derniÈres une année bien remplie

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Une année bien remplie... Chantal Guérin, Directrice générale Bonjour, Ces derniers mois de notre année 2018-2019 ont été consacrés entre autres au secteur de l’Éducation notamment par la construction de 3 salles de classe, la distribution de vélos et le soutien aux activités parascolaires. Ce qui fait que cette année encore, la Fondation a construit 18 salles de classe pour un total à ce jour de 157 salles de classe construites ou rénovées. Pour ce qui concerne nos activités génératrices de revenus, nous avons ajouté 10 nouvelles activités à nos projets phares de karité et de sésame. D’ailleurs, comme mentionné dans notre numéro précédent, l’année 2019- 2020 sera orientée vers la création de nouvelles entreprises et d’AGR. La construction d’infrastructures en éducation et en santé sera dorénavant prise en charge par les communes. L’équipe de la Fondation reste cependant toujours disposée et disponible à travailler avec elles pour la mise en place de leur plan communal de développement. La région des Cascades plus spécifiquement la province de la Comoé, commune de Ouo, bénéficiera de l’accompagnement de la Fondation SEMAFO. Après une visite d’exploration en mai dernier, un plan d’action a été élaboré et les activités démarreront dès le mois d’octobre. Je vous souhaite à tous de bonnes vacances estivales et une très bonne lecture! P4 P8 P14 P16 P18 Éducation Agriculture et AGR Soutien à la population et à la production Secteurs d’activités Visite de l’équipe de la Fondation dans la nouvelle zone de Dynikongolo, région des Cascades Soutien aux activités parascolaires : Tournois de foot pour 160 écoles Bilan annuel du projet Sésame et remise de prix aux producteurs Nouveaux projets de pisciculture à Nana et d’une retenue d’eau à Bana Rencontre très intéressante avec une piscicultrice, madame Sétou Séré SURVOL DES DERNIÈRES Santé Rencontre Volume 3, No 3 Juillet 2019 Manguiers à Maware, quartier de Sahourou dans la région des Cascades - BURKINA FASO -

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Page 1: DERNIÈRES Une année bien remplie

Une année bien remplie... Chantal Guérin, Directrice générale

Bonjour,

Ces derniers mois de notre année

2018-2019 ont été consacrés entre

autres au secteur de l’Éducation

notamment par la construction de 3

salles de classe, la distribution de vélos

et le soutien aux activités

parascolaires. Ce qui fait que cette

année encore, la Fondation a construit

18 salles de classe pour un total à ce

jour de 157 salles de classe construites

ou rénovées.

Pour ce qui concerne nos activités

génératrices de revenus, nous avons

ajouté 10 nouvelles activités à nos

projets phares de karité et de sésame.

D’ailleurs, comme mentionné dans

notre numéro précédent, l’année 2019-

2020 sera orientée vers la création de

nouvelles entreprises et d’AGR.

La construction d’infrastructures en

éducation et en santé sera dorénavant

prise en charge par les communes.

L’équipe de la Fondation reste

cependant toujours disposée et

disponible à travailler avec elles pour

la mise en place de leur plan

communal de développement.

La région des Cascades plus

spécifiquement la province de la

Comoé, commune de Ouo, bénéficiera

de l’accompagnement de la Fondation

SEMAFO. Après une visite d’exploration

en mai dernier, un plan d’action a été

élaboré et les activités démarreront dès

le mois d’octobre.

Je vous souhaite à tous de bonnes

vacances estivales et une très bonne

lecture!

P4 P8 P14 P16 P18

Éducation Agriculture et AGR

Soutien à la

population et

à la production

Secteurs

d’activités

Visite de l’équipe de

la Fondation dans la

nouvelle zone de

Dynikongolo, région

des Cascades

Soutien aux activités

parascolaires :

Tournois de foot pour

160 écoles

Bilan annuel du projet

Sésame et remise de

prix aux producteurs

Nouveaux projets de

pisciculture à Nana et

d’une retenue d’eau à

Bana

Rencontre très

intéressante avec

une piscicultrice,

madame Sétou Séré

SURVOL DES DERNIÈRES

Santé Rencontre

Volume 3, No 3

Juillet 2019

Manguiers à Maware, quartier de Sahourou dans la région

des Cascades

- BURKINA FASO -

Page 2: DERNIÈRES Une année bien remplie

Réalisations de mars à juin 2019 Investissement total de (323 741 $ - 140 030 160 FCFA)

AEPS

Adduction d’Eau Potable Simplifiée

AGR

Activités Génératrices de Revenus

APE

Association des Parents d’Élèves

BNSP

Brigade Nationale des Sapeurs Pompiers

CE1

3e année d’études primaires

CE2

4e année d’études primaires

CEB

Circonscription d’Éducation de Base

CECI

Centre d'Étude et de Coopération Internationale

CEG

Collège d’Enseignement Général

CEP

Certificat d’Études Primaire

CIS

Service de restauration (Catering International Services)

CM1

5e année d’études primaires

CM2

6e année d’études primaires

COGES

Comité de Gestion

CP1

1ère année d’études primaires

CP2

2e année d’études primaires

CSPS

Centre de Santé et de Promotion Social

CVD

Comité Villageois de Développement ou Conseiller Villageois de Développement

DPEPPNF

Direction Provinciale de l'Éducation Préscolaire, Primaire et Non Formelle

DRAAH

Direction Régionale de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques

DPAAH

Direction Provinciale de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques

EPSA

École pour Personnes en Situation d'Autisme

OHADA

Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires

OSEP/C

Organisation du Sport à l’École Primaire et Culture

PNUD

Programme des Nations Unies pour le Développement

PTFM

Plateforme Multifonctionnelle

UATE

Unité d’Appui Technique d’Élevage

ZATE

Zone d'Appui Technique en Élevage

Région de la Boucle du Mouhoun (260 887 $ - 112 668 993 FCFA)

Aménagement d'une retenue d'eau à Bana avec la technologie Do-Noh et plantation d'arbres

Aménagement d'une salle d'hospitalisation au CSPS de Wona et octroi de 8 lits et de matériel

médical (chariots, potences, pèse-bébé, etc.)

Aménagement d'une pisciculture à Nana

Distribution de 92 vélos

Don de vivres aux femmes atteintes de fistules obstétricales (Fondation RAMA)

Don pour les étuveuses de riz

Installation de garde-fous à l'école primaire de Somona

Dépistage du cancer du col de l'utérus au CSPS de Bana, de Kona et de Wona

Octroi d'une clôture de 1,5 ha au jardin maraîcher de Bissa

Octroi d'une bascule à chacun des magasins de warrantage de Datomo et de Kahin

Octroi de fournitures scolaires et de matériel didactique aux enfants autistes (Ouagadougou)

Octroi de 14 jeux de maillots et 21 ballons de foot pour les tournois OSEP et soutien à la finale

Octroi de matériel pour la pépinière de Somona (arrosoirs, pioches, pelles, brouettes)

Soutien au projet Apiculture et relocalisation de la miellerie de Dangouna

Soutien au projet Aviculture et octroi de 500 poussins à chacun des poulaillers de Somona et de

Dangouna

Soutien au projet Karité

Soutien en vivres pour 3 mois aux porcheries de Blé et de Konkoliko

Soutien au projet Sésame lors du bilan annuel de la campagne 2018-2019

Région de l’Est (62 854 $ - 27 361 227 FCFA)

Achat de 2 lampes solaires et octroi de 500 poussins à chacun des poulaillers de Boungou et de

Natongou

Achat de 2 machines à coudre et réparation de 6 machines à coudre (Centre de couture, Boungou)

Construction d'une PTFM à Boungou avec moulin à céréales au moteur diesel, une décortiqueuse et

un moulin à karité

Octroi d'une unité de mouture de céréales à moteur diesel au village de Tamboangou

Octroi d'une clôture grillagée de 1,5 ha au site maraîcher de Natongou

Octroi de matériels divers pour la savonnerie de Tatiangou

Formation en vidange de fosse pour les latrines Ecosan

Prise en charge alimentaire des élèves déplacés de Boungou suite aux actes terroristes

Soutien au projet Sésame

Soutien au projet Apiculture par l'octroi de 30 ruches et de la formation

Soutien en transport de 5 étudiants

P2

Photos de gauche à droite :

Équipe de Montréal : Chantal Guérin, directrice générale, Valérie Parisé, responsable de l’administration, et Martine Brideau, infographe et soutien administratif

Équipe du Burkina Faso : Amidou Ouattara, responsable des opérations, Ismaïl Ouattara, chargé suivi et évaluation. Nos chargés de mission: Sidiki Kassié, Boubacar Tamboura, Sekma Florentin Zong-Naba et Judith Tankoano. Fatima Sawadogo, assistante administrative et nos chauffeurs Younoussa Traoré et Issa Compaoré

Équipe du Burkina Faso Équipe de Montréal

Les employés de la Fondation

LEXIQUE P3

SEMAFO explore la région des Cascades! C’est dans la zone du village de

Dynikongolo que les activités de la société ont démarré. Les villages concernés par

les activités sont situés en majorité dans les communes de Ouo et de Sidéradou-

gou dans la province de la Comoé.

C’est dans la semaine du 16 mai que Chantal Guérin et Amidou Ouattara ont visité

la nouvelle zone afin de rencontrer les populations de 11 villages. Dans tous les

endroits visités, la même constatation; manque d’eau potable, d’accès à des soins

de santé, d’écoles, de maraîchage organisé, d’activités génératrices de revenus et

de nombreux problèmes liés à l’orpaillage. La zone est tout de même riche avec

une forêt verdoyante constituée entre autres de karités, d’anacardiers et de man-

guiers et offre de belles occasions de développement.

De toutes les belles rencontres, celle avec l’association des femmes de

Fouganguen qui produisent du savon liquide a été très émouvante. L’équipe de la

Fondation accompagnée de l’équipe de géologie de SEMAFO a été reçue par les

chants et les danses traditionnelles des femmes. Une démonstration de la

fabrication du savon liquide a suivi les présentations d’usages. Les invités ont été

impressionnés par le don de soi de l’ex-enseignant de l’école Fouganguen du nom

de Marcelin Yaoda. Celui-ci a expliqué qu’il a été interpelé par l’absentéisme des

enfants dû à des maladies souvent causées par le manque d’hygiène. Il a rencon-

tré les mamans et il leur a proposé de former une association pour les aider à

développer des activités génératrices de revenus, et par le fait même améliorer

l’hygiène dans le village.

À travers l’association, les femmes produisent du savon et s’entraident à travers du

microcrédit pour développer diverses activités de revenus telles que l’élevage, le

maraîchage, la production du soumbala, du karité, etc. Le maximum du prêt est de

34 $ (15 000 FCFA). Elles peuvent rembourser leur prêt à la fin de l’année. La ges-

tion est faite par la présidente et la secrétaire-trésorière qui savent lire et écrire.

Les femmes ne gardent pas l’argent perçu. Aussitôt qu’il y a des ventes dans

l’association, elles se prêtent l’argent, ne conservant que ce dont elles ont besoin

pour l’achat des matières premières. On compte aujourd’hui 127 femmes dans

l’association.

Marcelin continue à accompagner ces femmes qu’il a prises sous son aile bien qu’il

réside maintenant à 10 km de Fouganguen.

Une nouvelle zone s’ajoute

Classe de CP2 à Fouganguen

Chantal avec le chef Daniel au village de Danielso

Rencontre au village de Ngolofasso

Rencontre avec les femmes de Fouganguen

Remise de peluches aux élèves de CP1 à Kolanko Dynikongolo, site d’exploration de SEMAFO dans la province de la Comoé, commune de Ouo et de Sidéradougou

Dynikongolo

Page 3: DERNIÈRES Une année bien remplie

dans ce secteur

* Construction

Région de la Boucle du Mouhoun : Construction de garde-fous à l’école primaire de Somona

Formation

Région de l’Est : Fin des études pour les 5 élèves en formation en soudure et en électricité à la Polytechnique de Ouagadougou

Inaugurations

Région de la Boucle du Mouhoun : Inaugurations de 3 salles de classe à Maoula et de latrines au CEG de Pompoï

Tournoi OSEP/C

Région de la Boucle du Mouhoun : Octroi de 14 jeux de maillots et de 21 ballons de foot pour les tournois de fin d’année scolaire et soutien en rafraîchissements pour les finales de 7 CEB

Vélos

Région de la Boucle du Mouhoun : Distribution de 92 vélos pour les élèves méritants de 2018-2019

Investissements

Éducation

La performance de l’Indicateur de Développement

Humain (IDH) du Burkina Faso est faible par rapport

au reste du monde. Selon le PNUD, cette faiblesse

est notamment liée au déficit en éducation. C’est

pourquoi la Fondation a toujours privilégié ce

secteur et qu’elle y investit près de la moitié de son

budget annuel.

Dans ce quadrimestriel, nous célébrons la fin de

l’année scolaire. Effectivement, les élèves de plus de

160 écoles de la région ont participé aux tournois de

foot, et certains d’entre eux ont obtenu un vélo pour

leur performance académique pendant l’année

scolaire. La Fondation SEMAFO encourage l’accès

à l’éducation et l’a encore prouvé avec l’ajout de

salles de classe à l’école de Maoula.

En bref

Éducation P4

*

*

*

*

Citation célèbre

Albert Einstein

« La valeur d'un homme tient dans

sa capacité à donner et non

dans sa capacité à recevoir. »

P5 Éducation

Chaque année, la Fondation SEMAFO soutient l’Organisation du Sport à l’École

Primaire et Culture (OSEP/C) à travers l’organisation des activités de foot de fin

d’année scolaire. Ces activités comptent beaucoup pour les élèves et l’administra-

tion scolaire. Elles sont grandement porteuses de bienfaits tels que l’amélioration

de l’esprit d’équipe, de l’estime de soi et du sentiment d’appartenance à un

groupe.

Au mois de juin dernier, les activités parascolaires ont concerné 160 écoles de

7 Circonscriptions d’Éducation de Base (CEB) de la région de la Boucle du

Mouhoun. À l’issue de la phase d’élimination, la Fondation a offert 14 jeux de

maillots et 21 ballons aux équipes finalistes ainsi que des rafraîchissements lors

des finales.

La finale de la CEB de Yaho a vu s’affronter les équipes de Yaho A et de Fobiri A au

village de Mamou, un terrain neutre pour les 2 équipes. Lors de la cérémonie

d’ouverture, différentes interventions officielles ont eu lieu, dont celle de monsieur

Kini Yétan, natif de Mamou, qui investit grandement dans les activités sportives.

Avant le match, un défilé de 14 écoles a marqué le pas et la partie a pu

commencer. L’équipe de Fobiri, avec un parcours d’aucune défaite lors des séries

éliminatoires, s’est vue vaincue lors de la finale par une marque de 1 à 0. La répu-

tation d’invincibilité du gardien de but de Fobiri (n’avait accordé aucun but) est

tombée le 29 mai 2019.

Pour ce qui est de la finale de la CEB de Bana, ce sont les équipes féminines et

masculines qui se sont affrontées au village de Bana. C’est sous une fine pluie que

les filles des écoles de Bassana et de Wona B ont joué leur dernier match. Elles se

sont tenues tête jusqu’à la fin, mais une séance de tirs au but a donné la victoire à

Bassana. Le match des garçons a opposé l’école de Bana A et de Wona A. Cette 2e

partie était également très serrée et s’est achevée avec un pointage de 1 à 0 en

faveur de Bana A.

Plusieurs bonnes parties ont eu lieu pendant les tournois et lors des finales au

plaisir des joueurs et des assistances! Il est à noter qu’une grande finale inter-CEB

est organisée au niveau provincial à Boromo et à Dédougou, selon la province

d’appartenance des CEB.

Soutien aux activités parascolaires tournois de foot

Élèves venues suivre la finale à Mamou

L’équipe de Bana A recevant ses prix

L’équipe de Yaho A, gagnant de la finale de la CEB

de Yaho

Les équipes masculines lors de la finale de la CEB

de Bana, l’équipe de Wona A et de Bana A

Élèves lors de la finale à Mamou

Page 4: DERNIÈRES Une année bien remplie

Inauguration à Maoula

À la suite de l’inauguration de son forage d’eau potable en février dernier, l’école de Maoula

a pu également inaugurer ses 3 nouvelles salles de classe offertes par la Fondation

SEMAFO. C’est sous une pluie bienfaisante le 17 juin dernier et en présence de quelques

élèves, du CVD du village et du 2e adjoint au maire que l’équipe de la Fondation a remis

cette école munie d’un bureau et d’un magasin.

Nous souhaitons un bon congé estival aux élèves. Ils pourront commencer la prochaine

année scolaire dans une belle école entourée d’arbres, équipée d’un forage d’eau potable

et avec les kits scolaires fournis par la Fondation.

Toutes les meilleures conditions seront réunies pour assurer le taux de succès des élèves.

Afin d’assurer une certaine sécu-

rité aux élèves de l’école primaire

de Somona, la Fondation a oc-

troyé des garde-fous tout autour

de l’école. Ainsi, il y aura moins

de chutes lors des bousculades à

la sortie des classes.

Garde-fous à l’école primaire de Somona

Élèves devant leur nouvelle école à Maoula

Éducation P6

Les 5 jeunes de la région de l’Est

inscrits au programme d’études

en soudure et en électricité à

l’EPPF (École Polytechnique Pri-

vée du Faso) ont terminé avec

succès leurs deux années

d’études. Nous les offrons toutes

nos félicitations et leur souhai-

tons bonne chance dans leur

recherche d’emploi.

Formation terminée

Visite des latrines avec le directeur du CEG, le

président APE et la Fondation

L’équipe de la Fondation s’est rendue le

19 juin dernier au CEG de Pompoï afin

de lui remettre un bloc de 2 latrines pour

les enseignants et un autre de 4 latrines

pour les élèves. Le directeur de l’école,

monsieur Bayili a remercié la Fondation

tout en rappelant qu’auparavant les

élèves et les enseignants devaient inter-

rompre les cours pour aller faire leurs

besoins en ville ou dans la nature.

Le bloc de 2 latrines pour les enseignants

Inauguration à Pompoï

Coupure officielle du ruban de l’école avec Amidou

Ouattara, Tianlo Coulibally, conseiller, et Raîssa

Sanou, enseignante

Le bloc de 4 latrines pour les élèves

Deux des 5 étudiants de Boungou posant

fièrement avec leurs parents et des leaders

communautaires

P7 Éducation

Distribution de vélos

Les 92 vélos prêts à être distribués

De belles nouvelles de la bibliothèque de Yaho

Élèves à la bibliothèque

Élèves à la bibliothèque

Oumarou Yaya et Séri Cissé à l’école de Danou Illyassou Gnessien et Rahinatou Gnessien avec

Boubacar Tamboura à l’école de Missakongo

Kadidja Sangaré, Modou Dao et Amsétou Dissa au

CEG de Dangouna Korotimi Gouo et Karim Dao à l’école de Blé

Jean-Marie Seni, Korotimi Lema et Adjaratou Ye au

lycée de Wona Djaratou Diakité et Ange Donald Zongo à l’école de

Bissa

En juin 2012, la Fondation SEMA-

FO a offert une bibliothèque au

lycée de Yaho. Celle-ci a été équi-

pée d’un bureau, d’étagères, d’un

système d’éclairage solaire, d’un

ordinateur, mais surtout de divers

manuels scolaires et livres de tout

genre.

Cette infrastructure construite il y a

sept ans contribue toujours à

soutenir l’apprentissage des

enfants. Selon messieurs Daouda

Sawadogo et Bondé Zaniban, la

bibliothèque connaît un taux de

fréquentation élevé tendant à

dépasser la capacité d’accueil. Ils

ont donc établi un programme de

passage par jour et par classe. Le

lycée compte 8 classes avec un

effectif de 442 élèves. Aussi, dans

le but d’assurer une meilleure ges-

tion de la bibliothèque, madame

Dabira se charge de l’entretien des

manuels, de l’équipement ainsi

que de l’accueil.

La Fondation est fière de constater

que ce bâtiment connaît toujours

un tel succès et elle félicite toutes

les personnes qui y travaillent afin

de le conserver.

Cette année, la Fondation SEMAFO a

encouragé 92 élèves de niveau

primaire et secondaire dans la région

de la Boucle du Mouhoun en leur

offrant la possibilité d’aller à l’école

dans de meilleures conditions.

L’octroi de vélos aux élèves méritants

s’est déroulé au cours des mois de mai

et de juin. Les vélos sont appréciés

chaque année par les élèves et ils tra-

vaillent très fort pour en gagner un.

Page 5: DERNIÈRES Une année bien remplie

Investissements

Agriculture et AGR

L’agriculture et l’AGR font référence à toutes les

activités génératrices de revenus qui se rapportent à

l’agriculture ou à l’élevage. Entre 80-85 % des

burkinabè travaillent dans ce domaine. Cet axe est

en ligne droite avec les Objectifs de Développement

Durable (ODD) # 1 (Pas de pauvreté) et

# 2 (Faim zéro).

Le projet Sésame est l’un des projets phares de la

Fondation et a un impact sur plus d’une quarantaine

de villages. Le bilan annuel de la campagne 2018-

2019 s’est bien déroulé au plaisir de tous. De plus,

nos chargés de mission ont suivi tous les projets de

la Fondation afin que ceux-ci puissent continuer à

prospérer.

En bref

Agriculture et Activités Génératrices de Revenus (AGR) P8

dans ce secteur

* Projet Apiculture

Région de la Boucle du Mouhoun : Relocalisation de la miellerie de Dangouna, octroi de 33 ruches et formation de 11 nouveaux apiculteurs à Kona

Région de l’Est : Formation et octroi de 30 ruches à Boungou

Projet Aviculture

Région de la Boucle du Mouhoun : Octroi de 500 poussins à chacun des poulaillers de Dangouna et de Somona

Région de l’Est : Octroi de 2 lampes solaires pour les poulaillers de Boungou et de Natongou et 500 poussins chacun

Projet Élevage

Région de la Boucle du Mouhoun : Inauguration de la porcherie de Konkoliko. Soutien en vivres aux porcheries de Blé et de Konkoliko. Construction de deux bassins pour une pisciculture à Nana

Production agricole

Région de la Boucle du Mouhoun : Octroi d’une clôture de 1,5 ha au jardin maraîcher de Bissa

Région de l’Est : Octroi d’une clôture de 1,5 ha au jardin maraîcher de Natongou et formation en vidange de fosse pour les latrines ECOSAN

Projet Savons et beurre de karité

Région de la Boucle du Mouhoun : Formation offerte aux femmes de Pâ par le groupement Gnogondèmè de Yona

Région de l’Est : Octroi de matériel pour la production de beurre de karité

Projet Sésame

Région de la Boucle du Mouhoun : Campagne bilan de fin d’année avec prix aux producteurs. Octroi d’une bascule à chacun des magasins de warrantage de Datomo et de Kahin

Région de l’Est : Une formation devait avoir lieu, en produc-tion de semences, mais a été reportée en juillet

*

*

*

*

*

Étuveuses de riz En tant qu’ambassadrice du CECI, la directrice géné-

rale, Chantal Guérin, a tenu à soutenir un projet

d’étuveuses de riz au Burkina Faso lors d’une col-

lecte de fonds du CECI, le 7 mars dernier. La Fonda-

tion SEMAFO a donc offert son soutien en offrant

3 000 $ (1 321 657 FCFA) afin d’appuyer les 2 734

étuveuses de riz et la mise sur pied de garderies en

milieu de travail. Cette soirée a permis d’amasser

une somme de 93 000 $ (40 971 373 FCFA) pour

un investissement total de 6 456 000 $ (2 844 206

294 FCFA). Les unions d’étuveuses de riz sont

présentes dans les régions des Hauts Bassins, des

Cascades et de la Boucle du Mouhoun.

Étuveuses de riz au Burkina Faso. Photo référence : www.ceci.ca/fr/

P9 Agriculture et Activités Génératrices de Revenus (AGR)

Le projet Apiculture a vu le jour en 2014 au village de Dangouna dans les locaux d’une

école que nous avions adaptée pour les apiculteurs. Maintenant que le projet progresse

très bien, la Fondation a construit un tout nouveau centre afin que ce projet réponde mieux

aux besoins de l’activité. Cette miellerie, relocalisée dans le même village, a maintenant des

locaux pour toutes ses phases de production ainsi qu’un atelier pour la fabrication de

ruches qui reste pour l’instant sur l’ancien site.

Les apiculteurs de Dangouna qui ont reçu la formation en menuiserie fabriquent et vendent

des ruches à d’autres apiculteurs. Ils ont vendu récemment 30 ruches à Boungou et 33

ruches pour Kona. D’ailleurs, la Fondation a procédé à la formation de 11 nouveaux apicul-

teurs (8 à Kona, 2 à Zina et 1 à Somona). La Fondation les a soutenus pour le démarrage

de leur entreprise en leur octroyant les 33 ruches mentionnées plus haut.

Apiculture dans les 2 régions Les conditions climatiques ne

favorisent pas le transport des

poussins d’un jour et la chaleur a

causé beaucoup de mortalité.

Face à cette situation, la Fonda-

tion a soutenu les 4 poulaillers

(Est : Boungou et Natongou,

Boucle du Mouhoun : Dangouna

et Somona) en octroyant à

chacun 500 poussins dans un

transport climatisé afin qu’ils

puissent reprendre la cadence de

production. De plus, les poulail-

lers de la zone de l’Est ont reçu

également 1 lampe solaire

chacun afin d’optimiser leur

travail le soir.

Nos projets d’Aviculture

Les 30 apiculteurs du village de Boungou,

dans la région de l’Est, récoltent un miel

très délicieux. Le miel est différent de celui

de la région de la Boucle du Mouhoun en

raison des différentes fleurs butinées par

les abeilles. Les 2 variations de miel sont

excellentes au goût et plusieurs en raffo-

lent! Malgré un lent départ de production

dû à des difficultés de colonisation

d’abeilles, les apiculteurs de Boungou ont

été patients et persévérants. Cela leur a

été fructueux puisqu’ils ont amassé du

mois d’avril au mois de juin près de 500

kg de miel brut. Donc, afin de poursuivre

sur cette belle lancée et d’optimiser les

récoltes et le produit, une formation de

5 jours sur les techniques avancées de

production de miel leur a été offerte au

mois de mai. Ainsi, ils sont maintenant

mieux outillés pour continuer à offrir un

produit goûteux et de qualité. La Fondation

leur a octroyé également 30 ruches afin de

les encourager dans la colonisation des

abeilles. La prochaine miellée aura lieu en

octobre prochain.

Sortie de terrain avec les apiculteurs autour d’une ruche

colonisée

L’équipe de la Fondation en visite sur le chantier

Formation des apiculteurs

Construction du centre apicole à Dangouna

Partenariat féminin

L’an dernier les femmes de Pâ

(soutenues par The Strongest Oak)

avaient effectué une visite d’une

plateforme multifonctionnelle et du

centre de karité de Yona. Elles

furent très impressionnées et ont

demandé aux femmes de Yona de

leur apprendre l’utilisation des

machines et le processus de fabri-

cation du beurre et du savon de

karité.

Ainsi, après une année passée,

c’est du 8 au 16 avril dernier que

les femmes de Yona ont pu

recevoir cinq femmes de Pâ et leur

apprendre les étapes de la fabrica-

tion du beurre et du savon de

karité. Heureuses à la suite de la

formation, les femmes de Pâ ont

invité les femmes de Yona à venir

les visiter dans leur village.

Ce séjour de formation des femmes

de Pâ a permis aux femmes de

Yona de réaliser qu’elles avaient

développé une expertise appré-

ciable et qu’elles peuvent la

partager. Donner au suivant est

une bonne façon de partager ce

que l’on a reçu pour l’amélioration

des conditions de tous.

Page 6: DERNIÈRES Une année bien remplie

Distribution de semences bio à Yaho

Sésame biologique

Prix de la campagne de sésame 2018-2019

Rencontre bilan sésame 2018-2019 à Kona

Assita Dao de Yaho, meilleure productrice

individuelle

Entrepôt de warrantage à Kahin

P10 Agriculture et Activités Génératrices de Revenus (AGR)

Une rencontre bilan de la campagne 2018-2019 s’est déroulée dans la salle habituelle

de la mairie de Kona, le mardi 18 juin dernier. C’est à cette occasion que l’ensemble

des acteurs du projet Sésame ont partagé les informations sur la campagne écoulée,

les difficultés rencontrées et les pistes de solutions. Plus de 90 producteurs étaient

présents à cette rencontre annuelle présidée par Amidou Ouattara accompagné du 2e

adjoint au maire, Amidou Zan, de Jean-Marie Baziemon, DPAAH du Mouhoun et de Idris-

sa Danté, représentant du DPAAH des Balé. Il faut souligner l’accompagnement de

l’autorité administrative par la présence très marquée du préfet de Kona, monsieur

Ibrahim Konaé. Pendant 5 heures, les participants ont échangé sur la physionomie de

la campagne, le résultat des récoltes et la vente du sésame, la mise en place des Socié-

tés Coopératives Simplifiées (SCOOPS), le warrantage et sur la production bio du sé-

same comme alternative pour améliorer les revenus des producteurs.

En 2018, plusieurs formations sur la quantité et la qualité de la production du sésame

bio ont été offertes aux producteurs. Galvanisés par le succès commercial du sésame,

plusieurs autres producteurs voudraient se lancer dans le sésame biologique pour la

campagne 2019-2020. Le nombre de 21 producteurs enregistré au cours de la

campagne écoulée pourrait tripler cette année avec des superficies plus importantes.

Les avantages, les conditions de mise en œuvre et les techniques de production du

sésame biologique ont été présentés à l’attention des participants par le DPAAH

Mouhoun. Le DPAAH du Mouhoun avait à ses côtés, au cours de cette rencontre,

madame Nadège Doly, représentante de la Société « BIOPROTECT » qui a bien voulu

profiter de l’occasion pour présenter une gamme de produits de traitement biologique

du sésame et autres cultures. Ce fut l’un des moments le plus apprécié par les

producteurs.

Plusieurs groupements ont engagé des actions avec l’appui des agents d’agricultures

pour se conformer à la loi OHADA. Cependant, certains de ces groupements ont été

confrontés à la difficulté de la prise en charge des frais de dossiers jugés assez onéreux

225 $ (100 000 FCFA). Le soutien de la Fondation SEMAFO pour ces groupements déjà

engagés dans le processus de devenir des SCOOPS, a consisté à prendre en charge une

partie des frais de dossiers pour 15 groupements.

Sésame

Adèle Kini de Kona recevant sont prix de Évariste Tiendrebéogo, agent d’agriculture de Kona

Les récipiendaires de la campagne de sésame 2018-2019

Dofinihan Waro de Moukouna recevant son prix

Abdoulaye Koroma de Sienkoro reçoit son prix de Ibrahim Koné, préfet de Kona

P11 Agriculture et Activités Génératrices de Revenus (AGR)

Quelques données de la campagne:

Villages impliqués : 41

Producteurs identifiés : 1 831

Superficies emblavées : 3 438 hectares

Sésame récolté : 1 081 318 kg

Sésame vendu : 964 914 kg

Recette totale : 1 241 180 $ (551 635 325 FCFA)

Revenu moyen : 675 $ (300 000 FCFA)

Crédit octroyé à travers le warrantage : 64 262 $ (28 561 000 FCFA)

Nombre de producteurs impliqués : 216

En conclusion, la rencontre bilan, 8e du genre, fut une opportunité pour les nombreux

producteurs présents de discuter sur leurs préoccupations dans la production du

sésame : le warrantage, la production biologique, la conformité avec la loi OHADA, la

commercialisation du sésame, sont entre autres des aspects dont les résultats doivent

conduire à l’autonomisation des groupements au cours des 3 prochaines années de

partenariat avec la Fondation SEMAFO. La qualité et la pertinence des différentes

présentations faites par les DPAAH des Balé et du Mouhoun, de Coopec Kayoro et de

BIOPROTECT vont sans doute permettre de renforcer les capacités des producteurs à

aller vers de bonnes pratiques culturales du sésame. Les riches contenus des

différentes communications ont beaucoup attiré les attentions des participants. Il y a

lieu d’espérer que les acquis de la rencontre seront consolidés par les bénéficiaires.

La rencontre s’est terminée par la remise de primes aux plus méritants parmi les

producteurs de sésame dans les 7 communes d’intervention de la Fondation SEMAFO.

Au total, 30 producteurs qui se sont illustrés par les bonnes pratiques culturales ou par

leurs implications pour la réussite de la campagne 2018-2019 ont bénéficié chacun

d’une prime d’encouragement au cours d’une cérémonie présidée par Amidou

Ouattara, responsable des opérations de la Fondation SEMAFO.

Cette année, des prix exceptionnels ont été octroyés aux meilleurs producteurs de

sésame biologique.

Hakani Gnoumou du groupe Badeya de Bagassi reçoit son prix de Boubacar Tamboura. Amidou Ouattara à l’animation

Yeinambio Coulibaly de Bondoukuy reçoit son prix du DPAAH des Balé

Page 7: DERNIÈRES Une année bien remplie

Des naissances ont eu lieu dans

la porcherie du village de Blé.

Effectivement, 10 truies ont don-

né naissance à 90 beaux petits

porcelets! La Fondation a octroyé

de la nourriture pour une période

de 3 mois afin d’encourager les

femmes du groupement. Le pro-

jet d’élevage évolue bien et nous

leur souhaitons bonne suite avec

ces bébés !

Mon petit verrat!

Agriculture et Activités Génératrices de Revenus (AGR) P12

Le projet piscicole, en plus d’être particulier et original, est un projet individuel mené par

madame Sétou Séré (voir la rencontre avec Sétou Séré en page 18). La Fondation a dé-

cidé d’aller de l’avant avec sa proposition de projet puisque celui-ci amène du nouveau

dans la région et sera un grand apport économique pour le village de Nana. L’accompa-

gnement commence principalement par la construction de 2 bassins : un petit pour l’ale-

vinage et un grand, pour le prégrossissement. La Fondation prévoit dans les semaines à

venir un soutien quant à la recherche de l’eau puisque c’est un élément capital pour la

réussite et la pérennité de l’activité.

Cette belle initiative de madame Séré est félicitée de tous, autant par la Fondation que

par toute la délégation qui était présente lors de la visite du 19 juin dernier. La Fonda-

tion encourage la population de Nana à soutenir l’instigatrice du projet qui est un bel

exemple pour son village.

Lors de la journée du 17 juin dernier, l’équipe de la Fondation s’est rendue au village

de Konkoliko afin d’inaugurer officiellement la porcherie qui lui a été octroyée cette

année. C’est un bâtiment tout neuf avec les équipements nécessaires pour la

reproduction ainsi que 10 truies, 1 verrat, de la nourriture et les soins vétérinaires

nécessaires.

Les 20 membres du groupe sont heureux de cette porcherie moderne qui est la 1re

dans la région. Bonne chance dans la reproduction!

Porcherie de Konkoliko inauguration

Porcelets de Blé

Bénéficiaires des prix sésame 2018-2019

Meilleures productrices individuelles

1er prix: 1 charrue et 1 pioche

Adèle Kini de Bounou

Djénéba Dao de Wona

Dofinihan Ouaro de Moukouna

Gnakoté Coulibaly, de Tona

Lohan Yimien de Batiti

Georgette Doannio de Mamou

2e prix: 1 brouette et 1 pelle

N’Kaho Lamien de Bagassi

Teto Koroma de Sienkoro

Mamou Sangaré de Dora

Korotimi Kini de Dangouna

Bibata Séré de Batiti

Assita Dao de Yaho

Meilleurs groupements de femmes

(1 charrette et 1 bâche)

Badeya de Bagassi

Lanaya de Wona

Yonkazi de Bondoukuy

Gnongonkanou 2 de Kona

Benkadi de Kokoï

Benkadi de Fobiri

Prix exceptionnel (homme et femme) (1 brouette et 1 semoir)

Abdoulaye Koroma de Sienkoro

Tenko Bonzy de Kera

Kafaza Bonzy de Kera

Kassoum Dao de Dora

Drissa Yé de Kona

Mamadou Koroma de Kona

Souleymane Coulibaly de Soungoulé

Soarè Coulibaly de Soungoulé

N’Vien Coulibaly de Soungoulé

Tontié Coulibaly de Tona

Mamadou Yé de Sanflé

Pakoun Sié de Tâ

Coupure officielle du ruban de la porcherie par

Amidou Ouattara Porcherie de Konkoliko

Pisciculture à Nana

Sétou Séré devant le bassin pour l’alevinage Sétou Séré devant le bassin de prégrossissement

DJÉLIBA Le coin du grand griot

1. Zone où s’est déplacée la directrice?

2. L’équipe gagnante de foot de la CEB de Yaho?

3. Village qui a inauguré une porcherie?

4. Nom de la nouvelle région ?

5. Rampes installées à Somona?

6. Loi dont les groupements doivent se conformer?

7. Nouveau projet à Nana?

8. Nom du responsable des opérations de la Fondation?

9. Prix remis aux productrices de sésame?

10. Papa des porcelets?

Réponses :

1 — Dynikongolo, 2 — YahoA, 3 — Konkoliko, 4 — Cascades, 5 — Gardefous, 6 — OHADA, 7— Pisciculture, 8 — Ouattara, 9 — Brouette, 10 — Verrat

Page 8: DERNIÈRES Une année bien remplie

dans ce secteur

Investissements

Soutien à la population et à la production

Ces projets concernent un ensemble de personnes

et bénéficient à toute la population. Ils concernent

également l’Objectif de Développement Durable

(ODD) # 6 (Eau propre et assainissement).

Dans ce secteur, nous avons mis l’accent sur les

projets de jardinage et de maraîchage en prévision

de la saison des pluies qui arrive. Nous avons fourni

des vivres aux élèves qui ont dû être déplacés suite à

des attaques terroristes dans la région de l’Est.

De plus, une nouvelle PTFM a vu le jour à Boungou et

les femmes de Tamboangou ont reçu un moulin de

la part de la Fondation.

En bref

Soutien à la population et à la production P14

* Plateforme multifonctionnelle

Région de l’Est : Construction d’une PTFM et octroi de matériel à Boungou. Octroi d’une unité de mouture de céréales au village de Tamboangou

Projet Couture

Région de l’Est : Octroi de 2 machines à coudre et réparation de 6 machines au centre de couture de Boungou

Projet Pépinière

Région de la Boucle du Mouhoun : Octroi de matériel pour la pépinière de Somona

Retenue d’eau

Région de la Boucle du Mouhoun : Aménagement d’une retenue d’eau à Bana et plantation d’arbres

Soutien aux élèves déplacés

Région de l’Est : Prise en charge alimentaire des élèves déplacés de Boungou suite aux actes terroristes

*

*

*

*

Sidiki Kassié, chargé de mission de la Fondation SEMAFO,

a rendu visite à madame Minata Ouedraogo, présidente

des 19 femmes du groupement « ACI Soutra ». Vendeuses

de condiments au marché de Wona, elles bénéficient de

microcrédit de la caisse populaire, parrainé par la Fonda-

tion SEMAFO. Le groupement a 5 ans d’expérience et

cette année les femmes ont engagé un crédit de

12 375 $ (5 500 000 FCFA) pour le développement de

leur commerce.

Le microcrédit

Une PTFM pour le village de Boungou! Après l’expérience

des PTFM dans la région de la Boucle du Mouhoun, la Fon-

dation récidive pour la région de l’Est. En mai dernier, les

bénéficiaires ont été identifiées et formées. De plus, la cons-

truction du bâtiment abritant un moulin à céréales, une

décortiqueuse, un moulin à karité alimenté par un moteur

diesel a été octroyé. La population de Tamboangou a, quant

à elle, construit un local afin de recevoir l’unité de mouture

de céréales à moteur diesel de la part de la Fondation. Ces

équipements leur permettront de moudre les grains de maïs,

de karité, de mils, etc., dans des délais très courts tout en

leur procurant une activité génératrice de revenus.

PTFM et moulin

PTFM de Boungou en construction Bâtiment construit par la population pour abriter le moulin

P15 Soutien à la population et à la production

La Fondation SEMAFO a tenu à accompagner la population de Bana pour la mise sur pied

d’une retenue d’eau. La technique choisie appelée « Technologie Do-noh », créée par des

ingénieurs-géotechniciens japonais, se caractérise par l’utilisation de sacs remplis de terre,

d’une haute intensité de main-d’œuvre et de petits matériels. Ce projet a entièrement été

soutenu par la population de Bana à travers l’association Sababugnuma. La Fondation a

fourni le matériel notamment les brouettes, pelles, pioches, dabas, dameurs manuels,

seaux, bidons, petit matériel d’outillage ainsi que les experts de la « Technologie Do-noh ».

En considérant les efforts des 33 hommes/jours sur une durée de 59 jours, la contribution

de l’association s’élève à près de 4 500 $ (2 000 000 FCFA) si l’on considère une somme

de 2,25 $ (1000 FCFA) par jour travaillé. Les sages pensent que cet ouvrage a un double

avantage. Un ouvrage de franchissement, car il était très difficile après une grosse pluie de

passer à cet endroit et aussi l’occasion pour l’association de développer d’autres projets

(abreuvage des bœufs et les cultures maraîchères).

Retenue d’eau à Bana Le centre de couture à Boungou

qui regroupe plusieurs couturiers

de la commune de Partiaga con-

naît une évolution positive. Avec

l’acquisition d’un nouveau contrat

de 280 tenues de travail pour un

revenu estimé à plus de 15 750 $

(7 000 000 FCFA), le centre pourra

fonctionner à temps plein pendant

plusieurs semaines. Des négocia-

tions se poursuivent pour l’acquisi-

tion de marchés avec d’autres

sociétés présentes dans la mine

de Boungou afin de faire de ce

centre une véritable microentre-

prise.

Centre de couture

L’équipe de la Fondation était à Somona

le 16 juin dernier afin de visiter la pépi-

nière de Somona mise en place après la

formation reçue par les 15 bénéficiaires

de l’activité en février dernier. Les respon-

sables de la Fondation ont pu constater

l’évolution de la pépinière depuis l’octroi

des semences, d’une clôture en grillage et

du matériel nécessaire à l’activité. En

effet, on pouvait déjà voir l’évolution de

plusieurs types de plants tels que

papayers, baobabs, eucalyptus, neems,

manguiers, etc. Cette activité contribuera

certainement à lutter contre la désertifica-

tion et nous espérons que la formation

transmise pourra bénéficier à la généra-

tion future de Somona. Des démarches

sont entreprises auprès de SEMAFO et de

la population locale pour l’achat des

plants produits.

Pépinière à Somona

Digue de 100 m x 16 m de large Construction de la digue avec les Do-noh

Le représentant de la CEB, de la mairie et

des parents d’élèves avec les vivres

Les couturiers de Boungou

Bénéficiaires de l’activité pépinière Pépinière à Somona

Don de vivres

La Fondation a répondu à la demande du maire de Partiaga afin de venir en aide aux élèves qui ont dû être déplacés à la suite des attaques terroristes qui sévis- sent dans l’Est. Les élèves des écoles de la zone étant maintenant regroupés à Partiaga, ne pouvaient plus aller à la maison pour se nour-rir. La Fondation leur a remis 20 sacs de riz, 20 cartons de pâtes

alimentaires et 10 bidons d’huile.

Page 9: DERNIÈRES Une année bien remplie

dans ce secteur

Investissements

Santé

La santé de la population est toujours une de nos

préoccupations, car ne dit-on pas que sans la santé,

il n’y a rien de possible?

Nos activités ont été concentrées sur la

relocalisation du CSPS de Dangouna, en

collaboration avec SEMAFO et la construction d’une

salle d’hospitalisation pour le CSPS de Wona. Nous

avons également accompli une mission de

prévention du cancer du col de l’utérus ainsi que

soutenu les enfants autistes et les femmes vivant

avec des fistules obstétricales.

En bref

Santé P16

* Autisme

Ouagadougou : Don de matériel au centre EPSA

Centres de Santé et de Promotion Social

Région de la Boucle du Mouhoun : Relocalisation du CSPS de Dangouna et construction d’une salle d’hospitalisation au CSPS de Wona avec octroi de 8 lits et de matériel médical

Dépistage du cancer du col de l’utérus

Région de la Boucle du Mouhoun : Campagne de dépistage aux villages de Bana, de Kona et de Wona

Soutien pour la fistule obstétricale

Ouagadougou : Don en vivres pour la Fondation RAMA

*

*

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*

Salle d’hospitalisation du CSPS de Wona

Dispensaire du CSPS de Dangouna

P17 Santé

Les associations DAIZ/Burkina et PHARE, en partenariat avec la Fondation SEMAFO et la

SOGOB ont organisé une campagne gratuite de dépistage du cancer du col de l’utérus dans

les communes de BANA et de KONA. Cette activité est à sa troisième campagne consécutive

après celle de la commune de Pompoï en 2017 et celle de la commune de Yaho en 2018.

Pour sa réussite, les deux associations ont d’abord effectué une mission d’information, de

sensibilisation et de mobilisation du 28 au 31 mars 2019 qui a consisté à rencontrer les

personnes-ressources des villages des communes de Bana et de Kona et à visiter les CSPS

de Bana, de Kona et de Wona qui abriteraient les équipes de dépistage.

Les personnes-ressources ont continué la mobilisation dans les 17 villages que compte la

commune de Kona et les 10 villages de la commune de Bana, jusqu’à la date du dépistage.

Durant les deux jours, de la durée du dépistage, en avril dernier, 1 222 femmes au total ont

été dépistées sur les trois sites. Un cas de lésion précancéreuse débutante a été détecté et

traité sur place.

Des cas de prolapsus, de polype, de cystocèle, d’infection et de nodule au sein ont

également été détectés. Certaines femmes ont été dirigées à un niveau supérieur pour une

meilleure prise en charge. La Fondation est très satisfaite de la campagne non seulement

pour avoir aidé ces femmes, mais aussi pour la conscientisation des femmes et des

hommes à l’importance du dépistage. Les femmes étaient un peu inquiètes au départ, car

elles avaient peur des résultats. Après l’examen, chacune était très contente de savoir

qu’elle était en bonne santé. De plus, les hommes ont réalisé que c’était une chance pour

leurs femmes de bénéficier de cette campagne de dépistage du cancer du col de l’utérus et

qu’ils veilleraient eux-mêmes à ce qu’elles sortent pour se faire dépister.

Cancer du col de l’utérus Autisme

Une remise de matériel a été

effectuée au centre EPSA de Oua-

gadougou le 13 juin dernier par

Boubacar Tamboura et Amidou

Ouattara. Le centre a reçu des

fournitures pour son fonctionne-

ment telles que : papier,

chemises, pochettes de plastifica-

tion ainsi que du matériel pour

les enfants notamment des

crayons de couleur, des feutres

de couleur, des Bics, des taille-

crayons, des gommes à effacer et

des puzzles.

Maternité de Wona

Mouniratou Kabré, Amidou Ouattara

et Rasmata Kabré

Boubacar Tamboura, Monique Sawadogo et

Amidou Ouattara

Fistule obstétricale

En avril dernier, c’était au tour

des femmes de la Fondation

RAMA de recevoir un don de la

Fondation SEMAFO. En effet, les

femmes en attente d’intervention

chirurgicale ou en période de ré-

cupération ont reçu 200 kg de

haricots, 200 kg de maïs, 600 kg

de riz, 120 litres d’huile et du

sucre. Un petit coup de pouce

pour ces femmes qui travaillent

très fort pour leur réinsertion

dans leur communauté.

Équipe mobilisée avec Dr. Linda Traore au

centre CSPS de Kona

Page 10: DERNIÈRES Une année bien remplie

Bonjour Madame Séré! Parlez-nous de vous! Je suis née à

Banfora en 1985, mais la famille était installée à Bérégadou-

gou, car mon papa travaillait à la SN SOSUCO (Industrie

sucrière). J’ai 34 ans et je suis l’ainée d’une famille de cinq

enfants avec deux frères et deux sœurs. Je n’ai pas fait de

très longues études, car j’ai abandonné l’école en classe de

4e et mon père m’a ensuite inscrite pour apprendre la dacty-

lographie au centre AKAPO à Banfora. Après une année de

formation en dactylographie, je suis allée à Bobodioulasso

pour poursuivre en informatique. J’ai obtenu mon attestation

après une année de formation ce qui m’a permis d’obtenir un

emploi dans une société de bâtiment de Banfora comme

secrétaire pendant deux ans. Mais à la suite de malentendus

avec le propriétaire, j’ai quitté mon emploi et suis repartie à

Bérégadougou. J’ai ensuite effectué un stage à la SN SOCU-

CO, puis employée comme secrétaire caissière dans une

école d’enseignement générale de la place du nom de Saint-

Bernard. J’y ai travaillé pendant quatre ans.

Êtes-vous marié? Avez-vous des enfants? Je me suis mariée

en 2017 et j’ai dû abandonner mon travail de secrétaire à

l’école pour m’installer à Banfora avec mon mari. Une fois

installée avec mon mari, j’ai cherché du travail comme secré-

taire dans une société de bâtiment de la localité du nom

EBEN EZER. Grâce à ces revenus, je me suis inscrite à la

classe de 3e en cours du soir pour poursuivre mes études. Ce

n’était pas facile de reprendre mes études, mais j’ai persévé-

ré et j’ai obtenu mon BEPC (Brevet d'Études du Premier Cycle).

J’étais très fière. Après cela, je me suis inscrite à l’ENEP

(École Nationale des Enseignants du Primaire) pour suivre

une formation d’enseignante pendant deux ans. Pendant que

j’attendais le lancement des tests d’intégration à la fonction

publique, je me suis demandé : « et si je ne réussissais pas

au test? Que vais-je faire? » Et c’est là que m’est venue l’idée

d’apprendre autre chose. Comme j’aime bien l’élevage et

l’agriculture, j’ai décidé d’étudier dans ce domaine.

Pourquoi la pisciculture? J’ai choisi la pisciculture, car c’est

un domaine qui n’est pas encore saturé. Comme je le disais,

je voulais une activité qui n’était pas encore trop répandue.

Je me suis alors informée et documentée sur le sujet et j’ai

été séduite par cette activité. Je suis allée visiter le centre

CLIMAT à Bérégadougou qui formait des jeunes dans

diverses activités d’élevage, dont la pisciculture. J’ai réussi à

obtenir un stage d’apprentissage dans ce centre avec l’aide

d’un frère religieux du nom de Siril. Mais, après deux mois,

j’ai dû interrompre ma formation, car mon mari est tombé

malade et je suis repartie à Banfora pour m’occuper de lui.

Mais je n’ai pas abandonné mon rêve piscicole. En effet,

étant au chevet de mon mari, j’ai eu connaissance d’une

formation en agriculture et en élevage que le ministère de la

Jeunesse et de la Formation Professionnelle avait lancée

dans le cadre d’un projet d’aide à l’emploi des jeunes et au

développement des compétences. L’offre concernait unique-

Rencontre avec madame

Sétou SÉRÉ

Madame Sétou Séré a présenté un projet de

pisciculture à la Fondation SEMAFO. Son projet

était tellement bien ficelé et innovateur pour la

zone de la Boucle du Mouhoun au Burkina

Faso que nous avons décidé de l’accompagner

à développer son activité. Rencontrez une

femme déterminée avec une incroyable

capacité d’apprentissage.

Entrevue réalisée par Judith Tankoano,

chargée de mission

Piscicultrice

Certains métiers ne sont pas automatique-

ment associés aux personnes de la gente

féminine. Ces reportages mettent en

lumière certaines femmes dont le métier

est conventionnel ou non et qui vivent des

hauts et des bas, en pratiquant une

profession qu’elles adorent.

Rencontre P18

Judith Tankoano et Sétou Séré en entrevue

ment la Boucle du Mouhoun et la formation

devait se tenir à Bagré pendant cinq mois.

J’ai vu en cette annonce, une occasion de

poursuivre mon projet. Alors bien qu’étant

dans les Cascades, j’ai envoyé mon dossier

à mon cousin qui l’a déposé pour moi à

Dédougou. Et sur les 20 candidats recher-

chés par le projet, j’ai été retenue. Est-ce que votre mari vous a soutenu?

Je dois avouer que je n’ai pas eu un

mariage facile, car mon mari ne me soute-

nait pas du tout, ni dans ma recherche

d’emploi ni dans mes démarches pour mon

projet. Toutes mes dépenses de formation,

je les ai prises en charge toute seule. Pire,

quand j’ai été retenue pour la formation à

Bagré, il n’était pas content et s’y est totale-

ment opposé et m’a demand de choisir

entre lui et ma formation. Alors j’ai décidé

de poursuivre mon rêve et je suis allée à

Bagré. Ce fut une décision très difficile,

mais grâce à Dieu j’ai eu le soutien de ma

mère et de mon petit frère Moussa qui ont

été là pour moi dans ces moments difficiles.

La formation à Bagré m’a beaucoup aidée,

car elle m’a permis de renforcer mes con-

naissances en techniques agricoles et d’éle-

vage surtout en pisciculture. À Bagré, j’ai

entendu parler d’un projet qui finançait les

jeunes entrepreneurs pour la mise en place

de leur projet, mais la condition était de

s’installer à Bagré. Je me suis inscrite dans

l’espoir de pouvoir enfin mettre en place

mon projet. Mais malheureusement, je n’ai

pas obtenu le financement. J’en étais très

triste.

Pourquoi venir s’installer ici et pas à Béré-

gadougou? En vérité, j’ai toujours voulu

faire mon activité piscicole dans mon

village, car cette activité n'existe pas encore

là-bas. J’ai été très déçue de ne pas avoir

obtenu le financement à Bagré, car dans

ma vision, je comptais utiliser une partie de

cet argent pour investir dans la pisciculture

ici et développer une autre activité sur place

là-bas. Mais le Seigneur en a décidé

autrement. Et comme plus rien ne me rete-

nait à Bérégadougou, je suis alors rentrée

afin de lancer mon activité avec mes

propres fonds. Cela n’a pas été facile, car

j’ai fait de mauvais investissements au

départ comme vous pouvez le constater

avec les premiers bassins réalisés. Mais

grâce à Dieu la Fondation a répondu à mon

cri du cœur ce qui m’a redonnée courage.

Quelle est votre vision avec ce site? Vos

projets à moyen et à long terme? J’ai un

terrain de 4 hectares sur lequel j’aimerais

en plus de la pisciculture, développer à

moyen et à long terme d’autres types d’éle-

vage, du maraîchage, et aussi de la pêche

récréative. En effet, l’idée de la pêche

récréative consiste à aménager un grand

bassin à l’allure d’un petit lac où les ama-

teurs de pêche peuvent venir se distraire.

Cela pourrait, je l’espère, attirer des tou-

ristes! Mais pour le moment, je vais d’abord

me concentrer sur la pisciculture. Qu’espérez-vous pour l’avenir? J’espère

que mon site deviendra une grande ferme

et une référence en matière de pisciculture

dans la zone et pourquoi pas un centre de

formation pour mes sœurs qui aimeraient

aussi se lancer dans cette activité.

Avez-vous un dernier mot? On dit souvent

que : « tout obstacle renforce la détermina-

tion ». Et c’est mon cas! Les débuts ont été

difficiles, car j’ai été beaucoup découragée

par mon entourage, mais quand la Fonda-

tion m’a tendu la main, cela m’a fait re-

naître de mes cendres et a renforcé ma dé-

termination à aller jusqu’au bout de mon

rêve. Je ne sais pas comment remercier la

Fondation pour cette marque de confiance

en ma personne. Aujourd’hui, plus que

jamais, je considère que j’ai un défi à

relever : celui de produire du poisson en

quantité et en qualité.

Merci beaucoup à vous Sétou Séré pour

cette belle rencontre et votre ouverture

d’esprit. Cela se voit que vous êtes une

femme très courageuse et battante qui a

fait beaucoup de sacrifices pour pour-

suivre son rêve. Nous vous souhaitons de

tout cœur d’atteindre vos objectifs!

« Il m’a demandé de

choisir entre lui et

ma formation... »

Sétou avec sa petite sœur Mariam

Sétou en formation dans une

pépinière de riz au centre CLIMAT

Sétou avec sa cousine Fatima, son

frère Moussa et sa maman Thérèse

Sétou, lors de sa formation en

pisciculture

Judith et Sétou dans le bassin

piscicole réalisé par la Fondation

P19 Rencontre

Page 11: DERNIÈRES Une année bien remplie

22

BURDONS — APPEL À TOUS

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