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édito Avec le retour des beaux jours arrive enfin dans les kiosques ce nouveau numéro de votre

Géosciences Infos. Quatre ans (déjà !) après la création de l’OSU OREME à Montpellier, il était bon de faire le point sur l’évolution de notre Observatoire, c’est pourquoi nous y consacrons la section « grand angle » de ce numéro. Les géologues ont très tôt compris la nécessité de créer à Montpellier un Observatoire des Sciences de l’Univers puisque les premières démarches auprès de l’INSU et de l’UM2 ont eu lieu dans les années 90. À cette époque, nous étions associés dans cette entreprise aux astrophysiciens du GRAAL. Nous avons ensuite créé les premières tâches d’observation afin d’étoffer notre demandes d’OSU. Celui-ci a finalement vu le jour il y a quatre ans sous la forme, unique en France, d’un observatoire de l’environnement associant Écologie et Biodiversité aux Sciences de la Terre et de l’Eau… Le reste est en page 3. Si l’OREME est devenu familier à ceux qui sont impliqués au quotidien dans des tâches d’observation, il peut paraître plus lointain, voire exotique, à bien d’autres. Ce numéro est une invitation à faire plus ample connaissance car nous avons encore bien du chemin à parcourir ensemble. De l’observation à la formation, c’est une autre synergie que nous célébrons dans la section « zoom » : l’accord conclu entre l’École des Mines d’Alès et l’UM2, via la Faculté des Sciences, constitue un atout considérable pour notre Master Géosciences. Une avancée à mettre à l’actif du cluster TERINOV. Bravo et merci à ceux qui ont rendu cet accord possible et aussi aux tous premiers étudiants qui ont testé la formule. Avec l’été qui approche vient également le temps de la réflexion sur nos futurs recrutements. Je donne rendez-vous, comme l’an dernier, à tous ceux qui participeront à cette prospective dans le cadre de notre Comité scientifique. Jean-Louis Bodinier

édito par Jean-Louis Bodinier zoom - un échange très prometteur du côté de chez... à savoir - les Bhoutanais en visite à Montpellier - deux prestations très réussies - deux conférences de minéralogie - aide aux projets innovants collaboratifs grand angle - OREME : quatre ans déjà ! monde - made in China C(oin) D(es) D(octorants) - J(ournée) D(es) D(octorants) - soutenance - et un docteur de plus ! brèves - vernissage - conférences GM/SIBAGHE - élections UM2 - appel à projets 7ème PCRD quelques dates

mai/juin 2012 n°44

L’École des Mines d’Alès (EMA) et l’Université Montpellier 2 ont signé le vendredi 23 mars 2012, une convention de parcours bi-diplômant ouvert à la fois aux étudiants du Master Géosciences de l’UM2 et à ceux de l’EMA. Ce projet s’inscrit dans le cadre du « cluster Terinov : Géosciences en Languedoc-Roussillon » auquel collaborent le Laboratoire Géosciences Montpellier et l’École des Mines. Cette convention, signée pour une durée de quatre ans renouvelable, a pour objet la mise en place d’un programme d’échange d’étudiants entre les deux institutions : les élèves ingénieurs de l’EMA et les étudiants du Master Géosciences des spécialités « Dynamique terrestres et risques naturels » et « Géologie des réservoirs ». Elle permet d’obtenir l’un de ces deux Masters pour les élèves de l’EMA et le diplôme d’ingénieur de l’EMA pour les étudiants en Master Géosciences. Les étudiants de ces deux établissements seront mutuellement bénéficiaires, en enrichissant leurs compétences, du fait de la complémentarité de

ces formations. Danièle Hérin, présidente de l’UM2, Alain Dorison, directeur de l’École des Mines d’Alès, Gilles Halbout,

directeur de la Faculté des Sciences ainsi que les initiateurs du projet à Géosciences Montpellier (cf : photo) se félicitent de la signature de cette convention de parcours bi-diplômant qui traduit une forte coopération entre les établissements d’enseignement supérieur de la région Languedoc-Roussillon. C’est dès 2010 que les discussions sur un possible rapprochement des formations ont commencé lors d’une visite à Alès d’Alfredo Taboada et Rodolphe Cattin, tous deux enseignants-chercheurs à GM. Très vite, une synergie est clairement apparue car les offres de formation sont très complémentaires dans le domaine du ‘Risque’ : principalement basées sur l’étude de l’aléa à Montpellier et plutôt focalisées sur la prévention des risques et la gestion des crises à Alès. Prenant les devants, en septembre 2011, deux étudiants du Master Géosciences, Robin Kurtz et Eliot Sansorgne,

...suite en page 3

zoom Un échange très prometteur

Muriel Geeraert

Un Bac “Construction mécanique” suivit d’un BTS “Mécanique et automatismes industriels” ! … Étonnant pour qui ne connaît pas bien Muriel et ne voit que l’image très féminine qu’elle nous offre. « Créer,

construire, bricoler me plaît bien et puis je me suis orientée vers ce que je savais le mieux faire : ça, les maths, la physique et la programmation ! ».Muriel est entrée au CNRS en 1998 pour travailler à la sécurité-radioprotection liée au fonctionnement de l’accélérateur linéaire de particules d’Orsay. À la suite du « démantèlement » de ce dernier en 2008, elle postule à Géosciences pour travailler dans l’équipe “transferts en milieux poreux” avec Philippe Pezard. Acheminer, installer, réparer le matériel, prélever, mesurer, alimenter des bases de données (ORE H+) pour étudier le transferts de solutés dans les systèmes hydrogéologiques naturels … souvent au bord de la mer ! (Majorque, Maguelone, Canet-en-Roussillon, Barcarès, Pégairolles-de-l’Escalette et la Norvège), voilà comment Muriel aime son métier et ne veut plus en changer.Ta principale qualité au boulot ? Ha ! c’est une bonne question ! Organisée.Ton objet préféré dans ton bureau ? Mes cailloux sur lesquels je note leur provenance, les photos de mes enfants.Une satisfaction professionnelle. Avoir mon nom sur les posters, c’est tellement nouveau !Une irritation ? Les gens qui me répondent : « C’est pas mon boulot ».La qualité que tu préfères chez un collègue ? Qu’il commence par un sourire.Si tu avais l’opportunité de recommencer une vie professionnelle ? Romancière. Si j’avais eu du talent, ça aurait pu être bien. Si tu étais un objet, un minéral ou un végétal ? Une fleur grimpante.Ton juron, gros mot ou blasphème favori ? Je les ai enlevés de mon vocabulaire, alors je dis « …grrr, brrr…vrumbreuc… »Si tu devais aller pour la dernière fois dans un lieu, ce serait ? A Majorque parce que c’est beau et il y a la mer. J’ai beaucoup aimé découvrir cette île en y travaillant.Ta « drogue » favorite ? Les séries télé américaines. Je sais, c’est pas terrible mais tant pis, je le dis !Un son, un bruit que tu aimes ? Le bruit de la mer.Un son, un bruit que tu détestes ? La sonnerie du téléphone.Un « don » de la nature que tu voudrais avoir ? Savoir faire pousser les plantes plus vite. Je ne suis pas très patiente.Ton plat préféré ? Une escalope de poulet avec de la crème (NDLR : elle m’annonce ça avec les yeux qui brillent)Ton état d’esprit a présent ? J’attends qu’il fasse beau (NDLR : le jour de l’entrevue temps maussade)Comment aimerais-tu finir ta vie ? Au bord de la mer dans une TRÈS BELLE maison (NDLR : même sourire que pour le poulet à la crème).Ton rêve de bonheur ? Je suis suffisamment heureuse comme ça !

à savoir

Aide aux projets innovants collaboratifs

Dans le cadre d’une collaboration initiée depuis 2010, nos collègues bhoutanais sont venus visiter

le laboratoire Géosciences Montpellier le mercredi 9 mai. Une réunion a eu lieu le matin pour discuter de nos projets communs sur l’aléa sismique le long de l’arc himalayen en terme de mesures GPS, gravimétriques, s i s m o l o g i q u e s , paléosismologiques. L’après

midi a été consacré à une visite du site d’instruments du Larzac.

Du 2 au 6 septembre 2012 à Francfort (Allemagne) se tiendra la première conférence de minéralogie européenne. Trois sessions seront organisées par des membres de Géosciences (Andrea Tommasi, Sylvie Demouchy et David Mainprice). Pour en savoir plus : http://emc2012.uni-frankfurt.de/. À la même date aura lieu à Porquerolles (France) les

« Serpentine days ». Ces journées de conférences sont ouvertes à l’international sur des thèmes tels que la cristallochimie, la rhéologie, la thermodynamique, les origines de la vie, les propriétés magnétiques et les implications sociétales. Pour en savoir plus, consultez la page dédiée sur le site internet de la SMFC : http://sfmc-fr.org/spip.php?article131.

Les Bhoutanais en visite à Montpellier

Deux conférences de minéralogie

La Région Languedoc-Roussillon, propose une aide aux projets innovants issus d’une collaboration entreprise/recherche publique. Pour les acteurs des géosciences, J-M Clerc de TRANSFERTS LR (Clerc@transferts-lr.org, 06 65 53 84 94) est disposé à aider les porteurs de projets à formaliser leurs idées et à

monter le dossier de demande d’aide. Sur le même sujet, Terinov, le cluster des géosciences en LR, organise la réunion d’une commission thématique le mercredi 6 juin à 16h (GM, salle Grenat, UM2, bât.22, 4ème étage). Si vous êtes intéressés, inscrivez-vous en ligne sur le site : www.terinov.com.

Deux prestations très réussies Le début du mois de mai a été l’occasion pour Laurent Dezileau et Grégory Fanjat de partager avec le public leur enthousiasme pour la Science. En effet, le 2 mai, dans le cadre de l’Agora des savoirs organisé par la ville de Montpellier, Laurent a présenté, une conférence sur le thème : « Événements climatiques extrêmes en Languedoc depuis l’an 1000 ».

Le lendemain, dans le cadre des « Cafés & vidéos » à l’amphithéâtre de la Délégation R é g i o n a l e CNRS, à la

suite du visionnage du film « La Terre perd le Nord », produit par CNRS Images, Grégory s’est prêté au jeu des questions-réponses sur le sujet de l’inversion des pôles magnétiques terrestres. A chaque fois, plus d’une centaine d’auditeurs très curieux et vivement intéressés ont posé de nombreuses questions qui ont assurées le succès des deux manifestations.

du côté de chez...

L’Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) OREME a maintenant quatre ans d’existence derrière lui et commence à s’installer dans le paysage local et national. Rappelons tout d’abord que cet OSU rassemble autour des thématiques du risque et de la vulnérabilité du milieu méditerranéen les communautés des Sciences de l’Univers mais aussi de l’Ecologie et de la Biodiversité. A ce titre, il est reconnu par l’INSU, l’InEE, l’IRD et l’UM2 qui chacun lui confie des missions particulières. Au cours de ces quatre années, OREME a d’abord fortifié ses services d’observation : ceux déjà reconnus officiellement par l’INSU et intégrés aux services nationaux de géodésie ou de s i s m o l o g i e n o t a m m e n t , mais il a aussi fortement travaillé à faire labéliser de nouveaux services : hydrologie du karst, trait de côte, observatoire des saisons. Ces nouvelles labélisations nationales offrent plus de moyens aux équipes et également une visibilité accrue pour mener leurs recherches. OREME lance à nouveau cette année un appel à idées de tâches d’observation supplémentaires. Il est également partie prenante de plusieurs EquipEx nationaux, en géophysique et en écologie. En parallèle, il a travaillé à rapprocher les communautés scientifiques autour d’outils communs et de prospectives techniques : autour des bases de données environnementales notamment, avec le recrutement de Olivier Lobry, ingénieur de recherche au CNRS, qui travaille à développer les bases de données de l’OSU mais aussi des outils utiles à tous, comme par exemple le carnet de terrain numérique. Pour cela, OREME travaille en étroite collaboration avec les unités de recherche de l’observatoire pour, par exemple, co-construire les infrastructures de sauvegarde automatique. OREME est également un acteur important pour l’étude des systèmes complexes environnementaux, sur lesquels il travaille en étroite collaboration avec d’autres laboratoires comme HSM, le LIRMM et plusieurs laboratoires agronomiques. La démarche qui va de l’observation à la

modélisation a donné lieu à un colloque et à un rapport (http://www.univ-montp2.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=3184&Itemid=1279) qui démontrent le rôle majeur que les communautés de l’Observatoire ont à jouer dans la compréhension de ces systèmes. A partir de 2012, OREME soutiendra également certaines plateformes analytiques et des ateliers thématiques seront progressivement organisés pour partager à l’échelle de l’observatoire les expériences acquises dans les systèmes d’observation et les problèmes rencontrés. Ce sont donc environ 250 k€ chaque année que OREME investit dans les équipes, soit directement,

soit via des actions mutualisées, ou encore par le soutien aux projets étudiants : stage de terrain en M2, colloques avec les entreprises...

La visibilité croissante de l’Observatoire en fait également un acteur important au niveau régional, où il est consulté par les collectivités, notamment la Région et la ville de Montpellier, sur des sujets aussi divers que les ressources en eau, la stabilité du trait de côte ou la qualité de la biodiversité en ville. Enfin, c’est sur le chantier des actions internationales que OREME a le plus travaillé récemment. Fort de sa thématique méditerranéenne affichée, de la compétence des équipes des UMR et du travail de synergie entrepris, l’OSU s’impose comme un acteur majeur dans la construction d‘un réseau euro-méditerranéen d’observatoires, réseau fortement soutenu par le programme MISTRALS. Un accord entre le CNRS, l’IRD, l’UM2 et 17 universités libanaises a été signé et un effort identique va être développé avec le Maroc et la Tunisie. Ces actions devaient permettre à l’ensemble des personnes intéressées par les programmes méditerranéens de trouver plus facilement des interlocuteurs et d’associer à leurs demandes de financement un label « OSU OREME » qui peut faciliter, dans certains cas, l’obtention de fonds. Pour en savoir plus : www.o r e m e . u n i v - m o n t p 2 . f r /

Made in China La Chine connaît un développement rapide, y compris au niveau scientifique. Géosciences Montpellier collabore avec plusieurs chercheurs chinois depuis de nombreuses années. Nous vous présentons quelques unes des collaborations les plus récentes.Tout d’abord, dans le cadre du projet ANR jeune chercheur “The Altyn Tagh fault slip rate paradox” (coordonné par Philippe Vernant de l’équipe Risques) l’Institut du Plateau Tibétain et GM, malgré de gros écueils géopolitiques, ont réussi à mener à bien des mesures GPS sur le segment ouest de la faille de l’Altyn Tagh. Cette faille fait l’objet depuis plus de trente ans d’un débat quant à sa vitesse de glissement. Les résultats suggèrent un glissement de 9 mm/an, en accord avec les estimations plus à l’Est. Ces mesures appuient l’hypothèse d’une déformation distribuée au sein du plateau tibétain et d’une vitesse de glissement plutôt « lente ».Deuxième collaboration, celle de David Mainprice (équipe Manteau et Interfaces) avec le Pr. Qin Wang à l’Université de Nanjing depuis 2008 sur un financement de la ‘National Natural Science Foundation of China (NSFC). Cette collaborations est centrée sur tous les aspects de la pétrophysique, allant de l’études des texture des roches en contexte de subduction continentale aux éclogites chinoises mondialement connues, en passant par les propriétés sismique, élastique, thermique, électrique et magnétique des minéraux du manteau et de la croûte inferieure. Cette collaboration a pris une nouvelle direction avec l’invitation en 2012 de David Mainprice en tant que professeur étranger chargé de donner des cours de pétrophysique de niveau master, une politique d’enseignement nouvelle en Chine.Pour finir, depuis 2001, Stéphane Dominguez et l’équipe Risques maintiennent une collaboration franco-chinoise centrée sur l’étude de la chaîne active du Tianshan, située au Nord-Ouest de la Chine. Leurs principaux interlocuteurs sont le Bureau of Geology and Mining de la province du Xinjiang (BGMX), l’Institut de Géologie et de Géophysique de Beijing (IGGB) et l’Academia Sinica. Cette collaboration, initiée par l’ISTO à Orléans, se poursuit avec le CRPG de Nancy et Géosciences Rennes. Leurs travaux portent sur la réactivation au Cénozoique, en réponse à la collision Inde-Asie, de cette chaîne de 2000 km de long et qui culmine à plus de 7000 mètres. Les chercheurs y ont mené des études de magnétostratigraphie, de géochronologie TF, de géomorphologie quantitative, de sismo-tectonique et dernièrement des études de bilans de matière à l’aide des cosmonucléides (interactions tectonique/érosion). La prochaine mission de terrain est programmée pour septembre 2012.Nous vous invitons à vous informer sur le site de la NSFC (http://www.nsfc.gov.cn ) pour tous les détails nécessaires au montage des projets (généreusement financés !) en Chine. Bien sûr, les projets EGIDE/Hubert Curien sont aussi possibles (appel d’offre Cai Yuanpei et Zhang Heng).

ont intégré l’EMA, suivis depuis janvier 2012 par Joëlanne Rhodes. Leurs premiers résultats sont très encourageants et les situent dans le premier tiers des étudiants d’Alès. Un étudiant de l’EMA

a déposé sa candidature à la 2ème année du Master « Dynamique terrestre et risques naturels ». Bref, la formation bi-diplômante UM2-EMA semble bien débuter, ce qui sera un atout

indéniable pour attirer de nouveaux étudiants vers nos formations dans les années futures. Pour plus d’infos : http://www.mines-ales.fr

grand angle OREME : quatre ans déjà !

monde

zoom (suite de la page 1)

quelques dates brèves...

Elections UM2

Vernissage

Appel à projets du 7ème PCRD

Conférences GM/SIBAGHE

- vendredi 11 mai 2012 à 14h (salle 23.01) - Didier Bourlès (CEREGE, Aix-en-Provence) : « Les nucléides cosmogéniques et la spectrométrie de masse par accélérateur : applications à la quantification des processus superficiels » (conférence GM/SIBAGHE). - mercredi 23 mai 2012 à 11h (salle Grenat) - Marcel Thielmann (thèse Crystal2Plate, ETH-Zürich, Institute of Geophysics) : « Localization mechanisms in the lithosphere : from shear zones to subduction » (séminaire interne). - jeudi 31 mai 2012 (à confirmer) - à 11h (salle Grenat) - Jacques Malavieille (Géosciences Montpellier, lauréat 2012 de la médaille Stephan Mueller, EGU) : « Formation des chaînes de montagnes, de la subduction à la collision et l’érosion : apports de 30 années d’études de terrain et de modélisation analogique »(séminaire interne).

(J)ournée (D)es (D)octorants 2012 A vos agendas ! la (J)ournée (D)es (D)octorants 2012 se déroulera le jeudi 24 mai de 9h à 17h. Les présentations orales auront lieu dans l’amphi 23.01 du bâtiment 22 (campus Triolet). Serge Lallemand y initiera la journée en tant que représentant de l’école doctorale SIBAGHE. Plusieurs nouveautés cette année : - en plus des présentations

scientifiques assurées par les doctorants, une partie de la journée sera consacrée à l’après-thèse académique. Plusieurs intervenants nous parleront de leur expérience afin de répondre aux questions des futurs docteurs souvent soucieux de l’avenir de leur carrière. De jeunes chercheurs nous ferons chacun un retour personnel sur les postes d’ ATER, post-doc et maître de conférence qu’ils ont occupés après leur thèse.

- les doctorants intéressés par l’enseignement pourront également bénéficier d’un retour d’expérience par un doctorant moniteur en fin de thèse (Grégory Fanjat). - en juillet 2011, plusieurs acteurs des géosciences se sont rassemblés pour former un cluster désormais nommé « TERINOV ». Michel Séranne nous parlera de cette nouvelle structure régionale et des types d’emploi qu’elle pourrait susciter pour les futurs docteurs.Les pauses café seront l’occasion de discuter avec les thésards devant leur poster. Pour cela, rendez-vous à l’extérieur, entre les bâtiments 22 et 23. Un buffet vous sera proposé pour refaire le plein d’énergie à midi. Vous trouverez bientôt les affiches et programmes détaillés concernant cette journée dans le secteur du laboratoire.

Soutenance Grégory Fanjat soutiendra le 29 juin (lieu non communiqué) sa thèse intitulée : « Les fluctuations du champ magnétique terrestre : des renversements aux variations séculaires récentes. » Allez Greg ! À fond les magnétites !

Un docteur de plus ! Félicitation à Pedro Claude Nsungani qui a soutenu sa thèse le 30 mars 2012.

Yannick Caniven

Six membres de GM ont été élus dans les différents conseils centraux de l’Université : Conseil d’administration : Frédéric Gueydan (collège A) Conseil scientifique : Laurent Dezileau (collège S3), Benoît Gibert (collège S4), Josiane Tack (collège S7) Conseil des études et de la vie universitaire : Jean-Patrick Respaut (collège B), Céline Fabregat (collège BIATOSS)

Vide, néant, confusion générale, désordre, bouleversement, entassement...les photographes de GM ont laissé libre cours à leur vision du chaos en fournissant une vingtaine de clichés pour la 5ème expo-photos Géosciences sur ce thème. Le 2 avril à 16h,

une foule immense s’est précipitée à la bibliothèque pour le vernissage. L’expo est visible jusqu’au 30 juin.

Pour recueillir des informations sur les prochains appels à projets Energie/Environnement du 7ème PCRD, rendez-vous le 5 juin à 16h (Agropolis International) pour une rencontre avec les points de contacts nationaux. Pour en savoir plus : http://html.transferts-lr.org/newprepar3/newprepar3.html

Christel Tiberi laisse sa place à Pierre Camps pour l’organisation des conférences GM/SIBAGHE qui ont lieu le vendredi de 14h à 15h.

C(oin) D(es) D(octorants)

mai/juin 2012 n°44

Le Master Géosciences est destiné à former des cadres de niveau bac +5 dans le domaine des Sciences de la Terre et de l’Environnement, capables d’appliquer leur savoir-faire à l’exploitation raisonnée, la gestion durable et la prise en compte des risques naturels associés à notre planète. Il permet également la consolidation des connaissances fondamentales sur la dynamique des différentes enveloppes solides de la Terre à toutes les échelles pour préparer aux carrières de l’enseignement et/ou de la recherche. Cette formation s’adresse à des candidats motivés autant par les travaux sur le terrain qu’en laboratoire et qui présentent une bonne aptitude à l’utilisation des outils et des technologies modernes.Deux spécialités sont proposées, préparant chacune aux métiers des géosciences appliquées, de l'enseignement et de la recherche.1/ La spécialité « Dynamique terrestre et risques naturels » est la seule au niveau national à proposer une formation pluridisciplinaire en Sciences de la Terre allant de l’étude des mécanismes géodynamiques impliqués jusqu’à l’évaluation des risques naturels.2/ La spécialité « Géologie des Réservoirs Montpellier / Aix-Marseille » a pour vocation de former des spécialistes (sédimentologie – tectonique – géophysique en forage – imagerie sismique et de surface - métallogénie) capables d’explorer, d’exploiter, de protéger et de modéliser les géo-réservoirs dans différents domaines d’application : exploration pétrolière, ressources minérales, hydrogéologie, stockages souterrains, confinement des déchets.

La poursuite en thèse de doctorat est possible pour les deux spécialités et la détermination se fait essentiellement lors du stage choisi (professionnel ou recherche) en fin de Master 2. Ce Master de la Faculté des Sciences de Montpellier2 s’appuie conjointement sur l’expertise des équipes de recherche du Laboratoire Géosciences Montpellier et sur un réseau dense de collaborations avec le milieu professionnel. Une double formation en collaboration avec l’École des Mines d’Alès permet aux étudiants les plus motivés d’obtenir après trois ans les diplômes de Master de l’Université Montpellier 2 et d’Ingénieur de l’École des Mines d’Alès.

Contacts : : Directeur : Jean Chéry (jean@gm.univ-montp2.fr )Spécialité Dynamique terrestre et risques naturels- Rodolphe Cattin (cattin@gm.univ-montp2.fr )- Andréa Tommasi (andrea.tommasi@gm.univ-montp2.fr)Spécialités Réservoirs Géologiques :- Michel Lopez (michel.lopez@gm.univ-montp2.fr)- Aurélien Gay (aurelien.gay@gm.univ-montp2.fr)Secrétariat : Marie-France Roch (04 67 14 36 44 - marie-france.roch@gm.univ-montp2.fr ).

http://www.mention-geosciences.org/

à savoir Les Master Géosciences