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CURRICULUM D’APPRENTISSAGE PRODUCTION ET POST PRODUCTION DU RIZ
Module 9 : Gestion Intégrée de la
Production et des Déprédateurs
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SOMMAIRE
SIGLES ET ABRÉVIATIONS.................................................................4
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION.......................................................5
II. OBJECTIFS DU MODULE.................................................................5
III. PUBLIC CIBLE..................................................................................5
IV. DURÉE DU MODULE........................................................................6
V. DÉROULEMENT.................................................................................6
5.1 Séance de facilitation 1 : Connaissance des maladies et autres ennemis du riz.................................6
5.2 Séance de facilitation 2 : Techniques de prévention et de lutte contre les maladies du riz..................8
ANNEXES..............................................................................................30
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SOMMAIRE
SIGLES ET ABRÉVIATIONS.................................................................4
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION.......................................................5
II. OBJECTIFS DU MODULE.................................................................5
III. PUBLIC CIBLE..................................................................................5
IV. DURÉE DU MODULE........................................................................6
V. DÉROULEMENT.................................................................................6
5.1 Séance de facilitation 1 : Connaissance des maladies et autres ennemis du riz.................................6
5.2 Séance de facilitation 2 : Techniques de prévention et de lutte contre les maladies du riz..................8
ANNEXES..............................................................................................30
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SIGLES ET ABRÉVIATIONS
AAES Analyse de l’Agroécosystème
BPA Bonnes Pratiques Agricoles
(Bt) Bacillus thuringiensis
CAPE Cycle d’Apprentissage Par l’Expérience
CEP Champs Ecoles des Producteurs
Cf Confère
DAP Phosphate Di-Ammoniaque
DRA Direction Régionale de l’Agriculture
EC E C (Concentré Emulsionnable)
FAO Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
FO Fumure organique
GIPD Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs
g/l gramme par litre
Ha Hectare
IP Irrigation de Proximité
JAR Jours Après Repiquage
JAS Jours Après Semis
Kg Kilogramme
NPK Azote Phosphore Potassium
ONG Organisation Non Gouvernementale
OP Organisation Professionnelle
pH Potentiel Hydrogène
PIV Périmètre Irrigué Villageois
PP Parcelle de Production
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Dans le passé, l’introduction des nouvelles technologies a souvent eu un impact peu probant, parce que l’attention était très souvent portée sur un seul aspect limité du calendrier cultural, par exemple : la gestion des engrais ou l’amélioration variétale.
De nos jours, de meilleurs résultats peuvent être obtenus en utilisant une approche holistique ; c’est-à-dire que la nouvelle option technologique introduite de manière intégrée, prend en compte, pour une spéculation donnée, l’itinéraire technique, les conditions de culture et les méthodes de lutte contre les déprédateurs. Cette technologie est appelée « Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs » (G.I.P.D.). Son application à la culture du riz a été baptisée : Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs du riz (GIPD du riz). La GIPD utilise une méthodologie de formation participative à travers les Champs Ecoles des Producteurs (CEP).
Le module consacré comprend deux séances de facilitation :
Séance de facilitation 1 : Définition de l’approche GIPD.
Séance de facilitation 2 : Distinction du processus d’apprentissage axé sur les Champs Ecoles des Producteurs (CEP).
Chaque séance de facilitation comprend les éléments suivants :
Objectifs d’apprentissage
Démarche d’animation
Temps nécessaire
Matériels, appareils et outillages
II. OBJECTIFS DU MODULE
L’objectif général du module est d’amener les apprenants à définir la Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs du riz (GIPD du riz)
Les objectifs spécifiques sont :
Définir l’approche GIPD;
Distinguer le processus d’apprentissage axé sur les Champs Ecoles des Producteurs (CEP).
III. PUBLIC CIBLE
Ce module est destiné aux agents du Secteur Agricole ; agents du Service Local du Génie Rural ; agents des centres de formation agricole et rurale ; élus des chambres d’agriculture et membres d’ONG ayant une bonne connaissance de la riziculture dans les bas-fonds, PIV et plaines inondables.
Les bénéficiaires sont appelés à former des acteurs intermédiaires de l’IP.
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I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Dans le passé, l’introduction des nouvelles technologies a souvent eu un impact peu probant, parce que l’attention était très souvent portée sur un seul aspect limité du calendrier cultural, par exemple : la gestion des engrais ou l’amélioration variétale.
De nos jours, de meilleurs résultats peuvent être obtenus en utilisant une approche holistique ; c’est-à-dire que la nouvelle option technologique introduite de manière intégrée, prend en compte, pour une spéculation donnée, l’itinéraire technique, les conditions de culture et les méthodes de lutte contre les déprédateurs. Cette technologie est appelée « Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs » (G.I.P.D.). Son application à la culture du riz a été baptisée : Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs du riz (GIPD du riz). La GIPD utilise une méthodologie de formation participative à travers les Champs Ecoles des Producteurs (CEP).
Le module consacré comprend deux séances de facilitation :
Séance de facilitation 1 : Définition de l’approche GIPD.
Séance de facilitation 2 : Distinction du processus d’apprentissage axé sur les Champs Ecoles des Producteurs (CEP).
Chaque séance de facilitation comprend les éléments suivants :
Objectifs d’apprentissage
Démarche d’animation
Temps nécessaire
Matériels, appareils et outillages
II. OBJECTIFS DU MODULE
L’objectif général du module est d’amener les apprenants à définir la Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs du riz (GIPD du riz)
Les objectifs spécifiques sont :
Définir l’approche GIPD;
Distinguer le processus d’apprentissage axé sur les Champs Ecoles des Producteurs (CEP).
III. PUBLIC CIBLE
Ce module est destiné aux agents du Secteur Agricole ; agents du Service Local du Génie Rural ; agents des centres de formation agricole et rurale ; élus des chambres d’agriculture et membres d’ONG ayant une bonne connaissance de la riziculture dans les bas-fonds, PIV et plaines inondables.
Les bénéficiaires sont appelés à former des acteurs intermédiaires de l’IP.
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IV. DURÉE DU MODULE
La durée ce module est de douze (12) heures.
V. DÉROULEMENT
Activités de mise en route de la formation :
Mots d’ouverture officielle de la session;
Présentation des participants, facilitateurs ;
Élaboration des normes de conduite ;
Formulation des attentes des participants ;
Présentation et discussion du programme et de son déroulement.
Discussion sur l’importance de l’approche GIPD du riz ;
Description de l’approche GIPD du riz ;
Connaissance du processus d’apprentissage axé sur les Champs Ecoles des Producteurs (CEP) ;
Activités de clôture de la formation :
Évaluation de la session
Mots de clôture
5.1 Séance de facilitation 1 : Connaissance de l’approche GIPD
5.1.1 Objectifs d’apprentissage
Au terme de cette séance le participant doit être capable de :
Expliquer l’importance de l’approche GIPD du riz ;
Décrire l’approche GIPD du riz.
5.1.2 Démarche d’animation
i) Le formateur demande aux participants de parler de la méthode classique de lutte contre les déprédateurs.
ii) Le formateur demande aux participants d’énumérer les avantages de la GIPD.
iii) Le formateur fait la synthèse des réponses puis il présente les avantages de la GIPD.
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iv) Le formateur repartit les participants en deux groupes de travail avec la consigne sui-vante : décrire l’approche GIPD.
v) Le formateur fait la synthèse des réponses puis il décrit l’approche GIPD.
Références techniquesDéfinition
La GIPD est conçue comme l’usage simultané ou échelonné de plusieurs stratégies de production de contrôle des nuisibles lesquelles sont en harmonie avec les processus naturels.Elle intègre la politique nationale de développement agricole durable dont l’ambition est de réduire la pauvreté par l’accroissement significatif des revenus des petits producteurs à travers l’amélioration de la production et de la productivité.C’est à ce titre que le projet de Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs des cultures a été initié et mis en œuvre par le gouvernement du Mali et la FAO comme une stratégie de renforcement des capacités peu coûteuse, respectueuse de la santé humaine et de l’environnement.
Avantages de la GIPD
La GIPD contribue à accroître la production agricole et la productivité des riziculteurs de façon durable en leur apportant un savoir-faire et un savoir-être leur permettant de produire de la manière la plus rationnelle possible tout en respectant la santé humaine, animale et l’environnement.Elle doit susciter chez les producteurs formés un changement de comportement vis-à-vis de la gestion des ressources naturelles, de l’utilisation des intrants agricoles dont les pesticides.Elle contribue également :
Au développement d’une capacité paysanne en matière de gestion intégrée de la production et des déprédateurs des cultures à travers les CEP ;
À la sensibilisation de l’opinion publique nationale (agriculteurs, décideurs politiques et tech-niques) et des partenaires au développement sur l’importance de la GIPD.
Approche GIPD
L’approche GIPD est proactive et itérative. Elle est basée sur les approches participatives genre et développement en lien avec les processus de valorisation des connaissances empiriques des producteurs. Ceux-ci sont placés au centre de la prise de décisions et se retrouvent hebdomadairement au CEP pour échanger, en mettant en commun leurs savoir-faire et savoir-être. C’est une opportunité qui leur permet d’identifier ou de diagnostiquer les problèmes liés au champ et d’y trouver ensemble avec le formateur des solutions appropriées.
Elle repose sur les principes suivants :
Avoir une culture saine: utiliser les bonnes variétés, les bonnes semences et les pratiques culturales adéquates pour avoir des plantes qui se comportent mieux ;
Faire des observations régulières: bien se renseigner et décider d’une intervention appropriée pour corriger des problèmes liés à l’eau, au sol, à la fertilisation, aux ravageurs et aux mau-vaises herbes ;
Préserver les ennemis naturels : la protection de leurs habitats constitue aussi des méthodes actives de leur conservation ;
Faire de l’agriculteur un expert dans son propre champ : parce qu’il assure le suivi de son champ en connaissance de cause. On entend par expertise une compréhension de base de l’agroécosystème et des processus de prise de décision.
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Etape 6 : Évaluation de la séance
A la fin de la séance le facilitateur pose des questions pour se faire une idée des connais-sances acquises par les apprenants :
Citez les avantages de l’application de la GIPD par rapport à la méthode classique.
5.1.3 Temps nécessaire
Le temps imparti pour cette séance est de deux (2) heures.
5.1.4 Matériels, appareillages et outillages
Photos, vidéoprojecteur, ordinateur, tableau noir, craie de différentes couleurs, papier kraft, markers.
5.2. Séance 2 : Connaissance du processus d’apprentissage axé sur les
Champs Ecoles des Producteurs (CEP)
5.2.1 Objectifs d’apprentissage
Au terme de cette séance les apprenants seront capables de :
Définir un CEP ;
Identifier les principes de fonctionnement du Champ École Producteurs (CEP).
5.2.2 Démarche d’animation
i) Le facilitateur demande aux participants de citer les principes de fonctionnement d’un Champ École Producteurs (CEP).
ii) Le facilitateur fait la synthèse des réponses et donne les principes de fonctionnement d’un Champ École Producteurs.
iii) Le facilitateur introduit progressivement les différents outils de la GIPD.
iv) Mise en place des parcelles du CEP
Le facilitateur explique aux participants, comment mettre en place des parcelles des Champs Ecoles Producteurs.
v) Le riz et son environnement.
Le facilitateur explique aux participants :
La plante de riz ;
L’environnement du riz.
Il donne comme référence, le module 11 du curriculum d’apprentissage en production et postproduction du riz.
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Références techniquesDéfinition
Les Champs Ecoles Producteurs (CEP) sont décrits comme une plateforme, une « école sans murs » dont le but est d’améliorer la capacité de prise de décision des communautés d’exploitants agricoles et de stimuler les innovations locales en vue de promouvoir une agriculture durable.
Dans le CEP, les producteurs ont l’occasion de faire leur choix entre les techniques de production et de protection à travers une méthodologie basée sur des techniques d’apprentissage des adultes. On y apprend les techniques de base de l’agro écologie et la gestion, ce qui permet de faire des producteurs, des experts dans leurs champs.
Le CEP est composé de groupes de producteurs qui se réunissent régulièrement (hebdomadairement) pendant une saison de culture pour échanger leurs expériences en tant que groupe, avec de nouvelles options de production.
Toutes les activités menées dans les champs écoles visent à développer chez le producteur la capacité de:
Identifier, analyser et interpréter les informations concernant les problèmes de son champ,
Prendre des décisions basées sur l’analyse de ses propres expérimentations ;
Évaluer les résultats pour pouvoir orienter ses futures décisions.
Principes de fonctionnement d’un Champ École Producteurs dans le cadre de la GIPD
Le principe essentiel des Champs Ecoles Producteurs est l’apprentissage par la découverte et par l’expérimentation. Le concept des champs-écoles est fondé sur les processus d’apprentissage des adultes entre autre l’approche du cycle d’apprentissage par l’expérience (CAPE). Cet apprentissage est basé sur l’observation et l’analyse régulière de l’écosystème. Les thèmes sont traités en fonction des problèmes réels identifiés au cours de l’analyse de l’écosystème. Cette analyse se fait sur le lieu de travail de l’apprenant et durant le cycle de développement d’un sujet qui peut être soit une plante, un animal, un vecteur, etc.
Le champ qui constitue la première ressource pédagogique demeure ce lieu où se tiennent les séances de façon hebdomadaire s’adaptant aux conditions de développement du sujet étudié. Le groupe d’apprenant est le pilier sur lequel repose le développement des idées et des technologies nouvelles de la communauté par le facilitateur, il est constitué de 20 à 25 producteurs. La langue de travail est celle parlée par la majorité des participants.
Cette école de terrain présente des objectifs pédagogiques qui facilitent une bonne compréhension par des paysans ciblés à travers leurs échanges avec les techniciens. Le groupe (paysans et technicien) assure la conduite de la culture, fait des observations et analyse ensemble les résultats. Le/la producteur/trice, à travers ces échanges, parvient à comprendre le comportement physiologique des plantes, le cycle biologique des insectes, leurs statuts et leur rôle dans une parcelle de culture. Cette méthode participative encourage l’initiative paysanne, consolide les connaissances en agro-écologie et permet au paysan de réduire sa dépendance vis à vis des produits agrochimiques et de contribuer ainsi à la préservation de l’environnement.
Processus d’apprentissage axé sur les Champs Ecoles Producteurs (CEP)L’apprentissage axé sur les CEP passe par les étapes suivantes : la préparation de la formation en GIPD du riz, la mise en place des parcelles du CEP, la connaissance du riz et son environnement, la gestion de la culture du riz et enfin l’évaluation participative de la formation.
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Préparation de la formation en GIPD du riz
Information et sensibilisation de la communautéLes autorités villageoises, les producteurs et les responsables des services techniques sont présentes le jour de la réunion.
ObjectifInformer les producteurs et les autorités villageoises sur l’opportunité que leur offre la GIPD pour l’amélioration de leur système de production et la protection de l’environnement.
Contenus La présentation des objectifs et les grandes lignes de la réunion;
Un bref aperçu de l’historique du programme ;
La présentation des résultats techniques et organisationnels obtenus par le programme ;
La présentation des objectifs, des types d’activités et des conditions de mise en œuvre du programme dans le village.
Public cibleChefs de village, producteurs, responsables des services techniques et des OP, autorités locales politiques et administratives ;
MéthodologieLa sensibilisation est assurée par un facilitateur ou par un réseau de facilitateurs. L’approche méthodologique consiste à faire des réunions ou assemblée générale :
Exposés
Jet d’idées par questionnement
Temps nécessaire 3 heures
MatérielsStylo, crayon, bloc note, papier padex, marqueurs, etc.
Sélection des participants à la formation
ObjectifIdentifier les producteurs volontaires motivés à améliorer leur système de production du riz.
MéthodologiePour l’efficacité de la formation, le groupe de producteurs participants ne doit pas dépasser 25 personnes. La sélection est basée sur les critères suivants :
Être volontaire; Être pratiquant de la culture ciblée ; Être disponible; Accepter d’appliquer les connaissances acquises; Être sociable (capacité de travailler en groupe).
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Après l’assemblée générale, le facilitateur et les responsables des OP se réunissent pour faire la sélection définitive des participants.
Temps nécessaire2 heures
MatérielsPapiers Kraft, cahiers, stylos à bille, marqueurs, tableaux, etc.
Sélection des participants à la formation
Choix du siteLe choix du site est très important dans le processus de formation parce qu’il détermine les résultats. Une visite de terrain par le groupe de producteurs et le facilitateur est nécessaire pour faire le choix de l’emplacement des parcelles des CEP. En fonction des critères ci-dessous cités, le facilitateur et le groupe de producteurs délimitent les contours des parcelles du CEP:
Accessibilité : le site du CEP doit être facilement accessible;
Lieu d’implantation : le site doit être non loin du village ;
Sol adapté à la riziculture (selon le type de riziculture).
Enquête de baseLe but de l’enquête de base est de contribuer à l’élaboration du curriculum de formation des producteurs.
Objectifs Identifier les contraintes techniques, sociales et économiques des producteurs afin de mieux
orienter les programmes d’apprentissage participatif et de recherche action ;
Évaluer la situation biologique, socio économique et technique et les innovations au niveau de la communauté ;
Favoriser le dialogue entre les vulgarisateurs, les chercheurs et les producteurs.
MéthodologieElle est basée sur la méthode d’analyse rapide et de planification participative (diagnostic participatif). Elle part de l’identification des contraintes de production par le diagnostic qui consiste à :
Décrire l’environnement physique et socio-économique des producteurs;
Décrire et analyser le système de production des producteurs ;
Distinguer le savoir et le savoir-faire des producteur ;
Planifier et hiérarchiser les contraintes à partir des résultats obtenus ;
Proposer les solutions locales aux problèmes soulevés.
Temps nécessaire 3 heures
Public cibleIl comprend l’ensemble des Organisations de Producteurs et productrices de riz et de tous les acteurs intervenant en amont et aval de la filière riz (Services Techniques, Recherche, Société Civile, Commerçants).
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Contenu L’enquête de base porte sur :
La qualité des semences utilisées ;
Les pratiques culturales ;
Le statut et la superficie de la parcelle exploitée ;
Le niveau d’instruction ;
Le niveau d’équipement ;
Les rendements des principales cultures pratiquées ;
Les sources de revenus/accès au crédit ;
Les déprédateurs ;
Les produits phytosanitaires ;
La fertilisation organique et minérale ;
Le niveau de production ;
La quantité commercialisée ;
La main d’œuvre ;
Les sources d’information et de formation ;
La santé humaine et animale.
Déroulement de l’enquête de base Les questionnaires élaborés (voir annexe 1) sont administrés auprès de l’échantillon représentatif défini. L’enquête de base est menée auprès d’au moins 51 % des producteurs volontaires pour la formation.
Synthèse des résultats de l’enquête de base Les fiches d’enquête de base administrées auprès de l’échantillon des riziculteurs sont dépouillées, les résultats synthétisés, analysés et validés avec la participation du groupe de producteurs. Ensuite, le groupe de producteurs et le facilitateur procèdent à la synthèse des itinéraires techniques des pratiques paysannes en vue d’élaborer le protocole d’expérimentation (Etudes de Gestion et/ou Etudes Spéciales) et à l’identification des sujets spéciaux ou thèmes.
Programme de formation
L’élaboration du programme de formation est la suite logique de la synthèse des résultats de l’enquête de base ; le programme de formation ainsi élaboré contiendra essentiellement les activités pédagogiques définies à mener dans les champs écoles, les thèmes de formation, le chronogramme d’exécution, les matériels et le budget.
Les séances de formation couvrent environ 20 semaines et nécessitent une bonne planification des activités et des thèmes à dispenser. Le programme est élaboré de façon participative avec les producteurs participants en intégrant le calendrier rizicole local.
Installation des parcelles d’études
Le dispositif physique d’apprentissage
Il comprend:
Deux parcelles d’études de gestion de la culture (GIPD et PP)
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Des parcelles d’études spéciales (le nombre et le type sont fonction des objectifs d’études),
Une parcelle commerciale au besoin.
Les superficies de chaque parcelle d’apprentissage ou d’expérimentation sont :
CEP de première année = 1100 m² (pratique GIPD=500 m² et PP=500 m² et études spéciales= 100 m²);
CEP de deuxième année= 1000 m² (CEP de deuxième année comprend uniquement la pratique GIPD) ;
Champ d’adoption = 0,5 hectare ou plus.
NB : Dans le cadre de la riziculture de bas-fond où les superficies sont réduites il est nécessaire d’adapter les dimensions des CEP en fonction du contexte du système.
Les activités pratiques d’apprentissage participatif et de recherche-action :
Analyse de l’agro écosystème (AAES) ;
Zoo à insectes ;
Études de compensation ;
Études spéciales (tests ou essais).
Calendrier d’implantation du CEP
Les CEP sont mis en place suivant le calendrier agricole vulgarisé par les services techniques. Cf. Module 2
Opérations culturales
Périodes d’exécution des activités
Riziculture irriguée Riziculture de basfond aménagé
Riziculture irriguée de contre-saison
Riziculture pluviale
Mise en place de la fumure organique 1er avril-30 juin 1er avril-30 juin 1er décembre 15 mai-15 juin
Pré - irrigation 20 avril-30 juin -
Labour 20 ai-20 juillet 15 juin- 20 juillet 1er janvier 1er- juin- 15 juillet
Installation pépi-nières 20 mai -15 juillet 20 mai -30 juillet 15 janvier- 10
février -
Mise en boue (pud-ding) 1er juin- 20 juillet 21 juin- 30 juillet 20 janvier-10 mars -
Semis direct - - - 1er juin-15 juilletApport de l’engrais de fond (NPK/DAP) 10 juin-15 août 10 juin-15 août 20 janvier-10 mars 1er juin-15 juillet
Repiquage 10 juin-15 août 1er juillet-15 août 20 janvier-10 mars
1er désherbage 25 juin - 30 août 5 au 20 juillet 5 février – 25 mars 5 au 20 juilletApport de 1ère fraction d’engrais de couverture (Urée)
25 juin - 30 août 5 au 20 juillet 5 février – 25 mars 5 au 20 juillet
2ème désherbage 10 juillet -15 sept 5 au 20 août 25 – 30 avril 5 aoûtApport 2ème frac-tion d’engrais de couverture (Urée)
10 juillet -15 sept 5 au 20 août 25 – 30 avril 5 août
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Assèchement de la parcelle (drainage) 1er octobre-30 nov. 1er -30 octobre 30 avril- 1er juin --
Récolte 10 octobre- 20 déc. 10 -30 octobre 15 mai- 10 juin 10 octobre
Battage 1er nov. – 10 janvier 20 octobre-30 nov. 20 mai -15 juin 15 octobre- 30 no-vembre
NB : En riziculture pluviale, le semis est direct en ligne ou en poquet et l’implantation de la parcelle est fonction de la pluviométrie enregistrée dans la localité.
Animation du CEP
Elle est fondée sur une approche de formation des adultes en groupe. Le curriculum élaboré dure la saison de culture du riz. Les activités à exécuter suivent les stades de développement de la culture et les pratiques culturales.
ObjectifsDévelopper la capacité d’observations, d’analyses et de prise de décisions des producteurs dans un système de production intégré et durable.
MatérielsCahiers, stylos, papier kraft, marqueurs, règles, ruban, calculettes, loupes, toiles moustiquaires, semences, engrais, etc.
MéthodologieLes séances se font avec un groupe de 20 à 25 producteurs qui se réunissent régulièrement dans le champ une fois par semaine pour observer, collecter les données, analyser les informations recueillies et appliquer les solutions proposées. (cf annexe 3 fiches de collectes et d’analyse).Le groupe de producteurs mène aussi les activités d’apprentissage mentionnées plus haut (cf. Programme)
Temps nécessaire Le CEP dure le cycle de culture du riz (c’est-à-dire 4 à 5 mois)
Évaluation des activités Les activités sont évaluées de la façon suivante :
Évaluation journalière des activités de chaque séance de formation,
Activités Ce qui a marché Ce qui n’a pas marché Recommandations
Analyse Agro – éco - Système (AAES)
ZOOS à insectes – écrire les abréviationsTests ou essais Thème dispensé (sujet spécial)
Facilitation
Participation individuelle
Évaluation des parcelles d’application, des parcelles d’adoption, etc.
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Déroulement d’une séance de formation en CEP
Une séance de CEP est structurée de la façon suivante :
Inscription des participants : le facilitateur vérifie la présence de tous les participants et note les absences et motifs.
Briefing : le facilitateur donne les informations sur le groupe et le processus de la formation ou toutes autres informations utiles pour le déroulement de la session.
Temps nécessaire: 5 minutes Détente : Création de l’ambiance ou décrisper l’atmosphère qui prévaut dans le groupe par un jeu, une saynète, une histoire drôle, un conte, un proverbe. Elle peut intervenir à tout moment par les apprenants ou par le formateur.Temps nécessaire : 5 minutes
Présentation du programme du jour : le facilitateur doit présenter le programme d’activités du jour des deux premières sessions de la formation. Pour les sessions suivantes la présentation doit être faite par les sous-groupes de producteurs constitués. Le programme du jour est discuté et validé par le groupe.Temps nécessaire : 10 minutes
Analyse de l’agro- écosystème : chaque sous-groupe rentre dans la parcelle pour procéder aux collectes des données biologiques (déprédateurs, ennemis naturels, adventices, maladies, etc.) et des données agronomiques (hauteur de la plante, nombre de talles, nombre de feuilles, nombre de panicules, lame d’eau, humidité du sol, etc.).Temps nécessaire : 2 heures
Rapport sur les zoos à insectes : les producteurs vont ensuite observer les zoos à insectes suivant les thèmes : zoo sur la déprédation, zoo sur la prédation, zoo sur le cycle biologique d’un ravageur.Temps nécessaire : 15 minutes
Rapport sur les études spéciales (expérimentations/tests/essais): pour faciliter l’appropriation de certaines technologies ou innovations, les producteurs conduisent des expérimentations/tests ou essais à côté des parcelles de formation. Ces études peuvent porter sur les différentes doses d’engrais, sur les écartements, sur les variétés, sur la gestion de l’eau d’irrigation, etc.Temps nécessaire : 30 minutes
Dynamique de groupe : le facilitateur ou un participant propose un scénario sur la dynamique de groupe.Temps nécessaire : 10 minutes
Sujets spéciaux : le formateur introduit un thème à développer et à discuter par le groupe de producteurs, thème ayant trait aux disciplines relatives à la production, à la protection phytosanitaire, à l’environnement, à la santé humaine, etc.Temps nécessaire : 15 minutes
Programmation des activités de la semaine à venir : à la fin des activités du jour et en fonction des décisions prises au cours de l’AAES, le groupe de producteurs planifie les activités à exécuter avant la prochaine séance de CEP.Temps nécessaire : 10 minutes
Évaluation de la journée et suspension : le groupe procède à l’évaluation des activités du jour (ce qui a marché, ce qui n’a pas marché, ce qu’il faut faire, etc.). Le groupe se donne au revoir jusqu’à la séance prochaine de CEP.Temps nécessaire : 15 minutes
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Liste des exercices, des sujets spéciaux et des études spéciales
Exercices de dynamique de groupe Sujets spéciaux Thèmes des études spéciales
Apprendre à se connaître
Le Bateau Coule
Résolution des Problèmes
Le Chuchotement ou relais de Message
Listez autant que vous Pouvez
Concept de la GIPD,
Sélection et qualité de semences
Préparation de la pépinière
Phénologie et morphologie de la culture
Agro –écosystème rizicole
Gestion des nuisibles (insectes, maladies, mauvaises herbes, etc.)
Ennemis naturels et leur gestion
Fertilisation organique et minérale ;
Préparation du compost ;
Bonnes pratiques agricoles en riziculture
Pesticides et risques de leur utilisation
Préparation des extraits aqueux d’espèces botaniques (neem)
Techniques de récolte
Post récolte et techniques de stockage.
Analyse économique de la production.
Étude de densités (écartements)
Utilisation de la fumure organique
Apport d’engrais minéraux à différentes doses
Gestion de la lame d’eau d’irrigation
Lutte contre les mauvaises herbes
Comparaison des variétés du riz
Comparaison des dates de semis ou de repiquage
Étude sur les herbicides
5.2.3. La gestion de la culture de riz
Production du riz Cf. Modules 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10, 11 du curriculum d’apprentissage en production et postproduction du riz.
Protection de la culture
Protection selon les principes de la GIPDLes principes de la GIPD sont basés sur les méthodes préventives et les méthodes curatives.
Les méthodes préventives concernent : Le choix variétal : utilisation des variétés résistantes ou tolérantes; Les pratiques culturales/bonnes pratiques agricoles :
Rotation culturale : tenir compte du précédant cultural/variétal ;
Préparation du sol : bon labour, hersage, mise en boue, compartimentage et planage ;
Fertilisation : apport de fumure organique bien décomposée, de fumure minérale (DAP, NPK, Urée, sulfate de zinc, etc.) ;
Densité : respect des écartements et de compacité conseillés ;
Gestion de l’eau : respect des normes de gestion de l’eau ;
Semis à bonne date et semis groupés ;
Entretiens : maintien de l’environnement de la culture propre (désherbages des
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parcelles, des diguettes, des canaux d’irrigation et de drainage) ;
Récolte à la maturité physiologique des graines (3/4 panicules mûres) ;
Conservation des grains à 13 ou 14 % d’humidité dans un endroit aéré et sec.
Les méthodes curatives : elles comportent :
La lutte botanique : utilisation des extraits aqueux des plantes (ex : Neem, «Dialaniba», etc.) ; La lutte biologique : action des ennemis naturels ou auxiliaires (araignées, libellules,
coccinelles, etc.) ; La lutte mécanique : épouvantail, ramassage, arrachage et destruction des plants malades,
filet de capture, effarouchement, etc. ; La lutte chimique raisonnée : utilisation des pesticides autorisés et non nocifs.
Protection de la culture (à partir de l’analyse de l’agroécosystème (AAES)
La protection et la production du riz sont intimement liées.
Objectif Diagnostiquer la situation phytosanitaire du champ et prendre des décisions à propos des activités à mener dans le champ.
MatérielsChamp de riz, sachets en plastique, marqueurs, colle, filets de capture, papier kraft, loupe, cahiers, stylos à bille, règles, etc.
MéthodologieLes producteurs repartis en quatre sous-groupes de 5 à 7 personnes entrent dans le champ pour procéder aux observations et aux collectes des données (Cf. fiches en annexe). La démarche méthodologique se fait en 4 étapes :
ObservationsAu champ, dans un premier temps, les membres de chaque sous-groupe marchent à travers le champ sur la diagonale et choisissent au hasard 10 plantes (plantes mobiles) tout au long de la diagonale pour collecter les informations sur les insectes et leurs dégâts, les maladies, les mauvaises herbes, etc. Ils comptent le nombre de chaque type d’ennemis naturels, le nombre de chaque type d’insectes nuisibles et prélèvent les échantillons des dégâts. Ils capturent les spécimens à l’aide des filets de capture et dans un deuxième temps, ils choisissent 5 plantes (plantes fixes) et collectent les informations agronomiques (hauteur de la plante, nombre de talles, nombre de feuilles, hauteur de l’eau, etc.) Ils suivent ce processus d’examen et de collecte des informations. Dans le champ, les questions suivantes devraient être posées :» Qu’est-ce que c’est ? Où l’avez-vous trouvé? Que faisait-il? Y en avait-il beaucoup? En avez-vous vu auparavant?».
Analyse des données. Chaque sous-groupe s’assoit sous le hangar pour dépouiller, analyser et interpréter les informations recueillies dans le champ. Les membres du sous-groupe cherchent à comprendre les interactions entre les insectes nuisibles et les auxiliaires trouvés dans l’écosystème. Ils apprécient les dégâts (nature et importance) causés par les insectes.Ils font un dessin illustrant la situation du champ sur le grand papier et dessinent les différents insectes trouvés dans le champ. Chaque membre est impliqué dans le dessin. Le poster élaboré pour chaque parcelle d’étude observée est comparé à celui de la semaine passée.
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Prise de décision. Chaque sous-groupe fait une présentation de ses observations, dessin, discussions et résumé du champ. Les membres du groupe discutent et prennent des décisions en commun pour la gestion de la parcelle. (Voir fiche présentation résultat AAES).Pour toute prise de décision, tenir compte des considérations suivantes :
Capacité de la plante à compenser les dégâts causés par les nuisibles ;
Contrôler les insectes nuisibles ;
Capacité des ennemis naturels présents dans le champ à pouvoir lutter contre les ennemis ;
Capacité endogène des producteurs à lutter contre les nuisibles (pratiques culturales, extraits aqueux des plantes, etc.) ;
Utilisation des pesticides de synthèse comme dernier recours.
Le groupe de producteurs observe les 7 étapes de prise de décision qui se résument comme suit :
Etapes Quoi observer ? Quoi Demander –Discuter ? Actions à entreprendre
1 Temps Pluvieux/Sec Tendances du
temps-Saison sèche/humide Effet sur la culture
1. Devons-nous arroser ou irriguer ?
2. Devons-nous compartimenter le champ ?
3. Gérer des maladies ?
2 Etat de la culture
Age de la culture (Plantule, croissance végétative, Floraison/Nouaison)
Couleur des feuilles Fanage des plants ? Maladies ?
1. Besoin d’engrais ?2. Besoin d’eau ?3. Besoin de fongicides ?4. Sujet spécial ?
3 Etat du champ Structure du sol-dur/Humide ? Adventices présents ? Dégâts ?
1.Désherbage ?2.Types de dégâts ?3.Aération de sol ?4.Sujet spécial
4 Herbivores Quels herbivores ? Population ? Dégât ?
1.Zoo à insectes2.Traitements phytosanitaires ?3.Sujet spécial
5 Ennemis naturels et élé-ments neutres)
Quel ennemi naturel ? Population ?
1. Zoo à insectes2. Sujet spécial
6 Activité dans les champs des voisins
Les voisins traitent-ils ? Qu’est-ce qui a été appliqué ?
1.Comparez avec la PP2.Sujet spécial
7 Décisions prises la se-maine dernière
La décision prise a-t-elle été efficace ?
Devons-nous poursuivre des actions semblables ?
1.Techniques appliquées2.Zoo à insectes3.Sujet spécial
Application des décisionsLes producteurs du CEP procèdent à l’application des décisions prises de commun accord.
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Fiches Techniques par ravageur / maladie
Ravageurs du rizIl existe de nombreux insectes nuisibles ou insectes ravageurs qui peuvent endommager gravement ou détruire une culture de riz ou une récolte. La plupart de ces insectes ravageurs ne sont nuisibles pour la culture de riz que durant un stade précis de leur développement.
a. Principaux insectes ravageurs
Insectes ravageurs Dégâts à différents stades de la culture Méthodes de gestion
Maliarpha separatella ou borer blanc
Lépidoptère Pyralidae
Cœurs morts pendant la phase végétative
Panicules blanches pendant la phase reproductive
1) Techniques culturales : Submersion des parcelles Labour de début de cycle Semis précoces et groupés Entretien de réseau d’irriga-tion (hôtes de relais)
Rotations culturales Destruction des pailles et résidus de récolte
2) Variétés tolérantes Sébérang Mr 77 Kog 89-1 Kog 91-1
3) Lutte biologique (prédateurs): Paederus fuscipes Oncocephalus sp Odonates, araignées Parasitoïdes Phanerotoma aff. Saussurei Bracon sp (larves) Rhacconotus sudanensis (larves)
Chilo zacconius ou borer rayé Lépidoptère Pyralidae
sésamia calamitis ou borer rose Lepidoptère Noctuidae
Scirpophaga subumbrosa Lépidoptère Pyralidae
Diopsis. SPP (Diopsidae : mouche)
Diopsis apicalis Diopsis thoracica
Destruction des tiges au cours de son développe-ment
Cœurs morts, pendant la phase végétative
Panicule blanches pendant la phase reproductive
Objectif : A la fin de la formation, les producteurs seront capables de :
Identifier les principaux ravageurs et leur fonction ;
Utiliser les techniques de lutte contre les ravageurs;
Distinguer la différence entre les ravageurs et les auxiliaires.
MatérielsPapier, marqueurs, stylos, filet de capture, ficelles, toiles moustiquaires.
MéthodologieLa méthodologie consiste à :
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Observer tous les insectes présents sur la parcelle d’étude (GIPD ou PP);
Récolter les ennemis des cultures et les classer ;
Faire la distinction entre les ravageurs et les auxiliaires;
Discuter de l’influence des populations d’insectes les une sur les autres;
Recouvrir une plante de riz et les insectes à observer
Tester les différentes techniques de lutte contre les ravageurs;
Évaluer les périodes de pertes maximales provoquées par chaque ravageur.
Temps nécessaire : 3 heures
b. Zoos à insectes
Lorsque l’on trouve des insectes dans un champ, il est parfois difficile de dire s’il s’agit d’ennemis naturels ou auxiliaires, de ravageurs ou d’insectes « neutres ». Pour pouvoir déterminer dans quelle catégorie un insecte rentre, on utilise un zoo à insectes. Il existe deux types de zoos à insectes : méthode avec bocal et méthode en plein champ (cage)
ObjectifsDéfinir la fonction et les différents stades de développement des insectes ;
MatérielUn bocal, coton, toile moustiquaire, matériel végétal.
MéthodologieLa méthodologie consiste à :
Aller dans le champ et récolter des insectes, œufs, larves, pupes ou nymphes;
Mettre les insectes dans un abri;
Récolter les parties de la plante sur lesquelles les insectes ont été trouvés (talles, feuilles, panicules);
Couvrir la plante de riz avec un morceau de toile moustiquaire qui permet à l’air de circuler mais empêche le passage des insectes.
ObservationsLes participants peuvent observer les dégâts ou le développement des insectes en différents stades.
RemarqueIl peut être difficile d’étudier le cycle complet de développement d’un insecte mais certaines étapes cruciales pourront être observées, en particulier le stade ou l’insecte est véritablement nuisible pour la culture.
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Techniques de lutte contre les principaux ravageurs
Cecidomyiidae
Orseolia oryzivora
Symptômes des dégâts caracté-risés par la formation de galles appelées « feuilles d’oignon » ou « feuilles argentées »
1) Techniques culturales : Submersion des parcelles Pépinières protégées ; Semis précoces et groupés Entretien de réseau d’irrigation (hôtes de relais)
2).Variétés tolérantes Leiz hong 152 Cisadane
3) Lutte Chimique Deltamethrime Sak : (50ml/Kg de semences) Fastac (2l/ha) Regent 3g (20Kg/ha)
Lépidoptères :
Spodoptera spp (Noctruidae) ou chenille légionnaire
Défoliation des plants de riz aux stades végétative et reproductive
Agronomique : Dessèchement de la rizière au mini-mum pendant trois jours contre Nym-phlila sp
Destruction des résidus de récolte
Chimique : Utilisation du DECIS en pulvérisation foliaire en cas d’attaques sévères
Nymphula depunctalis (pyralidae
Le riz nouvellement repiqué est plus sensible aux attaques
L’infestation peut commencer depuis les pépinières jusqu’au dallage maximal
La jeune larve construit un fourreau en coupant la feuille ;
La chenille racle la couche chlorophyllienne tout en lais-sant après des stries blanches
Agronomique : Dessèchement de la rizière au minimum pendant trois jours contre Nymphula sp
Destruction des résidus de récolte
Chimique : Utilisation du DECIS en pulvérisation fo-liaire en cas d’attaques sévères
Chenille enrouleuse (Marasmia sp)
Chenille poilue (Diacrisia scortilla)
Défoliateurs de moindre importance
Diptères Hydrellia poste-ralis : mineur de feuille
Les dégâts sont visibles sous forme de taches blanches ou transparentes lorsque les feuilles se développent.
Orthoptère : sautériaux
Criquet (Locusta, migratorioides, Nemadacris sptenfsciata et Schistocera negraria)
Les nymphes et les adultes mangent les pousses tendres et les feuilles.
Ils entraînent la défoliation complète
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Principaux insectes du riz et leur distribution dans les zones rizicoles du Mali
Catégorie Dégâts Espèces Distribution
Foreurs de tige Cœur mortsPanicules blanches
Diopsis apicalisDiopsis thoracicaMaliarpha separatellaChilo zacconiusScirpophaga subumbrosaSesamia calamitis
ON (++++)SAN (+++) OPIB (++)ODRS (+++)Bas-fonds (++++)Pluvial (+)
Cécidomyie Feuilles d’oignon Orseolia oryzivora
OPIB (++++)SAN (+++)ODRS (++)ON (++)Bas-fonds (++++)Pluvial (+)
Défoliateurs Feuilles coupées ou dé-chiquetées
Spodoptera ciliumSpodoptera examptaHerpetogramma spNymphula depunctalisDiacrisiaa scortillaParnara sp
ON (++++)OPIB (++++)ON (++)Bas-fonds (+++)Pluvial (+)
Mineur de feuillesFeuilles rongéesSuperficiellement, parse-mées de lignes claires
Trichispa sericeaChaetocnemema spEpilachna
ON (++++)Bas-fonds (++++)OPIB (++++)ODRS (++++)Pluvial (+)
Piqueur de feuilles, les in-sectes suceurs/piqueursF
Jaunissement de feuilles et de tige points noirsCrains vides
Nephottetix odulatesCofana spectraGonopsis spAspavia spLocris rubraMirperus sp
ON (+++)Bas-fonds (++++)ODRS (+++)Pluvial (+)
Insectes du sol Dessèchement des plants de riz Termites
ON (++)Bas-fonds (+++)ODRS (++)Pluvial (+++)
+++ Important, ++ moyen ; + faible
Maladies
Les principales catégories de pathogènes qui sont à l’origine des maladies sont les champignons, les bactéries, les virus et les nématodes. Ces pathogènes se propagent en général à l’intérieur ou sur les semences et plants infectés ou encore sont disséminés par le vent, l’eau, par le biais d’animaux ou de l’homme. Les principaux pathogènes des plantes du riz que sont les champignons, les bactéries, les virus et les nématodes font partie des microorganismes.
Les principales maladies et leurs symptômes
ChampignonsLes champignons peuvent provoquer chez les plantes des nécroses et autres mala-dies. La plupart des champignons se développent grâce à des fils de mycélium ; pour leur reproduction, ils produisent des spores qui jouent le rôle de graines. Parfois une matière poudreuse recouvre les parties malades de la plante;
Bactéries
Les bactéries qui sont des microorganismes observables uniquement au microscope, peuvent provoquer une décomposition, un flétrissement et des tachetures foliaires. Certaines bactéries peuvent survivre de longue période en s’entourant d’une gangue protectrice pour éviter le desséchement. Les bactéries se développent dans des conditions humides.
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Virus
Les maladies dues à des virus peuvent être difficiles à diagnostiquer car les premiers symptômes se limitent à une perte de vigueur progressive de la culture. Les symp-tômes dépendent également des conditions du milieu telle que la température. Les plantes affectées sont en général chétives, rabougries et les rendements sont plus faibles. Parfois des signes plus évidents comme des striures jaunes et rouges appa-raissent sur les feuilles (mosaïque/virose). Il reste cependant difficile de faire la diffé-rence entre une infection virale et une déficience minérale. Les vecteurs principaux des virus des plantes sont les insectes tels les pucerons, sauterelles et mouches blanches.
Nématodes
Les nématodes sont de petits vers ronds, généralement non segmentés et présents en grand nombre dans le sol. Les nématodes s’accouplent, pondent des œufs et ont différents stades larvaires. Les symptômes causés par les nématodes sont difficiles à distinguer de ceux des autres maladies. Dans certains cas les racines peuvent former des galles. Certains nématodes peuvent être nuisibles car ils transmettent des virus.
Ennemis naturels ou auxiliaires ou amis du producteurTous les insectes rencontrés dans la parcelle ne sont pas des ravageurs .Certains peuvent réduire ou contrôler la population de ravageurs. Il s’agit des insectes auxiliaires regroupant principalement les insectes entomophages parasites et les insectes entomophages prédateurs.Les insectes auxiliaires sont les amis du producteur car ils permettent le contrôle des populations de ravageurs. Qu’il s’agisse de prédateurs, de parasitoïdes ou autres, ils sont en général spécifiques à un type de ravageurs.
Certains microorganismes présents dans la parcelle ne sont cependant pas des nuisibles et peuvent jouer un rôle important dans le cycle de nutrition des plantes comme les décomposeurs par exemple. Donc, ils sont au contraire bénéfiques. Certains microorganismes sont des auxiliaires reconnus ; c’est le cas de la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt) qui attaque des populations d’insectes ravageurs.
Les Ennemis naturels
Ordres Prédateurs Proies
Coléoptères
Coccinelles: (coccinelidae) Larves et adultes consomment les jeunes cicadelles, les petites larves ainsi que les œufs exposés
Carabes (carabidae)Larves et adultes s’attaquent aux larves de chenilles en rouleuses (Marasima trapezalis) de feuilles et aux cicadelles.
Staphylinidae A l’extérieur des touffes de riz cherchent et consomment les œufs et jeunes larves de cicadelles
Orthoptères
Gryllidae: petits criquets Se nourrissent d’œufs d’espèces diverses: foreurs de tiges, chenilles enrouleuses, chenilles légionnaires, mouches des feuilles. Consomment larves de cicadelles
Sauterelles aux longues antennes;
Tittigonidae
Sont occasionnellement défoliatrices Activité prédatrice plus prononcée vers les œufs de punaises suceuses de lait des épillets, larves foreurs de tiges et de cicadelles.
Hémiptères
Hémiptères aquatiques (vivent sur ou dans l’eau (punaises d’eau)
Les Velüdae, Mesovelüdae les Gerridae
Dévorent les proies tombées dans l’eau: œufs et larves de cicadelles sauterelles, larves de foreurs de tiges et même les papillons
Hémiptères qui vivent sur le plan de riz
Mitidae Reduvüdae: punaise assassines (3 épinces dorsales)
Se nourrissent des œufs, des jeunes larves de cicadelles des œufs de sauterelles
Prédatrice de larves de papillons
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Odonates Libellules et Demoiselles
S’attaquent aux insectes volants dont les sauterelles
Larves aquatiques remontent la plante et s’attaquent aux œufs et larves divers
Dermaptères Perce-oreille Grâce à la paire de cerques postérieures capture les chenilles enrouleuses de feuilles
Hymenoptères Fournis (fourmicidae)
Guèpe Pteromalidae
Consomment une large gamme d’insectes et petits animaux.
Attaquent les œufs et adultes de punaises suceuses de lait.
Prédatrice d’œufs de cicadelles
Araignées araneidae Groupe de prédateurs important s’attaquant à plusieurs déprédateurs et même des ennemis naturels
Parasitoïdes
Les parasitoïdes les plus communs sont les guêpes et les mouches.
Les parasitoïdes attaquent généralement une seule espèce d’insectes ou un groupe d’espèces très similaires.
Seules les larves sont des parasites. Une ou plusieurs larves parasitoïdes se développent sur ou dans un seul insecte hôte.
Les parasitoïdes sont en général de plus petite taille que leurs hôtes.
Pathogènes
Les pathogènes sont des champignons, des bactéries ou des virus qui infectent et tuent les insectes.
Les pathogènes se développent dans des conditions spécifiques de température et d’humidité.
La plupart des pathogènes sont spécifiques à certains groupes d’insectes et parfois même à des stades de développement précis de ces insectes.
NématodesCertains nématodes qui s’attaquent aux insectes sont dits entomopathogènes. Ces entomopathogènes sont en général efficaces contre les ravageurs dans le sol ou dans des conditions humides.
Source : FAO, Programme Sous Régional de formation participative en Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs des cultures, composante du Mali, mai 2011.
Principales adventices du riz au Mali
Les mauvaises herbes :
Une mauvaise herbe est une plante qui pousse à un endroit où elle n’est pas désirée.Ce sont donc des plantes inutiles et indésirables car elles:
Compétissent avec le riz pour la lumière, l’eau et les éléments nutritifs;
Encombrent les canaux d’irrigation et de drainage;
Accroissent le coût de production;
Servent d’abri aux ravageurs du riz;
Réduisent la qualité de la récolte ;
Réduisent les rendements.
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Désignations Exemples
1. Les mauvaises herbes pérennes Le riz sauvage à rhizomes, ou riz vivace ou riz pérenne (Oryza Longistaminata) et le Typha australis
2. Les mauvaises herbes annuelles de type graminées
Echinochloa colona, O. Barthii, Ischaemum rugosum, O. longistaminata, Cynodon dactylum, Digitaria cilaris, Panicum subalbidutn
3. Les cypéracées Cypérus difformis, Cyperus iria, Scirpus maritimus
4. Les dicotylédones ou adventices à feuilles large
Jussiaea, Ipoméa aquatica, Sphenoclea Zeylanica, Heteranthera calicifolia, Euphorbia hirta et Philantus amarus schum
Moyens de lutte contre les mauvaises herbes (Hors herbicides)
Méthodes / espèces végétales Annuelles Riz sauvage Cypéracées vivaces Typha
1. Planage correct des parcelles 0 0 0 0
2. Filtration des eaux d’irrigation ++ ++ ++++ ++++
3. Absence de zones inondées non cultivées ++ ++ ++ ++
4. Nettoyage des canaux d’irrigation ++ ++ ++++ ++++
5. Nettoyage des drains ++ ++ ++ ++
6. Nettoyage des diguettes 0 0 0 0
7. Labour profond 0 0 0 0
8. Brûlis des pailles de riz 0 0 0 0
9. Pré irrigation simple et offsetage 0 0 0 0
10. Technique pépinière repiquage 0 0 0 0
11. Densités de semis élevées 0 0 0 0
12. Utilisation de semences certifiées ++ ++ 0 0
13. Désherbage manuel 0 0 0 0
Lutte contre la pollution des mauvaises herbes dans la parcelle
Méthodes / espèces végétales Annuelles Riz sauvage Cypéracées vivaces Typha
1. Planage correct des parcelles ++++ 0 0 0
2. Filtration des eaux d’irrigation 0 0 0 0
3. Absence de zones inondées non cultivées 0 0 0 0
4. Nettoyage des canaux d’irrigation 0 0 0 0
5. Nettoyage des drains 0 0 0 0
6. Nettoyage des diguettes ++++ ++++ ++++ +
7. Labour profond ++++ ++++ ++ ++
8. Brûlis des pailles de riz ++ ++ + +
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9. Pré irrigation simple et offsetage ++++ ++++ ++ +
10. Technique pépinière repiquage ++++ ++ ++ 0
11. Densités de semis élevées + 0 + 0
12. Utilisation de semences certifiées 0 0 0 0
13. Désherbage manuel ++++ + ++ +
Légende : ++++ extrêmement efficace, +++ très efficace, ++ Efficace, + peu efficace, 0 sans effet
Observations : Avant de passer au désherbage chimique, le producteur devra combiner différentes méthodes décrites ci-dessus pour limiter au maximum la prolifération des mauvaises herbes.
Remèdes préventifs et curatifs naturels
Nom du produit Préparation Ravageurs Dose/Fréquence
Dialanimba ou Gnonkoro dialani
Une pincée de poudre de feuille + 1 litre d’eau environ + 1 fermeture de bidon de 4 litres en pétrole + ¼ sachet de savon en poudre ;
Conserver pendant 48 heures ;
Utiliser 1 litre de cette solution pour 14 litres d’eau.
Chenilles, Mouches
Coccinelles
15 litres pour ¼ Ha chaque 15 jours
Feuilles de Neem
Prendre environ 3Kg de feuilles broyées ;
Ajouter 10 litres d’eau + 3 fermetures de bidons + 1 sachet de savon en poudre de 25Fcfa ;
Conserver pendant 48 heures.
Ou
Macérer 500g de feuilles pilées dans 10 litres d’eau pendant 48 heures
Défoliateurs 5 litres/0,25Ha chaque 15 jours
Graines de Neem
Prendre 40g de poudre de graines (boîte d’allumettes + 5 litres d’eau + ½ sachet de savon en poudre de 25FCFA + 1 et ½ fermeture de bidon de 4 litres en pétrole;
Conserver pendant 48 heures.
DéfoliateursUtiliser la solution
obtenue sur 0,25 Ha chaque 15 jours.
Bènèfing Utiliser 4 à 5 boutons floraux Chenilles,
Charançons.
Utiliser pour protéger 4 à 5Kg de
semences
Samakara Moudre les écorces Nématodes
Termites
Utiliser 100g de poudre/m2, soit
2500g pour 0,25Ha chaque 15 jours.
Eau savonneuse au pétrole
Mélanger 1 sachet de savon en poudre à ½ litre d’eau;
Ajouter ½ litre de pétrole + 4 cuillerées de vain aigre ou d’alcool;
Utiliser 1 litre de ce mélange à 14 litres d’eau.
Acariens
Pucerons
Chenilles
15 litres de solution pour 0,25Ha
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Ail + Piment
Utiliser un bol Sada Diallo (1/4 litre) d’ail pilé;
Ajouter un bol Sada Diallo (1/4 litre) poudre de piment;
Ajouter la contenance d’une fermeture de bidon de 4 litres de pétrole + ½ sachet de savon en poudre de 25 FCFA + 5 litres d’eau;
Conserver pendant 48 heures.
Mouches vertes
Mouches diopsides
Chenille
Coccinelle déprédatrice
Traiter 0,25Ha avec 5 litres de la solution obtenue chaque 15
jours.
Pesticides couramment utilisés sur le riz
Désignation Noms des pesticides Observations
Insecticides
Deltamethrime (Décis) En pulvérisation foliaire en cas d’attaques sévères
Fastac (2 litres/ha) 2 litres par hectare
Regent 3g (20Kg/ha 20 kg par hectare
Herbicides
Roundup 450 Total
(450gr/l de glyphosate)
Herbextra 720 g/l de 2,4DPost levée
720 g/l de 2,4D
Alligator 400ECPré et Post levée
400g/l de pendimethaline
Évaluation participative de la formation
L’évaluation des connaissances des producteurs participants est faite au début, à mi-parcours et à la fin de chaque session de formation (outil utilisé est le test de l’Urne).
Test de l’Urne
ObjectifÉvaluer les connaissances et compétences des producteurs en matière de production du riz.
MatérielsMorceaux de carton ou des fiches cartonnées, fioles, bracelets élastiques, marqueurs, fils, bâtons, punaises, tickets
Méthodologie Rédiger les questions sur les maladies, les mauvaises herbes, les déprédateurs, les ennemis
naturels, les carences en éléments nutritifs, etc.
Les questions doivent être en choix multiple
Le producteur participant porte un numéro d’identification répété autant de fois qu’il y a des questions. Il met son numéro dans l’Urne.
Après l’exercice, le facilitateur donne les bonnes réponses aux questions posées
Temps nécessaire : 1 heure
(Photo)
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Remarques. Cet exercice est une évaluation de la capacité des producteurs adultes qui n’ont pas besoin de savoir la note obtenue mais de connaître la bonne réponse. Si les producteurs ne savent pas lire ni écrire pour être en mesure de participer au test de l’Urne, ils seront aidés par les facilitateurs en leur lisant les questions posées.
Bilan agricole
Objectif Renforcer la capacité des producteurs à évaluer le travail accompli pendant la campagne
agricole ;
Identifier les voies et moyens d’amélioration des performances de l’exploitation rizicole.
MatérielsPapier kraft, marqueurs, cahiers, stylos, tableaux, grandes règles, etc.
MéthodologieConstituer deux groupes de producteurs pour :
Faire le compte d’exploitation prévisionnel et le compte d’exploitation réel par méthode de gestion de la culture;
Analyser les bénéfices et coûts ;
Faire les propositions d’amélioration du bilan d’exploitation de la rizière pour la nouvelle cam-pagne rizicole.
Temps nécessaire : 3 heures
Modèle de bilan
Désignation LibelléCoûts (FCFA)
GIPD PP
1. Coûts des facteurs de production/intrants
SemencesLabourRepiquageHerbicidesInsecticidesEngraisDésherbages (sarclages)Fauchage/récolteBattageSacheriesRedevancesTransport champ-villageCoûts totaux (A)
2. ProductionPoids obtenu (kg)Valeur de la production (B)
3. Bénéfice brut (marge) (B)- (A)
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Bénéfice brut = Valeur de la production – coûts totaux/dépenses totales
Etape 6 : Évaluation de la séance
A la fin de la séance, le facilitateur pose des questions pour se faire une idée des connaissances acquises par les apprenants :
Qu’est-ce qu’un Champ d’Ecole Producteurs (CEP)
Citez les principes de fonctionnement d’un Champ École Producteurs.
5. 2.4 Temps nécessaire
Le temps imparti pour cette séance est de dix (10) heures
5.2.5 Matériels, appareils et outillages
Photos, vidéoprojecteur, ordinateur, tableau noir, craie de différentes couleurs, papier kraft, markers.
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ANNEXES
Annexe 1 : Questionnaire de l’enquête de base
Formulaires enquête de base
Fiche enquête de base
N° fiche : /_______/
Nom ou type du CEP
Date : /________/
Nom et statut du Répondant :…………………………………................................................................
Nom du facilitateur enquêteur :…………………………………..............................................................
I) Socio démographie (S.D)
S.D. 1 : Caractéristiques de l’Unité de Production Agricole
Code/fiche Description de la fiche Réponses
S.D.1.1. 1. Age du répondant ………………………………...........
S.D.1.2.1. Situation matrimoniale
(Préciser le nombre de femmes)
S.D.1.3.
2. Niveau scolaire et formation :0 = non scolarisé…………………………….................1 = études primaires…………………………………...2 = études secondaires………………………………...3 = alphabétisé………………………………………....4 = école coranique…………………………….……...5 = autre formation…………………………….……….
S.D.1.4.3. Nombre de membres de la famille:
0 = âgés de moins de 15 ans…………………...……….1 = âgés de plus de 15 ans……………………..………..
S.D.1.5.4. Nombre de mains d’œuvres familiales:
0 = âgés de moins de 15 ans…………………...……….1 = âgés de plus de 15 ans……………………..………..
S.D.1.6.
5. Nombre d’employés agricoles
Permanents
Temporels
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S.D. 2: Expériences dans la culture
Code / fiche Description de la fiche Réponses
S.D.2.1. 6. Depuis combien d’années cultivez-vous cette spéculation?
S.D.2.2.7. Bénéficiez-vous d’un encadrement technique?CMDT/DNA :/_____/ O.P.V. : /____/ I.E.R : /____/ Autre : /____/
8. Quel est votre rendement (2 derniers années)a)……………………………….....................................................b)…………………………………..................................................
S.D.2.3.9. Êtes-vous membre d’une organisation de producteurs ?
Nom et poste occupé………………………………………............
S.D.2.4.
10. Avez-vous déjà reçu une formation spécifique?0 = gestion coopérative…………………………………..................1 = surveillance phytosanitaire…………………………..................2 = fabrication du compost……………………………......................3 = lutte intégrée………………………………………......................4 = autres (préciser)……………………………………....................
S.D.2.5.
11. Avez-vous remarqué la baisse de votre production?Quel est le pourcentage ou quantité de la baisse?............................Si oui, à quoi cela est-il dû?
0 = insuffisance d’engrais………………………………...................1 = mauvaise distribution de l’eau (pluie)………………...................2 = dégradation du sol…………………………………..................3 = maladies…………..……………………………….....................4 = insectes…………………………………………….....................Autres (préciser)=……………………………………......................
II) Pratiques culturales et transformation (PC)
Pratiques Réponses
12. Variété cultivéeNom et cycle …………………………………………………………………………………
13. Labour du sol0: à la daba…………………………………………………………..………………………1: à la charrue à traction animale…………………………………….………………………2: au tracteur………………………………………………………….………………………
14. Hersage- planage:0 = oui………………………………………………………………...................................1 = non………………………………………………………………..................................
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15. Semences utilisées: Sélectionnées……………………………………………………………….......................Tout- venants……………………………………………………………….........................
16. Fumure organique: 1 = oui (préciser la quantité et la période )…………………………………………..............0 = non…………………………………………………………………………………….....
17. Fumure minérale : NPK: période(s) d’application ………………………………………
Nombre de jours après repiquage (levée) ou semis……………..………………..........
Dose (nombre de sacs/ha)……………………………………………..……………....
Urée: période (s) d’application…………………………………………………………
Nombre de jours après repiquage (levée) ou Nbre JAS………………..……………
Dose (nombre de sacs/ha)……………………………………………..………………...
18. Semis :Écartements (densité)………………………………………………………………………Nombre de plants /poquet ……………………………………………………………………
19. Sarclage- Buttage0= à la houe…………………………………………………………………………………1= à la charrue………………………………………………………………………………2=fréquence …………………………………………………………………………………
20. Gestion des adventices:0 = désherbage manuel (fréquence)…………………….…………………………………1 = sarclage à la houe (fréquence)……………………………….…………………………2 = sarclage chimique (herbicidage)………………………………………………………
21. Récolte :JAS / JAR:………………………………………………………………………0 = manuelle ………………………………………………………………………………...1 = mécanisée………………………………………………………………………………..2 = autres (préciser)…………………………………………………………………………3= fréquence :………………………………………………………………………………
22. Stockage0 = en sacs………………………………………..…………………………………………1 = en silos………………………………………..…………………………………………2 = autres (préciser)……………………………….…………………………………………
III) Perception des problèmes phytosanitaires (PPP)
Problèmes /Perception Réponses
1. Énumérez par ordre d’importance décroissante les principaux pro-blèmes phytosanitaires connus (1 = le plus important, 6 = le moins im-portant)
Maladies
Insectes
Adventices
Oiseaux granivores
Rongeurs
Autres
33
2. Selon vous, existe-il une relation entre les problèmes phytosani-taires et le rendement obtenu?
Oui……………………………………………………….......................
Non……………………………………………………..........................
3. Pour chaque groupe de déprédateurs, citez au moins un nuisible que vous rencontrez fréquemment et à quel stade phénologiques?
Maladies…………………………………………………….………….
Insectes……………………………………………………..……………
Adventices……………………………………………………………….
Oiseaux granivores……………………………………………………...
Rongeurs………………………………………………………………...
Autres………………………………………………………………….....
Nom…………stade.……………....
Nom…………stade.……………....
Nom…………stade.……………....
Nom…………stade.……………....
Nom…………stade.……………....
Nom…………stade.……………....
4. A quelle (s) saison (s) les problèmes phytosanitaires semblent-ils les plus importants?
A quels stades de la culture?………………………………….……………...
5. Décrivez cinq (5) types de dégâts causés par les déprédateurs à votre culture?
1:……………………………..........
2:……………………………..........
3:……………………………..........
4:……………………………..........
5………………………………........
IV) Méthodes de Lutte (ML)
Méthodes Réponses
1. Quelles sont les méthodes que vous utilisez pour lutter contre le déprédateur?0 = traditionnelles: lesquelles ?……………………………………................................1 = chimiques modernes……………………………………………................................2 = culturales……………………………………………………......................................3 = physiques……………………………………………….............................................4= autres (précisez)………………………………………………...................................
...............................…………….............…………….............……………………..…………….............
34
2. Si vous utilisez des insecticides, citez-en 3? Précisez le mode et matériel de traitement?
Insecticide 10 = nom……………………………………………………………..................................1 = dose……………………………………………………………................................. 2 = fréquence………………………………………………………..................................
Insecticide 20 = nom……………………………………………………………..................................1 = dose…………………………………………………………….................................2 = fréquence…………………………………………………….....................................
Insecticide 30 = nom……………………………………………………………..................................1 = dose…………………………………………………………….................................2 = fréquence………………………………………………………..................................
(Fois /saison)Mode…matériel.
………………..........……………….........................................
(Fois /saison)Mode…matériel
………………..........……………….........................................
(Fois /saison)Mode…matériel
………………..........……………….........................................
3. Si vous utilisez des herbicides, citez en 2?
Herbicide 10 = nom……………………………………………………………..................................1 = post-levée ou pré-levée………………………………………....................................2 = dose……………………………………………………………..................................3 = fréquence………………………………………………………..................................
Herbicide 20 = nom……………………………………………………………..................................1 = post-levée ou prélevée………………………………………..................................2 = dose……………………………………………………………..................................3 = fréquence………………………………………………………..................................
(Fois/saison)
………………..........……………….........................................
(Fois/saison)
………………..........………………........................................................................
4. Si vous utilisez des fongicides, citez-en 1
Fongicide 10 = nom……………………………………………………………..................................1 = dose……………………………………………………………..................................
…………….............…………….............
5. Citez 2 autres produits que vous connaissez
Produit 1:…………………………………………………………………….....................Produit 2: ..................................................................................................................
…………….............…………….............
6. Si vous utilisez des produits traditionnels, citez en au moins 3?
Produit 1:…………………………………………….....................................................Produit 2:……………………………………………………………………………….......Produit 3:……………………………………………………………................................
…………….............…………….............…………….............
7. Comment vous procurez-vous ces pesticides?
0 = par l’intermédiaire de la coopérative…………………………………..........................1 = achat sur le marché………………………………………...........................................2 = autres (préciser)…………………………………………...........................................
…………….............…………….............…………….............
35
8. Que pensez-vous des prix des pesticides?
0 = bon marché…………………………………………………………………..................1 = abordables…………………………………………………………………..................2 = chers………………………………………………………………...............................
…………….............…………….............…………….............
V). Importance de la culture dans le revenu annuel du producteur(IC)
Superficie totale de l’exploitation :…………………. Ha
Désignations Marges brutes Valeur en F CFA %
Production rizicole
Production d’autres céréales
Production cotonnière
Production maraîchère
Élevage
Activités non agricoles (pêche, artisa-nat, commerce, etc.)
Dons, legs, héritage
TOTAL
36
Annexe 2: Fiches de synthèse des enquêtes de base
Date: /________/
Service / Zone:…………………………………………………….............................................................
Cercle…………………..………………………………….........................................................................
Commune rurale…………………..…………………………………...........................................................
Village:…………………………………………………………..................................................................
Type CEP:……………………………………………...............................................................................
Codes Description Réponses
Nombre %Observationsou décisions
SD
Age des producteurs enquêtés Âgés de moins de 30 ans…………………................
Âgés de plus de 30 ans ……………………………....Situation matrimoniale
Marié………………………………………...................
Non marié………………………………......................
Niveau scolaire et formation : Non scolarisé……………………………….................
Études primaires……………………………...............
Études secondaires…………………………..............
Études post-secondaires…………………….............
École coranique…………………………….................
Autre formation……………………………..................
Membres de la famille: Âgés de moins de 13 ans………………….................
Âgés de plus de 13 ans……………………................
Mains d’œuvres familiales: Âgés de moins de 13 ans…………………................
Âgés de plus de 13 ans……………………................
Employés salariés agricoles
37
Codes Description Réponses
Nombre %Observationsou décisions
PC
Pratiques culturales Paysannes
Culture principale……………………………..........................Variétés cultivées:
Nom……………………………………………….............
Cycle…………………………………………….................Méthode de préparation du sol
Sans labour
Labour à plat
Semences utilisées: Sélectionnées………………………………................
Tout- venants ou ordinaires………………..................
Quantité de semences …………………………..…….Semis
Écartement (densité)…………………........................
Nombre de plants /poquet……………........................Fertilisation
Fumier: Période d’application …………………….......
Nombre JAS/JAR……………………..........................
Dose (nombre de sacs ou charretées /ha)……………
Engrais NPK: Période d’application …………………
Nombre JAR (levée) ou Nbre JAS………….................
Quantité (nombre de sacs/ha)……………...................
Urée: Période d’application …………………………...
Nombre JAR (levée) ou Nbre JAS…………………....
Quantité (nombre de sacs/ha)……………………......Désherbage/sarclage
Mode……………………………………………............
Fréquence………………………………......................
Méthodes de lutte phytosanitaire
Traditionnelles …………………………………............
Chimiques……………………………….......................
Autres …………………………………………..............Récolte
Période……………………………………………….....
Fréquence:………………………………………….....
Mode……………………… …………………………....
StockageMéthodes de stockage………;…………………………….......
38
Codes Description Réponses
Nombre %Observationsou décisions
PPP
Problèmes importants: 1)……………………………………….............................2)……………………………………….............................3) ……………………………………..........................…..
Principaux déprédateurs causant des dégâts:a)…………....................................................................b)…………....................................................................c)…………….................................................................
ML
Méthodes utilisées contre les déprédateursa)……………………………………………………...........b)……………………………………………………...........c)……………………………………………………...........
Insecticides utilisés Nom…………………………………………………......
Dose ………………………………………………….....
Fréquence de traitement………………………………
Herbicides Nom……………………………………………………...
Dose ………………………………………............…....
Fongicides Nom……………………………………………………...
Dose ………………………………………………….....
Bio pesticides (naturels) Nom…………………………………………………......
Dose ………………………………………………….....
Fréquence de traitement……………………………....
IC
Superficies:a)……………………………………………………...........b)……………………………………………………...........
Rendements obtenus Quantité à l’ha……………………………………………
Revenu………………………………………….............
Charges totales (FCFA)………………………….........
Valeur de la production………………………..............
Revenu net (FCFA)…………………………….............
Pourcentage de la culture dans le revenu agricole
Quantité commercialisée:An 1………………………..............................................An 2…………………………..........................................
Annexe 3: Itinéraires techniques des pratiques paysannes
Riz irrigué / Riz de bas-fond Riz pluvial
Utilisation de semences ordinaires ou tout-venant Utilisation de semences ordinaires ou tout-venant
Quantité de semences= 70 à 80 kg/ha Quantité de semences= 100 à 120 kg/ha
Conduite des pépinières: Superficie = 1/25 à 1/30 superficie du champ
Apport de fumure organique d’environ 2 tonnes/ha
Labour
Confection des planches de dimensions variables
Mise en boue sommaire
Semis à la volée des graines sèches ou pré germées
Maintien d’une lame d’eau de 5 cm
Désherbage sommaire
Apport de 1 à 2 kg d’urée
Durée de pépinières: 30 à 35 JAS
Conduite de la culture en plein champ:
Labour
Mise en eau
Mise en boue
Planage sommaire (remplissage des parties basses)
Apport de 200kg/ha de NPK ou DAP
Repiquage en foule avec 3 à 4 plants par poquet
Écartement de 20 x 20 cm ou de 25 x 25 cm
1er désherbage manuel à 25 JAR suivi de la 1ère fraction d’urée (75 kg/ha)
Maintien de la lame d’eau de 15 à 20 cm
2ème désherbage manuel et 2ème fraction d’urée à l’épiaison ;
Maintien de la lame d’eau de 15 à 30 cm
Drainage de 7 à 10 jours avant la récolte
Récolter à la maturité totale des panicules
Mise en moyette 7 jours après la récolte
Mise en meule deux à trois semaines après la mise en moyette
Battage après la mise en meule ou gerbier
Conduite de la culture en plein champ:
Apport de 2 à 3 tonnes de la fumure organique
Labour Hersage Semis direct en poquet avec un écartement de 25 x 25 cm ou en ligne continue de 25 cm entre les lignes
1er sarclage à 30 jours après semis Apport de la 1ère fraction d’urée (25 kg/ha):30 après la levée;
2ème sarclage à l’épiaison suivi de la 2ème fraction d’urée
Récolter à la maturité totale des panicules
Mise en moyette 5 jours après la récolte Mise en meule 10 après la mise en moyette
Battage après la mise en meule ou gerbier
Itinéraires techniques GIPD
Riz irrigué/Riz de bas-fond Riz pluvial
39
Annexe 3: Itinéraires techniques des pratiques paysannes
Riz irrigué / Riz de bas-fond Riz pluvial
Utilisation de semences ordinaires ou tout-venant Utilisation de semences ordinaires ou tout-venant
Quantité de semences= 70 à 80 kg/ha Quantité de semences= 100 à 120 kg/ha
Conduite des pépinières: Superficie = 1/25 à 1/30 superficie du champ
Apport de fumure organique d’environ 2 tonnes/ha
Labour
Confection des planches de dimensions variables
Mise en boue sommaire
Semis à la volée des graines sèches ou pré germées
Maintien d’une lame d’eau de 5 cm
Désherbage sommaire
Apport de 1 à 2 kg d’urée
Durée de pépinières: 30 à 35 JAS
Conduite de la culture en plein champ:
Labour
Mise en eau
Mise en boue
Planage sommaire (remplissage des parties basses)
Apport de 200kg/ha de NPK ou DAP
Repiquage en foule avec 3 à 4 plants par poquet
Écartement de 20 x 20 cm ou de 25 x 25 cm
1er désherbage manuel à 25 JAR suivi de la 1ère fraction d’urée (75 kg/ha)
Maintien de la lame d’eau de 15 à 20 cm
2ème désherbage manuel et 2ème fraction d’urée à l’épiaison ;
Maintien de la lame d’eau de 15 à 30 cm
Drainage de 7 à 10 jours avant la récolte
Récolter à la maturité totale des panicules
Mise en moyette 7 jours après la récolte
Mise en meule deux à trois semaines après la mise en moyette
Battage après la mise en meule ou gerbier
Conduite de la culture en plein champ:
Apport de 2 à 3 tonnes de la fumure organique
Labour Hersage Semis direct en poquet avec un écartement de 25 x 25 cm ou en ligne continue de 25 cm entre les lignes
1er sarclage à 30 jours après semis Apport de la 1ère fraction d’urée (25 kg/ha):30 après la levée;
2ème sarclage à l’épiaison suivi de la 2ème fraction d’urée
Récolter à la maturité totale des panicules
Mise en moyette 5 jours après la récolte Mise en meule 10 après la mise en moyette
Battage après la mise en meule ou gerbier
Itinéraires techniques GIPD
Riz irrigué/Riz de bas-fond Riz pluvial
40
Utilisation de semences sélectionnées Utilisation de semences sélectionnées
Quantité de semences= 7 à 8 kg/are Quantité de semences= 80 à 100 kg/ha
Conduite des pépinières: Superficie = 1/20 superficie du champ à repiquer
Apport de fumure organique d’environ 5 à 10 tonnes/ha
Labour
Confection des planches
Mise en boue
Semis à la volée des graines pré germées
Maintien d’une lame d’eau de 5 cm
Désherbage à la demande
Apport de 1 à 2 kg d’urée
Durée de pépinières: 15 à 21 JAS
Conduite de la culture en plein champ: Labour
Mise en eau
Mise en boue
Planage /nivellement
Apport de 200kg/ha de NPK ou DAP
Repiquage en ligne avec 2 à 3 plants par poquet
Ecartement de 20 x 20 cm ou de 25 x 25 cm
1er désherbage manuel à 15 JAR suivi de la 1ère fraction d’urée (75 kg/ha) (cf. Résultats AAES)
Maintien de la lame d’eau de 5 à 10 cm
2ème désherbage manuel et 2ème fraction d’urée à l’initiation paniculaire ; (cf. Résultats AAES)
Maintien de la lame d’eau de 15 à 20 cm
Drainage de 10 à 15 jours avant la récolte
Récolter à ¾ de maturité des panicules (cf. Résultats AAES)
Mise en moyette 3 à 5 jours après la récolte
Mise en meule deux à trois semaines après la mise en moyette
Battage après la mise en meule ou gerbier
Conduite de la culture en plein champ:
Apport de 5 à 10 tonnes de la fumure organique
Labour
Hersage
Semis direct en poquet avec un écartement de 15 x 15 cm ou en ligne continue de 25 cm entre les lignes
1er sarclage à 25 jours après semis (cf. Résultats AAES)
Apport de la 1ère fraction d’urée (25 kg/ha):25 à 35 après la levée;
2ème sarclage à l’initiation paniculaire suivi de la 2ème fraction d’urée (cf. Résultats AAES)
Récolter à ¾ de maturité des panicules (cf. Résultats AAES)
Mise en moyette 1 à 3 jours après la récolte
Mise en meule 7 après la mise en moyette
Battage après la mise en meule ou gerbier
Annexe 4: Fiches de collectes et d’analyse
Les fiches de collectes des données
Fiche 1 d’observation n°…….. du…. /……../ 20….
Données agronomiques
CEP:………............................
Groupe d’observation N°…….
Pratique: ……….....................
Stade phénologique:…….......
Observations Nombre de touffe Moyenne1 2 3 4 5Hauteur de la touffe ……………………..................
Nombre de talles……………………........................
Nombre de feuilles des 3 talles……………............
Hauteur lame d’eau …………………......................
Nombre total de panicules………………................
Nombre d’épillets de 5 panicules …………............
Nombre de cœur morts……………….....................
Nombre de panicules blanches ………..................
Situation du temps: Ensoleillé ……. Nuageux………..Calme ………….. Agité…………….............
Niveau d’enherbement: Peu important…….... Important:……………. très important:…………..........
Humidité (riz pluvial): Peu important…….... Important:…………….. très important:…………............
Fiche 2 d’observation n°……..du……/…../20….
Données Biologiques
CEP:
Pratique:
Groupe d’observation N°…….
Stade phénologiques:
Désignation Nombre de touffes (poquet) Total1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Ravageurs
Maladies
Ennemies naturels
Appréciation des maladies/touffe: Peu attaquée…………......./ Attaquée…….....………./
Très attaquée…………./
41
Annexe 4: Fiches de collectes et d’analyse
Les fiches de collectes des données
Fiche 1 d’observation n°…….. du…. /……../ 20….
Données agronomiques
CEP:………............................
Groupe d’observation N°…….
Pratique: ……….....................
Stade phénologique:…….......
Observations Nombre de touffe Moyenne1 2 3 4 5Hauteur de la touffe ……………………..................
Nombre de talles……………………........................
Nombre de feuilles des 3 talles……………............
Hauteur lame d’eau …………………......................
Nombre total de panicules………………................
Nombre d’épillets de 5 panicules …………............
Nombre de cœur morts……………….....................
Nombre de panicules blanches ………..................
Situation du temps: Ensoleillé ……. Nuageux………..Calme ………….. Agité…………….............
Niveau d’enherbement: Peu important…….... Important:……………. très important:…………..........
Humidité (riz pluvial): Peu important…….... Important:…………….. très important:…………............
Fiche 2 d’observation n°……..du……/…../20….
Données Biologiques
CEP:
Pratique:
Groupe d’observation N°…….
Stade phénologiques:
Désignation Nombre de touffes (poquet) Total1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Ravageurs
Maladies
Ennemies naturels
Appréciation des maladies/touffe: Peu attaquée…………......./ Attaquée…….....………./
Très attaquée…………./
42
Fiche d’analyse des données
AAES N°:……… Date:…………….....................
CEP:………………………...................................
Groupe de travail:…………................................
Pratique:……………..........................................
Informations générales Données agronomiques
Variété:Cycle:Date de semis:Date de repiquage:Stade phénologique :
Hauteur moyenne des touffes:Nombre moyen de talles/touffe:Nombre moyen de feuille/ talle: Hauteur lame d’eau:Nombre moyen d’épillets/panicule: Nombre moyen de cœurs morts/ touffe:Nombre moyen de panicules / touffe:
Déprédateurs Ennemis naturels
(Dessiner les insectes nuisibles, les maladies avec leur nombre et les mauvaises herbes)
PLANTE
(Dessiner les ennemis naturels avec leur nombre)
Observations
1. Les insectes sont nombreux
2. Deux plantes malades
3. Champ fortement enherbé
4.Les Planches séchées par manque d’eau
Conclusions & recommandations (Application des décisions)1.
2.
3.
4.
Annexe 5: Calendrier semaine par semaine ou journal du CEP
a. Informations générales
Service:………………………………………………………………………………....................................
Nom du Village:………………………………………………………………..............................................
N° CEP…………………………………………………………………………............................................
Culture principale:………………/ Variété cultivée……………/ Études spéciales ……………/
Superficies des études: GIPD…………/ PP…………/ Études spéciales ……………. /
Nombre de participants: Total ……….. / Hommes ……….. / Femmes…………./
Date de démarrage du CEP……………………/
Cycle de la culture du CEP……………………../
b. Descriptions des activités menées
SemainesActivités
GIPD PP
Semaine I(Date)
1. Collecte des données
Agronomiques
Biologiques (déprédateurs & enne-mis naturels)
2. AAES
Observations
Décisions prises
3. Dynamique de groupe
4. Études spéciales
Données agronomiques
5. Sujets spéciaux
Thème
Objectifs
6. Opérations culturales
43
Annexe 5: Calendrier semaine par semaine ou journal du CEP
a. Informations générales
Service:………………………………………………………………………………....................................
Nom du Village:………………………………………………………………..............................................
N° CEP…………………………………………………………………………............................................
Culture principale:………………/ Variété cultivée……………/ Études spéciales ……………/
Superficies des études: GIPD…………/ PP…………/ Études spéciales ……………. /
Nombre de participants: Total ……….. / Hommes ……….. / Femmes…………./
Date de démarrage du CEP……………………/
Cycle de la culture du CEP……………………../
b. Descriptions des activités menées
SemainesActivités
GIPD PP
Semaine I(Date)
1. Collecte des données
Agronomiques
Biologiques (déprédateurs & enne-mis naturels)
2. AAES
Observations
Décisions prises
3. Dynamique de groupe
4. Études spéciales
Données agronomiques
5. Sujets spéciaux
Thème
Objectifs
6. Opérations culturales
44
Semaine II(Date)
1. Collecte des données
Agronomiques
Biologiques (déprédateurs & enne-mis naturels)
2. AAES
Observations
Décisions prises
3. Dynamique de groupe
4. Études spéciales
Données agronomiques
5. Sujets spéciaux
Thème
Objectifs
6. Opérations culturales
Semaine III (Date)