diagnostic environnemental - les services de l'État en

Société d'Equipement de Loire Atlantique Commune de Châteaubriant

ZAC

"Les Coteaux de La Borderie"

DDIIAAGGNNOOSSTTIICC EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTTAALL

SNC - LAVALIN Avril 2014 / Avril 2015 / Novembre 2015

ZAC "Les Coteaux de La Borderie"– Commune de Châteaubriant DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL

ATLAM Bureau d'études : Avril 2014/ Avril 2015 / Novembre 2015

SOMMAIRE

1) PRESENTATION P.01 1.1 – CONTEXTE DE L’ETUDE P.01 1.2 – SITUATION DU PROJET P.01 Carte n°1 : Localisation du site P.01 1.3 – METHODOLOGIE DE TRAVAIL P.02 1.3.1 – Recherche préalable de données P.02 1.3.2 – Inventaires de terrain P.02 1.3.3 – Méthode des inventaires faunistiques P.05 1.3.4 – Méthode des inventaires des zones humides P.07

2) DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL P.08 2.1 – CONTEXTE PHYSIQUE – ZONES HUMIDES P.08 2.1.1 – Contexte géologique et topographique P.08 2.1.2 – Contexte hydraulique P.08 Carte n°2 : Géologie P.08 2.1.3 – Contexte pédologique – Zones humides P.09 Carte n°3 : Pré-localisation des zones humides DREAL P.09 Profils des sondages pédologiques P.10 Carte n°4 : Zones humides - Habitats naturels P.11 2.2 – MESURES RELEVANT DE LA DREAL P.13 Carte n°5 et 6 : Site Natura 2000 P.14 Carte n°7 : ZNIEFF de type 1 P.14 2.3 – OCCUPATION DU SOL / HABITATS P.15 2.3.1 – Contexte environnemental du site P.15 2.3.2 – Typologie des habitats naturels P.16 2.4 – FAUNE P.24 2.4.1 – Intérêt général de la zone d’étude P.24 2.4.2 – Détermination des espèces en présence P.24 Carte n°8 : Espèces protégées et patrimoniales P.36

3) IMPACTS DU PROJET / MESURES P.37 3.1 – Impacts sur les zones humides P.37 Carte n°9 : Impacts sur les zones humides P.38 3.2 – Impacts / Mesures sur les espaces naturels, la faune et la flore P.39 3.2.1 – Nature des impacts potentiels P.39 3.2.2 – Mesures d'évitement et de réduction prises dans la conception du projet P.40 3.2.3 – Mesures de réduction en période de travaux P.42 Carte n°10 : Mesures de réduction P.43 3.2.4 – Impacts du projet sur les espaces naturels remarquables P.44 3.2.5 – Impacts du projet sur la faune et la flore présents sur le site P.45 Annexes : Fiches Z.N.I.E.F.F. et Natura 2000 P.47

Dossier réalisé par le bureau d'études ATLAM 38, rue Saint Michel

85190 VENANSAULT Tél. : 02 51 48 15 15 Fax : 02 51 48 15 16

Chargé de mission : Noé Bourguet


ATLAM Bureau d'études : Avril 2014/ Avril 2015 / Novembre 2015

BIBLIOGRAPHIE

Arthur L., Lemaire M., 2009. Les chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse, Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris, 544p. Barataud M., 2012, Ecologie acoustique des chiroptères d'Europe, identification des espèces, étude de leurs habitats et comportement de chasse, Biotope, Mèze ; Muséum National d'histoire Naturelle, Paris (collection Inventaires et Biodiversité), 344p. Bensettiti F., Bioret F., Roland J. & Lacoste J.-P. (coord.), 2004. « Cahiers d'habitats » Natura 2000. Connaissance et gestion des habitats et des espèces d'intérêt communautaire. Tome 2 - Habitats côtiers.MEDD/MAAPAR/MNHN. Éd. La Documentation française, Paris, 399 p. + cédérom. Dijkstra K.-D. B. & Lewington R., 2007, Guide des libellules de France et d'Europe, Delachaux & Niestlé, Paris, 319 p MARCHADOUR B. (coord.), 2009. Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire. Coordination régionale LPO Pays de la Loire, Conseil régional des Pays de la Loire, 125 p. Duguet R. & Melki F., 2005, Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg, collection Parthénope, Biotope, Mèze, 480 p. ERE, 2011, Dossier de demande de dérogation à l'interdiction de destruction et/ou de déplacement d'espèces protégées. Géroudet P., 2010, Les Passereaux d'Europe, tome 1 & 2, Delachaux & Niestlé, Paris, 917 p.

Michel P., 2001, L'étude d'impact sur l'environnement, Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, 153p. Marchadour B. & Séchet E. (coord.), 2008. Avifaune prioritaire en Pays de la Loire. Coordination régionale LPO Pays de la Loire, conseil régional des Pays de la Loire, 221p. Tolman T. & Lewington R., 2009, Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Delachaux & Niestlé, Paris, 382 p. ECE Environnement, 2011. Projet urbain « villes gare », aménagement du secteur nord-ouest, communes de Saint-Nazaire et Trignac (44), Demande de dérogation au titre de l’article L.411-2 du Code de l’Environnement, 56p.


ATLAM Bureau d'études : Avril 2014 / Avril 2015 / Novembre 2015 Page 1

1 1 1 1 ---- PRESENTATIONPRESENTATIONPRESENTATIONPRESENTATION

1.1 – Contexte de l’étude

L’aménagement d’une ZAC (Zone d’Aménagement Concertée), dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par la SELA (Société d'Equipement de Loire-Atlantique), est envisagé sur la commune de Châteaubriant, en Loire-Atlantique (Figure 1).

Afin de dégager les enjeux environnementaux du site et d'intégrer les mesures environnementales qui s'imposent, dans la conception du projet, il convient de réaliser au préalable un diagnostic environnemental initial, objet de ce dossier.

1.2 – Situation du projet

Le site du projet se localise au nord de l'agglomération de Châteaubriant, à proximité du lieu-dit "La Borderie", d'où l'appellation de la ZAC "Les Coteaux de La Borderie".

Le site d'étude, est délimité par :

�� La RD 41, reliant Châteaubriant à Rougé, à l’ouest.

�� Les habitations du lieu-dit "La Borderie", au sud du site.

�� Des parcelles agricoles, au nord et à l’est.

Légende :

Site du projet

Source : Carte IGN au 1/25 000 de Châteaubriant n°1320 O (Echelle : 1/23 000)

Carte n° 1 - LOCALISATION DU SITE



1.3 – Méthodologie de travail 1.3.1 – Recherche préalable de données

Le diagnostic écologique débute par une recherche bibliographique et la compilation des informations locales et communales :

�� Données environnementales de la DREAL,

�� Données du SAGE "Vilaine" et SDAGE "Bassin Loire-Bretagne"

�� Photographies aériennes,

�� Cartes IGN au 1/25 000 de Châteaubriant n°1320 O et cartes géologiques du BRGM au 1/50000 de Châteaubriant n°389.

Ces données permettent, dans un premier temps, d'identifier les caractéristiques générales du site d'étude : contexte physique, environnemental (entités naturelles, structure végétale, mares…) et hydraulique (zones humides, cours d'eau…). Elles permettent aussi d'appréhender, par une analyse croisée, le principe fonctionnel ainsi que les principales contraintes du secteur d'étude, avant d'engager les phases d'inventaires de terrain.

1.3.2 - Inventaires de terrain

Les inventaires de terrain ont été réalisés par Noé BOURGUET et Mathias RICHARD, écologues du bureau d'études ATLAM, en portant une attention plus particulière à l'identification :

�� des zones humides.

�� des espèces floristiques ou habitats protégés.

�� des espèces animales protégées, en donnant la priorité aux amphibiens, oiseaux, reptiles, insectes saproxylophages, rhopalocères, odonates et mammifères.



Les relevés de terrain ont été réalisés en 5 campagnes, afin de couvrir un cycle annuel, et à des périodes pertinentes au regard des enjeux. Ces différentes campagnes permettent d'assurer des inventaires en période favorable pour la détection des différents groupes d'espèces citées précédemment :

Dates des prospections Période Groupe

19/06/2013 Diurne

• Avifaune (Passage printanier migrateur tardif)

• Reptiles

• Rhopalocères et odonates

• Flore printanière et estivale

• Inventaire zones humides

• Mammifères terrestres

• Amphibiens

18/07/2013

Diurne

• Reptiles

• Rhopalocères et odonates

• Flore estivale

• Insectes saproxylophages

Nocturne (de 21h30 à 01h35)

• Chiroptères

• Insectes saproxylophages

19/02/2015 Diurne • Avifaune (hivernants)

• Amphibiens

07/04/2015 Diurne

• Flore printanière

• Amphibiens

• Avifaune (passage début de printemps)

• Reptiles

18/11/2015 Diurne • Avifaune (rassemblement hivernaux)

Les inventaires floristiques visaient à :

�� Identifier les habitats, classifiés selon le Code Corine Biotope, en fonction de leur homogénéité floristique et écologique (prairie humide, prairie mésophile, formations ligneuses…).

�� Repérer la présence d’espèces protégées ou présentant un intérêt patrimonial, avec une attention particulière portée sur la flore précoce et le cas échéant, déterminer la taille des stations.



Les inventaires faunistiques avaient pour but de :

�� Recenser les espèces protégées éventuellement présentes sur le site, et le cas échéant, déterminer leurs effectifs.

�� Déterminer les fonctions effectives et potentielles remplies par les différents habitats du site pour chacune de ces espèces protégées (alimentation, reproduction, zone d’hibernation…).

�� Identifier d’éventuelles interactions et connexions écologiques entre le site et les sites naturels remarquables, particulièrement la ZNIEFF de type 1 voisine « Etang de Deil ».

La compilation de ces différentes données nous a permis de déterminer les enjeux écologiques du site, puis d’évaluer les conséquences du projet sur les milieux naturels et les espèces faunistiques et floristiques.



1.3.3 – Méthodes des inventaires faunistiques

Les oiseaux ont été identifiés à la vue et au chant et leur statut de nidification fut déterminé en fonction de leur activité et de la qualité du milieu, selon les exigences de chaque espèce. Les catégories suivantes ont été utilisées :

Ali : l'oiseau s'alimente sur le site sans que sa nidification soit attestée ou possible. P : l'oiseau est posé sans manifester de comportement particulier. V : l'oiseau est observé en transit sur le site, sans s'y arrêter. M : l'oiseau est en migration. NPO : Nidification possible : un mâle chanteur est observé en période de reproduction, ou l'individu se trouve dans un habitat favorable pour nicher. NPR : Nidification probable : couple dans un milieu favorable pour nicher, parades nuptiales, comportement territorial marqué, présence de plaques incubatrices, etc. NC : Nidification certaine : adultes en train de nourrir, jeunes fraîchement éclos ou envolés, etc.

Pour les amphibiens , le bassin de rétention à l’est du site a été inspecté, à la recherche d’adultes, de larves et de pontes. L’évaluation de la qualité de l’habitat terrestre pour ce groupe a aussi été évaluée. Les reptiles ont été recherchés par temps ensoleillé au niveau des lisières, où les individus peuvent s’exposer en sécurité pour réguler leur température. Les papillons de jour et les odonates ont été identifiés visuellement à distance (avec les jumelles si besoin), occasionnellement en main après capture au filet, en cheminant sur le site. L'inventaire ciblait surtout les individus adultes, mieux repérables que les chenilles chez les papillons, et plus facilement identifiables que les larves chez les odonates. Les prospections ont eu lieu par temps propice, avec un ciel ensoleillé et un vent faible (<30 km/h). Compte tenu de la discrétion des mammifères terrestres , la détermination de leur présence s'est faite essentiellement par les indices rencontrés lors des prospections (empreintes, ossements, fèces, terriers, épreintes), même si certaines ont été vues régulièrement (ragondin, lapin). Seules les espèces de petite et moyenne tailles ont été recherchées. Les chauves-souris ont été recherchées lors des prospections nocturnes menées mi-juillet 2013, avec un détecteur à ultrasons de type Petterson Elektronik DX240 (avec modes hétérodyne et expansion de temps), dès la tombée de la nuit, en cheminant sur le site et au niveau de trois points d’écoute de 20 mn.



Les cris captés sont identifiés soit directement en mode hétérodyne, soit enregistrés en expansion de temps sur un enregistreur séparé de type Roland R-O5, puis analysés informatiquement avec le logiciel Batsound de l'entreprise Petterson Elektronik. L'activité des individus détectés a été déterminée en fonction :

�� Du type de cris : signal simple ou cri social, ce dernier étant souvent très caractéristique et aisément différenciable des signaux sonars simples. Le cri social peut être émis lorsque plusieurs individus chassent ensemble sur une même zone, ou près du gîte et des colonies de reproduction.

�� De la récurrence des signaux : forte ou faible. Une récurrence qui devient de plus en plus élevée traduit l'approche d'un obstacle, par exemple de la végétation, ou bien lorsque cette récurrence devient très élevée, l'approche puis la capture d'une proie. Ces variations dans les signaux permettent de déterminer si l'individu contacté est en chasse ou se déplace simplement, et s'il est proche ou à distance de la végétation (Barataud, 2012).

�� Du milieu occupé (habitat favorable ou non à l'établissement d'une colonie de reproduction). La flore a été inventoriée de façon la plus exhaustive possible et les habitats furent déterminés en fonction de leur stratification, de leur densité et de leur composition spécifique. Limites de la méthode

Bien que les inventaires n’aient pu débuter dès le début du printemps, conduisant à une sous-représentation des espèces les plus précoces (flore et oiseaux notamment), l’évaluation des enjeux écologiques n’en est que marginalement affectée. En effet, le caractère banal des habitats du site et la proximité de quartiers résidentiels le rend peu propice aux espèces printanières les plus sensibles, telles la jonquille Narcissus pseudonarcissus, le perce-neige Galanthus nivalis et les pics (noir Dryocopus martius, mar Dendrocopos medius et cendré Picus canus). De plus, l’absence de mare à l’intérieur du périmètre n’imposait pas des prospections ciblées sur les amphibiens au début du printemps.



1.3.4 – Méthode des inventaires des zones humides

L'inventaire de terrain et la délimitation des zones humides ont été réalisés conformément à l'arrêté interministériel du 24 juin 2008, modifié le 1er

octobre 2009, précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de l’environnement.

Trois critères permettent l’identification d’une zone humide :

�� La présence de végétation hygrophile , adaptée aux conditions de ces milieux

�� L'hydromorphie des sols (en l'absence de végétation hygrophile, et au-delà de la végétation hygrophile) observée à partir de sondages pédologiques réalisés à la tarière (sondage d'une profondeur de l'ordre de 1 m si possible).

�� L'hydrologie.

En référence à l'arrêté interministériel du 24 juin 2008, modifié le 1er octobre

2009, et aux classes du tableau GEPPA (Groupe d'Etude des Problèmes de Pédologie Appliquée), sont considérées comme zones humides, pour les types de sols qui nous intéressent :

�� Les sols caractérisés par des traits rédoxiques à moins de 25 cm de profondeur et se prolongeant ou s'intensifiant en profondeur (Classe V).

�� Les sols caractérisés par des traits rédoxiques à moins de 50 cm de profondeur se prolongeant ou s'intensifiant en profondeur, et des traits réductiques apparaissent entre 80 et 120 cm (Classe IV d).

Les horizons rédoxiques, (Horizon g), ou pseudo-gleys, présentent à la fois des traits d’oxydation du fer (de couleur rouille) et des traits de déferrification (grises). Ces horizons, caractérisent des sols qui sont temporairement engorgés par l’eau. Les horizons réductiques, (Horizon G) ou gley, à dominante grise, présentent du fer réparti de manière homogène et en quasi permanence sous forme réduite. Ces horizons, très rares, sont caractéristiques d’un engorgement permanent ou quasi-permanent par l’eau.

Matériels utilisés pour les inventaires de terrain : mètre, décamètre et tarière

CLASSES D'HYDROMORPHIE GEPPA

(Groupe d'Etude des Problèmes de Pédologie Appliquée)

Source : Arrêté du 24 juin 2008 modifié le 1er octobre 2009



2 2 2 2 –––– DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC

ENVIRONNEMENTALENVIRONNEMENTALENVIRONNEMENTALENVIRONNEMENTAL

2.1 – Contexte physique – Zones humides 2.1.1 - Contexte géologique et topographique

Le site d'étude repose sur une formation protérozoïque, majoritairement constituée de quartzites gris en gros banc alternant avec des siltites vertes et des grès quartzeux (b2-3X). Une bande transversale est concernée par une formation de conglomérats quartzeux de type Gourin (b2-3G) (Figure 4).

La zone d’étude présente une topographie assez marquée, avec des pentes de l’ordre de 4 à 5 %. 2.1.2 - Contexte hydraulique

Le site du projet s'inscrit dans le bassin versant du "ruisseau du Deil" (appellation arbitraire) qui s'écoule à environ au sud-est. Les eaux pluviales ruisselant sur le site se dirigent vers le "ruisseau du Deil" par gravité. La RD 41, qui délimite le site à l'ouest, est bordé par un fossé de voirie, acheminant les eaux jusqu'au cours d'eau.

Site du projet Site du projet

Source : BRGM (Echelle 1/60 000).

Carte n° 2 - GEOLOGIE



2.1.3 - Contexte pédologique – Zones humides

⇒ Détermination des zones humides : Sur le site du projet, aucune zone humide potentielle ne figure sur le zonage de pré-localisation des zones humides établi par les services de la DREAL.

Dans le cadre de cette étude, soixante sondages à la tarière ont été réalisés sur le site du projet (juin 2013) afin de localiser et déterminer les éventuelles zones humides réglementaires. De ces sondages, il ressort :

�� La présence d'un horizon rédoxique (traces d'hydromorphie variant entre 5 et 50 %) à moins de 25 cm de profondeur (Classe Vb du tableau des classes d'hydromorphie GEPPA), pour les sondages n°18, 19, 20, 22 à 24, 31, 32, 34, 36 et 37 (zone humide).

�� La présence d'un horizon rédoxique au-delà de 25 cm de profondeur (classe IVc du tableau des classes d'hydromorphie GEPPA) pour les sondages n° 1 à 3, 6, 8 à 10, 12 à 17, 21, 25 à 30, 33, 35, 38 à 46 et 49 à 55. (zone non humide).

�� L'absence de traces d'hydromorphie avant 50 cm pour tous les autres sondages.

La surface totale de zones humides identifiées sur le site est de 8 610 m², répartie comme suit, en 2 espaces :

�� Zone humide n°1, au nord-est : - 3 670 m² en prairie ; - 1 590 m² en culture.

�� Zone humide n°2, au sud-est : - 3 350 m² de zone humide en culture.

Site d'étude Plans d'eau Zones humides probables

Carte n° 3 – PRE-LOCALISATION DES ZONES HUMIDES DREAL Pays de la Loire



Légende :

Traces d'hydromorphie

Source : sondages ATLAM PROFILS DES SONDAGES PEDOLOGIQUES

Sondage n° 22 : horizon rédoxique

dès 15 cm.

Sondage n° 34 : traces d’hydromorphie

avant 25 cm.

Sondage n° 57 : sans absence de traces d’oxydo-réduction

jusqu’à 50 cm.



Source : relevés de terrain ATLAM

Carte n°4 : Zones humides - Habitats naturels



⇒ Fonctionnalité hydrauliques des zones humides :

Différentes fonctions sont associées aux zones humides :

�� Fonctions de régulation quantitative de la ressource en eau - Protection contre les inondations (écrêtage des crues). - Régulation des débits à l'aval. - Stockage de l'eau permettant la recharge de la nappe et le

soutien d'étiage.

�� Fonctions de régulation qualitative de la ressource en eau - Interception des matières en suspension (MES). - Rétention des toxiques et micropolluants. - Prélèvement de la végétation permettant une dénitrification et

déphosphorisation.

�� Fonctions d'habitats pour certaines espèces (maintien de biodiversité)

La zone humide n°1, d’une surface de 5 260 m² et se situant sur la partie nord-est du site, présente principalement une fonction de rétention des eaux pluviales. De plus, la partie de la zone humide en prairie permanente (3 670 m²) dispose également d'une fonction biologique relativement importante, du fait de sa connexion avec le bassin d’orage du lotissement voisin et de la présence d’une végétation hygrophile. Ce complexe humide offre un habitat propice pour de nombreuses espèces (odonates principalement). La zone humide n°2, d’une surface de 3 350 m², se localise au sud-est du site. Elle présente une unique fonction de rétention, en recevant les eaux pluviales ruisselant sur la partie amont. Du fait de sa situation topographique et du contexte dans lequel elle s’inscrit (culture), son intérêt écologique est limité.

Zone humide n°2.

Zone humide en prairie (zone humide n°1)



2.2 – Mesures relevant de la DREAL

Le territoire communal de Châteaubriant n’est concerné par aucun site Natura 2000.

Les sites Natura 2000 les plus proches sont : �� Site d’Importance Communautaire (SIC) « Forêt, Etang de Vioreau et Etang de la Provostière » (FR5200628), qui se

situe à 22 km au sud. �� Zone de Protection Spéciale (ZPS) "Forêt du Gâvre" (FR5212005), qui se situe à 32 km au sud-ouest.

Les fiches de ces deux sites Natura 2000 figurent en annexe.

La commune de Châteaubriand est concernée par :

�� Le site Classé et Inscrit (N° 44SC51) "La Carrière des Fusillés", distante d’environ 2,3 km du site.

�� Inventaire National du Patrimoine Géologique (IPG44_FA067) : "La Carrière des Fusillés", distante du site du projet de 2,3 km au sud-est.

�� 2 Zones d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF). de type 1, 2ème génération : - "Etang de La Courbetière" (N°00001062), distant du site du projet de 4 km au sud-ouest. - "Etang de Deil" (N° 00001074), distant du site du projet de 180 m à l’est.

L'étang de Deil, proche du site du projet, est un étang privé, dont la ceinture marécageuse, présente un intérêt floristique, du fait du développement en périphérie d’une végétation à flore diversifiée, et ornithologique, puisqu’il est en lien avec les autres pièces d’eau du Nord de la Loire-Atlantique. Il accueille de nombreuses espèces migratrices, et en quantité importante, en période d’hivernage, tels que le fuligule milouin (Aythya ferina), le fuligule morillon (Aythya fuligula), la sarcelle d’hiver (Annas creca), et la bécassine des marais (Gallinago gallinago). A noter également la reproduction de plusieurs couples de Grèbe huppé (Podiceps cristatus). La fiche de cette ZNIEFF figure en annexe.



Site du projet ZPS «Forêt du Gâvre »

Légende :

SIC « Forêt, Etang de Vioreau et Etang de la Provostière» Site du projet

Site du projet ZNIEFF de type 1

Carte n° 6 – SITE NATURA 2000 ZPS « Forêt du Gâvre»

Carte n° 7 – ZNIEFF DE TYPE 1

Carte n° 5 – SITE NATURA 2000 SIC « Forêt, Etang de Vioreau et Etang de la Provos tière »



2.3 – Occupation du sol / Habitats 2.3.1 – Contexte environnemental du site

Le secteur d'implantation du projet composée de grandes parcelles de prairie temporaire ou de culture, contraste fortement avec l'agglomération de Châteaubriant, mais constitue un espace de transition zone urbaine / espace rural en raison de sa proximité directe avec :

- le lieu-dit La Borderie, au sud, avec de nombreuses habitations et jardins. - la RD 41, à l'ouest, axe routier relativement important reliant Châteaubriant à

Rougé. - un lotissement, au nord-est, rappelant le développement urbain de la

commune de Châteaubriant

Le site du projet reste cependant, en lien avec les différents espaces présents à l'est (pièce d'eau, prairie), bien qu'une haie arborée de belle qualité sépare ces entités en périphérie du site.

� Voisin d'une ZNIEFF de type 1, le site présente mal gré tout un intérêt écologique modéré, du fait de sa proximité avec l'a gglomération de Châteaubriant et de la gestion actuelle de la zone (prairie temporaire et culture).

Vue sur la ZNIEFF de type 1

"Etang de Deil".



2.3.2 – Typologie des habitats naturels

Carte n°4 : Zones humides - Habitats naturels

⇒ Prairie humide ( Code Corine Biotopes 87.1) Cet habitat se trouve au nord-est du site, près du bassin de rétention du lotissement voisin. Il se distingue des prairies temporaires voisines par un cortège floristique d’espèces hygrophiles, comportant notamment du jonc des crapauds Juncus bufonius, du jonc articulé Juncus articulatus, du jonc diffus Juncus effusus, de la renoncule rampante Ranunculus repens, du lotier des marais Lotus pedunculatus et de la glycérie dentée Glyceria declinata.

� Cet habitat ne comporte aucune espèce floristique p rotégée ; ni déterminante pour le classement en Z.N.I.E.F.F ; il constitue en revanche une zone d’alimentation pour les odonates émergeant du bassin de rétention ou de l’étang voisin.

⇒ Prairie temporaire ( Code Corine Biotopes 81.1)

Cet habitat recouvre la partie ouest du site. Sa végétation se compose essentiellement de plantes annuelles, semées régulièrement au sein d’un cycle de rotations des cultures. Le cortège est pauvre, dominé fortement par le ray-gras d’Italie Lolium multiflorum, accompagné par quelques plantes messicoles ou prairiales telles le pavot douteux Papaver dubium, l’oseille crépue Rumex crispus, la vesce hirsute Vicia hirsuta et la porcelle enracinée Hypochaeris radicata.

� Aucune plante protégée ni déterminante n'occupe cet habitat. Il ne présente pas un intérêt élevé pour la faune.

Prairie temporaire, au sud-ouest.

Prairie humide, au nord-est.



⇒ Cultures ( Code Corine Biotopes 82. 1) Cet habitat occupe la partie est du site. Il s'agit de parcelles de céréales très pauvres en espèces adventices ou messicoles. Ponctuellement, dans les endroits les moins denses, se rencontrent quelques pieds de Matricaire inodore Tripleuropsermum inodorum, de jonc des crapauds Juncus bufonius et de bisorte Persicaria bistorta.

� Aucune plante protégée ni déterminante n'occupe cet habitat. Il ne présente pas d’intérêt significatif pour la faune.

⇒ Haies bocagères ( Code Corine Biotopes 84.2 et 84.4) Des haies délimitent le site. La plus longue, de type pluristratifiée et composée d’arbres assez âgés, forme la limite est du site, le séparant du périmètre de la ZNIEFF voisine. Une autre, aussi imposante, mais plus courte, borde chaque côté d’un chemin creux aujourd’hui embroussaillé, qui mène du site jusqu’à son centre. Elle comporte aussi de nombreux arbres mâtures. Ces linéaires arborés sont dominés par le chêne pédonculé Quercus robur et le châtaignier Castanea sativa, accompagnés notamment par la ronce commune Rubus fruticosus, le troène Ligustrum vulgare et la fougère aigle Pteridium aquilinum au niveau des strates arbustive et herbacée. Le linéaire délimitant le site à l’ouest est de type arbustif, plus abondant en aubépine monogyne Crataegus monogyna et en églantier Rosa canina. Le linéaire longeant le chemin de terre dans la partie médiane du site est moins dense. D’aspect buissonnant/arbustif, elle est dominée par les espèces épineuses comme la ronce commune et le prunellier Prunus spinosa.

� Cet habitat n’a pas de valeur patrimoniale en lui-m ême et n’abrite pas d’espèces floristiques remarquables ; il accueille en revanche des passereaux protégés.

Haie arborée, en limite est.

Vue sur la culture.



⇒ Ourlet rudéral ( Code Corine Biotopes 87.2) Le chemin de terre traversant transversalement le site dans sa partie médiane offre des conditions propices à une flore rudérale : sol remué superficiellement, tassé et bien ensoleillé. Les espèces observées sont, entre autres, le jonc des crapauds Juncus bufonius, le brome mou Bromus hordeaceus, le fumeterre officinale Fumaria officinalis, le plantain majeur Plantago major et la fléole des prés Phleum pratense.

� Aucune plante protégée, ni déterminante n'occupe ce t habitat. Il ne présente pas un intérêt marqué pour la faune.

⇒ Lisière de jardin ( Code Corine Biotopes 85.3) Sur sa frange sud, le site est en contact avec les jardins ornementaux d’un lotissement. La frontière entre les deux espaces est occupée par une végétation herbacée assez dense, peu diversifiée, accompagnée ponctuellement d’essences arborées ornementales comme le laurier cerise Prunus laurocerasus et le noyer Juglans regia.

� Cet habitat n'abrite d'espèces floristiques protégé es ; il ne présente pas d’intérêt significatif pour la faune.

Lisière de jardin, au sud-est.

Ourlet rudéral



Liste des espèces végétales observées sur le site d ans les différents habitats, avec leur statut de protection et l’état de conserv ation des populations

L'ensemble des inventaires ont permis de recenser 132 espèces de plantes supérieures, dont la plupart sont très communes. Aucune espèce végétale protégée ni aucun habitat re marquable n’ont été recensés sur le site.

Nom scientifique Nom commun Haie bocagère Prairie temporaire Prairie humide Ourlet rudéral Cultures Lisière de

jardins

Liste rouge PDL

Espèce déterminante

PDL Protection

Acer campestre Erable champêtre X / / / Acer pseudoplatanus Erable sycomore x x / / / Achillea millefolium Achillée millefeuille x x / / / Ajuga reptans Bugle rampant x / / / Agrostis canina Agrostide des chiens X X / / / Allium schoenprasum Ciboulette sauvage x / / / Alopecurus pratensis Vulpin des prés x / / / Anagallis arvensis Mouron rouge x / / / Anthoxanthum odoratum Flouve odorante x x / / / Anthriscus sylvestris Anthrisque sauvage x / / / Arrhenaterum eliatus Fromental x x x / / / Arum maculatum Gouet tachetée x / / / Asphodelus albus Asphodèle blanc x / X / Avena fatua Folle avoine x x / / / Avena strigosa Avoine à poils rudes x / / / Betulus pendula Bouleau verruqueux x / / / Bromus hordeaceus Brome mou x x x / / / Bromus sterilis Brome stérile x x / / / Calystegia sepium Liseron des haies x / / / Campanula rapunculus Campanule raiponce x / / /

Capsella bursa-pastoris Capselle bourse à pasteur

x x / / /

Cardamine hirsuta Cardamine hérissée x x / / / Cardamine pratensis Cardamine des prés x / / / Carpinus betulus Charme x / / / Castanea sativa Châtaigner X / / / Centaurea nigra Centaurée noire x x / / / Cerastium fontanum Céraiste commun x x x / / / Cirsium arvense Cirse des champs x x / / / Cirsium palustre Cirse des marais x / / /



Espèces végétales Nom commun Haie

bocagère Prairie temporaire Prairie humide Ourlet rudéral Cultures Lisière de jardins

Liste rouge PDL


PDL Protection

Cirsium vulgare Cirse à feuilles lancéolées

x / / /

Conopodium majus Conopode dénudé x / / / Convolvulus arvensis Liseron des champs x / / / Cornus sanguinea Cornouiller sanguin x / / / Coryllus avellana Noisetier x / / / Crataegus monogyna Aubépine monogyne X / / / Crepis vesicaria Crépide à vésicules x / / / Cruciata laevipes Gaillet croisette x / / / Cytisus scoparius Genêt à balai x / / / Dactylis glomerata Dactyle x x x X / / / Daucus carotta Carotte sauvage x x / / / Digitalia purpurea Digitale pourpre x / / / Epilobium hirsutum Epilobe hirsute x / / / Festuca rubra Fétuque rouge x / / / Fumaria officinalis Fumeterre officinale x x x x / / / Galium aparine Gaillet gratteron x / / / Galium mollugo Gaillet commun x x / / / Geranium dissectum Geranium découpé x / / / Geranium robertianum Herbe à Robert x / / / Geum urbanum Benoîte commune x / / / Glechoma hederacea Lierre terrestre x / / / Glyceria declinata Glycérie dentée X / / / Hedera helix Lierre x / / / Heracleum sphondyleum Berce commune x / / / Holcus lanatus Houlque laineuse x x x / / / Humulus lupulus Houblon x / / / Hypericum humifusum Millepertuis couché x x / / / Hypericum perforatum Millepertuis perforé x / / / Hypochaeris radicata Porcelle enracinée x / / / Ilex aquifolium Houx X / / / Juglans regia Noyer x / / / Juncus articulatus Jonc articulé x / / / Juncus bufonius Jonc des crapauds x X x x / / /




bocagère Prairie temporaire Prairie humide Ourlet rudéral Cultures Lisière de

jardins

Liste rouge PDL


PDL Protection

Juncus effusus Jonc diffus x / / / Lamium amplexicaule Lamier amplexicaule x / / / Lamium purpureum Lamier pourpre x / / / Lapsana communis Lapsane commune x / / / Leucanthemum vulgare Grande marguerite x / / / Ligustrum vulgare Troène x / / / Linaria vulgaris Linaire commune x x x / / / Lolium multiflorum Ray-gras d’Italie x X x / / / Lolium perenne Ray-gras x x / / / Lonicera peryclymenum Chèvrefeuille x / / / Lotus pedunculatus Lotier des marais x / / /

Lychnis flos-cuculi Lychnis fleur de coucou

x / / /

Lycopus europaeus Lycope d’Europe x / / / Lytrum salicaria Salicaire commune x / / / Mercurialis annua Mercuriale annuelle x / / / Myosotis sp. Myosotis x / / / Narcissus pseudonarcissus (cultivar) Jonquille x / X /

Oenanthe crocata Oenanthe safranée x / X / Orobranche minor Orobranche du trèfle x / / / Papaver dubium Pavot douteux x / / / Papaver rhoeas Coquelicot x / / / Persicaria bistorta Bistorte x / / / Persicaria maculosa Persicaire x Phleum pratense Fléole des prés x / / / Plantago lanceolata Plantain lancéolé x x x x / / / Plantago major Plantain majeur x / / / Poa trivialis Pâturin commun x x X / / / Populus tremula Tremble x / / / Potentilla reptans Potentille rampante x x / / / Primula vulgaris Primevère acaule x / / / Prunus avium Merisier x / / / Prunus laurocerasus Laurier cerise x x / / / Prunus spinosa Prunellier X / / /



Ranunculus acris Renoncule âcre x x / / / Ranunculus auricomus Renoncule à tête d’or x / / / Ranunculus bulbosus Renoncule bulbeuse x / / / Ranunculus ficaria Renoncule ficaire x x / / / Ranunculus repens Renoncule rampante X / / / Raphanus raphinistrum Ravenelle x x x / / / Rosa canina Eglantier X / / / Rubia peregrina Garance voyageuse x / / / Rubus fruticosus Ronce commune X x / / / Rumex acetosa Oseille commune x x x x / / / Rumex crispus Oseille crépue x x / / /

Rumex obtusifolius Patience à feuilles obtuses x / / /

Ruscus aculeatus Fragon x / / /

Sambucus nigra Sureau noir x / / / Silene latifolia Compagnon blanc x / / / Sisybrium officinale Herbe aux chantres x / / / Solanum dulcamara Douce amère x / / / Sonchus arvensis Laiteron des champs x x / / / Sonchus asper Laiteron rude x x / / / Stellaria holostea Stellaire holostée x / / / Stellaria media Mouron des oiseaux x x / / / Taraxacum officinale Pissenlit X x / / / Trifolium campestre Trèfle jaune x x / / / Trifolium pratense Trèfle des prés X / / / Trifolium repens Trèfle rampant x / / / Tripleurospermum inodorum Matricaire inodore x x / / / Ulex europaeus Ajonc d’Europe x x / / / Umbilicus rupestris Ombilic x / / / Urtica dioica Ortie dioïque x / / /


bocagère Prairie temporaire Prairie humide Ourlet rudéral Cultures Lisière de

jardins

Liste rouge PDL


PDL Protection

Pteridium aquilinum Fougère aigle X / / / Quercus robur Chêne pédonculé X / / /




bocagère Prairie temporaire Prairie humide Ourlet rudéral Cultures Lisière de jardins

Liste rouge PDL


PDL Protection

Veronica chamaedrys Véronique petit-chêne x x / / / Veronica persica Veronique de Perse x / / /

Veronica hederifolia Véronique à feuilles de lierre

x / / /

Vicia hirsuta Vesce hérissée x x x / / / Vicia sativa Vesce cultivée x x x / / / Viola tricolor Pensée sauvage x x / / / X : Espèce relativement abondante au sein de l’habitat considéré. x : Espèce peu abondante au sein de l’habitat considéré.



2.4 – Faune Carte n°7 : Espèces protégées et patrimoniales.

2.4.1 - Intérêt général de la zone d’étude

En périphérie nord de Châteaubriant, le site se trouve à l’interface entre les espaces agricoles et deux quartiers résidentiels. A l’est, il est également contigu à un espace naturel remarquable, la ZNIEFF "Etang de Deil". Le site étant actuellement exploité en cultures ou en prairies temporaires, la flore sauvage spontanée n’a guère de place pour s’y développer, hormis en pied de haie. La qualité des habitats s’en trouvent donc limitée et n’est pas suffisante pour accueillir une faune diversifiée et indicatrice d’une naturalité élevée. La présence de la ZNIEFF voisine amène quelques espèces de cet espace à venir le fréquenter, mais de façon épisodique et sur ses marges. La bonne qualité des haies est cependant propice à l’accueil d’une avifaune commune typique du milieu bocager.

� Les potentialités du site sont faibles pour héberge r une faune à caractère remarquable.

2.4.2 – Détermination des espèces en présence ⇒ Reptiles

Un individu de lézard vert Lacerta bilineata a été observé en héliothermie en bordure de la haie à l’est, délimitant le site de la ZNIEFF. Cette haie limitrophe dispose d’une strate buissonnante bien développée, d’un talus et de quelques pierres, logiquement favorables aux reptiles.

Colonnes Liste Rouge France et Pays De Loire : LC = non menacée

� Une espèce de lézard, protégée au niveau national e st présente sur le site.

Nom français Nom scientifique

Directive Habitat

Convention de Berne

Protection France (Arrêté du 19/11/2007)

Liste rouge France

Liste rouge PDL


PDL Lézard vert Lacerta bilineata Annexe IV Annexe 2 Article 2 LC LC / Lézard vert



⇒ Mammifères

Un chevreuil a été aperçu en lisière de la haie limitrophe à l’est du site. Cette dernière fait sans doute partie des refuges de son territoire. Plusieurs individus de lièvre d’Europe Lepus europaeus, ont été observés au niveau des prairies temporaires et cultures du site et des indices de passage du sanglier Sus scrofa ont été mis en évidence. Des indices de présence du lapin de garenne Oryctolagus cuniculus ont été observés en pied de haie, en limite est du site. Il s’agissait de fèces et de terriers, indiquant la reproduction de l’espèce. La bande herbacée des haies et la nature meuble du sol offrent des conditions propices à l’espèce. Non protégé, le lapin de garenne est encore particulièrement bien représenté et réparti de manière assez homogène. Les populations de Loire-Atlantique sont encore relativement abondantes.

Lors des prospections nocturnes, la pipistrelle de Kuhl Pipistrellus kuhlii, la pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus et la sérotine commune Eptesicus serotinus, ont été détectées. Les individus contactés étaient en transit, ou chassaient en lisière des haies et près du bâtiment inhabité au sud-ouest du périmètre. Le nombre de contacts, 26 en 02h30, et l’activité des individus indiquent une utilisation régulière des haies du site comme zone de chasse, ou en tant que corridors lors des déplacements. La majorité de ces contacts concernent la pipistrelle commune (22), tandis qu’ils sont bien moins fréquents pour la pipistrelle de Kuhl et la sérotine commune (2 chacune). Les deux espèces de pipistrelles sont communes et s’installent volontiers dans les bâtiments, que ce soit en été ou en hiver, à la campagne comme en ville. Elles ont pour habitude de chasser près des lampadaires, en lisière de la végétation (haies, boisements) et au-dessus des points d’eau (cours d’eau, étangs, lacs…). Leur présence sur le site n’indique donc pas une naturalité élevée, mais révèle néanmoins un peuplement en insectes assez abondant au niveau des haies. La sérotine commune est également fréquente dans les bourgs et les villages, bien qu’avec des effectifs moindres que les pipistrelles mentionnées ci-dessus. Elle chasse également près des éclairages publics, en lisière de la végétation ligneuse et au-dessus des cours d’eau et des étangs. Sa grande taille lui confère cependant de bonnes facultés de vol, lui permettant de chasser à plus haute altitude, sans dépendre autant que les espèces plus petites de la structure paysagère.

Pipistrelle de Kuhl

(Source : www.naturefg.com.)

Pipistrelle commune (Source : www.biolib.cz).

Lapin de garenne (Source : www.eurowild.fr).



Dans la mesure où ces trois espèces installent leurs colonies de reproduction dans des bâtiments, les arbres âgés du site ne présentent un intérêt qu’au niveau de leurs ressources alimentaires en insectes. Les trois espèces et leur habitat sont protégés au niveau national, et leurs spécimens sont protégés à l’échelle communautaire. La sérotine commune figure en outre sur la liste des espèces déterminantes de ZNIEFF en Pays-de-Loire, mais il est proposé de l’en retirer compte tenu de son caractère commun et de l’état de conservation non préoccupant de ses populations.

Colonnes Liste Rouge France et Pays De Loire : LC = non menacée ; NT = presque menacée ; VU = vulnérable.

� Le site présente peu d'enjeu au regard des mammifèr es, compte tenu de l’utilisation qu’est faite du site.

Nom français

Nom scientifique Directive Habitat

Protection France

(Arrêté du 23/04/07)

Liste Rouge France

Liste rouge PDL


PDL

Degré de priorité

PDL

Chevreuil Capreolus capreolus / / LC LC / /

Lapin de garenne

Oryctulagus cuniculus / / NT LC / Elevé

Lièvre d’Europe

Lepus europaeus / / LC LC / /

Sanglier Sus scrofa / / LC LC / /

Sérotine commune

Eptesicus serotinus Annexe IV Article 2 LC LC X /

Pipistrelle de Kuhl

Pipistrellus kuhlii Annexe IV Article 2 LC LC / /

Pipistrelle commune

Pipistrellus pipistrellus Annexe IV Article 2 LC LC / /

Sérotine commune

(Source : wikipedia.org).



⇒ Amphibiens Aucune espèce de ce groupe n’a été recensée sur le site. Seule des individus de grenouille verte Pelophylax Kl. esculenta ont été entendus et observées au niveau du bassin de rétention voisin. Compte tenu de l’absence de pièces d’eau sur le site, la potentialité d’accueil des amphibiens se limite à l’habitat terrestre que constituent les haies et talus associés.

A noter que des chants de grenouille rieuse Rana ridibunda ont été entendu, en dehors du site, au nord-est.


� Le site présente un faible intérêt pour les amphibi ens, limité à la fonction d’habitat terrestre.

⇒ Insectes Lors des différentes prospections, 25 espèces d’orthoptères, rhopalocères et odonates ont été observées sur le site. Seules 3 espèces d’orthoptères ont été contactées avec le détecteur à ultrasons, la plus commune étant de loin la grande sauterelle verte Tettigonia viridisima, présentes dans les haies. Aucune de ces espèces ne présente un intérêt patrimonial.

Nom français

Nom scientifique

Directive Habitat

(n°annexe)

Convention de Berne

Pro tection France

(Arrêté du 19/11/2007)

Liste rouge France

Liste rouge PDL

Espèces déterminantes

en PDL

Degré de priorité

en PDL

Grenouille verte

Pelophylax Kl. esculenta V Annexe 3 Article 5 LC LC / /

Grande sauterelle verte. (Source : domenicus.malleotus.free.fr)

Grenouille rieuse

(www.wikipedia.org).



Les 11 espèces de lépidoptères rhopalocères recensées sur le site sont très communes, présentes aussi bien en milieu rural que dans les zones périurbaines. Assez tolérantes à l’eutrophisation de la végétation, elles se rencontrent dans les zones bocagères cultivées intensivement. Aucune des espèces de ce groupe n’est protégée ou ne présente un intérêt patrimonial. Les prospections diurnes au filet et avec les jumelles ont permis de déceler 10 espèces d’odonates, essentiellement sur la frange est du site. Aucune n’est protégée et la plupart sont relativement communes. Cependant, deux espèces présentent un intérêt plus important du fait de leur rareté relative en Pays-de-Loire :

�� L’agrion nain Ischnura pumilio. L’espèce est en déclin au niveau national, lui valant d’être considéré comme presque menacée (NT) sur la liste rouge nationale. Elle occupe des milieux assez divers, depuis les fossés et les mares récentes jusqu’aux étangs et aux cours d’eau. La dynamique des populations est très fluctuante, sans que les facteurs responsables soient clairement identifiés. Il est fort probable que les adultes observés aient émergés dans l’étang et les fossés de la ZNIEFF voisine, ne venant sur le site que pour s’alimenter lors de la phase de maturation des organes sexuels. De ce fait, les habitats du site ne présentent pas un intérêt particulier pour cette espèce.

�� Le sympetrum à nervures rouges Sympetrum fonscolombii. D’affinité méridionale, l’espèce est rare en Pays-de-Loire, avec des effectifs reproducteurs instables, lui valant d’être déterminante pour le classement en ZNIEFF. Elle occupe des milieux aquatiques assez divers, généralement bien ensoleillés, peu profonds et peu végétalisés. Ce préférendum écologique en fait une espèce pionnière. Comme l’agrion nain, l’espèce se reproduit vraisemblablement dans les zones les moins profondes de l’étang voisin et ne fréquente le site que pour s’alimenter lors de la phase de maturation des imagos. Les habitats du site ne présentent pas d’intérêt particulier pour l’espèce.

Imago de decticelle côtière.

Agrion nain femelle.

Sympetrum à nervures rouges.



Lors des inventaires nocturnes ciblant les insectes saproxylophages, un individu de lucane cerf-volant Lucanus cervus a été observé à l'extrémité sud-est du site, sur le tronc d'un arbre âgé. En effet, le lucane cerf-volant dépose ses larves dans le sol, près du système racinaire des arbres sénescents ou morts, généralement des chênes. Au terme d’un développement larvaire de 5 ans, les adultes émergent et se consacrent presque exclusivement à la reproduction durant l’été, avant de disparaître. Par conséquent, les arbres âgés des haies du site offre un habitat favorable à l’espèce. Cette espèce est une espèce d’intérêt communautaire, mais non protégée au niveau national. L'évolution des populations en France n'est pas jugé préoccupante actuellement, l'espèce étant présente sur l'ensemble du territoire (Bensettiti & Gaudillat, 2002). Elle est déterminante pour le classement en ZNIEFF en Pays-de-Loire du fait de son statut communautaire et de l’état de conservation de ses populations qui, bien que non évalué précisément, semble avoir décliné fortement ces dernières décennies.

Lucane cerf-volant.

Azuré commun.




� Le site présente un enjeu écologique modéré pour le s insectes, puisqu'il abrite une diversité d'insect es, dont certaines pour lesquelles la rareté en Pays-de -la-Loire est avérée, bien qu'aucune espèce ne soit protégée.

Nom français Nom scientifique Directive Habitat

Convention de Berne

Protection France (Arrêté du 23/04/2007)

Liste rouge France (1994)

Liste rouge PDL


en PDL

Orthoptères Decticelle bariolée Metrioptera roeselii / / / / / / Grande sauterelle verte Tettigonia viridissima / / / / / / Grillon champêtre Gryllus campestris / / / / / /

Coléoptères Lucane cerf-volant Lucanus cervus Annexe II Annexe 3 / / / X

Lépidoptères rhopalocères Myrtil Maniola jurtina / / / LC / / Aurore Anthocharis cardamines / / / LC / / Amaryllis Pyronia tithonus / / / LC / / Demi-deuil Melanargia galathea / / / LC / / Citron Gonepteryx rhamni / / / LC / / Paon du jour Inachis io / / / LC / / Procris Coenonympha pamphilus / / / LC / / Azuré commun Polyommatus icarus / / / LC / / Robert-le-Diable Polygonia c-album / / / LC / / Tircis Pararge aegeria / / / LC / / Vulcain Vanessa atalanta / / / LC / /

Odonates Agrion à larges pattes Platycnemis pennipes / / / LC / / Agrion élégant Ischnura elegans / / / LC / / Agrion jouvancelle Coenagrion puella / / / LC / / Agrion nain Ischnura pumilio / / / NT / X Agrion porte-coupe Enallagma cyathegirum / / / LC / / Anax empereur Anax imperator / / / LC / / Libellule déprimée Libellula depressa / / / LC / / Nymphe au corps de feu Pyrrhosoma nymphula / / / LC / / Sympetrum sanguin Sympetrum sanguineum / / / LC / / Sympetrum à nervures rouges Sympetrum fonscolombii / / / LC / X



⇒ Avifaune Au total, 36 espèces d’oiseaux ont été observées lors des prospections, dont 25 protégées nationalement. Parmi celles-ci, 19 se reproduisent potentiellement ou probablement sur le site. Les autres ne le fréquentent que pour s’alimenter, comme le faucon crécerelle Falco tinnunculus et la buse variable Buteo buteo, attirées par les populations de micromammifères, ou par les graines et les insectes des prairies et des cultures. Les espèces protégées présentes sur le site, qui sont communes, soulèvent peu d’enjeu pour le projet ; leur abondance et leur répartition relativement homogène les rendent peu sensibles aux aménagements prévus. De plus, la majorité d’entre elles sont assez tolérantes à la présence humaine.

Deux espèces chassables, mais dont les populations sont à surveiller en Pays-de-la-Loire, ont été observées au niveau du site.

�� La tourterelle des bois Streptopelia turtur, espèce migratrice qui occupe les formations arbustives denses. Non protégée et non menacée dans la région, une attention particulière est portée sur cette espèce, dans la mesure où la région accueille une part importante des effectifs nationaux. L’espèce est potentiellement nicheuse sur le site dans les haies, mais présente un enjeu faible pour le projet.

�� Le vanneau huppé Vanellus vanellus, limicole inféodé aux prairies humides, et plus secondairement aux cultures. Autrefois abondants, les effectifs nicheurs régionaux sont actuellement en déclin, en grande partie du fait des transformations des pratiques et des paysages agricoles, ainsi qu’en raison de la régression des zones humides.

Un groupe estimé à 200 individus hivernants, environ a été observé au niveau d'une culture, en novembre. Compte tenu de la période d'observation, il s'agit simplement d'un rassemblement hivernal : cette espèce n'utilise le site que pour s'alimenter sur les cultures, le site n'étant pas constitué d'habitats favorables pour sa nidification. Le vanneau huppé ne présente donc pas d'enjeu pour le projet.

Tourterelle des bois (Source : www.vogelwarte.ch).



Trois des espèces observées présentent un intérêt patrimonial du fait de leur protection, européenne ou nationale, ainsi que de l'importance de la population régionale au niveau national, ou du fait de leur état de conservation défavorable. Ce sont :

�� Le héron cendré Ardea cinerea, espèce qui fréquente l'ensemble des zones humides.

Plusieurs individus ont été observés en direction de l'Etang de Deil, qui constitue une zone favorable pour l'espèce. Le héron cendré n'est pas nicheur sur le site et ne l'utilise tout au plus que ponctuellement pour l'alimentation, au niveau des cultures ou prairies temporaires.

�� Le chevalier cul-blanc Tringa ochropus, espèce migratrice qui hiverne en Pays-de-Loire, dans les marais et les canaux. Il se nourrit probablement ponctuellement sur les berges de l’étang du Deil, ou dans le bassin de rétention du lotissement voisin. L’espèce n’est pas nicheuse sur le site et n’est présente qu’occasionnellement ; à ce titre, elle ne soulève pas d’enjeu pour le projet.

�� Le busard Saint-Martin Circus cyaneus, espèce migratrice partielle, qui se reproduit en Pays-de-Loire. Lié généralement aux prairies, aux cultures et aux parcelles de régénération, ce busard se reproduit en milieu bocager. L’individu observé volait en direction de l’ouest ; à aucun moment il n’a été vu en train de chasser sur le site. Cette espèce, protégée au niveau européen, ne soulève donc pas d’enjeu pour le projet.

�� La fauvette grisette Sylvia communis, passereau migrateur lié à la végétation buissonnante, que ce soit dans des friches ou sous forme de haies. L’espèce est protégée et ses effectifs nationaux sont en déclin, lui valant d’être considérée comme presque menacée (NT) sur la liste rouge régionale. Cette espèce soulève un enjeu pour le projet.

Par conséquent, la seule espèce qui soulève un enje u pour le projet est la fauvette grisette, espèce patrimoniale.

Cette fauvette dépend fortement de la végétation buissonnante, souvent des ronces ou des prunelliers, que ce soit sous forme de massif dans des friches, ou sous forme de haies entre les parcelles cultivées et les prairies. Cependant, certains individus occupent dorénavant des champs de colza comme habitat de substitution, dans les régions d'agriculture intensive (Géroudet, 2010).

Fauvette grisette mâle (Source : www.vogelwarte.ch).



Les nids sont établis dans les buissons ou dans de hautes herbes. Sur le site, un mâle chanteur a été entendu dans la haie buissonnante dans la partie médiane du site, le long du chemin de terre (ourlet rudéral). La végétation de ce linéaire est propice à l’espèce et la nidification d’un couple est probable. Etat de conservation des populations En régression au niveau national (entre 100 000 et 1 million de couples nicheurs), l'évolution des effectifs en Pays-de-Loire n'a pas été évaluée (Marchadour & Séchet, 2008). Cette fauvette souffre de la suppression des haies buissonnantes. Actuellement, l'état de la population régionale de cette espèce n'est pas jugé préoccupant, elle ne figure donc pas sur la liste rouge des Pays de Loire et n'a pas besoin de mesures conservatoires à court terme.

Enjeu soulevé par l'espèce Le projet peut potentiellement affecter l’espèce si la haie qu’elle occupe est supprimée ou, dans le cas où elle serait conservée, si des habitations sont prévues à proximité immédiate. En effet, la fauvette grisette évite généralement les abords des habitations.

� Le site présente un enjeu écologique au niveau de l a haie buissonnante occupée par la fauvette grisette.

Haie buissonnante où a été entendue la fauvette grisette.



Nom français Nom scientifique Annexe I Directive Oiseaux

Article 3 Arrêté

Oiseaux du 29/10/2009

Protection

Statut de conservation en Pays de la Loire

Liste rouge France

Liste rouge PDL


en PDL

Degré de priorité en

PDL

Statut de nidification

Nicheurs Hivernants

Alouette des champs Alauda arvensis / / Chassable n.e. n.e. LC / / / NPO

Accenteur mouchet Prunella moduralis / x Protégé n.e. n.e. LC / / / NPR

Bouscarle de Cetti Cettia cetti / x Protégé n.e. n.e. LC / / / NPR

Bruant zizi Emberiza cirlus / x Protégé n.e. n.e. LC / / / NPO

Buse variable Buteo buteo / x Protégé n.e. n.e. LC / / / Ali

Busard Saint-Martin Cyrcus cyaneus X X Protégé AS n.e. LC VU X Assez élevé V

Chardonneret élégant Carduelis carduelis / x Protégé n.e n.e LC / / / NPO

Chevalier cul-blanc Tringa ochropus / x Protégé n.e. n.e. LC AP X / V

Chouette effraie Tyto alba / x Protégé AS n.e. LC / / / NPO

Corneille noire Corvus corone / / Chassable n.e. n.e. LC / / / Ali

Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris / / Chassable n.e. n.e. LC / / / Ali

Faucon crécerelle Falco tinnunuculus / x Protégé n.e. n.e. LC / / / Ali

Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla / x Protégé n.e. / LC / / / NPR

Fauvette grisette Sylvia communis / x Protégé n.e. / NT / / / NPR

Geai des chênes Garrulus glandarius / / Chassable n.e n.e LC / / / NPR

Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla / x Protégé n.e. n.e. LC / / / NPO

Grive musicienne Turdus philomelos / / Chassable n.e. n.e. LC / / / NPO

Héron cendré Ardea cinerea / x Protégé S n.e LC / / Elevé (nicheurs)

V

Hirondelle rustique Hirundo rustica / x Protégé n.e. n.e. LC / / / Ali

Merle noir Turdus merula / / Chassable n.e. n.e. LC / / / NPR

Mésange à longue queue Aegithalos caudatus / x Protégé n.e. n.e. LC / / / NPO

Mésange bleue Parus caeruleus / x Protégé n.e. n.e. LC / / / NPR

Mésange charbonnière Parus major / x Protégé n.e. n.e. LC / / / NPR


Article 3 Arrêté


Protection

Statut de conservation en Pays de la Loire

Liste rouge France

Liste rouge PDL


en PDL


PDL


Nicheurs Hivernants



Colonne "Statut de conservation en Pays de la Loire" : V = espèce vulnérable ; R = espèce rare ; E = espèce en danger ; AS = à surveiller ; AP = espèce rare ou menacée, statut à préciser ; n.e. = non évalué ; S = non défavorable. Colonnes Liste Rouge France et Pays De Loire : LC = non menacée ; NT = presque menacée ; VU = vulnérable. Colonne Statut de nidification : NC = nidification certaine ; NPR = nidification probable ; NPO = nidification possible., V = Vol, Ali = Alimentation


Article 3 Arrêté


Protection

Statut de conservation en Pays de la Loire Liste

rouge France

Liste rouge PDL


en PDL


PDL


Nicheurs Hivernants

Mouette rieuse Chroicocephalus ridibundus / x Protégé n.e n.e. LC / / / Ali

Pic vert Picus viridis / x Protégé AS n.e. LC / / / NPO

Pie bavarde Pica pica / / Chassable n.e. n.e. LC / / / NC

Pigeon ramier Columba palumbus / / Chassable n.e. n.e. LC / / / NPO, Ali

Pinson des arbres Fringilla coelebs / x Protégé n.e n.e LC / / / NPR

Pouillot véloce Phylloscopus collybita / x Protégé n.e. n.e. LC / / / NPR

Roitelet huppé Regulus regulus / x Protégé n.e n.e LC / / / NPO

Rougegorge familier Erithacus rubecula / x Protégé n.e. n.e. LC / / / NPR

Tarier pâtre Saxicola rubicola / x Protégé n.e. n.e. LC / / / NPO

Tourterelle des bois Streptopelia turtur / / Chassable S / LC / / Elevé P

Tourterelle turque Streptopelia decaocto / / Chassable S / LC / / / NPO

Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes / x Protégé n.e. n.e. LC / / / NPR

Vanneau huppé Vanellus vanellus / / Chassable n.e. n.e. LC EN (nicheurs) X Très élevé

(nicheurs) Hivernant



.

Source : relevés de terrain ATLAM

Carte n°8 : Espèces protégées et patrimoniales



3 3 3 3 –––– IMPACTS DU PROJIMPACTS DU PROJIMPACTS DU PROJIMPACTS DU PROJET / MESURESET / MESURESET / MESURESET / MESURES

3.1 – Impacts sur les zones humides

Dans le cadre de la réalisation des études, différents échanges avec le maitre d'ouvrage et le responsable du projet technique ont eut lieu afin de choisir un plan de composition le moins impactant pour les zones humides (surface impactée et qualité de la zone humide), tout en répondant aux exigences techniques.

Par conséquent, dans le cadre de l'aménagement global du secteur, la quasi-totalité des zones humides relevées sur le secteur seront intégrées aux espaces verts de la ZAC. La surface de zone humide impactée sera seulement de 190 m², correspondant à de la zone humide en culture.

Ces zones humides impactées présentent seulement un rôle de régulation des eaux pluviales. La zone humide n°1, d'une surface de 5 260 m², sera entièrement préservée et conservera ses caractéristiques initiales. En effet, elle conservera sa fonction de rétention des eaux pluviales et, malgré sa proximité avec la voirie principale, elle constituera toujours pour les odonates une zone d'alimentation. Un entretien annuel de cette zone, par un fauchage tardif, sera nécessaire afin de maintenir le développement, comme à l'état initial, d'une végétation hygrophile. Sa connexion directe avec le bassin de rétention et la présence d'un cortège floristique caractéristique de milieux humides lui permettront d'accueillir et de maintenir sur le site certaines espèces d'insectes et d'amphibiens.

La zone humide n°2 sera quant à elle entrecoupée par le passage d'une voirie, impactant au total 190 m² de zones humides. De faible intérêt écologique (zone humide en culture) et présentant exclusivement une fonction de rétention des eaux pluviales, l'alimentation de la zone humide sera perturbée. La partie localisée à l'ouest de la voirie ne sera plus alimentée par les eaux ruisselant sur le versant. Par conséquent, afin de ne pas impacter de façon indirecte cette zone humide, celle-ci pourra être réalimentée par l'ouvrage de rétention des eaux pluviales situées légèrement en amont.

�� L'impact sur les zones humides sera donc faible. Le projet n'est pas concerné par la rubrique 3.3.1.0. de la Loi sur l'Eau.



Légende : Zones humides préservées Zones humides impactées Echelle : 1 / 3 500

Plan SNC LAVALIN

Carte n°9 : Impact du projet sur les zones humides



3.2– Impacts / Mesures sur les espaces naturels, la faune et la flore

3.2.1 – Nature des impacts potentiels

Les impacts potentiels de l'aménagement du site sur les milieux naturels sont de différentes natures et interviennent lors de la phase travaux (terrassements, passage des engins de chantiers…) et lors de la phase d'exploitation. Ces impacts peuvent être temporaires (perturbation en phase travaux) ou permanents (liés à la consommation foncière…). Les impacts sont évalués en confrontant les particularités écologiques de la zone d'étude (zones humides et habitats d'espèces) avec les caractéristiques techniques du projet. L'analyse comprend ainsi un recensement des impacts écologiques avérés et potentiels du projet sur les milieux naturels, la flore et la faune.

L'analyse des impacts débouche sur des propositions de mesures concrètes de réduction ou de suppression des impacts prévisibles et, le cas échéant, de mesures compensatoires. ⇒ Impacts en phase travaux La réalisation des travaux de terrassement induit une destruction des biotopes au sein du site du projet et peut affecter les écosystèmes environnants. Les impacts directs sont liés à :

�� L'effet de substitution du projet sur des habitats naturels (habitats sensibles, zones humides) et des habitats d'espèces : impact permanent.

�� La destruction directe d'espèces végétales et animales lors des travaux de dégagement des emprises et sur les zones de stockage de matériaux : impact permanent.

�� La perturbation du fonctionnement écologique d'espaces naturels situés en marge de l'emprise nécessaire aux travaux : impacts temporaires ou permanents (modification de l'alimentation hydraulique de zones humides, dégradation de la qualité des eaux de surface…).

�� Le dérangement de la faune utilisant les milieux situés à proximité des travaux et à l'arrêt potentiel de la fréquentation de la zone d'étude par les espèces les plus sensibles : impact temporaire.

�� La fragmentation des habitats : impacts temporaires ou permanents.

�� La réduction des différents compartiments du domaine vital utilisés à différentes étapes du cycle biologique de certaines espèces animales : impacts temporaires ou permanents.



⇒ Impacts en phase d’exploitation Ces impacts sont liés à :

�� Le risque de pollution liée aux émissions des camions et aux mouvements de poussière engendrés par leur circulation.

�� Le risque de pollution phonique et lumineuse entraînant un dérangement local de la faune.

�� Le risque de prolifération d'espèces végétales invasives (Robinier faux-acacia, Renouée du Japon, Ailante vernis du Japon, Buddleia…) ou à risque sanitaire (Ambroisie), susceptibles de perturber les milieux naturels du site et ceux qui sont à proximité.

�� La désertion du site par une partie de la faune, en raison du dérangement provoqué par la fréquentation du site.

⇒ Impacts indirects La consommation indirecte d'espaces naturels peut également résulter de travaux d'emprunts ou de dépôts de matériaux en dehors de la zone d'emprise du projet. 3.2.2 – Mesures d’évitement et de réduction prises dans la conception du projet

⇒ Mesures d'ordre général

Pour prendre en compte la présence d'espèces protégées sur le site, le projet a été conçu de façon à préserver la majeure partie des linéaires de haies présents, particulièrement en périphérie. C'est le cas par exemple des haies situées en limite est et ouest, et de la double haie arborée, bordant le chemin creux, au sud-ouest. La conservation de ces haies permet de réduire voire d'éviter l'impact du projet sur les oiseaux protégés et de leur assurer, malgré cette urbanisation, un lieu de nidification, d'alimentation et de refuge. ⇒ Préservation de la zone humide n°2 La zone humide n°2 est préservée par la création d'un espace vert qui sera enherbée. Elle sera réalimentée par une noue de rétention, afin d'assurer sa pérennité.



⇒ Aménagement d'une continuité verte, en limite est d u site

Un espace de transition, géré en prairie, sera préservé sur la partie est de la ZAC. Cet espace intégrera les différentes zones humides du site :

- la zone humide prairiale n°1, qui sera préservée, telle qu'à l'état initial, - la zone humide en culture, qui sera réensemencée, avec des espèces hygrophiles, après un léger travail du

sol, afin de réactiver la banque de graine.

Cet espace constituera un corridor écologique de qualité et limitera l'impact du projet sur la ZNIEFF voisine. Les espèces d'insectes (odonates et rhopalocères notamment) et d'amphibiens, fréquentant régulièrement l'Etang de Deil, pourront potentiellement venir s'alimenter ou se réfugier au niveau de cet espace, qui offrira un habitat terrestre (haies) et humide (zone humides, bassin de rétention). Il sera également bénéfique pour les oiseaux communs protégés ou les chiroptères, en termes d'alimentation et de déplacement. L'entretien de cet espace se fera par une fauche annuelle tardive. ⇒ Maintien d'une continuité verte, en bordure sud du site

Sur la partie sud du site, en bordure des fonds de jardins des habitations de "la Borderie", une frange végétale, d'environ 12 m sera préservée. De la même manière que la coulée verte à l'est, cet espace constituera un axe de migration pour la faune, et une zone d'alimentation pour de nombreux oiseaux communs protégés. ⇒ Préservation d'un espace de transition, à destinati on de la fauvette grisette.

Afin de prendre en compte la présence de la fauvette grisette, seule espèce patrimoniale relevée sur le site, et après plusieurs échanges entre le maître d'ouvrage, les responsables du projet technique et la DDTM de Loire-Atlantique, il a été retenu de mettre en place des mesures de réduction (maintien de la haie avec espace de transition – période de travaux) qui se révèlent recevables pour chacun des partis, pour assurer la préservation de l'espèce sur le site, au regard de son statut.

Ainsi, le projet prévoit de maintenir en l'état la haie buissonnante, d'orientation est-ouest accueillant la fauvette grisette, en bordure de l'ourlet rudéral. Cette haie, principalement constituée de végétation ligneuse, continuera d'offrir à l'espèce une zone d'abri, de refuge et de nidification à l'espèce. Elle pourra être renforcée sur les parties moins denses, avec des espèces buissonnantes (prunellier notamment). A cela s'accompagne la préservation d'un espace de transition en bordure nord de la haie constituant une zone d'alimentation pour l'espèce. Ces deux éléments permettant à la fauvette d'accomplir son cycle biologique.



Afin d'éviter la perte des individus de la fauvette grisette en périphérie du site, les maisons seront implantées en bordure de voirie de façon à être écartées au maximum de la haie est-ouest qui abrite la fauvette grisette. Le retrait des îlots au niveau de ce secteur permettra de limiter les nuisances pouvant déranger l'espèce et occasionner sa désertion. La préservation de son lieu de nidification et la reconstitution de sa zone d'alimentation permet de préserver son existence à l'échelle du site.

Lors de l'aménagement, cet espace sera retourné afin de réactiver la banque de graine présente au niveau du sol et complété par un réensemencement avec un cortège de graminées communes, dans le but de reconstituer une prairie identique à l'état initial. Afin de garantir une prairie rase, cette zone de transition devra subir une forte pression d'entretien par une fauche régulière et particulièrement entre avril et début septembre, période de présence de la fauvette grisette (une fauche toutes les 2 semaines avant mi-juin, et une toute les 3 semaines après). Ainsi, cet espace de transition qui bénéficiera de ce type de gestion, constituera une zone d'alimentation pour la fauvette grisette (nombreux insectes), nécessaire à sa pérennité. ⇒ Prise en compte des chiroptères

La conservation de haies, accompagnées d'espace de transition entre celles-ci et les îlots, évitent également les incidences sur les chiroptères. Cela permet de préserver les zones de chasse de la pipistrelle commune, de la pipistrelle de Kuhl et de la sérotine commune et de maintenir des axes de transit entre leur lieu de refuge et d'alimentation. De plus, l'ancienne grange de la Ferme de la Borderie, à l'ouest, abritant déjà probablement quelques individus, assurera une zone refuge pour ces espèces protégées. 3.2.3 – Mesures de réduction en période de travaux

Lors des travaux, les habitats abritant les espèces protégées (haies et arbres principalement) seront délimités et marqués pour éviter qu’ils soient dégradés par la circulation des engins ou par le dépôt de matériaux. De même il conviendra d'effectuer les travaux sur une période allant d'octobre à février.



Carte n°10 : Mesures de réduction



3.2.4 – Impacts du projet sur les espaces naturels remarquables

Les sites Natura 2000 les plus proches du site du projet (SIC « Forêt, Etang de Vioreau et Etang de la Provostière » et ZPS « Forêt du Gâvre ») se situent à 22 km au sud-ouest et 32 km au sud. Le projet n'impactera pas ces sites Natura 2000 que ce soit directement ou indirectement, compte tenu de :

�� Ses caractéristiques environnementales (parcelle majoritairement sous couvert de culture et de prairies temporaires) sans intérêt notable et sans lien avec les habitats ayant justifié l'inscription et la délimitation des SIC et ZPS les plus proches.

�� Sa situation géographique en limite de zones bâties et en continuité de l’agglomération de Châteaubriant, sources de nuisances pour de nombreuses espèces animales, et particulièrement les plus sensibles ;

�� L'éloignement du projet vis-à-vis de ces sites et l'absence de connexion.

De ce fait, le projet ne constitue pas une menace pour les objectifs de conservation de ces sites Natura 2000 et les mesures associées permettent de n'impacter aucun des habitats et aucune des espèces protégées ayant justifié la désignation des sites Natura 2000, que ce soit directement ou indirectement. La ZNIEFF de type 1 "Etang de Deil", située à l’est du projet, n’est pas en lien direct avec le site du projet, malgré sa proximité. En effet, cette ZNIEFF s’inscrit dans un contexte différent, fortement lié à un complexe humide. Concernant l’avifaune, les espèces qui ont motivé la création de ce périmètre ne sont pas présentes sur le site, que ce soit pour se nourrir ou se reproduire. En effet, cette nouvelle campagne de terrain a permis de confirmer l’absence d’interactions entre le site et cette ZNIEFF et que le projet ne remet pas en cause ces populations. Pour les autres groupes, particulièrement les amphibiens et les odonates, il existe certainement des échanges d’individus, mais probablement de façon asymétrique et périodique. Mais au regard des espèces relevées, elles ne peuvent démontrer que le site est un réservoir de biodiversité semblable à celui joué par cette ZNIEFF.

�� Le projet ne menacera pas les objectifs de conserva tion du site Natura 2000 le plus proche et sera sans conséquence significative sur la ZNIEFF de typ e 1, voisine.



3.2.5 – Impacts du projet sur la faune et la flore présents sur le site

La création de cette ZAC entraîne l'urbanisation d'environ 20 hectares de surface de sol, majoritairement composée de prairies temporaires. L'imperméabilisation de cette surface de sol n'aura pas d'incidences notables en tant que telle sur la flore, puisqu'aucune espèce végétale protégée n'a été identifiée sur le site. En tenant compte des mesures d'évitement et de réduction prises dans la conception du projet et pour la réalisation des travaux, l’impact sur les espèces faunistiques protégées est :

�� Pour les oiseaux protégés communs : - Faible sur les passereaux communs :

En période de travaux, compte tenu de la présence d'espèces non migratrices, il se limitera tout au plus au dérangement temporaire des individus lors des travaux les plus bruyants.

En phase opérationnelle, le projet entraînera une diminution des effectifs locaux, mais sans remettre en cause la pérennité de ces espèces sur le site

�� Pour la fauvette grisette : - Nul en période de travaux, car non présente.

- Faible en phase opérationnelle : Le projet ne détruit pas son lieu de nidification (haie buissonnante), et lui conserve une zone d'alimentation, favorable au maintien de l'espèce sur le site. De plus, le retrait des îlots d'habitations, au nord de la haie, réduit les nuisances pouvant entraîner la désertion de l'espèce. Le maintien et la valorisation d'un espace de transition en bordure de la haie permettra de limiter les nuisances occasionnées par le projet vis-à-vis de l'espèce et de continuer d'offrir une source d'alimentation. Cette mesure permettra de ne pas compromettre l'existence et la reproduction de l'espèce sur le site.



�� Pour les chiroptères : - Nul en période de travaux, dans la mesure où leurs gîtes et zones de chasse ne sont pas affectés.

- Faible en phase opérationnelle : Le projet préserve des axes majeurs de transit et des zones de chasse, riches en insectes par l'intermédiaire de zones prairiales en lisière de haies. Le projet peut entraîner une légère diminution temporaire des effectifs locaux de pipistrelle commune, de sérotine commune et de pipistrelle de Kuhl, sans remettre en cause la pérennité de ces deux espèces sur le site.

�� Pour les reptiles :

- Faible en période de travaux.

- Nul en phase opérationnelle : Le projet préserve la majeure partie des haies du site, notamment la haie où fut observé l’individu de lézard vert. De plus, les différents espaces de transition permettront de garantir une source de nourriture favorable pour les lézards et plus globalement les espèces insectivores.

Par conséquent, du fait de l'absence d'impact résid uels sur les espèces protégées, aucune mesure compensatoire n'est à envisager. En effet, l'ensemb le et la mutualisation des mesures de réduction son t suffisantes pour assurer la pérennité de ces espèce s à l'échelle du site, y compris pour la seule espè ce patrimoniale relevée, à savoir la fauvette grisette .



ANNEXESANNEXESANNEXESANNEXES

�� Fiche Z.N.I.E.F.F. "Etang de Deil"

�� Fiche Natura 2000 ZPS "Forêt du Gâvre"

�� Fiche Natura 2000 SIC "Forêt, Etang de Vioreau et Etang de la Provostière"

diagnostic environnemental - les services de l'État en

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