Édition automne 2012

RUTH | AUTOMNE 2012

éditorial automne 2012

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Avant de me rendre moi-même dans le désert du Mexique, je n’avais AUCUNE idée de ce à quoi ressemblaient les « lieux arides » mentionnés dans les Écritures... Bien sûr, tout comme la plupart d’entre nous, j’en avais pré-conçu quelques idées, fondées sur des sources parfaitement fiables et fidèles (comme les paysages du Roadrunner des LooneyTunes, par exemple...).

Cependant, il m’a fallu vivre dans ces régions déséchées pour saisir la dé-solation propre à ces endroits, où le bleu azuré du ciel et le brun sableux du sol se fondent en un gris morne, pour rappeler aux visiteurs assoiffés de ces lieux retirés que rien ne pourra étancher leur soif, si ce n’est le précieux contenu des gourdes qu’ils ont eu, espérons-le, le bon sens d’apporter...

Je n’ai pas connu la soif au Mexique, et ce, pour la bonne raison que j’étais hébergée, avec un groupe de jeunes de mon église, dans un orphelinat qui faisait figure d’oasis, au coeur de ces contrées désertiques. Bien que tout, à des kilomètres à la ronde, n’était que sécheresse, nous n’avons manqué de rien.

De la même manière, Dieu est un guide pour nous. Il nous conduit où bon Lui semble. Tantôt, dans de verts pâ-turages, qui s’étendent à perte de vue. D’autres fois, dans ce qui nous semble être un désert sans fin. Néanmoins, en toute situation, Il nous promet d’être suffisant. Il est la source qui nous ras-sasiera. Notre Dieu est notre plus grand bien ; combien donc est-Il aimant, en nous privant parfois de choses qui Le

ÉditorialAUTOMNE 2012

« L’Éternel sera toujours ton guide, Il rassasiera ton âme dans les lieux arides... »

[Ésaïe 58:11]

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dérobent à nos regards, afin de nous permettre de saisir plus concrètement que, quoiqu’Il désire que nous jouis-sions, à la louange de Sa gloire, des bénédictions qu’Il nous accorde, Sa grâce nous suffit !

Lorsque nous traversons un désert et que tout ce qui donnait couleur à la vie semble avoir disparu, rappelons-nous cette vérité : où que Dieu guide Son enfant, Il lui promet de le rassasier.

J’espère que vous apprendrez, tout comme moi, à être de plus en plus assoifées de Dieu, et à trouver votre satisfaction Lui !

[Sheila Gaudreau]

Rédactrices en ChefAndréa Turcotte

Sheila Gaudreau

rédacteurs / rédactricesJoseph Aubut

Rachel Bergeron-Labelle Elsa gauthier

Karine RobillardAlice Lacharité-Giroux

Kelly NeedhamEstefanie & Laura-Vicky

Révision Élie Rondeau

Sheila Gaudreau

PhotosLaurie Arseneault

Jacinthe MorinRoseanne Christman

Joëlle PoirierRachelle Gauthier

Camille Hé.bertCreation Swap

Stockvault

GraphismeJulie Morin

Sheila Gaudreau

RUTH | AUTOMNE 2012 | ÉDITION NO2

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section lectures quotidiennes

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PASSAGE

Voici ma suggestion pour vos lectures quotidiennes. Comme la grande majorité d’entre nous, j’ai souvent mille occupations et je ne prends pas assé de temps pour m’arrêter et plonger un peu dans ma bible plutôt que dans mes bouquins d’université. Peut-être certaines d’entre-vous aller sauter directement au petit test ou bien tout simplement feuilleter les pages du magazine sans lire vraiment (j’espère sincèrement que non parce que ces textes sont fantastiques !).

Seulement malgré tout les beaux écrits rien n’aura jamais autant d’importance et d’impact sur votre vie que ce que l’on peut trouver dans la bible, c’est la parole de Dieu ! Prenez le temps de méditer ce Psaume, qui nous parle de la grandeur de notre Dieu.

Prenez un moment cette semaine pour lire le Psaumes 139 et méditer sur la grandeur infinit de notre DIEU !

Julie


Éditorial Sheila Gaudreau p. 3

Dans le désert. Quand Dieu semble loin. Karine Robillard p. 8

La Tulipe qui voulait être une Rose. Joseph Aubut p. 12

Le prince charmant est dans les cieux. Elsa Gauthier p. 21

L’idolâtrie Andréa Turcotte p. 23

Test Extravertie ou Introvertie. Andréa Turcotte p. 31

Les enfants: Fardeau ou bénédiction? Kelly Needham p. 37

Au royaume des sourds, Dieu est muet. Sheila Gaudreau p. 40

Qui est Jesus ? Alice Lacharité-Giroux p. 44

Les deux Fouchettes Estefany & Laura-Vicky p. 52

Être capable de tout faire et de plaire à tous. Rachel Bergeron-Labelle p. 56

table des matières

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section marche chrétienne

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semblent interminables, mais Dieu connait nos besoins mieux que quiconque et sait qu’ils nous seront ultimement bénéfiques. Alors que je traversais une de ces périodes, Dieu a fait apparaître une image dans ma tête : J’étais dans un désert, je me sentais seule, je voulais revenir là où les arbres et l’eau se trou-vaient et où je pourrais me reposer, mais je ne savais pas comment y arriver. Je Le cherchais : “Où es-Tu ?”. J’essayais de Le retrouver, mais j’en étais incapable. Je cherchais une petite oasis qui pourrait me donner un répit, qui me per-mettrait d’avoir le courage de continuer ma marche… mais il n’y avait rien en vue. J’avais

DANS LE DÉSERT...QUAND DIEU SEMBLE LOIN

Chacun sera, au cours de sa vie, confronté à un choix. Laisser Dieu diriger sa vie, ou con-tinuer à en être le maître. De ce premier choix découleront une nouvelle vie, une nouvelle façon de penser et une nouvelle façon d’agir. En acceptant ces choses, nous devenons enfant de Dieu. Mais Dieu ne nous promet pas pour autant que la vie sera sans embûches…

Au contraire, la vie chrétienne est difficile : il faut se battre pour chercher la face de notre Créateur -notre cher Papa. On passe aussi à travers des déserts, où tout nous semble confus, et où Dieu nous semble loin, ou in-atteignable. Ces temps-là, disons-le, nous


soif et je faiblissais de plus en plus. Je finis par tomber et je criai à Dieu : « Je sais que le seul qui peut me ramener à ce terrain de vie, c’est Toi, ô Éternel. Je sais que Tu es mon seul secours, je puise ma force en Toi. Tu es mon espérance, je ne vis que pour Toi ! » À ce moment, mes forces m’abandonnèrent et je m’évanouis…

Peu à peu, je sentis une brise fraîche sur mon visage et j’entendis le bruit des vagues s’échouant sur le sable. J’ouvris les yeux et je Le vis ! Il était allongé à côté de moi sur le sable. Regardant aux cieux, je vis plein d’étoiles. Puis, je Le regardai dans les yeux, et Il posa sur moi un regard d’amour en disant : « Ce désert

n’était que pour un temps, tu M’aimes vrai-ment et Je t’aime abondamment, bien plus que tu ne pourras jamais l’imaginer. Je ne te délaisserai point et Je ne t’abandonnerai point, Je suis fidèle et Je prends soin de tous ceux que J’aime, ne l’oublie pas. » Nous avons contem-plé les étoiles et écouté le doux son de la mer. Nous avons pris une marche et nous nous sommes remémoré tous nos souvenirs et tout ce qu’on avait traversé ensemble depuis qu’Il était devenu mon Père. Nous sentions l’eau salée sur nos jambes, et nos pieds s’enfonçaient dans le sable à chaque fois qu’une vague se retirait.

Je Le cherchais : “Où es-Tu ?”. J’essayais de Le retrouver, mais j’en étais incapable.Je cherchais une petite oasis qui pourrait me donner un répit, qui me permettrait d’avoir le courage de continuer ma marche… mais il n’y avait rien en vue.

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section marche chrétienne

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je vis tant de compassion dans son regard. Je sais que malgré mes erreurs, mes gaffes, Il m’aime inconditionnellement et sans limite. « Tu es ma fille et Je te protégerai toujours, je serai toujours là pour toi jusqu’à ce que tu habites enfin avec moi pour l’éternité. » « Papa, merci pour cette marche, ça fait du bien de pouvoir Te sentir proche de moi et Te parler enfin face-à-face. Ça a été reposant et très res-sourçant. » Il me prit dans Ses bras, me sourit, et je fis de même, je clignai des yeux et voici, Il n’était plus là! Je me retournai : j’étais en face d’un champ de tournesol. Une brise chaude souffla et je sentis des rayons de soleil danser sur mon visage. Le ciel était bleu clair et il était rempli de petits nuages tout blancs. Derrière moi se trouvait le désert et j’entendis une voix dans le ciel qui me dit : « Va de l’avant, Je serai toujours avec toi, proclames Mon Nom, dépends sur Moi et fais-Moi confiance ! » J’eus un sourire en coin et je commençai à courir dans la carrière qui m’était ouverte !

Karine Robillard

PATIENCEMes “soeurs”, regardez comme un sujet de joie

complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que

l’épreuve de votre foi produit la patience.

Jacques 1 : 2-3

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section beauté

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L’IMPORTANCE DU SUJET

Avant d’aller chercher des réponses à ces questions, nous devons clarifier un point : certains se demandent peut-être si cela vaut réellement la peine de s’attarder sur le sujet de la beauté. Après tout, n’est-il pas écrit « la beauté est vaine et la grâce trompeuse » (Proverbes 31.30) ? Alors, pour-quoi vouloir discuter d’un sujet bibliquement décrit comme vain et inutile ? Eh bien, si la beauté est vaine, il ne faut pas oublier que le reste de l’univers est vain, lui aussi. « J’ai vu

tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. » (Ecclésiaste 1.14) et « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité. » (Ecclésiaste 12.10). Mais ces passages veulent-ils enseigner que l’on ne doit pas se vêtir, se nourrir, ou prendre soin des autres, étant donné que toutes ces cho-ses sont « vaines » ? Ou bien la Bible essaie-t-elle plutôt de montrer que ces choses-là sont vaines seulement lorsqu’elles sont consi-dérées comme une fin ou un but en soi ? Mais qu’est-ce que ça veut dire, exactement ? Ça

La rose qui voulait être une tulipe

Ah, la beauté ! Ce sujet si énigmatique captive tout autant les filles que les gars. En général, les filles essaient désespérément de la posséder, et les gars essaient désespérément de la trouver. Mais vous êtes-vous déjà questionné sur son utilité ? Pourquoi Dieu nous a-t-il donné la capacité d’apprécier la beauté des choses ? Pourquoi, même, a-t-il créé la beauté ?Quel est le but de tout cela ?

Article 1 :Devrions-nous parler de la beauté et, si oui, dans quelle optique ?


veut dire que le but de l’Ecclésiaste n’est pas de nous décourager de la vie, mais plutôt de nous encourager à la vivre comme Dieu le désire. Ainsi, tout ce qui est fait en dehors de cette optique est absolument vain et n’a aucune valeur éternelle. Et quelle est cette façon de vivre qui ne serait pas vaine et qui possèderait une valeur éternelle ? La voici : « Tout a été créé par lui et pour lui. » (Colossiens 1.16).

TOUT ce qui existe a été créé pour Dieu, donc l’univers, notre vie et tout le reste n’existent pas simplement pour exister, mais ils possèdent un but précis : ils ont été créés pour la gloire de Dieu. Lorsqu’on analyse notre propre existence et qu’on la considère en dehors de son objectif suprême, on aboutit à la même conclusion que l’Ecclésiaste : ab-solument tout est vain. Cependant, notre vie peut prendre un sens éternel et un but in-finiment glorieux lorsqu’elle est vécue pour la gloire de Dieu ! Et il en est de même pour la beauté.

POUR LA GLOIRE DE DIEU ?

Le concept selon lequel tout a été créé pour la gloire de Dieu peut paraitre étrange à première vue. Cependant, la préoccupa-tion de Dieu pour sa gloire est tout à fait nor-male et juste: comme un artiste doué mérite l’admiration pour son œuvre, Dieu mérite de recevoir une admiration éternelle pour

ses œuvres parfaites. D’ailleurs, non seule-ment ses œuvres sont parfaites, mais son caractère l’est également. Ainsi, il est com-plètement juste que Dieu soit glorifié. En fait, il serait même injuste que Sa gloire ne soit pas valorisée et recherchée par toutes ses créatures.

« Fais venir mes fils de loin et mes filles de l’extrémité de la terre, quiconque s’appelle de mon nom, et que pour ma gloire j’ai créé » (Ésaïe 43.6-7).

John Piper, un auteur chrétien, m’a beaucoup aidé à comprendre l’importance de la gloire de Dieu. Il soulignait que la préoccupation de Dieu pour sa propre gloire constitue la chose la plus aimante qu’il peut faire pour nous, car le véritable bonheur de l’homme, son bonheur éternel, se trouve en Dieu seul (Psaumes 16.11). Dieu veut qu’on l’adore, qu’on le loue, qu’on l’exalte, et il le veut parce qu’il nous aime ! Son désir de voir Sa gloire re-connue ne signifie pas qu’Il est un être en manque d’attention ou qu’il a besoin de nous pour remonter son estime. Au contraire, il n’a absolument pas besoin de nous ! Il est tout à fait autosuffisant. Toutefois, par amour pour nous, Il désire que Sa gloire soit recon-nue et exaltée, car ainsi, Il nous offre ce qu’il y a de plus précieux et de plus beau, la seule chose qui satisfait réellement tous nos désirs : Dieu Lui-même !

«

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section beauté

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MAIS, COMMENT LE GLORIFIER ?

Sachant que le but de l’univers est de glo-rifier Dieu, la question se pose : comment puis-je accomplir ce but dans ma vie ? De quelle manière puis-je lui apporter la gloire ? Jonathan Edwards, théologien du 18e siècle, nous amène une piste de réflexion fort inté-ressante : « Dieu est non seulement glorifié par la manifestation visible de sa gloire, mais par la joie qu’elle suscite. Quand ceux qui la voient y trouvent leurs délices, Dieu est davantage glorifié que s’ils étaient de sim-ples spectateurs. Sa gloire est alors accueil-lie par l’être tout entier, par l’entendement comme par le cœur. Dieu a créé le monde pour pouvoir communiquer sa gloire et pour que ses créatures la reçoivent, pour qu’elle soit appréhendée à la fois par la pensée et le cœur. Celui qui témoigne de sa com-préhension de la gloire divine n’exalte pas autant Dieu que celui qui témoigne aussi de [...] son plaisir en elle. » Ainsi, si la beauté (comme le reste de la Création) a été faite pour la gloire de Dieu et que nous existons

pour lui apporter le plus de gloire possible, alors il est de notre devoir de glorifier Dieu en nous réjouissant de cette beauté qu’il nous a offerte ! C’est en agissant de cette manière que l’on accomplira le but de notre existence. (Peut porter à confusion et n’est pas tout à fait essential pour la comprehen-sion du texte, surtout avec le paragraphe qui suit)

Voilà pourquoi je crois important de parler de ce sujet. Même si la beauté ne constitue pas une notion primordiale, elle le devient par son objectif. En effet, l’objectif de la beauté – la gloire de Dieu – possède une si grande importance que Christ est mort pour le manifester ! (Romains 3.25-26; 15.8-9) C’est renversant !

la beauté a été faite pourla gloire de Dieu.


LA GUERRE POUR LA BEAUTÉ

Cela dit, une autre raison me motive à abor-der ce thème. La société nous attaque inces-samment, chaque jour, avec des tonnes de publicités. Son objectif ? Séparer la beauté du but pour lequel elle existe.

Et, malheureusement, cette mentalité faussée et corrompue a pris une ampleur phénomé-nale, même au sein de l’Église. Ce sujet ne doit donc pas être négligé, mais plutôt ex-aminé avec soin, à la lumière des principes de la Bible, afin de ne pas se laisser leurrer par une vision déformée de la beauté.

ÉQUILIBRE VS. EXTRÊMES

Enfin, négliger de considérer la beauté con-stituerait une forme d’idolâtrie. Pourquoi ? Parce que comme le culte aux idoles ne rend pas à Dieu la gloire comme Il le mérite, né-gliger ou ignorer la beauté enlèverait à Dieu une opportunité de recevoir la gloire qui lui est due par notre appréciation joyeuse de ce cadeau. Ainsi, au lieu de compenser une

pensée déséquilibrée (le point de vue du monde) par une autre pensée déséquilibrée (la suppression totale du sujet), essayons plutôt de trouver le véritable équilibre désiré par le Créateur et auquel ses créatures, elles aussi, aspirent. C’est vrai : au plus profond de ton cœur, Dieu a mis en toi le désir que ta beauté soit validée et appréciée. Néan-moins, la majorité des jeunes filles chrétiennes croient, malheureusement, qu’il n’existe que deux options vis-à-vis leur beauté :

- Suivre Dieu et ignorer leur désir d’être trou-vée belle ; ou,- Se rebeller contre Dieu et essayer de com-bler ce désir avec les « solutions » que pro-pose la société.

Mais attendez. Se pourrait-il qu’il existe une troisième option ? Une option équilibrée ? Une option répondant autant au désir du Créateur qu’à celui de la créature : l’option de suivre Dieu en comblant ce désir, mais à Sa manière. Est-ce possible ? Si oui, comment ?

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section beauté

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Eh bien, voilà exactement ce que nous allons explorer dans les prochains articles. Je prie que le Seigneur nous aide à voir au-delà des idées corrompues que la société nous projette, et qu’il nous permette de compren-dre le but réel de la beauté, de ta beauté, et tout ce que cela implique. Que Dieu nous apprenne à voir qu’il ne veut pas détruire nos aspirations et nos désirs, mais qu’au con-traire, Il est le seul capable de les satisfaire !

Lui seul peut réellement t’apprendre à utiliser le désir d’être belle d’une manière à ce que ce désir ait un impact éternel, important et incroyablement glorieux !

ESTIME DE SOI OU ESTIME DE DIEU ?

Petite précision : Mon objectif n’est pas de rehausser ton « estime personnelle ».

Dieu nous a libérés des conséquences du péché et du pouvoir du péché. Mais il y a plus. Il nous a aussi libéré de l’esclavage de vouloir trouver notre valeur (ou « estime ») ail-leurs qu’en Lui. Dieu ne veut pas que nous trouvions notre valeur en nous-mêmes, mais en Sa personne.

Avoir une bonne « estime de soi », n’est pas de « s’estimer soi-même », mais « d’estimer le Créateur » en donnant gloire à Dieu d’avoir façonné une aussi belle œuvre que nous. « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien. » (Psaumes 139.14) Notre estime doit découler du simple fait que le Créateur a jugé bon de nous créer et qu’il nous aime infiniment.

Notre estime n’est pas basée sur nos bonnes habiletés, nos bonnes qualités ou quoi que ce soit d’autre, mais sur Dieu. L’estime ap-partient à l’artiste, et non à l’œuvre. Tout est centré sur Dieu. Tout est pour sa gloire, in-cluant notre « estime de soi » ou plutôt notre contemplation et notre appréciation recon-naissante de Sa création. « Mais voyons », diront certains. « Notre estime est importante, non ? Ne sommes-nous pas précieux à Ses yeux et n’avons-nous pas de la valeur ? L’être humain n’est-il la couronne de Sa création (Psaumes 8.6) ? » Oui, dans un sens, mais le problème se situe de l’autre côté de la mé-daille. En dehors de Christ, nous sommes des

“ Dieu est non seulement glorifié par la manifestation visible de sa gloire, mais par la joie qu’elle suscite. “

- Jonathan Edward


êtres sur lesquels la colère de Dieu repose. Même nos bonnes œuvres sont des guenilles corrompues, totalement inutiles et en horreur à l’Éternel. (Ésaïe 64.6) Nous méritons l’enfer (Romains 3.23), nos fautes ont cloué le Fils unique de Dieu à une croix (Ésaïe 53.5-6), et à chaque jour, par nos manquements quotidi-ens, nous lui « crachons » au visage. L’homme n’est que poussière et n’est RIEN sans Dieu ! (Ecclésiastes 3.20) Comme Jésus l’a dit : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). Toutefois, Dieu est tellement glorieux qu’il a décidé d’aimer l’objet même de sa colère. (Romains 5.8) En effet, Jésus est mort à notre place en subissant la juste et sainte colère de Dieu que nous méritions ! Donc, mon but en écrivant ces pensées n’est certainement pas de glorifier la femme ou même l’être hu-main en général. Cependant, il ne faut pas non plus basculer à l’autre extrême ! Ne man-quons pas une opportunité de glorifier Dieu en nous réjouissant des caractéristiques qu’Il a données à l’homme et la femme (inclu-ant sa beauté) et qu’Il a déclarées comme étant très bonnes (Genèse 1.31). Recherchons l’équilibre : rendre gloire à Dieu en admirant l’être humain qu’Il a créé (Psaumes 139.15) tout en n’attribuant aucune gloire à l’être humain sachant qu’il ne mérite que l’enfer.

La gloire de Dieu, pas la nôtre.

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BELLE AU-DEDANS ET AU-DEHORS ?

Pour finir, j’ai longtemps lutté au-dedans de moi lorsque j’entendais quelqu’un dire : « Il ne faut pas regarder la beauté extérieure, mais uniquement la beauté intérieure ». En effet, quelque chose en moi ne pouvait tout sim-plement pas accepter que ma future femme soit seulement belle intérieurement. Oui, je voulais qu’elle soit belle intérieurement, mais je ne comprenais pas pourquoi il n’était pas « correct » de vouloir qu’elle soit aussi vrai-ment belle extérieurement ? Et c’est là que j’ai découvert le nœud du problème. Une idée que la plupart des gens n’osent pas avouer tout haut, mais pensent tout bas : ils ne croi-ent pas que toutes les filles peuvent être vé-ritablement belles extérieurement, seulement quelques privilégiées. Les autres ne peuvent être belles qu’intérieurement.

Cependant, sachez-le, chères demoiselles, une telle manière de voir les choses n’est pas vraie, c’est un mensonge ! Et je sais que, malheureusement, cette affirmation seule ne vous convaincra pas. Cependant, j’espère que Dieu pourra nous apprendre au travers des futurs articles que chaque fille peut être belle intérieurement ET extérieurement !

« Impossible ! », objecteront certaines per-sonnes. Eh bien, je leur répondrai que c’est effectivement impossible pour ceux qui ne savent pas discerner la beauté et qui restent

Que Dieu nous aide à découvrir la vraie beauté ! Lui seul peut renouveler notre pen-sée et nous débarrasser des raisonnements faussés de notre culture (Romains 12.2). Et par respect pour Sa gloire, je prie qu’Il nous apprenne à célébrer la beauté de Son œu-vre comme elle l’est vraiment, pour que tous puissent glorifier notre grand Créateur ! Que l’Artiste divin de la vie reçoive l’honneur et la gratitude qui Lui sont dus pour avoir conçu et créé chacune des femmes sur cette terre !


esclaves des stéréotypes et de la pensée de la société. Mais ceux qui laisseront Dieu les libérer de ces chaines et qui accepter-ont de regarder au-delà des mensonges et du Photoshop découvriront tout un monde de beauté incroyablement sublime et tout à fait ravissant !

Donc, oui, la beauté importe !

« Quoi ?!? Tu veux dire que j’ai le droit de dé-sirer être réellement belle extérieurement ? » Oh oui ! La beauté extérieure importe ! Dieu sait ce qu’il fait : Il ne nous a pas donné des yeux pour rien. Et Il n’a pas mis en la femme le désir d’être belle extérieurement, ni à l’homme le désir de chercher et trouver cette même beauté, pour rien !

Dieu peut nous aider à changer notre manière de percevoir la beauté. Tu peux être belle ! VÉRITABLEMENT belle ! Et pas seulement in-térieurement, mais tellement belle extérieure-ment que ton mari en bavera partout ! Par contre, tu dois être prête à laisser Dieu te réapprendre à apprécier, estimer et con-templer ta beauté. Tu dois être prête, par la force de Dieu, à mettre de côté les millions de mensonges que tu as entendus dès ton enfance, et voir à quel point Dieu peut et veut non seulement combler les besoins qu’il a mis en toi, mais même utiliser ces aspirations afin de lui apporter de la gloire !

Simplement dit, tu dois apprendre que ce n’est pas seulement les tulipes qui sont belles… mais les roses aussi ! Peut-être es-tu une rose essayant de se déguiser en tulipe, et pourtant très belle en tant que rose !

[À suivre !]Joseph Aubut

AMOUREt nous, nous avons connu l’amour que Dieu

nous porte et nous y avons cru. Dieu est amour: celui qui demeure dans

l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.

1 Jean 4 : 16

section amour


en obéissant à la volonté de Dieu et en se ralliant aux valeurs de la Bible qu’il sera possible de trouver cet homme qui sera non seulement votre mari, mais aussi un homme de Dieu qui cherchera autant que vous sa volonté dans tout ce qu’il entreprendra. Cet homme vous verra comme un trésor offert par Dieu et prendra soin de vous.

Nous tous, en tant qu’être humain, possédons plusieurs besoins essentiels. Des besoins qui nous permettent de vivre et de grandir. Cer-tains nous paraissent évidents, comme se nourrir et s’abreuver. Mais une des aspira-tions les plus profondes que nous possédons est le besoin d’aimer et d’être aimé. Chaque personne ne saurait survivre sans l’Amour avec un grand A.

Nous avons tous rêvé, jeune fille, d’un grand mariage, d’un prince charmant et d’un : « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » Et combien de fois avons-nous réveillé l’Amour avant qu’il n’en soit le temps ?

L’amour, ce doux parfum enivrant qui nous fait rêvasser au-delà de toute réalité... Qui n’a jamais eu de petits papillons dans le ventre et un peu de rouge aux joues ? Est-ce bien ça, l’amour ? Une émotion forte et quelques battements irréguliers ? L’amour est-il un conte de fée ? Le seul vrai conte de fée est celui où l’amour se révèle perpétuel et sans

limite, où le bien-aimé nous aime telles que nous sommes et prendra soin de nous jusqu’à la fin, sans aucune condition. Or, cet amour parfait ne peut nous venir que d’un être par-fait : notre Père céleste, Dieu. Jeune femme, notre premier amour, nous devrions le vivre avec Dieu. Lorsque nous l’aurons placé en tout premier dans nos vies, il sera temps de chercher notre futur mari. Car c’est seulement

L e prince charmant

Qui n’a jamais eu de petits papillons dans le ventre et un peu de rouge aux joues ? Est-ce bien ça, l’amour ?

est dans les cieux.

«

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section amour

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N’oubliez pas que ce jeune homme qui deviendra peut-être votre futur époux a aussi besoin de cheminer dans sa foi avant de s’unir à vous. On avance toujours un pas à la fois dans notre marche avec Dieu et dans sa volonté. Accomplissez ce premier pas, et je vous garantis que votre prince charmant arrivera en courant, mais en Son temps.

Elsa Gauthier

LES IDÔLES

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section idolâtrie

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Une idole, c’est tout ce qui prend la place de Dieu dans ta vie. Dieu devrait avoir la première place dans notre quotidien. Notre relation avec Lui devrait être la chose la plus géniale de notre vie. Nous devri-ons pouvoir dire : « Il n’y a rien de mieux que Dieu dans ma vie, tout le reste passe après, je n’attache pas plus d’importance à autre chose qu’à Dieu dans ma vie. » Déjà là, pour moi, il y avait un problème, parce que ce n’était vraiment pas le cas ! Dire que des choses terrestres, des créa-tions de ce Dieu, me sont plus chers et plus importantes, c’est complètement absurde, mais c’est tellement la réalité dans beau-coup de nos vies. Comment mettre le doigt sur ces idoles ? Est-ce que c’est seulement des objets (par exemple, mon iPod peut être une idole) ? Non. Ce peut aussi être la recherche de sécurité en autre chose qu’en Dieu, le désir d’être acceptée par les autres, le confort, etc.

Qu’est-ce qui fait battre ton cœur, qui t’excite le plus dans ta vie ?

Qu’est-ce qui te motive à te lever chaque matin ?

Christ ? Si la réponse n’est pas cela, il y a idoles.

Posez-vous la question :Si quelqu’un vous suivait pendant 24 heures, quelle est la ou les choses qu’il dirait que vous aimez le plus à la fin de cette journée ? Si la réponse n’est pas Dieu, vous venez de trouver quelques idoles dans vos vies. Crois-tu qu’une personne ou un bien terrestre peut te donner quelque chose que seul Dieu peut t’accorder (la paix, par exemple) ?

Nous l’avons toutes déjà entendu : « Ne vous attachez pas à des idoles », « Il faut adorer Dieu seulement », « Dieu doit être le premier dans notre vie », « On ne dit pas que cette célébrité est notre idole », etc. Mais pour ma part, c’est seulement cet été que j’ai réellement compris l’ampleur de ce qu’est une idole, à quel point j’en avais dans ma vie, à quel point il ne s’agit pas d’un concept lointain et mystique et ô combien cela est en horreur aux yeux de Dieu.

LES IDÔLES


Quand j’ai effectué cet exercice, j’ai été atterrée par le nombre d’éléments qui sont ressortis comme étant prioritaires dans ma journée. Pour vous donner des exemples, j’accordais plus d’importance à la sécurité, à l’approbation des autres, à mon bien-être, au plaisir, etc. qu’à ap-profondir ma relation avec Dieu.

Lisez l’Ancien Testament, surtout la partie des prophètes, et vous remarquerez énor-mément de passages parlant de l’idolâtrie du peuple de Dieu, Israël. Normalement, quand je lisais les reproches que les prophètes faisaient à ce sujet au peuple d’Israël, je trouvais les Israélites tellement stupides ! Comment pouvaient-ils accorder plus d’importance à des statuettes de bois ou à un veau d’or qu’à Dieu lui-même ! En plus, Dieu leur parlait parfois directement, à eux, et il les guidait par une nuée et une flamme de feu.

Mais quand nous remettons les éléments en perspective, la réalité nous frappe : nous sommes tellement pareils ! Nous aussi, nous avons Dieu qui nous parle à travers la Bible, qu’on appelle aussi la Parole de Dieu, et nous l’avons en entier, contrairement à tous les gens mentionnés dans la Bible. En plus, nous avons le St-Esprit qui habite en nous. Jésus a dit qu’il était mieux qu’il s’en aille pour laisser venir le St-Esprit, le Consolateur (Jean 16.7). Avez-vous déjà réfléchit à cela ?

Le Dieu qui a créé l’univers habite dans nos vies (Romains 8.9-11), nous pouvons maintenant vivre par lui ! Et nous, nous croyons qu’autre chose sur cette terre pourrait nous satisfaire davantage et nous apporter plus de joie que le créateur de la joie. Incroyable ! Pourtant, nous agissons avec cette mentalité à tous les jours. L’être humain est créé comme un être qui aime,

Crois-tu qu'une personne ou un bien terrestre peut te donner quelque chose que seul Dieu peut t'accorder ?

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section idolâtrie

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il n’y a pas un moment dans notre vie ou nous n’aimons pas... la question est de savoir si nous aimons la bonne chose. Le défi est d’aimer Dieu, car si ce n’est pas lui que tu aimes pleine-ment, tu es en train d’aimer autre chose !

Nous n’avons aucunement la capaci-té de changer par nous-mêmes Mais prenez garde, toutes ces idoles dans nos vies, toutes ces choses qui ne glo-rifient et n’honorent pas Dieu, nous vi-ennent de notre nature pécheresse. Sans le sacrifice de Jésus, jamais il n’y aurait eu la possibilité de vous en débarrasser et de vivre pleinement pour Dieu. Seul le St-Esprit dans nos vies peut accomplir ce travail et nous transformer pour sa gloire, chaque jour. Seul Dieu peut nous donner un amour pour lui qui dépasse l’amour que nous avons pour les choses terrestres.

Priez pour que Dieu vous donne la force de renoncer pour un temps à ces choses, si cela vous est nécessaire pour vous re-centrer sur Christ. Priez pour que Dieu arrache ces idoles dans vos vies. Dans le Nouveau Testament, nous pouvons lire une histoire assez connue, celle où Jésus arrive dans le temple et renverse toute les tables en disant : « Il est écrit : “ Ma maison sera appelée une maison de prière,

mais vous, vous en faites une caverne de voleurs ” ». Nous sommes le temple du St-Esprit, et les tables des vendeurs sont un peu comme les idoles dans nos vies. Elles prennent la place de Dieu et ne le glori-fie pas. Dans cette histoire, c’est Jésus qui vient et qui renverse les tables ; les march-ands n’auraient pas pu faire le travail seuls et ils n’auraient pas pu réaliser leur péché par eux-mêmes non plus.

Dans Osée, un livre qui nous appelle à revenir pleinement à Dieu et à ne pas être adultère, nous pouvons lire : « Leur cœur est partagé : ils vont maintenant en sup-porter les conséquences. L’Éternel démo-lira leurs autels, détruira leurs statues. » C’est L’Éternel qui va enlever ce qui oc-cupait sa place dans leur cœur, c’est lui qui va faire le travail. Encore dans


Michée 5.12-13 : « J’exterminerai du milieu de toi tes idoles et tes statues, et tu ne te prosterneras plus devant l’ouvrage de tes mains. J’exterminerai du milieu de toi tes idoles d’Astarté et je détruirai tes villes. » C’est Dieu qui parle et qui dit qu’il va chasser toutes ces idoles de leurs vies. Alors si nous, ses enfants, le lui demand-ons, croyez-vous vraiment qu’il hésitera à le faire ?

Mais nous devons agirLe début de l’épître aux Éphésiens est con-sacré à nous montrer toute la richesse que nous possédons en Christ, toutes les bé-nédictions qui découlent de notre salut, et notre identité en Christ. Ensuite, plus loin dans l’épître, il est dit : « C’est pourquoi », faisant référence à toutes ces bénédictions spirituelles qui nous sont accordées par la mort et la résurrection de Jésus-Christ, « Je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tirent son nom, afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissam-ment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, que le Christ habite dans vos cœurs par la foi, et que vous soyez en-racinés et fondés dans l’amour [...] en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. »

Premièrement, il prie (Je fléchis les genoux) pour que l’Esprit les fortifie et qu’ils soient fondés dans l’amour. Il ne pense pas pouvoir faire cela pas ses propres actions ou ses propres mérites, mais basé sur les mérites de Christ seulement. Il demande que la fondation de leurs vies soit dans l’amour. Les deux plus grands comman-dements selon Jésus sont : « Tu aimeras le Seigneur de ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée et tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matt. 22.36-40) Si nous avions cet amour pour Dieu, nous serions certainement parfaits, car tout découle de ces deux premiers commandements. Nous devons donc aspirer à cet amour du Seigneur et vivre en conséquence. À la fin du verset dans Éphésiens, il est écrit : « en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. » Pour être remplis de TOUTE la plénitude de Dieu — ça en fait, des mots qui veulent dire la même chose dans une même phrase (remplis, toute et plénitude) — il ne faut pas qu’il y ait autre choses qui nous habite. Or, des idoles, c’est précisément des choses qui viennent prendre la place revenant de droit à Dieu dans nos vies.

RUTH | AUTOMNE 2012

section vie chrétienne

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Nous devons donc demander à Dieu de nous montrer ces idoles dans nos vies, les lui remettre, reconnaître qu’elles pren-nent trop de place et dire à Dieu je te les donnes : fais-en ce que tu veux et trans-forme-moi et ensuite, prions que Dieu fasse son œuvre dans nos vie. Parfois, nous devrons renoncer à ces idoles pour un temps, afin de nous recentrer sur Christ.Je m’explique l’idole en soit peu être une bonne chose. Par exemple, si votre idole, c’est votre ordinateur, ce n’est pas mauvais en soi. L’élément qui déplait à Dieu n’est pas l’ordinateur, mais la place qu’il occupe dans votre vie. Il se peut que pour un temps Dieu vous demande de ne plus l’utiliser pour vous recentrer sur lui et ensuite vous pourrez recommencer à utiliser votre ordinateur, mais avec Dieu comme la priorité de votre vie. Il faut avoir le courage de dire à Dieu peu importe ce que ça prendra, vas-y Seigneur, je veux une vie conforme à ta Parole. Nous devons être prêts à abandonner ces idoles pour toujours si l’objet de votre idolâtrie ne glorifie pas Dieu. Attendez ensuite la réponse du Seigneur, car c’est dans sa volonté de vous en libérer. Attachez-vous

à Dieu (pensez à cette image : s’attacher réellement à Dieu avec une corde pour ne pas s’en séparer), cherchez sa face, priez, nourrissez-vous de sa Parole, et vous serez influencés par la personne de Dieu en découvrant de plus en plus qui il est réellement. Ayez foi qu’il ne vous a pas oubliées et qu’il vous transformera à son image. Quand nous prions selon sa volonté, il nous l’accordera certainement, en son temps. Il suffit de persévérer, c’est une promesse de sa part.


Ma prière, c’est de pouvoir dire, comme Paul :

« Mais ces qualités qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte à cause de Christ. Et je considère même tout comme une perte à cause du bien suprême qu’est la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. À cause de lui, je me suis laissé dépouiller de tout, et je considère tout cela comme des ordures afin de gagner Christ et d’être trouvé en lui non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu et qui est fondée sur la foi. » (Philippiens 2.7-9)

Paul : « Mais ces qualités qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte à cause de Christ. Et je consid-ère même tout comme une perte à cause du bien suprême qu’est la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. À cause de lui, je me suis laissé dépouiller de tout, et je considère tout cela comme des ordures afin de gagner Christ et d’être trouvé en lui non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu et qui est fondée sur la foi. » (Philippiens 2.7-9)

Andréa Turcotte

PAIXEt la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ.

PHIlippiens 4 : 7

section test


Ce test est inspiré du MBTI (Myers-

Briggs Type Indicator). Nous en avons créé une version maison, qui n’est donc pas certifiée, mais qui peut tout de même vous donner une petite idée de votre tempérament. Ceci a pour but de vous aider à mettre en mot votre personnalité et à mieux comprendre celle des gens qui vous entourent. Ce test ne constitue qu’un outil et n’est donc ni infaillible, ni complet ! Le but de cet exercice n’est pas de dire hors de tout doute que

si tu as telle personnalité, tu agiras forcément de telle façon, mais plutôt de révéler un peu ta tendance na-turelle. Toute notre vie, transformées par l’Esprit, nous devons chercher à atteindre un juste équilibre entre les deux tempéraments dépeints (nous avons divisé le test en quatre parties, vous aurez donc la suite dans les trois prochaines publications).

L’individu a deux façons de puiser son énergie : Extravertie OU Introvertie

Extravertie OU Introvertie

[ Par Andréa Turcotte ]

RUTH | AUTOMNE 2012

section test

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Vous arrivez dans un nouveau groupe. Pour vous faire des amis...

A. J’ai besoin de plusieurs mois. B. J’ai besoin de quelques semaines. C. J’ai besoin de quelques jours.D. J’ai besoin de quelques heures.

Vous préférez, en général...

A. Être seule. B. Avoir un petit nombre de très bons amis, c’est tout ! C. Avoir un seul ami et des copains. D. Être entourée de plein de gens.

Dans une réunion de plus d’une dizaine de personnes...

A. Vous êtes comme invisible.B. Vous intervenez quelques fois.C. Vous parlez si vous avez quelque chose à dire.D. Vous monopolisez toute l’attention.

Vous aimez être seule...

A. Le plus souvent possible.B. Au moins quelquefois par semaine.C. Quand l’occasion se présente.D. Jamais !

J’ai du temps libre, j’en profite pour...

A. Me reposer seule, chez moi.B. M’occuper seule, réfléchir, lire, dessiner...C. Voir des amies.D. Sortir de chez moi et faire toutes sortes d’activités.

Avant de prendre une décision importante...

A. Vous prenez des mois à réfléchir.B. Vous pesez le pour et le contre et vous prenez quelque temps pour y réfléchir.C. Vous pesez rapidement le pour et le contre et vous répondez immédiatement.D. Vous répondez directement, sans trop y réfléchir, sur l’intuition du moment.

Avant de prendre une décision importante...

A. Je vais me retirer pour réfléchir.B. J’écris mes réflexions.C. J’appelle des amis pour savoir leur opinion.D. J’en parle à tous ceux que je rencontre pour savoir leur avis.

Après une déception...

A. Vous restez longtemps seule à réfléchir à ce qui vient d’arriver.B. Vous avez besoin d’un temps, seule, pour remonter la pente et vous en remettre.C. Vous appelez vos amis pour en parler immédiatement.D. Vous faites comme si de rien n’était et vous allez vous divertir avec vos amis.


Je considère la relation avec mes amis

A. ProfondeB. VraieC. StimulanteD. Drôle

Je vis quelque chose d’excitant

A. Je le garde pour moi.B. J’en parle à mon journal intime et j’y réfléchis.C. J’en parle à plusieurs amis et à ceux qui posent la question.D. J’en parle à tout le monde.

Les gens vous décrivent comme...

A. CalmeB. SageC. IntéressanteD. Motivante

En classe, il y a de l’action par la fenêtre...

A. Tu n’as même pas remarqué, tu es at-tentive à ce que le professeur explique.B. Tu as remarqué, mais tu en fais fac-ilement abstraction.C. Tu as de la difficulté à bien écouter ce que le professeur enseigne.D. Tu ne fais que regarder ce qui se passe à l’extérieur et tu oublies l’enseignement du professeur.

RUTH | AUTOMNE 2012

section test

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Ton pire défaut parmi ces quatre...

A. StoïqueB. Difficile d’approcheC. Agis sans réfléchirD. Parle trop

Tu vois un bon livre à lire, mais tu en as déjà un d’entamé...

A. Tu n’y portes pas attention : tu es déjà en train d’en lire un.B. Tu le prends en note pour plus tard, tout au plus.C. Tu le feuillettes, déjà impatiente d’en savoir le contenu.D. Tu le commences avec empressement, peu importe le livre que tu lisais.

Tu fais quelque chose dont tu es fière...

A. Tu te contentes de bien le faire.B. Il t’importe peu que quelqu’un remarque.C. Tu le fais remarquer à quelques personnes.D. Tu le fais remarquer à tout le monde.

Quelqu’un te partage une nouvelle idée...

A. Tu n’y fais pas attention, tu as déjà ton opinion face à cela.B. Tu l’écoutes, mais tu sais ce que tu crois et cela ne t’influence pas.C. Cela te remet en question et tu ne sais plus quoi penser.D. Tu adoptes tout de suite l’idée de ton interlocuteur.

Cumules tes réponses et additionne tes A et tes B ensemble et tes C et D ensemble.

Si ton résultat de A et B est supérieur, tu es INTROVERTIE

Si ton résultat de C et D est supérieur, tu es EXTRAVERTIE


L’extravertie :

Ta stimulation principale vient de ton environnement, du monde extérieur, des personnes et des choses. Tu vas puiser ton énergie dans les autres, dans le temps que tu passes avec des amis. Tu passes rarement du temps seule, car ce n’est pas ce que tu préfères. Tu es plus attirée par les personnes et ton environnement. Tu as tendance à être la personne qui parle dans un groupe. Tu préfères communiquer tes pensées plutôt que de les écrire. Tu es facilement distraite par le monde qui t’entoure. Les gens ont de la facilité à te comprendre, tu expliques bien les histoires, et les gens aiment t’écouter. Tu vas agir et ensuite peut-être réfléchir. Tu exprimes facilement tes émotions. Tu as tendance à donner de la tête partout, à vouloir être partout, à rechercher l’ampleur de la vie plus que la profondeur. Tu te con-centres sur plusieurs choses à la fois, sans en approfondir aucune, ou très peu (Exemple dans les relations).Tu aimes faire l’expérience du monde pour le comprendre.

L’introvertie :

Ta stimulation principale vient de ton for intérieur, le milieu intérieur des idées et des réflexions. Tu vas aller te ressourc-er et puiser ton énergie dans le temps que tu passes seule. Tu vas privilégier le temps seule dans l’horaire de ta journée. Tu es plus attirée par les concepts et les idées. Tu es caractérisée par ta bonne écoute. Tu préfères écrire tes pensées plutôt que de les dire. Tu as de la facilité à te concentrer. Tu te connais bien, car tu réfléchis beaucoup. Tu vas réfléchir et peut-être agir ensuite. Tu vas conte-nir tes émotions. Tu as tendance à être plus profond dans tes relations et ac-corder peu d’importances aux choses superficielles. Tu te concentres sur peu de choses, mais tu les approfondis à fond. (Exemple dans les relations). Tu aimes comprendre le monde avant d’en faire l’expérience.

Dans le prochain test, vous examinerez votre manière de capter l’information, soit avec vos sens ou avec votre intuition...

À suivre !

RUTH | AUTOMNE 2012

section enfants

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Par Kelly Needham

Les enfants...

Fardeau ou Bénédiction?


« Dis adieu aux sorties en amoureux ! », « Profite de tes dernières nuits de som-meil, parce que ce sont vraiment tes dernières. », « Tu n’auras plus de temps libre, alors fait tout ce que tu as à faire maintenant. »

Si vous avez déjà attendu un bébé, ces expressions doivent vous sembler familières. C’est le genre de conseils que j’ai reçus tout au long de ma grossesse, l’an dernier. J’ai été étonnée de tout l’aspect négatif associé au fait d’avoir des enfants. De pair avec ces conseils (non désirés) sont aussi venus des avertissements du cauchemar à venir. Même aujourd’hui, alors que ma fille est âgée de 15 mois, je reçois constamment ce genre de mise en garde de la part d’étrangers à l’épicerie : « Profitez-en maintenant! Dès qu’elle parlera, ce sera une autre histoire... » Encore et encore, le message est celui-ci : les enfants sont un fardeau et un inconvénient.

Comme il est triste de constater que l’une des aventures les plus excitantes que nous aurons le privilège de vivre est si souvent teintée de pessimisme. Je crois que la raison principale pour laquelle les enfants sont regardés d’une façon si négative est qu’ils restreignent notre liberté et nous empêchent de faire ce qu’on veut quand on le veut. Avant la naissance de notre fillette, mon mari et moi

pouvions décider d’aller n’importe où à tout moment. Nous n’avions pas à nous inquiéter de l’heure notre retour ; nous y allions, tout simplement. Si nous voulions aller magasiner quelques heures simplement pour le plaisir, nous le faisions. Je n’avais pas à transporter un siège de bébé encombrant partout où j’allais, et il n’y avait pas d’heure de sieste pour contraindre mes heures de courses. Maintenant, les choses ont changé.

Cependant, lorsque je considère ce fait à la lumière de la Bible, ma vision des enfants ne peut que se résumer ainsi : ils sont une bénédiction. Le Psaume 127.3-5 affirme : « Voici, des fils sont un héritage de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense. Comme les flèches dans la main d’un guerrier, ainsi sont les fils de la jeunesse. Heureux l’homme qui en a rempli son carquois! Ils ne seront pas confus, quand ils parleront avec des ennemis à la porte. »

Je pense que la raison même pour laquelle la plupart des gens voient les enfants comme un fardeau est, en réalité, celle qui fait d’eux une bénédiction! Dieu est à l’œuvre en nous pour nous rendre conformes à l’image de Son Fils, Jésus (Romains 8.29), lequel a renoncé à Ses droits divins pour servir et sauver le genre humain à travers le sacrifice de Sa propre vie (Philippiens 2.3-11). Existe-t-il un moyen plus efficace d’être façonné à l’image de Jésus que celui de devenir parent?

RUTH | AUTOMNE 2012

section enfants

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Le don d’un petit enfant nous oblige à renoncer à nos droits au profit de son bien-être. Toutes ces longues nuits passées à bercer ma fille et la façon dont elle contraint ma liberté me rappellent que je ne suis pas le centre de ma vie et que l’accomplissement de ma volonté n’en est pas l’objectif. Ma fille me permet de mettre en pratique ce commandement sur une base quotidienne: Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. » (Philippiens 2.3). En tant que disciple de Jésus, je suis reconnaissante de ce que ma maternité a accéléré mon cheminement quant au renoncement à moi-même.

En plus de m’inciter chaque jour au sacrifice personnel, devenir maman m’a forcée à dépendre de la grâce de Dieu de façon absolue et continue. Que Lively se mette à hurler à l’épicerie parce qu’elle fait ses dents ou parce qu’elle n’arrive pas à s’endormir le soir, je suis forcée de m’appuyer sur Dieu en prière pour Lui demander patience, sagesse et paix. Ces petits inconvénients me gardent près de Lui jour après jour. Et tout ce qui m’amène à dépendre davantage de Lui constitue une bénédiction. Il m’est avantageux de vivre ma vie dans un esprit de dépendance face à Dieu plutôt que de dépendre de mes propres ressources humaines. C’est d’ailleurs ce que nous enseigne 2 Corinthiens 12.9-11,

PSAUMES 127 : 3

« Voici, des fils sont un héritage de l’éternel, le fruit des entrailles est

une récompense. »


en affirmant que notre force croît dans la faiblesse, puisque c’est lorsque nous sommes faibles que nous sommes forcés à dépendre de Dieu.

Mais par-dessus tout, ce qui m’excite le plus quant au fait d’être parent est le potentiel de changer le monde qui s’y rattache. Nul n’influence autant un individu que ses parents. Que ce soit positivement ou non, nos parents ont nécessairement affecté nos vies d’une telle manière qu’ils ont contribué à orienter en grande partie la trajectoire de celle-ci. Tous les thérapeutes s’accordent sur ce fait. L’impact le plus puissant et le plus durable que je peux avoir sur le monde se fait par le biais de l’éducation que je donne à mes enfants. Si, par mon enseignement, je les amène à devenir des hommes et des femmes connaissant la Vérité de la Parole de Dieu et fixant leur regard sur Jésus, Le considérant comme la priorité suprême de leur vie et leur plus grande bénédiction, le monde s’en trouvera transformé. L’éducation de leurs propres enfants sera influencée par celle que je leur aurai moi-même prodiguée, et celle de leurs petits-enfants suivra cette même tendance. L’impact deviendra exponentiel! Je crois qu’il n’existe pas de plus grand privilège et d’honneur que celui de nous investir dans l’éducation de nos enfants. Et c’est un processus qui débute au milieu de nuits blanches et de couches sales.

Quelle infinie bénédiction que notre petite fille! À travers elle, Dieu m’amène à mourir à moi-même, m’attire plus près de Lui en m’apprenant à dépendre davantage de Sa grâce et me donne une opportunité inégalée de changer le monde. Est-ce plus plaisant d’avoir la liberté de faire ce que je veux quand je le veux? Bien sûr. Est-il plus facile de ne pas avoir à dépendre ainsi de Dieu ? Certainement. Toutefois, cette bénédiction et cet honneur que j’ai de devenir de plus en plus conforme à l’image de mon Sauveur et de mon Premier Amour, Jésus, tout en ayant un impact sur le monde Lui rend gloire. D’autant plus que, pour produire en moi tous ces changements, Dieu utilise, la plus mignonne, la plus aimable et la plus précieuse petite fille qu’il m’ait jamais été donné de voir. Comment ma vie pourrait-elle être plus belle ?!

Enfant: inconvénient et fardeau ? Aucunement. C’est la plus grande bénédiction de ma vie !

Kelly NeedhamTraduit avec permission

par Sheila Gaudreau

RUTH | AUTOMNE 2012

section prière

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Ce verset m’a toujours fascinée. La première fois que je l’ai entendu — je devais avoir 5 ans —, je n’ai eu aucune difficulté à le croire à la l-e-t-t-r-e. J’ai même presque immédiatement mis Dieu à l’épreuve: en revenant de l’église, je suis montée sur la table du salon (qui ne faisait pas 2 pieds — ma foi était encore bien faible), puis j’ai demandé à Dieu de me donner des ailes, avant de me lancer dans le vide, adoptant l’humble posture de l’étoile.

Au Royaume des Sourds,

DIEU EST MUET.

[La prière agréable à Dieu.]

« C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. »

- Marc 11.24


L’impact a été brutal, mais ne m’a pas désillusionnée pour autant. J’ai simplement pensé que j’avais manqué de foi, alors j’ai recommencé. Encore et encore. Néanmoins, après avoir laissé au temps le soin de me faire grandir de quelques pouces, j’en suis venue à douter de cette promesse. Car non seulement Dieu n’amortissait pas mes chutes quand je L’en mettais au défi, mais Il n’accomplissait pas une grande partie des autres prières que je Lui adressais quotidiennement. J’avais pourtant l’intime conviction que Dieu était capable de tout: les chrétiens de mon église affirmaient que Dieu répondait toujours à leurs prières. S’Il n’exauçait pas les miennes, ce devait donc être qu’Il avait une dent contre moi. Je ne voyais pas d’autre option.

Dieu ne m’a toujours pas donné d’ailes. Toutefois, il y a quelques années, le Seigneur a heureusement amorcé un travail incroyable dans ma vie et dans mon cœur et a ainsi corrigé plusieurs idées erronées que je m’étais faites au sujet de Sa personne. Une des grandes leçons qu’Il m’a apprises au cours de ces années concerne l’attitude à adopter lorsque je m’adresse à Lui par la prière. À la lumière de ce qu’Il m’a montré, je réalise que ma façon de m’approcher de Lui et mes requêtes elles-mêmes ont longtemps été motivées par des

désirs qui ne venaient pas de Lui. Voici donc quelques principes qui, je l’espère, vous aideront également à acquérir une vision plus juste de la prière agréable à Dieu, particulièrement en ce qui a trait aux requêtes - car la prière est loin de se limiter à cela.

Dieu résiste aux orgueilleux…

Seul Dieu est Dieu, ce qui suppose que nous ne le sommes pas. Depuis le jardin d’Éden, Satan s’applique pourtant, en connivence avec notre chair, à nous faire croire le contraire. Et force est de constater qu’il y réussit généralement très bien. La Bible affirme cependant: « Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles » (Jacques 4.6). D’où l’extrême importance de nous présenter devant Dieu avec une attitude exempte d’arrogance. Autrement, non seulement Dieu nous « résistera », mais l’orgueil nous rendra insensibles à Sa voix et aveugles à l’œuvre de Sa main dans nos vies.

Nous en viendrons à écouter la vanité de notre chair, qui nous élira Centre du Monde, et nous agirons de manière à ce que cette onction soit honorée. Si nous prions malgré tout, nous le ferons en utilisant Dieu comme un simple instrument pour arriver à nos fins, et s’Il reste silencieux, nous nous en trouverons irritées et confuses.

RUTH | AUTOMNE 2012

section prière

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… mais il fait grâce aux humbles.

Nous ne pouvons nous voir telles que nous sommes si nous ne voyons Dieu tel qu’Il est. C’est en contemplant Sa majesté que nous prendrons conscience de notre petitesse et de notre dépendance à Son égard. En reconnaissant notre incapacité absolue à répondre aux standards de notre Créateur, nous serons conduites à la croix de Christ, par laquelle s’est manifestée la grâce de Dieu. Ainsi, nous goûterons à Sa grâce, accordée à ceux qui mettent leur confiance en Lui. Selon moi, nous ne pouvons saisir l’essence de la prière qu’en nous basant sur cette vérité. Si Dieu est le centre de l’Univers, et que je ne suis qu’un élément de cet Univers; et si la raison d’être de cet Univers et de tous les éléments qui le composent est de faire éclater la gloire de Son Fils, alors l’objectif de Dieu pour la prière se résume ainsi : glorifier Christ (Ésaïe 43.7b; Jean 17.24).

Fais de l’Éternel tes délices…

Cependant, un problème demeure : par nature, nous ne partageons pas ce désir. Nous désirons être glorifiés plutôt que de glorifier Dieu. L’idée que la finalité, c’est-à-dire le but de toutes choses, du monde soit Sa gloire provoque même un malaise en nous, car un être qui se prétendrait, non seulement le centre du monde, mais le sens et le but notre propre existence nous semblerait narcissique et despotique, c’est-à-dire égoïste et contrôlant. En réalité, le véritable narcissisme serait de croire que le Dieu de l’univers a comme principal souci notre propre personne (Ésaïe 42.8). Nous ne sommes que des vases d’argile entre Ses mains, et il Lui appartient de faire ce qui Lui plait avec nous (Romains 9.21-23). Bénis, donc, soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ de ce qu’Il a jugé bon de nous mettre en Jésus, démontrant ainsi Sa miséricorde et Son amour à notre égard, afin que nous servions à la louange de Sa gloire (Éphésiens 1.3,12)! Dieu est merveilleux. Pour Lui, se montrer modeste par rapport à Sa gloire équivaudrait à mentir, car elle est infinie — et Il ne peut mentir (Tite 1.2). Il s’agit là d’un concept dont la portée réelle nous échappe, car nos corps finis et notre entendement limité nous empêchent d’apprécier Sa gloire pour ce qu’elle est véritablement.


Un jour cependant, Dieu rendra parfaite cette œuvre qu’Il a commencée en nous et nous verrons enfin Christ tel qu’Il est (1 Corinthiens 13.12). Mais Dieu a bel et bien commencé ce travail en nous, qui avons saisi l’Évangile, dans Sa grâce et par la foi. Prendre plaisir en Dieu — c’est-à-dire faire de Lui nos délices, L’aimer de tout notre cœur, notre force et notre pensée — constitue donc un combat de première importance pour les croyants. Pour faire de l’Éternel nos délices, nous devons premièrement apprendre à Le connaître, afin de découvrir peu à peu Sa volonté et Ses désirs, puis de nous approprier Ses désirs. Désirons donc par-dessus tout que la gloire de Dieu soit manifestée dans chaque aspect de nos vies. Toute notre vision de la vie s’en trouvera transformée: les épreuves, les bénédictions, le mariage, la mort, le travail, etc. ne sont que des éléments servant à Sa gloire. Toutes ces choses ne constituent pas des fins en elles-mêmes: elles font partie d’un dessein plus grand, dont la manifestation de la gloire de Dieu est le cadre et l’objectif.

…et Il te donnera ce que ton cœur désire.

Psaumes 37.4 Bien sûr, si nous faisons de Dieu l’objet de notre poursuite, les requêtes que nous Lui adresserons seront assorties à ce désir. Ces prières Lui seront agréables, car elles se révèleront conformes à Sa volonté. Nos requêtes concernent généralement les mêmes domaines: la santé, le succès, l’aisance matérielle, le bonheur, l’avenir. Ces choses ne sont pas mauvaises; elles font tout simplement partie de notre vie quotidienne. Nous devons cependant garder en tête qu’elles sont loin de constituer des priorités selon la hiérarchie du Royaume des Cieux. En réalité, ces choses matérielles ne devraient que servir à l’édification du Royaume spirituel (Luc 16.9). Ainsi, il est important de sonder notre propre cœur, avec l’aide du Saint-Esprit qui habite en nous, afin de nous assurer que les prières que nous adressons à Dieu concernant ces choses sont en accord avec Sa volonté.

[À suivre !]

Sheila Gaudreau

section Jésus

RUTH | AUTOMNE 2012

section Jésus

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L’église catholique au Québec a bien pris soin de nous le dépeindre comme le « petit » Jésus, né dans

une crèche, du ventre de la bienheureuse et divine sainte Marie. Ce Jésus qui fut crucifié sur une croix (comme des milliers d’autres hommes) et qui, d’après les multiples crucifix confectionnés en son honneur, y est resté, était le Fils unique du « bon Dieu ». Pour les athées, il n’était qu’un bon parleur, un homme qui attirait les foules, un moraliste venant annoncer la paix et l’amour entre les gens, et dont le message n’engendra point la réaction escomptée, puisqu’on le cloua sur une

croix. À la lumière de l’opinion populaire, regardons un peu ce que cet homme disait de lui-même et comparons.

Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » -Jean.14:6

Qui est Jesus ?Qui est Jesus ?Je suis le chemin, la vérité

et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

-Jean 14:6


Jésus est la vie. Tout ce qui est hors de Christ, tout ce qui n’est pas Christ, n’est pas la vie, mais la mort. C’est du vent, une illusion, un mensonge. Maintenant, qu’est-ce que votre vie ? Qu’est-ce qui la comble ? Qu’est-ce qui fait palpiter votre cœur ? Nous avons une fâcheuse tendance dans notre société à voir Dieu comme un rabat-joie qui nous prive du plaisir. La réalité est toute autre. En fait, la seule source de satisfaction, de joie, de paix, d’amour, c’est Christ. La vie, c’est Lui. « Quel autre ai-je au ciel que toi ? Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi. » (Psaume 73.25) Loin, bien loin du « petit » Jésus vulnérable et inoffensif de la crèche, Christ se proclame TOUT.

Jésus est la vérité. Ah, la vérité! Combien d’hommes sur cette terre ont proclamé détenir la vérité, la seule et unique vérité, la vérité ab-solue ! C’est difficile d’accepter le mes-sage de ces hommes, puisque, si nous n’y adhérons pas, nous sommes forcé-ment dans l’erreur. De plus, certains rel-ativistes nous diront que la vérité n’est pas la même d’une personne à l’autre, d’une époque à l’autre ou d’une culture à l’autre et donc, qu’il n’y en a pas seule-ment une, mais bien plusieurs.

Or, Jésus fait une distinction claire entre lui-même et ces beaux parleurs, ces relativistes, ces moralistes ou gourous venant apporter leur message. Jésus va jusqu’à se proclamer LUI-MÊME comme cette fameuse vérité que certains prétendent détenir ou que d’autres affirment être multiple. Au Québec, pourtant, ce qui était auparavant une soif de vérité, une quête de sens a été remplacé par le plaisir instantané. Qui veut connaître la vérité de nos jours ? Nous avons peur de réfléchir, d’être confrontés à nous-mêmes, Nous ne pouvons passer une heure en silence à réfléchir sur la vie, puisque cette heure nous mènera indubitablement à la triste réalité qu’il n’y a AUCUN SENS à cette vie que nous menons. Alors, pour nous sortir de cette réalité, nous nous occupons : télévision, films, jeux vidéo, musique, internet, texto, facebook, magasinage, nourriture, et j’en passe. Toutes ces choses pour passer le temps, nous avons fini par les appeler « plaisir » et nous en avons fait une fin en soi. Pourtant, peut-être servent-elles à camoufler un vide, à fuir une souffrance plus profonde, à ignorer notre BESOIN de la vérité.

RUTH | AUTOMNE 2012

section Jésus

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Jésus est le chemin. Il nous dit également : « Entrez par

la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » (Matt.7.13-14) Remarquons ici que ce n’est pas simplement une porte, par laquelle nous entrons une seule fois, qui mène à la vie, mais également un chemin. C’est un bon rappel pour ceux qui professent connaître Jésus-Christ, mais qui ne portent pas ou plus de fruits. L’Évangile consiste non seulement à accepter Jésus comme sauveur et maître – entrer par la porte – mais aussi à marcher sur les traces de Christ. C’est lui le chemin. Si nous croyons être passés par la porte étroite qui mène à la vie, notre quotidien ne peut ressembler au chemin spacieux qui mène à la perdition. Le chemin qui mène à la vie est également peu fréquenté. Votre vie ressemble-t-elle à celle de ceux qui vous entourent ?

Nul ne vient au Père que par Lui. De toute éternité, l’homme a cherché un moyen d’accéder à Dieu. De la tour de Babel jusqu’à nos efforts pour devenir une « bonne personne », en passant par les traditions, les rituels et les sacrifices,

sans oublier, dans le détour, la prière aux saints ou l’importance de se disposer à recevoir ces entités appelées « énergies ». Le problème, c’est que tous ces moyens sont inutiles, puisque le seul qui fonctionne, c’est Christ. L’homme ne peut rien faire pour se réconcilier avec Dieu ou se rapprocher de lui, c’est Dieu qui doit descendre pour nous le permettre. Et c’est ce qu’il a fait dans la personne de Jésus-Christ.

D’ailleurs, si nous sommes conscients que Dieu est éloigné, que nous ne pouvons l’atteindre, cela manifeste notre conscience d’un problème, d’une séparation que l’on appelle le péché. Ah, le péché ! Un autre beau concept galvaudé par notre société ! Nous avons tendance à croire en une certaine échelle de gravité des péchés, soit les petits péchés et les péchés capitaux : notre héritage catholique. Pourtant, telle une maladie incurable, le péché réside en chaque être humain.

Orgueil, convoitise, immoralité, égoïsme, blasphème, mensonge, rébellion, médis-ance, calomnie, impudicité, immodes-tie, déloyauté, cruauté, envie, querelle, jalousie, division, ivrognerie, excès de table, malice, méchanceté, moquerie, et nommez-en !


Toutes ces choses engendrent souffran-ces, tristesse, maladie, famine, guerre et destruction. Le problème n’est pas que l’homme fait exclusivement ces choses, mais bien qu’elles lui sont naturelles, innées. Personne n’a besoin qu’on lui montre à mentir. Voilà donc ce qui nous prive de Dieu ! Plus encore, nos péchés nous rendent condamnables devant lui, coupables. En effet, pour Dieu, le juste juge, le châtiment qui convient au péché, c’est la mort, ni plus ni moins. C’est donc ce que nous méritons tous, puisque tous, nous avons péché.

Or, Dieu, dans Son amour, a pourvu à un moyen pour nous éviter cette condamnation, soit celui de subir à notre place la condamnation dans la personne de Son Fils. À la croix du Calvaire, Dieu a déversé Sa colère sur Christ pour satisfaire à la fois Sa justice et Son amour. La mort de cet innocent fut le plus grand geste d’injustice de l’humanité, mais elle servit néanmoins à satisfaire la plus grande justice que ce monde ait connue. L’état de l’humanité est à ce point déchu que pour y remédier, il a fallu que Dieu lui-même se dépouille, descende sur terre, meurt, puis ressuscite, puisque la mort ne pouvait le garder captif. Christ a donc subi notre condamnation non seulement pour nous, mais également à cause de nous.

Romains 5:8 | Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous

étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

RUTH | AUTOMNE 2012

section Jésus

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Et maintenant, le seul moyen de recevoir le pardon de nos péchés, c’est de placer notre foi en ce Jésus et Christ que NOUS avons crucifié. Cette foi se doit d’être précédée et suivie d’une repentance sincère de nos péchés, d’une haine de ce que Dieu hait et d’un amour pour les choses qu’il aime, d’une recherche de sainteté dans nos vies et d’un désir de ressembler à Jésus-Christ. C’est abandonner notre ancienne vie et décider de suivre les traces de Christ. Et comme Dieu connait notre cœur rebelle et notre état, il ne nous a pas laissés seuls dans ce combat, cette lutte contre le péché. Lorsque nous plaçons notre foi en Jésus, Dieu place en nous un aide, le Saint-Esprit, par lequel il nous donne la victoire, chaque jour, et il nous promet que, par sa force, nous serons « plus que vainqueurs ».

Au dernier jour, il y aura une résurrection d’entre les morts, et tous seront amenés en jugement devant Dieu. Certains, encore dans leurs péchés, seront jetés dans l’étang de feu tandis que ceux qui, par la foi en Christ, auront été trouvés justes devant Lui, partageront son éternité et règneront aux siècles des siècles avec Lui.

Car il est LE chemin, LA vérité et LA vie. NUL ne vient au Père que par LUI !

RUTH | AUTOMNE 2012

section plaisirs culinaires

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« Les deux fourchettes » ce sont deux amies de grande complicité ; deux jeunes femmes dynamiques qui ont eu envie de partager avec

nous leur passion pour l’univers de la gastronomie !

Chaque semaine, sur leur blogue, elles nous font découvrir le nouveau restaurant branché du moment, une recette à essayer ou un livre de cuisine à découvrir à tout prix.

Sans prétention, cette recette reste toujours saupoudrée d’un nuage de simplicité et de fantaisie !

Pour vivre l’expérience « Les deux fourchettes », suivez-les chaque semaine.

Retour aux Sources {C’est dans les vieux livres de recettes de maman - dans ce tiroir pleins de savoirs anciens - qu’on retrouve, encore aujourd’hui, l’origine des plats que l’on chérit plus que tout.

Dans un esprit de retour aux sources quasi collectif, nous sommes en train d’ouvrir nos cuisines à des plats qui prennent de longues heures à préparer; des plats riches en saveurs, mais surtout en souvenirs et en émotions.

Et aujourd’hui, je sais que, quand je serai loin de ma famille, je pourrai apprécier un bol du potage de maman, me fermer les yeux et m’imaginer auprès de ceux que j’aime.

Laura

Retour aux Sources

Pendant l’Action de grâce, j’ai eu l’occasion de goûter (et regoûter) au fameux potage à la courge butternut de ma mère. Ahh… Les ingrédients pour un moment réussi y étaient : une table remplie de la bonne cuisine de maman et la joie de retrouver ceux que j’aime.

Tout en appréciant ce rassemblement riche en émotions, j’ai eu l’occasion de me dire à quel point ces moments me ramènent aux plaisirs des traditions familiales... La chaleur d’un bon mijoté sur le feu de bois. Un rôti de porc cuit exactement comme on l’aime. Le parfum envoûtant d’une croustade aux pommes. Ces recettes sans prétention me font dire « Pourquoi vouloir toujours tout réinventer quand nos grands-mères ont tellement à nous donner ? »


Bouquinerie d’automne

Pour en connaître un peu plus sur les vedettes en librairie cette saison, nous

avons fait quelques recherches et nous vous avons dégoté de vraies petites merveilles.

« Sous le charme des courges et des citrouilles » de Louise Gagnon

L’auteure nous apprend beaucoup plus que les bases sur la cuisine avec les courges. Elle nous fait découvrir 24 variétés de courges et nous montre, une étape à la fois, comment les apprêter et comment en faire des plats réconfortants. 75 recettes alléchantes ; de quoi nous faire saliver…

« La Mijoteuse » de Ricardo Larrivée

Notre cher ami Ricardo nous propose un nouvel ouvrage autour de la mijoteuse ! Pour les filles en appartement, pour les mamans occupées ou pour les femmes voulant se faciliter la vie, ce livre sera définitivement un atout à votre cuisine !

« Mastering the Art of French Cooking » de Julia Child

Le classique parmi les classiques : Julia Child est l’investigatrice de la cuisine française en Amérique du Nord. Son charisme et son savoir-faire ont permis aux femmes américaines de s’approprier les grandes techniques culinaires françaises. Avec un imposant « 574 recettes », Julia nous inspire et nous donne envie de mettre les mains à la pâte !

Bouquinerie d’automne

RUTH | AUTOMNE 2012

section plaisirs culinaires

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Avec le retour aux sources vient aussi une envie généralisée pour des pâtisseries aux parfums francs et assumés. Quoi de mieux que le puissant goût du chocolat pour contenter nos envies intenses de sucreries ?

Depuis plusieurs années, les Québécois(es) s’intéressent de plus en plus à l’univers complexe mais exaltant du chocolat. De grandes icones tels que Chef Christophe Morel des chocolat CM et Juliette de Juliette & Chocolat, émergent dans les médias pour nous faire découvrir les chocolats d’origine considérés comme étant les « grands crus » du chocolat.

Étant nous-mêmes de grandes goûteuses dans le domaine du chocolat (Ohlala!), on a eu l’occasion de tester plusieurs bons chocolats. Voici donc une sélection de chocolats que l’on vous conseille, l’un de couverture (pour la cuisine) et l’autre pour la dégustation.

Chocolat de couverture Cacao BarryChocolat d’Origine Mexique66% de cacaoDisponible à la Guilde Culinaire

Chocolat de dégustation RochefChocolat d’Origine Pérou65% de cacaoDisponible dans les Épiceries Avril

Le Chocolat à l’état brutLe Chocolat à l’état brut


Cré

dit : w

ww.fa

cebook.com/S

AQ

Pour toutes les fanas finies de Jamie Oliver, de bonnes bouffes à

Montréal et de restaurants chaleureux et pleins de caractère. « Maison Publique » « Maison Publique »

Après de longues semaines d’attentes, on a enfin le cœur réjouie à l’annonce de l’ouverture du restaurant « Maison Publique » situé au plein cœur du Plateau Mont-Royal. C’est dans une ambiance masculine et décontractée, faisant honneur à l’architecture montréalaise, que Chef Derreck Damman et son sous-chef Phil Viens dirigent ce gastropub d’influences londoniennes.

Ayant travaillé de longues années au Fifteen à Londres avec Jamie Oliver, Damman se lie d’amitié avec ce chef de grande réputation. Depuis ce temps, les anciens collègues gardent contact et s’encouragent mutuellement dans leurs projets respectifs. C’est dans ce même ordre d’idée qu’Oliver contribuera en tant qu’actionnaire au nouveau restaurant montréalais de Damman.

Bien que plusieurs d’entre nous n’auraient pas dit non à un restaurant signé « Jamie Oliver » à Montréal, celui-ci est bel et bien le fruit du travail de Damman. Au congrès Omnivor Tour d’août dernier, le chef nous a bien expliqué que c’était lui qui s’occupait de la conception du menu et du concept du restaurant.

En sommes, l’ouverture de ce restaurant est définitivement une bonne nouvelle pour la scène gastronomique montréalaise. Après tout, personne ne peut se plaindre d’avoir la marque « Jamie Oliver » sur un de nos restaurants !

RUTH | AUTOMNE 2012

section femme vertueuse

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Êtes-vous le genre de femme qui aime lire sur l’organisation? Sur la productivité personnelle, la répartition des tâches quotidiennes ou tout ce qui touche aux agendas? Moi oui! Ma bibliothèque est remplie d’une dizaine de livres sur ces sujets. Cependant, je n’excelle pas pour exécuter tous les merveilleux trucs que je lis.

Cette pression de représenter et d’accomplir la perfection vient souvent de nous-même, et parfois des valeurs de la société et des gens qui nous entourent. On essaie d’atteindre cette vertu qui en fait, n’est pas vraiment précise, ni définie. Elle est différente pour chacune de nous selon nos valeurs, notre mari, notre famille et notre saison de vie. Cet espoir de vivre, disons-le - sans péché (car n’est-ce pas la vraie définition de la perfection qui ne peut être incarnée qu’en Christ!) bouleverse souvent, à cause de l’impossibilité de son succès.

Alors, être capable de tout faire et de plaire à tous en 3 trucs... Impossible! Mais j’aimerais humblement partager quelques idées pour survivre à la performance constante d’être une femme qui plane constamment sur nous.

1. Ne pas se culpabiliser.Si vous vous sentez coupable de quelque chose, c’est souvent signe qu’il y a quelque chose à se culpabiliser, non? Et bien, c’est souvent le cas, mais pas toujours. Moi, je suis la reine pour me sentir coupable. Je me languis de ne pas jouer avec ma fille durant que je plie nos vêtements; et aussi je me dépêche de faire une tour de LEGO pour terminer la vaisselle qui m’attend impatiemment sur le comptoir. Il y a une différence entre se sentir coupable de ne pas réussir à tout faire et avoir honte d’un péché. Le rôle de l’Esprit est de convaincre

Trois trucs simples et efficaces pour les femmes surchargées de ce mondepar Rachel Bergeron-Labelle

RUTH | AUTOMNE 2012

section femme vertueuse

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« le monde en ce qui concerne le péché » (Jean 16.11). Ce sentiment de honte est souvent utilisé par l’Esprit pour nous ouvrir les yeux et inciter à la repentance. Cependant, notre chair et notre orgueil peuvent parfois interférer et nous faire sentir coupable pour de mauvais motifs. Alors, soyez alerte à l’Esprit. « L’homme naturel n’accepte pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » (1 Corinthiens 2.14)

Laissez la « Marie » en vous (Luc 10.38-42), se manifester et assoyez-vous aux pieds de Jésus. Définissez vos priorités selon votre saison de vie et prier. C’est à genou que vous pourrez vivre heureuse et apprécier chaque moment - avec paix et joie. N’est-Il pas venu pour apporter la Paix (Jean 20.26)? Non la culpabilité.

2. Chasser Satan et ses mensonges. Ah, cet ennemi! Il est bien féroce ce serpent qui tente de nous décourager. Que l’on soit maman à la maison, étudiante en période d’examens, femme prise dans le trafic, ce détestable sait semer la panique. Rappelons-nous sa présence, tout en se fortifiant en celle de Jésus. Évaluer nos pensées et les remplacer par celles de Christ est très salutaire pour notre âme. Savez-vous qu’en fait, nous avons les pensées de Christ (1 Corinthiens 2.15)?! Je vous entends déjà répliquer : « si j’avais les pensées de Christ, je saurais quoi faire, au bon moment, et il serait

facile de connaître la volonté de Dieu pour moi ». Et bien, je n’ai pas de réponse miracle, sauf que : « oh oui c’est vrai! Je sais que c’est vrai. Il est écrit, cela suffit! » Être rempli de Son Esprit et être à Son écoute s’apprend. C’est là que la foi embarque! Et si la seule barrière qui empêche Christ de se révéler complètement, était : moi? Et cet ennemi, qui tente d’empêcher les pensées de Christ de se manifester?

3.Trouver Jésus durant les petits moments anodins de la journée. «Ayant les regards sur Jésus, qui suscite la foi » (Hébreux 12.2). Ma foi est souvent mise à l’épreuve lorsque je pense aux futurs de mes enfants, à l’avenir de nos finances, aux projets débutés et non terminés. Ma foi en Christ, qui subvient - parfaitement - à tous mes besoins s’anéantit souvent trop vite à mon goût. Souvent, je tente de faire confiance à Dieu pour les « grosses affaires » de la vie : achat d’une maison, vente d’une auto, changement de carrière, etc.

Mais au quotidien? Est-ce que je réussis à garder mes yeux fixés sur Lui, à chaque instant? Est-ce que je m’arrête pour admirer Son oeuvre dans ma vie et dans celle de ma famille? Est-ce que je m’aperçois des milliers de cadeaux qu’il m’envoie chaque jour à travers les épreuves? Est-ce que je trouve ma joie en Lui, seulement en Lui?


Goûter sa présence, trouver Sa paix et expérimenter Sa grâce : « suscitent la foi ». Inévitablement. Et le plus merveilleux : Jésus mène ma foi « à la perfection ». Et pour qu’elle devienne parfaite, et bien - il faut des épreuves. C’est immanquable!

Pour conclure, le ménage, c’est important. L’éducation de nos enfants aussi. Prendre soin de son mari l’est tout autant. Comment donc avoir un équilibre raisonnable? Cherchez Jésus. Trouvez-Le dans chaque moment.

Et surtout, cessez d’essayer d’atteindre la perfection. Cherchez plutôt, l’excellence - en Jésus! Trouvez Jésus. Qui amènera votre foi à la perfection, et pas vous.

Et surtout, cessez d’essayer d’atteindre la perfection. Cherchez plutôt, l’excellence - en Jésus !

Édition automne 2012

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