emilienne farny - galerie universgalerieunivers.ch/wp-content/uploads/2017/03/farny...avec une...
TRANSCRIPT
Emilienne FarnyGalerie Univers Lausanne
Dossier de presseLausanne, le 26 avril 2017
Emilienne Farny En noir et en couleurs
Exposition au 13 mai au 03 juin 2017
Vernissage le 12 mai de 17h30 à 20h Avec une présentation de la monographie consacrée à l’artiste parue aux Éditions Till
Schaap / Genoud.
« L’oeuvre d’Emilienne Farny, (1938-2014) excite la curiosité, si ce n’est la ferveur, elle
est fascinante, problématique, provocatrice à bien des égards, elle conjugue vision critique
et vision éprise, maîtrise techniqueet insolence du regard. »
Informations pratiquesGalerie Univers Lausanne
Rue Centrale 5 - 1003 Lausanne
Lundi: 12h - 18h30Mardi - vendredi: 9h30 - 18h30
Samedi: 9h00 - 17h00
021 / 312 85 42www.galerieunivers.ch
En 1964, Emilienne Farny, qui réside à Paris, découvre les œuvres de Rauschenberg, Wesselman et Andy Warhol à la Galerie Sonnabend, et se convertit à la figuration de la réalité contemporaine, celle des rues et des chantiers parisiens, ainsi qu’à la peinture acrylique. Elle compte parmi les premiers artistes suisses à avoir introduit le Pop Art en Europe (ce pourquoi elle est représentée dans la rétrospective organisée par l’Aargauer Kunsthaus : Swiss Pop Art). Les dessins vivement colorés qui préludent aux grandes toiles parisiennes valent à la fois par leur intérêt historique et par la poésie des commencements.
Le second ensemble, le plus important, qui date des années 1991-1994, apparaît en symétrie inverse de la série parisienne: l’artiste met les chantiers, les parkings et les graffitis en stand by, pour ainsi dire, et se consacre principalement à de grands dessins et à des figures masculines isolées ou évoquant le monde de la danse. En général, le dessin est pratiqué comme une esquisse ou comme un exercice inféodé à la peinture. Mais cet ensemble remarquablement unitaire et cohérent paraît inverser l’ordre hiérarchique, et ce sont les toiles réalisées en parallèle qui semblent faire écho à l’affirmation graphique.
Emilienne aborde des thèmes intemporels tels que la beauté menacée, le vieillissement, la solitude, le suicide, la mort. Les figures sont rigoureusement axées, et traitées avec une précision technique achevée, qui exalte les volumes, les matières, les qualités tactiles. Peut-être est-ce à un certain classicisme que l’artiste fait retour, mais il faudrait parler d’un classicisme douteux, comme la moralité ainsi qualifiée.
Deux événements ont joué le rôle de déclencheurs : l’exposition des photographies de Robert Mapplethorpe à la Fondation Asher Edelman en 1991, et, au Théâtre Onze, un ballet chorégraphié par Robert Richemont, qui lui tiendra lieu de modèle. «Je peins les garçons de préférence aux filles, parce que j’ai l’impression de mieux les comprendre», déclarait-elle. Aussi bien cette exposition pourrait-elle porter en exergue le vers de Jean Genet qui l’obsédait: «Un assassin si beau qu’il fait pâlir le jour»…
Repères biographiquesNée à Neuchâtel en 1938. Ecole des beaux-arts de Lausanne. S’établit à Paris en 1962. Peintures sur le thème de la transformation du paysage urbain. Réside à Lausanne depuis 1972. Séries successives: Le Bonheur Suisse, Paysages après meurtre, Extase, Parkings, Les garçons, Depuis 2000 également: sculptures par assemblage. Décédée en 2014.
Collections et muséesMusée cantonal des beaux-arts, LausanneMusée d’art, PullyMusée Jenisch, VeveyOffice fédéral pour la cultureFonds cantonal des beaux-arts, VaudCommune de Lausanne Société de Banque Suisse, BâleCiba-Geigy, Bâle Crédit Suisse, Zurich, Lausanne et NeuchâtelNestlé, VeveyBanque Bonhôte, NeuchâtelMusée d’art et d’histoire, NeuchâtelKunstmuseum, ThouneFondation Pierre Gianadda, Martigny
MonographiesEmilienne Farny, Paysages après meurtre, textes de Alain Jouffroy, Bertil Galland. Christophe Gallaz, Claude Frochaux, Michel Thévoz, Roland Jaccard et Jacques Chessex, Ed. Kesselring, coll. Le catalogue irraisonné, 1989, 106 p. 70 ill.
Emilienne Farny, catalogue d’exposition, textes de Nicolas Raboud et de Roland Jaccard, Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 2013, 132 p. 108 ill.
Michel Thévoz, Emilienne Farny et l’oiseau noir, Lausanne, Art & Fiction, 2015, 80 p.
Pierre Starobinski, Michel Thévoz (dir.), Emilienne Farny, Till Schaap / Genoud Edition, 2017, 240 p.
Emilienne Farny : Exposition particulières2015 : Galerie Univers, Lausanne : « Parcours »
2013 : Fondation Pierre Gianadda, Martigny
2012 : Galerie à ciel ouvert, Lausanne : « Démolition » (sculptures)
2010 : Galerie du Château, Renens; Galerie Bis Heute, Berne : « Retrospektive »
2008 : Galerie Univers, Lausanne: « Seuls »
2007 : Galerie Bis Heute, Berne : « Peintures et assemblages » ; Galerie du Château, Renens : « Autre chose »
2006 : Galerie des amis des arts, Neuchâtel
2004 : Espace Saint-François, Lausanne : « Béton »
2003 : Galerie Corps et Scène, Lausanne : Villes, foules, sols et bateaux »
2002 : Maison Visinand, Montreux
2000 : Espace Saint-François, Lausanne : « Les Garçons »
1999 : Villa Turque, La Chaux-de-Fonds
1998 : Espace Saint-François, Lausanne
1997 : Fondation Louis Moret, Martigny : « Vernissages » ; Maison des Arts, Chexbres : « Graffiti. Le Regard. Les Garçons »
1995 : Théâtre de Vidy, Lausanne
1992 : Centre culturel suisse, Paris
1991 : Galerie Alice Pauli, Lausanne
1989 : Galerie Vallotton, Lausanne
1987: BD’87, Sierre
1986 : Galerie Vallotton, Lausanne
1985: Galerie de l’UBS, Bâle: “Paysages suisses”
1981 : Galerie Claudine Planque, Lausanne
1980 : Ringkeller, Bienne
1979 : AMC, Mulhouse
1976 : Produzenten Galerie, Zurich : « Le Bonheur suisse »
1974 : Galerie Rivolta, Lausanne ; Galerie Aurora, Genève
1972 : Musée Cantonal des Beaux-Arts, Lausanne : « Le Bonheur suisse »
1970 : Galerie Créachen, Neuchâtel
1969 : Galerie Saint-Luc, Paris, FR ; Galerie Aurora, Genève
1967 : L’entracte, Lausanne
1965 : Galerie Lagens, Paris