’antan.

La dernière plage est celle de Saint-Enogat.

Avec ses allures de village, où des villas Belle

Epoque côtoient de modestes et charmantes

maisons, ce quartier est le berceau de Dinard,

ce qui lui valut jadis la préférence des artistes.

C’est aussi dans ce secteur que l’on trouve le

centre de thalasso du Novotel, dont les ins-

tallations se sont agréablement intégrées au

paysage. Au-delà, la Pointe du Décollé per-

met d’autres jolies balades et vues sur la Côte

d’Emeraude…

Dinard et sa Promenade au Clair de Lune, depuis la plage du Prieuré.

A voir, à faire • L’Office de Tourisme propose des balades théma-

tiques et des visites-conférences.

-Promenades en bateau, notamment jusqu’à Dinan, au

fil de la Rance.

• Animations musicales, de juillet à septembre, sur

la Promenade du Clair de Lune.

• Pour plus d’infos: www.ot-dinard.com

Bons plans «séjours»: www.bonsplansenbretagne.com

Dinard

Pointe du Moulinet, côté estuaire.

Cités d’Art et d’Histoire

de la Bretagne intérieure

Dinan: rue du Patit Fort.

DINAN la médiévaleAu 9e siècle, seigneurs et moines s’installent au bord de la Rance, donnant

naissance au bourg de Dinan, qui ne tardera pas à prospérer et à s’entourer

de remparts. Aujourd’hui, malgré les aléas de l’histoire et les siècles écoulés, la

cité ne semble guère avoir changé depuis le Moyen Age et mérite à elle seule

une escapade en Bretagne.

Perchée derrière les 3 km de son enceinte sur les hauteurs dominant la Rance,

Dinan surplombe son petit port fluvial, où quelques restaurants et auberges

accueillent visiteurs et plaisanciers. C’est le meilleur endroit pour poser ses

bagages et commencer la visite, en remontant la fort charmante rue du Petit

Fort, qui démarre au pied du vieux pont gothique. C’est ici que la cité vit le jour,

alors que le port s’activait tout autant que la bourgade.

La rue du Petit Fort donne un avant-goût de ce qui nous attend dans la ville

intra-muros: de belles demeures à pans de bois, dont certaines remontent

au 15e siècle, telle la Maison du Gouverneur, sans doute la plus imposante.

Passé la porte du Jerzual (13e-15e), la rue change de nom mais grimpe toujours

autant, bordée par des galeries et boutiques d’art.

Une fois sur les hauteurs, tournez vers la gauche pour rejoindre la basilique

Saint-Sauveur (12e-18e) et le Jardin anglais, qui offre une belle vue sur la Rance

et le port, mais aussi la rue de l’Horloge, sa tour et sa superbe Maison de la

Harpe (un centre culturel voué à la harpe celtique. Nombreuses animations en

été), la rue de l’Apport, la place des Merciers et des Cordeliers… Au fil de la ba-

lade, vous découvrirez maisons à pans de bois, hôtels Renaissance, basilique

et couvents, sans oublier les remparts les plus anciens et les plus importants

de Bretagne. Une promenade en fait le tour au départ du très beau château

(ou donjon. Près de l’Office de Tourisme), en passant de portes en tours, pour

découvrir expositions, pont-levis, mâchicoulis ou casemates de tir…

A voir, à faire • Des visites guidées de la cité et du château sont organisées au départ de l’Office de Tourisme (9 rue du Château. Tél: 0033 2 96 876976), sur le thème du patri-moine ou des artistes et artisans d’art (la cité compte, en effet, de nombreux ateliers et galeries. Certains perpétuent des métiers rares, comme la dorure sur livre ou la lutherie).• Au départ du port, des croisiè-res sont organisées sur la Rance (Jaman IV ou Compagnie Corsaire), mais l’on peut aussi faire du canoë-kayak ou louer des petits bateaux sans permis pour 1h (29€), une demi-journée (69€) ou un jour complet (129€). • Randonnées pédestres et en VTT dans la vallée de la Rance: topoguides et autres cartes dispo-nibles à l’Office de Tourisme et à la Maison de la Rance (Port de Dinan).

Dinan

Port de Dinan depuis les remparts.

Où loger?

• Petits forfaits thématiques (Esca-pade gourmande, Week-end Bien-être…) proposés sur le sitewww.dinan-tourisme.com

• Bons plans: séjours: www.bonsplansenbretagne.com

Din

an

RENNES, la capitale régionaleLe cœur médiéval de Rennes se blottit contre

sa cathédrale et quelques rues comptent en-

core de beaux exemples de maisons à pans

de bois. Victime d’un incendie en 1720, Ren-

nes fait alors l’objet de grands projets urba-

nistiques qui donnent à la ville un nouveau

visage. Des travaux reprennent au 19e siè-

cle, démantelant les remparts et canalisant

la Vilaine. La cité semble alors plus aérée,

avec des rues élargies, des esplanades et de

grands boulevards, mais le centre historique

se réduit à quelques rues pour la plupart pié-

tonnières. Pourtant, en raison de sa taille et de

son importance, Rennes reste la localité bre-

tonne comptant le plus de maisons à pans de

bois (286), d’époques et de styles différents,

illustrant l’évolution des modes et traditions

architecturales en la matière.

La visite de Rennes, ville universitaire et ani-

mée, est donc loin d’être monotone et nous

fait changer de décor en l’espace de quelques

rues. En commençant la promenade devant

l’Office de Tourisme, à l’angle de la rue Dottin

et de la rue St-Yves, on découvre la chapelle

St-Yves (15e), de style gothique flamboyant,

aujourd’hui reconvertie en espace d’exposi-

tion, et de belles demeures à pans de bois dans

les venelles entourant la cathédrale St-Pierre,

dans la rue du Chapître, autour des places St-

Michel et du Champ-Jacquet. La grande es-

planade des Lices en possède aussi quelques

exemplaires, ainsi que des hôtels particuliers

du 17e siècle, mais c’est également la place

du marché (l’un des plus beaux de France),

qui s’y tient le samedi matin autour des deux

bâtiments métalliques des halles (1869). A

l’est du quartier médiéval commence la «ville

classique» et ses élégantes constructions du

18e siècle, agencées autour des 2 anciennes

places royales: la place du Parlement de Bre-

tagne et celle de la Mairie, où se trouvent les

Place Champ Jacquet

Hôtel de VillePl. des Liceset son marché

Rue des Fossés.

Ren

nes

imposants bâtiments de ces institutions. Des visites gui-

dées (infos et inscription à l’Office de Tourisme) permettent

de découvrir les superbes salles peintes (17e s.) du Palais

du Parlement de Bretagne. En été, des tours guidés gra-

tuits ouvrent également les portes de l’Hôtel de Ville (18e

s.). Plus à l’Est encore, on rejoint la vaste abbaye St-Me-

laine, qui témoigne de différentes périodes (dont un palais

abbatial du 17e et les seuls vestiges rennais de l’époque

romane). Le Parc du Thabor voisin est l’ancien verger des

moines, réaménagé au Second Empire et planté de kios-

ques, volières, statues et multiples essences qui en font

l’un des plus beaux parcs de France.

Au sud, en traversant le pont Pasteur, on rejoint la ville

moderne et Les Champs Libres, un bâtiment contem-

porain abritant sous son immense structure de béton,

verre et schiste, le Musée de Bretagne, l’Espace des

Sciences, le planétarium et la Bibliothèque. C’est aussi

dans cette partie de la cité que vous trouverez le Musée

des Beaux-Arts, installé dans l’ancien palais universi-

taire (1849, près du pont Pasteur), et La Criée, Centre

d’Art contemporain, logé dans des halles (1923), entre

la place du Commerce et le Boulevard de la Liberté.

A voir, à faire •Pour découvrir Rennes «dans tous ses états» ou participer à des excursions dans les environs, ren-dez-vous à l’Office de Tourisme. Vous y trouverez des cartes détaillées, agrémentées de parcours fléchés, ainsi que diverses propositions de visites et parcours guidés. On peut également emprunter gratuitement un vélo durant 7h!www.tourisme-rennes.com

Où loger?L’Office de Tourisme propose des forfaits sur le thème du patrimoine, de la gastronomie ou de la culture. Plusieurs hôtels offrent également 2 nuits pour le prix d’une, le week-end. www.tourisme-rennes.com

Bons plans: séjours:www.bonsplansenbretagne.com

Rennes

JOSSELINCe petit bourg a deux façades: l’une imposante et aus-

tère, du côté de l’Oust, sur laquelle voguent les pé-

nichettes des plaisanciers amateurs de tourisme flu-

vial; l’autre charmante et coquette, sur les hauteurs,

au cœur du village qu’habitaient autrefois drapiers et

tanneurs. Car l’impressionnant château des Rohan,

l’un des plus beaux de Bretagne, a lui-même deux fa-

ces. C’est une forteresse qui domine la rivière, soute-

nue par de puissantes murailles faisant partie du palais

élevé au 16e siècle sur des bases bien plus anciennes.

Par contre, côté parc et village, le corps des logis affi-

che une jolie façade de granit, décorée de sculptures

taillées dans la pierre, le tout agrémenté d’un superbe

jardin fleuri.

Le village compte également de belles maisons à pans

de bois, autour de la ravissante place Notre-Dame

bordée de restaurants, dans la rue des Vierges et la

rue des Trente, où l’Office de Tourisme occupe la plus

belle, la Maison Lovys Piechel (1624). La vue la plus

photogénique est d’ailleurs celle que l’on a

depuis le coin de cette rue et qui inclut à la

fois la demeure et les tours du château! Autre

panorama mémorable: depuis le clocher de

la basilique N-.D. du Roncier, dont les 138

marches vous mèneront à une superbe vue

sur les toits du village, la cour du château et

la place, en contrebas (visite gratuite. Il faut

demander la clé à la mairie, si la porte est

fermée). L’église a été bâtie au 11e siècle,

mais plusieurs fois remaniée depuis. Elle doit

son nom à la Vierge retrouvée par un pay-

san en arrachant les ronces de son champ.

Elle aurait le pouvoir de guérir de l’épilepsie,

comme en attesterait un miracle de 1728.

Depuis, chaque année à la Pentecôte et en

septembre, un pardon continue à attirer à

Josselin un grand nombre de fidèles.

En traversant le Pont Sainte-Croix qui en-

jambe l’Oust au pied du château, on décou-

vre le plus ancien quartier de la cité, lui aussi

doté de maisons à pans de bois...

Pour plus d’infos

Pour plus d’infos sur Josselin et la lliste deschambres d’hôtes: Office de Tourisme: www.paysdejosselin-tourisme.com

Où loger?

Bons plans: séjours:

www.bonsplansenbretagne.comJoss

elin

ROCHEFORT-EN-TERRE Ce village perché sur son promontoire rocheux surplombant la vallée du Gueuzon est tout simplement adorable et a donc

tout naturellement séduit les artistes! Avec sa centaine de charmantes maisons fleuries des 16e et 17e siècles jalonnant

le cœur de la bourgade, sur la place des Halles, la rue du Porche et la place du Puits, elle n’a certes pas grand-chose à

proposer à la visite, mais procure une irrésistible envie de s’y attarder. On y flâne donc dans les ruelles pavées, bordées

de crêperies et de boutiques d’artisans (d’art ou gastronomes!) en admirant les façades (dont certaines à pans de bois),

Rochefort-en-Terre

les vieilles enseignes pittoresques, le

puits fleuri, le château (ou du moins

les parties qui ont survécu depuis le

Moyen Age, joliment restaurées par un

artiste américain, au début du 20e s.),

la collégiale entamée au 12e s. ou le

lavoir. Une balade que l’on peut pro-

longer avec plaisir dans les environs,

peuplés de bois, de vergers et de val-

lons profonds…

La Fôret de Brocéliande: la Bretagne des légendes

Pour plus d’infos sur Rochefort-en-Terrewww.rochefort-en-terre.com

Où loger?Bons plans: séjours: www.bonsplansenbretagne.com

Mêlant bois, rochers, landes désertes et étangs, cet endroit mythique où se rencontrent

légendes et littérature médiévale se situe à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de

Rennes et fait partie de la Forêt de Paimpont, constituée à 90% de domaines privés. Au fil

des routes qui la sillonnent, on découvre une abbaye (à Paimpont), de vieilles forges, des

sites mégalithiques et quelques châteaux. Mais, au cœur de ce monde imaginaire peuplé

des souvenirs de Merlin l’Enchanteur, du roi Arthur, de la fée Viviane et des chevaliers de la

Table Ronde, se trouvent au moins deux hauts lieux incontournables: le tombeau de Merlin

et le château de Comper, qui abrite le Centre de l’Imaginaire Arthurien. Si l’endroit est aussi

beau que poétique, avec son grand parc sauvage entourant un lac, il est aussi intéressant,

puisqu’on y découvre l’univers de la légende arthurienne et de la mythologie celtique, à tra-

vers expositions, événements et balades contées. La légende, d’ailleurs, raconte que Merlin

y fit bâtir pour la fée Viviane un palais de cristal caché sous les eaux de l’étang, où elle éleva

Lancelot dont elle fit le meilleur chevalier de la Table Ronde. C’est là aussi qu’elle jeta un sort

à l’enchanteur, l’emprisonnant dans 9 cercles immatériels qui le garderaient à jamais à ses

côtés. Pour entretenir le rêve, le Centre de l’Imaginaire Arthurien organise, du printemps à

l’automne, divers événements, comme des «rencontres avec les fées» (contes racontés sur

fond de concert de harpe), des balades contées par un lutin, une fée ou un autre personnage

en costume, une kermesse médiévale, des conférences…

(Plus d’infos: www.centre-arthurien-brocéliande.com).

La forêt se découvre en voiture, mais de préférence à pied, en vélo ou à cheval (des topo-

guides sont en vente dans les offices de tourisme des environs, ainsi que la carte -gra-

tuite- d’un circuit touristique balisé pour automobilistes et cyclistes). Pour plus d’infos sur les

possibilités de logement, les activités et autres curiosités locales, rendez-vous sur le site du

Pays touristique de Brocéliande: www.broceliande-tourisme.info

La Bretagne des légendes

Château de Comper

Abbaye de Paimpont

VANNES et le Golfe du Morbihan

VANNES Fondée par les Vénètes et agrandie par les Romains, la ville médiévale se dé-

veloppe autour de sa cathédrale (15e s.), s’embellit de demeures cossues et

renforce ses imposants remparts.

Egalement classé Ville d’Art et d’Histoire, le vieux Vannes s’étend aujourd’hui

entre la Porte St-Vincent, face à la gare maritime, et celle de la Prison, au nord.

La balade est ponctuée d’hôtels particuliers du 17e s. (rue St-Vincent) et de

belles maisons à pans de bois, surtout dans les ruelles menant de la place des

Lices à celle d’Henri IV et à la cathédrale. La Maison de Vannes mérite tout par-

ticulièrement un coup d’œil, avec ses 2 sculptures de coin représentant le buste

d’un couple souriant aux passants (Vannes et sa femme).

La Cohue (à partir du 13e s.), qui abritait à la fois les halles médiévales et le «palais»

de justice, fut transformé en théâtre et accueille aujourd’hui le Musée des Beaux-

Arts. Juste en face, la cathédrale St-Pierre fut élevée au 13e s., mais souvent

remaniée ensuite, ce qui explique les différents styles intérieurs et extérieurs.

Seule la partie orientale des remparts a survécu à l’expansion moderne de la

ville. En gagnant la Porte de la Prison, il suffit de tourner à droite pour en admi-

rer toute l’étendue (600 mètres). Une série de tours et de bastions la ponctue,

dominant un beau jardin à la française où coule le ruisseau de la Marle. A la

Porte de la Poterne, un petit pont de pierre enjambe ce dernier, surplombant les

lavoirs couverts ondulant au gré comme la rive du cours d’eau. De là, on peut

rejoindre le sommet des murailles et s’y balader, ou rentrer dans les halles de la

place des Lices, pour déguster et acheter quelques produits du terroir, comme

ces galettes de saucisson aussi délicieuses qu’originales…

•Pour plus d’infos sur Vannes: www.tourisme-vannes.com

•Bons plans: séjours: www.bonsplansenbretagne.com

Balade nature dans la presqu’île de Séné A quelques kilomètres de Vannes, une route longeant le port mène à Séné et à la Réserve

Naturelle des anciens marais salants du golfe. Des sentiers balisés empruntant des passerelles

de bois et ponctués d’observatoires vous emmènent découvrir la faune et la flore locales dans

un paysage d’eau et de marais. Des balades guidées sont organisées et les jumelles prêtées,

si nécessaire. (Entrée payante. Le centre d’accueil fournit informations, cartes et autres topos-

guides. Pour plus d’infos sur la réserve et ses activités: www.reservedesene.com).

Remparts de Vannes

Le Golfe du Morbihan et ses îles Morbihan signifie «petite mer», en breton. Et, de fait, ce beau gol-

fe aux rivages découpés par des siècles d’érosion a tout d’une

mer intérieure, large de 20 km et étoilée de 60 îles et îlots, dont

les deux tiers sont des propriétés privées.

Nourri par l’eau de l’océan, qui s’y engouffre par un étroit passage

entre les pointes de Locmariaquer et de Port-Navalo, le golfe est

sujet aux marées qui y laissent, en se retirant, une myriade de pe-

tits bateaux sur le sable et offrent, par endroits, d’étonnants pay-

sages. Ainsi, sur l’îlot d’Er Lanic, au large de Larmor-Baden, des

menhirs apparaissent-ils à marée basse! Depuis la préhistoire, le

bassin s’est affaissé et l’eau a monté, immergeant à marée haute

la moitié des cromlechs qui peuplent ce petit bout de terre…

La meilleure façon de visiter le golfe est d’en faire le tour en ba-

teau, en une ou une demi-journée, avec escales sur les deux

plus grandes îles: l’île aux Moines et celle d’Arz.

En voiture, des centaines de petites routes conduisent au bord

de l’eau, dans les estuaires et des ports pittoresques. A Port-

Blanc (Baden), on embarque pour l’île aux Moines, une belle

escapade «nature», à 5 minutes à peine du rivage. Les voitures,

hormis celles des habitants, sont interdites et c’est donc à pied,

en vélo (location au port d’arrivée) ou en minibus que l’on dé-

couvre cette île, longue de 7 km, son bourg sillonné de ruelles

et truffé d’adorables maisons aux volets colorés, ses pointes et

ses quelques mégalithes. La douceur du climat et la beauté des

paysages plantés de mimosas, palmiers, citronniers et orangers

rendent la promenade encore plus agréable et expliquent sans

doute pourquoi, en été, l’île se mue en station balnéaire un peu

trop fréquentée.

Autre échappée en mer, depuis Larmor-Baden: l’îlot de Gavrinis,

dont le cairn imposant, vieux de 5000 ans, est considéré comme

l’un des plus captivants sites mégalithiques de Bretagne.

De Locmariaquer, on peut également embarquer pour le tour du

golfe. Mais ce charmant port possède aussi un autre intérêt: un

ensemble de mégalithes, dont les incontournables Menhir brisé

(en 4 morceaux) et la Table des Marchands voisine, vieille de près

de 6000 ans et protégée par un cairn totalement restauré.

Mais en matière de patrimoine préhistorique, un petit détour à

Carnac s’impose, en longeant les rives de l’estuaire de l’Auray,

via le sympathique port de La-Trinité-sur-Mer.

Les «alignements» de Carnac, qui ont suscité bien des études

et controverses, constituent sans doute l’un des sites mégalithi-

ques les plus connus de France. Ceux du Ménec et de Kermario

sont les plus impressionnants, avec leur millier de menhirs (1099

au Ménec et 1029 à Kermario!) plantés sur plus d’un kilomètre!

Pour plus d’explications et de détails, rendez-vous à la Maison

des Mégalithes (Ménec), qui organise en été des visites-confé-

rences et des randonnées vers les sites des environs.

S’il vous reste du temps, la Presqu’île de Quiberon toute proche

propose d’autres échappées le long de ses Sables Blancs ou de

sa Côte Sauvage, sans oublier les soins de thalassothérapie qui

contribuent également à sa réputation. Mais le golfe recèle en-

core bien d’autres attraits qui sauront enchanter cette escapade

en Bretagne. Bon voyage!

Ile aux MoinesG

olfe

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Mor

biha

n

PLUS D’INFOS•Pour plus de renseignements sur toutes les régions

de Bretagne: www.tourisme-bretagne.com

•Bons plans: séjours à prix réduits et «services plus»

(ex : une balade en mer offer te) :

www.bonsplansenbretagne.com

Ile aux Moines

Ile aux Moines

Trinité-sur-Mer

Alignements de Carnac

Locmariaquer

La Bretagne, escale gastronomique

Terre de tradition, la Bretagne s’étend sur 4 départements, ce qui suppose une grande diversité de terroirs et bon nombre de spécialités, qui ne se résument pas aux embléma-tiques crêpes, galettes et far bretons. Quelques exemples:•les moules de bouchot (élevées sur des pieux dans la baie du Mont-St-Michel), à dégus-ter, entre autres, à Cancale, en version marinière, à la crème, au cidre, aux lardons…•les huîtres, accompagnées de citron, de vinaigre et échalotes, de pain de seigle et de beurre salé, se cultivent dans plusieurs endroits de Bretagne, dont Cancale et le Golfe du Morbihan. Chaque cru a ses spécificités et goûts propres. A vous de choisir! A déguster à tout prix: les plateaux de fruits de mer, composés de langoustines, tourteaux ou araignées, huîtres, crevettes, palourdes, bigorneaux, bulots… Un régal!•poissons, viande et volaille: si les premiers semblent évidents, on oublie souvent que la Bretagne est aussi une région d’élevage de porcs (on les retrouve sous forme de rillettes, andouilles et autres cochonnailles et servent, entre autres, à la préparation du kig ha farz, une sorte de pot-au-feu breton), bovins, volaille et moutons (dont le fameux «pré salé» de la baie du Mt-St-Michel!)-le beurre salé, utilisé en cuisine, sert aussi à la confection de délicieux caramels!-desserts typiques: le far breton (un flan moelleux à base de farine de froment et d’œufs, de sucre, de beurre et de lait, avec des pruneaux ou des pommes et raisins) et le kouign aman (un gâteau de pâte feuilletée au beurre salé) restent les principales vedettes, avec les crêpes, évidemment.-cidres, bières bretonnes (plusieurs brasseries et micro-brasseries en Bretagne) et chou-chen (à base d’eau et de miel fermenté, cette spécialité s’apparente à l’hydromel et se consomme à l’apéritif ou en digestif).Les cartes de nombreux restaurants déclinent tous ces produits en version traditionnelle et/ou gastronomique, combinant bien d’autres produits du terroir. Bon appétit!

Brochures à télécharger sur www.tourismebretagne.com (brochures):• Carnet de gourmandise. Un guide pour tout savoir sur la gastronomie bretonne.• Tables et saveurs 2009• Crêperies gourmandes de Bretagne

Galettes et crêpes

Les crêperies sont légions en Breta-

gne et vous offrent donc de multiples

occasions de faire la différence entre

la galette (plat salé préparé à base

de farine de sarrasin et souvent garni

de fromage, jambon et œuf) et la

crêpe (sucrée, à base de farine de

froment). Selon les endroits, les pré-

parations peuvent varier. On ne s’en

lasse donc jamais…

Restaurants du Terroir

Ce label garantit des menus concoc-

tés à partir de produits du terroir,

dans le respect d’une charte de

qualité et illustrant le patrimoine culi-

naire breton, décliné de mille façons,

entre tradition et innovation. Vous

trouverez la liste des Restaurants du

Terroir, mais aussi de succulentes

recettes et des adresses de produc-

teurs (fromages et autres produits lai-

tiers, fruits, légumes, cidre, poisson,

huîtres, chouchen, foie gras…) sur

www.tourismebretagne.com

(brochure à télécharger).

Logements insolitesSaint-Malo: une nuit parmi les requins!Voilà une expérience inoubliable à vivre au Grand Aquarium de Saint-Malo. Après une visite VIP, vous passerez la nuit dans l’Anneau des Requins, l’une des attractions phares du site. Vous y assisterez au ballet et au repas des squales, des tortues de mer et des mérous évoluant dans les 600.000 litres d’eau du bassin qui vous entoure à 360°. Prix: 400€ pour 3 personnes. Infos et réservations: 0033-(0)2 99 211907. www.aquarium-st-malo.com/2007/09/01/nuit-dans-lanneau-des-requins

Une cabane dans un arbreCes logis originaux sont disséminés dans un domaine de 200 hectares, à 25 min. de Saint-Malo. Les chambres sont simples mais très charmantes, avec lit à moustiquaire, réservoir d’eau pour se laver, toilettes sèches et terrasse. Le petit déjeuner est livré dans un panier au bas de l’arbre et que les hôtes hissent à la corde! Prix: cabane double à partir de 105 ou 112€, petit déjeuner inclus. Infos: Domaine des Ormes, Epiniac, Dol de Bretagne. Tél: 0033-(0)2 99735300. Web: www.lesormes.com

Autres cabanes, dans le Morbihan, cette fois, à 20 min. de Vannes. Tarifs: àpd 100€ pour 2 et àpd 130€ pour 4, petit déjeuner inclus. Réduction pour les nuits supplé-mentaires. Sur place, on vous propose également des packages randonnée, bien-être, etc… Cabanes de Bretagne: www.cabanes-de-bretagne.com

Dormir dans une yourte dans le Morbihan, près de Carnac et de la presqu’île de Quiberon. Tout droit venues de Mongolie, ces jolies yourtes de toile sont décorées de meubles colorés en bois et peuvent accueillir toute une petite famille. De quoi être dépaysé à quelques heures de chez nous! Tarif variant de 70€ pour 2 à 130€ pour 6 personnes, petit déjeuner inclus. Tél: 0033 ()2 97 56 88 27 ou 0033 (0)6 08 10 05 83. www.dihan-evasion.org

Dihan-Evasion vous propose aussi des chambres de charme dans une ancienne longère de pierre ou des belles cabanes accrochées dans des arbres, à 6 ou 10 mètres de hauteur. Apd 110€ pour 2, petit déjeuner à hisser le matin inclus… Les cabanes familiales peuvent loger jusqu’à 6 personnes.

Dans une chambre d’artiste…Ne vous fiez pas aux apparences banales du bar PMU qui donne accès à un petit hôtel très singulier et véritablement mis en scène par des professionnels du décor! La peinture et le dessin ont inspiré la décoration personnalisée de chaque chambre qui recrée ainsi l’univers de Van Gogh, Tapies, Bonnard, Hopper, Pratt ou Klimt à travers le mobilier, les tissus, les cadres, les peintures murales ou des objets qu’ils auraient oubliés. Tarif: 50 à 60€ pour 2 (petit déjeuner: 6€ par personne)Le Thy: 8 Boulevard Foch. Ploermel. Tél:0033 (0)2 97740521. www.le-thy.com

Dormir dans un lit clos au pays des légendesA mi-chemin entre le Golfe du Morbihan et la Forêt de Brocéliande, La Maison aux Chimères vous propose de dormir, comme les Bretons d’autrefois, dans un «lit clos». En fait, c’est un peu comme dormir dans une armoire (un truc astucieux pour économiser de la place tout en assurant une certaine intimité) qu’utilisaient les Bre-tons d’autrefois quand ils manquaient d’espace. Tarif: 50€ pour 2, petit déjeuner inclus. (3 rue Saint-Pierre, Guehenno. Tél./fax: 0033 (0)2 97 42 30 14 ou (0)6 67 17 94 92). www.leschimeres.com

Domaine des Ormes

Cabanes de Bretagne

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Autres adresses et bons plans: www.bonsplansenbreagne.com