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CONCOURS 2015 CONCOURS FONCTION PUBLIQUE N o 1 Vuibert Secrétaire administratif et SAENES Externe, catégorie B Épreuves d’admissibilité Cas pratique Questions à réponse courte (questions communes et options) Épreuve d’admission Entretien avec le jury Plannings de révision Méthode Conseils Corrigés détaillés Sujets gratuits en ligne FONCTION PUBLIQUE Annales corrigées Concours 4 e édition

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CONCOURS2015

CONCOURSFONCTIONPUBLIQUENo1

Vuibert

Secrétaire administratifet SAENESExterne, catégorie B

Épreuvesd’admissibilité ✔ Cas pratique ✔ Questions à réponse courte

(questions communeset options)

Épreuved’admission ✔ Entretien avec le jury

Planningsde révision Méthode Conseils Corrigés

détaillésSujets

gratuits en ligne

FONCTIONPUBLIQUE

Annales corrigées

Concours4e édition

• 3 •

PARTIE 1 Première épreuve d’admissibilité : épreuve de cas pratique

Planning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Méthodologie et conseils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Sujet n° 1, SAENES, 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11Sujet n° 2, SAENES, 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33Sujet n° 3, SA, 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

PARTIE 2 Seconde épreuve d’admissibilité : QRC

Méthodologie et conseils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

� Questions communesPlanning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80Méthodologie et conseils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

Sujet n° 1, SAENES, 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83Sujet n° 2, SA, 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91Sujet n° 3, SA, 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

� Gestion des ressources humainesPlanning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108Méthodologie et conseils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112

Sujet n° 1, SAENES, 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112

Sujet n° 2, SA, 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118

Sujet n° 3, SA, 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .126

Sommaire

• 4 •

� Comptabilité et financePlanning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138Méthodologie et conseils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

Sujet n° 1, SAENES, 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

Sujet n° 2, SA, 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151

Sujet n° 3, SA, 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157

Sujet n° 4, SA, 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166

� Problèmes économiques et sociauxPlanning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176Méthodologie et conseils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180

Sujet n° 1, SAENES, 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180

Sujet n° 2, SA, 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184

Sujet n° 3, SA, 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196

Sujet n° 4, SA, 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202

� Enjeux de la France contemporaine et de l’Union européennePlanning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210Méthodologie et conseils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213

Sujet n° 1, SAENES, 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213

Sujet n° 2, SA, 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219

Sujet n° 3, SA, 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226

PARTIE 3 Épreuve orale d’admission : entretien avec le jury

Méthodologie et conseils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .240

• 6 •

Planning de

révisionLe conseil est de vous entraîner régulièrement comme vous le feriez pour un sport, en préparation d’une compétition. Un sujet par semaine semble conve-nir pour s’adapter aux thèmes divers qui peuvent vous être proposés et surtout améliorer votre vitesse d’exécution en ce qui concerne la lecture du dossier. N’hésitez pas, quelques mois après, à refaire des sujets et à comparer vos pro-ductions.

Mettez–vous dans les conditions du concours en ayant une plage horaire de trois heures. Cet entraînement vous apprendra à choisir les informations et à allier concision et précision. Vous trouverez dans la partie « Méthodologie et conseils » des pistes bibliographiques pour être plus efficient.

Tableau synoptique des thèmes traités lors de précédents concours

2010 2010 2011 2013 2014

ThèmeÉlections

des parents d’élèves

Grenellede

l’environnement

Permis à points

Révisions générales

des politiques publiques

Réformeagrément

association

MinistèreÉducation nationale Écologie Intérieur Service

déconcentré DDT (1)

Nombre de pagesdu sujet

20 19 17 19 20

Maximum de pages à rendre

5 4 ou 5 3 2 2

Document à rendre

Oui Non Non Non Non

Difficulté ** *** ** *** **

(1) : Direction Départementale des Territoires

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Méthodologie et

conseils

1. L’épreuveC’est une épreuve basée sur vos savoir-faire et votre esprit d’analyse synthétique. Le sujet est constitué d’un dossier ne pouvant excédent 20 pages. C’est un cas pratique avec une mise en situation d’un dossier documentaire pouvant comporter des graphi ques ainsi que des données chiffrées. Le dossier doit relever d’une probléma-tique relative aux politiques publiques et comporter plusieurs questions précédées d’une présentation détaillée des attentes du jury destinée à vous mettre en situation de travail dans un contexte réel.

2. La gestion du temps Essayez d’évaluer la difficulté et le temps nécessaire pour chaque question

en ne perdant pas de vue ce que l’on attend de vous ni le destinataire du dossier. Finissez chaque question avant de passer à la suivante. Vous êtes plus efficace durant les deux premières heures, ne l’oubliez pas. Le brouillon vous sera utile pour rassembler les informations. Ne rédigez pas au brouillon pour recopier à l’identique sur votre copie.

3. La présentation de votre copie Votre copie doit refléter vos qualités : pas de ratures, usage modéré du correcteur

et traits à la règle. N’utilisez pas de crayon à papier. S’il y a des chiffres, alignez-les. Séparez les parties ou sous-parties. Vérifiez bien que vous avez joint le document à rendre avec le dossier. N’oubliez pas : pas de signature de la note.

4. Les savoir–faire Votre lecture rapide fera la différence (voir « Les conseils bibliographiques »). Lisez les questions et la référence aux annexes ou documents pour une lecture

efficace.

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Épreuve de cas pratique avec une mise en situation à partir d’un dossier documentaire.

La durée est de trois heures avec un coefficient 3.

Aucun signe distinctif ne doit apparaître sur la copie ou sur les intercalaires.

Questio nsVous êtes en poste au service des permis de conduire d’une préfecture.

Votre chef de service a reçu un courrier adressé par M. Durand au ministre de l’Intérieur pour contester la validité d’un retrait de 2 points sur son permis de conduire suite à une infraction au Code de la route pour « usage manuel d’un téléphone par conducteur d’un véhicule en circulation » (article R412–6–1 du Code de la route).

M. Durand explique qu’en sa qualité d’infirmier, il était au téléphone avec un malade qui l’avait appelé pour une question urgente relative au traitement qu’il suivait et que, donc, il ne pouvait pas ne pas répondre.

Par ailleurs l’intéressé indique que, compte tenu de sa profession, il roule beaucoup, ce qui l’a exposé fréquemment à la sanction des radars (deux excès de vitesse, il y a un an, compris entre 30 km/h et moins de 40 km/h, soit une perte de deux fois 3 points prévue par l’article R413–14 du Code de la route).

Il conteste également ces deux retraits au motif qu’ils ne lui ont pas été notifiés. M. Durand invoque également le fait que, compte tenu précisément de son métier, il considère son véhicule comme un instrument de travail absolument indispensable et qu’il aurait souhaité suivre un stage de récupération de 4 points, si sa présente requête venait à être rejetée.

Pour terminer, il se livre à une violente critique du principe même du permis à points.

Votre chef de service vous demande donc de préparer un projet de courrier en réponse qui devra :

– rappeler brièvement le dispositif législatif du permis à points et ses motivations ainsi qu’en démontrer les effets positifs en matière de sécurité routière ;

– confirmer ou non la validité du retrait de 2 points dont a été sanctionné M. Durand en argumentant la réponse ;

– confirmer ou non d’une part la validité du retrait de 6 points pour les autres infractions et d’autre part la possibilité de suivre un stage de récupération de points.

Sujet n° 3 SA, ministère de l’Intérieur, de l’Outre–mer,

des Collectivités territoriales et de l’Immigration, 2011

Sujet 3

Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 3 heures

• 70 •

Annales corrigées

Le sujet est composé d’un dossier avec trois questions dont une où il faut argumenter.

Le sujet a pour thème juridique des retraits de points pour le permis de conduire.

Le plan de chaque réponse est suggéré dans les questions avec un verbe directeur : rappeler, démontrer, confirmer, argumenter.

La gestion du temps doit être bien abordée : d’abord lecture des questions puis des docu-

ments en relevant les informations adéquates, puis rédaction.

Votre réponse devra rassembler des infor-mations mais aussi donner des décisions dans un style concis.

Dès la première phrase, vous devez vous im-merger dans le contexte (service, poste, tâche).

Comment aborder le sujet ?

a. Gestion du temps

DURÉE INDICATIVE RÉFÉRENCE

Lecture Environ 1 h Tous les documents

Brouillon

Question 1 30 minutes Documents : 2, 3, 4, 7

Question 2 15 minutes Documents : 1, 5, 6

Question 3 10 minutes Documents : 1, 2, 3, 8

Rédaction 45 minutes

Relecture 5 minutes

b. Difficultés et rappels La concision et votre esprit de synthèse sont

évalués lors de cette épreuve.

Il faut lors de la lecture reconnaître les infor-mations demandées dans le sujet pour éviter trop de relecture.

Des ouvrages sur la lecture rapide existent pour accélérer votre vitesse de lecture.

Il faut traiter les questions dans l’ordre, cela est plus efficace avec les redondances d’informa-tions.

La question 1 fait référence à une note, les informations devaient être en relation avec le conducteur.

Pour la question 2, pour argumenter, le syllo-gisme juridique sera utilisé, mais une tout autre argumentation est possible.

Pour la question 3, il n’est pas mentionné d’argumenter, mais une explication s’impose.

Le document 4 fait référence à l’article L223–1 sur le délai probatoire de 3 ans pour les

jeunes conducteurs qui n’ont que 6 points de per-mis lors de l’obtention de celui–ci.

Le document 7 est long pour peu d’informa-tions à utiliser tandis que le document 2 doit être actualisé par le document 3.

Il ne faut pas perdre de vue que l’on répond à une personne qui n’est pas un spécialiste des textes de loi.

Enfin, on se souviendra de proscrire tout avis personnel.

c. Attentes du jury Le jury attend tout d’abord que vous suiviez

les consignes. L’adverbe brièvement dans la pre-mière question donne une piste pour répondre en une seule page (format A4, dactylographié).

Les questions sont structurées, vos réponses devront l’être aussi.

La lecture de tous les documents entraînant une hiérarchisation de l’information est un critère fondamental : ne pas faire de longues recopies

• 74 •

Méthodologie et

conseils

1. Présentation générale de l’épreuveLa seconde épreuve d’admissibilité est une épreuve constituée d’une série de six à neuf questions à réponse courte portant, au choix du candidat exprimé lors de l’inscription au concours, sur l’une des quatre options ouvertes au concours (ges-tion des ressources humaines dans les organisations, comptabilité et finance, pro-blèmes économiques et sociaux et enjeux de la France contemporaine et de l’Union européenne [UE]). Cette épreuve est en fait composée de deux parties distinctes :– des questions communes ;– des questions propres à l’option choisie.

Si la durée globale de l’épreuve est fixe (trois heures), aucune mention n’est faite sur une répartition du temps entre les deux sous–épreuves. Par contre, même si cela n’est pas indiqué sur l’épreuve elle–même, le coefficient de cette épreuve, qui est de 2, est subdivisé en coefficient 1 pour les questions communes et 1 pour les ques-tions de l’option ; vous devez donc consacrer un temps identique à chacune des deux sous–parties.

Cette épreuve est particulière car le candidat doit, en trois heures, traiter plu-sieurs questions. Le conseil essentiel est bien évidemment de diviser le temps par le nombre de questions (sauf si un barème précis est fourni, et dote différemment les questions) et de consacrer, par là–même, un temps de travail identique à chaque question (trop de candidats, dans ce type d’exercice, n’ont pas le temps de traiter tous les sujets posés).

Si la « longueur » de chaque réponse dépend bien évidemment du nombre de questions, on peut retenir, pour simplifier, l’idée que le jury attend qu’en trois heures un candidat rédige six pages maximum (il est parfois précisé moins, par exemple « entre quatre et cinq pages ») ; en conséquence, calibrez la réponse selon le nombre de questions proposées, et respectez les consignes lorsqu’elles sont fournies.

2. La nature des questions poséesD’une manière générale, les questions communes portent sur des connaissances générales permettant d’évaluer l’ouverture au monde, l’intérêt porté aux politiques publiques, aux valeurs du service public et permettant de tester la capacité de rai-sonnement ; chaque question est accompagnée d’un ou plusieurs documents en rapport direct avec la question posée, un même texte pouvant cependant servir de support à plusieurs questions.

• 75 •

Méthodologie et conseils

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Les questions de la partie optionnelle sont elles aussi accompagnées d’un ou de plusieurs documents directement en rapport avec la question (ces documents peuvent être explicatifs, illustratifs, « académiques », de portée partielle ou géné-rale, etc.) ; leur présence n’est en aucun cas anecdotique. En fait, les documents constituent tout à la fois un support, une aide, et un instrument de vérification de vos aptitudes à la compréhension d’un texte. Il convient ainsi de ne surtout pas négliger ces documents dans les réponses apportées aux questions.

Pour l’ensemble de l’épreuve, le dossier documentaire est d’une taille « raison-nable », que l’on peut supposer être inférieure à 10 pages au total.

Quelle que soit la sous–partie considérée, on peut identifier plusieurs types de questions.

Des questions de connaissance pure Il s’agit souvent de définition de concepts de base.Exemples :– « Définissez et indiquez ce que recouvre la notion de francophonie », SA – enjeux de la France contemporaine et de l’Union européenne.– « Qu’est–ce que la balance commerciale d’un pays ? », SAENES – problèmes éco-nomiques et sociaux.– « Précisez de façon détaillée quatre causes avancées pour expliquer le chômage », SA – problèmes économiques et sociaux.

Des questions en relation directe avec le ou les documentsCes questions ont pour objectif d’apprécier votre compréhension du ou des sup-ports ainsi que votre capacité à « prendre de la hauteur » par rapport à ceux–ci.Exemples :– « À l’aide de vos connaissances et du document, précisez ce que peut signifier l’expression “rémunérations à la carte” », SAENES – gestion des ressources hu-maines dans les organisations.– « À partir de l’annexe et de vos connaissances personnelles, représentez schéma-tiquement le processus de ce recrutement », SAENES – gestion des ressources hu-maines dans les organisations.

Des questions visant à apprécier votre connaissance de l’administration et du système administratif français en généralSans être une véritable « mise en situation », il vous est demandé, à l’occasion de certaines questions, d’argumenter vis–à–vis d’un problème administratif parti-culier, souvent « sensible » car porteur de débats passionnés au sein de la société française.Exemples :– « Rédigez quelques phrases dans lesquelles vous définirez la notion de service public et en donnerez d’autres exemples ; vous conclurez sur l’évolution du rôle de l’État dans certains domaines depuis les années 1980 », SAENES externe – questions com-munes.– « En vous appuyant sur l’annexe, vous définirez les droits et devoirs des agents du service public en matière de laïcité, notamment dans leurs rapports avec les usagers », SAENES – questions communes.

communes Questions

Ü Planning de révision 80

Ü Méthodologie et conseils 82

Ü Annales corrigées 83

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Annales

corrigéesSujet n° 1 SAENES, Orléans, 2014

Questio ns� À la lumière des quatre documents qui suivent et éventuellement de vos connaissances person-nelles, décrivez quels sont les objectifs et préconisations de la réforme des rythmes scolaires.

� Expliquez quels fondements motivent une telle réforme.

� Décrivez les craintes des difficultés de mise en œuvre de la semaine de quatre jours et demi et expliquez si elles s’avèrent justifiées.

AnnexeDocument 1

Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 3 heures

• 191 •

la variable « coûts »  : ici, la compétitivité dépend des coûts de production, essentiellement des coûts salariaux ; se rattachent à cette dimen-sion les politiques publiques (comme privées) visant à réduire ces coûts, par exemple par des mesures de désindexation des salaires sur les prix, de contraction des coûts salariaux directs, ou encore des charges associées aux salaires ;

la variable « technologique » : cet aspect de la compétitivité est important, car il se polarise sur l’idée que l’innovation est un axe de la com-pétitivité ; en fait, grâce à l’innovation, la firme peut différencier ses produits et par là même, un temps, se protéger de la concurrence ;

la variable « structurelle » : cette variable est plus controversée, et ne présente pas les mêmes contours pour tous les acteurs ; ainsi, cer-tains voient derrière cette dimension structurelle l’action à long terme de l’État à destination de l’in-dustrie, c’est–à–dire la politique industrielle (celle–ci est d’ailleurs en constante évolution, passant d’une politique de grands programmes tels que le programme Airbus, à une politique de créneaux, puis de filières de production…) ou, plus récem-ment, l’effort en vue d’accroître la contestabilité des marchés, c’est–à–dire la capacité à soutenir la concurrence dans le cadre d’une politique plus libérale.

Cette typologie, très classique, revient en réalité à opposer la compétitivité–prix à la com-pétitivité–hors prix ou, ce qui revient au même, la compétitivité « par le bas » et la compétitivité « par le haut ». Si, par compétitivité par le bas, on entend l’ensemble des stratégies visant à dimi-nuer le prix de vente relatif, tout en maintenant inchangée la qualité des produits, par compétiti-vité par le haut on met en avant l’aspect qualité, marketing de vente, services au client… Mais ces deux dimensions ne s’opposent pas, car ce qui doit être recherché est que la baisse des coûts de production provoque une montée en gamme de la production et par là même une amélioration de la compétitivité–hors coûts.

Pour améliorer la compétitivité d’un pays, de multiples moyens peuvent être mobilisés :– la manipulation du change (politique de déva-luation compétitive ou de dumping monétaire) ;

– la contraction des coûts de production, et no-tamment de l’élément principal du coût de pro-duction, à savoir le coût salarial (les lois Hartz en Allemagne relèvent de cette logique). Dans le même sens, un allégement des impôts et des charges sociales pesant sur les entreprises concourt à améliorer la compétitivité (c’est ce que l’on a nommé en France en 2013 le « choc de compétitivité ») ;– la relance de l’investissement, par exemple grâce au lancement d’investissements publics (le rôle de la Banque publique d’investissement par-ticipe de cette logique) ;– la constitution d’un cadre de financement ap-proprié, par exemple en rendant l’accès au crédit bancaire plus facile ;– la montée en gamme de la production (les études sectorielles montrent avec clarté que la France souffre d’un positionnement trop faible en termes de gamme de produits fabriqués, de sorte qu’elle n’est plus dans la compétition de nombreux produits à haute valeur ajoutée, à élasticité–prix faible et demandés par des seg-ments de population à haut pouvoir d’achat, alors qu’elle se retrouve peu à peu en concurrence frontale avec les pays émergents qui montent, quant à eux, inexorablement en gamme  ; pour contrecarrer ce mouvement, l’effort en matière de recherche et d’innovation doit être soutenu et significatif ; de même, une réflexion d’ensemble sur l’opportunité d’effectuer des transferts de technologie doit être engagée) ;– le renforcement des incitations et des soutiens à l’innovation : le Crédit impôt recherche (CIR) est étendu aux dépenses d’innovation des PME, les pôles de compétitivité réaffirmés et le haut débit numérique étendu ;– la simplification et la stabilisation de l’environ-nement réglementaire, administrative et fiscale : ceci concerne tout à la fois les firmes françaises que les entreprises étrangères souhaitant s’im-planter sur le territoire national.b. Souvent, l’amélioration de la compétitivité constitue un cercle vertueux : elle procure des excédents commerciaux, parfois budgétaires par les rentrées fiscales liées à une activité plus soutenue, des profits plus élevés aussi ; ces dif-férents éléments concourent ainsi à favoriser le niveau de l’emploi. À l’inverse, il est à craindre que

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Sujet 2

oraled’admission :

entretienavec le jury

ÉpreuvePARTIE 3

Ü Méthodologie et conseils 240COEFFICIENT

4

25minutes

DURÉE

• 240 •

Méthodologie et

conseilsL’épreuve consiste en un entretien destiné à apprécier les motivations du candidat et son aptitude à exercer des fonctions au ministère.

L’entretien comprend une présentation par le candidat de son parcours qui ne peut excéder 10 minutes. Le candidat fournira en amont une fiche de présentation de celui–ci (durée : 25 minutes ; coefficient 4).

Cette épreuve est commune aux cours internes et externes ; cependant, si des caractéristiques sont communes aux deux concours, des différences significatives existent cependant, portant principalement sur des aspects professionnels.

1. Remarques communes aux concours interne et externe

L’oral d’entretien constitue la seule épreuve d’admission, affectée d’ailleurs d’un coefficient important (4), alors même que l’épreuve est courte (25 minutes). C’est donc l’épreuve reine de l’ensemble du concours. Si l’écrit a pour objectif d’« éli-miner » des candidats, l’oral a quant à lui l’objectif de les classer, c’est–à–dire de les hiérarchiser. Les membres du jury partent en effet de l’idée selon laquelle tous les candidats admissibles sont a priori de bons candidats, car ils sont admissibles ; dès lors, l’oral ne porte pas sur le contrôle de connaissances théoriques ou acadé-miques, déjà vérifiées à l’écrit, mais sur d’autres points, notamment quatre princi-paux et communs aux concours interne et externe :

– la personnalité ;– la motivation ;– les talents de communication orale du candidat ;– la culture et/ou l’expérience administrative et professionnelle.C’est sur ces différents points qu’il convient de porter toute votre attention.

A. La personnalité du candidatSi l’épreuve d’entretien d’accès à la fonction publique n’est comparable ni à l’épreuve d’entretien d’accès aux écoles de commerce ni à un entretien d’embauche, il n’en demeure pas moins que, sur certains points, notamment sur celui de la personna-lité du candidat, les critères d’évaluation sont très proches.

L’épreuve d’entretien est, fondamentalement un exercice de communication, et partiellement un exercice de communication sur soi–même ; ainsi faut–il savoir parler de soi et, pour cela, faut–il bien se connaître. Cependant, cet entretien n’est

CONCOURS2015

ConcoursSecrétaire administratif et SAENES

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