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Entretien avec M. WANE Responsable sous brigade d'hygiène de Foundiougne et responsable de l'éducation pour la sante E : M. WANE merci pour votre disponibilité et tout, pour les questions, on a besoin de votre point de vue de vos expériences par rapport au projet et tout cela. Donc la première question c'est une question générique, comment ca s'est passe la genèse du projet, et votre implication sur le projet R: Comme l'administration c'est la continuité au moins on a la genèse de cette situation, parce que zone insulaire est d'accès difficile et ils ont eu des problèmes vraiment d'assainissement et il fut un temps ou il y avait une maladie le cholera, je pense que c'est a cause de cela que l'idée est venu de parer au péril fécal, c'est cela l'objectif du projet. Parce que la gestion aussi des eaux usées et surtout des déchets, cela cause problème dans les iles et en général il faisait dans l'eau donc c'était un problème vraiment sanitaire, c'est a cause de cela qu'on a vu qu'il fallait vraiment créer un système d'évacuation des excrétas pour éviter la pollution. E : Es ce que vous pouvez revenir sur les activités que le projet a effectué selon votre domaine ? R: Sur le plan d'hygiène et assainissement, on a crée des comites de salubrité dans les iles, ce sont les relais qui animent ces activités, on les a forme en eau, hygiène et assainissement. Donc

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Entretien avec M. WANE Responsable sous brigade d'hygiène de Foundiougne et responsable de l'éducation pour la sante

E : M. WANE merci pour votre disponibilité et tout, pour les questions, on a besoin de votre point de vue de vos expériences par rapport au projet et tout cela. Donc la première question c'est une question générique, comment ca s'est passe la genèse du projet, et votre implication sur le projet

R: Comme l'administration c'est la continuité au moins on a la genèse de cette situation, parce que zone insulaire est d'accès difficile et ils ont eu des problèmes vraiment d'assainissement et il fut un temps ou il y avait une maladie le cholera, je pense que c'est a cause de cela que l'idée est venu de parer au péril fécal, c'est cela l'objectif du projet. Parce que la gestion aussi des eaux usées et surtout des déchets, cela cause problème dans les iles et en général il faisait dans l'eau donc c'était un problème vraiment sanitaire, c'est a cause de cela qu'on a vu qu'il fallait vraiment créer un système d'évacuation des excrétas pour éviter la pollution.

E : Es ce que vous pouvez revenir sur les activités que le projet a effectué selon votre domaine ?

R: Sur le plan d'hygiène et assainissement, on a crée des comites de salubrité dans les iles, ce sont les relais qui animent ces activités, on les a forme en eau, hygiène et assainissement. Donc les principales activités de ce projet des investissements humains des visites a domiciles (VAD) thématique sur eau, hygiène et assainissement, ils font des causeries aussi et de plus la partie la plus importante, ils agissent parce qu'ils font des investissements humains que le projet par la peut être même c'est pas suffisant on a reçu au moins un lot de matériel de nettoiement malheureusement ce n'est pas village par poste. Le matériel est constitue d'une brouette, pelle, pioche, balais, des gants des paires de lunettes et tout. Ce n'est pas du tout suffisant mais aussi cela a pousser les gens a voir la réalité en face parce que ce sont des comites de salubrité qui sont fonctionnels, ils sont très renforces par le projet. Pour la formation, on a sélectionné la comite de salubrité, on les a forme sur l'eau, l'hygiène et l'assainissement et surtout sur l'utilité même et l'impact sanitaire sur la latrinisation et aussi l'entretien des latrines. Les VAD c'est thématique, si vous faites visites a domicile, vous apercevez qu'on verse de l'eau usée sur la route ou bien on dépose des déchets la bas, vous voyez que les

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latrines sont males entretenues ou bien vous voyez des défécations a l'air libre donc ce sont des thèmes qu'on utilise pour sensibiliser la population. Et en général, même les animaux en divagation, ils se battent a ce que ces gens attachent les ânes, le comite veille a cela pratiquement il joue le rôle de police de l'hygiène.

E : A propos de la construction, comment vous faites pour le choix des maçons et quelles sont les modalités?

R: Comme je vous ai dit au début quand je suis arrive, effectivement j'ai trouve qu'ils étaient un peu disséminés, c'était des maçons qui ont été formes d'abord par d'autres projets qui étaient la, pour le projet des iles du Saloum, mais quand SAVE THE CHILDREN est venu, on a encore forme les maçons sur les nouvelles techniques, vous savez chaque projet a ses propres techniques donc le prototype de latrines qu'ils ont amenés, il fallait forme effectivement les maçons. Maintenant ce problème de paiement des maçons pour faciliter cela on les a forme en GIE, les maçons, ils ont ouvert un compte au Crédit Mutuelle du Sénégal, comme c'est plus proche ils ont préféré aller la bas, c'est un peu difficile pour eux mais c'est la meilleure méthode. Par exemple ils ont leur GIE, donc ce GIE couvre tout le district sanitaire de Foundiougne, c'est seulement un GIE des Maçons des iles de Foundiougne qui regroupe tous les maçons qui sont la. Donc pour éviter qu'une seule personne ou bien qu'un seul groupe évolue dans 23 villages pour construire des latrines, cela qui causait problème. Donc dans chaque village il y a au moins un représentant des maçons qui est la bas et qui peut construire. Ils habitent dans les villages.

E : Par rapport a cela il y a eu un village ou j'ai été, je pense que c'est le village de Bassar, on m'a dit en fait qu'ils sont partis chercher un maçon de Mounde, qui est venu construire des latrines donc a la deuxième phase.

R: C'est normal, vous savez pourquoi, c'est quelqu’un on avait forme on lui a demande de construire une latrine comme telle, il y a une des latines si vous l'avez vu, il n'a pas respecte les normes surtout sur la finition, donc j'ai dit non s'il n'est pas en mesure de respecte les closes du contrat vraiment il ne faut pas lui donner a construire parce qu'on veut une homogénéité, une uniformité par rapport a toutes les latrines sinon il y a d'autres latrines qui ont été implantées par d'autres projets.

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E : Je voudrai aussi, j'ai un intérêt particulier sur le choix des villages, le choix des villages ou on construit les latrines, on sait qu'en fait c'est un problème qui est assez général, c'était chois d'assainissement hygiène et tout, maintenant se fait le choix des villages des iles ?

R: Ils avaient fait une enquête préliminaire ou il était ressorti un gap, comme je n'étais pas la, ils ont une situation de référence par rapport a des enquêtes qui ont été menées dans toutes les iles et au finish ils ont dit voila c'est cela le gap pour les latrines, mais j'espère que, es ce que sur le plan démographique les gens avaient calcule l'évolution démographique des populations. Comme c'est une population très mouvante, il y a une grande partie qui s'installe par exemple dans le Joal ou dans la Gambie et qui, il y a des moments où ils reviennent définitivement s'installer, s'ils ne sont pas prie en compte, cela va cause problème.

E : Pour la modalité, es ce que vous traitez directement avec