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Dossier de presse www.jardiner-naturellement.org 2013 Contact presse : Elvina Bunod [email protected] Tél. 03 81 53 91 44 ou 06 81 83 76 89 VALLÉE DE L’OGNON Partenaires :

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Dossier de presse

www.jardiner-naturellement.org

2013

Contact presse :

Elvina Bunod

[email protected]

Tél. 03 81 53 91 44 ou 06 81 83 76 89

VALLÉE DE L’OGNON

Partenaires :

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Communiqué de presse

Pourquoi une charte ?

Les engagements de la charte

Les magasins signataires

Bilan 2011 - 2012

La charte en 4 volets

Les partenaires

Pourquoi jardiner sans pesticides ?

Jardiner naturellement, ça marche !

Annexes

> Les 10 fiches-conseils pour jardiner naturellement

Dossier de presseSommaire

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www.jardiner-naturellement.org

CONTACT PRESSE :

Elvina Bunod

[email protected]

Tél. 03 81 53 91 44 / 06 81 83 76 89

Fax : 03 81 61 66 21

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Une dizaine d’animations pour le lancement de la charte

Dans le cadre du lancement de la charte «   Jardiner, naturellement  !  » et de la semaine sans pesticides, des animations pour promouvoir les alternatives aux pesticides sont organisées dans les magasins.

PERRIGNY Jardival - samedi 23 mars 9h-12hPONTARLIER Esprit Jardiland - samedi 23 mars 14h-17hTAVAUX Villaverde - samedi 23 mars 14h30-17h30DOLE Bricomarché - samedi 23 mars 14h-17hSAINT-GERMAIN DU BOIS Jardival - samedi 23 mars 14h30-17h30DOLE Jardival – vendredi 29 mars 9h-12hARBOIS Jardival - vendredi 29 mars 14-17h

ST-VIT M. Bricolage - samedi 30 mars 9h-12hVous pouvez également retrouver Jojo, la mascotte de la charte, sur un stand d’information à la foire de Saint-Loup-sur-Semouse (70) avec le Sytevom le samedi 23 mars de 14 h à 18h.

Contact presse :

Elvina Bunod

[email protected]

Tél. 03 81 53 91 44 ou 06 81 83 76 89

A l’occasion de la semaine européenne pour les alternatives aux pesticides, du 20 au 30 mars, 56 jardineries, magasins de bricolage et libres-services agricoles de Franche-Comté s’engagent pour la troisième année consécutive dans la charte régionale « jardiner, naturellement ! ».Beaucoup de jardiniers amateurs ont recours à des produits qui peuvent être dangereux pour l’environnement et la santé. Aujourd’hui, 9% des pesticides vendus sont destinés à l’entretien des jardins des particuliers. Coordonnée par le CPIE de la Vallée de l’Ognon et soutenue par l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse et de nombreuses collectivités, cette charte a pour objectif de diminuer la consommation de pesticides dans les jardins en orientant les jardiniers amateurs vers des solutions naturelles. Les magasins signataires s’engagent cette année encore à promouvoir les matériels, les techniques et les solutions privilégiant un jardinage sans pesticides.

La France, championne d’Europe ! Notre pays est le premier consommateur européen de produits phytosanitaires avec près de 62 700 tonnes de substances actives vendues en 2011. Les pesticides sont pourtant dangereux pour l’environnement, la biodiversité et nuisent à la santé humaine. Ces produits chimiques, conçus pour tuer des êtres vivants, polluent l’air, les cours d’eau ou les nappes phréatiques. Ainsi, en Franche-Comté, de nombreux cours d’eau et zones de captage ne sont pas indemnes de contamination par les pesticides !

Changer les pratiques et les comportements au jardinLe jardinier qui désherbe son allée ou pulvérise ses rosiers se retrouve, sans vraiment le savoir, responsable d’une partie de ces pollutions. Jusqu’à 30% de la pollution des eaux proviendrait des particuliers. De nombreuses erreurs sont commises par les jardiniers amateurs lors de l’utilisation de ces produits chimiques : surdosage, traitement à proximité de points d’eau... En réalité, la majorité des dysfonctionnements du jardin est liée à de mauvaises techniques et pratiques de jardinage. Il existe pourtant des solutions efficaces et simples à mettre en place : paillage, compostage, engrais verts, refuges à insectes et à oiseaux, gestion écologique de l’eau… En règle générale, il est primordial de «  prévenir plutôt que guérir », d’avoir une meilleure connaissance des plantes et une tolérance à la végétation spontanée.

Les engagements de la charteLes partenaires techniques de la charte s’engagent à accompagner les magasins dans leur démarche et à mettre en place les outils et actions de sensibilisation nécessaires pour faire évoluer la demande. Chaque magasin signataire s’engage quant à lui à former ses ven-deurs au jardinage naturel, faire évoluer son conseil auprès des clients, mettre en avant les solutions alternatives et ainsi dévelop-per l’offre de produits naturels. La charte vise à diminuer la vente de pesticides au profit de la vente d’articles alternatifs.

Pour en savoir plus : www.jardiner-naturellement.org

Communiqué de presseBesançon, le 19 mars 2013

56 magasins francs-comtois s’engagent dans la Charte « Jardiner, naturellement ! »

VALLÉE DE L’OGNON

Partenaires :

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Pourquoi une charte ?Les pratiques de jardinage doivent évoluer vers des méthodes plus respectueuses de l’environnement et s’orienter vers le zéro pesticide. C’est dans ce cadre que la charte régionale « Jardiner, naturellement ! » s’inscrit, pour permettre au jardinier amateur de découvrir le jardinage naturel, de comprendre comment appliquer des solutions sans pesticides, simples et efficaces, et, de changer ses pratiques.

Réduire l’utilisation des pesticides : un enjeu régionalEn Franche-Comté, les analyses du réseau officiel de surveillance des eaux naturelles de surface et souterraines mettent en évidence une contamination par les pesticides, en zones agricoles mais aussi dans les zones plus urbanisées où prédomine un cocktail de désherbants, utilisés par les collectivités et les jardiniers amateurs. Cette pollution des eaux de Franche-Comté s’explique par la nature majoritairement karstique du sous-sol, mais aussi par la méconnais-sance de ces produits et leur mauvaise utilisation par le jardinier amateur. Celui-ci a tendance à surdoser et à appliquer ces produits chimiques dans des zones à risque (proximité de points d’eau, surfaces imperméables) alors même qu’ils sont reconnus nocifs pour l’environnement et la santé humaine. Face à ces enjeux et la nécessité de faire évoluer les comportements, la Charte apparaît aujourd’hui comme une solution pour restaurer la qualité des cours d’eau, préserver la biodi-versité et diminuer les risques sanitaires et les coûts à la société (santé publique, production d’eau potable, traitement des déchets, etc.).

Une action régionale partenariale Depuis plusieurs années, l’agence de l’eau, les associations et les collectivités se sont engagées dans diverses actions visant à la restauration de la qualité de l’eau, de la biodiversité et au changement de pratiques de jardinage. Initiée en 2011, la charte « Jardiner, naturellement ! » a permis la mise en place d’un partenariat inédit entre associations, collectivités, administrations publiques et distributeurs de produits de jardin afin de sensibiliser collectivement et efficacement les particuliers aux solutions alternatives aux pesticides et de diminuer durablement l’utilisation de ces produits. Ce parte-nariat avec les jardineries, les magasins de bricolage avec un rayon jardin et les libres-services agricoles volontaires est essentiel pour que l’information délivrée à tout jardinier amateur de Franche-Comté soit entendue.

Des engagements respectifs fortsEn signant la charte, chaque magasin s’inscrit dans une démarche citoyenne et éco-respon-sable mettant en avant les solutions sans pesticides et l’information sur les dangers liés à l’utilisation des pesticides. Les partenaires techniques (agence de l’eau, associations, collectivités) s’engagent à accom-pagner les magasins dans leur démarche et à mettre en place les outils et actions de sensi-bilisation nécessaires pour faire évoluer la demande. Chaque magasin signataire s’engage quant à lui à former ses vendeurs, faire évoluer son conseil auprès des clients, mettre en avant les solutions alternatives et ainsi développer l’offre de produits alternatifs. La charte vise à diminuer la vente de pesticides au profit de la vente d’articles alternatifs.

Les aides pour ce programme Initiée par FNE Franche-Comté en 2010 puis animée et coordonnée par le CPIE de la Vallée de l’Ognon depuis 2011, la charte bénéficie du soutien technique et financier de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et de nombreux partenaires de la région (voir fiche partenaires n°7). En 2013, l’ensemble des actions mises en place dans le cadre de la charte représente un budget total de 142 210 euros, avec une aide financière de l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse, des collectivités et des syndicats de traitements des déchets.

Un jardin rêvé…1 Français sur 3 rêve d’un jardin « nourricier » et 16% désirent un jardin à l’aspect sauvage.

5 0 % d e s Fra n ça i s p l a ce n t les bénéfices sanitaires et environnementaux comme intérêt principal des jardins.Source : Enquête Unep-Ipsos 2010, « Le jardin, un bien social à partager » et enquête Unep-Ipsos 2011, « Le jardin rêvé »

Les Français et l’eau…49% des Français établissent une relation directe entre l’usage de produits de jardinage et la dégradation de la qualité des milieux aquatiques.

96% des Français souscrivent aux solutions novatrices comme l’entretien des espaces verts sans pesticides et 60% se disent prêts à titre personnel à acheter des produits bio ou non polluants pour favoriser la préservation des ressources en eau.Source : Baromètre d’opinion des Français sur l’eau 2011 (Ministère du Développement durable, les Agences de l’eau et l’ONEMA).

Prise de conscience des dangers des pesticides faibleSur les 17 millions de jardiniers a m a t e u r s e n Fra n ce, 3 2 % seulement estiment que ces produits sont dangereux et 20% considèrent que ces produits sont sans danger. Pourtant les produits chimiques utilisés par le particulier pour désherber ou lutter contre des pucerons ne sont pas anodins : ce sont des pesticides, conçus pour tuer des êtres vivants.Source : Etude Jardivert 2010 de la société SYNAPSE

Chaque année, environ 5 000 tonnes de pesticides sont répandues dans les jardins ou les potagers...

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L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse soutient les actions de lutte contre les pollutions de l’eau par les pesticides.

Les pesticides constituent l’une des principales sources de pollution des eaux des bassins Rhône-Méditerranée et Corse, territoire de compétence de l’agence de l’eau.

Une démarche globale de réduction de l’utilisation des pesticides en zone non agricoleAu delà de la problématique de réduction des pesticides en milieu agricole, l’agence de l’eau incite également les collectivités, les gestionnaires d’infrastructures linéaires, (autoroutes, voies ferrées) mais aussi les jardiniers amateurs, à réduire, voire supprimer, l’utilisation des pesticides. En effet, jusqu’à 40 % des quantités d’herbicides répandues sur des surfaces imperméables très sensibles au ruissellement, comme c’est le cas en ville, sont rapidement entraînés vers les cours d’eau ou lessivés vers les nappes d’eau souterraines.

L’agence de l’eau mène une campagne de mobilisation et de soutien des collectivités intitu-lée « Zéro pesticide dans nos villes et nos villages », un engagement pour l’eau, la biodiver-sité et la santé. Sur le bassin versant de la Méditerranée, près de 500 collectivités sont déjà passées au « Zéro pesticide », comme Lyon, Grenoble, Dijon, Besançon, Pontarlier, Bourg-en-Bresse, les communes du Lac du Bourget, le Grand Narbonne, Castelnaudary, Aigues-Vives, Apt, ainsi que de nombreuses communes rurales.

L’agence de l’eau, partenaire de la charte « jardiner, naturellement ! » en Franche-ComtéAujourd’hui, 9% des pesticides vendus sont destinés à l’entretien des jardins des particuliers. Afin d’inciter les jardiniers amateurs à réduire, voire supprimer le recours aux pesticides, l’Agence de l’eau est partenaire technique et financier de la charte régionale « Jardiner naturellement ».

Ce partenariat avec l’association France Nature Environnement Franche Comté s’inscrit dans une politique globale de réduction des pollutions de l’eau par les pesticides. C’est en effet une priorité du Schéma d’Aménagement et de Gestion de Eaux et du Grenelle de l’environnement. L’Agence propose son appui technique et financier à tous les acteurs de l’eau qui souhaitent s’engager dans une démarche de suppressions des pollutions diffuses, de changements de pratiques ou de protec-tion des captages d’eau potable. Elle peut apporter jusqu’à 50% d’aides pour des études ou l’achat de matériel.

Participation à la dernière campagne nationale « Les pesticides, apprenons à nous en passer ! »L’agence de l’eau est également partenaire de la campagne de sensibilisation auprès des jardiniers amateurs pilotée par le minis-tère de l’Ecologie dans le cadre du plan d’action Ecophyto 2018. La Société Nationale d’Horticulture de France renouvelle en 2013 son concours qui récompensera les jardiniers amateurs qui utilisent des techniques efficaces, originales et faciles à mettre en œuvre pour réduire l’usage des pesticides au jardin. Pour en savoir plus : www. jardiner-autrement.fr

Contacts Presse à l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse

> Valérie Santini : 04 72 71 28 63 - [email protected]

> Aline Belet : 04 26 22 31 37 - [email protected]

Le programme d’action de l’agence de l’eau «  Sauvons l’eau » double ses subventions pour lutter contre la pollution par les pesticides

L’agence de l’eau permet aux agriculteurs, collectivités et gestionnaires d’infrastructures de poursuivre leurs efforts en faveur de l’eau. Elle double ses aides : 190 M € sont prévus de 2013 à 2018 pour réduire les pollutions par les pesticides et les nitrates.Régler durablement la question des pesticides, et ainsi contribuer à reconquérir la qualité de l’eau, c’est agir en priorité au niveau des aires d’alimentation de captages d’eau potable destinée à la consommation humaine.

RepèresAu niveau national :> La France est le 1er producteur et utilisateur européen de pesticides (80 000 t vendues/an).

> Les pesticides sont utilisés par les agriculteurs (90%), les particuliers (9%), et les collectivités et gestionnaires d’infrastructures linéaires (1%).

> 96% des Français sont favorables au zéro pesticide dans les espaces publics et sont prêts à accepter les « mauvaises herbes ».

Sur les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse : > 40% des cours d’eau et 20% des nappes d’eaux souter-raines sont contaminés par des pesticides.

> Les 3/4 des cours d’eau suivis au titre des pesticides sont contaminés par le glyphosate (herbicide).

Réduire les pollutions de l’eau par les pesticides

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Les engagements de la chartePour orienter efficacement et durablement les jardiniers amateurs vers des pratiques respectueuses du milieu de vie, et ainsi réduire l’utilisation des pesticides, les signataires de la charte s’engagent à respecter les points suivants :

Engagements des associations et des partenaires techniques> Concevoir et mettre à disposition des enseignes signataires des outils

d’information et de communication pour promouvoir les solutions sans pesticides (affiches, fiches-conseil, présentoir, porte-brochure, stop-rayons, etc.).

> Assurer la formation des vendeurs sur les solutions alternatives et sur les risques liés à l’utilisation des pesticides.

> Prendre en charge une communication auprès du grand public visant à promouvoir les pratiques du jardinage respectueuses de l’environne-ment et à l’orienter vers les enseignes signataires de la charte.

> Assurer des animations dans les enseignes volontaires pour sensibiliser la clientèle.

> Respecter la confidentialité des informations et des données transmises par les enseignes.

Engagements des enseignes > Avoir au moins un vendeur ayant bénéficié d’une des formations pro-

posées dans le cadre de la charte sur les techniques alternatives aux pesticides (engagement prioritaire de la charte)

> Apporter à tout client demandeur une information sur les risques liés à l’utilisation des pesticides et un conseil de qualité sur les solutions alternatives.

> Afficher dans la surface de vente les supports d’information et de com-munication mis à disposition par les partenaires dans le cadre de la charte (affiches, fiches-conseil, présentoir, porte-brochure, stop-rayons, etc.).

> Accepter les animations de sensibilisation de la clientèle proposées par les associations dans le cadre de la charte et/ou créer un temps fort (podium de démonstration, animations, etc.) sur le jardinage naturel, à l’initiative de l’enseigne.

> Fournir les éléments nécessaires à l’évaluation de la charte, à savoir les réponses au questionnaire d’évaluation de la charte ainsi que les données chiffrées de l’évolution des ventes concernant les traitements chimiques, les traitements naturels et les solutions alternatives.

L’opération « Jardiner, naturellement ! » s’étend sur l’ensemble de la région Franche-Comté (Doubs, Haute-Saône, Jura, Territoire de Belfort), composée de cinq bassins versants hydrologiques : la Saône, l’Ognon, le Doubs, la Seille et l’Ain.

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Les magasins signataires

DoubsJuraHaute-SaôneTerritoirede BelfortAutre(*) Saône et Loire

L’ESPRIT JARDILAND ECOLE VALENTINLEROY MERLIN BESANCONBRICOMARCHE SAONEGAMM VERT SAONEMr BRICOLAGE SAINT-VITGAMM VERT SAINT-VIT

COMPTOIR DU VILLAGE LIESLEGAMM VERT ORNANSCOMPTOIR DU VILLAGE AMANCEYL’ESPRIT JARDILAND PONTARLIERGAMM VERT PONTARLIERCOMPTOIR DU VILLAGE PIERREFONTAINE-LES-VARANSLISADOU - Terre comtoise MAICHECOMPTOIR DU VILLAGE SANCEY-LE-GRANDLISADOU - Terre comtoise BAUMES-LES-DAMES

COMPTOIR DU VILLAGE ROUGEMONTJARDIVAL PONT DE ROIDEBAOBAB DAMPIERRE-les-BOISCOTE JARDIN VALENTIGNEYVILLAVERDE TAVAUXBRICOMARCHE DOLEJARDIVAL DOLEJARDIVAL SALINS-LES-BAINSLISADOU - Terre comtoise CHAUSSINJARDIVAL ORCHAMPSJARDIVAL BLETTERANSJARDIVAL PERRIGNYJARDIVAL ARBOISLISADOU - Terre comtoise POLIGNYJARDIVAL SAINT-AMOURJARDIVAL SAINT-CLAUDELISADOU - Terre comtoise CHAMPAGNOLEJARDIVAL CHAMPAGNOLELA JARDINERIE DES LACS CLAIRVAUX LES LACSJARDIVAL ORGELETJARDIVAL ARINTHODL’ESPRIT JARDILAND LUXEUIL-LES-BAINSJARDIVAL FROIDECONCHEJARDIVAL FOUGEROLLESJARDIVAL LUREJARDIVAL RONCHAMPJARDIVAL VILLERSEXELJARDIVAL RIOZJARDIVAL FRESNE-SAINT-MAMESJARDIVAL VESOULJARDIVAL PORT SUR SAONEJARDIVAL JUSSEYJARDIVAL MARNAYJARDIVAL GRAYLISADOU - Terre comtoise CORRELISADOU - Terre comtoise MELISEYMA JARDINERIE BOTANSJARDIVAL DELLEBRICOMARCHE DELLEJARDIVAL DANJOUTINJARDIVAL SAINT-GERMAIN DU BOIS (*)

Les chiffres :56 magasins signataires en Franche-Comté, soit près de la moitié des magasins potentiels de la région !

> 19 dans le Doubs

> 17 dans le Jura

> 15 en Haute-Saône

> 4 dans le Territoire de Belfort

> 1 limitrophe à la région (dpt Saône-et-Loire)

Appel aux magasins volontaires !Les magasins souhaitant s'engager dans la démarche "jardiner naturellement!" sont invités à contacter la Maison de la Nature de Brussey.

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Top 2012

Top 2012

Top 2012

Top 2012

Top 2012

Top 2012

Top 2012

Top 2012

Magasins ayant le mieux respecté les engagements de la charte en 2012

8 jardineries

5 magasins de bricolage

43 libres-services agricoles

(Jardival et Gamm Vert)

2013 !

Nouveaux magasins engagés dans la charte en 2013

2013 !

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Une nouvelle réglementation pour un changement des pratiques, notamment des distributeurs de produits de jardin

Le plan national Ecophyto 2018, lancé dans le cadre du Grenelle de l’environ-nement, vise à réduire pro-gressivement l’usage des pesticides de 50% d’ici 2018 si possible. Dans ce cadre, une nou-velle réglementation a été mise en place concernant les distributeurs de pro-duits de jardin : nouvel agrément pour toutes les entreprises de distribution, d’application ou de conseil à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, comprenant notamment la nécessité d’obtenir la certi-fication individuelle (Cert-phyto) de chaque salarié concerné.Depuis juin 2011, tout usage phytosanitaire est interdit dans certains lieux publics (écoles, crèches, aires de jeux, etc.) et les usages de produits contenant des substances préoccupantes (cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques et bioaccu-mulables) sont restreints dans les autres lieux pu-blics. Ce nouveau cadre réglementaire contraint les collectivités à adapter leurs pratiques de jardinage et à développer des alternatives.

De premiers résultats positifs...

Bilan 2011 - 20125

Le bilan des deux années d’existence de la charte laisse apparaître de premiers résultats encourageants ainsi qu’une vraie dynamique pour développer le jardinage naturel et réduire l’utilisation des pesticides, qui ne demande qu’à être poursuivie pour que ces progrès deviennent durables.

En 2012, 11 magasins ont respecté plus de 90% des engagementsLes magasins signataires de la charte s’engagent à promouvoir les matériels, les techniques et les solutions privilégiant un jardinage sans pesticides. Ainsi, en 2012, le respect de ces engagements ont été évalués selon plusieurs indicateurs comme : > la participation des vendeurs à la formation proposée par la charte sur les risques liés à

l’utilisation de produits phytosanitaires et sur les solutions alternatives ;> les résultats des enquêtes en client mystère visant à évaluer le conseil, la mise à disposition

des fiches-conseils et l’implication dans le jardinage naturel en magasin ;> le retour des questionnaires d’évaluation des directeurs de magasins...

La pondération des résultats obtenus a permis de définir un pourcentage indicatif du respect de l’ensemble des engagements de la charte pour chaque signataire.

Ainsi, 2 magasins ont respecté 100% des engagements en 2012 : L’esprit Jardiland à Pontarlier (25) et Villaverde à Tavaux (39) Quatre magasins ont respecté 95% des engagements : Jardival à Dole, Salins-les-Bains, Perrigny et Champagnole (39)Cinq autres magasins ont respecté plus de 90% des engagements : L’esprit Jardiland à Ecole-Valentin (25), Ma jardinerie à Botans (90), Mr Bricolage à Saint-Vit (25), Jardival à Saint-Claude (39), Jardival à Jussey (70).

Bilan après deux années d’existence « Les magasins francs-comtois sont de plus en plus impliqués dans la promotion du jardinage naturel, les conseils donnés aux clients s’améliorent » précise Emilie Leboucher, coordinatrice de la Charte, « la formation des vendeurs reste essentielle car même si lors de l’enquête en clients mystères, la moitié d’entre-eux ont reconnu la larve de coccinelle, un allié des jardiniers qui peut manger jusqu’à 600 pucerons en 10 jours, 23% des vendeurs ne la reconnaissent pas et conseillent encore un insecticide pour s’en débarrasser ! »

On constate, dans les magasins qui ont transmis leurs chiffres de vente, une diminution moyenne de la vente de pesticides en quantité de l’ordre de 5% et de 13% pour les engrais chimiques, ainsi qu’une hausse moyenne des alternatives aux produits phytosanitaires étudiées (+42%).

Sensibilisation des jardiniers amateursDe nombreuses erreurs sont commises par les jardiniers amateurs lors de l’utilisation de ces produits chimiques : surdosage, traitement à proximité des zones à risque… C’est pourquoi le volet sensibilisation de la charte est très important. Ainsi, en deux ans, près de 8 000 Francs-comtois ont été sensibilisés lors d’animations dans les magasins ou dans les évènementiels, 30 000 internautes ont visité le site internet www.jardiner-naturellement.org, plus de 50 000 jeux de 10 fiches conseils ont été diffusés.

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la charte en 4 volets1. La formation des vendeurs

La formation consiste à initier les vendeurs aux solutions alternatives aux pesticides, à les perfectionner sur des thématiques spécifiques du jardinage naturel (ravageurs, maladies, arbres et fruitiers, désherbage naturel, remèdes naturels, utilisations des plantes au jardin, éco-marketing et techniques de ventes, etc.). Cette formation permet aux vendeurs de mieux conseiller et orienter les clients vers les solutions naturelles disponibles dans leur magasin et elle constitue un engagement prioritaire de la charte et une implication forte des magasins (formation d’une journée d’au moins un vendeur par magasin).Chaque année, le programme des formations évolue pour répondre au mieux aux besoins des vendeurs et leur permettre d’approfondir leurs connaissances sur le jardinage naturel. Cinq sessions d’une journée sont proposées en 2013 avec deux types de formation :, la for-mation initiale à la charte et au jardinage naturel et les formations d’approfondissement sur des thématiques spécifiques.La formation initiale, destinée aux vendeurs n’ayant suivi aucune formation de la charte, porte sur :• les risques liés à l’utilisation des produits phytosanitaires et la réglementation en vigueur (plan Ecophyto), • les principes de base du jardinage au naturel, • les techniques, matériels et produits alternatifs aux pesticides, • le conseil auprès des clients sur les techniques de jardinage sans pesticidesLes formations d’approfondissement portent cette année sur les méthodes de lutte naturelle contre les ravageurs et maladies, le désherbage sans pesticides, les outils et la lutte méca-nique, les conseils sur les solutions naturelles à donner en magasin, le potager au naturel (avec visite de jardin et démonstrations de techniques), l’entretien des arbres, arbustes et fruitiers (avec visite de jardin-verger).Chaque magasin doit avoir au moins un vendeur ayant suivi une des journées de formation proposées pour devenir ou continuer à être signataire de la charte et ainsi bénéficier de l’ensemble du programme. Aussi, chaque vendeur formé bénéficie d’une attestation nomi-native de participation. Une enquête « clients mystères » est réalisée chaque année pour évaluer le conseil apporté aux clients en matière d’alternatives aux pesticides. Les résultats de cette enquête ont démontré en 2011 et 2012 le rôle prépondérant des formations sur l’évolution du conseil auprès des clients en magasin.

2. Les outils d’information

Chaque magasin signataire possède les outils d’information de la charte pour signaler son appartenance à la charte et mettre en avant les alternatives présentes en magasin.

> L’affiche de la charte placée à l’entrée du magasin, indique l’engagement du magasin dans la charte.

> Les 10 fiches-conseils (voir annexes) développant les thématiques essentielles du jardinage naturel :

6

5 journées de formation sont proposées aux maga-sins signataires en 2013 : 2 scessions pour la forma-tion initiale et 3 journées d’approfondissement avec des professionnels du jardinage naturel.

Votre magasin adhère

à la charte

Conseils, animations, liste des signataires et partenaires sur :

Jardiner,naturellement !

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www.jardiner-naturellement.org

Avec votre magasin, découvrez les solutions pratiques pour jardiner sans pesticides

5 - Les petits animaux assistants du jardinier6 - Le potager7 - Les herbes spontanées et la pelouse8 - Le jardin fleuri9 - La haie, les arbres et fruitiers10 - L’eau, sa gestion écologique

1 - Pesticides, pourquoi jardiner sans ?2 - Le compost et les engrais naturels3 - Le paillis4 - Les remèdes naturels contre les maladies et ravageurs

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Elles sont disposées sur leur présentoir, généralement à l’entrée du magasin, à proximité des caisses ou au rayon des pesticides. On les retrouve également au plus prêt des produits grâce aux portes-fiches insérées dans les linéaires des rayons concernés, permettant au magasin de mettre en avant une information spécifique, comme la fiche-conseil « pourquoi jardiner sans pesticides ? » devant les désherbants, la fiche « remèdes naturels » devant les purins et autres traitements naturels.En libre service, les fiches-conseils permettent d’apporter une information pratique et rapide sur une question ou une thématique précise qui intéresse le client. Elles servent également de support au vendeur lorsqu’il conseille des alternatives.

> Les stop-rayons, identifiés avec le logo de la charte et accrochés aux rails des linéaires, sont utilisés par les magasins pour mettre en avant les solutions et produits naturels, direc-tement en rayon.

Les outils d’informations web

> Le site internet : www.jardiner-naturellement.orgLe site internet permet à tout jardinier amateur de télécharger les fiches-conseils, la lettre d’information électronique de la charte, de découvrir les animations à venir en lien avec le jardinage naturel en Franche-Comté, l’astuce du mois, les conseils de Jojo le jardinier bio et de retrouver de nombreux liens pour approfondir ses connaissances.

> La lettre d’information électronique La lettre d’information électronique relaye l’actualité de la charte et donne 4 fois par an des conseils, astuces et informations de saison pour jardiner au naturel. Les inscriptions pour recevoir « la lettre de Jojo le jardinier bio » sont possibles directement sur le site internet ou lors des animations et événementiels.

> Les réseaux sociaux Pour connaître l’actualité de Jojo le jardinier bio et ses coups de cœur, une page Facebook a été créée : http://www.facebook.com/jojo.lejardinierbio?sk=wall . Jojo y invite les jardiniers amateurs à échanger leurs trucs et astuces et à déposer leurs photos de jardins et récoltes.

3. Les animations

> Animations dans les magasins signatairesOrganisées de mars à octobre, ces animations constituent un temps fort sur le jardinage naturel pour chaque magasin. Grâce à l’intervention d’un animateur spécialisé, les particuliers sont informés sur les « bonnes pratiques de jardinage » (démons-trations, mini-ateliers, quiz, questions/réponses, etc.) sur leur lieu de consommation. Différents thèmes ou ateliers peuvent être proposés : les ani-maux auxiliaires au jardin, les associations de plantes, les bons

outils du jardinier, pourquoi jardiner sans pesticides, le compostage, le paillage, la gestion écologique de l’eau. 10 animateurs de 6 associations d’éducation à l’environnement ont réalisé les animations en magasin : FNE Doubs, le CPIE du Haut-Doubs, le CPIE de la Bresse du Jura, le CPIE du Haut-Jura, le CPIE de la Vallée de l’Ognon et la Maison de la Nature des Vosges Saônoises. Le programme des animations est disponible sur le site internet de la charte et auprès des partenaires.

Depuis 2011, plus de 50 000 kits de dix fiches-conseils ont été distribués.

Près de 2000 internautes visitent le site chaque mois..

En 2012, 82 animations ont été réalisées dans les magasins signataires de la charte.

Près de 2 000 personnes ont été sensibilisées lors des animations en magasin en 2012.

avec votre magasin

www.jardiner-naturellement.org

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Plus de 2 000 fiches-conseils ont été distribuées lors de la foire aux saveurs d’automne de Pouilley-Français, le 6 octobre 2012.

Il est possible de soutenir la charte en achetant le tablier «Jardiner, naturellement !» aux couleurs de Jojo le jardinier bio, la mascotte.

Tablier vert ombré 100% coton biologique (90 x 70 cm), teinture sans métaux lourds ; et son pochon 100% toile de jute (38 x 24 cm).

Prix : 20€

> envoi dès réception de votre règlement adressé à la Maison de la Nature de Brussey (6 rue du moulin 70150 Brussey)

> Le week-end «Entrez dans mon jardin, naturellement !»Les 29 et 30 juin, en Franche-Comté, une trentaine de jardins «naturels» ouvrent leurs portes au public ! Particuliers, associations collectivités et autres structures vous feront découvrir leurs potagers, vergers, jardins d’ornement et de biodiversité, et partageront avec vous leur passion et leur savoir-faire du jardinage naturel.

Au programme des visites (libres ou guidées) : découverte des variétés anciennes et locales de fruits et légumes, trucs et astuces pour obtenir de belles plantes (fertilisation, prévention des ravageurs et maladies…), associations de plantes, techniques pour économiser l’eau ou recycler ses déchets verts, gîtes à installer pour accueillir la biodiversité… Des dégustations ou des animations sur les extraits fermentés à base de plante, le compost, le bois raméal fragmenté, les aromatiques… seront aussi proposées dans certains jardins.

Retrouvez la liste complète des jardins sur www.jardiner-naturellement.org

> Participation à d’autres évènementiels tout au long de l’année : • avec la maison de l’environnement de Franche-Comté > mardi 24 septembre à 18h30 : atelier éco-citoyen Graines de star, mes légumes ! > samedi 29 septembre : rendez-vous nature, «Jardi Coop’ (coopération et troc au jardin)Les ateliers de la maison de l’environnement de Franche-Comté sont réalisés avec le soutien financier du Conseil régional de Franche-Comté, de la DREAL de Franche-Comté et de la ville de Besançon. Les rendez-vous nature de la maison de l’environnement sont réalisés avec le soutien financier du Conseil régional de Franche-Comté.

• Salons, foires, fêtes de jardin et foires d’automneStand d’information de la charte avec animations sur des thèmes spécifiques au jardinage naturel et à la thématique de la manifestation, en fonction de la saison (Salon de l’Habitat de Besançon, foire aux saveurs d’automne de Pouilley Français, Cité des plantes/Printemps Bio). Toutes les dates sur www.jardiner-naturellement.org

• Animations « jardiner sans déchets »Réalisées notamment dans les déchetteries, avec les syndicats de traitement de déchets locaux ou sur un stand commun lors d’événementiels comme la foire de Saint-Loup sur Semouse le 23 mars. Toutes les dates sur www.jardiner-naturellement.org.

4. L’accompagnement des magasins et le suivi de la charte

La charte est animée tout au long de l’année grâce aux actions, aux contacts et partenariats qui sont indispensables à son bon fonctionnement. La relation avec les magasins nécessite un suivi régulier pour un accompagnement plus personnalisé dans leur changement de pratiques au sein de leur surface de vente (réponses aux questions, veille réglementaire, choix de l’offre de produits alternatifs, suivi de formation et documentation, mise en place d’un événementiel spécifique, etc.).

Afin d’en évaluer les résultats, la charte fait l’objet de plusieurs enquêtes : > Evaluation de la formation par les participants ;> Evaluation de chaque animation en magasin ;> Enquête auprès des magasins pour recueillir leurs avis sur la charte ;> Enquêtes mystères dans les magasins afin de vérifier que les magasins

orientent leurs conseils vers des techniques de jardinage au naturel et utilisent les outils de la charte ;

> Enquête quantitative de l’évolution des ventes des produits phytosa-nitaires et des articles alternatifs.

En 2012, 31 jardins naturels ont ouvert leurs portes pour la seconde édition de ce weekend où plus de 600 personnes ont pu profiter de conseils de jardiniers naturels avertis.

L’enquête en client mystère a montré que les magasins avec au moins un vendeur formé dans le cadre de la charte obtiennent de meilleurs résultats sur leur conseil concernant les alternatives et les préconisations pour utiliser les pesticides.

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Les partenaires

La Charte régionale « Jardiner, naturellement ! » est animée par le CPIE de la Vallée de l’Ognon, avec FNE Franche-Comté à l’initiative du projet, et grâce au soutien technique et financier de l’Agence de l’Eau et de nombreux partenaires de la région.

• Initiateur et porteur de la charte

> France Nature Environnement Franche-Comté

FNE Franche-Comté est une fédération régionale d’associations née en 1975. Association loi 1901 agréée au titre de la protection de la nature, elle est membre de France Nature Environnement, qui représente 3 000 associations françaises. Elle fédère 5 associations régionales et 4 fédérations départementales qui elles-mêmes regroupent 150 associations locales. Elle a pour objectifs de : - prendre, promouvoir et soutenir toute initiative visant à la préservation de la nature et de l’environnement ;- prendre position sur les problèmes environnementaux en participant au débat public ;- coordonner l’action des fédérations départementales et des associations régionales.

> Le CPIE de la Vallée de l’Ognon

La Maison de la Nature de Brussey est une association loi 1901 qui agit depuis plus de 25 ans dans le domaine de la sensibilisation et l’éducation à l’environnement, en Haute-Saône et sur le secteur de Belfort-Montbéliard. Elle a obtenu le label CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) en 1991 et fait partie du réseau national regroupant 80 associations dont l’Union Régionale des 4 CPIE de Franche-Comté.Ses activités s’adressent à tous (enfants, adultes, professionnels, collectivités, etc.) et couvrent un domaine très large : animation, formation, sensibilisation, aménagement/interprétation, édition/publication, gestion et entretien d’espace naturel, accompagnement des territoires, expertise spécifique, etc. Les thèmes d’interventions concernent aussi bien l’environnement naturel que les grands enjeux du développement durable.

• Partenaires techniques et financiers

> L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse

L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse a pour mission de contribuer à améliorer la gestion de la ressource en eau, à protéger les milieux aquatiques et à lutter contre la pollution, à l’échelle du bassin versant français de la Méditerranée et du bassin de Corse.Pour agir, elle perçoit des redevances payées par les usagers de l’eau (ménages, collectivités, industriels, agriculteurs...). Elles sont fondées sur l’impact des activités humaines sur l’environnement. Elles incitent chacun à la gestion responsable de l’eau et à la protection des milieux aquatiques. Elles sont encadrées par la loi et leur paiement est obligatoire.Le produit des redevances permet à l’Agence de l’eau d’apporter des aides financières aux actions d’intérêt commun aux bassins menées dans le domaine de l’eau par les collectivités locales, les industriels, les agriculteurs, les associations : études, travaux, recherche, animation, assistance technique et toutes actions entreprises pour lutter contre le gaspillage et la pollution, selon le principe « celui qui protège les milieux est aidé ».L’Agence apporte un appui aux acteurs de la gestion de l’eau en développant des outils méthodologiques, en conseillant les maîtres d’ouvrages sur la mise en œuvre de solutions adaptées, en animant des réseaux, en développant une politique de connaissance et demise à disposition des données et en mettant en œuvre des actions de sensibilisation et d’information.

FNE Franche-Comté Maison de l’environnement7 rue Voirin25000 BesançonTél. 03 81 80 92 [email protected]

Maison de la Nature de Brussey CPIE de la Vallée de l’Ognon6 rue du Moulin70150 BrusseyTél. : 03 84 31 75 49www.cpie-brussey.com

L’Agence de l’eau, créée par la loi sur l’eau de 1964, est un établissement public de l’Etat, sous la double tutelledu Ministère de l’écologieet du Ministère du budget.

Agence de l’eau Rhône- Méditerranée Corse, Délégation régionale de Besançon Le Cadran 34, rue de la Corvée 25000 Besancon Tél. 03 81 25 23 50 www.eaurmc.fr

VALLÉE DE L’OGNON

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> Le Conseil général du DoubsDans le projet départemental « Doubs 2017 », le Conseil général du Doubs réaffirme sa volonté de participer activement à l’amélioration du cadre de vie des habitants, de préserver les ressources naturelles et la biodiversité, et de mieux faire connaître le patrimoine naturel local qui constitue une richesse et un atout précieux pour notre territoire.Ainsi, de manière non exhaustive le Conseil général mène les actions suivantes : > Préservation des ressources en eau :- accompagner les collectivités pour réhabiliter les réseaux d’assainissement et les stations d’épuration, restaurer les cours d’eau et zones humides,- objectif « Zéro phyto » sur les terrains gérés par le Conseil général> Préservation de la biodiversité :- accompagner les maîtres d’ouvrage locaux pour faire émerger, sur l’ensemble du Département, une vingtaine de sites remarquables, vitrines du patrimoine naturel présent dans le Doubs et labellisés « Espaces Naturels Sensibles (ENS) ». Ces écosystèmes variés (tourbières, marais, pelouses sèches, pré-bois etc.) sont dotés d’un programme de travaux destinés à favoriser la biodiversité, et, à terme, ouverts et expliqués au grand public,- pratiquer le fauchage raisonné des bords de routes départementales, avec l’abandon pratiquement total des pesticides,- inciter aux pratiques naturelles de jardinage (voir visites du week-end « Bienvenue dans mon jardin » dans les jardins de la Saline royale d’Arc et Senans)> Education et sensibilisation à l’environnement :- sensibiliser le jeune public, et plus particulièrement les collégiens, à la préservation de la biodiversité (appel à projets «Sur la piste » des ENS),- sur le bassin versant de la Loue, sensibiliser et informer le grand public et les futurs professionnels, à la préservation de la ressource en eau (partenariat avec l’EPTB Saône-Doubs).Infos : 03 81 25 81 25 - 7 avenue de la Gare d’eau - 25031 Besançon Cedex - www.doubs.fr

> Le Conseil général du JuraConseil général du Jura - 17 rue Rouget de Lisle - 39039 Lons-le-Saunier - 03 84 87 33 00 - www.cg39.fr

> Le Conseil général de Haute-Saône Le Conseil général de la Haute-Saône, soucieux du devenir des générations futures a mis en place depuis une quinzaine d’années, une politique d’éducation à l’environnement. Pour mener ces actions de sensibilisation à l’environnement, notamment auprès du public scolaire et jeune, le Conseil général s’appuie sur trois partenariats privilégiés et confirmés à savoir :- la Maison de la Nature de Brussey, labellisée CPIE- la Maison de la Nature des Vosges Saônoises, située au Haut-du-Them – Château-Lambert- l’association ADERA située à GourgeonLe partenariat a permis de faire bénéficier environ 25 000 enfants à des sessions de formation et de sensibilisation à l’environnement (200 demies-journées par an) sur des thèmes tels que l’eau et sa préservation, les vergers, le potager, la forêt, les amphibiens, les araignées, les abeilles, la botanique, les oiseaux…La conception de ces animations et l’achat de matériel sont également financés par le Conseil général de la Haute-Saône.Infos : 03 84 95 70 70 - 23 rue de la Préfecture - 70006 Vesoul - www.cg70.fr

> La Ville de Besançon Dès 1999, la Ville de Besançon a engagé une démarche « zéro pesticide » et la protection biologique de ses parcs et jardins urbains (205 ha). Il n’a nullement été besoin d’introduire coccinelles, syrphes ou chrysopes, car il existait déjà une belle diversité d’organismes auxiliaires, favorisée par les actions de gestion conduites avec prudence depuis plus de vingt ans. Depuis 2002, tout usage de pesticides est proscrit et les méthodes alternatives au désherbage ont été développées : paillages, méthodes mécaniques ou couvert végétal.La création et la gestion des espaces verts intègrent systématiquement la préservation des habitats naturels en conservant les vieux murs, en plantant des espèces adaptées, procurant abris et nourriture à la faune auxiliaire. Les déchets végétaux des parcs sont réutilisés sur les espaces d’origine. L’utilisation de végétaux indigènes est renforcée et un travail est mené sur les strates végétales, jardin par jardin. Une gestion différenciée des pelouses pénètre dans tous les espaces, y compris au cœur historique de la ville le long des fortifications. L’ensemble des jardiniers est formé et impliqué dans la démarche. La mise en place d’un plan de désherbage à l’échelle communale est en cours. Il vise les espaces publics et privés.Infos : Michèle Mouneyrac, Direction des Espaces verts au 03 81 41 53 14 - www.besancon.fr

> Le Grand Besançon Depuis 16 ans, le Grand Besançon a engagé un programme de sensibilisation des habitants de son territoire aux pratiques culturales respectueuses de l’environnement, dans le cadre de son concours de fleurissement. Chaque année, les participants peuvent, notamment, apprendre les gestes et techniques éco-citoyens pour un jardinage respectueux de l’environnement.Le Grand Besançon copilote avec la Ville de Besançon l’opération Familles actives pour le climat. En partenariat avec le SYBERT, cette démarche a, entre autres, pour objectif de sensibiliser les familles au compostage des déchets verts (individuel ou collectif) et à la réduction de la toxicité des produits d’entretien ou de jardinage.Infos : www.grandbesancon.fr ou [email protected] - 03 81 65 07 00

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> Le Sytevom Dans le cadre de sa politique préventive, le SYTEVOM (syndicat en charge du traitement des déchets sur la Haute-Saône) souhaite stabiliser la production des déchets verts en progression constante dans les déchetteries depuis 10 ans.Pour cela, le SYTEVOM propose un panel de solutions aux habitants pour agir « à la source » : des composteurs à prix préférentiel, des lombricomposteurs ou des composteurs en pied d’immeubles pour les résidents en habitat vertical. Bref, le compostage est désormais bien développé sur tout le territoire du SYTEVOM avec notamment la distribution de 27 000 composteurs équipant plus de 16 000 foyers, 50 lombricomposteurs en fonctionnement et une dizaine de collectifs équipés de composteurs.Mais il faut aller encore plus loin en développant des alternatives aux produits phytosanitaires utilisés dans les jardins pour réduire la toxicité des déchets produits, et en multipliant de nouvelles pratiques pour réduire la quantité des déchets verts produits par chacun d’entre nous (mulching, broyage des déchets verts, espèces végétales à pousses lentes, etc.).La Charte régionale « Jardiner naturellement ! » contribue ainsi pleinement à sensibiliser le grand public à cette thématique.Infos : 03 84 76 93 00 ou www.sytevom.org

> Le SYBERTDans le cadre de son programme local de réduction des déchets, le SYBERT développe de nombreuses actions autour du compostage, de la réduction des toxiques au jardin et de la promotion de leurs alternatives.Infos : 03 81 21 15 60 - 4 rue Gabriel Plançon 25043 BESANCON Cedex - www.sybert.fr

> Le Sydom du Jura Le SYDOM du Jura, collectivité en charge du traitement des déchets dans le Jura, est engagé depuis juillet 2009 dans un Programme Local de Prévention (PLP) visant à réduire la production de déchets de 7% en 5 ans. Pour atteindre cet objectif ambitieux, le SYDOM développe et propose de nombreuses actions à destination des usagers, des associations, des collectivités et de tout organisme souhaitant participer à la réduction des déchets.Une des principales actions, nommée Communes 100% Compostage, consiste à aider et à accompagner les communes volontaires à faire évoluer leurs pratiques d’entretien des espaces verts dans un objectif d’éco-exemplarité : réduction de la quantité de déchets verts produits (mulching, prairies fleuries, espèces à pousses lentes…), valorisation locale des déchets produits (broyage et paillage, compostage…) et développement des alternatives aux produits phytosanitaires.Le second volet de ce projet est d’accentuer la sensibilisation des usagers et de leur fournir les outils nécessaires afin qu’ils puissent valoriser l’ensemble de leurs déchets organiques : distribution de composteurs à prix réduit, mise à disposition de broyeurs à végétaux ou broyage par la commune, développement du compostage en pied d’immeuble et du lombricompostage…La sensibilisation du public en général est également au cœur des préoccupations du SYDOM qui s’emploie à diffuser au plus grand nombre les bonnes pratiques de jardinage moins productrices de déchets, plus respectueuses de l’environnement et moins onéreuses pour les usagers.Infos : 03 84 47 44 41 ou www.letri.com

> Préval Infos : 03 81 46 49 66 - Les Petits Planchants, BP 235 - 25303 PONTARLIER Cedex - www.preval.fr

> La Communauté de communes du Sud Territoire Depuis 2011, la Communauté de Communes du Sud Territoire (CCST) s’est engagée au travers du Contrat de rivière transfrontalier Allaine dans une démarche de sensibilisation et de réduction des produits phytosanitaires utilisés sur le bassin versant de l’Allaine. Les actions sont menées en direction de tous les acteurs susceptibles d’utiliser des pesticides.Un programme de sensibilisation des communes du bassin versant a permis la réalisation de plusieurs plans de désherbage, avec des objectifs chiffrés de réduction des pesticides. La CCST accompagne les communes dans la mise en place d’un programme de communication connexe à la mise en œuvre de leur plan de désherbage. Parallèlement, des formations à destination des employés communaux sur les techniques alternatives à l’utilisation des pesticides sont organisées chaque année afin que les personnels techniques puissent être accompagnés dans leurs changements de pratiques. La réduction des phytosanitaires étant l’affaire de tous, des animations gratuites sur le jardinage biologique sont mises en place chaque année en direction des particuliers et traitent d’une thématique précise. Dans ce cadre, un jardin biologique à vocation pédagogique a été installé sur l’une des communes du bassin versant afin de montrer en temps réel les solutions sans pesticides aux personnes qui rencontrent des problèmes de parasites, de maladies ou de ravageurs dans leurs jardins. Cet espace est un support pédagogique réalisé en collaboration avec un centre périscolaire et de loisirs. Les enfants deviennent ainsi un vecteur du changement et transmettent leurs connaissances à leurs parents.Enfin, le monde agricole fait également partie des acteurs impliqués dans la réduction des produits phytosanitaires par la mise en place de Mesures agro-environnementales sur les Aires d’Alimentation de Captages d’eau potable. Dans la même ligne, la CCST prend en charge financièrement les diagnostics de conversion à l’agriculture biologique pour les exploitants qui sont intéressés. Infos : Laurence LE ROY, Chargée de mission du Contrat de rivière transfrontalier Allaine : 03 84 23 57 83, [email protected], www.allaine.info

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• Les partenaires des actions de la charte

> CommunicationConservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté 03 81 53 04 20 - Maison de l’environnement - 7 rue Voirin - 25000 Besançon - Infos : [email protected] - www.cen-franchecomte.org

> AnimationsCPIE du Haut-Jura Infos : 03 84 42 85 96 – 1 Grande rue – 39170 Saint-Lupicin – www.cpie-haut-jura.org CPIE du Haut-Doubs Infos : 03 81 49 82 99 – 8 rue Charles le Téméraire – 25560 La Rivière Drugeon – www.cpiehautdoubs.org CPIE de la Bresse du JuraInfos : 03 84 85 12 75 – Maison de la nature – 39140 Arlay – www.cpie-bresse-jura.org La Maison de la nature des Vosges SaônoisesInfos : 03 84 63 89 41 - Le Belmont – 70440 Haut-du-Them-Château-Lambert – www.mnvs.fr FNE-DoubsInfos : 03 81 61 36 44 - 7, rue Voirin - 25 000 Besançon - www.doubs-nature-environnement.com

> Autres partenaires associés aux actions de la charte Directions régionales de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF), Pays de Montbéliard Agglomération, Jardiniers de France, Réseau Pass’ Graine, Associations des jardins familiaux, FREDON Franche-Comté, Société d’Horticulture de Franche-Comté, Associations de jardiniers, etc.

> La Ville de Lons-le-Saunier Depuis 2010, la Ville de Lons-le-Saunier s’est engagée dans le cadre de ses actions environnementales pour la protection des ressources en eau potable dans une démarche « zéro pesticides» pour l’entretien de son territoire.En 2010, un état des lieux a été fait avec la réalisation d’un plan de gestion différencié du désherbage de la ville. En 2011, le programme d’actions et des techniques alternatives aux pesticides a été lancé, avec notamment : l’utilisation de zéro désherbant et l’embauche de 3 éco-jardiniers pendant 3 mois en travail d’insertion au service voirie, peu de traitement et plus de travail mécanique dans le service des sports et l’essai au cimetière de réduire les désherbants grâce aux éco-jardiniers et des techniques de fleurissement et de revégétalisation. Les agents techniques ont pu être formés aux techniques alternatives aux pesticides et une communication sur ces nouvelles pratiques a été faite auprès des habitants (campagne d’affichage, semaine des alternatives, participation à différentes manifestations, etc.). De 2012 à 2014, l’objectif est bien sûr le maintien du cap du zéro-pesticides. La communication a été renforcée avec la quinzaine du Développement durable, proposant différentes actions et la participation de nombreux acteurs : conférences, projection-débat, animations et ateliers pratiques (compostage, paillage, potager bio), café-compost, inauguration de la voie verte, exposition, animations en jardinerie, journée techniques pour les communes...Contact : [email protected]

• partenaires en 2012

> Léa Nature / Jardin BIO’ et 1% pour la planèteLe Groupe Léa Nature / Jardin BIO’ est l’un des 100 membres français adhérant au Club 1% Pour la Planète, mouvement mondial regroupant 1 360 entreprises qui versent 1 % de leurs ventes à des associations de protection de l’environnement. Comme pour la charte « Jardiner, naturellement ! », Léa Nature a soutenu ainsi plus de 150 associations avec les marques bio du Groupe, notamment pour soutenir des projets dans les domaines suivants : agriculture biologique, protection des sols et biodiversité cultivée, prévention des impacts de la dégradation de l’environnement sur la santé, protection végétale, jardins partagés, protection des mers et des océans. Infos : 05 46 34 30 00 - Groupe Léa Nature - Avenue Paul Langevin - 17180 Périgny - www.leanature.com

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Pourquoi jardiner sans pesticides ?Les pesticides, tous concernés !Désherber son allée ou lutter contre des pucerons n’est pas anodin, les pesticides ce sont des produits chimiques, appelés aussi produits phytosanitaires par les professionnels, conçus pour tuer des êtres vivants. Ils servent principalement à : > éliminer les herbes jugées « indésirables » ; > éliminer certains animaux dits « ravageurs » ou « parasites » (insectes, mulots, limaces...) ; > lutter contre les maladies causées par des champignons. Des actions sont menées concernant les agriculteurs et les collectivités pour réduire l’utilisation de pesticides mais c’est aussi l’affaire de tout jardinier amateur où chacun à son échelle peut réduire voire supprimer l’utilisation de ces produits ! Avec 17 millions de jardiniers, les risques sanitaires et environnementaux n’en sont pas moindres, bien au contraire puisque les particu-liers, sans formation spécifique à ces produits, ont des comportements à risques : surdosage, absence de protection, traitement de surfaces imperméables ou peu perméables (trottoir, cours pavée, bitume, pente de garage…), proximité des populations en milieu urbain, etc. « Prévenir plutôt que guérir », « agir avec la nature plutôt que contre elle », « observer et voir autrement » sont autant d’approches du jardinage naturel à privilégier… Objectif zéro pesticide, c’est possible ! De nombreuses solutions efficaces et simples à mettre en place existent, alors n’attendez plus, jardinez naturellement! !

Pesticides, danger ! • Sur l’eau Les pesticides utilisés par le jardinier empoisonnent l’eau car ils peuvent : > ruisseler jusqu’à un cours d’eau, surtout lorsque le sol est imperméable ; > être entraînés dans le sol par les eaux de pluie jusqu’aux nappes souterraines ; > s’évaporer dans l’atmosphère (air, eau de pluie, brouillard). La Franche-Comté souffre d’une contamination de ses eaux par les pesticides, notamment par les herbicides. En moyenne, pas moins de 38 molécules actives différentes ont été recensées sur les 10 stations d’observation des rivières en Franche-Comté. • Sur la biodiversité La plupart des pesticides ne sont pas sélectifs : en traitant un seul « problème », d’autres espèces sont tuées, directement ou indirectement. Ainsi les « amis du jardinier » sont très sensibles à ces produits. C’est le cas des prédateurs de ravageurs (coccinelle, mésange, hérisson, etc.) ou encore des pollinisateurs (abeille, bourdon, etc.). De même, les pesticides sont toxiques pour les êtres vivants du sol : vers de terre, cham-pignons, bactéries, acariens, etc. Un cercle vicieux s’installe… Au fil des ans et dans l’espoir d’obtenir un meilleur résultat, le jardinier est amené à traiter plus souvent avec également la tentation de surdoser. Au final, le sol se meurt, les plantes les plus résistantes s’installent et les ravageurs, sans aucun prédateur naturel, pullulent. C’est tout le jardin qui est fragilisé ! • Sur la santé Les pesticides peuvent également intoxiquer l’homme : > par dose forte (pendant l’utilisation ou par ingestion) : brûlure, irritation, allergie, mal de tête, vertige, tremblement, vomissement, mal de ventre… > par dose faible et répétée : absorption par l’air, l’eau et les aliments consommés.

Utilisation rime avec précautions d’usage…Avant toute utilisation de pesticides, quelques règles sont à observer : > respecter la bonne dose indiquée sur l’étiquette, même si elle paraît minime ; > ne pas traiter à proximité de l’eau (rivière, ruisseau, caniveau, mare, fossé, puits, regard d’eau, bouche d’égout, etc.) ; > ne pas désherber chimiquement les zones imperméables (bitume, dallage, béton). Cette pratique pollue fortement et rapidement l’eau. Eviter également au maximum les autres sur-faces (gravier, sable, etc.) ; > ne pas traiter avant une pluie ou par temps venteux ; > porter des protections pendant l’utilisation (gants, lunettes, masque, bottes).

> Attention, poison ! Le glyphosate est un désherbant total très utilisé par les jardiniers amateurs. C’est aussi une des substances dangereuses que l’on retrouve le plus dans les eaux franc-comtoises.

> Respecter la loi…Peu connue du grand public, l’arrêté du 12 septembre 2006 fixe pourtant une interdiction de traiter à moins de 5 mètres des cours d’eau et plans d’eau figurant sur les cartes IGN 1/25000e (en cas de non respect, jusqu’à 75 000 € d’amende et 2 ans de prison)

> Une étude de l’Université du Minnesota * évalue à moins de 1% la part des pesticides qui entre en contact avec l’organisme ciblé et donc à 99% les substances qui se dispersent… dans notre environnement. * Source : Pimentel, University of Minnesota, 1996

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Un problème de santé publique… D e nombreuses études démontrent que les pesticides auraient des effets à plus ou moins long terme sur notre santé. En s’accumulant progressivement dans notre organisme, les pesticides augmenteraient les risques de certains cancers, maladies neurologiques et troubles de la reproduction.

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Jardiner naturellement, ça marche !Que changer pour avoir un jardin naturel ? Quel matériel et quels produits naturels utiliser à la place des pesticides ? Pour chaque question ou problème rencontré au jardin, il existe une solution naturelle efficace et facile à mettre en place, comme par exemple :

Choisir des plantes adaptées> Le choix des variétés au jardin est vaste et toute plantation demande réflexion au préalable ! Il est important de bien lire les indications sur les sachets de graines avant d’acheter et de pré-férer des variétés tolérantes aux maladies et adaptées au climat local (demander conseil en magasin).

> En fonction de l’utilisation souhaitée et de l’organisation de son jardin, penser à l’empla-cement des plantations qui doivent être adaptées à la nature du sol, à l’exposition, l’humi-dité, etc. Les espèces locales s’adaptent bien plus facilement et nécessitent souvent moins d’entretien.> Des plantes utiles pour la biodiversité… Les arbres, arbustes, haies et plantes du potager ou du jardin d’ornement peuvent attirer de nombreux insectes utiles au jardinier. De plus, l’aspect sauvage et fleuri apporte une nouvelle esthétique au jardin.> Par affinités au potager... Certaines plantes ont des interactions bénéfiques, d’autres limitent des maladies ou repoussent des ravageurs comme le poireau qui protège par son odeur la carotte de la mouche et inversement, celle-ci le protège du ver du poireau. > La rotation des cultures limite le développement de certaines maladies et ravageurs spécifiques d’une famille de plantes. Le sol ne s’épuisera pas en alternant l’emplacement des familles de légumes qui ont des besoins différents : légumes feuilles, légumes racines, légumes fruits et graines, légumineuses.

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Ne pas laisser le sol nuLorsque la terre est nue, elle est soumise aux effets du climat (sècheresse, intempéries) et devient un terrain idéal pour les plantes indésirables. Couvrir le sol en toute saison est donc un geste primordial au jardin.

Comment recouvrir son sol ? Au potager, il est possible de planter des engrais verts par exemple lorsque celui-ci n’est plus cultivé (entre deux cultures, après la récolte ou juste avant l’hiver). En bordure de haies, au pied des arbres, rosiers et arbustes ou sur un talus, la plantation de plantes couvre-sol permettra notamment d’empêcher d’autres plantes indésirables de s’installer, de faciliter l’entretien du jardin tout en protégeant la terre et en attirant les animaux utiles grâce aux fleurs et feuillage persistant.Avec le paillage, il n’y a que des avantages !Qu’ils soient faits maison ou achetés tout prêt sont indispensables au jardin (tontes de pelouse, feuilles mortes, broyats, paillettes, écorces…). Ils sont faciles à mettre en place et permettent notamment : d’éviter l’installation des herbes indésirables et donc l’utilisation de désherbants chimiques, de maintenir le sol à bonne température, de protéger la terre, de limiter l’évaporation de l’eau et de favoriser la vie du sol.

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Après la taille des arbres, arbustes et haies, broyer les branches et utiliser ce broyat comme paillis est un réflexe simple à adopter pour recycler ses déchets verts !

Avant de semer ou planter, le travail de la terre est une des clés du jardinage ! Pour cela, pas de bons jardinier sans bon outils (biogriffe, grelinette, fourche à bêcher, sarcloir, binette...)

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Entretenir et nourrir sa terreLa terre est bien plus qu’un support de culture, c’est un milieu vivant qui conditionne l’alimentation des plantes et leur assure une bonne résistance aux maladies et ravageurs. Sous terre, il

existe de très nombreux êtres vivants dans le sol (vers de terre, insectes, champignons, bactéries, etc.) ! Cette vie permet notamment de décomposer la matière organique en minéraux et en humus, d’aérer le sol ou d’en améliorer la structure. L’objectif est d’obtenir un sol souple et aéré qui retient l’eau et les éléments nutritifs pour les laisser à disposition des plantes ; elles auront ainsi besoin de moins d’engrais. Le jardinier sera aussi moins fatigué grâce à cette bonne terre simple à travailler ! Les herbes indésirables seront plus faciles à arracher par exemple.Comment améliorer sa terre ? En apportant du compost qu’il est possible de fabriquer soi-même grâce aux déchets biodégradables du jardin ou de cuisine. On trouve également des amendements tout prêt en magasin et des engrais (poudre de corne torréfiée, poudres de roches, préparations à base de plantes, engrais verts, etc.), à utiliser modérément pour certains et avec précaution.

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Inviter la biodiversité dans son jardinEn diversifiant les espaces et les plantes sauvages, la faune est plus variée et protège naturellement le jardin : fleurs, gîtes à insectes, haies et prairies fleuries, points d’eau, murets, etc.

Les assistants du jardinierToute espèce qui s’attaque aux cultures (le ravageur) a des ennemis naturels (les prédateurs) qui limiteront sa prolifération. Ces animaux jouent un rôle primordial au jardin, ce sont des auxiliaires : coccinelle, syrphe, chrysope, perce-oreille, guêpe solitaire, carabe, chauve-souris, hérisson, passereaux… Cette auto-régulation des ravageurs par les animaux du jardin permet ainsi d’éviter toute utilisation de traitements, chimiques et naturels. Lorsque des pesticides, non sélectifs pour la plupart, sont utilisés au jardin, ils tuent directement ou indirectement les animaux utiles et rompent cet équilibre essentiel.En apprenant à reconnaître ses alliés et en patientant un peu après une invasion, vous pour-rez voir par exemple des larves de coccinelles se délecter des pucerons de vos rosiers.Comment accueillir la biodiversité ? Pour favoriser la présence des auxiliaires, vous devez leur offrir le gîte et le couvert : plantes à fleurs variées, tas de feuilles, de branches, piles de bois, pierrier, mare, etc. Vous pouvez aussi installer des nichoirs et de nombreux gîtes ou abris (perce-oreilles, coccinelles, abeilles solitaires, hérissons, chauves-souris…), disponibles en magasin ou à fabriquer soi-même.

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Cultiver une autre esthétique ! En acceptant les plantes qui poussent spontanément dans la pelouse, de belles plantes sauvages s’inviteront dans votre jardin et pourront prendre la place d’herbes indésirables.

Des «mauvaises herbes» pas si gênantesJardiner au naturel, c’est aussi adopter un regard différent sur les « mauvaises » herbes car toutes les plantes ne sont pas indésirables ! Beaucoup sont utiles à la biodiversité, pour les pollinisateurs notamment, à l’entretien naturel du jardin (ingrédient essentiel des prépara-tions à base de plantes) et à l’homme, par leurs vertus culinaires et médicinales. Diversifier son jardin en installant des massifs de fleurs, des plantes couvre-sol, des haies, arbres, prairies fleuries, apportent couleur et (bio)diversité !Désherber naturellementLes désherbants sont surtout utilisés pour tenter d’éradiquer toute herbe qui oserait pousser au milieu de son allée. Cette pratique est aussi la plus dangereuse pour les eaux car l’appli-cation de produits sur ces surfaces, dites imperméables, induit un gros risque de pollution, par ruissellement ou par infiltration des eaux de pluie. Et si vous souhaitez vous débarrasser des herbes indésirables, il est possible d’adopter quelques recettes simples et naturelles : désherbeur thermique et eau bouillante (pour provoquer un choc thermique), couteau à désherber, paillis, sarcloir, binette, bâche poreuse type géotextile, etc.

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En dix jours, une larve de coccinelle peut manger jusqu’à 600 pucerons !

coccinelle et larve

de syrphe dévorant

des pucerons.

Ne vous laissez pas envahir par les herbes !N’attendez pas que les « mauvaises herbes » s’installent ou, pire, montent en graine : désherbez quand elles sont encore petites pour éviter le développement des racines et rhizomes.De nouveaux outils sont disponibles en magasin pour vous faciliter le désherbage comme la pince à désherber pour extirper de grosses racines (exemple du pissenlit) ou le couteau grattoir pour enlever petites herbes entre les dalles de votre allée et gratter la mousse.

Les 30 premiers centimètres du sol abritent 80% de la biomasse du globe : insectes, acariens, myriapodes, vers, bactéries, champignons… Ainsi pour chaque hectare, on compte entre 500kg et 5 tonnes de vers dans le sol !

Une plante puise 28 éléments dans le sol alors que les engrais chimiques en apportent principalement trois : azote, potassium, phosphore. Préférer le compost et autres amendements naturels !

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Economiser l’eau !La ressource en eau n’est pas inépuisable, sans parler de pénurie, des restrictions ont déjà été mises en place dans différentes communes franc-comtoises ces dernières années. L’eau est pourtant vitale au jardi-nier et à ses plantations, alors comment ne pas la gaspiller ? Récupérer et valoriser l’eau de pluie, adopter de bonnes pratiques d’arrosage, bien choisir ses plantes et leurs emplacements ou encore travailler le sol sont autant de solutions pour économiser l’eau tout en ayant des plantes en bonne santé !

Quelques réflexes à adopter :- Arroser uniquement lorsque cela est nécessaire pour vos plantes, le matin ou le soir de préférence, en privilégiant un long arrosage hebdomadaire à un bref arrosage quotidien en fonction du sol. - Arroser au pied des plantes plutôt que par aspersion sur le feuillage, avec une eau tempérée comme l’eau de pluie.

voir fiche 10

Remédier naturellement à certaines maladies ou ravageursPrendre l’habitude d’anticiper !La prévention est la clé de la bonne santé des plantes du jardin. Il est possible de renforcer leurs résistances naturelles grâce à des remèdes préventifs à base de végétaux. De nombreuses plantes peuvent être préparées puis pulvérisées, comme l’infusion, la

décoction, la macération ou l’extrait fermenté (souvent appelé à tort purin). Par exemple, l’extrait fermenté d’ortie, excellent fertilisant, favorise la croissance des feuilles et racines, ainsi que la vie du sol ; il peut également être utilisé en préventif contre certaines maladies. Comment faire face à une maladie ou à des ravageurs ?Si des taches apparaissent sur les feuilles ou si celles-ci sont mangées, il sera alors temps de passer à la lutte active. Il faut enlever les parasites ou couper les parties atteintes et traiter avec des produits naturels, seulement si cela s’avère indispensable ! Contre les limaces par exemple, il est possible d’utiliser : des cendres autour des plantes, des pièges à limace (avec ou sans bière), des épluchures de pommes de terre sous un abri, des feuilles d’ortie fraîches, un paillis de fougère aigle, des granulés à base de phosphate de fer (Ferramol)… Contre les maladies, la plupart dues à des champignons, une observation régulière des plantes permettra une détection précoce et donc l’application rapide d’un fongicide naturel (à base de cuivre, soufre, plantes, lait de vache, etc.).

voir fiche 4

Les produits naturels sont à employer avec mesure et précaution car certains d’entre eux ont un impact défavorable sur la biodiversité ou le sol (exemple des pyrèthres).

Avec les nématodes... Ces petits vers microscopiques que l’on trouve sous forme de poudre en jardinerie, sont à diluer dans de l’eau puis à épandre sur un sol humide et réchauffé. Une fois lâchés dans la nature, ils cherchent aussitôt leurs proies naturelles puis les parasitent. C’est un moyen peu connu, invisible mais naturellement efficace pour lutter contre certains ravageurs du jardin comme les limaces, les vers blancs ou les vers gris !

Les mycorhizes sont des associations bénéfiques entre une plante et un champignon. On peut les utiliser comme engrais naturel pour la plupart des plantes du jardin au semis ou à la plantation en pleine terre ou en pot. Ils permettront notamment à la plante d’accroitre sa capacité d’absorption en eau et nutriments, la rendant plus forte pour résister aux maladies et ravageurs.

Au jardin, on ne jette rien !

Tontes de pelouse, tailles de haies, d’arbustes et d‘arbres, feuilles mortes, fanes de végétaux, fleurs fanées… Ces déchets du jardin sont autant de ressources à utiliser sans modération, comme paillage au pied des plantes, pour créer une allée, au compost, en mulching

sur la pelouse, ou pour construire un jardin en lasagne ! Bien préparer sa pelouse, ses parterres de fleurs et de vivaces ou son potager, c’est gagner du temps dans l’entretien de son jardin. Un paillage mis en place dès que le sol s’est réchauffé évite la repousse des herbes. Recycler les déchets du jardin est aussi une astuce pour éviter des aller-retours inutiles à la déchetterie.Le jardin est auto-suffisant : il produit ses propres ressources pour se nourrir et se défendre. Pour en savoir plus : Le petit manuel des ressources au jardin.

(réalisé par l’Ascomade, en partenariat avec l’Ademe, le Conseil général du Doubs et du Jura et les syndicats de traitements des déchets - www.ascomade.org)

Plus de 60 % de notre consommation d’eau ne justifie pas l’utilisation d’une eau potable. L’eau de pluie, une ressource précieuse au jardin, gratuite, non calcaire, apprécié des plantes et idéale pour la fabrication de vos purins !

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VALLÉE DE L’OGNON

Charte régionale pour diminuer la consommation de pesticides dans les jardins en orientant les jardiniers amateurs vers des solutions naturelles.