dimanche de l'eglise persecutee · pdf file · 2017-09-08leid erlebt die...

DIMANCHE DE L'EGLISE PERSECUTEE

Matériel pour

les enfants

2017

2 © GLR 2016, Dimanche de l’Eglise Persécutée, www.persecution.ch

MATÉRIEL POUR LES ENFANTS 2017MATÉRIEL POUR LES ENFANTS 2017

L’introduction Jeu: Dans ma valise…

Nous partons en voyage pour un autre pays. Là-bas, les gens ont une autre cou-leur de peau, ils vivent différemment, il y a d’autres fruits et d’autres animaux que chez nous. Mais il y a une chose de ce pays que vous connaissez tous, on en trouve dans tous les supermarchés (le café).

Prendre un sachet de grains de café, en faire sentir l’odeur aux enfants et leur faire deviner ce que c’est. Sur une carte de l’Afrique (dans un atlas, ou imprimée à partir d’internet), montrer aux enfants le pays que nous allons «visi-ter»: l’Erythrée.

Quelques informations sur ce pays. L’Erythrée se trouve au nord-est de l’Afrique. C’est un pays très pauvre. Il doit son nom à la mer Rouge (anciennement «mer Erythrée»), car il est situé au bord de cette mer. La capitale, Asmara, se trouve sur un haut plateau, à 2300 mètres d’altitude. A l’Est, il y a une longue région côtière (le long de la mer), très chaude et sèche. Depuis 1890, l’Erythrée a été une colonie italienne pendant 50 ans, puis elle a appartenu à l’Ethiopie, et ce n’est qu’après une longue guerre contre l’Ethiopie qu’elle est redevenue indépendante en 1993. Depuis lors, le président Isayas Afewerki dirige le pays d’une main de fer, et il fait emprisonner beaucoup de gens, parmi lesquels beaucoup de chrétiens.



L’histoireInformations sur le récit ci-après

Dans presque toute l’Afrique, les personnes qui ne croient pas à Jésus sont persé-cutées. Elles sont souvent victimes de violences horribles, qui peuvent aller jusqu’au meurtre. Beaucoup de pères de famille chrétiens ont été assassinés, ce qui est une tragédie pour leur femme et leurs enfants. C’est ce qui est arrivé à la famille du chrétien Motuma Kemede. Quand l’équipe des collaborateurs de Portes Ouvertes (expliquer le travail de la mission) est arrivée dans le village, elle a trou-vé une famille accablée par le deuil. Qu’est-ce qui aurait pu consoler cette mère et ses enfants de la perte d’un mari, d’un père? Les collaborateurs étaient tous d’accord: il aurait fallu un miracle! Hanna, une des membres de l’équipe, raconte ce dont elle a été témoin en 2013.

JE L’AIMAIS! Il m’aimait!

La famille de Motuma vit dans une maison très simple, construite en terre. La plaine environnante est un paysage de brousse africaine; au loin s’élèvent des montagnes. Il a huit enfants et le neuvième est en route. Sa famille est la seule famille chrétienne de tout le village. Les autres ne cessent de leur lancer des re-marques et des insultes à cause de cela et voudraient qu’ils redeviennent ani-mistes (ou païens: la religion traditionnelle, selon laquelle il y a des esprits par-tout dans la nature). Motuma essaie toujours de leur expliquer avec amour pour-quoi cela lui est impossible (demander aux enfants ce qu’ils pensent qu’il leur disait). Mais ils ne comprennent pas.

Son fils Wasihun n’a que sept ans quand quelque chose d’horrible se produit. Toute la famille est en train de dormir, quand elle est réveillée au milieu de la nuit par trois hommes en furie qui forcent l’entrée de la maison, frappent le père et le traînent dehors. Wasihun s’accroche aux jambes de son papa pour les en empê-cher, mais c’est peine perdue. Quand le père, grièvement blessé, ne bouge plus, les agresseurs s’enfuient dans la brousse et disparaissent dans la nuit. Pendant que leur mère part chercher de l’aide, Wasihun et sa grande sœur Bachu (15 ans) s’occupent de leur père en sang. «Ne vous faites pas de souci pour moi», leur dit-



il, pour essayer de les rassurer. Et peu avant de mourir, il dit à Bachu: «Sois forte. Prends soin de tes frères et sœurs.»

Quelques jours seulement après ce drame, des collaborateurs de Portes Ouvertes viennent visiter la famille. Tous sont tristes et désespérés, et peut-être Wasihun plus encore que les autres. Pendant que sa maman raconte ce qui s’est passé, il l’interrompt à tout moment, en pleurant, pour demander plus de détails. Il san-glote amèrement et répète: «Papa m’avait promis de m’apporter du maïs grillé.»

Lors de ses visites suivantes, les collaborateurs des Portes Ouvertes remarquent une petite amélioration. Wasihun accourt à la rencontre de cette équipe d’étran-gers, bien que ce soient les premiers Blancs qu’il ait rencontrés de sa vie. Il joue avec eux, il rit un petit peu. Mais sa douleur est toujours là. Quand l’équipe prie pour lui, les larmes inondent son visage. Pendant le déjeuner, Wasihun parle de son père: «Papa m’achetait des habits, il m’emmenait à l’église et il me permettait de l’aider dans son travail. Je l’aimais! Il m’aimait! Il me protégeait. Il me défendait quand des enfants du voisinage m’agressaient.»

In all diesem unsagbaren Leid erlebt die Familie aber, wie Gott zu ihnen steht und sie versorgt.



Les années passent et Wasihun a maintenant 11 ans. Il a progressivement pris plus de responsabilités dans sa famille. Il se rend utile autant qu’il le peut. Quand c’est possible, il joue au football avec ses amis. «J’aime bien aller à l’école. J’ai des amis pour jouer et j’aime bien apprendre», dit-il. Wasihun et sa sœur Bachu ont dû tous deux changer d’école, car les enfants des assassins de leur père al-laient dans la même école qu’eux.

Wasihun vit depuis son jeune âge confronté à cette réalité: les chrétiens ne sont pas promis à une vie sans souffrance. La famille n’est pas au bout de ses soucis. Le reste du village garde l’œil sur elle et ne rate pas une occasion d’être méchant. Les membres de la famille ne peuvent même pas aller à l’église tous ensemble, car l’un d’eux doit rester à la maison pour veiller sur leurs biens et s’assurer que rien n’arrive au bétail.

Au milieu de cette immense souffrance, ils sentent pourtant que Dieu est avec eux et les soutient. «Quand ils ont tué mon père, j’étais sous le choc, mais Dieu nous a tous réconfortés et nous a dit qu’il serait notre père. Depuis la mort de mon père, Dieu nous a parlé de plus en plus et nous a assurés qu’ils nous aime. Il continuera à nous montrer sa bonté en dépit de la persécution. Nous savons qu’il y aura toujours des gens qui nous rejettent. Mais lorsqu’on nous veut du mal, nous nous mettons à genoux et prions Dieu de nous donner de la patience.»

Oui, Wasihun et sa famille aiment Jésus, et il les aime!


MATÉRIEL POUR LES ENFANTS 2017

Fin

Hanna ajoute: Ce que cette famille a vécu et vit encore n’est certainement pas facile, mais nous n’avons pas d’autre choix que de garder l’espoir avec elle. Pen-dant le voyage qui me ramène chez moi, ma propre tristesse est calmée par le souvenir de la promesse de Dieu de changer le mal en bien. Je prie le Seigneur d’effacer la souffrance. Wasihun et sa famille ont fait l’expérience de la bonté de Dieu. Je me rappelle les paroles de Joseph dans Genèse 50,20: Vous aviez projeté de me faire du mal, mais Dieu l’a changé en bien. Et je peux déjà voir cette pro-messe se réaliser.

Er hat immer mehr Veran-twortung für seine Fami-lie übernommen. Er hilft, wo er kann. Wenn es geht, spielt er mit seinen Freunden Fußball. «Ich gehe gern zur Schule, habe Freunde zum Spie-len, und ich liebe es, zu lernen», erzählt er.


MATÉRIEL POUR LES ENFANTS 2017

Approfondissement créatif

Signet avec inscription du verset Genèse 50,20 ou d’un autre.Genèse 50,20: Vous aviez projeté de me faire du mal, mais Dieu l’a changé en bien. Découper une bande de carton, arrondir les angles en bas. Faire écrire le verset biblique dessus. Ou apporter un signet déjà tout fait.

Dieu peut changer une situation même la plus désespérée. Souvent, il le fait parce que nous le lui demandons. Au dos du signet, on peut écrire le nom de per-sonnes, de pays ou de missions/organisations pour lesquels les enfants ont l’in-tention de prier régulièrement afin que Dieu change des situations (éventuelle-ment, des missionnaires de leur propre paroisse ou communauté, sinon rester général: missionnaires, enfants, familles, cultes célébrés en secret, injustices, discriminations, violences). Chez lui, l’enfant pourra continuer à prier pour ces sujets. Par exemple de façon régulière un des jours de la semaine.

Prière en commun

Chaque enfant reçoit un smiley en papier fort de la grandeur d’une assiette à des-sert. D’un côté, le smiley est triste L. Sur ce côté, il y a un sujet de prière. Les enfants prient à tour de rôle ils sont libres de prier ou non, pour le suiet proposé ou un autre. Quand un enfant a prononcé sa prière, il tourne son smiley de l’autre côté, où il voit le smiley heureux J, il le pose au milieu et dit «Amen». (Nous pou-vons être heureux, car Dieu a entendu la prière.) Exemples de sujets de prière:

Dieu, notre Père dans le ciel,- merci pour l’existence de Portes Ouvertes, qui aide les chrétiens persécutés!- merci de prendre son de toute la famille!- merci d’être leur père!- protège la famille contre d’autres persécutions!- aide les chrétiens persécutés à rester forts dans la foi!(à compléter).

Jeu pour terminer

Jeu des grains de café. Chaque enfant reçoit vingt grains de café. On jette le dé à tour de rôle. Un joueur qui fait moins de 6 doit mettre le nombre de grains indiqué dans la cagnotte au milieu. Le joueur qui fait 6 prend tous les grains de la ca-gnotte.

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