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dd 6 LE MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE, D’INDUSTRIE ET DE SERVICES DE LA MOSELLE N°29 / été 2014 À LA UNE ATTRACTIVITÉ DE LA MOSELLE, ÉTAT DES LIEUX ACTUS CCI Page 06 VIE DES ENTREPRISES Page 13 TROIS QUESTIONS À... Philippe Guillaume Page 12

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d d6le magazine de la chambre de commerce, d’industrie et de services de la moselle

N°29 / été 2014

à la uNeattractivité de la Moselle, état des lieux

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vIe des entreprIses

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07/04/2014 et 23/06/2014 : Assemblée générale de la CCIT de la Moselle.

01/07/2014 : A Freybouse, six nouveaux cafés de Moselle ont reçu le label « Cafés*Terroir » qui récompense les établissements situés en zone rurale répondant à des critères tels qu’un accueil de qualité, des informations touristiques ou la mise en avant des produits du terroir (voir page 7).

27/05/2014 : 25 vidéos ont été proposées par des étudiants de Lorraine dans le cadre de l’opération « #Filme ta boîte », organisée par la CCIT de la Moselle. Quatre prix ont été décernés à cette occasion (voir page 6).

01/04/2014 : Le comité local de pilotage ALIZE©Moselle s’est réuni autour de plusieurs entreprises qui ont témoigné de la réussite du dispositif (voir page 8).

27/05/2014 : Les réseaux d’entreprises de Moselle étaient à l’honneur lors de la 3e Rencontre des Réseaux.

arrêt sur images

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d6d n°29 / été 2014

Magazine édité par la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Moselle.

directeur de la publication etrédacteur en chef : Philippe Guillaume.

ont participé à ce numéro :Mireille Wagner, Hervé Holz, Thierry Rieger, Noelle Schiltz, David Diné, Xaviéra Bérard, Bertrand Schmitt.

conception graphique : Stéphane Roussel.

Iconographie : Xaviéra Bérard, Bertrand Schmitt © Julien Eichinger © mickey hoo - © Alex White © .shock © Rido - Fotolia.com, © J.-C. Kanny pour Moselle Tourisme, © Centre Pompidou-Metz / Photo Rémi Villaggi, Christian Aschman, photos DR.

Impression : Est Imprimerie - Papier couché satin sans bois - certification PEFC.

Numéro diffusé à 28 000 exemplaires.

dépôt légal : à parution.

CCI Territoriale de la Moselle10/12 avenue Foch - 57000 MetzTél. 03 87 52 31 00 - www.moselle.cci.fr

Sommaire04Macro-économie Qu’est ce que l’attractivité aujourd’hui ?

05FocusUn savoir-faire mis en lumière

06 actus ccIcréateurs d’entreprise : testez votre projet devant des experts !succès pour le concours étudiant « #Filme ta boîte »Réflexe RH : une offre complète pour gérer les RH dans sa PMELes cafés*terroir fêtent les Vins de Moselle AOC

08en bref...alizé©Moselle : résultats et perspectivesJournées Go! Les rendez-vous de la création-reprise d’entreprisedes outils accessibles pour aider les entreprises à innoverretour du Fc Metz en Ligue 1 : plus de visibilité pour le territoireagenda dates à venir des événements organisés par la CCIT de la Moselle

09à la ‘une’Attractivité de la Moselle : état des lieux

12trois questions à...philippe Guillaume, Président de la CCIT de la Moselle

13vie des entreprises L’auberge de la Klauss Le quai des saveurstoyaLe Château de Vaux

éditoCe nouveau numéro de D6D est dédié à l’attractivité. L’occasion de dresser un état des lieux de notre territoire et de s’interroger sur les leviers de développement qui permettront à notre région de se distinguer en France et en Europe.

Un enjeu de taille pour la Lorraine tout entière qui a fort injustement et trop longtemps souffert d’une attractivité moyenne. Pourtant nous ne manquons pas d’atouts et des perspectives nouvelles aujourd’hui se dessinent ! C’est à ce tour d’horizon que votre magazine D6D vous invite en vous permettant d’inscrire votre réflexion individuelle dans le contexte des grands chantiers de réforme annoncés.

Plus que jamais la Moselle, et avec elle la région, se situe à un moment crucial de son évolution, qui pourra la conduire sur le chemin du retour à une compétitivité durable, à condition qu’ensemble nous prenions les bons caps, qui ont pour nom innovation, état d’esprit collaboratif et vision stratégique partagée.

Pour ma part, j’en accepte l’augure.

Philippe GUILLAUMEPrésident de la CCI Territoriale de la Moselle

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Question d’intérêt majeur qui a incité le Président de la République à mettre en place au plus haut niveau de l’État un Conseil stratégique composé de dirigeants de grandes entreprises internationales qui ont des implantations en France, l’attractivité est bien au cœur de l’enjeu du redressement de notre économie. Ernst & Young (EY) qui chaque année se penche sur l’attractivité de la France en publiant un baromètre très attendu, révèle qu’en 2013, notre pays, s’il ne retrouve pas son niveau d’avant-crise en termes d’implantations ou extensions étrangères sur le territoire national, inverse la tendance à la baisse observée depuis 2010.

assouplir les contraintes qui pèsent sur les entreprises.Ainsi, alors que 34% des investisseurs interrogés estiment que l’attractivité de la France va s’améliorer progressivement à horizon de cinq ans, ils demeurent néanmoins critiques sur le niveau élevé de la fiscalité, le coût du travail et l’environnement juridique des affaires, rappelant ainsi que les freins à l’attractivité réelle du territoire demeurent les contraintes réglementaires et fiscales qui pèsent sur la compétitivité des entreprises. En revanche, ces mêmes investisseurs soulignent que la capacité d’innovation en France est l’un de ses principaux atouts, confirmant ainsi que les outils mis en place à l’échelle nationale (tel le Crédit Impôt Recherche) et territoriale pour favoriser l’innovation s’inscrivent dans la dynamique d’attractivité recherchée et bénéficient ainsi à l’économie tout entière.

promouvoir les secteurs porteurs.Le baromètre EY met en avant trois secteurs principaux comme particulièrement attractifs : l’énergie, le numérique et les transports, suivis ensuite par les éco-activités. De ce point de vue, la Lorraine ne manque pas d’atouts et il importe qu’elle valorise ses entreprises et savoir-faire et affiche ses ambitions. C’est particulièrement le cas avec l’énergie, secteur qui aujourd’hui bénéficie d’une visibilité particulière grâce à la stratégie de spécialisation intelligente mise en œuvre à l’échelle régionale, qui a pris la dénomination de vallée européenne de l’énergie et des matériaux ; grâce aussi au numérique dans le contexte de la candidature à la labellisation French tech du Pôle métropolitain

du Sillon lorrain (cf notre édition précédente) et la volonté partagée à l’échelle régionale de faire émerger un écosystème numérique, permettant le développement d’activités nouvelles et d’attirer vers nous une nouvelle génération d’entrepreneurs innovants.

sensibiliser l’ensemble des acteurs des territoires.La France ne manque pas de talents ; mieux elle les attire. En 2012, souligne EY dans son rapport, elle a accueilli 290 000 étudiants et jeunes chercheurs étrangers, se classant au 1er rang des pays d’accueil non anglophones et au 4e rang des destinations mondiales des futurs décideurs. Par ailleurs, le dynamisme de son modèle culturel vient renforcer cette situation, dans un double mouvement d’attractivité et de rayonnement. Aujourd’hui, en France, ce sont 1,2 million de personnes qui travaillent dans l’industrie culturelle et créative, prouvant s’il le fallait, que culture rime avec emploi et création de valeur ajoutée. C’est dire s’il convient de sensibiliser chacun d’entre nous à la nécessité de promouvoir ce qui fait notre richesse commune : un enseignement supérieur de qualité, une r&d de pointe, une ambition culturelle jamais démentie, un attachement indéfectible au rayonnement artistique de la France et de ses territoires.

« Innovation à tous les étages ».Si une politique active de soutien à l’innovation technologique constitue un des axes majeurs de la feuille de route stratégique de notre économie, il convient par ailleurs que les acteurs publics eux-mêmes fassent preuve d’imagination et de créativité dans l’exercice de leurs responsabilités territoriales. L’on sait que les territoires qui gagnent et gagneront demain sont cette nouvelle génération de « territoires en mouvement », qui concentrent toutes les innovations, économique, sociale, culturelle et se distinguent au fond par leur performance s’agissant des indicateurs de qualité de vie (infrastructures de transport, établissements d’enseignement, espaces économiques, services de proximité…). Ainsi, profitant du big bang territorial annoncé, et quoi que l’on pense de la démarche, il peut s’avérer gagnant de construire un projet original et innovant assis sur les « atouts différenciants » de ces territoires élargis.

au moment où s’engage le débat sur la réforme territoriale, laquelle, au-delà de l’objectif affiché de réduction de la dépense publique, vise également, du point de vue de ses initiateurs, à renforcer la compétitivité de la France,

c’est au fond une réflexion sur l’attractivité et ses leviers de renforcement qui est aussi engagée.

L’attractivité de la France et de ses territoires, clé du redressement de l’économie

macro-économie

‘ La France demeure la 1re destination européenne pour les implantations industriellesmais n’occupe que le 8e rang pour le nombre d’emplois créés ’

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de nombreux labels récompensent nos entreprises mosellanes pour leur savoir-faire, leur qualité et leur innovation. C’est le cas des Cristalleries de Saint-Louis et du Jardin des Faïenciers à Sarreguemines, qui contribuent au

développement économique du territoire, comme le précise le Pacte Lorraine.

Créées il y a plus de 400 ans à Saint-Louis-les-Bitche, les Cristalleries de Saint-Louis sont considérées comme un fleuron mosellan. Chaque pièce en cristal fabriquée à la manufacture est faite à la main et bénéficie d’une rare qualité. « Nos produits connaissent un fort engouement du public car notre marque est une combinaison permanente de tradition et d’innovation. Notre passé est pour nous très important car il nous permet à chaque instant de construire notre futur », explique Jérôme de Lavergnolle, PDG des Cristalleries. Aujourd’hui, les joyaux mosellans se retrouvent aux quatre coins du monde : « Nous sommes en cours d’installation de plusieurs points de vente, notamment à Pékin, Jakarta ou encore Hong-Kong ». Les Cristalleries se sont distinguées une nouvelle fois en ré-obtenant le label « entreprise du patrimoine vivant », une marque de reconnaissance de l’État, mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.

Un des points du Pacte Lorraine est de « promouvoir les démarches innovantes d’attractivité et d’amé-

nagement des territoires », c’est également le cas avec le Jardin des Faïenciers.

Du côté de Sarreguemines, la création du Jardin des Faïenciers en 2009 a eu un véritable impact sur la ville, le tourisme et les commerçants : « C’est un vrai plus pour le développement économique de la ville. Nous proposons des packages avec nuit d’hôtel et

visites, les touristes sont ravis et ils consomment ! », souligne Christiane Heckel, adjointe au maire de Sarreguemines. Le site du Moulin de Blies où est installé le Jardin a accueilli l’an passé, plus de 24 000 visiteurs. Un succès remarquable et remarqué puisque le Jardin des Faïenciers a été récompensé par trois labels nationaux, illustration de la qualité proposée.

Un savoir-faire mis en lumière

FocUSmacro-économie

JardIn des FaIencIers125 avenue de la Blies57200 SARREGUEMINESTél. : 03 87 98 28 87Ouverture du mardi au dimanche, de 10h à 18hwww.sarreguemines- museum.com

crIstaLLerIes de saInt-LouIsRue Coëtlosquet57620 SAINT-LOUIS-LES-BITCHETél. : 03 87 06 40 04Effectif : 300 salariéswww.saint-louis.com

retrouvez le reportagele Jardin des Faïencierssur www.ccitv57.fr

Le Jardin des Faïenciers à Sarreguemines

‘ notre succès est dû, en partie, au savoir-faire que nous développons, ici, en moselle ’

ou flashez ce QR code à l’aide de votre smartphone pour accéder directement à la vidéo.

Chiffres-clés :

Cristalleries :20 000 visiteurs par an au musée 40 nouvelles embauches depuis trois ans

Jardin des Faïenciers :820 000 euros d’investissement3 fois récompensé par des labels qualité

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actus cci

création d’entreprise

ou flashez ce QR code à l’aide de votre smartphone pour accéder directement au site mobile.

Pour revoir les vidéos rendez-vous sur :www.filmetaboite.fr

succès pour le concours étudiant « #Filme ta boîte »Durant le mois d’avril, les étudiants de Lorraine ont pu présenter leur projet d’entreprise en vidéo dans le cadre du jeu concours « #Filme ta boîte », organisé par la CCIT de la Moselle. Au total, 25 projets en vidéo ont été déposés sur le site Internet dédié -qui a enregistré près de 40 000 pages vues- soumis aux

votes des internautes qui pouvaient également laisser leurs commentaires, selon trois catégories de critères : l’idée / la créativité, la mise en scène et bien entendu le potentiel entrepreneurial. Voici le palmarès des vidéos qui ont décroché le plus de suffrages dans chaque catégorie :

Prix de la meilleure mise en scène vidéo (remis par GAN Assurance)Louise HERIAT (3e année d’Ingénieur – ENSAIA) pour son projet « 3 Délices » : personnalisation, grâce à une imprimante 3D, de desserts de mariage, d’anniversaires ou pour toutes occasions spéciales…

Prix de la vidéo la plus créative (remis par la Société Générale)Julian MOREL (Master Grande Ecole ICN Business School) pour Hand’Speaker (projet collectif de 6 étudiants) :

solution permettant aux personnes sourdes, malentendantes et muettes de gagner en autonomie, de communiquer afin de leur permettre d’intégrer plus facilement le monde professionnel.

Prix du meilleur potentiel entrepreneurial (remis par la CCI Territoriale de la Moselle)Benjamin PERRIN (Licence Professionnelle Commercialisation de Technologies – IUT Nancy Brabois) pour son projet Revont : création d’une société spécialisée dans l’importation de nouvelles technologies.

Prix « Coup de cœur* » (remis par le Pôle Entrepreneuriat Etudiant Lorraine)Kamel MOUATS (1re année de Master Etudes et Pratiques Culturelles Contemporaines) pour « Les Ailes Musicales » : production et réalisation de spectacles musicaux et chorégraphiques fondés sur le principe de « battle » de danse.

Toutes nos félicitations aux lauréats qui ont remporté chacun un chèque de 1000 € (hors Prix Coup de cœur) à l’occasion d’une soirée spéciale de remise des prix organisée à la CCIT de la Moselle le mardi 25 mai, en présence de l’ensemble des partenaires de ce concours qui visait à sensibiliser de manière originale les étudiants à la création d’entreprise.

créateurs d’entreprise : testez votre projet devant des experts !

Bien présenter son projet d’entreprise devant des financeurs ou des organismes de prêt n’est pas toujours facile. Pour aider les porteurs de projet, la CCIT 57 a mis en place, une fois par mois, un

comité composé d’experts (un banquier, un expert-comptable, un chef d’entreprise et un conseiller CCI) auquel les créateurs d’entreprise présentent leur business model. « Cette initiative complète parfaitement le parcours d’aide déjà proposé par la CCIT 57. J’ai pu réajuster et finaliser correctement mon business model grâce aux suggestions que les experts m’ont apportées. C’est un vrai plus ! », explique Bénédicte Thiriez, qui vient de lancer son entreprise les ZArgonautes à Thionville. D’une durée de 40 minutes, ce « crash-test » permet de structurer, synthétiser et valider le montage du projet. C’est également un très bon entrainement oral : « Grâce au crash-test, j’ai gagné en assurance. Pour obtenir un prêt, j’ai fait une présentation de mon projet devant une quinzaine de personnes. Le crash-test passé quelques semaines auparavant m’a permis d’aborder cette présentation plus sereinement et avec confiance », souligne Moreno Lucchesi, jeune créateur de l’entreprise M-OPTICS à Metz.

CONTACT : Service Création-Reprise-Transmission

Doriane [email protected]él. 03 87 52 31 14

création d’entreprise

* Catégorie hors vote visant à mettre en valeur une vidéo nominée non gagnante ayant réuni un nombre important de votes.

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Réflexe RH : une offre complète pour gérer les RH dans sa PME

Dans les TPE et PME, en l’absence d’un service dédié, la gestion des Ressources Humaines incombe au dirigeant lui-même, qui doit se maintenir informé en

matière de droit social ou gérer des situations sociales complexes. Un vrai challenge pour le chef d’entreprise qui, par ailleurs, doit faire face à de nombreuses problématiques liées à son activité.

Pour aider les TPE-PME à mettre en œuvre une stratégie de gestion des RH performante, en adéquation avec leur stratégie économique, CCI Formation regroupe son offre dans un package intitulé « Réflexe RH », qui vient en complément de l’offre de formation classique. Cette boîte à outils va permettre aux équipes CCI Formation de professionnaliser le dirigeant, en lien avec des consultants spécialisés, autour de trois axes :

- L’information et la formation RH, la démarche pouvant aller jusqu’au coaching du dirigeant.

- Un diagnostic RH pour établir l’état des lieux des pratiques dans l’entreprise puis des préconisations et un plan d’actions, ainsi que la mise en œuvre d’une Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), afin d’optimiser le capital humain.

- L’appui individualisé avec des produits proposés suite à un diagnostic ou sur demande. Par exemple : l‘aide à la décision pour un recrutement, la gestion de la mobilité grâce au bilan de compétences, la valorisation de l’expérience des collaborateurs grâce au Certificat de Compétences en Entreprise, la prévention des risques psycho-sociaux…

à noter que l’ensemble de ces prestations peuvent faire l’objet d’un financement. N’hésitez plus et prenez contact avec nos consultants, adoptez le Réflexe RH !

CONTACT : CCI Formation

Antoine [email protected]él. 03 87 39 46 39

ccI Formation

Créé en 2009 par le Conseil Général de la Moselle, Moselle Tourisme, la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale de la Moselle et l’Union Professionnelle de l’Industrie Hôtelière de la Moselle, la démarche qualité «Cafés*Terroir » a pour objectif de revaloriser la fonction économique et sociale des cafés ruraux. Aujourd’hui, ce sont 20 cafés qui ont obtenu le label sur tout le département et qui souhaitent promouvoir notre belle région et ses produits du terroir.

Ainsi, pour la 3e année consécutive, les «Cafés*Terroir » s’associent à la réussite des Vins de Moselle AOC et proposent l’opération « Assiette vigneronne », un plat campagnard, accompagné d’un verre de vin de Moselle (ou d’une boisson non alcoolisée) à moins de 15 euros. Tous se sont approvisionnés chez les vignerons mosellans pour faire découvrir, ou redécouvrir, les Vins de Moselle à leurs clients, qu’ils soient habitués ou touristes de passage dans la région. à découvrir jusqu’au 15 septembre 2014.

plus d’infos : www.moselle.cci.fr/cafes-terroir

CONTACT : Service Tertiaire Tourisme Sandrine Delhinger

[email protected]él 03 87 52 31 83

tourismeLes cafés*terroir fêtent les vins de Moselle aoc

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. à consommer avec modération.

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réunion d’informa-tion à la création d’entreprisevendredi 12 septembre, à 14h30, à l’antenne Moselle est de la ccIt de la Moselle - 27 rue du champ de Mars - sarreGueMInesLa CCIT de la Moselle organise tout au long de l’année, et sur tout le territoire, des réunions d’information dédiées aux créateurs et repreneurs d’entreprise, 1er tour d’horizon des informations générales à connaître pour mener à bien un projet de création ou de reprise.

La Franchise à l’honneur !Lundi 6 octobre, à 9h30, à la ccIt de la Moselle – 10/12 avenue Foch – MetZCommerçants et créateurs d’entreprises, cette conférence vous est destinée si vous avez décidé de vous lancer dans l’aventure de la franchise.

Mercredi du réfé-rencement : les types de contenus efficaces pour le référencement de votre site ? Mercredi 29 octobre, de 8h30 à 9h30, à l’espace Moselle numérique, 2 avenue Winston churchill – Metz.Parmi les questions abor-dées : Quel type de contenu, à quelle fréquence... ?

Retrouvez toutes les dates de notre agenda sur www.moselle.cci.fr

alizé©Moselle : résultats et perspectives

alizé en Moselle : 40 projets soutenus, 300 emplois à la cléMis en place en Moselle en 2011, Alizé© est un dispositif qui permet de mutualiser les moyens humains et financiers des grandes entreprises avec ceux des pouvoirs publics et des acteurs économiques pour les mettre à disposition des PME/PMI de plus de trois ans ayant des projets de développement créateurs d’emplois. C’est en Moselle qu’ont été obtenus les meilleurs résultats de l’ensemble du réseau national, avec 40 projets accompagnés et plus de 300 créations d’emplois induites.

D’ici 2015, l’objectif est d’ouvrir le dispositif à toujours plus d’entreprises de l’industrie, du BTP et des services à l’industrie.

Journées Go! Les rendez-vous de la création-reprise d’entreprise

Le mois de juin a été rythmé par trois rendez-vous dédiés aux futurs créateurs et repreneurs d’entreprise. à Sarrebourg, Yutz et Forbach, le salon GO! a été LE lieu pour s’informer, rencontrer tous les experts de la création / reprise et recevoir des conseils personnalisés. En parallèle, des conférences sur des sujets essentiels en matière de création et de reprise d’entreprise ont été proposées au public. Le prochain grand rendez-vous de la création / reprise se déroulera à Metz, en fin d’année.Toutes les informations sur : www.salonentreprendre57.fr

des outils accessibles pour aider les entreprises à innover

Labellisé « Business Innovation Center » par les instances européennes, l’espace Performance Innovation de la CCI Moselle innove pour vous ! Associée au laboratoire ERPI de l’Université de Lorraine, la CCIT a développé deux approches complémentaires pour vous aider à innover. Vous avez un projet ? Grâce au diagnostic CCI MAP – Projet innovant vous pourrez maximiser vos chances de succès. Avec cet outil, votre conseiller sera en mesure de vous proposer un plan d’actions concret d’ordre technique, méthodologique et financier. Votre projet n’est pas abouti, mais vous avez la volonté d’innover ? Le diagnostic CCI MAP – Capacité d’innovation est fait pour vous ! Avec cet autre module CCI MAP, vous obtiendrez un plan d’action personnalisé qui fera émerger le projet d’innovation adapté à votre entreprise.

retour du Fc Metz en Ligue 1 : plus de visibilité pour le territoire

Après 6 ans d’absence, le FC Metz a signé avec brio son retour en Ligue 1 en devenant champion de la Ligue 2 le 9 mai dernier. Une excellente nouvelle pour les nombreux amateurs de ballon rond mais aussi pour le territoire tout entier, qui va bénéficier d’une visibilité médiatique accrue au niveau national et au-delà. Les grenats rebondissent, un état d’esprit qu’on souhaite communicatif pour la Moselle ! Bravo aux joueurs, à l’entraineur et aux dirigeants du Club... Et bonne chance aux Grenats pour le premier match Lille/Metz le 9 août prochain...

agenda en bref...

CCI

Business Innovation Center de Moselle

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La Lorraine innove.Tous les jours la presse se fait l’écho de talents lorrains, qui entreprennent, innovent, prennent des risques pour gagner des parts de marché en France et à l’international. Dans l’industrie sidérurgique, métallurgique, dans la filière automobile bien sûr, mais aussi dans des secteurs plus nouveaux pour nous : l’aéronautique, l’agro-alimentaire, la santé, les services... Il appartient dès lors aux acteurs publics, au rang desquels le réseau consulaire dont c’est l’une des grandes missions, d’accompagner cette dynamique, pour que cet état d’esprit entrepreneurial qui incontestablement mobilise les acteurs économiques au sein de leur entreprise, mais aussi collectivement au sein des réseaux d’entreprises, devienne une vague de fond.Cela passe par une action d’ensemble pour que toutes ces initiatives s’inscrivent dans un écosystème d’innovation au sein duquel chacun, dans l’exercice des responsabilités qui sont les

siennes, pourra afficher ses performances. En matière de formation, cela passe par la valorisation de nos écoles d’ingénieurs (à Metz par exemple, Arts&Métiers Paris Tech, Supélec, GeorgiaTech…) et de nos filières universitaires d’excellence dans le domaine des matériaux, pièce maîtresse de la stratégie de spécialisation intelligente lorraine, concrétisée en Moselle par l’implantation à Metz Technopôle d’établissements de recherche et de promotion de l’innovation de niveau international : l’IRT M2P, l’Institut Lafayette et la plateforme technologique du CEA, le CEATech. La Moselle, socle technologique de l’enseignement supérieur lorrain, porteur d‘une ambition forte dans le domaine de la recherche sur les matériaux et, par addition des établissements d’excellence nancéiens, la Lorraine tout entière, dispose là d’un véritable atout, de nature à rendre visible l’ensemble du territoire régional.

cela fait maintenant de longs mois que le déclin, réel ou ressenti, de l’économie française occupe l’espace d’expression publique, ce débat s’inscrivant bien sûr dans le contexte des bouleversements économiques et sociétaux à l’échelle mondiale qui se traduisent pour la

France par de sérieuses difficultés d’adaptation. Mais qu’en est-il localement ? Entre morosité généralisée et foi en l’avenir, il est utile de se pencher sur cette question pour étayer notre réflexion collective et entrevoir des solutions pour que la Moselle et la Lorraine actionnent les leviers de développement les plus efficaces et « recollent » enfin au peloton de tête des territoires de performance en Europe.

attractivité de la moselle, état des lieux

à La Une

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La Lorraine sera numérique.Cela passe aussi par la mobilisation autour des grands enjeux de développement que sont la transition écologique et la transition numérique, qui incarnent les secteurs créateurs d’emploi à horizon des dix, voire quinze prochaines années. Les acteurs économiques ont souvent pris les devants en développant des projets qui

aujourd’hui ont permis aux entreprises qui les portent de devenir de véritables « pépites ». Néanmoins pour donner corps à ces tendances émergentes, il convient maintenant d’inscrire ces réussites individuelles dans une stratégie d’ensemble, porteuse de croissance et d’emploi.

Ainsi, dans le cas particulier du Numérique, à l’initiative de la ccIt de la Moselle, une étude régionale est aujourd’hui en cours qui vient compléter la candidature à la labellisation French Tech du Sillon métropolitain lorrain, lequel irrigue la Lorraine d’Épinal à la frontière luxembourgeoise. Quels sont les leviers les plus efficaces de développement de l’économie numérique lorraine ? Quelles actions prioritaires retenir ? Selon quel modèle économique ? Et avec quelle ingénierie financière ? C’est à ces questions que cette étude opérationnelle doit répondre pour que collectivement, l’on puisse se donner les moyens d’agir et ancrer nos territoires dans l’économie du XXIe siècle, un enjeu de taille pour retenir nos jeunes diplômés, convaincre la classe créative du potentiel économique lorrain et également attirer entrepreneurs et investisseurs qui trouveront ici un terreau fertile.

La Lorraine est transfrontalière.On ne le dira jamais assez, la situation géographique de la Lorraine et son voisinage immédiat avec l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg sont une chance, et pas uniquement du point de vue de l’emploi. Porte d’entrée vers l’Europe du Nord et de l’Est, cette position stratégique a de multiples résonances, historiques, politiques, économiques, culturelles, intellectuelles que nous ne valorisons peut-être pas assez.

Si plus de 100 000 Lorrains pratiquent l’Europe au quotidien en allant travailler chaque jour de l’autre côté de nos limites territoriales, si les entreprises étrangères, notamment allemandes, y prospèrent (22 000 emplois en Lorraine sont liés à des implantations allemandes), si l’export lorrain est structurellement excédentaire, c’est la région dans toutes ses composantes qui en tire les bénéfices. Mais l’on peut sans doute regretter que jusqu’à présent, la coopération institutionnelle transfrontalière n’ait pu aboutir à des avancées significatives et concrètes.

De ce point de vue, la perspective de la réforme territoriale, et les rapprochements annoncés avec l’Alsace, permettent

d’entrevoir une dynamique européenne renforcée, profitable à tous, qui accélérera des coopérations d’envergure entre nos universités, nos laboratoires de recherche et nos entreprises, et la mise en œuvre de grands projets qui trouveront un ancrage solide à l’échelle de la grande région.

‘ Plus de 100 000 lorrains pratiquent l’Europe au quotidien en allant travailler chaque jour de l’autre côté de nos limites territoriales’

à La Une

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La Lorraine change de visage.Innovante, transfrontalière, la Lorraine peut afficher des ambitions fortes. Et pour opérer sa mutation, elle s’appuie également sur une attractivité territoriale renouvelée. Des publics nouveaux viennent découvrir les « grands objets du territoire » : à Nancy, la Place Stanislas et les témoignages de l’art nouveau, à Metz, le centre pompidou-Metz qui vient compléter la remarquable chronologie architecturale qui jalonne l’espace urbain, tous donnant envie de poursuivre la découverte du patrimoine architectural, ancien et contemporain, et paysager. Le tourisme de loisirs et de bien-être se développe partout et center parcs domaine des trois forêts dans le Pays de Sarrebourg en constitue une illustration remarquable.

De même, bien que cela puisse paraître anec-dotique, la véloroute voie verte Charles le Téméraire, aménagée sur l’axe nord/sud constitue un véritable axe cyclable européen structurant. L’on pourrait encore citer de nombreux autres sites culturels et patrimoniaux, notamment les sites « Moselle passion », qui ensemble constituent un maillage touristique du territoire méritant d’être promu et valorisé.

Aujourd’hui, la Moselle, la Lorraine sont à la croisée des chemins. On le voit, si les signaux positifs ne manquent pas, il convient toutefois que

nous fassions preuve d’intelligence collective et de travail collaboratif – l’une des tendances lourdes de l’évolution de la société dans toutes ses composantes (entreprises, collectivités, espaces de coopération…) – pour accélérer les mutations économiques, sociales et culturelles qui vont modifier nos territoires en profondeur. à cet égard, les hypothèses d’élargissement du périmètre régional, par delà les considérations politiques, doivent être l’occasion d’une réflexion sur les leviers d’attractivité réels des territoires.

Ainsi, il ne s’agit pas tant de considérer que c’est le nombre d’habitants ou la taille de la région élargie qui en fera la force, mais les complémentarités économiques, l’addition des dynamiques de recherche-innovation et bien sûr la visibilité accrue des pôles universitaires.

Sans oublier, et en l’espèce, il s’agit d’une spécificité territoriale forte en France, une impressionnante façade frontalière au contact d’acteurs européens majeurs.

De quoi enfin positionner avantageusement la Lorraine sur l’échiquier des régions européennes gagnantes.

à La Une

Centre Pompidou-Metz, exposition Formes simples, à découvrir jusqu’au 5 novembre 2014© C

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Au moment où s’engage le débat sur la nouvelle carte des régions, comment la réforme est-elle perçue par les acteurs économiques ?

Je ferai trois remarques.Premièrement, si l’objectif visé par la réforme annoncée est la réduction des déficits publics, je crains que la déception ne soit grande à court et moyen terme. L’on peut en effet considérer qu’un tel chantier de réforme commencera inévitablement par additionner des dépenses, le temps de la rationalisation n’intervenant qu’ultérieurement. Or, c’est à court terme que la France doit revoir à la baisse l’extraordinaire niveau atteint par la dépense publique. C’est tout le paradoxe de cette démarche.En revanche, s’il s’agit de rendre plus visibles les régions françaises en Europe, l’intention est bonne, à condition toutefois de prendre en compte des données qui ont du sens, au premier rang desquelles les flux, c’est-à-dire l’ensemble des échanges de personnes, biens et marchandises, portés par des infrastructures reliant les territoires entre eux et caractérisés par une densité forte. Ce sont ces territoires là qui doivent se rapprocher pour partager une même stratégie de développement. Le sujet est suffisamment stratégique pour que l’on ne prédétermine pas a priori le paysage idéal de la France des territoires. C’est un deuxième paradoxe.

Néanmoins, – et j’en terminerai par là –, le rapprochement annon-cé entre l’Alsace et la Lorraine mérite l’attention de tous. S’il n’est pas sans risques pour la Lorraine, il faut y voir l’opportunité de créer enfin cette grande région trans-frontalière dont nul

à Paris ou à Bruxelles, ne pourra désormais

plus feindre d’ignorer l’envergure exceptionnelle. Et il faut, par-dessus tout, y voir l’occasion de renforcer nos complémentarités économiques, universitaires, culturelles et ce faisant permettre à la Lorraine d’accéder à un niveau supérieur d’attractivité. Ainsi notre influence ne sera pas plus grande parce que notre territoire sera plus étendu et nos habitants plus nombreux, elle le sera parce qu’ensemble et sans a priori, nous aurons su développer notre force économique, densifier notre potentiel créatif et renforcer notre assise politique, laquelle – c’est notre atout le plus différenciant – ne sera pas que française, mais pleinement européenne.

Au même moment, le réseau consulaire fait lui aussi sa réforme…

C’est sans doute le sens de l’histoire… Aujourd’hui, en effet, alors que l’État a réduit et va réduire encore le budget des Chambres, par une ponction exorbitante sur leurs ressources fiscales, le réseau consulaire n’a d’autre voie que celle de la réforme. C’est une question de survie pour nous comme pour nos entreprises. En effet, le maintien d’un réseau consulaire est une absolue nécessité pour

nos TPE et PME. 98% du tissu économique est composé de petites entreprises qui ont besoin d’être accompagnées sur la voie de la diversification, de l’innovation, de la gestion des ressources humaines, de l’ouverture aux marchés étrangers, bref de toutes ces problématiques complexes d’adaptation à un environnement économique en constante évolution auquel, sans notre soutien, le dirigeant ne peut pas faire face. L’action des Chambres de ce point de vue est très complémentaire de celle de la Région, laquelle a vocation à définir et animer les stratégies territoriales de développement économique, d’innovation... et à fédérer autour d’elle les acteurs de terrain. Autrement dit, l’échelon consulaire est dans ce contexte une pièce maîtresse de l’écosystème territorial.C’est pourquoi, loin de baisser les bras, en Lorraine, nous avons pris l’initiative d’aller au-delà de la régionalisation de nos structures existantes, en décidant de créer un nouvel établissement régional unique au terme d’un processus à l’œuvre aujourd’hui – processus difficile et souvent douloureux –, de révision de nos politiques, de nos schémas d’organisation et de notre gouvernance. Notre objectif partagé, guidé par l’esprit de responsabilité qui nous anime, est d’être rapidement opérationnel pour que, alors que la France des territoires est à la veille de grands changements, nous puissions apporter toute notre expertise et notre détermination à la réussite de cette évolution territoriale.

Au bout du compte, gagnera-t-on en attractivité ?

Compte tenu de ce que j’ai dit précédemment, je devrais répondre positivement avec enthousiasme et confiance ! Je crains toutefois que la France ne soit pas suffisamment réformiste pour faire aboutir cette réforme territoriale sans heurts, ni retard. Regardons la réalité en face, au moyen d’un exemple qui concerne la Moselle au premier chef et qui est vécu au quotidien par un grand nombre d’entre nous. L’un des ressorts déterminants de l’attractivité de la Moselle est la mobilité, cette question des flux que j’ai évoquée plus haut. Et pourtant, le dossier le plus urgent, celui de la mise à 2x3 voies de l’A31, notamment entre Thionville et Luxembourg, n’en finit pas de faire couler de l’encre depuis trop longtemps maintenant et n’avance toujours pas. Pour que ce projet aboutisse enfin – c’est vital pour notre région tout entière sous peine d’asphyxie généralisée de nos zones d’activité et d’entrave pénalisante à la mobilité transfrontalière de nos habitants –, il faut se résoudre à imaginer de nouvelles formes de financement, de type public privé par exemple, induisant la création de sections à péage. Bien sûr ce n’est pas une position politique facile, mais au nom de l’attractivité de nos territoires et de la compétitivité de nos entreprises, c’est une décision qu’il faudra sans doute bientôt prendre. plus nous attendrons, et moins nous serons en mesure de figurer demain dans le peloton de tête des régions qui gagnent, celles dont l’indicateur de performance qu’est la mobilité se situe à un niveau supérieur.

TroiS qUeSTionS à... Philippe Guillaume - Président de la cciT de la moselle

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Destination moselle : bienvenue au domaine de la Klauss, hôtel-spa **** !

Lorsqu’on arrive à Montenach depuis la route de Sierck, la vision est saisissante : le bâtiment en construction surgit du paysage bucolique des collines environnantes, typique de ce Pays touristique. « L’ensemble de 4500m² comprendra quatre niveaux, avec 800m² dédiés au spa, le reste formant l’hôtel, avec seize chambres standard et onze suites », indique Alexandre. Actuellement pilote de ligne, le jeune homme de 35 ans est aux commandes du projet d’hôtel-spa, qui s’inscrit dans la lignée familiale de l’Auberge de la Klauss. Le père, Charles, joue d’ailleurs le rôle de « chef de chantier pour stimuler les ouvriers » et met lui-même la main à la pâte pour maçonner les murs en pierres du cru ! Pour Alexandre, habitué à voyager dans le monde, il s’agit « d’un retour aux sources » naturel. L’investissement total est de 2,5 M€ et dix salariés seront recrutés pour gérer l’activité. Si le pari peut sembler fou, pour Alexandre, il y a peu de doutes : « nous avions constaté que l’offre hôtelière est quasi-nulle côté français alors que le Pays de Sierck est touristique et qu’il existe une vraie capacité chez nos voisins allemands et luxembourgeois.

Il y a un potentiel à exploiter, en captant la clientèle existante de l’Auberge ». En effet, pas moins de sept nationalités différentes déjeunent ou dinent au restaurant chaque semaine et les demandes

d’hébergement sont fréquentes pour profiter pleinement des lieux. Avec des travaux démarrés en 2012, l’ouverture de l’établissement, haut de gamme mais accessible, est prévue « en fin d’année ou début 2015 » annonce prudemment Alexandre. Le Domaine de la Klauss, ancré dans son terroir et jouant la carte du savoir-faire et de la tradition, devrait rapidement devenir une destination de choix.

auberGe de La KLauss1 route de Kirschnaumen57480 MONTENACH03 82 83 72 38Effectif : 25 salariéswww.auberge-de-la- klauss.com

Alexandre et Charles KEFF, sur le chantier du Domaine de la Klauss

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déjà réputée pour son restaurant traditionnel et les produits de sa ferme, l’Auberge de la Klauss, située à Montenach, poursuit son développement avec un projet ambitieux d’hôtel et de centre de

détente. Visite du chantier avec Alexandre Keff.

‘ Investir en moselle, un retour aux sources ‘

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« La surprise était de taille. On ne s’y attendait pas du tout ». Le chef Sandrini, propriétaire du « Quai des Saveurs » depuis 1998, n’y était pas préparé. Et pourtant, il a reçu sa première étoile au Michelin en 2008. Pour l’obtenir, et surtout la garder, le chef travaille dur, il est exigeant avec lui-même et expérimente sans cesse une cuisine qu’il veut évolutive : « La cuisine française est une véritable richesse : on n’a jamais fini d’apprendre ! ».

Originaire de Richemont, Frédéric Sandrini est resté attaché à sa région natale et a fait ses armes dans des restaurants lorrains et luxembourgeois : « J’ai fait mes études dans la région et j’ai tout appris ici. Notre territoire a un fort potentiel, notamment grâce à son terroir et ses produits », souligne le chef. Aujourd’hui, il privilégie les producteurs de Lorraine dans ses choix culinaires et sait marier des saveurs surprenantes.

Le « Quai des saveurs » a également été reconnu et récompensé par les experts gastronomiques du guide Gault et Millau. « Mon métier c’est ma

passion, mais c’est aussi un métier qui demande beaucoup de temps. Je passe 12 heures par jour à cuisiner, peaufiner mes plats et créer de nouveaux mets ».

Du côté des projets, le chef étoilé va investir, d’ici septembre, plus de 350 000 euros dans une cuisine haut de gamme et dans la rénovation de la salle de restaurant. Ce sera l’occasion de découvrir, ou de redécouvrir, cet établissement qui met en émoi tous les sens.

‘ Je suis attaché à la moselle et à son terroir ’.

quai des Saveurs : de la gastronomie à l’étoile !

quaI des saveurs69 rue de la gare57300 HAGONDANGE03 87 71 24 98Effectif : 12 salariésdate de création : 1998www.quaidessaveurs.com

retrouvez l’interview complète de F. sandrinisur www.ccitv57.fr

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la Moselle brille grâce à ses entreprises, et notamment ses restaurants, dont certains ont été récompensés d’une étoile par le célèbre guide Michelin. Premier arrêt au « Quai des Saveurs » à Hagondange et

rencontre avec le chef Frédéric Sandrini.

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Toya : un ‘haïku’ dans son assiette

Le château de vaux : un terroir révélé

Fils de restaurateurs, Loïc Villemin baigne dans le milieu depuis tout petit, et c’est donc naturellement qu’il s’est tourné vers la cuisine en préparant un diplôme à l’école hôtelière. Une fois le précieux sésame en poche, il a fait le tour de plusieurs grands restaurants, comme l’Arnsbourg à Baerenthal, où il est resté deux ans. Il a ensuite exercé ses talents chez Nicolas Lebec à Lyon ou encore au Relais de Bernard Loiseau, à Saulieu. « Après toutes ces découvertes culinaires, j’avais deux solutions : soit je partais à l’étranger pour proposer mon savoir-faire, soit je restais en France, et plus particulièrement en Moselle », explique le jeune chef.

Avec le soutien de ses parents, Loïc Villemin a donc investi dans son propre restaurant en 2010, à Faulquemont : « Je suis originaire de la région, j’ai un projet et je veux y croire ! ». Et il a eu raison ! Deux ans après son installation, il a obtenu des récompenses des guides Michelin et Gault et Millau. « Quand on reçoit ces distinctions, on vous donne une chance de percer dans le métier ». Le chef ne s’arrêtera pas là et a de nombreux projets en tête dont l’agrandissement de son restaurant et l’ouverture d’un centre de recherches culinaires. Et tout cela, en Moselle !

Produire un vin de qualité en Moselle, un pari audacieux ? Non, « un coup de cœur pour le terroir mosellan et un vrai projet de vie » nuance Marie-Geneviève Molozay. Et un projet qui coule de source pour cette fille de marchand de vin qui a fait ses études en œnologie et a rencontré son mari dans une cave ! En 15 ans, le couple n’a cessé d’investir pour étendre le vignoble, acquérir du matériel,

adapter le bâtiment à l’activité et améliorer ses méthodes de production. « Nous avons presque quadruplé le domaine », souligne-t-elle. Aujourd’hui il s’étend sur 14 ha, du Pays messin jusqu’à Vic-sur-Seille, et produit 80 000 bouteilles par an. En 2011, l’accession à l’AOC Moselle « a démontré notre savoir-faire, nos méthodes traditionnelles et nous apporte une image pleinement qualitative ».

Le passage au bio est le dernier projet en date et les Molozay envisagent de poursuivre l’extension du domaine. Une démarche qui va ravir les amateurs de vin, la météo actuellement favorable annonçant « un millésime d’anthologie » !

14 ha sur 7 communes 80 000 bouteilles / an 8 cépages13 vins différents

toyaGolf de Faulquemont – Avenue Jean Monnet57380 FAULQUEMONT03 87 89 34 22Effectif : 5 salariésdate de création : www.toya-restaurant.fr

CHâtEAu DE VAux4 Place Saint Rémi 57130 VAUX03 87 60 20 64Effectif : 5 salariésdate de création : 1999www.chateaudevaux.com

Loïc Villemin, chef du restaurant Toya à Faulquemont

retrouvez l’interview complète de L. villemin sur www.ccitv57.fr

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a 27 ans, le jeune chef du restaurant Toya situé à Faulquemont, Loïc Villemin, a reçu une étoile il y a déjà deux ans. Parcours de ce génie culinaire qui a choisi de rester sur les terres mosellanes pour proposer

sa cuisine, une cuisine innovante et pleine de saveurs.

en 1999, les Molozay choisissent de reprendre le domaine du Château de Vaux plutôt que de se lancer dans le Languedoc. Entretien avec Marie-Geneviève Molozay qui nous ouvre les portes du Château.

Quelques chiffres

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