enfants_batiments_iceb-23-11-2011.pdf

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Suzanne D

ÉOUX

MEDIEC

O

Suzanne Déoux   docteur en médecine

oto-‐rhino-‐laryngologie

S. DÉOUX ©MEDIECO2011 TOUS DROITS LIMITÉS

  créa2on de MÉDIECO ingénierie de santé dans le cadre bâti et urbain

• Forma1ons pour professionnels du bâ1ment et de la santé • Analyse Qualité Santé® de produits de construc1on et d’équipements • Assistance à maîtrise d’ouvrage et à maîtrise d’œuvre

  professeur associé Université d’Angers UFR Sciences pharmaceu1ques et Ingénierie de la santé

créa1on Master RISEB Responsable pédagogique


nouveau colloque à Angers

deuxième édition

date à retenir : jeudi 24 mai 2012

vers des produits de

construction plus sains ?

www.defisbatimentsante.fr

et de saines lectures !


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L’EN

FANCE

 PÉRIODE DE GRANDE VULNÉRABILITÉ

Le petit d’homme tactile

kinesthésique

grande sensibilité à la qualité sensorielle des espaces

olfactif

sonore visuel

thermique


aux agents de ses milieux de vie plus que la dose, c’est la période d’exposition qui fait le poison

  grande sensibilité

Le petit d’homme

  capacité à absorber, à métaboliser, à éliminer les substances toxiques différente de celle de l’adulte


LES B

ÂTIMEN

TS

  PREMIERS ENVIRONNEMENTS DE L’ENFANT

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Action 19 Réduire les expositions dans des bâtiments accueillant des enfants


  source d’éveil et d’émotions • par les matières, les formes, les sonorités, les lumières fonction éducative indéniable, participe à l’autonomie, au développement

• cognitif • psychologique • affectif • social

 cause de fatigue et d’expositions multiples • les polluants de l’air inspiré • la carence en lumière naturelle • l’exposition sonore • etc..

Impacts de l’espace construit ?


LA Q

UALITÉ D

’USA

GE

  UNE DES CLEFS DU BIEN-ÊTRE DE L’ENFANT


 volume des locaux paramètre négligé souvent non réglementaire

 accueil de la différence attentions spécifiques à certains, utiles à tous

 acoustique essentielle intelligibilité de la parole, impact sur le système neurovégétatif

des exemples…

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L’ENVIRONNEM

ENT L

UMINEU

X

  IMPACT VISUEL ET BIOLOGIQUE

cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles

nouveau photorécepteur rétinien

action biologique

• régulation circadienne • réponses neuroendocrines

mélatonine, dopamine, sérotonine, cortisol

• régulations neurocomportementales vigilance, performances

la lumière à re-voir


l’éclairage artificiel économe les lampes fluorescentes

• Rayonnements UV

• Rayonnements électromagnétiques

• Émission de mercure en cas de bris Voir avis CSC 2010/2011



• Émission de mercure en cas de bris Avis CSC 2010/2011

Ventilation du local avec un débit de 1 m3/heure. Pièce de 20 m3


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Ventilation du local avec un débit de 25 m3/heure. Pièce de 20 m3








 Office fédéral suisse de l’environnement

• lampe de 15 W - champ magnétique < 0,1 µT à 30 cm

 Protocole AFSSET

 Campagne de mesures CSTB pour ADEME 3 échantillons de 100 lampes : champ magnétique faible à 30 cm

• Rayonnements électromagnétiques



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l’éclairage artificiel économe : les LEDs

• risque d’éblouissement - luminance élevée des LED

Débat lancé par avis ANSES Octobre 2010

• risque rétinien des longueurs d’onde courtes pour les LEDs émettant dans le bleu

- pas de contraction de la pupille avec lumière bleue - intensité lumineuse importante sur rétine : lésions photochimiques : blue light hazard - transparence du cristallin chez l’enfant

• conditions extrêmes des tests effectués par l’ANSES - source lumineuse à 200 mm de l’œil et dans l’axe de la vision


Source : J.Cantou


Risque photobiologique : norme EN 62 471 Quatre classes de risques : de 0, pas de risque à 3, risque élevé

Source : ANSES



• équiper toute source lumineuse à LED d’un diffuseur et/ou d’un réflecteur

Recommandations

• ne pas regarder de face toute source lumineuse

- précaution valable pour toute technologie

• intégrer la source lumineuse à LED dans un luminaire - conception et implantation limite la luminance perçue par les usagers


LE M

OBILIER

SCOLA

IRE

  L’ ERGONOMIE N’EST PAS UN LUXE

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L’ergonomie du mobilier scolaire conditionne l’équilibre postural de l’adulte

Quand le plan de travail n’est pas incliné, ce sont les livres qui sont penchés

pour pouvoir lire

Le plateau incliné est recommandé par la norme EN 1729

Source : Protège ton dos. CFES


LES T

OILETTES

SCOLA

IRES

  DES ESPACES À RECONSIDÉRER


des enjeux de santé publique • cystite • incontinence urinaire • constipation

Lieu in'me ?

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des toilettes scolaires qui respectent la dignité des enfants

à aménager avec grand soin

Source : Polyrey


LA COUR D

’ÉCOLE

  UN ESPACE DE RE-CRÉATION


Ce n’est pas … un espace vide

une cour d’école

c’est … un espace structuré

L’AIR D

ES LI

EUX

D’ACCUEIL

DES

ENFA

NTS

  POURQUOI EST-CE IMPORTANT ?

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avec l’air, l’environnement pénètre dans nos poumons

12 000 litres d’air, soit 15 kg/jour

surface alvéolaire = 80 à 100 m2

l’air est respiré 100 % du temps S. DÉOUX ©MEDIECO2011 TOUS DROITS LIMITÉS

… et 90 % du temps dans le bâti

13 h

8 h

2 h 1 h

adulte

habitat : bleu travail : vert transport : orange extérieur : jaune

13 h

4 h

4 h

3 h 1 h

2 h

6 h

15 h

enfant été

habitat : bleu classe : vert cour d’école : orange extérieur : jaune

Source: CSTB


  poumon, organe en développement • multiplication du nombre des alvéoles • augmentation de la surface alvéolaire • importance des expositions aux polluants aériens pendant l’enfance

  inhalation de 2 fois plus de polluants • en respirant le même air que l’adulte�

fragilité respiratoire spécifique de l’enfant


L’A

IR INTÉR

IEUR

  Q U E L S P O L L UA N T S ?

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Qualité de l’air intérieur

Polluants

Autres polluants biologiques

Gaz inorganiques

Gaz organiques

Particules et fibres

Micro-organismes


LA

SANTÉ D

ES EN

FANTS

  QUELS EFFETS DES POLLUANTS ?

Exposition des enfants aux polluants

de l’air

augmentation de la contagiosité

des maladies infectieuses

aggravation des symptômes allergiques

absentéisme corrélé avec augmentation de CO2

altération des performances

scolaires

effets long terme ? radon, benzène…


LA

SANTÉ D

ES EN

FANTS

  GESTION DE LA QUALITÉ DE L’AIR

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des valeurs guides, des valeurs de gestion…



Décret rela2f aux VGAI pour le formaldéhyde et le benzène

dans certains ERP   à par2r du 1er janvier 2015

  valeur guide pour exposi2on longue durée   formaldéhyde : 30 µg/m3

  benzène : 5 µg/m3

  à par2r du 1er janvier 2022   valeur guide pour exposi2on longue durée

  formaldéhyde : 10 µg/m3

  benzène : 2 µg/m3


Décret rela2f à la surveillance de la QAI dans certains ERP

  1er janvier 2015   crèches et écoles maternelles

  1er janvier 2023   établissements sanitaires et sociaux avec hébergement   piscines couvertes   établissements péniten2aires pour mineurs

  1er janvier 2018   écoles élémentaires

  1er janvier 2020   accueils de loisirs   collèges et lycées

  1er janvier 2021   établissements d’accueil des personnes âgées

L’A

IR DES

ÉCOLE

S

ET D

ES CRÈC

HES

  BILAN PROVISOIRE

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campagne 2009-2010


L’A

IR DES

BÂTIM

ENTS D

E LOISI

RS

  DES POLLUANTS SPÉCIFIQUES

• salles d’escalade utilisation de la magnésie blanche

augmentation des PM10 et PM2,5

gymnases

• surfaceuses essence ou diesel

monoxyde de carbone gaz oxydes d’azote

patinoires

• chloramines asthme et rhinite

piscines

• trihalométhanes chloroforme : potentialité cancérogène


UN AIR MEIL

LEUR

POUR LE

S ENFA

NTS

  QUELLES SOLUTIONS ?

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sources de pollution

Actions

renouvellement

de l’air


L’é2quetage règlementaire

Décret n° 2011-‐321 du 23 mars 2011 (JO du 25/03/11)

Seule obliga2on : apposer l’é2que^e

Pas d’interdic2on de mise sur le marché en cas d’émissions élevées

Autodéclara2on pas d’obliga2on formelle d’essais en laboratoire

Entrée en vigueur 1er janvier 2012 et 1er septembre 2013



Arrêté 19 avril 2011

publié le 13 mai 2011

Niveau d’émission de substances vola2les dans l’air intérieur, présentant un risque de toxicité par inhala2on Échelle de classe allant de : • A+ (très faibles émissions) • à C (fortes émissions)


!"#$$%$&%'&()*%#+,&-./0)$$)1(&%(&23405&

61+7&"./')8+%'#3%&&-%$&671-+)'$&-%&91($'7+9')1(&%'&-%&-/917#')1(

Classe C Classe B Classe A Classe A+ Formaldéhyde Acétaldéhyde Toluène Tétrachloroéthylène Xylène Triméthylbenzène 1,4-Dichlorobenzène Éthylbenzène 2-Butoxyéthanol Styrène COVT

>120 >400 >600 >500 >400

>2000 >200

>2000 >2000 >500

>2000

<120 <400 <600 <500 <400

<2000 <200

<2000 <2000 <500

<2000

<60 <300 <450 <350 <300

<1500 <150

<1500 <1500 <350

<1500

<10 <200 <300 <250 <200

<1000 <100

<1000 <1000 <250

<1000

Conformité protocole

ANSES 2009

Seuls 10 polluants + COV totaux sont concernés

Seuil E1 (EN 717-‐1)

Seuil E1 divisé par 2

(EN 717-‐1)


NF EN ISO 16000


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contrôler la contamination

fongique


Limiter l’exposition au radon


Réguler l’hygrométrie et le développement des

moisissures et des acariens

Évacuer les polluants chimiques

et les odeurs

Renouveler l’air des bâtiments

Réduire l’exposition

au radon

Améliorer les performances

humaines

Diminuer la contagiosité des maladies infectieuses


Prise d’air -‐  loin de sources de pollu1on -‐ protégée des vents dominants

Filtres efficaces et changés

régulièrement

VMC double flux

Échangeur -‐ évacuer les condensats -‐ éviter contamina1on air

neuf par air extrait

Réseau et groupe dans volume isolé

Etanchéité -‐ de l’enveloppe

-‐ du réseau aéraulique

Gaines rigides à face intérieure

lisse

Accessibilité du réseau pour entre2en


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PO

UR CONCLURE

  NE PAS OUBLIER…

Le bâtiment n’a pas qu’un coût énergétique

et environnemental

il a aussi un coût humain !

qui impose

de bâtir éthique et responsable


merci de votre attention

[email protected] S. DÉOUX ©MEDIECO2011 TOUS DROITS LIMITÉS

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