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1 Dossier de presse Exposition De la Renaissance à l’âge baroque Une collection de dessins italiens pour les musées de France Oeuvres acquises par l’Etat grâce au mécénat du Groupe Carrefour Aile Sully, 1 er étage, Salle de la Chapelle Le dossier de presse a été réalisé grâce à Joséphine Jannot, d’après les textes de Dominique Cordellier Musée du Louvre Direction des musées de France Groupe Carrefour Aggy Lerolle Robert Fohr Communication externe Groupe Carrefour T : 01 40 20 51 10 T : 01 40 13 36 07 T : 01 53 70 19 00 [email protected] [email protected] Sylphide de Sonis Venetia Selz Service de presse Carrefour T : 01 40 20 53 14 T : 01 40 15 35 97 T : 01 49 09 26 66 [email protected] [email protected] [email protected]

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Dossier de presse

Exposition

De la Renaissance à l’âge baroque

Une collection de dessins

italiens pour les musées de France

Oeuvres acquises par l’Etat

grâce au mécénat du Groupe Carrefour

Aile Sully, 1er étage, Salle de la Chapelle

Le dossier de presse a été réalisé grâce à Joséphine Jannot, d’après les textes de Dominique Cordellier

Musée du Louvre Direction des musées de France Groupe Carrefour Aggy Lerolle Robert Fohr Communication externe Groupe Carrefour T : 01 40 20 51 10 T : 01 40 13 36 07 T : 01 53 70 19 00 [email protected] [email protected] Sylphide de Sonis Venetia Selz Service de presse Carrefour T : 01 40 20 53 14 T : 01 40 15 35 97 T : 01 49 09 26 66 [email protected] [email protected] [email protected]

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Sommaire

Communiqué de presse du musée du Louvre 3 Communiqué de presse du Groupe Carrefour 4 Préface 6

Parcours de l’exposition 7 Le catalogue de l’exposition 14 L’Inventaire informatisé et illustré du département des Arts graphiques 15 Répartition des dessins par lieux et par école 16 Liste des dessins exposés 25 Liste des visuels de presse 31

Biagio Pupini, dit aussi Biaggio dalle Lame ou Biaggio delle Lame (Bologne, documenté de 1511 à 1551) Groupe d'hommes nus : étude pour une Pentecôte Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blanche sur papier préparé ocre Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes © RMN

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De la Renaissance à l’âge

baroque Une collection de dessins italiens pour

les musées de France

Cette exposition d’une collection de dessins italiens, acquise pour les musées de France grâce au mécénat du Groupe Carrefour, offre au musée du Louvre l’occasion de proposer un voyage inédit dans l’art italien du XVe au XVIIe siècle. Ces feuilles rares et précieuses montrent au visiteur tous les registres des peintres et dessinateurs italiens : recherches pour des tableaux et des décors sur des thèmes bibliques ou mythologiques, portraits, paysages, études pour l’architecture ou des figures humaines et animales. Commissaire : Dominique Cordellier, conservateur en chef au département des Arts graphiques du musée du Louvre Les cent quatorze oeuvres présentées dans cette exposition (soit la quasi-totalité de la collection) forment un ensemble exception-nel de dessins italiens de la Renaissance et du premier âge baro-que. Il a été acquis en 2004 par l’Etat grâce au mécénat du Groupe Carrefour, en application des dispositions fiscales de la loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France et de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fon-dations, qui favorisent la participation des entreprises à la sauve-garde des trésors nationaux. Toutes les feuilles, qui devaient être dispersées en 2004 et 2005 par Sotheby’s à New York et à Lon-dres, proviennent d’un éminent collectionneur parisien qui les a patiemment acquises depuis 1972 sur le marché français et inter-national. Rassemblé suivant un goût très sûr et des avis éclairés, cet ensemble offre un panorama riche et diversifié de l’art du dessin en Italie du XVe au XVIIe siècle. Il présente des témoigna-ges des meilleurs artistes des différents foyers de la péninsule : Rome, la Toscane, avec Florence et Sienne, l’Émilie, avec Bolo-gne, Parme, Ferrare et Reggio Emilia, et son satellite français, Fontainebleau, Venise et son arrière-pays, avec Vérone, et d’autres centres remarquables de l’Italie du Nord, comme Milan, Crémone et Gênes. Ce véritable « cabinet de dessins » est riche de feuilles des plus grands maîtres – Corrège, Lotto, Fra Bartolomeo, Parmigianino, Véronèse, Tintoret, Giulio Romano, Polidoro da Caravaggio, Perino del Vaga, Beccafumi, Carrache, Guerchin entre autres – mais aussi d’artistes méconnus d’une insigne rareté. Vingt-cinq de ces dessins sont destinés à enrichir le Cabinet des dessins du Louvre tandis que les cent cinq autres, suivant une politique concertée d’accroissement des collections à travers tout le territoire, doivent rejoindre les fonds du palais des Beaux-Arts de Lille, des musées des Beaux-Arts de Marseille, Orléans et Rennes, et des musées de la Ville de Toulouse.

Musée du Louvre Direction des musées de France Groupe Carrefour Aggy Lerolle Robert Fohr Florence Baranes-Cohen Sylphide de Sonis T : 01 40 13 36 07 T : 01 53 70 54 90 T : 01 40 20 53 14 [email protected] [email protected] [email protected]

Attribué à Francesco Buonsignori (Vérone, vers 1445 - Caldéro (Vérone) 1519) Portrait d'une dame Pierre noire sur papier gris Musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53007 © RMN

Œuvres acquises par l’Etat pour le Louvre et les musées de France grâce au mécénat du

Groupe Carrefour

Communiqué de presse Exposition Musée du Louvre, Aile Sully, 1er étage Salle de la Chapelle 10 juin—29 août 2005

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Communiqué de presse—Juin 2005

« De la Renaissance à l’age baroque » :

Une collection de dessins acquise par l’ Etat grâce au Mécénat du Groupe Carrefour

est exposée au Musée du Louvre du 10 juin au 29 août 2005

A travers cette collection acquise grâce au Groupe Carrefour, le Musée du Louvre propose un voyage inédit dans l’art italien du XVème au XVIIème siècle. Cette exposition unique offre aux visiteurs du musée une connaissance de tous les registres des peintres et dessinateurs italiens. Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique de mécénat culturel du Groupe Carrefour qui vise à faciliter l’accès à la culture au plus grand nombre. Elle a pu être réalisée grâce aux nou-velles dispositions fiscales en faveur du mécénat d’entreprise. Un voyage inédit dans l’art italien En 2004, le Groupe Carrefour a acquis, pour le compte de l’Etat français, une collection unique de 130 dessins datant de la Renaissance et du Premier Age Baroque. Cette opération s’inscrit dans le cadre des nouvelles dispositions législatives qui encourage le mécénat d’entreprise en France et qui favorise la participation des entreprises à la sauvegarde des trésors nationaux (loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France et loi du 1er août 2003 relative au mécé-nat, aux associations et aux fondations). Cette collection sera exposée du 10 juin au 29 août 2005 au Musée du Louvre. Ensuite, 25 de ces dessins sont destinés à enrichir le Cabinet des dessins du Louvre tandis que les autres, seront répartis dans les fonds du Palais des Beaux-Arts de Lille, des Musées des Beaux-Arts de Marseille, Orléans et Rennes, et des musées de la Ville de Toulouse. L’ensemble présente des témoignages des meilleurs artistes de différentes régions italiennes (Rome, Florence, Sienne, Venise, Vérone, …) et rend hommage aux plus grands maîtres : Corrège, Lotto, Fra Bartolomeo, Parmigianino, Véronèse, Tintoret, Giulio Romano, Polidoro da Caravaggio, Carrache, Guerchin et beaucoup d’autres. Auparavant, cette série de dessins a fait l’objet de plusieurs expositions : - En février 2005, au Musée National des Beaux Arts de Pékin, dans le cadre de l’année de la France en Chine dont le Groupe Carrefour est partenaire au travers du Comité France-Chine. - En avril 2005, à l’Académie de France à Rome grâce au mécénat de Carrefour et au parte-nariat noué avec la DMF (Direction des Musées de France) et la RMN (Réunion des Musées Nationaux)

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Des œuvres acquises grâce au mécénat du Groupe Carrefour Leader du commerce moderne en Europe et numéro 2 dans le monde, le Groupe Carrefour distribue des biens culturels dans 30 pays sur 4 continents. C’est une des premières entrepri-ses à réaliser une opération de mécénat de cette envergure. Le Groupe Carrefour est un acteur culturel important en France et dans le monde. Ses ensei-gnes sont un relais majeur de diffusion de la culture : le Groupe est le 1er disquaire et 2ème libraire en France Favoriser la rencontre de l’art et du public Respectueux de toutes les cultures, le Groupe Carrefour s’engage en faveur de la préserva-tion du patrimoine historique et soutient de nombreuses manifestations artistiques dans les pays où il est implanté. Parallèlement à son développement commercial, le Groupe Carrefour entend agir en tant qu’entreprise citoyenne. Ainsi, la politique de mécénat culturel du Groupe Carrefour vise à fa-voriser l’accès à la culture à tous en luttant contre l’exclusion.

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Service de presse du Groupe Carrefour – 01 49 09 26 66 [email protected]

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Préface Par Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la culture et

de la communication

L’acquisition par l’Etat de cent trente dessins italiens de la Renaissance et du Premier Age ba-roque, réalisée grâce au mécénat d’une entreprise devenue partenaire de notre politique cultu-relle nationale, le Groupe Carrefour, s’inscrit parmi les premières applications des dispositions fiscales novatrices de la loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France, et de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations, et marque un temps fort dans la vie des musées de France, tout autant qu’un enrichissement majeur de nos collections publiques. La constitution de cette collection en une trentaine d’années, à Paris, à Londres ou sur d’autres places étrangères, puis son achat intégral, ont permis de maintenir en France des œuvres qui, sans cela, auraient quitté l’Europe. Cet ensemble constitue en effet un véritable cabinet de des-sins riche de chefs-d’œuvre qui feraient la gloire des principaux musées du monde. A côté des plus grands noms (Fra Bartolommeo, Corrège, Lotto, Tintoret, Véronèse, Salviati, les Carrache, Primatice, pour n’en citer que quelques-uns), elle comprend aussi des pièces précieuses par leur rareté autant que par leur qualité. Ce remarquable catalogue scientifique en montre l’exception-nel intérêt. A mon sens, cette acquisition n’était concevable qu’à la condition de bénéficier aux collections territoriales comme à celles de l’Etat. J’ai donc souhaité que ces dessins soient répartis entre le musée du Louvre et cinq grands musées de région, ceux de Lille, Marseille, Orléans, Rennes et Toulouse, auxquels ils sont affectés en pleine propriété. C’est là un acte de décentralisation culturelle qui participe au développement culturel de nos territoires. Par ailleurs, à la demande du mécène, la collection, avant d’être présentée au Louvre, l’a été au musée des Beaux-arts de Pékin, dans le cadre de l’année de la France en Chine, puis à la Villa Médicis, à Rome, où elle a à chaque fois attiré un public nombreux. Elle a ainsi participé au rayonnement culturel interna-tional de notre pays.

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Parcours de l’exposition

Vérone

Rome au XVIe siècle

Venise au XVIe siècle

Florence au XVIe siècle

Sienne au XVIe siècle

Parme au XVIe siècle

Bologne

Ferrare

Milan, Crémone et Gênes

Rome au XVIIe siècle

Informations pratiques :

Lieu : Musée du Louvre, Aile Sully, 1er étage, Salle de la Chapelle

Horaires : Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 17 h 30, et jusqu’à 21 h 30 les mercredi et

vendredi. Tarifs : Exposition accessible avec le billet d’entrée au musée : 8,50 euros, 6 euros les mercredi et vendredi après 18 h. Gratuit pour les moins de 18 ans, et le vendredi à partir de 18 h pour les moins de 26 ans. Accès libre pour les titulaires de la Carte Louvre jeunes, Louvre professionnels, Louvre enseignants, Louvre étudiants partenaires et Amis du Louvre

Renseignements: 01 40 20 53 17 www.louvre.fr

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Une collection de dessins pour le Louvre et les

musées de France

Renaissance et Maniérisme A partir du XVe siècle et durant deux cents ans, l’Europe connut une profonde mutation culturelle qui l’amena à délaisser explicitement les valeurs du Moyen Age, fondées notamment sur la féodalité. Ce mouvement, parce qu’il eut, entre autres caractéristiques de faire renaître les types de l’Antiquité grec-que et romaine, littéraires et artistiques, est connu sous le nom de Renaissance. Il imposa une nouvelle vision de l’homme (en revenant aux canons antiques) et de l’espace (en créant une perspective géométri-que). L’Italie joua un rôle fondamental dans son essor. Le dessin, exécuté à l’encre et à la plume, au la-vis et au pinceau, à la pierre noire, à la sanguine, à la pointe de métal, a été pour les artistes de ce temps –peintres, sculpteurs, architectes – le moyen fondamental pour enseigner leur art, pour étudier les œuvres de leurs prédécesseurs, pour concevoir des œuvres nouvelles (depuis les premières pensées sim-plement esquissées jusqu’aux projets arrêtés) ou pour mettre au propre des modèles à soumettre aux commanditaires ou à remettre, éventuellement, à des collaborateurs et à des exécutants. Au sein de cette longue période que constitue la Renaissance, un style particulier se développe entre 1520 et 1570 : le style maniériste. Celui-ci, en cherchant à sublimer et à raffiner le style de la Haute Re-naissance, en en poussant à l’extrême la grâce, la puissance ou l’expression, en ne retenant des modèles offerts par la nature que la partie répondant à une vision intérieure, crée des images idéales mais finale-ment irréelles, et parfois même captieuses jusqu’à l’étrange, où l’art est bien souvent devenu le modèle et la fin de lui-même. Vers 1570, les peintres de Bologne et de Rome surtout, en réaction à ces sophisti-cations, proposeront de délaisser ces subtilités et cette complexité pour revenir à plus d’évidence et de naturel et ouvriront la voie à l’art du XVIIe siècle, tant classique que baroque. Vérone Passée sous la domination politique de Venise au début du XVe siècle, Vérone conserve durant les deux siècles de la Renaissance une forme d’autonomie artistique qui a pour garant sa capacité à dialoguer non seulement avec la cité des Doges mais aussi avec les villes voisines et en particulier avec les centres de la Lombardie. Pisanello, dont le style courtois, chevaleresque et empiriquement naturaliste répond sans doute mieux aux attentes des humanistes que certaines tendances formelles plus modernes, puis, dans la suite de Mantegna, l’art de portraitiste de Francesco Bonsignori et enfin, au dé-but du XVIe siècle, celui, très éclectique, de Giovanni Francesco Caroto montrent, en se développant no-tamment à Mantoue, cette capacité des Véronais à travailler hors de leur cité. Véronèse, au milieu du XVIe siècle, illustre lui aussi ce phénomène en faisant une éblouissante carrière à Venise. Rome au XVIe siècle En dépit de sa dimension « impériale » dictée par la présence du Saint-Siège, Rome n’est pas, au XVIe siècle, le lieu de développement d’une école artistique aussi clairement autochtone que celles d’autres cités d’Italie. Il s’agit plutôt d’un foyer aussi accueillant qu’exigeant, où l’on vient de toute part, qui éprouve et échauffe les talents et dont l’essor rapide au XVIe siècle est favorisé par les papes

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et les cardinaux. Ceux-ci font appel aux meilleurs artistes de leur temps ou aux plus capables de mener harmonieusement de grandes entreprises, dont aucun, à l’exception notable de Giulio Romano, n’est na-tif de Rome ou de ses environs. Raphaël (1483-1520) arrive à Rome en 1508, au moment où Michel-Ange y commence les fresques de la chapelle Sixtine. Il y déploie, principalement au Vatican, une activité prodigieuse en s’entourant d’élèves et de collaborateurs nombreux et habiles. Un dessin de la main de Timoteo Viti, originaire de Urbino comme Raphaël, ainsi qu’une tête de Madone très pure, attribuée à un alter ego du jeune Raphaël, Eusebio da San Giorgio, permettent d’évoquer les débuts om-briens de celui qui était appelé à être, avec Michel-Ange, le modèle par excellence des artiste actifs à Rome. Viennent ensuite différents dessins dus aux principales personnalités issues de son atelier qui de-vaient assurer, chacune à leur manière, la diffusion du style du maître : Polidoro da Caravaggio, qui quitte Rome pour Naples et Messine, et y développe une manière tourmentée et expressive comme en témoigne un dessin thématiquement inspiré de l’Ecole d’Athènes de Raphaël mais affranchie de toute valeur classique ; Giulio Romano qui gagne Mantoue en 1524 après avoir intégré à son style ce que les modèles des bas-reliefs antiques pouvaient lui apporter de plus énergique et de vital ; Perino del Vaga qui développe à Gênes, à partir de 1527, avant de revenir à Rome en 1540, une vision très ornée, mais aussi très michelangélesque, de l’art de Raphaël. Ce dernier aspect fut déterminant pour les jeunes artis-tes qui arrivèrent alors à Rome, notamment Daniele da Volterra et Taddeo Zuccaro. C’est à ce moment là que le maniérisme romain trouva une expression aboutie dont le jeune frère de Taddeo Zucca-ro, Federico, allait explorer et exploiter habilement toutes les ressources pour créer un art accep-table partout, à Florence comme à Venise, dans d’importantes commandes publiques. Artiste sa-vant, soucieux d’être à son temps ce que Raphaël avait été au début du siècle, il recherche en même temps une clarté nouvelle qui exige une certaine simplification et un goût austère enaccord avec l’esprit de la Contre-réforme. Il s’assure bientôt la collaboration de Baroche qui va à son tour imposer à Rome puis dans les Marches une conception tendre, émotive et nuancée de l’art de peindre et de dessiner. Alors que le maniérisme atténué de Federico Zuccaro devient plus admiré qu’imité, de jeunes artistes habiles – Cristoforo Roncalli dit il Pomarancio, Giuseppe Cesari dit il Cavaliere d’Arpino – tentent d’imposer un style plus plaisant, qui, en dépit de ses sophistications décoratives, prépare les esprits à l’épanouissement de l’Age baroque. Venise au XVIe siècle Venise, en dépit d’une sensible baisse de sa prospérité économique et de revers politiques dans sa vo-lonté d’expansion orientale (il est vrai compensée par un développement de son emprise sur son arrière-pays), connaît au XVIe siècle un extraordinaire épanouissement culturel. Centre d’un huma-nisme actif, capable de s’appuyer sur les tout derniers développements de l’imprimerie, Venise est une cité où les grandes familles – les Vendramin, les Contarini, les Grimani, les Loredan…- favo-risent également lettrés, poètes et peintres. La poésie raffinée des cénacles qu’ils réunissent autant que celle, miroitante et lumineuse, de la lagune qui enserre la ville, trouvent un prolongement dans les paysages pastoraux, idylliques et nostalgiques, de Domenico Campagnola qui cultive un genre codifié par Giorgione et Titien, tout en intégrant des données essentielles de l’art du Nord. Parallèlement, dans la lignée des artistes du XVe siècle, certains peintres exploitent encore les vastes effets de perspective pour architecturer méticuleusement des narrations prolixes et d’autres, héritiers de Giovanni Bellini, continuent, comme Benedetto Diana, de rechercher netteté et simplicité monumentale des formes. Mais au XVIe siècle, tout au moins du point de vue technique, le dessin vénitien, ainsi que celui de cer-taines cités du Veneto, comme Trévise, se caractérise bien plus souvent par une facture assez li-bre, riche en effet picturaux – travail large à la pierre noire rehaussée de craie blanche, jeu de pin-ceau affranchi du contour, papier bleu – à l’opposé du graphisme linéaire et très plastique volon-tiers adopté à Florence. Plusieurs feuilles de la collection offrent un panorama assez large de cette ten-dance. Les études de Paris Bordon, le grand rival de celui qui imposa cette manière de voir et de faire, Titien, puis celles de Véronèse, de Tintoret ou encore de Leandro Bassano illustrent ici cet aspect. Etu-des préparatoires pour des tableaux ou, comme dans le cas du Tintoret, exercice d’après une statue de

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Michel-Ange, ces œuvres reflètent les recherches menées par les artistes pour définir les volumes par le heurt d’ombres et de lumières à première vue disjointes les unes des autres et dont le bleu du papier ré-sout le conflit. Indépendante par cette conception du dessin, l’Ecole vénitienne n’en est pas moins exposée à partir de 1539 aux suggestions venues d’ailleurs, romaines et toscanes, portées d’abord par Salviati et finalement par Federico Zuccaro. Tentée entre 1540 et 1570 par une remise en cause des valeurs qui défi-nissent son identité, Venise, connaît alors grâce à l’art d’Andrea Schiavone une forme d’adhésion au ma-niérisme de Parme sans jamais renoncer à sa conception éminemment picturale du dessin. Ce n’est que dans l’imagerie documentaire que cette fougueuse liberté de métier laisse le pas à la description méticu-leuse et appliquée comme en témoigne un album dessiné vers 1600 pour fixer, à l’usage d’un étranger, le souvenir de la société chamarrée de la cité des Doges. Florence au XVIe siècle Florence, au cœur de la Toscane, est un des principaux centres de la Renaissance italienne. Grâce au mé-cénat des grandes familles de marchands et de banquiers, tels que les Médicis qui finirent par imposer leur tutelle sur la ville et sa région, les arts y connurent un développement particulier dès les XIVe et XVe

siècles. Au début du XVIe siècle, la présence simultanée de Léonard de Vinci, de Michel-Ange et de Raphaël y oriente de façon décisive le développement du dessin. Fra Bartolommeo, contemporain exact de Michel-Ange, peintre entré dans les ordres en 1500 et grand interprète de l’idéal religieux des Dominicains, offre un compromis exemplaire entre l’art de Léonard de Vinci et celui de Raphaël. En re-vanche, c’est principalement la leçon de Michel-Ange que développe le sculpteur Baccio Bandinelli. Les œuvres de Michel-Ange, ardemment interrogées et étudiées par les jeunes artistes, conduisirent à l’épanouissement et à l’aboutissement d’une maniera moderna (souvent désignée comme « Maniérisme » aujourd’hui). Cette maniera moderna atteint son apogée avec Salviati qui, comme Bandinelli ou Vasari, reçut une formation d’orfèvre et cultiva une conception presque ornementale du beau dessin, soucieuse de tous les enchantements d’une ligne décorative. Ce style dépassa les limites de la Toscane et une feuille de Vasari, préparatoire à une fresque réalisée au Vatican, témoigne de sa bonne ré-ception à Rome. Sienne au XVIe siècle Sienne, centre artistique extraordinairement inventif aux XIVe et XVe siècles, après une brève période de fléchissement autour de 1500, témoigne encore au XVIe siècle d’une belle autonomie de style et d’une réelle indépendance artistique face à Florence, malgré son annexion au duché de Toscane en 1559. Les délicieuses évasions poétiques de la fin du XVe siècle laissent place à une vision renouve-lée par la connaissance de l’art de Léonard de Vinci et de Raphaël dont Sodoma, originaire de Ver-ceil, est le principal agent. Son exemple marque Girolamo del Pacchia. En regard, Beccafumi fait preuve de plus de singularité. Une tête de jeune homme esquissée à l’huile sur papier permet d’évoquer la vitalité de son tempérament de peintre et son métier toujours vibrant et aigu. Dans la seconde moitié du siècle, les artistes de Sienne, à la génération de Prospero Antichi et de Francesco Vanni, renouent avec leur grande tradition de suavité picturale, notamment sous l’influence extérieure du style de Baroche. Parme au XVIe siècle Au début du XVIe siècle la ville de Parme connaît une intense activité dans le domaine architectural et urbanistique. Dans ce contexte, les artistes sont sollicités pour décorer les nouveaux bâtiments, ci-vils ou religieux. Un artiste venu de Sienne, Michelangelo Anselmi, y introduit en 1516 dans la manière

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de peindre une nouvelle vision qui rompt avec les usages locaux si sages dans leur conception de l’es-pace et du coloris. Dessinateur fiévreux et intense, Anselmi, est en parfaite intelligence avec ce qu’ap-porte presque au même moment un peintre venu d’une petite ville voisine, Corrège. Goût du mouve-ment, vibration de la lumière, talent pour structurer leur vision par l’atmosphère plutôt que par la géométrie caractérisent leur art qui par ailleurs n’ignore rien des novateurs toscans et romains. Corrège s’illustre sur le chantier de l’église San Giovanni Evangelista, dont il dessine entre autres cho-ses les peintures des pendentifs de la coupole, tandis qu’ Anselmi donne des dessins pour une chapelle de l’église de San Pietro Martire. Plus jeune qu’eux, Parmigianino est d’abord marqué par Corrège. Mais à la faveur d’un séjour à Rome (1524-1527), où il côtoie Rosso, Perino del Vaga et bien d’autres figures du maniérisme naissant, il cherche, non sans nervosité, à faire revivre dans ses dessins la grâce et la gé-nérosité d’invention de Raphaël. Après une période d’activité à Bologne (1527-1530), il revient à Parme et fait valoir en dix ans son idée de la perfection formelle, faite, comme l’expriment ses dessins, d’élé-gance féminine, de goût des rythmes sinueux et longilignes et d’effets tranchés de clair-obscur. Par là, il s’impose comme le maître d’un maniérisme quintessencié appelé à faire école non seulement auprès de ses contemporains, comme son cousin Girolamo Mazzola Bedoli, mais aussi auprès d’artistes de Parme nés plusieurs années après sa mort comme Jacopo Bertoja.

Non content de féconder, en France, l’Ecole de Fontainebleau, l’art de Parme touche aussi d’autres cen-tres dans le seconde moitié du XVIe siècle : Reggio Emilia, où Lelio Orsi s’efforce d’articuler l’héritage de Corrège avec l’ampleur des modèles de Giulio Romano et de Michel-Ange ; Crémone, en Lombardie, où Camillo Boccaccino et Bernardino Campi sont fort réceptifs à la grâce du style de Parmigianino ; Venise, où Schiavone se fait très librement l’interprète brillant de ce dernier. L’Emilie au XVIe siècle : Bologne, Ferrare, Reggio Emilia A Bologne, la présence de la plus ancienne université d’Europe ne pouvait qu’encourager la circu-lation internationale des idées et le développement de liens entre création artistique et humanisme, que concrétisa rapidement un mouvement éditorial étroitement lié à celui développé parallèlement à Venise. C’est d’ailleurs à Bologne que fit ses débuts le plus fameux graveur italien du XVIe siècle, Marcantonio Raimondi. Son style de jeunesse appartient aux dernières années de la domination des Ben-tivoglio sur la ville, qui virent la première expression, douce et minutieuse, d’un classicisme bolonais. Celui-ci changea profondément de visage d’une part sous l’impulsion d’une personnalité excentrique, ivre d’étude de l’antique, Amico Aspertini, d’autre part sous l’effet des modèles de Raphaël que les peintres bolonais étudièrent pieusement tant à Bologne même qu’à Rome, à un moment où leur ville était devenue la deuxième cité des Etats de l’Eglise. Ce culte du raphaélisme que pratiquent les pein-tres jusqu’au milieu du siècle trouve sa particularité, notamment avec Biagio Pupini, dans une forme d’écriture fièvreuse et luministe, sous l’influence conjuguée de Parmigianino (actif à Bologne entre 1527 et 1530) et des artistes venus d’une ville voisine, Ferrare. Ferrare, cité prospère de la vallée du Pô, était de longue date le centre du pouvoir de la famille d’Este. La ville avait connu au XVe siècle une vie artistique singulière. Mais, après le départ du peintre Lorenzo Costa, celle-ci semble s’être déplacée de Ferrare vers Bologne. Pourtant dès le début du XVIe siècle, la peinture ferraraise retrouve des accents originaux. Une forme très particulière de classicisme, qui mêle souvenir des grands Ferrarais du siècle précédent, influence du giorgionisme vénitien et du raphaélisme romain, se met en place. L’idéal et la grandeur s’y trouvent tempérés, voire sourde-ment contestés, par un sens très poétique de la lumière. Il est vrai que Ferrare et Venise, en guerre ou en paix, sont continuellement en relation et que le plus grand maître vénitien, Titien, sert la cour des Este en 1515. La figure la plus remarquable de l’art ferrarais est alors Dosso Dossi. Tempérament lyri-que, celui-ci est capable d’assimiler avec autant de liberté les apports des Vénitiens que ceux des Ro-mains, en leur imprimant un raffinement chromatique et tonal et un souffle nouveau. Ici, des paysages baignés d’une lumière fantastique rendent compte de sa vision pittoresque du monde qui exalte la di-mension métaphysique de la nature. Son frère Battista Dossi, Girolamo da Carpi et le jeune Nicolò

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dell’Abate furent de ceux qui en tirèrent le meilleur parti et le grand dessin de Dédale et Icare, si pictural, doit revenir à l’un d’entre eux. Une école émilienne en France, l’Ecole de Fontainebleau

Né à Bologne en 1503 ou 1504, soit à peu près au moment où Parmigianino voyait le jour à Parme, Pri-matice fut très marqué par l’art de celui-ci et l’art de Corrège. Dès 1526, il intégra l’équipe d’artistes conduite par Giulio Romano à Mantoue, avant d’être appelé en France en 1532 par François Ier pour épau-ler Rosso Fiorentino dans la réalisation des décors du château de Fontainebleau. Il sut, avec quelques au-tres artistes également venus de la péninsule, transplanter le maniérisme italien à la cour de France. Les décors peints de cette époque ayant pour la plupart disparu, les dessins élaborés en vue de leur réalisation sont donc d’un intérêt considérable au-delà de leur réelles qualités esthétiques. C’est ainsi que deux belles études de la main de Primatice, de même qu’un dessin de Nicolò dell’Abate (arrivé en France en 1552), évoquent ce que furent les décors du château de Fontainebleau ou des résidences pari-siennes des grands de la cour. Lombardie, Piémont et Ligurie : Milan, Crémone et Gênes En regard des autres écoles artistiques régionales de l’Italie au XVIe siècle, les écoles milanaise, crémo-naise, bergamasque, piémontaise et génoise présentent sans doute un profil moins facile à définir que des centres comme Rome, Florence, Venise ou Parme. Quoi que moins bien représentées dans la collection, elles méritent l’attention pour leur activité et leur capacité d’invention. Milan, dans la première moitié du siècle, doit composer avec deux grandes tendances stylistiques : l’une issue du formalisme de Bramante, l’autre héritée du luminisme diffus de Léonard de Vinci. Le dessin de Lanino, artiste originaire du Piémont et faussement archaïque, réunit inégalement ces deux cou-rants, tout en adoucissant les formules de son grand modèle, Gaudenzio Ferrari. Dans la deuxième moitié du siècle les tendances artistiques de la ville sont de plus en plus inféodées aux formules développées à Brescia et Crémone, comme en témoignent les dessins de Carlo Urbino et d’Ambrogio Figino. A mi-chemin entre Milanais et Emilie, et par ailleurs indirectement en contact avec la Vénétie, Crémone partage le sort politique de Milan à partir de 1535. Les grands chantiers de la cathédrale et de ses égli-ses requièrent le talent de nombreux peintres, parmi lesquels s’illustrent particulièrement Camillo Boc-caccino, Giulio Campi et son élève Bernardino Campi, qui ajoutent à leur bagage vénitien une connais-sance subtile de l’art de Parmigianino. A Gênes – ville qui délaisse ses acquis propres à la fin des années 1520 pour s’ouvrir aux apports de la manière moderne venue de Rome, notamment grâce à un disciple de Raphaël, Perino del Vaga, Luca Cambiaso, élève de ce dernier, crée un style décoratif robuste, énergique et simplificateur dont le succès lui vaudra d’être invité en Espagne à la cour de Philippe II. Le XVIIe et le XVIIIe siècle : Bologne et Rome

En proie à une forme de surenchère savante, le style bolonais des années 1560-1570, qui ambitionnait de donner corps à une Renaissance de la Renaissance et qui n’était bien souvent qu’un maniérisme romain mâtiné de formalisme florentin, suscita vers 1570 une réaction menée par une nouvelle génération d’artistes, celle de Ludovico Carracci (1555-1619) et de ses deux cousins, Agostino (1557-1602) et Annibale (1560-1609). Très cultivés, bien informés de ce que les arts avaient produit dans les décennies précédentes à Florence, à Parme, à Mantoue, à Venise et à Rome, impressionnés par la démarche simple

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et rigoureuse de leur concitoyen Bartolomeo Cesi autant que par la saine vigueur du dessin de Passerotti ou la générosité de métier du Flamand Calvaert, les Carracci proposent un style nouveau qui marie les idéaux de Corrège, de Véronèse et de Baroche à une sensibilité naturaliste cultivée par l’étude du modèle vivant. Complexe mais équilibré, majestueux mais aussi savoureux, porté par un retour au naturel bien plus qu’à la nature, leur art, codifié et enseigné dans leur académie – l’Accademia dei Desi-derosi puis degli Incamminati – réussit brillamment à Rome, grâce notamment aux réalisations exem-plaires d’Annibale Carracci au palais Farnèse, dont deux études sont présentées ici. Ils révolutionnent les pratiques de plusieurs générations de peintres. Guerchin, marqué par Ludovico, trouve dans ses des-sins une liberté d’écriture bien faite pour servir le naturalisme subjectif, souple et délectable, de ses pein-tures. Il en va de même pour les dessins à la plume de son émule, Pier Francesco Mola (1612-1666), qui devint rapidement l’un des paysagistes les plus remarqués de Rome. Chez Simone Cantarini (1612-1648), cette verve naturaliste qui doit autant aux grands modèle vénitiens qu’aux valeurs de l’école des Carracci est plus tempérée, comme on l’observe ici dans une étude pour une œuvre réalisée à la fin de sa carrière. Rome est aussi fréquentée par des artistes d’origine napolitaine, tel Salvator Rosa (1615-1673) qui, sombre tempérament romantique avant la lettre, sut y créer des images aussi mélancoliques que celle livrée par le dessin d’un Poète méditant sur un crâne. Enfin, et de façon non moins grinçante mais dans le registre de la caricature, le parcours de cette remarquable collection s’achève sur deux dessins du Romain Pier Leone Ghezzi (1674-1755) qui esquisse un tableau ironique de la vie à Rome dans la première moitié du XVIIIe siècle.

Annibale Carracci, dit Annibal Carrache Bologne, 1560 - Rome, 1609 107 Recto : Adoration des bergers Plume et encre brune, traces de pierre noires, sur deux feuillets de papier assemblés. Acquis par l’Etat en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53011 © RMN

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Catalogue de l’exposition

De la Renaissance à l’âge baroque, une collection de

dessins italiens pour les musées de France.

Edition RMN

Descriptif du catalogue : 21 x 30 cm 184 pages 193 illustrations en couleur Broché RMN : EC 20 4975 ISBN : 2-7118-4975-9 Diffusion Interforum Parution : mai 2005 Prix : 30 euros Sommaire : Préface - Vérone et Venise aux XVe et XVIe siècles - Florence et Sienne au XVIe siècle - Rome au XVIe siècle - L¹Emilie au XVIe siècle : Bologne, Ferrare, Reggio Emilia - Parme au XVIe siècle et les artistes émiliens en France, l¹Ecole de

Fontainebleau - Lombardie, Piémont et Ligurie : Milan, Crémone et Gênes - Bologne, Rome et Florence de la fin du XVIe siècle au XVIIIe siècle - Dessins non exposés Index Auteurs du catalogue : - Dominique Cordellier

Conservateur en chef au département des Arts graphiques - Varena Forcione

Collaborateur scientifique et technique au département des Arts graphiques

- Benadette Py

Chargée de mission au département des Arts graphiques - Catherine Loisel Conservateur en chef au département des Arts graphiques - Catherine Monbeig Goguel

Directeur de recherches émérite au C.N.R.S. - Françoise Viatte

Conservateur général honoraire du Patrimoine, chargée du département des Arts graphiques jusqu'en août 2004

- Textes d'introduction à chaque section par Dominique Cordellier et

Marie-Anne Dupuy Vachey - Provenances des dessins établies par les auteurs des notices avec le

concours de Laurence Lhinarès et Bernadette Py

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L’Inventaire informatisé et illustré du département des Arts graphiques

du musée du Louvre

www.louvre.fr Rubrique « Publications et bases de données »

Après quatorze années de travail, l’Inventaire informatisé des Arts graphiques est riche de plus de 140 000 fiches d'œuvres et de 4 500 fiches d'artistes. Il est illustré pour quatre-vingt pour cent des fiches d’œuvres et composé de deux parties : un inventaire des œuvres et un dictionnaire des artistes. La consulta-tion des fiches peut se faire selon deux types de recherche : l’un par numéro d’inventaire ou de catalogue, l’autre par critères, simples ou combinés (21 en tout). L’objectif était de mettre à la disposition de tous, un catalogue sommaire et illustré décrivant la totalité des collections de dessins du musée et de celles qui y sont déposées. Les données décrivant une œuvre ont été saisies à partir des inventaires manuscrits du département et rattachés à un dictionnaire des artistes. Une vaste campagne photographique des fonds a été assurée par l’agence photographique de la Réunion des musées nationaux, en a permis l’illustration. La publication électronique de cet Inventaire informatisé et illustré représente donc une étape importante; il est sans cesse corrigé et enrichi. Ce vaste chantier illustre la volonté constante du musée de s’ouvrir à la fois vers le grand public et vers la communauté scientifique. Définition : L'Inventaire informatisé et illustré du département des Arts graphiques décrit et reproduit les dessins, cartons, pastels et miniatures inscrits sur les inventaires manuscrits du Cabinet des dessins du musée du Louvre et du musée d'Orsay. Il comporte également un certain nombre des dessins de la collection Edmond de Rothschild, le fonds des dessins récupérés en Allemagne et attribués aux Musées nationaux par l'Office des Biens privés, le fonds des peintures sur papier et miniatures déposées par le département des Peintures et le fonds des autographes du Cabinet des dessins

Salle de consultation des Arts graphiques

Le département des Arts graphiques du Louvre La collection des dessins, des pastels, des miniatures, des estampes, des livres, des manuscrits, des autographes, ainsi que des bois, des cuivres et des pierres lithographiques inscrits sur les inventaires du Louvre, forme l'un des huit départements de ce musée. Le département des Arts graphiques regroupe trois fonds différents : le Cabinet des dessins, issu de l'ancienne collection des rois de France, la Chalcographie, réunissant les cuivres provenant notamment du Cabinet des planches gravées du roi, et la Collection Edmond de Rothschild, offerte au Louvre en 1935.

La salle d’actualité (salle 33) Une sélection d'œuvres y présente par roulement les nouvelles acquisitions, les pièces récemment restau-rées, ou celles qui font le point sur une étude particu-lière. Elle peut également compléter certaines exposi-tions en cours. La prochaine présentation mettra en valeur un dessin acquis en 2004 : La Forêt vierge du Brésil, réalisé par Charles de Clarac en 1816, exposé au Salon de 1819, en écho aux manifestations de l’Année du brésil en France au musée du Louvre (automne 2005) La salle de consultation est accessible aux horaires d’ou-verture du musée. Aile Denon, 1er étage, accès préférentiel par la porte des Lions (tous les jours sauf mardi et vendredi pour cet accès)

La salle de consultation En raison de leur sensibilité à la lumière, les œuvres sur papier ne peuvent faire l'objet d'une exposition permanente. En revanche, la collection peut être consultée par le public qui doit en faire la demande préalable auprès de la conservation. Ouvert du lundi au vendredi de 13h à 18h, le samedi de 10 h à 13 h. Fermé le dimanche. Inscription préalable obligatoire par fax au 01 40 20 53 51 ou par courrier : Département des Arts graphiques, musée du Louvre, 75058 Paris Cedex 01.

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PARIS, MUSEE DU LOUVRE Francesco Buonsignori (?) Vérone, vers 1460 – Calderio, Vérone, 1519 Portrait d’une dame Pierre noire sur papier gris. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53007 Nicolò II Giolfino Vérone, 1476 – Vérone, 1555 Saint Sébastien Plume et encre de Chine, rehauts de blanc. Mise au carreau à la sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53016 Nicolò II Giolfino Vérone, 1476 – Vérone, 1555 Les sept Arts libéraux Pinceau et lavis gris-brun, rehauts de blanc sur papier bleu. Mise au carreau à la pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53017 Giovan Francesco Caroto Vérone, vers 1480 – Vérone, 1555 Vierge à l’Enfant sur un trône et figure de sainte de profil à gauche Pinceau et encre noire, rehauts de blanc sur papier lavé de brun. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53009 Lorenzo Lotto Venise, vers 1480 – Lorette, vers 1556/1557 Saint Roch Pinceau et lavis brun. Mise au carreau à la sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53019

Andrea Schiavone Zara, vers 1510/1515 – Venise, 1563 Médée Pierre noire, plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc, sur papier foncé. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53026 Francesco Salviati Florence, 1510 – Rome, 1563 Dessin pour un calice Plume et encre brune, lavis brun.

Répartition des dessins par école et

par ordre chronologique d’artiste :

musée du Louvre, palais des Beaux-Arts de Lille,

musée des beaux-Arts de Marseille,

musée des Beaux-Arts d’Orléans,

musée des Beaux-Arts de Rennes, musées de la ville de Toulouse

Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53024 Domenico Beccafumi Montaperti (Sienne), vers 1484/1486–Sienne, 1551 Tête de jeune homme vue de profil Huile polychrome sur papier. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53005 Eusebio da San Giorgio Pérouse, vers 1465/1470 – Pérouse ( ?), après 1539 Recto :Étude pour la tête de la Vierge au verso : Genoux et pieds d’une figure assise Pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53015 Timoteo Viti Urbino, vers 1469 – Urbino, 1523 recto : Tête de femme tournée en bas vers la gauche au verso : Étude de jambes drapées Pierre noire (seule au recto) et rehauts de blanc, papier lavé de brun. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53028 Sebastiano del Piombo (Sebastiano Luciani, dit) Venise ( ?), vers 1485 – Rome, 1547 Tête de femme Fusain. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53025 Marcantonio Raimondi Sant’Andrea in Argine, vers 1475 – Bologne, 153 Jeune homme nu tenant un voile Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53022 Marcantonio Raimondi Sant’Andrea in Argine, vers 1475 – Bologne, 1534 Femme nue Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53023

Amico Aspertini Bologne, 1474/1475 – Bologne, 1552 Hommes et chevaux embarqués sur le Danube : copie d’après la Colonne Trajane Pierre noire et lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre,

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département des Arts graphiques, RF 53004 Battista Dossi ? après 1474 – Ferrare, 1542 Dédale et Icare Plume et encre brune, rehauts de blanc sur papier lavé de brun. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53027 Dosso Dossi Ferrare, vers 1486 – ? vers 1541/1542 recto : Paysage avec une ville et des demeures campagnar-des au verso : Saint Barthélemy et Saint Thomas Lavis brun, rehauts de gouache blanche sur papier bleu. Dessin coupé et présenté sur deux feuillets séparés. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53013 et RF 53014 Primatice (Francesco Primaticcio, dit) Bologne, 1504 – Paris, 1570 Étude d’homme drapé Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53029 Lelio Orsi Novellara (?), vers 1508 – Novellara, 1587 Le Christ aux Limbes Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache et de blanc. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53021 Corrège (Antonio Allegri, dit le) Correggio (près de Parme), vers 1489 – Corregio (près de Parme), 1534 Saint Matthieu et saint Jérôme avec un ange Sanguine. Mise au carreau. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53012 Jacopo Bertoja Parme, 1544 – Parme (ou Caprarola), 1574 Paysans construisant un temple pour Hercule Plume et encre brune, lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53006 Bernardino Lanino Mortara (Vercelli), vers 1512 – Vercelli, 1583 Un évangéliste assis dans un paysage boisé Plume et encre brune, lavis rehauts de gouache blanche. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53018 Camillo Boccaccino Crémone, vers 1504/1505 – Crémone, 1546 recto : La Nativité Sanguine. Mise au carreau à la pierre noire. au verso : Homme nu Pierre noire. Annotation, en bas, à la pierre noire : Polydore de Caravage. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53008

Agostino Carracci, dit Augustin Carrache Bologne, 1557 – Parme, 1602 Le Jugement de Salomon Plume et encre brune, lavis brun, traces de pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53010 Annibale Carracci, dit Annibal Carrache Bologne, 1560 – Rome, 1609 recto : Adoration des bergers au verso : Paysage et fragment de la gravure de la Pietà, dite le Christ de Caprarola Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53011 Giovanni Maria Morandi Florence, 1622 – Rome, 1717 Moine libérant des esclaves turcs Sanguine, lavis rouge, rehauts de blanc. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53020

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PALAIS DES BEAUX-ARTS DE LILLE

ECOLE ROMAINE DU XVIe SIECLE

Giovanni da Udine (Giovanni di Nanni dit) Udine, 1487 – Rome, 1561 ou 1564 Deux études de tête d’aigle Gouache. Giulio Romano (Giulio Pippi, dit) Rome, 1492/1499 – Mantoue, 1546 L’enlèvement d’Europe Plume et encre brune, lavis brun. Giulio Romano (Giulio Pippi, dit) Rome, 1492/1499 – Mantoue, 1546 Neptune sur son char Plume et encre brune, lavis brun. Polidoro da Caravaggio (Polidoro Caldara, dit) Caravaggio (Bergame), 1499/1500 – Messine, vers 1543 Groupes d’hommes étudiant dans des livres Sanguine. Polidoro da Caravaggio (Polidoro Caldara, dit) Caravaggio (Bergame), 1499/1500 – Messine, vers 1543 La Sainte Famille et le petit saint Jean Sanguine. Polidoro da Caravaggio (Polidoro Caldara , dit) Caravaggio (Bergame), 1499/1500 – Messine, vers 1543 recto : Étude de deux figures au verso : Étude d’une jambe et d’une figure assise Sanguine. Perino del Vaga (Piero Bonaccorsi, dit ) Florence, 1501 – Rome, 1547 Dessin d’ornement pour une lunette Plume et encre brune. Perino del Vaga (Piero Bonaccorsi, dit ) Florence, 1501 – Rome, 1547 Junon demande à Éole de déchaîner les vents contre les Troyens tandis que Vénus intercède auprès Neptune afin qu’il chasse les nuages et calme les flots Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc, tracé pré-paratoire à la pierre noire, quelques traces de sanguine. Perino del Vaga (Piero Bonaccorsi, dit ) Florence, 1501 – Rome, 1547 Quatres femmes debout, de profil et de face ; deux femmes dansant ; une canéphore portant une victoire à la main ; un homme debout Plume et encre brune, tracé préparatoire à la pierre noire. Daniele da Volterra (Daniele Ricciarelli, dit) Volterra, 1509 – Rome, 1566 Homme drapé assis Pierre noire.

Daniele da Volterra (Daniele Ricciarelli, dit) Volterra, 1509 – Rome, 1566 Massacre des Innocents Pierre noire. Taddeo Zuccaro (?) Sant’Angelo in Vado (Pesaro), 1529 – Rome, 1566 Scène d’après l’antique Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blanche. Taddeo Zuccaro Sant’Angelo in Vado (Pesaro), 1529 – Rome, 1566 recto : Étude de personnage drapé tenant un sceptre au verso : Étude de personnage drapé tenant un sceptre Plume et encre brune, lavis gris, traits de sanguine. Taddeo Zuccaro Sant’Angelo in Vado (Pesaro), 1529 – Rome, 1566 Soldats pesant leur butin Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blanche et traces de pierre noire sur papier bleu. Federico Zuccaro Sant’Angelo in Vado (Pesaro), 1540/1541 – Ancône, 1609 Groupe de figures debout et agenouillées Plume et encre brune, lavis gris, esquisse à la pierre noire, rehauts de blanc, sur papier bleu pâle. Federico Zuccaro Sant’Angelo in Vado (Pesaro), 1540/1541 – Ancône, 1609 Le pape Alexandre III recevant l’empereur Frédéric Barbe-rousse devant la basilique Saint Marc Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc, pierre noire. Federico Barocci, dit le Baroche Urbino, vers 1535 – Urbino, 1612 Étude pour une sainte Madeleine soutenant la Vierge Sanguine. Federico Barocci, dit le Baroche Urbino, vers 1535 – Urbino, 1612 Tête de saint Joseph Pierre noire, craies blanche et de couleur sur papier bleu fon-cé. Federico Barocci, dit le Baroche Urbino, vers 1535 – Urbino, 1612 Énée portant Anchise sur ses épaules Pierre noire, craie blanche, tracé préparatoire au stylet sur papier bleu. Mise au carreau à la pointe sèche. Raffaellino da Reggio (Raffaello Motta, dit) Codemondo (Reggio Emilia), vers 1550 – Rome, 1578 Apelle peignant Campaspe Plume et encre brune, lavis brun, traces de pierre noire. Atelier de Cristoforo Roncalli, dit il Pomarancio Pomarancio, 1552/53 – Rome, 1626 recto : Un évangéliste au verso : Draperies Huile sur papier. Cavalier d’Arpin (Cavaliere Giuseppe Cesari d’Arpino, dit le)

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Arpino, 1568 – Rome, 1640 Moïse tenant les Tables de la Loi Pierre noire et sanguine. Cavalier d’Arpin (Cavaliere Giuseppe Cesari d’Arpino, dit le) Arpino, 1568 – Rome, 1640 David et Goliath Sanguine et pierre noire. Atelier de Raphaël Giovanni da Udine (?) Udine, 1487 – Rome, 1564 Le Sacrifice de Caïn et Abel Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc. Artiste actif à Rome (?), XVIe siècle Vierge à l’Enfant Plume et encre brune, rehauts de blanc. École romaine fin XVIe siècle Combat d’hommes nus et habillés Plume et encre brune, rehauts de blanc.

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MUSEE DES BEAUX-ARTS DE MARSEILLE ECOLES FLORENTINE ET SIENNOISE École florentine 1re moitié du XVIe siècle Étude pour une figure assise, auréolée, tenant un livre ouvert sur ses genoux Plume et encre brune, rehauts de gouache blanche sur pierre noire. Fra Bartolommeo (Baccio della Porta, dit) Florence, 1473 – Florence, 1517 Crucifixion avec sainte Catherine de Sienne, saint Dominique et d’autres saints Pierre noire, rehauts de blanc et traces de sanguine, sur papier préparé beige. Baccio Bandinelli Florence, 1493 – Florence, 1560 Étude pour un larron crucifié, dans une Déposition de Croix Plume et encre brune. Baccio Bandinelli Florence, 1493 – Florence, 1560 Homme appuyé sur une canne Pierre noire, papier filigrané. Raffaello da Montelupo (Raffaello Sinibaldi, dit) ? v. 1505 – Orvieto, 1566 recto : Cinq guerriers armés dont un portant un étendard au verso : Études de perspectives Plume et encre brune (seules pour le recto), sanguine. Bronzino (Angelo di Cosimo di Mariano, dit il) ? Monticelli (Florence), 1503 – Florence, 1572 Tête idéale vue de profil Pierre noire. Francesco Salviati ( ?) Florence, 1510 – Rome, 1563 Tête casquée Plume et encre brune, lavis brun. Francesco Salviati Florence, 1510 – Rome, 1563 Figure vue de dos, portant une urne Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache et traces de pierre noire. Giorgio Vasari Arezzo, 1511 – Florence, 1574 Saint Pierre martyr exorcisant un démon ayant pris les traits d’une Vierge à l’Enfant Lavis brun et rehauts de gouache blanche. Mise au carreau à la pierre noire. Pierino da Vinci Vinci, vers 1530 – 1553 recto : Le comte Ugolin et ses enfants en prison sont visités par la Faim Plume et encre brune, lavis brun, sur tracé préparatoire à la pierre noire. au verso : Études de jambes et d’une épaule et un bras

Pierre noire. Girolamo Macchietti Florence, vers 1535 – Florence, 1592 Jeune garçon à demi étendu Au verso fragment d’esquisse à la sanguine. Sanguine. Giovanni Battista Naldini Fiesole, vers 1537 – Florence, 1591 Pietà Sanguine et lavis brun. Mise au carreau à la pierre noire. École florentine 2de moitié du XVIe siècle Étude pour une bataille d’animaux fantastiques Pierre noire et sanguine. Giovanni Balducci, dit il Cosci Florence, 1560 – Naples, après 1631 Bethsabée au bain Plume et encre brune, tracé préparatoire à la pierre noire. Baldassare Tommaso Peruzzi Sienne, 1481 – Rome, 1536 recto : Allégorie de la Force au verso : Allégorie de la Force Pinceau, plume et encre brune, rehauts de gouache blanche sur papier préparé rosé. Baldassare Tommaso Peruzzi Sienne, 1481 – Rome, 1536 Vierge à l’Enfant avec saint Siméon Plume et encre brune. Girolamo del Pacchia (?) Sienne, 1477 – vers 1530 Étude pour une figure de David Sanguine. Sodoma (Antonio Bazzi, dit il) Vercelli, 1477 – Sienne, 1549 Tête de religieuse Fusain et craie blanche. Prospero Bresciano, dit aussi Prospero Antichi Brescia, vers 1555/1565 - Rome, 1592 Deux études de têtes d’hommes Pierre noire. Francesco Vanni Sienne, 1580/1582 – Sienne, 1610 Deux études de mains jouant du luth Au verso, esquisse du même sujet Pierre noire et sanguine. Michelangelo Anselmi Lucques (ou Sienne ?), 1491/1492 – Parme, 1555 recto : Sibylle lisant Sanguine. au verso : Sibylle lisant Sanguine, pierre noire et lavis gris.

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MUSEE DES BEAUX-ARTS D’ORLÉANS ECOLES BOLONAISE ET ROMAINE DU XVIIe SIECLE Agostino Carracci, dit Augustin Carrache ( ?) Bologne, 1557 – Parme, 1602 Études de têtes et architecture Plume et encre brune. Agostino Carracci, dit Augustin Carrache Bologne, 1557 – Parme, 1602 Madeleine repentante Plume et encre brune. Agostino Carracci, dit Augustin Carrache Bologne, 1557 – Parme, 1602 recto : Neptune chassant les nuages et calmant les flots (Quos Ego) Plume et encre brune, sanguine. au verso : Étude pour Neptune et autres études Plume et encre brune, pierre noire et sanguine. Agostino Carracci, dit Augustin Carrache Bologne, 1557 – Parme, 1602 Tête de femme tournée vers la droite Fusain, traces de craie blanche sur papier gris-bleu. Annibale Carracci, dit Annibal Carrache Bologne, 1560 – Rome, 1609 Mercure protégeant Ulysse des charmes de Circé Plume et encre brune, pierre noire, lavis gris, rehauts de blanc. Annibale Carracci, dit Annibal Carrache Bologne, 1560 – Rome, 1609 et Ludovico Carracci Bologne, 1555 – Bologne, 1619 Annibale Carracci a. Étude de sculpture dans une niche Plume et encre brune, pierre noire. et Ludovico Carracci b. Frise avec des atlantes Plume et encre brune. Annibale Carracci, dit Annibal Carrache Bologne, 1560 – Rome, 1609 Jupiter et Junon Plume et encre de Chine, lavis gris. Annibale Carracci, dit Annibal Carrache Bologne, 1560 – Rome, 1609 Tête de lion Pierre noire, rehauts de gouache blanche. Guerchin (Giovan Francesco Barbieri, dit le) Cento, 1591 – Bologne, 1666 Saint Marc taillant sa plume pour écrire l’Évangile Plume et encre brune, lavis brun. Simone Cantarini Pesaro, 1612 – Vérone, 1648 Étude de Vierge à l’Enfant, d’anges et un putto

Plume et encre brune. Pier Francesco Mola Coldrerio (Côme), 1612 – Rome, 1666 Mercure et Argus Plume et encre brune. Pier Francesco Mola Coldrerio (Côme) 1612 – Rome, 1666 recto : Paysage boisé avec une ferme Plume et encre brune, lavis brun. au verso : Études de têtes d’enfants et personnages au fond Plume et encre brune, sanguine. Salvator Rosa Arenella (Naples), 1615 – Rome, 1673 Homme lauré contemplant un crâne Plume et encre brune, lavis brun. Pier Leone Ghezzi Rome, 1674 – Rome, 1755 Prêtre et acolytes célébrant la messe Plume et encre brune, lavis brun. Pier Leone Ghezzi Rome, 1674 – Rome, 1755 Trois moines dans un réfectoire Plume et encre brune, lavis brun. Dionijs Calvaert (attribué à) Anvers, vers 1540 – Bologne, 1619 Homme drapé s’appuyant sur une canne Sanguine, rehauts de blanc, sur papier beige. Ludovico Carracci, cercle de Bologne, 1555 – Bologne, 1619 Le repos pendant la fuite en Égypte Plume et encre brune, lavis brun. Carlo Saraceni (?) Venise, 1579 ou 1583– 1620 recto : Tête de femme de profil Plume et encre brune, lavis et rehauts de blanc. au verso : Deux études de têtes. Pierre noire. Atelier de Guerchin (Giovanni Francesco Barbieri, dit) ? Cento, 1591 – Bologne, 1666 Saint Joseph et le Christ enfant avec un livre Plume et encre brune, lavis brun.

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MUSEE DES BEAUX-ARTS DE RENNES

ECOLES LOMBARDE ET EMILIENNE Jacopo Bertoja Parme, 1544 – Parme (ou Caprarola), 1574 La mort de Lucrèce Plume et encre brune, lavis brun, pierre noire, tracé prépara-toire à la sanguine.

Pirro Ligorio Naples, vers 1513 – Ferrare, 1583 recto : Femme et enfant d’après l’Antique au verso : Étude d’après l’Antique Sanguine, sur tracé préparatoire au stylet (au recto seule-ment). Mise au carreau à la pierre noire (au verso seule-ment). Biagio Pupini dit aussi Biagio dalle Lame ou Biagio delle Lame Bologne, documenté de 1511 à 1551 Deux hommes et un garçon aiguisant une hache Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blan-che sur papier préparé ocre. Biagio Pupini dit aussi Biagio dalle Lame ou Biagio delle Lame Bologne, documenté de 1511 à 1551 Groupe d’hommes nu : étude pour une Pentecôte ( ?) Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blan-che sur papier préparé ocre. Artiste ferrarais, XVIe siècle Jeune femme jouant de la trompe Pierre noire. Parmigianino, dit le Parmesan (Francesco Mazzuola, dit il) Parme, 1503 – Casalmaggiore (Crémone), 1540 La piscine de Bethseda Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc. Parmigianino, dit le Parmesan (Francesco Mazzuola, dit il) Parme, 1503 – Casalmaggiore (Crémone), 1540 recto : Scène d’après l’Antique Plume et encre brune, et noire. au verso : Éléments d’architecture et étude de jambe Plume et encre noire. Parmigianino, dit le Parmesan (Francesco Mazzuola, dit il) Parme, 1503 – Casalmaggiore (Crémone), 1540 Homme nu, cheval, et figure casquée Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc (oxydés). Parmigianino, dit le Parmesan (Francesco Mazzuola, dit il) Parme, 1503 – Casalmaggiore (Crémone), 1540 Vénus désarmant Cupidon Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc sur papier préparé rosé. Parmigianino, dit le Parmesan (Francesco Mazzuola, dit il) Parme, 1503 – Casalmaggiore (Crémone), 1540 Jeune garçon vu de dos, la tête de profil Plume et encre brune.

Girolamo Mazzola Bedoli Viadana ou Parme, vers 1500 – Parme, vers 1569 Ange soufflant dans une trompette Sanguine. Atelier de Girolamo Miruoli Bologne ( ?), ? – Parme, 1570 et de Jacopo Bertoja Parme, 1544 – Parme (ou Caprarola ), 1574 Saint Roch ( ?) assis au pied d’un arbre Plume et encre brune. Attribué à Primatice (Francesco Primaticcio, dit) Bologne, 1504 – Paris, 1570 d’après Giulio Romano (Giulio Pippi, dit) Rome, 1492/1499 – Mantoue, 1546 Saint Antoine abbé Plume et encre brune, lavis brun et rehauts de blanc sur papier lavé brun clair. Incisé pour le transfert. Primatice (Francesco Primaticcio, dit) Bologne, 1504 – Paris, 1570 Ulysse et les ombres des morts Sanguine et rehauts de gouache blanche, sur papier lavé de rose clair. Nicolò dell’ Abate Modène, 1509/1512 – Fontainebleau, vers 1571 La Caravane des Mages Plume et encre brune, rehauts de blanc. Mise au carreau à la pierre noire. Bernardino Campi Crémone, 1522 – Reggio Emilia, 1591 L’Immaculée Conception Sanguine, encre brune, lavis brun sur papier préparé rosé. Carlo Urbino Crema, entre 1510 et1520 - Milan ou Crema (?) recto : Adoration des bergers Plume et encre brune, lavis gris et brun, tracé préparatoire à la pierre noire. verso : La Chute des anges rebelles Plume et encre brune. Ambrogio Giovanni Figino Milan, 1553 – Milan, 1608 recto : Études de nus au verso : Études de nus Plume et encre brune, tracé préparatoire à la sanguine. Attribué à Enea Salmeggia, dit il Talpino Salmezza, vers 1565 – Bergame, 1626 Tête d’homme de profil Plume et encre brune. Mise au carreau (partiellement) à la plume et encre brune. Luca Cambiaso Moneglia (Gênes), 1527 – San Lorenzo de el Escorial, 1585 La Célébration du Synode Plume et encre brune, lavis brun.

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Attribué à Parmigianino, dit le Parmesan (Francesco Mazzuola, dit il) Parme, 1503 – Casalmaggiore (Crémone), 1540 Études d’un crabe, d’une tête et d’oiseaux morts dans un encadrement Plume et encre brune, lavis brun. Jacopo Bertoja Parme, 1544 – Parme (ou Caprarola), 1574 La mort de Lucrèce Plume et encre brune, lavis brun, pierre noire, tracé prépa-ratoire à la sanguine. Giulio Campi (?) Crémone, après 1507 – Crémone, 1573 ou Bernardino Campi Crémone, 1522 – Reggio Emilia, 1591 Dieu dans les nuées parmi les anges Plume et encre brune. Artiste italien, XVIe siècle Un cavalier Plume et encre brune, rehauts de blanc (oxydés). Mise au carreau à la sanguine.

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MUSEES DE LA VILLE DE TOULOUSE ECOLE VENITIENNE Artiste de l’entourage d’Antonio Pisanello (Giovanni Ba-dile ?) Vérone, 1379 – Vérone, avant juin 1451 Deux études d’hommes nus et une étude de main gauche Plume et encre brune. Artiste actif à Padoue, deuxième moitié du XVe siècle Saint Martin et le pauvre Plume et encre brune, lavis brun. Benedetto Diana (Benedetto Rusconi, dit) ? Venise , vers 1460 – Venise, 1525 Vierge à l’Enfant et le petit saint Jean Plume et encre brune. Artiste vénitien, début du XVIe siècle Assemblée de personnages sur la terrasse d’un édifice Plume et encre brune, lavis brun. Attribué à Giacomo Palma, dit Palma Vecchio Serina (Bergame), vers 1480 – Venise (?), 1528 Tête d’homme barbu Pierre noire. Domenico Campagnola Venise ( ?), vers 1500 – Padoue, 1564 Paysage avec une ville fortifiée et une mère et son enfant au premier plan Plume et encre brune. Domenico Campagnola Venise ( ?), vers 1500 – Padoue, 1564 Étude d’arbres Plume et encre brune sur papier bleu. Pâris Bordone Trévise, 1500 – Venise, 1571 Étude d’homme nu Pierre noire et rehauts de blanc, sur papier bleu. Tintoret (Jacopo Robusti, dit il) Venise, 1518/1519 – Venise, 1594 recto : Samson tuant le Philistin au verso : Samson tuant le Philistin Pierre noire sur papier gris. Véronèse (Paolo Caliari, dit ) Vérone, 1528 – Venise, 1588 Études pour Vénus et Adonis avec Cupidon et des chiens Pierre noire, sanguine et rehauts de craie blanche sur papier bleu. Leandro Bassano (Leandro da Ponte, dit) Bassano, 1557 – Venise, 1662 Saint Hyacinte et un autre saint marchant sur les eaux et transportant une statue de la Vierge Pierre noire, traces de rehauts de blanc, papier beige. École vénitienne vers 1600

Album contenant 42 dessins et une gravure Traits de plume et encre brune, aquarelle, gouaches, rehauts d’or et d’argent (pour les dessins). Reliure en velours rouge foncé. Doré sur les tranches École vénitienne XVIe siècle Ville fortifiée et arbres Plume et encre brune. Andrea Schiavone Zara, vers 1510/1515 – Venise, 1563 L’Annonciation Encre de Chine, lavis et rehauts de blanc. Suiveur de Jacopo Palma, dit Palma Giovane Venise, vers 1548/1550 – Venise, 1628 Déesse marine sur un triton avec deux putti Plume et encre brune, lavis brun, tracé préparatoire à la pierre noire. École italienne vers 1540 Marie Madeleine au pied de la Croix Plume et encre brune.

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Nicolò dell’ Abate Modène, 1509/1512 - Fontainebleau, vers 1571 90 La Caravane des Mages Plume et encre brune, rehauts de blanc. Mise au carreau à la pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes Michelangelo Anselmi Lucques (ou Sienne ?), 1491/1492 - Parme, 1555 78 Sibylle lisant Sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille Amico Aspertini Bologne, 1474/1475 - Bologne, 1552 70 Hommes et chevaux embarqués sur le Danube : copie d’après la colonne Tra-jane Pierre noire et lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphi-ques RF 53004 Baccio Bandinelli Florence, 1493 - Florence, 1560 21 Étude pour un larron crucifié, dans une Déposition de croix Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille Baccio Bandinelli Florence, 1493 - Florence, 1560 22 Homme appuyé sur un bâton Pierre noire, papier filigrané. Acquis par l’État en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille Federico Barocci, dit le Baroche Urbino, vers 1535 - Urbino, 1612 62 Tête de saint Joseph Pierre noire, sanguine, craie blanche, pas-tel (?), sur papier bleu. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Lillle Federico Barocci, dit le Baroche Urbino, vers 1535 - Urbino, 1612 63 Énée portant Anchise sur ses épaules Pierre noire, craie blanche, tracé prépara-toire au stylet, sur papier bleu. Mise au carreau à la pointe sèche. Acquis par l’État en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille Federico Barocci, dit le Baroche Urbino, vers 1535 - Urbino, 1612 61 Étude pour une sainte Madeleine soute-

nant la Vierge Sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille Baccio della Porta, dit Fra Bartolom-meo Florence, 1473 - Florence, 1517 19 Crucifixion avec sainte Catherine de Sienne, saint Dominique et d’autres saints Pierre noire, rehauts de blanc et traces de sanguine, sur papier préparé beige. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille Leandro da Ponte, dit Leandro Bassa-no Bassano, 1557 - Venise, 1662 17 Saint Hyacinte et un autre saint mar-chant sur les eaux et transportant une statue de la Vierge Pierre noire, traces de rehauts de blanc, sur papier beige. Acquis par l’État en 2004 pour les mu-sées de la ville de Toulouse Domenico Beccafumi Montaperti (Sienne), vers 1484 (?) - Sienne, 1551 38 Tête de jeune homme vue de profil Huile polychrome sur papier. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphi-ques RF 53005 Jacopo Bertoja Parme, 1544 - Parme (ou Caprarola), 1574 86 La construction du temple d’Hercule près du lac de Vico Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blanche, tracé préparatoire à la pierre noire, sur papier bleu. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphi-ques RF 53006 Artiste actif à Parme Vers 1570 85 Saint Roch (?) assis au pied d’un ar-bre Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes Francesco Buonsignori (?) Vérone, vers 1460 - Calderio, Vérone, 1519 3 Portrait d’une dame Pierre noire sur papier lavé de gris-beige. Acquis par l’État en 2004 pour le musée

du Louvre, département des Arts graphiques RF 53007 Camillo Boccaccino Crémone, vers 1504/1505 - Cré-mone, 1546 92 La Nativité Au verso : Homme nu Sanguine. Mise au carreau à la pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53008 Pâris Bordon Trévise, 1500 - Venise, 1571 13 Étude d’homme nu Pierre noire et rehauts de blanc, sur papier bleu. Acquis par l’État en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse Angelo di Cosimo, dit il Bronzino Monticelli (Florence), 1503 - Flo-rence, 1572 24 Tête idéale vue de profil Pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille Luca Cambiaso Moneglia (Gênes), 1527 - San Lo-renzo de El Escorial, 1585 97 La Célébration du Synode Plume et encre brune, lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes Domenico Campagnola Venise (?), vers 1500 - Padoue, 1564 11 Paysage avec une ville fortifiée et une mère et son enfant au pre-mier plan Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse Domenico Campagnola Venise (?), vers 1500 - Padoue, 1564 12 Étude d’arbres Plume et encre brune sur papier bleu. Acquis par l’État en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse Bernardino Campi Crémone, 1522 - Reggio Emilia, 1591 93 L’Immaculée Conception Sanguine, encre brune, rehauts de

Liste des 114 dessins exposés, par ordre alphabétique d’artistes

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gouache blanche, lavis brun, sur papier pré-paré brun rosé. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes Simone Cantarini Pesaro, 1612 - Vérone, 1648 109 Étude de Vierge à l’Enfant, d’anges et un putto Plume et encre brune, traces de sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans Giovan Francesco Caroto Vérone, vers 1480 - Vérone, 1555 8 Vierge à l’Enfant sur un trône et figure de sainte de profil à droite Pinceau et encre brune, rehauts de blanc, sur papier lavé de brun. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53009 Agostino Carracci, dit Augustin Carrache Bologne, 1557 - Parme, 1602 98 Le Jugement de Salomon Plume et encre brune, lavis brun, traces de pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53010 Agostino Carracci, dit Augustin Carrache Bologne, 1557 - Parme, 1602 99 Études de têtes et architecture Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans Attribué à Annibale Carracci, dit Annibal Carrache Bologne, 1560 - Rome, 1609 102 Tête de femme tournée vers la droite Fusain, traces de craie blanche, sur papier gris-bleu. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans Agostino Carracci, dit Augustin Carrache Bologne, 1557 - Parme, 1602 100 Madeleine repentante Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans Attribué à Annibale Carracci, dit Annibal Carrache Bologne, 1557 - Parme, 1602 101 Neptune chassant les nuages et calmant les flots (Quos Ego) Plume et encre brune, sanguine, traits d’en-cadrement à la plume. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans

Annibale Carracci, dit Annibal Car-rache Bologne, 1560 - Rome, 1609 106 Tête de lion Pierre noire, rehauts de gouache blan-che. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans Annibale Carracci, dit Annibal Car-rache Bologne, 1560 - Rome, 1609 105 Jupiter et Junon Plume et encre de Chine, lavis gris au-trefois bleu, traces de pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans Annibale Carracci, dit Annibal Car-rache Bologne, 1560 - Rome, 1609 107 Adoration des bergers Au verso : Paysage et fragment de la gravure de la Pietà, dite le Christ de Caprarola Plume et encre brune, traces de pierre noires, sur deux feuillets de papier as-semblés. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts gra-phiques RF 53011 Annibale Carracci, dit Annibal Car-rache Bologne, 1560 - Rome, 1609 104 a. Étude de sculpture dans une ni-che Plume et encre brune, indications à la pierre noire. Ludovico Carracci, dit Louis Carra-che 104 b. Frise avec des atlantes Plume et encre brune, lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans Annibale Carracci, dit Annibal Car-rache Bologne, 1560 - Rome, 1609 103 Mercure protégeant Ulysse des charmes de Circé Plume et encre brune, pierre noire, lavis gris, rehauts de blanc, sur papier gris-vert. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans Giuseppe Cesari d’Arpino, dit il Ca-valiere d’Arpino Arpino, 1568 - Rome, 1640 66 Moïse tenant les Tables de la Loi Pierre noire et sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille

Giuseppe Cesari d’Arpino, dit il Cavaliere d’Arpino Arpino, 1568 - Rome, 1640 67 David et Goliath Sanguine et pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le pa-lais des Beaux-Arts de Lille Antonio Allegri, dit le Corrège Correggio (près de Parme), vers 1489 - Corregio (près de Parme), 1534 77 Saint Matthieu et saint Jérôme avec un ange Sanguine. Mise au carreau à la san-guine. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53012 Daniele Ricciarelli, dit Daniele da Volterra Volterra, 1509 - Rome, 1566 53 Homme drapé assis Pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le pa-lais des Beaux-Arts de Lille Daniele Ricciarelli, dit Daniele da Volterra Volterra, 1509 - Rome, 1566 54 Le Massacre des Innocents Pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le pa-lais des Beaux-Arts de Lille Battista Dossi (?), après 1474 - Ferrare, 1556 73 Dédale et Icare Plume et encre brune, lavis brun, re-hauts de gouache blanche, sur deux feuilles de papier lavées de brun et assemblées. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53027 Dosso Dossi Ferrare, vers 1486 - (?), vers 1541/1542 74 Paysage avec une ville; deux mou-lins Au verso : Saint Barthélemy et saint Thomas Lavis brun, rehauts de gouache blan-che, sur papier bleu. Dessin coupé et présenté sur deux feuillets séparés. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53013 et RF 53014 Artiste actif à Padoue Seconde moitié du XVe siècle 2 Saint Martin et le pauvre ; esquisse d’un cercle Plume et encre brune, lavis brun.

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Acquis par l’État en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse Artiste actif à Ferrare XVIe siècle 75 Jeune femme jouant de la trompe Pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes Artiste florentin Première moitié du XVIe siècle 20 Étude pour une Vierge au voile, avec l’Enfant Plume et encre brune, rehauts de gouache blanche sur pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille Artiste florentin Seconde moitié du XVIe siècle 32 Bataille d’animaux fantastiques Pierre noire et sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille Attribué à Raffaello Sinibaldi, dit Raffael-lo da Montelupo (?), vers 1505 - Orvieto, 1566 23 Cinq guerriers antiques dont un portant un étendard Au verso : Études de perspectives Plume et encre brune, tracé préparatoire à la sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille Prospero Antichi Brescia (?), vers 1555-1565 - Rome, 1592 39 Deux études de têtes d’hommes Pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille École vénitienne Fin du XVe siècle ou début du XVIe siècle 7 Assemblée de personnages sur la terrasse d’un édifice Plume et encre brune, lavis brun, lavis bleu. Acquis par l’État en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse École vénitienne Vers 1600 18 Album contenant 42 dessins et une gra-vure Traits de plume et encre brune, aquarelle, gouache, rehauts d’or et d’argent (pour les dessins). Reliure en velours rouge foncé. Doré sur les tranches Acquis par l’État en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse Eusebio da San Giorgio Pérouse, vers 1465/1470 - Pérouse (?), après

1539 41 Étude d’une tête de jeune femme Pierre noire, traces de préparation au stylet. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53015 Ambrogio Giovanni Figino Milan, 1553 - Milan, 1608 95 Études de nus Plume et encre brune, lavis gris, traces de sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Rennes Girolamo del Pacchia (?) Sienne, vers 1477 - Sienne, vers 1530 37 Étude pour une figure de David Sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Marseille Pier Leone Ghezzi Rome, 1674 - Rome, 1755 114 Prêtre et acolytes célébrant la messe Plume et encre brune, lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts d’Orléans Pier Leone Ghezzi Rome, 1674 - Rome, 1755 115 Trois moines dans un réfectoire Plume et encre brune, lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts d’Orléans Nicolò II Giolfino Vérone, 1476 - Vérone, 1555 4 Saint Sébastien Plume et encre noire, rehauts de blanc, stylet (dans les arcs). Mise au carreau à la sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53016 Nicolò II Giolfino Vérone, 1476 - Vérone, 1555 5 Les Sept Arts libéraux Pinceau et lavis gris-brun, rehauts de blanc, sur papier bleu. Mise au carreau à la pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53017 Giovanni di Nanni, dit Giovanni da Udine Udine, 1487 - Rome, 1561 44 Deux études de tête d’aigle Pinceau, aquarelle et gouache. Acquis par l’État en 2004 pour le pa-lais des Beaux-Arts de Lille

Giulio Pippi, dit Giulio Romano Rome, 1492/1499 - Mantoue, 1546 46 L’Enlèvement d’Europe Plume et encre brune, lavis brun, tra-cé préparatoire et traces de mise au carreau à la pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le pa-lais des Beaux-Arts de Lille Giulio Pippi, dit Giulio Romano Rome, 1492/1499 - Mantoue, 1546 45 Neptune sur son char Plume et encre brune, lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le pa-lais des Beaux-Arts de Lille Giovan Francesco Barbieri, dit le Guerchin Cento, 1591 - Bologne, 1666 108 Saint Marc taillant sa plume pour écrire l’Évangile Plume et encre brune, lavis brun et gris. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts d’Orléans Bernardino Lanino Mortara (Vercelli), vers 1512 - Ver-celli, 1583 91 Un évangéliste assis dans un paysage boisé Plume, lavis brun, rehauts de gouache blanche (avec quelques oxydations) sur papier bleu. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53018 Pirro Ligorio Naples, vers 1513 - Ferrare, 1583 55 Femme et enfant d’après l’Antique Sanguine, sur tracé préparatoire au stylet (au recto seulement). Mise au carreau à la pierre noire (au verso seulement). Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Rennes Lorenzo Lotto Venise, vers 1480 - Lorette, vers 1556/1557 10 Saint Roch Pinceau et lavis brun, rehauts de blanc, sur papier beige. Mise au carreau à la sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53019 Girolamo Macchietti Florence, vers 1535 - Florence, 1592 30 Jeune garçon à demi étendu Sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Marseille

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Girolamo Mazzola Bedoli Viadana ou Parme, vers 1500 - Parme, vers 1569 84 Ange soufflant dans une trompette Sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes Pier Francesco Mola Coldrerio (Côme), 1612 - Rome, 1666 110 Mercure endormant Argus Plume et encre brune, lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans Pier Francesco Mola Coldrerio (Côme) 1612 - Rome, 1666 111 Paysage boisé avec une ferme Plume et encre brune, lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse Benedetto Rusconi, dit Benedetto Diana (?) Venise, vers 1460 - Venise, 1525 7 Vierge à l’Enfant et le petit saint Jean ; essai de plume Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans Giovanni Maria Morandi Florence, 1622 - Rome, 1717 113 Moine libérant des esclaves turcs Sanguine, lavis de sanguine, rehauts de blanc, traits d’encadrement à la sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53020 Giovanni Battista Naldini Fiesole, vers 1537 - Florence, 1591 31 Pietà Sanguine et lavis de sanguine. Mise au car-reau à la pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille Giovanni Balducci, dit il Cosci Florence, 1560 - Naples, après 1631 33 Bethsabée au bain Plume et encre brune, traces de gouache blanche (oxydée), tracé préparatoire à la pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille Lelio Orsi Novellara (?), vers 1508 - Novellara, 1587 76 Le Christ aux limbes Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blanche. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53021

Francesco Mazzuola, dit il Parmigia-nino ou le Parmesan Parme, 1503 - Casalmaggiore (Crémone), 1540 82 Vénus désarmant Cupidon Plume et encre brune, lavis brun, re-hauts de gouache blanche, traces de pierre noire, sur papier préparé rosé. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Rennes Francesco Mazzuola, dit il Parmigia-nino ou le Parmesan Parme, 1503 - Casalmaggiore (Crémone), 1540 83 Jeune garçon vu de dos, la tête de profil Plume et encre brune lavis brun clair. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Rennes Francesco Mazzuola, dit il Parmigia-nino ou le Parmesan Parme, 1503 - Casalmaggiore (Crémone), 1540 81 Homme nu assis, cheval renversé, et jeune homme casqué tenant un cime-terre Plume et encre brune, lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Rennes Francesco Mazzuola, dit il Parmigia-nino ou le Parmesan Parme, 1503 - Casalmaggiore (Crémone), 1540 79 La Piscine de Bethseda Plume et encre brune, lavis brun, re-hauts de gouache blanche, traces de piqûres. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Rennes Francesco Mazzuola, dit il Parmigia-nino ou le Parmesan Parme, 1503 - Casalmaggiore (Crémone), 1540 80 Assemblée de philosophes et de sa-vants Plume et encres brune et noire. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Rennes Piero Bonaccorsi, dit Perino del Vaga Florence, 1501 - Rome, 1547 50 Dessin d’ornement à motifs de gro-tesques, repris dans la partie infé-rieure, pour une lunette Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille Piero Bonaccorsi, dit Perino del Vaga Florence, 1501 - Rome, 1547 51 Junon demande à Éole de déchaîner

les vents contre les Troyens tandis que Vénus intercède auprès de Nep-tune afin qu’il chasse les nuages et calme les flots Plume et encre brune, lavis brun, re-hauts de blanc, tracé préparatoire à la pierre noire, traces de sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le pa-lais des Beaux-Arts de Lille Piero Bonaccorsi, dit Perino del Vaga Florence, 1501 - Rome, 1547 52 Quatre femmes debout, de profil et de face ; deux femme dansant ; une canéphore portant une Victoire à la main Plume et encre brune, quelques indi-cations à la pierre noire, sur papier jauni. Acquis par l’État en 2004 pour le pa-lais des Beaux-Arts de Lille Baldassare Peruzzi Sienne, 1481 - Rome, 1536 34 Allégorie de la Force Pinceau, plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blanche, sur papier lavé rose. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Marseille Baldassare Peruzzi Sienne, 1481 - Rome, 1536 35 Vierge à l’Enfant avec saint Si-méon Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Marseille Pierino da Vinci Vinci, vers 1530 - 1553 29 Le comte Ugolin et ses enfants en prison sont visités par la Faim Plume et encre brune, lavis brun, pierre noire, sur papier lavé de gris. Acquis par l’État en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse Artiste de l’entourage d’Antonio Pi-sanello (Giovanni Badile ?) Vérone 1379 - Vérone, avant juin 1451 1 Deux études d’hommes nus et une étude de main gauche Plume et encre brune, tracé prépara-toire à la pointe de métal. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Marseille Polidoro Caldara, dit Polidoro da Caravaggio Caravaggio (Bergame), 1499/1500 - Messine, vers 1543

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48 La Sainte Famille et le petit saint Jean Sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille Polidoro Caldara, dit Polidoro da Cara-vaggio Caravaggio (Bergame), 1499/1500 - Mes-sine, vers 1543 47 Groupes d’hommes étudiant dans des livres Sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille Polidoro Caldara, dit Polidoro da Cara-vaggio Caravaggio (Bergame), 1499/1500 - Mes-sine, vers 1543 49 Étude de deux figures Sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille Francesco Primaticcio, dit Primatice Bologne, 1504 - Paris, 1570 89 Ulysse et les ombres des morts Sanguine et rehauts de gouache blanche, sur papier lavé de rose clair. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes Francesco Primaticcio, dit Primatice Bologne, 1504 - Paris, 1570 87 Étude d’homme drapé Sanguine, rehauts de gouache blanche, sur papier lavé de rose orangé. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53029 Maître I ♀V (?) Actif à Fontainebleau en 1543-1545 ou attribué à Francesco Primaticcio, dit Primatice Bologne, 1504 - Paris, 1570 d’après Giulio Pippi, dit Giulio Romano Rome, 1492/1499 - Mantoue, 1546 87 Saint Antoine abbé Plume et encre brune, lavis brun et rehauts de blanc, sur papier lavé brun clair. Incisé pour le transfert. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes Biagio Pupini, dit aussi Biagio dalle Lame ou Biagio delle Lame Bologne, documenté de 1511 à 1551 71 Deux hommes et un garçon aiguisant une hache Pinceau, lavis brun, rehauts de gouache blan-che, sur papier préparé ocre. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes

Biagio Pupini, dit aussi Biagio dalle Lame ou Biagio delle Lame Bologne, documenté de 1511 à 1551 72 Groupe de figures nues : étude pour une Pentecôte Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blanche, tracé préparatoire à la pierre noire, sur papier gris bleu. Mise au carreau à la sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Rennes Raffaello Motta, dit Raffaellino da Reggio Codemondo (Reggio Emilia), vers 1550 - Rome, 1578 64 Apelle peignant Campaspe Plume et encre brune, lavis brun, traces d’esquisse à la pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Lille Marcantonio Raimondi Sant’Andrea in Argine, vers 1475 - Bo-logne, 1534 68 Jeune homme nu tenant une bande de tissu Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphi-ques RF 53022 Marcantonio Raimondi Sant’Andrea in Argine, vers 1475 - Bo-logne, 1534 69 Femme nue tenant un voile Plume et encre brune. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphi-ques RF 53023 Atelier de Cristoforo Roncalli, dit il Pomarancio Pomarancio, 1552/1553 - Rome, 1626 65 Un évangéliste Au verso : Draperies Pinceau, huile monochrome, sur papier découpé irrégulièrement. Acquis par l’État en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille Salvator Rosa Arenella (Naples), 1615 - Rome, 1673 112 Homme lauré contemplant un crâne Plume et encre brune, lavis gris. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts d’Orléans Attribué à Enea Salmeggia, dit il Talpi-no Salmezza, vers 1565 - Bergame, 1626 96 Tête d’homme de profil Plume et encre brune. Partiellement mis au carreau et indications de proportions à la plume et encre brune.

Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Rennes Francesco Salviati Florence, 1510 - Rome, 1563 26 Tête casquée Plume et encre brune, lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Marseille Francesco Salviati Florence, 1510 - Rome, 1563 25 Dessin pour un calice Plume et encre brune, lavis brun. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53024 Francesco Salviati Florence, 1510 - Rome, 1563 27 Figure vue de dos, portant une urne Plume et encre brune, lavis brun, re-hauts de gouache (en partie oxydée), tracé préparatoire à la pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Marseille Andrea Schiavone Zara, vers 1510/1515 - Venise, 1563 122 L’Annonciation Encre noire, lavis et rehauts de blanc. Acquis par l’État en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse Andrea Schiavone Zara, vers 1510/1515 - Venise, 1563 15 Médée Huile en camaïeu gris, blanc, rosé, sur papier rouge rosé. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53026 Sebastiano Luciani, dit Sebastiano del Piombo Venise (?), vers 1485 - Rome, 1547 43 Tête de femme Fusain, rehauts de blanc, sur papier gris-vert. Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53025 Antonio Bazzi, dit il Sodoma Vercelli, 1477 - Sienne, 1549 36 Tête de religieuse Fusain (?) et rehauts de blanc, sur papier beige, anciennement bleu (?). Acquis par l’État en 2004 pour le mu-sée des Beaux-Arts de Marseille Jacopo Robusti, dit le Tintoret Venise, 1518/1519 - Venise, 1594 14 Samson tuant le Philistin

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Au verso : Samson tuant le Philistin Pierre noire sur papier bleu. Acquis par l’État en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse Carlo Urbino Crema, entre 1510 et 1520 - Milan ou Cre-ma, (?) 94 Adoration des bergers Plume et encre brune, lavis gris et brun, tracé préparatoire à la pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes Giorgio Vasari Arezzo, 1511 - Florence, 1574 28 Saint Pierre martyr exorcisant un démon ayant pris les traits d’une Vierge à l’Enfant Plume et encre brune, lavis brun et rehauts de gouache blanche. Mise au carreau à la pierre noire sur papier bleu. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille Paolo Caliari, dit Véronèse Vérone, 1528 - Venise, 1588 16 Études pour Vénus et Adonis avec Cupidon et des chiens Pierre noire, sanguine et rehauts de craie blanche, sur papier bleu. Acquis par l’État en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse Francesco Vanni Sienne, 1580/1582 - Sienne, 1610 40 Deux études de mains jouant du luth Pierre noire et sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille Timoteo Viti Urbino, vers 1469 - Urbino, 1523 42 Tête de femme regardant en bas vers la gauche Pierre noire, (au recto) pierre noire et rehauts de blanc, sur papier gris- brun partiellement lavé de blanc. Acquis par l’État en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques RF 53028 Federico Zuccaro Sant’Angelo in Vado (Pesaro), 1540/1541 - Ancône, 1609 60 Le pape Alexandre III recevant l’empe-reur Frédéric Barberousse devant la basili-que Saint-Marc Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blanche, tracé préparatoire à la pierre noire. Acquis par l’État en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille

Federico Zuccaro Sant’Angelo in Vado (Pesaro), 1540/1541 - Ancône, 1609 59 Groupe de figures debout et age-nouillées Plume et encre brune, lavis gris, es-quisse à la pierre noire, rehauts de gouache blanche, sur papier gris-bleu. Acquis par l’État en 2004 pour le pa-lais des Beaux-Arts de Lille Taddeo Zuccaro Sant’Angelo in Vado (Pesaro), 1529 - Rome, 1566 58 Soldats pesant leur butin Plume et encre brune, lavis brun, re-hauts de gouache blanche, tracé à la pierre noire, sur papier bleu. Acquis par l’État en 2004 pour le pa-lais des Beaux-Arts de Lille Taddeo Zuccaro Sant’Angelo in Vado (Pesaro), 1529 - Rome, 1566 57 Étude de personnage debout, dra-pé, tenant un objet Plume et encre brune, lavis gris, traits de sanguine. Acquis par l’État en 2004 pour le pa-lais des Beaux-Arts de Lille

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Liste des visuels de presse par ordre

alphabétique d'artiste

Ecole vénitienne vers 1600 Album contenant quarante-deux dessins et une gravure Traits de plume et encre brune, aquarelle, gouaches, rehauts d'or et d'argent (pour les dessins). Reliure en velours rouge foncé. Doré sur tranches H. : 215 ; L. 158 ; dos : 025 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse © RMN

Federico Barrochi, dit le Baroche (Urbino, vers 1535- idem, 1612) Etude pour une sainte Madeleine soutenant la Vierge Sanguine H. : 259 ; L. : 194 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille © RMN

Domenico Beccafumi (Montaperti (Sienne), vers 1484/1486 - Sienne, 1551) Tête de jeune homme vue de profil Huile polychrome sur papier H : 276 ; L: 210 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53005 © RMN

Pâris Bordone (Trévise, 1500 - Venise, 1571) Etude d'homme nu Pierre noire et rehauts de blanc, sur papier bleu H. : 345 ; L. : 245 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse © RMN

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Camillo Boccaccino (Crémone, vers 1504/1505 - idem, 1546) Recto : La Nativité Sanguine, mise au carreau à la pierre noire. H. : 265 ; L. : 372 mm Verso : Homme nu Pierre noire. Annotation en bas, à la pierre noire : Polydore de Caravage Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53008 © RMN

Attribué à Francesco Buonsignori (Vérone, vers 1445 - Caldéro (Vérone) 1519) Portrait d'une dame Pierre noire sur papier gris H. : 352 ; L. : 240 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53007 © RMN

Annibale Carracci dit Annibal Carrache (Bologne, 1560 - Rome, 1609) Recto : L’adoration des bergers Plume et encre brune, traces de pierre noire, sur deux feuillets assemblés H. : 125 ; L. : 225 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53011© RMN

Polidoro Caldara dit Polidoro da Caravaggio (Caravaggio (Bergame) 1499/1500 - Messine, vers 1543) Groupes d'hommes étudiant dans des livres Sanguine H. : 181 ; L. : 270 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille © RMN

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Antonio Allegri dit le Corrège (Corregio (près de Parme), vers 1489 - idem, 1534) Saint Matthieu et saint Jérôme Sanguine. Mise au carreau H. : 148 ; L. : 150 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53012 © RMN

Baccio della Porta dit Fra Bartolommeo (Florence, 1473 - idem, 1517) Crucifixion avec sainte Catherine de Sienne, saint Dominique et d'autres saints Pierre noire, rehauts de blanc et traces de sanguine, sur papier préparé beige H. : 293 ; L. : 206 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Marseille © RMN

Lorenzo Lotto (Venise, vers 1480-Lorette, vers 1556/1557) Saint Roch Pinceau et lavis brun. Mise au carreau à la san-guine H. : 267 ; L. : 119 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53019 © RMN

Francesco Mazzuola dit le Parmesan (Il Parmigianino) (Parme, 1503- Casalmaggiore -Crémone), 1540) La piscine de Bethseda Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc H. : 142 ; L. : 93 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes © RMN

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Sebastiano Luciani dit Sebastiano del Piombo (Venise, vers 1485 - Rome, 1547) Tête de la Vierge Fusain H. : 93 ; L. : 85 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée du Louvre, dé-partement des Arts graphiques, RF 53025 (C) RMN

Francesco Primaticcio dit le Primatice (Bologne, 1504 - Paris, 1570) Etude d'homme drapé Sanguine. H. : 24 ; L. : 112 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53029 (C) RMN

Biagio Pupini, dit aussi Biaggio dalle Lame ou Biag-gio delle Lame (Bologne, documenté de 1511 à 1551) Groupe d'hommes nus : étude pour une Pentecôte Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blanche sur papier préparé ocre H. : 290 ; L. : 360 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée des Beaux-Arts de Rennes (C) RMN

Jacopo Robusti dit le Tintoret (Venise, 1518/1519 - idem, 1594) Recto et verso : Samson tuant le Philistin Pierre noire sur papier gris H. : 414 ; L. : 270 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour les musées de la ville de Toulouse © RMN

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Piero Bonaccorsi dit Perino del Vaga (Florence, 1501 - Rome, 1547) Etudes de femmes dansant et d'un homme debout Plume et encre brune, tracé préparatoire à la pierre noire H. : 201 ; L. : 142 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille © RMN

Timeo Viti (Urbino, vers 1469 - idem, 1523) Recto : Tête de femme tournée en bas vers la gauche Verso : Etude de jambes drapées Pierre noire (seule au recto) et rehauts de blanc, papier lavé de brun H. : 217 ; L. : 157 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le musée du Louvre, département des Arts graphiques, RF 53028 © RMN

Federico Zuccaro (Sant' Angelo in Vado (Pesaro), 1540/1541- Ancône, 1609) Le pape Alexandre III recevant l'empereur Frédé-ric Barberousse devant la basilique Saint- Marc Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc, pierre noire H. : 344 ; L. : 268 mm Acquis par l'Etat en 2004 pour le palais des Beaux-Arts de Lille © RMN

Ces images sont un prêt par l'intermédiaire du musée du Louvre, uniquement pour la promotion de l'exposition. Elles sont disponibles avant et pendant l'exposition, et deux mois après sa fermeture. Le copyright doit apparaître. Merci de bien vouloir nous renvoyer les visuels assortis de l'article une fois publié au Musée du Louvre, délégation à la communication, 75058 Paris cedex 01.

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La sauvegarde des trésors nationaux et des œuvres d’intérêt patrimonial

grâce au mécénat d’entreprise Les trésors nationaux Outre les biens appartenant aux collections publiques et ceux classés au titre des Monuments historiques, les trésors nationaux sont des biens culturels qui, présentant un intérêt majeur pour le patrimoine national au point de vue de l'histoire, de l'art ou de l'archéologie, ont fait l’objet d'un refus temporaire de sortie du territoire concrétisé par un refus de certificat d’ex-portation (au sens de la loi n°92-1477 du 31 décembre 1992 modifiée). Pour les œuvres considérées comme trésor national, dès que le certificat d'exportation est refu-sé, et dans les 30 mois qui suivent, l'administration peut faire une offre d'achat au propriétaire, la détermination du prix étant confiée à des experts en cas de refus de ce dernier. Ensuite l'État peut maintenir son offre d'achat. Si le propriétaire la repousse, le certificat, s’il est redemandé, est à nouveau refusé (le refus de certificat pourra désormais être renouvelé indéfiniment, alors qu'aupara-vant l'œuvre était au bout de 3 ans automatiquement libre de sortie). Si, au contraire, l'État renonce à l'acquisition, l'œuvre peut quitter le territoire national. La loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France Cette loi a modifié le Code général des impôts (article 238 bis 0 A et 238 bis 0 AB) pour insti-tuer deux dispositifs entièrement nouveaux comportant des avantages fiscaux pour les entrepri-ses qui contribuent à maintenir sur le territoire national des trésors nationaux :

- Le premier ouvre droit à une réduction de l'impôt sur les sociétés égale à 90% des verse-ments effectués par une entreprise pour l'acquisition par l'État ou toute personne publique d'un trésor national destiné à une collection publique, la réduction étant plafonnée à 50% de l'impôt dû (article 238 bis 0 A du Code général des impôts).

- Le second instaure une réduction d'impôt égale à 40% des dépenses d'acquisition consa-crées par une entreprise à l'acquisition pour son propre compte d'un trésor national. Dans ce cas, l’œuvre est classée monument historique, elle doit être présentée au public dans un « musée de France » pendant dix ans et ne peut être revendue durant cette période. La loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations Afin de donner une nouvelle dynamique au mécénat d’entreprise, la loi 2003-709 du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations a étendu la première de ces dis-positions aux versements effectués par des entreprises en faveur de l’achat, non plus seulement de trésors nationaux, mais aussi de biens culturels situés en France ou à l’étranger dont l’acqui-sition présenterait un intérêt majeur pour le patrimoine national au point de vue de l’histoire, de l’art ou de l’archéologie. Plusieurs de ces œuvres d’intérêt patrimonial sont actuellement en cours d’acquisition pour les musées de France grâce au mécénat d’entreprise en application de cette disposition élargie.

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Trésors nationaux et œuvres d'intérêt patrimonial acquis grâce au mécénat d'entreprise (2002-2005)

Indications : Œuvre Musée Entreprise mécène Date d'agrément Montant Trésors nationaux J.-B. Oudry, Les Divertissements champêtres, série de 9 panneaux, huile sur toile, vers 1720-1723 Musée du Louvre, département des Peintures PGA Holding déc-02 3,353 M € Rosso Fiorentino, Saint Roch distribuant son héritage, 1530, et La Visitation, vers 1540, sanguines Musée du Louvre, département des Arts graphiques AXA nov-03 686 K€ Julio Gonzalez, Tête en profondeur, 1930 Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou Pernod-Ricard juil-03 3,2 M€ Delacroix, Album du voyage dans les Pyrénées, 1845 Musée du Louvre, département des arts graphiques Lusis déc-03 330 K€ Camille Claudel, Jeune fille à la gerbe, 1906, terre cuite Musée Rodin Natexis Banques Populaires sept-04 270 K€ Simon Vouet, La Vierge au rameau de chêne, dite Madone Hesselin, vers 1640 Musée du Louvre, département des Peintures HSBC CCF sept-04 800 K€ Œuvres d'intérêt patrimonial 130 lots de dessins italiens de la Renaissance et de l’âge baroque Musée du Louvre, département des Arts graphiques palais des Beaux-Arts de Lille, musées des Beaux-Arts de Marseille, Orléans, et Rennes, musées de la ville deToulouse Carrefour mai-04 11,33 M€ (dont part Louvre : 3,6 M€) Statue Djenneké-Sonninké Musée du Quai Branly AXA juin-04 4 M€ Paire de paravents d'Ogata Korin, Japon, début du XVIIIe siècle Musée national des arts asiatiques - Guimet Crédit agricole SA sept-04 2,44 M€ Jean-Antoine Houdon, La Vestale, statue en marbre, 1787 Musée du Louvre, département des Sculptures AXA oct-04 9,78 M€