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EchoBio M A G A Z I N E EchoBio N°19 Sept./Oct. 2009 Le grand ménage ! Sans polluer ni s’intoxiquer Renforcez votre immunité ÉTATS GRIPPAUX FLEURS DE BACH Vivre en harmonie MAISON PASSIVE C’est possible MUSIQUE L’écolo-show de Tryo

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Magazine Echobio 19 sur le ménage écologique

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09 Le grand ménage !Sans polluer ni s’intoxiquer

Renforcez votre immunité

ÉTATS GRIPPAUX

FLEURS DE BACHVivre en harmonie

MAISON PASSIVEC’est possible

MUSIQUEL’écolo-showde Tryo

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EditoL’envers de la taxeL’état d’urgence est annoncé et tout le monde (ou presque) est aujourd’hui unanime pour soutenir et participer à la lutte contre le chan-gement climatique. Les chercheurs et experts ne cessent de tirer la sonnette d’alarme, la situation est tellement inquiétante que, si rien n’est mis en place de façon concrète pour limiter le réchauffement de la planète à 2 °C maximum, le monde court à sa perte. Pourtant, au moment d’agir, c’est une autre histoire !

Agir concrètement

Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % par rapport à 1990, comme ce qui va être préconisé au Sommet de Copenhague en dé-cembre prochain, implique la mise en place rapide d’actions effi caces… Et ce, dans tous les pays industrialisés sans exception. En France, si on n’a pas de pétrole, on foisonne d’idées, mais leur application se fait souvent à reculons. La taxe carbone par exemple : tout le monde y est favorable, mais personne n’en veut. C’est comme les autoroutes : leur construction fait pousser des cris de contestation, alors qu’il n’y a jamais eu autant de bouchons aux péages que cet été ! Face à la crise climatique, les Français se voilent la face… Qu’on le veuille ou non, les habitudes et les comportements pei-nent à évoluer.Regardez la bio : elle a mis des années pour s’imposer. Encore aujourd’hui, bien qu’elle soit plébiscitée dans les paroles, les actes ne sont pas toujours au rendez-vous. Pourtant, la bio of-fre une vraie réponse dans la réduction de gaz à effet de serre, donc la limitation des pertur-bations du climat. Pas de pétrochimie pour les cultures, moins de viande dans la consomma-tion alimentaire, une production relocalisée, pas de procédés de transformation polluants… Et un bilan carbone bien meilleur. Si nombre de citoyens sont convaincus, beaucoup conti-nuent à faire “comme si de rien n’était”. Des promenades en vélo le dimanche en famille pour “se donner bonne conscience” et quel-ques bouteilles de lait bio dans son caddie. Désolée, il est urgent aujourd’hui de s’impli-quer davantage. Au-delà des intentions. Et comme nous vous le rappelons régulièrement dans EchoBio, cela ne coûte pas plus cher. Au contraire. En prime, c’est bon pour la santé. Moins de viande et plus de céréales et légu-mineuses dans nos assiettes, plus de transports en commun et moins de gaspillage… Et la re-cette de la taxe carbone réellement utilisée pour verdir notre quotidien !

Christine Rivry-Fournier

Les Éditions Fitamant publient Echobio et Biofi l,la revue professionnelle de la fi lière biologique. Contact : Éditions Fitamant, rue Menez-Caon, BP 16, 29560 TELGRUC-SUR-MER, tél. 02 98 27 37 66,fax 02 98 27 37 65, com@fi tamant.fr

4 Actualités Régions

Actualités PlanèteActualités Environnement 14

12

Reportage Coteaux Nantais,

les fruits de la patience19

Art de vivre Infections hivernales : renforcer son immunité36

Habitat Fini le chauffage ? Optez pour une maison passive

47

64Le coin des livres

Actualités France8

Portrait16

Nouveautés5258

Cuisine 45

Entreprise22

DossierLe grand ménage !26

Jardin50 C’est l’automne : pas de répit au jardin

39Bien-être Fleurs de Bach :

agir sur les émotions

La nature au cœur de Melvita

A vos agendas !

L’ultimatum de Tryo : “Faites du bruit pour la planète !”

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Stand D71/E70

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42Cure de raisins, intox ou détox ?

La châtaigne, un fruit à redécouvrir

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Objectif du Gard : viser la 1ère place en bioLe Gard ne cache pas son ambition : devenir le premier départe-ment bio de France et détrôner ainsi la Drôme. Et il s’en donne les moyens. En décidant d’y consacrer 20 % du budget départemental destiné à l’agriculture, le Conseil général espère pouvoir ravir la première marche du palmarès national dont il occupe pour l’instant la deuxième place, en nombre d’exploitations (plus de 300). Pour parvenir à ses fi ns, le département a commandé, en 2008, un audit de la fi lière bio qui a passé en revue l’ensemble des maillons, des producteurs aux entreprises en passant par les organismes de déve-loppement agricoles concernés par la bio. À l’issue de ce travail, un plan de développement pluriannuel d’actions bio a été élaboré. Il est notamment destiné à assurer un approvisionnement de proximité des industriels locaux en lieu et place des importations. Le Gard n’en est pas à son coup d’essai en la matière puisque les premières actions en faveur de la bio remontent à 1994. Depuis, le Conseil général a apporté son concours au premier programme d’introduction de la bio en restauration collective, à la construction du réseau des fermes de démonstration et a aidé fi nancièrement à la certifi cation bio des exploitations agricoles.

Échanges de savoir-faire paysans en Lot-et-Garonne

Les paysans boulangers, venus des quatre coins de la planète, se sont donné

rendez-vous en juin dans le Lot-et-Garonne pour échanger sur leurs expériences

d’utilisation de variétés anciennes de céréales. Ces rencontres européennes,

organisées par le réseau semences paysannes et accueillies chez Jean-François

Berthellot à Port-Sainte-Marie, ont été l’occasion de confronter les expériences

pratiques. Moyen-Orient, continent américain, confi ns orientaux de l’Union

européenne, et Européens, ils étaient plus d’une cinquantaine à transmettre

leurs expériences et les particularités de leur métier. Il fut question des variétés

anciennes de blé, notamment celles présentes sur l’exploitation à travers la col-

lection européenne vivante de 250 variétés et espèces différentes entretenues

par le producteur. Pendant deux jours, les ateliers de fabrication ont permis aux

paysans ou artisans boulangers de partager leur savoir-faire, de la confection

des pains jusqu’au boulgour en passant par les pâtes, les galettes, la polenta,

le tout réalisé à partir de blé mais aussi d’épeautre, de maïs, de seigle, de blé

dur. “Il est très intéressant de voir comment chacun d’entre nous cultive chez

lui ces variétés ou populations mais aussi quelle valorisation on peut en tirer

pour préserver la biodiversité”, souligne Patrick de Kochko, animateur du réseau Semences paysannes.

Nitrates : Vittel prend le problème à sa sourceLa bio peut-elle améliorer la qualité des eaux ? L’expérience menée depuis plus de 20 ans sur le bassin d’alimentation des eaux de Vittel dans les Vosges en Lor-raine en est la preuve. En 1987, la Société Générale des Eaux Minérales de Vittel (SGEMV), dans le giron du groupe Nestlé Waters, s’alarme de l’envolée du taux de nitrates des eaux alimentant la source d’eau minérale. Celui-ci atteint parfois plus de 50 mg/l en zones de cultures intensives, sachant que les normes maximales autorisées sont de 50 mg/l et de 10 mg/l pour l’eau minérale. “Un enjeu de taille, Vittel SA étant la plus grosse entreprise de l’ouest vosgien, avec 1 300 salariés… et aucune solution curative n’est envisageable en eaux minérales”, souligne Marc Benoît, directeur de recherche à l’Inra-Sad de Mirecourt, qui a travaillé sur le pro-jet de réduction des nitrates. De 1988 à 2004, les chercheurs sont mobilisés pour proposer des solutions. Le bassin d’alimentation de Vittel est occupé en grande

partie par une quarantaine d’exploitations agricoles, notamment des producteurs de lait et céréales. Un cahier des charges est proposé. Proche de la bio, il réduit les pratiques à risques, en supprimant notamment les produits phytosanitaires et la culture du maïs. En 5 ans, les résultats s’améliorent et le taux de nitrate baisse sensiblement. Preuve qu’il faut donner sa chance à la prévention.

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La qualité Emile Noël,un engagementdepuis 1920

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De la bio dans les collèges vendéensEn Vendée, les collèges s’investissent de plus en plus dans la bio. Lors de la dernière année scolaire, 11 des 30 établissements ont décidé d’introduire de façon régulière des aliments bio dans leurs repas. Ces collèges volontaires ont bénéfi cié de l’appui du Conseil général, soucieux d’améliorer la qualité de l’alimentation des jeunes adolescents. Si aucune aide directe supplémentaire n’a été allouée, d’autres soutiens ont été promus, basés sur une forte sensi-bilisation de tous les acteurs : formations des gestionnaires et des cuisiniers, information des élèves sur la nutrition et l’agriculture bio, mise en réseau avec des producteurs locaux et les organisations professionnelles agricoles bio, aide à la conversion. Une vraie synergie. “Chaque maillon de la chaîne de restauration a été amené à réfl échir à son approvisionnement, à réduire ses déchets, à limiter la quantité des portions de viande, respecter la sai-sonnalité…”, explique Xavier Elices-Diez, chargé de ce dossier au Conseil général. Plus d’un million d’euros a été investi depuis 2007 pour maîtriser les dépenses énergétiques, afi n de rendre les cuisines plus économes, notamment par l’achat de matériels de cuisson performants, des fours à basse température qui respectent les propriétés nutritionnelles des ingrédients et limitent les

pertes, tout en réduisant les coûts de cuisson. Idem pour le lavage, avec l’achat d’une centrale vapeur. Le surcoût des repas bio peut ainsi être maîtrisé et limité.

“Humour et vin bio”, un cocktail festif pour la planète

Premier département bio en viticulture avec un vignoble de 3 000 hectares, le

Vaucluse prend l’environnement très au sérieux… La preuve, pour sa seconde

édition, le festival “Humour et vin bio” a fait résonner dégustations et fous rires

dans le village de Pernes-les-Fontaines, l’avant dernier week-end d’août. À l’ori-

gine de cette manifestation inédite, 13 vignerons bio du Vaucluse, associés au

sein d’un groupement, “Bio Ventoux”, et engagés dans “une écologie joyeuse”.

L’amour de leur métier et leurs convictions pour un mode de production plus

propre, respectueux de l’environnement, leur ont suscité l’envie de créer un

événement festif autour du vin bio. Avec la complicité de l’humoriste Marc

Jolivet (lire Echobio n°17), ils ont lancé, dans la bonne humeur, leur 1er festival

en 2008. Le succès a été immédiat, grâce à un programme basé non seulement

sur la convivialité, mais aussi la pédagogie. “Nous voulons, tout simplement,

transmettre à nos enfants une terre vivante, et non pas une terre salie, polluée,

épuisée par les traitements chimiques qu’implique la course au rendement,

expliquent les vignerons. Nous pratiquons notre métier avec une passion que nous voulons

partager avec vous.” Le festival a été l’occasion pour Marc Jolivet de lancer offi ciellement son association “Rire pour la Planète”,

sous le regard bienveillant de sa marraine la fée Liane Foly.www.lesbioventoux.com

Coraux tropicaux… en BretagneÀ Camaret-sur-Mer, à la pointe du Finistère, l’ancienne criée héberge des animaux marins pour le moins inattendus. Rémi Plouhinec et Johan Kergoat y élèvent près de 150 variétés de coraux tropicaux. “L’idée de départ n’est pas de repeupler des zones sinistrées – on fait parfois plus de mal en intervenant – mais de préserver la ressource”, expliquent les deux associés. Fondée en 2008, La Ferme de Corail a démarré son activité à partir de souches importées de Hollande et d’Allemagne : bénitiers, coraux mous et durs offrent une palette de formes et de couleurs extraordinaire. Depuis, l’unité de production tourne en vase clos, sans avoir besoin de renouveler le cheptel. “Nous réa-lisons des boutures à partir des coraux de base, explique Johan. Puis, les jeunes sont mis en croissance 6 mois dans des bassins d’eau de mer chauffés par des lampes. De quelques millimètres, on obtient des spécimens pouvant aller jusqu’à 10 centimètres. Afi n de ne pas perturber l’écosystème, en les introduisant par mégarde, l’eau rejetée est systématiquement traitée”. Cette entreprise innovante ne passe pas inaperçue dans le secteur de l’animalerie. L’enseigne Botanic, qui privilégie, dans ses importations indonésiennes, les spécimens issus de coraliculture, s’est montrée intéressée par l’ex-périence bretonne. Pour le plaisir des aquariophiles soucieux d’écologie.

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Alertes aux échantillons pour bébé dans les maternitésLes jolies boîtes remplies d’échantillons de produits cosmétiques offer-tes par le personnel soignant à toutes les nouvelles mamans dans les 600 maternités françaises sont pointées du doigt. D’une redoutable effi -cacité, ces opérations marketing à peine déguisées, qui s’assurent la fi délité des futures consommatrices soucieuses d’offrir le meilleur à leur nouveau-né, sont dénoncées. Le Comité pour le Développement Durable en Santé (C2DS) s’est en effet penché sur le contenu de ces cadeaux : un vrai cocktail toxique ! Paraben, EDTA, BHA, PEG, éthers de glycol, bisphénol A…, ces substances, certaines classées CMR (can-

cérigènes, mutagènes et/ou reprotoxiques), d’autres interdites dans certains pays, fi gurent dans leur composition. Pourtant, l’utilisation en toute bonne foi par les puéricultrices des crèmes, laits, lingettes… offerts par les sociétés vaut les meilleures recommandations aux mamans toutes désinformées. Aujourd’hui, plus de 100 000 substances chimiques font partie de notre quotidien dont moins de 3 000 ont fait l’objet d’une analyse approfondie de toxicité. Face à la méconnaissance de leurs effets directs et différés sur des organismes immatures, à des stades cruciaux de leur développement, le C2DS tire la sonnette d’alarme. Né il y a trois ans sous le haut patronage des deux ministères de la Santé et du Développement durable, ce Comité appelle les professionnels de santé à encourager le sens critique des utilisatrices (teurs) quant aux soins réellement nécessaires et ceux dictés par des packagings alléchants.www.c2ds.org

Vers une aquaculture bio européenne

Voté fi n juin à Bruxelles, le règlement européen sur la production aquacole doit entrer

en vigueur en juillet 2010. Il entend harmoniser les multiples cahiers des charges publics

et privés des différents États membres. Un nivellement par le bas, s’insurge la Fédéra-

tion nationale d’agriculture biologique des régions de France (Fnab) qui souligne ses

insuffi sances : pas de distances minimales entre élevages bio et conventionnels, pas de

pourcentage minimum d’alimentation bio pour les poissons omnivores, pas de seuils

maximums de polluants, etc. En France, plusieurs élevages, essentiellement en rivière,

de truites et de saumons, se réclament de la conduite biologique. Bien souvent de petite taille, ces unités risquent

d’être défavorisées car des densités très faibles ont été retenues, au profi t de grandes fermes marines extensives. Une

période dérogatoire sur les densités est cependant instaurée jusqu’en juillet 2013, ainsi que le principe d’une révision

du texte à cette date.

La bio malmenée : polémique sur les études scientifi quesLa parution dans la presse, pendant l’été, des résultats d’une étude anglaise mettant en doute les effets nutritionnels positifs de la bio, a provoqué une controverse que les professionnels du secteur estiment malvenue. Le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) prouve en effet qu’un examen des 162 études scientifi ques publiées au cours des 50 dernières années et citées par les auteurs anglais fait en réalité apparaître des différences signifi -catives favorables aux aliments bio pour 6 catégories de nutriments importants !“Les conclusions sont tronquées, affi rme l’association française. L’étude parue dans l’American journal of Clinical Nutrition, AJCN,

comparant les aliments bio et conventionnels, n’a pourtant pas donné ces informations. Elles sont contenues dans le rapport de 209 pages réalisé par les auteurs de l’étude pour la Food Standards Agency, en plus de l’étude elle-même.” Soucieux de rétablir une cohérence, le MDRGF montre que le rapport n’est pas négatif, loin s’en faut. Il y apparaît que les végétaux bio contiennent en moyenne plus de magnésium, zinc, composés phénoliques, fl avonoïdes, sucres et matière sèche que les cultures intensives, qui renferment, elles, plus d’azote. De même, les produits animaux bio présentent davantage de certains acides gras que leurs homologues non bio, contrairement à ce qui a été publié partout. Alors, pourquoi une telle différence entre les données contenues dans les études scientifi ques analysées et ce qui a été communiqué ?www.mdrgf.org

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Fruits et légumes : La Vie Claire met la main au panierLa vente de produits bio bat son plein. D’après l’Agence bio, la progression est de 25 % en 2008 ! En tête des rayons les plus prisés, les fruits et les légumes représentent 17 % du marché. La formule du panier, mise en place par les producteurs eux-mêmes et regroupés le plus souvent sous forme associative en Amap (Agriculture pour le maintien de l’agriculture paysanne), est devenue un mode de commercialisation très effi cace. Notamment pour découvrir des variétés anciennes et suivre le cycle naturel des saisons. Partant de ce constat, l’enseigne de distribution La Vie Claire propose désormais ses propres paniers, baptisés Esprit de Saison, accompagnés d’une fi che recette. Les 190 magasins du réseau puisent dans le vivier des régions ou dans les fi lières d’importation pour présenter une offre diversifi ée. Réservation d’une semaine sur l’autre ou abonnement, la formule permet la découverte de végétaux méconnus, tout en dégageant plus de temps pour cuisiner !

Un nombre restreint d’additifs dans les produits bio

En bio, quelques lignes sur l’étiquette suffi sent pour savoir ce que l’on mange. Si

les procédés de transformation des aliments bruts sont sensiblement les mêmes,

qu’ils soient bio ou non, les premiers doivent impérativement préserver les qua-

lités intrinsèques des aliments. Car le règlement bio interdit le rétablissement des

propriétés nutritionnelles perdues lors de la cuisson, du mixage ou de tout autre

process. Pour exemple, l’enrichissement en vitamines, minéraux, antioxydants…

n’est pas permis sauf si la loi l’exige (c’est le cas des petits pots pour bébé). Seuls

36 additifs – la plupart d’origine agricole ou naturelle – sont autorisés en bio contre

300 en conventionnel. Considérés comme indispensables à l’élaboration de cer-

taines préparations (par exemple la pectine pour la gélifi cation des confi tures), ils

sont rassemblés dans une liste positive qui précise les denrées avec lesquelles ils

sont utilisables. En effet, le colorant naturel rocou ne s’emploie que dans certains

fromages alors qu’en conventionnel il est incorporé dans diverses denrées. Privés

d’artifi ces pour “se rattraper”, les transformateurs bio ont tout intérêt à retenir

des procédés de transformation simples qui maintiennent à coup sûr les qualités

nutritionnelles des produits.

Taxe carbone : 17 € la tonne de CO2

Après moult débats, le Président de la République a tranché. Le prix de départ de la taxe carbone sera 17 euros la tonne. Cette fi scalité verte sera introduite de façon progressive, dès 2010, sans augmenter pour autant les prélèvements obligatoires. Réclamée par le Grenelle de l’Environnement, cette “contribu-tion climat-énergie” a pour but d’inciter entreprises (1), administrations et particuliers à consommer moins d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), notamment dans les transports et le chauffage. Ce, afi n de réduire les émissions de gaz à effet de serre, “pour faire face à l’urgence climatique et à la nécessité de changer les comportements”, souligne Nicolas Sarkozy. Le chef de l’État demande ainsi à chacun de “se sentir concerné par l’enjeu” et de “compren-dre la justesse de notre ambition”. Pour compenser au centime près l’effort des ménages évalué en moyenne à 85 €/an, il propose soit une réduction de l’impôt sur le revenu pour les ménages imposables, soit le versement d’un chèque vert pour ceux qui ne le sont pas. Un dédommagement supplémentaire sera versé à ceux qui n’ont pas accès aux transports en commun. Une com-mission indépendante de suivi de la fi scalité écologique va être instituée pour défi nir ces modalités. Cette nouvelle taxe, qui couvrira 70 % des émissions de l’Hexagone, devrait rapporter de l’ordre de 4,3 milliards d’euros par an.

Cette somme sera placée dans un fonds autonome et son utilisation sera soumise au contrôle d’une commission indépendante comme l’avaient souhaité les experts réunis autour de Michel Rocard.(1) sauf celles déjà soumises aux quotas d’émission de dioxyde de carbone.

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Après 3 années d’enquête, Greenpeace a publié en juin dernier

un rapport, Le Massacre de l’Amazonie, en forme de réquisitoire

montrant l’impact dévastateur de l’élevage intensif brésilien sur

l’Amazonie. Ce type d’élevage est en effet responsable de 80 %

de la déforestation amazonienne, soit 14 % du déboisement

annuel de la planète. La destruction progressive de sa forêt,

par abattage et brûlis, fait du Brésil le 4e émetteur mondial de

gaz à effet de serre. Premier exportateur au monde de bœuf

et de cuir, le Brésil entend pourtant voir sa part sur le marché

doubler d’ici 2018. Pour changer la donne, l’association envi-

ronnementale en appelle aux grandes marques et enseignes

de distribution afi n qu’elles fassent pression sur leurs fournisseurs. En effet, du cuir

des baskets Nike, Reebok ou Adidas, aux produits Louis Vuitton ou Gucci en passant par la viande commercialisée en

supermarché au Brésil, nombre de marques sont impliquées dans la déforestation amazonienne. Déjà, Timberland, Nike,

Carrefour, Geox et Wal Mart ont répondu favorablement à ce cri d’alarme. Carrefour-Brésil a, par exemple, prévenu qu’il

suspendrait ses approvisionnements si les industriels ne lui apportent pas la preuve que leur viande ne contribue pas à

la destruction de la forêt amazonienne. Des annonces qui devront être suivies de fait. En tout cas, les grands groupes ne

pourront plus plaider l’ignorance.

Déforestation en Amazonie : de grandes marques se disent concernées

La Hongrie soutient ses agriculteurs bioAvec 122 270 hectares bio, soit 2 % de ses surfaces agricoles, la Hongrie récolte les fruits d’une démarche entamée au milieu des années 1980. Si la majorité des exploitations (qui représentent 0,3 % des fermes) sont de petite taille, quelques-unes dépassent les 1 000 ha. La majorité des terres bio se compose de prairies (57 %), 36 % sont consacrés aux grandes cultures avec surtout des céréales (blé et maïs), mais aussi des fourrages, enfi n du tournesol et du colza. Les animaux ne sont pas en reste avec 134 élevages, en priorité de bovins. À noter la croissance de la production de miel bio surtout vendu à l’étranger.En 2008, le pays compte 1 250 opérateurs bio, un nombre qui devrait croître très rapidement en raison du nouveau régime de subventions accordé par le gouvernement depuis le début de l’année. Faute d’un marché intérieur, 85 % de la production hongroise est exportée, en

direction d’Europe de l’Ouest, mais aussi des USA, et bien souvent à l’état brut sans avoir subi de transformation. Cependant, la consommation locale augmente régulièrement. Les grandes chaînes de supermarchés (Auchan, Cora, DM) proposent d’ailleurs de plus en plus souvent des produits bio dans leurs rayons.

Diversité contre désordres alimentairesLes tribus reculées des denses forêts tropicales ou des déserts de glace pos-sèdent une gamme richissime d’aliments sains et nutritifs – certains ayant des propriétés extraordinaires – que nos sociétés opulentes ne peuvent que leur envier. Telle est l’une des conclusions d’une publication récente de la FAO et du Centre for Indigenous People’s Nutrition and Environment (CINE) de l’Université McGill (Montréal). Selon Barbara Burlingame, experte de la FAO en nutrition, “cette étude illustre toute la richesse des savoirs des communautés autochtones vivant dans les écosystèmes les plus variés et le foisonnement de leurs ressources vivrières.” Hélas, à mesure que les habitats sauvages reculent sous les pressions économiques et la mondialisation, ces aliments indigènes disparaissent à grande vitesse – et

par là même, les régimes alimentaires qui garantissaient une bonne santé. Néanmoins, au sein de la communauté Karen de Sanephong (Thaïlande), les chercheurs ont découvert que les habitants disposaient encore de 387 espèces vivrières, dont la courge cireuse, le fruit du jacquier et le champignon appelé “oreille de Judas”. Même en zone aride, comme le territoire des Masaï au Kenya, 35 espèces différentes d’herbes, de légumes à feuilles et de fruits sauvages sont consommées, tandis que, dans le Grand nord canadien, les Inuits tirent du milieu naturel 79 aliments, dont la viande de caribou et le phoque annelé. Ces aliments traditionnels possèdent des niveaux très élevés de micronutriments. Leur disparition alarmante entraîne obésité, diabète et hypertension.www.fao.org

12 EchoBio / Septembre Octobre 2009

Bio Centrum es t un pet it supermarché dédié aux produits bio dans le centre de Budapes t.

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14 EchoBio / Septembre Octobre 2009

Pour sauvegarder l’excellence des grands vins français et l’ave-

nir de la production viticole française, un accord fort pour le

climat devra être adopté à Copenhague en décembre prochain.

Dans une tribune publiée par Le Monde du 12 août, plus de

50 viticulteurs, chefs cuisiniers, sommeliers et œnologues appel-

lent, aux côtés de Greenpeace, le Président de la République

et son ministre de l’Environnement à se positionner en leaders

de la lutte contre les changements climatiques. “Précocité des

vendanges, grêles et chaleur à répétition, les effets des change-

ments climatiques ne sont pas une fi ction pour les viticulteurs !

explique Anaïz Parfait, chargée de mobilisation climat pour

Greenpeace France. Ils rendent les vignes de plus en plus vulnérables et menacent

à terme tout un pan de la culture française. Il n’y a plus de temps à perdre ! Aujourd’hui, les travailleurs du vin ouvrent la

voie aux autres secteurs prêts à se battre pour enrayer la crise climatique.” De la Champagne au Languedoc-Roussillon,

en passant par la Bourgogne, les changements climatiques modifi ent peu à peu la spécifi cité des vins de terroirs français.

Liés à la notion de climat, ces terroirs, associés à des pratiques et à un savoir-faire à l’œuvre depuis des siècles, sont la clef

des crus d’exception. L’augmentation de la teneur en alcool et en sucre due au réchauffement climatique endommage

la complexité aromatique des vins. Si rien n’est fait aujourd’hui, les conséquences seront plus graves encore. Les vignes

se déplaceront de 1 000 kilomètres au-delà de leur limite traditionnelle d’ici à la fi n du siècle. Ces impacts sont d’ores et

déjà perceptibles en Bourgogne, où le pinot noir, cépage royal des grands crus, souffre sur son territoire traditionnel.

Changement climatique : ça chauffe pour le vin

Les toilettes sèches ont la coteDe plus en plus nombreuses sont les collectivités qui adoptent les toi-lettes sèches, à séparation des matières fécales liquides et solides. Ces dernières, les lombrics en raffolent et comme le lombri-compostage est l’une des solutions les moins lourdes à gérer sur le long terme (moins de transport que la sciure de bois), ce type de sanitaires a le vent en poupe. Les pays scandinaves sont précurseurs. En France, on les adopte avec parcimonie, en particulier dans les lieux isolés. Pourtant elles feraient un excellent terreau pour les espaces verts. Combourg – classée sta-tion verte et labellisée Petite cité de caractère – en Ille-et-Vilaine, en a récemment installée une sur son aire de loisirs. On en trouve aussi au cœur de grandes cités comme Lyon, où des toilettes sèches intègrent le Parc de la Tête d’Or. W.C. des villes ou des champs, les lombrics s’adaptent à tout. Quoique… La société Ecosphère Technologie, qui

en a implanté plusieurs centaines depuis le début des années 1990, a constaté que le ver de terre ne survit guère au-delà de 2 500 m d’altitude. Pour les refuges de montagne situés plus haut, d’autres méthodes sont utilisées comme la mise en sac compostable des déchets.www.saniverte.fr ; www.petitcoinnature.fr ; www.kazuba.eu

Voiture électrique, encore un peu de patience

On parlait déjà de cette petite révolution dans les années 1960 ; or, le IIe mil-lénaire ne voyait aucune voiture électrique pointer sa carrosserie à l’horizon. Pourtant, aujourd’hui, d’après EDF, près de 10 000 automobiles se déplacent

dans l’Hexagone grâce à l’énergie électrique, sans compter les vélos, scooters, tramways, bus, bateaux ou encore karts…

L’Association pour le développement du véhicule électrique (www.avere-france.org) recense 8 modèles de voitures électriques pour particuliers et l’Avenir du véhicule élec-

trique méditerranéen (www.avem.fr) élargit sa liste à une cinquantaine d’automobiles dont 15 hybrides (électricité + carburant fossile). Avec des autonomies tournant autour des 100 km, ces

petites voitures sont adaptées à la ville. Livreurs, postiers, coursiers ou encore personnels administratifs sont les cibles de prédilection de ces nouvelles fl ottes. Sauf quelques exceptions, la plupart des prototypes français n’ont pas encore été lancés “pour de vrai” sur le marché, devancés par Fiat ou Diamler-Chrysler. La Friendly (Heuliez), la Blue Car (Vincent Bolloré), la iOn (PSA Peugeot Citroën et Mitsubishi Motors) et la Leaf (Nissan et Renault) ont été annoncées au mieux pour fi n 2010. Actuellement, la seule voiture 100 % électrique que l’on peut acheter est la Telsa, un coupé sportif très prisée des stars d’Hollywood… En attendant, vous pouvez toujours prendre… le bus. Plus d’une dizaine de villes en France, dont Tarbes dans les Hautes-Pyrénées, Morzine en Haute-Savoie ou encore Gravelines dans le Nord, ont électrifi é leurs lignes.

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La fromagerie de la Lémancea pour vocation de remettre au goût du jour les fromages d’autrefois tombés dans l’oubli.Elle fabrique désormais de nombreuses spécialités biologiques au lait de chèvre, vache et brebis.Grâce à ses propres producteurs de lait, elle maîtrise la qualitéde ses fabrications, et participede façon active au développe-ment de l’agriculture biologique dans le Sud-ouest .Le Savoir-faire transmispar d’anciens maître-fromagersconstitue la clef de voûte de son succés.

Fromagerie de la Lémance

UNE GAMME DIVERSIFIÉEDE FROMAGES BIOLOGIQUES

Fromages frais de chèvre et brebis Fromages affinés Fromages tartinables bio pour préparation culinaires et pour Pizza Tommes de vaches, chèvre et brebis bio

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Révélé en 1995 sur la scène reggae-rock, Tryo ne cesse depuis de faire résonner “L’hymne de nos campagnes” auprès de ses fans. En 2008, il associe le geste à la parole en réalisant son bilan carbone. Une première dans le milieu musical français.

L’ultimatum de Tryo

“Faites du bruit pour la planète !”

Dès les débuts, Manu, Mali, Guizmo et Danielito vibrent au diapason de la nature, souvent malmenée. Ils le clament dans nombre de leurs chansons portées par l’harmonie acous-tique des voix et des guitares : “Balla-de en forêt” et “Tombé mal” alertent sur une déforestation mondiale catas-trophique. “L’air du plastique” est pour eux “La mélodie la plus toxique que l’homme [ait] pu inventer”. Dans “La Main verte”, l’exploitation des paysans du Sud, producteurs de tabac ou de chanvre, n’est pas une lecture secondaire d’un texte favorable à un “cannabis maison”. Concrètement, ils apportent leur contribution au CD : OGM, planète en danger, édité par la Confédération paysanne. Ils font leur métier avec beaucoup d’humour, de bonne humeur, sans prise de tête ni leçons à donner. Pour autant, ils ont envie qu’on les prenne au sérieux. En 1999, le groupe fait appel à l’association Greenpeace et lui propose de planter un stand sur leurs concerts pour sensibiliser ses fans.Au fur et à mesure des albums, les jeunes pousses prennent de la graine. Dans leur dernier opus, “Ce que l’on sème”, le style moins direct puise aux ressources poétiques pour continuer à dif-fuser les bonnes ondes. En 2008, la dénonciation devient action. Suivant l’exemple de Radiohead, Tryo profi te de sa tournée 2008, 45 dates entre octobre et décembre, pour éta-blir son bilan carbone. Et, par la suite, réduire ses émissions de gaz à effet de serre en sensibilisant public et lieux de spectacles. “Un grand nombre de salles françaises, la Coo-pérative de mai à Clermont-Ferrand, le Manège à Lorient, l’Autre Canal à Nancy, le Moulin de Brainans à Brainans… ont participé à la mise en place du bilan carbone pour la tournée Tryo”, confi rme Stéphanie Thomas de la Fedurok (Fédération de lieux de musiques amplifi ées/actuelles). Une tournée typique des petits groupes français qui pourrait très bien servir de modèle.

E-ticket : entrez avec un SMSTout a été décortiqué, des trajets personnels des musiciens aux cannettes de bière jetées… dans la mauvaise poubelle,

sans oublier les moyens de loco-motion du public, poste capital. La voiture, mode de déplacement de prédilection, est aussi le plus pol-luant. Afi n d’augmenter le nombre de passagers par auto, une plate-forme Internet est dédiée au covoi-turage pour leur tournée 2009 qui démarre à l’automne. Comme nombre de ses confrères, Tryo encourage l’e-ticket, une billette-rie dématérialisée (zéro papier) en train d’exploser, sachant que 80 % des billets achetés pour leur tour-née 2008 l’ont été en ligne. Avec l’e-ticket, le spectateur reçoit son billet de concert sur son téléphone portable qu’il présente à l’entrée de la salle. Par ailleurs, pochettes de CD et affi ches sont désormais imprimées sur papier FSC, (c’est-à-dire issus de forêts gérées dura-blement), et les textiles du mer-chandising sont prévus en coton

bio. Reste que la galette, le compact-disc en lui-même, pose souci. “On n’a pas trouvé d’alternative écologique”, avouent les membres du groupe. Promis, les petits gars vont se creuser encore un peu les méninges pour faire avancer leurs idées. Ils ne vont pas “se contenter d’être là”, comme ils le chantent à tue-tête. La preuve sera donnée le 22 novembre, lors d’un grand concert baptisé “Ultimatum pour le climat” au Zénith de Paris. Il s’agit, 3 semaines avant le sommet de Copenhague, qui doit défi nir la suite du protocole de Kyoto, pour lutter contre les changements climatiques, de “faire du bruit”, de réveiller les consciences. Leur initiative est suivie par Bernard Lavilliers, Yannick Noa et Zazie qui partagent avec eux l’affi che. Une dizaine d’ONG (Greenpeace, WWF, Réseau Action Climat, Oxfam…) profi teront de cette couverture médiatique pour recueillir un million de signatures. Espérons que, grâce à leurs efforts, Tryo récolte plus qu’il n’a semé. Ad libitum.

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Le trio initial tourne aujourd’hui à 4 : Manu, Mali, Guizmo et Danielito.

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Discographie

1er album : Mamagubida (1998)

(reprenant les 1ères syllabes de leurs prénoms)

Faut qu’ils s’activent (2000)

Grain de sable (2003)

De bouche à oreilles (live, 2004)

Fête ses 10 ans… (2006)

Dernier album : Ce que l’on sème (2008)

Mali, le chanteur de Tryo

Les jeunes ont com-pris que l’écologie est un vrai défi

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Comment convainc-t-on une société de production d’engager des dépenses pour réaliser un bilan carbone ?On ne lui demande pas ! Ce bilan carbone, on l’a pour ainsi dire payé de A à Z ! C’est vrai, Sony nous a suivis dans le projet. C’est plus grâce à notre propre maison de disques, “Salut Ô production”, que tout a pris forme. D’autres partenaires nous ont soutenus, l’Ademe, la Fédu-rok, Greenpeace qui a réalisé les enquêtes auprès du public, et Pyrprod, la société de production de la tournée 2008.

Est-ce compliqué de modifi er le mode de fonctionnement des salles de spectacle ?Sur la tournée du Zénith de l’an passé, on a embauché une personne rien que pour laver les verres ! Cette année, ce sera plus facile. On s’est mis en cheville avec la société Ecocup, qui fournit des gobelets réutilisables.

Quels festivals vous semblent exemplaires en la matière ?Le plus étonnant, c’est les Méditerranéennes à Leucate, ils ont une vraie fi bre là-bas. Mais il y en a plein d’autres, car de nouvelles manifestations voient le jour régulièrement. Le caractère associatif est souvent un critère qui va de pair avec une approche environnementale.

Quelles habitudes avez-vous changé pour réduire votre empreinte environnementale ?Le plus facile, c’est l’alimentation. La viande, on peut en manger moins. Idem pour les poissons et les produits surgelés. Résultat, j’ai perdu 15 kg !!! Après, pendant la tournée, on ne donne de leçons à personne – lors de celle du Zénith, on était 40 sur la route ! – mais fi nalement tout le monde change ses habitudes sans trop de mal. On a aussi mis le paquet sur l’éclairage à basse tension, avec des leds qui, en plus, sont moins lourdes à transporter. Cela fait une sacrée économie de consommation d’électricité. L’an dernier, d’octobre à décembre, on a utilisé 1 700 piles jetables. Du coup, on procède à des tests avec des piles rechargeables. En revanche, le son, c’est très polluant. Quant au tri, sur les tournées, on le fait bien sûr, mais on est un peu déçu quand la ville qui nous accueille n’a pas de structure de tri !

Quel rapport avec la nourriture entretenez-vous ?J’aime bien cuisiner. En tournée, je désespère de me concocter mes petits plats. En tant que musiciens, on est des invités permanents. Tout petit, j’étais nourri au bio par ma maman. Moi, enfant, c’était Vie Claire à fond.

Vous ne semblez pas tenir en odeur de sainteté les hommes politiques, pensez-vous que seules les initiatives personnelles comptent ?Non, au contraire, tout ce que nous faisons, c’est pour chan-ger les lois. Il faut faire pression sur le politique. Plus jeune, on considérait l’homme d’un côté et le système de l’autre. En grandissant, on a changé notre façon de voir les choses. L’homme fait partie du système. Il faut le défendre en fai-sant évoluer son milieu, pas en s’y opposant. Les jeunes ont compris que l’écologie est un vrai défi . Cette conscience, elle est là chez eux. Il suffi t de regarder le fi lm Home et le succès d’Europe Écologie aux dernières élections.

Propos recueillis par Gaëlle Poyade

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Coteaux Nantais

La production de pommes est la spécialité des arboriculteurs des Coteaux Nantais depuis 1943. La démarche bio y a été introduite à partir des années 1970, suivie 27 ans plus tard par la biodynamie. À force de recherche et d’expérience, les producteurs sont devenus une référence au niveau européen.

Les fruits de la patience

“Il faut être très observateur et bien connaître son végétal comme soi-même”, confie Robert Dugast, chef de culture. Ce passionné est à l’œuvre depuis près de 30 ans dans les vergers des Coteaux Nantais. Son rôle : faire triompher le fruit contre les aléas cli-matiques et les parasites, dans le res-pect de la nature et des méthodes bio-dynamiques. Six vergers totalisent plus de 90 hectares de terres, dont 65 sont arborés. La petite entité agricole des débuts, qui a démarré à Vertou près de Nantes, a beaucoup évolué. Pourtant, une constante demeure : la volonté de nourrir un travail de terrain, fait d’ob-servation assidue et de connaissances techniques pointues, acquises par l’ex-périence. Ici sont cultivées 37 variétés de pommes et 7 de poires, auxquelles s’ajoutent des fraises, kiwis, prunes…, avec comme leitmotiv, la qualité. Les fruits invendables en frais sont trans-formés. Vinaigre, jus, compote ou purée composent une large gamme reconnue et appréciée.

Équilibre et force du végétal“Dans la nature, le sol, c’est la tête et l’arbre c’est l’estomac, résume Robert Dugast, en sillonnant un rang implanté en Pirouette, l’une des variétés les plus précoces, colorée, pleine d’arôme et juteuse en bouche. Si un sol est déna-turé, mal oxygéné, la plante ressent des problèmes. En stimulant ses défenses naturelles, notre objectif est de favo-riser son équilibre dans son environ-nement.” Certifiés Demeter depuis 1997, les vergers sont conduits selon des techniques biodynamiques et les vers de terre sont devenus de vérita-

Goldrush, juteuse, croquante, très sucrée ; Patt e de loup, rustique, aro-matique et parfumée ; Reinett e des Cot eaux (brevet Cot eaux Nantais), douce et légèrement acidulée…

EchoBio / Septembre Octobre 2009 19

des lombrics oxygène le sol. Les raci-nes des arbres vont alors pouvoir des-cendre plus en profondeur, jusqu’à la roche mère, pour chercher les minéraux nécessaires. La qualité organoleptique

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Les 37 variétěs de pommes sont réc oltées de mi-août à mi-novembre. Les primes sont vendues très rapidement. Demi-saisons et tardives patien-tent en chambre fr oide.

Quelques chiffres

- 1943 : création des Coteaux Nantais- 6 vergers, 95 hectares de potentiel- Une soixantaine de salariés + une cen-taine de saisonniers aux récoltes- 1 850 tonnes de pommes par an, dont 1 500 vendues en frais (37 variétés)- 240 tonnes de poires/an (7 variétés)- 850 t/an de pommes et poires transformées- Autres productions (frais et transformation) : pêche de vigne, nectarine, prune, fraise, kiwi, coing et rhubarbe.- partenariat avec des producteurs des Pays-de-la-Loire : 450 t vendues en frais ou transfor-mées (marque Bio Loire Océan, Planet Bio, “La Bio je peux” de Biocoop).- Vente : magasins spécialisés et grandes surfaces, salons, marchés locaux, jardineries (Botanic)- CA (2009) : 8,8 millions d’euros, dont 14 % à l’export (Bénélux, Angleterre, Allemagne, Pays scandinaves)- 17 % de croissance/an- Juin 2009 : 2 500 m2 d’espace au Min de Nantes

bles partenaires. “L’apport fait au sol est essentiellement du compost réalisé à base de résidus de pommes mis dans les parcelles entre novembre et décem-bre, explique Robert Dugast. L’arrivée

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15 à 20 feuilles alimentent un fruit.”Chaque verger regroupe plusieurs variétés. “Sur 15 hectares, on en compte une quinzaine, précise Robert Dugast. Elles sont plus ou moins sen-sibles à la tavelure ou attractives pour les insectes auxiliaires. Le but est de favoriser la biodiversité afi n de limi-ter les problèmes.” Les coccinelles sont préférées aux insecticides bio pour réguler naturellement la présence des pucerons. On anticipe les tavelures (taches noires dues à un champignon) par des doses, les plus restreintes pos-sibles, de soufre et de cuivre. Afi n de mieux sécuriser les récoltes en fonction des perturbations (pluie, gel, grêle…), les six vergers sont disséminés dans la région nantaise. “Les petites unités sont privilégiées car elles préservent une ambiance familiale au sein des équi-pes”, précise Robert Dugast.

Un laboratoire à ciel ouvertUn nouveau verger, en cours d’élabo-ration sur 36 hectares à Remouillé, au sud de la Loire, est destiné à devenir un site pédagogique et de recherche (lire en encadré), planté de variétés conser-vatoires. Le site cumule les atouts natu-rels : implanté sur d’anciennes prairies, vierges de toutes traces de pesticides, il est situé sur une butte avec une pente exposée au sud. Bénéfi ciant de la proxi-mité de la rivière Maine, le sol est com-posé de silice, sable et argile. “L’ar-gile garde l’humidité au sol et la silice

apporte les éléments nécessaires à une meilleure dureté du bois de l’arbre, qui sera ainsi moins sensible aux maladies”, assure le chef de cultures. Pour créer un nouveau verger, plusieurs paramètres doivent être pris en compte : outre la qualité du sol, l’inclinaison et l’orientation du terrain – idéalement nord-sud –, ainsi que la nature envi-ronnante, composée de haies ou bosquets, sont essentielles. Les points d’eau sont ici vivi-fi és par un brassage continu et purifié par un apport de basalt.Goldrush, Topaze, Idared, Dalinette, Elstar, Pilot ou Reinette des Coteaux, pri-meurs, demi-saisons ou tardives, les 37 variétés de pommes sont récoltées à maturité, de mi-août à mi-

novembre. “Au-delà, la qualité décroît, les fruits sont moins goûteux, à cause d’un taux de pluviométrie plus impor-tant”, explique Robert Dugast. 75 % sont vendus en frais. “Le calibrage est strict pour proposer une qualité de fruits à couteau irréprochable”, assure Benoît Van Ossel, le PDG de l’entreprise.

Pas de pertePour valoriser les 25 % de fruits écar-tés, hors calibres, abîmés ou tachés, les Coteaux Nantais ont retenu la transfor-mation dès les années 1980 à travers purées, compotes, confi tures, gelées, jus (dont certains gazéifi és), cidres et vinaigres. “Les arômes fruités évoluent en fonction des variétés utilisées, expli-que Jérôme Tiffoin, responsable de cette activité. En début de saison, on utilise plutôt les Reinettes, Kent, Patte de loup, puis viennent les Golden, Grany ou Belle de Boscoop. La purée de pomme réalisée en septembre est différente de celle obtenue en mai.” Chaque variété a ses atouts : “par exemple, Goldrush est parfaite, juteuse et croquante, très sucrée, un peu acide et très aromatique. Mais si nous n’avions qu’elle, nous ne pourrions proposer qu’une seule saveur à l’année. Les peaux, riches en arômes, sont également incorporées, et consti-tuent de véritables exhausteurs de goût naturel.” Grâce à cette multitude de variétés et à ce savoir-faire acquis au fi l des ans, les fruits donnent ainsi le meilleur d’eux-mêmes.

Frédéric Ripoche

À visiterwww.coteaux-nantais.com

Robert Dugast, chef de culture devant les poires Angelys : “les vergers sont constituěs de plusieurs variétěs de pommes et poires , favorisant la biodiversité”.

Benoît Van Oss el, PDG des Cot eaux Nantais, développ e les ventes et les partenariats au niveau européen, valorisant la biodynamie.

du fruit en sera améliorée et le besoin d’irriguer plus faible.” Des préparations biodynamiques peuvent être ajoutées (humus, silice, quartz…) à plusieurs périodes de l’année en fonction du calendrier lunaire pour vivifi er les sols et renforcer la vivacité des plantes. “Les arbres doivent parvenir à s’autogérer même si on les aide un peu”, ajoute le spécialiste. Une taille et un éclaircis-sage adéquats à des moments oppor-tuns permettent également de gérer la vigueur et la productivité de l’arbre. “On crée, en quelque sorte, un dialogue entre l’homme et l’arbre, confi e l’arbo-riculteur. Pour qu’il produise chaque année, il faut rechercher l’équilibre entre feuilles et fruits. Pour la pomme,

Améliorer les variétés

Gérer les maladies du ver-

ger en bio et en biodyna-

mie implique de toujours

mieux connaître le fonc-

tionnement de l’arbre dans

son milieu. Améliorer les

résistances des variétés et

leur qualité est aussi une

piste prometteuse. Les Co-

teaux Nantais, à l’origine

d’un groupe de réfl exion

européen créé en 1996 et

forts d’une vingtaine de pro-

ducteurs, s’y intéressent de

très près. En lien avec des

pépiniéristes, des instituts de

recherche en Europe et le groupe international De-

meter, l’entreprise est très impliquée dans l’améliora-

tion des techniques et des variétés.

La variété Pilot .

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22 EchoBio / Septembre Octobre 2009

La nature au cœur de Melvita

Pionnière en cosmétique écologique et biologique, l’entreprise ardéchoise Melvita est classée leader en France sur ce secteur. À sa tête, le visionnaire et passionné Bernard Chevilliat a su imposer la nature au cœur de son développement, en mettant sa connaissance des plantes et des produits de la ruche au service de la beauté.

Le meilleur des plantes

Melvita puise son nom dans le miel et la vie : l’histoire de cette entreprise leader en cosmétique naturelle et bio est née de la passion de deux frères. En 1977, Bernard et Philippe Chevilliat, bordelais d’origine, tentent l’aventure en Ardèche. “Cette zone encore sau-vage et préservée a répondu à notre recherche de contact direct avec la nature”, se souvient Bernard Che-villiat. Doté d’une formation universi-taire de biologie et déjà convaincu des urgences écologiques, le jeune homme choisit d’en faire sa terre de prédilec-tion. Son frère et lui deviennent alors apiculteurs transhumants, conduisant plus de 500 ruches qu’ils déplacent sur plusieurs départements, au gré des fl oraisons, afi n de récolter un miel riche et parfumé. Vite, ils s’essaient à transformer les produits de la ruche en cosmétiques et compléments alimen-taires. C’est ainsi que Melvita voit le jour en 1983, à Lagorce, tout près des

Bernard Chevilliat, fondateur et di-rigeant de Melvita, met la connais-sance des plantes et l’invention au service de la beauté.

Chez Melvita, une dizaine de chercheurs travaille à l’élaboration de formules les plus

naturelles poss ible.

Un site de production exemplaire

Le site de production, au cœur de l’Ardèc he méridionale, s’agran-dit, tout en res pect ant l’environnement grâce à des tec hniques de construction éc ologique.

e

Le chantier de la nouvelle extension de l’usine vient tout

juste de démarrer sur le site de production de Lagorce :

7 000 m2 supplémentaires sont en construction, pour une

surface totale de 16 000 m2 en fi n de travaux. La conception

des bâtiments respecte le plus possible la démarche éco-

logique : toiture végétalisée, isolation écologique, chauffe-

eau solaire, panneaux photovoltaïques, récupération des

eaux de pluie d’une capacité de 180 m3 pour alimenter

les sanitaires sont incorporés au projet. Déjà, les eaux usées

rejetées par l’usine sont traitées écologiquement dans une

station d’épandage de plus d’un demi-hectare autour du

site, planté de saules fi nlandais à croissance très rapide,

pouvant atteindre 8 m de hauteur et coupés tous les deux

ans pour la production d’osiers. “La démarche de notre en-

treprise se veut cohérente, dans un respect total de la na-

ture” souligne Bernard Chevilliat. Cet investissement, de 8 à

9 millions d’euros, vise à accompagner le développement

de Melvita sur les marchés étrangers.

Gorges de l’Ardèche, en pleine nature. Plus de 26 ans plus tard, la petite entre-prise familiale est toujours là mais elle a pris de l’ampleur, avec 260 salariés et un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros. “Dès nos débuts, la naturalité et les sagesses traditionnelles ont été notre leitmotiv, explique le fondateur.

Nous bénéfi cions de notre connaissan-ce, acquise peu à peu, de la richesse des plantes et de leurs usages.”

L’innovation comme alliéeLa force de Melvita est d’avoir su allier nature et innovation. Rien d’antinomi-que pour son dirigeant. En pionnière, l’entreprise a misé à fond sur la recher-

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Fitoform a développé une formule unique source d’oméga-3,permettant de rétablir l’équilibre oméga-6/oméga-3. Cette formule contient du DHA non transformé (oméga-3 à longue chaîne), issu directement du phytoplancton. Associé à des antioxydants naturels et des oméga-3 précurseurs (huiles bio de cameline, colza et chanvre) l’Oméga3 100% végétal de FITOFORM est parfaitement biodisponible.

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pour notre organisme. Un

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24 EchoBio / Septembre Octobre 2009

che et le développement pour parvenir à mettre au point des formules les plus naturelles possible. Une équipe d’une dizaine de chercheurs y est dédiée. “À l’époque de notre création, la chimie de synthèse était considérée comme une solution d’avenir, et les matières premières végétales étaient presque marginalisées. Nous avons dû tra-vailler à connaître les caractéristiques de ces matières actives naturelles qui n’ont d’ailleurs pas encore dévoilé, loin s’en faut, toutes leurs richesses.” Aujourd’hui, le paysage de la cosméti-que a évolué : “la démarche bio a tiré vers le haut ce secteur et la recherche de vraie naturalité a repris ses droits, reconnaît Bernard Chevilliat, tout en dénonçant les éventuelles dérives mar-keting de cette tendance de fond.C’est pourquoi en 2002, il s’engage, avec d’autres professionnels, dans la création de l’association Cosmébio et de sa charte qui fonde les référentiels cosmétiques bio et écologiques des organismes certificateurs Ecocert et Qualité France. “Le besoin d’apporter des garanties claires aux consomma-teurs soucieux de la qualité bio des produits de beauté et d’hygiène était évident. Grâce à cette différenciation et à cette certifi cation, nous leur donnons l’assurance que les ingrédients sont d’origine naturelle, en priorité issus de l’agriculture bio, et que les procédés de transformation sont non polluants et respectueux de l’environnement et de la santé.”

Privilégier les ingrédients bioLa part d’ingrédients bio utilisée ne cesse d’augmenter dans les formula-tions. “Les extraits de plantes ou hui-les essentielles certifi és sont de plus en

De nouveaux horizons

Par le rapprochement opéré avec L’Occita-

ne l’an dernier, Melvita a voulu se donner les

moyens de s’ouvrir à de nouveaux marchés.

“J’ai choisi de rejoindre ce groupe également

historique avec qui nous avons de nombreux

points communs, afi n de poursuivre notre déve-

loppement”, explique Bernard Chevilliat. Le fl eu-

ron ardéchois, dont des magasins en propre

sont déjà implantés en Slovénie et en Croatie,

vise les USA et l’Asie du Sud-Est.

plus disponibles, ce qui n’était pas le cas auparavant”, explique le président de Melvita qui favorise l’approvision-nement local en matières premières. L’Ardèche et les départements limi-trophes sont des sites privilégiés en plantes à parfum, aromatiques et médi-cinales, cultivées ou cueillies à l’état sauvage (sachant que, dans ce dernier cas, elles ne sont pas toutes certifi ées bio). Pour autant, l’entreprise ne peut se passer de multiples ingrédients venus d’ailleurs, indispensables à ses formu-lations. “Nous disposons d’un panel de 2 000 à 3 000 matières premières différentes, dont 500 sont certifi ées bio et nous sommes très exigeants vis-à-vis de nos fournisseurs, sur le plan de la qualité et de la traçabilité.” La société possède un laboratoire interne, doté d’équipements ultramodernes qui effectuent toutes les analyses nécessai-res : “en cosmétique bio, on s’impose des contraintes supplémentaires, il faut donc apporter toutes les garanties”. L’innocuité et l’effi cacité des produits sont testées, tout comme leurs durées de conservation. “Nous n’utilisons que

trois conservateurs autorisés par le référentiel éco et bio, l’acide déhydroacétique et deux types de sels, précise Bernard Che-villiat. Et nous privilégions de plus en plus les flacons airless.”

Améliorer sans cesse les formulesPour sa gamme de plus de 250 produits certifi és Cos-mébio, performance et confort d’utilisation sont les deux principaux critè-res recherchés. “Parfum, touché, texture et effica-cité sont largement pris

en compte dans la mise au point d’une formule, nous sommes d’une exigence de tous les instants”, détaille-t-il. Outre les produits de la ruche qui constituent les ingrédients de prédilection, les eaux fl orales, les huiles et le beurre karité ont pris, dès le début, une place de choix dans la formulation. Pour le karité, la société s’approvisionne au Burkina Faso, auprès d’un village avec lequel elle entretient une relation de partena-riat basée sur le commerce équitable. L’approche est la même pour l’huile d’argan issue d’une coopérative maro-caine. Autres plantes privilégiées, la bourrache et l’onagre entrent égale-ment dans les favoris des formules, grâce à leurs qualités exceptionnelles. Bernard Chevilliat ne s’en cache pas, le choix de la cosmétique écologique et bio est certes un chemin passionnant, mais pas si facile. La diffi culté à met-tre au point certains produits le prouve. Exemple pour les après-shampoings : l’interdiction d’utiliser les silicones et autres produits quaternisés et éthoxy-lés (procédés chimiques) limite l’action démêlante, au risque de décevoir l’uti-lisateur. “Mais grâce à notre recher-che, nous avons réussi à répondre à ce défi ”, se réjouit le chef d’entreprise. Une nouvelle formule va en effet voir le jour prochainement. Quant aux crè-mes solaires, elles font aussi l’objet de toutes les attentions afi n de s’adapter à la nouvelle réglementation européenne. Au rayon des nouveautés, Melvita s’ap-prête à dévoiler ses gammes destinées aux bébés et aux adolescents. La nature n’a pas encore dit son dernier mot !

Christine Rivry-Fournier

Dernière innovation, le nect ar de rose es t lauréat du prix Bio’Innov.

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rLaver sans s’intoxiquer ni polluer

26 EchoBio

Du poisson au vers de terre, en passant par les milliards de micro-organismes, combien d’espèces font les frais de notre obsession du ménage. Sans compter les nombreux risques pour notre santé que représente l’usage quasi-quotidien de produits nocifs. Et pourtant, des alternatives, ancestrales ou récentes, existent pour vivre dans une maison saine sans s’intoxiquer ni polluer.

Rappelons-le, nous vivons dans un monde pour le moins propre. Les mesures d’hygiène prises tout au long du XXe siècle ont ainsi contribué à allonger considérablement l’espé-rance de vie. Mais, aujourd’hui, dans nos sociétés occidentalisées, le danger ne viendrait-il pas d’une baisse de nos défenses immunitaires à force de bai-gner dans des milieux surdésinfectés ? Les maladies nosocomiales et des anti-biotiques en perte d’effi cacité en sont des preuves. Même scénario avec les produits antibactériens qui favorisent la résistance des bactéries. L’eau de Javel, irritante, toxique, corrosive, est ainsi nocive à l’équilibre bactérien. Et qui plus est à votre bout de chou qui évolue à quatre pattes. Un coup d’œil sur l’étiquette et son logo “Danger de mort” devrait stopper net toute habi-tude de javelliser les sols.En dépit de cette période d’alerte sani-taire, où quelques bons conseils sont de rigueur comme se laver correctement et régulièrement les mains au savon, il faut plutôt s’inquiéter, sur le long terme, de la manipulation des produits ménagers, véritables cocktails chimi-

ques. La prise de conscience du public est sur ce point déroutante. D’après une étude du Crédoc réalisée pour Ecover au printemps dernier, 77 % des Fran-çais estiment que l’usage des produits ménagers peut avoir des conséquences sur leur santé mais ils sont une majorité (79 %) à choisir leur produit en fonction de son effi cacité. Moins de la moitié examine la liste des ingrédients.Pourtant, les détergents conventionnels comportent des risques avérés. Irrita-tions cutanées, allergies, troubles res-piratoires (asthme), neurologiques, ocu-laires… sortent de la boîte de Pandore. Certaines molécules sont également incriminées car cancérogènes.

Une nature propre… ou morte ?Les détergents classiques ont aussi des conséquences néfastes sur l’environne-ment. Au moment de leur fabrication industrielle comme lors de leur rejet dans la nature. Leur passage en station d’épuration ne résout pas tout, loin s’en faut, certaines matières préjudiciables passent à travers les mailles du fi let pour se retrouver en électron libre dans les milieux aquatiques. Les phosphates, agents anti-calcaire interdits seulement dans les lessives depuis 2007, favori-sent la pullulation d’algues, entraînant un risque d’eutrophisation des rivières en y asphyxiant toute vie. En cause, les tensio-actifs, dénommés agents lavants, de surface ou encore surfac-tants. Ces substances de base de toute lessive ont pour fonction de diminuer la tension superfi cielle de l’eau, ce qui favorise sa pénétration dans les tissus et permet de décoller ainsi les saletés du linge. Or, même si leur pourcentage d’incorporation dans le produit fi nal est faible et réglementé, elles posent de gros problèmes. Plusieurs milliers d’entre elles sont clairement identifi ées comme cancérogène, mutagène et toxi-

Le grand ménage !

Qui dit beaucoup de mouss e dit gaspillage d’eau. C’es t la raison pour la-quelle les produits certifi ěs éc ologiques mouss ent moins.

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Produits d’entretien ménagers écologiques

UNE ÉCOLOGIE ACTIVE ET RESPONSABLE

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formules douces, concentrées, efficaces, économiques ¶

matières actives d’origine végétale et/ou minérale ¶

matières premières biodégradables ¶

aucun dérivé du pétrole ¶

parfumé aux huiles essentielles 100% pures et naturelles bio ¶

emballages à impact réduit sur l’environnement et recyclables ¶

contenants adaptés + recharges ¶

non testé sur les animaux ¶

22 produits écologiques contrôlés par Ecocert ¶

ECODOO S’ENGAGE POUR L’HOMME ET L’ENVIRONNEMENT

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28 EchoBio / Septembre Octobre 2009

que pour la reproduction et cependant toujours autorisées. La réglementation européenne Reach (Enregistrement, Evaluation et Autorisation des Substan-ces Chimiques) prévoit d’en éliminer progressivement un grand nombre. Mais de l’identifi cation à l’interdiction sur le terrain, il y a une dizaine d’années de délais…Aussi est-il indispensable d’accompa-gner le changement des pratiques dès maintenant pour ne pas laisser la porte ouverte au green-washing, une pratique commerciale qui annonce beaucoup de “préservation de l’environnement” sans aucune garantie ni contrôle, abusant le consommateur. Quelques slogans sur-fent déjà sur cette vague. Par exemple, si la loi oblige que tous les tensio-actifs soient biodégradables à 60 % en 28 jours, certains fabricants adeptes du marketing vert se réfèrent uniquement à cette catégorie d’ingrédients, soit

environ 5 % du produit total, quand ils affi chent “100 % biodégradable”.Le consommateur ne doit pas perdre de vue les autres ingrédients qui ren-trent dans 95 % de la composition : colorants, conservateurs, parfums… le tout de synthèse, et dont personne ne peut à ce jour affi rmer l’innocuité en tant que mélange. Aussi des labels, plus ou moins écologiques, ont-ils vu le jour.

Ecolabel européen : un 1er pasL’écolabel européen, c’est le minimum en matière d’écologie revendiquée. Appliqué sur une vaste gamme, du liquide vaisselle au nettoyant univer-sel et sanitaire, ce cahier des charges rappelle surtout les règles en vigueur au sein de l’Union européenne. Cepen-dant, il dresse une liste d’interdictions

pour cause de dangerosité, toxicité

ou cancérogénéité : les alkyl-phénol-éthoxylates (APEO) et leurs dérivés ; l’EDTA (acide éthylène-diamine-tétra-acétique) et ses sels ; le NTA (acide nitrilo-triacétique), divers nitromuscs et muscs polycycliques, les HHCB, les AHTN, les sels d’ammonium quaternai-res ainsi que divers ingrédients à risques (R 40, R45… R64). De plus, il classe les substances suivant leur biodégrada-bilité, facile ou non, les dernières étant bannies. Mais son action restrictive se limite à ces deux aspects.Dans le giron de l’écolabel européen, on retrouve la norme NF Environnement élaborée par l’organisme certifi cateur Afnor, celui-là même qui décerne l’éco-label européen pour les produits fran-çais. NF Environnement accueille les nettoyants automobiles qui n’étaient pas clairement admis au sein de l’écolabel. Cependant, cette norme est ouverte à tout produit nettoyant à usage domes-tique ou professionnel. Reprenant en quasi-totalité les règles de l’écolabel, elle va un peu plus loin car elle oblige que toutes les matières premières – et pas seulement les tensio-actifs – soient biodégradables et rapidement.Une cinquantaine de professionnels français de la détergence ont choisi l’écolabel européen. Ce nombre va vraisemblablement augmenter car les modalités fi nancières pour y accéder vont s’assouplir en fi n d’année. Au lieu de 0,15 % du chiffre d’affaires à rever-ser au titre de la redevance, le prix à payer ne dépassera pas les 1 500 euros. “La commission européenne entend encourager toutes les entreprises, peti-tes et grandes, à une démarche qualité”, exprime Alexis Aldebert, gestionnaire d’application de l’écolabel au niveau des détergents. “C’est plutôt une manière de verdir des grandes marques”, s’insurge Samuel Gaborit, gérant d’Étamine du Lys dont la gamme de nettoyants obéit au référentiel privé d’Ecocert mis en place en 2006. Différence notable, l’or-ganisme certifi cateur interdit les ingré-dients de synthèse. Dans la mesure du possible. “Nous n’avons pas découvert de substituts naturels aux séquestrants, ces agents indispensables qui favori-sent l’action des tensio-actifs”, recon-naît Aurélien Rouillard, responsable Détergents écologiques chez Ecocert, ajoutant que “le 100 % naturel, ce n’est pas possible”. Des conservateurs sont parfois indispensables pour éviter le développement des bactéries et aug-menter la durée de vie des produits.

Quelques astuces écologiques

- Le vinaigre blanc est détartrant, dégrais-sant, désodorisant, antiseptique ; c’est l’an-tifongique le plus économique- le bicarbonate de soude sert à nettoyer la cuvette des WC (avec du vinaigre blanc), désinfecter le frigo, désodoriser la moquette, les chaussures- les cristaux de soude détartrent, dissolvent la matière grasse, détachent…- les huiles essentielles sont des désinfec-tants, antiseptiques, antimicrobiens, antifon-giques, répulsifs d’insectes, parfums- le savon noir est détachant et dégraissant - le savon au fi el est un détachant - le percabonate de soude (ou de sodium) est un détachant et blanchissant - le jus de citron décolore, désodorise, détar-tre…

- le marc de café dégraisse, désodorise, nettoie… - Le chiffon en microfi bres s’utilise sec pour dépoussiérer et humide pour dégraisser. Absorbantes, ces microfi bres permettent de réduire la quantité de détergent. Elles sont lavables en machine.Enfi n, sachez que l’un des meilleurs net-toyants reste… l’huile de coude ! Plus on

frotte, moins on utilise de produit.

À lire en complément“Les atouts des lessives écologiques”,

Echobio n°3.“Faire son ménage sans polluer”,

Echobio n°5.

“Pour éviter pollution et intoxication, il es t impératif de res pect er les modes d’emploi et not amment les consignes de dosage”, insist e Anne Le Gallet d’Action Pin, constatant que “les particuliers ont souvent tendance à surdoser”.

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EchoBio / Septembre Octobre 2009 29

Nettoie, dégraisse,fait briller et protège

Préserve l’environnementFIRSTStone - 56690 Landévant - 02 97 56 96 60

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La chass e aux “mauvaises ” odeurs

Avant de vous emparer d’un désodorisant, prenez l’habitude

d’aérer la maison matin et soir environ 15 minutes. Ces fl acons

sont en effet à prendre avec des pincettes. En raison de leur

contenant non recyclable, non rechargeable, de leur caractère

infl ammable, et surtout des gaz qu’ils libèrent. D’ailleurs, l’éti-

quette ne mentionne-t-elle pas de bien ventiler les pièces après

pulvérisation ? Autant vaporiser la rue ! Le nombre restreint d’éco-

produits proposés est un bon indicateur. Ces derniers propulsent

le “sent bon” – des huiles essentielles naturelles – par pression

de l’air sans recourir à un quelconque gaz ou se présentent sous

forme de spray. Mais quelques gouttes d’huiles essentielles de jas-

min ou de tea-tree dans une coupelle ne seraient-elles pas tout

aussi simples et agréables ?

la société Action Pin concentre tous ses efforts. Fer de lance de sa gamme de détergents, le pin est directement issu des pinèdes landaises. “Nous utilisons les sous-produits des industries papetières du Sud-Ouest qui travaillent à partir de cet arbre. 70 % de nos approvisionnements en dérivés terpéniques proviennent de pins certifi és PEFC (1)”, déclare Anne Le Gallet, responsable marketing. Le catalogue du Vrai professionnel obéit, depuis 2007, à la Charte européenne du nettoyage durable mise en place par l’Association inter-nationale de la savonnerie, de la détergence et des produits

L’éc losion du marché des produits éc ologiques va de pair avec le ret our des parfums naturels. “En dehors des huiles ess entiel-les , les consommateurs redéc ouvrent le vrai parfum naturel des fl eurs et des fr uits”, se félicite Aurélien Rouillard, res pon-sable des détergents éc ologiques à Ecocert.

Cependant, certains s’en passent très bien. C’est le cas des lave-vitres dont la composition alcoolique est à base d’éthanol naturel. Le référentiel d’Ecocert impose l’uti-lisation d’ingrédients d’origine renouvelable, privilégie ceux issus de l’agriculture bio et refuse les organismes génétiquement modifi és.Troisième label d’importance, celui délivré par Nature et Progrès qui s’applique sur les produits à condition que l’entreprise s’engage dans une démarche environnementale pour plus de 70 % de ses références. “Cela évite qu’une marque se serve d’un seul produit “vert” pour asseoir sa communication, vendant par ailleurs une gamme sans aucune ambition écologique”, explique Frédéric Dao, res-ponsable qualité au Laboratoire Gravier (Gammes Lérutan, Harmonie Verte) qui observe la charte Nature et Progrès. Cette dernière impose des matières premières végétales issues de l’agriculture bio (et, “suivant les disponibili-tés”, recommande le bio pour le reste de la préparation) ou des matières minérales non pétrochimiques et refuse les OGM. Enfi n, quel que soit le label, une attention particulière rend l’étiquette compréhensible : “Eau, sorbate de potassium, acide lactique, huiles essentielles bio et sel de l’Atlanti-que”. Telle est par exemple la composition de la lessive liquide Ecodoo (Euro Nat). Transparence, simplicité et conseils d’utilisation obligent les fabricants verts à un peu de pédagogie.

Quelles alternatives aux produits de synthèse ?Conscient de l’épuisement du pétrole et désireux de sup-primer la pollution à la source, les fabricants les plus ambitieux s’interdisent cette matière première. Par quoi la remplacent-ils ? Huiles de palme, de coprah sont courantes dans l’élaboration de tensio-actifs. Importées d’Indonésie ou de Colombie, elles affi chent cependant un bilan carbone peu satisfaisant. Étamine du Lys leur préfère les agrores-sources, comme le sucre contenu dans la paille, le son, la betterave qui, transformés, font d’excellents tensio-actifs. “Nous avons retenu ces matières premières pour des ques-tions de douceur et bien sûr de proximité géographique car on les trouve en France, sinon en Europe”, affi rme Samuel Gaborit.C’est aussi dans une perspective d’économie locale que

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30 EchoBio / Septembre Octobre 2009

Pédaler pour la planèt e !

En camping ou dans des hébergements type auber-

ges de jeunesse, la machine à laver manuelle est bien

pratique. À l’aide d’une manivelle, on tourne le linge

placé dans un seau comme avec une essoreuse à

salade. Quand l’équipement est complété par un sys-

tème de chauffage, on parle d’autolessiveuse. Si on

peut laver à la main, pourquoi pas… avec les pieds !

Quelques bricoleurs ingénieux confectionnent réguliè-

rement ce fameux lave-linge à pédale. Le site www.

passerelleco.info donne toutes les infos pour construire

le sien. Certains bloggeurs vont même jusqu’à envisa-

ger des machines à laver conviviales, avec 2 pédaliers

dont les sièges seraient face à face pour discuter, chan-

ter, ou bien régler les problèmes en cours… une manière

joyeuse de laver son linge en famille.

Moins chère que la salle de remise en forme, le lave-linge à pédale réduit à néant vot re consommation d’élect ricité !

la machine plutôt que d’utiliser le programme Eco ou demi-charge. Mais, plus ces machines tournent, plus le budget lessive s’alourdit. N’y a-t-il pas moyen de le réduire ?

Laver sans produit, c’est possible !La machine à bulles d’air se passe de lessive. Envoyées à forte pression, ces bulles nettoient en pulvérisant les taches. Intéressante sur le plan énergétique (80 % d’économie par rapport à un équipement classique), elle consomme hélas beaucoup trop d’eau et son prix n’est pas des plus engageants. Le principe de l’électrolyse,

d’entretien en Europe. Seul hic, ces produits sont pour le certifi cateur Ecocert personna non grata : “Les savons sur base d’acides résiniques dérivés de conifères ne sont pas autorisés à cause de leur toxicité aquatique très élevée”, indique le référentiel.

Des modes de transformation respectueuxLe Laboratoire Gravier refuse de recourir à l’oxyde d’éthy-lène (à partir duquel on obtient notamment le lauryl éther sulfate) pour élaborer les tensio-actifs. “Les usines qui produisent l’oxyde d’éthylène, gaz ultra dangereux, sont classées Seveso”, alarme Frédéric Dao. Ce procédé est aussi épinglé dans le référentiel d’Ecocert mais, considérant que les alternatives n’existent pas, une dérogation sans limite dans le temps est possible. En revanche, celui-ci ne transige pas sur la décoloration et désodorisation sur support d’ori-gine animale, la déterpénation, l’irradiation ou l’extraction d’actifs à l’aide d’autres solvants pétrochimiques.De son côté, Nature et Progrès n’autorise que des procédés chimiques et physiques simples, tels la distillation à la vapeur d’eau, la macération, la fermentation, l’extraction alcoolique et hydroalcoolique, l’extraction au C0

2 super critique.

En dehors de ces processus et de l’hydrolyse, de l’estérifi cation, de la saponifi cation, toute autre technique est interdite.

Des ingrédients bio, où ça ?Le référentiel Nature et Progrès oriente clairement les fabri-cants vers un achalandage végétal et bio. Ce que ne fait pas son concurrent Ecocert, jugeant l’offre des grossistes encore trop mince et leurs prix relativement élevés. Mais ce marché est en forte et rapide progression de sorte que l’organisme cer-tifi cateur “prévoit, aux alentours de 2012, un second niveau d’exigence dans lequel les ingrédients bio auraient toute leur place”, confi e Aurélien Rouillard. Un phénomène qui s’explique aussi par le boom des cosmétiques bio. Or, comme le rappelle Samuel Gaborit, “la détergence écologique puise aux mêmes sources, ce qui va nous donner plus de poids pour réclamer des ingrédients bio”.

Faire tourner les machines avec raisonMaintenant que l’on sait quoi mettre dans la machine à laver, il faudrait s’intéresser au

bolide et à son bon usage. Le lave-linge de classe énergétique

A ++ ou A +, bien que plus cher à l’achat, se révèle plus économique

à long terme et surtout plus écologique ! Lorsque les vêtements ne sont pas très tachés, vous pouvez privilégier les program-mes à basse température. Laver le linge à 40 °C est trois fois plus économique qu’à 90 °C – pratique qui doit rester exceptionnelle – et cela réduit l’entartrage. Enfi n, attendez que le panier déborde pour faire tourner

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32 EchoBio / Septembre Octobre 2009

disponible chez Haier (Wash2), modifi e les caractéristiques de l’eau pour obtenir un effet lavant semblable à celui obte-nu avec de la neige. Peu distribués en France, souvent d’un prix supérieur aux modèles classiques, ces engins restent encore très marginaux. En attendant, on peut opter, à moindre frais, pour une boule de lavage. Consti-tuée de céramiques naturelles contenues dans une sphère en plastique, cette boule “magique” émet des rayons infrarouges

qui cassent les combinaisons d’hydro-gène de la molécule d’eau et lui confè-rent une très grande capacité de péné-tration. En plus, elle aide à neutraliser le calcaire de l’eau. Quant aux balles de lavage, elles permettent de diminuer la dose de lessive. En caoutchouc, elles se nichent au cœur du linge pour le pétrir et le battre, augmentant l’effi cacité du lavage. Les noix de lavage, dont certai-nes sont estampillées commerce équi-table, permettent elles aussi de se passer peu ou prou de produits lessiviels. Cette ressource natu-relle et renou-velable nous vient d’Inde et du Népal où le Sapindus Muko-rossis, grandi sans engrais ni pesticides, fournit des fruits à la coquille constituée pour l’essentiel de saponine. Mais son transport peu écolo-gique n’en fait pas l’une des meilleures solutions.

Les pieds dans le platDu côté de la vaisselle, d’autres types de préoccupation s’imposent. Com-mencez par mettre des gants et choisis-sez des liquides vaisselle concentrés. Le mieux est encore d’en tester quel-ques-uns soi-même car la défi nition de la concentration n’est pas toujours très convaincante dans les cahiers des charges quand elle n’est pas autoprocla-mée par les marques. Alexis Aldebert, gestionnaire d’application de la charte Ecolabel, indique que “les nettoyants universels ne doivent pas contenir plus de 90 % d’eau”. Ensuite, si vous voulez arrêter de “bouillir” en laissant couler des litres d’eau froide avant d’obtenir la bonne température, regardez du côté des chauffe-eau d’appoint. Certaines sociétés malignes mettent sur le marché une résistance qui, placée sous l’évier, chauffe l’eau froide, ce qui permet de démarrer aussitôt le lavage. Enfi n, tous les professionnels de la détergence s’ac-cordent sur la nécessité de bien rincer les ustensiles.

Avez-vous pensé au lave-vaisselle ?Combien de fois remplissez-vous votre évier quand vous réalisez la vaisselle d’un repas ? Si vous dépassez 2 bacs (bouchés par la bonde bien sûr), il est temps de réfl échir à l’achat d’un lave-vaisselle plus économe en eau. Comme pour les lave-linge, le niveau de per-formance énergétique est un critère de choix.Samuel Gaborit, d’Étamine du Lys, met en garde contre les tablettes 3 en 1 qui permettent de gagner du temps sur le séchage. Celles-ci contiennent des molécules à base notamment de sili-

cone qui, dépo-sées sous forme de film sur les assiettes, ver-res, couverts… empêchent les gouttes d’y adhé-rer. Or, ces pro-duits fi lmogènes se dégradent au contact d’ali-ments chauds.Même en cher-

chant bien, vous ne trouverez pas dans le catalogue du Laboratoire Gravier de tablettes pour lave-vaisselle. “Pour obtenir l’effet aggloméré, ces produits contiennent au moins 70 % de polycar-

Outre qu’ils ne néc ess itent aucun détergent, les nett oy eurs à vapeur prěs entent l’avantage d’êt re multi-surfaces .

La lessive maison

• Faites bouillir 3,5 l d’eau, mettez-y 150 g de paillettes de savon de Marseille et une grosse poignée de cristaux de bicar-bonate de soude.• Versez la préparation dans un seau avant qu’elle ne devienne trop épaisse. • Une fois refroidie, ajoutez 1 cc d’huile essentielle d’arbre à thé.Un verre à moutarde de cette prépara-tion agrémenté d’une à deux cuillères à café de bicarbonate de soude est à verser dans le tambour de votre ma-chine à laver.

Le déboucheur liquide,Le déboucheur liquide, “un “un non-sens écologique. Il vaut non-sens écologique. Il vaut mieux entretenir sa canalisa-mieux entretenir sa canalisa-tion que d’utiliser ce type de tion que d’utiliser ce type de produit polluant pour l’envi-produit polluant pour l’envi-ronnement”, ronnement”, Frédéric Dao, La-Frédéric Dao, La-boratoire Gravier.boratoire Gravier.

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EchoBio / Septembre Octobre 2009 33

0 810 600 298

Les spécialités traditionnelles de la gamme Vilactée

• Lait UHT en brick (1/2 écrémé)• Raclette en tranches• Beurre• Fromage à la coupe : Fourme, Tomme givrée, Raclette• Emmental râpé, Emmental, Comté, Gruyère en portion

Une qualité et un savoir-faire maîtrisés.À savourer par tous les gourmands… petits et grands !

boxylate, un composant trop éloigné de notre politique d’écoproduit. Faute d’équivalent acceptable, nous ne propo-sons que de la poudre pour lave-vais-selle”, indique Frédéric Dao.

D’autres agents nettoyantsLavant et détachant – et surtout multi-usages –, le savon est le Monsieur Pro-preté du foyer. Il est indispensable d’en disposer un peu partout dans la maison, qu’il s’agisse de version végétale (pré-paré avec de l’huile d’olive et de la soude), ou animale (à partir de moelle de bœuf).La pierre d’argent, à base d’argile blan-che, est aussi d’un bon secours. Cette poudre nettoie tout en polissant et en faisant reluire : cuivre, chrome, étain, inox, aluminium, acrylique, carrelage, elle convient aussi aux plaques vitro-céramiques, vitres intérieures de four, salons de jardin en PVC, éviers en inox, chaussures de sports, joints de carre-lage… Certaines sociétés obligent à se poser la question de l’utilité de quelques produits, en refusant de les commercia-liser. C’est le cas du Laboratoire Gra-vier qui considère le déboucheur liquide comme “un non-sens écologique. Il vaut mieux entretenir sa canalisation que d’utiliser ce type de produit polluant pour l’environnement”, justifie Fré-déric Dao. Ou pour le moins exerçant une pression sur l’écosystème. Rappe-lons que l’impact sur le milieu naturel des détergents, même labellisés, n’est jamais nul. Enfin, pour décrasser les sols, bien qu’il existe quantité de nettoyants de

Les éponges du jardin !Il est possible de se passer des classiques éponges synthétiques, mê-

mes lavables en machine. Il existe certes l’éponge naturelle (animaux

marins ou d’eau douce) mais aussi d’autres végétales : à base de cel-

lulose extraite du bois ou bien de courges ! La lufa cylindrica appar-

tient à la famille des cucurbitacées ; avec sa réputation d’absorber

vingt fois son poids en eau, elle devient votre meilleure aide ménagère,

d’autant qu’il s’en vend labellisées bio (chez Terra Pi). Et, pour renou-

veler votre stock, vous pouvez vous essayer à la culture de lufa. Semée

en pleine terre dans le jardin, de préférence le long d’une pergola car

la demoiselle est grimpante, vous pourrez l’utiliser à maturité, une fois

ses fi bres séchées, pour briquer le carrelage, la vaisselle ou les outils, à

moins qu’elle ne fi nisse à la casserole car elle se cuisine comme une

courgette !

Le truc, réc upérez les pet its bouts de savon, chauff ez-les entre eux pour en refaire un beau tout neuf ou râpez-les afi n de vous en servir comme less ive d’app oint.

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34 EchoBio / Septembre Octobre 2009

surface écologiques à base de savon noir, de savon à l’huile de lin, de car-bonate ou chlorure de sodium et autres minéraux, sachez que l’eau seule suf-fi t ! Présentes sur le marché depuis plu-sieurs décennies, les centrales vapeur se sont modernisées et intègrent aussi le module aspirateur. Un deux en un bien appréciable pour les récalcitrants au ménage. Et surtout plus de produit, ni sur le sol, ni sur la moquette, ni sur les vitres, ni même dans les WC ! Une petite révolution qui n’empêche pas de prendre le balai de temps en temps afi n de ne pas trop tirer sur la consommation d’électricité.

Ne vous emballez pas !Un écoproduit intègre forcément la pro-blématique du conditionnement. Même si vous prenez soin de mettre dans le sac de tri les bidons en plastique, tous les contenants ne sont pas recyclables. Pour l’être, l’emballage doit recevoir, généralement en dessous de la bouteille plastique, la mention “Conformément à la directive 94 62 CE” et comporter le signe composé de 3 fl èches organisées en triangle. Idem pour les annonces d’emballage recyclé. Le pourcentage de matières recyclées se vérifi e à l’intérieur des fl èches.

Les divers cahiers des charges promeu-vent des emballages soit biodégrada-bles, soit recyclables. Chez Ecocert, “les emballages primaires multicou-ches non recyclables et/ou non sépa-rables ou constitués de PVC et/ou de polystyrène ne sont pas autorisés. De la même façon, les produits vendus en unidose, excepté les tablettes de lessi-ves (vaisselle ou linge), et les lingettes imprégnées sont interdits”. En réalité, le secteur des emballages rigides en plastique végétal n’en est qu’à ses balbutiements. Pour l’heure, les fabri-cants tentent d’investir le marché de la recharge, quand ils ne s’essaient pas au système du vrac, solution bien plus radicale en matière de déchets.

Plébiscitez le vrac !“Nous avons inauguré ce système dans une cinquantaine de magasins en Fran-ce”, indique-t-on au service commer-cial d’Ecodoo. Des bidons de 20 litres remplissent les bouteilles des consom-mateurs en lessive liquide, nettoyant sol ou liquide vaisselle. “Devant ce suc-cès, nous allons proposer la formule à 50 autres points de vente. C’est sûr, les gens sont sensibles à cette démar-che”. On les comprend. Le produit est aussi vendu environ 20 % moins cher.

Même démarche chez Bulle Verte, très large gamme de détergents écologiques, souvent bio, fabriquée dans la Drôme. “Depuis le début, nous proposons des recharges qui se diluent à l’eau, des contenants de 30 l avec robinet pour le vrac en magasin (lessive Fleur à Savon, vaisselle mains, produits pour sols…)”, indiquent Claire et Patrick Marcesse, les fondateurs. “C’est une voie très intéressante mais il faut la mettre en place sérieusement, dans un bon contexte d’hygiène afi n que, par exemple, le produit ne goutte pas”, commente Samuel Gaborit. Sans parler de la confi ance à accorder au détaillant qui doit veiller au remplis-sage dans la bouteille ad hoc (le fl acon usagé de la même marque) ou coller systématiquement une étiquette sur le nouveau contenant. En somme, la multiplicité de gammes écoproduites, les ingrédients naturels bon marché et le souci de prévention des risques, tout concourt au change-ment des habitudes. Reste à retrousser ses manches !

Gaëlle Poyade

(1) Cette certifi cation garantit une gestion durable de la forêt.

Nettoyant multi-usage en un tour de main

Dans une bouteille munie d’un spray, diluez dans 75 cl d’eau chaude 1 cs de bicarbonate, puis à côté, dans un verre, mélangez une demie cs de vinaigre blanc avec des huiles essentielles (menthe poivrée et arbre à thé). Transvasez l’ensemble dans la bouteille spray. Secouez énergi-quement, c’est prêt ! Le plus simple est encore de se procurer le guide (gratuit) publié sur le blog de Raffa Le Grand Ménage. Des dizaines de recettes pour tout nettoyer du sol au plafond sans s’intoxiquer.http ://raffa.grandmenage.info

Symbole d’une matière rec yclable.

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Nicolas de Bronac, président des pressings Sequoia

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Qu’est-ce que le nettoyage à sec Green Earth ?Cette technologie nous vient des États-Unis. Là-bas, 1 700 pressings l’utilisent (1), on en recense 300 en Grande-Bretagne. En France, 10 pressings l’ont adoptée. Elle est basée sur le siloxane, un dérivé pétrochimique fabriqué à partir de silice, pierre poreuse qui est chauffée puis refroidie via un process technique afi n de rester liquide à froid. Le siloxane se dégrade en sable par photosynthèse à 90 % sous 60 jours.

Concrètement, comment procédez-vous ?On met les vêtements dans le tambour, dans lequel se vide un réservoir de siloxane. La machine tourne pendant une trentaine de minutes puis le siloxane est évacué vers un système de fi ltre avec distillateur où il est nettoyé, et redirigé vers le réservoir. Nous utilisons donc ce produit très longtemps. Quand il devient trop sale, il est renvoyé au fournisseur qui le retraite et nous le rend. Nous n’utilisons pas d’eau et rien ne sort dans la nature. Nous avons donc un impact nul sur l’environnement.

N’y a-t-il pas des risques d’allergies cutanés ?Les machines à sec que nous utilisons sont lavantes et séchan-tes. Le séchage dure 10 minutes de plus qu’avec des modèles au perchlo de sorte qu’il n’en reste pas dans les vêtements. Le siloxane ne génère pas d’allergie au contact avec la peau, il est d’ailleurs utilisé dans les shampoings 2 en 1.

Peut-on qualifi er vos pressings d’écologiques ?Je préfère parler de pressing de nouvelle génération qui utilise une technologie de nettoyage à sec écologique. Bien que la technologie GreenEarth ne soit pas labellisée, elle est sub-ventionnée par les Agences de l’Eau et la Médecine du Tra-vail. 30 % des investissements réalisés lors de l’achat d’une machine GreenEarth en remplacement d’une autre fonction-nant au perchlo sont fi nancés. Chez Sequoia, pour chaque type de tâche, nous appliquons un produit de pré-détachage ciblé, grâce à une gamme de produits spécialement développée en interne. Nous travaillons actuellement à leur certifi cation écologique. Nous accordons aussi beaucoup d’attention aux services rendus en boutiques. Nous remettons les vêtements

sur cintre dans un plastique biodégradable fait en fl ocon de pomme de terre et épis de maïs. Les habits pliés, les draps, les pulls… sont placés dans un sac en papier kraft recyclé et lui-même biodégradable. Les magasins sont équipés d’éclairage leds et les livraisons des vêtements sont orga-nisées la plupart du temps dans des véhicules électriques.

Propos recueillis par Gaëlle Poyade

(1) Depuis janvier 2007, la Californie est devenue le premier État à voter un retrait progressif des machines de nettoyage à sec au perchloroéthylène à l’horizon 2020.

Finie l’odeur délétère qui imprègne les habits sortis du pressing. Depuis 2007, les magasins Sequoia se sont affranchis du perchloroéthylène, un solvant hautement toxique pour l’environnement, cancérigène probable pour l’homme. Nicolas de Bronac, qui préside cette franchise, nous présente la technologie Green Earth.

Un nettoyage à sec écologique

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Infections hivernales

La question d’une bonne immunité face aux infections hivernales se pose d’autant plus cet automne du fait de la pandémie de grippe A annoncée. Pas de panique, des solutions naturelles existent ! Une alimentation et une hygiène de vie adaptées à nos besoins constituent le socle d’un bon système de défense.

Renforcer son immunité

L’avis de Valérie Vidal, bionutritionniste

Comment notre corps se défend-il ?Alors que le processus de détoxication nous protège contre les agressions chimiques, le système immunitaire préserve l’intégrité de l’organisme face aux agressions vivantes, dues aux germes pathogènes (virus, bactéries, champignons, parasites) ou à la prolifération tumorale. Ses mécanismes complexes sont étroitement liés aux autres fonctions biolo-giques. Le lien avec les systèmes nerveux et hormonal est étudié par une science récente : la psycho-neuro-endocrino- immunologie. Le lien avec la digestion et plus particulière-ment la fl ore intestinale est aujourd’hui bien connu.

Qu’est ce qui peut affaiblir notre système immunitaire ?Tout ce qui perturbe le métabolisme cellulaire ou la fl ore intestinale va affaiblir l’immunité : notamment une alimen-tation qui ne répond pas à nos besoins, un manque de som-meil, la sédentarité ou l’excès d’activité physique, le stress, le tabac et toutes autres pollutions environnementales, etc.

Quelles sont les pratiques alimentaires néfastes pour l’immunité ?

- La sous-alimentation res-ponsable de carences, ou à l’inverse, la suralimenta-tion qui induit une surchar-ge hépatique et un stress oxydatif.- L’insuffi sance de protéi-nes, principale cause de déficit immunitaire dans le monde, est rare dans les pays industrialisés. Elle peut cependant se rencon-trer lors de régimes végé-tariens mal équilibrés. À l’opposé, l’excès de pro-téines et en particulier de

protéines animales est fréquent. Il favorise l’acidifi cation de l’organisme qui affaiblit le métabolisme cellulaire.- La consommation excessive d’aliments industriels, raffi -nés, trop ou mal cuits, tout comme l’insuffi sance de fruits et légumes, sont à l’origine de microcarences en vitamines et oligo-éléments.- L’abus d’alcool, de graisses saturées (contenues dans les produits laitiers, les viandes rouges, les viennoiseries et les biscuits), d’aliments sucrés (pâtisseries, desserts lactés, sodas, confi tures, céréales du petit-déjeuner…) malmènent le métabolisme qui assure moins bien ses fonctions essen-tielles. D’autre part, le sucre sensibilise l’organisme aux infections.- Le grignotage, en mobilisant l’énergie dans le tube digestif, affaiblit les autres fonctions et en particulier l’immunité.

Pourquoi conseille-t-on souvent l’arrêt de la consommation de lait dans les infections de la sphère ORL ?Les rares études menées à ce jour sur le sujet n’ont pas montré de lien signifi catif entre infections ORL et consom-mation de lait. Cependant, de nombreux naturopathes et

L’ail et certaines herbes aromati-ques et épices app ortent un eff et antiseptique qui fait barr ière à l’entrée des microbes .

Fruits et légumes fr ais doivent êt re au menu de tout repas pour renforcer son immunité.

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médecins homéopathes témoignent de la nette diminution des infections ORL récidivantes (bronchites, rhinites, oti-tes…) après l’arrêt de produits laitiers. Il y aurait une sus-ceptibilité individuelle de certaines personnes aux protéines du lait. Cette forme d’intolérance, différente de l’allergie, semble favoriser l’infl ammation des voies respiratoires.

Y a-t-il une alimentation favorable à l’immunité ?Une alimentation équilibrée en macronutriments (protéi-nes, lipides, glucides), riche en micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments) et pauvre en substances toxiques, est la base incontournable du bon fonctionnement de l’orga-nisme en général, donc du système immunitaire. En pratique, une telle alimentation contient des fruits et légumes frais, des céréales complètes ou semi-complètes, des légumineuses, des graines et fruits oléagineux, des huiles vierges de pre-mière pression à froid… Le tout de qualité biologique.Certaines herbes aromatiques et épices (thym, sarriette, ori-gan, cannelle, clou de girofl e…), tout comme l’ail, apportent en plus de leur goût un effet antiseptique qui fait barrière à l’entrée des microbes.Les baies de godji, les algues bleues (spiruline) ou le pol-len frais renferment des substances favorables, ces produits peuvent être consommés en alternance durant la saison froide.

Comment maintenir une bonne fl ore intestinale ?Il s’agit avant tout d’éviter ce qui peut rompre son équili-bre : les mauvaises habitudes déjà mentionnées, la répétition d’associations alimentaires inadéquates, une mastication insuffi sante, les repas pris en état de stress. La constipation chronique est à la fois cause et conséquence d’un désé-quilibre de l’écosystème intestinal. Les prises répétées de laxatifs aggravent le problème en “balayant” les bonnes bactéries. La prise d’antibiotiques appauvrit également la population microbienne de l’intestin. En revanche, la consommation d’aliments fermentés et de fi bres nourrit la fl ore intestinale.

D’autres méthodes sont-elles globalement favorables à l’immunité ?Celles qui contribuent à la bonne santé du foie, organe cen-tral du métabolisme : l’application de bouillotte chaude sur le ventre, la phytothérapie, la gymnastique… Tout ce qui favorise le sommeil, la bonne gestion du stress et des émo-tions : les techniques de relaxation, de respiration, de visua-lisation… Sans oublier la pensée positive ! Il a été montré que ruminer des pensées négatives modifi e défavorablement certains paramètres biologiques de l’immunité.

La vaccination contre la grippe est-elle utile ?Habituellement, le vaccin anti-grippal protège 80 % des per-sonnes vaccinées. L’immunité vaccinale n’est pas durable, et le virus évolue, c’est pourquoi la vaccination doit être répétée chaque année. Cette vaccination est recommandée pour les personnes fragiles, la maladie grippale pouvant avoir chez elles des conséquences dramatiques. La grippe A, apparue

en 2009, est due à un virus complètement nouveau : c’est donc un vaccin tout aussi nouveau qui se prépare. Du fait de la demande pressante, sa mise sur le marché risque d’être précipitée, avec peu de recul sur sa réelle effi cacité et ses éventuels effets néfastes. Se vacciner ou non reste un choix personnel puisque la vaccination n’est pas obligatoire.

Quels compléments alimentaires renforcent l’immunité ?Aucun complément alimentaire ne remplace les bénéfi ces d’une hygiène de vie saine et naturelle au quotidien. Pour accroître le potentiel immunitaire, on peut ajouter à ces bonnes habitudes :- Des pré et probiotiques en compléments alimentaires pour le soutien de la fl ore intestinale.- De la vitamine D, dont le lien entre un faible niveau dans l’organisme et la fréquence de la grippe a été établi par des chercheurs américains.- Des champignons et des plantes connus pour leur capacité à stimuler l’immunité : notamment le shiitake et le maïtake, l’échinacée, le ginseng, les jus de noni et de goji.

Et lorsqu’une infection est déclarée, que faire ?Première mesure, se mettre à la diète : bouillon ou jus de légumes tiédi.Pour aider à mieux supporter l’infection et en sortir plus vite, on peut prévoir dans sa pharmacie naturelle :– des antiseptiques naturels : propolis (en spray buccal) et huiles essentielles (ravensare, eucalyptus radié, niaouli, tea tree, origan, thym…) qui peuvent être utilisées en onction cutanée, bain, diffusion, inhalation, ou par voie interne sous les conseils d’un thérapeute avisé ;- de la vitamine C ;- du saule blanc pour limiter la fi èvre et l’infl ammation ;- de l’échinacée, du sureau noir ou de l’andrographis, plantes qui soutiennent la réaction immunitaire indispensable à la guérison.

Pour un bon fonctionnement de l’organisme, pensez à accom-moder vos plats d’un fi let d’huiles vierges de première press ion à fr oid.

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Aujourd’hui, il nous apparaît indé-niable que les émotions influent sur notre état en général. Dans les années 1930, un médecin anglais, le Dr Edward Bach (1893-1936), à la fois chercheur et bactériologiste, s’est intéressé de près à ces infl uences. À force d’obser-vations, il a mis en évidence une série d’états émotionnels qui, selon lui, per-turbe l’harmonie psychique des êtres humains, pouvant provoquer l’instal-lation de maladies. “Tant que l’âme, le corps et l’esprit sont en harmonie, rien ne peut nous affecter”, explique-t-il dans ses écrits. Pour lui, “c’est le malade qui doit être traité et non la maladie”. Fabricant d’élixirs selon les méthodes du Docteur, Ulrich Rampp, fondateur et dirigeant de Biofl oral, est convaincu par cette perception originale : “contraire-ment aux croyances de l’époque, le Dr Bach considérait que la maladie n’était pas une punition, mais simplement un outil dont notre âme se sert pour nous montrer nos erreurs. Elle nous ramène vers le chemin de vérité et de lumière.” Une telle approche suscite pourtant de nombreuses interrogations quant à l’ef-fi cacité réelle, invoquant l’effet placebo, et la crédibilité des états émotionnels classifi és par le Dr Bach, qui, pour cer-tains, paraissent trop simplistes.

Démarche intuitiveIntuitive, cette démarche se base en effet sur la qualifi cation de 38 états psychiques, que le Docteur a identifi és lui-même, et catalogués dans 7 grandes rubriques (voir tableau). Pour soigner chacun de ces états, ou tout du moins pour les modifi er dans un sens positif, le Dr Bach créa autant d’essences à

base de fl eurs ou de plantes. À partir de 1934, il passe les dernières années de sa vie dans un petit cottage d’Oxfordshire, nommé Mount Vernon, où il complète sa recherche en explorant la campagne. Sensible à la nature et possédant une bonne connaissance de la botanique, il met au point ces élixirs dont le suc-cès ne se dément plus. Il choisit les végétaux à partir de la force positive et harmonisante qu’il estime en émaner, et les fait macérer “afi n de rétablir les désordres émotionnels provoqués par des états négatifs tels que l’angoisse, la jalousie, le désespoir…”La préparation des Fleurs de Bach respecte 3 étapes : les essences mères sont préparées à partir de plantes et d’eau de source pure en utilisant soit la “méthode du soleil”, soit la “méthode par ébullition”, selon les instructions du Dr Bach lui-même. L’essence mère est composée d’eau de source pure “vita-lisée” mélangée à de l’alcool (brandy, cognac) qui sert de conservateur.

Débloquer le nœud émotionnelSpécialiste de l’élaboration de ces élixirs, Ulrich Rampp explique que “l’eau a la capacité de capter l’empreinte de la fl eur ou de la plante dynamisée sous l’ac-tion des rayons solaires, de mémoriser l’énergie vitale et les vibrations du lieu et du moment. Après absorption d’un élixir, cette empreinte chemine en nous jusqu’au nœud émotionnel. Elle nous met alors en contact avec un état émo-tionnel positif qui débloque la situation problématique et favorise un processus de guérison réel.”Si nécessaire, les Fleurs de Bach peu-

vent être versées directement sur la lan-gue, frictionnées sur les lèvres, derrière les oreilles, sur les tempes et poignets ou additionnées à un verre d’eau (4 à 6 gouttes, environ 4 fois par jour). Elles n’ont aucune contre-indication, effets secondaires ou accoutumance, et peuvent être administrées aux adultes, enfants ou animaux (1). Elles offrent la possibilité de se poser, de réfl échir à son état psy-chique et de qualifi er son malaise. Bref, de se prendre en main pour ne pas se laisser “dévorer” par ses émotions, au risque de ruiner son capital santé.

Christine Rivry-Fournier

(1) En cas de problèmes persistants, consultez un médecin.

Suscitant enthousiasme ou scepticisme, les Fleurs de Bach ont vocation d’apporter des réponses aux déséquilibres émotionnels, qui agissent sur notre bien-être et notre santé. Élaborées à partir de boutons fl oraux et de plantes, il en existe 38 essences différentes, correspondant à autant d’états psychiques.

Le pouvoir de Fleurs de Bach

Agir sur les émotions

La bruyère favorise l’éc oute et l’em-pathie.

L’hélianthème aide à surmonter la

panique aiguë.

L’impatien-ce app orte confi ance

dans les autres et

indulgence.

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Les 38 Fleurs de BachÉMOTIONS NÉGATIVES FLEURS EFFETS POSITIFS

Peurs et insécurité Confi ance et sérénité

Terreur, panique aiguë, cauchemars Hélianthème Présence d’esprit, lucidité, maîtrise des évènements, recours en cas d’urgence.

Peurs de la maladie, des accidents, de la pauvreté, du noir, d’être seul, de la malchance… Mimulus Courage d’affronter le quotidien.

Impression de perte de contrôle de soi, peur de soi-même et de ses pulsions. Prunus Maîtrise de soi et contrôle.

Appréhension, prémonitions négatives, cauchemars, peurs irrationnelles ou irraisonnées. Tremble Retour à la raison, l’optimisme,

le courage face à l’inconnu.Peur exagérée de l’autre ou projection de ses propres peurs sur les autres

Marronnier rouge Relativise les vrais dangers de la vie.

Doutes et incertitudes Force et volonté

Immaturité, manque de confi ance en soi, infl uençable Plumbago Libère des infl uences extérieures

Indécision, cyclothimie, versatilité Gnavelle Clarté et détermination.Découragement, pessimisme, rechutes Gentiane Optimisme et persévérance.Perte de tout repère, de toute certitude, désespoir Ajonc Espoir retrouvé, faire face aux diffi cultés.Doutes, lassitude, sentiment d’incompétence Charme Starter pour retrouver la confi ance en soi.Insatisfait, indécis Folle avoine Objectifs clairs, trouver sa voie.

Manque d’intérêt pour le présent Vitalité – joie de vivre

Fuite du présent, idéalisation Clématite Réalisme, goût du concret.Nostalgie, passéisme Chèvrefeuille Foi dans le présent et l’avenir.Apathie, résignation, manque d’ambition Églantier Envie de vivre et d’en profi ter.Épuisement, accumulation d’épreuves Olivier Régénérescence, retour de l’élan vital.Préoccupations, absences dues à des pensées obsessionnelles

Marronnier blanc Prise de recul, clairvoyance.

Tristesse, désintérêt pour la vie Moutarde Recul de la mélancolie, retour de la joie.

Répétition des mêmes erreurs Bourgeons de marronnier

Vigilance, réfl exion et logique pour tirer des leçons de la vie.

Solitude Communication – Sociabilité

Solitaire, distant, indifférent aux autres. Hottonie des marais

Ouverture sur le monde, capacité d’échange et de partage.

Impatience et emportement contre les “lents” Impatiente Confi ance dans les autres et indulgence.Égocentrique et peur d’être seul Bruyère Écoute et empathie.

Hypersensibilité Équilibre – Sérénité

Dissimulation des émotions Aigremoine Courage d’être soi-même, de s’assumer face aux autres, franchise.

Tendance à être faible, crédule et exploité par les autres Centaurée Force de résister et de savoir dire “non”.

Vulnérable, trop sensible aux infl uences extérieures, adaptation diffi cile au changement Noyer Indépendance d’esprit, esprit critique

et constance, aide au changement.Souffrances dues à la jalousie, l’envie, la revanche, la suspicion Houx Amour authentique, modération, compréhension.

Découragement – Désespoir – Résignation Courage – Espoir

Complexe d’infériorité, peur de l’échec Mélèze Confi ance en soi, optimisme et initiative.Culpabilité et sentiment d’être responsable des erreurs d’autrui Pin Auto-indulgence et acceptation

de ses imperfections.Coup de barre, dépression passagère Orme Force de repartir et persévérance

Dépression, désir de tout abandonner Châtaignier Retour de l’esprit combatif

Chocs émotionnels, séparations, deuils Dame d’onze heures Réconfort et consolation.

Amertume, insatisfaction, aigreur Saule Acceptation et sérénité.

Surmenage permanent, hyperactivité Chêne Force de lâcher prise, courage de se remettre en cause, d’accepter leurs limites.

Traumatisme inavoué, dégoût de soi-même Pommier sauvage Purifi cation du corps et de l’esprit

Préoccupation excessive d’autrui Altruisme-Tolérance

Amour égoïste, exagérément possessif et étouffant Chicorée Amour sans condition et autonomie affective.Comportement enthousiaste, envahissant, passionné et borné Verveine Ouverture d’esprit, raison et sens de la mesure.

Autoritarisme et domination Vigne Capacité d’écoute, sens des négociations et du compromis.

Intolérance, critique et négatif et qui juge les autres Hêtre Indulgence, compréhension et humanité.Puriste, rigorisme, tendance à l’intégrisme Eau de roche Tolérance, respect des différences et des autres.

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42 EchoBio / Septembre Octobre 2009

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fCure de raisins, intox ou détox ?

Le raisin, fruit de l’automne par excellence, outre son goût délicieux, est rempli de vertus nutritionnelles : il contient des minéraux tels que le potassium, phosphore, calcium, magnésium, des oligo-éléments en grand nom-bre, des glucides, des vitamines C, A, B1, B2, B5, B6, E, P. Les pigments naturels concentrés dans les peaux et les pépins (anthocyanes et fl avonoïdes) renforcent l’action de la vitamine C et ont des propriétés antioxydantes et anti-infl ammatoires, notamment grâce au resvératrol. Ce poly-phénol de la classe des stilbènes, fabriqué par les plantes lorsqu’elles se défendent contre leurs agents pathogènes, insectes ou micro-organismes, serait d’ailleurs encore plus présent en bio. Les raisins blancs sont plus doux, mais moins vitaminés. Les noirs, plus tanniques, irritent parfois les estomacs fragiles.

À déguster sans modérationÉnergétique (environ 70 kcal pour 100 g), reminéralisant, détoxiquant, rafraîchissant, laxatif, le raisin aurait un effet sur la mémoire, le renouvellement des cellules ou encore la protection des vaisseaux sanguins. La consommation de raisin est indiquée dans les cas d’infections à répé-tition, de problèmes hépatiques, nerveux ou digestifs, d’hypertensions, de constipation ou d’insomnies. À noter que la peau du raisin peut être indigeste. À moins d’être diabétique en raison de son fort taux de sucre simple (environ 16 g pour 100 g), il n’existe pas de restriction à le déguster, bio bien sûr, tout au long de la journée pendant la saison et en dehors des repas. Les enfants l’apprécient et s’en régalent au goûter.

Une action nettoyanteEn cure, il peut être effi cace pour limiter les méfaits d’une suralimentation ou de régimes déséquilibrés, trop riches

en sucres, sels, farines, huiles raffi nées et produits laitiers qui provoquent une accumulation de déchets méta-boliques dans notre corps. L’encrassement par ces toxines peut entraîner perte de vitalité, baisse de l’immunité avec des conséquences parfois néfastes pour la santé. Pour un nettoyage en profondeur, monodiètes régulières, à base notamment de bouillon de légumes, et même le jeûne sont préconisés par les thérapeutes. La cure de raisin est égale-ment conseillée. À condition de l’adapter à son organisme et son rythme de vie. Il s’agit de ne consommer que du raisin tout au long de la journée à raison de 1 à 3 kg par jour, à répartir toutes les 2 à 3 heures.Cette cure peut se pratiquer d’un jour à une, voire deux semaines et même plus. Il vaut mieux se lancer sur de courtes périodes, trois jours par exemple, surtout en cas d’activités denses. Elle ne s’adresse évidemment ni aux enfants, ni aux femmes enceintes.

Comment procéder ?Avant de la débuter, il est préférable de jeûner pendant 2 jours, afi n d’en accentuer l’effet bénéfi que. Les variétés recommandées sont le chasselas (blanc) en raison de la fi nesse de sa peau et de sa teneur en sucre équilibrée, en alternance avec le muscat (blanc ou noir) ou le Danlas. L’Italia ou l’Alphonse-Lavallée sont à déconseiller car leur peau épaisse est diffi cile à mastiquer. Dans tous les cas, il faut bien rincer le raisin juste avant la consommation. En boisson, l’eau est à privilégier, à alterner avec du jus de raisin et des tisanes (vigne rouge, romarin, cassis, bruyère, bouleau…). En fi n de cure, il est conseillé de reprendre une alimentation normale de façon très progressive, en introdui-sant d’abord le végétal, puis les produits laitiers, et enfi n la viande. Considérée comme une vraie cure de vitalité, cette pratique améliore la digestion, le transit intestinal, la qualité de la peau. Elle corrige le terrain acide des rhu-matisants, relance les défenses immunitaires, lutte contre le surpoids, équilibre le psychisme… Pas de doute, c’est une diète idéale pour améliorer sa vitalité et se préparer aux épreuves hivernales.

Christine Rivry-Fournier

Le plein d’énergie pour l’automne et l’hiver grâce à

une cure de raisins !

Grâce à ses qualitěs nutritionnelles , le raisin es t à consommer sans modération (ex cepté pour les diabé-tiques ).

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fL’Aloe vera, une plante qui a du jus !Plante vivace connue depuis l’Antiquité en Mésopotamie, dans l’Égypte des pharaons et dans la Grèce antique, et

même en Chine, l’Aloe vera est originaire d’Afrique du Nord. Les Espagnols l’auraient implantée en Amérique. Aisée,

sa reproduction s’opère par graines ou plus aisément par les rejets (stolons) qui poussent autour de son pied. Facile à

cultiver, elle est aujourd’hui plantée sur de vastes étendues dans de nombreux pays.

On la reconnaît à ses feuilles épineuses qui peuvent atteindre 60 centimètres de haut, à ses fl eurs jaunes ou orange

disposées en épis et à son fruit en capsule. Depuis que la pulpe de l’Aloe vera, dont les qualités sont dorénavant scienti-

fi quement reconnues, a pu être extraite et stabilisée dans de bonnes conditions, son utilisation s’est étendue. Très riche

en principes actifs, sa feuille contient plus de 75 éléments nutritifs et 200 autres composants, ainsi que d’autres agents

naturels tels que la saponine. Ces composés lui confèrent des propriétés antiseptiques, avec des effets antibiotiques,

antiviraux et anti-infl ammatoires. Ils faciliteraient également la digestion, activeraient l’irrigation sanguine, la circulation

lymphatique, les fonctions rénales, hépatiques et biliaires, et atténueraient les douleurs arthritiques et rhumatismales.

Certains athlètes l’utilisent pour prévenir et soigner les entorses, foulures, tendinites. Régénérateur tissulaire, cette

plante est aussi un excellent hydratant et cicatrisant utilisé dans les problèmes de peau tels qu’acné, cellulite, eczémas

et psoriasis, ou de cheveux tels que pellicules. Elle est également considérée comme une plante dépolluante.

L’ortie : des bienfaits qui démangentPour la cueillir sans se piquer, il faut la prendre à rebrousse poil. Et cela en vaut la peine. L’ortie est en effet très riche en vitamines (B2, B5, B9, C, K), en minéraux (silice, magnésium, fer) et en oligo-éléments (cuivre, zinc). Elle constitue par ailleurs un apport en protéines important. Ces composés lui assurent ainsi des vertus anti-asthéniques (contre la fatigue). Sa richesse en vitamine K lui confère des propriétés anti-hémorragiques. Elle est conseillée en cas de chute de cheveux et d’ongles cassants grâce à la vitamine B5, au fer et à la silice. Les propriétés anti-infl ammatoires du zinc sont utilisées dans le traitement de l’acné. L’ortie freine la sécrétion de sébum, elle est adaptée aux peaux grasses et aux cheveux gras. De plus, elle possède une action anti-rhumatismale et reminéralisante utile en cas d’arthrose. Diurétique, elle favorise le drainage (rétention d’eau, cellulite). Les stérols contenus dans ses racines agissent contre l’hypertrophie de la prostate. Ses feuilles peuvent être consommées en salade, soupe, purée, ou en légumes comme des épinards. Elles peuvent être absorbées en infusion ou en décoction. Les espèces les plus communes sont la grande ortie (Urtica dioica, 50 cm à 1 mètre) et l’ortie brûlante (Urtica urens, moins de 50 cm).

Page 44: Echobio 19

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Page 45: Echobio 19

Châtaigne ou marron ? Si la bogue de l’arbre contient plusieurs fruits sépa-rés par des cloisons brunes, alors ce sont des châtaignes. Un seul fruit dans la bogue signifi e qu’on a à faire à un marron. S’il est beau, gros et luisant, ventru des deux côtés, c’est la variété la plus recherchée. À ne pas confondre avec le marron d’Inde, issu du marron-nier des cours d’école qui, lui, n’est pas comestible. Une fois ce point éclairci, revenons à nos châtaignes. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelait “la céréale du pauvre” au Moyen Âge, car elle était aussi écrasée en farine pour le pain et la polenta. Sa valeur nutritive est pro-che de celle des céréales : féculent sans gluten, la châtaigne possède une haute valeur énergétique (180 cal/100 g fraî-che, 350 cal/100 g sèche). Elle est riche en fi bres, magnésium, fer, vitamines B

et C et en sucres lents. Elle a l’avan-tage de se conserver plusieurs mois. En France, elle est produite surtout en Ardèche, Auvergne et Corse, récol-tée d’octobre à fi n décembre. Chaque région possède plusieurs variétés de châtaignes et de marrons bien adaptées à son climat.

Questions de cuissonLes châtaignes ont rendez-vous dès les premières soirées d’automne, grillées dans une poêle sur le feu de cheminée ou tout simplement sur le fourneau. Elles se dégustent en garniture de viandes, en farce, soupe, crème, salade, confi ture… et marrons glacés. Moulues en farine, elles servent à confectionner gâteaux, tartes, semoules… Pour les préparer, il faut d’abord les laver, éliminant celles

qui surnagent car elles sont creuses. Cuites avec l’écorce, elles conservent davantage leurs éléments nutritifs, mais elles demandent un temps de cuisson plus long. L’écorçage est très impor-tant : incisez les châtaignes, plongez-les dans l’eau froide ou bouillante et laissez cuire 3 à 5 minutes avant de les peler encore très chaudes.Terminez la cuisson dans une eau salée et aromatisée, pendant 15 minutes à petit bouillon, une aiguille doit pouvoir s’enfoncer jusqu’au cœur du fruit. Il est possible aussi d’enlever l’écorce à froid et de les mettre à cuire pour retirer leurs fi nes peaux. Reste à les accommoder. Et les recettes ne manquent pas !

C.R-F

Aliment ancestral ramassé en forêt et très recherché en période de disette, la châtaigne a longtemps été à la base de l’alimentation humaine. Quelque peu dédaignée, elle retrouve ses lettres de noblesse. Riche en énergie et en éléments nutritifs, elle peut être aussi très goûteuse.

Un fruit à redécouvrirLa châtaigne

Polenta de châtaignes grillée et œufs retournés

DIFFICULTÉ

Pour 4 personnes – préparation 15 mn – cuisson : 20 mn500 g de farine de châtaigne – 1 l d’eau – 4 œufs – sel et poivre

1 Verser la farine en pluie dans de l’eau salée en ébullition.

1 Remuer pour éviter les grumeaux.

3 Baisser le feu et cuire 15 mn en remuant sans arrêt.

4 Étaler la polenta à plat sur un torchon fariné sur 1,5 cm d’épaisseur, laisser refroidir 20 mn.

5 Couper de fi nes tranches de 5 mm et les faire griller de chaque côté.

6 Cuire les œufs au plat, les retourner avant de servir sur les tranches.

Fromage blanc à la crème de châtaigne

DIFFICULTÉ

Préparation 15 mn – cuisson 35 mn400 g de châtaignes fraîches ou au naturel – 20 cl de lait d’amande – 100 g de sucre – 1 gousse de vanille fendue – 250 g de fromage blanc battu.

1 Plonger les châtaignes fraîches 5 mn dans l’eau bouillante après les avoir incisées.

2 Les éplucher.

3 Les concasser grossièrement à l’aide d’un couteau.

4 Mélanger tous les ingrédients dans une casserole et cuire 30 mn à couvert.

5 Retirer la vanille et passer les châtaignes dans le presse-purée.

6 Laisser refroidir, mélanger avec du fromage blanc, servir frais.

Recettes tirées de Cuisine bio pour fruits de saison, Serge de Thaey, Éditions Terre Vivante.

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Ha

bita

tFini le chauffage ?

Optez pour une maison passive

Une maison confortable en toute saison, même sans chauffage : c’est désormais possible grâce aux technologies de pointe. Reste à maîtriser les coûts. Car la facture d’une maison passive peut se monter jusqu’à 25 % plus chère qu’une maison classique en parpaings, isolée par l’intérieur.

La seule énergie qui ne pollue pas est celle que l’on ne consomme pas ! L’adage est aujourd’hui connu de tous. Il trouve son application dans le concept de la maison passive. Celle-ci nécessite moins de 15 kWh par mètre carré et par an pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. C’est 10 fois moins qu’une maison classique, et moins de 120 kWh/m2/an d’énergie primaire tous postes confondus. En 2020, ce sera la norme pour toute nouvelle construction. Pour y parvenir, les constructeurs s’appuient sur des matériaux de qualité, une bonne orientation de la maison et une isolation parfaite de l’enveloppe extérieure. Un soin particulier doit surtout être apporté aux techniques de construction.

Questions de bon sensLa plupart des maisons sont actuellement conçues en fonc-tion des aspects esthétiques et pratiques, avec un accès au garage en voiture, par exemple. Opter d’emblée pour une bonne orientation permet pourtant de réduire effi cacement la consommation d’énergie à moindre coût. L’orientation plein sud favorise les apports solaires en hiver, ce qui est loin d’être négligeable. Afi n d’éviter les surchauffes en été, il faut installer des protections solaires effi caces, tels que des stores extérieurs ou des débords de toiture. Autre mesure

Une membrane d’étanchéité à l’air permet d’éviter toute fuite

au niveau des ouvertures et des raccords entre les parois.

EchoBio / Septembre Octobre 2009 47

Dans l’absolu, une maison pass ive ne diff ère d’une maison class ique que dans le soin app orté à la construction.

favorisant les économies de chauffage : le choix de formes compactes, plus faciles à isoler et qui ne représente aucun surcoût à la construction.

Une isolation au topL’isolation est évidemment un point important à prendre en compte : dans une maison passive, le coeffi cient de trans-mission thermique (U) de l’enveloppe extérieure doit être inférieur à 0,15 W/m²K, soit un coeffi cient de résistance thermique (R) global supérieur à 6,5 W/m²K. Mais avant de se ruiner en matériaux coûteux, il est important de choisir les bonnes méthodes. Une isolation par l’extérieur est plus effi cace que par l’intérieur car elle élimine la plupart des ponts thermiques qui peuvent représenter jusqu’à 20 % des déperditions de chaleur. Il faudra toutefois veiller à ce que l’isolation descende jusque dans le sol, au niveau des fondations. Les maisons à ossature bois et les matériaux de construction à isolation répartie, appelés aussi monomurs, présentent le même avantage. L’inertie thermique des mono-murs permet, en plus, d’atténuer les pics de température en été. Le coût global est légèrement supérieur aux matériaux de construction classiques. Pour obtenir les performances escomptées, il est toutefois nécessaire de bien respecter les consignes du fabricant et de faire intervenir pour cela un pro-fessionnel rigoureux, formé à l’emploi de ces matériaux.

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L’isolation de la maison doit êt re particulièrement soignée. Dans l’idéal, elle s’eff ect ue par l’ext érieur s’il s’agit d’une maison maçonnée.

Page 48: Echobio 19

48 EchoBio / Septembre Octobre 2009

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Cher triple vitrageLes portes et fenêtres peuvent également représenter des points de déperditions importantes de chaleur. En maison passive, le triple vitrage s’impose notamment pour les cli-mats rigoureux. Le surcoût est d’environ 150 euros/m2. Pour autant, celui-ci ne se justifi e pas dans toutes les situations. Et le double vitrage 4/16/4 peut parfois s’avérer plus judicieux. “Ce n’est pas tant par le vitrage mais par le châssis que s’effectue l’essentiel des déperditions de chaleur”, estime Marika Frenette, architecte-conseil spécialiste de la maison passive. Le châssis à isolation renforcée limite les ponts thermiques. “Il faut aussi tenir compte de l’orientation. Le triple vitrage peut être utile sur les ouvertures placées au nord mais pas au sud car il ne permet pas de profi ter des apports solaires en intersaison”, remarque Jérémie Joret, chargé de mission à l’association Effi nergie.

Une bonne ventilationUne fois que la maison est bien isolée, l’essentiel des pertes de chaleur s’effectue par le renouvellement d’air. La techno-logie appliquée dans les maisons passives est la ventilation double fl ux qui permet de récupérer plus de 75 % des calo-

ries de l’air sortant pour les transmettre à l’air entrant par l’intermédiaire d’un simple échangeur de chaleur. La ventilation dou-ble fl ux présente cependant deux inconvé-nients majeurs. Elle est cinq fois plus chère qu’une ventilation simple fl ux ordinaire, sans compter la pose. Et elle nécessite le passage de gaines dans chacune des pièces de la maison. La ventilation simple fl ux hygrorèglable de type B représente une solution alternative. Elle est utilisée dans les maisons dites de “basse consomma-tion”. Elle est trois fois moins chère que la double fl ux, soit environ 700 euros sans la pose pour une maison neuve. Le débit d’air s’effectue en fonction du taux d’hu-midité de l’air et par conséquent du taux d’occupation des locaux. “Dans certai-nes conditions, la ventilation simple fl ux

hygroréglable peut s’avérer plus économique que la double fl ux car le taux d’occupation d’un logement varie fortement sur la journée et sur la semaine. Elle est particulièrement avantageuse en climat méditerranéen où les fenêtres sont souvent ouvertes. Alors que la ventilation double fl ux est plus adaptée aux climats rigoureux”, estime Jérémie Joret. La ventilation simple fl ux hygroréglable ne permettra cepen-dant pas de répondre aux critères de la maison passive dans la majorité des cas.

Étanchéité à l’airPour que le renouvellement d’air soit correctement réalisé et que la ventilation double fl ux joue pleinement son rôle, il est important de maîtriser les fuites et entrées d’air froid. Celles-ci peuvent se situer au niveau des ouvertures mais aussi au

Banquier de l’habitat écologique.Au service d’un cadre de vie plus sain,

respectueux des personnes et de la nature

Faut le faire

tt

La ventilation double fl ux reprěs ente le principal sy stème de chauff age

d’une maison pass ive.

Orientées plein sud, les bow-windows permett ent de profi ter pleinement des app orts solaires et de la lumière en hiver.

Page 49: Echobio 19

EchoBio / Septembre Octobre 2009 49

passage des canalisations ou aux raccords entre les parois. “Dans le cas d’une maison passive, il n’est pas possible de s’affranchir de l’étanchéité à l’air”, estime Christophe Carpentier, gérant de la société Ekohome à Royan. L’infi l-trométrie, (ou “Blower door test”), a été mise au point pour vérifi er la perméabilité à l’air de l’enveloppe d’un bâtiment. Cette opération peut être réalisée par le professionnel qui viendra poser la ventilation. Les éventuelles fuites peuvent ensuite être détectées à l’aide d’un anémomètre ou avec une fumée artifi cielle. Idéalement, le renouvellement d’air d’une maison passive ne doit pas dépasser 0,6 fois le volume de la maison. Là encore, ce n’est que par une mise en œuvre rigoureuse qu’il sera possible de parvenir à un résultat hono-rable. “Une bonne coordination entre les différents corps de métier est importante. Le coût lié à l’étanchéité à l’air est d’environ 1 000 euros. Ce qui est faible lorsque l’on sait que cela permet de réduire de 50 % les besoins de chauffage”, remarque Christophe Carpentier.

Bandes adhésives et joints compressiblesLes professionnels qui interviendront sur les parois devront notamment prendre soin de ne pas détériorer la membrane d’étanchéité à l’air. La pose de bandes adhésives de grande largeur et/ou de joints compressibles sur toutes les jonctions de matériaux ou d’éléments constructifs est indispensable. Au-delà des performances thermiques, l’étanchéité à l’air assure également la pérennité du bâtiment et la qualité de l’air. “Au fi nal, une maison passive bien conçue ne sera pas beaucoup plus chère qu’une maison de qualité aux normes actuelles. Car le coût des matériaux sera compensé par l’absence de système de chauffage”, estime Christophe Car-pentier. Si l’on tient compte, en sus, de la hausse des énergies fossiles sur les décennies à venir, la maison passive promet de belles économies à la clé.

Philippe Guibert

Puits canadien :

un apport idéal

Le puits canadien est le complément idéal

à une bonne ventilation car il permet de

mieux maîtriser la température de l’air qui

entre dans la maison. Cet air neuf circule

à travers un réseau de canalisations sou-

terrain où la température est relativement

constante (entre 5 et 15 °C), alors que

l’amplitude thermique de l’air extérieur

peut varier entre -10 °C et plus de 30 °C se-

lon les saisons. L’air qui entre dans la mai-

son, après avoir traversé le puits canadien,

est ainsi plus frais en été et légèrement

plus chaud en hiver. Ce système nécessite

toutefois d’importants travaux de terrasse-

ment. Il est donc préférable de le prévoir

dès la construction de la maison. Le coût

du matériel est généralement compris en-

tre 2 000 et 4 000 euros Hors Taxes auquel

il faut ajouter 3 à 5 jours de main-d’œuvre.

Mais il permet d’économiser jusqu’à 80 %

d’énergie par rapport à une ventilation

simple fl ux.

Les constructions monomurs limitent à la fois les ponts thermi-ques et les pics de chaleur en été.

Page 50: Echobio 19

Récoltez vos pommes de terre un jour ensoleillé, elles se conserveront mieux. Attention de ne pas blesser les tuber-cules avec la fourche bêche. Si vous êtes obligés de les ramasser sous la pluie, laissez-les quelques jours dehors jusqu’au prochain jour de soleil. S’il reste quelques légumes racines (carottes, céleris-raves, bette-raves, navets, radis noirs, etc.), ne tardez pas à les récolter avant les premières gelées. Les nuits devenant plus fraîches, il est nécessaire d’abriter les derniers haricots sous une housse d’hivernage. Mais n’oubliez pas d’aérer ces

protections le jour, car l’excès d’hu-midité risque de faire pourrir les gous-ses. Empêchez les oiseaux gourmands ou assoiffés de picorer vos fraisiers remontants (ceux qui produisent deux

fois par an) à l’aide de fi lets. Vous pouvez aussi les effa-roucher en suspendant des vieux CD qui les ébloui-

ront au soleil.Pour multi-plier vos frai-siers, placez leurs gour-mands dans

des godets de t e r r eau sans les séparer des pieds mères. S’il vous reste quel-

ques tomates vertes, enlevez les feuilles faisant de l’ombre pour

qu’elles mûrissent plus vite.Dès qu’une planche se libère, enfouissez-y du fumier ou du compost (compostez les “mauvaises” herbes et vos déchets verts, feuilles flétries de salades, épluchures de fruits, etc). Avant les prochaines gelées, il vous restera à retour-ner la terre à la bêche pour que le froid éclate et affi ne les grosses mottes.Enlevez les sachets protecteurs placés sur les fruits contre les guêpes et les oiseaux pour qu’ils prennent de jolies couleurs. Vous pouvez aussi vous amuser à les tatouer avec un message d’amour pour “votre moitié”. Cueillez vos pommes et poires en fi n de journée mais jamais en pleine canicule. Continuez à greffer cerisiers et pruniers. Pour les nouvelles plantations, il est préférable de choisir des espèces d’arbres fruitiers adap-tées à votre région, elles seront moins malades que les “exotiques”. Face à un arbre atteint de pourridié (champignon qui attaque les racines et fait jaunir les feuilles prématurément), il est indispen-sable de procéder à l’arrachage et de le brûler. Si vous replantez, ne le faites jamais dans le trou d’un arbre mort.Un truc : pour conserver vos grappes de raisin jusqu’à Noël, récoltez-les avec un morceau de sarment et placez-les dans une bouteille d’eau avec un peu de charbon de bois. La variété Servant (1) est idéale.

Pierrick le biojardinier

(1) À commander avant le 15 octobre auprès des pépiniéristes.

C’est l’automne

La fi n de l’été et le début de l’automne ne sont pas des périodes de tout repos au jardin. En plus des dernières récoltes à assurer au verger et au potager, il est temps d’enfouir fumier ou compost et déjà de préparer le printemps prochain !

Pas de répit au jardin

50 EchoBio / Septembre Octobre 2009

Ja

rdin

n

Au jardin d’ornement : préparez le printemps !

Pour que votre jardin soit très fl euri au prin-

temps prochain, plantez, avant les gelées, vos

bulbes : tulipes, narcisses, crocus, jacinthes,

muscaris, etc. Choisissez un sol bien drainé

et une exposition ensoleillée. La profondeur

de plantation est fonction de la taille des

bulbes. Plus leur calibre sera important, plus

ils devront être enfouis : muscaris, éranthis et

crocus (moins de 10 cm de profondeur), iris

de Hollande, narcisses, jacinthes et tulipes

(entre 10 et 20 cm), fritillaires impériales, al-

lium et lilium (plus de 20 cm). Un truc : utilisez

un plantoir “spécial bulbes” à fond plat au lieu d’un plantoir pointu à légumes (ce

dernier ne permet pas un bon contact des bulbes avec la terre, car une bulle d’air

reste coincée au fond du trou). Une fois vos bulbes plantés, arrosez-les copieusement

une fois par semaine, mais ne leur donnez jamais d’engrais, ce qui les ferait pourrir !

Le seul soin qu’ils réclament est la suppression des “mauvaises” herbes (au printemps

et en été). Après leur fl oraison, n’arrachez pas vos plantes, car elles ont besoin de

recharger les réserves de leurs bulbes, grâce à l’action du soleil sur leur feuillage.

Attendez que celui-ci jaunisse pour le faire. Stockez-les dans un local sec et ventilé,

en boîtes à gâteaux.

Page 51: Echobio 19

- Les recettes d’Yvan Cadiou -

GÂTEAU CLÉMENTINETTE

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- 80 g de beurre mou

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- 50 g de semoule de blé fine

- 1 cuillère à café de fécule

- 1 pincée d’écorce d’orange en poudre

- 1 pincée de gingembre en poudre

- 1 c. à s. d’eau de fleur d’oranger

- 1 c. à s. de sucre pour les blancs d’oeuf

PréparationDans une cocotte, placer les clémentines, recouvrir d’eau. Dès le frémissement de l’eau,

compter 15 minutes de cuisson à feu doux. Égoutter et laisser refroidir. Dans le bol d’un

blender, mixer les clémentines, puis ajouter tous les autres ingrédients. Dans un saladier,

battre les blancs d’œuf en neige. Ajouter une cuillère à soupe de sucre, puis battre à

nouveau. Verser la préparation de clémentine crémeuse dans les blancs en neige, puis

mélanger délicatement. Beurrer 12 petits moules à gâteau et verser la pâte. Enfourner sur

grille à mi-hauteur pendant 20 minutes, température 160 °.

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Page 52: Echobio 19

52 EchoBio / Septembre Octobre 2009

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56 EchoBio / Septembre Octobre 2009

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Aquitaine64 – Hasparren19 et 20 sept – AsunakProduits bio locaux. Animations, démons-trations. Gratuit. Org : BLE.

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40 – Monfort-en-Chalosse20 sept – Fête BioProducteurs bio, écologie, bien-être. Débats. Gratuit. Org : Civam Bio 40. Tél. 05 58 98 71 72.

33 – Bordeaux25 au 27 sept – Viv’ExpoÉcologie, développement durable, loisirs verts. Conférences, ateliers. Payant (5 €). Org : Communica Organisation. www.vivexpo.com

47 – Villeneuve-sur-Lot3-4 oct – Horizon VertÉcologie, associations. Conf., débats. Payant (5 €). Org : Ass. Horizon Vert. www.horizonvert.org

Auvergne63 – St-Gervais d’Auvergne27 sept – Foire Bio, Nature en Combrailles

Produits bio, environnement. Conf. Gratuit. Org : Com. de Comm. Cœur de Combrailles. Tél. 04 73 85 39 15.

43 – Beaulieu11 oct – Fête de la BioProducteurs bio locaux, environnement. Débat. Gratuit. Org : Ass Haute Loire Bio. Tél. 04 71 07 21 19.

63 – Clermont-Ferrand23 au 25 oct – Respirez La VieProduits bio, bien-être, écologie. Conf. Payant (5 €). Org : LEA. www.salon-bio-respirez-la-vie.com

Basse-Normandie50 – St-James26 au 28 sept – Foire Eco-Village

Écologie, environnement. Conf., démonstrations. Gratuit. Org : Com. Communes. www.cdc-saintjames.org

50 – Pontorson4 oct – Vivre et Consommer AutrementProduits bio, écologie. Gratuit. Org : Ass. Bio Rencontre. Tél./Fax : 02 33 68 11 11.

Bretagne56 – Muzillac26 et 27 sept – Horizon Bio

Produits bio, écologie. Conf., forums, spectacles. Payant (1,5 €). Org : Ass. Terre en Vie. Tél. 06 26 10 15 49.

22 – Pédernec4 oct – Foire aux courgesProduits bio locaux, écologie. Conf. Gratuit. Org : Ass. Foire aux courges.//la-foire-aux-courges.overblog.com

35 – Guichen9 au 11 oct – Ille et BioProduits bio, écologie. Conf., échanges de savoir. Payant (4 €). Org : Ass Culture Bio. www.culturebio.org

Centre41 – Romorantin Lanthenay19 et 20 sept – Salon des Eco-Consomm’ActeursProduits bio, écologie. Thème : Jardinage bio.

Conf., animations. Payant (2 €). Org : Sologne Nature Envi-ronnement.//ecoconsommacteur.free.fr

28 – Cherisy26 et 27 sept – Vivre et habiter écologique

Petit tour de Francedes salons et foires bio

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58 EchoBio / Septembre Octobre 2009

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Conformément à la loi «Informatique et Libertés»du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès

et de rectifi cation aux données vous concernant.

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Habitat écologique, biodiversité. Conférences. Gratuit. Org : Ass. AVERN.//espritvert.blogspot.com

37 – Tours26 et 27 sept – FougèreProduits bio, bien-être, santé, écologie. Conf., ateliers. Payant (4 €). Org : Hamarnils. www.salon-fougere.com

18 – Bourges8 au 11 oct – Festival International du Film écologique.Produits bio, écologie. Conf. et fi lms. Gratuit. Org : Ag. Culturelle de Bourges. www.festival-fi lm-bourges.fr

45 – Orléans17 au 19 oct – Terre NaturelleProduits bio, environnement. Conf., animations. Payant (4 €). Org : Orléans gestion. www.terre-naturelle-orleans.fr

Champagne-Ardennes52 – Chaumont

4 oct – Foire BioProducteurs bio, écologie. Gratuit. Org : GAB 52. www.biochampagneardenne.org

Corse2B – Calvi et Environs

28 oct au 1er nov – FestiventuÉcologie. Conf., animations. Gratuit sauf concerts. Org : les Amis du Festival du vent. www.lefestivalduvent.com

Franche-Comté39 – La Pesse4 oct – Marché d’A Côté

Producteurs bio, écologie. Gratuit. Org : Ass. Union Spor-tive. www.azimutfestival.com

Ile-de-France78 – Carrières-sur-Seine

26 et 27 sept – Village Bio Ethique de la boucle de SeineÉcologie. Conf., débats. Gratuit. Org : Mairie. www.carrieres-sur-seine.fr

91 – Milly-La-Forêt3-4 oct – Fête des SimplesProducteurs de plantes bio. Conf., animations. Org : Synd. SIMPLES. www.syndicat-simples.org

75 – Paris 19e

16 au 19 oct – Vivez NatureProduits bio, écologie, bien-être. Conf., ateliers. Entrées gratuites sur site. Org : Naturally. www.vivez-nature.com.

75 – Paris 12e

7 au 15 nov – MarjolaineProduits bio, écologie, environnement. Conf., ateliers. Payant (8 €). Org : SPAS. www.spas-expo.com

Haute-Normandie76 – Yvetot

23 au 25 oct – E’caux BioProduits bio, écologie. Conf. Payant (3,5 €). Org : ANETH. www.aneth76.net

Languedoc-Roussillon30 – Alès16 au 18 oct – Bio Alès

Produits bio, écologie, bien-être. Conf., ateliers. Payant (5 €). Org : Goral. www.goral-expo.com

Limousin23 – Guéret20 sept – Colchique

Producteurs bio, écologie. Conférences. Gratuit. Org : Ass. Colchique. Tél. : 05 55 81 07 56.

19 – Brive-La-Gaillarde27 sept – Foire Bio et Artisanale de BriveProduits bio locaux, écologie. Causeries. Gratuit. Org : Ass. Les Doryphores. Tél. 05 55 91 52 28.

87 – Veyrac4 oct – AsterProduits bio, écologie. Conf., atelier. Gratuit. Org : Ass. Aster. Site ://aster.asso.free.fr

Lorraine88 – Thaon-les-Vosges19 et 20 sept – Fête de l’Homme,

la Nature et l’EnvironnementProduits bio, écologie. Conf., débats, projections. Payant (5 €). Org : Ass. Fête de l’Homme. Tél. 03 29 39 50 99.

54 – Gorcy17 au 18 oct – Fête de la CussignièreProduits bio, écologie. Conf., animations pédag. Payant (3,5 €). Org : Ass. Mieux Vivre. www.mieuxvivre54.org

88 – St-Dié-des-Vosges24 et 25 oct – Salon BioÉcologie, bien-être. Conf., ateliers. Payant (2 €). Org : Ass. Quartz Rose.//salonbioespacebienetre.over-blog.fr

Midi-Pyrénées31 – St-Lys26 et 27 sept – AlternalysProduits bio, écologie, associations. Confé-

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60 EchoBio / Septembre Octobre 2009

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rences. Gratuit. Org : ADPSL. www.alternalys.adpsl.fr

65 – Bagnères-de-Bigorre27 sept – Un dimanche Bio à BagnèresProduits bio, écologie, bien-être. Gratuit. Org : GAB 65. www.bio65.fr

09 – St-Lizier11 oct – Ariège en bioProduits bio, habitat sain. Conf., ateliers. Gratuit. Org : Civam Bio 09. Tél./Fax : 05 61 64 01 60.

31 – Toulouse18 oct – Foire bioProducteurs bio, écologie. Conf. Gratuit. Org : ERA-BLES 31. Tél. 05 61 90 17 72.

N o r d - P a s - d e -Calais

59 – Valenciennes10, 11 oct – Salon de l’Environnement, Nature et Bien-EtreProduits bio, écologie, habitat sain. Conf. Gratuit. Org : Ass. Environnement et Mieux Vivre. www.valenciennesenvironnement.com

Pays-de-la-Loire44 – Aigrefeuille-sur-Maine2 au 4 oct – Festival Nature en Fête

Produits bio, environnement, bien-être. Conférences. Gratuit. Org : Ass. Humus 44. www.humus44.org

49 – Angers2 au 4 oct – Respirez La VieProduits bio, bien-être, écologie. Conf. Payant (5 €). Org : LEA. www.salon-bio-respirez-la-vie.com

85 – St-Jean-de-Monts3-4 oct – Naturel’MontsMarché bio, éco-habitat, bien-être. Conf. Thème de l’eau. Payant (3 €). Org : OT. www.saint-jean-de-monts.com

44 – Nantes9 au 11 oct – Salon Zen et BioProduits bio, écologie, bien-être. Conf., ateliers. Payant (5 € ). Org : SPAS. www. spas-expo.com

Provence – Alpes – Côte d’Azur83 – La Seyne-sur-Mer

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EchoBio / Septembre Octobre 2009 61

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13 – Marseille24 au 26 oct – ArtémisiaProduits bio, bien-être, écologie. Conf. Payant (7 €). Org : SPAS. www.spas-expo.com

Poitou-Charentes70 – Menigoute27 oct au 1er nov – Festival inter-

national du Film OrnithologiqueMarché bio, nature. Conf., fi lms. Films payants (7 €). Org : Ass Mainate. www.menigoute-festival.org

Rhône-Alpes38 – Mens19 et 20 sept – Foire aux produits bio

Produits bio, habitat sain, bien-être, jardinage. Conférences, ateliers, visites, projections. Gratuit. Org : OT du canton de Mens. www.trieves-tourisme.fr

69 – Lyon2 au 4 oct – Salon Européen du Commerce EquitableCommerce équitable. Conf., débats. Payant (5 €). Org : Ass. Equisol. www.salon-europeen-commerce-equitable.org

26 – Montfroc3 au 4 oct – Foire BioÉcologie, artistes, associations. Conf., spectacles. Gratuit. Org : Ass. Amis de la foire.//montfrocfoirebio.free.fr

38 – Estrablin4 oct – Pomme de PainVariétés anciennes. Animations autour des fruits. Org : Ass. les Croqueurs de Pommes. Tél. 04 74 57 14 42.

38 – St-Antoine l’Abbaye4 oct – Défi nitivement BioProduits bio, environnement. Conf. Gratuit. Org : OT. www.saintantoinelabbaye.fr

07 – Quintenas17, 18 oct – Foire bioProducteurs bio, écologie. Conf. Payant (2 €). Org : Ass. Ecolocos. www.bio-rhone-alpes.org/agribioardeche

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62 EchoBio / Septembre Octobre 2009

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Conformément à la loi « Informatique et Libertés » du 6 janvier 1978,vous disposez d’un droit d’accès et de rectifi cation aux données vous concernant.

Les Éditions Fitamant publient EchoBio et Biofi l, la revue agricole de le fi lière biologique.

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La 11e édition du Guide des salons et manifestations de la bio et de l’environnement vient de sortir. Près de 380 événements y sont recensés : festivals nature, énergies renouvelables, foires alimentaires, habitat sain… pour trouver le chemin de l’éco-logie. Guide des salons et manifestations de la bio et de l’environnement, 25 € (+3 € de port), Alterrenat Presse, Le Bourg, 82120 Mansonville, tél. 05 63 94 15 50, www.alterrenat-presse.com

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Cuisinière inspirée, Valérie Cupillard concocte, dans ce bel ouvrage, un savoureux choix de recettes simples, appé-tissantes, bio et ouvertes à toutes les bourses. Céréales, laits végétaux, légumes et fruits de saison sont mis gaiement au menu. Le plus : des idées culinaires en cas de sensibilité ou allergie à un ingrédient (gluten, laitages, etc.). Un livre pour les parents… mais que les enfants pourront s’approprier grâce aux illustrations ludiques et colorées.Cuisiner bio en famille, 76 recettes pour petits gourmands et grands gourmets, Valérie et Emmanuel Cupillard, Éditions Jouvence, 160 p., 16,50 €, octobre 2009.

C’est parti pour une deuxième vie !

L’ouvrage de Jérôme Baray livre quantité d’astuces pour tirer parti des végétaux, des emballages comme de tout objet manufacturé. Quand l’imagination se met au service du recyclage, il devient facile de prolonger la vie des bougies, de fabriquer une peinture à base de pommes de terre ou encore de créer son savon maison. Pour de substantielles économies.Comment recycler ce que nous gaspillons, Jérôme Baray, Éditions Grancher, 216 p., 14,50 €, juin 2009.

Tous aux fourneaux !

La couleur des fruits et des légumes refl ète les défenses qu’ils ont élaborées pour se protéger contre les effets toxiques de la lumière et de l’oxygène. Plus nous en consommons, plus nos défenses antioxydantes sont renfor-cées, nous préservant ainsi d’un vieillissement prématuré et des agressions de la vie moderne (stress, pollution…). L’ouvrage fait le point sur les dernières recherches dans le domaine des antioxydants naturels et propose leur mise en pratique en 60 recettes, de la soupe de patates douces à la citronnelle et au gingembre en passant par le tartare de tomates aux olives et aux pignons.Couleur santé, les secrets de la cuisine antioxydante, Françoise de Keuleneer, Joël Pincemai, Jean-Pierre Gabriel, Françoise Blouard Éditeur, 208 p., 39,50 €.

Les secrets de la cuisine antioxydante

64 EchoBio / Septembre Octobre 2009

• Urgence énergie, Yves Garipuy, Dangles Éditions, 160 p., 15 €, avril 2009. • Vivre simplement pour vivre mieux, La simplicité volontaire en 130 conseils pratiques, Dangles Éditions, 10 €, 128 p.,

juin 2009.

À découvrir également

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LA VIE BIO 13 BIS BD GAMBETTA 02100 ST QUENTIN 03 23 05 21 29BIOCOOP AZUR 59 BD DELFINO 06300 NICE 04 93 56 69 42BIOCOOP MIRABELLE 20 RUE SAINT VINCENT 09000 FOIX 05 61 03 66 57ARCADIE BIO ROUTE DES PYRENEES 11190 COUIZA 04 68 74 03 80BIOCOOP CASTELLANE 87 RUE D’ITALIE 13006 MARSEILLE 04 91 63 52 86BIOCOOP DES COLLINES 203 ROUTE DES CAMOINS 13011 MARSEILLE 04 91 24 74 58L’ ARBRE A PAIN 7 AV GEORGES POMPIDOU 15000 AURILLAC 04 71 63 56 40DIN’EN BIO ZA LES LANDES FLEURIES 22100 QUEVERT 02 96 87 00 72LA VIE CLAIRE 65 RUE DU DR ROUX 24100 BERGERAC 05 53 57 96 57BIOCOOP EVREUX 1 RUE JACQUES MONOD 27000 EVREUX 02 32 31 13 72NATUREO - PLANETE BIO NATURE CENTRE COMMERCIAL LES 3 PONTS 28000 CHARTRES 02 37 90 36 20YS ET BIO 16 AVENUE DE LA GARE - PORT DE TREBOUL 29100 DOUARNENEZ 02 98 75 55 50BIOGASCOGNE 33 RUE ROUGET DE L’ ISLE 32000 AUCH 05 62 60 14 20BIOCOOP BORDEAUX PASTEUR 40-42 COURS PASTEUR 33000 BORDEAUX 05 56 94 71 19BIOCOOP DE L’ETANG DE THAU C.CIAL BALARUC LOISIRS - ZAE DE COLOMBET 34540 BALARUC-LE-VIEUX 04 67 53 92 06VITA FORM 13 RUE DU PRESIDENT WILSON 42000 SAINT ETIENNE 04 77 41 64 65AU COMPTOIR DES PLANTES ET DES TISANES 14 RUE DU COLONEL BOUTIN 44430 LE LOROUX BOTTEREAU 02 40 04 79 88TRAIT D’ UNION ZAC LES PROVINCES - 105 RUE D,ARTOIS 45160 OLIVET 02 38 64 09 02LES 7 SAVEURS 197 RUE DES FOURCHES 45500 GIEN 02 38 67 84 10GAIA LE PONCHUT - RN 113 47130 PORT STE MARIE 05 53 66 77 47TOUT NATURELLEMENT 1 RUE DE FILHOLE 47200 MARMANDE 05 53 93 63 36BIOCOOP SAUMUR 80 AV DES PEUPLERAIE 49400 BAGNEUX 02 41 51 39 98COMPTOIR DE LA BIO 16 RUE DIVISION LECLERC 50300 AVRANCHES 02 33 68 11 11LE RABIO ZA LE PONT 50690 MARTINVAST 02 33 93 93 03COOP BIO LIORH AN ALRE 146 RUE ABBE PHILIPPE LE GALL 56400 AURAY 02 97 24 28 57EL TOUT BIO 1 RUE PRISSE DíAVENNE 59440 AVESNES SUR HELPE 03 27 59 80 78AU PANIER BIO 32 RUE DE SAVIGNIES 60000 BEAUVAIS 03 44 45 40 25BIOCOOP CREIL ZA DE VAUX - 118 AVENUE DU TREMBLAY 60100 CREIL 03 44 27 15 66BIOTOPE 20 RUE ANDRE MAZELINE 61000 ALENCON 02 33 26 81 48LA SOURCE VERTE 129 RUE DE LA CHAUSSEE 61100 FLERS 02 33 65 14 65BIO BEARN COOP 41 AV FOUCHET 64000 PAU 05 59 13 81 81LA COCCINELLE 46 ROUTE D’ ARITXAGUE 64600 ANGLET 05 59 42 22 30BIOCOOP DES 4 CHEMINS 31 ROUTE DE LOURDES 64800 MIREPEIX 05 59 61 10 71LA CLE DES CHAMPS 17 RUE GENERAL LECLERC 67320 DRULINGEN 03 88 00 67 83EURONATURE 22 RUE RAYMOND POINCARE 68100 MULHOUSE 03 89 45 76 49SARL RIEZ BIO 41 PLACE D’ALGER 72000 LE MANS 02 43 87 77 03LA PLANETE BLEUE 11 AVENUE FOCH 76190 YVETOT 02 35 95 24 47BIOCOOP BRESSUIRE 4 RUE DE L’ESPACE 79300 BRESSUIRE 05 49 65 50 62LUBERON BIO DISTRIBUTION ZI DES BOURGUIGNONS - 266 AV ROUMANILLE 84400 APT 04 90 74 53 75NATUREO C. CIAL EXONA - RUE JEAN COCTEAU 91100 CORBEIL ESSONNES 01 60 89 87 80NATUREO ROUTE DE CHASSE - LES BERGES DU ROUILLON 91160 BALLAINVILLIERS 01 60 13 88 60

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BP 16, rue Menez-Caon, 29560 Telgruc-sur-Mer (France), tél. 02 98 27 37 66, fax 02 98 27 37 65, e-mail : pub@fi tamant.frGérant, directeur de la publication, Jacques Fitamant

Rédaction :Rédactrice en chef : Christine Rivry-Fournier,e-mail : redac.echobio@fi tamant.fr Rédacteurs : Pierrick le biojardinier, Martine Cosserat, Philippe Guibert, Yann Kerveno, Frédéric Ripoche, Valérie Vidal.Secrétaire de rédaction : Gaëlle Poyade

EchoBioM A G A Z I N E Génération bio !

Charte graphique : Agence Dausset Crédit photos : Couv : Masterfi le ; p4h : F*/enens ; p6h : F*/Eléonore H ; p8h : F*/ V. Mucibabic ; p8m : F*/S. Florea ; p8b : F*/Jesús Arias ; p10m : F*/Olaf Rehmert ; p10b : F*/iMAGINE ; p11 : F*/michelstock ; p14m : F*/N. Logerot ; p14b : F*/photlook ; p12b : F*/D. Benbrook ; p26 h : F*/SDVIG ; p26b : F*/saied shahinkiya ; p28 : F*/sasha ; p29 : F*/Antonio ; p30b : F*/ M.-T. Guihal ; p33 : F*/N. Korolevskaya ; p34h : F*/A. Pottier ; p34b : F*/LobsteR ; p35 : F*/R. Pitman ; p36h : F*/M. Adamczyk ; p36b : F*/B. Preve ; p37 : F*/April D ; p42 : F*/M. Lukyanov ; p45h : F*/E. Egea ; p50h : F*/ Elena-thewise ; p50md : F*/ Y. Roland ; p50mg : F*/ Mist ; p50b : F*/M. Heiligenstein ; p4m : Y. Kerveno ; p4b, p43 : C. Rivry-Fournier ; p6m : C. Pineau ; p6b : Ferme de Corail ; p10 : La Vie Claire ; p12h : P. Caldier ; p14h, p32 : G. Poyade ; p16-17 : Tryo ; p19-20 : F. Ripoche ; p22-24 : Melvita ; p30h : www.passerelleco.info ; p39-40 : Biofl oral ; p47h : Région des Pays de la Loire/Ouest médias) ; p47m, p48 : P. Guibert ; p47b : Daemwoo ; p49 : Xella Thermopierre. F* : Fotolia.

PublicitéChef de publicité : Isabelle Jaffré2, rue Félix-le-Dantec, 29000 Quimper (France), tél. 02 98 98 01 40Assistante commerciale : Véronique Walliser,

Sangria d’hibiscus, soupe “poids plume”, tisane à l’orange amère, smoothie mauve… Pas de “calories vides” dans ces recettes, mais des fruits, des crudités, des céréales, des plantes… sources de vitamines, de minéraux, de fi bres et d’autres nutriments protecteurs. Qu’elles s’adressent à toute la famille, aux invités qu’on souhaite étonner ou plus particulièrement aux femmes, ces préparations se réalisent facilement, et en moins de 10 minutes.Créez vos boissons santé, Sylvie Hampikian, Éditions Terre Vivante, 160 p., 19 €, sept 2009.

Allez les vers !Comment recycler de façon écologique le tiers de sa poubelle, y compris en ville, obtenir un compost de qualité, faire comprendre aux enfants le fonctionnement d’un écosystème ? Eisenia, un petit ver au tonus incroyable, apporte toutes les réponses à ces questions. Enrichi en témoignages, schémas et illustrations, l’ouvrage apprend tout ce qu’il faut connaître sur l’un des meilleurs alliés au jardin et au balcon.Lombricompost pour tous, Jean-Paul Collaert, Terran Éditeur, 128 pages, 15 €.

Des boissons pour se nourrir

Les légumes anciens, oubliés au profi t de variétés à fort rendement, font leur réapparition sur les étals des marchés ou à la carte des restaurants. Leurs vertus diététiques, leurs saveurs incomparables et la diversité qu’ils apportent à nos menus sont de plus en plus appréciées. Alors, pourquoi sont-ils tombés dans les oubliettes pendant des années ? Ce livre donne le point de vue de deux maraîchers et d’un chef cuisinier ; il décrit 27 produits – de la betterave au sarrous – et propose plus de 80 recettes originales, savoureuses et faciles à mettre en œuvre.Les légumes oubliés de nos grand-mères, Béatrice Vigot-Lagandré, Éditions Nouvel Angle, 96 p. , 8,50 €.

Secrets des légumes anciens

Le syndrome du Titanic de Nicolas Hulot

Grand témoin de la santé de notre planète, le nouveau fi lm de Nicolas Hulot, réalisé avec Jean-Albert Liëvre, sort en salles le 7 octobre. Alors que le naufrage menace, l’insouciance de la population terrestre l’inquiète. Face aux dangers imminents que constituent dérèglements climatiques, pollution, extinction des espèces animales et végétales, crises sanitaires, Nicolas Hulot pousse un nouveau cri d’alarme. À découvrir d’urgence.

Au cinéma

Vitalité Gourmande se penche sur l’alimentation vive, une manière de se nourrir qui favorise, dans chaque ingrédient, la partie vivante, la plus en phase avec nos besoins. Ce livre propose 101 recettes contemporaines, équilibrées et faciles à réaliser. Le résultat est digne d’un repas d’Épicure : taboulé de quinoa aux parfums asiati-ques, lasagne d’aubergines à la tapenade, mi-cuit de thon rouge, carpaccio de dinde accompagné de chiffonnade de fenouil… Finis les mauvaises associations et l’ennui de repas déséquilibrés. Place à la surprise !Vitalité Gourmande, les secrets de l’alimentation vive, Françoise De Keuleneer, Pol Grégoire, Jean-Pierre Gabriel, Françoise Blouard Éditeur, 39,50 €.

Une assiette qui vit encore !

Certifi é PEFCProvient de forêts

gérées durablement.www.pefc-france.org

Tél : 02 98 98 01 40, pub@fi tamant.frDéveloppement abonnement & diffusion : Emmanuelle Le Meur Tél : 02 98 98 01 47 - dev.com@fi tamant.frRelations abonnés : Élodie Arteroabo@fi tamant.fr - Tél : 02 98 27 37 66Tarifs abonnements : 1 an - 19 € (tarif France)Prix au numéro: 3,50 €Dépôt légal : septembre 2009ISSN : 1777-8271Commission paritaire : 1008 K 88426

Septembre-Octobre 2009

Impression : sur papier labellisé PEFC (issu de forêts gérées durablement). Notre imprimeur Léonce Deprez (62) respecte la charte Imprim’Vert.

Toute reproduction interdite

sans l’autorisation expresse de l’éditeur et de l’auteur.

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“ La plus naturelle des protections après le ventre de maman ”

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