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PSA PEUGEOT - CITROËN
Normes Biens d'EquipementE03.01.330.G
ICS : 91.160.10, 29.140.01
ECLAIREMENT DES LOCAUXMETHODE DE CALCULREGLES D'ENTRETIEN
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Janvier 1987 Etabli par : Filières 03 et 04G Usage Public
AVANT-PROPOS
Le calcul des niveaux d’éclairement se décompose en deux méthodes :
1. Une méthode utilisant les courbes photométriques des appareils et leur position dans l’espace qui intègre pourchacun des points pour lequel on fait le calcul, le flux lumineux provenant de chacun des appareils : on obtientainsi l’éclairement pour chacun de ces points.
2. Une méthode simplifiée applicable lorsque la répartition des appareils est faite suivant des dispositionsrépétitives et satisfaisant à des critères d’espacement : on obtient ainsi un éclairement moyen sur un ensemblede points ; la dispersion des valeurs n’excédant pas ± 25 % par rapport à la moyenne.
Jusqu’à présent, pour les espaces clos, seule la méthode 2) a fait l’objet de texte normatif(cf NF X 35-103 et UTE C 71-121).
Le décret n° 83.721 du 02/08/83 fait appel à des valeurs minimum dont l’obtention est plutôt l’objet de la méthode1).
En l’absence de normes de mesures et de détermination relatives à cette méthode, nous avons indiqué par uncoefficient de 0,75, les valeurs min. pouvant correspondre à la méthode 1), à partir du calcul effectué selon laméthode 2).
OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION
Le présent document a pour objet :
• de préciser la méthode préconisée pour la détermination du nombre de points lumineux à installer pour obtenirun niveau d’éclairement donné avec un type de luminaire ;
• de déterminer les règles d’entretien des installations.
Il est applicable à l’éclairement des locaux industriels dans les sociétés du groupe PSA Peugeot Citroën.
DESCRIPTEURS
Eclairage, Electricité, Electronique, Luminosité, Electricity, Electronics, Lighting.
MODIFICATIONS
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SOMMAIRE
1. Eclairage genéral – Méthode de calcul ............21.1. Niveaux d’éclairement en lux.........................21.2. Formules de base .........................................31.3. Rendement du luminaire ...............................31.4. Utilance.........................................................4
2. éclairage de la zone de travail ..........................7
3. Règles d’entretien .............................................7
4. Historique et documents cités......................... 94.1. Historique ..................................................... 94.1.1. Création..................................................... 94.1.2. Objet de la modification ............................. 94.2. Documents cités ........................................... 94.2.1. Documents PSA ........................................ 94.2.2. Documents extérieurs ................................ 94.3. Conforme à :................................................. 9
1. ECLAIRAGE GENERAL – METHODE DE CALCULLa méthode s’applique à l’éclairage général de tous les types de locaux pour autant que l’on respecte lesinterdistances entre appareils conformément à leur classe.
1.1. NIVEAUX D’ECLAIREMENT EN LUX
Le niveau moyen de l’éclairage général d’un local est déterminé par la valeur maximale donnée pour l’une des troisconditions suivantes :
• 1/5 du niveau moyen des éclairages localisés du même local.
• 1/5 du niveau moyen général des éclairages des locaux contigus ou en communication.
• Les valeurs spécifiées PSA Peugeot Citroën du tableau 1.
Tableau 1
Décret n° 83.721 du02/08/83 Spécifications
LocauxMin. imposé Moy.
Correspond.Ambiantemoyenne
Ambiancesale
Bureaux, BM, bureaux d’études
Bureaux d’atelier, boquette palettisable
Vestiaires, sanitaires, restaurants, salle à manger
120
120
120
160
160
160
450
350
250
-
-
-
Atelier :
Éclairage d’ambiance
- Carrosserie
- Mécanique
- Emboutissage
- Forge
- Fonderie
120 160 280
280
280
-
-
-
335
335
335
335
Atelier aveugle
Ligne de montage
Contrôle en ligne
Entrepôts, halls de stockage
Magasins
Voies de circulation intérieures (allées)
Escaliers
60
120
40
60
80
160
55
80
465
600
750
140
280
95
140
550
600
750
165
335
115
165
Note : Les valeurs spécifiées correspondent à une installation après 100 h de fonctionnement.
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1.2. FORMULES DE BASE
Le flux lumineux total à installer est donnée par la formule :
UssUii
SEF
×η+×η×
=
Avec F = Flux lumineux total en lumens
E = Niveau d’éclairement en lux
S = Surface du local en m²
ηi = Rendement du luminaire dans l’hémisphère inférieur
ηs = Rendement du luminaire dans l’hémisphère supérieur
Ui = Utilance dans l’hémisphère inférieur
Us = Utilance dans l’hémisphère supérieur
Dans le cas des appareils munis d’un réflecteur, le rendement dans l’hémisphère supérieur est égal à 0 ; la formuledevient donc :
Uii
SEF
×η×
=
1.3. RENDEMENT DU LUMINAIRE
Définition :
Le rendement normalisé d’un luminaire est indiqué de la manière suivante :
TsXi η+η
Avec ηi = Rendement dans l’hémisphère inférieur
X = Classe de l’appareil
ηs = Rendement dans l’hémisphère supérieur
T = Éclairage indirect
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Tableau 2 : Caractéristiques des luminaires
hI
voir 1.4Désignation ηηηη
Long. Trans.
Réflecteur industriel en tôle émaillée :
Sans grille
Avec grille
0,78 E
0,63 D
1,45
1,45
1,95
1,95
Armature industrielle pour lampe à décharge :
Réflecteur émaillé extensif
Réflecteur alu semi-extensif
0,67 D
0,72 C
1,45
1,05
Réglette nue mono
Duo
0,57 H + 0,39 T
0,49 G + 0,42 T
1,7
1,7
1,95
1,95
Réglette mono avec réflecteur
duo avec réflecteur
0,7 E
0,74 E
1,45
1,45
1,95
1,95
Réglette mono avec réflecteur et grille 0,6 D 1,45 1,95
Appareil de bureau basse luminance à grille de défilement 0,7 D 1,2 1,7
Appareil étanche 1 tube IP 553
2 tubes IP 553
1 tube IP 667
2 tubes IP 667
0,59 H + 0,13 T
0,57 G + 0,08 T
0,55 J + 0,13 T
0,52 H + 0,09 T
1,7
1,7
1,7
1,45
1,95
1,7
1,95
1,7
Ces valeurs correspondent à une moyenne. Pour des calculs plus précis, il est nécessaire d’utiliser les données dufournisseur propres à l’appareil considéré.
Les valeurs C, D, E, G, H, J et T sont données dans le tableau des utilances (tableau 3).
1.4. UTILANCE
Rapport du flux lumineux atteignant le plan à éclairer au flux sortant du luminaire ;
Dans le domaine photométrique, elle est exprimée en %.
Sa valeur dépend donc :
• De la nature du luminaire en sorte que la répartition de la lumière, son degré de diffusion répondent auxcritères de confort. Ainsi, a été établi un classement des appareils (cf. UTE C 71.121) en fonction del’ouverture du cône de lumière émise. Il en résulte qu’à chaque classe correspond un rapport précis :
hI
utileplandudessusauHauteur
luminaireentrenceInterdista
Dans le tableau 2, sont données les valeurs dehI
, à ne pas dépasser.
• De la nature du local en sorte que la réflexion sur les parois apporte le minimum de perturbations à la vision.Ainsi, à chaque type de bâtiment ou de local vont correspondre des valeurs d’utilance en fonction despossibilité de réflexion des parois. De même, la forme du local intervient au moyen de l’indice
b)(ah
baK
+×
=
a et b étant les dimensions du local et h la hauteur du luminaire par rapport au plan utile.
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• Utilisation du tableau des utilances (tableau 3)
• C’est un tableau à 3 entrées :
• classe d’appareil ;
• type de local ;
• indice du local ;
dans lequel les valeurs d’utilance sont exprimées en %.
Ayant déterminé l’indice du local à éclairer, on choisit sur la ligne correspondante la valeur d’utilance dans lacolonne relative au type de local avec l’appareil de la classe choisie.
Si la valeur de K se situe entre 2 valeurs du tableau 3, on procède à une interpolation proportionnelle sur lesvaleurs d’utilance correspondantes.
Si le local comporte des parois vitrées, donc non réfléchissantes, on affecte l’utilance d’un coefficientcorrecteur moyen de 0,9.
Si la surface à éclairer est une fraction non cloisonnée (ou partiellement cloisonnée) d’un bâtiment, ondétermine K sur une surface fictive plus grande que la surface réelle.
Les limites de cette surface fictive sont :
• les parois réelles (s’il en existe) ;
• des parois fictives situées au delà des limites réelles à une distance égale à I (I = interdistance entreluminaires).
PS
AP
EU
GE
OT
-C
ITR
OË
N
EC
LAIR
EM
EN
TLO
CA
UX
-M
ET
HO
DE
DE
CA
LCU
L-
RE
GLE
SD
'EN
TR
ET
IEN
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Janvier1987
Usage
Public
Tableau
3:T
ableaudes
utilances(en
%)
3
1
1
8
11
13
15
17
20
21
23
25
26
3
3
1
10
12
15
17
19
21
23
24
25
26
5
5
1
20
25
28
32
35
38
41
42
45
46
T
7
7
3
40
48
53
59
63
68
72
74
77
80
3
1
1
17
23
35
40
43
51
57
60
66
71
3
3
1
22
29
40
45
49
57
62
65
71
75
5
5
1
31
38
49
55
58
65
70
73
78
82
J
7
7
3
49
58
70
76
80
88
93
97
102
105
3
1
1
24
32
45
51
53
61
67
70
76
80
3
3
1
30
37
50
55
58
66
71
74
79
83
5
5
1
37
45
58
63
66
73
78
81
85
88
H
7
7
3
55
65
77
83
87
95
100
103
107
110
3
1
1
26
35
49
56
58
67
73
76
81
85
3
3
1
31
40
54
60
63
71
76
79
84
87
5
5
1
39
48
61
67
70
77
82
85
89
92
G
7
7
3
57
67
80
87
90
98
103
106
111
113
3
1
1
30
40
58
64
67
75
80
83
88
91
3
3
1
35
45
61
68
71
78
83
86
90
93
5
5
1
42
52
68
74
77
84
88
90
94
96
E
7
7
3
60
71
86
92
96
103
108
110
114
117
3
1
1
37
47
60
65
70
76
81
84
88
91
3
3
1
42
51
64
68
74
79
83
86
90
92
5
5
1
48
58
69
74
79
84
88
91
94
96
D
7
7
3
65
75
87
92
98
104
108
111
114
116
3
1
1
45
55
69
72
78
83
85
88
91
93
3
3
1
49
59
72
75
80
85
88
90
93
94
5
5
1
55
65
77
78
85
89
92
94
96
98
C
7
7
3
71
81
93
98
103
108
111
113
116
118
Plafond
Mur
Plan utile
0,6
0,8
1
1,25
1,50
2
2,50
3
4
5 et plus
Classe
Facteurs deréflexion
Indice dulocal K
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2. ECLAIRAGE DE LA ZONE DE TRAVAILL’éclairage général peut être complété par un éclairage localisé de zone, adapté à la nature et à la précision destravaux à exécuter. Ceci ne concerne que l’espace restreint où la tâche est exécutée.
Outre le niveau d’éclairement lui-même, il est nécessaire de tenir compte des couleurs, de l’orientation et duphénomène de stroboscopie.
Cependant, le rapport des niveaux moyens d’éclairement entre celui de la zone de travail et l’éclairement général,devra toujours être compris entre 1 et 5.
3. REGLES D’ENTRETIENLes niveaux d’éclairement du 1.1 correspondent à une périodicité d’entretien de 2 ans dans le cas général. Cetentretien systématique comprend le nettoyage des luminaires, l'échange des sources et des starters.
Cette périodicité est la même quel que soit l’horaire appliqué, car les pertes de performances sont plus liées àl’empoussièrement qu’aux pertes de flux des sources.
Pour des cas particuliers nécessitant des calculs précis, sont joints en page 7 des graphiques qui indiquent, enfonction :
• du type de source lumineuse ;
• du type de local ;
• de la durée d’utilisation par an ;
• la dépréciation totale à prendre en compte après une temps déterminé.
Étant donné le niveau d’éclairement moyen à l’instant t0 (installation neuve, locaux en activité), il suffira à partir dela valeur min. correspondante (0,75 moy.) de déterminer le moment où l’entretien systématique devra êtreenvisagé pour rester conforme au décret.
Tableau 4 : Durée annuelle conventionnelle d’utilisation de l’éclairage
En heure/année
Locaux Horaire normal Horaire 2/8 Horaire 3/8
Bureaux 1 500
Bureaux d’ateliers 1 500 3 000
Vestiaires, sanitaires 800
Restaurant, libres-services 800
Escaliers 800
Ateliers 1 500 3 000 4 600
Magasins 1 500 3 000 4 600
Entrepôts, stockage 1 500 3 000 4 600
Locaux aveugles 1 500 3 000 4 600
Voies de circulation 1 500 3 000 4 600
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4. HISTORIQUE ET DOCUMENTS CITES4.1. HISTORIQUE
4.1.1. CREATION• OR : 01/01/1987 - Texte du document non repris dans GEODE car en cours de révision.
4.1.2. OBJET DE LA MODIFICATION• A : 06/01/1987 Reprise sous GEODE
• OR : 01/01/1987 Texte du document non repris dans GEODE car en cours de révision.
4.2. DOCUMENTS CITES
4.2.1. DOCUMENTS PSA4.2.1.1. NORMES
4.2.1.2. GUIDES
4.2.1.3. AUTRES
4.2.2. DOCUMENTS EXTERIEURS
4.3. CONFORME A :