10ème dimanche ordinaire C--------------------------------------

Lève-toi

Introduction

Dimanche de fête, dimanche de joie... Frères et sœurs, aujourd’hui encore notre Dieu vient visiter notre communauté. .. Pour nous il dresse la table de la Parole qui donne la Vie et du pain qui remet en route... Bénissons le Seigneur qui veut que nous soyons des vivants... Mais d’abord que sa tendresse nous relève de nos chutes, de nos nuits, du péché qui sème en nous la mort...OuSoyez les bienvenus, vous qui avez répondu à l’invitation du Seigneur. Vous attendez quelque chose de cette rencontre, sinon que seriez-vous venus faire ici ? Lorsque Dieu parle aux hommes, ce n’est pas pour faire de vagues promesses. Non, sa Parole nous met en mouvement; elle nous fait nous lever pour que nous prenions le chemin qui mène à la vraie vie. OuMes chers amis, aujourd’hui encore c’est la tendresse de Dieu qui nous réuni. Il a voulu que sa Parole ainsi que le pain et le vin offerts en partage soient les signes tous naturels de sa proximité au cœur de nos vies. Que par cette communion, notre assemblée se transforme en communauté chaleureuse et fraternelle. Commençons donc la célébration de cette eucharistie en nous ouvrant spontanément à la tendresse de Dieu.

Prière pénitentielle

Seigneur notre Dieu, tu ne veux pas la mort de l’homme, mais qu’il guérisse et qu’il vive... Viens toi-même nous remettre debout!

Seigneur Jésus, Envoyé du Père, tu rends la vue aux aveugles et la vie à ceux qui meurent... Viens toi-même nous plonger dans ta lumière!

Seigneur notre Dieu, tu fais de nous le Peuple des sauvés... Viens toi-même nous redonner la joie des ressuscités!

Ou

Seigneur, Jésus Christ, venu réconcilier tous les hommes avec ton Père et notre Père, béni sois-tu Prends pitié de nous.

Toi qui vis près du Père et nous attires vers lui dans l’unité de l’Esprit Saint, béni sois-tu Prends pitié de nous;

Toi, le serviteur fidèle, devenu péché en ce monde pour que nous soyons justifiés en Toi, béni sois-tu Prends pitié de nous.

Gloire à DieuGloire à Dieu, au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. Nous te louons, nous te bénissons, nous t'adorons, nous te glorifions, nous te rendons grâce, pour ton immense gloire, Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant. Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père; toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous; toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière; toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous.Car toi seul es saint, toi seul es Seigneur, toi seul es le Très-Haut : Jésus Christ, avec le Saint Esprit, dans la gloire de Dieu le Père. Amen.

OraisonEn ce premier jour de la semaine, où nous célébrons la résurrection de Jésus, tournons-nous d’un seul élan vers notre Père du ciel.Nous sommes souvent plongés dans une ambiance de morosité, de découragement et d’incertitudes devant l’avenir.Notre vie ressemble souvent à un cortège funèbre.

Mais toi, Seigneur tu viens à notre rencontre pour transformer notre cortège de mort en un cortège de vivants.Transforme nos habits de deuil en vêtement de fêtes et nos pleurs en cris de joie.Bénis sois-tu, toi qui es source de toute vie pour les siècles des siècles. Amen. Ou

Dieu notre Père, Tu réponds toujours aux appels que te lancent ceux qui cherchent à vivre en vérité. Que ta Parole que nous recevons maintenant nous aide à faire les choix qui ouvrent à la vie, nous te le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur.

OuSeigneur notre Dieu, quand nous affrontons la souffrance et la mort, ta parole nous réconforte. Aujourd’hui, tu nous redis combien tu as de la compassion pour nous. Tu te révèles comme le seul qui peut nous relever d’entre les morts. Donne-nous de croire que ta parole est véridique Nous te le demandons par Jésus, vivant pour les siècles des siècles.

Introduction aux lectures

1 ère lecture : Un peu de farine et d’huile: la veuve de Sarepta remit tout ce qu’il lui restait de nourriture au prophète Elie. La promesse de Dieu se réalisa : ils eurent à manger pendant des jours. Ce premier signe de la puissance de la Parole du Seigneur portait en lui en deuxième signe; encore plus probant.2 ème lecture : Paul est mieux placé que quiconque pour dire à quels arrachements aboutit l’adhésion au Christ. Aussi ne peut-il accepter que certains cherchent à privilégier le respect de la loi, La vraie relation à Dieu est celle de la foi et de l’amour.

Introduction générale à la lecture

Nous retrouvons les lectures du temps ordinaire de l’année C. lectionnaire interrompu depuis la mi-février et que nous reprenons en cours, en ce 10ème dimanche. La parole de Dieu se fait Bonne Nouvelle, Parole de vie : à sa prière, le prophète Elie obtient du Seigneur la résurrection de l’enfant d’une veuve (1ère lecture).Alors le psalmiste exalte ce Dieu qui aime la vie par-dessus tout !Et saint Paul se présente en héraut de l’Evangile du Seigneur (2ème lecture).Jésus, en signe du Royaume qu’il est venu inaugurer chez les hommes, redonne vie au fils de la veuve de Naïm par sa parole (Evangile). Il est la résurrection et la vie.

1ère lecture : « Regarde, ton fils est vivant ! » (1 R 17, 17-24)Lecture du premier livre des RoisEn ces jours-là, le fils de la femme chez qui habitait le prophète Élietomba malade ; le mal fut si violent que l’enfant expira. Alors la femme dit à Élie : « Que me veux-tu, homme de Dieu ? Tu es venu chez moi pour rappeler mes fautes et faire mourir mon fils ! » Elie répondit : « Donne-moi ton fils ! » Il le prit des bras de sa mère, le porta dans sa chambre en haut de la maison et l’étendit sur son lit. Puis il invoqua le Seigneur : « Seigneur, mon Dieu, cette veuve chez qui je loge, lui veux-tu du mal jusqu’à faire mourir son fils ? » Par trois fois, il s’étendit sur l’enfant en invoquant le Seigneur : « Seigneur, mon Dieu, je t’en supplie, rends la vie à cet enfant ! » Le Seigneur entendit la prière d’Élie ; le souffle de l’enfant revint en lui : il était vivant ! Élie prit alors l’enfant, de sa chambre il le descendit dans la maison, le remit à sa mère et dit : « Regarde, ton fils est vivant ! » La femme lui répondit : « Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu, et que, dans ta bouche, la parole du Seigneur est véridique. » – Parole du Seigneur.Psaume : Ps 29 (30), 3-4, 5-6ab, 6cd.12, 13R/ Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé.Quand j’ai crié vers toi, Seigneur,mon Dieu, tu m’as guéri ;Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîmeet revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,rendez grâce en rappelant son nom très saint.Sa colère ne dure qu’un instant,sa bonté, toute la vie.

Avec le soir, viennent les larmes,mais au matin, les cris de joie !Tu as changé mon deuil en une danse,mes habits funèbres en parure de joie !

Que mon cœur ne se taise pas,qu’il soit en fête pour toi,et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,je te rende grâce !

2ème lecture : « Dieu a trouvé bon de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations » (Ga 1, 11-19)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux GalatesFrères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamén’est pas une invention humaine. Ce n’est pas non plus d’un hommeque je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ. Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire. J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères. Mais Dieu

m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne, sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas. Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui. Je n’ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur. – Parole du Seigneur. Evangile : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)Acclamation : Alléluia. Alléluia. Un grand prophète s’est levé parmi nous : et Dieu a visité son peuple. Alléluia.Évangile de Jésus Christ selon saint Luc En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. »Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant :« Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région. – Acclamons la Parole de Dieu.

Profession de foi SYMBOLE DES APOTRESJe crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre.Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur,qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts.Je crois en l'Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Je crois en Dieu Pèrequi se laisse prendre aux entrailles,

et ne supporte pas voir couler les larmes sur nos visages.Par sa Parole il ne cesse de susciter et re-susciter à la vie.

Nous croyons.

Je crois en Jésus Christqui passe de village en village entraînant avec lui une foule joyeuse et enthousiaste.

Aujourd’hui encore sa présence soulage et par notre entremise, son action réconforte.

Nous croyons

Je crois en l’Esprit Saintqui nous bouleverse au plus profond de nous-mêmes.

Il nous interpelle, provoque notre réaction.Il nous réveille de notre torpeur et ravive nos énergies.

Nous croyons.

Je crois à l’EgliseLorsqu’au-delà des apparences

elle continue à croire qu’en tout être il y a un germe de bontéqu’elle a pour mission d’entretenir et aider à grandir et porter du fruit.

Nous croyons

Prière universelle Comme le jour où Élie a présenté sa requête en faveur du fils de la veuve, tournons-nous vers Dieu, notre Père, avec l’audace de la foi, pour lui présenter nos intentions. Faisons-le avec confiance, car il sait redonner le souffle de vie à nos êtres mortels.

Mets en nous ta vie, Seigneur.

Dieu est source et créateur de toute vie. Pour l’Église, qui a mission d’annoncer la Parole et de faire respecter la vie, supplions le Seigneur.

L’accès aux soins n’est pas donné à tous, et dans certains pays les plus pauvres en sont parfois exclus. Pour que les dirigeants travaillent à plus de justice et d’égalité, supplions le Seigneur.

La mort s’accompagne souvent de souffrance, d’angoisse, et parfois de tensions dans les familles. Pour celles et ceux qui y sont confrontés, et pour ceux qui les accompagnent, supplions le Seigneur.

La résurrection du Christ nous donne la vie. Pour que les chrétiens témoignent plus joyeusement de la Parole qui les fait vivre, supplions le Seigneur.

Dieu notre Père, toi qui as voulu donner la vie, et la donner en abondance, permets que les femmes et les hommes qui marchent à la suite du Christ soient de véritables témoins de sa résurrection. Nous te le demandons par Jésus, ton Fils, notre Seigneur. Amen.

Ou

Frères et sœurs, adressons nos prières au Seigneur de toute bonté... Et bénissons-le d’être du côté de la vie!

Regarde, Seigneur, ceux qui exercent un ministère dans l’Eglise... Fais reposer sur eux l’Esprit qui animait autrefois tes Prophètes! Et avec ceux qui sont des « hommes de Dieu » pour notre temps, laisse-nous te bénir!

Regarde, Seigneur, les hommes et les femmes dans la peine, ceux qui vivent des séparations, des déceptions ou des échecs. Fais que nous ayons l’audace de leur, dire, comme ton fils Jésus à la veuve: « Ne pleurez pas! » Et avec ceux qui s’efforcent de redonner espoir autour d’eux, laisse-nous te bénir!

Regarde, Seigneur, notre communauté en prière... Regarde ces parents qui tremblent pour leur enfant... Regarde ces jeunes, inquiets devant leur avenir... Regarde simplement et pardonne nos manques de foi! Et avec tous ceux qui donnent à notre monde les couleurs de ta joie, laisse-nous te bénir!

Oui, béni sois-tu, Père, car en ton Fils Jésus tu te laisses émouvoir par les larmes d’une veuve. Béni sois-tu, car maintenant nous savons que le Dieu éternel a un cœur d’homme. Béni sois-tu aujourd’hui et dans les siècles des siècles.

Ou

Chacun de nous est venu ici avec ses préoccupations, ses questions, ses attentes. A ces demandes individuelles s’ajoutent toutes les intentions dont nos communautés sont porteuses. Confions, notre prière au Seigneur: — Des milliers d’hommes et de femmes sont en proie au mal de vivre, broyés par l’individualisme et l’anonymat d’une société qui privilégie trop souvent: rentabilité et productivité; prions pour qu’ils trouvent autour d’eux des gens prêts à vivre avec eux un autre type de relations. — Les structures d’accueil pour les marginaux, qu’ils soient drogués, délinquants, malades, ou tout simplement exclus, doivent encore se développer avant de pouvoir répondre à tous les appels: prions pour que les engagements aux services d’accueil et d’écoute se multiplient. — Il est souvent reproché à l’Eglise d’être plus soucieuse de son existence en tant que structure que de son engagement concret dans le monde: prions pour que les débats d’idées, les divergences d’opinion et les nécessités d’une organisation efficace ne fassent perdre de vue à aucun d’entre nous que tout acte doit être motivé par l’annonce de la Bonne Nouvelle. — Prions pour que nos communautés sachent témoigner d’un dynamisme et d’une ouverture à toute épreuve; qu’elles sachent susciter en leur sein de nouvelles vocations.

Seigneur, Nous avons entendu le récit de tes merveilles. Elles témoignent de ta passion pour l’homme, de ta passion pour la vie. Aide-nous à traduire notre adhésion à ta Parole en gestes concrets qui permettent à nos frères de découvrir à leur tour que tu es la Vie . Nous te le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

ou

Sûrs que Dieu ne rêve pour nous que de vie et de bonheur, d’amour et de joie, confions-lui maintenant nos prières et nos désirs les plus secrets.

Partout où il passait, Jésus soulageait les accablés,Guérissait les malades et réveillait les morts.

Prions pour toutes celles et ceux qui désespèrent d’une guérison et pour les soignants qui donnent sans compter

de leur savoir faire et de leur énergie.Seigneur nous te prions.

Nous ne soupçonnons pas toutes les souffrances et les blessures qui surgissent de nos relations familiales, entre parents et enfants,

par manque de communications et de dialogues francs et ouverts.Pour que nous trouvions les paroles qui apaisent

et les gestes qui guérissent.Seigneur nous te prions.

C’est le temps du blocus, la saison des examens, période éprouvante pour les jeunes étudiants.

Puissent-ils s’aider mutuellement dans leur travail et se sentir soutenus, encouragés par leur famille et leurs proches.

Seigneur nous te prions. .

Puissions-nous, Seigneur, accueillir avec sérénité chaque jour qui nous est donné de vivre et d’avancer avec confiance sur le chemin qui conduit vers toi pour les siècles des siècles Amen.

Prière sur les offrandes

Père, nous t’apportons ce pain et ce vin, humbles signes de notre travail. Qu’ils deviennent pour notre route, maintenant et demain, ferment de résurrection et source de vie nouvelle en Jésus, ton Fils et notre frère, Dieu pour les siècles des siècles.

Ou

Donner, offrir à quelqu’un que l’on aime est source de joie pour celui qui donne autant que pour celui qui reçoit.Seigneur, puisse l’offrande du pain et du vin de nos vies faire aussi notre bonheur mutuel. Amen.

Prière eucharistiquePréface

A toi notre louange, Dieu des vivants, à toi notre action de grâce, Père de Jésus Christ... BENI SOIT TON NOM Par les prophètes, porteurs de ta parole, tu t’es montré le Créateur des hommes, la source de toute vie... Par ton Fils Jésus Christ, tu as annoncé l’Evangile de la vie, tu as consolé les affligés, tu as comblé les pauvres, et ressuscité les morts...

Par ton Esprit Saint, tu as arraché au tombeau ton enfant bien-aimé, Jésus Christ, notre Sauveur et tu lui as donné la gloire en l’élevant à ta droite dans le ciel... C’est pourquoi, pleins de confiance, nous proclamons ta gloire en chantant : SAINT ouPère, nous te disons merci, nous te rendons grâce avec Jésus, ton Fils : car tu aimes la vie, tu nous as appelés à la vie, tu veux notre bonheur pour toujours. Jésus est le premier que tu as ressuscité des morts. Tu lui as donné la vie nouvelle. Cette vie est en nous aussi depuis notre baptême et nous savons que nous ressusciterons comme lui près de toi. Alors, il n'y aura plus de mort : nous n'aurons plus à souffrir.À cause de tout cela, Dieu, notre Père, nous sommes heureux de te rendre grâce tous ensemble. Avec ceux qui croient en toi avec les saints et les anges, nous te louons en chantant : SAINT…

Oui, Dieu, Tu es saint, Tu es Bon pour toutes les personnes et nous voulonste dire merci pour ton Fils Jésus.Il est venu nous apporter la bonne nouvelle : nous sommes faits pour vivre,pour être dans la gloire du ciel avec toi. Il nous a montré le chemin qui mèneà cette vie : c'est l'amour des autres. Il a pris ce chemin avant nous.C'est lui, Jésus, le Christ, qui nous rassemble maintenant autour de cettetable où nous apportons notre offrande.Sanctifie, Père très bon, ce pain et ce vin : ils deviendront pour nous le corpset le sang de Jésus, ton Fils, qui nous dit de faire à notre tour ce qu'il a faitlui-même la veille de sa passion.Au cours du dernier repas, qu'il partageait avec ses disciples, Jésus prit lepain. Il te rendit grâce. Il partagea le pain et le donna à ses amis en leurdisant :« Prenez, et mangez-en tous : ceci est mon corps, livré pour vous. »Il prit aussi la coupe de vin. Il te rendit grâce. Il donna la coupe à ses amisen leur disant:« Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang del'Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitudeen rémission des péchés. » Il leur dit aussi : « Vous ferez cela, en mémoirede moi. »Voilà pourquoi nous sommes ici, rassemblés devant toi, Père. Et tout remplisde joie, nous rappelons ce que Jésus a fait pour nous sauver. Dans cette

offrande qu'il a confiée à l'Église, nous célébrons sa mort et sa résurrection.Père du ciel, accueille-nous avec ton Fils bien-aimé.Pour nous, Jésus a voulu donner sa vie. Toi, Tu l'as ressuscité. Noust'acclamons :Dieu, tu es bon! Loué sois-tu! Gloire à toi!Il vit maintenant près de toi. Il est avec nous toujours et partout.Dieu, tu es bon! Loué sois-tu! Gloire à toi!Un jour, il viendra dans la gloire du Royaume. Il n'y aura plus de genstristes, malades ou malheureux.Dieu, tu es bon! Loué sois-tu! Gloire à toi!Père, nous allons recevoir dans la joie de l'Esprit Saint, le corps et le sang duChrist. Que cette communion nous rende capables de vivre comme Jésus,entièrement donnés à toi et aux autres. Viens en aide, Seigneur, à notrePape François, à notre évêque… et à tous les évêques.Mets au coeur des chrétiens l’espérance de la Résurrection et qu'ils pensent àcommuniquer cette Bonne Nouvelle à ceux qui ne savent pas encore que Jésus est ressuscité.Nous te confions nos frères et sœurs défunts, et en particulier…accueille-les dans ton Royaume de lumière de paix.Et puis donne-nous un jour d'être près de toi avec la Vierge Marie, la Mère deDieu et avec les saints du ciel, tous ensemble, dans le Christ.Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant dans l'unité duSaint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles.

10 ord C Prière eucharistique

Cél. Malgré les nouvelles souvent décourageantes,malgré les difficultés, les lassitudes et les fatigues de la semaine,nous sommes heureux, Seigneur de revenir vers toi et chanter ta louange.

Ts. Ta présence vivifiante nous fait relever la tête.ton amour apaise nos inquiétudeset ton regard bienveillant nous fait sourire le cœur.

Cél. Les annonces catastrophiques et les prévisions alarmistesnous entretiennent dans une ambiance morose et défaitiste.

Ts. C’est pourtant là, au cœur de ce monde en criseque tu viens à notre rencontrepour arrêter notre cortège de mort et faire resurgir la vie.

Cél. Voilà pourquoi tous ensemble nous relevons la tête et nous nous redressons pour chanter et proclamer :

Saint, Saint, Saint le Seigneur Dieu de l’univers…

Cél. Mieux que nous, Seigneur, tu sais combien tout au long de notre histoire humaine des hommes ont souvent entretenu leurs semblables dans un climat de peur et d’inquiétude, alors que tu nous as fait pour la joie et le bonheur.

Ts. Qui de nous ne s’est jamais laissé entraîner sur des chemins de mort ou déstabiliser en se repliant sur soi-même. Nous croyons facilement que les autres sont méchants et pervers.Mais là, précisément, au cœur d’un monde désemparé, Jésus est venu à notre rencontre.

Cél. Alors que ses disciples eux aussi était envahis par l’inquiétude du lendemain, Jésus voulut leur laisser le signe qui les assurerait de sa présence.

Que le même Esprit qui reposait sur lui, vienne encore aujourd’hui sur notre assemblée et sur ce pain et ce vin pour qu’ils deviennent et que nous devenions aussi corps et sang de Jésus, signes de sa vie donnée.

Au cours de ce dernier repas qu’il partageait avec eux, il prit le pain, le rompit et le donna à ses disciples en disant : « Prenez et buvez-en tous, ceci est mon corps livré pour vous. »

De même à la fin du repas il prit la coupe de vin, de nouveau il rendit grâce et la fit passer en disant : « Prenez et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés, vous ferez cela en mémoire de moi. »

Cél. Loué sois-tu, Dieu notre Père, pour l’Esprit que tu nous donnes et qui fait de nous des vivants.Loué-sois-tu de nous avoir laissé ce mémorial de ton amour grâce auquel nous pouvons régulièrement nous réunir et raviver nos énergies.

Ts. Il nous arrive aussi souvent, Seigneur, de croiser des cortèges de morts,Ils sont nombreux ceux qui attendent un geste d’amitié ou une parole réconfortante qui apaise leurs inquiétudes, leurs peurs et leurs peines.Nous te prions pour tous les parents qui souffrent pour leurs enfants et pour tous les enfants qui souffrent pour leurs parents.

Cél. Nous te prions, pour le Pape, les évêques mais aussi toutes celles et ceux qui dans l’ombre mettent de l’amour dans toutes leurs paroles et leurs gestes.Aide-nous à croire qu’en tout être il y a un germe de bonté qui n’attend que d’être entretenu, apprécié et encouragé pour grandir.

Ts. Heureux sommes-nous Seigneur, de pouvoir, par cette eucharistie, nous dégager des liens qui nous retiennent tout au long de la semaine de pouvoir ainsi prendre un peu de recul pour goûter à ce moment de réconfort et de bien-être, de prière et de paix.

Cél. Sans oublier toutes celles et ceux qui nous précèdent auprès de toi et que tu as ressuscités à la vie, nous aussi, Seigneur nous voulons te redire notre gratitude et unir nos voix pour te dire cette louange :

Par lui, avec lui et en Lui, à toi Dieu le Père très aimant dans l’unité du Saint Esprit tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. Amen.

Notre Père :Les mots « papa » « maman » sont les symboles de l’amour, du don de soi et de la patience.C’est pour cela que nous aimons redire ensemble : NOTRE PÈRE…

Paix :Délivre-nous, Seigneur de nous laisser enfermer dans nos peines et nos deuils.Délivre-nous de toute désespérance vis-à-vis de nous, des autres ou des événements de la vie.De même que nous considérons facilement le temps passé comme le « bon vieux temps », apprends-nous à regarder notre aujourd’hui avec autant d’enthousiasme et ainsi de croire en des jours de soleil et de paix.

Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous…

Prière après la communion

Béni sois-tu, Dieu note Père, pour les prophètes qui ont toujours témoigné par leurs actes de l’authenticité et de la puissance de Ta Parole. Béni sois-tu pour Ton Fils, le Ressuscité qui nous a ouvert le chemin qui conduit à la vraie Vie. Comblés par tant de bienfaits, nous voudrions encore te demander, Seigneur: aide-nous à nous affranchir de tout ce qui nous empêche de nous lever pour marcher à la suite de Ton Fils, Jésus, qui vit

et règne avec Toi pour les siècles des siècles.

Ou

Dieu de la vie, en ton Fils Jésus, tu as manifesté la puissance de ton amour pour les hommes. Par cette eucharistie tu nous combles de ta vie. Nous te prions encore : que ton Esprit nous donne de consoler et de relever nos frères et nos sœurs accablés. Avec eux, nous chanterons sans fin ta louange, toi le Dieu qui nous aimes pour les siècles des siècles.

Ou

Notre vie de chaque jour n’est-elle pas souvent faite de lamentations, plaintes et gémissements ; comparable à un cortège de mort. Nous avançons avec le poids de nos souffrances, nos lassitudes et nos échecs.Aujourd’hui, Seigneur, tu es venu nous arrêter et nous dire : « Relève-toi, éveille-toi, redresse-toi… »Puissions-nous désormais nous aussi, te suivre dans ton cortège de vivants et prendre la parole pour à notre tour relever, redresser, éveiller à la vie, toutes celles et ceux qui continuent à s’enliser dans l’obscurité de leur solitude.Que par nous ton œuvre se poursuive chaque jour et pour les siècles des siècles Amen.

Bénédiction :Là où germent le deuil et la peine allons répandre la vie et la joie et que le Seigneur nous bénisse : ….

Envoi

Frères et sœurs, cette Eucharistie proclame à la face du monde que notre Dieu est le Dieu de la danse et du bonheur... Alors, vivons de la vie que Dieu nous donne et partons dans la joie.

Ou

La veuve de Sarepta dit à Elie, qui lui rendait son fils vivant : « Maintenant, je sais que Tu es un homme de Dieu et que, dans ta bouche, la Parole du Seigneur est véridique ». Notre témoignage ne sera efficace que dans la mesure où nos actes seront en concordance avec ce que nous proclamons. Ainsi la Parole du Seigneur sera-t-elle une Parole qui fait vivre. Levons-nous maintenant et allons dans la paix du Christ.

Prolongement eucharistique

Dieu notre Père, tu es le Dieu de la vie.Tu ne souhaites pas la mort

De celles et ceux que tu as créés par amour.Tu es le Dieu qui change nos deuils en une danseEt nos habits funèbres en parures de joie.

Dieu notre père,En ton Fils Jésus, tu as visité ton peuple ;A nous qui avions peur de la mort,Il est venu redonner l’espérance,Il a promis la vie éternelle.Par ton eucharistie, Seigneur,Fais grandir en nous la foi ;Fais de nous aussi des éveilleursEt des éveilleuses de vie.Fais que, comme toi et avec toi,Nous aidions nos frères et nos sœurs à se releverEt à vivre en plénitude.

Irrésistible compassion

Élie s’étend trois fois sur le cadavre du fils de la veuve qui l’héberge. Certains Pères de l’Église ont vu dans ce rite un symbole du mystère de l’Incarnation : en la personne de son Fils, Dieu est entré en contact avec notre humanité jusqu’à devenir l’un de nous. Et c’est bien cela que raconte l’évangile de ce dimanche. Le récit va directement à l’essentiel : Jésus est saisi de pitié face à l’un des plus douloureux cas de deuil qui puisse survenir, celui d’une mère qui perd son enfant. C’est pour cela qu’il fait des miracles. Non pas pour attirer l’attention ou prouver sa divinité, mais parce que, au contact de la souffrance, il est littéralement remué jusqu’aux entrailles au

point d’être tout simplement incapable de retenir sa compassion. Ainsi se réalise la parole d’Isaïe qu’il a lue dans la synagogue : l’Esprit « m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres… » (Lc 4, 18). Encore faut-il reconnaître ce qui se passe. La foule sent bien que Dieu visite son peuple, mais elle ne le perçoit que superficiellement : elle ne reconnaît en Jésus qu’un prophète guérisseur. Saint Luc, lui, a le recul de la foi pascale. Son récit appelle Jésus « le Seigneur », c’est-à-dire quasiment « le Ressuscité ». Il suggère ainsi que c’est l’élan irrésistible de la tendresse même de Dieu qui s’est manifesté lorsque Jésus a ramené le jeune homme mort à la vie. On ne peut comprendre cela qu’en traversant l’expérience d’Emmaüs (Lc 24, 13-32). Il a fallu la fraction du pain pour que le cœur des disciples soit soudain saisi par la paix du Ressuscité, devenu l’un de nous au point de nous donner sa vie.

Irrésistible compassion

Élie s’étend trois fois sur le cadavre du fils de la veuve qui l’héberge. Certains Pères de l’Église ont vu dans ce rite un symbole du mystère de l’Incarnation : en la personne de son Fils, Dieu est entré en contact avec notre humanité jusqu’à devenir l’un de nous. Et c’est bien cela que raconte l’évangile de ce dimanche. Le récit va directement à l’essentiel : Jésus est saisi de pitié face à l’un des plus douloureux cas de deuil quipuisse survenir, celui d’une mère qui perd son enfant. C’est pour cela qu’il fait des miracles. Non pas pour attirer l’attention ou prouver sa divinité, mais parce que, au contact de la souffrance, il est littéralement remué jusqu’aux entrailles au point d’êtretout simplement incapable de retenir sa compassion. Ainsi se réalise la parole d’Isaïe qu’il a lue dans la synagogue : l’Esprit « m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres… » (Lc 4, 18). Encore faut-il reconnaître ce qui se passe. La foule sent bien que Dieu visite son peuple, mais elle ne le perçoit que superficiellement : elle ne reconnaît en Jésus qu’un prophète guérisseur. Saint Luc, lui, a le recul de la foi pascale. Son récit appelle Jésus « le Seigneur », c’est-à-dire quasiment « le Ressuscité ». Il suggère ainsi que c’est l’élan irrésistible de la tendresse même de Dieu qui s’est manifesté lorsque Jésus a ramené le jeune homme mort à la vie. On ne peut comprendre cela qu’en traversant l’expérience d’Emmaüs (Lc 24, 13-32). Il a fallu la fraction du pain pour que le cœur des disciples soit soudain saisi par la paix du Ressuscité, devenu l’un de nous au point de nous donner sa vie.

Cette femme a tout perdu. Déjà, elle avait porté en terre son mari et aujourd’hui, c’est son fils, son unique fils, qu’elle accompagne rejoindre son père dans le grand silence de la mort. Avant même que la mort ne survienne pour elle, cette femme est déjà morte. Désormais sa vie ne sera plus qu’un crépuscule solitaire. Et ce n’est pas la foule bruyante de pleurs qui comblera les déchirures de l’absence.

En face arrive un autre cortège. Lui est bruyant de joie. Une foule nombreuse accompagne Jésus. Ses paroles et ses actions l’ont fait connaître a toute la contrée et beaucoup l’entourent pour entendre son enseignement.

Les deux cortèges vont-ils se rencontrer ? Ou comme souvent, joies et peines vont-elles s’ignorer, les premières incapables de s’ouvrir au partage tandis que les secondes se rabougrissent de tristesse?

Le Seigneur voit. Il croise la détresse de cette femme et plus rien d’autre ne compte à ses yeux. Ses entrailles frémissent et ses yeux s’emplissent de la compassion même de Dieu. Il s’approche. Il entre dans la détresse de la femme. Il la fait sienne. Et quand il lui dit : « Ne pleure pas », n’est-il pas le Seigneur de vie qui «essuiera toutes larmes de leurs yeux» ?...

En Jésus, le Seigneur Dieu s’est fait tendresse et pitié. Trop souvent nous oublions que notre Dieu est le Dieu de la compassion et de la miséricorde et que ceux qui se réclament de lui ont à porter le même regard sur ce qui les entoure.

Le Seigneur s’engage. Il s’approche. Il touche le cercueil. Tout le monde se tait. Il n’y a plus ni cris de peine, ni expressions de joies.

Le Seigneur parle et sa Parole suscite la vie. Le jeune homme se lève et se met à parler.

La foule à son tour retrouve la parole. Elle pressent avec crainte que le Seigneur de la Vie s’est manifesté dans cette parole qui a fait lever le jeune homme. Pour elle, Jésus est prophète de vie.

Mais il lui faudra du temps pour reconnaître que ce prophète est Dieu lui-même venu visiter son peuple et l’arracher définitivement à la mort.

L’écho d’une espéranceUne païenne accueille Elie ; son fils unique meurt.Elie ressuscite l’enfant et « le remet à sa mère ». Et, quand Jésus se rend à Naïm, il croise un cortège funèbre ; le fils unique d’une veuve est mort. Jésus, pris de pitié le ressuscite « et le rend à sa mère ». Merveille ! Et pourtant tout n’est pas merveilleux.Tant d’enfants meurent sans que Dieu intervienne.Ces deux récits finalement ne serait-ils pas « durs » car ils soulèvent la question : « Et les autres ? » Ce n’est pas ainsi qu’il faut les écouter

Ils ne témoignent pas d’un Dieu qui choisit arbitrairement ceux à qui il rend une vie toujours précaire. Ils sont l’écho d’une espérance.Dieu est le Dieu des vivants.Sur chacun de nous éclatera un jour cet ordre : « Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera » (Ep 5,14).

10 ord C (piste pour homélie)

Depuis qu’il a quitté Nazareth d’où il avait été chassé après son intervention à la synagogue, Jésus va de village en village annoncer la Bonne Nouvelle. A Capharnaüm, il a guéri la belle mère de Pierre, plus loin il a chassé des démons, juste avant il a guéri le serviteur du centurion romain et partout les foules émerveillées commencent à le suivre sur la route. Imaginez le cortège : Jésus en tête avec ses apôtres suivis de tous ces gens ravis et enthousiastes qui commentent tous les prodiges dont ils ont été les témoins. Oui, c’est un cortège joyeux, enthousiaste et plein d’entrain qui entre dans la petite ville de Naïm où il croise un autre cortège qui sort de la ville : un cortège funèbre. Mais que peut-il donc se passer lorsqu’un cortège de vie rencontre un cortège de mort ?Jésus remarque immédiatement la maman, une veuve, toute en larme. Son chagrin est immense, le drame est atroce, enterrer un fils unique et en plus être veuve. C’en est fini de la vie pour elle, elle ne peut même plus engendrer la vie. C’est la mort, la mort totale, définitive, absolue!En la voyant, Jésus sent la douleur de cette mère monter en lui, en ce lieu typiquement féminin ou s’engendre la vie : il est « pris aux entrailles ». (que l’on traduit par « il est pris de pitié » !)Or cette femme ne lui adresse aucune demande : elle pleure ! Jésus lui dit « ne pleure pas ». Ceci me fait penser à la béatitude « heureux ceux qui pleurent, ils riront ». Une béatitude qui va ici s’accomplir.La parole que Jésus adresse à la mère confirme que son intervention vise d’abord à soulager la détresse de la maman. La puissance d’une Parole va traverser la mort et éveiller ce jeune qui se relève et commence à parler.Jésus le rend à sa mère. C’est une nouvelle naissance qui nous le devinons préfigure la résurrection car dans quelques mois, c’est une autre mère, veuve aussi, Marie, qui conduira son fils unique…Toute la foule qui assiste à la scène, connaissait très bien les Ecritures et l’épisode qui raconte la guérison d’un enfant par le prophète Elie (1ère lecture). Mais elle est capable de vite faire la différence. En effet, le prophète Elie pour rendre la vie à l’enfant supplie Yahvé par trois fois : je t’en supplie, dit-il, rend la vie à cet enfant » or Jésus lui n’adresse aucune prière à Dieu, c’est sa propre Parole qui agit. Il parle avec « autorité » comme l’écrivait déjà St. Luc précédemment.

En Jésus, comme Dieu, la parole et l’action ne font qu’un. De même que la Parole de Dieu est créatrice et suscite la vie, la Parole de Jésus est re-créatrice et re-suscite la vie.Et le jeune homme, aussitôt levé, se met à parler. Il devient témoin de cette Parole, c’est à lui, et donc à nous aujourd’hui, de donner au monde une Parole qui éveille à la vie, qui remet debout, remet sur la route vers de nouveaux horizons tous ceux et celles qui marchent dans des cortèges de mort.