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EDITION 2005 1 1 1 1 - - 1 1 8 8 a a n n s s e e n n S S e e i i n n e e - - e e t t - - M M a a r r n n e e d’un espace accueil à un CLSH Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports de Seine-et-Marne

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EDITION 2005

1111 -- 1188 aa nn ss ee nn SS ee ii nn ee -- ee tt -- MM aa rr nn ee

d’un espace accueil à un CLSH

Direction Départementalede la Jeunesse et des Sports

de Seine-et-Marne

22 CAF SM/DDJS 77 - 2005

• INTRODUCTION .................................................................................................. 4

• 1. LES PUBLICS DES 11 - 18 ANS ................................................................................... 6Qui sont-ils?Leurs attentesLes différents publics

• 2. VERS QUELS OBJECTIFS ÉDUCATIFS ?...................................................................... 10Notions de temps, de loisirs et questionnementsProjet éducatif, projets pédagogiques :

- quelques objectifs des adultes - les valeurs encouragées

• 3. VERS UNE STRUCTURE D’ACCUEIL ÉDUCATIVE APPELÉE CLSH ........................... 18Présentation des 7 communes ou intercommunalités des participants Accueil libre? Accueil organisé ?Conditions d’accueil et fonctionnements :

- les locaux- l’encadrement - les conditions générales

• 4. DES PARTENAIRES ÉDUCATIFS ET INSTITUTIONNELS .......................................... 35La sociétéLes jeunes eux-mêmesLes famillesLes institutions :

- d’Etat et services déconcentrés- territoriales et locales- institutions privées actrices du secteur social

• 5. INFORMATION/COMMUNICATION ............................................................................ 46Comment recueillir les souhaits des jeunes ?Comment toucher les publics ?Comment intégrer ces actions dans une démarche citoyenne ?Comment les attirer, les fidéliser ?

• 6. DIMENSION REGLEMENTAIRE, STATUTAIRE ........................................................... 48Textes : obligations de l’organisateurNotion de responsabilitéPratiques des administrations de référence

- DDJS, procédures de déclaration d’un CLSH et recommandations- CAFSM, Conseil Général, MSA, financements

Statuts de la structure d’accueil

• ANNEXES Bibliographie : sources et lectures indicatives ............................................. 52

Sigles et abréviations

2 CAF SM/DDJS 77 - 2005

A partir des travaux menés entre septembre 2003 et septembre 2004 par la commission 11-18 ans, commission organisée conjointement parla CAFSM et la DDJS de Seine et Marne, en partenariat avec 7 représentants de structures d’accueil de plus de 10-11 ans de Champs-sur-Marne,Courtry, la Ferté-sous-Jouarre, Fontainebleau, Oissery, Saint-Thibault-des-Vignes et Seine Ecole.

Code de lecture :Ecriture du groupe : caractères noirs - Témoignages : caractères bleus sur fond bleu - Textes d’information : caractères verts

3CAF SM/DDJS 77 - 2005

INTRODUCTION

L’éducation n’est plus seulement l’affairedes parents ou de professionnels issus dumonde de l’enseignement, des loisirs ou

d’ailleurs : l’éducation est la “conjugaisond’influences éducatives diverses”, de la rue àla télé, en passant par les copains et les diverspoints d’accueil ouverts à leur intention.Face aux besoins éducatifs et/ou de loisirs desjeunes, des acteurs locaux, au premier rangdesquels des élus, se mobilisent pour trouverdes réponses adaptées. Ces dernières, parfois,excluent les publics qui n’habitent pas la com-mune, ignorant la migration des jeunes defaçon d’autant plus aiguë que le collège et lelycée ne connaissent pas ces frontières.

Les associations et les communes occupentune place particulière dans l’organisation desloisirs. Il appartient de plus en plus aux collec-tivités territoriales, dont les communes, demettre en cohérence des propositions d’ac-cueil diversifiées. Celles-ci s’expriment au seind’un projet éducatif global s’adressant du pluspetit au plus grand de ses enfants, de ses jeu-nes. Ainsi, un empilage de solutions intermé-diaires, éparpillant énergies et moyens enaltérant la portée des actions menées, est évi-tée. Certaines administrations encouragentd’ailleurs cette mise en cohérence éducativepar le biais des contrats temps libres (CAF) oudes contrats éducatifs locaux (interministérieldont la DDJS) par exemple.Les jeunes doivent ainsi pouvoir trouver desespaces et des activités qui répondent à leursbesoins et attentes tout au long de l’année, etparticulièrement au moment des temps devacances scolaires.

Trop souvent certains jeunes sont perçuscomme une menace pour la société. Le choixdes décideurs oscille alors parfois entre unepolitique répressive ou seulement de préven-tion ou la création de structures d’accueil des-tinées à ce public jeune. Cette alternative sus-cite quelques questions :- Quelle place offre-t-on aux jeunes dans la

commune ?- Comment répond-on à leurs besoins, à leurs

attentes ?- Avec quelle continuité ?- Avec quelle volonté et

dans quel état d’esprit ?Une action destinée aux jeu-nes ne serait-elle pas toutaussi prenante et exi-geante que certainesautres habituellementdéveloppées ?Comme l’énonce clairementJacques Henrard, secrétairegénéral de Jeunesse au PleinAir1, «Nous avons aujour-d’hui la responsabilité tout àla fois d’offrir à l’adolescentdes repères suffisamment sta-bles pour l’aider à se structu-rer, mais suffisamment souplespour révéler sa personnalité ».Saurons-nous relever ce défi ?Certes2, la société est en traind’évoluer en reformulant toutel’organisation sociale, isolant cha-que individu dans divers systèmesen dépit ou grâce au déploiementde moyens de communication.Par rapport à ce qui était jusque là connu, il y

a de moins en moins de cadre social définiimposé à chacun, il n’y a quasiment plus d’ap-partenance explicite à un groupe de réfé-rence, que ce soit à une famille, à un syndicat,à une église, à un milieu professionnel, etc.Désormais, chaque individu, construit, tout aulong de son existence, et ce, dès sa plus ten-dre enfance dans un univers culturel dont il neressent pas la prégnance. La clef d’accès de

cette démarche se nomme autonomie.L’individu n’a jamais été tant sollicité etsommé de se prendre en charge, deprendre position, de réfléchir, de choisir

sans cesse et pour tout, d’élaborerson estime de soi, de réaliser sonexistence et d’en chercher unsens. Et plane l’idée en totalecontradiction avec cela que cha-que individu est porteur d’uneidentité définie en soi dont ilest responsable.Ces pressions quotidiennessont difficiles à vivre et l’indi-vidu cherche à compenser un

stress inévitable en s’organisant,quand il en a les moyens financiers etculturels, des temps de réconfort, desoulagement, d’abandon à soi :- obligation de se recharger pourpoursuivre son chemin au cœur desimages et des passions petites etgrandes en s’inscrivant dans uneprofusion d’activités ou de temps à

soi ;- tenter de donner un sens à sa vie, au mondepar delà des juxtapositions de momentsd’émotions.

4 CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - JPA, une association d’éducation populaire, un réseau laïque pour les vacances et des loisirs éducatifs.2 - D’après la conférence de Jean-Claude Kaufmann : l’invention de soi, nous ne serons, plus jamais comme avant, le 3 mars 2004 au palais de Tokyo, Paris.

Ainsi seuls ceux qui bénéficient d’une recon-naissance sociale par les moyens dont ils dis-posent (argent et abondantes ressourcessocioculturelles) peuvent s’offrir ces instantsde douce et indispensable récupération.Pour d’autres, s’ils sont dotés d’un bagageculturel dont ils sont conscients, ils exprime-ront, sous deux formes, leur rapport à lasociété :- soit, dans la marginalisation, où prévaut

«être ce que l’on est avec ce qu’on fait» ;- soit dans l’opposition, en particulier pour les

moins bien lotis, attirés par la modernitémais financièrement incapables d’y accéder,alors qu’ils disposent d’une grande énergieet se retrouvent en grande difficulté à recol-ler tous les morceaux hétéroclites qui com-posent leur vie.

Enfin pour tous les autres c’est le risquemajeur de l’exclusion totale, comme s’ilsétaient fantômes parmi les vivants.

Il conviendrait de préciser que, si cette analyseconcerne globalement la société et en particu-lier sa composante adulte, elle permet demettre en évidence les modèles qui s’impo-sent aux jeunes en phase de constructionidentitaire.

Prendre conscience de cette évolutionsociale qui pèse sur les épaules de cha-que individu, n’est-ce pas une possibi-lité de réagir et d’inventer des lieuxd’accueil qui offrent une place à chacunet à tous dans une volonté de vivremieux ensemble ?

De fait, un des objectifs de la nouvelle régle-mentation concernant la protection des

mineurs, applicable depuis le 1er mai 2003, estde prendre en compte l’évolution des modesd’accueil des enfants et des jeunes et notam-ment d’en renforcer la dimension éducative1.Si auparavant, un organisateur avait le choixde solliciter l’habilitation de sa structure entant que centre de loisirs sans hébergement,désormais, tous les accueils de mineursjusqu’à 18 ans à quelques nuances près (gar-derie de centres commerciaux, accueils libres,enseignement d’une discipline, etc.) doiventêtre déclarés auprès de la DirectionDépartementale de la Jeunesse et des Sports.

L’organisation du centre de loisirsmaternel/primaire telle qu’elle s’est forgée aufil du temps ne saurait être appliquée de factoaux accueils de préadolescents ou d’adoles-cents. Si le cadre réglementaire est désormaisle même, à l’intérieur de celui-ci, il convientde repenser, de repréfigurer, d’inventer lecentre de loisirs pour les 11/18 ans. En d’au-tres termes, il semble nécessaire que lesacteurs institutionnels publics et privés(“Jeunesse et Sports”, CAF, organisateurs etprofessionnels de l’animation, organismes deformation BAFA et/ou BAFD) changent leursreprésentations du centre de loisirs habituelpour l’adapter à ces publics que sont les11/18 ans.

C’est toute l’ambition de ce guide que d’illus-trer, dans le respect du cadre réglementaire,ce que pourrait être le centre de loisirs 11/18ans en s’appuyant sur des expériences de ter-rain. De multiples réponses sont possibles. Lesorganisateurs ont la possibilité d’innover.

La démarche des participants à ce travail a étéde repérer des interrogations principales aux-

quelles est confronté tout organisateur deCLSH en s’interrogeant mutuellement sur lesmodes de fonctionnement de leurs structuresrespectives :- comment mieux connaître les publics et

leurs attentes ?- quelle adéquation entre les objectifs éduca-

tifs développés et les propositions à leur faire ?

- que leur proposer et comment les associer ?- quelles conditions d’accueil en CLSH ?- quels partenaires ?- comment informer et communiquer sur ces

accueils ?

Ils ont débattu et collecté des éléments deréponses dans le but d’enrichir la réflexionindividuelle, laissant ainsi à chacun uneopportunité de s’en inspirer en fonction deschoix éducatifs qui sont les siens ou qu’ils sedécouvrent.

Le guide s’achève par la dimension réglemen-taire et statutaire, sans pour autant dédoua-ner chacun de sa propre responsabilité.

Interrogés sur les offres d’activités faites à leursenfants, dans un sondage réalisé en 2000(“L’opinion des parents sur les loisirs proposésaux jeunes dans leur commune” - CSA / LesFrancas), 41 % des parents jugeaient que le rôled’organisation des loisirs devait revenir aux asso-ciations, 38 % estimant que c’était à la communede remplir ce rôle. Les parents évoquaient égale-ment des freins aux loisirs : tarifs trop élevés (41 %), manque de temps pour emmener l’en-fant (33 %), activités non proposées dans leurcommune (31 %) ou pratiquées trop loin (31 %).

1 - Fédération laïque des centres de loisirs éducatifs.

5CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - Défini par le code de l’action sociale et des familles et les textes d’application.

La commission a décidé de cibler lespublics mineurs d’approximative-ment 11 à 18 ans (années collègeset lycées, apprentissages, périodesd’insertion) séquence de la vie cor-respondant à l’entrée dans un pro-cessus de transformation de soi etd’appropriation identitaire.

QUI SONT CES JEUNES, PRÉADOLESCENTS,JEUNES ADOLESCENTS, ADOLESCENTS ?

Le terme d’adolescence qui caractérise le pas-sage entre l’enfance et l’âge adulte a des limi-tes assez floues : personne n’est d’accord surla définition et les limites de la « chose ». Unenotion qui mêle facteurs biologiques, psycho-logiques et sociaux !Incontestablement, le corps subit dans sa jeu-nesse une transformation radicale entraînantune multitude d’inquiétudes, d’hypersensibi-lité, d’instabilités, de doutes... mais, les ado-lescents ne sont envisagés comme groupespécifique distinct des enfants qu’à partir dela fin du XIXème siècle. C’est à dire lorsquel’école laïque et obligatoire rassemble garçonset filles, riches et pauvres. Une entité délimitéealors par des rites comme le mariage ou leservice militaire, qui marquent l’entrée dans lavie adulte.Aujourd’hui, on serait bien en peine de déter-miner un rite de sortie d’adolescence. Lemariage intervient à tout âge, ou n’intervientpas ; le bac est loin de donner accès à une vieprofessionnelle ; le service militaire n’existeplus. Cette disparition des «seuils» raconte

bien la tendance actuelle : l’adolescence n’estplus un passage mais un état qui s’éternise.Une expansion par les deux bouts qui nousvaut de nouveaux termes tout aussi imprécis :«pré adolescence» et «adulescence2».Et pourquoi un adolescent aspirerait-il àentrer dans l’âge adulte quand la société toutentière, atteinte de jeunisme, entretient le flouentre les générations et désamorce toute rup-ture ? C’est dans cette absence de repères, de certi-tudes, de culture(s), de croyances explicitesque nos adolescents sont sommés de devenirquelque chose de grand, quelque chose demieux ! Car le diktat du « devenir » n’a jamaisété aussi pressant, sa barre n’a jamais étéaussi haute.

Autre facteur aggravant : les codes de groupe,qui existent depuis longtemps, semblent s’êtreconsidérablement renforcés ces 10 dernièresannées. Dans le flou générationnel, il s’agitpour ces jeunes de se démarquer plus forte-ment encore des aînés pour avoir le sentimentd’exister. La norme dicte ce que l’onconsomme, mais aussi la manière d’être et des’exprimer, reléguant tout le reste au rang detabous. Par exemple, un garçon ne doit pasfaire de confidence à une fille sous peined’être déconsidéré. «C’est très difficile à vivre,assure Dominique Pasquier, directeur derecherche au CNRS. Ils ne peuvent exprimertous leurs goûts - lesquels débordent large-ment de la norme ; toutes leurs amitiés se fontet se défont autour de ces diktats. Les rela-tions garçons/filles s’en trouvent empoison-nées. S’ils passent autant de temps à conver-

ser par chat et portables avec ceux-là mêmesqu’ils côtoient toute la journée, c’est parcequ’enfin ils peuvent se lâcher, dire des chosesintimes, à l’écart de la pression du groupe.»Il arrive pourtant que ces mêmes adolescentsqui adhèrent massivement aux modes osentsecrètement quelques échappées3. Tous nesont pas solubles dans cette pression médiati-que qui les fédère tout en les caricaturant àoutrance.Bien sûr, il faut apporter quelques bémols àl’image des « pauvres adolescents victimesd’un matraquage sans précédent ». en rappe-lant d’abord que cela fait longtemps qu’ilssont soumis à de fortes pressions idéologi-ques. Le XIXè siècle puritain et bourgeois lescharge de 1000 maux. Enjeux des différentesforces en présence dans la société, les adoles-cents en sont le miroir déformant. EnOccident, ils nous renvoient l’image d’unmonde où l’argent est érigé en valeursuprême. Valeur d’autant plus sûre que lesparents mais aussi parfois des institutionsdiverses, la dispensent parfois pour sedédouaner d’un manque d’attention.

Inéluctable, cette surconsommation laissera-t-elle des traces dans leur personnalité ?Pour Dominique Pasquier4, les séries télévi-sées, même débiles, leur servent d’utile forum,leur permettant d’imaginer entre eux diffé-rents scénarii de vie ; comme une grammaired’existence mise à leur portée... L’éternellemédiocrité des lectures ou des films formatéspour adolescents n’engendre pas automati-quement des adultes médiocres.En revanche, il n’est pas certain que les jeunes

1 - LES PUBLICS DES 11 - 18 ANS

Connaissance des publics1

6 CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - Daprès le dossier «spécial ados, la génération star», enquête sur une génération insaisissable dans Télérama du 7 au 13 décembre 2002 n° 2760, réalisé par Catherine Firmin Didot.2 - Terme utilisé pour parler de majeurs se comportant comme des adolescents.3 - L’immense succès d’ «Amélie Poulain» auprès des adolescents serait-il expliqué par cette dualité . 4 - Directeur de recherche au CNRS.

gient les sorties avec des amis ; (cela s’expli-que-t-il par le fait que les plus jeunes n’ob-tiennent pas d’autorisation parentale poursortir?) ;

- Les garçons et les filles n’ont pas les mêmescentres d’intérêts : les filles préfèrent écou-ter de la musique, consommer davantage detélévision et de radio et faire du shoppingtandis que les garçons monopolisent le sec-teur des jeux vidéo et ont plus de pratiquessportives. Par ailleurs ils n’ont pas les mêmespriorités : les filles sont plus soucieuses debonheur familial et d’amour, sont prêtes àplus s’engager pour aider les autres et plussensibles aux valeurs de solidarité. Ellesredoutent plus l’insécurité et les agressions.Les garçons s’inquiéteraient plutôt d’avoirbeaucoup de conquêtes amoureuses et clas-sent moins haut la fidélité.

— • —En octobre 2003, un sondage SOFRES auprèsdes 13-18 ans indique qu’une grande majo-rité d’entre eux se sentent à l’aise dans lasociété même s’ils portent sur elle un juge-ment quelque peu nuancé. Ils se sentent bienpréparés à l’avenir par leurs études et entre-tiennent de bonnes relations avec leur entou-rage proche (famille et amis). Les 13-15 anssont en majorité confiants dans la sociétéactuelle, mais ce taux s’inverse chez les plusde 15 ans. Les sujets d’inquiétudes sont trèsgénéraux : la guerre (56%), le racisme (49%),le sida (37%), et, même à l’école, ils évoquentsurtout la violence (47%) le racisme (42%) etle racket, avant la mauvaise orientation ou lemanque de soutien scolaire...Comme le signale le rapport du Sénat «l’ado-lescence en crise4», même si l’adolescence estintrinsèquement un temps de crise et deconflits, seulement 15 à 20% de l’ensembledes jeunes est touché par une crise aiguë.

surtout chez les filles. (On sous-estime sansdoute trop l’anxiété que développe chez lesjeunes l’actualité internationale depuis quel-ques temps : ils se sentent concernés par desévènements qui ne touchent pas leur quoti-dien mais ils n’envisagent guère de solutionsà ces problèmes).

2. Ce sont quelques opinions :- La politique vient en dernier dans la liste des

choses importantes, la moitié d’entre euxattachent une réelle importance au vote etce pourcentage baisse à mesure qu’on des-cend dans l’échelle sociale.

- La famille est plébiscitée comme valeurjugée essentielle3 ; (serait-ce le contrepointde cette défiance à l’égard des institutionspolitiques?).

- L’argent n’arrive qu’en avant-dernière posi-tion des valeurs jugées essentielles et desprincipales inquiétudes, ce qui est un peumoins vrai pour les adolescents d’originepopulaire bien que cet item soit aussi situéen bas de l’échelle des valeurs ; (curieuxpour cette génération dont on connaît l’acti-vité consumériste et le goût pour les mar-ques...).

- Les loisirs : les copains d’abord.

Ce qui les différencie :Ce sont des pratiques nettement moins homo-

gènes entre l’âge du collège et celui dulycée. On voit se creuser certains écarts inté-ressants, notamment :

- sur les conduites à risques, l’alcool, le tabac,les drogues douces. Une révision des juge-ments s’opère en se banalisant avec l’âge ;

- sur les activités pratiquées : les aînés délais-sent la télévision et les jeux vidéo et privilé-

sortent indemnes du zapping infernal qui estdésormais leur rythme : une nouvelle appré-hension du temps1. Consacrer de longuesannées à l’étude d’une discipline leur paraîtabsurde. Il leur semble plus pertinent d’êtresouple et mobile, ouvert aux options diverseset variées qui ne manqueront pas de se pré-senter à eux.

«Jamais une génération n’a été plongée dansautant de discontinuité et d’incertitude, rap-pelle Alain Braconnier, psychiatre. Cette situa-tion intenable leur soufflera quantités d’inter-rogations. Certains s’en trouveront inhibés,poussés à des attitudes extrêmes de risque etd’affrontement du danger. Mais l’anxiété peutaussi être source de curiosité et d’ouverturesur le monde. Aussi, je parierai que d’autres,mieux armés, y gagneront une extraordinaireforce de créativité».

Cet inédit et incroyable accès à toutes les cul-tures, à tous les métiers, peut laisser les ado-lescents perplexes, voire les paralyser. Maispas de nostalgie. Attendons-nous plutôt à êtresurpris comme nous y invite Catherine FirminDidot.

Ce qui les réunit2 :C’est un certain nombre d’inquiétudes :- Celle de leur avenir professionnel, préoccu-

pation centrale pour tous les adolescents,quel que soit leur âge, leur sexe ou leur ori-gine sociale. 2/3 d’entre eux disentaujourd’hui que ce qui leur importe le plusest de trouver un métier intéressant.

- La guerre, peur commune, devance large-ment l’insécurité, le terrorisme ou le racisme,

7CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - D’après la thèse de la sociologue espagnole Amparo Lasen.2 - D’après un sondage de la sofres sur les 13-17 ans, réalisé à la demande du magazine Télérama fin 2002.3 - En 1969, les adolescents n’étaient que 41% à plésbiciter la famille, ils sont désormais 84% selon un sondage Ifop réalisé en 1999.4 - www.senat.fr/rap/r02-242.html.

Les 11/18 ans ont besoin de repèresqu’ils recherchent en permanence mal-gré les apparences. Pour les bâtir, ils appren-nent et se construisent à partir des influencesde leur environnement.Les 11/18 ans ont besoin de point derencontres. La présence des amis et descopains est indispensable à chacun d’entreeux qui recherche des espaces où il se rendvolontairement, sans obligation, où il n’est niforcé, ni contraint mais invité et encouragé.C’est le jeune qui décide s’il vient ou s’il nevient pas, les parents intervenant pour s’infor-mer, s’exprimer et vérifier que cela correspondà ce qu’ils souhaitent pour leur(s) enfant(s).Les 11/18 ans n’ont pas de frontières etmigrent volontiers d’un lieu à l’autre en fonc-tion des copains, de ce qui leur est proposé,etc.Les 11/18 ans ont besoin de sortir et depratiquer des activités médiatisées.Les 11/18 ans ont besoin que des espa-ces de détente leur soient proposés enveillant à équilibrer leurs différents tempspour éviter le surmenage : activités de typescolaire imposées, engagements sportifs ousocioculturels, vie familiale, affective, etc.

LEURS ATTENTES

Parmi leurs attentes, on note1 le désir d’unemeilleure écoute qu’ils expriment à leurmanière, et quelques actions concrètes (facili-ter un job d’été, voyager moins cher, baisser leprix du billet de cinéma).

Ils aspirent essentiellement à se retrou-

ver entre amis, en toute sécurité, dansune ambiance chaleureuse ; pouvoir s’as-seoir simplement; pouvoir échanger entre euxmais aussi avec des adultes; pouvoir discuter;pouvoir partager un verre; un plat; pouvoirjouer; pouvoir ne rien faire en particulier etdisposer de temps libre ou au contraire parti-ciper à des activités, des sorties et même enorganiser ; monter des projets de toutes sor-tes et principalement vivre au plus près de cequ’ils croient, à tort ou à raison, indispensableà leur expérience en toute conformité aux nor-mes médiatisées.Ils attendent des espaces de rencontreconviviaux, des lieux d’écoute et de détenteà s’approprier, des salles spécialisées, un barsans alcool, un cyberespace, des adultes surlesquels et avec lesquels compter.Ils espèrent des activités :• Physiques et sportives comme monter àponey, à cheval, jouer au tennis de table, aufootball, au badminton, au basket, au tennis,au golf, au jeu de paume, au football féminin,au hand-ball, au football en salle, au hockeysur glace, au volley-ball, au water-polo, aupaint-ball, faire de la musculation, participer àdes ateliers de cirque, faire du skateboard, ducanoë, de l’escalade, de la gymnastique, dukarting, du motocross, du mini-golf, de lanatation, du nunchaku, du parachutisme, dubowling, du patinage, du quad, des rollers, dusaut à l’élastique, du tir à l’arc, du VTT, du VTTtrial, de l’athlétisme, des sports de combat engénéral, du squash, de l’accro branche, touttype de danse, du pentathlon, aller à la piscine • De détente comme écouter de la musique,regarder la télévision, aller au cinéma, jouer àdes jeux vidéo, au baby-foot, au bowling, aubillard, aux jeux informatiques, au billard amé-

8 CAF SM/DDJS 77 - 2005

ricain, au flipper, aux palets, partager un verre(sans alcool), pratiquer du yoga, aller au ParcAstérix, organiser des soirées, des sorties, descampings, des séjours d’été, des rencontressportives, des tournois de football, de pêche,de jeux divers et variés, développer un projetjardinage ou mécanique...• Socioculturelles comme être écouté etécouter, partager, s’informer, se rencontrer,pratiquer des ateliers manuels (bracelets bré-siliens), des ateliers d’ arts plastiques, de des-sin, de bricolages, de musiques, de théâtre,fréquenter une médiathèque, un ciné-club,une bibliothèque, des stages divers (hip hop,moto, voile, AFPS, graffitis...), pêcher, etc.• Technologiques comme de la musiqueassistée par ordinateur, de la vidéo, la créa-tion et le suivi d’un site Internet, de l’imagepar informatique,• De découvertes professionnelles comme lestylisme, la puériculture...• Pragmatiques comme l’accompagnement àla scolarité pendant la période scolaire, desinformations préventives autour de la santé,de la sécurité routière..., le développement deprojets sur l’environnement, la participation àl’aménagement, la rénovation de sites...• De solidarité comme l’accueil de jeuneshandicapés, de personnes âgées, etc.

Fontainebleau (Forum jeunes)L’enquête réalisée en novembre 2003 qui

s’adressait aux collégiens et lycéens belli-fontains reflète ces attentes même s’ilconvient de préciser qu’ils furent peu nom-breux à y répondre (respectivement 11%pour les collégiens et 6% pour les lycéens).

Quelques idées de projets sans ordre à priori • Développer un club de jeu de rôles (avec

peinture sur personnages warhammer) ;1 - Sondage SOFRES octobre 2003.

• Participer ou organiser des séjours en été ;• S’entraîner pour un cross, une course à pied

organiser un stage de pentathlon moderne ;Participer à un atelier équitation ; Dansersous les conseils de bons professionnels ;

• Aménager un endroit pour paintball et gunfight ;• Effectuer des visites de musées, de villes ;• Réaliser une bande dessinée à l’aide de

photos numériques ; Créer un journal desjeunes ;

• Protéger la faune et la flore ; Récolter del’argent en réalisant un spectacle de dansepour participer à la protection des animaux ;

• Améliorer le cadre de vie en éliminantdéchets et tags dans la cité ; Monter unecampagne de sensibilisation sur les problè-mes d’environnement ;

• Proposer des animations bénévoles dans lesmaisons de retraite ; Récolter de l’argentpour aider pauvres, personnes âgées etenfants ; Monter un chantier aide humani-taire sur le thème musique dessin danse enEurope (avec bourse) ; Envoyer des livres quine servent plus dans des pays en voie dedéveloppement ;

• Créer un skate parc.

Champs-sur-MarneLes jeunes viennent pour s’amuser et vivre des

choses parfois difficilement réalisables dansle quotidien familial. Ils veulent profiter deschoses agréables que propose le marché desloisirs aujourd’hui.

Ils ressentent le besoin d’être protégés etattendent des adultes un encadrementrigoureux mais juste.

Saint Thibault-des-VignesJusqu’à aujourd’hui, la commune de Saint

Thibault des vignes a surtout développé lesactions auprès des enfants de 3 à 11 ans.Les collégiens ont vu apparaître depuis quel-ques années des projets pendant les vacan-ces scolaires tels que :

• Les accueils «passeport1» • Les ateliers sports2

• Les mini- séjoursLeurs attentes actuelles sont la création de

structures adaptées qui leur soient propres.Ils désirent participer à la conception de pro-

jets, à l’installation de leur salle.Ils ne veulent pas s’inscrire dans une structure

qui est l’image même du centre de loisirsqu’ils ont déjà connu pendant plusieursannées, mais ils désirent être acteurs, pro-poser des actions, des ateliers. Aider lesautres, se sentir utiles au sein de leur lieu devie, de leur commune. Se sentir valorisés.Faire partie d’un groupe.

Pour certains, ils recherchent des moyens pourfinancer eux-mêmes leurs loisirs. Ils ne veu-lent rien demander aux parents soit pour desproblèmes financiers, soit pour se sentirautonomes.

Les activités demandées en général sont :• l’accès à l’informatique• des sorties comme le karting, le parc Astérix,

les spectacles• la musique, le hip hop, le rap• les activités sportives surtout pour les gar-

çons• les filles recherchent un lieu pour discuter

entre elles

9CAF SM/DDJS 77 - 2005

• Un lieu pour tous, pour se rencontrer endehors du contexte familial avec des anima-teurs qui vont répondre à leurs questions.

Leurs choix découlent le plus souvent de cequ’ils connaissent. L’équipe d’animation estsource de découverte et d’envie de découvrirde nouvelles actions.

Les plus de 16 ans souhaiteraient aussi :• participer à des sessions de formations

comme les premiers secours, le BAFA, ...• Avoir des points d’info concernant la pré-

vention, la connaissance des institutionspour savoir où aller pour tel ou tel document

• Etre aidés pour la rédaction d’un CV, d’unelettre ...

LES DIFFÉRENTS PUBLICS

Ce sont des scolaires, des apprentis, de rarestravailleurs3, des sans situations statutaires,des filles, des garçons, des valides, des handi-capés, des fortunés, des défavorisés, des cassociaux, des qui vivent dans un contexte destabilité, des qui vivent dans la crainte, des quine se font plus d’illusion, des qui croientencore aux fées, des noirs, des blancs, des jau-nes, des basanés, des cuivres, des naïfs, desdébrouillards, des gros bras, des cœurs ten-dres, des rêveurs, bref des publics extrême-ment différents, un reflet des multiplesvisages de la société.Les institutions qu’ils fréquentent (collège,lycée, centre de formation, centre commercial,etc.) les ont habitués à ignorer les frontièresadministratives.Ne faudrait-il pas alors questionner la perti-nence de l’exclusion de tous ceux qui résidenthors de la circonscription ?

1 - Mode d’inscription hebdomadaire de 13 h 30 à 18 h ou de 10 h à 18 h permettant de suivre 8 activités et 1 sortie.2 - Inscription hebdomadaire à une activité spécifique (12 jeunes encadrés par un intervenant diplômé et deux animateurs).3- «Il est désormais incongru d’entrer dans la vie active avant 25 ans... D’ailleurs il n’est pas prévu de véritable salaire ni même de SMIC pour d’éventuels jeunes travailleurs», rappelle André Iteanu, sociolo-gue, directeur de recherche au CNRS, dans l’article de Télérama paru en décembre 2000.

2. VERS QUELS OBJECTIFS ÉDUCATIFS

10 CAF SM/DDJS 77 - 2005

Un temps potentiellement facteur d’exclusion.Un temps personnel consacré à des activités

de repos ou de loisir : télévision, lecture,musique , sorties, bénévolat, recevoir desamis, ne rien faire.

Du “temps à soi” est un temps que l’on metentre soi et les exigences, qui permet de voirvenir, de mettre à distance, de s’approprier leschoses sans les subir dans une immédiatetéperturbatrice.Avoir du temps à soi, c’est avoir de la visibi-lité, pouvoir anticiper, pouvoir prendre letemps de se décider, pouvoir prendre ses dis-positions, avoir le temps de digérer après coupet, finalement, avoir prise sur le temps. De fait,avoir du temps à soi, “pouvoir” bénéficierd’un temps transitionnel, c’est avoir du pou-voir sur letemps.

NOTIONS DE TEMPS LIBRE, DE TEMPS

À SOI, DE LOISIRS, D’ACTIVITÉS

Un temps pluriel, peu définissable.Un temps sans contrainte.Un temps d’oisiveté, de désœuvrement,

d’inaction, de détente.Un temps de repos, de délassement, de diver-

tissement.Un temps de loisirs.Un temps choisi, d’autonomie et d’initiative

personnelle ou collective où on s’organise.Un temps non scolaire.Un temps d’acquisition de savoirs, de compé-

tences, différents de ceux de l’école.Un temps de découvertes, de recherches, d’ini-

tiation ludique.Un temps d’apprentissages de nouveaux

savoir-faire, de nouvelles technicitésUn temps d’échange de rencontres d’écoute

et d’informationUn temps de concertation avec les jeunes.

Echanger, se faire plaisir, pratiquer des activi-tés ?Echapper au cadre scolaire et en partie à lafamille ?Pratiquer des activités de consommation ?Possibilité de ne rien faire ou de pratiquer depetites activités en parallèle aux propositionsfaites par la structure ?Se retrouver entre copains de façon informelleet bavarder ?Trouver «une écoute» ?

Temps libre, temps de loisir : constatsL’organisation du temps libre, des loisirs est enlien et sous influence des orientations politi-ques et du pouvoir local.

2 - VERS QUELS OBJECTIFS EDUCATIFS

• Temps libre ?

• Temps à soi ?

• Des loisirs ?

• Quelques observations, questions

autour de ces termes temps libre,

loisirs, activités ?

Le temps libre est plus important pour les jeu-nes aujourd’hui qu’hier, notamment pour denombreux jeunes sans formation ni travail.

Quelle place dans la « cité » pour lesjeunes livrés à eux- mêmes ?La rue qui impose son code, ses droitsFace à l’inégalité sociale, les freins aux loisirs,une grande disparité dans l’accessibilité auxloisirs, pour profiter des temps libres,Face à la fermeture des espaces de loisirs pen-dant les vacances scolaires,Face à des moyens inadaptés, des difficultésde déplacement.

Filles et/ou garçons ?Le temps des loisirs est différent selon quel’on est fille ou garçon, ces derniers bénéfi-ciant plus souvent de davantage de mouve-ment et de liberté sur ces temps.

Trop d’activités ?En multipliant le nombre d’activités, ne risque-t-on pas d’engager certains jeunes dans uneboulimie de temps organisés, les entraînantinvolontairement vers un surmenage, leurôtant tout espace de créativité allant de larêverie féconde à l’organisation personnelle

de son temps en passant par le rien faire émi-nemment nécessaire ? Ne serait-ce pas aussiune invitation facile à la consommation denombreuses propositions les rendant tributai-res d’une institution en canalisant leur éner-gie, parfois débordante, tout en en limitant lesexpressions ?

InégalitésLe temps libre, le temps de loisir sont désor-mais ceux de la réalisation de soi plutôtque celui du travail. Or la richesse et l’utilitéspontanée de ce temps libre sont d’autantplus grandes que les jeunes sont dans dessituations favorables et confortables. A situa-tions égales l’utilisation du temps libre et sescontenus peuvent varier. Un jeune vivant dansdes conditions sociales et familiales aisées etconfortables trouvera dans son environne-ment des relations riches et des possibilitésd’accès à des pratiques culturelles élaborées.Il aura plus facilement accès à des pratiquescoûteuses et aura l’occasion de découvrird’autres horizons (vacances, week-end).A l’inverse, des jeunes dont l’environnementfamilial, même aimant, est pauvre ou peu dis-ponible, faible en ressources de toutes sortes,verront leurs possibilités d’insertion réduite.Les sollicitations sont rares et les possibilitésd’aller voir ailleurs restreintes. Pour les plusdémunis d’entre eux, le temps libre devienttrop souvent du temps vide, celui de tous lesdangers, celui de la rue, des situations limites.Entre les deux, toutes les configurations sontpossibles avec une bonne part d’ennui et dedistractions peu attractives, essentiellementconsuméristes donnant rarement l’occasiond’être actif et critique, d’être en contact avecd’autres jeunes et encore moins avec des

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adultes, dans une relation constructive.Par ailleurs l’environnement urbain, tel qu’ilest conçu aujourd’hui, limite les pratiquesspontanées de jeux, d’activités physiques, derencontres.Sans une intervention extérieure, individuelleet ou collective, le temps libre peut devenir unfacteur d’accroissement des inégalités.

Diversité des activités : activités deconsommation et/ou activités éducativeset/ou activités ludiques et/ou activités dedétente et/ou activités d’appropriation de soiet/ou activités ressource interne etc.Les activités sont un des moyens d’atteindredes objectifs éducatifs et pédagogiques etfavoriser la réalisation d’un projet mais ellesne peuvent pas être obligatoires : il n’y a pasd’activité pour l’activité.

En fait, il convient de proposer de trèsnombreuses activités offrant un vérita-ble choix aux participants et permettreainsi de pouvoir concilier la participa-tion de publics qui a priori ne se croise-raient pas. Prévoir des activitésattrayantes au cours desquelles chacuns’amuse, des journées exceptionnelles.

Seine écoleLes activités ne sont pas obligatoires. Les jeu-nes sont en vacances. Ils ont la possibilité dene rien faire, de se reposer ou se détendre.

Réflexions à partir de “Entre temps libre et loi-sirs organisés, les 12/16 ans aujourd’hui” éd.JPA - INJEP, fin 2000.Le mot loisir signifie “être permis”. Cela impli-que l’idée de deux sphères sociales, l’une dela contrainte (activités professionnelles, tempssubis), l’autre d’activités librement choisies.Ainsi les loisirs s’inscrivent dans un tempsdont une personne peut librement disposer endehors de ses occupations habituelles et descontraintes que celles-ci imposent.

Les différences sociales se manifestent et serenforcent dans et par le loisir. Aussi, c’est undroit à revendiquer d’autant plus qu’il devientla seule voie d’accès aux structures institu-tionnelles face au phénomène d’exclusion dela sphère du travail. En effet, le loisir peut toutaussi bien être- Une sorte d’aliénation, lorsqu’il a pour fonc-

tion de faire oublier la précarité par la dis-traction sous toutes ses formes, pour main-tenir l’ordre,

- qu’il peut offrir la possibilité à chacun indivi-duellement et collectivement de se réalisersuivant la proposition défendue par le socio-logue Joffre Dumazedier, dans une recherchedu bonheur ou du plaisir.

Les 3 fonctions du loisir sont donc,délassement et décontraction, divertis-sement (libérer une activité imaginaire)

12 CAF SM/DDJS 77 - 2005

et libre développement du corps, dessens, des connaissances, des idées etdes idéaux.

Pour les 12/16 ans, les loisirs s’inscrivent dansun rapport aux institutions, puisque l’écoleoccupe une place dominante de leur temps etempiète sur les autres sphères de la vie sociale.Plus le système scolaire est assimilé et plus lastratégie d’occupation et de “consommation”d’un certain type de loisir sera importante.

Par ailleurs, le fait d’un temps scolaire domi-nant quantitativement entraîne une résis-tance à l’effort;

- produit un système de croyances, valeurs,normes et modèles qui constitue le cadre deréférence du comportement individuel et del’action sociale au sein de la collectivité défi-nie;

- impose un mode de relation sociale en 2 uni-vers séparés: l’école et le temps pour soi(écoute de la musique, TV, vacances etcopains). Les copains représentent une valeurindispensable du point de vue de la structu-ration de soi et de la construction identitaire;cette identité se construit grâce aux multiplesrelations que le sujet engage avec les per-sonnes de son entourage; les 2 pôles princi-

paux de socialisation sont la famille etl’école, sans oublier que le sujet parti-cipe lui aussi à la fabrication de sapropre destinée. L’autonomie est unequête quotidienne, notamment à partir de14 ans.

— • —1Le groupe de travail «Adolescents, famille,loisirs» mis en place pour préparer laConférence de la famille du printemps 2004,rappelle, par la voix de Chantal de Linares,chargée d’études et de recherche à l’INJEP,que les loisirs ont un rôle fondamental dans leparcours vers l’autonomie de l’adolescent. Ilsreprésentent un champ de pratiques où il vaexpérimenter son autonomie en compagniede ses pairs, mais où il devrait pouvoir pren-dre appui sur des adultes extérieurs pourapprendre à se séparer de ses liens d’en-fance». Les études montrent que l’adolescentse construit peu à peu un univers culturel pro-pre.D’après une étude du département des étudeset de la prospective du ministère de la Cultureet de la Communication, « les loisirs des 8-19ans » en 1999, une première rupture inter-vient vers 11 ans, âge où le loisir le plus pra-tiqué est d’écouter des disques avec descopains et où le livre et les centres de loisirsdisparaissent de l’univers du jeune. A 14 ans,l’importance du groupe de copains s’accen-tue, l’influence des parents et de l’école dimi-nue dans le choix des activités ; la télévision etla radio deviennent des vecteurs d’une iden-tité « jeunes » forte. C’est le moment où lesadolescents ressentent le plus de contraintesdans la pratique de leurs activités (interditsdes parents, manque de moyens de transport).Vers 17-19 ans, l’autonomie dans le choix desactivités est acquise.1- Extrait de la revue «En direct» mars 2004 n° 44 de l’INJEP.

DU PROJET ÉDUCATIF

AUX PROJETS PÉDAGOGIQUES

Ces termes renvoient à des définitions présen-tées dans le guide « CLSH, un équipement auservice des enfants » paru en 2003.Il s’agit de :

• Déterminer quelle place occupe la mise enœuvre pédagogique d’une action éducativeface aux enjeux politiques dans une collecti-vité locale.

• Viser une cohérence éducative glo-bale qui intègre autant de partenaires quepossible mais aussi des charnières souples,des « entre-deux » entre la petite enfance etl’enfance, l’enfance et l’adolescence, l’adoles-cence et les jeunes adultes.

Envisager à chaque fois que possible desmoments partagés, des activités communes,des mini séjours, quioffrent à ceux qui ne sontplus tout à fait petits maisqui ne sont pas pourautant suffisammentgrands des espaces sécu-risés qui leur permettentde conquérir progressive-ment leur nouvelle place.Imaginer des dispositifssouples et divers dansleur fonctionnement, pro-ches des utilisateurs pour pouvoir toucher lesdifférents publics de 11/18 ans et faciliter unemise en relation en vue d’une réelle mixitésociale.Inviter des publics différents en favorisant leuracceptation réciproque : une préparation enamont permet d’en définir les moyens indis-

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pensables et d’en fixer les limites puis d’ob-server ce que cela produit et qui en sont lesbénéficiaires.

• Répondre à leurs attentes et à leursbesoins

- Leur permettre de se retrouver entre copainsde façon informelle et de bavarder.

- Leur aménager des plages de détente enparallèle des temps scolaires, des tempscontraints.

- Leur mettre à disposition des lieux convi-viaux, des petits matériels de base suscitantet/ou encourageant des expressions indivi-duelles et collectives, des réalisations spon-tanées.

- Leur proposer de très nombreuses activités,y compris des activités attrayantes au coursdesquelles ils s’amusent, des journéesexceptionnelles, leur offrant un véritablechoix et concilier la participation de publics

qui autrement ne secroiseraient pas.- Les inviter aussi àexprimer leurs sou-haits, à élaborer desprojets, à définir desrègles Répondreainsi, de façon adap-tée et concertée, àleurs attentes etemporter plus facile-

ment leur adhésion ; construire avec eux etpréférer les «règles parlées» plus facilementacceptées que celles mises en place de façonautoritaires.

- Prendre en compte leur nouvelle appréhen-sion du temps, leur vision du monde, endéclinant sous toutes ses formes possibles

souplesse et mobilité dans le fonctionne-ment des structures, tout en suscitant égale-ment chez eux, en parallèle, l’envie de s’in-vestir dans des projets de plus grande enver-gure, sur du long terme afin qu’ils se saisis-sent progressivement d’une autre dimensiondu temps.

- Penser à satisfaire leur mobilité dans l’es-pace au-delà des périmètres géographiquesadministratifs.

Ne rien faire n’est pas ne faire rien : çapeut être une étape nécessaire avant d’allervers autre chose et d’intégrer une activitéconstruite et organisée que l’on découvremalgré soi. Cela permet de discuter etd’échanger, de se confronter à l’autre, de serassurer, de se construire mine de rien horscollège, hors famille, mais avec ses pairs...

Les activités ne sont que des moyensmis en place pour favoriser la réalisation d’unprojet pédagogique. Eviter l’activité pour l’ac-tivité. Veiller au fonctionnement pédagogiquesi déterminant pour répondre aux besoins etaux demandes des 11/18 ans.

Courtry

Que le public grandisse avec la structure et sel’approprie, soutenu par des animateursmoteurs.

Oissery• Place des adultes dans la structure : élus à

l’écoute, parents écoutés, animateurs réfé-rents garants de la sécurité et de la mise enplace de projets réalisables.

• Une «structure ouverte» sur toute l’ampli-tude d’ouverture.

• Des ateliers proposés par l’équipe, des ani-

mations, des projets organisés avec et parles jeunes et aussi ne rien faire, se déten-dre, se rencontrer.

• Des règles de vie définies :- Respecter les personnes, les lieux, le matériel.- Respecter les différences culturelles et

sociales.- Prohiber toute violence verbale et physique.- Employer un langage correct à tout

moment.- S’interdire d’être en possession d’objets

dangereux et de produits illicites.- S’interdire de pénétrer dans la structure les

jours de fermeture.- S’interdire d’entrer dans la cour de la mai-

son des jeunes, motos et scooter.

Fontainebleau (Forum jeunes)Souhait de la municipalité d’apporter des

réponses adaptées en matière d’accueil àdeux grands publics bellifontains :

- Deux structures en milieu ouvert s’adres-sant à un public spécifique de proximité surdes quartiers périphériques où les problé-matiques sociales sont plus importantes ;

- Dynam’été, déclaré depuis plusieurs annéesen CLSH, ne fonctionnant que pendant lesvacances scolaires et destiné à un publictout venant, y compris celui des quartierspériphériques ;

• En milieu ouvert : il s’agit d’une mise à dis-position surveillée de locaux tout au longde l’année répondant à un triple objectif :

- proposer une structure permettant aux jeu-nes de se donner rendez-vous, se retrouver,échanger ;

- mettre à disposition un lieu favorable à l’ex-pression d’envies, à l’émergence de projets,basé sur un rapport d’écoute et de

14 CAF SM/DDJS 77 - 2005

confiance avec des animateurs ;- limiter l’ «errance des jeunes » et restaurer

la convivialité sur les quartiers périphéri-ques ;

• Dispositif Dynam :La fréquentation de chaque structure est sou-

mise au respect d’un règlement affichédans les locaux et appliqué par l’équipe.

L’objectif principal est d’amener chaquejeune à composer son propre programmed’activités pour ses vacances en prenant encompte son intérêt personnel pour les acti-vités qui lui sont proposées, le nombre deplaces disponibles chaque jour dans chaqueactivité, la nécessité d’exercer ses responsa-bilités à travers une organisation générale(réservation - annulation d’activités variées)et le respect des règles de vie collective.

Ce dispositif s’appuie dans un temps limitésur le développement de l’autonomie, etl’exercice d’une certaine citoyenneté à tra-vers la signature par chaque jeune d’unecharte fixant le règlement intérieur du dis-positif et formalisant l’engagement dujeune à son égard.

La notion de référent intervient à 2 niveaux :1 responsable global de la structure à l’arri-

vée avant la répartition des jeunes en ate-liers ou activités ;

1 animateur responsable de chaque groupejusqu’au départ des jeunes.

Plusieurs types de programmation peuvent yêtre mis en place ;

- produits d’appel tout public à partir de pres-tataires ;

- produits standards : sports américains, ten-nis, jeux de rôle, ...

- idées d’ateliers, de projets, proposés par lesjeunes ;

- propositions de jeunes adultes en qualité

d’animateur potentiel incité à constituereux-mêmes leur groupe à partir du lycée oude leur réseau personnel

• Club ados : une enquête portant sur l’ap-préhension du « temps libre » des collé-giens et lycéens bellifontains effectuée ennovembre 2003 a mis en évidence chez lesjeunes une capacité de proposition et paral-lèlement une difficulté à se mobiliser.

Le club ados naît donc de ce besoin d’un for-mat d’accueil intermédiaire, à la fois souplepour prendre en compte des motivations etdisponibilités fluctuantes et semi directifpour répondre à un besoin d’accompagne-ment structuré et sécurisant. Il s’appuie surdeux ressorts : le besoin d’être en grouped’une part, celui de se projeter au delà del’activité d’autre part (pour et à traversl’atelier).

Il est appelé à servir parallèlement un objec-tif de mixité sociale.

La formule club ados à une vocation théma-tique et peut se développer soit :

- à partir d’une initiation vécue dans le cadrede Dynam en proposant des rendez-vousréguliers, en facilitant l’aide au montage deprojets (le cas échéant au travers des sup-ports «envie d’agir», «opération sac àdos»),

- à partir de projets émergents dans le cadrede l’accueil de milieu ouvert et pouvant seconcrétiser en ateliers « sur demande etmesure » pour le dispositif Dynam.

Dans ce cadre, 1 animateur référent est dési-gné par projet. Il en assure le suivi de lamise en place, le déroulement, la réalisationet l’évaluation.

Champs-sur-MarneVolonté de pouvoir toucher les différents

publics de la ville en leur proposant plu-sieurs types de structure (cf. présentationdes 7 communes ou intercommunalité desparticipants - chapitre 3).

Aux structures s’ajoute la possibilité d’êtreaidé :

• Aux projets pour les jeunes majeurs (18 à21 ans) mais ouvertes aussi aux 16/17 ansprésentant un projet d’organisation auto-nome de séjour de loisirs ; l’aide peut êtrelogistique, matérielle ou financière ;

• Au financement de la formation du BAFAdes jeunes ayant fréquenté depuis plusieursannées les structures et les activités duService Municipal Jeunesse.

Un fonctionnement pédagogique particulierdans les structures déclarées :

• Organiser des ateliers plutôt le matinquand les adolescents souhaitent des pro-positions de loisirs permettant de répondreà la demande des uns et des autres.L’équipe d’animation propose alors des ate-liers et se répartit afin de répondre auxenvies du plus grand nombre. Très souventles jeunes s’organisent de la sorte : ungroupe en activités sportives, un groupe surle centre pour bavarder et écouter de lamusique, un groupe en activité de loisirsdiverse type tennis de table, billard, jeux desociété, informatique, ...

• Favoriser le choix en disposant d’uneréserve de matériel fongible aussi consé-quent en qualité qu’un CLSH primaire.

• Organiser des temps d’inactivité permet-tant aux jeunes de discuter librement. Cesmoments sont pédagogiquement obligatoi-

15CAF SM/DDJS 77 - 2005

res. Ils permettent aux jeunes de se ressour-cer en ayant un espace de liberté ouvert auxéchanges et à la discussion. Ce sont desmoments de vrais espaces récréatifs. Ils ras-surent les jeunes sur les intentions éducati-ves de l’équipe d’animation en exposantclairement cette rupture avec le centre pri-maire. Le terme représentatif de cettedémarche pédagogique est celui de favori-ser l’esprit club.

• Privilégier une équipe d’animation mixteafin de mobiliser et fidéliser garçons et fil-les.

• Préparer des programmes attrayants d’acti-vités en collaboration avec les jeunes ce quipermet d’avoir une réponse cohérente à lademande et d’accrocher les jeunes sur lesjours à venir.

• Organiser un cadre éducatif sécurisant etcohérent. Les ados ressentent le besoind’être protégés. Ils attendent des adultesun encadrement rigoureux mais juste.L’image que renvoie l’adulte est essentielleparce qu’elle donne le ton sur sa crédibilitéà se poser en éducateur avec un public exi-geant. La maturité et la responsabilité desanimateurs embauchés avec ce public sontdéterminantes sur le degré de satisfactiondes jeunes.

Saint Thibault-des-Vignes Le projet éducatif communal est la contrac-

tualisation d’une réflexion collégiale desélus et des divers partenaires en matièreéducative pour les jeunes et les enfants dela commune.

Ont participé à la réflexion sur ce projet :- les adjoints des affaires scolaires, sociales et

jeunesse et sports,- les responsables d’associations de parents d’élèves,

- les responsables d’associations,- les directeurs des divers groupes scolaires,- les responsables municipaux des secteurs

Jeunesse et Sports.Le contexte du projet éducatif communal :Le projet éducatif communal doit représenter

la politique éducative menée par la munici-palité envers les enfants et les jeunes de sacommune.

La municipalité insiste sur le rôle premier etmajeur des parents dans l’éducation deleurs enfants et entend les associer directe-ment et activement à la mise en œuvre desa politique communale éducative à travers,le cadre scolaire, péri scolaire, le réseauassociatif culturel et sportif et les divers par-tenaires impliqués dans la vie et l’éducationdes enfants et des jeunes.

Les objectifs généraux :• Développer et accentuer les accueils muni-

cipaux loisirs, sportifs, culturels, vers lestranches d’âges des pré ados et adoles-cents.

• Accompagner et aider à la création de nou-velles activités d’éveil, de loisirs, de cultureou de sports.

• Favoriser et encourager la création artisti-que et culturelle dans le réseau scolairematernelle et primaire.

• Mettre en place des intervenants musicauxdans l’activité du centre de loisirs.

• Développer l’apprentissage des moyens decommunications actuels.

• Garantir l’accès aux activités municipales àtous.

• Développer l’information municipale sur lesdiverses activités offertes

• Créer sur un même lieu une structure défi-nitive d’accueil pour la petite enfance, l’en-

Quelques objectifs des adultes endirection des jeunes parmi tantd’autres et suivant 2 grands axes.

n Les objectifs à finalités largesLeur permettre d’acquérir ou de maintenir une

confiance en euxLes aider à devenir des adultes responsablesEtendre leur champ de rencontre, élargir leur

connaissance culturelleLes amener à découvrir un autre environne-

mentLeur donner envie de participer, de créer, d’or-

ganiser, de prendre des initiatives et aussid’être spectateur ...

Leur donner le goût de l’effortLeur donner l’occasion de faire des choixFaciliter leur socialisation en lui permettant

d’être acteur de leurs loisirs, en leur appre-nant à respecter des règles de fonctionne-ment, etc.

Encourager leur autonomieLeur éviter de déambuler dans la commune

sans but.

n Les objectifs opérationnelsLeur offrir un lieu d’écoute, d’échanges et

d’informations,Leur permettre de découvrir des activités de

loisirs culturelles, manuelles et sportives àtravers la vie en collectivité,

Aménager leurs lieux d’accueil avec eux, ycompris l’extérieur,

Favoriser leur participation aux projets descommunes et les rendre partenaires,

Les accueillir quelle que soit leur différence,valide ou non,

Les accueillir en fonction de tranches d’âgearrêtées ou souples selon le mode éducatif choisi,

fance et la jeunesse en général.• Poursuivre le développement des passerel-

les entre les différents lieux d’accueil édu-catif (scolaire, périscolaire, associationssportives, associations culturelles, loisirs).

• Professionnalisation des métiers liés à l’en-fance et à la jeunesse (ce point est déve-loppé dans le chapitre «encadrement» dupoint 3 «le CLSH, structure d’accueil éduca-tive : conditions d’accueil et fonctionne-ments» de ce présent document).

Dans leurs projets pédagogiques les agentsd’animation développent les objectifs sui-vants en accord avec les 11 - 16 ans.

• Re dynamiser la structure et le fonctionne-ment afin de mieux répondre aux attenteset aux besoins des jeunes.

• Permettre aux jeunes de s’investir dans desprojets communs.

• Créer des espaces d’écoute et d’échangesau sein de la structure.

• Permettre aux jeunes de s’épanouir à tra-vers les sports de loisirs, favorisant unedynamique de groupe.

Seine-EcoleLe choix a été fait d’établir un lien fort et une

cohérence entre toutes les structures de loi-sirs, du CLSH aux Ados en passant par lespréados/jeunes ados.

Objectifs généraux du projet selon les critèresprioritaires de la politique jeunesse menéesur le territoire :

• Pré ados / jeunes ados (11-16 ans) :- Permettre aux jeunes de découvrir des activi-

tés de loisirs culturelles, manuelles et sportivesà travers la vie en collectivité et amener lejeune à découvrir un autre environnement ;

- Solliciter les acteurs municipaux et associa-

16 CAF SM/DDJS 77 - 2005

tifs susceptibles de faire découvrir leur spé-cificité aux jeunes ;

- Favoriser la vie de groupe tout en respec-tant les particularités de chacun ;

- Offrir aux jeunes un lieu d’écoute, d’échan-ges et d’informations ;

- Favoriser la participation des jeunes auxprojets des communes et les rendre parte-naires.

• Ados (16-18 ans) :Idem et plus particulièrement pour ce groupe - Accompagner et orienter les jeunes dans

leurs différentes démarches (recherche destages, de formation professionnelles ouscolaires, élaboration de projets...).

Développer le respect mutuel et l’espritd’équipe,

Développer des interactivités entre les diffé-rents groupes d’âges et de sexe, notammentauprès des aînés, du CLSH, etc,

Veiller à diffuser des informations les concer-nant au niveau de la collectivité territoriale,

Proposer des journées d’information sur l’al-cool, le sida, la violence, la drogue,

Organiser des activités qu’ils plébiscitent (kar-ting, 48 heures cyberland, etc.),

Créer un pôle d’accueil pour les plus de 17ans,

Inciter les parents à participer à la structure,Découvrir seul ou en groupe un ensemble

d’activités culturelles, sportives, technologi-ques,

Mettre en place un conseil de jeunes,Permettre la mise en relation régulière entre

des jeunes issus des quartiers et l’équiped’animation

Permettre au plus grand nombre de renoueravec la pratique sportive et le respect desrègles

Amener à assumer une responsabilité qui leurpermet de passer de l’état d’adolescence àl’état d’adulte

Solliciter les acteurs municipaux et associatifssusceptibles de faire découvrir leur spécifi-cité aux jeunes,

Favoriser la vie de groupe tout en respectantles particularités de chacun,

Faciliter le passage d’une structure à l’autre.

Valeur(s) encouragée(s) :

Entraide, solidarité, convivialité, autonomie,partage, respect, vie en collectivité, loisirspour tous, socialisation.

Saint Thibault-des-Vignes

Projets à venir pour les jeunes de plus de 11 ans :• Création d’un conseil municipal jeunes

pour 2005 ;• Amélioration du point info jeune au collège

pendant le temps du midi en apportant lamise en place d’ateliers et la venue d’inter-venants spécifiques selon les demandes desjeunes et des projets ;

• Actions, activités d’été pour les plus de 16ans avec les moyens matériels et locauxpossibles ;

• Accueil et rencontres avec les plus de16ans le soir et le week-end pendant toutel’année ;

• Amélioration de la communication avec lesjeunes en instituant un point d’informationet d’écoute.

17CAF SM/DDJS 77 - 2005

PRÉSENTATION DES 7 COMMUNES OU

INTERCOMMUNALITÉS DES PARTICIPANTS

Commune de Champs-sur-MarneNombre d’habitants : 26 000dont en 1999, 6,1% de 11 -14 ans, 5% de 15 - 17 ans et

12,9% de 18 - 24 ans.Caractéristiques majeures : ville citadine et

pavillonnaire.Structures d’accueil existantes :- le CLSH préados, ouvert à tous les jeunes de

la ville sans distinction de territoire géogra-phique ;

- les centres d’accueil et de loisirs, en coursde déclaration JS accueillant plus particuliè-rement les jeunes de 3 quartiers de la ville :Pablo Picasso, Bois de Grâce et PaulLangevin-Nesle ;

- les accueils libres ouverts aux 15/21 ans ensoirées tout au long de l’année ;

- le club préadolescents proposé à tous les11/15 ans de la ville essentiellement pourl’organisation de soirées et de week-end ;

- les soirées gymnases organisées pour lesadolescents peu enclin à fréquenter lesstructures jeunes ;

- l’espace info destiné à tous les campésienset notamment les jeunes autour de théma-tiques liées à l’éducation, la santé, la loi,etc. ;

- les centres de vacances proposant 2 séjoursen hiver et 12 séjours en été ;

- les soirées des nouveaux jeunes majeurs ;- les fêtes de quartier, les sorties familiales et

le raid du Val-Maubuée.

Commune de CourtryNombre d’habitants : 6 100 dont environ 420 de 11 - 18 ans.

3 - VERS UNE STRUCTURE D’ACCUEIL EDUCATIVE APPELÉE CLSH

CAFSM/DDJS77 2005

Caractéristiques majeures : ville essentielle-ment constituée de cités pavillonnaires fré-quentées majoritairement par une “classemoyenne” à laquelle s’ajoute une popula-tion de gens du voyage que les actions jeu-nesse ne touchent pas.

Structures d’accueil existantes :- Accueil de 10 à 14 ans (du CM2 à la 3ème)

Profil : une majorité d’enfants dans uncontexte familial « stable »; public relative-ment calme dont l’approche est assez aisée.

- Accueil de 15 à 18 ans, en cours d’expéri-mentation.

Commune de FontainebleauNombre d’habitants : environ 18 000 en 1999 dont 9,5% de11-19 ans (4,5 % de 11-14 ans et

4,9% de 15-19 ans).Caractéristiques majeures : la ville de

Fontainebleau se divise globalement endeux grandes parties ; la plus importante(du centre ville jusqu’à sa limite forestière)est caractérisée par un urbanisme histori-que (immeubles et pavillons de type ancien)et concentre les classes moyennes et aiséesla seconde (fragmentée sur la périphérie)est constituée de quatre quartiers d’habitatà loyer modéré où les problématiquessociales sont plus importantes.

Structures d’accueil existantes :Le «forum jeunes», service jeunesse munici-

pal, propose 3 types de structures :• 2 espaces jeunes en «milieu ouvert» sont

ouverts à de grands adolescents et jeunesadultes sur deux des quartiers périphéri-ques de la ville. 7 à 11 jeunes environ sontreçus par jour sans établissement de rap-port structuré avec les familles.

• Le club ados, en cours d’expérimentation

dans l’un des deux espaces jeunes, reçoit 4à 8 jeunes par atelier sachant que 1 à 2 ate-liers sont proposés le mercredi.

• Le dispositif Dynam, centre de loisirs sanshébergement destiné aux Bellifontains âgésde 12 à 17 ans, est implanté en centre ville.L’été, entre le début juillet et la fin août, leseffectifs moyens journaliers passent de 70 à20 jeunes.

Commune de la Ferté sous JouarreNombre d’habitants : 8 600dont 29% de moins de 20 ans,sachant que la Communauté

de Communes du Pays Fertois à laquelleappartient la ville, compte 25 000 habi-tants. 1 700 jeunes y sont scolarisés dans 3collèges et 150 lycéens fréquentent le lycéeprivé. Un projet de lycée public est en coursde réalisation pour la rentrée 2006-2007pour 700 élèves au début et 1200 à terme.

Caractéristiques : c’est une commune semi-rurale située à 65km de Paris-Est dans uncanton très rural comprenant 19 communesdont la Ferté sous Jouarre, allant de 300 à8 600 habitants. Le potentiel fiscal est infé-rieur à la moyenne départementale avec unrevenu moyen imposable nettement infé-rieur à la moyenne des villes de moins de10 000 habitants du département. Lapopulation se répartit par tiers : 1/3 moinsde 25 ans ; 1/3 de 25 à 60 ans ; 1/3 de plusde 60 ans.

Structures d’accueil destinées :• aux adolescents 12 à 16 ans,

- 1 CLSH accueil aux petites vacances et juillet/août,

- 1 Ecole multisports ados 11 - 15 ans,• aux jeunes de 17 à 25 ans,

- des ateliers spécifiques hip-hop, taek-

CAF SM/DDJS 77 - 200518

wondo, informatique/jeux en réseaux, jon-glage/acrobatie, skate/roller,- service jeunesse/prévention de la délin-quance/insertion,

Le choix est fait de travailler avec des associa-tions : «Sports Loisirs Pour Tous» est l’uned’entre elles et oeuvre en direction des 6/17ans.

Commune de OisseryNombre d’habitants : 2 400 environ en 2004

dont 40% de jeunes de moins de20 ans.Caractéristiques majeures : ville

semi rurale, favorisée par la proximité del’aéroport, des axes routiers et des infra-structures départementales ; les parentstravaillent majoritairement sur Paris et sur-tout à l’aéroport Charles de Gaulle. Ils sonten accession à la propriété et remboursentun crédit.

Structures d’accueil existantes :• des équipements multisports, une piste de

skate-board, une table de ping-pong exté-rieur, deux terrains de tennis, un terrain defootball,

• une salle polyvalente qui permet diversesmanifestations, expositions, spectaclesmais aussi différents clubs : gymnastiques,théâtre, viet-vodao (art martial vietnamien)et sport de contact,

• un espace jeunes créé récemment et fré-quenté par une trentaine de collégiens (11-14 ans) dont une SEGPA (classe d’appren-tissage) et une dizaine de lycéens (15 à 18ans). Les 15 ans représentent la moyenned’âge des plus intéressés. Une trentaineparticipent aux soirées et une vingtaine auxcréations.

19CAF SM/DDJS 77 - 2005

Commune de Saint-Thibault-desVignes

Nombre d’habitants : environ6300 dont 30% représente lajeunesse (environ de 2200 de 0

à 29 ans soit environ 650 11 à 16 ans et unpeu plus de 720 de 16 à 29 ans).

Caractéristiques majeures de la communerésident dans sa conception géographique.La zone industrielle et commerciale relie le «nouveau Saint Thibault» et «SaintThibault village».

Dans le village, on y trouve le cœur de la ville,c’est-à-dire la mairie, l’église et la plusancienne école avec quelques commercesautour de la place.

Dans le nouveau Saint Thibault, il faut aussiprendre en compte l’urbanisation. A l’en-trée de la route principale se trouvent desimmeubles puis, plus vous avancez plusvous rencontrez de manière impor-

tante des pavillons.

Dans ce contexte, les jeunes se différencientpar rapport à leur lieu d’habitation. C’estpour cela que les deux écoles primaires duvillage sont perçues par les jeunes commel’école des mieux lotis et l’école du nouveauSaint Thibault celle des moins bien lotis.Pourtant la municipalité ne fait aucune dif-férence budgétaire entre ces trois écoles.

L’unique centre de loisirs a l’avantage deréunir tous ces enfants et ces jeunespuisqu’il n’y en a qu’un. Ainsi, tous lesenfants de la commune se rencontrent dansce lieu et sont encadrés par des animateursqu’ils voient aussi dans leurs écoles.

Structures d’accueils existantes :- Les mercredis, seulement une salle de 20

places dans le centre de loisirs est ouvertetoute la journée de 7h30 à 19h.

- Les vacances scolaires, accueil des jeunesde 11 à 16 ans de 10h à 18h sous forme de«passeport», «d’ateliers sportifs et cultu-rels» et de «mini séjours». Cela représentepar jour pendant l’été : 40 inscriptions«passeport», 12 à 24 «ateliers» et 20 à 25«mini séjours». La fréquentation est infé-rieure pendant les petites vacances surtoutcelles de fin d’année civile.

Rien n’était prévu jusqu’à ce jour pour lesplus de 16 ans.

Communauté de communes deSeine-Ecole (communes de Pringy et

Saint-Fargeau-Ponthierry)Nombre d’habitants : 14 500 surles deux communes.

Caractéristiques majeures : les deux commu-nes disposent de nombreuses infrastructu-res (gymnases, salles des fêtes, piscine,bibliothèque, écoles, terrains de sports,

parcs, skate parc, centre socio culturel,cyber espace...) et d’une vie associativedynamique. Il existe une mixité sociale. Lapopulation des 11-20 ans correspond plu-tôt à une population privilégiée, avec toutde même des jeunes en difficultés. Elle pré-sente donc des difficultés moins visiblesmais bien réelles qui nécessitent la mise enœuvre de moyens adaptés.

Structures d’accueil existantes• Préadolescents (11-14ans) et jeunes ado-

lescents (14-16 ans)Le centre fonctionne en « structure ouverte »

pendant l’année scolaire pour en moyenne10 à 15 jeunes et en «structure fermée »pendant les vacances scolaires pour enmoyenne 40 jeunes et répond ainsi auxbesoins de ces tranches d’âge. C’est unesorte de passerelle entre le CLSH tradition-nel et la structure Ados

Il s’agit d’un public d’horizons très variés,avec une réelle mixité sociale, que l’onobserve grâce au système des quotientsfamiliaux et l’utilisation des Bons CAF. Lamixité fille/garçon est respectée. Un publichandicapé venant de la Fondation Poidatzinstallée à Saint-Fargeau Ponthierry y estaussi accueilli.

• Adolescents et jeunes adultes accueillisoccasionnellement (14-20 ans)

Structure accueillant des collégiens au caspar cas selon la maturité et les attentes dujeune, de lycéens, d’étudiants et de jeunesadultes jusqu’à 20 ans occasionnellement,sous réserve de l’élaboration de projets.

Ce public est caractérisé également par lamixité sociale avec certains jeunes en réel-les difficultés sociales. Ce sont en grandemajorité, des garçons. Elle répond principa-

20 CAF SM/DDJS 77 - 2005

CONDITIONS D’ACCUEIL ET FONCTIONNE-MENTS

Il est indispensable de disposer de locaux pro-pres à l’accueil de 11/18 ans auxquels s’ajou-tent toute sorte de lieux mutualisés : salles etéquipements tels les gymnase, bibliothèque,etc., en fonction des actions qui sont mises enplaces.Ces locaux doivent se situer en lien avec leterritoire de vie des jeunes.

Courtry2 grandes salles d’activités (60 m2 chacune)1 cybercafé : salle équipée de 3 ordinateurs,d’une connexion Internet, d’une console dejeux vidéo, d’un bar pour les collations.

Oissery2 salles : une pour le ping-pong, un jeu defléchettes et le billard et l’autre pour lesactivités manuelles, la musique, les jeux desociété, la lecture, les soirées. Une cour pourjouer au tennis, à des jeux de raquette etdisposer d’un coin jardinage. Un préau pourdes activités de peinture, de plâtre, etc.,d’activités de grande taille.Des infrastructures communales : un terrainde football, 2 terrains de tennis, un terrainde basket, un terrain de boules, un parcoursde santé, des équipements multisports, unepiste de skate-board, un jeu de boules, unetable de ping-pong de plein air, un pointd’eau dans lequel des poissons sont réintro-duits tous les ans, une salle polyvalente.

Fontainebleau (Forum jeunes)En milieu ouvert et club ados : 2 locaux dequartier d’environ 300 m2 chacun :- 1ers locaux : 4 salles dans une annexe

lement aux lycéens étudiants et jeunesadultes à raison d’une fréquentation d’envi-ron 5 - 10 jeunes en temps scolaire et envi-ron 15 - 20 jeunes pendant les vacances.

- Permanences du service Jeunesse pour unsuivi individuel de jeunes

- Organisation par le service Jeunesse de sta-ges, de mini séjours et de différents projetssur les deux communes

QUEL ACCUEIL ? ACCUEIL LIBRE, ACCUEIL

ORGANISÉ ?

Les activités qui sont destinées à des jeuness’inscrivent globalement dans le cadre de 2 types de structures :

• celles dites en milieu ouvert ou enaccueil libre, qui permettent aux jeunes devenir et de quitter les lieux quand bon leursemble, sans avoir à en rendre compte, sortede points de rencontres plus ou moins infor-mels,• celles qui relèvent d’une organisation édu-cative régulière inscrite dans un cadre définidans un projet pédagogique associant unorganisateur, des familles, des jeunes et uneéquipe d’animation.

Un accueil de 11/18 est fréquenté générale-ment par des jeunes non contraints. C’est unespace d’investissement volontaire, où la pré-sence des amis et des copains est indispensa-ble. Afin de répondre aux différents publics ilest souhaitable de diversifier ses caractéristi-ques.

• Les locaux

d’école comprenant 1 bureau, une salle dejeux, un mini-gymnase, une salle de danse,des sanitaires auxquelles s’ajoute une couravec marquage de sport au sol.- 2èmes locaux : dans une ancienne MJC, 1salle polyvalente avec cloisons amovibles etbar, 3 salles d’activités, 1 bureau, des sani-taires auxquels s’ajoute 1 cour.Clubs-ados•1 salle d’activité réservée dans les secondslocaux jeunes (ancienne MJC) pendant lesmercredis ;• locaux mis à disposition par la municipa-lité : bibliothèque, école de musique, locauxjeunes, musées municipaux pendant lespetites vacances en fonction de la demandeet de la fréquentation du milieu ouvert ;Dispositif Dynam’été • 1 cour d’école comme lieu central (3 sal-les à disposition en cas d’intempéries) ser-vant de rendez-vous avant le départ vers leslieux d’activité.• locaux ou équipement des prestataires etlocaux mis à disposition par la municipalitégymnase, stade, bibliothèque, école demusique, locaux jeunes, en fonction desactivités programmées ;

Saint Thibault-des-Vignes- Une salle du CLSH- Un gymnase- Un LCR comportant plusieurs salles- Différents lieux extérieurs : terrain de bas-ket, terrains de football, autres terrainsd’évolution

Seine-Ecole• Pour les préados (11-14ans) / jeunes ados(14-16 ans)Il s’agit d’une structure située derrière une

de leurs missions ? Sont-ils là pour s’amuser ?Pour canaliser les gêneurs ? Pour occuper lesdésœuvrés ?Sont-ils des «amuseurs publics» ? Des «sur-veillants» ? Des animateurs ? Des éducateurs ?Des accompagnateurs ? Des agents decontrôle ? Des chefs de projets ? Des meneurs ?N’a-t-on pas trop souvent tendance à nier leurrôle éducatif de « modèle » si difficile à teniraujourd’hui ?Alors, quel encadrement dans des structuresaccueillant les 11/18 ans ? Assurément nigrands frères, ni copains mais des adultescapables d’offrir des repères, des comporte-ments adaptés, des adultes matures et res-ponsables. Des professionnels qui savent cer-tes communiquer mais aussi faire face à leurspublics, si nécessaire, et aussi être à côtéd’eux et encore avec eux, pour les accompa-gner. Des professionnels reconnus qui dispo-sent d’un soutien manifeste pour pouvoirassumer leurs missions éducatives auprès desjeunes et conserver une distance certaine avecleurs pratiques, une motivation entretenuecomme cela se fait dans de nombreux métiersaxés sur le relationnel. Des professionnels quibénéficient aussi de formation continue, detemps de préparation, de réflexions, de bilan.Des professionnels qui puissent maintenirdans la durée un comportement cohérent. Unanimateur demeure animateur durant tout letemps où il est en contact avec les jeunes etnon pas technicien pendant les ateliers puissurveillant sur d’autres temps. Des profession-nels en capacité de rédiger des projets, de ren-dre compte des pratiques choisies, de cesmétiers qui impliquent inévitablement unecapacité à œuvrer en équipe pluridisciplinaire.

21CAF SM/DDJS 77 - 2005

école à proximité du CLSH, rue de la Fileuseà Saint-Fargeau-Ponthierry. Il existe actuel-lement 2 salles d’activités, 1 salle com-mune, 1 salle «menuiserie», 1 petite régie,1 atelier cuisine, 1 espace vert devant laStructure et 1 bloc sanitaire handicapé avec1 lavabo et 1 WC.Cette structure sera agrandie et aménagéeen vue d’accueillir 60 jeunes dés la rentrée2004. Elle disposera en plus d’une douche,d’un bloc sanitaire fille et d’un garçon, uneautre grande salle d’activités, un bureaupour la direction, une infirmerie et un cou-loir avec porte-manteaux.A proximité de la structure d’autres lieuxsont disponibles : un restaurant collectif,une piscine, 2 parcs boisés, un gymnase,une salle préfabriquée pour des activitésd’intérieur, une bibliothèque, 2 terrains debasket, un terrain de handball, une salle detennis de table, un cyberespace, un centresocioculturel, une base de loisirs (SeineEcole Loisirs) et le Skate parc de Pringy.• Pour les ados (14-20 ans) qui fonctionneen milieu ouvert.- Pendant les vacances scolaires, en attented’un lieu spécifique, c’est le centre sociocul-turel «l’Odyssée» de la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry auquel s’ajoutent d’au-tres locaux de la commune de Pringy dontla salle de l’Agora.- Pendant l’année, des lieux de rendez-voussont fixés au fur et à mesure avec l’anima-teur.- Le samedi, ils disposent des locaux desPréados/Jeunes Ados.

Quelle est la place des adultes dans un accueilde 11/18 ans et quelles représentations a-t-on

• L’encadrement

tionnarisation d’animateurs territoriaux debase sans aucune formation minimum niexpériences requises pour des missions socia-les pointues, auprès de publics plus ou moinsfaciles, ne contribue-t-elle pas à disqualifier cemétier difficile qui a déjà tant de mal à s’im-poser tout en plaçant de nombreux volontai-res par choix ou obligation de gagner leur viedans une situation d’échec personnel et col-lectif ? Et puis, comment être garant d’un pro-jet pédagogique auprès de jeunes si celui-cipeut être complètement bouleversé par desdécisions politiques nouvelles contraires auxprécédentes qui viennent fragiliser le travailentrepris et discréditer les personnels de ter-rain que sont les animateurs ?

N’y aurait-il pas non plus une difficulté à cer-ner les limites de compétences des animateurset du coup à leur demander trop souvent des’investir au-delà de leur champ spécifique ?

Que faut-il privilégier ? Un animateur matureou un animateur qualifié mais inexpérimentéou peu solide?Une formation non professionnelle de typeBAFA n’est-elle pas insuffisante pour exercerauprès de ces publics qui nécessitent uneattention spécifique ?Est-il très cohérent, pour les encadrer, d’em-ployer un « emploi jeune » sans formationspécifique ni nécessairement suffisammentd’expérience personnelle et de recul ?Ne faut-il pas poursuivre la professionnalisa-tion des animateurs, même si tout n’est pas àattendre d’une formation qui n’apprendrajamais à être un adulte responsable ?

Cette question des encadrants sembledéterminante. L’image que renvoie lesadultes est essentielle parce qu’elle donne le

ton sur leur crédibilité à se poser en éduca-teurs avec et pour un public exigeant.

Les fonctionsLes fonctions des animateurs diffèrent selon letype d’action mis en place.Les animateurs peuvent accompagner,conseiller un jeune, un groupe de jeunes,assurer sa (leur) sécurité physique et moraletout au long de sa (leur) présence et éviter defaire à sa (leur) place. Ils fournissent lesmoyens matériels, facilitent les relations, lesréalisations individuelles et collectives. Ils peu-vent permettre aux jeunes d’être acteurs etpartie prenante de l’activité quel que soit leurâge. Ils peuvent offrir aux jeunes la possibilitéde choisir entre plusieurs activités. Ils essaientde répondre aux différents besoins des jeunes.Ils doivent veiller à respecter la législation etcertaines règles de sécurité.Ils doivent rédiger des projets et rendrecompte de ce qui se fait.Ils peuvent lancer auprès de professionnelsdes temps de loisirs des démarches d’enquê-tes de connaissance des publics, de leursattentes et les accompagner.Ils doivent aussi trouver le ton juste face àl’autorité.Ils doivent approfondir la notion « d’écoute »et engager un mode de fonctionnementrépondant aux besoins des publics qu’ils ser-vent.

Saint Thibault-des-VignesUne rencontre entre l’équipe d’animation etles jeunes permet de déterminer les activités,les sorties et les projets qui seront proposésdans les différents espaces d’accueil.Avant chaque séance, les animateurs prépa-rent un panel d’activités possible au sein des

En effet, la notion d’équipe domine dans cechamp d’action qui consiste à donner vie àdes projets variés pour des publics divers. Cesont des permanents, des intervenants spor-tifs, culturels, sociaux, des stagiaires, des hom-mes et des femmes, des renforts sur de cour-tes périodes, des personnels techniques, etc.Ce doivent être des personnes porteuses devaleurs, enthousiastes, dynamiques et attenti-ves aux autres.La place qui est reconnue à l’équipe, le choixde ses membres, leur nombre, leur expérienceet qualification ne déterminent-ils pas sonefficacité, sa force dans l’action ? Sa cohé-rence et sa stabilité ne seraient-elles pas levierfort dans le travail à mener ?Ne serait-elle pas le lieu de soutien premierdes individus qui la compose ? Ne pourrait-elle pas stimuler leur motivation, enrichir leursexpériences ? Ne les engage-t-elle pas versdes attitudes de solidarité, de complémenta-rité pour la plus grande satisfaction despublics tout en illustrant concrètement desvaleurs fréquemment défendues dans cesstructures ?Son fonctionnement régulier n’assurerait-ilpar la sécurité indispensable pour accomplirdes missions prenantes et toujours risquéeslorsqu’elles touchent les relations humaines ?Ne garantirait-il pas un suivi des actions dansla confiance ?

Il y a lieu de noter qu’en parallèle à toutes cesinterrogations, la reconnaissance, relative-ment récente, de la filière animation et de sesstatuts au sein des collectivités territorialesajoute une certaine complexité à ce point.On constate qu’une grande mobilité du per-sonnel permet difficilement de conserver deséquipes stables, garantes d’un projet. La fonc-

22 CAF SM/DDJS 77 - 2005

ne devrait pas se sentir simple bénéficiaired’assistance, mais bien acteur à part entière)savoir prendre les précautions d’usage enmatière d’accompagnement (prudence/pré-cipitation, distanciation/fusion, contractuali-sation par étape/progression aléatoire etfloue....).

- Savoir aider à la traduction des compétencesacquises par les jeunes dans la pratique deleurs activités surtout quand il s’agit de jeu-nes de faible niveau scolaire, qui saventd’autant moins les faire valoir.

III - L’organisation du service- Attention à l’effet d’optique : si les services

jeunesse sont censés s’adresser à tous lesjeunes, ils sont souvent « accaparés » pardes groupes déterminés. Les projets de jeu-nes soutenus par les différents opérateursont le mérite d’exister et de produire deseffets d’entraînement ; cependant, il fauts’assurer que l’on porte la même attention àtous les autres « porteurs de ressources»

- Penser l’organisation du service en « organi-sation apprenante », qui permette de fairepartager les connaissances, les expériences,et de transmettre des savoirs faire aux nou-veaux, aux vacataires. Cette organisationn’exclut aucunement les temps de formationspécifiques.

IV - le travail en réseau- Qualité d’information et mode de parte-

nariat mis en oeuvre: chercher à vérifier lafiabilité des informations à communiquer

aux jeunes (noms, horaires d’accueil...).Cette étape s’appliquera à observer si l’on

pratique la basique communicationd’adresses aux jeunes, le simple transfert dedossier à tel ou tel partenaire, ou si l’on se

l’initiative, l’autonomie et l’engagement col-lectif . La valorisation ne se limite pas à unaccompagnement sur un objectif, mais peutprendre de multiples formes. (exemple, dansle cadre de la préparation et réalisationd’échanges internationaux);

- savoir intégrer les activités associatives,artistiques, culturelles et sportives commeoutils d’insertion à part entière

- Chantiers : envisager l’adaptation des tra-vaux selon les projets pour leur donner dusens (exemple, travaux sur un centre aérépour financer des bourses BAFA). Réfléchiraux modes de recrutement.

II - La nature de la relation avec le public- Qualité d’accueil : savoir donner au jeune,

par le vocabulaire et les outils employés,confiance en ses propres ressources.L’accompagnement n’est pas seulement uneécoute et un appui ponctuel mais bien unerelation privilégiée à travers laquelle le jeunese sentira écouté, reconnu, respecté et doncd’entrée de jeu valorisé.

- Qualité de la relation : savoir se mettre, enposition d’écoute, en situation de personne

ressource, en relation d’égal àégal (le

j e u n e

différents lieux disponibles. Des intervenantssont prévus pour certaines activités spécifi-ques comme l’accro branches, l’escalade, etc.Les animateurs sont d’autant plus des réfé-rents pour les jeunes qu’ils les rencontrentaussi le plus souvent au cours d’activités orga-nisées par des associations sportives dans laville. Ils sont tout autant référents pour lesparents par le fait qu’ils sont permanents ouagents titulaires au sein du service.L’encadrement se fait en qualité et non enquantité. Nous sommes environ dans unemoyenne d’un animateur pour 8 jeunes.

Quelques réflexions des rencontres duVal Maubuée, début 2004, portant surles questions de valorisation et d’ac-compagnement des jeunes.

PréconisationsLa démarche d’accompagnement nécessite la

mobilisation de compétences qui relèvent dequatre registres distincts :

- les compétences relatives à la conceptiond’activités supports de valorisation despotentiels,

- les qualités et capacités relatives à la rela-tion développée avec le public pour favorisercette valorisation,

- les compétences à adapter l’organisation duservice à cet enjeu de valorisation,

- les compétences à travailler en réseau.

I - Le choix des supports de valorisation- savoir identifier la contribution des activités

d’animation au développement des ressour-ces des jeunes (comme c’est l’objectif avecles Contrats éducatifs locaux);

- savoir mobiliser toutes les opportunitéspour valoriser les potentiels, favoriser

23CAF SM/DDJS 77 - 2005

donne les moyens de contacts préalables, desuivi et d’échanges d’analyse pour éviter leseffets « ping-pong » ou « boomerang » donttant les jeunes concernés que les anima-teurs, conseillers ou éducateurs pâtissenttrop souvent.

- Capacité à produire et faire circuler l’infor-mation adaptée tant aux professionnelsqu’aux jeunes.

- Qualité du co-accompagnement : dans lemême esprit, savoir organiser le suiviconjoint des informations préalables et del’issue de la mise en contact

- Capacité à affronter les questions de jeunessans réponses immédiates par une réflexioninterne et avec les partenaires

Equipe de directionLe rôle fondamental des « cadres » dans cesecteur consiste à être impérativement garantdu comportement «éducatif», «adulte», desdifférents personnels en veillant particulière-ment à ce que leurs attitudes soient cohéren-tes en regard des projets formalisés et desrègles fixées. Ils ont nécessairement un rôle deformateur, de médiateur et de régulateur tantvis à vis des personnels dans leur rapport auxjeunes, que vis à vis des familles par rapport àla structure ou vis à vis des jeunes entre eux.Les responsables d’équipe sont polyvalents,femmes ou hommes à tout faire ou presque, àla fois manager, militant, apaisant, tonique surle terrain même si leurs rôles sont parfois limi-tés à quelques tâches essentiellement admi-nistratives.Cette diversité des tâches de l’éducatif à l’ad-ministratif en passant par la gestion de per-sonnel alourdit la fonction d’un directeur, sur-tout lorsqu’il est, de surcroît, assimilé à un «

autre animateur ». Ne serait-il pas alors judi-cieux de l’épauler par un ou des adjoints maisaussi par les autres services de la collectivitéou de l’association ?

Cadre de travailComme toute situation professionnelle, lesmétiers d’animation s’inscrivent dans le cadreréglementaire général du droit du travail. Leurtemps de travail doit respecter les différentesrègles selon les différents statuts et compren-dre des temps de préparation, de régulation,de bilans, suivre des formations, disposer decongés etc.

Seine-EcoleLes réunions sont des outils de travail de

l’équipe pédagogique. Elles sont menéesrégulièrement avec toute l’équipe pédago-gique d’animation et les partenaires.

Toutes ces réunions permettent de dresser unbilan complet des activités menées, des pro-jets d’animation... de souligner les problè-mes et les éventuelles difficultés rencon-trées de façon à évaluer, expliquer, appro-fondir ou réorienter les projets et leursobjectifs, si nécessaire, et discuter les pro-jets à venir (projets d’animation, projetsville).

a) Pendant les vacances scolaires, l’équipefait une réunion « bilan » chaque fin desemaine et plus si nécessaire et souvent à lafin de ces périodes un point est fait avec lesélus.. En cas de problème avec un jeune ausein de l’équipe, elles peuvent être plusnombreuses. De plus les animateurs peu-vent organiser des réunions entre eux pourla préparation d’une activité particulière.

b) Pendant l’année scolaire, il s’agit de réu-

nion de service environ une fois parsemaine.

La fréquentation des jeunes sur les structuresdu service jeunesse est un des indicateurspour mesurer l’intérêt qu’ils portent auxactivités et projets menés sur lesquels lesfamilles et les jeunes sont fréquemmentamenés à donner leur avis lors des tempsde permanence du service jeunesse.

Qualification, taux d’encadrement.La richesse et la force d’une équipe dépen-dent de sa pluridisciplinarité. Une formationd’animateur de type brevet professionnelsocioculturel et sportif1 est plus adaptée quele BAFA.Si le taux d’encadrement en CLSH, défini parl’arrêté du 21 mars 2003, prévoit un anima-teur minimum pour 12 jeunes et un certainquota de qualifications, il n’en reste pas moinsque l’expérience collectée autour de cettecommission tend à démontrer que celui-ci estinsuffisant. Il conviendrait de prévoir enmoyenne 1 adulte pour 6 à 8 jeunes selon leservice proposé.

Oissery2 animateurs BAFA dont 1 possède un

diplôme sportif, titulaires de leur poste. Ilstravaillent sur la base de 35 heures semaineannualisée. Ils bénéficient de temps de pré-paration en dehors des heures d’ouvertureet de réunions « bilans ». Des intervenantsextérieurs interviennent en complément lorsd’activités spécifiques.

L’équipe doit développer des valeurs humai-nes, veiller au bon déroulement et à la sécu-rité de tous. Elle s’assure de ne pas instau-

24 CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - Tels que des BPJEPS, successeurs des BEATEP.

nication) sous différentes formes :- Echange autour des projets individuels des

membres de l’équipe.- Deux réunions à caractère généraliste per-

mettent entre mai et juin à l’ensemble del’équipe de maîtriser le fonctionnementgénéral du dispositif et définir de manièreprévisionnelle la place et le format des pro-jets d’animation apportés par les anima-teurs pour l’été.

- Deux journées d’inscription sont organiséesen juin : les animateurs y sont associés pourétablir un premier contact avec les familleset les jeunes, se faire une idée sur le carac-tère du public, ses motivations.

Temps de préparation en cours de fonction-nement :

- une réunion hebdomadaire permet d’ajus-ter le projet d’animation avant mise à laréservation des activités, introduire desbonus, s’adapter à la demande,

- un point quotidien sous forme de « repasconvivial » permet avant chaque accueil defaire passer les informations du jour.

Saint Thibault-des-VignesProfessionnalisation des métiers liés à l’en-

fance et à la jeunesse.La municipalité s’engage à mettre en œuvre

une politique dynamique de ressourceshumaines en matière d’emploi d’animation,de culture et d’éducation sportive pour lesenfants et les jeunes.

Les moyens humains en terme d’encadre-ment seront adaptés en fonction des effec-tifs présents dans les différents pôles muni-cipaux. Ceci dans un souci de qualité d’ac-cueil, de bien être et de sécurité desmineurs reçus.

rer d’ambiguïté dans les relations adultes /adolescents et entretient des relations dequalité avec les parents. Elle fait respecterla vie en collectivité.

Les encadrants doivent être équilibrés, actifs,ponctuels et opérationnels.

Un objectif de la commune concerne la for-mation des personnels encadrants et lesencourage à participer aux stages proposéssur les adolescents par le centre de gestionde la fonction territoriale.

Fontainebleau (Forum jeunes)Milieu ouvert + club ados :Un ensemble de 5 animateurs est mutualisé

sur les fonctionnements du milieu ouvert etdu club ados.

L’équipe se compose de 3 personnels d’ani-mation permanents municipaux contrac-tuels : 1 à temps complet et 2 à temps noncomplet (25h hebdomadaires consacrées àl’animation pour le premier, 15h pour lesecond). Un volant de 2 personnels occa-sionnels saisonniers complète l’encadre-ment permanent en fonction des périodes.

L’encadrement du milieu ouvert est assurépar 2 adultes minimum par lieu pour cha-que ouverture (3 en période de vacances sibesoin), effectif obtenu par le roulementdes 5 personnels sur l’année.

L’encadrement du club ados, au fonctionne-ment plus ponctuel, est assuré par le déta-chement de l’un des personnels occasion-nels (base d’un animateur pour 6 jeunes).

Formation des membres de l’équipe : BEATEP,1 BAFA, 1 DEUG STAPS1 , 1 DUT manage-ment du sport (disposant également d’unbrevet fédéral sportif) et 1 sans formation..

L’animateur BEATEP employé à temps com-plet assure une fonction de coordinationentre les espaces jeunes et le service jeu-nesse auxquels ils se rattachent.

Un référent unique est désigné pour chaqueprojet émergent parmi les jeunes, à la foispour sa mise en place administrative ettechnique, la mobilisation des jeunes etl’aide au montage

Une réunion d’équipe hebdomadaire permetde faire régulièrement le point sur lesmodalités d’accueil des jeunes, ainsi qu’unéchange plus général sur le public. Destemps de préparation en dehors des heuresd’ouverture permettent à 2 des 3 perma-nents de travailler sur les projets en cours,développer de contacts avec les partenai-res, prospecter dans les établissements sco-laires en vue de la mobilisation des jeunes.

• Le Dispositif Dynam Ce dispositif dispose d’une seconde équipe -

totalement distincte - constituée intégrale-ment d’animateurs saisonniers (10 en juil-let 6 en août) :

- 1 animateur pour 6 à 8 jeunes.La notion de référent intervient à 2 niveaux :- 1 responsable global de la structure à l’arri-

vée avant la répartition des jeunes en ate-liers ou activités ;

-1 animateur responsable de chaque groupejusqu’au départ des jeunes.

Formations : BAFD, BEESAPT, BEES spéciali-sés, DEUG STAPS, BAFA, professeurs desécoles.

Temps de préparation préalable : Le dispositif se prépare durant 6 mois avant

l’été (contact avec les prestataires ; commu-

25CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - Diplôme d’étude universitaire générale des sciences et techniques des activités physique et sportive.

d’assurer une réelle cohérence entre le tra-vail, les projets effectués à l’année et ceuxmenés pendant les vacances scolaires.

A chaque période de vacances, il y a donc aumoins un animateur permanent de l’équipe.Il sert de lien entre le terrain et le directeuret doit favoriser l’intégration des nouveauxanimateurs. Il travaille avec le directeur pré-sent sur différents domaines (évaluationdes stagiaires, achat de matériel, recherched’informations, élaboration de nouveauxprojets, etc.). Il doit également participeraux différentes manifestations liées à sonpublic organisées par les 2 communes deSaint-Fargeau-Ponthierry et Pringy.

L’équipe est composée de 3 animateurs per-manents, 2 niveaux BEP et BAC, diplômésBAFA, AFPS et un animateur en 4èmeannée de STAPS, non diplômé. On compteun animateur pour 8 jeunes pour les 11 - 16 ans. Les animateurs permanentssont annualisés. Ils se chargent d’accueillirles jeunes. Le reste du temps ils sont entemps de préparation des activités, des pro-jets et chacun a des missions propres tellesque la facturation, les achats de matériels etd’alimentation, la communication, etc.

2 animateurs se chargent de l’accueil des 11 - 14 ans et des 14 - 16 ans, les soirs dela semaine et les mercredis.

Dans le cadre du CEL, un animateur vient 2 fois par semaine aider les permanents surl’aide aux devoirs afin qu’ils puissent serendre un maximum disponibles auprès desautres jeunes qui sont en activités.

1 animateur s’occupe du groupe des Ados.Il travaille 35h semaine du lundi au samediavec plus particulièrement des temps d’ani-mation les mercredis et samedis et une per-

Concernant cette qualité de service rendu,seront pris en compte :

- le respect de leurs rythmes,- leur bien être,- leur épanouissement personnel,- la mise en valeur de la socialisation,- l’éveil à leur sens créatif,- le renforcement de leur personnalité,- leur intéressement et leur implication dans

les projets.Pour cela, la commune accentuera la profes-

sionnalisation des personnels d’animation,d’encadrement sportif et culturel, par l’éla-boration d’un plan de formation négociéremportant l’adhésion des diverses équipesen place.

Ce plan de formation permettra de renforcerles compétences, ainsi que le respect desnormes d’encadrement pour la sécurité desenfants et des jeunes.

Les agents titulaires et non titulaires ont lapossibilité de suivre les formations diplô-mantes telles que le BAFA, BAFD, AFPS1,BAPAAT2, Surveillant de Baignade, BEATEP(seulement pour les titulaires), mais aussides formations en interne telles que le lan-gage des signes, la méthodologie de pro-jets, la connaissance de l’accueil du public,et d’autres formations concernant des acti-vités spécifiques.

Organisation du travail suivant les statuts,titulaires et permanents.

Nous avons mis en place au sein de la struc-ture un temps de travail défini pendant lesvacances scolaires, pendant la période sco-laire avec un quota d’heures restant pourdes projets.

Le temps de travail des animateurs est de 30 heures en période scolaire et 42 heuresen période de vacances.

Le temps de travail des animateurs saison-niers ne dépasse pas 151H66 par mois.

Dans ces temps de travail (titulaires etautres), on trouve, les heures de prépara-tion, les heures de réunion, les heures d’en-cadrement.

L’équipe se rencontre avant le début de cha-que période (mois ou vacances) afin d’éta-blir le rôle de chacun, de revoir le fonction-nement.

Chacun propose des projets, des activités enprenant en compte les bilans des anciennesactions.

Pendant les vacances, les semaines à venir(activités, sorties, projets) sont préparéesavec les jeunes qui désirent y participer.

Des outils communs ont été élaboré au seindu service afin d’établir des écrits accessi-bles à tous.

La Ferté-sous-JouarreLe coordonnateur des actions menées par

l’association « Sports Loisirs Pour Tous » decette commune est détaché du « ServiceEnfance, Jeunesse et Sports » de la ville etmis à disposition de l’association.

Seine-EcoleUn service Jeunesse au sein de la

Communauté de Communes Seine-Ecolecoordonne l’ensemble des actions menéesdans l’intercommunalité, en direction dupublic des 11-20 ans.

Les animateurs permanents des 2 structuresont un rôle de référent, chaque tranched’âge ayant son propre référent. Il permet

26 CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - Attestation de formation aux premiers secours. 2 - Brevet d’aptitude professionnel d’assistant animateur technicien.

Des fonctionnements diversEviter de se focaliser sur une seule structurepour pouvoir toucher différents types, voiretous types de 11/18 ans afin de permettre unemise en relation et aller vers une réelle mixitésociale.Imaginer des dispositifs plus souples dans leurfonctionnement et plus proches des utilisa-teurs.Expérimenter, sans hésitation des formulesdiverses en veillant à la mise en place d’arti-culations fluides de l’une à l’autre sans oublierde préparer à l’après : le passage à la majo-rité.Le décloisonnement des âges (par exemple,11/14 et 15/18 ou 11/18) ou la circulationd’une tranche d’âge à une autre dans lesstructures d’accueil, peut être envisageableselon les choix pédagogiques de l’équipe et sacompétence.Une évaluation permanente des actions per-met de faire évoluer, voire remodeler, ces dis-positifs.

manence le samedi matin à la Communautéde Communes pour l’accompagnement desjeunes dans leurs démarches. Ses horairessont différents pendant les vacances scolai-res : préparation le matin de 10-12 heures,animation l’après-midi de 14-19h du lundiau vendredi.

Entre l’été 2003 et le 1er mars 2004, lors d’uncongé de la directrice titulaire diplôméeBAFA, AFPS, BAFD, BEATEP, une rempla-çante diplômée BAFA, AFPS et stagiaireBAFD fut nommée. Au retour de la titulaire,la remplaçante occupa un nouveau postedans le service, comme adjointe de la res-ponsable, afin de la décharger de certainestâches et de la remplacer sur la direction desstructures pendant ses congés annuels.

Les stagiaires ont des entretiens individuelsréguliers et un bilan de fin de stage est misen place.

Des animateurs sont recrutés pendant lesvacances scolaires pour faire face à lahausse des effectifs :

- un animateur en plus est recruté sur cha-cune des structures, lors des petites vacan-ces scolaires. ;

- pour les vacances d’été, 7 saisonniers sontrecrutés à la structure «pré-ados/jeunesados» et 2 à la structure « ados ».

Durant les vacances scolaires une grandedisponibilité est demandée aux anima-teurs (préparation de temps forts,sorties, veillées, nuits,réunions deprépara-tion,bilans...)

27CAF SM/DDJS 77 - 2005

La Ferté-sous-Jouarre (association Loisirs pour Tous)Elle met en place des activités pré ados/ados

de type CLSH et multisports autour du sportbien sûr, mais également du cirque et duhip-hop.

Champs sur MarneLe service jeunesse propose des actions pour

les 11/21-22 ans qui vont du CLSH à l’ac-cueil en milieu ouvert, en passant par desclubs ouverts le soir et le week-end, ainsique des soirées « gymnase » dans lesquellesles jeunes fixent les règles des jeux auxquelsils vont se consacrer durant quelques heuresen présence active de 2 ou 3 professionnels.Cette diversité de propositions va dans lesens de la mise en relation des publics. Ilexiste également un soutien aux jeunesmajeurs pour les aider à construire leursvacances. Le choix a été fait de miser sur laqualité et la diversité des propositions faites.

Seine-Ecole2 structures existent avec des découpages

variables par tranches d’âges (les 11-14 anset les 14-16 ans pour la première et les 14 -18 à 20 ans pour la seconde) afin derépondre au mieux aux besoins et attentesdes jeunes, au cas par cas (selon leur situa-tion scolaire ou autre, leur âge, leur matu-rité) et de leurs familles. Il existe des liensforts et une cohérence entre le CLSH deSaint-Fargeau-Ponthierry et les 2 structu-

res

• Conditions générales

du service jeunesse, afin de créer des passe-relles.

En plus des structures, le service Jeunessepropose des permanences pour accueillirindividuellement les jeunes s’ils en ressen-tent le besoin, pour les accompagner dansdifférentes démarches, discuter...

Ce service organise également des stages surdifférents thèmes, souvent en partenariatavec des associations locales, pour les jeu-nes des structures et ceux qui ne souhaitentpas passer par les dispositifs d’accueil.

Le service Jeunesse a aussi mis en place les «Initiatives jeunes», qui permettent auxjeunes d’élaborer des projets individuels oucollectifs, par le biais des structures ou non.

Des périodes d’ouvertures et des horairesD’après les expériences collectées, deux gran-

des tendances apparaissent selon qu’il s’agitd’une période scolaire ou des vacances.- Hors vacances scolaires, les 11/14 ans sontplutôt reçus en demi-journées le mercredi etou le samedi et quelques fins d’après-miditandis que les 15/18 ans se retrouvent enfonction de projets élaborés au fur et àmesure.- Durant les vacances scolaires, les 11/14 anssont plutôt accueillis en journée du lundi auvendredi alors que les 15/18 ans le sont dansl’après-midi, y compris le samedi, et en soi-rée.La même structure peut décliner deux modesde fonctionnement selon la période considé-rée ou être utilisée de façon conjointe ou com-plémentaire par les deux tranches d’âge.

OisseryLes 11/14 ans sont accueillis de façon dis-

tincte des 15/18 ans dans les mêmes lieux.• Les 11/14 ansHors vacances scolaires :Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 15h30

à 18h.Mercredi de 14 à 17h.Samedi de 14 à 17h30.Pendant les vacances scolaires :Lundi à vendredi de 14 h à 17h.Lundi à vendredi de 17h à 19h-14h à 17h30.• Les 15/18 ansLundi, mardi, jeudi et vendredi de 18h à 19h.Mercredi de 17h à 19h.Samedi de 17h30 à 19h ou 23h une fois /2Pendant les vacances scolaires :Lundi à vendredi de 17 à 19h.Samedi de 17h30 à 19 ou 23h une fois sur deux.

Fontainebleau (Forum jeunes)• En milieu ouvert :Modalité d’accueil : milieu ouvert1.Toute l’année :période scolaire : mardi, jeudi et vendredi de

17h à 20h ; mercredi et samedi de 14h à20h.

périodes de vacances : du mardi au samedide 14h à 19h.

• club ados :Modalité d’accueil : ouvert, semi ouvert/ferméToute l’année, en fonction des ateliers sur

une amplitude horaire maximum de 14h à 18h30.

- période scolaire : les mercredis ;- périodes de vacances : amplitude maximum

du lundi au vendredi en fonction du nombrede séances.

• Dispositif Dynam :Modalité d’accueil : traditionnellement fermé

mais à l’étude une modification de fonc-tionnement du mode d’accueil en fonctionde l’âge :

pour les moins de 16 ans : CLSH stricto sensuavec horaires d’accueil fixes sur une ampli-tude minimale de 14 à 17h, précédée detemps d’accueil et d’échanges avant etaprès les ateliers ;

pour les 16 ans et plus, des rendez-vous prisdirectement sur le lieu des ateliers (ensei-gnement de disciplines).

Uniquement pendant les vacances scolairesdu lundi au vendredi. Prévoir un piquenique pour les activités à la journée.

Seine-EcoleToute l’année y compris pendant les vacances

scolaires.• préados (11-14ans)/jeunes ados (14-16

ans)En temps scolaire :structure dite «ouverte» : lundi, mardi, jeudi

et vendredi de 16h30 à 19h ; le mercredi de13h30 à 19h avec possibilité de déjeuner àpartir de 12h à condition de prévenir laveille entre 16h30 et 19h (un groupe a lapossibilité de travailler plus spécifiquementsur les «projets ville»).

Pendant les vacances :structure dite «fermée» : du lundi au ven-

dredi de 9h (accueil informel dés 8h) à17h30 (accueil informel jusqu’à 18h30).Possibilité de venir à la demi-journée avecdépart ou arrivée entre 13h et 13h30, doncla matinée comprend automatiquement letemps de repas.

28 CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - Qui permet aux jeunes de venir et de quitter les lieux quand bon leur semble, sans avoir à rendre de compte, sorte de points de rencontres plus ou moins informels.

Horaire traditionnel : 8h à 9h “garderie”, 9hà 11h30 rassemblement et activités, 11h30à 12 h30 repas, 12h 30 à 13h30 tempsinformel, 13h à 13h30 accueils et départsde certains jeunes, 13h30 à 17h activités etgoûter, 17 à 18h “garderie”.

• ados (14-20 ans)Structure dite «ouverte» (fonctionnementlibre à l’intérieur de plages horaires)le mercredi et le samedi de 14 à 19h.du lundi au vendredi de 14 à 19h.

Champs-sur-MarneEn fonction des structures1. le CLSH préados sont ouverts de 9 à 18h du

lundi au vendredi pendant les vacances sco-laires ;

2. les centres d’accueil et de loisirs sontouverts en périodes scolaires les mercrediset samedis de 14 à 18h et pendant lesvacances les mardis et vendredis de 14 à17h et les mercredis, jeudis et samedis de 14à 18h ;

3. les accueils libres sont ouverts en périodescolaire les mardis, jeudis et vendredis de 17à 19h et pendant les vacances les mardis etvendredis de 17h30 à 19h30 ;

4. le club préadolescents fonctionne ponctuel-lement en soirée, week-end tout au long del’année et est ouvert à tous les préados de laville ;

5. les soirées gymnases sont proposées lemardi et le jeudi de 20 à 22h sur 2 quartiersde la ville ;

6. l’espace info ouvre mardi, jeudi et vendredide 17 à 19h ;

7. les centres de vacances sont proposés enété à raison de 6 séjours par mois, 3 préados

et 3 ados et en hiver, 1 séjour préados de 20places et un séjour ados de 15 places ;

8. soirée des nouveaux jeunes majeurs, unedans l’année ;

9. les fêtes de quartier, les sorties familiales etle raid du Val-Maubuée.

Des activitésAvant toute action, se poser un certain nom-

bre de questions en fonctions des objectifséducatifs annoncés, par exemple :

Quelles représentations les adultes ont-ils del’activité ou des temps de rêveries ?

Doit-on favoriser un type d’activité par rap-port à un autre ?

Est-il possible d’imaginer des temps du « nerien faire » ?

En quoi organiser des temps d’inactivité pour-rait-être profitable à ces publics ?

Quels sont les besoins, les attentes des 11/18ans ?

Que met-on derrière l’expression « activité deconsommation » ?

Le coût d’une activité influence-t-il les propo-sitions qui seront faites aux jeunes ?

Faut-il proposer des activités attrayantes aucours desquelles on s’amuse toutsimplement, des journéesexceptionnelles ?

N’est-il pas essentiel d’offrir unvéritable choix aux partici-

pants enprésen-

tant un panel d’activités qui répondent à desbesoins différents ?

Quelle place donner aux échanges informels,aux temps de paroles instituées, à l’écoutede l’un et de l’autre, des uns et des autres ?

Comment répondre au besoin de soutien sco-laire sans empiéter sur des sphères de com-pétences distinctes notamment dans lecadre d’une structure de loisirs ?

Organiser des sorties « tendances1 » au seind’une structure ne serait-ce pas en faciliterl’accès à certains jeunes qui en seraient excluspar le coût ou les difficultés de transport ?N’est-ce pas aussi, avec eux, la possibilitéd’aménager des espaces qui leur sont confiésqu’ils soient intérieurs ou extérieurs ?Ne serait-il pas souhaitable de développer despratiques de jeux collectifs qui induisent l’éta-blissement de règles à appliquer permettantde décliner, sous une forme ludique, différentsaspects de respect : personnes, biens, locaux,jeux, relations, etc.

Fontainebleau (Forum jeunes)• En milieu ouvert :Mise à disposition de 2 salles de jeux : billard,

ping-pong, baby foot, jeux de société ;Mise en place d’évènements ponctuels (tour-

nois de foot, de jeux vidéo) ;Achat de prestations : initiation à des discipli-

nes sportives ou culturelles une fois par moisenviron (boxe, percussions) en accès libre.

• club ados :D’abord un lieu de rendez-vous convivial

(donner la possibilité de ne rien faire ensem-ble dans un lieu neutre) ;

Ateliers d’enseignement de disciplines pro-grammés en fonction des souhaits des jeu-nes ; jeux de stratégie, jeux de rôles, théâtre,

29CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - bowling, laser-games, parcs d’attractions...

découverte du patrimoine de la ville...)Projets propres aux jeunes (ateliers, sorties en

groupe, ...).• Dispositif Dynam :Prestations : activités sportives à « risque »,

stages sportifs, sorties ;Ateliers gérés en interne : ateliers artistiques,

sciences et techniques, rallyes, initiation àune discipline sportive ;

Projets propres aux jeunes.La carte Dynam’été donne accès gratuitement

à la piscine de la Faisanderie tout l’été.Exemples de modules :1- module stage : reportage, micro-fusées,

tennis, roman photos, magazine on line ;2- module à la carte : kayak, accrocordes,

water jump, création de bijoux, ski nautique 3- module multi-activités : tir sportif, jeux de

stratégie, rando-roller, rando VTT, tir à l’arc ;4- module théma : « sports US » (base ball,

beach volley, badminton, ultimate, flag foot).

Seine-EcoleLes activités sont un des moyens d’atteindre

les objectifs éducatifs et pédagogiques desdifférentes structures mais, elles ne sont pasobligatoires. Les jeunes sont en vacances, ilsont la possibilité de ne rien faire pour sereposer ou se détendre.

Les activités se décomposent en plusieursaxes ;

1- les « Initiatives jeunes » : le jeune choisit,décide !

2- Les activités « traditionnelles » ce sont desactivités proposées par l’animateur.

3 -Les activités « exceptionnelles », commeles jeux vidéo, la diffusion d’un film, etc. sontà réaliser de façon très ponctuelle,

4 -Les sorties, ce sont des moments d’activités

très variées (zoo de Vincennes, Musée duLouvre, parc d’attractions).

5- Les mini-séjours, camping de 5 jours aucours desquels les jeunes prennent encharge, avec les animateurs, la vie quoti-dienne du séjour (repas, activités, etc.) etstages type moto, hip hop, formation AFPS,organisés pendant les vacances scolaires.

6- Les veillées et les nuits ont lieu aussi pen-dant les vacances scolaires. Ce sont desmoments privilégiés (10 - 15 jeunes maxi-mum) et doivent rester des temps forts dansla vie de la structure. Pour les nuits, les jeu-nes dorment soit à la structure 11/18 anssoit dans le CLSH des moins de 11/12 ans.Les douches sont prises au CLSH. Les 11 - 14ans et les 14 -16 ans ont des veillées et desnuits séparées afin de bien prendre encompte le rythme et les besoins de chacun.

• préados (11-14 ans) jeunes ados (14 -16ans)

Pendant la période scolaire, les jeunes ont lapossibilité de faire leurs devoirs à laStructure et de demander de l’aide des ani-mateurs.

Une fiche d’activité qui permet de lister cha-que jeune sur une activité précise et dansune lieu précis est remplie avant le débutdes activités pour permettre de le trouverrapidement en cas d’urgence :

Exemples : ateliers manuels, stages avec desprofessionnels (moto, danse, AFPS), activitéssportives diverses, salle de jeux de société,billard, baby foot, fléchette, tennis de table,sorties : cinéma, piscine, patinoire, accrobranches, base de loisirs, visites culturelles,rencontres sportives inter maisons de jeunes,rencontres avec le CLSH des plus jeunes,

rencontres avec des élus autour d’un tournoide billard ou de football, projet «ville», ini-tiative jeunes.

• les ados (14-18 à 20 ans)Le mercredi est généralement consacré à des

sorties. Le samedi, ils disposent des locauxdes pré ados/jeunes ados. Ce groupe, com-posé principalement de garçons, est très axésur les activités sportives et les sorties. Lesados ne font que des veillées avec repas àthème, pour le moment.

Un BudgetUne action auprès des 11/18 ans nécessite uninvestissement financier car adhésions, cotisa-tions, participations ne permettent pas d’équi-librer un budget sauf en prenant le risqued’exclure une partie de la population...Parfois, la cotisation donne lieu à des droitscomplémentaires : des réductions sur certainsproduits dérivés, voire la gratuité des trans-ports, de la piscine ou d’autres choses...QuestionsLe tout gratuit présente-t-il un intérêt dansune démarche éducative ? Ne risque-t-il pasde dévaloriser l’action mise en place ? Dessolutions mixtes peuvent-elles être retenues ?La mise en œuvre d’actions d’autofinance-ment doit-elle s’imposer pour les plus âgés ?Quelle place pour une logique de projet est-elle proposée?

En Seine et Marne, le potentiel fiscal moyen

par habitants en 2003 est égale à 533.70 e.Pour les communes des partenaires ayantparticipé à ce travail il est compris entre

187 et 605 e.

30 CAF SM/DDJS 77 - 2005

aujourd’hui. C’est pourquoi un budgetconséquent est consacré aux actions qui leursont destinées.

Pour les aides au BAFA, 300 e_ sont allouéspour financer l’un des 2 stages «théori-ques».

L’aide aux projets se monte en été à 130 emaximum par projet et par personne et à

180 e en hiver. Pour des projets exception-nels, la commission jeunesse peut attribuerdes aides supérieures à ce montant notam-

Champs-sur-Marne- potentiel fiscal supérieur à la moyennedépartementaleCourtry- potentiel fiscal inférieur à la moyennedépartementaleFontainebleau- potentiel fiscal supérieur à la moyennedépartementaleLa Ferté-sous-Jouarre- potentiel fiscal inférieur à la moyennedépartementaleOissery- potentiel fiscal inférieur à la moyennedépartementalePringy et St Fargeau Ponthierry (SeineEcole)- potentiel fiscal supérieur à la moyennedépartementaleSaint-Thibault-des-Vignes- potentiel fiscal supérieur à la moyenne

départementale

FontainebleauLe service jeunesse de la ville deFontainebleau fonctionne sur la base d’unbudget voté en conseil municipal pour le fonc-tionnement de ses accueils de milieu ouvertainsi que le dispositif Dynam. Selon les termesdu Contrat Temps Libre dans lequel s’inscri-vent ces actions, l’effort municipal mis enœuvre sur l’année 2003 au titre de ces actions

s’élève à 71,41 e_ par jeune bellifontain âgéde 12 à 18 ans.

OisseryUn budget est voté par la municipalité suivant

les besoins exprimés et ses possibilitésfinancières. La maison des jeunes dispose

d’une régie d’avances et de recettes.

L’adhésion est de 15_e à l’inscription aux-quels s’ajoutent une participation pour cer-taines sorties ou manifestations.

Champs-sur-MarneLe budget de la structure doit prendre en

considération le fait que les jeunes viennentpour s’amuser et vivre des choses parfoisdifficilement réalisables dans le quotidienfamilial. Ils veulent profiter des chosesagréables que propose le marché des loisirs

31CAF SM/DDJS 77 - 2005

Etat de réalisation budgétaire 2003 et prévisionnel 2004 (Champs-sur-Marne)

Réalisé 2003 Propositions 2004

V.V.V, C.A.L et club préados 49 974,24 e 56 030,00 e

(dont 12920e_ d’investissement) (dont 8479 e_ d’investissement)

Centre de loisirs préados 22 918,34 _e 24 625,00 _e

Centre de vacances 135 360,85 _e 148 287,00 _e

Total général 208 253,43 _e 228 942,00 _e

Coût du service jeunesse pour l’année 2003:

Coût personnel administratif et direction 59 229 _e

Coût personnel animation 184 374 e

Coût personnel centre préados vacataires 12 873 _e

Coût personnel Ville Vie Vacances vacataires 16 061 _e

Modes d’inscription / paiementDans tous les cas, les inscriptions qui peuvent

se prendre tout au long de l’année ou dansdes espaces temps déterminés, se font surdossier qui comprend obligatoirement :

1- une fiche de renseignement attestée(signée) par le(s) tuteur(s) légaux, portantsur l’identité et la connaissance générale dufutur participant,

2- une information sanitaire de liaison com-prenant les recommandations particulières(port de lunettes, traitement médical surordonnance, difficultés particulières, etc.

3- une autorisation parentale de fréquenta-tion pour les mineurs, notamment dans lecas d’activités exceptionnelles.

et le cas échéant :4- l’avis d’imposition ou de non-imposition

des parents pour le calcul du quotient fami-lial,

5- une attestation d’assurance en responsabi-lité civile,

6- le carnet de santé, le livret de famille, unjustificatif de domicile, une ou des photo(s)d’identité,

7- un certificat médical de non-contre-indica-tion aux activités physiques et sportivesmentionnées à l’article 13 du décret du 3mai 2002,

8- une attestation de capacité à se déplacerdans l’eau sans présenter de signe de pani-que,

9- le règlement intérieur ou une charte fixantles règles du jeu, cosigné par le futur partici-pant et ses tuteurs,

10- le paiement des frais d’inscription (à lacarte - matin, matin et repas, repas et après-midi, après-midi, journée ; ou par période),d’adhésion ou de cotisation (hebdomadaire,

Seine-EcoleEn 2003, le budget «dépenses» du ServiceJeunesse s’élevait à environ 195 000_e etenviron 35 000_e d’investissement.Le service jeunesse dispose d’une régied’avances d’un montant de 2 300_e et de

ment pour ceux liés à la solidarité.Saint Thibault-des-VignesLe budget est défini en début d’année avec laresponsable. Un montant est défini par jour etpar enfant pour chaque dépense afin d’éviterune consommation abusive.

Exemple (ci-dessous) du budget des Actionspasseport en juillet 2004 :Nombre de participants : 35 jeunes de 11 à15 ansMode d’accueil : passeport hebdomadaire (8 e 20)- 13h30 à 18h du lundi au jeudi- 10h à 18h le vendredi, jour de sortieEquipe : 4 animateurs et 1 directrice

32 CAF SM/DDJS 77 - 2005

ACTIONS PASSEPORTCHARGES PRODUITSAlimentation 620 e Participations des familles 1 148 eFournitures 420 eEntrées 979 eTransport 892 ePersonnel 7 645 eTOTAL 10 556 e TOTAL 1 148 eA cela, il faut rajouter :EDF, Eau Financement par la villeAssurance Subvention du Conseil généralFrais postaux et communication Subvention CAF :Publicité - information - Prestation de service ordinaireFrais administratif - Contrat temps libresLocauxFrais du personnelSacem

mensuelle, trimestrielle ou à l’année) dufutur participant,

11- une autorisation de sortie de territoirepour les mineurs.

Selon le fonctionnement choisi par la struc-ture, des modalités de pré-inscriptions, voirede réservations, peuvent être mises en place,notamment dans le cadre d’ateliers particu-liers, de sorties, de contraintes connues (capa-cité d’accueil des locaux, quota d’encadre-ment, capacité du moyen de locomotion,matériels disponibles, etc.). De même, selonles conditions d’accueil, des participants peu-vent être reçus sans inscription ou réservation.

Fontainebleau (Forum jeunes)

Inscriptions• Milieu ouvert :A partir de 2 ou 3 passages sur un des locauxjeunes, le jeune est considéré comme inscrit. Ilrempli à cet effet une fiche d’inscription (pourles mineurs, fiche remplie par les parents avecsignature valant autorisation à fréquenter lastructure).• Club ados :En fonction de la nature des ateliers :un atelier programmé par l’encadrement :réservation préalable ;un atelier à l’initiative d’un groupe de jeunes(fonctionnement autonome) ainsi qu’un ate-lier d’aide pour le montage, ou la conduited’un projet (fonctionnement accompagné) :l’accueil est libre, l’inscription est de facto.• Dispositif Dynam :Principe de différenciation de l’inscriptionadministrative et des ateliers inscription administrative (dossier + règle-

33CAF SM/DDJS 77 - 2005

ment) effectué par le jeune et les parents etremise d’une carte individuelle avec photogra-phie valable pour l’été.inscription sur les activités :- pour la première quinzaine de juillet, remisede la grille d’activités et réservation lors desinscriptions administratives sur rendez-vous - réservation des ateliers par le jeune d’unesemaine à l’autre pour le reste de l’été.Les parents et le jeune signent le règlementdu dispositif.Paiement• En milieu ouvert :

Une cotisation annuelle de 5_e pour l’accèslibre aux salles de jeux.

• Club ados :

Une cotisation annuelle de 5_e + 50% ducoût de l’atelier fréquenté.• Dispositif Dynam :

Une cotisation annuelle de 5_e + un forfaitde montant fixe valable l’ensemble de lapériode de vacances comprenant une activitéchaque jour. Les bons CAF sont acceptés.

Saint Thibault-des-Vignes

InscriptionsPour les mercredis : les inscriptions sont men-suelles et se font par courrier avec une datelimite d’inscription.Pour les vacances : l’inscription se fait sousforme de passeport hebdomadaire pour lesactivités du club, mais pour les ateliers c’estsous forme de fiche de liaison.le passeport : 8 activités et une sortieles ateliers : une activité spécifique encadréepar des professionnels avec des animateurs àl’extérieur du centre.PaiementLe tarif du mercredi : 3,10 e par jourLe tarif des passeports : 8_€ par semaineLe tarif des ateliers : 23 ,80 € par semaine

Seine-Ecole

InscriptionsDes documents d’inscription sont disponiblesdans les différents lieux (la mairie de Pringy,de Saint Fargeau-Ponthierry...) Ils doivent êtreremis au service jeunesse de la communautéde communes de Seine-École.• préados (11-14 ans)/jeunes ados (14-16ans)Durant l’année scolaire : l’inscription peut se

34 CAF SM/DDJS 77 - 2005

faire toute l’année. C’est une adhésion au tri-mestre.pendant les vacances : des pré-inscriptionssont à remettre avant le début des vacanceselles ne sont utilisées que pour limiter, sinécessaire, les places au niveau des sorties etautres temps forts. Des jeunes peuvent doncaccéder à la structure sans être pré-inscrits.• ados (14-20 ans)quel que soit le moment, les ados s’inscriventà la structure dés lors qu’ils ont remis tous lesdocuments attendus, à l’animateur

Paiement• préados (11-14 ans)/jeunes ados (14-16 ans)durant l’année scolaire : à l’année, forfait tri-mestriel selon les quotients familiaux (de 30 à70 _e en 2003/2004);le repas du midi est facturé en sus.

pendant les vacances : tarifs en demi-jour-née ou journée complète en fonction duquotient familial (en 2003/2004 de 4.50e à 8.50 e et jusqu’à 10 e_ pour les jeu -nes «extérieurs» à l’intercommunalité)

participation financière complémentairepour les activités exceptionnelles (selonle coût de l’activité) et les minis-séjours(60 e_) .

Les bons CAF sont acceptés. Toute la factu-ration est faite par le service Jeunesse dela Communauté de Communes Seine-Ecole sur un logiciel approprié.

• ados (14-20 ans)quelle que soit le moment, participation

financière de 50% du prix pour les activi-tés et les sorties payantes.

Courtry

Chaque venue au centre fait l’objet d’une fac-turation.Les facturations prennent en compte les quo-tients familiaux.

Oissery

L’adhésion est de 15 € à l’inscription àlaquelle s’ajoute une participation pour cer-taines sorties ou manifestations.

Champs sur Marne

Aucune participation financière pour lesaccueils libres.Le club préadolescents : à chaque activitéorganisée, participation des familles ;Aucune participation financière pour les soi-rées gymnases.

35CAF SM/DDJS 77 - 2005

lancés dans une extraordinaire réhabilitationde la culture du risque : il faut être entrepre-nants, responsables, s’ouvrir sur un monde decompétition. Et on compte sur les adolescentspour être les vecteurs d’entrée dans unesociété du risque en leur disant “soyez auda-cieux” d’un côté et “on va vous mettre aupas” de l’autre. C’est une double contraintetrès difficile à vivre».Enfin, dans nos sociétés industrielles, lesrituels de passage visant à intégrer et à valo-riser l’adolescent dans le monde adulte sontdilués ou n’existent plus. L’accès à l’ensembledes droits de l’adulte se fait grâce à un nom-bre impressionnant de paliers et s’échelonnede 10 à 26 ans2.

LES JEUNES EUX-MÊMES

Connaître leurs attentes, leurs besoins, leursdésirs par exemple à l’aide de questionnai-res/sondages, aménager des temps de concer-tation, préparer un programme d’activitésavec eux, établir avec leur concours les règlesà respecter, obtenir leur adhésion et leur per-mettre, progressivement et à leur rythme,d’être acteurs de leur temps libre... permettentde les rendre acteurs et partenaires desactions qui les concernent en n’oubliant pasque, très souvent, les jeunes se rendent volon-tairement, sans obligation, dans une structure.Encourager, soutenir développer et accompa-gner leurs initiatives, projets divers avec lesoutien attentif et actif d’animateurs.Prendre en compte leur vision du monde (sou-plesse et mobilité) dans ce qui leur est pro-posé, mais susciter également chez eux l’envie

4 - DES PARTENAIRES EDUCATIFS ET INSTITUTIONNELS

Les actions concernant les 11/18 ans doiventêtre imaginées en tenant compte des influen-ces de l’environnement : identifier toutes lesressources disponibles sur les territoires de viedes jeunes, construire et entretenir de multi-ples partenariats sont des passages obligés.

Comme tout travail en partenariat, il est indis-pensable de dépasser les rivalités entre lesservices, les personnes et mener les actions àleur terme, en cohèrence. Il s’agit d’un biencommun à construire et à faire vivreensemble dans l’intérêt de tous et en toutpremier lieu des jeunes, adultes en devenird’une société qui elle-même est en constantere-cherche d’identité.

LA SOCIÉTÉ

Socialement, l’arrivée des jeunes générationsest toujours vécue comme une menace, d’au-tant plus que celles-ci appréhendent, digèrentles avancées technologiques plus vite queleurs aînés.

Comme le signale le rapport du Sénat « l’ado-lescence en crise »1, « la société semble mul-tiplier les messages incohérents envers lesadolescents. Ainsi en est-il par exemple despolitiques de prévention à l’égard des condui-tes à risque face à la route, le tabac ou l’al-cool, alors même que les adultes de leurentourage n’ont guère un comportementexemplaire dans ces domaine ». Sur un autreplan, Hugues Lagrange, sociologue relève uneautre contradiction : «Devant les exigences dela mondialisation, les pouvoirs publics sont

de s’investir dans des projets qui s’inscriventdans d’autres références, notamment sur desprojets de grande envergure et sur du longterme afin qu’ils développent au maximumleurs capacités pour réaliser leur vie d’adulteet préparer leur devenir de citoyen actif.

LES FAMILLES

L’image de parents dépassés ou désorientésdomine aujourd’hui. Pourtant, la famille achangé, à l’image de la société, l’épanouisse-ment personnel y est devenu aussi l’enjeu pre-mier. Cette mutation est symbolisée par la findes mariages arrangés : l’enjeu d’une unionn’est plus la transmission de biens mais l’épa-nouissement de l’individu. L’enfant est devenula figure centrale de la famille alors qu’aupa-ravant c’était celle du père. Plus désiré, du faitdu contrôle des naissances, il est l’objet d’in-vestissements et de projections plus fortes dela part des parents.

Pour beaucoup d’observateurs l’éclatementfamilial, les familles monoparentales ourecomposées fragilisent l’adolescent. PourBoris Cyrulnik, psychologue, la « disqualifica-tion » actuelle des pères ne signifie pas néces-sairement qu’il faille revenir en arrière (« aupère à l’ancienne »), mais qu’on permettenotamment à la femme d’être une autoritéreconnue par la société comme le père. Il nefaut pas oublier qu’avant la première guerremondiale, seulement un enfant sur deux étaitélevé par ses parents biologiques.

Les parents ont une conception du temps libre

1 - www.senat.fr/rap/r02-242/r02-242.html2 - Cf. par exemple sur le plan judiciaire, “la procédure judiciare” page réalisée en appui sur un dossier paru dans les Actualités Sociales Hebdomadaires du 27 septembre 2002, diffusée par Jean-CharlesChampagnat (www.droitsenfant.com) et le paragraphe «l’offre des droits», page 63 du document “Participer, disent-ils !” réalisé par la mission évaluation - recherche de la Direction de la Jeunesse et dela Vie Associative en janvier 1998, synthèse de Bernard Bier.

36 CAFSM/DDJS77 200536

organisée essentiellement autour de la prati-que d’activités ; 95% d’entre eux considèrentque les loisirs ont une place importante dansl’éducation de leur(s) enfant(s) mais ils man-queraient de temps pour les accompagner.Enfin, ils expriment un besoin de cadre sécu-risé en recherchant pour les 11/14 ans desCLSH du type de ceux proposé fréquemmentpour les plus jeunes.Quelle place les 11/18 ans ont-ils vraiment ausein des familles ?Quelle place les structures d’accueil accor-dent-t-elles concrètement aux familles, auxparents ?

Seine-Ecole

• Pré ados/jeunes ados :- Répondre aux attentes des parents en

terme de garde :- Encadrement et sécurité- Séjours, projets, activités variées et sorties• Ados :- Encadrement et sécurité- Séjours, projets, activités variées et sorties- accompagnement dans certaines démar-

ches (professionnelles, scolaires, stages,logement, jobs...)

Saint-Thibault-des-Vignes

Les familles viennent régulièrement nousvoir. L’avantage jusqu’à aujourd’hui, estque le lieu d’inscription et de facturation setrouve dans les bureaux des responsablesdu service jeunesse. L’information et lacommunication avec les parents se fontdirectement. Le service prend en compte lesdemandes des parents et est à l’écoute deces demandes.

DES INSTITUTIONS D’ÉTAT ET SERVICES

DÉCONCENTRÉS

Ministère délégué à la familleLa Conférence de la famille consacrée en2004 à l’adolescence (11 à 17 ans, soit 9% dela population totale) a été préparée par lesgroupes de travail « Adolescence : projet per-sonnel et engagements collectifs», «Santé,adolescence et famille», «Adolescence, familleet loisirs». Le Ministre délégué à la famille y asouhaité que soient «envisagées les condi-tions de réussite de l’adolescence, au delà del’analyse des difficultés propres à cet âge».

Ministère Jeunesse, Sports et VieAssociative et son échelon déconcentré,la Direction Départementale et laJeunesse et des SportsSuite au remaniement gouvernemental duprintemps 2004, « un plan pour les jeunes » aété présenté afin de “rendre la politique de laJeunesse plus visible et plus cohérente, grâceà de véritables actions interministérielles”.Cette orientation se traduit par le déploiementde dispositifs et d’outils valorisant les atoutsde la jeunesse, favorisant leur intégrationsociale et/ou professionnelle et contribuant àla lutte contre l’exclusion de celle-ci.

• Programme ministérielunique «Envie d’agir»

afin de valoriser l’engagement des 11/30 ansdans les domaines aussi variés que la citoyen-neté, l’humanitaire et la solidarité, l’environ-nement et les sciences, la culture, l’économieou encore le sport intégrant le FondsDépartemental d’Aide à l’Initiative desJeunes, l’ancien concours Envie d’agir,le concours Défi-jeunes et le

Programme Européen Jeunesse dontnotamment les Echanges et rencontres de jeu-nes pour les 15/25 ans permettant une pre-mière découverte de la société européenne etun enrichissement interculturel, le Servicevolontaire européen, valorisant l’engagementsolidaire et le développement de la créativitédes 18/25 ans. Il subsiste logiquement un seulconcours composé de deux jurys à l’échelonrégional (Envie et Défi) et de quatre à l’éche-lon national (Envie, Défi, Volontaire,Entrepreneur). Un accompagnement est prévuauprès de points d’appui «Envie d’agir» ou de«clubs de jeunes talents». L’information estdisponible sur un site général (www.envieda-gir.fr) et sur un site proposant un accès péda-gogique et ludique destiné aux jeunes de 11 à15 ans (www.junior.enviedagir.fr), le moisd’avril sera dédié au « mois de l’engagement,occasion de rencontres entre les jeunes quiveulent prendre des initiatives et des respon-sables associatifs, des représentants d’institu-tions ou des élus et la “Nuit des initiatives”sera célébrée en décembre.• Mise en place d’un «passeport del’engagement» à compter du premiersemestre 2005 afin de permettre aux jeunesqui le souhaitent de se constituer unemémoire de leurs engagements successifs.• Développement des pratiques éduca-tives péri et extrascolaire par la signaturede Contrats Educatifs Locaux dont le but estd’optimiser une cohérence éducative territo-riale sur ces temps et donc l’efficience de l’en-semble des actions des différents acteurs édu-catifs à l’échelon local. Ces CEL sont mis enœuvre par les communes et communautés decommunes signataires au bénéfice des jeunesscolarisés du primaire au lycée.

CAF SM/DDJS 77 - 2005

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• Soutien au développement qualitatifdes Centres de Loisirs Sans Héber-gement (CLSH) et des Centres de Vacances(CV) par un appui pédagogique et une prati-que de contrôle sur une base réglementairedans le cadre de la protection des mineurs.• Soutien aux formations BAFA, BAFDpar l’attribution de bourses, sous conditionsde ressources, aux candidats de 17 ans et plusqui s’engagent dans ces cursus.• Soutien au développement de la vieassociative par la création d’un portail asso-ciatif national www.associations.gouv.fr afind’offrir un accès à une information complète,gratuite sur le monde associatif (les associa-tions hier et aujourd’hui, les acteurs de la vieassociative, la politique associative de l’Etat,l’Europe, guide d’informations pratiques, car-net d’adresse, en sont les principales rubri-ques), par des cycles de formation des béné-voles associatifs et la promotion de la partici-pation des jeunes à partir de 16 ans auxConseils d’Administration associatifs, et par leFonds National de Développement de la VieAssociative qui subventionne des structuresassociatives qui proposent des projets à carac-tère innovant en matière sociale, éducative,préventive.• Soutien au développement du RéseauInformation Jeunesse qui propose aux jeu-nes, à travers le Centre d’InformationJeunesse départemental et ses Bureauxd’Information Jeunesse et Pointsd’Information Jeunesse, locaux labellisés, unemasse d’informations dans tous les domainesde la vie de société• Valorisation de la fonction sociale etéducative du sport et de l’implication dumouvement sportif oeuvrant dans cette direc-

tion au bénéfice de toutes populations, jeuneset adultes, dont celles issues d’un milieu socialfragilisé, par un financement dans le cadre duFNDS.• Promotion de la santé des jeunes parla lutte contre les conduites à risques et laprévention des dépendances, la lutte contre ledopage et contre la surcharge pondérale• Insertion par les pratiques sportivespar les coupons sport permettant à des jeunesde 9 à 18 ans issus de milieux sociaux modes-tes d’intégrer financièrement un club sportif• Dispositif de lutte contre les incivili-tés et la violence dans le sport par unsoutien aux projets développant cet objectif etl’appui du Fonds National de Développementdu Sport, le challenge départemental du Fair-Play, ...• Programme “Lire et Ecrire” offrant unsoutien aux actions favorisant l’accès à la lec-ture et l’écriture sur des temps de loisirs, dontun concours “envie d’écrire” proposant troisprix littéraires en 2005 afin d’encourager lajeune création, de favoriser la découverte denouveaux talents et de promouvoir une litté-rature contemporaine de qualité dont uns’adresse aux jeunes âgés de 17 ans et plus(Prix Jeunes Talents).• Coordination des journées nationales«Jobs d’été» organisées par l’ANPE et leCIDJ mettant à disposition plus de 40 000offres de jobs en France et en Europe, consti-tuant pour les jeunes l’occasion d’acquérirune première expérience professionnelle.

la Direction Départementale de la Jeunesse etSports met en oeuvre, seule ou en partenariat,les différents dispositifs nommés ci-dessus quipeuvent être utilisés comme levier dans desactions d’encouragement à l’autonomie, à la

prise d’initiative, à l’ouverture, à l’expression,à la responsabilisation, à la communication.Ses conseillers d’éducation populaire et dejeunesse et ses professeurs de sports peuventêtre d’utiles personnes ressources dans lamise en œuvre de ces dispositifs et l’utilisationde ces outils.

Fonds départemental d’aide aux intia-tives des jeunesPublic : Jeunes de 11 à 28 ans.Objectif : soutenir un premier projet dans unefinalité d’utilité sociale ou d’intérêt généralCritère : Projets Collectifs (au moins deux por-teurs).Condition : Ne concerne pas les voyages, sta-ges, compétitions.

Montant de l’aide : 800 e_ maxi.Modalités : formulaire simplifié (recto-verso)de candidature et de validation par un relaislocal (service jeunesse, PIJ, MJC , missionlocale, Club de prévention...). Cofinancementsouhaitable.Echéances : La réponse est communiquéedans le mois suivant la demande et le finance-ment versé dans les 45 jours suivant l’accordInformation : DDJS.

Concours de l’engagement «Envied’agir»Public : Jeunes de 11 à 28 ans.Critère : apporter une aide au prolongementde la réalisation de ces premiers projets por-tant sur la citoyenneté, la culture, le sport, lessciences, l’environnement, la solidarité oul’action humanitaire.

Modalités : prix régional de 500 e à 1000_e

maxi et national de 2 à 3000_e.

Information : DDJS et Réseau Information jeu-

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Fonds National de Développement duSportPublic : non licenciés et licenciés auprès d’unefédération sportive.Objectif : aide financière aux projets de déve-loppement d’associations sportives.Condition : Association agréées Sport par leMJSVA.Dossier à déposer courant du premier trimes-tre de chaque année (se renseigner de la dateauprès de la DDJS).• Ne sont pas pris en compte :

- Les compétitions et manifestations,- Les constructions d’équipement et leuraménagement.

Information : DDJS service Sports.- N.B.: en 2006, le FNDS sera remplacé par leCNDS.

Ministère de l’écologie et du dévelop-pement durableIl pilote le dispositif «1000 défis pour ma pla-nète». L’information et les dossiers peuvents’obtenir soit auprès du réseau informationjeunesse (CIJ, BIJ ou PIJ), soit à la DirectionRégionale Jeunesse, Sports et Vie Associatived’Ile de France (DRDJS) ou à la Directionrégionale de l’Environnement (DIREN) et surwww.ecologie.gouv.fr.

Ministère de l’Education Nationale etde la RechercheUn «passeport de l’engagement » devraitpermettre la mise en valeur des expériencesbénévoles des jeunes que ce soit à l’intérieurcomme à l’extérieur de l’institution scolaire.

Les établissements d’enseignement du secon-daire et d’apprentissage : Collèges, lycées,CFA, etc.Les différents stades de l’adolescence coïnci-dent globalement avec les différents cyclesscolaires1. Aussi ne serait-il pas souhaitable,au-delà des intentions maintes fois affichées,que les professionnels du temps contraint etceux du temps libre oeuvrent véritablementensemble dans la complémentarité pour assu-rer la cohérence et la sécurité dont ces publicsont tant besoin, et au bénéfice de l’ensemblede la société ? L’institution scolaire peut et devrait permettreplus souvent aux professionnels des tempsdes loisirs d’intervenir au sein des établisse-ments pour présenter les actions qu’ils déve-loppent ne serait-ce qu’au moment de lapause méridienne ou lors d’activités sociocul-turelles, physiques ou sportives. Ce serait déjàun premier lien...et un moyen de se connaîtreet d’apprendre à se re-connaître.L’engagement commun dans le cadre d’unContrat Educatif Local (C.E.L.) des acteurs del’Education nationale, des Collectivités loca-les, des associations de parents d’élèves etdes partenaires associatifs est de nature àencourager ces rapprochements.Le rapport de la Commission nationale prési-dée par Claude THELOT, qui fait suite aux 26 000 débats sur l’avenir de l’école organi-sés dans toute la France, devra inspirer le pro-jet de loi d’orientation proposé par le gouver-nement au printemps 2005.

nesse. (enviedagir.fr).Le Défi-jeunesPublic : Jeunes de 18 à 28 ans.Objectif : soutenir une action plus structuréequi a un impact sur le projet de vie du jeuneou comporte une visée professionnelle repré-sentant pour lui un véritable défi.Montant de l’aide : 1600 à 8500 e.Information : DDJS et réseau Information jeu-nesse. www.defijeunes.fr.

Initiatives Jeunes / Programme euro-péen de la jeunesse (PEJ)Piloté par l’INJEP et la DRDJS Ile de France.Public : Jeunes de 15 à 25 ans, boursesjusqu’à 10 000_e.

Critères : projets de 3 mois à 1 an, porté parau moins 4 jeunes, (pas d’obligation que leprojet se déroule à l’étranger).Information : DDJS et Réseau information jeu-nesse. www.injep.fr/programme européenjeunesse.

Coupons SportsPublic : Jeunes de 9 à 18 ans.objectif : aide financière à l’inscription et à lalicenciation dans une association sportiveagréée par le MJSVA.condition : les parents doivent bénéficier del’allocation de rentrée scolaire.montant de l’aide : entre 16 et 48 e_selon lemontant de la cotisation. Elle peut être com-plémentaire au bon loisir de la CAFSM.Modalité : l’association doit adresser unedemande à la DDJS pour obtenir un dossier

1 - Collège, lycée, enseignement supérieur.

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762 e_ maximum la mise en œuvre d’un pro -jet de sécurité routière... une manière dedévelopper le comportement responsable etcitoyen des jeunes.

� La Mission Ville• Opération « Ville Vie Vacances »Dispositif de soutien aux pratiques de loisirsquotidiens et d’offre de séjours durant lespériodes de vacances scolaires pour les11/18, voire 25 ans, avec priorité aux plusdéfavorisés socialement et économiquement.Contractualisation en Seine et Marne avecdes collectivités dont les populations ciblésprésentent des problèmes subséquents.• Lutte contre les conduites addictives et pré-vention des dépendancesDispositif de soutien pédagogique et financiermis en œuvre par l’intermédiaire d’associa-tions spécialisées en Seine et Marne pour ledéveloppement d’actions de prévention et delutte contre les drogues.• Comités Locaux de Sécurité et dePrévention de la Délinquance (CLSPD)Ils peuvent traiter, à travers leurs commissionsde travail, notamment dans le cadre de leurvolet de prévention, de problèmes concernantles comportements des 11/18 ans en asso-ciant entre autres les CLSH. Mise en placed’actions préventives pouvant être contrac-tualisées entre la commune ou la commu-nauté de communes et l’Etat par le ContratLocal de sécurité (CLS).

DES INSTITUTIONS TERRITORIALES ET LOCALES

Ces institutions et d’autres contribuent cha-cune à leur niveau à étoffer le cadre des par-

tenariats utiles à développer. Elles peuventpermettre des choix et soutenir des projetsdans ce domaine, sur des plans techniques,pédagogiques, financiers, ou administratifs.Elles s’associent pour offrir des dispositifs dif-férents d’infrastructures d’accueil (CLSH, sal-les d’animation polyvalentes, gymnases, ter-rains de sports ...)

Les communes et leurs servicesPremières circonscriptions administratives, lesplus proches des personnes, les communespeuvent faciliter l’accès des jeunes aux propo-sitions de loisirs de proximité en mettant enplace des fonctionnements adéquats et enprévoyant un budget adapté. C’est dans cetespace que se forge le citoyen de demain !Cependant, dans l’organisation des loisirs,l’échelle communale exclut trop souvent, pourdes raisons politiques et administratives liéesaux exigences notamment de la comptabilitépublique, les publics qui ne résident pas surson territoire alors que collèges, lycées et cen-tres d’apprentissages sont ouverts au-delà deces limites territoriales communales. Ces fron-tières administratives n’ont aucun sens pourles jeunes, dans une société où règne la mobi-lité.Les partenariats avec les communes peuventêtre de différentes natures, passant par unemise à disposition de personnel(s), de locaux,de matériel, par l’attribution d’une subven-tion, d’un espace de communication, par desrencontres régulières ludiques ou thématiquesentre les élus et les publics, etc. Les seuleslimites sont celles que chacun se fixe dans lerespect des lois.

1 - Loi n° 2000-196 du 6 mars 2000 .2 - «Il est institué un Défenseur des enfants, autorité indépendante» article 1er..

3 - http://www.defenseurdesenfants.fr.

Saint-Thibault-des-VignesLes responsables des accueils assistent auconseil de classe de l’école.Les représentants de commune et le per-sonnel concerné sont conviés aux réunionsd’actions du collège. Des rencontres sefont régulièrement avec le principal.

Ministère de la Justice, ProtectionJudiciaire de la Jeunesse (PJJ)Prise en charge et suivi éducatif de mineursplacés sous main de justice par le juge desmineurs.Mise en application des mesures de justicesoit :- en milieu ouvert au sein des structures loca-

les de droit commun d’accueil des jeunes...- en foyer de placement en insertion ou réin-

sertion sociale, professionnelle, pratique deloisirs, etc.

Le ParlementEn mars 20001, le Parlement français a crééune nouvelle institution2 : le Défenseur desenfants3. Dans son site Internet, un « espacejeunes » permet à tous les enfants et jeunesde communiquer avec cette institution.

La Préfecture de département et sesservices� Le Plan Départemental d’Action deSécurité Routière (PDASR)Le dispositif «Label Vie» propose aux jeunesde 14 à 28 ans, par l’intermédiaire d’uneassociation (culturelle, sociale, sportive, d’in-sertions, etc.) de financer à hauteur de

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Centres de VacancesDéfinition : Aide au fonctionnement des orga-nismes de vacances Seine-et-Marnais au seulbénéfice des jeunes Seine-et-Marnais.Bénéficiaires : Organismes Seine-et-Marnais,pour les enfants Seine-et-Marnais.Conditions d’attribution depuis 1971:Déclarés auprès de la D.D.J.S et autorisés.

Financement départemental : 0,854 e_ lajournée par enfant.

Bourses de formation BAFADéfinition :- Bourse de formation au Brevet d’Aptitude àla Fonction d’Animateur (B.A.F.A.).Bénéficiaires :- Candidats achevant leur formation B.A.F.A.Conditions d’attribution depuis 1991:- Etre Seine-et-Marnais.- Avoir effectué la session d’approfondisse-ment ou de qualification.Financement départemental :

- Taux uniforme de 68,60 e_ par stagiaire .Dossier à produire et démarche :- Imprimé de demande de bourse départe-mentale à retirer auprès de la D.D.J.S. et àretourner dûment rempli dans un délai d’unmois à compter de la fin du stage, accompa-gné d’un R.I.B. ou d’un R.I.P. à la D.D.J.S. quiinstruit le dossier.

Actions pédagogiques de la Directiondes Archives et du Patrimoine• Le Service Educatif et Culturel proposede nombreuses actions de valorisation dupatrimoine et des archives en direction desjeunes, au travers d’animations variéesconduites par les 3 médiateurs culturels duservice, soit au siège des Archives départe-mentales, soit dans les établissements Ateliers

Un dispositif peut être proposé par cer-taines d’entre elles sous la forme destages, chantiers ou bourses d’aide àprojetObjectif : encourager la prise d’initiative etl’autonomie des jeunes pour l’organisationdes séjours de vacancesModalités : Accompagnement par des anima-teurs du service jeunesse, présentation duprojet devant un jury, attribution d’un chan-tier ou stage dans un service, puis co-finance-ment de la réalisation du projetInformation : Service jeunesse de la Mairie

Soutien de proximité aux projetsObjectif : accompagner les jeunes pour leurautonomie, l’initiative collective et l’épanouis-sement social et culturelModalités : Ce soutien de proximité peut selonles lieux et les besoins être assuré par desconseillers, animateurs, éducateurs par unepremière information sur la méthode et lesdémarches.Information : Service jeunesse de votre Mairie,Missions locales, MJC et MPT, Centre Social ouSocioculturel, Foyers de jeunes travailleurs,Foyer rural, Club de prévention...Information : la Mairie (Service Jeunesse) ouInformation Jeunesse (PIJ, BIJ, CIJ)

Les Communauté(s) de communes, syn-dicat(s), regroupement(s) diversUn moyen de dépasser la problématique desfrontières communales consiste à rechercherdes partenariats avec d’autres communes enprenant soin de respecter le bassin de circula-tion des jeunes, souvent circonscrit par la fré-quentation des établissements scolaires.Savoir mettre en œuvre dans le cadre desregroupements communaux des actions

conjointes centralisées et sectorisées en fonc-tion de leur nature, permet d’offrir au plusgrand nombre un service approprié dans lerespect des nouvelles données sociales, maisaussi de rationaliser l’utilisation des moyenshumains, matériels et financiers publics.

Le Conseil GénéralIl développe une politique d’aide financièrevoire pédagogique en direction des jeunes quiporte tout autant sur l’investissement que surle fonctionnement des structures autoriséespar la DDJS que dans le cadre de dispositifspropres.

Centres de loisirs sans hébergementDéfinition : Aide au fonctionnement des cen-tres de loisirs sans hébergement.Bénéficiaires : Organisateurs de centres de loi-sirs sans hébergement dont le siège social esten Seine-et-Marne (Communes, Associations,Mouvements de Scoutisme etc.)Conditions d’attributions depuis 1972 :Autorisation de la D.D.J.S

41CAF SM/DDJS 77 - 2005

pédagogiques, malles et expositions itinéran-tes, muséobus, aide aux projets pédagogiqueset lettre du service éducatif (professeursrelais). Le service éducatif et culturel bénéficieégalement de la présence de 2 professeursrelais.Direction des Archives et du Patrimoine -Service Educatif et Culturel248 avenue Charles Prieur - BP 48 77196 Dammarie-les-Lys cedex01 64 87 37 81 fax : 01 64 87 37 10Professeurs relais : 01.64.87.37.53 [email protected]• La médiation dans les musées dépar-tementauxChaque musée offre également, à travers sonservice des publics, des actions spécifiques.Prendre contact avec chaque site :- Musée départemental Stéphane Mallarmé4, quai Mallarmé, 77870 Vulaines-sur-Seine01 64 23 73 27- Musée départemental de l’Ecole de BarbizonAuberge Ganne / Atelier Théodore Rousseau92, rue Grande, 77630 Barbizon01 60 66 22 27- Musée départemental des pays de Seine-et-Marne 17, avenue de la Ferté-sous-Jouarre77750 Saint-Cyr-sur-Morin01 60 24 46 00- Musée départemental de la préhistoire d’Ile-de-France, 48, avenue Etienne Dailly77140 Nemours - Tél : 01 64 78 54 85

Fédérations et organismes de Jeunesseet d’Education PopulaireDéfinition : Ils assurent le lien entre les diffé-rents acteurs du tissu associatif.Leur rôle est de promouvoir, rassembler,conseiller les associations et organismes

locaux dans les domaines éducatifs, sociauxet culturels avec en parallèle les actions deformation nécessaires aux bénévoles etcadres jeunesse.Bénéficiaires : Fédérations d’éducationspopulaireConditions d’attribution depuis 1971 :Chaque Fédération se voit attribuer un nom-bre de points qui est fonction :- du nombre d’associations fédérées,- du nombre d’adhérents individuels de la

Fédération et de ses associations fédérées,- du nombre de Journées/Stagiaire réalisées

dans le cadre de stages de formation(B.A.F.A et B.A.F.D.),

- du nombre de Journées/Enfants de centresde vacances réalisées,

- des E.T.P. et de la masse salariale.La subvention est partagée à :- 48% pour les associations affiliées et lesadhérents individuels,- 32% pour l’organisation des formations etde séjours de centres de vacances,- 20% pour l’emploi (masse salariale + ETP)des fédérations et associations affiliées.

Accueil et initiation des jeunes sur lesbases de Plein Air et de LoisirsDéfinition : Accueil et initiation des jeunesdes écoles primaires et des centres de loisirssans hébergement du Département sur lesbases de loisirs.Bénéficiaires : Syndicats de gestion ouAssociation de la Base de Plein Air et deLoisirs qui gère cette politique.Conditions d’attribution depuis 1997:Signature de l’avenant à la convention entrele Département, le Directeur Dépar-temental

de la Jeunesse et des Sports et le Président duSyndicat ou de l’Association.

Financement départemental : 57,93 e_ pargroupe de 12 enfants pour l’accueil des cen-tres de loisirs sans hébergement sur les Basesde plein air.Dossier à produire et démarche : Dossier àdéposer à la D.D.J.S. qui l’instruit.

Financement de la carte Imagine’R auxcollégiens et lycéensCette carte est financée à 50% de son coûtpar le département pour tous les collégiens etlycéens domiciliés en Seine et Marne. Elle estnon cumulable avec une autre carte scolairebénéficiant déjà du financement du ConseilGénéral de Seine-et-Marne. Elle permet unnombre d’allers-retours illimités sur les zoneschoisies et dé zonage pendant les week-ends,jours fériés et vacances scolaires (tarifs parti-cu l i e r s pou r l e s é l èves bour s i e r s ) tél : 01 64 14 72 79.

Plate-forme sport et santéA l’initiative du Conseil Général, une commis-sion départementale Sport et Santé travailledepuis 2003 à un projet concernant la luttecontre la sédentarité chez les enfants en sur-charge pondérale, en les orientant vers desactivités sportives. La ville de Savigny-le-Temple a été choisie comme site pilote du pro-gramme qui consiste à créer un réseau com-prenant des médecins traitants, des pédiatres,un médecin scolaire, un médecin du CentreMédico Sportif (CMS), le service pédiatrie del’hôpital de Melun et les associations sporti-ves de Savigny-le-Temple et de Nandy. Ceréseau devrait permettre de coordonner ledépistage, la prise en charge, la prévention de

42 CAF SM/DDJS 77 - 2005

depuis le 1er décembre 2003 le ComitéDépartemental de la Famille et del’Adolescence en Seine et Marne, présent surle territoire localement dans les unités d’ac-tion sociale (UAS).

Le Conseil RégionalPar sa politique d’aide aux investissements surles locaux, ou les facilités qu’elle offre aux jeu-nes franciliens, l’Ile de France contribue auxactions entreprises sur le département.

Imagin’R1 : c’est une carte de transport déli-vrée à tout collégien, lycéen, apprenti en for-mation par alternance d’un niveau inférieurau baccalauréat ou étudiant de moins de 26ans pour un tarif préférentiel. Elle permet devoyager sans limitation sur les zones choisieset un libre accès à toute l’Ile de France lesweek-ends, jours fériés et vacances scolaires.

Le chèque culture2 : 3 chèques de 5 e cha-cun permettant d’assister à un spectacle, sansse soucier de son prix, à choisir dans la pro-grammation des 250 salles et festivals parte-naires de la région Ile de France auquel peuts’ajouter un bonus livre de 8 e_. Le chèqueest nominatif.

l’obésité chez l’enfant ainsi que l’informationet la promotion d’activités sportives adaptéesauprès d’enfants de 10 à 16 ans.Définition : Action destinée à promouvoir ledéveloppement de l’activité physique chez lesjeunes sédentaires pour lutter notammentcontre la surcharge pondérale.Bénéficiaires : En cours d’expérimentationConditions d’attribution : Développement duréseau partenarial entre les médecins del’Education Nationale, de ville et de l’Unitéd’Action Sociale (organisation de soirées deformation continue des médecins). Mise enplace du réseau entre le C.M.S. et les associa-tions sportives du secteur (validation de testsd’habileté, ouverture de sections loisirs,...).Edition et diffusion d’outils de communicationen collaboration avec le CIJ. Action d’informa-tion et de sensibilisation des jeunes dans lesécoles primaires et les collèges. Suivi diététi-que et de pratique d’activités au C.M.S.Validation des actions par le groupe de travailde l’ensemble des acteurs de la santé dudépartement, présidé par le Conseil Général.Financement départemental depuis 2003 :- 1/4 de poste de médecin- 1/4 de poste de secrétaire- matériel d’expertise médicale- matériel informatique

- outils de communicationDossier à produire et démarche :- Suivi et validation des actions par le groupe

de travail élargi.- Evaluation pour reconduction fin 2004.

Associations sportives scolairesDéfinition : Aide aux déplacements desenfants vers des lieux de compétition.Bénéficiaires : Les associations affiliées àl’U.S.E.P., l’U.N.S.S. et l’U.G.S.E.L.Conditions d’attribution : Enveloppe globalerépartie auprès des associations adhérentespar les Comités Départementaux de l’U.SE.P.,l’U.N.S.S. et l’U.G.S.E.L.Financement départemental depuis 1973 :Les compétitions sont organisées parl’U.S.E.P., l’U.N.S.S. et l’U.G.S.E.L.Une enveloppe globale est attribuée à chacundes organismes d’après ses besoins de l’an-née précédente. Elles est répartie en fonction - du nombre de licenciés,- du nombre de participations à des rencon-

tres dans l’année,- des résultats obtenus,- de l’éloignement des établissements du lieu

de compétition.Dossier à produire et démarche : Dossier àdéposer à l’Inspection Académique qui l’instruit.

1 - www.imagine-r.com.2 - www.chequeculture.iledefrance.fr.

43CAF SM/DDJS 77 - 2005

Projet Passion, lycéens en action1

Ce dispositif est là pour aider à faire aboutirun projet individuel ou collectif de lycéens,qu’il soit culturel, sportif, social, artistique,scientifique, artisanal... Lorsque le projet estsélectionné, il passe devant un comité régio-nal de validation qui attribue des aides sui-vant son impact local et les retombées sur lavie du lycée.Informations : le correspondant de votreLycée, Le Réseau Information Jeunesse ou leCRIF, Tél : 01 53 85 58 11.

Comité régional d’information et deprévention du sida et des drogues(CRIPS) 2

Le CRIPS, soutenu par la Région Ile de France,propose un espace multimédia au pied de latour Montparnasse à Paris pour trouver desréponses à toutes questions portant sur lesthèmes du sida et des drogues.

DES INSTITUTIONS PRIVÉES ACTRICES

DU SECTEUR SOCIAL

Il existe aujourd’hui de nombreux interlocu-teurs possibles, professionnels ou bénévolesde divers horizons qui peuvent offrir leurscompétences pour soutenir des actions entre-prises par et pour des 11/18 ans.

Le secteur associatif (national, régional,local) à vocation sociale, culturelle,sportive, d’insertion ...Quelle place donner et comment travailler enlien avec des associations sportives et cultu-relles dans l’offre de loisirs ?

Ne serait-il pas urgent de réexaminer lespériodes de fonctionnement notamment parune ouverture pendant les vacances scolaires ? Sinon, que reste-t-il dans la citésinon l’absence, le vide, la rue ?

Quelques exemples Seine-et-Marnais :• Le Centre social et culturel « la Passerelle »

à Dammartin-en-Goële, propose des anima-tions, des espaces de rencontre et d’informa-tion, entre autres pour les 11/18 ans.

• La Mission locale pour les jeunes du SudOuest sise à Melun propose une prise encharge et un suivi des 16/25 ans dans lecadre de l’insertion professionnelle.

• Le Centre d’Orientation Sociale de Nanteau-sur-Lunain dispose d’une plate forme demobilisation sociale composée de 5 associa-tions proposant divers services d’accompa-gnement pour la prise en charge globale depublics jeunes en grande difficulté vers l’in-tégration sociale et/ou professionnelle (édu-cation, logement, emploi, loisirs, ...).

• Le Rassemblement Par le Sport (RPS) pro-pose avec la DDJS un concept de mise encontact de jeunes de «7 à 77 ans» nonlicenciés sportifs issus et accompagnés pardes structures socioculturelles, éducatives,caritatives, etc. avec des clubs sportifsconventionnés après une rencontre du jeuneavec des champions lors d’une manifesta-tion nationale ou internationale.

• Aide financière d’environ 120 e_ maximumpour intégrer le club sportif sous forme d’un«visa sport». Ce dispositif fonctionne uni-quement en géographie prioritaire de laPolitique de la Ville en Seine-et-Marne.

• Les activités proposées par les mouvementsscouts (10 associations sont agréées auniveau national au titre de la jeunesse et del’éducation populaire : il s’agit de la fédéra-tion du Scoutisme Français composée par lesEclaireuses et Eclaireurs de France, lesEclaireuses et Eclaireurs Israélites de France,les Eclaireuses et Eclaireurs Unionistes deFrance, les Scouts et Guides de France, lesScouts Musulmans de France et d’autresassociations que sont la Fédération desEclaireuses et Eclaireurs, les Guides et Scoutsd’Europe, les Eclaireurs Neutres de France, etles Scouts Unitaires de France).

Par ailleurs toutes les structures associativesd’une commune ou communauté de commu-nes sont des partenaires potentiels de la miseen œuvre des loisirs des 11/18 ans.

Regards jeunes sur la citéObjectif : aide technique et financière pour laréalisation de courts-métragesPublic : Jeunes de 12 à 25 ans.Information : OROLEIS 01 53 02 98 00

Saint-Thibault-des-VignesLes associations sont partenaires de toutesles manifestations organisées par la com-mune où sont présents les animateurs.

1 - www.jeunes.iledefrance.fr.2 - www.cybercrips.net.

44 CAF SM/DDJS 77 - 2005

les à revenus modestes.• Les bons loisirs pour permettre l’inscriptiond’enfants à des activités sportives ou culturel-les pendant l’année.• Les prises en charge de frais de garderiespéri scolaires et de centres de loisirs sanshébergement pour permettre aux enfants defamilles modestes d’accéder à ces structures .

Appel à projets «Mieux vivre en MilieuRural»Public : Jeunes de 13 à 25 ans - Former ungroupe de 3 personnes minimum.Critères : projets devant agrémenter ou facili-ter la vie en milieu rural des jeunes. Projetsvisant les activités culturelles, sportives ou àvocations sociales (soutien scolaire, humani-taire, solidarité, inter génération, sécurité etprévention).Modalités : dossier à retirer auprès de la MSA-Soutien méthodologique et financier.Information : Mutualité Sociale Agricole, 399rue Aristide Briand - 77350 Le Mée Sur SeineSite : [email protected]

OisseryPartenaires : Municipalité, conseil municipal

jeunes, associations, bibliothèque, le CLSH(3 à 11 ans), collège, intervenants exté-rieurs, service Jeunesse et Sport, CAFSM.

Fontainebleau (Forum jeunes)Partenaires de Dynam : des prestataires pri-

vés de loisirs (base de loisirs, société deKarting, de Paintball ...) ; des administra-tions dans le cadre de l’organisation de ral-lye (ex : rallye citoyen mis en place avec la

La Caisse d’Allocations FamilialesElle attribue des aides financières individuel-les, en faveur des familles à revenus modestes • aide à la formation BAFA, pour aider les sta-

giaires BAFA à financer une partie des fraisde formation (session d’approfondissementou de qualification).

• aide au premier départ en vacances pourfavoriser les départs en vacances pour lesfamilles et/ou les enfants qui n’utilisent pasles bons vacances.

• aide complémentaire vacances, pour per-mettre à des familles allocataires aux res-sources modestes de financer leur séjour devacances.

• passeport sorties familiales, pour permettreaux familles de sortir ensemble pour decourts séjours (journée ou week-end).

• bons loisirs jeunes de 6 à 18 ans, pour faci-liter l’inscription des enfants de famillesmodestes à des activités de loisirs organi-sées par une structure associative ou muni-cipale.

• bon aide aux vacances, pour permettre àdes enfants de familles modestes de partiren vacances.

• bon aide aux activités d’été, pour permettreà des enfants de familles modestes de parti-ciper à des activités d’été.

Elle a étendu le Contrat Temps Libres1 récem-ment,

• aux 16/18 ans : projets environnementaux(nature, cadre de vie, citoyenneté), projetshumanitaires ou solidaires, projets d’anima-tion socioculturelle et sportive, espacesaccueil jeunes, actions et projets autour destechnologies de l’information et de la com-munication,

• aux loisirs et séjours familiaux avec mineursactivités parents-jeunes, sorties à la journée,courts ou longs séjours, animations et mani-festations.

Elle offre une palette de moyens à utiliser àbon escient, dont les Sacs ados, dispositifqu’elle pilote, sur une initiative nationale del’association « Vacances ouvertes » avec leconcours financier de la Mission Ville et de laDDJS.

Sac adosObjectif : encourager l’autonomie des jeunesde 16 à 22 ans dans l’organisation de séjoursde vacancesModalités : dotation d’une aide sous formed’un package comprenant un guide de pré-

paration de vacances de 60 e en chèques

vacances, 3 0 _e en chèques restaurant,

30 e_ en bons SNCF ou chèques carbur ant, etvisite de révision de véhicule), carte desauberges de jeunesse, carte téléphonique, kitet info SIDA, carte d’assistance.

La Mutualité Sociale AgricoleLa MSA apporte un soutien méthodologiqueau montage des projets, un soutien financieret une offre de service aux structures parte-naires pour les communes rurales de moins de2500 habitants dans lesquelles elle déve-loppe des initiatives en direction des familles.

Aides financières individuelles, enfaveur des familles à revenus modestes • L’aide aux vacances familiales ou collectivespour favoriser l’accès aux vacances des famil-

1 - La commission 11/18 ans constate que les aides apportées, portant essentiellement sur le développement d’actions nouvelles, excluent de nombreuses communes qui ont déjà œuvré pour ces publicssans que cela n’ait jamais été pris en compte antérieurement.

45CAF SM/DDJS 77 - 2005

Police Municipale de Fontainebleau, LeTribunal de Grande Instance, la ProtectionJudiciaire de la Jeunesse, le Service Social, leMusée de l’Administration Pénitentiaire ...);le CLSH de la Faisanderie.

Champs-sur-MarneL’espace Info travaille en relation avec le

bureau info jeunesse de Noisiel, le centred’info jeunesse de Melun et le CIDJ de Paris.

Les centres de vacances sont organisés pardes prestataires répondant aux objectifsfixés par la charte des centres de vacancesde la ville. Pour les soirées nouveauxmajeurs, les élus municipaux.

Seine-EcolePartenaires : CLSH, associations (140 asso-

ciations féréopontaines dont 40 sportives,

21 culturelles et 10 festives), intervenants

extérieurs pour les activités spécifiques, ser-

vice des sports, service technique, bibliothè-

que, centre socioculturel, piscine de Saint-

Fargeau-Ponthierry, école des musiques et

des danses, inter-génération, et encore

police nationale et intercommunale, PJJ

dans le cadre des VVV, etc.

De manière privilégiée, les communes de

Saint-Fargeau-Ponthierry, de Pringy et la

Fondation Poidatz.

Notre projet est intégré dans les dispositifsCLSPD (Contrat Local de Sécurité et dePrévention de la Délinquance), CEL( ContratEducatif Local) et VVV.

Saint-Thibault-des-VignesEn accord avec la municipalité, le Service

Jeunesse travaille avec la DirectionDépartementale de la Jeunesse et desSports sur tous les nouveaux projets etdemande le soutien budgétaire de la Caissed’Allocations Familiales et du ConseilGénéral grâce aux subventions attribuées.

46 CAF SM/DDJS 77 - 2005

5 - INFORMATION - COMMUNICATION

L’action de la communication est indispensa-ble pour comprendre l’absence des jeunesdans les lieux et dans les actions où ils sontattendus, et répondre au double besoin desavoir et de faire savoir : liens avec les institu-tions scolaires, présentations orales ou distri-butions d’imprimés, envoi individuel par laposte, enquêtes auprès des jeunes et de leursparents, etc.

Alors que les adolescentes, les adolescentsont envie de fréquenter les structures selonleur humeur, les institutions ont tendance àtransformer ce temps de loisir librement choisien temps forcé ou contraint.Aussi sont-elles confrontées à ce dilemmelorsqu’elles communiquent : en général ellessavent dire sur les loisirs en se basant sur leschoix probables des jeunes, pré-formatés surun mode plutôt consumériste mais sontdémunies face au temps libre qui leuréchappe inévitablement. Accueillir des jeunesconsisterait-il à institutionnaliser le tempslibre pour redéfinir leur temps de loisirs ?

• Par des questionnaires/sondages ou desenquêtes, réalisés avec le soutien de techni-cien en communication, accompagnés par lesprofessionnels des temps du loisir mais aussipar d’autres adultes volontaires dont notam-ment des professeurs dans les collèges pourconnaître plus précisément les attentes oudésirs des jeunes.• Par le repérage de leurs souhaits en prépa-rant les programmes d’activités, en organisantle fonctionnement du centre avec les jeunes eten répondant de façon adaptée à leursdemandes.

La dimension relationnelle apparaît commel’outil de base à développer fortement danstout projet d’accueil de jeunes.

Toucher un jeune, des jeunes, relèverait-il dela capacité d’une institution à faire des allers/retours entre les différents visages d’un jeuned’une part et des jeunes en groupe d’autrepart ?

Disposer de professionnels référents, adultes àl’écoute des jeunes;

Leur proposer des activités adaptées, permet-tre des temps d’inactivités, temps conviviauxorganisés par les jeunes (bavardage, écouterde la musique, ...)

Se préoccuper de leurs attentes en évitanttoutes démesures ;

Préférer “parler les règles” plutôt que lesimposer ;

Fonctionner en ateliers ;S’appuyer sur la satisfaction d’un groupe pré-

sent pour toucher d’autres jeunes par lebouche à oreille ;

Les rencontrer dans d’autres lieux qu’ils fré-quentent ;

Leur adresser individuellement chez eux unebrochure présentant la prochaine program-mation du service

Rencontrer des publics différents (handicapés,personnes âgées, etc.) ;

La meilleure publicité à long terme, résiderait:• dans l’aspect qualitatif de ce qui leur est

proposé (équipe, projets et fonctionnementadapté) en prenant en compte ce à quoiadhèrent les 11/18 ans,

• en respectant les programmes prévus.

CourtryPar une plaquette donnant la programmationde chaque vacance envoyée à chaque jeunedont on a le dossier. Système insuffisant pourtoucher l’ensemble du public potentiel.

Champs-sur-Marne1- Diffuser des informations régulières sur la

vie des centres dans les gazettes communa-les ;

2- Mettre à disposition des familles et desenfants fréquentant les CLSH primaires, lesprogrammes d’activités des structures de loi-sirs d’adolescents ;

3- Participation des équipes d’animation desstructures adolescentes aux manifestationslocales permettant des rencontres avec desfamilles (forum de vacances, animations dequartier, ...).

Constats :1. Le bouche à oreille des jeunes entre eux (le

moyen le plus important) : leurs satisfactionsentraînent une augmentation significativedes fréquentations.

2. L’équipe d’animation est un élément defidélisation du public.

Fontainebleau (Forum jeunes)En milieu ouvert et clubs ados :Flyers de communication distribués en ville.Plaquette de présentation à caractère généra-liste des locaux jeunes.Une enquête temps libre diffusée à travers lesétablissements scolaires permettant de faireconnaître le service jeunesse Forum Jeunesplus largement.Mailing adressé au réseau des jeunes bellifon-tains connus des services de la ville (fréquen-tant les milieux ouverts ainsi que le dispositifDynam’été) ;

• Comment les attirer, les fidéliser

• Comment toucher les publics ?

• Comment recueillir les souhaits des jeunes ?

47CAF SM/DDJS 77 - 2005

Dispositif Dynam :Une plaquette de présentation du dispositif etdes modalités de fonctionnement (+ 1 envoipostal aux inscrits chaque semaine en étépour informer des ateliers programmés lasemaine suivante).

Seine-Ecole

- l’équipe d’animation passe régulièrementdans les quartiers des deux communes pourrencontrer les jeunes, dialoguer, les informeret les inciter à participer à aux activités.

- Affichages réguliers- Distribution de programmes de présentation

avant chaque période de vacances auprèsdes jeunes, dans les deux communes et dis-ponibles dans les services municipaux etdans les lieux fréquentés par les jeunes

- Par contacts téléphoniques- CourriersPermanences à la Communauté de Com-

munes Seine Ecole tout au long de lasemaine

- Accueil et renseignement des jeunes oufamilles dès 16h30 à la Structure préados,jeunes ados

- Permanence spécifique au groupe des adosles samedis matins, pendant l’année sco-laire, avec leur animateur (mise à dispositiond’un poste informatique avec Internet pourles recherches ou démarches des jeunes)

Oissery

Lors des dernières élections municipales,l’équipe qui a été élue avait inscrit dans sonprogramme un projet destiné aux jeunes de lacommune. Les jeunes sont donc venus interro-ger les nouveaux élus.Une réunion a donc eu lieu. 70 jeunes se sontdéplacés pour exprimer leurs attentes.

Saint-Thibault des Vignes

- Actuellement, distribution, chaque mois dansles boîtes aux lettres, d’un document quis’appelle «l’actuaville».

- A certaines périodes, réalisation de « Spécial

Jeunesse » dirigés vers certaines tranchesd’âge.

- Avant chaque période de vacances, le servicejeunesse et l’équipe d’animation vont à lasortie du collège afin de toucher directementles jeunes.

- Animation de temps du midi à l’intérieur ducollège, moments privilégiés de communica-tion.

- Le bouche à oreilles dans notre petite com-mune est très efficace.

- Le Service Jeunesse prépare des affiches etles met à des endroits stratégiques. Il réalisedes petits dépliants qui sont déposés danstous les lieux publics et distribués aux jeu-nes.

Et si se développaient des conseils municipauxpré-adolescents, adolescents ?

Et si figuraient sur le panneau municipal lesinformations concernant les jeunes ?

• Comment intégrer ces actions

dans une démarche citoyenne ?

6 - DIMENSION RÉGLEMENTAIRE, STATUTAIRE

48

Un CLSH se caractérise par la présence1

- d’un organisateur,- d’un projet éducatif,- de moyens dont

• une équipe d’encadrement qualifiée et motivée,

• un équipement,• du mobilier adapté à la taille des diffé

rents publics,• du matériel varié,

qui sont au service des mineurs et prennenten compte leurs besoins.

• Obligation de déclarerLes personnes organisant l’accueil en Francede mineurs mentionné à l’article 1er du présentdécret doivent en faire préalablement ladéclaration au représentant de l’Etat dans ledépartement. ...” (art. 2 du décret n°2002-883 modifié).

• Il devient obligatoire de déclareren CLSH, toute action qui entredans cette définition.Le mode «déclaratif» avec certification desinformations communiquées a été retenu pourla déclaration de tout CVL. Il repose sur leprincipe selon lequel l’organisateur s’engagesur la véracité des informations ainsi transmi-ses.

• Il convient d’apporter des préci-

sions.

Un certain nombre d’accueils, tout en réunis-sant ces conditions de seuils, n’entrent toute-fois pas dans le champ d’application de la loi

TEXTES : OBLIGATION DE L’ORGANISATEUR

Principaux textes réglementaires :Code de l’action sociale et des familles - L 226

(protection des mineurs maltraités)Code de l’action sociale et des familles - L 227

(mineurs accueillis hors du domicile parentalDécret n° 2002-538 du 12 avril 2002 (obliga-

tion d’assurance en responsabilité civile)Décret n° 2002-883 du 3 mai 2002, modifié

par le décret n°2004-154 du 17 février2004 (protection des mineurs en CVL)

Décret n° 2002-885 du 3 mai 2002 (projetéducatif)

Arrêté du 10 janvier 2003 (déclaration)Arrêté du 20 février 2003 (suivi sanitaire)Arrêté du 21 mars 2003 modifié (titres et

diplômes en CVL)Arrêté du 20 juin 2003 modifié (modalité

d’encadrement et conditions d’organisationde certaines activités physiques dans lesCVL)

Arrêté interministériel du 29 septembre 1997(conditions d’hygiène dans les établisse-ments de restauration collective à caractèresocial)

« ... Constituent un centre de loisirs sanshébergement les accueils collectifs d’au moins8 mineurs, en dehors d’une famille, pendantquinze jours au moins au cours d’une mêmeannée. Le nombre des mineurs accueillis dansun même centre de loisirs ne peut être supé-rieur à 300.” (art. 1 du décret n°2002-883modifié).

en raison de la nature même des activités quisont proposées aux mineurs. Il en est ainsi parexemple :• des études surveillées ou d’activités “scolai-

res” qui se déroulent après le temps scolaire ;• de la pause méridienne pendant la journée

scolaire ;• des périodes qui précèdent et suivent la

classe lorsqu’il s’agit uniquement d’untemps de surveillance sans organisationd’activité ;

• de l’enseignement d’une discipline (ex.danse, musique, dessin, théâtre, activité phy-sique ou sportive pratiquée en club, etc. ;

• de la simple mise à disposition de locaux etde matériel pour des jeunes dès lors qu’il n’ya aucune animation ;

• des accueils qui n’assurent qu’une surveil-lance sans organisation d’activité, de typeaccueil libre2 par exemple ;

• des garderies du type de celles organiséespar les centres commerciaux qui assurentune surveillance très occasionnelle demineurs pendant un temps très court sansvéritable activité d’animation.

Par nature, les centres de loisirs sanshébergement se caractérisent donc parune continuité de fonctionnement, parun projet d’animation et par une fré-quentation régulière des mineurs.

1 - Extrait du guide “le Centre de loisirs sans hébergement”, un équipement au service des enfants (2003).2 - Milieu ouvert, cf. dans chapitre 3 le paragraphe “accueil libre, accueil organisé”.

CAF SM/DDJS 77 - 2005

• Définition réglementaire d’un CLSH

49CAF SM/DDJS 77 - 2005

s’opère entre la réparation du préjudice (codecivil) et la punition de l’acte (code pénal). Endroit français le fondement de la responsabi-lité repose sur 3 régimes qui se superposent :

1- la responsabilité du fait personnel,2- la responsabilité pour autrui,3- la responsabilité du fait des choses.

La responsabilité a un rôle préventif, normatifet de sanction puisqu’elle permet de poser lesjalons de ce qui est autorisé et de ce qui estinterdit. Néanmoins la responsabilité fondéesur les fautes à ses limites dans une société oùde plus en plus de dommages ne sont pasoccasionnés par des comportements fautifsmais par de mauvaises conjonctures. La res-ponsabilité objective va permettre de modifierla réparation des préjudices. Ce nouveau typede responsabilité est fondé sur le risque et lagarantie.

L’idée est que le risque créé induit la respon-sabilité de l’individu qui l’a créé : j’agis, j’enassume les conséquences.La théorie de la garantie se place au côté dela victime et des droits dont elle dispose

Consulter le chapitre 3 du présent document«le CLSH, une structure d’accueil éducative»,chapitre «accueil libre, accueil organisé ?»Seul l’accueil organisé doit être déclaréen centre de loisirs sans hébergementdés lors que 8 mineurs sur plus de 15 joursdans l’année en cours, entre septembre etaoût de l’année suivante, se trouvent réunissur un temps de loisirs, à l’exclusion de toutapprentissage ou technique spécifique. Lanotion de journée s’entend dès qu’une anima-tion variée leur est proposée, qu’elle dure 2 heures ou 10 heures. Il faut préciser que surune même structure peuvent coexister desmoments d’accueil libre (non soumis à décla-ration) et d’autres ou des activités structuréessont organisées. Ce sont naturellement cessecondes qui sont soumises à la réglementa-tion concernant les CVL. En cas de doute, leprojet pédagogique permettra de lever l’ambi-guïté, d’où la nécessité de le joindre à toutedéclaration.

LA NOTION DE RESPONSABILITÉ 1

La notion de responsabilité implique l’obliga-tion de rendre compte à autrui, c’est-à-direimplique une interaction dans un cadre insti-tutionnel.Pour être responsable, il faut être crédité d’uncertain nombre de capacités et d’une certaineautonomie.La responsabilité est définie comme l’obliga-tion de répondre, l’obligation d’être garant decertains actes au-delà même des textes régle-mentaires. Une distinction systématique

notamment droit à la vie et à l’intégrité. Aussidoit-elle être protégée même si le comporte-ment de l’auteur du dommage n’est pas fau-tif. L’idée est de réparer les dommages subispar la victime dans un maximum de cas, pourne pas dire dans tous les cas. L’idée est cellede la socialisation du risque en vue de la fairepartager par toute la société. Cela s’effectueprincipalement par l’assurance qui est mêmedevenue obligatoire dans certains cas (assu-rances automobiles, professionnelles, civi-les...). La certitude d’être couvert par uneassurance et de pouvoir être indemnisé grâceà l’assurance de l’auteur du dommage, induitpar contre, une déresponsabilisation des com-portements. Par ailleurs, du fait que la respon-sabilité peut être objectivement mise en causeà tout instant suite à un risque dommageablenon prévisible, est apparu le principe de pré-caution qui sur le plan juridique se traduit parl’expression «est fautive la personne qui n’apas agi avec précaution par rapport à un ris-que prévisible». C’est pourquoi il est siimportant de préparer en amont touteaction, d’anticiper les risques possibleset prévoir des moyens appropriés biensouvent supérieurs aux conditions mini-mum des textes réglementaires enfonction des conditions d’accueil(publics, taux et qualification de l’enca-drement, fonctionnement général,organisation de la surveillance, sécuritédes installations, etc), de l’environne-ment (reconnaissance des lieux, etc.), etde la dangerosité des activités...

1 - Daprès un article de Eve Legros sur le site le droit français, www.lexagone.com.

• Dès lors qu’en est-il pour l’accueil

des 11-18 ans, que déclarer ?

50 CAF SM/DDJS 77 - 2005

Responsabilité des personnels fonction-naires«Toute faute commise par un fonctionnairedans l’exercice ou à l’occasion de ses fonc-tions l’expose à une sanction disciplinaire,sans préjudice, le cas échéant, des peines pré-vues par la loi pénale». D’autre part, la res-ponsabilité civile du fonctionnaire peut-êtremise en jeu par la victime d’un dommage,lorsque ce dommage résulte de sa faute per-sonnelle. Il peut y avoir coexistence d’une res-ponsabilité personnelle du fonctionnaire et del’administration employeur1. Par contre, aucunfonctionnaire ne peut être condamné pénale-ment pour des faits non intentionnels commisdans l’exercice de ses fonctions s’il est établiqu’il a accompli les diligences normalescompte tenu de ses compétences, du pouvoiret des moyens dont il dispose ainsi que desdifficultés propres que la loi lui confie.

PRATIQUES DES ADMINISTRATIONS DE

RÉFÉRENCE

Les déclarations doivent être faites auprès dela Direction Départementale de la Jeunesse etdes Sports au moins deux mois avant le débutdu premier séjour d’une année comprise entrele 1er septembre et le 31 août de l’année sui-vante sur un imprimé nationale de déclaration(CERFA).

Ainsi, pour un centre de type « VVV» fonction-nant en juillet et août 2004, la déclarationdoit être faite auprès de la DDJS avant le

1er mai 2004. Pour un centre démarrant au 1er septembre 2004, la déclaration doit parve-nir avant le 1er juillet 2004.

Lorsqu’il s’agit d’une première déclaration, ou

lorsque ceci n’a jamais été fourni auparavant,

il convient de joindre à cette déclaration,

• le projet éducatif de l’organisateur,• des informations sur les locaux qui en prin-

cipe sont des équipements relevant des ERPde type R ayant fait l’objet d’un avis favora-ble de la commission de sécurité et d’unarrêté d’ouverture du Maire (la fiche d’ins-tallation à renseigner entièrement, un plandes lieux utilisés précisant l’usage des diffé-rents espaces et la copie de l’avis de la com-mission de sécurité),

• le projet pédagogique,• la copie du récépissé de déclaration d’ou-

verture du restaurant collectif, le caséchéant.

Equipe d’encadrementElle comprend nécessairement la présenced’un directeur qualifié sur toute l’amplitude

d’ouverture du centre, soit, dans une grandemajorité de cas, la nécessité de disposer d’uneéquipe de direction afin de respecter le cadreréglementaire du travail, et d’animateurs ennombre suffisant en fonction de l’effectif desmineurs présents. Dans un CLSH, le directeurest inclus dans le taux d’encadrement unique-ment lorsque le centre accueille moins de 80mineurs, sur moins de 80 jours de fonctionne-ment. Dans tous les autres cas, il en est exclu.Selon les circonstances, il peut-être souhaita-ble dans le premier cas de le dégager partiel-lement d’animation pour qui’ils puisse assurerdes tâches pédagogiques, administrativesinhérentes au fonctionnement d’une tellestructure. Il convient de prévoir au minimum1 encadrant pour 12 jeunes sachant que lestravaux de la commission “11/18 ans” indi-quent clairement que ce taux est dans les faitsinsuffisants pour répondre aux besoins despré-adolescents et des adolescents. Les expé-riences collectées ramenaient ce rapport à 1pour 6 à 8 jeunes selon les projets menés.De même, il apparaît nettement la nécessitéde confier ces structures à des personnesadultes, qualifiées, garantes d’un fonctionne-ment serein, sachant répondre aux besoinsspécifiques de cette tranche d’âge (sécurité etinitiatives).

EquipementIl est recommandé de prévoir 3 m2 d’espaced’animation par jeune, ce qui permet de défi-nir une capacité d’accueil qui ne peut enaucun cas excéder celle indiquée par la com-mission de sécurité. Cependant, il peut êtreadmis de fonctionner avec des espaces moin-

1 - Intervention de Patricia Pierre Thomas, magistrate à la Cour des comptes de Bourgogne lors d’un stage professionnel en mars 2004 au CREPS de Dijon.

• DDJS, Procédure

51CAF SM/DDJS 77 - 2005

dres voire sans locaux spécifiques sousréserve d’assurer impérativement un abri auxmineurs en cas d’intempérie, dans la mesureoù très souvent les projets destinés aux plusde 11 ans et plus particulièrement aux plus de15 ans offrent une diversité d’activités qui sedéroulent dans des lieux spécifiques et épar-pillés à l’intérieur d’un territoire géographiquedonné.

Modes de fonctionnementDifférents modes de fonctionnement peuventêtre mis en œuvre. Toutefois, pour s’inscriredans une démarche de CLSH, il semble néces-saire que la vie de la structure s’organiseautour d’un lieu central, référence connue partout un chacun.

Aides financières collectives :Aides financières collectives : la CAFSM parti-cipe au financement des CLSH en versant desprestations de service pour l’aide au fonction-nement, des subventions ou des prêts pourl’aide à l’investissement.Elle soutient les politiques «Temps libres» des6/18 ans des collectivités locales, certaines

opérations particulières (sacs à dos, VVV), lescentres sociaux et les structures d’animationlocale qui développent, entre autres, desactions en direction des jeunes. Elle fournitégalement des conseils techniques.

Il intervient dans les CLSH par des subventionsportant sur l’investissement (cf. la fiche tech-nique “CLSH, un équipement au service desenfants”), et sur le fonctionnement. Cettedernière est forfaitaire en fonction du taux defréquentation du centre :

- jusqu’à 500 J/E 473 e

- de 501 à 1000 J/E 793 e

- de 1001 à 2000 J/E 1 120 eet calculée quand il est supérieur à 2000 J/E

0,6098 e multiplié par le nombre de jour-nées/enfants (J/E), subvention obtenue arron-die à 2 décimales.Cette subvention est versée en deux fois:- un acompte en juin (calculée sur 60% du

versement total effectuée l’année anté-rieure),

- le solde en fin d’année (complément , calcul

• CAFSM, financements

• Conseil Général, financements

réel).

Aides financières collectives : la MSAIDFattribue des suventions d’investissementpour des projets de création ou de restructu-ration de structures périscolaires, de centrede loisirs sans hébérgement en milieu rural.

STATUTS DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

L’organisateur de l’action peut relever de sta-tuts divers :- Communal, comme Courtry, Oissery,

Fontainebleau, Champs-sur-Marne, SaintThibault des Vignes,

- Intercommunal comme la comunauté decommunes de Seine-Ecole qui a repris lescompétences du service jeunes des mairiesde Saint-Fargeau-Ponthierry et de Pringydepuis juin 2002.

- Associatif comme l’association «SportsLoisirs Pour Tous» de la Ferté-sous-Jouarre. Ilconvient de joindre à toute nouvelle déclara-tion les statuts de l’association, la copie dela publication au journal officiel et la compo-sition de son bureau.

- Comité d’entreprise.- Personne physique.

• Mutualité sociale agricole

d’Ile de France, financements

52 CAF SM/DDJS 77 - 2005

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57. Dossier sur les jeunes de 13 à 20 ans surwww.ireb.com;

5454 CAF SM/DDJS 77 - 2005

Avec la participation de :Pour les administrations :• DDJS de Seine et Marne : Christian Boyard, CTP sport, Pierre Campocasso, IJSL, Pierre-Luc Moreau, CEPJ, Pascale Pérez-Chatté, CEPJ• CAFSM : Jean-Louis Bailly Salin, responsable de l’Action Sociale, Gérard Julien, conseiller technique, Jacqueline Tuech, cadre action sociale,• Contribution occasionnelle de Michel Crépin, professeur de sport à la DDJS, des unités “documentation, information et publications” “recherche” et “formation” de l’INJEPet du secrétariat de la MSA.Pour les structures d’accueil : Florent Besnard, Forum jeunes de Fontainebleau, Gérard Delacroix, CLSH la faisanderie de Fontainebleau, Yolène Devy, Service jeunesse de lacommunauté de communes Seine Ecole (Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy), Bruno Duez, Service jeunesse de Champs-sur-Marne, Maryse Nourri, Service jeunesse municipalde St Thibault-des-Vignes, Jean-Philippe Prévost, mis à disposition de l’Association «Sports, Loisirs pour tous» de La Ferté-sous-Jouarre, Christine Richet, Service jeunesse, mairie de Oissery, Olivier Rives, club 10/14 ans, service municipal de Courtry .Mise en page proposée gracieusement par Elisabeth Julien - Photos réalisées par les structures.

ABRÉVIATIONS UTILISÉES DANS LE GUIDE

AFPS Attestation de formation aux premierssecours

AIJ Aide à l’initiative des jeunesANCV Agence nationale des chèques vacancesBAFA Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateurBAFD Brevet d’aptitude aux fonctions de directeurBAPAAT Brevet d’aptitude professionnel d’assis-

tant animateur technicienBEATEP Brevet d’État d’animateur technicien de

l’éducation populaireBEES Brevet d’État d’éducateur sportifBEESAPT Brevet d’État d’éducateur sportif des

activités physiques pour tousBEP Brevet d’enseignement professionnelBIJ Bureau d’information jeunesseBP JEPS Brevet professionnel de la jeunesse, de

l’Éducation populaire et du SportBP JEPS LTP Brevet professionnel de la jeunesse,

de l’Éducation populaire et du Sport, “Loisirstous publics”

CAF Caisse d’allocations familialesCAFSM Caisse d’allocations familiales de Seine-

et-MarneCAL Centre d’animation et de loisirCEL Contrat éducatif localCERFA Centre d’enregistrement de révision des

formulaires administratifs

CIDJ Centre d’information et de documentation dela jeunesse

CIJ Centre d’information jeunesseCLS Contrat local de sécuritéCLSH Centre de loisirs sans hébergementCLSPD Comité local de sécurité et de prévention

de la délinquanceCMS Centre médico sportifCNDS Centre National du SportCNRS Centre national de recherche scientifiqueCREPS Centre régional d’éducation populaire et

de sportCRIF Centre de ressources et d’informations d’Ile

de FranceCRIPS Comité régional d’information et de préven-

tion du sida et des droguesCTL Contrat temps libresCV Centre de VacancesCVL Centre de vacances et de loisirsDDJS Direction départementale de la jeunesse et

des sportsDEUG STAPS Diplôme d’étude universitaire géné-

rale des sciences et techniques des activités phy-siques et sportives

DIREN Direction régionale de l’environnementDRDJS Direction régionale et départementale de

la jeunesse et des sportsDSPE (ex DASSMA) Direction santé et petite

enfance du conseil général

DUT Diplôme universitaire de technologieERP Etablissement recevant du publicETP Equivalent Temps PleinFJT Foyer de jeunes travailleursFNDS Fonds national de développement du sportINJEP Institut national de jeunesse et d’éducation

populaireJ/E Par journée enfantJS Jeunesse et sportsLCR Local commun résidentielMJC Maison des jeunes et de la cultureMJSVA Ministère de la jeunesse, des sports et de

la vie associativeMPT Maison pour tousMSA Mutualité sociale agricolePDASR Plan départemental d’actions de sécurité

routièrePEJ Programme européen de la jeunessePIJ Point information jeunessePJJ Protection judiciaire de la jeunesseRPS Rassemblement par le sportSB Surveillant de baignadeSEGPA Section d’enseignement général et profes-

sionnel adaptéSMIC Salaire minimum interprofessionnel de crois-

sanceSTAPS Sciences et techniques des activités physi-

ques et sportivesUAS Unité d’action socialeVVV Ville vie vacances

Un des objectifs de la nouvelle réglementation concernant la protection desmineurs, applicable depuis le 1er mai 2003, est de prendre en compte l’évolution desmodes d’accueil des enfants et des jeunes et d’en renforcer la dimension éducative.Si auparavant, un organisateur avait le choix de solliciter l’habilitation de sa struc-ture en tant que centre de loisirs sans hébergement, désormais, tous les accueils demineurs jusqu’à 18 ans à quelques nuances près (garderie de centres commerciaux,accueils libres, enseignement d’une discipline, etc.) doivent être déclarés auprès dela Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports.L’organisation du centre de loisirs maternel/primaire, telle qu’elle s’est forgée au fildu temps, ne saurait être appliquée de facto aux accueils de préadolescents oud’adolescents. Si le cadre réglementaire est désormais le même, à l’intérieur decelui-ci, il convient de repenser, d’inventer le centre de loisirs pour les 11/18 ans. End’autres termes, il semble nécessaire que les acteurs, “jeunesse et sports”, CAF,organisateurs et professionnels, changent leurs représentations du centre de loisirshabituel pour l’adapter à ces publics que sont les 11/18 ans.Comme tout travail partenarial, il est indispensable d’y dépasser les rivalités entreles services, les personnes et mener les actions à leur terme, en cohérence. Il s’agitd’un bien commun à construire et à faire vivre ensemble dans l’intérêt de tous eten tout premier lieu des jeunes, adultes en devenir d’une société qui se recherche.C’est toute l’ambition de ce guide que d’illustrer, dans le respect du cadre régle-mentaire, ce que pourrait être le centre de loisirs 11/18 ans en s’appuyant sur desexpériences de terrain. De multiples réponses sont possibles. Les organisateurs ontla possibilité d’innover.