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Volume 2 numéro 9 Mai 2015
Dans ce numéro
Le comte de Chambord
Mon Canada m’inspire
Le pire ennemi du collectionneur
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Numibec 2
Éditorial
La relève. On constate aisément lors de rencontres de collectionneurs que la moyenne d’âge est élevée. Tout porte à croire que les jeunes et les adultes d’âge moyen se désintéressent de la collection de timbres ou de monnaies et que seuls les plus âgés ont encore la passion même si elle commence à diminuer. Il faut mettre le tout dans son contexte. La population en général vieillit et les jeunes sont moins nombreux. Ce n’est donc pas un phénomène propre aux numismates ou philatélistes. Et ce n’est pas particulier au Québec, mais au monde occidental. Oui il y a moins de collectionneurs. Il y a une vingtaine d’années, il n’était pas rare de voir plus de 1000 personnes visiter une exposition ou un Salon de timbres et/ou monnaies. Aujourd’hui, une assistance de 300 à 400 personnes constitue une bonne performance. Mais il n’y a pas que le vieillissement de la population qui en est responsable. Nombre de pays abusent des collectionneurs en émettant une quantité considérable de timbres et de monnaies, si bien que plusieurs se découragent devant les factures de plus en plus élevées. Que pouvons-nous faire pour assurer une relève? Quand nous étions jeunes, quelqu’un nous a donné des timbres ou un album pour y placer des pièces de monnaie. C’était l’étincelle qui a déclenché le désir de collectionner. Ne pourrions-nous pas transmettre cette passion aux suivants?
Jean Lafontaine, Éditeur
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Le monnayage d’Henri V, comte de Chambord,
dernier roi de la Maison de France
Isabelle Lerquet
Le comte de Chambord fut sous le nom d’Henri V le prétendant légitime au trône de
France. Ce roi malchanceux faillit à trois reprises accéder au trône de France.
Le dernier-né de la Maison de France
Charles-Ferdinand duc d’Artois, duc de Berry, et fils de Charles X1, épouse le 17 juin
1816, à Notre-Dame de Paris, la princesse Caroline des Deux-Siciles, fille aînée de François Ier
roi des Deux-Siciles et de Clémentine d’Autriche.
Le couple réside au palais de l’Élysée qui a été aménagé par Charles X tout spécialement
pour eux et leurs enfants. Quatre enfants naîtront de cette union. Les deux premiers décéderont en
bas âge. En 1819 naîtra Louise Marie-Thérèse d’Artois puis en 1820, Henri.
Portrait du duc et de la duchesse de Berry
Médaille en métal blanc, Le duc et la duchesse de Berry, 1820,
Paris, 20 mm
Description : Avers : LE DUC ET LA DUCH DE BERRY.
Leurs bustes affrontés signature de MONATGNY FECIT. Revers : IL NAITRA C’EST L’ESPERANCE 1820
Un Amour tenant des couronnes tente de couronner un lys cassé.
Remarque : Patine sombre, deux faces soudées, un métal incertain, peut-être un essai ?
1 Frère de Louis XVI et de Louis XVIII
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La disparition du duc de Berry
Médaille, Décès du duc de Berry, 1820, Paris, cuivre rouge, 24 mm
Description : Avers : CH. FERDINAND DUC DE BERRY.
Buste du duc de Berry à gauche, signé CAQUE. F.
Revers : Ces. Fnd. D’ARTOIS / DUC DE BERRY / NE A VERSAILLES / LE 24 JANVIER 1778 / ASSASSINE A PARIS LE 13 FEVRIER 1820.
Tranche lisse.
Alors que son épouse, Caroline des Deux-Siciles, duchesse de Berry, est enceinte, le duc
d’Artois est assassiné le 13 février 1820.
Apparenté aux ultras, ces royalistes qui prônent le retour à l’Ancien Régime et à ses
valeurs traditionnelles, le duc d’Artois est poignardé à sa sortie de l’Opéra de la rue de Richelieu,
le dimanche gras 13 février 1820, vers onze heures du soir, par l’ouvrier Louvel, pro-bonaparte,
qui veut « détruire la souche des Bourbons» - ce sera un échec, car, quelques mois plus tard,
naîtra un garçon, Henri, le futur comte de Chambord -.
Le duc aura la force d’arracher la lame puis tombera en syncope. Transporté dans une des
salles du théâtre, le prince mortellement blessé expire le lendemain à six heures du matin. Au
cours de cette longue agonie, il révèle que son épouse est enceinte. Il demande que son assassin
soit gracié et regrette de mourir de la main d’un Français.
Le duc d’Artois est inhumé dans la basilique Saint-Denis.
Après l’assassinat de son mari, la duchesse de Berry s’installe aux Tuileries, avec sa fille.
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Dieudonné ou « don de Dieu » : « l’enfant du miracle »
Médaille, Naissance du futur comte de Chambord, 1820, Paris, cuivre rouge, 22mm Description :
Avers : A LA RELIGION A LA PATRIE Buste de la duchesse Caroline de Bourbon couronnée de fleurs à gauche
Revers : DIEU DONNE 29 7bre 1820
Pallas Athéna casquée debout à gauche et piétinant un dragon diabolique présente à une croix dans le ciel un bébé tenant un rameau Tranche lisse
Remarque :
Le duc de Berry est assassiné le 13 février 1820 par Louvel. Decazes, le préfet de police de la ville de Paris, démissionne le 20 février et c’est le retour du duc de Richelieu. L’enfant du miracle, Henri, duc de Bordeaux, fils posthume de Charles duc de Berry et de Caroline de
Bourbon naît le 29 septembre 1820.
Selon J-P Collignon, cette médaille est relativement commune, car frappée à environ 100 000 exemplaires en France.
Sept mois et demi plus tard, le 29 septembre 1820, au palais des Tuileries, à Paris, la
duchesse de Berry2 accouche d’un fils : Henri Charles Ferdinand Marie Dieudonné de Bourbon,
duc d’Artois, duc de Bordeaux, surnommé « l’enfant du miracle » par Lamartine. D’autres le
qualifièrent de « don de Dieu », car il naquit le jour de la Saint-Michel.
Le 11 octobre 1820, les Français donnent à Henri comme cadeau de naissance le château
de Chambord, acheté par souscription nationale. Henri devient alors comte de Chambord.
2 La duchesse de Berry est une avant-gardiste, elle joua un rôle non négligeable dans la vogue des bains de mer, en
particulier à Boulogne-sur-Mer et Dieppe. C’est elle qui inaugura une section du canal de la Somme.
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Souscription nationale
Château de Chambord
Le 1er
mai 1821, il est baptisé à Notre-Dame de Paris. Il a pour parrain et marraine le
couple formé par Louis de France, fils de Charles X, et la fille de Louis XVI, Marie-Thérèse de
France, surnommée Madame Royale. Les parrain et marraine sont en même temps ses oncle et
tante.
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Numibec 8
Médaille, Baptême du duc de Bordeaux, Paris, 1821, bronze, 38 mm, 30,52 gr
Description :
Avers : HENRI CHARLES FERDINAND DIEUDONNE DUC DE BORDEAUX Buste enfantin du duc de Bordeaux à gauche
Revers : FILS DE St LOUIS – SOYEZ CHRETIEN
Sous une colombe rayonnante, la Religion baptise le duc de Bordeaux tenue par la Monarchie couronnée ; à l’exergue : BAPTEME DU DUC DE BORDEAUX / I MAI 1821 ; et signature GAYRARD. F..
L’usurpation du trône
Le 16 septembre 1824, son grand-père, Charles X, succède sur le trône de France à son
frère, Louis XVIII, qui vient de décéder.
Louis de France, duc d’Angoulême, comte de
Marne, fils de Charles X et frère du duc de Berry.
Marie-Thérèse de France, duchesse d’Angoulême,
comtesse de Marnes, dite Madame Royale,
dernière dauphine de France, fille de Louis XVI.
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Cinq francs argent Louis XVIII, 1815Q
Cinq francs argent Charles X, 1824 A
Le 2 août 1830, suite aux troubles des Trois Glorieuses, Charles X3 et son fils, Louis de
France, abdiquent en faveur d’Henri, nommé Henri V par le parlement. Louis de France est roi,
sous le nom de Louis XIX, pendant 20 minutes entre l’abdication de Charles X, son père, et la
sienne, en faveur du jeune roi Henri, son neveu. Louis XIX prend ensuite le titre compensatoire
de Comte de Marnes.
Module de cinq francs pour l’avènement d’Henri V,
1830, sans atelier, bronze, 37,45mm, 22,78 gr
Description : Avers : HENRI V ROI DE FRANCE.
Buste en uniforme d’Henri V à gauche ; au-dessous signature G.C
Revers : 2 août 1830 Sceptre et main de Justice en sautoir attachés par un ruban, sous une
couronne.
Tranche lisse Remarque :
Frappé avec le coin d’avers d’un 5 francs au nom et à l’effigie d’Henri
V et coin de revers original avec les listels hauts et d’un diamètre légèrement plus grand.
Module de cinq francs pour Henri, « don de Dieu »,
frappé en 1831, atelier : Belgique ou Angleterre,
cuivre, 37,45 mm, 17,15 gr
Description :
Avers : HENRICUS V. DEO DATUS Tête nue d’Henri V enfant à gauche
Revers : 1831
Ecu de France couronné entre deux branches d’olivier nouées par un ruban
Tranche lisse
Remarque :
Cette médaille monétiforme rappelle les circonstances providentielles
de la naissance d’Henri V. Le jeune prince naquit le jour de la Saint-
Michel, d’où la légende « don de Dieu ».
3 Monnaies et Détections, n°65, août-septembre 2012, «De la monarchie constitutionnelle à la Deuxième République
(1815-1848)», Partie I, p. 42-44
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L’enfant étant trop jeune pour régner, Louis-Philippe d’Orléans, cousin germain de
Charles X, est chargé d’exercer la régence au nom d’Henri V.
Le régent devra ensuite proclamer Henri, roi, dès qu’il serait majeur, chose qui ne se fera
jamais, car Louis-Philippe usurpera le pouvoir dès le 9 août 1830.
L’Exil de la Maison de France
Le 16 août 1830, Charles X part en exil avec toute sa famille, en Angleterre au palais
écossais de Holyrood où il confie l’éducation de son petit-fils à Marie-Thérèse de France, sa tante
et marraine.
Le début du rêve de reconquête
1 franc argent, Henri V, 1831, atelier : Belgique ou
Angleterre, 1830, argent 900‰, 23.32 mm, 5,03 gr
Description :
Avers : HENRI V ROI DE FRANCE
Buste en uniforme d’Henri V à gauche, au-dessous G.C Revers : 1.F/ (lis) 1831 (lis)
Ecu de France couronné entre deux branches d’olivier
5 francs or, Henri V, or 900‰,
En 1831, la mère d’Henri, la duchesse de Berry, retourne en France pour organiser un
soulèvement de l’Ouest de la France pour 1832, mais c’est un échec et la duchesse est jugée en
octobre 1832, puis emprisonnée le 8 novembre 1832 à la citadelle de Blaye où elle met au monde
une fille qu’elle aurait eue d’une union secrète avec le comte de Lucchesi-Palli.
Cette naissance discrédite définitivement son action.
En cette même année de 1832, Charles X quitte avec les siens l’Angleterre pour s’installer
au palais royal de Prague en Bohême.
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Portrait du comte de Chambord vers 13 ans
Cinq francs argent, Henri V (1820-1883), 1832,
atelier : Belgique ou Angleterre, argent 900‰, 37
mm, 24.97 gr
Description :
Avers : HENRI V ROI DE FRANCE Buste juvénile à gauche en costume militaire
Revers : 5-F / (lis) 1832 (lis)
Ecu de France couronné entre deux branches d’olivier Tranche en creux : (lis) DOMINE SALVUM FAC REGEM (A)
Remarque :
Le 2 août 1830, Charles X et Louis XIX abdiquent en faveur d’Henri V, mais le jeune roi suit en exil en Angleterre son grand-père. Sa mère
Caroline des Deux-Siciles, duchesse de Berry essaie de soulever
l’Ouest de la France en 1832. Sa tentative échoue. Cette pièce de cinq francs pourrait vraisemblablement avoir été frappée à cette occasion.
Les pièces de 1832 sont beaucoup plus rares que celles de 1831.
Le 27 septembre 1833, pour sa majorité, fixée à treize ans par les lois du royaume de
France, Henri V reçoit un groupe de légitimistes français qui le salue au cri de « Vive le roi ! ». À
leur retour en France, ces derniers sont poursuivis par le gouvernement de Louis-Philippe, mais
sont acquittés par la cour d’assises.
Le premier acte accompli par Henri V, à l’occasion de sa majorité, est celui d’une
« protestation solennelle contre l’usurpation de Louis-Philippe ».
Numibec 12
Numibec 12
½ franc argent, Henri V, 1833, atelier : Belgique ou Angleterre,
argent 900‰, 18 mm, 2,38 gr
Description :
Avers : HENRI V ROI DE France ; tête nue à gauche; Revers : ½ - F / 1833 ; Ecu de France couronné entre deux
branches d’olivier, Tranche lisse.
En octobre 1836, Charles X et les siens partent pour l’Autriche au château de Goritz.
Le 6 novembre 1836, Charles X y décède. Henri V alors âgé de 16 ans, reste en Autriche
avec son oncle le duc d’Angoulême et comte de Marnes qui devient en droit Louis XIX aux yeux
des légitimistes et est désormais le chef de la Maison de France, tout en préservant le trône pour
son neveu, le comte de Chambord pour lequel il avait abdiqué le 2 août 1830.
Médaille en bronze, module ½ franc, Henri V (1820-1883), sans date, bronze, 20 mm, 5,47 gr
Description :
Avers : HENRI DE FRANCE Tête nue à droite
Revers : FIDES/SPES
Croix entre deux lis liés par un ruban Tranche lisse
Graveur : Bauquier
Remarque : Cette médaille doit dater des années 1835-1840. Au revers, la légende latine fait référence à la Fidélité et à l’Espérance
Le 28 juillet 1841, le comte de Chambord fait une mauvaise chute de cheval qui le laisse
claudicant.
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En octobre 1843, il se rend à Londres et y rencontre, à Belgrave Square, des légitimistes
français fidèles, dont l’écrivain Châteaubriand.
Le 3 juin 1844, la mort du duc d’Angoulême met le droit en accord avec le fait : Henri
devient l’aîné de la Maison de France et est reconnu une nouvelle fois sous le nom d’Henri V par
ses partisans qui restent dans l’opposition sous les différents régimes qui se succéderont :
Monarchie de Juillet, Seconde République et Second Empire.
Frohsdorf devient « palais royal »
Château de Frohsdorf en Autriche
En 1844, Henri V s’installe avec sa tante et marraine au château de Frohsdorf, situé au
sud-est de Vienne et qui a appartenu à Caroline Bonaparte, la sœur de l’empereur Napoléon Ier
.
Ce château a été vendu au duc de Blacas en 1843 pour le compte de la famille royale des
Bourbons de la Maison de France.
Le 15 novembre 1846, Henri épouse Marie-Thérèse de Modène4, âgée alors de 29 ans.
Son beau-père, le duc François IV de Modène est le seul souverain européen à ne pas avoir
reconnu la Monarchie de Louis-Philippe (Monarchie de Juillet), de plus, la fille du duc de
Modène est l’héritière directe des Stuarts, mais suite à la clause de l’Acte d’établissement anti-
catholique de 1701, elle ne peut prétendre au trône britannique.
Par son alliance avec la maison de Modène, Henri V devient le beau-frère de Jean de
Bourbon, roi d’Espagne qui a épousé la sœur cadette de Marie-Thérèse.
Cela lui donne une importante dimension européenne.
4 Marie-Thérèse de Modène suite à une malformation ne pourra jamais enfanter, ce qui aura de graves conséquences
sur l’avenir de la Maison de France.
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Henri V, comte de Chambord
Marie-Thérèse de Modène, comtesse de Chambord
Le château de Frohsdorf devient le cœur de la diplomatie royale d’Henri V. Le
souverain en exil suit avec attention la chute de Louis-Philippe et l’ascension de Napoléon III. Il
ordonne à ses nombreux partisans de ne pas s’afficher en public lors des manifestations pour
l’empire et de refuser de voter les lois promues par l’empereur.
En 1848, Henri V prend l’initiative d’un premier geste de réconciliation avec la famille
d’Orléans. En 1850, à la mort de Louis-Philippe, Henri V fait célébrer une messe à la mémoire du
défunt et écrit à la veuve de celui-ci, la reine Marie-Amélie.
Le 19 octobre 1851, à la mort de sa tante, Marie Thérèse de France, Henri V hérite
officiellement du château de Frohsdorf.
Au premier étage du château, dans la chambre où mourut sa tante, il fait sceller une plaque
avec l’inscription suivante :
« Ici élevant son âme à Dieu, Marie-Thérèse de France a exhalé son dernier soupir avec
sa dernière prière. Le 19 octobre 1851, à 11 heures ¼ du matin ».
Le prince et sa famille y suivent l’étiquette royale française : le duc de Lévis assume le
rôle d’un ministre de la Maison du roi. À ses côtés, le « gentilhomme de service » tient lieu de
chambellan. Il introduit les visiteurs admis en audience, répond à une partie du courrier et
accompagne le prince en voyage. Son épouse est entourée de deux dames d’honneur. Il faut
compter aussi sur deux chapelains, un médecin et le fidèle secrétaire Moricet, ancien combattant
de la dernière guerre de Vendée, qui mourra nonagénaire en 1881.
Henri V détient les attributs du pouvoir, regalia (sceptre, main de Justice, couronne), un
trône aux armes de France et des carrosses5.
Henri V, exilé, règne sur son château, tel Napoléon sur son île de Sainte-Hélène !
5 Actuellement exposés au château de Chambord.
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Les regalia
Le trône
« Vis-à-vis » de promenade
Carrosse de promenade
Carrosse prévu pour le
couronnement
La fin du rêve de reconquête
En août 1870, suite aux graves défaites de Napoléon III face à la Prusse, le comte de
Chambord quitte Frohsdorf dans l’intention de reprendre le pouvoir. En effet, après la chute de
l’Empire en 1870, les légitimistes essaient d’imposer la Restauration des Bourbons sur le trône de
France. Une lente négociation commence avec le gouvernement de Thiers pour un retour de la
monarchie.
Le 18 septembre 1871, les députés discutent d’une proposition de loi permettant
l’installation des administrations centrales à Versailles.
Le 8 octobre 1871, cette loi est votée. Dans le même temps, Henri V, confiant, annonce
qu’une fois la restauration faite, il s’installera à Versailles auprès des ministères.
En 1871, Henri V réside à Chambord6 et y lance un manifeste aux Français appelant à la
restauration de la monarchie et du drapeau blanc.
6 Le château de Chambord est occupé brièvement par Charles X qui le fait restaurer sommairement. Henri V, quant à
lui, y vivra très peu (1871). Après 1883, le château revient à l’ancienne famille régnante du duché de Parme, le duc
Robert de Parme, fils de Louise d’Artois, sœur d’Henri V, l’ayant hérité de celui-ci. Le domaine est ensuite racheté
11 millions de francs or au duc de Parme par l’État français le 13 avril 1930.
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Cinq francs argent, Henri V (1820-1883), 1871, Belgique, argent 900‰, 38 mm, 25.84 gr
Description :
Avers : HENRI V ROI DE FRANCE.
Tête nue et barbue à gauche ; signé CAPEL F au-dessus Revers : 5-F/ (lis) ESSAI
Ecu de France couronné entre deux branches d’olivier
Une rivalité s’engage entre le duc d’Aumale et Henri V. Les deux hommes s’opposent au
sujet de la présidence de la République.
Le 28 mai 1871, le duc d’Aumale, lors d’un discours, qualifie le comte de Chambord « ce
Monsieur de Trop ».
En mai 1873, le président de la République, Adolphe Thiers déclare que « la monarchie
est impossible » et que la République est préférée puisqu’elle « apporte la paix ».
La chute de Thiers, la mort de Napoléon III et la naissance d’un nouveau climat propice à
la monarchie font reprendre espoir aux partisans d’Henri V. L’Église catholique de France
soutient même le retour à la monarchie. Le pape Pie IX charge le nonce apostolique de Vienne de
faire savoir au comte de Chambord que le Saint-Siège est attaché au retour de la monarchie en
France et que la couleur du drapeau est un sujet sur lequel le roi doit savoir trouver un terrain
d’entente.
En octobre 1873, une ambassade de parlementaires français est envoyée à Henri V pour
exposer les grandes lignes de la restauration. Le comte est d’accord pour l’ensemble des
propositions, mais ne veut pas céder en ce qui concerne la couleur du drapeau national. Il veut le
drapeau blanc royal et rejette sans appel le drapeau tricolore révolutionnaire. Une cabale
journalistique, dirigée par Mac Mahon, fait rage en France visant à discréditer Henri V.
Le 20 novembre 1873, le parlement vote le mandat présidentiel de sept ans, prolongeant
ainsi les pouvoirs de Mac Mahon et mettant fin aux rêves de retour monarchique de la Maison de
France.
La Restauration échoua parce qu’Henri refusa le drapeau tricolore, lui préférant le drapeau
blanc.
Pour ne pas être un sujet de troubles, Henri V rentre alors à Frohsdorf.
La fin de la Maison de France
Numibec 17
Numibec 17
En juin 1883, le comte de Chambord est atteint d’une maladie des voies digestives à
laquelle il ne survit pas. Celui qui fut très près d’accéder au pouvoir suprême dans son pays natal,
à trois reprises, décède sans enfant le 24 août 1883 dans son château de Frohsdorf à
Lanzenkirchen, en Autriche.
Il est inhumé auprès de Charles X, de Louis de France et Marie-Thérèse de France, duc et
duchesse d’Angoulême, au couvent franciscain de Kostanjevica, à Nova Gorica en Slovénie.
La Maison de France, soit la branche aînée des Bourbons, s’éteint avec la disparition du
comte de Chambord. La souche des Bourbons est détruite comme le voulait Louvel. Les
branches cadettes des Bourbons se disputent alors la légitimité de la couronne de France.
Le comte de Chambord, « don de Dieu », mais « oublié des dieux », bien que n’ayant
jamais pu accéder au trône, a laissé une très forte emprunte en Autriche :
Sur le fronton de son « Palais-Royal », le château de Frohsdorf, on peut toujours voir les
armes de France surmontées d’une couronne royale ainsi que sur la girouette.
Près du château se trouve toujours l’école de filles, destinées aux jeunes filles de la
colonie française et du village de Lanzenkirchen, fondée par la comtesse de Chambord, qui fit
venir des religieuses de Metz qui occupèrent le lieu jusqu’en 2011.
Tous les objets-souvenirs de la famille des Bourbons ont été respectés depuis la mort du
roi Henri V, y compris lors de l’occupation communiste du château durant la Seconde Guerre
mondiale.
Au premier étage du château, on peut encore voir la plaque que fit sceller Henri V dans la
chambre où mourut sa tante.
Une statue, toujours visible, de Jeanne d’Arc, commandée par la comtesse des Cars au
sculpteur Rinaldi, en 1833 et offerte au comte de Chambord, figure dans le hall d’entrée.
En France, on s’intéresse de plus en plus à ce roi jamais couronné et « oublié de
l’Histoire officielle » et le plus légitime de tous. À Chambord et au musée du Carrousel de
Versailles, on peut aller à sa rencontre, en allant admirer l’ensemble de ses carrosses.
Ses médailles et son monnayage permettent de l’approcher plus intimement.
Le numismate éclairé, Michel Prieur7, dans son article sur les critères des types
monétaires, s’étonnait qu’on ne reconnaisse pas comme officiel le monnayage d’Henri V : « Quid
de la Commune ? Régime jamais reconnu sur l’ensemble du territoire, très loin de là, noyé dans le
sang par les autorités « légales » de l’époque, mais qui fait encore vibrer des cœurs aujourd’hui !
Faut-il considérer Zéphyrin Camélinat comme un directeur d’atelier comme un autre ? Mais
alors, pourquoi ne pas prendre en compte Henri V et les frappes de Wurden ? Henri V, le comte
de Chambord, fut bien plus près du pouvoir suprême que n’en fut jamais la Commune ! Il n’en a
tenu qu’à son refus d’accepter le drapeau tricolore. Imaginez la France d’aujourd’hui si la
monarchie avait été restaurée après les désastres de 1870/1871 ! Certes Henri V ne fait pas partie
de l’Histoire Officielle enseignée dans les écoles françaises mais cherchez un peu et pour
commencer sur wikipédia, cliquez, vous serez surpris. Alors, exit Henri V ? ».
Monnaies et Détections, n°78, octobre-novembre, « Le monnayage de la Grande Mademoiselle,
princesse de Dombes et cousine du Roi Soleil », pp. 36-42
7 Bulletin numismatique, n°111, « Les critères des types monétaires », p.2-3
Numibec 18
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La Monnaie royale canadienne invite la population canadienne à créer des motifs pour les pièces de circulation de 2017
Le concours de création de pièces Mon Canada m'inspire est ouvert à l'échelle nationale. OTTAWA (ONTARIO), LE 11 MARS 2015 – Pour souligner le 150
e anniversaire du Canada à venir, la Monnaie
royale canadienne invite les Canadiens d'un bout à l'autre du pays à créer les motifs qui figureront sur les pièces de 5 cents, de 10 cents, de 25 cents, de 1 dollar et de 2 dollars qui seront mises en circulation en 2017. « La Monnaie a pour mission, entre autres, de préserver l'histoire, la culture et les valeurs de notre nation. À ce titre, elle bénéficie d'une position privilégiée pour proposer aux Canadiens une occasion rare – qui ne se présente qu'une fois par génération – de modifier le visage des pièces de circulation, afin de rendre un hommage permanent à la Confédération canadienne, qui fêtera bientôt son 150
e anniversaire », a déclaré
Sandra L. Hanington, présidente de la Monnaie royale canadienne. « La Monnaie encourage les Canadiens à exprimer leur talent créatif et à manifester leur grande fierté d'appartenir au meilleur pays du monde. » Dans le cadre du concours, la Monnaie demande aux résidents canadiens d'illustrer ce que le Canada signifie pour eux et de participer au concours de création de pièces dans les catégories thématiques suivantes, au plus tard le 30 avril 2015 : • Nos merveilles (la beauté du Canada, de la nature aux monuments) • Nos valeurs (valeurs ou principes qui définissent l'identité canadienne) • Nos réussites (découvertes, exploration ou victoires) • Nos passions (culture, sports et traditions du passé) • Notre Canada de demain (cette catégorie est réservée aux Canadiens âgés de 12 ans et moins; le motif gagnant figurera sur la pièce de 25 cents) Les finalistes de chaque catégorie seront choisis par la Monnaie royale canadienne et un jury formé d'éminents Canadiens. Le motif gagnant dans chaque catégorie sera ensuite sélectionné par les Canadiens lors d'un vote en ligne qui aura lieu en septembre 2015. En 2017, les motifs gagnants figureront sur chacune des pièces de circulation. Il y a cinq grands prix à remporter (un par catégorie thématique). Pour participer au concours, proposer un motif et obtenir le règlement, visitez le site www.monnaie.ca/canada150. ON TROUVE SUR CE SITE
CONCOURS MON CANADA M'INSPIRE Que diriez-vous de créer une pièce de notre histoire ? Afin de souligner le 150
e anniversaire du Canada, la
Monnaie royale canadienne vous invite à soumettre une œuvre qui pourrait figurer sur l'une des cinq pièces de circulation de 2017. Courez ainsi la chance de marquer l'histoire et de gagner un voyage dans la ville où aura lieu le dévoilement des pièces gagnantes en 2017, en plus de 2000 $ en argent.
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Le pire ennemi du collectionneur Par Yvon Marquis
Quel est le pire ennemi du collectionneur ? Certains répondront sans hésiter « le manque de connaissances ». Il est vrai que le manque de connaissances est une lacune importante, mais ce n’est pas le pire ennemi du collectionneur. Un phénomène que l’on rencontre souvent chez le collectionneur est « la peur », la peur de ne pas pouvoir trouver un item qui momentanément semble rare, la peur de devoir le payer trop cher plus tard, la peur que leur collection soit incomplète. Et cette peur se traduit habituellement par une urgence à se procurer l’item en question. C’est cette urgence à agir qui est le pire ennemi du collectionneur. Ceux qui ont un certain nombre d’années d’expérience dans le domaine ont vu à plusieurs occasions des collectionneurs se presser pour acheter à gros prix des items qui semblaient alors rares (ou que l’on annonçait comme plus disponibles à la source) pour voir quelque temps plus tard, lesdits items revenir à des prix beaucoup plus bas. Un exemple de cela s’est produit en 1977 lorsque les trois variétés du dollar en nickel furent découvertes. On voyait cet ensemble de trois variétés annoncé à 35 $ avec un maximum de 3 ensembles par commande. Puis, quelques années plus tard, ces mêmes ensembles se détaillaient autour de 15$. Certains diront que la différence entre 35 $ et 15 $ n’est pas si grande. C’est vrai, mais c’est trois fois plus si vous en aviez commandé trois ensembles. Ce sont 20 $ ou 60 $ qui auraient pu servir à vous procurer d’autres pièces. Plus récemment, lors du lancement du billet en polymère de 5 $, on s’est aperçu que la grande majorité des billets portaient la signature du nouveau gouverneur de la Banque du Canada, Stephen S. Poloz, alors que des billets beaucoup plus rares portaient la signature de l’ancien Gouverneur, M. Carney. Très vite les prix demandés pour ces billets ont grimpé en flèche. Certains ont réussi à les acheter à 35 $, et d’autres ont payé jusqu’à plusieurs centaines de dollars pour ce billet de 5 $. Et que dire des retardataires qui n’ont pas acheté ces billets ? Eh bien, leur patience (ou leur paresse) a été très payante, car une quantité importante de ces billets qui étaient toujours entreposés à la Banque du Canada ont été mis en circulation au début de 2015, de sorte qu’il a été possible à plusieurs de s’en procurer à la valeur nominale, eh oui, 5 $ et de pouvoir en trouver plus d’un. Les grands gagnants dans de pareilles situations sont ceux qui ont en main ces pièces supposément rares et qui les vendent à gros prix. Et aussi ceux qui ont laissé passer la tempête. Les perdants sont les collectionneurs pressés, ayant peur de ne pas avoir ces billets (ou croyant avoir une rareté) qui ont payé le gros prix. Il y a bien sûr des exceptions à cette règle, mais au global, la patience paie toujours. La morale de cet article est de recommander la patience, surtout lorsque ces variétés viennent juste d’être découvertes. Cela s’applique surtout aux items récents, dont les pièces de 1 ¢ de 2006 avec P mais non magnétiques. Oui, il y a eu environ seulement 200,000 pièces avec P d’émises, mais celles non magnétiques sont un peu moins rares qu’on veut bien le laisser croire. Un marchand qui a fouillé récemment les boîtes qu’il avait achetées en 2006 en aurait trouvé une certaine quantité. Bien sûr il ne les mettra pas toutes en marché à court terme, mais un jour… Si l’urgence d’acheter est le pire ennemi du collectionneur, la patience est certainement sa plus grande qualité.
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Les 50 ¢ de 2015 Par Yvon Marquis
Au début de mars, la Monnaie royale canadienne annonçait la mise en vente de rouleaux de pièces de 50 ¢, datées de 2015. L’annonce spécifiait un maximum de 25,000 rouleaux contenant 12,50 $, offerts à 24,95 $ (plus taxes et transport) avec une limite de 3 rouleaux par famille. Est-ce vraiment une bonne offre ? Mentionnons d’abord que 25,000 rouleaux représentent un total de 625,000 pièces. Est-ce une quantité réellement faible ? Pour répondre à cette question, jetons un coup d’œil au nombre de pièces de 50 ¢ émises annuellement entre 1968 et 2013. Pièces de 50 ¢ émises annuellement entre 1968 et 2013
1968 4,000,000 1978 2,960,000 1988 220,000 1998 308,000 2008 311,000
1969 7,000,000 1979 3,425,000 1989 266,000 1999 496,000 2009 150,000
1970 2,000,000 1980 1,574,000 1990 207,000 2000 573,000 2010 150,000
1971 2,000,000 1981 2,131,000 1991 490,000 2001 389,000 2011 150,000
1972 3,000,000 1982 2,237,000 1992 248,000 2002 14,440,000 2012 250,000
1973 3,000,000 1983 1,177,000 1993 393,000 2003 Non émis 2013 375,000
1974 3,000,000 1984 1,503,000 1994 987,000 2004 Non émis 2014
1975 4,000,000 1985 2,188,000 1995 626,000 2005 200,000 2015
1976 3,000,000 1986 781,000 1996 458,000 2006 98,000
1977 710,000 1987 373,000 1997 387,000 2007 250,000
Suite à la quantité astronomique de pièces émises en 2002 pour souligner le 50
e anniversaire de l’accession au
Trône de la reine Élizabeth II, aucune pièce de 50 ¢ n’a été émise pour circulation en 2003 et 2004. Toutefois, il y en a eu d’insérées dans les ensembles Hors Circulation, Spécimen et Épreuve Numismatique. On réalise que de 1968 à 1985, les quantités sont élevées, sauf pour 1977. De 1986 à 2001, seules trois années (1986, 1994 et 1995) ont plus de 625,000 pièces. Depuis 2002, les deux années où il y a eu le plus de pièces sont 2007 avec 311,000 pièces et 2013 avec 375,000. Outre 2006 avec seulement 98,000 pièces, les autres années sont entre 150,000 et 250,000 pièces. Donc, même en supposant qu’il y a de nouveaux collectionneurs, doit-on considérer un total de 625,000 pièces comme une petite quantité? C’est à vous de tirer votre propre conclusion.
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Nouvelles signatures sur les billets de 20 $ Par Yvon Marquis
Comme certains l’ont remarqué, une nouvelle combinaison de signatures a fait son apparition sur les billets en polymère de 20 $. Ces signatures sont celles de Carolyn Wilkins, première Sous-gouverneure de la Banque du Canada et de Stephen S. Plolz, Gouverneur de la Banque centrale. Bien que ces billets aient été mis en circulation en décembre dernier, on commence tout juste à en trouver. Selon la Banque du Canada, les lettres préfixes sur les premiers billets avec ces signatures sont FVP, mais des billets arborant le préfixe FVT ont déjà été trouvés.
Il arrive souvent que les signatures sur les billets de banque soient difficiles à lire. Les gens non initiés y vont de leurs traductions qui sont parfois cocasses, mais qui n’ont rien à voir avec les véritables noms. Et même lorsqu’un l’individu connaît le nom du signataire il a souvent de la misère à l’identifier. L’exemple ci-dessus vise à aider les collectionneurs à identifier ces signatures. Stephen S. Poloz Comme on le sait, M. Poloz a été nommé Gouverneur de la Banque du Canada pour un mandat de sept ans débutant le 3 juin 2013. À ce titre, il est également président du Conseil d’administration de la Banque.
Carolyn Wilkins
Carolyn Wilkins a été nommée première Sous-gouverneure pour un mandat de sept ans commençant le 2 mai 2014. À ce titre, elle supervise la planification stratégique et les opérations de la Banque, et partage, en tant que membre du Conseil de direction, la responsabilité de la conduite de la politique monétaire. Elle siège également au Conseil d’administration de la Banque. M
me Wilkins représente la Banque du Canada à l’assemblée plénière
du Conseil de stabilité financière et fait partie de son Comité permanent sur l’évaluation des vulnérabilités. Auparavant, elle représentait le Canada au Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, dont elle présidait le Groupe de travail sur la liquidité.
Avant sa nomination, M
me Wilkins était conseillère du Gouverneur et exerçait des responsabilités liées à
l’économie canadienne et à son interaction avec le système financier ainsi qu’à la politique monétaire. Elle assumait également le rôle de secrétaire du Conseil de direction. De 2011 à 2013, M
me Wilkins a été chef du département de la Stabilité financière de la Banque. À ce titre, elle
dirigeait les activités d’analyse et de recherche de l’institution sur des sujets liés au secteur financier au Canada et à l’étranger, à l’évaluation des risques pesant sur la stabilité du système financier et à la surveillance, en vertu de la Loi sur la compensation et le règlement des paiements, des systèmes de paiement, de compensation et de règlement d’importance systémique.
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Des articles déjà
publiés dans des
revues locales
mais qui ont con-
servé une saveur
toujours d’actualité
DÉJÀ VU
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Je veux succinctement situer la banque Henry de Laprairie dans le temps et donner unbref aperçu du personnage qui l’a créée.
En 1834, il y a eu aux États-Unis un krach où des centaines de banques ont fait faillite.J’ai lu aussi qu’à cette époque, de 1830 à 1840, il y avait un manque de numéraire (monnaie)un peu partout dans le monde, spécialement en Angleterre et dans ses colonies.
Dans la région de la Rive-Sud de Montréal, et probablement ailleurs aussi, vers 1837, ily a de mauvaises récoltes et des inondations laissant les habitants sans argent et sans créditpour réparer ou acheter de l’outillage agricole ou des semences…bref, pour pouvoir semer etrécolter.
Le 8 juin 1837 paraissait un avis : “ Vu que les habitants de ce comté et autrescirconvoisins se trouvent dans la plus grande détresse et exposés aux sacrifices de leurspropriétés faute d’une institution où ils puissent se procurer des emprunts, le soussigné serendant aux sollicitations réitérées d’un grand nombre de notables des environs, a résolud’émettre son papier sous le nom d’Henry’s Bank, pour accomoder les classes agricoles etouvrières.” (La Minerve, le jeudi 8 juin 1837.)
La banque HenryLa banque HenryLa banque HenryLa banque HenryLa banque HenryAndré Montpetit
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Ce sera la première banque du pays a émettre des petitesdénominations de trente sous (quarter dollar), d’un écu (halfdollar); elle émet aussi des billets de une, deux, cinq et dix piastres.Fait remarquable, ces billets étaient bilingues presque cent ansavant que les billets de la Banque du Canada ne deviennentbilingues en 1937.
Cette banque non clandestine, comme tant d’autres, ira trèsbien jusqu’au 7 décembre 1837, jour où elle suspend sespaiements car son directeur-général (et caissier) “ décampa enemportant la caisse ” aux États-Unis. La perte se serait chiffrée à$130,000 et obligea Henry à déclarer faillite.
M. Edme Henry était le fils de M. Edme Henry chirurgien-major français dans le Royal-Roussillon et de Mme GenevièveFournier, canadienne. Edme fils est né à Longueuil le 15novembre 1760; alors notaire, il séjourne aux îles de Saint-Pierreet Miquelon de 1786 à 1793, puis il se fixe à Laprairie. Il marieune protestante, Mme Eunice Parker; il est alors notaire duChristie Burton et devint peu après agent de six seigneuries. Il estl’un des Canadiens-français le plus en vue de toute la Rive-Sud deMontréal. Mentionnons qu’il siégea à l’Assemblée législative duBas-Canada comme député de Huntingdon de 1810 à 1814. Ilaura de vastes intérêts à Chambly, à Repentigny, à Sherrington;des possessions à la Rivière du Sud qui devint Henryville et ilrecevra l’agence de la Seigneurie de Laprairie où il est décédé le14 septembre 1841.
Informations et textes colligés par André Montpetit.
P.S. Si quelqu’un possède des informations à ce sujet,j’apprécierais les connaître afin que je puisse poursuivre lesrecherches entreprises sur cette banque.
Détail du billet de 2 dollars de la page couverture
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La médaille duSéminaire
La médaille du Séminaire de Nicolet
JeanPinsonneault
Suite à la demande de l'A.N.P.B. j'ai accepté avec plaisir d'écrire un article dans ce Bulletin.
Dans le milieu de la Numismatique, on dit que collectionner des pièces de monnaie, desjetons et des médailles représente une excellente occasion de découvrir une partie del'histoire de son pays.
Avant de vous entretenir sur la médaille précitée et du séminaire, j'aimerais vous direbrièvement mon intérêt personnel pour le Séminaire de Nicolet.
En banlieue… de Nicolet, à Nicolet Sud, au sud de la rivière Nicolet, j'ai un cousin qui al'honneur et le privilège de demeurer sur un coin de terre appartenant à la famille depuisplus de 250 ans.
Pendant toutes ces années, peu de mes ancêtres ont eu la chance de faire leurs études àce Séminaire, mais mon grand-père maternel a eu cette opportunité.Entrons dans le vif du sujet…
Dans le Médaillier du Canada, Joseph LeRoux nous donne les troisvariétés suivantes:
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Personnellement, j'ai la chance de posséder les versions 1226 et 1227.
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Un peu d'histoire...
En 1847, l'abbé Jean Harper et son vicaire M. Marquis vont chercher à Québecune centaine d'orphelins de la Grosse-Ile (lieu de quarantaine, où plus de 6000irlandais décédèrent de choléra). Ces orphelins furent adoptés par lesparoissiens de St-Grégoire.
M. Marquis, devenu curé de St-Célestin, adopte Thomas Devoy et Mary Walsh;plus tard, ils se marient et élèvent 17 enfants; Ernest fait ses études auSéminaire de Nicolet.
Devenu prête, Mgr Ernest Devoy sera toute sa vie au service des paroisses deManchester, É.-U.
Voici la médaille du Séminaire de Nicolet (1227) quifut décernée à Ernest Devoy pour l'annéeacadémique 1882-1883.
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L'avers de la médaille du Séminaire de NicoletLa description de l'avers de la médaille est tirée du livre Monnaies, médailles & jetons auCanada de M. Raymond Boily. Pour illustrer la médaille, Robert Hendery s'est inspiréd'une gravure, aujourd'hui introuvable, d'Hector Sarony qui nous a conservé l'aspect pais-ible qu'avaient sans doute les lieux vers 1860.
Nous la reproduisons afin que nos lecteurs puissent comparer le dessin de Sarony à lapièce d'Hendery. Ce dernier a dû la graver à l'occasion de la fête qui s'est déroulée à l'in-stitution, le 24 mai 1866.
Observez bien le travail des deux artistes. C'est le paysage de Nicolet qui revit, celui de1860. À l'époque les pins de Nicolet étaient célèbres dans tout le Québec. Louis Fréchette,le futur poète, alors étudiant au séminaire de l'endroit, a chanté la nature qu'ont transmiseSarony et Hendery :
« Malheur à qui prendra la hache sacrilègePour multiplier vos flancs par de mortels affronts !Mais non, ô mes vieux pins, le respect vous protègeEt des siècles encore passeront sur vos fronts. »
Tout passe! Il ne reste que la strophe de Fréchette, la gravure de Sarony et la médailled'Hendery. Même les pins ont disparus…Enfin soulignons que les mots qui sont inscrits à l'avers: religioni et bonis artibus, nousrappellent que la maison d'enseignement, selon le vœu de Mgr Panet, était dédiée « à lareligion et aux beaux-arts ».
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Histoire du Séminaire de Nicolet (1803-1969)Le Séminaire de Nicolet doit son origine à une école paroissiale gratuite fondée en 1801par le testament de Louis-Marie Brassard, curé de Nicolet de 1750 à 1800.
Monseigneur Pierre Denaut y joignit les classes latines en 1803. Il fit venir M. Jean-Baptiste Roupe, du Séminaire de Montréal, afin que les cours de latin puissent com-mencer. La direction des élèves fut confiée à M. Roupe.
Mais son véritable fondateur et organisateur fut Mgr Plessis, évêque de Québec, qui en1806 s'empressa de racheter de ses deniers ce collège. Il a été considérablement agrandien 1807, et à nouveau en 1813, par ce prélat.
En 1827, suivant des plans dressés par M. Jérome Demers du Séminaire de Québec, Jean-Baptiste Hébert, de Saint-Grégoire, commence la construction du Nouveau Séminaire, composéd'un corps principal de 300 pieds de long sur 38 de large, terminé à chaque extrémité par uneaile de 180 pieds sur 43, de manière à figurer la lettre H, le tout à 3 étages avec toit à lucarnes.
Le 10 août 1831, bénédiction du nouveau séminaire (avers de la médaille). Ce bâtiment,est situé sur les bords de la rivière Nicolet, à deux milles des rives du lac Saint-Pierre.
En 1903, inauguration d'un nouvel édifice contenant une grande salle et une chapelle estélevé au milieu du corps principal en souvenir du centenaire de l'institution.
Le 6 mai 1952, des travaux d'agrandissements (salles de classe, dortoirs, gymnase, cafétériaetc) sont mis en chantier et inaugurés lors de la célébration du 150e anniversaire en 1953.
Le 13 mars 1969 le Séminaire de Nicolet est vendu au gouvernement du Québec pour en fairel'Institut de police du Québec. Le 31 mai 1969 les derniers élèves le quittent définitivement.
Malheureusement le 27 mars 1973 un incendie majeur détruit une grande partie de labâtisse historique (1827-1833) dont la restauration est en cours d'achèvement.
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Le Séminaire change de vocation et devient l'École nationale de police du QuébecEn 1967, le conseil des ministres discute du projet d'établir une école de formation poli-cière au Québec. À ce moment, il est fait état de l'offre de vente des immeubles duSéminaire de Nicolet et par la suite le gouvernement achète les bâtisses de la corporation.Le 21 juin 1968, la loi de police crée l'institut de police du Québec.
Le 4 octobre 1969, inauguration officielle de l'Institut de police du Québec à Nicolet par lepremier ministre, Jean-Jacques Bertrand, le député de Nicolet et ministre de l'agriculture,Clément Vincent, et en présence, entre autres, de M. Maurice Baril, directeur général.
Le 1er septembre 2000, l'école nationale de police du Québec succède à l'Institut depolice du Québec.
Le 23 octobre 2001, le projet d'agrandissement et de rénovation des bâtiments de l'écolea été officiellement lancé par le ministre de la sécurité publique, M. Serge Ménard, enprésence entre autres de M. Michel Morin député, adjoint parlementaire du ministre, etMme Louise Gagnon-Gaudreau, directrice générale.
Le 18 octobre 2004, 35 ans après l'arrivée à Nicolet de cette école de formation policière, M.Jacques Chagnon, ministre de la sécurité publique procède à l'inauguration du campus de l'école.
Depuis sa création en 1969, l'Institut de police du Québec a formé plus de 18 000 policiersqui exercent leur métier à la Sûreté du Québec, au Service de police de la Ville deMontréal ou dans un des corps de police municipaux du Québec.
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Coins entrechoqués «Die clash»
Les variétés de monnaies canadiennes font leur« petit bonhomme de chemin » : elles sont nombreuses,diversifiées, fort intéressantes mais encore peucollectionnées ! Mon attention sur ce sujet ayant éténotamment attirée par les pièces de Georges VIprésentant le résultat de coins entrechoqués, j’ai penséqu’il serait d’intérêt de partager avec vous mes petites« découvertes ».
Qu’elle est la cause de ces variétés ? Pourquoilimiter une recherche aux pièces de Georges VI ?Comment repérer ces pièces et quelles sont leurscaractéristiques ? Qui en parle dans la littérature ? Peut-on les trouver facilement ? Quel est leur intérêt ? Voilàautant de questions que je vais aborder dans le présentarticle.
Zoell, qui fut le pionnier incontesté del’identification des variétés canadiennes et qui a publiésept (7) brochures, entre les années 1960 et 1970, nouslivre la définition suivante dans sa troisième édition : « Lescoins entrechoqués sont dus à la frappe de deux coins l’unsur l’autre, en l’absence d’un flan. Ce manque inhabitueld’insertion du flan peut se produire une, deux et mêmeplus souvent pour un même set de coins, ayant commerésultat qu’une ou plusieurs marques seront reproduitessur les pièces frappées à partir de ces coins endommagés.Dans bien des cas, une marque est observée sur un coinmais non sur l’autre puisque celui-ci a été remplacé par unnouveau coin. Cette situation laisse alors le coinendommagé frapper des pièces où la marque reproduiten’apparaît que sur un côté de la pièce. Les pièces quiprésentent une marque sur un seul côté se retrouvent plusfacilement que celles qui présentent une marque sur lesdeux côtés. »
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Avers - Cent 1951
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Les monnaies d’Élizabeth II, notamment les centsde 1953 à 1965, se retrouvent couramment avec le chiffredes unités dit « pendu », comme on peut le voir à la page394 du Canadian Coins, Charlton, 58th Edition 2004.Toutefois, vous conviendrez avec moi que cette marquede coins entrechoqués est partielle, répétitive et qu’enplus, on ne retrouve généralement une marque que sur unseul côté de la pièce. À l’inverse, les pièces de GeorgesVI, issues de coins entrechoqués, sont plus rares, mieuxdéfinies et présentent un résultat souvent fort différententre les différentes dates d’une même dénomination.
Ceux qui ne sont pas familiers avec cette variétése demandent sans doute comment identifier ces pièces etquelles sont leurs caractéristiques. Comme une image vautmille mots, les illustrations suivantes issues du Zoell , 3ème
édition, 1965 2ème partie, vous donneront de bons repèrespour débusquer cette variété. D’autre part, lors del’Exposition de l’A.N.P.B. qui se tiendra les 2 et 3 avrilprochain, je présenterai un cadre sur cette variété et jeserai sur place pour répondre à vos questions.
Dans la littérature, quels auteurs font mention decette variété ? Comme je viens de le souligner, onretrouve dans les brochures de Hans Zoell, produitesentre 1960 et 1970, un certain nombre de pièces dediverses dénominations. On y découvre aussi les prix fixésà l’époque par l’auteur, ce qui donne une bonne indicationsur leur rareté. D’autre part, dans le site suivant, mis enplace en 1999 : http://coinscan.com/ , vous retrouverezune liste de pièces issues de coins entrechoqués. De plus,sur son disque compact, PLM Collections, présente aussiquelques exemplaires de cette variété avec une évaluationde prix, notamment pour le 50 cents de 1950, 1951 et1952. Finalement, tel que mentionné ci-dessus, Charltonaborde lui aussi ce sujet dans son édition 2004.
Avers - Cent 1949
Revers - Cent 1947
Revers - Cent 1942
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Mais, où serait l’intérêt, si ces pièces sont faciles àtrouver ? D’une part, après plusieurs mois de recherche,je suis porté à croire que cette variété se retrouve pourtoutes les dates de la période 1937 à 1952, à la fois pourles 1 cent, 5 cents et 50 cents : en effet, il ne me manqueque quelques pièces ( dates ) pour compléter mon tableaude chasse. Cependant, dans le cas des 10 cents et 25cents, à l’exception de l’année 1943, je ne connais, à cejour, aucune autre date qui présente cette variété ! Quisait, vous serez peut-être celui ou celle qui aura le plaisirde nouvelles découvertes ! Et peut-être pourrez vousexpliquer la raison pour laquelle les 10 Cents et les 25Cents font, pour ainsi dire, bande à part.
Mais pourquoi collectionner des pièces qui nesont même pas listées dans le Trends ? Primo, ces piècesn’ont rien de banales et nous sortent complètement dessentiers battus!
Secundo, lorsque je jette un coup d’œil dans lesecteur de la philatélie, je constate que les jeunescollectionneurs, et même les moins jeunes, s’intéressentfébrilement aux variétés : j’imagine donc que cet intérêtpourrait aussi se développer dans le secteur de lanumismatique. Mais ceci est un autre sujet sur lequel jereviendrai dans un prochain article.
Anciennement les curés disaient, du haut de leurchaire, à la toute fin de leurs sermons : « C’est la grâceque je vous souhaite de tout mon cœur, Amen » ! Pourma part, je me limite simplement à vous souhaiter departir à la découverte de quelques pièces présentant cetype de variété : le plaisir est garanti !
Avers - 50 cents 1945
Revers d’un 50 cents de Georges VI(vois les flèches)
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numismatiques
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Abonnement à la série de cinq pièces de 1/2 oz en argent fin colorées Oiseaux chanteurs colorés du Canada (2015)
L'offre comprend un COFFRET MUSICAL GRATUIT. Commandez votre abonnement dès aujourd'hui!
L'abonnement à la série de cinq pièces en argent fin Oiseaux chanteurs colorés du Canada met en vedette cinq oiseaux superbe-ment colorés. Le cadeau idéal à offrir à quiconque admire le savoir-faire avec lequel la Monnaie royale canadienne illustre des oi-seaux sur ses pièces en argent. Évitez les déceptions! Les pièces de la série s'envoleront rapidement; abonnez-vous sans tarder! Caractéristiques particulières • La première émission de l'abonnement à la série de cinq pièces est Le cardinal rouge. Les autres pièces sont : • La paruline à tête cendrée • Le geai bleu • L'oriole de Baltimore • L'hirondelle à face blanche • Abonnez-vous dès aujourd'hui à la série et vous recevrez les cinq pièces au rythme d'une par mois. De plus, vous recevrez un coffret MUSICAL GRATUIT permettant de ranger les cinq pièces, qui vous sera expédié avec la cinquième et dernière pièce. Lors-que vous ouvrez le coffret, vous entendez les chants des cinq oiseaux accompagnés par une mélodie classique. • Rehaussées de touches de couleurs sélectives, ces pièces en argent pur à 99,99 % recréent tout l'éclat de chaque oiseau dans son milieu naturel. • Ces pièces sont exemptes de la TPS et de la TVH. Motif de la première pièce Crée par l'artiste canadien Derek C. Wicks, le motif de la première pièce de cette série (par abonnement) présente une magnifique reproduction d'un cardinal rouge dans un décor paisi-ble. La gravure richement détaillée fait ressortir les traits typiques de l'oiseau, depuis sa huppe jusqu'à son bec épais et court, ainsi que les plumes duveteuses qui mènent à sa queue. La colo-ration sélective utilisée pour réaliser cette pièce a permis de recréer le plumage rouge vif du cardinal, vu de profil parmi des feuilles et des fleurs gravées. Emballage Vous recevrez un coffret MUSICAL GRATUIT permettant de ranger les cinq pièces, qui vous sera expédié avec la cinquième et der-nière pièce de cet abonnement.
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Pièce de un kilogramme en argent fin - Steamboat Willie - Tirage : 1 928
Un produit de la New Zealand Mint!
Cette pièce finement ciselée de un kilogramme en argent pur à 99,9 % et au fini épreuve numismatique représente Mickey Mouse
tel qu'il apparaît en 1928 dans Steamboat Willie, son premier film. Il s'agit de la dernière émission de la série de pièces sous licence
officielle de Disney.
Dès le début, Steamboat Willie a été le fer de lance de l'animation chez Disney et a propulsé les studios dans une mer d'imagina-
tion. Dans les décennies qui ont suivi, Steamboat Willie a été acclamé non seulement pour avoir lancé l'un des personnages de des-
sin animé les plus populaires du monde, mais aussi pour son innovation. En 1994, Steamboat Willie a été consacré 13e plus impor-
tant dessin animé de tous les temps.
Caractéristiques particulières
• Un numéro de certificat unique est gravé sur chaque pièce
• Aucune TPS ni TVH
• Argent pur à 99,9 %
• Un produit de la New Zealand Mint
• Tirage mondial limité à 1 928 exemplaires
À propos du motif
Le revers de la pièce présente une image tirée d'une célèbre scène où l'on voit Mickey Mouse tenir joyeusement la barre du ba-
teau. Dans la partie supérieure de la pièce, sur le pourtour, sont gravés le titre de ce dessin animé novateur, Steamboat Willie, ainsi
que l'année de sa sortie, 1928.
L'avers est à l'effigie de Sa Majesté la reine Elizabeth II selon Ian Rank-Broadley.
Emballage
La pièce de un kilogramme en argent fin Steamboat Willie est présentée dans un élégant boîtier coulissant sur le thème de Steam-
boat Willie, qui dévoile la pièce et le certificat d'authenticité une fois ouvert.
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Abonnement à la série de quatre pièces de 1 oz en argent fin qui brillent sous l’effet d’une lumière noire – Phénomènes météo
UNE PREMIÈRE : La première pièce de cette série est accompagnée d’une lampe de poche qui produit de la lumière noire et qui fait activer la technologie spéciale de chaque pièce! Première pièce de l’abonnement : Tempête d’été – Dans la nature, il existe peu de phénomènes dont la puissance absolue est plus spectaculaire et saisissante que la lueur soudaine de la foudre éclatant dans un ciel sombre. Grâce à une utilisation innovatrice de la technologie, cette pièce recrée la lumière et la puissance extraordinaires d’une tempête faisant rage lors d’une chaude journée d’été. Elle reproduit le plus électrisant des spectacles lumineux que peut déployer Dame Nature, dans le creux de votre main. De magnifiques pièces que vous ne vous lasserez pas de montrer à vos proches et à vos amis! Abonnez-vous dès maintenant avant qu'il ne soit trop tard! Caractéristiques particulières •UNE PREMIÈRE : En vous abonnant à cette série de quatre pièces, vous recevrez une lampe de poche qui produit de la lumière noire en même temps que la première pièce! Bien que la force artistique du revers puisse être appréciée sous toutes les formes de luminosité, c’est lorsque le motif est éclairé à l’aide de la lumière noire que la technologie spéciale s’active et donne à la foudre un éclat vif et intense. Abonnez-vous dès aujourd’hui et recevez la deuxième pièce cet hiver, et les troisième et quatrième pièces au printemps et à l’automne de l’année prochaine! • Ciselée dans de l’argent pur à 99,99 %, chaque pièce de l’abonnement, dont le tirage mondial est limité à 8 000 exemplaires, évo-que la beauté et l’intensité du déchaînement de la nature. • Issues d’une technologie de calibre mondial, ces représentations exceptionnelles de paysages canadiens seront à coup sûr très convoitées des collectionneurs. • Aucune TPS ni TVH. Motif de la première pièce Le motif au revers de la première pièce de cette série, œuvre des artistes canadiens, Tony Bianco et Arnold Nogy, représente un paysa-ge par temps orageux. Un pin blanc solitaire, courbé par les vents cons-tants, s’élève sur une petite île ro-cheuse de la baie Georgienne, en Ontario. Au loin, des arbres stylisés tremblent sous un ciel orageux qui brille avec éclat, alors que Dame Nature déploie sa puissance. Lors-que l’image au revers est éclairée à l’aide d’une lumière noire (fournie avec la pièce), la technologie spé-ciale du motif s’active et permet aux éclairs de déchirer le ciel d’une remarquable luminosité dont l’ex-traordinaire intensité semble pres-que réelle.
Emballage Chaque pièce de la série est encapsulée et présentée dans un boîtier à double coque bordeaux orné du logo de la Monnaie royale canadienne. Le boîtier est assorti d’une boîte protectrice noire.
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Nouvelles Nouvelles des clubs et associations
partenaires de la revue Numibec
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Marc Boulard, [email protected], 450-655-4433
Bonjour à toutes et à tous,
À la suite de mon mot du président du mois dernier, un autre nouveau rédacteur s'est impliqué auprès de notre revue. En effet M. Serge Huard, numismate professionnel et membre de moult organisations prestigieuses, s'est joint à nous comme membre et rédacteur. Je souhaite personnellement la bienvenue à M. Huard et longue vie à notre Association.
Lors du dernier salon, nous avons atteint un plateau historique. Nous avons franchi l'étape des 400 membres. Le 400e est un membre junior Benjamin Périard qui s'est fait attribuer un 20 dollars en monnaie de carte, échangeable auprès des membres-négociants. Félicitations à Benjamin et continuons sur notre lancée, car notre objectif est d'atteindre les 500 membres pour le 50e anniversaire de l'Association en 2017. Je tiens à remercier Maryse Beaudoin et Paul-André Séguin pour leur dévouement à l'accueil. Quelle ÉQUIPE!
Pour les membres seulement, il reste encore quelques livres de référence de disponibles:
1 exemplaire Canadian Coins 2015, Volume 1, Numismatic Issues de Charlton
1 exemplaire Canadian Coins 2015, Volume 2, Collector and Maple Leaf Issues de Charlton
3 exemplaires Monnaies du Canada 2015 de Haxby et Willey
Ils sont encore disponibles à moitié prix pour les membres. N'hésitez pas et venez nous voir lors des deux dernières rencontres des collectionneurs pour avoir votre exemplaire ou bien pour en offrir un en cadeau. Nous procéderons au courant de l'été à la commande des livres pour la prochaine saison. Le livre sur les jetons de Charlton vient de paraître et celui sur les Banques à chartes suivra sous peu. S'il y a des livres qui vous intéressent, communiquez avec moi.
Au moment où vous lirez ce mot, nous aurons fait notre demande de réservation de locaux pour la prochaine saison. Lors des dernières années nous avons eu confirmation de nos dates au mois d'août. Nous espérons plutôt avoir nos dates au début de l'été, mais bureaucratie oblige. Un petit survol du programme: nous voulons dorénavant faire les rencontres des collectionneurs le 2e dimanche du mois (sauf pour celui de la Fête des mères) et les salons la première ou la deuxième fin de semaine du mois. Il y aura donc en principe six rencontres des collectionneurs et quatre Salons timbres et monnaies mc. De plus, les rencontres du Conseil d'administration seront le 3e vendredi du mois, de septembre à juin. Au sujet des rencontres du CA, lors de la dernière réunion nous avons eu le plaisir d'avoir la présence d'un membre, M. Arsenault qui voulait voir comment se déroulaient nos rencontres, dans le but éventuellement de faire partie de l'équipe décisionnelle de votre Association. J'invite les membres qui le voudraient d'assister à notre dernière rencontre de la saison, soit le vendredi 29 mai, afin de vous faire une idée de ce que c'est que de faire parti d'une équipe dynamique qui pousse les limites. Notez que la date de l'Assemblée générale annuelle sera au début de septembre et c'est à ce moment que vous pourrez soumettre votre candidature afin d'être élu au sein du Conseil d'administration.
Bien à vous.
Votre Président.
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activités à venir dans le
monde numismatique du
Québec
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17 mai 2015Association des numismates et des philatélistes de Boucherville inc.Endroit : Salle paroissiale Sainte-Famille, 553 rue Saint-Charles, Boucherville QCActivité : Rencontre des collectionneursDe 9h à 10 h, période réservée aux membres seulement. Public de 10h à 16h
7 juin 2015Association des numismates et des philatélistes de Boucherville inc.Endroit : Salle paroissiale Sainte-Famille, 553 rue Saint-Charles, Boucherville QCActivité : Rencontre des collectionneursDe 9h à 10 h, période réservée aux membres seulement. Public de 10h à 16h
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