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Dans le code PIN 1-2-4-6-3-5 de mes opinions sur l’orientation de la SMCB en vue de défendre nos intérêts, le chiffre «6» représente 6 objectifs à ambitionner. L’un d’eux est «d’arrêter le pillage de l’aide médicale essentielle». C’est difficile... et c’est pourquoi j’appelle dans mon rapport annuel 2011 sèchement et sobre- ment à un «last call for abstracts and good ideas». Qui pourrait vraiment arrêter quelque chose d’inexistant, comme le fait savoir officiellement la Berne fédérale? «Pillage» inexistant? C’est autre chose que du pillage, lorsque les bases contrac- tuelles sont jetées aux quatre vents par les partenaires de négociation, dans ce cas santésuisse/tarifsuisse? Juste un exemple: les salaires de nos assistantes médicales ont augmenté de bien plus de 30% depuis le calcul des bases de don- nées du tarif TARMED. «Pénurie de médecins de famille» inexistante? Dans la presse actuelle, le Conseil fédéral nie toujours qu’il y a une pénurie de médecins de famille, dispensant des soins de base. Il s’agirait simplement d’un problème de répartition. Mais que regardent ces gens intelligents dans tous ces bureaux? Est-ce qu’ils regardent vraiment quelque chose? Qui doit arrêter? Notre système de santé se dirige de plus en plus vers une natio- nalisation. Et comme nous ne sommes pas toujours conscients nous-mêmes de cette tendance de plusieurs décennies, les parties politiques et les associations, même celles avec un reflex anti-état inné, ainsi que les agences fédérales et les conseils fédéraux, mènent le débat et déterminent la direction. A l’époque du GPS, nous avons oublié comment vérifier la direction à l’aide d’une boussole. Ainsi, les parlementaires ont adopté en décembre 2011, sans opposition, l’annexe de loi art. 42, par. 3bis de la LAMal. Et ce malgré les appels préalables des Méde- cins de famille Suisse et de la Conférence des sociétés Cantonales de Médecine. Seule la menace d’un référendum a conduit le nouveau ministre de la santé à faire marche arrière. La réponse au «qui» ne peut être que celle-ci: nous-mêmes, je veux dire toutes les associations professionnelles, en ne nous laissant pas nous désolidariser et scinder. Cela signifie que nous allons à présent procéder avec une juste vision des choses dans le débat de la campagne de vote qui démarre sur les soins intégrés ou dans l’initiative populaire pour une assurance maladie publique. Pas de dépen- dance de slogans, mais du courage froid, pas d’outrance, mais une volonté de compromis, tels devront être les mots d’ordre pour défendre nos propres intérêts, tout à fait justifiés, dans le contexte du bien commun. Et celui-ci inclue également le bien de toute la profession médicale! Dr. med. Beat Gafner, Président de la Société des Médecins du Canton de Berne doc.be ÆRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERN SOCIETE DES MEDECINS DU CANTON DE BERNE N o 2 / avril 2012 www.berner-aerzte.ch Sujets de cette édition: Editorial 1 Communications du secrétaire 2 Vogel Gryf et le service médical d’urgence 3 Rapport annuel 2011 du Président 5 Bien voter 11 «Nous soignons votre avenir» 13 Qui va arrêter l’inexistant?

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Page 1: doc - berner-aerzte.ch · Dans le code PIN 1-2-4-6-3-5 de mes opinions sur l’orientation de la SMCB en vue de défendre nos intérêts, le chiffre «6» représente 6 objectifs

Dans le code PIN 1-2-4-6-3-5 de mes opinions sur l’orientation de la SMCB envue de défendre nos intérêts, le chiffre «6» représente 6 objectifs à ambitionner.L’un d’eux est «d’arrêter le pillage de l’aide médicale essentielle». C’est difficile...et c’est pourquoi j’appelle dans mon rapport annuel 2011 sèchement et sobre-ment à un «last call for abstracts and good ideas». Qui pourrait vraiment arrêterquelque chose d’inexistant, comme le fait savoir officiellement la Berne fédérale? «Pillage» inexistant? C’est autre chose que du pillage, lorsque les bases contrac-tuelles sont jetées aux quatre vents par les partenaires de négociation, dans cecas santésuisse/tarifsuisse? Juste un exemple: les salaires de nos assistantesmédicales ont augmenté de bien plus de 30% depuis le calcul des bases de don-nées du tarif TARMED. «Pénurie de médecins de famille» inexistante? Dans lapresse actuelle, le Conseil fédéral nie toujours qu’il y a une pénurie de médecinsde famille, dispensant des soins de base. Il s’agirait simplement d’un problèmede répartition. Mais que regardent ces gens intelligents dans tous ces bureaux?Est-ce qu’ils regardent vraiment quelque chose?

Qui doit arrêter? Notre système de santé se dirige de plus en plus vers une natio-nalisation. Et comme nous ne sommes pas toujours conscients nous-mêmes decette tendance de plusieurs décennies, les parties politiques et les associations,même celles avec un reflex anti-état inné, ainsi que les agences fédérales et lesconseils fédéraux, mènent le débat et déterminent la direction. A l’époque duGPS, nous avons oublié comment vérifier la direction à l’aide d’une boussole. Ainsi, les parlementaires ont adopté en décembre 2011, sans opposition, l’annexede loi art. 42, par. 3bis de la LAMal. Et ce malgré les appels préalables des Méde-cins de famille Suisse et de la Conférence des sociétés Cantonales de Médecine.Seule la menace d’un référendum a conduit le nouveau ministre de la santé à faire marche arrière.

La réponse au «qui» ne peut être que celle-ci: nous-mêmes, je veux dire toutesles associations professionnelles, en ne nous laissant pas nous désolidariser etscinder. Cela signifie que nous allons à présent procéder avec une juste vision deschoses dans le débat de la campagne de vote qui démarre sur les soins intégrésou dans l’initiative populaire pour une assurance maladie publique. Pas de dépen-dance de slogans, mais du courage froid, pas d’outrance, mais une volonté decompromis, tels devront être les mots d’ordre pour défendre nos propres intérêts,tout à fait justifiés, dans le contexte du bien commun. Et celui-ci inclue égalementle bien de toute la profession médicale!

Dr. med. Beat Gafner, Président de la Société des Médecins du Canton de Berne

doc.beÆRZTEGESELLSCHAFTDES KANTONS BERNSOCIETE DES MEDECINSDU CANTON DE BERNE

No 2 / avril 2012www.berner-aerzte.ch

Sujets de cette édition:

Editorial 1

Communications du secrétaire 2

Vogel Gryf et le service médical d’urgence 3

Rapport annuel 2011 du Président 5

Bien voter 11

«Nous soignons votre avenir» 13

Qui va arrêter l’inexistant?

Page 2: doc - berner-aerzte.ch · Dans le code PIN 1-2-4-6-3-5 de mes opinions sur l’orientation de la SMCB en vue de défendre nos intérêts, le chiffre «6» représente 6 objectifs

ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERNSOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2012 – 2

1. Approbation des comptes annuels 2011A L’UNANIMITÉ

2. Décharge donnée au comité cantonal pour l’exercice 2011A L’UNANIMITÉ

3. Détermination des droits d’adhésion 2012 (inchangés)Réduction de la cotisation cantonale de CHF 100.– pour les méde-cins-chefs et les médecins chefs de service avec adhésion àl’AMDHS; remboursement de CHF 300.– en cas de participation àROKO ou de CHF 200.– en cas de fourniture des données comp-tables à PonteNova, pour les membres en activité indépendante.

La cotisation cantonale pour 2012 s’élève à:Catégorie 01 membres en activité indépendante (ambulatoire) Fr. 965.–

Catégorie 02 membres salariés occupant des postes de direction Fr. 645.–

Catégorie 21 sur preuve d’adhésion à l’AMDHS Fr. 545.–

Catégorie 03 membres salariés n’occupant pas de poste de direction Fr. 300.–

Catégorie 04 membres en formation FMH Fr. 300.–

Catégorie 05 résidence et activité à l’étranger Fr. 150.–

Catégorie 06 n’exerçant temporairement pas en tant que médecin Fr. 150.–

Nota bene: Les membres de la catégorie 01 envoyant en tempsvoulu un questionnaire évaluable dans le cadre de l’étude des coûtsd’exploitation (ROKO), recevront un remboursement de CHF 300.–.Les membres de la catégorie 01, mettant à la disposition du comitécantonal de façon anonyme les données comptables (Ponte Nova),recevront un remboursement (supplémentaire) de CHF 200.–.A L’UNANIMITÉ

4. Définition du budget 2012A L’UNANIMITÉ

5. Pouvoir donné au comité cantonal, d’exiger une seule fois au cours de l’année 2012, pour le travail de relations publiques en vue de défendre les intérêts, CHF 100.– (catégories 01 et 02) ou CHF 50.– (catégories 03, 04, 05 et 06) par membre(cotisation supplémentaire)A L’UNANIMITÉ

6. Electionsa) Election de la société de contrôleInterrevi AG, Huttwil A L’UNANIMITÉ

b) Election du PrésidentDr. med. Beat Gafner, Niederscherli A L’UNANIMITÉ

Communications du secrétaire

Lors de l’assemblée des délégués du 22 mars 2012, les résolutions suivantes ont été adoptées.

Dr. iur. Thomas Eichenberger,secrétaire juridique

c) Election des deux Vice-PrésidentsDr. med. Christian Gubler, BerneDr. med. Rainer Felber, BollLES DEUX À L’UNANIMITÉ

d) Election du Secrétaire scientifiqueProf. Dr. med. Heinz ZimmermannA L’UNANIMITÉ

e) Election des autres membres du conseil pour un mandatsupplémentaire de 4 ansDr. med. Peter Baumgartner, BurgdorfDr. med. Andreas Bieri, LangenthalDr. med. Roland Brechbühler, CorgémontDr. med. Esther Hilfiker, BerneDr. med. Daniel Marth, Berne Dr. med. Manfred Studer, UnterseenTOUS À L’UNANIMITÉ AVEC 1 ABSTENTION

f) Election d’un délégué de l’ordre des médecinsDr. med. Jürg Schlup, ZollikofenA L’UNANIMITÉ

7. Prise de décision consigne de vote concernant Managed CareL’assemblée des délégués de la Société des Médecins du Cantonde Berne (SMCB) décide, sur la base de la requête présentée à l’un-animité (avec 1 abstention) par le comité cantonal de la SMCB, avec

UNE LARGE MAJORITÉ, 6 VOIX CONTRE ET 3 ABSTENTIONS, DE NE

DONNER AUCUNE CONSIGNE DE VOTE SUR L’OBJET DE LA VOTATION

POPULAIRE MANAGED CARE.

Raison: la Société des Médecins du Canton de Berne décide dene donner aucune consigne de vote pour le scrutin du 17 juin 2012sur l’objet de la votation Managed Care. L’absence de consigne devote a été adoptée à une large majorité par l’assemblée des délé-gués du 22 mars 2012.La Société des Médecins du Canton de Berne exprime ainsi quec’est avant tout à la population de se prononcer sur cet objet. Enmême temps, elle respecte le fait qu’il y ait des opinions divergen-tes au sein de la profession médicale quant aux soins intégrés.Selon la pondération, des arguments respectables peuvent êtreavancés pour ou contre l’objet Managed-Care.La SMCB, en tant que deuxième plus grande association cantona-le de médecins en exercice en Suisse, adopte délibérément, aprèsun débat intense, une position déterminée quant à l’absence deconsigne de vote qui n’est pas dirigée contre l’un ou l’autre grandgroupe parmi ses membres.

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ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERNSOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2012 – 3

Le membre du Grand Conseil et membre duconseil d’administration de la SMCB, Tho-mas Heuberger, serre de nombreusesmains: beaucoup de membres du GrandConseil se sont déplacés, certains même àl’improviste. La petite marche de la mairievers le restaurant Zunft zu Webern les aconvaincus d’assister à la réunion de déjeu-ner de la Société des Médecins. Il n’y a passuffisamment de sièges dans la salle. Rapi-dement, des chaises et des tables supplé-mentaires sont mises à disposition. Appa-remment, le thème de l’événement suscitel’intérêt. Et il est vrai, qu’il est de la plusgrande actualité. Les membres du GrandConseil discutent, au cours de la dernièresemaine de mars, du rapport sur la méde-cine de premier recours. Et c’est précisé-ment ce point que Thomas Heubergerévoque en souhaitant la bienvenue à sescollègues.

La Société des Médecins souhaite expli-quer son point de vue aux politiciens lors decette réunion de déjeuner et insister sur despoints clés du rapport sur la médecine depremier recours. L’un d’eux est la pénurieimminente de médecins de famille dans lecanton. «Nous devons analyser et amélio-rer les conditions de travail des médecinsde famille, dispensant des soins de base, etdu service d’urgence», explique ThomasHeuberger et résume que «sans médecinsde famille, dispensant des soins de base, iln’y a pas de service médical d’urgence. Ceserait alors au canton de le prendre en char-ge. Un scénario onéreux.»

Pas de raid sur les sacs d’argent de l’Etat

Le Président de la SMCB, Beat Gafner,s’occupe de la coloration historique del’événement: «Le Vogel Gryf, une créaturemythologique mi-aigle, mi-lion, est l’emblè-me du restaurant Zunft zu Webern. Nousl’avons laissé dehors, sur la façade, afinqu’il ne puisse vous voler la saucisse dans

votre assiette et pour que vous ne pensiezpas que nous prévoyons un raid sur lessacs d’argent de l’Etat.» La Société desMédecins compte néanmoins sur le soutienpolitique pour le maintien et la mise enœuvre d’une fonction requise par la loi auprofit du public. Car, selon Beat Gafner, lesproblèmes relatifs aux soins médicaux d’ur-gence dans les régions à forte concentra-tion urbaine et dans les campagnes pren-nent une ampleur telle qu’ils mettent endanger une aide médicale essentielle satis-faisante. Le Président de la SMCB a concluson introduction en disant que «les thèmesde ce midi ne couvrent certes qu’une partiede la bonne analyse de la médecine de pre-mier recours par notre Direction de la san-té publique et de la prévoyance sociale,mais tout de même une partie très impor-tante».

Vogel Gryf et le service médical d’urgence

Le 20 mars 2012, la SMCB a organisé pour les membres du Grand Conseil un événement de défense des intérêts. Plus de 50 membres du Conseil ont accepté l’invitation.

Dans la grande salle du restaurant Zunft zu Webern, ils ont été informés des problèmes pressants que rencontre le service médical d’urgence.

Markus Gubler,service de presse et d’information

La Société des Médecins abolit les privilèges...

Le Vice-Président de la SMCB, Rainer Fel-ber, montre comment la Société des Méde-cins organise le service d’urgence médica-le ambulatoire dans le canton de Berne. Ilsouligne l’importance du service médicald’urgence dans le système actuel et décrit,en se basant sur son expérience person-nelle, quelles sont les tâches et les chargesqu’implique ce service. Et cette chargeaugmente, car de moins en moins demédecins généralistes, dispensant dessoins de base, offrent un service d’urgence.Rainer Felber est convaincu que la profes-sion de médecin de famille a perdu de sonattrait notamment en raison de la détériora-tion des conditions de travail, et il fait réfé-rence à des enquêtes et des études perti-nentes. «La jeune génération de médecinsa un projet de vie différent. Elle souhaitepouvoir concilier le travail et la famille», ana-lyse-t-il tout en ajoutant: «les patients aus-si ont aujourd’hui des exigences plus éle-vées envers leurs praticiens». La Sociétédes Médecins prend au sérieux ces pro-blèmes et n’a pas peur non plus de mettreen œuvre des mesures impopulaires. Ainsi,les médecins généralistes, dispensant dessoins de base, devront p. ex. dispenser dessoins d’urgence pendant toute la duréed’exercice de leur cabinet, afin de soulageret maintenir le service d’urgence. Murmurede surprise dans les rangs.

... et promeut de nouveaux modèles de travail et nouvelles formes organisa-tionnelles

Les membres du Grand Conseil écoutentattentivement Rainer Felber, qui présenteles différentes solutions de prise en chargeambulatoire d’urgence, dans lesquelles laSociété des Médecins du Canton de Berneest ou a été impliquée. Par exemple, le centred’appels MEDPHONE qui permet un triagetéléphonique professionnel des patients. La

La créature mythologique «Vogel Gryf», sur la façade du restaurant Zunft zu Webern.Photo: Christoph Hurni

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SMCB a également beaucoup contribué àla création de portails d’urgences dans divershôpitaux du canton ainsi que de postes demédecins de famille, qui soulagent le servi-ce médical d’urgence et dispensent des soinsmédicaux dans des situations délicates.

Moins de personnes «mal dirigées»

«Autrefois, chaque région avait son numé-ro de téléphone d’urgence», se souvient le Président du conseil d’administration deMEDPHONE, Daniel Marth. Les médecinsoffrant des services d’urgence étaient desloups solitaires, organisant leurs interven-tions de manière indépendante, sans coor-dination. Les patientes et les patients appe-laient directement le médecin-urgentiste ouse rendaient dans les services d’urgences,comme l’explique Monsieur Marth. Et ilconclut que le centre d’appels MEDPHONE

a amélioré la coordination du service d’ur-gence et notablement soulagé les méde-cins-urgentistes. L’année dernière, MED-PHONE a répondu à plus de 110 000 appelsd’urgence. Un patient sur quatre a pu êtreaidé directement par les conseillères médi-cales. «MEDPHONE reconnaît les urgencesqui nécessitent réellement une intervention.Ainsi, il y a moins de personnes «mal dirigées»parmi les patients. Grâce à MEDPHONE, lecanton et les patients peuvent économiserde l’argent», résume Daniel Marth.

Soutien attendu

La SMCB a réalisé de grands efforts etattend du soutien de la part des politiques,y compris dans le service d’urgence, undomaine de leur activité médicale qu’elleexerce pour le public et la collectivité ausens d’un vrai service publique. Rainer Fel-

Le membre du Grand Conseil, Thomas Heuberger: sans médecins de famille dispensant des soins de base, il n’y a pas de service médical d’urgence.Photo: Marco Tackenberg

La Société des Médecins met aussi en œuvre des mesures impopulaires: Rainer Felber, Vice-Président de la SMCB.Photo: Marco Tackenberg

Le Président de la SMCB Beat Gafner:pas de raid sur les sacs d’argent de l’Etat.Photo: Marco Tackenberg

MEDPHONE reconnaît les urgences qui nécessitentréellement une intervention: le Président du conseild’administration de MEDPHONE, Daniel Marth.Photo: Marco Tackenberg

Les membres du Grand Conseil ont suivi les exposés avec beaucoup d’intérêt.Photo: Marco Tackenberg

ber devient concret: «Le canton doit parti-ciper financièrement à des structures deservice comme MEDPHONE. Il doit fournirune assistance au développement pour denouveaux modèles de cabinets et de ser-vices d’urgence. Le canton doit mettre enœuvre les directives légales et soutenir laSociété des Médecins de manière cohéren-te.» Rainer Felber démontre que les exi-gences de la SMCB ne sont pas fantaisistesen énonçant le modèle du service desecourisme de la FMH. Si le canton de Ber-ne veut assurer des soins médicaux d’ur-gence, les membres du Grand Conseil doi-vent prendre ces revendications au sérieux.La première étape a été franchie avec lerapport sur la médecine de premier recours.Beat Gafner met les membres du GrandConseil à contribution dans son mot de lafin et leur rappelle ceci: «C’est maintenantque tout se joue!».

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1 DEVISE«Nul n’est le serviteur de quelqu’un d’autrequi peut être son propre maître.»

Paracelsus 1538

2 TYPES D’INTÉRÊTS«Immatériels et matériels»

Parmi les intérêts immatériels, je compte lebon déroulement et l’intérêt des journées«Berner Tage der Klinik 2011»,qui ont attiré unnombre record de participants. Les thèmesconcernant la défense des intérêts desmédecins ont rencontré un écho considé-rable. Une importance accrue sera consa-crée à ce segment dans trois ans. L’Asso-ciation Bernoise des Chiropraticiens (Ber-ner Chiropraktoren Gesellschaft) a participécette année aux BETAKLI en tant qu’invitésde la SMCB. Le dîner de gala à l’HôtelSchweizerhof, récemment ouvert, a comblétous les désirs: ambiance de bon goût, cui-sine excellente et divertissement réussi parle trio Prima Carezza; une bonne occasionde réseautage informel. Qui dit BETAKLI,pense aussi Piroschka Wolf: nos sincèresremerciements pour son engagement!L’engagement de nos médiateurs n’est pasvraiment marqué non plus par des intérêtsmatériels. Dr. med. Hans Jörg Rytz prendcongé après huit années de conseils atten-tionnés à ceux qui cherchent de l’aide dansdes situations de conflit avec des médecinsou des institutions. Il a réussi à empêcherde nombreux différends pénibles. Le centrede médiation est dirigé depuis avril 2011avec une excellente compétence par lecouple Dres. med. Helene Baur Wüthrich etBeat W. Baur. Sous leur direction aussi, lesproblèmes de communication et les malen-tendus entre médecins et patients étaientau premier plan. Les excursions et les dîners partagés sontpour le fonctionnement d’une équipe cequ’est le joint pour une fenêtre: ils rassem-blent et scellent. Les excursions de l’équi-pe du bureau vers le lac de Morat, l’obser-vation du magnifique martin-pêcheur bleu

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au Centre-nature ASPO de La Sauge, la visi-te impressionnante de la prison de Thorberget des délices culinaires en fin d’année nousont rapproché les uns des autres. Le restede mon travail en tant que Président de laSMCB, soit en moyenne 38,3 heures parsemaine, a été marqué en 2011 par desintérêts matériels.

4 PRINCIPES«L’assurance de la qualité passe avantles objectifs d’économie»

Dans le rapport annuel 2010, je me suisaventuré à déclarer que l’année 2011 seramarquée, entre autres, par des discussionssur le «Swiss Medical Board», le «HealthTechnical Assessment» et la «Loi sur la pré-vention». En tant que second conseil consul-tatif, le Conseil d’Etat a renvoyé ce projet deLoi sur la prévention au Conseil national endécembre 2011. L’élément décisif était uneméfiance saine des mesures coûteuses audétriment des cantons, de l’obligation auto-ritaire d’un mode de vie sain et d’une pré-

vention définie au niveau central. La Confé-rence suisse des directrices et directeursde la santé, la FMH et l’Académie suissedes sciences ont fondé ensemble, au débutde l’année 2011 le «Swiss Medical Board».Ils ont déjà publié sept évaluations coûts-avantages-conséquences et Health Techni-cal Assessments (HTAs) concernant desclarifications, thérapies et interventions(www.medical-board.ch). Le terme «Swiss Health TechnologyAssessment» désigne un projet d’Inter-pharma et de santésuisse, avec égalementla participation de la FMH et de l’Académiesuisse des sciences médicales. L’OFSPprévoit pour le printemps 2012 la mise enplace d’une institution HTA, dont la forme etle financement restent encore à définir. Les «critères d’efficacité, pertinence et via-bilité économique» (toujours pas détermi-nés clairement...), «HTA», «Swiss HTA»,«Swiss Medical Board», «la recherche durésultat» et «HTA-OFSP national» aurontencore tendance à proliférer au niveau cantonal et fédéral!

Rapport annuel 2011 du Président

Mon code PIN 1-2-4-6-3-5 représente mes axes essentiels de la défense de nos intérêtsen tant que Président de la SMCB. Concrètement: 1 devise, 2 types d’intérêts, 4 principes,

6 objectifs, 3 champs d’action, 5 modes de mise en œuvre

Dr. med. Beat Gafner, Président de la Société des Médecins

Les journées «Berner Tage der Klinik 2011» ont attiré un nombre record de visiteurs.Photo: Markus Gubler

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dans le canton de Berne parmi tous les par-tenaires du secteur de la santé. Le conseild’administration pense que la création d’uninstitut pour la pratique de l’informatiqueen cabinet médical (Institut für Praxisinfor-matik, IPI) serait une solution envisageable.En août 2011, les Médecins de famille Suis-se, la FMH, la Conférence des sociétésCantonales de Médecine et l’Institut fürHausarztmedizin ont signé un protocoled’entente sur la création de l’IPI. Une «lettred’intention» est en préparation. La partici-pation d’autres associations n’est pasencore assurée. Pour la forme, on prévoit lacréation d’une fondation, en mesure deconseiller de manière neutre et pratique lesmédecins en exercice dans la mise en pla-ce d’un bon réseau de dossiers électro-niques des patients. La question du finan-cement n’est encore résolue.Six années se sont écoulées avant que soitprésenté le rapport sur la «médecine depremier recours dans le canton de Ber-ne» par la Direction de la santé publique etde la prévoyance sociale. En revanche,celui-ci est complet et c’est une base pré-cieuse pour la présentation et l’exécutionde nos préoccupations en tant que méde-cins praticiens.

Il a été rédigé suite à la demande de Heu-berger et Kilchherr en 2005. Le rapportcomplet peut être téléchargé sur Internet.1

Différents domaines d’action sont définis etdes mesures résultantes sont recomman-dées: principe de subsidiarité du canton,promotion des assistantes médicales, sou-tien MEDPHONE, collaboration avec leshôpitaux ou financement de démarrage etpartiel de nouveaux modes de fonctionne-

ment sous certaines conditions dans lesrégions structurellement et économique-ment défavorisées. D’autres mesures com-prennent la participation des communeslocales et du secteur privé aux soins pri-maires et d’urgence, par exemple via le«BECO» (économie de Berne) et le bureau«TouReg», une chaire de professeur enmédecine de premier recours, recherchesur les soins par le BIHAM, la réintroductionde formations spécifiques pour les méde-cins de famille et la promotion des reprisesd’activité par les médecins.Différentes mesures recommandées ontété incluses dans des motions de commis-sion du Grand Conseil, p. ex. la poursuitedu projet «La formation continue médicaledans les cabinets de médecins de famille»(déjà approuvé avec une extension à 21lieux). Le rapport sur la médecine de pre-mier recours dans le canton de Berne seraabordé par le Grand Conseil en mars 2012.

«Solutions d’associations partenariales»

La mise en œuvre de cet objectif a été légè-rement bloquée en 2011. Une mention posi-tive pour la poursuite du projet communavec l’assurance santé VISANA avec unnombre limité de prestataires de servicedans l’Oberland bernois. Les valeurs dupoint tarifaire sont par ailleurs de nouveauun thème de discussion lors de la réorgani-sation de la LeiKoV. Auparavant, on pouvaitnégocier au niveau suisse avec un seul par-tenaire, à savoir santésuisse. Ces négocia-tions devraient à présent se compliquer:chez tarifsuisse SA, successeur dans ledomaine tarifaire, on ne trouve plus Helsana,KPT et Sanitas. Elles forment leur propre«alliance». Assura n’est plus membre desantésuisse. Il n’est pas certain jusq’où lafragmentation ira en 2012.Les frais pour les visites à domicile(Besuchsinkonvenienzpauschale, BIP) conti-nueront à tanguer tranquillement au moinsjusqu’au 31 mars 2012. Ils ne font toujourspas partie intégrante de la structure tarifai-re. Je vois cela comme un moyen de pres-sion des assureurs: nos revendications,comme le capital de médecin de famille oula compensation des modifications tech-niques du service depuis la mise en œuvrede la structure tarifaire TARMED (TL) sonttenues en échec dans le projet TARVISION.TARVISION vise à apporter de la transpa-rence dans l’augmentation des coûts ducabinet médical. En plus, il est prévu que lastructure tarifaire soit basée sur un calculéconomique mis à jour. La forte hausse descoûts a conduit à un financement croisé dela prestation technique par la prestation

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Sous le titre «Indicateurs Q – marche enavant!», le VEDAG-Qualitäts-Basis-Modul(module de base de qualité VEDAG) a étéprésenté à l’occasion de la réunion à huis clos de la VEDAG au monastère deSchönthal: un outil pour l’assurance qualitédans le cabinet généraliste, qui nécessiteencore d’être peaufiné, mais qui a debonnes chances de s’imposer en pratique.Nous devons veiller à ce que les pro-grammes actuels et prévus d’assurancequalité dans le cabinet médical ne seconcurrencent pas et qu’il nous reste suffi-samment de temps pour soigner lespatients. Les obligations légales pour lagestion de la qualité dans les cabinetsmédicaux existent depuis longtemps. Seu-lement jusqu’à présent, la loi n’a pas étéappliquée. Le Directeur adjoint de l’OFSP,Monsieur Faller, a remarqué que la questionn’est plus oui ou non, mais quand et com-ment? Deuxièmement, il a noté que la ges-tion de la qualité n’est plus basée sur levolontariat, mais que c’est une évidence. Ettroisièmement, on doit se demander si uneévidence doit encore être compensée?En 2012 aussi, la FMH s’efforcera d’hono-rer, avec le projet «Q-Monitoring ambu-lante Medizin CH» (projet de surveillancede la qualité en médecine ambulatoire CH),son devoir d’assurance qualité en médeci-ne ambulatoire, formulé dans la LAMal. Lecoup d’envoi a été donné récemment parDaniel Herren.La SMCB a réagi au projet de Loi fédéralesur le dossier électronique du patientLDEP par une lettre de consultation rédigéeensemble avec la Conférence des sociétésCantonales de Médecine. De façon généra-le, nous sommes favorables à une amélio-ration de la qualité et de l’efficacité du sys-tème de santé ainsi qu’aux mesures encou-rageant les professionnels du secteur de lasanté à passer à un fonctionnement sanspapier. Toutefois, un groupe de travail, sou-tenu à grande échelle, a noté plusieurs fai-blesses: ainsi, le bénéfice pour la profes-sion médicale, dont l’effort requis pour lamise en place et la maintenance des sys-tèmes est largement sous-estimé, est dis-cutable dans les conditions de l’avant-projet. De même, nous estimons que letemps et l’argent devant être investis pourla mise en œuvre sont déraisonnables. Laréglementation des droits d’accès, l’identi-fication ou l’obligation de certificationreprésentent des obstacles majeurs pourune diffusion à grande échelle dans un délairaisonnable. Lors de diverses réunions, le conseil d’ad-ministration et la conférence des Prési-dents ont discuté avec des experts desmesures qui pourraient favoriser la prolifé-ration du dossier électronique du patient 1 www.be.ch/web/kanton-mediencenter-mmm-detail?id=10051

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médicale. Notre partenaire dans le projetTARVISION est H+. La nouvelle LeiKoV estnégociée âprement entre les représentantsde la profession médicale et les assureursde santé au sein du comité de pilotage LeiKoV. Les objectifs d’un nouvel accordsont l’obtention de données fiables et sta-tistiquement durables ainsi que des optionsde pilotage réalisables et praticables, pre-nant en compte différents facteurs de coût.La LeiKoV actuelle s’est enlisée. Seul lemaintien de la valeur du point tarifaire aucours des dernières années a été une réus-site obtenue péniblement. Néanmoins, leslicenciements par les sociétés cantonalesdes médecins n’ont pas été couronnés desuccès. Je m’attends à ce qu’une nouvelleLeiKoV ne soit pas négociée avant le milieude l’année 2012.

«Indépendance en termes de politiquede défense des intérêts»

En novembre 2011, le conseil d’administra-tion a décidé de soutenir financièrement lacréation d’une fondation à but non lucratif,la «Berner Stiftung zur Förderung derHausarztmedizin» (fondation bernoisepour la promotion de la médecine de pre-mier recours). Le Vice-Président Rainer Fel-ber a été délégué au Conseil de la fonda-tion. Le but de la fondation est principale-ment l’intégration de la médecine de pre-mier recours en tant que matière universi-taire équivalente aux autres matières à lafaculté de médecine de l’Université de Ber-ne et le soutien du BIHAM dans son domai-ne d’activité. Dans la prise de position de la SMCBconcernant le contre-projet du Conseilfédéral sur l’initiative populaire «Oui à lamédecine de famille», nous affirmons lerefus de la définition tentaculaire de «mede-cine de base». La définition telle qu’indi-quée dans le projet comporte le danger dela dégradation de la médecine de famillevers un segment des activités de médicinede base. L’approvisionnement médical debase ne peut être garanti que par desmédecins ayant fait des études universi-taires et ayant suivi au moins cinq annéesde formation complémentaire! Les débatsactuels de politique de santé et diversesavances sont ignorés par le contre-projet,c’est le contrôle gouvernemental des ser-vices de médecine de base qui est visé.En novembre 2011, le conseil d’administra-tion a décidé à l’unanimité de convertir unprêt de 30 000 francs au bénéfice de lasociété HIN AG en actions HIN. La raisonen était la modernisation de la plateformeHIN. Pour assurer l’indépendance, il estessentiel que HIN reste entre les mains demédecins.

Dans le cadre de la révision de la LAMal,le Parlement a adopté en décembre 2011,pratiquement de façon sous-cutanée, parlot de 2 et à l’unanimité, des amendementsaux articles 42 et 43. La caisse d’assuran-ce maladie à réussi à se défendre contrel’art. 42, c’est-à-dire contre l’obligation defourniture des données complètes de tousles prestataires selon ICD-10, grâce à unemenace de référendum. Il n’en est pas demême pour l’article 43, qui stipule que leConseil fédéral peut établir des tarifs demanière subsidiaire si les négociateurs n’ar-rivent pas à s’entendre. Je considère cettepossibilité comme très dangereuse et s’im-misçant fortement dans notre indépen-dance, si tant est que cette dernière existeencore. L’OFSP tente de calmer les espritsen expliquant qu’un tel moyen peut être misen œuvre uniquement dans des situationsexceptionnelles et ne peut pas être appli-qué sans la participation des partenairestarifaires.L’initiative de la Société médicale de Genè-ve «Pour la transparence dans l’assuran-ce-maladie» a piétiné sur place en 2011 etsemble vouée à l’échec. Le comité, leconseil d’administration et l’assemblée desdélégués de la SMCB se sont penchésattentivement sur cette initiative. La déci-sion d’absence de consigne de vote et deprise de position n’a pas été remise enquestion. Le manque absolu d’intérêt à labase se reflète également dans le nombremarginal de signatures obtenues de toute laSuisse alémanique. L’attitude des méde-cins bernois quant à l’«initiative pour uneassurance-maladie publique» sera à éluci-der en 2012.

«Indépendance entrepreneuriale»

La SMCB a émis des réserves concernantle plan de soins hospitaliers 2011-2014de la Direction de la santé publique et de la

prévoyance sociale ainsi que concernant lapublication de la liste des hôpitaux: enfévrier, nous avons pris position sur la maxi-misation rigide de la quantité de services,en novembre sur le projet de la liste deshôpitaux. On craignait en effet des distor-sions concurrentielles et la mise en dangerdes chaînes de traitement éprouvées, aus-si bien dans les hôpitaux publics que pri-vés. Nous avons également critiqué lesseuls critères énoncés «durée du séjour» et«nombre de réhospitalisations». Des réac-tions virulentes de la part des hôpitaux ontconduit à la découverte d’une erreur de cal-cul. Les transferts pré- et postopératoiresde patients, pratiqués partout, avaient étécomptés comme des réhospitalisations.Une nouvelle liste des hôpitaux doit êtrepubliée dans le courant de l’année 2012.Un centre de santé n’est pas simplementun centre de santé, et d’abord il n’est passimple! Il y a ceux dans lesquels nosmembres les plus jeunes pratiquent une for-me très raisonnable de médecine de pre-mier recours. Ensemble avec des spécia-listes et d’autres fournisseurs de servicesde santé, ils travaillent de manière écono-mique, que ce soit en tant qu’associé ouemployé. On les appelle également cabinetde groupe, centre médical ou groupe depraticiens. A côté de cela, la Direction de lasanté publique et de la prévoyance socialeemploie le terme de centre de santé exclu-sivement pour des établissements crééssuite à la fermeture et la reconversion d’unhôpital régional. Ces institutions peuventcompter sur des aides à l’investissement etdes financements de démarrage par le can-ton. Il n’en est rien pour les premiers, com-me le démontre le rapport sur la médecinede premier recours. Les conditions légalesseraient insuffisantes. Si l’on souhaite réel-lement placer la sécurisation de l’aidemédicale au premier plan, toutes les partiesprenantes, y compris le canton, les collec-

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6 OBJECTIFS«Promouvoir les jeunes cadres, aug-menter la proportion de femmes dansles conseils d’administration»

Malgré les efforts intenses du comité exé-cutif et du conseil d’administration, jeconsidère ce projet comme un échec. L’intérêt et le soutien sont manquants à labase. Pour moi, en tant que Président de ladeuxième plus grande association demédecins en Suisse, c’est une expérienceinattendue et frustrante. La féminisationprogressive compensera, je l’espère, unepartie du manque d’intérêt. «Assurer la prise en charge médicale dansla vie quotidienne et et les cas d’urgence» La principale raison pour les projets de laDirection de la santé publique et de la pré-voyance sociale sur le «renforcement dusite médical de Berne», est de maintenirun niveau suffisamment élevé de l’afflux depatients dans la médecine hautement spé-cialisée et spécialisée afin de survivre dansla compétition inter-cantonale pour la sau-vegarde des statuts et du site. Cet objectifpourrait être atteint grâce à une fusion orga-nisationnelle et juridique de l’hôpital univer-sitaire Inselspital (ISB) avec le réseau hos-pitalier Spital Netz Bern AG (SNB). La zone desservie par les deux institutionshospitalières comprend désormais l’en-semble du canton et les régions voisines ducanton. Les efforts visant à attirer plus depatients dans un centre renforcé de la«région de la capitale de Berne» concur-renceraient alors tous les hôpitaux publics,privés et périphériques du canton de Ber-ne. En raison du resserrement attendu de lasituation concurrentielle, les hôpitaux de

terme est une convergence à l’intérieur dela Suisse, n’a pas non plus eu lieu en 2011.Les raisons pour cela se trouvent du côtédu partenaire tarifaire santésuisse, respec-tivement de la «tarifsuisse SA»: 1. Les don-nées de rendement n’ont pas pu être livréesà temps, tarifsuisse n’a donc pas pu hono-rer le contrat. 2. En raison de la non-adhé-sion de plusieurs assureurs à tarifsuisse, lesdonnées fournies ne sont plus représenta-tives. La couverture au niveau suisse sesitue à seulement 70%. Dans des négocia-tions difficiles, les partenaires tentent detrouver, au sein du comité de pilotage de laLeiKov, un nouveau mode de calcul del’évolution des coûts. La valeur du pointtarifaire reste inchangée depuis de nom-breuses années à 86 centimes, ce qui peutêtre vu comme une petite réussite en vuedu contrat LeiKoV applicable jusqu’alors. La surtaxe transitoire au titre de la taxe deprésence d’un laboratoire au cabinet dupraticien continue de s’appliquer en 2012.L’augmentation de la valeur du point tarifai-re dans le laboratoire du praticien et l’intro-duction du modèle Point-of-care commebase pour le calcul de la liste des analysesn’ont mené à aucune décision de l’OFSP en2011. Et cela, malgré les lacunes des cal-culs initiaux de l’OFSP qui sont à présentbien connues. Les négociations sur la nou-velle dispensation directe de médica-ments n’ont, à l’heure actuelle, pas deconséquences sur le canton de Berne.

tivités locales et les entreprises privéesbasées localement devraient, à l’avenir,s’impliquer pour ces établissements. Aprèstout, il existe un exemple réussi d’hôpitalremodelé, transformé en centre de santé,qui est celui de Meiringen. L’avenir montre-ra si la prochaine génération de médecinsse sentira également à l’aise.Avec le modèle Futuro Chronic CareManagement, un modèle de soins demédecine de premier recours à domicileavec des assistantes médicales forméesspécialement et des outils de travail baséssur Internet, le contact avec les patientes etles patients devrait être légèrement amélio-ré. Et ce en vue du nombre décroissant demédecins de famille et de l’augmentationdes demandes de conseil. Dans ce seg-ment de prise en charge des patients s’en-tassent les organisations SPITEX, les «nur-sing practioners», les pharmacies et les ser-vices de consultation externe des hôpitaux.Personnellement, je préfère voir une assis-tante médicale motivée dans mon cabinetmédical, capable d’intercepter une partiede la demande croissante et de renforcerainsi un lien existant. Différentes organisa-tions en réseau se réuniront en 2012 au seind’une association. La formation continuedes assistantes médicales démarre égale-ment au printemps 2012. Les assureursn’ont malheureusement pas pu se résoudreà payer des frais de prise en charge sup-plémentaires pour compenser le rôle élargides assistantes médicales. L’assureur Visa-na, faisant partie de «l’alliance des moti-vés», participe à un projet. La demande dela FMH d’un nouveau sous-chapitre TAR-MED «Chronic Care Management» n’a pasencore été mise en œuvre. Après une orien-tation du conseil d’administration de laSMCB par le chef de projet en février 2011,nous avons promis un soutien moral. Lacollaboration n’a cependant pas encore étéconcrétisée.Les chiffres ROKO pour 2010 démontrentpour le canton de Berne, par rapport à tou-te la Suisse, un résultat global inférieur à lamoyenne avec un bénéfice des cabinetsinférieur à la moyenne. Le ratio des fraisvarie entre 75% pour les médecins de famil-le, dispensant des soins de base et 52%pour les psychiatres. Les dépenses évo-luent de manière égale dans toutes les spé-cialisations médicales, ce qui signifie unehausse des salaires, des coûts d’assuran-ce et autres dépenses. Les coûts de loyersont stables, les dépenses en capital bais-sent. Dans le projet TarVision, la FMH ten-te d’actualiser l’évaluation des servicestechniques et de restaurer une base raison-nable, moderne et économiquement viable. Un contrôle des valeurs du point tarifaire,pour lesquels l’objectif à moyen ou à long

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Meiringen est un exemple réussi d’hôpital transformé en centre de santé.Photo: màd

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Lindenhof et Sonnenhof ont d’ores et déjàété fusionnés.Le conseil d’administration de la SMCB seconsidère comme représentant des méde-cins traitants de tout le canton. Cela justifiel’intégration de la SMCB dans le projet: elleest un partenaire au même titre que le gou-vernement du canton de Berne, les conseilsd’administration des deux hôpitaux, l’Uni-versité de Berne et le Département del’éducation. Les intérêts de la SMCB en tantqu’intervenant externe ont été représentésdans le comité de pilotage du projet à plu-sieurs reprises, mais ils ont du mal à se fai-re une place dans la planification concrètedu projet et l’élaboration de la stratégie. Lesintérêts de la population et des patientsn’ont, à ce jour, été abordés que marginale-ment et de manière générale. Les travauxde planification relèvent, depuis le début del’année 2012, de la responsabilité du nou-veau conseil d’administration conjoint del’Inselspital et de la Spital Netz Bern AG. Unrapport final à l’attention du Conseil d’Etatest prévu pour l’automne 2012. Suite à ladiscussion ouverte avec M. Joseph Rohrer,Président du conseil d’administration del’ISB et SNB, le conseil d’administration dela SMCB voit une chance réaliste de sortirde l’impasse dans le travail lié au projet. Lacoopération devra être basée sur:- une communication ouverte - la présentation du financement des

investissements à long terme - les préoccupations des médecins trai-

tants de tout le canton de Berne, de lapopulation touchée et des patientes etpatients

- des contacts réguliers entre la SMCB entant que représentant des médecins

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exerçant dans le canton de Berne et lenouveau conseil d’administration

- l’analyse des processus et la définitiond’une stratégie, avant de décider de laprofondeur d’intégration et de l’empla-cement

- la préservation de l’identité des institu-tions existantes

Les modalités de coopération future nesont pas encore fixées. La SMCB comptesur les mesures appropriées qui devraientsuivre les déclarations d’intention du nou-veau Président du conseil d’administration. Le «modèle du service de secourisme dela FMH» a été retravaillé par le département«service médical d’urgence / secourisme».Les exigences envers la Direction de la san-té publique et de la prévoyance sociale ontété exposées dans les prises de positionsur le plan de soins 2011-2014 et décritesdans le rapport sur __la médecine de pre-mier recours dans le canton de Berne. Enprincipe, le conseil d’administration sou-tient l’exigence que les médecins urgen-tistes doivent recevoir un soutien financierpour la formation continue et un équipe-ment moderne. Le service de piquet doitêtre compensé. La réglementation du can-ton des Grisons sert d’exemple à ce titre. L’organisation et la garantie d’un serviceambulatoire d’urgence dans le canton estun thème central de chaque association decirconscription et le restera. Les questions,souvent identiques, conduisent souvent àdes recours au comité du conseil, qui doitalors prendre une décision en première ins-tance. Lors de la conférence des présidentsdu 19 janvier 2011, la procédure à respec-ter a été rappelée et un document corres-pondant a été distribué. Le département

«service médical d’urgence / secourisme»travaille, ensemble avec le médecin de can-ton et d’autres collaborateurs de la Direc-tion de la santé publique et de la prévoyan-ce sociale, à la suppression des différencesd’interprétation. Le but étant d’éviter delongues procédures d’appel. Les thèmesde l’obligation d’un service de garde d’ur-gence en cas de permis de pratique pro-fessionnelle existant et l’obligation de payerune redevance de remplacement dans tousles cas de dispense d’obligation d’un servi-ce de garde d’urgence ne sont pas abor-dés.

«Modèles de soins intégrés compa-tibles», «Préservation de la solidaritéau sein de la profession médicale»

Solidarité! Un principe souvent vanté, enparticulier en période de menace et de bou-leversements. On n’a qu’à regarder com-ment ce mot a fait naître, de manièreunique, en Pologne un mouvement qui allaitse révéler être plus fort qu’un gouverne-ment répressif expérimenté. Au cours devingt-six années de pratique médicale, j’aivu bon nombre de situations où la solidari-té était requise mais pas accordée. Commeaujourd’hui. La crevasse dans le débatactuel sur le projet parlementaire ManagedCare ne se creuse pas non plus, à mon avis,entre les médecins généralistes, dispen-sant des soins de base, et les spécialistesmais entre la base des médecins praticienset leurs conseils d’administration. Lors dela réunion à huis clos 2011, la position de laSMCB a été élaborée, puis adoptée lors del’assemblée des délégués en octobre, sansvoix contre. Le conseil d’administration a

Site médical de Berne: la situation d’impasse dansle travail lié au projet semble pouvoir être résolue.Photo: màd

Sous la supervision du Président de la FMH, Jacques de Haller, les différents comités référendairesapportent les signatures recueillies sur des brancards à la Chancellerie fédérale.Photo: Markus Gubler

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décidé, pour être cohérent, de respecter lesrésultats clairs du scrutin initial. Quoi qu’ilen soit, les médecins des deux campsseront représentés par des personnageséminents lors de la campagne référendaireà venir. En croisant les lames, nous devronsnous rappeler que notre travail sera lemême avant et après, tout comme la popu-lation, les malades et nous, les médecins.Et les modèles de soins intégrés continue-ront également à se développer, quel quesoit le résultat du vote référendaire. Je vois clairement des signes d’une désoli-darisation dans l’acharnement avec lequelune divergence entre les médecins defamille et les spécialistes est provoquée parle public à force d’en parler. Notre travail auquotidien montre tout simplement uneautre direction. Espérons que les déroga-tions à cette coopération fonctionnelledans le canton de Berne demeurent desexceptions. Je note cependant un signe dedésolidarisation dans la volonté croissante

de faire dérailler le service ambulatoire d’ur-gence. Ce n’est certainement pas un pro-blème spécifique au canton de Berne, maisqui se produit de manière exacerbée en rai-son des différences géographiques liées ànotre canton.

«Améliorer la communication»

Avec la «newsletter» nous disposons d’unepossibilité de communication rapide jus-qu’à la base. Mais j’aimerais voir une parti-cipation plus active à la discussion desquestions d’actualité. Veuillez pour cela fai-re appel, beaucoup plus qu’auparavant,aux canaux correspondants, à savoir, auxdélégués lors des assemblées de déléguéset/ou aux membres du conseil d’admi-

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nistration de la SMCB. Assurez-vous queles informations trouvent leur chemin deretour jusque dans votre cabinet médical.Réclamez les informations auprès de vosconseils d’administration locaux.«Arrêter le pillage de l’aide médicale essen-tielle» Call for good ideas and abstracts…

3 CHAMPS D’ACTION ET 5 MODES DE MISE EN ŒUVRE«Rechercher des solutions associa-tives», «Coordination avec d’autressociétés cantonales de médecine»,«Information active», «Représentationdes intérêts au sein de comités»

Rarement les questions émergentes se limi-tent au canton de Berne. Il y a presque tou-jours un engrenage avec la même questionau niveau fédéral suisse. J’ai mentionné lacoopération des Sociétés des Médecins ausein de la Conférence des sociétés Can-tonales de Médecine (CSCM) à plusieursreprises dans le rapport annuel. La CSCMest une plateforme de défense des intérêtsqui est en mesure de soumettre ses propo-sitions et demandes via l’Union des socié-tés médicales de Suisse alémanique,(VEDAG) au conseil de l’ordre des méde-cins et à l’assemblée des délégués de laFMH. La SMCB siège au conseil d’admi-nistration de la CSCM. Notre collègue Tho-mas Heuberger est le Président de l’as-semblée des délégués de la FMH.En collaboration avec l’Association desmédecins-dentistes du canton de Berne etla Société des vétérinaires bernois, laSMCB finance partiellement la formationdans les professions d’assistance corres-pondantes. Par exemple la formation denos assistantes médicales à l’école be-med de Berne. La SMCB, l’Association desmédecins-dentistes et la Société des vété-rinaires forment le «Groupe Santé» desPME Bernoises. Grâce à cette représenta-tion, les préoccupations suivantes ont puêtre soutenues en 2011:- soutien de MEDPHONE, - prise de position complète et critique sur

le plan de soins hospitaliers 2011-2014, - soutien de notre prise de position

concernant la contre-proposition duConseil fédéral sur l’initiative «Oui à la médecine de famille» et

- l’intégration des domaines «politiquehospitalière» et «médecine ambulatoire»dans le programme économique 2010-2014 des PME Bernoises.

Le Vice-Président et le Président représen-tent la SMCB à la chambre du commerce etau comité de direction des PME Bernoises.La Berner Belegärzte-Vereinigung, laVerein Spitalärzte Kanton Bern, l’Asso-ciation suisse des médecins assis-

tant(e)s et chef(fe)s de clinique section deBerne, le Doyen de la Faculté de médeci-ne de l’Université de Berne Prof. Dr. med.P. Eggli et le médecin cantonal Dr. ThomasSchochat sont représentés dans le conseild’administration de la SMCB. MonsieurSchochat assure, d’une manière agréableet collégiale, la liaison avec la Direction dela santé publique et de la prévoyance socia-le, dont le comité rencontre, deux fois paran, les représentants lors de réunions desommet.Des représentants de la SMCB siègent parailleurs au conseil consultatif du BernerBildungszentrum Pflege, au conseil d’ad-ministration de l’OdA Gesundheit Bern, auconseil d’administration de l’AssociationSPITEX du canton de Berne, dans la Com-mission des soins hospitaliers, au conseild’administration de NewIndex et dans laCommission de secourisme. La SMCBentretient des contacts réguliers avec laSBK de Berne, l’association professionnel-le des infirmières et infirmiers et c’est unmembre collectif de l’APA (médecins avecpharmacie dans le cabinet). Ponte Nova et MEDPHONE sont deuxacteurs très importants dans nos domainesd’activité. Des membres des conseils d’ad-ministration des deux institutions font éga-lement partie du conseil d’administrationde la SMCB. La SMCB est le principalactionnaire des deux SA.

«Adapter les structures de la SMCB»

Peu d’entre vous ont déjà vu les archivesde la SMCB au sous-sol de notre secréta-riat situé dans la Bolligenstrasse. La mon-tagne de documents est aussi haute que lacréation de la SMCB est éloignée dans lepassé. Prof. Dr. med. Urs Boschung adap-te, au sens propre du mot, nos structuresles plus intimes, à savoir nos archives, àl’avenir. Avec un grand engagement per-sonnel, il met de l’ordre dans notre passé,de sorte que les futurs archéologues et his-toriens puissent trouver des archives depalais bien ordonnées. Un grand merci!

Perspectives

L’année 2012 amènera un certain nombrede casse-têtes: le vote référendaire sur leprojet Managed Care, l’initiative pour uneassurance-maladie publique qui n’a pasencore été déposée, la recherche d’unenouvelle LeiKoV ou les décisions concer-nant l’e-health. Nous, les Bernois, atten-dons une nouvelle liste des hôpitaux et desdécisions sur l’avenir du site médical deBerne. Tous sont appelés à réfléchir à lanouvelle composition du conseil d’adminis-tration central de la FMH!

Un moyen moderne de communication: la newsletter électronique de la SMCB

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ISBN-10: 3-03823-717-5EAN: 9783038237174Parution: septembre 2011Editeur: NZZ LibroCouverture: reliéeLangue(s): allemandEdition: 1re éditionNombre de pages: 161

Bien voter

Lors des assemblées d’associations beaucoup de choses peuvent mal se passer – en particulier le vote. Le professeur de droit Wolfgang Ernst sait

ce qui est important et a rédigé un petit livret du vote.

Rahel Brönnimann, service de presse et d’information

Un vote comporte beaucoup de momentsdélicats et peut être mis en œuvre de nom-breuses façons. La personne qui dirige lescrutin doit agir correctement, ici et tout de suite, éviter les erreurs et faire preuved’autorité factuelle. Même les profession-nels font des erreurs, c’est donc d’autantplus difficile pour les militants. Mieux vautprendre assez de temps en amont et éviterles erreurs dès le départ au lieu de débattrede leurs conséquences juridiques par lasuite! Le livret de Wolfgang Ernst est unrecueil de recommandations pour le bondéroulement d’un vote – une descriptiondétaillée d’un «code de bonnes pratiques»avec 290 paragraphes et de nombreuxexemples.

La procédure de vote est déterminée dansles statuts d’une association ou dansd’autres bases juridiques – mais rarementjusque dans le dernier détail. Sauf si une loisupérieure stipule autre chose, l’assembléedétermine elle-même la façon dont ellesouhaite procéder. A quoi doit-on faireattention afin qu’un vote se déroule sanscomplications?

Une bonne préparation

Une bonne préparation de l’assemblée estdéjà la moitié de la bataille. Il est importantde rédiger à temps un ordre du jour, com-portant les différentes demandes, puis de le diffuser: chaque électeur doit pouvoirdécider à l’avance s’il souhaite assister àl’assemblée ou non. Toute personne sou-haitant présenter une demande, doit égale-ment agir à temps. Toute personne de l’organisation, autorisée à voter, peut fairecela – mais uniquement en amont de l’as-semblée. Lors de l’assemblée, seuls lessujets inscrits sur l’ordre du jour peuventêtre soumis à un vote – les demandes «sur-prises» sont donc exclues. En plus del’ordre du jour existant, des demandesspontanées peuvent cependant encore êtrefaites au cours de l’assemblée.

Des problèmes de vote peuvent être évitéssi les demandes sont examinées au préa-lable par la présidence. Si la présidence aun doute sur la légitimité, elle peut aider à la reformulation, motiver le demandeur àretirer sa demande ou convoquer un débatde procédure. Il est crucial que le contenudes demandes soit clair et compréhensible:ce qui se passe à leur adoption doit être lim-pide. Jusqu’au moment du vote, la deman-de peut toujours être retirée ou modifiée par son auteur.

Procédure claire lors de l’assemblée

Au début de l’assemblée, l’ordre du joursera approuvé ou modifié. Ensuite, les dif-férentes demandes seront discutées.Lorsque le vote est ouvert, le débat est closet il n’y aura plus d’interruptions jusqu’àl’obtention du résultat de vote. Le proces-sus de vote doit être consigné dans un jour-nal avec tous les détails, au cas où la déci-sion serait contestée plus tard.

Chaque participant doit être en mesure decomprendre le processus. Par conséquent,les règles de vote doivent être clairementexpliquées avant chaque vote: quelle majo-rité compte? Comment sont considéréesles abstentions? Est-ce que le vote est oral,par écrit, par langage corporel, ouvert,nominal ou secret?

Si plus d’une demande est faite pour lamême affaire, cela nécessite davantage depréparation. Une fois de plus, la procéduredoit être claire et compréhensible, de sorteque le reproche de la manipulation puisseêtre exclu. Un plan de vote, par exemplesous forme d’un arbre de décisions, permetla création d’un ordre distinct. L’ordre duvote doit être clairement réfléchi: selon lafaçon dont les demandes sont liées lesunes aux autres, on adoptera une approchedifférente. Par exemple: l’association vavoter sur une nouvelle campagne. Deuxrequêtes différentes sont à soumettre au

vote: une version plus coûteuse avec unepublicité télévisée et une sans publicitétélévisée (demande plus ou moins vaste).D’abord, on vote sur l’option la plus coû-teuse, si elle est acceptée, le vote sur la version moins chère n’est plus nécessaire,car toutes les mesures sont égalementcontenues dans l’option plus vaste et pluscoûteuse. On procèdera autrement s’il y aquatre concepts de campagne, dont lamise en œuvre coûte le même prix (plu-sieurs demandes principales de mêmeniveau): d’abord on doit déterminer, quelconcept rencontre la préférence de l’as-semblée. Cela peut être clarifié par une procédure similaire au vote. Chacun desélecteurs peut, par exemple, voter pourl’une des propositions. On peut ainsi rejeter, par étapes au cours de plusieurstours de vote, les propositions qui reçoiventle moins de votes. Dès qu’une propositionatteint la majorité requise, elle est adoptée.

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doc.be, Organe de la Société des médecins du Can-ton de Berne – Edité par la Société des médecins du Canton de Berne, Bolligenstrasse 52, 3006 Berne /paraît 6 x par an.Responsable du contenu: Comité de la Société desmédecins du Canton de Berne.Rédacteur: Marco Tackenberg et Markus Gubler, Service de presse et d’information, Postgasse 19,3000 Berne 8, Tél. 031 310 20 99; Fax 031 310 20 82; E-Mail: [email protected], [email protected]: P. Wolf, Bolligenstrasse 52, 3006 Berne Tél. 031 330 90 00; Fax 031 330 90 03; E-Mail: [email protected] en page: Claudia Bernet, BerneImpression: Druckerei Hofer Bümpliz AG, 3018 BerneEdition avril 2012

Impressum

ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERNSOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2012 – 12

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signification de l’abstention n’a pas étéconsidérée et expliquée auparavant ou s’iln’y a pas d’idée claire sur la majorité requi-se. Supposons que plus de la moitié desmembres doivent accepter une demandepar un «oui». Il sera essentiel de savoir sitous les votes valides, y compris les abs-tentions (majorité des voix valides) sontcomptés ou seulement les voix «oui» et«non» (majorité). Si 37 personnes votent et 7 s’abstiennent, la majorité des votesvalides est obtenue avec 19 voix, mais lamajorité à partir de 16 voix. Il faut égale-ment préciser si l’acceptation de la deman-de requiert une majorité simple ou unemajorité qualifiée, par exemple 2/3 detoutes les voix. Parmi les erreurs les plusfréquentes on trouve encore le manqued’un vrai plan de vote en cas de demandesmultiples, l’absence d’annonce officielle durésultat de la décision, ou la non-prise encompte de l’immobilité de la décision.

Pour éviter de telles erreurs, une liste devérification peut être téléchargée dans l’es-pace membre sur www.berner-aerzte.ch.

«Petit livret du vote. Guide pour l’assemblée»est disponible dans les librairies ou directementauprès de l’éditeur (Tél. +41 44 258 15 05,[email protected]).

Quand s’applique la décision?

Le résultat du vote n’est pas encore la déci-sion, celle-ci doit d’abord être annoncéeofficiellement. Même si le processus a étéerroné, la décision s’applique immédiate-ment après son annonce. Tant que l’as-semblée n’est pas terminée, des contre-décisions ou des décisions d’annulationpeuvent encore être obtenues. Dans le casoù la décision serait contestée après l’as-semblée, vous devez absolument conser-ver les documents liés aux votes.

Les erreurs les plus fréquentes lors d’un vote

Logiquement, seules les personnes autori-sées à voter peuvent être admises à unvote. Si le droit de vote n’est pas vérifié cor-rectement, le résultat peut être remis enquestion plus tard. En outre, il doit toujoursêtre clair sur quoi on vote: s’il n’y a aucunedemande ou seulement une demande for-mulée vaguement, cela prête à confusion.Des erreurs se produisent également, si la

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ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERNSOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2012 – 13

doc.be: Le Conseil d’Etat a décidé, il ya quelques années, de centraliser laformation des infirmières et infirmiers.Où en sommes-nous aujourd’hui?

Mme Höschele: «Lorsque le Conseil d’Etata décidé, il y a six ans, de regrouper les programmes d’études supérieures en soinsinfirmiers du canton de Berne au sein ducentre de formation Berner Bildungszen-trum Pflege nouvellement créé, la décisiona été perçue comme ambitieuse. Lesécoles de soins infirmiers étaient tenues àdifférentes traditions et en partie fortementancrées au niveau régional. Le gouverne-ment voulait créer un centre d’excellenceinter-régional pour les formations nouvelle-ment dispensées au niveau tertiaire et économiser ainsi des coûts d’un montantde cinq millions de francs par an. Depuis cetemps, ces objectifs ont été atteints: depuis2008, le centre de formation Berner Bil-dungszentrum Pflege fonctionne, malgréune structure décentralisée, comme uneentreprise globale. Après plusieurs étapesde développement opérationnel et culturel,les écoles de soins infirmiers bernoises ontété réunies en 2011 sur le nouveau campusBZ Pflege à Berne-Ausserholligen.»

Le campus BZ Pflege est une réalité et a été récemment inauguré officiellement.Quelles sont les prochains objectifs?

«Nous venons «d’atterrir» sur le nouveaucampus. Il s’agit à présent de prendre pied,d’améliorer la collaboration et de profiterdes synergies nouvelles. Notre devise est«nous soignons votre avenir!». Nous vou-lons communiquer de manière plus offen-sive, être plus présents dans les médiasque dans le passé et interpeller notre largepublic cible, allant d’élèves de la 8e classejusqu’aux personnes changeant de métierà 50 ans. Avec notre nouvelle campagne,peut-être un peu provocatrice, nous vou-lons attirer l’attention sur les défis de la pro-fession infirmière.»

Avec le regroupement des écoles de soins infirmiers, les programmes de formationont également changé. En quoi?

«Avec le regroupement des écoles, le pro-gramme des cours a aussi été unifié, ce quia permis d’homogénéiser la qualité desfilières de formation. Le centre BZ Pflegeest en train d’élaborer des programmesd’études individualisés qui sont mieuxadaptés aux besoins de nombreux femmeset hommes. Jusqu’à présent, la formationétait difficile à concilier avec la vie familiale.C’est pourquoi nous proposons désormaisdes programmes d’études avec différentstemps partiels.»

Comment réagissent les étudiants?

«Les étudiants apprécient la souplessed’accès à la formation. Et les carrières quien résultent sont très variées: du sellierautomobile à l’assistante médicale en pas-

sant par le bachelier et les professionnelleset professionnels spécialisés, tout est pré-sent dans le secteur de la santé. La struc-ture de la formation avec 6 mois à l’école et6 mois de pratique professionnelle est par-ticulièrement louée et appréciée.»

Quelles méthodes d’enseignement et d’apprentissage sont les plus populaires?

«Dans les filières de formation, le LTT, le pro-gramme Lernen-Training-Transfer (appren-tissage, formation, transfert), est très popu-laire. Le LTT a pour but de transférer desconnaissances théoriques en compétencespratiques. On s’y exerce sur diverses com-pétences de communication en s’entraî-nant, par exemple, à tenir des conversa-tions difficiles ou à faire face aux situationsd’urgence. On travaille également avec desacteurs qui simulent les patients pour don-ner des feedbacks subjectifs aux sta-giaires.»

«Nous soignons votre avenir»

Le 23 mars 2012, les collaborateurs et étudiants du centre de formation «Berner Bildungszentrum Pflege»avait une bonne raison pour faire la fête: le nouveau campus à Berne-Ausserholligen a été inauguré.

Doc.be s’est entretenu avec la directrice de formation marketing, Annegret Höschele, sur le regroupement des écoles de soins infirmiers, les programmes d’études individualisés

et l’image déformée des soins infirmiers dans les médias.

Andrea Wäckerle et Markus Gubler, service de presse et d’information

Les étudiants apprécient la souplesse d’accès à la formation.Photo: Copyright BZ Pflege

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ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERNSOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2012 – 14

Le centre de formation Berner Bil-dungszentrum Pflege (BZ Pflege) estle principal établissement de formationinitiale et continue en soins infirmiers del’enseignement tertiaire dans le cantonde Berne et les régions avoisinantes. Lafilière d’études d’infirmière/infirmier ESest la filière centrale. L’expérience pra-tique et l’expertise sont les compé-tences clés. L’offre de formation initialeet continue est basée sur des annéesd’expérience, mais clairement axée surla demande du marché de la santé. Entant que centre de transfert des con-naissances en soins infirmiers, le centreBZ Pflege transmet «les outils» néces-saires au développement durable descarrières dans la vie professionnelle etdans les études. Les fondations «Stif-tung Inselspital», «Stiftung Lindenhof»Berne et «Diaconis» ainsi que la «Ver-band der Berufsbildung Pflege BernerOberland» (association de la formationen soins infirmiers de l’Oberland ber-nois) sont les principaux actionnaires dela société. En 2011, le centre de forma-tion comptait 1288 étudiants. Le Prési-dent de la SMCB siège au au conseilconsultatif du BZ Pflege. Plus d’infor-mations sur: www.bzpflege.ch

Lettre de lecteur

Hôpital comme un garage BMW

J’aimerais vous remercier pour l’interviewbrillante (!) parue dans doc.be. L’article estexemplaire, de la formulation du titre jus-qu’au contenu, en passant par l’introdu-ction de l’interview. Je me permettrai d’enfaire quelques copies «pour mon usage personnel» que je remettrai, ici et là, à despoliticiens (que je connais personnelle-ment). Il y a quelques jours, j’ai parlé avecune médecin-chef qui représente, en tantque «prima inter pares», les médecins ducollège des médecins-chefs au sein de ladirection de l’hôpital. Ce qu’elle m’a racon-té sur la manière dont la profession médi-cale d’un grand hôpital est tenue en laisseet réprimandé par l’administration, m’a lit-téralement cloué le bec. Alors que je ne suiscertainement pas un novice désemparé ence qui concerne le thème «médecin et hôpi-tal»: j’ai été, pendant plus de dix ans, unmembre du conseil d’administration de l’Inselspital, mais je me suis finalement retiré, car la façon dont l’administration trai-tait la profession médicale et la faculté m’arendu très malade. En tant que membre del’ancienne «Autorité du corps professoralpour la médecine de famille» (aujourd’huiInstitut), j’ai dû opter pour une collaborationcontinue à la faculté ou pour l’hôpital uni-versitaire, alors que cela est ridicule en soi,car il était finalement impossible de servirles deux maîtres. Il serait urgent de publiercette interview dans un journal de week-end,largement lu par les hommes politiques (par exemple NZZ am Sonntag). Mais puis-que le journal NZZ am Sonntag ne «recopie»généralement pas d’articles, il faudraitqu’une forme appropriée soit trouvée, per-mettant de servir aux lecteurs le contenu«prêt à lire».

Je vous remercie beaucoup pour votre enga-gement – en fin de compte dans l’intérêt dupatient.

Prof. emer. Benedikt Horn, médecin de famille en retraite

Quels sont les attraits du métier de soignant?

«La diversité du métier. De nombreusesportes s’ouvrent aux infirmières et infirmiersdiplômés. Ils peuvent s’occuper des enfants,des familles et des adolescents ou soignerdes patients âgés à domicile. Ce secteurd’activité prendra encore plus d’importan-ce à l’avenir. Il est également possible decontinuer à se spécialiser dans tous lesdomaines de soins par la formation conti-nue.»

La profession infirmière se bat pour lareconnaissance. D’après vous, quellessont les raisons pour le manque desoutien?

La profession infirmière a dépassé, depuislongtemps, son origine caritative chrétien-ne, l’infirmière au service du médecin estune caricature. La profession infirmière estdevenue indépendante et moderne. C’estun fait: les infirmières et infirmiers apportentune contribution énorme à la société etc’est la profession qui reçoit la plus grandereconnaissance sociale. Nous avonsbesoin de personnel soignant bien formé, à la hauteur des défis professionnels – àl’avenir plus que jamais.»

Le centre BZ Pflege est en train d’élaborer des programmes d’études individualisés

qui sont mieux adaptés aux besoinsde nombreux femmes et hommes.

Photo: Copyright BZ Pflege

L’entrée principale du nouveau campus du centre de formation Berner BildungszentrumPflege à Ausserholligen. Photo: Copyright BZ Pflege

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Dr. Trallalla

Programm/Programa

F. Chueca, M. de Falla, J. Fučík,

A. Honegger, C. Ives, S. Sondheim,

R. Soutullo/J. Vert, J. Strauss

Matthias KuhnDirigent/Director

Gerardo VilaKlavier/Piano

BENEFIZKONZERTE ZU GUNSTEN DER STIFTUNG THEODORA SCHWEIZ UND SPANIEN

CONCIERTOS BENÉFICOS A FAVOR DE LA FUNDACIÓN THEODORA SUIZA Y ESPAÑA

CONCERTS BENÈFICS A FAVOR DE LA FUNDACIÓN THEODORA SUÏSSA I ESPAÑA

26.6.2012

20.00 h

Kulturcasino, Bern

30.6.2012

19.00 h

Petit Palau de la MúsicaCatalana, Barcelona

medizinerorchester.ch

Vorverkauf

Venda/Venta anticipada

BERN: Coop-City, Hotelplan, Manor,SBB, BLS. – Tel. 0900 101 102

(CHF 1.19/Min., ab CH-Festnetz)www.ticketportal.com

BARCELONA: Taquillas/Taquillesdel Palau de la Música Catalana

Tel. +34 902 442 882www.palaumusica.cat

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Un bon concept de placement doit être compréhensibleet durable. C’est avec cette recette que la 456 conçoit ses stratégies dans le Private Banking, avec cette approche qu’elle connaît un vif succès, puisqu’en compa-raison pluriannuelle, elle compte parmi les banques les mieux notées en Suisse, comme l’illustre notamment le rating du magazine économique BILANZ dans le cadre du Private Banking.

Il nous importe de connaître la situation d’ensemble person-nelle de nos clients afi n de trouver une solution individuelle pour chacun d’entre eux. Le conseil personnalisé et la colla-boration avec les spécialistes en matière de gestion de porte-feuille représentent les atouts de notre banque. Depuis 1996, la 456 propose un concept de placement qui repose sur cinq symboles simples: la terre, l’eau, l’air, l’énergie et le feu, qui matérialisent le rapport entre rendement et risque.

Terre, eau, air, énergie ou feu –

A la 789, vous êtes dans votre élément

Quelle stratégie de placement préférez-vous?

La terre représente l’im-

muable, à l’image du terroir.

L’objectif est le maintien

de la fortune à long terme.

Les placements consistent

en des investissements à

revenu fi xe; le rendement

se compose en premier lieu

des produits sur intérêts.

Stratégie de placement

axée sur la sécurité, sans

actions.

L’eau symbolise une stra-

tégie qui promet davantage

de gain à moindres risques.

Des produits courants sur

intérêts et dividendes ainsi

que des gains modestes en

capital forment le rendement

global.

Stratégie de placement

modérée, constituée

à 20% d’actions.

L’air est choisi par les

investisseurs qui souhaitent

réaliser des objectifs plus

ambitieux. Le rendement

global comprend des pro-

duits sur intérêts et divi-

dendes, ainsi que sur le

gain en capital.

Stratégie équilibrée,

constituée à 40%

d’actions.

Le feu exprime la passion

et l’enthousiasme. L’objectif

est de réaliser, à long terme,

un accroissement signifi catif

du capital. Ce sont les pro-

duits sur dividendes et les

gains en capital qui com-

posent le rendement.

Placement orienté sur

la plus-value, constitué

à 90% environ d’actions.

L’énergie représente la

force dynamique. L’objectif

consiste à réaliser à plus

long terme un gain en capi-

tal appréciable.

Placement orienté sur

la croissance, constitué

à 60% d’actions.

Pour la quatrième fois consécutive, la 123 s’est installée en tête de peloton du rating

du magazine économique BILANZ s’agissant de Private Banking. Ainsi, nous comptons parmi

les banques les mieux notées en Suisse en comparaison pluriannuelle.

Les années passent, le succès demeure

2009 2010 2011

PR

IVATE-BANKING-RATING

201

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1ÈRE PLACE

PR

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201

0

CLASSEMENT GÉNÉRAL

1ÈRE PLACE

PR

IVAT

E-BAN KING-RATING

201

1

BANQUES UNIVERSELLESRÉGIONALES

2ÈME PLACE

PR

IVATE-BANKING-RATING

200

9

2.PLACE BANQUE UNIVERSELLE

RÉGIONALE

N’attendez pas pour convenir d’un entretien de conseil: 031 666 63 02

www.bcbe.ch

Vous trouverez des informations supplémentaires sous www.bekb.ch/5elements

2012

2. Banques régionales

Private-Banking-Rating2012