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LES NOUVELLES DU CESE N°001 - DU LUNDI 22 JUIN 2020 Après sa nomination, par décret n°2020-61 du 18 mars 2020, au poste de Secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental, Wil- frid Magloire Obili entend apporter du sang neuf au sein de l’institution. Une prise de fonctions oscillant entre connaissance des dossiers et état des lieux. Celui qui succède à Bernard Okongo, décédé en plein exercice le 4 novembre dernier, nous livre sa détermi- nation face à la tâche qui lui incombe. Institution Emilienne Raoul prend les rênes du Conseil économique, social et environnemental Par décret n°2019-182 du 10 juillet 2019, le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a nommé l’ancienne ministre des Affaires sociales, Émilienne Raoul, aux fonctions de présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE). La nouvelle Présidente qui remplace à ces fonctions Jean Marie Tassoua, est assistée par un vice-président en la per- sonne de Benjamin Bounkoulou, d’un rapporteur, Louis Patrice Ngagnon, et d’un questeur, Brigitte Ickonga. Page 3 Session inaugurale Clément Mouamba ouvre les travaux Le premier ministre, Clément Mouamba a ouvert, le 16 dé- cembre à Brazzaville, les travaux de la session inaugurale du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Cette session a pour mission de doter le Conseil de ses ou- tils de travail et de désigner les membres des bureaux des différentes commissions permanentes. Interview Wilfrid Magloire Obili : « La tâche est immense et considérable » Le mot N°001 - DU LUNDI 22 JUIN 2020 Session inaugurale Les documents fondamentaux adoptés Page 5 Page 5 Page 2 Page 8

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  • LES NOUVELLES DU CESE N°001 - DU LUNDI 22 JUIN 2020

    Après sa nomination, par décret n°2020-61 du 18 mars 2020, au poste de Secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental, Wil-frid Magloire Obili entend apporter du sang neuf au sein de l’institution. Une prise de fonctions oscillant entre connaissance des dossiers et état des lieux. Celui qui succède à Bernard Okongo, décédé en plein exercice le 4 novembre dernier, nous livre sa détermi-nation face à la tâche qui lui incombe.

    Institution

    Emilienne Raoul prend les rênes du Conseil économique, social et environnementalPar décret n°2019-182 du 10 juillet 2019, le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a nommé l’ancienne ministre des Affaires sociales, Émilienne Raoul, aux fonctions de présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE).La nouvelle Présidente qui remplace à ces fonctions Jean Marie Tassoua, est assistée par un vice-président en la per-sonne de Benjamin Bounkoulou, d’un rapporteur, Louis Patrice Ngagnon, et d’un questeur, Brigitte Ickonga.

    Page 3

    Session inauguraleClément Mouamba ouvre les travaux

    Le premier ministre, Clément Mouamba a ouvert, le 16 dé-cembre à Brazzaville, les travaux de la session inaugurale du Conseil économique, social et environnemental (CESE).Cette session a pour mission de doter le Conseil de ses ou-tils de travail et de désigner les membres des bureaux des différentes commissions permanentes.

    InterviewWilfrid Magloire Obili : « La tâche est immense et considérable »

    Le mot

    N°001 - DU LUNDI 22 JUIN 2020

    Session inauguraleLes documents fondamentaux adoptés

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  • LES NOUVELLES DU CESE N°001 - DU LUNDI 22 JUIN 2020

    Le mot

    Avant tout propos, permettez-moi d’exprimer notre gratitude à son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, Président de la Ré-publique, pour le choix porté sur nous et de vous adresser mesdames, messieurs les Conseillers au nom du bureau, nos félicitations pour votre désignation par les différentes Institutions, corporations et organisa-tions que vous représentez.

    En effet, l’Assemblée consultative du Conseil écono-mique, social et environnemental comprend des repré-sentants des organisations patronales, des coopératives agricoles, des professions libérales telles avocats, méde-cins, notaires pour ne citer que ceux-là, des travailleurs salariés de tous les secteurs économiques et sociaux.

    La diversité et l’envergure des personnalités membres de cette assemblée me donne la conviction que nous contribuerons à l’amélioration de nos outils d’analyse et au perfectionnement de nos moyens d‘action pour la paix et la cohésion des Institutions publiques.

    En tant qu’assemblée consultative auprès des pouvoirs publics, le Conseil économique, social et environne-mental est saisi par le Président de la République, le Président du Sénat, le Président de l’Assemblée natio-nale pour tout problème à caractère économique, social et environnemental afin de donner, des avis, des préco-nisations. Le Conseil économique, social et environne-mental peut aussi de sa propre initiative se saisir de tout

    problème relevant de ces trois domaines précités.

    L’objectif du Conseil économique, social et environnemental suggère une politique de raison et implique tout un programme. En effet, au regard des défis que notre pays doit relever notre réflexion sur les moyens de promouvoir et de consolider le développement apparait très opportune.

    La réussite de notre mandat dépendra de chacun de nous, et pour chacun, de ses actes. Pour nous la réus-site de notre mandat est avant tout exigence. Exigence d’abord avec nous-mêmes, dans le comportement tant individuel que collectif ; exigence dans nos attitudes, attitudes face au travail d’abord, ensuite attitude politique.

    Le droit de dire la vérité n’est pas la plus répandu, nous pensons que pour le Conseil économique, social et environnemental, la vérité commencera par la possibilité de choisir, donc de savoir apprécier lorsque nous examinerons les affaires qui nous seront soumises par les pouvoirs publics ou dont nous nous saisirons conformément à la Loi.

    Vous avez sans doute remarqué que le Conseil économique, social et environnemental est la première insti-tution de la République qui se voit appliquer la parité telle stipulée à l’article 17 de notre constitution. Nous sommes 75 conseillers, dont 41 femmes soit une représentativité de 54%. Ce sont des femmes qui, grâce à leurs compétences, leur expérience sauront apporter des analyses justes dans les politiques publiques de notre pays. Nous espérons que d’autres institutions emboîteront le pas.

    Pour terminer, je forme le vœu ardent que le sens du devoir et le souci de l’intérêt supérieur de la Nation nous guideront tous dans l’accomplissement de notre mandat.

    LES NOUVELLES DU CESE Les Nouvelles du CESE sont une publication du Conseil Economique, Socail et Environnemental

    DIRECTION Directrice de publication : Emilienne RAOULChef de rédaction : Louis Patrice NGAGNON

    Adresse: Batiment Ex Trésor, Boulevard Denis Sassou NguessoSite internet: www.cesecongo.com

    E-mail: [email protected]: 00242 069831727République du Congo

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  • LES NOUVELLES DU CESE N°001 - DU LUNDI 22 JUIN 2020

    Le Bureau du Conseil a tenu, le 24 janvier, une séance de travail avec une délégation du Groupe d’expertise sur les réformes institutionnelles en Afrique (GERIA), conduite par son président exécutif Pierre Mi-chel Nguimbi.Au centre des échanges : la coo-pération entre le GERIA et le CESE. Au cours de cette occa-sion, trois thèmes ont été déve-loppés à savoir : la gouvernance institutionnelle, le développement territorial et intégral, et le proces-

    sus de changement systémique et mental.Créé en 2018, le GERIA, orga-nisation non gouvernementale, a pour but de construire un cadre de concertation stratégique destiné à mobiliser une expertise majoritai-rement africaine en vue d’accom-pagner les Institutions publiques et privées, les associations d’Afrique dans leurs réformes, de faire le plaidoyer, la mobilisation et la diversification des ressources indispensables à la mise en œuvre de leurs projets.

    La présidente qui remplace à ces fonctions Jean Marie Tassoua, est assistée par un vice-président en la personne de Benjamin Bounkoulou, d’un rappor-teur, Louis Patrice Ngagnon, et d’un questeur, Brigitte Ickonga.Ces nominations interviennent après la désignation, toujours par décret du chef de l’Etat, des soixante-quinze membres du Conseil économique, social et en-vironnemental. L’organe exécutif du Conseil est chargé de présider les ses-sions de l’Assemblée générale qui se réunit trois fois par an en session ordi-naire, sur convocation de son président.Chaque session ordinaire de l’Assem-blée générale ne peut excéder quinze jours ouvrables. Elle s’ouvre au plus tard un mois avant les sessions ordi-naires des chambres du Parlement. Et chaque session extraordinaire ne peut excéder cinq jours ouvrables. Elle est convoquée par le président du CESE, à la demande du Président de la Répu-blique, du Président du Sénat, du Pré-sident de l’Assemblée nationale ou des deux tiers des membres du CESE. Ces sessions sont publiques sauf décision contraire prise à la majorité absolue de ses membres.Selon la loi organique n°27-2018 du 7 août 2018 portant organisation, com-position et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemen-

    tal, cette institution est une assemblée consultative

    auprès des pouvoirs publics. Elle favo-rise la concertation entre les diverses catégories socioprofessionnelles, conseille l’exécutif et le législatif, parti-cipe à l’élaboration de la politique éco-nomique, sociale et environnementale du pays.Le Conseil économique, social et envi-ronnemental est saisi par le Président de la République, le Président de l’Assem-blée nationale et le Président du Sénat.

    En outre, il peut être consulté sur les projets ou propositions de loi, ainsi que sur les projets de décrets, en rai-son de leur caractère économique, so-cial ou environnemental. Il peut, de sa propre initiative, se saisir de tout pro-blème à caractère économique, social et environnemental. L’institution est également saisie de tout projet de loi de programme et plan de développe-ment à caractère économique, social ou environnemental, à l’exception du budget de l’Etat.Institué par l’article 196 de la Consti-tution du 25 octobre 2015, le Conseil est constitué d’une Assemblée géné-rale de soixante-quinze membres, d’un bureau de quatre membres et de quatre commissions permanentes pour un mandat de quatre ans renou-velable une fois.Notons que la fonction de membre du

    Conseil économique, social et environ-nemental est incompatible avec celle de parlementaire, de membre du gouverne-ment, de membre de la Cour constitu-tionnelle, de préfet, de maire, de sous-préfet et de conseiller local, comme le stipule l’article 198 de la Constitution.Le Conseil économique, social et envi-ronnemental adresse chaque année un rapport général de ses activités au Pré-sident de la République, au Président du Sénat, au Président de l’Assemblée nationale et au Premier ministre.

    Passation de Consignes

    Emilienne Raoul prend les rênes du ConseilPar décret n°2019-182 du 10 juillet 2019, le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a nommé l’ancienne ministre des Affaires sociales, Émilienne Raoul, aux fonctions de présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    Coopération

    Le Conseil marque le pas

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  • LES NOUVELLES DU CESE N°001 - DU LUNDI 22 JUIN 2020

    RAOUL Emilienne NGAGNON Louis Patrice

    AKIRA Marie H.

    ICKONGO Brigitte

    ANDZOUANA Gilbert BAKANDILA Joseph BATANTOU Félicité BANSIMBA née FOULA BANZOUZI Hilderal BATCHI Macaire BIDIE Jean Didier

    BOKOMBA-YANGOUMA BOPAKA Gabriel BOPAKA née DECORADS DEMBI-BOULOU B. DHELLOT Jocelyne DIAMOUANGANA Jean DIMI Serge Guy R. DOUKORO BEGUEL

    EBONDEABEKA R.EBAO Sébastien GALESSAMY-IBOMBOT GHOMA LINGUISSI L. GOKABA née OKEMBA GOMA Régine ILOBAKIMA née NSANA ITOUA GATSE Camille

    ITOUA ONGUELET A. KIONGA Lambert MALELA SOBA Maurice MALOUKA Jean B MAMPOUYA née M. MASSALA née M. MASSOLO TIALEKOU

    MAYALA Jean Cyr MBOLLO AMIBEBOL MBOUSSI Albertine

    MATESSA - MPOMBO

    MINENGE née NZELI MINGUIELI Elisabeth MONDJO née OTSOA MONGO Daniel MOUYOMBO Appolinaire

    NDOUANGA Chardène NDJOBO Lambert GNAGBELE Charlotte NGAMBI Vincent NGOMA-NGOUMA NGOTALA DJANAMBELE NGOTENI Célestin NKOUA Basile

    NOTE Esther N’ZINGOULA Samuel OBIENTO Pauline ODOU Sophie OLLESSONGO Rosa ONGAGNA Jean V.

    PAKA Claude Joël PANDI Thérèse SOUZA SAYETO S. TSEKE MOUKILA

    BOUNKOULOU Benjamin

    LES MEMBRES DU CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL

    MEMBRES DU BUREAU

    AUTRES MEMBRES

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  • LES NOUVELLES DU CESE N°001 - DU LUNDI 22 JUIN 2020

    Cette session a pour mis-sion de doter le Conseil de ses outils de travail et de désigner les membres des bureaux des différentes com-missions permanentes.En effet, du 16 au 19 décembre 2019, les membres du Conseil éco-nomique, social et environnemental ont examiné et adopté le règlement intérieur ainsi que le règlement fi-nancier avant la mise en place des quatre commissions permanentes à savoir : la commission des affaires économiques ; des affaires sociales ; des affaires éducatives, culturelles et religieuses ; et la commission des affaires environnementales.« Le Conseil économique, social et environnemental est la matrice de notre démocratie participative et le socle du dialogue économique et social républicain. Ses analyses et avis motivés devront être une mine d’inspiration pour tous ceux qui ont la charge d’améliorer le vécu quotidien de la population », a dé-claré Clément Mouamba à l’ouver-ture des travaux.Institution constitutionnelle à la fois consultative et représentative, le CESE de par ses missions et sa composition est appelé, selon lui, à jouer un rôle important pour accompagner et évaluer toutes les politiques publiques en matière

    économique, sociale et environ-nementale dans le but ultime de conseiller « utilement » le gouver-nement.« La réussite de notre mandat dé-pendra de chacun de nous, et pour chacun, de ses actes. Pour nous la réussite de notre mandat est avant tout exigence », a déclaré Emi-lienne Raoul, présidente du CESE.Cet organe consultatif, dans le cadre des réformes institutionnelles engagées par le président de la Ré-publique, a connu des innovations aussi bien dans ses compétences et attributions que dans son fonction-nement et sa composition.La première innovation concerne l’élargissement de ses domaines de compétence à l’environnement. « S’occuper de l’environnement n’est pas un effet de mode mais une réelle préoccupation planétaire qui ne peut laisser le Congo indifférent. Dans notre pays, la lutte contre le

    réchauffement climatique se passe de commentaires », a fait savoir le Chef du gouvernement.Au nombre des réformes s’ins-crivent la recomposition du bureau passé de cinq à quatre membres, ainsi que la tenue publique des séances plénières en vue de crédi-biliser davantage l’action de cette institution et la rendre plus transpa-rente que par le passé.L’objectif du CESE suggère une politique de raison et implique tout un programme, affirme Emilienne Raoul. « En effet, au regard des dé-fis que notre pays doit relever notre réflexion sur les moyens de pro-mouvoir et de consolider le déve-loppement apparait très opportune », a-t-elle relevé.

    54% de femmes représentéesLe Cese est la première institu-tion de la République qui se voit appliquer la parité telle stipulée à

    l’article 17 de la Constitution. Sur les 75 membres, cette institution compte 41 femmes soit une repré-sentativité de 54%. Pour Clément Mouamba, le CESE constitue donc un espace privilé-gié d’élaboration d’un consensus nécessaire au bon fonctionne-ment harmonieux et apaisé de la démocratie et cela, au regard des principes de participation et de représentation qui ont présidé à sa composition plus inclusive.« Ce sont des femmes qui, grâce à leurs compétences, leur expé-rience sauront apporter des ana-lyses justes dans les politiques pu-bliques du pays. Nous espérons que d’autres institutions emboîteront le pas », a conclu Emilienne Raoul.Notons que le CESE comprend des représentants des organisations patronales, des coopératives agri-coles, des professions libérales, des travailleurs salariés de tous les secteurs économiques et sociaux. En tant qu’assemblée consultative auprès des pouvoirs publics, il est saisi par le président de la Répu-blique, le président du Sénat et le président de l’Assemblée nationale pour tout problème à caractère éco-nomique, social et environnemen-tal. Le Conseil économique social et environnemental peut aussi s’au-tosaisir.

    Réunis en séance plénière, du 16 au 19 décembre 2019, les membres du CESE ont adopté avec amendement, le règlement intérieur et le règlement financier avant la mise en place des quatre commis-sions permanentes et de leur bureau. Il s’agit notamment de la Commis-sion des affaires économiques, des affaires sociales, des affaires édu-catives, culturelles et religieuses, enfin de la Commission des affaires environnementales. Celles-ci auront pour mission d’examiner les affaires dont le Conseil est saisi par les auto-rités habilitées.« Le bureau que nous sommes, représente la locomotive. Chaque locomotive a un moteur et vous com-missions permanentes, vous êtes le moteur du CESE. Si celui-ci ne fonc-

    tionne pas, nous resterons toujours à quai. Lorsqu’un train ne démarre pas, cela se voit et tout le monde se pose des questions. Vous devez donc mesurer l’importance de votre mis-sion pour que le CESE soit présent dans le quotidien des institutions et celui des populations à travers nos avis, les études qui découlent de nos analyses », a déclaré Emilienne Raoul, dans son discours de clôture, avant d’exhorter les Conseillers « à donner le meilleur d’eux-mêmes afin que le CESE assume efficacement ses missions exaltantes et contribuer ainsi à l’élaboration des politiques publiques efficientes ».Et Louis-Patrice Ngagnon de sou-haiter, dans son exposé en plénière, que les Conseillers fassent de leur institution un « mirador de veille stratégique » afin de demeurer une

    vraie force de propositions auprès des pouvoirs publics.A l’initiative du bureau, deux com-munications portant sur l’histoire de cette institution et sa place au-près des organes constitutionnels et l’aperçu de ses textes organiques ont été présentés à l’entame de la man-dature. Ce, dans le but de permettre aux conseillers, de faire immersion dans l’histoire du Conseil et de cer-ner sa place dans l’architecture ins-titutionnelle nationale d’une part et de s’approprier des agrégats fonda-mentaux qui structurent l’institution d’autre part.En effet, le Conseil, connu sous sa dénomination actuelle, a été créé en 1925, en France sous le nom de Comité économique national. Au fil du temps, il est passé de Comité éco-nomique national en Conseil écono-

    mique et social puis, actuellement en Conseil économique, social et envi-ronnemental.Au Congo, le Conseil économique, social et environnemental est né en même temps que la République. Il est l’une des premières institu-tions créées immédiatement après la proclamation de la République, par la loi constitutionnelle N°1 du 28 novembre 1958, sous le nom de Comité constitutionnel consultatif. « La dimension environnementale qui complète son intitulé depuis la loi organique N°27-2018 du 7 août 2018 portant organisation, composi-tion et fonctionnement du CESE, est fondamental au regard des enjeux climatiques que connait la planète », a indiqué Benjamin Bounkoulou, vice-président de cette institution, dans son exposé.

    Les documents fondamentaux adoptésLa présidente du Conseil économique social et environnement (CESE), Emilienne Raoul a clos, le 19 décembre 2019 à Brazzaville, les travaux de la session inaugurale dudit Conseil sous une note « d’implication sans faille ».

    Session inaugurale

    Clément Mouamba ouvre les travaux Le premier ministre Clément Mouamba a ouvert, le 16 décembre dernier à Brazzaville, les travaux de la session inaugurale du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

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  • LES NOUVELLES DU CESE N°001 - DU LUNDI 22 JUIN 2020

    « Le montant d’allocation de 900 millions Fcfa, ne peut couvrir les charges du Conseil », estime Emilienne Raoul, peu avant la clôture de la session extraordinaire de son insti-tution, tenue du 20 au 23 décembre 2019 à Brazzaville.Ainsi, cette institution craint ne pas être en mesure de tenir régu-lièrement ses sessions. Un budget « conséquent » permettra, entre autres, au CESE d’apurer ses dettes auprès des institutions internatio-nales, de réhabiliter son siège, en état de délabrement avancé. Ce montant, selon Emilienne Raoul, « ne permet pas de faire fonctionner l’Institution comme souhaité ».Pour assurer ses missions conve-nablement, le budget attendu du Conseil a été estimé à 3.671.058.000 Fcfa, soit 2.279.000.000 Fcfa pour le fonctionnement et 1.392.000.000 Fcfa prévu pour l’investissement. Cette allocation permettra à l’Insti-tution de jouer pleinement son rôle de conseil.

    Le programme d’activités 2020 adoptéOutre les questions de finances, la première session extraordinaire du CESE a été consacrée à l’adoption du programme d’activités 2020.Après l’exposé de chaque commis-sion en séance plénière, l’assemblée générale a adopté le programme d’activités 2020 des différentes commissions.Pour la commission des affaires économiques : éléments de relance et de stabilisation de l’économie congolaise ; enjeux et perspectives de la dette congolaise ; implications des accords de la Zone

    de libre échange continentale afri-caine dans l’économie congolaiseLa commission des affaires sociales quant à elle, statuera sur la prise en charge des maladies chroniques (né-cessité de recourir aux médicaments génériques) ; création d’emploi pour les jeunes : quelles stratégies opérationnelles, innovantes et per-tinentes à mettre en œuvre ? Enfin, sur la lutte contre les faux médica-ments et les substances illicites.

    Pour avis, la commission des af-faires éducatives, culturelles et reli-gieuses s’est assignée pour mission d’aborder les problèmes relatifs à la formation et l’employabilité des jeunes ainsi que la relance et la va-lorisation du folklore national. En-fin, la commission des affaires envi-ronnement s’est donné pour tâche de favoriser une meilleure connais-sance des problèmes et des projets environnementaux au Congo avant, de penser à la contribution, à la pro-tection, la prévention et la valorisa-tion de l’environnement.« Le programme que nous venons d’adopter, nous l’exécuterons afin de rendre compte des résultats, à nos prochaines assemblées géné-rales fixées au mois de mai et au

    mois de septembre 2020. Celle de janvier n’aura pas lieu car trop proche de la session extraordinaire qui vient de se tenir », a fait savoir Emilienne Raoul, avant de féliciter les Conseillers ayant pris la direc-tion des commissions permanentes.« Vous ne serez pas seuls, vous au-rez à vos côtés des collaborateurs, mais aussi les services du secré-tariat général. A ce propos, nous soumettrons dans les meilleurs

    délais au gouvernement, un projet de décret portant réorganisation du secrétariat général. Nous attendons de cette structure un appui efficient dans tous les domaines », a-t-elle soutenu.Pour rappel, le CESE a enregistré, en novembre dernier, le décès du se-crétaire général de cette institution.

    Le CESE se veut visiblePour exécuter au mieux ses mis-sions, le bureau a porté un accent particulier à la visibilité de cette institution en se dotant d’une lo-gistique performante. « Le bureau s’impliquera dans les mois à venir à rechercher des opportunités de for-mation, de participation à des sémi-naires, à des colloques pour nous

    rendre en capacité de répondre aux exigences de notre mission », a in-sisté la présidente du Conseil.Pour édifier les membres de l’As-semblée générale, des personnes ressources ont, au cours de cette session, développé des thèmes relatifs aux Objectifs de dévelop-pement durable ; éléments pour un plan de relance et de stabilisation de l’économie congolaise ; à la pro-tection sociale ; à la rencontre des fragilités, comment accueillir des personnes assignées à la violence ? Cas des bébés noirs ; aux défis et perspectives de l’enseignement supérieur au Congo ; avant d’évo-quer quelques éléments sur les pro-blèmes d’environnement dans le monde et en République du Congo.Le CESE, souligne Emilienne Raoul, aurait pu bénéficier tout naturellement des prestations qu’offrent les organisations aux-quelles nous étions affiliés à savoir : l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires francophones (UCESIF), l’Associa-tion internationale des conseils éco-nomiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS), l’Union des conseils économiques et sociaux d’Afrique (UCESA), et le Conseil économique et social des nations unies (ECOSOC).« Cependant, il faudra attendre être à jour de nos cotisations pour réintégrer ces grandes familles et bénéficier de leur programme de soutien et d’accompagnement, pour qu’à notre niveau nous participions au développement durable de notre pays », a-t-elle poursuivi.

    Budget exercice 2020

    Le budget jugé insuffisantLa présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Emilienne Raoul a souhaité, le 23 décembre à Brazzaville, que soit revu à la hausse le montant d’allocation de 900 millions Fcfa initialement prévu.

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  • LES NOUVELLES DU CESE N°001 - DU LUNDI 22 JUIN 2020

    Décédé à l’âge de 64 ans d’une mort inopiné, Ber-nard Okongo laisse derrière lui, le souvenir d’un homme dévoué à la cause nationale, d’un chef à l’écoute.« C’est un monsieur qui était jovial. Avant de dire quelque chose qui était difficile à entendre, il réflé-chissait. Mais c’est avec un sou-rire qu’il annonçait ce qui était difficile pour moi à comprendre et à entendre. C’était un homme qui aimait son travail et qui aimait tout le personnel qui travaillait avec lui. Et c’est un grand regret. C’est une grande perte en cette personne du secrétaire général du CESE », a témoigné, l’âme abattue, Emilienne Raoul, présidente du CESE.Le rapporteur de cette institution, Louis Patrice Ngagnon retient de Bernard Okongo une personne ouverte, un homme généreux. « Je peux dire que c’était la béquille de cette maison. Il a porté cette maison dans son quotidien. J’ai découvert un monsieur généreux. Mais il faut dire, un militant de la cause parce que pour ce Conseil il n’a ménagé aucun effort. Pour preuve, le 4 no-vembre quand il nous quitte, il part du bureau après avoir travaillé ré-gulièrement. Quand il arrive à son domicile, c’est à ce moment que se produit l’irréparable. Le pays perd là un cadre. Il nous faut beaucoup de ressources et beaucoup de recul et d’imagination pour qu’on lui trouve un remplaçant digne de la hauteur du niveau du travail qu’il a laissé au sein du Conseil », a-t-il affirmé, le cœur serré.D’une voix émotive, Alphonse Ma-longa, directeur des Affaires socio-culturelles, ne manque pas de mot, au cours de l’éloge funèbre, pour décrire les ambitions et le dévoue-ment d’un homme dont la perte laisse pour cette institution « un vide immense ». « Pour nous qui l’avons côtoyé au CESE, quatorze ans durant, nous l’avons trouvé tou-

    jours infatigable, dévoué, préoccu-pé à accomplir avec tant de bonheur des missions et travaux aussi diffi-ciles que passionnants de conseils. Comme tout malheur public, cette perte est et devient pour nous tous un juste sujet d’éternels regrets », a-t-il rappelé.Une carrière à multiple facetteAprès de brillantes études primaires et secondaires aux écoles de Libo-ka et d’Edou, puis au CEG d’Oyo, Bernard Okongo obtient successi-vement un Certificat d’études pri-maires élémentaires et un Brevet d’études moyennes générales. En 1978, au lycée Champagnard de Makoua, il décroche un baccalau-réat A4.Engagé en 1980 dans la fonction publique congolaise en qualité de contractuel et mis à la disposition de la Direction de l’orientation et des bourses (DOB), il y évolue jusqu’en 1982 comme collaborateur au service de l’orientation, division « attribution des bourses ». Après deux ans de bonnes prestations, il s’y illustre déjà comme collabora-teur « exemplaire et infatigable ». Il entame ensuite un cursus universi-taire en suivant, entre 1983 et 1988, un stage de formation à l’Institut supérieur de gestion du personnel de Paris, en France, où il sort titulaire d’un Certificat supérieur de gestion des ressources humaines, puis d’un Diplôme d’études approfondies (DEA) en Gestion des ressources humaines.De retour au Congo, Bernard Okon-go reprend ses activités profession-nelles, en qualité de collaborateur à la direction générale du travail. Il assume ainsi, entre 1991 et 1992, la fonction d’attaché administratif au cabinet du ministère du Travail. En 1990, il y est promu assistant du di-recteur général. Ces nouvelles fonc-tions qu’il découvre avec intérêt, et auxquelles il se consacre avec abné-gation et brio, lui valent d’être nom-mé par la suite assistant du directeur

    général de la fonction publique. Au ministère chargé de la coordination de l’action gouvernementale, il a occupé, de 1998 à 2004, celle de délégué de la fonction publique.« La force de Bernard okongo résidait, il faut le souligner, dans sa passion pour la question de la ges-tion des ressources humaines qu’il a affectionnée jusqu’à ses derniers jours », note l’oraison funèbre.Les diverses fonctions qu’il a exercées avec passion ne l’ont pas empêché, toujours désireux de ser-vir, d’exercer dans l’enseignement supérieur avec « zèle et dévouement ». En effet, en tant que spécialiste de la gestion des ressources humaines, il a fréquemment été sollicité pour dispenser, pendant de nombreuses années, l’enseignement de ce mo-dule au centre d’informatique et de recherche de l’armée et de la sécu-rité (Ciras).Le couronnement de cet « élogieux » parcours administratif et profes-sionnel est intervenu le 16 mars 2005, date à laquelle il est nommé secrétaire général du Conseil éco-nomique et social par le président Denis Sassou N’Guesso.« En effet, durant les quatorze an-nées d’exercice, il a, de façon inex-primable, fortement contribué à l’atteinte de son objectif qui est de faire connaitre sa position et de for-muler des avis et recommandations dans le cadre du processus décision-nel. Qu’il en soit très sincèrement remercié », souligne le document.Pour lui témoigner sa reconnais-sance, le bureau actuel de cette institution, s’est fixé comme objec-tif essentiel, la poursuite de cette rigueur pour accroitre la qualité et la lisibilité de l’action menées par le bureau du Conseil. Ses compétences et son dévouement à la cause natio-nale lui ont de surcroit valu d’être décoré, « ambassadeur de la paix » par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

    Hommage

    Bernard Okongo dans son lit de l’éternitéLe Conseil économique, social et environnemental (CESE) a rendu, le 20 novembre à Brazzaville, un dernier hommage à son secrétaire général avant d’être porté en terre au cimetière du Centre-ville.

    Les commissions permanentes s’installentLa passation de témoins entre les présidents des commissions sortant et entrant s’est déroulé, le 21 janvier, sous la supervision du Rapporteur du Conseil, Louis Patrice Ngagnon. Après cette prise de fonction, la commission des Affaires environnemen-tales, nouvellement créée, a été officielle-ment installée de même que la commission des Affaires éducatives, culturelles et reli-gieuses, avant de faire un état des lieux.

    Le CESE veut relancer ses accords de coopérationLe Vice-président du CESE, Benjamin Bounkoulou a animé, le 25 février au siège du Conseil, une séance de travail pour faire le point sur les accords de coopération entre le Conseil et les Institutions similaires des autres pays, ainsi que les organisations internationales à l’instar de AICESIS, UCESIF, UCESA, ECOSOC, ECOSOCC. Cette séance s’est déroulée en présence de la présidente de l’Institution, Emilienne Raoul, du Rapporteur Louis Patrice Nga-gnon et des Présidents des commissions permanentes. Notons qu’au niveau inter-national, la coopération n’a pas été au beau fixe depuis 2014.

    Le Conseil apporte sa contribu-tion au Fonds Covid 19La présidente du Conseil économique, so-cial et environnemental, Emilienne Raoul a remis au compte de l’Institution, un chèque de cinq millions FCFA, au ministre délé-gué au Budget Ludovic Ngatsé, au titre de leur participation au fonds national de soli-darité contre le coronavirus.

    Le nouveau Secrétaire général prend ses fonctionsLe Secrétaire général du Conseil écono-mique, social et environnemental, Wil-frid Magloire Obili a officiellement pris ses fonctions le 2 juin. Nommé par décret n°2020-61 du 18 mars 2020, celui qui suc-cède à Bernard Okongo aura entre autres pour mission d’organiser et d’assurer la préparation matérielle des sessions, contri-buer à la promotion de la coopération inter-nationale, conserver les archives, assurer le secrétariat des réunions du Conseil, assurer le suivi des relations administratives entre le Conseil et les autres Institutions, et de participer à l’élaboration du budget.

    En bref7

  • LES NOUVELLES DU CESE N°001 - DU LUNDI 22 JUIN 2020

    « Le lien d’intérêts réciproques doit se construire naturel-lement sur les sujets de so-ciété qui ne manquent pas. Quant aux convictions partagées, ce sont celles de recherches permanentes aux solutions à apporter tant sur les plans économique, social et envi-ronnemental », a déclaré, Emilienne Raoul à cette occasion.Organisée du 24 au 26 février par l’Association congolaise du droit maritime en partenariat avec l’As-sociation Henri Capitant de France, l’Institut de droit comparé de Paris et la faculté de droit de l’Université Marien-Ngouabi, cette rencontre a réuni à Brazzaville, professeurs, enseignants de droit, magistrats, notaires, huissiers de justice, avo-cats, greffiers et étudiants, vise entre autres, à vulgariser les actes uniformes de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) et susciter des réflexions scientifiques pertinentes sur les éventuelles réformes.Au nombre de ceux-ci, les membres du bureau du Conseil économique, social et environnemental, notam-ment, le vice-président Benjamin Bounkoulou ainsi que le rapporteur

    de ladite institution, Louis Patrice Ngagnon.L’objectif du colloque a été de vulgariser les actes uniformes de l’OHADA et de susciter des ré-flexions scientifiques pertinentes sur les éventuelles réformes dans un environnement juridique assaini et ouvert aux investissements écono-miques.Ainsi, les participants ont planché sur les questions juridiques actuelles liées au droit des affaires. Il s’agit

    notamment de la procédure devant la cour de cassation française, la cir-culation des sentences et décisions, la médiation ainsi que le pouvoir mixte dans l’espace OHADA.« Chacun comprendra ainsi que les missions qui incombent à notre institution, l’étendue de sa tâche et de sa responsabilité, l’obligent à se tenir à l’avant-garde des évo-lutions de tous les sujets de société afin d’enrichir sa réflexion et justi-fier son utilité », a souligné la prési-

    dente du CESE après avoir rappelé les missions de ladite institution. « Il est donc heureux et bienvenue que l’Association Henri Capitant, à la faveur du colloque sur l’OHADA en marche, ait mis en place un groupe qui sera, à n’en point douter, un es-pace privilégié non seulement pour la promotion de la culture juridique mais également pour la progression de la réflexion sur les sujets divers et variés qui impactent nos société », s’est-elle réjouit, avant de saluer la mémoire d’Henri Capitant (France) et de Placide Lenga (Congo), tous deux juristes de renom.L’Association henri capitant a été fondée en 1935 par Henri Capitant et reconnue d’utilité publique de-puis 1939. Elle réunit les juristes de tous les horizons. Le but de l’asso-ciation est d’œuvrer dans le monde entier à la promotion, la diffusion et la modernisation des droits de tra-dition civiliste. Elle réunit notam-ment des universitaires, magistrats, avocats, notaires et juristes d’entre-prise. L’association Henri capitant a également tissé des liens scienti-fiques et amicaux avec des groupes étrangers dans plus de 40 pays, re-présentant les cinq continents.

    Vie associative

    L’Association Henri Capitant installe le groupe CongoLa présidente du Conseil économique, social et environnemental, Emilienne Raoul a pris part, le 24 février à Brazza-ville, au colloque international sur le thème : « Ohada en marche ». Une occasion pour l’Association Henri Capitant de mettre en place le groupe Congo.

    Conseil économique, social et en-vironnemental : Monsieur, vous avez été nommé récemment à la fonction de Secrétaire général du Conseil économique social et envi-ronnemental. Comment avez-vous perçu cette nomination ?

    Wilfrid Magloire Obili : C’est une occasion pour moi de remercier son excellence monsieur le Président de la République qui a bien voulu me faire confiance dans cette nouvelle tâche, pour apporter un peu du sang neuf au sein de l’institution.

    CESE : Après votre prise de fonc-tion, vous sentez-vous à la hauteur de la tâche qui vous incombe ?

    WMO : Trop tôt pour le dire. La tâche est immense, considérable. Il y a beaucoup à faire. Revoyons-nous d’ici un an, deux ans. Je pourrais vous dire si je suis à la tâche ou pas. En tout cas on fera le nécessaire.

    CESE : Au regard du fonctionne-ment de l’organe que vous dirigez, quels sont les défis à relever ?

    WMO : Pour l’instant, il s’agit sim-plement de faire un état des lieux. Voir comment la maison fonctionne. Le secrétariat général c’est beaucoup plus le personnel, la formation.

    CESE : Votre département est l’un des maillons fort de cette institu-tion, quelle est votre vision pour redynamiser le Secrétariat Géné-ral du Conseil économique, social et environnemental ?

    WMO : Laissez-moi le temps de prendre connaissance des dossiers et je pourrais vous dire quel est mon plan d’actions.

    CESE : Monsieur le Secrétaire Gé-néral, avez-vous un dernier mot ?

    WMO : Merci d’être venu me voir sitôt, je vous donne rendez-vous d’ici peu pour faire le point.

    InterviewWilfrid Magloire Obili : « La tâche est immense et considérable »Après sa nomination, par décret n°2020-61 du 18 mars 2020, au poste de Secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental, Wilfrid Magloire Obili entend apporter du sang neuf au sein de l’institution. Une prise de fonctions oscillant entre connaissance des dossiers et état des lieux. Celui qui succède à Bernard Okongo, décédé en plein exercice le 4 novembre dernier, nous livre sa détermination face à la tâche qui lui incombe.

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