dossier présentation arenberg

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Page 1: dossier présentation Arenberg
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Arenberg, Gisement de matière grise p. 3

Un patrimoine exceptionnel p. 4

Un concept innovant p. 6

Un partenariat d’envergure p. 7

La mise en œuvre opérationnelle p. 8

Des équipements de pointe p. 9

Un positionnement cohérent p. 11

Les dates clés p. 12

Un lieu privilégié pour les tournages p. 13

Un site naturel préservé p. 14

Une localisation idéale p. 15

Contacts et partenaires p. 16

Sommaire

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Atout majeur lors de la candidature au Patrimoine mondial de l’UNESCO, le site de Wallers-Arenberg intègre toutes les composantes du système minier à une échelle géographique relativement restreinte. Il s’articule autour de la fosse d’Arenberg, ouverte en 1899 par la Compagnie des Mines d’Anzin et mise en exploitation en 1903. Fleuron de la Compagnie, la fosse a pleinement bénéficié de son sous-sol riche en charbon maigre et de sa proximité avec le pôle sidérurgique de Denain. Elle est très rapidement devenue l’une des plus productives de la Compagnie : 218 915 tonnes en 1906, et jusque 452 630 tonnes en 1930. En 1930, la production de charbon croît de manière spectaculaire tandis que les techniques d’extraction continuent d’évoluer. De nombreux travailleurs polonais s’implantent dans la région. En 1954, les Houillères nationales créent à Arenberg un nouveau siège d’exploitation et construisent un lavoir plus performant. Le site devient alors un puissant siège de concentration, doté d’équipements des plus modernes. Pourtant, la récession qui sévit dans les années 1970 et l’épuisement des ressources font s’effondrer la production. L’exploitation cessera en mars 1989. Au total, près de 32 millions de tonnes de charbon auront été extraites à la fosse d’Arenberg. C’est en 2005 que débutent les travaux de restauration : les bâtiments les plus anciens, puis courant 2005-2006, les parements des bâtiments datant du XIXe siècle. Les maçonneries sont en brique locale couronnées de cordon en pierre de Lunel originaire des Carrières du Boulonnais. En janvier 2007, vient le tour de la restauration du clos et couvert du bâtiment recettes, de la passerelle, du bâtiment sanitaire et de la salle des pendus où les mineurs pendaient leurs vêtements au plafond.

Ce vaste bâtiment est aujourd’hui transformé en salle événementielle et porte depuis le 4 mars 2011, date de son inauguration, le nom d'Espace « Claude Berri » en hommage au célèbre réalisateur venu tourner sur le site, la majeure partie du film Germinal. En tout, 11,5 millions d’euros auront été investis dans la restauration des lieux. Le site minier de Wallers-Arenberg, unique avec ses trois chevalements, est désormais classé aux Monuments historiques, ainsi qu’au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis juillet 2012. Siège de la Communauté d’Agglomération de La Porte du Hainaut, les élus communautaires travaillent depuis cette date à la conversion du site pour le dédier à l’image, un grand projet inscrit dans le cadre de Pictanovo et cohérent avec les reconversions des autres sites de la mémoire en Nord-Pas de Calais.

Arenberg, hier, mine dédiée à l’exploitation du charbon devenue depuis, un des quatre grands sites de la mémoire de la Région Nord-Pas de

Calais classé aux Monuments historiques et au Patrimoine mondial de l’UNESCO ;

Arenberg, aujourd’hui, lieu majestueux plébiscité par de nombreux réalisateurs, de Claude Berri à

Yves Boisset, en passant par Stan Neumann, Claire de La Rochefoucauld ou Paolo Barzman ;

Arenberg, demain, territoire de recherche et de culture dédié aux activités audiovisuelles et aux

médias numériques…

ARENBERG Gisement de matière grise !

La richesse du patrimoine minier en Nord-Pas de Calais n’est plus à démontrer. Pendant près de trois siècles, l’industrie charbonnière a façonné notre territoire, ses paysages, ses villes, forgeant ainsi son identité. Le Bassin minier compte aujourd’hui, entre autres, 21 chevalements et environ 200 terrils, 563 cités minières et équipements collectifs (églises, écoles, dispensaires…), plus de 200 km de cavaliers (chemins de fer), une vingtaine de vestiges de fosses et 4 grands sièges d’exploitation « sites de la mémoire », dont fait partie le site minier de Wallers-Arenberg.

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La Fosse d’Arenberg se compose de deux ensembles techniques parfaitement identifiables, chacun possédant sa propre cohérence architecturale et fonctionnelle permettant d’appréhender pleinement l’évolution des techniques d’extraction du charbon dans le Bassin minier au cours du XXe siècle. Le site originel de la fosse d’Arenberg témoigne de la première période d’extraction de la fosse au début du XXe siècle. Il comprend le bâtiment des recettes du puits n°1 surmonté de son chevalement, la deuxième salle des machines du puits n°1, le bâtiment du puits n°2 également surmonté de son chevalement et une série de bâtiments contigus, comprenant la salle des machines auxiliaires, les deux salles des machines du puits n°2, les ateliers et le magasin. Cet ensemble se caractérise, non pas par ses volumes intérieurs fonctionnels, mais par l’ordonnancement des façades qui témoignent d’une ostentation évidente dans l’élégance, le raffinement et la recherche décorative dont elles ont fait l’objet. Le puits n°1 est foncé entre 1899 et 1902 et le bâtiment des recettes construit entre 1902 et 1903. Il est associé à la salle des machines dans un seul et même corps de bâtiment, conférant à l’ensemble une unité de construction et une cohérence architecturale. Le bâtiment des recettes est surmonté d’un chevalement en poutrelles d’acier à treillis rivetées datant de 1900. Il est de type à faux-carré porteur (type allemand) à deux molettes superposées de 6,20 mètres de diamètre. Redressé en 1919, les molettes ont été repositionnées en 1921 pour mettre en place une poulie Koepe. En 1936, le chevalement est rehaussé par prolongement du faux-carré, pivoté de 90° vers un nouveau bâtiment des machines et deux bigues en poutrelles à âme plein lui ont été ajoutées. D’une hauteur initiale de 28 mètres, le chevalement culmine aujourd’hui à 37 mètres. La modernisation du puits n°1 en 1936 est à l’origine de la construction de la deuxième salle des machines. Composée d’une structure métallique à poutres rivetées et remplissage de briques, elle est surmontée d’une toiture à deux pans recouverte de tuiles mécaniques. Cette seconde salle des machines est toujours équipée de la machinerie de 1936 du puits n°1 : machine et moteurs à courant continu, appareil d’enroulement pour poulie Koepe, cabine, sélecteurs de vitesse, indicateur de profondeur avec cadrans, tableau de signalisation électrique.

Destiné à l’aérage, le puits n°2 a été foncé entre 1900 et 1903. Datant de 1903, le bâtiment des recettes du puits n°2 est édifié en maçonnerie de briques. Il présente un ordonnancement de ses façades identique à celui du puits n°1. Le chevalement du puits n°2 date de 1903. Il est de type à faux-carré porteur à molette unique de trois mètres de diamètre. Surmontée d’un campanile et d’un paratonnerre, sa structure est en poutrelles d’acier à treillis rivetées. Réparé en 1919, il est rehaussé en 1936 par un prolongement du faux-carré et deux bigues lui sont rajoutées. Sa hauteur actuelle est de 33 mètres (28 initialement). L’ensemble de la salle des machines auxiliaires, de la salle des machines du puits n°2, des ateliers et du magasin est constitué de corps contigus situé en face du puits n°2. Cet ensemble daté de 1902 adopte des caractéristiques architecturales équivalentes aux deux bâtiments des recettes : maçonnerie de briques et toiture, le plus souvent à deux pans, composée d’une charpente métallique à poutres rivetées recouverte de tuiles mécaniques. Sur le site moderne, édifié à partir de 1954, architecture rime avec fonctionnalité. Il comprend la conciergerie, l’administration, les bains-douches, la lampisterie, le bâtiment des recettes du puits n°3 accompagné de part et d’autre de ses deux salles des machines d’extraction, le poste électrique et les deux dynamitières. Composé d’une structure métallique à remplissage de briques, le bâtiment des recettes du puits n°3 est construit en 1961 selon un plan rectangulaire et sur deux niveaux. Il est prolongé par un bâtiment de plan rectangulaire sur pilotis métalliques, recevant le moulinage. Le bâtiment des recettes comprend l’ensemble des installations nécessaires à l’évacuation du charbon : appareillages de voies, culbuteurs-doubles, pousseurs pneumatiques et dépoussiéreurs, ainsi que la cabine manœuvre surélevée.

UN PATRIMOINE EXCEPTIONNEL

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Le bâtiment des recettes est surmonté d’un chevalement datant de 1961 de type portique à double compartiment d’extraction. À faux-carré porteur, il est construit à l’aide de poutrelles à âme pleine et possède quatre bigues et deux plateformes avec garde-corps. Les quatre molettes de 7,50 mètres de diamètre sont superposées, deux par deux. Le chevalement offre aujourd’hui un panorama exceptionnel sur le paysage et la campagne environnante. Le choix de construire un chevalement à double compartiment d’extraction a logiquement initié la construction de deux salles des machines de part et d’autre du bâtiment des recettes. De plan rectangulaire et s’élevant sur deux niveaux de baies, les deux bâtiments identiques présentent une structure métallique à remplissage de brique. Encore équipée, chacune des salles des machines comprend une machine d’extraction à poulie Koepe fonctionnant à l’électricité et à l’air comprimé, un appareil d’enroulement avec jantes de huit mètres de diamètre et un moteur à courant continu d’une puissance de 2 000 chevaux. Lors de la Nationalisation, afin d’améliorer le circuit du mineur pour se rendre au nouveau puits n°3, un bâtiment abritant à la fois les bains-douches et la lampisterie est construit. L’ensemble est constitué d’une structure en béton à remplissage de briques. Le bâtiment d’entrée est surmonté d’un toit-terrasse recouvert en fibrociment, tandis que les deux ailes sont surmontées d’une toiture en bâtière sur portique métallique recouverte de fibrociment. Depuis la lampisterie, une passerelle métallique assure la jonction avec le moulinage du puits n°3, témoignant ainsi de la volonté de rationaliser les déplacements des ouvriers. La lampisterie accueille aujourd’hui une exposition dédiée à la fosse d’Arenberg réalisée par l’association d’anciens mineurs Les Amis de Germinal. Les bureaux sont de plan en L. Ils comprennent un premier bâtiment de plan rectangulaire élevé sur deux niveaux et prolongé au nord par un second bâtiment identique. Ils présentent tous deux une structure en béton à remplissage de briques. Situé à proximité du puits n°2, le poste électrique est de plan rectangulaire et composé d’une structure en béton à remplissage de briques. Il est surmonté d’une toiture à deux coques en béton maintenues par des tirants.

La dynamitière est située à l’extrême nord du site. Elle était destinée à conserver les explosifs nécessaires à l’exploitation de nouvelles veines de charbon. Elle comprend deux séries de constructions comprenant chacune les mêmes éléments : une petite construction extérieure, séparée du grand tumulus en terre recouvrant le stockage pour étouffer les explosions éventuelles, servait à charger la dynamite sur le chariot destinée à glisser sur un rail vers les profondeurs du tumulus. Au bas de la rampe, une petite galerie transversale servait d’un côté à stocker derrière une lourde porte métallique, de l’autre à faire tourner le chariot. Les deux magasins de dynamite pouvaient contenir jusqu’à 750 kilos chacun. Le terril 171 dit « terril de la mare à goriaux » est issu de la concentration de la production sur la fosse d’Arenberg. Long terril plat édifié par voies ferrées et basculement des wagons, il a conservé sa morphologie originelle en forme « de langue ». Bordant l’étang d’affaissement de la mare à goriaux, il est aussi connu sous le nom de « la Digue d’Arenberg », protégeant encore aujourd’hui de la montée des eaux, la ligne de chemin de fer qui le longe. Le cavalier menant de la fosse d’Arenberg au terril est d’ailleurs toujours pleinement visible, de même que les rails, positionnés en léger remblai sur la surface du terril. Accueillant spontanément une nouvelle végétation arborescente ainsi qu’une faune riche et diversifiée, le terril 171 est reconnu en Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique de type I et II, en Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux ainsi qu’en Zone de Protection Spéciale, mesure de protection des populations d’oiseaux sauvages. La zone la plus ancienne du terril est placée en réserve intégrale fermée au public pour préserver la faune et la flore. La Mare à Goriaux résulte de l’effondrement progressif des terrains, entraîné par l’exploitation intensive du sous-sol. Il s’agissait au départ de trois zones marécageuses (Mare à Goriaux, mare Aubry et mare Bassy) qui, au gré des affaissements, ont fini par ne former qu’un seul bassin. Ne cessant de s’étendre, la mare occupe actuellement une surface de 112 hectares. Classé Réserve Biologique Domaniale en 1982 et géré depuis 1987 par l’Office National des Forêts, le site recèle une faune comptant quelque 200 espèces d’oiseaux et une flore particulière. Un sentier pédestre de six kilomètres permet de le découvrir. Il part de la Drève d’Hérin, autrement connue sous le nom de « Trouée d’Arenberg », et traverse la forêt de Raismes sur deux kilomètres.

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Dès 2001, les élus de la Communauté d’Agglomération de La Porte du Hainaut ont manifesté leur volonté de tourner le site de Wallers-Arenberg vers l’avenir en y développant un projet structurant pour le territoire, la région et au-delà, tout en respectant le lieu et sa mémoire. Un concours d’idées a ainsi été lancé en 2002, apportant des pistes pertinentes d’aménagement, dont plusieurs axées sur la thématique du cinéma. C’est ainsi qu’au fil du temps se sont dessinés les contours du projet d’évolution du site porté conjointement par La Porte du Hainaut et l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis (UVHC), positionnant Arenberg comme lieu de convergence et de rencontre entre publics et acteurs/utilisateurs d’horizons différents, en créant une synergie entre Science, Économie et Culture dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel. Trois axes composent ses fondements : - le développement de la recherche avec l’implantation du laboratoire universitaire DeVisu, centré sur les technologies innovantes de l’audiovisuel et des médias numériques, le transfert dans l’économie, et la formation tout au long de la vie. Le site permettra également d’héberger in situ des sociétés de la filière souhaitant être à proximité immédiate des chercheurs et des plates-formes technologiques. Un appui à la création d’entreprises offrira par ailleurs la possibilité aux jeunes talents de réfléchir à un projet d’activité en étroite synergie avec les dernières avancées de la recherche. - l’attractivité des tournages : le site étant régulièrement choisi par les professionnels du cinéma pour son potentiel visuel, l’offre actuelle sera complétée en termes d’accueil de tournages, grâce à l’aménagement d’un plateau de 1 000 m² équipé d’un cyclorama 5 faces. - le développement de la culture scientifique et la valorisation patrimoniale et touristique du lieu. Enfin, la création d’un Équipement Culturel Scientifique dédié à l’image déclinée sous l’angle « audiovisuel », ainsi que l’aménagement d’un parcours d’interprétation de ce lieu de mémoire permettra d’ouvrir davantage ce fabuleux site au public, renforçant ainsi son attractivité touristique et culturelle.

Arenberg s’appuie sur deux atouts majeurs : • un capital visuel riche et diversifié Situé en lisière d’un espace naturel régional protégé, le site se caractérise par un patrimoine industriel d’exception constitué d’un majestueux ensemble de bâtis anciens, classés aux Monuments Historiques et au Patrimoine mondial de l’Unesco, avec de nombreuses friches industrielles à proximité. C’est ce capital existant, naturel et historique, qui fait venir les tournages sur le site depuis 1993.

• un capital de matière grise à disposition Aujourd’hui, les enseignements supérieurs ne peuvent se pérenniser qu’adossés à une recherche d’excellence. L’implantation du laboratoire DeVisu au cœur du projet lui confère un caractère unique, l’objectif étant de concevoir, élaborer et mettre en œuvre les techniques et les outils qui seront utilisés demain, en plus de diffuser ceux d’aujourd’hui. Or les masters professionnels de l’UVHC sont les seuls en France à donner la priorité aux connaissances scientifiques (traitement de signal, informatique, …) et techniques (formats de codage en audiovisuel, conversion de signaux, ingénierie des systèmes images et sons …) ; ils sont même rattachés au domaine Sciences Technologies Santé alors que les autres masters français sont rattachés au domaine Arts, Lettres, Langues et se centrent autour de l’idée du film comme œuvre d’art.

La spécificité du projet « Arenberg » réside ainsi dans sa forte valeur ajoutée en concentration de “matière grise” sur le site, due à la présence permanente sur place d’un laboratoire scientifique qui développe des travaux de recherche dans le domaine des sciences humaines et sociales appliquées à l’ingénierie du document audiovisuel, des médias numériques, sans oublier un axe urbain d’ « images dans la ville ». Seront ainsi disponibles ce que les normes scientifiques internationales désignent comme des “chercheurs environnés”, c’est-à-dire les chercheurs et leurs outils de travail : plates-formes technologiques dédiées à leurs recherches, accompagnement logistique, administratif et organisationnel.

UN CONCEPT INNOVANT

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Né de besoins convergents, l’évolution d’Arenberg vers un site dédié à l’image est menée en étroite collaboration avec l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambraisis (UVHC), qui peut ainsi offrir des conditions d’accueil optimales à son laboratoire de recherche DeVisu et lui donner la possibilité de s’ouvrir à l’international. Le 29 juin 2011, l’Université de Valenciennes et La Porte du Hainaut ont signé un protocole d’accord relatif aux conditions d’accueil des chercheurs du laboratoire DeVisu, à l’utilisation et au fonctionnement des premières plates-formes et équipements sur le site. L’UVHC est reconnue pour sa capacité de transfert de technologies en direction du secteur économique. En effet, elle est le porteur principal du seul pôle de compétitivité à vocation mondiale de la région Nord de France : i-Trans, dédié à l’intermodalité dans les transports. Cette spécificité a été confortée par l’obtention d’un Institut de Recherche Technologique dans le cadre du Plan Investissements d’Avenir. Dans le cadre de l’évolution d’Arenberg en site dédié à l’image, l’Université de Valenciennes sera en charge de la valorisation des plates-formes technologiques envisagées. Par ailleurs, les projets de recherche et de transfert associés à Arenberg ainsi que les collaborations nationales et internationales du laboratoire DeVisu contribuent aux efforts menés en région pour atteindre un des objectifs de Pictanovo qui est de « réussir la rencontre entre contenus et techniques ».

De fait, ils s’inscrivent pleinement dans les actions du Schéma Régional d’Innovation qui en découle, comme par exemple : - Action 2 : Fédérer l’activité régionale en recherche – Développer les partenariats entreprises-laboratoires. - Action 8 : Accroître l’attractivité régionale en nouant des partenariats internationaux. Au fil des ans, le laboratoire DeVisu a en effet développé des partenariats avec des universités en région (IEMN, LAMIH, Lens, Lille 3), en France (Paris 4, Paris 8, Compiègne, Avignon) ou à l’étranger (Naples, Stanford, Cape Town…). Le laboratoire entretient également depuis plusieurs années, des collaborations dans des domaines très diversifiés avec des fédérations, des centres de culture scientifique et technique, des entreprises de l’audiovisuel. De plus, grâce au caractère pluridisciplinaire de ses chercheurs et par ses domaines d’application, le laboratoire DeVisu s’inscrit dans trois des axes prioritaires de la Stratégie Nationale de Recherche et d’Innovation (SNRI) et cinq de ses principes directeurs ; il figure aussi dans le projet d’Institut Fédératif pour la Recherche et l’Enseignement des Métiers d’Arts et des Patrimoines (IFREMAP) du musée Louvre-Lens, où l’image aura toute sa place.

UN PARTENARIAT D’ENVERGURE

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L’évolution d’Arenberg vers un site dédié à l’image s’inscrit avant tout dans une prospective de développement de la recherche et de transfert vers l’industrie dans les domaines de l’audiovisuel et des médias numériques, afin de contribuer au développement d’une recherche pluridisciplinaire et compétitive de renommée internationale, ainsi qu’au développement économique de la région. Il porte sur l’entièreté du site et comprend : - la réhabilitation / restructuration de bâtiments, - la construction neuve de bâtiments, - l’aménagement de parkings et VRD, - l’aménagement des abords du site, - la mise en valeur patrimoniale et paysagère du site. À partir des résultats du marché de définition soumis en novembre 2010, la programmation du projet a été affinée par la Communauté d’Agglomération. Le programme est dissocié en trois phases de réalisation, à la fois spatiales et temporelles, qui correspondent à une priorisation des objectifs du projet de reconversion. En juin 2011, l’Université de Valenciennes et La Porte du Hainaut ont approuvé le principe de contrat de partenariat public privé (PPP) pour la mise en œuvre opérationnelle du projet, définissant la phase 1 comme étant la tranche ferme de l’opération. Cette phase consiste en : - l’installation des bureaux des chercheurs du laboratoire DeVisu de l’UVHC sur le site, - la création, l’aménagement et l’équipement de deux plates-formes technologiques partagées : « Numeric Design » et « ANNAUD » ; - l’installation de premiers espaces pour accueillir les jeunes pousses et porteurs de projets ; - l’aménagement du parcours patrimonial ; - l’équipement des ouvrages ainsi rénovés en matière de vidéosurveillance et d’alarme ; - l’aménagement des voiries et réseaux divers pour les besoins supplémentaires (EDF, télécom, eau...) hors fibre optique. Les deux autres phases sont considérées comme des tranches conditionnelles dont la levée pourra être décidée, ou non, postérieurement à la mise en œuvre de la phase 1.

Le contrat de partenariat a conduit à une procédure de dialogue compétitif lancée à l’automne 2011 qui a abouti à la signature avec Norpac le 13 novembre 2013. Le démarrage des travaux est prévu pour début 2014 et la livraison des premiers bâtiments en 2015. Sous maîtrise d’ouvrage de La Porte du Hainaut, le dialogue compétitif a été conduit dans un cadre partenarial large, afin d’une part, d’en asseoir la faisabilité technique, et d’autre part, d’en définir les contours financiers le plus précisément possible, notamment en matière de subventions. Autour d’une équipe projet composée de membres de La Porte du Hainaut et de l’Université de Valenciennes, un comité de pilotage a été mis en place puis étoffé, associant plus largement des élus de La Porte du Hainaut et de l’UVHC dont les présidents, et des techniciens représentants l’ensemble des institutions intéressées au projet : État (DRAC, Secrétariat Général aux Affaires Régionales, Mission d’Appui aux Partenariats publics privés), Région (Direction de la recherche, de l’enseignement supérieur, de la santé et des TIC, Direction du développement territorial, Direction de l’action économique, Direction de l’environnement, Direction de la culture…), Département (Direction de l’aménagement du territoire, Direction de la culture…). Tous continuent de soutenir les démarches de La Porte du Hainaut, auxquelles la Préfecture et la Sous-préfecture de Valenciennes ont su apporter à plusieurs reprises, un concours spécifique déterminant. Ont également été associés Pictanovo, le Parc naturel régional Scarpe-Escaut et l’ensemble des partenaires du Bassin Minier (Mission Bassin Minier, les représentants des trois autres sites de la mémoire, l’Association des anciens mineurs Germinal…).

LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE

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Arenberg comportera des installations destinées aux chercheurs, aux professionnels de l’audiovisuel, ainsi que pour certaines, au grand public ; leur mise en œuvre est phasée en trois tranches, une ferme et deux conditionnelles : • Le laboratoire DeVisu Les chercheurs (jusque 50 à terme) seront accueillis au sein de bureaux et disposeront de plates-formes de recherche propres. • Des plates-formes partagées - un plateau télé ;

- des halles d’essai abritant du matériel audiovisuel innovant, la ressource ANNAUD (Appareillages Numériques Novateurs pour les Audiences et Usages de Demain), dédiée aux nouvelles technologies des tournages et à différents tests pour des matériels de miniaturisation, d’informatisation du mouvement, de motion control ou motion capture par exemple… ;

- une salle de projection grand public de 300 places avec gradins rétractables pour l’accueil de séminaires, d’expositions, d’évènementiels ;

- un équipement doté d'une seconde salle de projection, plus réduite, d'une salle d'étalonnage et une régie intégrée pour développer la mesure des impacts physiologiques, à travers du matériel innovant (curseur déclaratif, eye tracking) et les technologies liées à la post-production ;

- la ressource LEAUD (Laboratoire Expérimental pour les Audiences et les Usages de Demain), qui sera utilisée par les chercheurs, les professionnels mais aussi le public dans le cadre d’une programmation culturelle à définir ou de séminaires privés ;

- la ressource « Scenic Space » (salle de scénographie expérimentale) qui pourra être mise à disposition de troupes de spectacles vivants ;

- des salles de montage son et vidéo, la ressource Machina Truc qui proposera une chaîne complète de workflow permettant de concevoir intégralement des supports audiovisuels. • des premiers espaces pour accueillir et accompagner les jeunes pousses, les porteurs de projets centrés sur l’innovation audiovisuelle

• Un parcours patrimonial Compte tenu de l’esthétisme du site et de son caractère historique, un parcours patrimonial sera aménagé donnant à voir les installations techniques. Il se déclinera sur la base d’une offre double : un parcours en accès libre et une visite plus encadrée, plus construite. Le contenu culturel du parcours sera élaboré en collaboration étroite avec l’association des anciens mineurs qui assurent aujourd’hui les visites guidées du site et en complémentarité avec les trois autres sites de la mémoire en région. Pour les tranches conditionnelles : • Des locaux de bureaux qui pourront être loués à des entreprises ou des associations de la filière. • Un plateau de tournage pour les professionnels • Un Équipement Culturel Scientifique de l’Image ouvert au public. • Des espaces polyvalents, de réunions, de restauration et d’hébergement. Il est aussi envisagé de mettre à disposition dans un bâtiment spécifique à réhabiliter, situé dans le périmètre d’intervention, quelques chambres/studios pour des professionnels ou chercheurs en résidence. La tranche ferme s’élève à 20 M€ HT, avec une participation financée à hauteur de 80% par :

- FEDER Axe 1 recherche - Fonds Territoriaux Bassin Minier de la Région - FDAN Grand Projet du Conseil général

Et 20 % par La Porte du Hainaut.

DES ÉQUIPEMENTS DE POINTE

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DES ÉQUIPEMENTS DE POINTE

Bâtiments et locaux mis à disposition de l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis :

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Arenberg est un projet structurant et complémentaire à l’offre existante ou à venir, à la fois à l’échelle des sites en reconversion mais aussi des projets d’avenir portés par Pictanovo. Ainsi, en accueillant dès 2015 des chercheurs et des équipements du domaine de l’audiovisuel et des médias numériques, Arenberg sera un pôle complémentaire : � Au sein des quatre grands sites de la

mémoire du Nord-Pas de Calais : • du 9/9 bis de Oignies : en partenariat avec

la Communauté d’Agglomération d’Hénin-Carvin, maître d’ouvrage stratégique, la Mission Bassin Minier initie et accompagne dans sa réalisation, la reconversion de ce site, en accordant une large place aux pratiques musicales. L’association de culture scientifique des sites d'Oignie y est également hébergée.

• du Carreau 11/19 de Loos-en-Gohelle :

dominé par les deux plus hauts terrils d'Europe, « les jumeaux de Loos » culminant à 186 mètres, ce site est aujourd’hui considéré comme pôle de référence du développement durable, avec des activités à forte valeur ajoutée : écoconstruction, énergies renouvelables, écomatériaux…

• du Centre historique minier de Lewarde :

ce site est aujourd’hui le plus grand musée de la mine en France. À travers un circuit dans les galeries et des expositions, il retrace toute l'épopée minière du XVIIIe à nos jours et accueille chaque année, près de 135 000 visiteurs.

• de la Cité des Electriciens : un lieu qui

permet au public de comprendre les mécanismes de formation des paysages, de l’urbanisme et de l’habitat miniers tout en favorisant la création artistique et la recherche scientifique, l’hébergement atypique et l’animation culturelle et festive.

� Au sein de Pictanovo, agence née de la fusion entre le Pôle Images Régional et le Centre Régional Audiovisuelles, qui réunit les professionnels du cinéma, de l’audiovisuel, du jeu vidéo et des médias numériques, • de la Plaine Images, installée à Roubaix sur

l’ancienne friche Vanoutryve, fleuron de l'industrie textile. Elle regroupe sur un même site, des entreprises de la filière image - culture – médias (Internet, communication, photo…).

• de la Serre numérique, installée à

Valenciennes, sur le parc des Rives de l’Escaut, ancienne friche Vallourec. Centrée autour de Rubika (ex Groupe Supinfocom, écoles de création numérique), elle développe son activité autour du serious game (utilisation du jeu vidéo à des fins professionnelles et/ou pédagogiques).

Pictanovo rassemble aujourd’hui dans le Nord-Pas de Calais, près d’une centaine d’entreprises, une douzaine d’écoles et six laboratoires, soit au total plus de 3 000 personnes qualifiées. Issu du Schéma Régional de Développement Économique, il a pour objectif de développer et d’organiser la filière image en région. Ensemble, et de manière complémentaire, les trois grands projets territoriaux que sont Arenberg, La Serre numérique et la Plaine Images, contribuent au développement des activités économiques liées à l’image pour positionner le Nord-Pas de Calais parmi les dix régions d’Europe où s’inventent les nouvelles images, les nouveaux formats et les nouveaux modèles économiques.

UN POSITIONNEMENT COHÉRENT

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1989 : Fin de l’exploitation minière.

1992 : Classement du site minier de Wallers-Arenberg aux Monuments historiques.

1993 : Accueil sur le site, des équipes de tournage de Claude Berri pour réaliser le film « Germinal ».

2001 : Installation du siège de la Communauté d’Agglomération de La Porte du Hainaut, sur le site minier de Wallers-Arenberg.

2002 : Lancement d’un concours d’idées pour définir la vocation future du site d’Arenberg.

15 décembre 2003 : Inscription de la requalification du site dans les axes de travail du projet de territoire.

Entre 2005 et 2008 : Engagement d’une vaste opération « clos et couvert » pour réhabiliter le site.

2006 : Rencontre décisive entre La Porte du Hainaut et l’Université de Valenciennes, qui d’un commun accord, décident d’installer les chercheurs du laboratoire DeVisu sur le site de Wallers-Arenberg.

2007 : Définition d’un pré-programme.

Novembre 2010 : Lancement du marché de définition.

29 juin 2011 : Signature entre l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis (UVHC) et La Porte du Hainaut, du protocole d’accord relatif aux conditions d’accueil des chercheurs du laboratoire DeVisu, à l’utilisation et au fonctionnement des premières plates-formes et équipements sur le site d’Arenberg. Approbation du principe de contrat de Partenariat Public Privé pour mener à bien le projet de reconversion.

Juillet 2011 : Lancement du dialogue compétitif. L’objectif est de confier à un opérateur économique la conception, construction, reconversion, maintenance bâtimentaire ainsi que le financement de l’opération (déduction faite des subventions qui seront perçues).

Novembre 2011 : Engagement du dialogue compétitif.

Février 2012 : Remise des offres sommaires pour le projet global.

7 février 2012 : Signature de la convention FDAN avec le Conseil général, pour un financement à hauteur de 1,5 M€.

30 juin 2012 : Classement du site minier de Wallers-Arenberg au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Avril 2013 : Dépôt de l’offre finale de Norpac.

1er juillet 2013 : Délibération en Conseil communautaire de La Porte du Hainaut donnant un avis favorable sur l’économie générale du contrat de partenariat et autorisant le Président à procéder à sa mise au point.

31 mai 2013 : Décision favorable du Comité Unique de Programmation qui gère les fonds FEDER, de réserver 6,150 M€ pour le projet Arenberg.

24 juin 2013 : Délibération du Conseil régional Nord-Pas de Calais en faveur de l’octroi d’une subvention FEDER et accord de principe pour une subvention régionale de 8 M€.

7 octobre 2013 : Réunion du Comité Unique de Programmation et attribution des Fonds européens.

14 octobre 2013 : Délibération en Conseil communautaire de La Porte du Hainaut pour que le Président puisse signer le contrat de Partenariat Public Privé avec Norpac.

7 novembre 2013 : Adoption par la Région d’une délibération d’affectation des crédits.

13 novembre 2013 : Signature du contrat de Partenariat et lancement officiel du projet.

19 juin 2014 : Pose de Première Pierre, en présence de l’ensemble des partenaires.

Automne 2015 : Mise à disposition des premiers bâtiments.

LES DATES CLÉ

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En 1993, Arenberg accueille le tournage du film « Germinal » et depuis, bien que ne disposant pas des structures d’accueil nécessaires aux équipes de tournage, le site est régulièrement choisi par les professionnels du cinéma en raison de son potentiel visuel, orientant ainsi naturellement ses nouvelles activités vers le cinéma : l’image et le son.

1993 : Germinal de Claude Berri 2006 : La Compagnie des glaces de Paolo Barzman 2007 : Moi Louis, enfant de la mine de Thierry Binisti

2008 : Salengro d’Yves Boissel 2009 : Quand l’amour s’emmêle de C. de La Rochefoucauld 2010 : L’œil de l’astronome de Stan Neumann

À l’instar des réalisateurs Thierry Binisti, Frédéric Auburtin ou encore Stan Neumann, le monde du cinéma soutient l’évolution d’Arenberg vers un site dédié à l’image sans pour autant le dénaturer : « Je suis venu en 2007 sur le site d’Arenberg pour tourner "Moi, Louis, enfant de la mine". J’y ai trouvé en l’état des décors d’époque, indispensables pour mon tournage et je me souviens avec émotion de

l’accueil chaleureux de tous ceux qui s’occupaient et entretenaient ce site. Je suis heureux d'apprendre aujourd'hui l'aboutissement du projet "Arenberg" dont vous parliez déjà il y a plusieurs années. C’est une reconversion passionnante vers une

industrie artistique en plein essor et en constante évolution. J’espère revenir vers vous très prochainement pour d’autres projets et découvrir toutes les nouvelles possibilités liées à ces innovations. Succès et longue vie à Arenberg !! À très bientôt. » T. Binisti – novembre 2011

« Vous connaissez mon intérêt pour votre projet d’évolution du site minier d’Arenberg, résolument innovant. Je reste bien sûr à votre disposition pour participer à de futurs échanges et autres manifestations autour de ce lieu cher à mon cœur depuis que nous y avons tourné "Germinal" il y a 20 ans déjà. Avec tout mon soutien et mon amitié ! »

F. Auburtin – décembre 2011

« Nous voulions un décor au plus près de la réalité. La salle des machines s’est révélée être le bon endroit. C’était authentique, il y avait quelque chose de juste dans ces murs. Aujourd’hui plus personne ne doute du choix qui a été fait. » S. Neumann – février 2012

UN LIEU PRIVILÉGIÉ POUR LES TOURNAGES

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Reconnue d’intérêt communautaire par La Porte du Hainaut, la requalification du site est inscrite dans les axes de travail du projet de territoire validé le 15 décembre 2003. Depuis 2006, La Porte du Hainaut est propriétaire des lieux, soit un espace de 34 hectares, idéalement situé à une dizaine de kilomètres de Valenciennes et à proximité immédiate des grandes villes (30 minutes de Lille, une heure de Bruxelles, deux heures de Paris). Entre 2005 et 2008, une vaste opération « clos et couvert » de l’ensemble des bâtiments a redonné au lieu tout son prestige, classant ce patrimoine industriel aux Monuments Historiques, et depuis juillet 2012, au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Situé au cœur du Parc naturel régional Scarpe-Escaut (Forêt domaniale de Raismes - Saint Amand - Wallers, réserve ornithologique de la Mare à Goriaux), le projet s’inscrit évidemment dans l’esprit autant que dans les règles du Grenelle de l’Environnement, en tenant compte des documents cadres connus ou en cours de définition (schéma Trame Verte et Bleue, Plan Climat, charte du Parc naturel régional, …). Il répond à ces différents enjeux en présentant notamment un profil performant sur la qualité environnementale du bâtiment.

Conformément aux objectifs de la Trame Verte et Bleue régionale qui visent à préserver la biodiversité, un plan masse resserré sur le site, limitant la construction et la dispersion du bâti, sera favorisé. Les enjeux de la maîtrise de la fréquentation sur des sites naturels sensibles, sur le site d’Arenberg et à proximité, seront également appréhendés par une analyse de l’impact des activités (exemples : accueil de spectacles de plein air, pollution lumineuse dans le cadre de mise en lumière du site…). Les équipes du projet travaillent également avec les équipes de la Région et des entreprises de transport en commun pour améliorer les dessertes du site en TER ou bus et limiter ainsi les trajets en voiture. De son côté, l’Université n’est pas en reste concernant les aspects environnementaux : en effet, elle a la volonté très forte de travailler sur une production écologique, la réalisation de films ayant un impact écologique important (par la production d’éclairage notamment).

UN SITE NATUREL PRÉSERVÉ

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Autre atout du site d’Arenberg, sa localisation ! En effet, outre différents niveaux de desserte, le site est situé à proximité d’une offre d’hébergement et de restauration complète. Des moyens d’accès multiples

•••• En voiture par l’autoroute A23 - Valenciennes : 10 minutes - Lille : 30 minutes - Bruxelles : 1h - Paris : 1h30 - (jonction Paris-Lille prévue

en 2014)

•••• En avion : aéroport Lille - Lesquin : 25 minutes

•••• En train

- Paris - Valenciennes : 1h40 - Lille - Saint-Amand : 35 minutes - Lille - Valenciennes : 45 minutes - Lille - Bruxelles - : 40 minutes

•••• En bus en provenance de Saint-Amand ou

Valenciennes (trajet maximum d’une trentaine de minutes)

•••• En tramway : arrêt à Hérin (Le Galibot) avec

liaison bus directe en 12 minutes Un choix de restauration attractif

Plus de 230 enseignes situées à proximité et proposant un choix varié de restauration : rapide, gastronomique, traditionnelle… dont la moitié située sur La Porte

du Hainaut.

En complément, le SITURV, syndicat des transports du valenciennois, partenaire du projet, étudie en lien avec La Porte du Hainaut, différentes solutions pour optimiser les dessertes du site.

Une offre d’hébergement qualitative

À proximité immédiate du site, plusieurs gîtes et chambres d’hôtes (mode hébergement en plein essor sur le secteur) sans compter les 20 hôtels situés dans un rayon de 20 km et les 60

hébergements « touristiques » sur le territoire de La Porte du Hainaut, soit près de 2 000 lits !

UNE LOCALISATION IDÉALE

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Crédits photo : CAPH – CAPH Michel Spingler – CAPH Tayeb Benhammou – CAPH Atelier KVDS – CAPH Inside The Box - V.01.07.2014

CONTACTS

Catherine PROUVEUR Sandrine GHISLAIN Chef de Projet Chargée de mission +33 (0)3 27 09 91 29 +33 (0)3 27 09 05 03 [email protected] [email protected]

rue Michel Rondet 59135 WALLERS-ARENBERG (Autoroute A23 – sortie 6)

www.arenberg-creativemine.fr