doc.be 2/11 f - berner aerzte...volontiers aux messieurs et dames de la médecine –n'auraient...

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En feuilletant récemment la NZZ, je suis tombé sur un article qui illustre bien la problématique des forfaits par cas. Katharina Schiessl est gynécologue. Elle a quitté l'Allemagne il y a cinq ans parce que les conditions du travail hospitalier s'étaient détériorées depuis l'introduction des forfaits par cas. Selon Schiessl, ce ne sont plus les considérations médicales sur les patients et leurs besoins qui pri- ment, mais toujours plus les réflexions économiques. Cela va si loin que les patients sont considérés comme des risques financiers pour l'hôpital. Elle stig- matise ainsi la transformation de la santé publique en économie de marché. Elle est convaincue qu'une telle approche empoisonne la relation médecin-patients. C'est pourquoi Katharina Schiessl suit avec inquiétude l'évolution de la situation dans notre pays, et espère que la Suisse a tiré ses leçons des erreurs de l'Alle- magne. Permettez-moi d'en douter. L'année prochaine, nous allons introduire, sans véri- table phase de transition, le système de forfaits par cas des SwissDRG. Les res- ponsables nous rassérènent et nous vendent les SwissDRG comme un système d'apprentissage qui doit être continuellement modifié. C'est du rafistolage. Pour- tant, la finalité économique sanctifie visiblement les moyens de politique de santé utilisés. Une chose est sûre: nous devons suivre l'introduction des forfaits par cas avec un esprit critique. Pour cela, il est indispensable de collecter nos propres données! A cette fin, le projet Reason For Encounter a été lancé. Grâce à un logiciel, les consultations peuvent être codées avec rapidité et simplicité dans les cabinets médicaux. Et nous disposons de statistiques basées sur des faits qui étayeront irréfutablement les transferts des coûts vers le secteur ambulatoire pendant l'introduction des DRG. Plus les médecins y participeront, mieux nous pourrons amener nos propres don- nées dans les processus politique. Contactez, aujourd’hui encore, notre notre fournisseur de logiciel! Dr. med. Christian Gubler Vice-président Société des Médecins du canton de Berne doc.be ÆRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERN SOCIETE DES MEDECINS DU CANTON DE BERNE N o 2 / avril 2011 www.berner-aerzte.ch Contenu de ce numéro: Communication du secrétaire 2 La caisse unique: une idée obtuse 3 Nouveaux concepts pour les soins médicaux d'urgence! 5 Médecins de famille de A à Z 6 Hôpitaux privés et médecins indépendants: un facteur économique important 7 Nécrologie: «Nursing practitioner» 8 Alumni MedBern 9 Rapport annuel 2010 du président 10 Il est indispensable de collecter nos propres données!

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Page 1: doc.be 2/11 F - Berner Aerzte...volontiers aux Messieurs et Dames de la médecine –n'auraient alors qu'un monopo - liste comme partenaire et seraient à la merci de celui-ci, sans

En feuilletant récemment la NZZ, je suis tombé sur un article qui illustre bien laproblématique des forfaits par cas. Katharina Schiessl est gynécologue. Elle aquitté l'Allemagne il y a cinq ans parce que les conditions du travail hospitaliers'étaient détériorées depuis l'introduction des forfaits par cas. Selon Schiessl, cene sont plus les considérations médicales sur les patients et leurs besoins qui pri-ment, mais toujours plus les réflexions économiques. Cela va si loin que lespatients sont considérés comme des risques financiers pour l'hôpital. Elle stig-matise ainsi la transformation de la santé publique en économie de marché. Elleest convaincue qu'une telle approche empoisonne la relation médecin-patients.C'est pourquoi Katharina Schiessl suit avec inquiétude l'évolution de la situationdans notre pays, et espère que la Suisse a tiré ses leçons des erreurs de l'Alle-magne.

Permettez-moi d'en douter. L'année prochaine, nous allons introduire, sans véri-table phase de transition, le système de forfaits par cas des SwissDRG. Les res-ponsables nous rassérènent et nous vendent les SwissDRG comme un systèmed'apprentissage qui doit être continuellement modifié. C'est du rafistolage. Pour-tant, la finalité économique sanctifie visiblement les moyens de politique de santéutilisés.

Une chose est sûre: nous devons suivre l'introduction des forfaits par cas avecun esprit critique. Pour cela, il est indispensable de collecter nos propres données!A cette fin, le projet Reason For Encounter a été lancé. Grâce à un logiciel, lesconsultations peuvent être codées avec rapidité et simplicité dans les cabinetsmédicaux. Et nous disposons de statistiques basées sur des faits qui étayerontirréfutablement les transferts des coûts vers le secteur ambulatoire pendant l'introduction des DRG.

Plus les médecins y participeront, mieux nous pourrons amener nos propres don-nées dans les processus politique. Contactez, aujourd’hui encore, notre notrefournisseur de logiciel!

Dr. med. Christian GublerVice-président Société des Médecins du canton de Berne

doc.beÆRZTEGESELLSCHAFTDES KANTONS BERNSOCIETE DES MEDECINSDU CANTON DE BERNE

No 2 / avril 2011www.berner-aerzte.ch

Contenu de ce numéro:

Communication du secrétaire 2

La caisse unique: une idée obtuse 3

Nouveaux concepts pour lessoins médicaux d'urgence! 5

Médecins de famille de A à Z 6

Hôpitaux privés et médecinsindépendants: un facteur économique important 7

Nécrologie: «Nursing practitioner» 8

Alumni MedBern 9

Rapport annuel 2010 du président 10

Il est indispensable de collecter nos propres données!

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Au cours de l'Assemblée des délégués du 17 mars 2001, les décisions suivantes ont été prises.

ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERN SOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2011 – 2

1. Approbation des comptes annuels2010A l'unanimité

2. Décharge au comité cantonal pourl'exercice 2010A l'unanimité

3. Fixation des contributions desmembres pour 2011 (sans change-ment) Réduction de la contribution cantonaledes médecins-chefs et les médecinscadres adhérents de l'AMDHS à hauteurde CHF 100.–; remboursement de CHF300.– en cas de participation à l'étudepermanente des coûts «ROKO» ou deCHF 200.– en cas de livraison des don-nées de décompte à PonteNova par lesmembres exerçant comme médecinsindépendants.

Pour 2011, la contribution cantonale estde:Catégorie01 (membres indépendants) Fr. 965.–02 (membres employés à un

poste de direction) Fr. 645.–02 (membre de l'AMDHS) Fr. 545. –03 (médecins indépendants

sans poste de direction) Fr. 300.–04 (membres en formation

continue FMH) Fr. 300.–05 (domicile et exercice de la

profession à l'étranger) Fr. 150.–06 (n'exerçant actuellement pas

comme médecin) Fr. 150.–

Nota bene:Les membres de la catégorie 01 qui en -voient un formulaire exploitable dans lecadre de l'étude permanente des coûts(ROKO) obtiennent un remboursement deCHF 300.–.Les membres de la catégorie 01 qui four-

nissent de façon anonyme des donnéesde décompte au comité cantonal (Ponte-Nova) reçoivent un (autre) rembourse-ment de CHF 200.–.A l'unanimité

4. Fixation du budget 2011A l'unanimité

5. Autorisation du comité cantonald'exiger pour les relations publiquesune contribution unique (supplémen-taire) de CHF 100.– (catégories 01 et 02)ou CHF 50.– (catégories 03, 04, 05 et 06)par membre, en cas de besoin.A l'unanimité, 1 abstention

6. Electionsa) Election de l'organe de contrôleLes délégués ont voté à l'unanimité,contre une abstention, Interrevi AG Hutt-wil comme organe de contrôle pour uneannée supplémentaire.

Communication du secrétaire

Hélène et Beat Baur: les nouveaux ombudsmans de la BEKAG

Depuis le 1er avril 2011, nous avons pris le relais du service de médiation de la Société des Médecins du canton de Berne. Nous, c.-à-d. un couple de médecins «fraîchement retraités»,

sommes heureux d'assumer cette nouvelle fonction. Permettez-nous de nous présenter brièvement.

Helene BaurWüthrich

Après ma formation etmon travail commemé d.-cheffe à l'Insel -spital Berne, j'ai exercépendant 24 ans com-me médecin attaché

en anesthésiologie et en médecine intensiveau Lindenhofspital Berne. En 2004, j'ai réa-lisé un rêve de jeunesse et commencé desétudes de philosophie à l'Université de Ber-ne, que je terminerai en 2011 par un travailde master (spécialisation éthique, surtoutéthique médicale). En ce qui concerne lapolitique professionnelle, j'ai travaillé pen-dant 10 ans au sein de la Société suissed'anesthésiologie et de réanimation, enqualité de membre du comité et de trésoriè-re, et huit ans comme présidente du Collègedes médecins du Lindenhof.

Beat Baur

Pendant 32 ans, j'aigéré un cabinet spé-cialisé en gynéco -logie et obstétriquedans la ville de Berne,couplée à une activitéde médecin attaché

au Lindenhofspital. Outre mes fonctionsdans la commune de Berne, j'ai long-temps été au comité de l'Associationmédicale du district de Berne, ainsi qu'aucomité du Collège des médecins du Lin-denhof.

La famille BaurNous avons une fille et un fils, et déjà troispetits-enfants: le dernier – la première fille– a tout juste deux mois. Nous occuper denos petits-enfants est pour nous une res-

ponsabilité importante, à la fois agréableet gratifiante !

Médiatrice et médiateurNous sommes ravis de poursuivre uneactivité qui reste, au sens le plus large,médicale: à savoir aborder avec patienceet compréhension des préoccupations etproblèmes humains et élaborer tant quepossible des solutions consensuelles;tout cela sans la pression quotidienneinhérente au cabinet, sans les contraintestarifaires.

Service de médiation du BEKAGNous espérons poursuivre la coopérationpositive et constructive que nos prédé-cesseurs ont entretenue avec la BEKAG.En tout cas, nous ne nous ménageronspas.

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ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERN SOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2011 – 3

Peter Fischer,CEO

Groupe Visana

Les dépenses liées à la santé augmentent

Les dépenses de santé publique suisseaugmentent continuellement. Depuis l'in-troduction de la loi sur l'assurance-maladie(LAMal) en 1996, le volume de prestationscalculé à partir de l'assurance de base aaugmenté de 4,5 pour cent par an enmoyenne. Cela correspond à une augmen-tation des dépenses de plus d'un milliardpar an.

Il est intéressant de constater que les coûtsaugmentent de manière disproportionnée,tout particulièrement dans le domaine desprestations obligatoires. Une indicationsans équivoque que les coûts augmententplus souvent là où l'Etat intervient le plus. Les primes que les assurances-maladieexigent de leurs assurés doivent suivre lerythme de ces augmentations de coûts.Que par le passé, les primes aient étéconsidérablement plus basses ou plusfortes que le volume de prestationsdécompté était dû aux décisions politiques.

L'assureur-maladie: le faux bouc émissaire

La population s'irrite avec raison à causedes primes d'assurance-maladie qui aug-mentent chaque année. Leur ressentimentest dirigé contre les assureurs-maladie,porteurs de mauvaises nouvelles.

Mais les assureurs-maladie ne sont pasresponsables de cette hausse continuelle

des dépenses pour les prestations médi-cales. Les coûts administratifs des caisses-maladie se situent autour de cinq pour centdes dépenses totales. En 1996, ils étaientencore de 8,2 pour cent.

Le mauvais levier

L'introduction de la caisse unique place lelevier au niveau des cinq pour cent descoûts d'administration des assureurs. Lepotentiel d'épargne est donc limité. Les ini-tiateurs sont moins concernés par la réduc-tion des coûts d'administration que parl'extension du contrôle politique sur l'assu-rance maladie sociale.

Une caisse unique devra elle aussi s'occu-per du problème de la hausse constantedes dépenses de santé. Le fait que le poli-tique n'y soit pas parvenu jusqu'ici ne peutêtre imputé aux assureurs-maladie.

Instaurer soigneusement l'équilibre etnon le monopole

Le système actuel de concurrence régle-mentée assure qu'aucun acteur individuelne puisse imposer des décisions. La Confé-dération, les cantons, les fournisseurs deprestations et les assureurs-maladie doi-vent participer pleinement aux réformes.Ce système rend certes difficile la re -cherche de solutions, mais il prévient lesdécisions politiques bâclées et la mauvaisegestion.

L'introduction d'un monopole public priveles citoyens et citoyennes suisses de leurliberté de choix. Ils sont à la merci du mono-poliste. La caisse unique gérée par desfonctionnaires technocrates n'est pas unremède miracle contre la hausse constantedes dépenses de santé. Même les fournis-seurs de prestations – et je le rappellevolontiers aux Messieurs et Dames de lamédecine – n'auraient alors qu'un monopo-liste comme partenaire et seraient à la mercide celui-ci, sans autre alternative.

La caisse unique: une idée obtuse

Au moins une fois par décennie, les électeurs suisses doivent voter sur l'introduction d'une caisse unique dans l'assurance-maladie obligatoire. L'association de soutien initiative populaire «Pour une caisse-maladie publique» a lancé le prochain combat électoral par la collecte de signatures

dans l'optique d'une initiative populaire.

A ce jour, même l'autorité politique n'est pas encore parvenue à freiner la hausse des dépensesde santé. La conseillère national PS Jacqueline Fehr signant le formulaire de l'initiative.

Photo: Keystone

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ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERN SOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2011 – 4

Des soins déterminés par l'agenda politique

Si la caisse unique est gérée par l'Etat, lescalculs actuariels seront relégués en arriè-re-plan au profit de l'agenda politique. Noussavons quelles seront les conséquencescomme nous l'avons vu pour d'autres assu-rances sociales, ou à l'étranger.

Plus tard, lorsque les chiffres de la caisseunique seront dans le rouge, commence-ront les discussions sur les prix des presta-tions médicales. On ne sera alors plus qu’àun pas du rationnement et d’une médecinede seconde classe. Il sera dès lors difficilede trouver des compromis raisonnablessous les projecteurs politiques.

Réformer au lieu d'expérimenter

Même dans le système actuel de concur-rence réglementée, le besoin de réformesest urgent. Le modèle Managed Care,actuellement débattu au Parlement fédéral,risque malheureusement d'être voué à

l'échec en raison des calculs politiques par-tisans. L'embouteillage des réformes estinopportun et donne une impulsion supplé-mentaire aux initiateurs de la caisse unique. Au lieu de mettre le système actuel sensdessus dessous, on devrait réaliser lesajustements nécessaires. La promotion deManaged Care en fait partie, tout commel'amélioration de la répartition des risques. L'étude sur les caisses maladie cantonaleset régionales, commanditée par les direc-teurs de la santé de la Suisse orientale, par-vient à la même conclusion. Concernant lacaisse unique, l'étude prévoit un potentield'épargne de 300 millions de francs,puisque les changements de caisses mala-die non justifiés seraient évités. L'étuderévèle également qu'une répartition effica-ce des risques permettrait d'économiser cemême montant.

La concurrence offre la liberté de choixet des faibles coûts d'administration

Aujourd'hui, les assurés ont la possibilité dechanger de caisse maladie lorsqu'ils ne

sont pas satisfaits des prestations. Ilsseraient à la merci d'une caisse unique. Laconcurrence oblige en outre les assureurs àgérer méticuleusement l'argent des primes. L'étude commanditée par les directeurs dela santé de Suisse orientale prévoit aussiune baisse de la qualité des prestations encas d'introduction des caisses maladiecantonales et régionales. De plus, l'étudemet en garde contre la concentration dupouvoir au niveau des cantons.

Par conséquent, beaucoup de choses sonten jeu pour les prestataires de service.Aujourd'hui, ils peuvent négocier les prixavec les assureurs dans l'intérêt de leurspatients. Si aucun accord n'est trouvé, l'au-torité politique fixe les tarifs.

Un monopoliste publique n'est pas tenu denégocier. Il peut déterminer lui-même lestarifs. La santé publique – du moins sa partie obligatoire – serait ainsi étatisée defait.

Medizinerorchester Bern

Leitung: Matthias Kuhn

Werke:

Antonín Dvořák: Slavischer Tanz D-Dur, op. 46/6

Gustav Mahler: Lieder eines fahrenden Gesellen

Solist ROBIN ADAMS, Bariton

Antonín Dvořák: Symphonie Nr. 8 G-Dur, op. 88    

Konzert

Dienstag, 21. Juni 201120.00 Uhr Französische Kirche Bern

Vorverkauf (ab 1.6.2011):Musikhaus Krompholz, Tel. 031 328 52 00

Nummeriert 35.–Unnummeriert 25.–Schulpflichtige 5.–Ermässigung Studierende & KulturLegi 10.–

Musik lässt Herzen höher schlagen. www.medizinerorchester.ch

   

   

   

   

   

   

   

   

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uhnLeitung: Matthias K

Musik lässt Herzen höher sc

   

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6/64.po,ruD-DznaT

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Les centres d'urgences médicales se heurtent toujours plus à leurs limites. Une des raisons est le nombre croissant de patients qui affluent dans les centres d'urgences sans s'être

annoncés au préalable. Le centre de médecine d'urgence de l'Inselspital a réalisé une étude. Sa conclusion: Il manque une stratégie globale de coordination entre les médecins de famille et les

centres de soins d'urgence.

ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERN SOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2011 – 5

Prof. H. Zimmer-mann, membredu comité de la

BEKAGDirecteur du

Centre universi-taire de médecined'urgence de l'In-

selspital

De nombreux centres d'urgences médi-cales en Suisse et à l'étranger doivent sebattre contre les limites de capacité – avecdes conséquences déplaisantes. Le per-sonnel hospitalier est frustré, les patientsse plaignent des longues périodes d'atten-te, les ambulances doivent être redirigées– des coûts plus élevés en résultent. Unecharge de travail plus importante pour lepersonnel des services d'urgences fait queles unités de formation et d'encadrement

sont lésées pour les interventions com-plexes, ce qui hypothèque la sécurité et laqualité des soins.

L’atteinte des limites des centres d'ur-gences est en partie due au nombre crois-sant de patients qui affluent sans s'annon-cer au préalable et dont les douleurs doi-vent aussi – dans beaucoup de cas – êtreprises en charge par les spécialistes depremier recours. Le problème: les per-sonnes qui n'ont pas de médecin de famil-le sont de plus en plus nombreuses aujour-d'hui. Même pour des blessures légères,elles s'adressent directement au centred'urgences. Nous voulions en apprendredavantage sur ces patients: d'où viennent-ils? De la Suisse ou de l'étranger? Quel âgeont-ils? Comment se répartissent-ils entreles deux sexes? Et combien d'entre euxont un médecin de famille?

Ils ont un médecin de famille, mais vontau centre d'urgences

Le Centre universitaire de médecine d'ur-gence de l'Inselspital a analysé les don-nées de plus de 11’000 patients venussans annonce préalable. 26% de ces per-sonnes étaient des patients étrangers.Parmi ceux-ci, 57% ont affirmé avoir leurpropre médecin de famille (Illustration 1).Chez les patients suisses (74%), presquesept sur huit (87%) ont un médecin defamille. En cas d'urgence cependant, lemédecin de famille joue un rôle mineurpour les deux groupes de population. Laplupart des patients, étrangers ou suisses,se présentent directement au personneldes urgences sans consulter le médecinde famille (87% de Suisses, 97% d'étran-gers). On remarque que les patients étran-gers, comparés aux patients suisses, serendent plus fréquemment au centre d'urgences entre 19h et 7h. Les patientsétrangers sont également plus jeunes

Nouveaux concepts pour les soins médicaux d'urgence!

Illustration 2: Répartition des patients admis sur les trois périodes horaires0:00 A.M.-7:00 A.M., 7:00 A.M.-7:00 P.M. et 7:00 P.M.-12:00 P.M en semai-ne en pendant le week-end. En %.

Illustration 1: Patients ayant un médecin de famille et s'étant d'eux-mêmesrendus au centre d'urgences et patients sans médecin de famille dans les3 périodes horaires 0:00 A.M.-7:00 A.M., 7:00 A.M.-7:00 P.M. et 7:00 P.M.-12:00 P.M. en semaine et pendant le week-end. En %

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Pourquoi cet attrait auquel succombentplusieurs centaines de médecins de famil-le, même ceux d'autres cantons? Je croisque cela est dû à un bon mélange. L'am-biance était bonne et, progressivement, uncertain sentiment d'appartenance s'estmanifesté entre les divers professionnelset enseignants de la médecine de famille,qu'ils soient médecins généralistes, inter-nistes ou pédiatres.

Les médecins de famille ont la cote

La palette de formation continue s'étendaitdes thèmes de l'angiologie à la médecinedentaire et étaient organisée de manièreinteractive et pertinente pour les cabinets.Voici quelques exemples: procédure encas d'anévrisme de l'aorte abdominale,anti coagulation en cas de TVP, visite del'installation LECOC de l'Urologie et nou-veautés en matière de traitement des cal-culs rénaux, idées de recherche pour lamédecine de famille, ce dont une étudedoit tenir compte. Les stages en médecinede famille, comparés à tous les autresstages continus, ont encore eu la préféren-

ce des étudiants. Cela a été accueilli avecjoie. Quels cours étaient top? Quels courspeut-on améliorer? Et qu'a-t-il manqué?Les pauses de matinée, de midi ou lespauses café ont offert assez de tempspour échanger et avoir des discussionsintéressantes avec les exposants.

Les questions de politique professionnelleont également été abordées, surtout lorsde l'assemblée générale de la VBH et l'as-semblée constitutive de la VBHK qui ontsuivies avec des thèmes tels que le nou-veau titre de médecin spécialiste AIM etl'avenir des médecins de famille. Les res-ponsables sortants ont été honorés: UrsDürrenmatt (notre lien avec les technol -ogies de l'information), Petrign Töndury(notre lien avec la pédiatrie), AndyRothenbühler (notre lien à la BIHAM) et lesfuturs membres d'honneurs ont été consa-crés: Ueli Bürgi et Andy Rothenbühler.

En résumé, j'aimerais dire que MireilleSchaufelberger et son équipe ont à nou-veau bien organisé la Journée des méde-cins de famille et qu'on peut déjà attendreavec impatience la prochaine édition 2012.

Les médecins de famille de A à Z

La Journée des médecins de famille 2011 a été un succès de A à Z.

Dr. med. Fritz-Georg Fark, membre du comité VBHK

La journée des médecins de famille a proposé aux participants un large éventail de cours de formationcontinue en relation avec le cabinet médical.

Photo: BIHAM

(moyenne: 35 ans) que les patients suisses(moyenne: 45 ans).

Encore beaucoup de recherches à faire

Notre étude montre que les gens préfèrentse rendre au centre d'urgences médicalesde l'Inselspital que d'aller consulter leurmédecin de famille. Et toujours plus depatients, étrangers ou suisses, n'ont plusde médecin de famille. On ne peut quespéculer sur les causes de cette situation.De même, il n'existe pas de recherches surles contextes sociaux des patients étran-gers et la raison pour laquelle ils se présen-tent au centres d'urgences, surtout en soi-rée et pendant le week-end et semblent nepas se fier au système suisse des méde-cins de famille.

Conclusion

Dès qu'on étudie les problèmes descentres d'urgences de manière approfon-die, on réalise qu'il y a beaucoup à faire:

que peuvent faire les médecins de famille?Que peut faire le politique pour que plus depatients étrangers se sentent bien pris encharge chez un médecin de famille? Pour-quoi les suisses eux-mêmes ne sont-ilspas suffisamment liés aux médecins defamille et se rendent en grand nombre auxcentres d'urgences? N'y a-t-il pas un grosmanque d'information à ce niveau? Etl'offre ne détermine-t-elle peut-être pas lademande? Il existe en tout huit centresd'urgences dans la ville de Berne. Ceux-cine travaillent pas ensemble, il n'existe pasde concept global entre les médecins defamille et les hôpitaux. Nous croyons queles problèmes existants ne peuvent pasêtre résolus par la création de cabinetsmédicaux à l'intérieur des hôpitaux. Cequ'il faut, ce sont des concepts globauxentre les protagonistes des soins d'urgen-ce – et pas des solutions individuelles.

Source: Referral practice among Swiss and non-Swisswalk-in patients in an urban surgical emergencydepartment: Are there lessons to be learnt? N. Clément, A. Businger, L. Martinolli, H. Zim-mermann, A.K. Exadaktylos. Swiss Med Wkly.2010;140:w13089

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ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERN SOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2011 – 7

Walter Annasohn,secrétaire général

BBV+

A eux seuls, les hôpitaux privés ont envi-ron 4 500 employés qui payent desimpôts et des cotisations sociales. A celas'ajoutent env. 700 médecins indépen-dants, la plupart ayant leur propre cabinetavec plusieurs salariés. En plus d'offrirdes emplois intéressants, ils sont aussi debons contribuables pour le canton de Ber-ne. Les hôpitaux privés bernois fonction-nent comme des entreprises indépen-dantes dans un marché réglementé.

Ils sont en concurrence les uns avec lesautres, mais également avec les hôpitauxpublics.

Les hôpitaux privés investissentChaque année, les hôpitaux privés ber-nois génèrent un chiffre d'affaires de plusd'un demi-milliard de francs. Ils investis-sent chaque année des millions dansleurs infrastructures techniques et immo-bilières pour toujours être à jour. A la dif-férence des hôpitaux publics, ces inves-tissements sont entièrement supportéspar les hôpitaux privés. Ainsi, en plusd'être des employeurs, les hôpitaux pri-vés garantissent également des emploisen dehors de leur exploitation et génèrentdes revenus supplémentaires dans l'éco-nomie. Les impôts perçus sur les salaireset les résultats d'exploitation de ces

entreprises tierces vont également dansles caisses du canton.

Une opportunité uniquePour le canton de Berne et ses nombreuxhôpitaux – y compris un hôpital universi-taire – pour ses compétences médicaleset ses entreprises médicales de premierplan, c'est une opportunité unique de sepositionner dans toute la Suisse et auniveau international comme un placemédicale de premier plan et de bâtir uneposition de leadership comparable à celledu secteur pharmaceutique de Bâle. Dansun contexte de concurrence entre lesplaces, c'est l'une des rares opportunitésde positionner Berne comme place éco-nomique dans un secteur hautementdéveloppé. Cela présuppose que leshôpitaux privés, qui fournissent des pres-tations d'excellente qualité, soient impli-qués dans une telle ambition avec lesmêmes droits que les autres.

Hôpitaux privés et médecins indépendants: un facteur économique important

La santé publique est un facteur économique important pour le canton de Berne et offre des emplois à de nombreuses personnes.

Source: Kennzahlenbuch der Spitäler Kanton Bern 2008; www.gef.be.ch, 29.8.2010

Impressum

doc.be, Organe de la Société des médecins du Can-ton de Berne – Edité par la Société des médecins duCanton de Berne, Bolligenstrasse 52, 3006 Berne /paraît 6 x par an.Responsable du contenu: Comité de la Société desmédecins du Canton de Berne.Rédacteur: Marco Tackenberg et Markus Gubler, Service de presse et d’information, Postgasse 19,3000 Berne 8, Tél. 031 310 20 99; Fax 031 310 20 82; E-Mail: [email protected], [email protected]: P. Wolf, Bolligenstrasse 52, 3006 Berne Tél. 031 330 90 00; Fax 031 330 90 03; E-Mail: [email protected] en page: Marianne Kocher, Service de presse etd’information, Postgasse 19, 3000 Berne 8Impression: Druckerei Hofer Bümpliz AG, 3018 BerneEdition avril 2011

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ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERN SOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2011 – 8

Thomas Heuber-ger, député et

délégué BEKAGà la FMH

Pendant les années électorales, les politi-ciens servent volontiers du vieux vin dansde nouvelles outres («new bottle oldwine»). Pourtant, tout vieux vin ne se digè-re pas aisément! L'exemple le plus récent: le conseillernational UDC Rudolf Joder exige dans uneinitiative parlementaire (titre: «Garantir lafourniture de soins, renforcer la fonction dupersonnel soignant») une modification del'art. 25 LAMal, afin qu’infirmiers et infir-mières puissent fournir des prestationsmédicales en toute responsabilité, sansl'ordonnance d'un médecin, et à la chargede l'assurance-maladie obligatoire. Il exigel'introduction de ce qu'il appelle «NursingPractitioners». La proposition n'est pasnouvelle. Monsiur Joder l'a reprise de l'an-cien conseiller fédéral Pascal Couchepinet l'a enrichie de faux arguments. Il loue lesNursing Practioners comme un remèdemiracle. D'après lui, les infirmières et infir-miers indépendants devraient non seule-ment améliorer la situation des médecinsde famille et compenser le manque demédecins dans les périphéries, mais aussidonner un nouvel essor aux professions desoins.

Quelles en seraient les conséquences?

Le risque, c'est l'extension quantitative parune nouvelle branche professionnelle quise nourrira volontiers à la mangeoire del'assurance-maladie, sans ordonnance (etsans responsabilité!) médicale. La com-munication usuelle entre les profession-nels de la santé – qui est certes perfec-

tible – serait remplacée par des querellesde compétences entre les nouveaux mé -tiers et le corps médical ainsi que des que-relles internes auxdits nouveaux métiers.

La fonction des spécialistes de soins depremier recours, qui devait être renforcéeselon l'argumentation, serait encore plusaffaiblie: ils seraient réduits au rôle d'auxi-liaires d'exécution et d'actifs de bureau, vuqu'une partie du travail de soins peut leurêtre retiré «en toute responsabilité».

Agences anti-âge et wellness?

La liste des éventuelles nouvelles profes-sions libérales ne se limitera pas aux phy-siothérapeutes, ergothérapeutes, logopé-distes, organisations de soins à domicileprivées, sociétés de conseil en matière desanté mais contiendra bientôt égalementdes agences anti-âges et wellness. Et

pourquoi pas le diagnostic de l'iris, leconseil en electrosmog, l’observation uri-naire et la télépathie curative?

Pensez aux conséquences!

Mon conseil aux conseiller national Joder:quidquid agis, prudenter agas et respicefinem: «Quoi que tu fasses, sois prudent etpense aux conséquences.»

En d'autres termes: essayez donc, je vousprie, d'obtenir des connaissances fondéessur le sujet ou de vous procurer des rap-ports d'études basés sur l'expérience:l'Angleterre vous salue! L'introduction desNursing Practitioners y a été à l'origined'un chaos organisationnel dans le serviced'urgences. Et veuillez donc nous pré -senter vos véritables intentions et non desidées fausses. L'idée de l'ancien ministrede la Santé était déjà brouillonne. Ce n'estpas la peine de la sortir des vieux placards!

Nécrologie: «Nursing practitioner»

Des votations fédérales auront lieu en automne 2011. Les politiciens luttent pour leur réélection et les partis s'inquiètent de leurs pourcentages. Est-il surprenant que de vieux plats et des idées insuffisam-ment mûries, requinqués à force de faux arguments, soient sortis des poubelles de l'histoire et fourrés

dans un emballage tout neuf?

Les salons de beauté et de wellness pourraient bientôt faire des décomptes aux frais de l'assuran-ce-maladie obligatoire. Photo: iStockphoto

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ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERN SOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2011 – 9

Alumni MedBern

Alumni MedBern veut regrouper les anciens étudiants de notre Faculté de médecine en une communauté qui sera aussi bien utile aux alumni qu'à notre faculté et à ses étudiants.

Dr. med. Marco Negri, président d'Alumni MedBern

A l'origine, les Alumni étaient des ancienscombattants blessés au front et que l'empi-re romain entretenait gratuitement. Plustard, on accueillit de très jeunes gens dansun alumnat, c.-à-d. une école monastiqueoù en plus de leur instruction, ils étaientnourris et logés. Pourquoi le terme «alumni»est-il utilisé aujourd'hui à travers le monde?Pourquoi ne parle-t-on pas simplementd'«anciens»?Alma mater, la mère nourrissière, est le ter-me allégorique qui désigne l'université ou lafaculté qui nous a nourris de connaissancespar la formation. En tant qu'étudiant, nousavons été nourris d'enseignements quasi-ment par le cordon ombilical. En tantqu'alumni, nous avons la possibilité demaintenir le lien avec la faculté, mêmeaprès la coupure du cordon ombilical.Comparé au terme profane «anciens»,«alumni» suscite un tout autre sentiment defiliation et il ne convient par conséquent pasde le traduire ou de le remplacer. C'est uncas similaire à celui du terme «patient» quia jusque-là résisté à toutes les tentatives desubstitution, par ex. par destinataire dessoins, destinataire des prestations ouclient.Même les universités astreintes à la moder-nité comme la HSG n'ont pas trouvé denouveau terme pour alumni. Le terme alum-ni englobe par ailleurs «alumnae» et «alum-ni», c.-à-d. la forme masculine et la formeféminine. Font partie d'Alumni MedBern lesanciens étudiants, ainsi que les anciens etactuels collaborateurs de la Faculté demédecine de l'Université de Berne.

Que vise Alumni MedBern?Nos objectifs ne sont pas différents desceux des autres organisations d'alumni:en anglais (pour une fois) on distingue:

Le friendraising: entretien et renforcementdu réseau des anciens, par ex. par le biaisde l'assemblée annuelle associée auxvisites de l'Institut, la rencontre annuelle deformation, le mentorat.Le fundraising: financièrement, les an -ciens offrent à leur Université un peu de cequ'elle leur a donné. Jusqu'ici, cela n'était

possible que dans des cadres restreints:Prix Alumni à l'occasion de la Journée de larecherche clinique, soutien à l'Annuaire offi-ciel du canton de Berne.En 2010, Alumni MedBern a pour la pre-mière fois arrêté deux grands projets desponsoring à hauteur de CHF 20 000.– cha-cun, concernant d'une part l'équipementd'une salle de séminaire dans le nouveaubâtiment, et d'autre part la création d'uncentre de compétences pour la formation etle contrôle des habilités des médecins parl'Institut de formation médicale.Le brainraising: les anciens permettent àl'Université de prendre part au savoir et àl'expérience qu'ils ont acquis dans la pra-tique – par. ex. par l'organisation deréunions, l'activité d'alumni dans le cadrede la formation professionnelle continueBetakli.

Pas encore une traditionContrairement à la HSG susmentionnée etaux universités anglo-saxones, les alumnide chez nous n'ont pas encore de traditionancrée. Mais nous ne pouvons atteindreles objectifs mentionnés précédemmentque si cela devient naturel pour tout le

monde d'intégrer notre organisation aprèsles études. C'est pourquoi, depuis plu-sieurs années, nous présentons AlumniMedBern lors de la cérémonie de remisedes diplômes de la Faculté de médecine etles nouveaux diplômés deviennent auto-matiquement membre pour une annéesans payer la moindre contribution.

Cette courte présentation dans doc.be aévidemment pour but de susciter desidées d'alumni chez les anciens - non pascombattants mais étudiants - qui ont gar-dé leur motivation intacte.

Les informations concernant Alumni Med-Bern et les deux projets de sponsoringsusmentionnés sont disponibles sur le siteWeb www.alumni-medbern.unibe.ch.

Je serais heureux de vous recevoir à l'as-semblée générale de cette année en été2011. La date n'a pas encore été fixée. Ellese tiendra en principe dans le Centre derecherche (Forschungszentrum) à la Mur-tenstrasse, dans «notre» salle de séminai-re, et le Skill Lab sans doute présenté lui-aussi.

Alumni MedBern veut inciter les anciens étudiants de médecine à devenir des alumni. Photo: iStockphoto

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ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERN SOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2011 – 10

Dr. med.Beat Gafner,

président de laBEKAG

Code PIN1 Devise – 2 Types d'intérêts – 4 Principes– 6Objectifs – 3Champs d'action – 5 Voiesd'application

1 Devise«Nul n'est valet d'un autre s'il peut être sonpropre maître.»

Paracelse 1538

2 Types d'intérêt

«Immatériels et matériels»

Les intérêts matériels sont plus simples àdécrire, plus crédibles à défendre et vien-nent en premier lieu. Un exemple de valeur immatérielle, c'est legrand engagement de Jürg Schlup en tant

que président de la Société des Médecinsdu canton de Berne, au cours de ces der-nières années. Parce que tout travail dedirection est fortement marqué par la per-sonnalité de celui qui dirige, je ne le rem-placerai sans doute pas en ma qualité deprésident certes nouveau, mais moins jeu-ne. Sa contribution à la tête de la BEKAGtémoigne de très fortes doses de valeursimmatérielles. «Jürg, merci beaucoup pourla très grande valeur que tu accordes auxintérêts immatériels et qui nous permet decontinuer à défendre clairement les inté-rêts matériels.» Grâce à sa préparationprévoyante, le comité de direction a pu semettre en marche vers l'avenir sans pertede temps ou de connaissances. La Sociétédes Médecins a élu de nouveaux membresd'honneurs en mars 2010. Il s'agit de: Prof.Dr. med. Urs Boschung, Prof. Dr. med.emer. Emilio Bossi, Dr. med. Hans-WernerLeibundgut et Dr. med. Jürg Schlup. Lesnouveaux membres d'honneur se sontengagés pour la BEKAG pendant desannées et de diverses façons, en particu-lier dans le cadre de la célébration du200ème anniversaire.

Après que le Dr. iur. Thomas Eichenbergerait célébré sa 20ème année comme secré -taire juridique au service de la BEKAG, j'aieu le plaisir en tant que nouveau présidentde féliciter Piroschka Wolf, directrice denotre secrétariat et âme de notre associa-

tion, pour ses 25 ans au sein de la BEKAG.Nous les avons célébrés par une agréableexcursion dans les préalpes bernoises.

4 Principes

«La qualité prime sur l'épargne»

Par ce principe auto-explicatif, je reprendsune exigence essentielle d'Elisabeth Olm-sted Teisberg. Cette Américaine, écono-miste de la santé, a étudié en 2008 le sys-tème de santé suisse pour le compted’économiesuisse, Hirslanden, Interphar-ma, Swisscom et l’Association Suisse d’Assurances. La garantie de la qualité dansle suivi et la thérapie des personnes doitêtre un objectif prioritaire à toutes lesmesures de stabilisation des coûts de lasanté. L'attention doit principalement êtreaxée sur l'utilité générée pour le patient.Les incitations à adopter des modèlesintégrés de fourniture de soins doivent for-muler prioritairement les critères de qualitéet non les aspects financiers. Le comitésalue formellement la poursuite du perfec-tionnement des facteurs de risque de morbidité.Il renforce ces objectifs dans son docu-ment de prise de position pour une fourni-ture de soins intégrée en formulant plu-sieurs positions. Il ne faut pas s'attendre àdes économies à court terme, même encas d'introduction à grande échelle d'unefourniture intégrée de soins.

«Trouver des solutions en partenariat avecd'autres associations»

Avec la convention-cadre TarMed, lecontrat d'adhésion TarMed et la conven-tion prestation-prix (CPP), la BEKAG entre-tient, en tant qu'association, des rapportscontractuellement réglementés avec lesassureurs-maladie du domaine de laLAMal. Il y a différentes possibilités derésiliation, de l'appendice à la résiliation del'ensemble des conventions, en passantpar la valeur du point tarifaire. Dans unetelle procédure, l'autorité cantonale autori-se les conventions ou fixe en première ins-tance les valeurs du point tarifaire en casde dénonciation des contrats. Le gouver-nement cantonal doit entendre l'avis dusurveillant des prix. En dernière instance,le Tribunal administratif fédéral et/ou leConseil fédéral décide(nt) de la valeur dupoint tarifaire. A noter que les recomman-

Rapport annuel 2010 du président

Garantir la qualité dans le suivi et la thérapie des personnes malades doit rester l'objectif prioritaire.Photo: Fotolia.com

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dations du surveillant des prix sontreprises dans toutes les procédures jus-qu'à ce niveau. Le résultat, après desannées de vérification, est – dans lemeilleur des cas – un maintien, et dans lepire des cas, une baisse de la valeur dupoint tarifaire. En raison de la CPP, le calculde la valeur du point tarifaire ne peut selimiter aux simples coûts et être par consé-quent vilipendé comme «extension quanti-tative» du corps médical, mais doit aussitenir compte de facteurs tels que l'évo -lution démographique, les progrès de la médecine, les mesures arrêtées etrecommandées par les autorités (ex.: tarifsde laboratoire, réglementations sur lesmarges, vaccinations), le comportementdes patients en matière de réclamation etl'indice suisse des prix à la consommation.Le surveillant des prix et le Conseil fédéraln'ont considéré jusqu'ici que l'ISPC pourles appréciations consécutives aux dé -nonciations de contrat! Raison plus quesuffisante pour ne pas dénoncer lescontrats susmentionnés.Les données sur les coûts correspon-dantes, collectées par notre TrustCenter etrégulièrement analysées par les membresdu ressort de comité «Economics», sesituaient en 2010 dans les limites de tolé-rance définies contractuellement, si bienque la valeur du point tarifaire pouvait êtremaintenue au même niveau sur plusieursannées et des dépréciations, des foisminimes, pouvaient être évitées. J'inviteles collègues qui, dans les courriers de lec-teurs, se plaignent du manque d'activitéde leurs représentants en matière degarantie des revenus de rejoindre les com-missions et de se plonger dans ces ana-lyses et processus de décision exigeants!«Les contrats sont faits pour être respec-tés», c'est une maxime qui s'est appliquéesans contestation depuis la Rome antiquejusqu'à aujourd'hui et que respecte laSociété des Médecins du canton de Ber-ne. Au cours des deux dernières années,l'organisation faîtière santésuisse a eu deplus en plus de mal à rendre disponiblesles chiffres fixés contractuellement et àrespecter les délais convenus. Cette situa-tion a été amplifiée par le départ d'un assu-reur-maladie de l'organisation faîtière et ledépart d'un groupe de trois assureurs-maladie de «Tarifsuisse SA», une organisa-tion de santésuisse nouvellement créée ets'occupant des conventions tarifaires. Leniveau de couverture actuel du pool dedonnées SAS est d'env. 65%, et doncinsuffisant. Ensemble avec la Conférencedes sociétés cantonales de médecine(CSCM), la BEKAG attend activement ledéveloppement immédiat. «Les contratssont faits pour être respectés» mais pas

à tout prix, encore moins lorsque le co -contractant n'est pas disposé à – ou enmesure – de remplir des engagements...

«Indépendance en matière de politiqueprofessionnelle»

Parallèlement à la tendance à la désinté-gration de l'association faîtière santé -suisse, je constate une intensification de la recherche de solutions partenarialesavec les assureurs-maladie individuels. Lemodèle proposant une valeur de point tarifaire de deux centimes plus élevée, aubénéfice des spécialistes de premierrecours d'un ensemble d'arrondissementsde services d'urgences de l'Oberland ber-nois, a été encensée comme une idéepositive et progressiste et s'est imposée à la satisfaction des deux partenaires(BEKAG/VISANA). Pour la première fois,une confession sans cesse faite du boutdes lèvres, à savoir l'amélioration de l'at-tractivité de nos soins de premier recoursen médecine de famille, a été convertie enmesures concrètes. Un aveu à ne passous-estimer, fait par une médecine defamille en pleine secousses. Après uneévaluation négative du surveillant des prix,le gouvernement du canton s'est pronon-cé en faveur d'un essai du modèle. Avecles assureurs-maladie susmentionnés,nous discutons d'autres projets d'avenir àmettre sur les rails cette année. La discussion autour d'une caisse unique

fédérale nous occupera intensément en2011 – si l'initiative est votée. Les direc-teurs cantonaux de la santé, qui avaientd'abord très positivement accueilli cetteidée, se détournent maintenant en grandnombre d'une solution d'ensemble auniveau fédéral. Une étude commanditéepar les directeurs de la santé de Suisseorientale devrait être publiée en automne2011. Actuellement, les autorités fédéraleset cantonales décident des tarifs dans ledomaine ambulatoire et des tarifs de basedans le domaine stationnaire. Et cesmêmes autorités, déguisées au niveaucantonal en commissions tripartites (lesreprésentants des assureurs-maladie, lesfournisseurs de soins et – quelle surprise!– une fois encore le gouvernement) vont àprésent fixer les primes d'assurance-mala-die! Outre les autres arguments contre lacaisse unique, cela fait beaucoup trop depossibilités d'influence pour l'Etat et legouvernement! Tel est l'avis du comitécantonal. En octobre 2010, les déléguésétaient divisés sur cette question, l'argu-ment de la nette réduction des chargesadministratives par l'introduction d'unecaisse unique ayant eu un écho favorableauprès de la base. Mon expérience me faitdouter de la pertinence de cette attente.

«Indépendance d'entreprise»

En plus des chantiers cantonaux et fédé-raux évoqués jusqu'ici, la distribution de

Auto-dispense. Les conséquences non désirées, pronostiquées par les médecins, sont survenues.Photo: Keystone

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médicaments par le corps des médecinspraticiens est aussi un sujet de discordequi me rappelle la mauvaise nature querel-leuse de l'ancienne confédération. Lesconséquences non désirées, mais annon-cées par le corps médical se manifestent.Les organes responsables, l'OFSP en pre-mier, peinent à reconnaître cette réalité età en tirer des conclusions claires. Unesolution réalisable, raisonnable et n'en-gendrant pas de pertes matérielles réellesest actuellement l'objet de discussionsentre les partenaires. Ernst Gähler et sonRessort tarifs du comité central de la FMHtravaillent intensivement et non sans suc-cès sur le thème. Le but est premièrementde se libérer du reproche répété à tue-têteselon lequel les médecins praticiens réali-seraient malhonnêtement de gros gainssur la vente de médicaments; et deuxiè-mement, de répondre à la baisse continuedes marges par un déplacement efficaceet stabilisateur de revenus vers un postetarifaire de la convention-cadre TARMED.A quoi nous sert la vente libre de médi -caments dans le cabinet médical quand un trait de plume du Conseil fédéral peut réduire la marge jusqu'à la réduire àzéro?

«Reason 4 Encounter», neuf groupes dechiffres pouvant être attribués à chaqueconsultation effectuée au cabinet, sertaussi à garantir les revenus de tous lesmédecins praticiens du canton de Berne.Pourquoi tout le monde ne participe-t-ilpas à cette mesure d'application simple etrapide? L'introduction des SwissDRG en2012 va certainement entraîner un dépla-cement des coûts du secteur stationnairevers le secteur ambulatoire. Nous auronsdonc plus de travail, compenseront beau-coup plus et généreront une hausse decoûts dans le secteur ambulatoire. Afinque cela ne nous soit pas imputé commeextension quantitative avec en consé-quence un risque de revalorisation dupoint tarifaire, nous avons la CPP et le poolde données Reason 4 Encounter qui mon-trent de manière claire et univoque pour-quoi et dans quelles proportions ce dé -placement est survenu. Nous pourronscomparer les différences avant et aprèsl'introduction des SwissDRG. En 2010, l'assemblée des délégués a optépour la participation à la collecte des don-nées en collaboration avec PonteNova etle TrustCenter lucernois medkey. Nousinvitons vivement tous les membres à yparticiper.

6 Objectifs

«Promouvoir les femmes et les jeunesmédecins»

Seulement 2,5% des femmes médecinspraticiennes affiliées à la BEKAG sontmembres de la direction ou du comité d'unarrondissement de services d'urgences,d'une association d'arrondissement,d'une société spécialisée ou de la BEKAG.Alors qu'elles constituent 33% des mem -bres. Les raisons en sont nombreuses,notamment les charges multiples liées à lafamille et au cabinet. Le pourcentage defemmes médecins va augmenter danstoutes les spécialités, en particulier enmédecine de famille. Pour aboutir à unereprésentation adéquate, raisonnabledans les commissions, le comité à lancé leprojet «Women power et promotion descadres» avec l'intention de conquérir nonseulement les femmes, mais aussi lesjeunes médecins praticiens pour laconstruction de l'avenir. Par des e-mailsenvoyés à chaque membre, un appel lancélors de la conférence des présidents et desarticles publiés dans doc.be, les intéressésont été invités à s'inscrire dans un groupede travail autonome vis-à-vis de la direc-tion. C'est avec plaisir que le secrétariatenregistrera les inscriptions et les idées.Par ce projet, le secrétariat réalise une exi-gence souvent formulée par la base lors dediverses assemblées.

«Modèles contractuels et intégrés de four-niture de soins»

Les prestations médicales ambulatoiresde premier recours au sens de Managed

Care, aussi variées que la Suisse elle-même, existent déjà depuis vingt ans.Aucun succès débordant sur le plan descoûts et du nombre de membres n'a puêtre enregistré jusque-là. Les politiquesplacent presque désespérément degrands espoirs dans la fourniture intégréede soins comme solution miracle decontrôle des coûts. Le Conseil fédéral et leParlement espèrent un revirement radicalen faveur de la fourniture intégrée de soins.Les conditions de base légales et parle-mentaires sont en grande partie fixées.Défenseurs et pourfendeurs aiguisentleurs armes pour trouver leur salut lors ducombat référendaire qui s'annonce. Lecomité de la BEKAG a, après une séancede réflexion intensive avec des représen-tants de la politique, de l'économie, del'OFSP et de l'ASMAC, et après plusieursréunions subséquentes, défini les valeursde référence et les a fait adopter à l'unani-mité par l'assemblée des délégués commeprise de position de la BEKAG. La prise deposition a été transmise par e-mail à tousles membres, publiée dans doc.be, en -voyée aux membres de la Conférence dessociétés cantonales de médecine et duVEDAG, ainsi qu'aux hommes politiquesbernois siégeant au Grand Conseil, auConseil national et au Conseil des Etats.Elle a retenu l'attention à l'intérieur et àl'extérieur du canton.

«Assurer le suivi médical au quotidien…

Les soins ambulatoires de premier recoursne reposent plus sur des bases solidescomme des experts de haut rang ont tou-jours essayé de nous le faire croire ces der-nières années. L'étude des soins réalisée

Conseil pratique pour la relève.Illustration: Atelier Bundi

Le centre de médecins d'Oberhasli: Un modèled'entreprise exemplaire. Photo: A. Gempeler

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par la BEKAG dans le sondage 2010 signa-le des difficultés apparaissant actuelle-ment même dans les agglomérations,dans le domaine de la médecine de famillemais aussi les spécialités psychiatrie,pédiatrie et ophtalmologie. C'est pourquoila Société des Médecins soutient égale-ment les nouveaux types de cabinet telsque les cabinets communs, les centres demédecins, etc. qui peuvent être structurésde différentes manières. De même, lefinancement de tels cabinets communspeut aussi s'appuyer en partie sur des par-ticipations externes, tant qu'un intérêtdirect pour la durabilité de telles entre-prises communes existe. Ces nouvellesformes de cabinets ne doivent pas devenirdes objets de spéculation. Le centre desanté de Meiringen, ouvert en janvier 2011,est un exemple pionnier et réussi. D'autressuivront. Le comité a publié une nouvellebrochure «Au cabinet, tout roule!» qui four-nit de précieux conseils sur l'ouvertured'un cabinet. Les relations avec l'Institutbernois de médecine de famille BIHAM ontété intensifiées et les rencontres entres lesdeux comités ont été institutionnalisées.En outre, le comité prévoit la création d'unservice d'assistance pour les jeunes mé -decins ainsi que des points de rencontreavec des praticiens expérimentés.

…et garantir les soins d'urgence»

Nous sommes nombreux à ne pas aimerlire ou entendre ceci: faire fonctionner leservice ambulatoire 24h/24 est l'une denos compétences clés. Cela doit être pré-cisé en permanence à l'intention des auto-rités. Les conditions-cadres juridiquessont posées, l'obligation de versementd'une contribution de remplacement encas de non-prestation du service ambula-toire d'urgence a été consolidée par la révi-sion de la loi cantonale sur la santé enapplication de la loi fédérale sur les profes-sions médicales. De plus, la contributionde remplacement a été fixée à CHF 500.–par service de 24 heures pendant les joursouvrés ou fériés, avec une limite annuellemaximale de CHF 15 000.–, correspondantà 30 jours de services. Les médecins quichoisissent une activité libérale et suiventles patients en toute responsabilité, par ex.dans un cabinet commun, ont besoind'une autorisation d'exercer et sont parconséquent aussi soumis à l'obligation du service d'urgence. Cette contraintes'applique aussi aux médecins qui fac -turent des prestations, mais ne sont pasmembres de la BEKAG et/ou n'ont pasadhéré à la TarMed. Le Call Center MED-PHONE a fait ses preuves et est en pleine

croissance; l'année dernière, cela a permisd'étendre fortement la clientèle à l'intérieuret à l'extérieur du canton de Berne. MED-PHONE simplifie nettement la coopérationentre les arrondissements des soins d'ur-gence et les unités d'urgence hospita-lières. Que ce soit avec ou sans postesintégrés de médecins de famille (HANP,Hôpital Burgdorf, cabinet d'urgence del'hôpital de Langenthal, HANS+, hôpitald'Aarberg, han-rt Spital Thun). Ces formesde coopération s'établissent à la satisfac-tion de tous les participants et entraînentun allègement notable du service ambula-toire d'urgence. L'organisation et la maîtri-se du service global de soins ambulatoiresa toujours été un «chantier» et le resteradans le futur. Notre rôle est également res-té le même, c'est-à-dire de veiller à ce quele trafic ne se bloque pas autour du chan-tier. L'article de Heinz Zimmermann, dis-ponible dans cette édition, montre qu'ondoit s'attaquer aux processus liés au ser-vice d'urgence en associant les hôpitauxpublics et privés, la SAP et le corps desmédecins praticiens.

«Toujours améliorer la communication»

Pour on année anniversaire, le site Web dela BEKAG a été techniquement amélioré etmodernisé en 2010. La convivialité du sitea ainsi pu être nettement améliorée (cf.doc.be 2/2010). Ainsi, les modificationspeuvent être réalisées avec facilité, direc-tement par le secrétariat.

En plus du canton de Berne, notre publica-tion «doc.be» est aussi lue en Romandie,grâce aux traductions en français. Plu-sieurs commentaires provenant de la Suis-se romande le prouvent. Le canton de Ber-ne a toujours joué un rôle de pont entre laSuisse alémanique et la Suisse romande.A l’avenir, nous devons davantage tenircompte de ce rôle important. Le présidentest soucieux de maintenir un contact deproximité avec les médecins, même ausein de la Société des Médecins du cantonde Berne. Cette offre vaut particulièrementpour le Cercle Médical de Pierre Pertuis.

«Préserver la solidarité au sein du corpsmédical»

Dans le travail quotidien au cabinet, il estrelativement aisé de maintenir la solidaritédans les différents groupes spécialisés,que ce soit pour les spécialistes ou les pro-fessionnels de premier recours. Dans letravail des comités cantonaux, ce consen-sus mène également à des actions concer-Design marquant et charmant: le nouveau site Web de la Société des Médecins. Illustration: PID

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tées. Un exemple récent est l'élaborationde la réponse à la procédure de consulta-tion sur la planification de la prévoyancedans le paysage hospitalier bernois, for-mulée par la BEKAG et les sociétés spé-cialisées à l'intention de la SAP.

La solidarité intergénérationnelle doit aussinous permettre de prendre au sérieux lesautres modes de travail proposés par lescollègues, entrant fraîchement au cabinet.Les «vieux routiers» et les «bleus» doiventcollaborer pour des réalisations com-munes.

3 Champs d'action et 5 voies d'application

«Priorité au canton de Berne» et «Ajuste-ment des structures internes»

En tant que président de la Société desMédecins du canton de Berne, on estdébordé par un afflux d'informations dontla gestion efficiente exige une répartitionentre plusieurs personnes. Par consé-quent, le comité et sa commission s'effor-cent de modifier le règlement d'organisa-tion de la commission du comité pourmieux répondre à la variété des thèmes.Les travaux sont en cours. Très souvent, les possibilités d'influencedu président d'une société médicale can-tonale sont surestimées, notamment àcause d'une mauvaise connaissance desinévitables procédures. Et cela ne concer-ne pas uniquement nos plus jeunes col-lègues! Grâce à un site Web plus attrayant,notre doc.be de lecture facile et la présen-ce à nos assemblées de membres peunombreuses, une meilleure informationdevrait être possible.

«L'essentiel des travaux faits maison»

Depuis le dernier trimestre 2010, la BEKAGprend part aux réunions relatives au projetdu Conseil-exécutif, de la Direction de lasanté et de la prévoyance sociale et de laDirection de l'instruction publique, en vuede «Renforcer la place médicale Berne». Ily représente les intérêts du corps desmédecins praticiens. Ce projet ambitieux,axé sur le long terme, s'étendra encore surplusieurs années. Les intérêts des prota-gonistes directs et indirects (SAP, Inselspi-tal, Spital Netz Bern AG, Université de Ber-ne, Direction de l'instruction publique,Société des Médecins du canton de Ber-ne, Conseil-exécutif) sont multiples. Lesdiscussions et le travail en réunion sont

intéressants. La question concernant lesite du futur Stadtspital de Spital Bern AGest également liée à ce projet.

Au tournant 2010/2011, le comité a aussitravaillé sur la volumineuse «Planificationdes soins 2011–2014» de la SAP et surl'élaboration d'une éventuelle réponsecouvrant si possible tous les aspects de laconsultation.

Trois principes changeront dès le 1er janvier2012 avec la révision de loi sur l'assuran-ce-maladie: 1. La LAMal formulera désor-mais des prescriptions pour l'établisse-ment de la liste cantonale des hôpitaux; 2. Liberté de choix entre les hôpitaux de laliste pour tous les patients à l'intérieur et àl'extérieur du canton; 3. Prescriptionsconcernant le nouveau financement deshôpitaux avec, d'une part l'introductiondes SwissDRG et, d'autre part une nouvel-le clé de répartition ferme de 55% pourcanton de résidence/45% pour assureurs-maladie.Des «entretiens au sommet» entre la SAPet le comité directeur de la BEKAG ont lieuplusieurs fois par an et permettent de dis-cuter directement et sans complicationsdes affaires en cours dans le domaine dela politique de la santé.Dans le canton, l'Association des vétéri-naires bernois, l'Association des méde-cins-dentistes du canton de Berne et laBEKAG entretiennent des rapports étroits.

Les trois associations sont responsables,sur le plan organisationnel et financier, dela mise en œuvre des cours dit «interentre-prises» suivis par leurs assistant(e)s en for-mation à l'école «be-med» gérée par lecanton. La coopération de ces trois asso-ciations garantit ainsi une possibilité d'in-fluence sur la formation des assistant(e)sde cabinet. Les charges financières résul-tant de cet engagement sont considé-rables pour chacune des trois et nécessiteencore et toujours l'exercice d'une influen-ce de contrôle et de correction. Les repré-sentants de la BEKAG reprennent ici unefonction importante afin de perpétuer unegestion de cabinet raisonnable avec desassistants de cabinets médicaux bien for-més. En outre, les trois associations tra-vaillent ensemble dans le groupe «Santé»des PME bernoises. Les possibilités d'in-fluence de la BEKAG en tant que grandeassociation des PME bernoises, par ex.capacité à lancer un référendum, ne doi-vent pas être sous-estimées.

«Champs d'action internationaux» et«coordination avec d'autres sociétés can-tonales de médecine SCM»

La Conférence des sociétés cantonales demédecines (CCM) - le canton de Berne yest représenté au sein du comité par sonprésident - a déjà été citée plusieurs fois.La CCM discute essentiellement des

Nouveau modèle de fourniture de soins: dès l'année prochaine à travers la Suisse, les patientspourront choisir librement parmi les hôpitaux de la liste officielle.

Photo: Keystone

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ÄRZTEGESELLSCHAFT DES KANTONS BERN SOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE 2/2011 – 15

questions économiques des SCM et négo-cient avec les assureurs-maladie. Celaempêche que les assureurs ne sèment ladivision entre les SCM. La CCM s'occupeaussi de pratiquement tous les thèmesmentionnés dans ce rapport annuel etcoordonne, sans pour autant nuire à l'au-tonomie cantonale. La BEKAG est repré-sentée au sein de l'Union des sociétésmédicales de Suisse alémanique (VEDAG),la Chambre médicale et l'assemblée desdélégués de la FMH. En tant que «parle-ment fédéral» du corps des médecins pra-tiquants, la Chambre médicale soumet desdemandes à l'assemblée des délégués dela FMH où la BEKAG a un représentant.Grâce à l'action courageuse du présidentbernois de l'assemblée des délégués, Dr.Thomas Heuberger, la validation d'unedemande insensée, notamment la publica-tion électronique des diagnostics exactsde patients conformément à l'ICD-10-Code a pu être évitée dans les deuxchambres du parlement. Pour 3000 fac-tures par cabinet et par an, il en auraitrésulté une charge de travail de 50 heurespour chaque médecin praticien!

Je n'ai plus besoin de présenter NewIndexAG, l'organisation faîtière du TrustCenterdont Dr. iur. Thomas Eichenberger estmembre du comité, ou encore PonteNovaet MEDPHONE, les sociétés crées par laBEKAG.

«Défense des intérêts dans les commis-sions politiques»

Un thème se dégage clairement parmi tousles thèmes choisis. Afin qu'une associa-tion comme la Société des Médecins ducanton de Berne puisse défendre ses inté-rêts avec le plus grand succès, elle abesoin d'un réseau étendu dans lequel denouvelles connexions doivent sans cesseêtre établies. La liste des bénévoles, délé-gués, membres de comité et de commis-sions est très longue. Beaucoup sontactifs dans des sociétés spécialisées, enplus de leur travail de cabinet. A eux tous,j'aimerais dire un grand merci! Ce n'est qu'une fois membre du comitéque j'ai réalisé à quel point avoir une repré-sentation médicale de nos positions au

Grand Conseil du canton était important.Regardez, à titre d'exemple, les discus-sions autour du projet «Renforcer la placemédicale Berne». La présence est icibeaucoup plus importante que l'apparte-nance à un parti. C'est pourquoi j'encou-rage tous les collègues intéressés par lapolitique, et actifs dans les commissions,à entrer en contact avec le comité de laBEKAG. Même par intermittence et selonles thèmes, on peut toujours trouver un filsur lequel tirer.

Perspectives 2011

Pour conclure, permettez-moi d'attirer l'at-tention sur les Journées bernoises de laclinique BETAKLI 2011. L'occasion de par-ler de tout et de rien, des temps passés etfuturs. En 2011, nous traiterons à nouveaules thèmes évoqués, mais aussi des mots-clés «e-Health», «Medical Board», «HealthTechnology Assessement» et «Futuro+».Je suis impatient de voir de quelle façonces mots-clés prendront vie. Vous aussi?

Berner Tage der Klinik BETAKLI 2011 – die praxisrelevante Fortbildung

Das Gemeinschaftsprojekt der Ärztegesellschaft desKantons Bern, der Medizinischen Fakultät der Univer-sität Bern und des Inselspitals Bern findet vom 16. bis19. November 2011 auf dem Areal des Inselspitalsstatt.

Ab dem 1. September 2011 können sich Interessierteauf der Webseite der Ärztegesellschaft anmelden undihr ganz individuelles Veranstaltungsprogramm onlinezusammenstellen. Mehr über Kurse und Workshopserfahren Sie im Vorprogramm, das diesem doc.be bei-liegt.

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