culture - boulogne - billancourt · salon du livre-retour en images ... salomon reinach, le sage...

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Culture (s) Le magazine culturel de la ville de Boulogne-Billancourt numéro 3 > janvier-mars 2011 ANDRÉ Le 8 mars au Carré Belle-Feuille c co om mp pl lè èt te em me en nt t j ja az zz z MANOUKIAN L L a a u u r r e e n n t t B B i i n n e e t t L L ' ' h h i i s s t t o o i i r r e e e e n n h h é é r r i i t t a a g g e e C C i i n n é é m m a a F F e e s s t t i i v v a a l l i i n n t t e e r r n n a a t t i i o o n n a a l l d d u u f f i i l l m m P P h h o o t t o o , , s s c c u u l l p p t t u u r r e e , , l l i i t t t t é é r r a a t t u u r r e e L L e e s s t t a a l l e e n n t t s s b b o o u u l l o o n n n n a a i i s s

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Culture(s)Le m a g a z i n e c u l t u re l d e l a v i l l e d e B o u l o g n e - B i l l a n c o u r t

numéro 3 > janvier-mars 2011

ANDRÉ

Le 8 mars au Carré Belle-Feuille

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SommaireRegaRdSConcours « Talents boulonnais 2010 »Thao Tran, alexandre Vitkine et alexis Choron

Vu & enTenduRetour sur les événements marquants

RenConTReavec Laurent Binet, goncourt du premier roman

ÉVÉneMenTLe festival international du film

TaLenTS BouLonnaiSgiorgio Fenu et Xavier devaud

PoRTFoLio SCuLPTuReSneuf sculpteurs boulonnais présentent leurs œuvres

CôTÉ SCèneandré Manoukian et galván/Lévyau Carré Belle-Feuille, les leçons de musique du Conservatoire et « les voyageursimmobiles » au ToP

BiBLioToPLe printemps des poètes

SaLon du LiVRe-ReTouR en iMageSLa nouvelle, la poésie et la bande dessinée gagnantes

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BBI CULTURES est édité par la mairie de Boulogne-Billancourt26, avenue André-Morizet 92104 Boulogne-Billancourt cedex • Tél. : 01 55 18 53 00 • Site Internet : www.boulognebillancourt.comDirecteur de la publication : Pierre-Christophe Baguet • Co-directeur de la publication : Michel Sironneau • Directeur de la communication : Marie-Amélie Marq •Rédactrice en chef : Domitille de Veyrac • Comité de rédaction: directions de la Communication et de la culture • Rédaction : Françoise Bédoussac, Gaëlle Kervarc, Claire Poirion, Juliette Singer, Domitille de Veyrac • Conception et mise en page:Hermès Communication • Impression: Imprimeries Morault • Régie publicitaire: Médias&publicité – Sarah Timmerman(06 32 31 26 28) • Crédit couverture : François Marquet • Tirage : 70000 exemplaires • Dépôt légal : janvier 2011

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

PaTRiMoineBibliothèque Paul-Marmottan, une folie d’empire

CheF d’ŒuVRe PouR TouSLes Joueurs de boules d’alfred Courmes

iLS FonT L’hiSToiReSalomon Reinach, le sage des princes

LeS inConTouRnaBLeSSpectacles, rendez-vous, expos à ne pas manquer

en un CLin d’ŒiLLe calendrier des sorties

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un festival qui donne des ailes

Éditorial

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PieRRe-ChRiSToPhe BagueTdéputé-maire de Boulogne-Billancourt

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

ieu incontournable de la création cinématographique au début du XXe siècle, avec ses studios où furent réalisés de nombreuxchefs-d’œuvre, Boulogne-Billancourt se devait de redevenir la ville du 7e art par excellence. C’est pourquoi nous avons décidéde lancer le premier festival international du film « qui donne des ailes », du 1er au 4 avril 2011. Cet événement porté par la Ville,appelé à grandir au fil des années et à faire rayonner Boulogne-Billancourt, proposera une vingtaine de longs-métrages récentset inédits en France. Tous les genres, tous les styles seront représentés, avec un point commun : partager l’optimisme, l’énergie de vivre et d’entreprendre. Ce festival présentera également des documentaires qui illustrent le bon côté de la vie.des prix récompenseront le meilleur film, la meilleure actrice et le meilleur acteur. Le plus attendu étant le prix du public invité àvenir nombreux au regard de la diversité des films qui lui serontprésentés.

notre patrimoine est riche de cinéma, mais aussi d’histoire, d’art et d’architecture. nous le mettons en valeur que ce soit à la bibliothèque Paul-Marmottan, au musée des années 30, aumusée Paul-Belmondo ou encore avec le service des archives municipales.

notre patrimoine est riche du talent des Boulonnais et la Ville leur rend hommage. Les expositions dédiées à giorgio Fenu, aujourd’hui disparu, et Xavier devaud témoignent de deux univers variés, tandis que le concours de photographie et desculpture 2010, intergénérationnel par excellence, a rassembléquatre-vingt huit artistes de 24 à 100 ans.

notre patrimoine est vivant aussi avec le Conservatoire à rayonnement régional qui nous offre un voyage dans la créationcontemporaine : du 28 mars au 8 avril, opus erasmus rassemblerades musiciens autrichiens et turcs, des compositeurs italiens, desétudiants, des professeurs qui partageront leurs connaissancesmusicales en matière de création pédagogique. Le Carré Belle-Feuille et le Théâtre de l’ouest Parisien proposentquant à eux une belle pluralité et complémentarité de spectaclespour adultes, enfants et familles.

Très bonne année culturelle.

Regards

CONCOURS PHOTO 2010INSTANTANÉS

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

Thao Tran 35ans – “So British !” Premier prix du jury« C’était à Londres dans le hall de la Tate modern. Je sortais du musée et j’ai vu ces reflets sur la vitre de la librairie. J’ai pris la photo en marchant.Tout est naturel, il n’y a pas de superposition d’images. »

CONCOURS PHOTO 2010

“ ”Plus une imageest simple, plus elle est forte.

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Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

alexis Choron 40 ans – “Sans titre”. Mention spéciale du jury

« J'étais au jardin des Tuileries en train de faire une séanceavec un modèle lorsque j'ai aperçu un couple d'amoureux

en arrière plan. Le modèle s'est retourné pour voir ce qui attirait mon attention. Son attitude, celle du couple

et le jeu des regards entre eux m'a immédiatement interpellé.J'ai saisi la spontanéité de cette situation. »

alexandre Vitkine, 100 ans“Travail aérien”. Mention spéciale du jury« Un monteur sur une ligne haute tension serre un boulon d'une dérivation. »

Quarante-quatre photographes ont participé au concours« Talents boulonnais 2010 » organisé par la Ville. Le prix du jury a été remis à Thao Tran, tandis qu’alexis Choron et alexandre Vitkine ont reçu une mention spéciale.

intergénérationnel

GROMAIRE À NU

Temps forts VU & ENTENDU

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

Le musée des années 30 a dévoilé lesnus de gromaire : le 9 novembre, le dé-puté-maire Pierre-Christophe Baguet,le maire adjoint chargé de la CulturePascal Fournier et la conseillère muni-cipale déléguée au Patrimoine et à l’ani-mation culturelle isaure de Beauval ontinauguré aux côtés du commissaired’exposition Frédéric Chappey nus enquête d’idéal : l’érotisme de Marcel gromaire. une centaine d’œuvres decet artiste emblématique du XXe siècleet vingt tableaux de ses contemporainsémaillent la rétrospective réalisée avecle concours du musée d’art moderne de la Ville de Paris, du musée du dessinet de l’estampe originale de gravelineset de la galerie de la Présidence.À découvrir jusqu’au 20 février.

onT du TaLenTLES BOULONNAIS

Quarante-quatre photographes et quarante-quatre sculpteurs ont réponduprésents à la deuxième édition du concours « Talents boulonnais ». après l’ex-position des œuvres durant un mois dans le rez-de-jardin de l’hôtel de ville,le jury a remis le 14 décembre les prix aux deux lauréats : Thao Tran (catégorie

photographie) et isabelle Raffard (catégorie sculpture). des mentions spéciales ont également été décernées à alexis Choron, alexandre Vitkine, Margaret Toledano et Stéphane Chambry. découvrez leur travail en pages 4,5et 16 à 19.

© ARNAU

D OLS

ZAK

Nu couché sur fond ocre -1923 -Huile sur toile.L'Espagnole – 1928. Huile sur toile.

© MUSÉ

E D'ART MODER

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VILLE

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: ROGER

-VIOLLET.

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Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

PATHÉ

avant-première au cinéma Pathé-Boulogne le 5 novembre du très attendu filmde la réalisatrice Zabou Breitman. après Se souvenir des belles choses, et de Je l’aimais, elle a adapté pour le cinéma no et moi, le roman de delphinede Vigan, vendu à plus de 100 000 exemplaires, retraçant l’histoire de l’amitié

entre deux jeunes filles, l’une surdouée, écorchée vive et l’autre, à peine plusâgée, SdF. Le 15 décembre, c’était au tour de la réalisatrice nicole garcia de présenter son film un balcon sur la mer, en avant-première, entourée desacteurs Jean dujardin et Sandrine Kiberlain.

15712, c’est le nombre de visiteurs du musée Paul-Belmondo trois mois après son ouverture au public, le 18 septembre. un succès pour ce musée dédié au derniergrand sculpteur figuratif du XXe siècle qui rassemble 259 sculptures, 444 médailles et 878 dessins. Situé au 14, rue de l’abreuvoir dans le château Buchillot, l’établissement a vu le jour après une donation à la Ville des enfants de l’artiste, Jean-Paul, Muriel et alain. Labellisé musée de France par le ministère de la Culture, il a été ouvert au public lors des journées du patrimoine.

TAPIS ROUGE AU

Sandrine Kiberlain, Jean Dujardin et Nicole Garcia.Zabou Breitman.

15 712 VISITEURS POUR LE MUSÉE BELMONDO

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BBmix

FRançoiS MendRaS

Temps forts VU & ENTENDU

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

des peintures aux univers multiples, des scènes étonnantes et inattendues, les œuvres grand format de François Mendras captivent. inaugurée le 19 octobre, l’exposition dédiée au peintrecontemporain est présentée dans l’espace 2030 du Ma-30 jusqu’au 13 février.

L’ouest parisien a vibré sur les notes du festivalBBmix les 26, 27 et 28 novembre. deux millespectateurs ont assisté au festival de musiquesactuelles organisé par la Ville. Les trois soirées deconcert ont réuni des groupes mythiques poprock et des talents prometteurs. Conférences despécialistes et exposition photos d’Émelineancel-Pirouelle étaient également au programme.

2000 SPECTATEURS SUR LES RYTHMES

LES PEINTURES GRAND FORMAT DE

il y avait une rue Moreau-Vauthier à Boulogne-Billancourt, il y auradésormais une borne. Christian Bettinger, collectionneur boulon-nais passionné par l’œuvre du sculpteur a fait restaurer l’original dela borne, commandée en 1920 par le Touring-Club de France pourcommémorer la ligne de front entre les Pays-Bas, la Belgique, laFrance et la Suisse. Près de 300 bornes ont ainsi été édifiées audébut du XXe siècle à partir de cet original avec des financementsaméricains et européens.

La BoRne MoReau-VauThieREST À BOULOGNE-BILLANCOURT

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© PHILLIPPE FU

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© XAVIER MUYARD

Détail d’une œuvreFrançois Mendras le jour de l’inauguration.

Bonaparte. TheWarlocks.

Too Young to die Young Michelin.

François Mendras le jour de l’inauguration.

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L’aFRiQue ViBRanTe

Pour rendre hommage à Chopin, il fallait une personne, Stéphane Blet, et un lieu, la bibliothèque Paul-Marmottan. Le compositeur et pianiste boulonnais,lauréat du double dièse d’or et du grand prix de la Sacem du meilleur interprète, a donné un récital le 27 novembre autour du répertoire du grand compositeuret de ceux qu’il a influencés.

ChoPin CHEZ PAUL MARMOTTAN

alle comble pour africa umoja samedi 20 novembre au Carré Belle-Feuille. Les trente-deux danseurs, chanteurs et comédiens de ce chatoyant spectacle (quatre internationalawards tout de même !) ont offert une plongée aux sources de l’afrique.

AFRICA UMOJAAFRICA UMOJA

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Rencontre

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

BINETLAURENT

L’Histoire comme terrain de jeu

e goncourt, il y avait songé. C’est vrai qu’il admet aussi avoir rêvé de gagner Roland-garros... Mais la grande surprise, c’est que son premier roman, hhhh, afait l’objet de demandes de traduction en vingt langues et que des producteurss’y soient intéressés pour en tirer un long métrage. alors depuis, Laurent Binetn’arrête pas. de retour de new York, où il a passé une quinzaine de jours pour ren-contrer son éditeur, le jeune homme s’octroie une halte rapide dans son appar-tement boulonnais avant de passer chez le coiffeur, d’enchaîner des interviews,puis de repartir pour assister aux salons du livre de Bruxelles, d’amsterdam et deBoulogne-Billancourt, donner une conférence à Bratislava... C’est en 1998, au tout début de sa carrière de professeur que Laurent Binet choisit de vivre à Boulogne-Billancourt dans le quartier Jean-Jaurès, puis rue desPeupliers. agrégé de lettres, il enseigne dix ans dans les ZeP de Seine-Saint-denis.dans le même temps, il publie en 1999 Forces et faiblesse de nos muqueuses, unrécit surréaliste, et en 2004, La Vie professionnelle de Laurent B., un journal deprof. Mais il lui faudra une petite décennie pour que son livre au titre énigma-tique aboutisse. hhhh signifie en quelque sorte « le cerveau d’himmler s’appelleheydrich ». Faux roman et histoire vraie : celle d’heydrich, chef des services secrets nazis et planificateur de la solution finale.

un ouvrage étonnant qui fait batailler la tentation de la fiction avec la réalité historique. Le point de départ de cette enquête minutieuse sur les traces de celui quifut surnommé «Le bourreau de Prague», a été le service militaire que LaurentBinet effectue en Slovaquie et les quelques mois qu’il passe dans la capitaletchèque. dans cette ville, qui fut le théâtre en 1942 de l’attentat meurtrier contreheydrich mis en œuvre par deux parachutistes tchécoslovaques, il visite une

un faux désinvolte et une curiosité sans fin

Le jeune auteur boulonnais Laurent Binet a reçu au printemps passé le goncourt du premier roman. unouvrage dont le succès dépasse largement les frontières. Rencontre avec un faux désinvolte, fasciné par l’histoire, pour qui écrire, c’est avant tout témoigner.

église. « J’ai été ému par les traces d’assauts contre lesparachutistes, encore visibles dans la crypte où ilss’étaient cachés. Mon père m’avait raconté il y a trèslongtemps cet épisode peu connu en France. et surplace, plus je demandais des détails, plus l’histoire devenait extraordinaire. alors j’ai eu envie d’en parler. »À 38 ans, Laurent Binet fait partie de la jeune généra-tion d’auteurs, « moins complexée, moins écrasée »,qui s’intéresse à la Seconde guerre mondiale. Fabricehumbert - qui n’est autre que son voisin de palier - aégalement sorti un livre remarqué sur le sujet avecL’origine de la violence. et bien sûr, il y a eu Les Bien-veillantes de Jonathan Littell au succès fulgurant, maisqui fit polémique et trop « romancé anti-historique »au goût de Laurent Binet. Pour lui, le parti pris est clair :« la littérature doit être au service de l’histoire et nonl’inverse. » alors oui, le roman post-balzacien, ce n’estpas son truc. Le jeune homme derrière un sourire égalet à la fausse désinvolture fait preuve d’un appétit deconnaissances et d’une curiosité sans fin. il a d’ailleurstoujours eu à cœur de développer l’esprit critique deses élèves et a participé à la mise en place du disposi-tif ZeP/Science Po. normal pour ce fils de prof. Sonpère, lui-même fils de concierge dans le 16e arrondis-sement, renvoyé du lycée Jean-Baptiste-Say, y revien-dra des années plus tard par la grande porte en tantque professeur d’histoire.Si Laurent Binet a arrêté de professer dans les lycées,il garde un pied dans le monde de l’enseignement endonnant des cours sur « Les médias de l’écrit » à ParisViii. Boulimique de littérature, il apprécie le calme de Boulogne-Billancourt, la bibliothèque de quartierdu Point-du-Jour, se rend régulièrement à l’espace Landowski. et puis Roland-garros n’est pas très loin.détail important quand on est attentif à tous lesmatchs. Son dieu? John Mcenroe. indétrônable. gau-cher comme lui. autre confidence: Laurent Binetavoue être fier de son service-volée au tennis. Redes-cendu de 15/4 à 15/5, il travaille sérieusement pouraméliorer son classement. il s’est aussi déjà remis enselle pour son prochain roman qui opposera une foisde plus réalité et fiction. aux beaux jours, on ne leretrouvera pas sur le cours central de terre battue,mais l’écrivain nous réserve sûrement des surprisespour les prochaines rentrées littéraires. �

Domitille de Veyrac

� Coup de ChanCeLa polémique entre ClaudeLanzmann et Yannick haenelsur les rapports entre fictionet vérité historique qui est tombé au moment de la sortie de mon livre.L’express a été le premier à faire le lien entre les deux.� Coup du haSaRdLe romancier Fabrice humbert qui est mon voisinde palier. on ne se connaissaitpas, on se croisait et puis un jour nous avons découvert que nous étionstous les deux écrivains et profs de français.� Coup de CœuRSéductions du bourreauécrit par Charlotte Lacoste.elle parle de sujets qui m’intéressent et se méfie du roman classique.� Coup de GueuLeLes jeunes professeurs sansexpérience envoyés dans les Zep. La défaite d’obamaaux partielles qui remet encause la réforme de la santéaméricaine. C’est incroyableque la plus grande démocratiedu monde n’ait pas un accèségalitaire aux soins.� Coup de pouCeClaude Lanzmann qui a aimémon roman et qui en a parlédans tout paris.

CO U P S D E

“ ”Plus je demandais des détails, plus l’histoire devenait extraordinaire.

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

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© XAVIER MUYARD

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Événement FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM

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LE 7e ART À TIRE D’AILESLa ville présente, du vendredi 1er au lundi 4 avril, le« Festival qui donne des ailes ». Ce tout premier festivalinternational du film de Boulogne-Billancourt projetteraune vingtaine de longs-métrages qui, par l’optimismeou le regard qu’ils posent sur la vie, vont donner desailes au public. Coup de projecteur sur un événementinédit en France.

e premier festival international du film de Boulogne-Billancourt a choisi un 1er avril pour naître. un événement sérieux sur une thématique joyeuse :transmettre au public un optimisme, une énergieet une joie de vivre. Le « Festival qui donne desailes », lancé par la Ville est le premier du genre en France. « il marque notre ambition de redeve-nir la cité du cinéma. Boulogne-Billancourt a beaucoup apporté au 7e art au temps de sesstudios et il était important qu’elle réinvestisse ce terrain », souligne le député-maire Pierre-Christophe Baguet.Ce sont donc vingt longs-métrages récents et inédits dans l’hexagone, ainsi que des documen-taires de tous genres et tous pays qui seront projetés quatre jours durant, dans deux salles duPathé-Boulogne.un événement international qui se veut une véri-table fenêtre ouverte sur le monde. en effet, si denombreux très bons films sortent à l’étranger, peu

sont distribués en France pour des raisons écono-miques. Le public découvrira ainsi des films qu’ilne pourra voir ailleurs. un festival convivial, quipermettra l’échange avec des acteurs et des réali-sateurs, et unique en son genre. S’il existe des événements de ce type avec le « Feel good filmfestival » aux États-unis et le « good heart filmfestival », en australie, c’est une thématique inexploitée en europe qui, à travers un point devue particulier - celui de l’optimisme -, n’excluraaucun genre, aucun style, et correspondra à toutesles tranches d’âge.« nous souhaitons projeter des films qui donnentla pêche, qui soient jubilatoires, porteurs debonne humeur, d’émotions, de sourires. C'est laculture antimorosité par excellence qui insufflel’envie de vivre et cela correspond à Boulogne-Billancourt qui est le symbole de qualité de vie »,souligne Pascal Fournier, maire adjoint chargé dela Culture. optimiste, mais pas naïf « Pendant

deux heures nous proposons au public de s’éva-der autour d’une belle histoire, bien construite,bien filmée. Pour autant, il n’est pas question d’un optimisme aveugle, mais d’un optimisme informé, déterminé et intelligent », assure Caroline Mitchell, responsable de l’organisationdu « Festival qui donne des ailes » et organisa-trice de nombreux autres comme celui du Cinémaet costume de Moulins ou celui de Paris. « C’est typiquement ce que l’on aime faire à Boulogne-Billancourt », poursuit Éliane duverne directricedu Pathé-Boulogne. « diffuser des films qui per-mettent de se sentir plus heureux et partager des émotions fortes. C’est un cinéma qui est toutsauf minimaliste. »« Cet événement participera au rayonnementlocal, national et international de Boulogne-Billancourt, qui est l’un des premiers axes denotre politique culturelle. nous voulons qu'il soitune fierté, un plaisir pour les Boulonnais et un

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VASILYEV/FOTO

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Trois questions àClaude pinoteau, réalisateur et président du comité d’honneur du Festiva

C’est un grand monsieur qui a été choisi comme présidentdu comité d’honneur. depuis son premier long-métrageLe Silencieux, réalisé en 1973 avec Lino Ventura, ClaudePinoteau a marqué une partie de l’histoire du cinémafrançais. Son premier succès sera, entre autres, suivi par La gifle, en 1974, avec isabelle adjani, prix Louis-delluc, Le grand escogriffe, en 1976, avec Yves Montand,La Boum, en 1980 et 1982, avec Sophie Marceau. dansles années 90, il réalise La neige et le feu et Les Palmesde Monsieur Schutz, puis en 2005, un documentaire sur l’abbé Pierre.

pourquoi avoir accepté d’être président du comitéd’honneur?C’est un retour aux sources. Je suis né à Boulogne, ruegambetta, à côté des studios : mon père travaillait dansle cinéma en tant que régisseur. et puis je connaissaisbien Caroline Mitchell, chargée de monter ce « Festivalqui donne des ailes ».

en quoi ce festival est-il différent des autres?il se veut totalement optimiste et tourne le dos à la morosité ambiante. Certes, tout ne va pas bien, maissans être naïf, il ne faut pas non plus se complaire dans le pessimisme. en ce moment, il y a des films quirendent le public un peu plus triste ou un peu plusblessé quand il sort de la salle. il faut se tourner versdes choses souriantes. La sélection minutieuse et judicieuse des films projetés va dans ce sens-là.

Joyeux, optimiste : cela fait partie de votre état d’esprit ?Le thème colle complètement à ma façon de voir leschoses. Je viens de sortir un livre, Merci à la vie, qui faitle point sur ma carrière. C’est une ode à la vie à traversle cinéma. Je dis souvent que j’aime tellement la vie,qu’elle hésite à me quitter.

gage d’attractivité économique », conclut Pascal Fournier. un comité d’honneur, présidé par le réali-sateur Claude Pinoteau a d’ailleurs été constitué,tandis qu’un jury composé de personnalités dumonde du cinéma et de la culture remettra les ailesd’or pour le prix du meilleur film, les ailes de den-telle pour le prix de la meilleure actrice et les ailesde feu pour le prix du meilleur acteur. Les specta-

teurs seront également appelés à voter pour le prixdu public récompensé par les ailes d’argent.Bon vol à ce festival. �

Festival international du film de Boulogne-Billancourt« Festival qui donne des ailes »Du 1er au 4 avril au Pathé-Boulogne. Toute la programmation sur www.boulognebillancourt.com

LE 7e ART À TIRE D’AILESTRoiS QueSTionS ÀCLaude PinoTeau,réalisateur et président du comité d’honneur du Festival

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1er janvier 1951naissance à Cagliari en Sardaigne1977arrivée en France où il commence à travailler pour les quotidiens nationaux et internationaux1989organise la manifestation « Encrespour la Chine »1995installation à Boulogne-Billancourt2002création du mensuel d’informationdessiné Une minute de silence12 décembre 2008décès à Clichy

Giorgio Fenu (1951-2008)Une trentaine de dessins exposés du 11 janvier au 14 février dans la nef de l’espace Landowski 28, avenue André-Morizet. Entrée libre.

Droits de l’homme bafoués, argent et pétrole rois, mondialisa-tion, naissance de l’euro… C’est tout cela et bien plus que giorgio Fenu a dénoncé ou dont il a témoigné dans ses dessinsen noir et blanc. Le caricaturiste de presse a apporté son coupde crayon minutieux et subtil à de nombreux quotidiens fran-çais et étrangers. du herald Tribune au Monde, en passant par le Figaro économique et Les Échos, commentant ainsi enimages près de trente ans d’actualité.de son italie natale où il voit le jour en 1951, Fénu garde un goûtpour les grands maîtres de la Renaissance et pour le cinémaréaliste et poétique de Fellini et Pasolini. C’est à son arrivée enFrance, en 1977, qu’il débute dans la caricature de presse et d’actualité. Fenu n’était jamais dans l’ébauche rapide. il s’attar-dait sur ses dessins, les peaufinait, en précisait chaque détail,leur conférant une poésie et un style bien reconnaissable.Touche à tout, iconoclaste, il sera également peintre, sculpteur,décorateur de télévision et de cinéma – à Cineccitta notamment -ou encore maquettiste au international herald Tribune. Ce quilui tenait à cœur? L’italie, la famille, l’art et la liberté. une liberté

qu’il préservait dans son travail et pour laquelle il s’engageait.au moment de la répression de Tienanmen, en 1989, il organise« encres pour la Chine », un grand événement à Paris réunissanttous les dessinateurs du moment. en 2002 aussi, il se lanceradans une belle aventure avec la création d’une Minute desilence, le premier mensuel d’information dessinée. un journalde seize pages pour rappeler que « le dessin en dit parfois beau-coup plus que des pages de mots », expliquait-il à l’époque à unejournaliste du Monde. une épopée qui a rassemblé tous lesgrands dessinateurs et a duré une année. Boulonnais depuis1995, giorgio Fenu mettait son talent au service de la ville deBoulogne-Billancourt qu’il aimait beaucoup. il avait été à l’ini-tiative d’une grande fresque pour l’environnement sur la grand-Place, réalisée avec le concours des enfants des centres de loisirs.il a également apporté une dernière fois son coup de crayon et son trait d’esprit en illustrant des affiches, ainsi que les pagesassociations du Boulogne-Billancourt information, avant de nousquitter en 2008. D. de V. �

DU TRAIT À L’ESPRIT

Caricaturiste de presse durant près de trente ans, le Boulonnaisgiorgio Fenu a témoigné de l’actualité en dessins au service des plus grands quotidiens. du 11 janvier au 14 février, une exposition hommage dans l’espace Landowski est dédiée à l’artiste disparu en 2008.

Talents boulonnais

PA R CO U R S

E X P O S I T I O N

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

Giorgio Fenu

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LE GOÛT DE L’AUTREXavier Devaud

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

avier devaud pose son pinceau et essuie ses mains dans un chif-fon maculé de couleurs. Puis, parle avec calme et attention, le regard perdu sur l’immense toile où des corps nus se déploient.La peinture? une évidence depuis qu’il est enfant. Pourtant, lebac en poche, il ne choisira pas la voie royale de l’école des Beaux-arts, mais préférera être autodidacte. il se rend au Louvre chaquedimanche, étudie les maîtres, lit beaucoup, travaille le dessin, etrencontre des peintres qui lui apprennent différentes techniquesdont celle du glacis qu’il affectionne. dans une époque où tout vavite, où il faut se faire un nom rapidement, Xavier devaud, lui, apréféré prendre son temps. À 39 ans, il n’expose que depuis l’année passée et cite volontiers Tàpies pour qui « avant de peindre,il faut penser le monde ». ». C’est isabelle Lefort de la galerie d’artMondapart et membre du comité « Culture et Talents » (mis enplace par la Ville pour associer le monde de la culture boulonnaisà la sélection des artistes du cycle « Talents boulonnais »), qui l’adécouvert. une belle histoire .« Voyant que son fils ne se décidaitpas à montrer ses œuvres, le père de Xavier m’a contactée. il estarrivé un jour avec un caddie rempli de toiles. » Le coup de cœur

est immédiat « il y a beaucoup de puissance et de caractère dansson travail. Xavier a une vraie touche personnelle et a su créer ununivers bien à lui », témoigne la galeriste. Son univers justement.des grands formats monumentaux dans lesquels des corps en-chevêtrés se touchent, se frôlent et dégagent une énergie vitale.des sujets inspirés de la genèse ou de la mythologie et une pein-ture fluide aux couleurs délicates, à travers laquelle transparaît laforce du coup de crayon. Musicien et acteur, Xavier devaud aimel’improvisation. Pas de dessins préparatoires, mais des rêves éveil-lés qui prennent forme. il lui arrive aussi de faire des « perfor-mances » et de peindre en direct, accompagné de musique ou dedanse. il commence à présenter ses œuvres en 2009 dans des salons et des galeries. une exposition personnelle lui est dédiéeen juillet à Sancerre. en mars 2010, il participe au salon du dessincontemporain de Paris, le « Chic dessin », et après l’exposition de l’espace Landowski en janvier, une prochaine est prévue àBruxelles en avril. un succès à chaque fois: les œuvres touchentle public. C’est là le véritable déclic pour Xavier devaud. L’art aprèstout n’est-il pas un moyen pour se lier avec l’autre? D. de V. �

PA R CO U R S

E X P O S I T I O N

28 septembre 1971naissance à Paris, vit à Boulogne-Billancourt 1991arrête ses études et travaille en autodidacte2005se consacre entièrement à la peinture2010expose au salon du dessincontemporain de Paris « Chic dessin »Janvier 2011exposition personnelle à Boulogne-Billancourt

Talents boulonnaisXavier DevaudDu 18 janvier au 13 mars dans la nef de l’espace Landowski 28, avenue André-Morizet. Entrée libre.Performances Dimanche 3 février à 16h mercredi23 janvier à 16h. Xavier Devaudpeindra en direct accompagné d’un slameur

Nef de l’espace Landowski. Entrée libre.

Le peintre boulonnais Xavier devaud, découvert il y a un an seulement, expose à l’espaceLandowski du 18 janvier au 13 mars. des œuvres grand format et des dessins, hymnes àla vie.

© HEN

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ELAG

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Portfolio

Le concours « Talents boulonnais 2010 », organisé du 20 novembre au 11 décembre par la Ville, a rassemblé 44 photo-graphes et 44 sculpteurs. La rédaction de BBi Cultures présente neuf d’entre eux photographiés avec leur œuvre, tandis que dans les pages 4 et 5 « Regards instantanés », vous retrouverez les clichés des trois photographes lauréats.

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

CONCOURS TALENTS BOULONNAIS

“Je suis passionnée par les animaux. J’aime les observer, étudier leur morphologie, retranscrire leur force, leur mouvement et l’intimité de chacun d’entre eux.

Isabelle Raffard, 56 ans, «L’Autruche»

bronze. Prix du jury.

ELLE VOUS PLAÎT MA SCULPTURE ?

“Boustrophédon signifie en grec Bœuf et strophe :ligne d'écriture qui se lit alternativement dedroite à gauche et de gauche à droite. Le sens alterné des éléments du dessin rappelle le mouvement du bœuf qui tire une charrue.

Alexandre Vitkine, 100 ans. «Boustrophédon»mousse gravée.

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Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

“J’aime les animaux, la force du lion, du léopard, de l’aigle... Je mets de l’humour dans mon travail : genre nounours, mais attention aux griffes ! À travers les animaux, c’est l’homme que je veux représenter.

Margaret Toledano, «Ours rouge» grillage et bois.

Mention spéciale du jury.

ELLE VOUS PLAÎT MA SCULPTURE ?

“J’ai réalisé toute une série de sages tibétains dans des attitudes bien précises. ils expriment la prière et la méditation.

Stéphane Chambry, 59 ans«La méditation»

bronze. Mention spéciale du jury.

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Je sculpte la pierre et le bois. Je travaille autour des thèmes du sacré, de l'absence, la présence.Cette sculpture a été inspirée par un passage de La passion selon Saint-Jean de J.S. Bach.

Portfolio

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

“Proche de la nature, et sensible à l'humain, les formes que je crée dans un état d'intériorité sont organiques ; elles évoquent l'humain, l'animal, parfois les deux, mais en tout cas la vie et le mouvement.

“”

Aline Jagodowicz, 56 ans, « Forme organique, sans titre »plâtre.

Cécile Tissot, 40 ans,«Selon Jean »

bois.

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Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

“J’ai ramené des sarments de vignesans savoir ce que j’allais en faire et puis j’ai eu une vision. C’est comme ça qu’edgard est né. J’aime donner vie aux matières et les mélanger dans une œuvre.

“Je me suis inspiré de la fresque de Masaccio à Florence. Les personnagesont beaucoup d’humanité et de force. ils avancent et se soutiennent mutuellement.

Christian Vial, 51 ans, « Adam et Eve »

terre cuite patinée.

Marie-Louise Sorbac,51 ans,

«Edgard»grillage compressé

et sarment de vigne.

“J’aime travailler le volume, la masse, le bois, la pierre, le plâtre, la résine.Je crée des formes organiques inspirées de la nature.

”Christelle Gaillard, 24 ans,

«Les Coquillages »bois.

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ANDRÉMANOUKIAN

complètement jazz

Côté scène

Si le grand public le connaît grâceà l’émission de la nouvelle star,andré Manoukian est surtout unpianiste de jazz accompli. Mardi8 mars, ce musicien d’exceptioninterprétera, sur la scène du CarréBelle-Feuille, et en quartet, descompositions originales et des« folk songs » aux influ ences arméniennes.

JAZZ

Vous vous êtes fait une spécialité de dresser des portraits musicaux de personnalités dans des émissions télévisées. À votre tour maintenant : quelle chanson ou musique vous caractériserait le mieux?une ballade jazzy. Quelque chose de mélancolique et serein à la fois. Je pense par exemple à la chanson My funny Valentineinterprétée par Chet Baker.

Dès l’âge de 20 ans vous êtes parti étudier le jazz à la BerkleySchool of Music de Boston. Qu’est-ce qui vous attire dans cette musique?J’ai commencé à six ans par le classique et j’ai continué avec lejazz. C’est une musique totale de toutes les richesses harmo-niques et rythmiques. elle exerce à toutes les disciplines. elleimpose de savoir s’exprimer, improviser, composer… et d’avoir le vocabulaire le plus complet. J’aime aussi ses rythmes des Balkans ou d’orient.

Michel Petrucciani, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, RichardGalliano, Nicole Croisille, Janet Jackson… Vous avez travailléavec de nombreux artistes, très différents. Qu’est-ce que vousappréciez chez eux ?Ce que j’aime par-dessus tout, c’est le chant. J’apprécie les voixféminines plutôt cassées. et quand le chant est plus beau que lereste, c’est formidable. La chanteuse Malia, avec qui je travaille

depuis dix ans, a une voix magnifique. elle n’est pas très connue,mais c’est un bonheur de collaborer avec elle. nous avons faittrois albums ensemble. Charles aznavour a été une expériencemarquante. J’étais chargé de diriger sa voix pour l’album Jazznavour. il a une voix incroyable. C’est impressionnant de travailler avec une légende, surtout qu’il le faisait avecbeaucoup d’humilité.

Auteur, compositeur, pianiste de jazz, chroniqueur musical et même comédien dans des séries télévisées… Vous êtes vraiment inclassable.J’ai fait des incursions selon les propositions, pour voir autrechose. Mais la ligne conductrice de tout ça, c’est la musique,l’improvisation, le dialogue. C’est tout cela que l’on retrouvedans le jazz.

Pourquoi avoir accepté d’être juré de l’émission Nouvelle star?honnêtement, par curiosité. La voix reste le plus bel instrumentdu monde. Le musicien est un solitaire qui travaille en studio, unpeu coupé du monde. alors quand on m’a dit « tu vas écouterplein de voix », je me suis dit, « je vais voir ce que ça donne ».Je n’ai pas l’impression d’avoir fait autre chose que ce que je saisfaire. Je suis le seul membre du jury à avoir suivi l’aventure depuis le début: ça a été une belle expérience que j’ai renouve-lée année après année pendant huit ans. il y a eu de très bellesrencontres aussi bien avec le jury qu’avec les candidats. Camélia Jordana chante d’ailleurs dans mon album So in love. en huit années, le niveau a beaucoup progressé et dans les dernières cessions, il y avait cinq ou six jeunes qui chantaientdes standards de jazz. C’est très encourageant.

Votre père est arménien et votre dernier album Inkalaprésente de nombreux accents arméniens. En quoi cette culture a influencé votre manière de jouer le jazz?dans la musique arménienne, il y a le mode majeur et mineur.La mélancolie et la sérénité. on y retrouve le spleen oriental quise marie bien avec le jazz. ça m’a donné de nouvelles clés pourimproviser. en ce moment, le jazz se régénère par l’orient. Jepense au pianiste azerbaïdjanais Mustapha aziza Zadeh, au pia-niste arménien Tigran hamassyan, au contrebassiste israélienavishai Cohen, aux frères percussionnistes iraniens Keyvan etBijane Chemirani, au trompettiste libanais ibrahim Maalouff…Sur la scène du Carré Belle-Feuille, j’interpréterai inkala, maisaussi des compositions nouvelles. Je serai accompagnéd’hervé gourdikian au saxophone et au doudoug arménien(c’est une flûte en bois d’abricotier qui sonne comme une voixde femme et que Peter gabriel a utilisé dans ses musiques),de Laurent Robin à la batterie et de Christophe Wallemme àla contrebasse. �

Propos recueillis par Domitille de Veyrac

complètement jazz

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S I M P L I F I E Z - V O U S L A V I E

A C H E T E Z V O S P L A C E S S U R

WWW . B O U L O G N E - B I L L A N C O U R T . C OM

Ma ligne conductrice c’est la musique, l’improvisation, le dialogue.

Mardi 8 mars à 20h30. Carré Belle-Feuille 60, rue de la Belle-Feuille. Tarif : 26 €. Réduit : 21 €. Moins de 26 ans : 12 €. Réservation au 01 55 18 54 00, sur www.boulognebillancourt.com et dans les fnac

CO N C E R T A N D R É M A N O U K I A N Q U A R T E T

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Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

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Côté scène FLAMENCO ET MUSIQUE DU MONDE

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La fougue

Le danseur flamenco israel galván et la chanteuse Yasmin Lévy seronttour à tour sur la scène du Carré Belle-Feuille, les 18 et 25 janvier,pour deux spectacles uniques. du 12 janvier au 11 février, c’est l’atelierd’arts plastiques qui présentera une quarantaine d’œuvres inspiréesdu travail de ces artistes pour un voyage aux sources de l’andalousie.

ls partagent un même héritage: la culture andalouse. Le sévillanisrael galván danse le flamenco et l’israélienne Yasmin Lévychante la langue des séfarades d’espagne. un clin d’œil qui annonce bien des points communs entre les artistes pour deuxspectacles complètement différents.Rythmes insolites, claquement de pied pointe-talon, grâce détachée… À 37 ans, israel galván est considéré comme le maître du flamenco. Ce fils d’une lignée de danseurs, rejoint lacompagnie de Mario Maya en 1994 avant de fonder sa propretroupe en 1998. S’il maîtrise à la perfection son art, il est aussidoué d’une gestuelle incroyable et surtout, il a su bouleverser le vocabulaire flamenco pour l’inscrire dans la danse contem-poraine. Chorégraphe à part, danseur accompli, il est souventcomparé à nijinski.Sur la scène du Carré Belle-Feuille, il interprétera edad de oro,« l’Âge d’or », qui désigne la période du flamenco de la fin duXiXe aux années 30. entouré du chanteur david Lagos, à la voixchaude et rocailleuse, et du guitariste iconoclaste de Séville,

alfredo Lagos, israel galván donnera un spectacle lumineux, loinde tout maniérisme.Trente-quatre printemps seulement et une renommée internatio-nale pour Yasmin Lévy. La jeune femme fait revivre le parlé judéo-espagnol des séfarades chassés d’espagne au XVe siècle (le ladino)avec ses chants cristallins imprégnés de spiritualité. elle suit lestraces de son père, qui fut un célèbre chanteur, ethnolinguiste et défenseur du patrimoine musical. avec quatre albums et desconcerts dans le monde entier, Yasmin Lévy s’aventure sur le terrain du flamenco en mêlant sonorités et influences diverses. Le25 janvier, sur la scène boulonnaise, elle interprétera son dernieralbum Sentir, entourée de musiciens de talent pour faire cohabi-ter une culture de cinq cents ans avec un style bien personnel.Ces deux voyages musicaux, visuels et sensitifs, aux sources del’andalousie, se prolongeront avec l’exposition d’une quaran-taine de peintures, gravures, collages et modelages, réalisés parles ateliers d’arts plastiques de Boulogne-Billancourt, inspirésdu travail de galván et Lévy. �

Yasmin Lévy (ci-dessus)et Israel Galván (à gauche).

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

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KIRAN

GALVÁNLÉVYet la poésie

Danse flamencoIsrael Galván « La Edad de Oro »Mardi 18 janvier à 20h30. Carré Belle-Feuille – 60, rue de la Belle-Feuille.Tarif : 32 €. Réduit : 26 €. Moins de 26ans : 12 €. Réservation au 01 55 18 54 00,sur www.boulognebillancourt.com etdans les Fnac.Musique et chant Yasmin Levy « Sentir »Mardi 25 janvier à 20h30. Carré Belle-Feuille. Tarif : 26 €. Réduit : 21 €. Moins de 26 ans : 12 €. Réservation au 01 55 18 54 00, sur www.boulognebillancourt.com et dans les Fnac.Exposition AndalousiesPeinture, dessin, gravure, modelagePar l’atelier d’arts plastiques de Boulogne-BillancourtDu 12 janvier au 11 février. Mezzanine du Carré Belle-Feuille. Entrée libre.

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LES OISEAUX EXOTIQUES À LA LOUPE

Samedi 10h, ils sont venus en nombre, de tous âges. Mélomanes,curieux, étudiants ont pris place dans l’auditorium pour assisterà un cours pas comme les autres. Le professeur, alain Louvier, directeur du conservatoire, entouré pour cette séance d’un orchestre, « dissèque » minutieusement une œuvre choisie, tandisque les musiciens illustrent en direct son propos. « J’ai sélec-tionné des œuvres de musique de chambre ou d’orchestre, programmées en concert par le conservatoire. elles ont toutesun langage particulier et sont intéressantes à étudier. » Jusqu’enavril, ce sont donc des compositions du XXe siècle qui serontanalysées à la loupe. Le public partira aux confins de l’europecentrale avec Contrastes écrit par Bartók à la fin de sa vie, alorsémigré aux États-unis. Le cours soulignera l’influence des musiques populaires hongroises et sera illustré par un pianiste,

un clarinettiste et un violoniste. une étude de l’harmonie desmots et des notes sera ensuite proposée avec Trois poèmes deMallarmé. Cette partition, l’une des plus complexes et des plusséduisantes de Ravel, sur trois poèmes du maître du symbo-lisme, sera interprétée par un quatuor à cordes, ainsi que par deux flutistes, deux clarinettistes et un pianiste. enfin, uneinvitation à l’écoute des chants de la nature sera lancée avec les oiseaux exotiques de Messiaen. Le cours permettra de comprendre comment le compositeur a fait se superposer lesoiseaux et donnera à entendre le chant de la grive ermite, dumerle migrateur ou du moqueur polyglotte, un par un ou tousensemble. À découvrir et à réentendre quelques jours après, lorsd’un concert. Ce dernier cours sera couplé avec la projectiond’un film d’olivier Mille sur Messiaen. D.de V. �

un samedi par moisle conservatoire propose un coursd’analyse musicale à l’attention du grand public. Le privilège de découvrir une œuvreinterprétée par des professeurs et des étudiants et analysée avec passion par le directeur, alain Louvier.

La musique française du XXe siècleSamedi 8 janvier de 10h à 13h :Frank Martin - Petite symphonie concertante.Samedi 5 février de 10h à 13h :Béla Bartók - Contrastes.Samedi 5 mars de 10h à 13h :Maurice Ravel - Trois poèmes de Mallarmé.Conservatoire à rayonnement régional –22, rue de la Belle-Feuille. Entrée libre.Samedi 2 avril de 10h à 13h :Olivier Messiaen - Oiseaux exotiques.Carré Belle-Feuille – 60, rue de la Belle-Feuille.

COURS D’ANALYSE MUSICALE

Côté scène MUSIQUE CLASSIQUE 2223(

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Alain Louvier entouré de l’orchestre des élèves souligne les nuances de l’œuvre de Ravel..

Théâtre

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

LES VOYAGEURS IMMOBILESDE PHILIPPE GENTY

Où peut-on bien aller quand on est un voyageur immobile ?Bien plus loin qu'un voyageur du réel. Philippe genty a ima-giné non pas un, mais huit voyageurs immobiles qui explo-rent leurs paysages intérieurs. des hommes et des femmes,images de toute une humanité fragile, qui semblent tombésdu Radeau de la Méduse, qui traversent le temps et l'espaceavec leurs luttes, leurs conflits, leurs fascinations, leurs émo-tions et qui passent par des océans et des déserts dans desunivers mouvants.Philippe genty est un artiste complet. À la fois marionnet-tiste, danseur, acteur, musicien et plasticien, il est surtout un formidable magicien qui fait preuve d’une inventivité incroyable. avec Mary underwood, il a réexploré son spectacle, Voyageur immobile, qui avait déjà le fait le tourdu monde en 1996 et 1997. dans cette nouvelle version, qu’il

présente au pluriel, il pousse plus loin certaines pistes et enpropose d’autres.Sur scène, il fait évoluer huit comédiens qui croisent marion-nettes et objets en perpétuel mouvement et font se succéderdes tableaux enchantés. Ces fresques poétiques et oniriquespar essence n’ont pas de véritable logique narrative. Mais ony reconnaîtra l’humanité contemporaine qui oscille entre la solidarité et l’égoïsme ou l’intolérance. on y verra aussi la matière se transformer : du papier kraft qui devient un océan,des cartons qui se changent en niches et dans lesquels appa-raissent les humains avec leur tête d’adulte, mais des corpsde bébé… C’est ainsi, la poésie de Philippe genty ne ressem-ble à nulle autre, mais l’histoire surréaliste qu’il dessine sousnos yeux est bien la nôtre. un beau spectacle pour petits et grands. �

Philippe genty revient avec un spectacle,revisité, réexploré, qui a fait le tour du monde. Les voyageurs immobilesnous entraînent dans leurs mondes multiples et étonnants. À découvrir du 9 au 13 mars sur la scène du ToP.

Du mercredi 9 au mars au dimanche 13 mars. Du mercredi au samedi à 20h30 et le dimanche à 16h. Théâtre de l’Ouest Parisien 1, place Bernard-Palissy. Tarif : 25 €. Réduit : 20 €. Moins de 26 ans : 12 €. Moins de 12 ans : 10 €. Réservation au 01 46 03 60 44. www.top-bb.frLe bar restaurant du théâtre vous accueille tous les soirs de spectacle à partir de 19h et propose avant et après la représentation de vous restaurer dans un lieu convivial.

INFORMATIONS© PAS

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FRAN

ÇOIS

La bibliothèque suspendue Approche ludique du livre d’artistes grâce à une exposition de livres suspendus conçue par Jean-Claude Loubières et présentée dans la nef de l’espace Landowski du 1er au 27 mars. Entrée libre.

Marie-France Pisier lira les écrits de Marilyn Monroe Fragments : poèmes, écrits intimes, lettres parus au Seuil. Samedi 12 mars à 15h. Amphithéâtre Landowski. Entrée libre.Lecture de textes des livres exposés dans la bibliothèque suspendue par deux comédiens de la compagnie Lamachinerie. Dimanche 13 mars à 15h. Nef de l’espace Landowski. Entrée libre.

L E P R I N T E M P S D E S P O È T E S

L E C T U R E S

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es hirondelles ne sont plus les seules à faire le printemps.elles sont sérieusement concurrencées par les cerisiers japonaisqui fleurissent à la même époque ainsi que par les poètes qui, pour la 13e année consécutive, le fêtent comme il se doit.du 1er au 27 mars vont ainsi avoir lieu de nombreuses ma-nifestations littéraires, en France comme ailleurs, sur le thèmed’infinis paysages. Promesse d’évasion, invitation au voyage, lepoème se décline en d’infinies variations.Lorsque Michel Butor, l’un des quatre poètes-voyageurs, avecRené despestre, andré Velter et Kenneth White, mis à l’honneurcette année, évoque Bangkok dans son anthologie nomade, il nous offre alors un indéniablegoût d’ailleurs.Mais l’immensité du monde ne suf-fit pas. Les poètes explorent aussil’infini de nos paysages intérieurs.Pourquoi s’en priveraient-ils puisquele pouvoir magique de leurs motsleur permet de faire apparaître cequi restait jusque-là caché? Lesémotions - l’amour en premier lieu(Les Fleurs du mal de Baudelaire ou La grande énigme de TomasTanströmer) - sont pour eux des sources d’inspiration inépuisables.dans les vies de poètes, souvent marquées du sceau de la passion, joie et tragédie se disputent la vedette, comme nous le montrent le roman bouleversant de Claude Pujade-Renaud,Les Femmes du braconnier, sur Sylvia Plath et Ted hughes, ouencore le film de Jane Campion, Bright Star, sur John Keats, ou bien les émouvants Fragments de Marilyn Monroe parus l’automne dernier.La poésie, comme écho d’une voix collective et universelle, nousouvre aux autres. et ces mots, choisis pour sonner ensemble,sont parfois mis en musique. en se produisant sur scène, certains artistes comme Bertrand Belin (La perdue), Mendelson(Personne ne le fera pour nous), arman Méliès, ou encore oxmoPuccino et Rocé (identité en crescendo) incarnent une autre figure de la poésie contemporaine.Mais le charme ne s’arrête pas là. Le travail des poètes inspire aussi les artistes peintres et les graphistes. Le fondsdes « Livres d’artistes » de la bibliothèque Landowski recèleen ce domaine de véritables trésors. et d’ailleurs avez-vousdéjà vu une bibliothèque suspendue ? de nouvelles sensa-tions, de nouveaux espaces à explorer, à expérimenter, vousattendent en mars dans l’espace Landowski ! d’infinispaysages, on vous dit… �

Gaëlle KervarcMédiathèque Landowski

Bibliotop

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

D’INFINIS PAYSAGESLa médiathèque Landowski fête le 13e Printemps des poètes du 1er au 27 mars, sur le thème d’infinis paysages. Tour d’horizon (choisi) d’œuvres.

La médiathèque Landowski présente pour le printemps des poètes une étonnante bibliothèque suspendue

INFORMATIONS © CAR

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Samedi 4 décembre à 14 h, lancement du 5e Salon du livre dans l’espace Landowski.Plus de 5000 Boulonnais sont venus rencon-trer les auteurs et participer aux animationslittéraires.

Samedi à 14h30, début des festivités avec la dictée ludique préparée par Jean-Pierre Colignon, spécialiste de la langue française (retrouvez la dictée et sa correction sur le site de la villewww.boulognebillancourt.com)

Dix « Jeunes auteurs boulonnais » ont été récompensés pour leur nouvelle, poème ouBD. Neuf prix et une mention spéciale ont été remis par le Député-maire Pierre-Christophe Baguet, le maire adjoint chargéde la Culture Pascal Fournier, la conseillèremunicipale déléguée au Patrimoine et àl’Animation culturelle Isaure de Beauval et le représentant du Rotary Club de Boulogne-Billancourt, partenaire du concours, Claude Bouilly.

Claire Castillon a dédicacé son recueil denouvelles Les Bulles, Mémona Hintermannson livre Ils ont relevé la tête et Annie Goetzinger sa bande dessinée Agence Hardy.

Le Salon du livre de Boulogne-Billancourtdes 4 et 5 décembre a rassemblé plus de200 auteurs et 5 000 Boulonnais à l’espaceLandowski. dictée ludique, conférencesdonnées par des personnalités, signaturesd’écrivains et remise des prix pour leconcours « Jeunes auteurs boulonnais » ontémaillé ce week-end littéraire. Retour enimages et découverte des textes primés.

Le salon du livre

DES AUTEURS, DES LECTEURS ET DES TALENTS

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Éléonore Chevreux, scolarisée en classe de terminale littéraireau lycée Jacques-Prévert, a reçu le premier prix pour sanouvelle intitulée La dernière allumette. Son récit traite de ladescente aux enfers d’une adolescente en prise avec la drogue.Le jury a aimé le thème poignant, la fluidité et la qualité d’écriture. La jeune fille, habituée de ce concours, se confie.

Depuis quand écrivez-vous?J’adore écrire. J’écris depuis longtemps et dès que je le peux.Beaucoup de débuts de romans ou de nouvelles sont stockésdans mon ordinateur et j’ai récemment terminé deux autresnouvelles, des histoires d’amitié entre deux jeunes filles. Je lisénormément aussi. C’est ma mère qui m’a plongée dans cetunivers. Comme je n’ai pas de télévision, je passe beaucoup detemps à la lecture. Je lis des classiques comme Sartre ou Pérec,mais aussi des romans fantastiques pour adolescents commeLes orphelins Baudelaire de Lemony Snicket ou Les Âmes vagabondes de Stephenie Meyer.

Vous êtes une habituée du concours « Jeunes auteurs boulonnais »…oui, c’est la deuxième fois que je participe à ce concours. il y adeux ans, j’avais également obtenu le premier prix avec unenouvelle fantastique qui mettait en scène des jeunes aux

capacités surnaturelles. L’avantage du concours, c’est que çame donne un délai, ça me motive pour terminer à temps.

Qu’est-ce qui vous a inspiré pour ce récit?Ce qui m’a inspiré pour écrire La dernière allumette, ce sontdifférents écrits que j’avais lus, ensuite, l’histoire est venue touteseule. J’ai choisi de situer l’action à new York. C’est une ville queje ne connais pas encore mais qui m’attire beaucoup: l’écriture,c’est un moyen de s’évader où l’on veut.

Et pour le futur?Je souhaite passer un Master d’anglais et devenir professeurdes écoles pour les élèves malvoyants ou malentendants. et puis bien sûr, continuer à écrire! C’était la dernière année où je pouvais me présenter à ce concours, mais je tenterai ma chance dans d’autres concours.

Des conseils à donner à donner aux prochains participants?il faut en avoir envie. ça ne sert à rien de se forcer. il faut justeattendre que l’inspiration vienne et se relire. Le fait de beau-coup lire donne envie d’écrire. et puis allez-y ! Tentez leconcours. C’est vraiment agréable d’inventer un univers, de pouvoir s’évader, voir d’autre choses, trouver les bons mots,les mélanger, les faire jouer ensemble…

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DES AUTEURS, DES LECTEURS ET DES TALENTS

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

premier prix de la nouvelleÉléonore Chevreux, 17 ans,scolarisée en classe de terminale au lycée Jacques-prévert à Boulogne-Billancourt. Le jury a aimé le récit poignant, la fluidité et la qualité d’écriture. Le deuxième prix a été décerné à adrien Sésé et le troisième prix à Jean Chanzy.Tiré à part de la nouvelle, la poésie et Bd gagnantes sur demande à la direction de la Culture au 01 55 18 54 49

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une séparation,Ce n'est pas ce que l'on nous apprend à l'école,Ce n'est pas une division,Ce n'est pas un tas de calculs jetés sur le sol.Ce n'est pas comme ce que l'on nous dit au collègeCe n'est jamais à force d'opérationsQue l'on résout l'équationet que l'inconnu apparaît noir sur le papierbeige.Moi, l'inconnu, je ne l'ai pas trouvé.Ce ne sont pas les professeurs qui m'ont soufflé la solution.il n'y a pas de solution.et ceci restera bien ancré derrière mon front :du problème de la viePersonne ne trouvera de solution.Même avec le soutient de la technologie,La séparationRestera sans solutionLaissant derrière elle des résolutionsde mieux voir les autres et d'y faire attention.

une séparation,Ce n'est pas un spectacle de couleurs,on ne la comprend pas en étant seulementspectateur.C'est ne plus se soucier que sa peau soit beige,C'est arriver grise au collègeavec sur les joues des traces de larmes.

C'est arriver sans démences ni armes.C'est voir s'agiter autour de toiune bande de copines roses d'émoiRavies de t'apprendreQu'un nouveau rouge à lèvre est à vendre:L'occasion est à saisir sans attendre.oui, celle de vous fausser compagnieadieu mes amies...une séparation, C'est une disparition,C'est tous les jours se poignarder le cœurSans espoir de lotionPour le recouvrir de bonheur.humeurs grises, colères noiresYeux en larmes, je crie au désespoir.

une séparation,C'est se retrouver seule,C'est ne plus écouter les discussionsdes professeurs qui veulenten vain t'apprendre l'équation,Pendant que tes amiesQui ne voient que le côté rose de la vieessaient de te barbouiller de cosmétiques.C'est ne plus connaître le bonheur,C'est quitter le film avant le générique.C'est un déchirement du cœur,C'est l'indifférence qui s'installe en toi,C'est se surprendre à l'attendre comme autrefois.

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

premier prix de poésieanaïs Gauchot, 13 ans,scolarisée en 4e au collègeClaude-Bernard à Boulogne-Billancourt. Le jury a aimé un poème très bien construit et de belles images. anaïs Gauchot a égalementreçu le troisième prix de la catégorie Bd.Le deuxième prix a été décerné à Sarah Setton et le troisième prix à Mahmoud Rifai.

premier prix de la Bdedwige Zhu, 15 ans,scolarisée en 1ère au lycéeCondorcet à paris. Le jury a aimé le scénarioabouti en quatre bulles, le romantisme du récit, la maîtrise du dessin. Le deuxième prix a été décerné à Thiphaine de Cointet et le troisièmeprix à anaïs Gauchot.

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Culture(s)numéro 3 janvier- mars 2011

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Les Boulonnais ont pu assister à la conférence d’Alexandre Duval-Stalla sur le thème « Claude Monet: une triple révolution esthétique, artistique et culturelle ».

Marek Halter, auteur de Histoire du peuple juif, avec le maire adjointchargé de la culture.

Jean-Pierre Marielle et Jean-Louis Debré ont respectivement dédicacé Le Grand n’importe quoi et En tête à tête avec de Gaulle.

Le Député-maire avec l’acteur et auteur Jean-Pierre Marielle et son épouse, la comédienne Agathe Natanson.

Rencontre croisée entre Fabrice Humbert et Nicolas Bouzou sur lesdérives du monde contemporain, animée par Philippe Delaroche,rédacteur en chef de Lire.

Les grands reporters Henri Bureau, Jérôme Bony et Philippe Rochot lors de la table ronde sur le thème « L’information à quel prix? »

Le spécialiste Antoine Sfeir a attiré un large public avec sa conférence sur « Les chrétiens d’Orient, s’ils disparaissaient? »

La jeune garde littéraire avec les auteurs boulonnais Fabrice Humbert auteur La Fortune de Sila et prix Renaudot pour L’Origine de la violence et Laurent Binet, Goncourt du premierroman avec HHhH.

Jacques Attali auteur de Tous ruinés dans dix ans?

Gilles Pudlowski a dédicacé son Dictionnaire amoureux de l’Alsace.

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Patrimoine

FOLIE D’EMPIREBibliothèque Paul-Marmottan

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Étudiants, chercheurs, écrivains, ou tout simplement curieux fréquentent assidument place denfert-Rochereau un bâtiment somme toute assez énigmatique. La bibliothèque Paul-Marmottan conserve aujourd'hui plus de 20 000 ouvrages sur la période napoléonienne.Maison aux multiples activités, ouverte à tous, elle est devenue au fil des années une des institutions les plus importantes de ce type en europe.

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7, place Denfert-Rochereau. Tél. : 0155185761. [email protected] « Le Graveur et le photographe, deux visionsconfrontées du paysage alpin Jacob Meyer, 1826-1831. Dominique Laugé 2007 ».Du 8 avril au 23 octobre. Mercredis, jeudis, vendredis de 14h à 18h et samedi de 9h30 à12h et de 14h à 17h. Fermée lesjours fériés, le samedi de Pâques. Tarif : 4,70 €. Tarif réduit : 3,60 €.Salle de lecture (ouvrages, archives, biographies, revues, livres d’histoire de l’art…) ouverte mercredi, jeudi, vendredi de 14hà 18h et sur rendez-vous au0155185761, le samedi de 9h30à 12h et de 14h à 17h. Inscription gratuite.Bureau de Paul Marmottan, salon bleu, galerie des estampesà découvrir en visite guidée uniquement. Sur rendez-vous.Tarif : 7,50 €.Conférences et colloques en entrée libre et concerts : 9 €et 5 €. Voir programmation dans calendrier.

Bibliothèque Paul-MarmottanE X P O S I T I O N V I S I T E S E TA N I M AT I O N S

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écouvrez le salon bleu et ses soieries de Lyon bleu-nuit, le bureau du vénérable avec sa table «qui tourne», son armoire-pendule et ses lustres, la galerie des estampes et le jardin toscanredessiné à l'occasion des travaux importants de rénovation orchestrés il y a une quinzaine d'années par la ville, le conseil général des hauts-de-Seine et l'académie des Beaux-arts.Consultez sur place dans la salle de lecture les précieux ouvrageset archives mais aussi les dernières biographies parues, lesrevues spécialisées, les ouvrages d'histoire de l'art. Écoutez dansle calme de l'auditorium les conférences et les concerts. enfin,parcourez des expositions aux sujets toujours inattendus et novateurs en croisant les enfants des écoles de Boulogne avidesde découvrir napoléon et son époque.Paul Marmottan est né en 1856. il est le fils de Jules Marmottan(1829-1883) trésorier général de la gironde et surtout fondateurde la Compagnie houillères de Bruay dans le nord de la France.À la mort de son père, le jeune Marmottan hérite d'une fortunecolossale, abandonne sa carrière de juriste et se consacre à sa passion: l'étude de la période napoléonienne. il voyage beaucoup en italie, Belgique, hollande, espagne, allemagne,Égypte sur les traces de l'empereur et de son œuvre. il acquierttableaux, dessins, estampes, pièces de mobilier, objets d'art, livres et archives. il possède déjà à Paris, rue Louis-Boilly, un hôtelparticulier mais en 1890, il achète à Boulogne un terrain niché aucœur du quartier des Princes. dans les années qui suivent, avecl'aide des architectes Perin, Louis Morin et Fernand Rimbert, PaulMarmottan crée ainsi un pastiche néo-empire en y déposant unepartie de ses collections.Mais Paul Marmottan aménage surtout en ces lieux sa biblio-thèque à vocation encyclopédique. Tout passionne cet historien-historien d'art amateur. Se côtoient donc sur les rayonnages des ouvrages sur napoléon et sa famille, sur l'histoire du styleempire en europe, des journaux italiens, espagnols, hollandais

de la période napoléonienne, des ouvrages des scientifiques del'époque comme celui de l'archéologue protégé de l'impératriceJoséphine, Louis-aubin Millin sur les vases dits étrusques, ceuxde l'explorateur et ornithologue François Levaillant sur les oiseaux d'afrique ou encore ceux du botaniste Étienne-PierreVentenat sur les espèces botaniques des jardins de l'impératriceà Malmaison.À sa mort en 1932, Paul Marmottan lègue des sommes d'argentimportantes aux châteaux de Malmaison, Versailles, Compiègne,mais aussi à de nombreux musées de province, (auxerre,Beaune, Saint-omer, evreux), à des institutions étrangères (la Casa Velasquez à Madrid, la villa Medicis à Rome, le muséede Varsovie) et à l'assistance publique dont il sera un des plusimportants donateurs.Ses hôtels particuliers de la rue Louis-Boilly à Paris et de la rue Salomon-Reinach à Boulogne reviennent à l'académie des Beaux-arts qui inaugure dans la capitale en 1934 le musée Marmottan et le 4 juin 1935 à Boulogne-Billancourt la bibliothèque du même nom.en 1966, le musée Marmottan initialement dédié à l'empire, reçoitde l'un des fils de Claude Monet, Michel, une collection importantede tableaux de son père. il devient ainsi l'un des musées les plusriches au monde en œuvres de Monet. La bibliothèque, quant à elle, reste fidèle à son créateur: géréedepuis 1996 par la ville de Boulogne-Billancourt, elle est le témoignage vivace du goût d'un précurseur. Soucieuse de préserver la mémoire du maître des lieux, cette passionnanteinstitution travaille actuellement avec l'aide de mécènes sur leprojet de restauration de la chambre du collectionneur.La bibliothèque Paul-Marmottan mérite donc assurément le détour. alors n'hésitez plus et plongez au cœur d'un empire passi austère que ça. �

Claire PoirionAssistant qualifié du patrimoine de Boulogne-Billancourt

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

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UN ÉTÉ D’INSOUCIANCEAlfred Courmes

Chef-d’œuvre pour tous

Le Ma-30 vient de faire l’acquisition d’une encre sur papier d’alfred Courmes Les Joueurs de boules. une œuvre quireprésente Érik Satie, Raymond Radiguet, Jean Cocteau et l’artiste lui-même en 1923, lors d’un dernier été d’insouciance.

ean Cocteau disait fort justement qu’« une générationn’est pas faite de gens du même âge ». il apparaît icitout à droite, âgé de 34 ans, entouré des deux maîtresdont il se revendique: au centre, Raymond Radiguet,20 ans, auteur du sulfureux diable au corps, avec quiil entretient une amitié amoureuse depuis cinq ans; età gauche, Érik Satie, 57 ans, pianiste et compositeur.alfred Courmes lui-même, 25 ans, auteur du dessin,apparaît sur le devant de la scène.« Croqués » au Lavandou durant l’été 1923, ces quatrepersonnages n’ont donc, en dépit des apparences, riend’anonyme. Loin du Bœuf sur le toit et de la Coupole,ces fleurons de la Bohème parisienne apparaissent icisous un jour assez inhabituel. Pieds nus, portant cas-quettes, chemises ou débardeurs, ils se livrent à uneactivité bien peu sérieuse à laquelle ils s’adonnent,néanmoins, fort sérieusement: le lancer de boules depétanque. Campé crânement sur des jambes bienécartées, mains aux hanches, Raymond Radiguet ob-serve Cocteau, le grand poète, viser avec soin le co-chonnet, cependant que l’artiste alfred Courmes,concentré, prend maladroitement son élan pour lan-cer sa boule. Ce décalage, accentué par le regard encoulisse que leur porte le bedonnant Satie, à la fois si-nistre et goguenard, les rend tout à la fois sympa-thiques et quelque peu ridicules.

Traversé par une vivacité et un grand sens de la cari-cature, ce dessin, qui défie les échelles et mêle en unraccourci plusieurs mouvements saisis sur le vif, estl’un des plus grands de Courmes. avant son acquisi-tion par le Ma-30 (musée des années trente), il étaitresté dans la descendance de l’artiste, ce qui attestede l’intérêt particulier que lui-même portait à cetteœuvre de jeunesse, dessinée alors qu’il était encoreen apprentissage, sous l’autorité de son aîné, Roger deLa Fresnaye. Réalisée après une période cubiste, elleincarne sa période dite réaliste et précède des œuvresplus sulfureuses, dont le fameux Saint-Sébastien(1934), qui appartient au Centre georges-Pompidou,dont les traits et l’attitude évoquent Raymond Radiguet tel qu’il est ici représenté.L’attachement de l’artiste à ce dessin, léger et pleind’humour, fut peut-être aussi renforcé par la nostalgie

d’une période heureuse, dont rien ne laissait présagerqu’elle allait s’interrompre aussi brutalement que dra-matiquement. Cette même année 1923, quelques moisseulement après ce joyeux été, Raymond Radiguet allait mourir soudainement, emporté dans la fleur de l’âge par la fièvre typhoïde. deux ans plus tard, Érik Satie allait mourir à son tour, laissant ses amis découvrir, a posteriori, dans quelle misère il avait vécu,entre les murs de son petit studio d’arcueil.Le Ma-30 possède une autre œuvre d’alfred Courmes:Portrait de la sœur de l’artiste (1921), qui donne à voirhélène Lang dans une posture plutôt sage. un tableau

d’une facture plus classique, qui tranche avec la viva-cité des Joueurs de boules, témoignage de l’une de cespériodes de bonheur qui marquent et nourrissenttoute une vie – un dernier été d’insouciance. �

Juliette SingerConservateur des musées de Boulogne-Billancourt

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

au Ma-30 (musée des années 30), 28, avenueandré-Morizet. du mardi au dimanche de 11h à 18h. Tarif : 4,70 € et 3,60 €. Gratuit jusqu’à 16 ans et le premier dimanche du mois.

À D É CO U V R I R

une œuvre de jeunesse réaliste

Les Joueurs de Boules (1923)dessin à l’encre surpapier d’AlfredCourmes, acquispar le MA-30 avecl’aide du FRAM. De gauche à droite : ÉrikSatie, RaymondRadiguet, AlfredCourmes et JeanCocteau.

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LE SAGE DES PRINCESSalomon Reinach

hez les Reinach, l’intelligence et la culture ont été éga-lement partagées entre les trois enfants. À tel pointque Joseph, Salomon et Théodore, fine fleur de l’éliteintellectuelle et politique de la Troisième Républiquesont surnommés par les chansonniers de Montmartre« les frères Je sais tout ».Salomon Reinach, né en 1858 à Saint-germain-en-Laye,est le cadet de la famille. Élève de l'école normale su-périeure et agrégé de grammaire, il sera membre del’institut et deviendra écrivain, archéologue, historiend’art et philologue, autant de domai nes dans lesquelsil excelle. Conservateur du musée des antiquités nationales de Saint-germain-en-Laye, il étudie, classeet met en valeur les collections préhistoriques et gallo-romaines. Écrivain fécond, il publie près de 80 volumes et plus de 7000 articles. Son épouse,Pessa Rebecca Rose Margoulieff, originaire d’odessaen Russie, est quant à elle docteur en médecine.C’est en 1911 que le couple s’établit à Boulogne, au 16, avenue Victor-hugo, sur les conseils de l’archéo-logue espérandieu. ils y habiteront jusqu’à la fin de

leurs jours, soit plus de vingt ans. La demeure, l’unedes plus belles propriétés du quartier des Princes, offrele calme propice à l’écriture. Salomon Reinach y faitinstaller une exceptionnelle bibliothèque riche de mil-liers d’ouvrages, dans laquelle sont accrochés des ta-bleaux de Rembrandt, Raphaël, Rubens, Fragonard...il ouvre généreusement les portes de ce temple du savoir aux étudiants et chercheurs avec lesquels il aplaisir à partager ses connaissances.

Chaque dimanche aussi, Salomon Reinach y reçoitamis et intellectuels. Le romancier Thomas Mann,qui considère son hôte comme le plus grand « polyhistorien de tous les temps », est de ceux-là. en juillet 1926, on compte même parmi les invités le roi Ferdinand ier de Roumanie accompagnée par laprincesse Marthe Bibesco, une fidèle de « l’oncle Salomon ». « (il) avait une manière incomparabled’aiguiller, d’animer la conversation, allant d’ungroupe à l’autre ; lui toujours dans sa redingote

noire avec je ne sais quelle dignité sacerdotale », témoigne-t-elle.La maison de Salomon Reinach a aujourd’hui disparuet la prestigieuse bibliothèque de travail a été disper-sée. Mais selon son souhait, après sa mort en 1932, lasection préhistorique et gallo-romaine a été offerte aumusée de Saint-germain-en-Laye. Les autres volumesont été donnés par les héritiers à la bibliothèque de lafaculté de Lettres de Lyon afin de poursuivre l’objectifqui avait présidé à sa constitution: contribuer à la recherche en favorisant la connaissance des étudiantset chercheurs. �

Françoise Bédoussac,Chef du service des archives de Boulogne-Billancourt

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Écrivain, historien, archéologue… SalomonReinach était tout cela à la fois. L’intellectuel incontournable de la Troisième Républiquevivra de 1911 à 1932 à Boulogne dans le quartier des Princes où il recevra de nombreuxhôtes de marque. une rue porte son nomen souvenir. Portrait.

Ils font l’Histoire

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Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

des hôtes de marques

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L’ENFANCE DU gÉnie

> Expos > Concerts > Visites

une approche divertissante pour le jeune public qui découvre la vie de Mozart.Ce concert donné par l’orchestre et le chœur d’enfants du Conservatoire retracel’enfance et l’adolescence d’un génie, ses jeux, ses voyages dans les cours d’europe avec sa sœur, pianiste virtuose et son père violoniste.Mozart l’enfant musicien. Concert conté à partir de 6 ans. Vendredi 21 janvier à 14h et 15h. Conservatoire – 22, rue de la Belle-Feuille. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Billets à retirer à l’accueil du conservatoire.

Les incontournables

SUR LES TRACES DE PROUST

Séance supplémentaire pour le spectacle À la recherche du temps Charlus. Le sociétairehonoraire de la Comédie-Française, Jacques Sereys seul en scène fait évoluer une foisonnante galerie de portraits, ainsi qu’un personnage excessif et complet : le baronCharlus. L’histoire de cet aristocrate se poursuit sur les quarante années que recouvre La Recherche du temps perdu. Jacques Sereys qui avait obtenu le Molière du comédienen 2006 propose une nouvelle adaptation des textes de Proust.À la recherche du temps Charlus. Les 17, 18, 19 mars à 20h30 et 20 mars à 16h.Théâtre de l’Ouest parisien.Tarif : 25 €. Réduit : 20 €.Moins de 26 ans: 12 €et moins de 12 ans: 10 €. Réservation au 01 46 03 60 44.

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Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

JaCQueS SeReYS

De José Montalvo et Dominique Hervieudans cette nouvelle version adaptée au jeune public, les chorégraphes José Montalvo et dominique hervieu puiseront librement dans la fabrique des danses et des images du Broadway des années 30 pour offrir un poème visuel nourri de rêves et de fantaisies, en référence aux États-unis du XXe siècle.En famille à partir de 7 ans. Mardi 1er février à 20h30. Carré Belle-Feuille. Tarif : 21 €. Réduit : 16,50 €. Moins de 26 ans: 12 €. Réservation au 01551854 00.et sur www.boulognebillancourt.com

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OPUSette année et pour la première fois en France, le Conservatoire organise opuserasmus, un programme intensif autour de la création pédagogique. Pendantcette quinzaine, pianistes turcs, flûtistes autrichiens, compositeurs italiens et bien d’autres encore... Quarante étudiants et huit professeurs seront accueillis pour faire partager leurs expériences, leur savoir-faire et leursconnaissances musicales en matière de création pédagogique, domaine danslequel le Conservatoire se distingue depuis plusieurs décennies. différentesprestations publiques - ateliers, concours de composition, colloque, confé-rences, concerts - composeront un programme original.Du 28 mars au 8 avril. Conservatoire – 22, rue de la Belle-Feuille.Entrée libre. Programme sur www.boulognebillancourt.comet http://opuserasmus.bb-cnr.com/

Fêtes traditionnelles, enfants en kimono, lumière de l’aubesur le mont Fuji… Le musée albert-Kahn propose un voyagedans le Japon atemporel du début du XXe siècle. un pays par-couru par les opérateurs du banquier et mécène albert Kahnlors de périodes historiques charnières correspondant à troisrègnes impériaux (les ères Meiji, Taishô et Shôwa). un montage sonorisé de photographies noir et blanc en reliefde 1908-1909, des reproductions d’autochromes des missionsde 1912 et 1926-1927, des films d’archives noir et blanc et desmeubles d’époque sont présentés. Clichés japonais, 1908-1930, le temps suspendu. Jusqu’au 28 août. Albert-Kahn, musée et jardins – 10-14, rue du Port.Du mardi au dimanche de 11h à 18h. Tarif : 1,50 €. Gratuitpour les moins de 12 ans et le premier dimanche du mois.

après angels in america au Châtelet et alter ego en tournée mondiale, Julia Migenes et Philippe Calvario, accompagnés d’Édouard Ferlet au piano,plongent avec délices dans l’univers de Schubert et nous font découvrir à travers sa correspondance et ses sublimes lieders, la complexité et le destin d’un immense compositeur.Les 6, 7 et 8 avril à 20h30. Théâtre de l’Ouest parisien. Tarif : 25 €. Réduit : 20 €, 12 € et 10 €. Réservation au 01 46 03 60 44.

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Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

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Pourquoi un cinéma d’art et d’essai à Boulogne-Billancourt ? Pour rendre les films

de nouveaux réalisateurs accessibles au plus grand nombre. Pour proposer

des œuvres cinématographiques issues d’horizons géographiques et culturels les plus divers.

Un autre regard sur le monde

Salle climatisée de 154 places accessibles aux handicapés

espace Landowski – 28, avenue andré-Morizet.

M° Marcel-Sembat. Parking de l’hôtel-de-ville

Programme au 08 92 68 39 30 (0,34 €/mn)

www.cinemaboulogne.com

Tarif : 7,10 €. Réduit : 5,80 €

Galerie d’art contemporain, exposition per-manente d’artistes aux palettes très diverses (peintures, sculptures, photographies et installa-tions). Expositions personnelles de peintres.

Travaux d’encadrement sur mesure, dorure sur bois, fabrication de cadres tous styles (répliques d’ancien, restauration, cadres contemporains, caisses américaines) et restauration d’œuvres d’art.

Retrouvez notre programme d’exposition sur www.galeriejamault.com

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Un autre regard sur le monde

En un clin d’œil> janvier-mars 2011

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

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LLuunnddii 2244 jjaannvviieerr eett 77 fféévvrriieerr àà 1199 hhLLeess ccoonncceerrttss àà llaa ccaarrttee :: CCoonncceerrttss dd’’ééllèèvveess ddee ttoouuss nniivveeaauuxxConservatoire à rayonnement régional

MMaarrddii 2255 jjaannvviieerr àà 2200hh3300MMuussiiqquueess dduu mmoonnddee:: YYaassmmiinn LLeevvyyCarré Belle-Feuille

MMeerrccrreeddii 2266 jjaannvviieerr àà 1199 hhCCoonncceerrtt :: MMoozzaarrtt,, ll’’eennffaanntt mmuussiicciieennConservatoire à rayonnement régional

LLeess 2288,, 2299 eett 3300 jjaannvviieerrLLeess ccoouutteeaauuxx ddaannss llee ddoossThéâtre de l'ouest parisien

LLuunnddii 3311 jjaannvviieerr àà 2200 hhaauu ffiill ddeess mmooiiss:: LLaa ppeerrmmaanneennccee ddeess qquuiilllleessConservatoire à rayonnement régional

MMaarrddii 11eerr fféévvrriieerr àà 2200 hhCCoonncceerrtt aavveecc ll’’oorrcchheessttrree àà vveennttss dduu CCoonnsseerrvvaattooiirreeConservatoire à rayonnement régional

MMaarrddii 11eerr fféévvrriieerr àà 2200hh3300ddaannssee:: LLaa LLaa LLaa ggeerrsshhwwiinn,, ppaarr llaa CCiiee MMoonnttaallvvoo//hheerrvviieeuu..Carré Belle-Feuille

VVeennddrreeddii 44 fféévvrriieerr àà 2200hh3300hhuummoouurr mmuussiiccaall :: CCaarrrriinnggttoonn BBrroowwnnCarré Belle-Feuille

LLeess 44,, 55 eett 66 fféévvrriieerrLLee rréécciitt ddee llaa sseerrvvaannttee ZZeerrlliinneeThéâtre de l'ouest parisien

ddiimmaanncchhee 66 fféévvrriieerr àà 1177 hhCCoonncceerrtt :: aauuttoouurr ddee ggéérraarrdd PPeessssoonnBibliothèque Paul-Marmottan

MMeerrccrreeddii 99 fféévvrriieerr àà 2200 hhPPeettiittee mmeessssee ssoolleennnneellllee ddee RRoossssiinniiConservatoire à rayonnement régional

LLeess 99,, 1100 eett 1111 fféévvrriieerrSSaalloommééThéâtre de l'ouest parisien

VVeennddrreeddii 1111 fféévvrriieerr àà 2200hh3300BBlluueess :: MMiigghhttyy MMoo RRooggeerrssCarré Belle-Feuille

LLuunnddii 2288 fféévvrriieerr àà 2200 hhaauu ffiill ddeess mmooiiss:: eennsseemmbbllee CCoouurrtt--cciirrccuuiittConservatoire à rayonnement régional

JJeeuuddii 33 mmaarrss àà 2200hh3300CChhaannssoonn:: FFrraannççooiiss MMoorreell LLee SSooiirr,, ddeess lliioonnss……Carré Belle-Feuille

dduu 44 aauu 66 mmaarrssiill eesstt pplluuss ffaacciillee dd’’aavvooiirr dduu vveennttrree qquuee dduu ccœœuurr…… eett vviiccee vveerrssaaThéâtre de l'ouest parisien

ddiimmaanncchhee 66 mmaarrss àà 1177 hhMMuussiiqquuee ffrraannççaaiissee ppoouurr hhaarrppee eett vvooiixxBibliothèque Paul-Marmottan

LLuunnddii 77 mmaarrss àà 2200 hhaauu ffiill ddeess mmooiisshhiissttooiirreess nnaattuurreelllleess,, ppooèèmmeess ssyymmbboolliisstteessConservatoire à rayonnement régional

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dduu 99 aauu 1133 mmaarrssVVooyyaaggeeuurrss iimmmmoobbiilleessThéâtre de l'ouest parisien

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JJeeuuddii 1177 mmaarrss àà 2200 hhCCyyccllee ddee ccoonncceerrttss dd''oorrgguueepar le ConservatoireÉglise notre-dame de Boulogne

VVeennddrreeddii 1188 mmaarrss àà 2200hh3300CChhoorruuss ddeess hhaauuttss--ddee--SSeeiinneeCChhaannssoonn:: WWiilllliiaamm SShheelllleerrCarré Belle-Feuille

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ddiimmaanncchhee 2200 mmaarrss àà 1177 hhCCoonncceerrtt aauuttoouurr dd’’aallffrreedd SScchhnniittttkkeeBibliothèque Paul-Marmottan

LLuunnddii 2211 mmaarrss àà 2200 hhaauu ffiill ddeess mmooiissMMuussiiqquueess dd’’iillee--ddee--FFrraanncceeConservatoire à rayonnement régional

dduu 2244 aauu 2277 mmaarrsseettttyy hhiilllleessuummThéâtre de l'ouest parisien

VVeennddrreeddii 2255 mmaarrss àà 2200hh3300JJaazzzz vvooccaall :: MMuussiiccaa nnuuddaa//MMaatttthhiieeuu BBoorrééCarré Belle-Feuille

dduu 2288 mmaarrss aauu 88 aavvrriillooppuuss eerraassmmuussConservatoire à rayonnement régional

MMeerrccrreeddii 3300 mmaarrss àà 2200 hhoorrcchheessttrree dduu CCoonnsseerrvvaattooiirree :: FFrraanncckk eett JJoollaassConservatoire à rayonnement régional

En un clin d’œil> janvier-mars 2011

dduu 11eerr aauu 33 aavvrriillLL’’hhoommmmee ddaannss llee ppllaaffoonnddThéâtre de l'ouest parisien

SSaammeeddii 22 eett ddiimmaanncchhee 33 aavvrriill àà 2200hh3300ddaannsseeLLaa CCoonnffiiddeennccee ddeess ooiisseeaauuxx,, ppaarr llaa CCiiee LLee gguueetttteeuurrCarré Belle-Feuille

JJeeuuddii 77 aavvrriill àà 2200hh3300MMuussiiqquuee dduu mmoonnddeeLLookkuuaa KKaannzzaaCarré Belle-Feuille

> Rendez-vousuunn mmeerrccrreeddii ppaarr mmooiiss àà 1100hh3300hheeuurree dduu ccoonntteeMédiathèque Landowski

uunn ssaammeeddii ppaarr mmooiiss àà 1100hh1155LLeess ppeettiittss ddééjjeeuunneerrss lliittttéérraaiirreess ddee BBiillllaannccoouurrttBibliothèque Billancourt

LLee ssaammeeddii ddee 1144 hh àà 1177 hhaatteelliieerr dd''ééccrriittuurree mmuullttiimmééddiiaaBibliothèque Landowski

LLee 11eerr ddiimmaanncchhee ddee cchhaaqquuee mmooiiss ddee 1155hh3300 àà 1177 hhCCuullttuurree ppoouurr ttoouussMusée des années 30

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MMaarrddii 1111 jjaannvviieerr àà 1133 hhLLeess mmaarrddiiss ddee llaa ccuullttuurreennoouuvveelllleess aaccqquuiissiittiioonn dduu MM--aa3300Musée des années 30

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ddiimmaanncchheess 1166 jjaannvviieerr eett 66 fféévvrriieerr àà 1155 hheexxppoossiittiioonn FFrraannççooiiss MMeennddrraassRReennccoonnttrree aavveecc ll''aarrttiisstteeMusée des années 30

MMaarrddii 1188 jjaannvviieerr àà 1133 hhLLeess mmaarrddiiss ddee llaa ccuullttuurreeeenn mmuussiiqquuee aavveecc lleess ééllèèvveess dduu CCRRRRMusée des années 30

MMaarrddii 1199 jjaannvviieerr àà 1199hh1155 eett 1199hh4455aauuttoouurr dd’’iissrraaeell ggaallvváánnPPrroojjeeccttiioonn dduu ffiillmm «« aaddeelliittaa,, SSeevviillllaa yy ffllaammeennccoo »»Carré Belle-Feuille

SSaammeeddii 2222 jjaannvviieerr àà 1155 hhCCoonnfféérreenncceeLLeess CCeenntt--jjoouurrss ssaannss llaa llééggeennddeeBibliothèque Paul-Marmottan

SSaammeeddii 2222 jjaannvviieerr àà 1166 hhaatteelliieerr LLaa sscciieennccee ssee lliivvrreeBibliothèque Parchamp

MMaarrddii 2255 jjaannvviieerr àà 1133 hhLLeess mmaarrddiiss ddee llaa ccuullttuurreeSSaavveeuurrss dd’’aarrcchhiivveess :: llaa SSeeiinnee,, aammiiee oouu eennnneemmiiee??Musée des années 30

MMaarrddii 11eerr fféévvrriieerr àà 1133 hhLLeess mmaarrddiiss ddee llaa ccuullttuurreePPaauull BBeellmmoonnddoo,, llaa ssccuullppttuurree sseerreeiinnee ((RRVVaauu mmuussééee PPaauull--BBeellmmoonnddoo))Musée des années 30

MMaarrddii 11eerr fféévvrriieerr àà 1199hh1155 eett 1199hh4455aauuttoouurr ddee llaa CCiiee MMoonnttaallvvoo//hheerrvviieeuuPPrroojjeeccttiioonn dduu ffiillmm «« VViillllee ddaannssee ccôôttéé jjaarrddiinn »»Carré Belle-Feuille

MMaarrddii 11eerr fféévvrriieerr àà 1133 hhLLeess mmaarrddiiss ddee llaa ccuullttuurreeVViissiitteeMusée des années 30

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SSaammeeddii 55 fféévvrriieerr àà 1155 hhCCoonnfféérreenncceeTThhééââttrree eett RRéévvoolluuttiioonn.. LLaa LLiibbeerrttéé ggéénnéérraallee oouu lleess ccoolloonnss ddee PPaarriissBibliothèque Paul-Marmottan

MMeerrccrreeddii 99 fféévvrriieerr àà 1188hh3300CCoonnfféérreenncceeLLee rroommaann ddeess mmaassqquueess mmoorrttuuaaiirreess ddee nnaappoollééoonn.. SSccuullppttuurreess eett rreelliiqquueessBibliothèque Paul-Marmottan

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SSaammeeddii 1199 fféévvrriieerr àà 1111 hhaatteelliieerr--ccoonnfféérreennccee LLaa sscciieennccee ssee lliivvrreeBibliothèque Point-du-Jour

MMaarrddii 2222 fféévvrriieerr àà 1133 hhLLeess mmaarrddiiss ddee llaa ccuullttuurreeRReeggaarrdd ddee ccoonnsseerrvvaatteeuurrMusée des années 30

MMaarrddii 11eerr mmaarrss àà 1133 hhLLeess mmaarrddiiss ddee llaa ccuullttuurree –– CChhrriissttooffllee,, uunn oorrffèèvvrree aarrtt ddééccooMusée des années 30

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SSaammeeddii 55 mmaarrss àà 1155 hhRReennccoonnttrree aavveecc PPiieerrrree BBeelllleemmaarreeBibliothèque Point-du-Jour

MMaarrddii 88 mmaarrss àà 1133 hhLLeess mmaarrddiiss ddee llaa ccuullttuurreennoouuvveelllleess aaccqquuiissiittiioonnss dduu MM--aa3300Musée des années 30

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SSaammeeddii 1122 eett ddiimmaanncchhee 1133 mmaarrss àà 1155 hhLLeeccttuurree ddee tteexxtteess ppooééttiiqquueessMédiathèque Landowski

MMaarrddii 1155 mmaarrss àà 1133 hhLLeess mmaarrddiiss ddee llaa ccuullttuurreeeenn mmuussiiqquuee aavveecc lleess ééllèèvveess dduu CCRRRRMusée des années 30

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

LA CONFIDENCEun spectacle poétique et magique, un dialogueémou vant entre l’hommeet l’oiseau, proposé par lechorégraphe Luc Petton dela compagnie Le guetteur.Pour la première fois dan-seurs et volatiles s’accor-dent sur une chorégraphiepuissante. Vêtus de peintures corporelles et restant à l’écoute des oiseaux, lesdanseurs se transforment tour à tour en mangeoire puis perchoir dans unedanse aérienne empreinte d’énergie et de sensualité.La musique réagit au rythme de ce duo improbable. Ce spectacle est le résultat d’une complicité totale entre l’homme et l’animal.

Carré Belle-Feuille – 22, rue de la Belle.Samedi 2 avril à 20h30 et dimanche 3 avril à 17h.Tarif : 26 €. Réduit : 21 €. Moinsde 26 ans : 12€. Réservation au 01 55 18 54 00, dans les Fnacet sur www.boulognebillancourt.com

DES OISEAUX

FORUM UNIVERSITAIRELe Forum universitaire présente chaque année de nombreux cycles de confé-rences en journée et en soirée (littérature, histoire de l'art, réflexion sur la ville,économie, dernières avancées scientifiques…), animés par des spécialistes derenom comme le spécialiste des religions odon Vallet.Philippe Moreau-Desfarges, qui vient de publier deux ouvrages, animera un cyclede cinq conférences sur le thème «Comment va le monde?» les jeudis 13, 20 et27 janvier à 14h30 et les jeudis 3 et 10 février à 14h30.Jean-Luc Domenach animera une conférence sur la Chine contemporaine le 19 janvier à 20h30.Renseignement sur www.forumuniversitaire.com et au 01 55 18 52 05 / [email protected]

MMaarrddii 2222 mmaarrss àà 1133 hhLLeess mmaarrddiiss ddee llaa ccuullttuurreeRReeggaarrdd ddee ccoonnsseerrvvaatteeuurrMusée des années 30

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MMaarrddii 55 aavvrriill àà 1133 hhLLeess mmaarrddiiss ddee llaa ccuullttuurreeddeessiiggnn,, lleess oobbjjeettss dduu qquuoottiiddiieennMusée des années 30

> Jeune publicuunn ssaammeeddii ppaarr mmooiiss ddee 1144hh3300 àà 1166 hh..ddeess jjeeuunneess eett ddeess lliivvrreess cclluubb ddee lleeccttuurree ppoouurr lleess aaddoossMédiathèque Landowski

MMeerrccrreeddii 55 jjaannvviieerr,, 22 fféévvrriieerr eett 22 mmaarrss àà 1144 hh3300aapprrèèss--mmiiddii ddeess eennffaannttssMusée des années 30

SSaammeeddii 88 jjaannvviieerr,, 55 mmaarrss eett 22 aavvrriill àà 1111 hhCClluubb ddeess jjeeuunneess lleecctteeuurrssBibliothèque Parchamp

SSaammeeddii 1155 jjaannvviieerr,, 1122 fféévvrriieerr eett 1122 mmaarrss àà 1100 hhLL’’aass--ttuu vvuu,, ll’’aass--ttuu lluu??Médiathèque Landowski

SSaammeeddii 1155 jjaannvviieerr àà 1177 hhTThhééââttrree dd’’oommbbrreess eett mmuussiiqquueeLLee PPrriinnccee eett llee ttiiggrreeCarré Belle-Feuille

MMeerrccrreeddii 1199 jjaannvviieerr àà 1155 hhaatteelliieerr LLaa sscciieennccee ssee lliivvrreeBibliothèque Landowski

SSaammeeddii 2222 jjaannvviieerr àà 1111 hh eett àà 1177 hhCCoonnttee mmuussiiccaallCCeennddrriilllloonnCarré Belle-Feuille

SSaammeeddii 55 fféévvrriieerr àà 1177 hhFFaannttaaiissiiee cchhoorrééggrraapphhiiqquuee vvooccaallee eett vviissuueellllee :: LLee aa ddee LLééaaauditorium du Conservatoire

MMeerrccrreeddii 99 fféévvrriieerr àà 1155hh3300PPrroojjoo ddeess mmaarrmmoottss :: lleess sscciieenncceessBibliothèque Point-du-Jour

SSaammeeddii 55 mmaarrss àà 1177 hhCCoonnttee mmuussiiccaall :: SSwwiinngg ccaaffééauditorium du Conservatoire

SSaammeeddii 1122 mmaarrss àà 1177 hhCChhoorruuss ddeess hhaauuttss--ddee--SSeeiinneePPaassccaall PPaarriissoott :: LLeess PPiieeddss ddaannss llee ppllaattCarré Belle-Feuille

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RReettrroouuvveezz ttoouuttee llaa pprrooggrraammmmaattiioonn ccuullttuurreellllee ssuurr wwwwww..bboouullooggnneebbiillllaannccoouurrtt..ccoomm eett cchhaaqquuee mmooiiss ddaannss KKiioosskk,, ll''aaggeennddaa ccuullttuurreell eennccaarrttéé ddaannss llee BBBBii.. TToouuttee llaa vviillllee aauu bboouutt dduu ffiill :: 0011 5555 1188 5533 0000 dduu lluunnddii aauuvveennddrreeddii ddee 88 hh àà 2200 hh eett ssaammeeddii ddee 88 hh àà 1122 hh

LL ee SS aa dd RR ee SS SS ee SSBBiibblliiootthhèèqquuee BBiillllaannccoouurrtt11, rue de Clamart,Tél. : 01 55 18 46 38.

BBiibblliiootthhèèqquuee PPaarrcchhaammpp4 bis, av. Charles-de-gaulle,Tél. : 01 55 18 46 37.

BBiibblliiootthhèèqquuee PPaauull--MMaarrmmoottttaann7, place denfert-Rochereau,Tél. : 01 55 18 57 61.

BBiibblliiootthhèèqquuee PPooiinntt--dduu--JJoouurr128, rue Les-enfants-du-Paradis,Tél. : 01 55 18 46 39.

CCaarrrréé BBeellllee--FFeeuuiillllee60, rue de la Belle-Feuille,Tél. : 01 55 18 54 00.

CCoonnsseerrvvaattooiirree àà rraayyoonnnneemmeenntt rrééggiioonnaall22, rue de la Belle-Feuille,Tél. 01 41 31 83 44

ooffffiiccee dduu ttoouurriissmmee25, avenue andré-MorizetTél. : 01 55 18 50 50.

MMééddiiaatthhèèqquuee LLaannddoowwsskkii28, av. Landowski,Tél. : 01 55 18 55 65.

MMuussééee ddeess aannnnééeess 3300 ((MMaa 3300))28, av. Landowski,Tél. : 01 55 18 46 42.

TThhééââttrree ddee ll’’oouueesstt ppaarriissiieenn1, place Bernard-Palissy,Tél. : 01 46 03 60 44

PRoMenadeS en ViLLeDE BOULOGNE-BILLANCOURT

L’office du tourisme de Boulogne-Billancourt propose tout aulong de l'année des promenades guidées en ville sur des thé-matiques variées pour découvrir la ville sous un autre jour:invitation à se balader et à dessiner, à marcher sur les tracesdu patrimoine années 30 ou du patrimoine industriel ou encoreà remonter le temps en suivant le boulevard Jean-Jaurès…Renseignement tarifs et réservation au 01 55 18 50 50. Boulogne-Billancourt tourisme – 25, avenue André-Morizet.

> JanvierSamedi 15 à 16 h: exposition L’érotisme de Marcel gromaireau musée des années 30Samedi 22 à 11 h: le musée Paul-Belmondo

> FévrierSamedi 5 à 16 h: l’hôtel de villedimanche 6 à 15h30: les collections permanentes du muséedes années 30

> Marsdimanche 6 à 10 h: la synagoguedimanche 6 à 14 h: croquis en villedimanche 6 à 15 h: l’architecture religieuse dans le quartierdes MenusSamedi 19 à 9h30: croquis en villedimanche 20 à 10 h: le centre-villedimanche 20 à 15 h: parcours brique

Culture (s)numéro 3 janvier- mars 2011

VIENS FÊTER TON ANNIVERSAIRE

AU MUSÉE!Les enfants de 6 à 10 ans découvrent le musée en s'amusant et repartent avec une réalisation personnelle.

Thèmes proposés au M-A30> Quand l'art devient technique> Peinture "haute en couleur"> en route pour l'afrique !> Rendez-vous pour une mise en plis, le drapé

Thèmes proposés à la bibliothèque Paul-Marmottan> Viens construire et décorer ta commode empire> napoléon et Joséphine, un couple sacrément habillé !

Thème proposé au musée Paul-Belmondo> Belmondo, la sculpture en un tour de main

Le mercredi et le samedi pour un groupe de dix enfants maximum.Information et réservation01 55 18 54 40 et 01 55 18 46 64 (M-A30 et musée P.-Belmondo)01 55 18 55 65 et 01 55 18 55 77 (biblioPaul-Marmottan)

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T H É Â T R E D E L ’ O U E S T P A R I S I E N

AV E C VALÉRIE BLANCHON, STÉPHANE BREL, FRÉDÉRIC CHERBOEUF / DAVID MIGEOT

FLORENT GUYOT, GUILLAUME MARQUET, SOLVEIG MAUPU, ALIX POISSON, JULIEN SAADA

D ’A P R È S BEAUMARCHAISA D A P TAT I O N FRÉDÉRIC CHERBOEUF, SOPHIE LEC ARPENTIER

M I S E E N S C È N E SOPHIE LEC ARPENTIER

3 FOLLES JOURNÉESou la Trilogie de Beaumar

R É S E R V A T I O N0 1 4 6 0 3 6 0 4 4M A G A S I N S F N A C , E T P O I N T S D E V E N T E H A B I T U E L S w w w . f n a c . c o m 0 8 9 2 6 8 3 6 2 2

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CRÉATION

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L I G N E 1 0 , P O N T D E S C L O U D

SCÉNOGRAPHIE HÉLÈNE LECARPENTIER, COSTUMES NATHALIE SAULNIER, LUMIÈRES ORAZIO TROTTA MUSIQUE ORIGINALE BERTRAND BELIN

Production Compagnie Eulalie. Coproduction Théâtre des Deux Rives/CDR de Rouen. Avec le soutien du Conseil Régional de Haute-Normandie, la DRAC Haute-Normandie, le Théâtre de l’Ouest Parisien de Boulogne-Billancourt, l’Espace Philippe-Auguste de Vernon, La CAPE (communauté d’agglomération des portes de l’Eure), l’ADAMI.

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J A N V I E R