dimanche 1er juin 201429 31 mai 2014

Live-report DU samedi 31 mailes concerts dont on se souviendra ce dernier jour

Cette dernière journée ensoleillée de festival propose au public de (re)découvrir, entre autres, trois groupes nîmois dont MOFO Party Plan, sauce rock-tropical qui se marie bien avec la saison et qu’on aurait bien vu dans la prog’ de l’après-midi à la place de notre OVNI du jour, Rich « BG » Aucoin. Ce dernier n’a pas hésité à rejoindre le public pour l’embarquer dans son show pop délirant et entrainant (sur scène comme en session live en studio). Humming Bird et Harold Martinez, aux univers musicaux assez proches, jouaient, quant à eux, à domicile. Un son blues-rock assez sombre avec un rythme tendu et une voix déchirée pour les « colibris » tandis que le groupe d’Harold le « cowboy » nous déverse un son plus stoner sur lequel vient se poser presque douloureusement sa voix chevrotante. On apprécie également la présence sur scène d’une violoniste et d’un violoncelliste pour agrémenter certains

morceaux. L’ensemble vous tient aux tripes. Il est d’ailleurs tentant de penser à ce groupe de la scène alternative des années 90’s aux États-Unis, les Sixteen Horsepower (vous avez cru que j’allais parler des Noir Désir hein ?), formation dans laquelle on avait d’ailleurs le bassiste français Pascal Humbert qui n’est pas moins que le nouveau compagnon de scène de… Bertrand Cantat (Détroit) ! D’ailleurs, en regardant plus largement le paysage rock national, on a le sentiment que les groupes arrivent enfin à s’affranchir des modèles anglo-saxons et américains qui ont de charismatiques références. Il était temps ! Rocky, groupe lillois, fait aussi 4

TINAL’ Zine

INFO CONCERT .COM

paloma et come on people présentent

29 31 mai 2014

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On remercie les bénévoles photographes (Aaditya, JP, Zélie, Edouard), Laëtitia, l’équipe de la com’ de Paloma, Patrice de la Férarock et les Come On People pour leur soutien et leur participation.

Rocky

du côté des logesLes artistes de TINALS ne sont pas seulement des musiciens hyper talentueux. La preuve avec cette sélection de dessins et de petits mots qu’ils nous ont laissé...

Rich Aucoin

Harold Martinez et les origines d’un projet atypique musicalement

Fabien (batteur) : Notre rencontre remonte au collège, ça remonte à loin ! Harold a toujours eu le projet en tête. On avait un trio avant qui s’appelait Clan Edison. On a tourné pendant un an ou deux et sur la route souvent il me parlait de ses morceaux. Le groupe a splitté. Un jour il est venu à la maison et il m’a chanté « Birdmum » qui m’a très ému du coup on a dit « bien, on va faire le disque ! ». On a enregistré dans ma petite chambre et le projet est parti de là, sans aucune prétention. Il fallait juste que ça sorte de sa tête, que ça soit sur un disque, qu’on fige le moment. Au début c’était vraiment pour le libérer. Il avait tous ces morceaux en tête , il fallait les sortir. Harold : Oui c’est une sorte de blues et de spleen. Le premier album était dédié tout à ma mère, tout ce deuil là et pour le second « Dead Man » c’est plus le sentiment de colère, comment vivre avec. Le premier c’était plus d’émotions celui là, plus de colère.

sensation sur scène : la chanteuse a une voix puissante et une vraie présence sur scène. On dandine de la fesse, sans hésiter, juste avant d’aller mater ce qui se passe dans la grande salle où Sky Ferreira, cette fois brune, fait son show avec une moue faussement boudeuse, cachée derrière une maxi frange et en robe informe, mais courte (que fait la fashion police ?). Musicalement on reste sceptique et on s’amuse à la comparer à Kristen Stewart qui chercherait à se prendre pour Blondie (vous avez vu le film les « Runaways » ?). Bref, c’est mièvre ! On a mieux fait d’aller voir dehors les WhoMadeWho, trio danois « classieux » et inclassable, pour nous bouger la couenne. C’est donc parti pour 60 mn de show, plus un rabe d’un quart d’heure de rappel (le seul du festival) plébiscité par le public et les organisateurs. Le final avec la reprise « Satisfaction » de Benny Benassi est juste énorme. Le public adore. « c’est mieux que d’aller dans une salle de sport » entend-on ! Nous voilà bien excités, décidés à aller les voir en loge pour leur taper la bise (surtout

le guitariste, sosie de Christian Bale), mais les dandys ont filé à l’anglaise sans nous attendre. Du coup, on essaie de se consoler avec The Glitch Mob, trio de Dj’s qui nous envoie des samples old-school des années 90’s remixés (attention, ça tabasse) ou Fatima Al Qadiri, qui a l’air de s’ennuyer ferme derrière ses platines autant que nous dans le club. On décide donc d’aller squatter le patio où on récoltera les impressions de ces 3 jours de festivals, en vrac, juste avant d’aller jeter un œil au set rempli de beat orientaux d’Acid Arab, qui ne faisait pas salle comble (les journalistes de Télérama ça compte ?). On espère que la recette de ce Tinals sera plus équilibrée pour la prochaine édition, surtout sur la fin où on était presque en overdose d’électro. Allez, on plie les gaules, il est temps de rejoindre nos pénates... rendez-vous l’année prochaine ?

par Charlotte, Pauline et Marie-Ange

On vous fait partager...

Une partie des interviews suite aux sessions LIve en Studio (propos recueillis par patrice de la ferarock, filmées par Prescilia, marion et françois, captées par adrien)

WhoMadeWho

Paloma by night NB : Les sessions vidéos seront disponibles après le festival sur le site de Paloma et sa chaîne Youtube, celui de TINALS et ceux des radios du réseaux Férarock.

Harold Martinez