Chronique PSA du 1er au 11 janvier 2015

Fiche technique Type 92 B ou D

Appellation..........................................TonneauDouble phaéton

Année de fabrication...........................1907Usine de fabrication............................LilleNombre de véhicules fabriqués............315

Moteur................................................4 cyl type BD

Cylindrée..............................................3 706 cm3Alésage/Course....................................106 x 105 mmPuissance.............................................18 CV

Boîte à vitesse........................................3

Embrayage.............................................CôneTransmission..........................................par chaînes

Direction................................................Vis et écrouSuspension............................................Amortisseurs

à friction

Longueur................................................430 cmLargeur...................................................162 cmEmpattement........................................310 cmVitesse...................................................60 à 90 km/h

Selon rapport de couple

Dans un marché automobile atone (+0,3%), PSA et Renault s'en sortent bien, les constructeurs étrangers plongent

INFOGRAPHIE  Le marché des véhicules particuliers français a progressé de 0,3% en 2014 par rapport à 2013, avec 1 795 913 nouvelles immatriculations. Les constructeurs français s'en sortent mieux que leurs concurrents étrangers avec une hausse de 3,9% des ventes (+6,8% pour Renault et + 1,6% pour PSA).

Une très légère reprise. En 2014, le marché automobile français a progressé de 0,3% avec un total de 1 795 913 nouvelles immatriculations dans la catégorie véhicules particuliers, selon les chiffres dévoilés par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) ce vendredi 2 janvier. 

Renault en forte hausse, DS s'effondre

Les constructeurs français s'en sont mieux sortis que leurs concurrents étrangers avec une hausse des ventes de 3,9% (993 793 unités). Chez Renault, la hausse des ventes s'établit à 6,8% : la folle croissance de Dacia continue (+14,1%) à laquelle s'ajoute une bonne performance de la marque Renault (+4,8%). Chez PSA, le bilan est moins flatteur : le groupe français a tout de même vu ses ventes progresser de 1,6% : Peugeot (+5,3%) et Citroën (+2,4%) remontent la pente mais DS s'effondre avec une baisse de 27,2%.

Les constructeurs étrangers ont, dans l'ensemble, vu leurs ventes reculer de 3,8%, à 902 120 unités. Le groupe Volkswagen (marques VW, Audi, Seat et Skoda notamment) enregistre ainsi une baisse de 1,9%, l'américain Ford de 1,8% et Toyota de 5,9%. Nissan voit de son côté ses ventes augmenter de 8,8%.

Prudence pour 2015

Après avoir touché le fond en 2013, enregistrant son plus bas niveau en 15 ans, le marché automobile français affiche donc une progression encourageante même si elle reste bien moindre que celle attendue. Avec une fin d'année difficille (trois mois de baisse consécutive), la prévision d'une croissance comprise entre 1 et 2% pour 2014 ne s'est pas réalisée et le CCFA s'attend à une stagnation du marché en 2015.

Dakar : 25 ans après, Peugeot signe son retour sur les pistes

Quatre courses, quatre succès d’affilée et puis s’en va : invincible sur le Paris-Dakar à la fin des années 1980 avec ses pilotes finlandais, Ari Vatanen et Juha Kankkunen, Peugeot avait abruptement quitté la course pour se consacrer, avec des fortunes diverses, au monde des circuits.

L’équipe chère à Jean Todt signait alors un triplé aux 24 Heures du Mans 1993, avant de passer six ans en Formule 1 sans victoire en grand prix. C’est un autre Finlandais, Marcus Grönholm, qui lui assure ensuite trois années fastes en Championnat du monde des rallyes (trois titres constructeurs de 2000 à 2002), avant un retour aux courses d’endurance mitigé malgré le doublé aux 24 Heures du Mans 2009.

Casting de luxe

La décision d’en revenir au rallye-raid, prise avant l’arrivée de Carlos Tavares à la direction du groupe, n’est pas pour déplaire à ce passionné de course automobile, qui a baptisé le vaste plan de relance de PSA « Back in the Race ». «  Les résultats de Peugeot Sport sont un exemple pour toute l’entreprise lancée dans un autre championnat, celui du redressement économique  », déclarait-il cet été.

C’est face aux retombées de la spectaculaire victoire à la course de Pikes Peak en 2013 de Sébastien Loeb – prêté par la société sœur Citroën –, que la marque au lion a voulu revenir à la compétition qui a lancé sa légende sportive. Un temps pressenti, Loeb ne sera pas aligné à Buenos Aires. Peugeot n’en affiche pas moins un casting impressionnant, puisque ses trois pilotes ont tous déjà remporté la course – Carlos Sainz, Cyril Despres et le recordman absolu des victoires sur l’épreuve, Stéphane Peterhansel (5 titres en auto et 6 titres en moto).

Budget mini, retombées maxi

A quarante-neuf ans, le pilote franc-comtois est bien placé pour jauger la concurrence : c’est avec Mini, à nouveau largement favori cette année, qu’il avait remporté les éditions 2012

et 2013. «  En face, les Mini sont incassables ; vouloir les battre tout de suite serait très prétentieux  », déclarait-il il y a quelques jours à Sports 24 .

Peugeot a connu des retards dans le développement de la 2008 DKR, son impressionnant buggy à deux roues motrices ; mais ce dérivé de la 208 sera une vitrine idéale pour la Peugeot 2008, notamment produite à Porto Real (Brésil). «  Le sport automobile est un outil marketing  », admettait Carlos Tavares : très présent mais en difficulté en Amérique du Sud , PSA a tout à gagner, pour un budget «  quatre à cinq fois  » inférieur à celui dont il disposait à l’époque des 24 Heures du Mans, d’une course à l’impact médiatique devenu incontournable en Argentine et au Brésil.

Et le Lion repart en chasse.

Dans deux jours (le 4 janvier), Peugeot sera à nouveau au départ du plus grand rallye-raid du monde qu'il a remporté à quatre reprises (de 1987 à 1990). Après vingt-cinq ans d'absence, avec l'étonnante 2008 DKR et avec beaucoup d'humilité.

Je n'ai jamais été aussi vite lors d'un test ! » Cette phrase, porteuse d'espoir, n'a pas été prononcée par n'importe quel pilote de rallye-raid, mais par le Franc-Comtois Stéphane Peterhansel en personne, le recordman du nombre de victoires sur le Dakar (six à moto, cinq en auto). Elle a ponctué l'ultime séance d'essai orchestrée début décembre au Maroc par Peugeot afin d'étalonner sa 2008 DKR.

Créé à partir d'une feuille blanche il y a tout juste un an, ce deux roues motrices de 340 ch, équipé d'un V6 bi-turbo HDi, a fait ses premiers tours de roues à la fin du mois de juin (1).

Un retour synonyme de renaissance

La 2008 DKR sera-t-elle capable de batailler avec la concurrence, et notamment avec les redoutables Mini qui ont remporté les trois dernières éditions du Dakar et que Stéphane Peterhansel connaît bien (c'est lui qui est monté sur la plus haute marche du podium en 2012 et 2013) ?

Pour Peugeot, pas question de faire de la figuration en Amérique du Sud alors que le coup d'envoi de l'édition 2015 du Dakar - à cheval cette année sur l'Argentine, le Chili et la Bolivie - est imminent : il sera donné le 4 janvier (à Buenos Aires). Les trois équipages engagés (Stéphane Peterhan-sel/Jean-Paul Cottret - Carlos Sainz/Lucas Cruz - Cyril Despres/ Gilles Picard) ont le mors entre les dents, mais ont aussi conscience qu'il sera très difficile de damer le pion aux Mini réputées incassables. « Vouloir les battre tout de suite, ce serait très préten-tieux », tempère Stéphane Peterhansel, « mais avec un peu de temps nous pourrons y arriver, » Cela faisait un quart de siècle une éternité que Peugeot n'avait plus aligné une voiture au départ du Dakar. Et son palmarès est édifiant : quatre participations (en 1987, 1988, 1989 et 1990) et autant de victoires (avec les 205 Turbo 10 et 405 Turbo l6). L'épreuve, rappelons-le, se déroulait alors sur le continent africain. Autant dire que, dès dimanche, tous les regards et les projecteurs (ou presque) seront braqués sur la 2008 DKR.

Pour la marque au Lion, ce « retour aux affaires » est synonyme de renaissance. Il intervient après l'arrêt brutal du programme d'endurance en janvier 2012 alors que PSA Peugeot Citroën était au plus mal. En l'espace de deux ans, le visage du groupe automobile s'est métamorphosé avec un plan de restructuration drastique symbolisé par la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, avec l'ouverture de son capital au chinois Dongfeng (et à l'Etat français), avec l'arrivée à la tête de son directoire de Carlos Tavares en lieu et place de Philippe Varin et avec des plans

d'économies tous azimuts. Si aujourd'hui PSA va mieux, il n'est pas encore totalement tiré d'affaire. N'était-il dès lors pas prématuré de renouer avec le Dakar.

Un enjeu avant tout stratégique et économique

Si le budget engagé ici par Peugeot est inférieur de quatre à cinq fois à celui alloué au programme 908, ce retour répond d'abord et avant tout à la stratégie d'internationalisation de PSA : les enjeux sont sportifs, mais aussi et surtout économiques.

Le véhicule qui symbolise sans doute le mieux cette stratégie, c'est le crossover 2008 conçu pour rayonner à l'échelle mondiale. Entre son lancement mi-2013 et fin octobre 2014, quelque 210.000 commandes ont été enregistrées dans le monde (soit 107 % des objectifs initiaux). Ce modèle, qui s'est écoulé en Chine à 65.000 exemplaires entre janvier et novembre 2014, doit encore être commercialisé sur un continent : l'Amérique du Sud (à partir d'avril 2015).

Une bonne performance de la 2008 DKR sur le Dakar - et a fortiori une victoire - doperait à n'en point douter les ventes sud-américaines du 2008.

(1) Depuis la naissance du projet, la 2008 DKR a effectué trois séances de roulage en France et deux au Maroc.

Les armes de la 2008 DKR

Transmission : deux roues motrices.

Moteur diesel V6 bi-turbo (à 60°), 2.993 cm3, 340 chevaux.

Boîte longitudinale à six vitesses, commande séquentielle manuelle.

Vitesse maximale : 200 km/h.

Roues de 37 pouces de diamètre (94 cm) avec un système de gonflage/dégonflage des pneusdepuis l'habitacle.

Dimensions : 2 m (largeur), 1 m 90 (hauteur), 4 m (longueur).

Structure tubulaire en acier, carrosserie en carbone.

Poids : 1.280 kg.

Capacité du réservoir : 400 1itres.

De la solidité, de la confiance.

Les 414 véhicules et 665 concurrents du Dakar 2015, marqué par le retour des étapes marathon, devront composer avec d'incessantes ruptures de rythme. Éprouvant pour les hommes et les mécaniques.

Le Dakar, c'est l'endurance extrême par excellence. Pour espérer aller au bout de ce rallye-raid, deux ingrédients sont indispensables : la solidité et la constance. Et cela vaut aussi bien pour les hommes que pour les mécaniques. Sur des terrains changeants et jalonnés de pièges, rocailleux ou sablonneux, détrempés ou arides, et face aux incessantes ruptures de rythme qui hachent les corps et harcèlent le mental, il faut une grande capacité d'adaptation, être un peu caméléon.

« En rallye-raid, on ne roule pas tout le temps à 100 %, mais ce genre de course réclame en permanence une grande maîtrise de soi et une très bonne gestion des efforts. » Gilles Picard sait de quoi il parle : ce Lorrain a remporté deux fois le Dakar en tant que copilote, avec Jean-Pierre Fontenay en 1998 et avec Luc Alphand en 2006. Il rempile cette année aux côtés de Cyril Despres. Pour son 30e Dakar d'affilée.

Gérer la mécanique en autonomie

Après le Pérou en 2012 et en 2013, le Dakar va traverser cette année l'Argentine, le Chili et la Bolivie. Et ce qui attend les 414 véhicules et 665 concurrents de l'édition 2015 confirmera à n'en point douter les propos du très expérimenté Gilles Picard. Le parcours tracé par l'organisateur Amaury Sport Organisation (ASO) n'est en effet pas piqué des hannetons. Long de plus de 9.000 km (dont 4.500 de spéciales), il oscillera entre le désert hyperaride d'Atacama, les dunes labyrinthiques d'Iquique, la mythique Ruta National 40 qui longe la Cordillère des Andes ou encore le Paso de l'Acay perché à 4.970 m d'altitude.

Cerise sur le capot : l'épreuve est marquée cette année par le retour des étapes marathon, une difficulté supplémentaire qui devrait entretenir le suspense. Les camions et les autos ne s'étaient pas frottés à cet exercice depuis l'édition 2005 (1). Réparti sur deux jours, ce type d'étape oblige les concurrents à passer la nuit sur un bivouac isolé (les véhicules sont conduits dans un parc fermé), sans possibilité d'avoir recours à leur staff technique. En cas de problème, ils doivent donc gérer la mécanique en autonomie : seule l'assistance entre concurrents est autorisée.

Programmées à mi-rallye, les étapes marathon se dérouleront à des moments différents selon les catégories. À Uyuni (sud-ouest de la Bolivie), ce sont d'abord les équipages autos qui passeront une nuit à l'écart. Le lendemain, ce sera au tour des motards et des quads. Les camions, eux, auront un bivouac réservé en plein désert d'Atacama (Chili).

Des terrains vierges de traces

La différenciation des itinéraires et des journées de repos offriront l'opportunité aux équipages auto d'exprimer pleinement leur potentiel, tant en matière de pilotage que de navigation. Avec 1.382 km en ouverture (un tiers des spéciales), les autos auront le champ libre pour progresser sans être ralenties par des manœuvres de dépassement. Ils progresseront alors sur des terrains vierges de traces. Les camions retrouveront cette situation durant plus de 600 km.

(1) Lors de la 2e semaine, les motards et les quadeurs auront quatre jours de marathon au total. Le kilométrage parcouru sans les autos et les camions atteint 35 % de la distance totale des spéciales.

Palmarès auto.

1979 : Genestier/Terbiaut (Range Rover) ;

1980 : Kottulinsky/Lôffelmann (Volkswagen lltis) ;

1981: Metge/Giroux (Range Rover) ;

1982 : Marreau/Marreau (Renault 20) ;

1983 : Ickx/Brasseur (Mercedes-Benz 280 G) ;

1984: Metge/Lemoyne (Porsche 911);

1985 : Zaniroli/Da Silva (Mitsubishi Pajero) ;

1986 : Metge/Lemoyne (Porsche 959);

1987 : Vatanen/Giroux (Peugeot 205 T16);

1988 : Kankkunen/(Peugeot 205 T16);

1989: Vatanen/Berglund (Peugeot 405 T16) ;

1990 : Vatanen/Berglund (Peugeot 405 T16) ;

1991 : Vatanen/Berglund (Citroën ZX) ;

1992 : Auriol/Monnet (Mitsubishi Pajero) ;

1993 : Saby/Seriyes (Mitsubishi Pajero) ;

1994 : Lartigue/Périn (Citroën ZX) ;

1995: Lartigue/Périn (Citroën ZX);

1996 : Lartigue/Périn (Citroën ZX);

1997 : Shinozuka/Magne (Mitsubishi Pajero) ;

1998 :Fontenay/Picard (Mitsubishi Pajero) ;

1999 : Schlesser/Monnet (Schlesser-Renault) ;

2000 : Schlesser/Magne (Schlesser-Renault) ;

2001 : Kleinschmidt/Schulz (Mitsubishi Pajero) ;

2002 : Masuoka/Maimon (Mitsubishi Pajero);

2003 : Masuoka/Schulz (Mitsubishi Pajero) ;

2004 : Peterhansel/Cottret (Mitsubishi Pajero) ;

2005 : Peterhansel/Cottret (Mitsubishi Pajero);2006 : Alphand/Picard (Mitsubishi Pajero) ;

2007 : Peterhansel/Cottret (Mitsubishi Pajero) ;

2008 : pas de course ;

2009 : De Villiers/Von Zitzewitz (Volkswagen Race Touareg 2) ;

2010 : Sainz/Cruz (Volkswagen Race Touareg 2) ;

2011 : AI-Attiyah/Gottschalk (Volkswagen Race Touareg 3) ;

2012 : Peterhansel/Cottret (Mini Countryman AII4 Racing) ;

2013 : Peterhansel/Cottret (Mini Countryman AII4 Racing) ;

2014 : Roma/Périn (Mini Countryman AII4 Racing}

Questions à Bruno Famin, parton de Peugeot Sport.

Que vous inspire le tracé du Dakar 2015 ?

C'est difficile de le commenter parce qu'on manque de références. Globalement, il y a relativement peu de spéciales en désert ouvert. Dès début 2014, ASO avait annoncé que le Dakar 2015 ne passerait pas par le Pérou. Or avec ce pays, c'était la garantie d'avoir deux ou trois étapes de pur désert, c'est-à-dire avec beaucoup de dunes. Pour un véhicule deux roues motrices comme la 2008 DKR, ça manque peut-être un peu. Cela étant, on est dans une pre-mière année d'apprentissage. La variété du parcours, avec par exemple de la pampa en début de rallye et quatre passages de la Cordillère des Andes, va nous permettre de nous confronter à tous les terrains.

Peugeot n'a pas cessé de courir après le temps pour mettre au point la 2008 DKR

Oui et c’est déjà une victoire d’être sur la igne de départ avec une voiture bien née d’après ce qu’en disent les pilotes. On fait le maximum pour avoir la meilleure voiture possible le jour J, mais on n'a pas eu le temps de valider tous les détails, toutes les configurations de course.

Les étapes marathon ne sont-elles pas un handicap supplémentaire pour une voiture qui n'est pas fiabilisée à 100%?

Ça ne nous arrange pas trop, c'est vrai... Notre voiture est toute neuve et il est important de pouvoir l'inspecter le soir, de recenser d'éventuels nouveaux problèmes apparus dans la journée. Là, nos ingénieurs ne pourront la toucher qu'après 800 km de spéciale. C'est un problème, mais il va bien falloir faire avec. C'est une difficulté de plus, mais les difficultés ne vont pas manquer. Il va falloir gérer le potentiel mécanique et le potentiel humain, et pour cela garder toute la lucidité nécessaire.

« Il y a encore beaucoup d’inconnu ».

À quelques heures du départ le Haut-Saônois Stéphane Peterhansel (Peugeot 2008 DKR) livre ses impressions.

On a retrouvé un peu le sourire après les essais au Maroc, même si on a eu quelques petits soucis, des soucis toutefois moins importants que ceux qu'on avait connus auparavant. Cela étant, on n'a pas effectué des essais sur tous les types de terrains comme on aurait aimé, on n'a pas balayé toutes les conditions possibles et imaginables. Il y a encore pas mal d'inconnu. On ne peut pas dire qu'on est prêts. Le temps nous a manqué. Avec la deuxième étape, on va savoir où on en est. Elle sera longue, éprouvante pour la mécanique, avec plein de terrains différents. »

« Sur certaines pistes au Maroc, je n'étais jamais passé aussi vite avec une voiture »

« On a l'impression que la 2008 DKR est performante, même si on ne s'est jamais comparé avec d'autres voitures, mais on a un doute sur la fiabilité. On espère avoir de bonnes surprises.

Sur certaines pistes au Maroc, je n'étais jamais passé aussi vite avec une voiture, mais on n'est un peu dans l'incertitude. On attend les premières étapes avec impatience pour voir où on se situe et si ça tient le choc. Chez Peugeot Sport, on est tous ensemble dans cette nouvelle aventure, pour le meilleur et pour le pire. Si ça se passe bien, tant mieux ; s'il y a des déceptions, on les vivra ensemble, dans un esprit positif et constructif. Tout ce qu'on va apprendre maintenant va nous servir pour le futur. Ce qui me plairait vraiment, c'est de faire un résultat honorable, c'est-à-dire un podium, pour remercier les gars des bureaux d'études, les mécanos, les techniciens, les ingénieurs, autrement dit toute l'équipe. Ces derniers mois, tous ont travaillé comme des malades. »

Dakar

A l’arrivée de la première étape Stéphane Peterhansel et la 2008DKR sont arrivés en dixième position malgré une crevaison.

Classement AUTOS (après première étape)

1. AI-Attiyah (Qat)-Baumel (Fra)(Mini)lhl2'50.2. Terranova (Arg)-Graue (Arg) (Mini) à 0"22.3. Cordon (USAKampbell (USA) (Hummer) à l'04.4. DeVilliers(Afs)-Von Zitzewtz (Ail) (Toyota) à l'12.5. Holowczyc (Pol)-Panseri (Fra) (Mini) à l'16.6. Spataro (ArgKozada (Arg)(Renault) à l'18.7. Brinke (Hol)-Colsoul (Bel) (Toyota) à l'38.8. Sainz (EspKruz (Esp) (Peugeot) à 2'06.9. Van Loon (Hol)-Rosegaar (Hol) (Mini) à 2'20.10. Peterhansel (Fra)-Cottret (Fra) (Peugeot) à 2'35...

27. Chabot (Fra)-Pillot (Fra) (SMC) à 6'57... 33. Despres (Fra)-Picard (Fra) (Peugeot) à 10'39... 84. Girard (Fra)-Simonin (Fra) (Toyota) à Sl'Ol... 102. Alcaraz (Fra, Polaris) à 38'21... Roma (Esp)-Périn (Fra) (Mini) à 6h26'07...

L'étape du jour : Villa Carlos Paz - San Juan. 2e étape, premiers départs à 9*107 (121107, heure française) Villa Carlos Paz/San Juan (Argentine)

Motos-quads-autos : 518 km (spéciale), 107 km (liaison). Camions : 331 km (spéciale), 315 km (liaison).

Terrain dur en début de course, puis poussiéreux, avant une fin de parcours sablonneuse.

« Une étape juge de paix »

Bruno Famin, patron de Peugeot Sport : « On avait déclaré qu'on prendrait ce rallye étape par étape. En voilà une de faite. La première s'apparentait à un gros prologue pas très favorable aux véhicules deux roues motrices, avec de gros freinages. Nos trois pilotes sont ce soir à l'arrivée sans problème. Stéphane Peterhansel a été victime d'une crevaison (roue arrière droite), mais il a pu la gérer avec le système de télégonflage. Globalement, c'est une journée

satisfaisante. L'étape de ce lundi sera très compliquée. Il s'agit de la plus longue du rallye (518 km). Il fera très chaud. Ce sera un juge de paix, un très gros morceau qu'il va falloir passer ».

Stéphane Peterhansel : « Pendant la course, on n'a pas cessé de vérifier les indicateurs de température. Ce n'était pas facile de rester concentrer sur la conduite. Je pense qu'on peut gagner du temps parce que j'ai été relativement prudent aujourd'hui (lire dimanche). La crevaison survenue en milieu de spéciale n'a pas été handicapante. Il y a eu une petite perte de concentration pour le copilote, on a seulement laissé échapper quelques secondes. Aujour-d'hui, il n'y avait pas de volonté de ma part de prendre trop de risques. On n'est pas encore totalement confiant dans la voiture, on a besoin de voir et d'apprendre. Je suis entré assez calmement dans la course même si j'étais nerveux au moment du départ. J'ai envie d'aller vite, mais pour cela il faut que je sente la voiture, que je sente quand c'est le bon moment d'accélérer. Ce qui est sûr, c'est que la 2008 est capable d'aller plus vite. Lors des essais, on a beaucoup roulé au Maroc et en France, mais ici les pistes sont un peu différentes. La texture des gravillons n'est pas la même, ce ne sont pas les mêmes adhérences. Il faut un peu de temps pour s'y adapter. »

Cyril Despies : « Piloter une voiture, ce n'est pas un métier facile. Je manque de roulage. J'ai trop tendance à rouler les pieds sur le frein alors que la voiture absorbe très bien les trous, les ornières. J'avais la vitesse d'un motard, sauf que je suis dans une 2008 DKR... La voiture prend de la place et je dois encore prendre mes repères. J'ai pris une bonne petite leçon aujourd'hui (lire dimanche). Pour résumer la journée, je vais reprendre la phrase de Gilles, mon copilote, à l'issue de la spéciale : "On est aujourd'hui à la place où on doit être". Si j'avais

voulu jouer la gagne et être tout de suite performant, il aurait fallu que je reste à moto... Ce qu'il faut aussi retenir, c'est que les trois 2008 sont sorties de la spéciale sans problème ma-jeur. »

Sainz limite les dégâts.

Carlos Sainz, qui s'est arrêté dans la spéciale pour porter secours à un motard, reste néanmoins dans la course (7e du général).

Vainqueur de la première étape, avant d'être rétrogradé à la 7e place (pénalité de deux minutes pour excès de vitesse en liaison), le Qatari Nasser al-Attiyah est parti le couteau entre les dents hier pour la deuxième étape, longue de 331 km de spéciale. Bien décidé à refaire son retard, il s'est imposé largement, reléguant son premier poursuivant à plus de huit minutes ! Navigué par un copilote français très expérimenté, Mathieu Baumel, le pilote de la Mini prend les devants au classement général.

Alors que l'on annonçait un duel Peugeot-Mini, les Toyota sont venus jouer les trouble-fête De Villiers et Ten Brinke pointant aux deuxièmes et troisièmes rangs de l'étape comme du général.

Peterhansel au ralenti

Au pied du podium, on retrouve une deuxième Mini, à savoir celle du Polonais Holowczyc, secondé par le Franc-Comtois Xavier Panseri. Pour sa première participation au Dakar, le copilote originaire de Boujailles (Doubs) avait promis à son pilote de maîtriser le Polonais. Visiblement, les notes sont bien transmises...

Du côté des Peugeot 2008 DKR, l'Espagnol Carlos Sainz a perdu 6'18 lors de la spéciale. En bon samaritain, il s'est en effet arrêté pour porter secours au motard français Laurent Moulin (Yamaha), accidenté (jambe cassée). Le temps perdu lui sera recrédité, ce qui lui permettra de rester dans la course de tête. Il pointe actuellement au 7e rang.

Quand au Vésulien Stéphane Peterhansel, il est rentré au parc au 26e rang hier. A 1h07 du vainqueur. Il a parcouru les 34 derniers kilomètres au ralenti.

Du côté des motos, Joan

Barreda a pris les commandes. Il s'est lâché hier après avoir fait preuve de sagesse lors de la première étape. Il savait qu'il y avait plus à perdre qu'à gagner. Il profite également de la mésaventure de Sam Sunderland qui s'est égaré longuement à 70 km de l'arrivée. Déjà dix fois vainqueur d'étape sur le Dakar, Joan Barreda n'a encore jamais pu parachever son œuvre se contentant jusque-là d'une 7e place finale. E est déterminé à jouer cette fois-ci la victoire. Un objectif tout à fait dans ses cordes au guidon d'une Honda performante. Coma, victime d'un pneu, a lâché prise dans les 60 derniers kilomètres.

Classement auto après la deuxième étape

1. AI-Attiyah (Qat)-Baumel (Fra) (Mini) 5h04'502. De Villiers (Afs)-Von Zitzewtz (AH) (Toyota) à 8'303. Ten Brinke (Hol)-Colsoul (Bel) (Toyota) à 10'044. Holowczyc (Pol)-Panseri (Fra) (Mini) à 11'125. Vasilyev (Rus)-Zhilstov (Rus) (Mini) à 16'09

6. Alrajhi (Sau)-Cottschalk (Ail) Toyota à 1757 7. Van Loon (Hol)-Rosegaar (Hol) (Mini) à 19'448. Sainz(Esp)-Cruz(Esp) (Peugeot) a 20'269. Sousa (Por)-Fiuza (Por) Mitsubishi à 21'10. Terranova (Arg)-Graue (Arg) (Mini) à 24'01

18. Chabot (Fra)-Pillot (Fra) (SMG) à 43'39... 24. Despres (Fra)-Picard (Fra) (Peugeot) à Ih04'38 ;26. Peterhansel (Fra)-Cottret (Fra) (Peugeot) à Ih07'

Classement général après la deuxième étape

1. AI-Attiyah (Qat)-Baumel (Fra) (Mini) 6hl9'40

2. De Villiers (Afs)-Von Zitzewtz (Ail) (Toyota) à 7'42

3. Ten Brinke (Hol)-Colsoul (Bel) (Toyota) à 9'42

4. Holowczyc (Pol)-Panseri (Fra) (Mini) à 10'28

5. Vasilyev (Rus)-Zhilstov (Rus) (Mini) à 17'23 ;

6. Van Loon (Hol)-Rosegaar (Hol) (Mini) à 20'04

7. Sainz (Esp)-Cruz (Esp) (Peugeot) à 20'32

8. Alrajhi (Sau)-Gottschalk (Ail) Toyota à 21'34

9. Sousa (Por)-Fiuza (Por) Mitsubishi à 22'04

10. Terranova (Arg)-Graue (Arg) (Mini) à 22'23.

19. Chabot (Fra)-Pillot (Fra) (SMG) à 48'36..

22. Peterhansel (Fra)-Cottret (Fra) (Peugeot) à Ih07'41...

24. Despres(Fra)-Picard (Fra) (Peugeot)

Jean-Pierre Beltoise est décédé

Pilote de course sur deux puis quatre roues durant plus de trois décennies et symbole du renouveau français en Formule 1, Jean-Pierre Beltoise s'est éteint lundi à 77 ans des suites d'un accident cérébral, alors qu'il était en vacances au Sénégal.

« C'est une perte immense pour le sport automobile et pour la France », a commenté Henri Pescarolo, de cinq ans son cadet et aussi populaire que « Bébel » lors de ces années « Matra » si périlleuses.

Limiter son palmarès à sa seule victoire en FI, lors du Grand Prix de Monaco en 1972 sous une pluie battante au volant d'une BRM, serait particulièrement injuste pour ce pilote qui, dès son plus jeune âge, a fait preuve d'un grand éclectisme.

H a commencé sa carrière par 11 titres de champion de France motocycliste en quatre saisons (1961-1964). Troisième du Grand Prix de France et 6e au Championnat du monde 50 ce en 1964, Beltoise avait déjà un pied dans l'automobile depuis l'année précédente. En 1963 il

remportait l'indice énergétique aux 24 Heures du Mans, au volant d'une modeste René Bonnet.

La prestigieuse course mancelle ne devait cependant pas lui réussir plus que ça, puisqu'en dépit de quatorze participations, son meilleur résultat aura été une place au pied du podium, en 1969 au volant d'une Matra MS650.

Binôme Matra-Bettoise

Cette association avec Matra - avec qui il participa à son premier Grand Prix de FI en 1966 - symbolisait l'apparition d'une nouvelle génération de pilotes après une longue disette.

En effet, les derniers exploits tricolores en FI remontaient à Maurice Trintignant, premier Français à remporter un Grand Prix (Monaco 1955 sur Ferrari), ou à Jean Behra, décédé au début des années 60 en lever de rideau du Grand Prix d'Allemagne au volant d'une Porsche.

En huit saisons - de 1967 à 1974 - Beltoise incarna le panache à la française, s'alignant lors de 85 Grand Prix et montant à huit reprises sur le podium.

Une fois sa carrière terminée dans la catégorie reine, son grand pouvoir d'adaptation lui a permis de signer 12 succès en Sport-prototype, 24 victoires en Tourisme GT, 12 en courses de côte et 8 en rallycross, avant de passer le drapeau à damiers pour la dernière fois à Pau en 1993.

Très impliqué dans la sécurité routière, en collaboration avec le Conseil général de la Charente-Maritime, il a conçu le Circuit de Haute Saintonge pour l'éducation de tous à la « bonne conduite citoyenne ».

Un sens inné de la sécurité qui lui avait probablement permis, avec un peu de chance, de ne pas rejoindre ses camarades de course trop précocement.

Son palmarès

MOTO

Onze titres de champion de France entre 1961 et 1964. 6° du Championnat du monde

1964. 3e du CP de France 1964.

AUTO

F3 : Champion de France en 1965.

F2 : Champion d'Europe en 1968.

FI : 85 CP de 1967 à 1974; 1 victoire à Monaco en 1972 sur BRM ; 8 podiums ; 5e du championnat du monde en 1969 sur Matra Cosworth.

3e étape San Juan ChilecitoDépart de la première voiture à 6 h 30 (10 h 30, heure française) San Juan Chilecito (Argentine)

Motos-quads : 220 km (spéciale), 437 km (liaison). Autos-camions : 284 km (spéciale), 258 km (liaison)

Diminution du kilométrage et de l'intensité dans l'une des plus belles régions d'Argentine (pistes de terre rouge zigzaguant entre des à-pics et des canyons). Pour les motos et les quads, le tracé promet des portions cassantes.

Les pilotes des 2008 DKR progressent et remontent dans le classement commencer par «El Matador», Carlos Sainz, désormais au pied du podium

L’Argentin Orlando Terranova a remporté sa deuxième victoire d'étape sur le Dakar-2015 mardi à Chilecito, un succès qui permet à sa Mini de retrouver la troisième place au général, toujours emmené par son coéquipier Al-Attiyah, cinquième du jour.

Lors de cette troisième étape, longue de 542 km, dont 284 km de spéciale chronométrée, le Sud-Africain Giniel de Villiers (Toyota) a lui signé une nouvelle deuxième place, et son troisième podium en trois jours, devant une autre Toyota pilotée par le Saoudien Alrahji Zayed. Ce qui lui permet de rester le dauphin du Qatari de chez Mini.

Les Peugeot remontent

Du côté des buggies Peugeot, la journée a été meilleure, avec la quatrième place pour le « Matador » Carlos Sainz, le vainqueur du Dakar 2010 sur Volkswagen, à 4 minutes et 6 secon-des, qui remonte à cette même place au général.

Stéphane Peterhansel, septième de l'étape, à un peu plus de 9 minutes, se retrou-ve 16e au général, à 1 h 12 min, et Cyril Despres, 14e du jour, pointe à la 20e place au général, à plus d'une heure et demie. Côté moto, l'Autrichien Matthias Walkner, a créé la surprise en remportant sa première étape du Dakar, devant son partenaire chez KTM, le tenant du titre espagnol Marc Coma, et le leader au classement général, le Catalan Joan Barreda.

Au général, le pilote Honda mène toujours la danse, devant son coéquipier portugais Paulo Gonçalves et le jeune Autrichien. Coma est lui quatrième, à 10 minutes et 50 secondes. L'Espagnole Laia Sanz, 16e lundi de l'étape la plus longue de ce rallye 2015, a fini 17e mardi, à 9 min 28 sec du vainqueur du jour. Une position qui lui permet de conforter sa 16e place au général, la même que son classement final lors du Da-kar-2014.

Carlos Sainz (4e de l'étape et du général) : « Le parcours était très cassant, mais il l'a été aussi sur la fin de la spéciale hier. On n'a aucun souci sur la voiture. Je n'ai pas été gêné par la poussière, sauf à un endroit, là où Holowcicz (N.D.L.R.: voiture 307 du Team Mini, avec le copilote franc-comtois Xavier Panseri)acasséson différentiel. Il roulait doucement, mais j'ai réussi à le doubler dans de bonnes conditions. La 2008 DKR semble fiable, mais ce n'était aujourd'hui que la 3e étape. Il faut continuer comme ça. Pour l'instant, tout marche bien.»

Cyril Despies (14' de l'étape et 20' au général) : « Je commence à me prendre pour un pilote, je m'éclate ! C'est comme à la télé. Lundi, c'était difficile physiquement, mardi c'était un pur plaisir. Je ne pensais pas qu'il y avait autant de différences entre les deux disciplines : en auto, les trous passent plus vite qu'en moto, mais les freinages et les accélérations sont moins rapides. J'ai hâte d'être sur les grandes pistes en sable. Ce mercredi, ça va être un peu comme ça. Il ne faut pas brûler les étapes, j'ai réussi à moto parce que je suis resté sur mes deux roues : dans cette discipline, j'ai fini 13 Dakar pour 14 participations. »

« Une autre bonne journée » : Bruno Famin, patron de Peugeot Sport.

« Cette 3e spéciale était plus courte (284 km) et plus cassante que celle d'hier, la chaleur un peu moins éprouvante. Nos pilotes commencent à prendre en main la voiture. Aucun n'a fait état d'un quelconque souci en fin de spéciale. Stéphane accuse un retard de 9'26", mais il a été gêné par la poussière : il' est parti en 16e position. Il a pu doubler quelques voitures, mais il s'est trouvé coincé dans le trafic sur les cent derniers kilomètres. Il remonte au classement général et il sera de moins en moins gêné. Cyril, lui, commence à bien sentir la voiture. Nos pilotes mènent une course extrêmement intelligente. Je n'en attendais pas moins d'eux La voiture marche bien, on n'a pas de souci majeur et on espère que ça continuera le plus longtemps possible. Hier, la 2e étape ne s'est pas mal passée. Ça a été difficile pour tout le monde. Stéphane a cassé sa biellette de direction, c'est un aléa de course. Ensuite il y a eu un problème de démarreur qui n'était pas suffisamment protégé. C'est un point qu'on doit améliorer. Malgré les retards accumulés, le bilan d'hier est très bon. Aujourd'hui, c'est une autre bonne journée. »

Classement de 3e étape

1. Terranova (Arg)-Graue (Arg) (Mini) en 2h57'282. De Villiers (Afs)-Von Zitzewtz (Ail) (Toyota) à l'543. Alrajhi(Sau)-Gottschalk (Ail) fToyota) à 2'52'24. Sainz (Esp)-Cruz (Esp) (Peugeot) à 4'06 5. AI-Attiyah (Qat)-Baumel (Fra) (Mini) à 4'18 6. Roma (Esp)-Perin (Mini) à 5'587. Peterhansel(Fra)-Cottret (Fra) (Peugeot) à 9'26 8. Van Loon (Hol)-Rosegaar (Hol) (Mini) à 11'579. Chabot (Fra) Pillot (Fra) à 15'49 10. Lavieille (Fra)-Maimon (Fra) (Toyota) à 16'28 ;

Classement général après la 3e étape

1. AI-Attiyah (Qat)-Baumel (Fra) (Mini) 9h21'26 2. De Villiers (Afs)-Von Zitzewtz (Ail) (Toyota) à 5'18 ;3. Terranova (Arg)-Graue (Arg) (Mini) à 18'054. Sainz (Esp)-Cruz (Esp) (Peugeot) à 19'32 5. Alrajhi (Sau)-Gottschalk (Ail) Toyota à 20'086. Holowczyc (Pol)-Panseri (Fra) (Mini) à 25'247. Van Loon (Hol)-Rosegaar (Hol) (Mini) à 27'43 8. Van Loon (Hol)-Rosegaar (Hol) (Mini) à 27'439. Sousa (Por)-Fiuza (Por) Mitsubishi à 41'52 10. Lavieille (Fra)-Maimon (Fra) (Toyota) à 43'3811. Chabot (Fra)-Pillot (Fra) (SMG) à Ih00'07

16. Peterhansel (Fra)-Cottret (Fra) (Peugeot) à Ihl2'49 ; 20. Despres(Fra)-Picard (Fra) (Peugeot) à Ih30'll ; 55. Roma (Fra)-Périn(Fra) à 9h l4'48

4e étape Chilecito-Copiapo- CopiapoDépart de la première voiture à 6 h 14 (10 h 14, heure française) Chilecito (Argentine) - Copiapo (Chili)

Motos-quads-autos : 315 km (spéciale), 594 km (liaison). Camions : 174 km (spéciale), 594 km (liaison) CS L'entrée au Chili se mérite ! Un réveil matinal et une ascension jusqu'à 4.800 m d'altitude précéderont le passage de la frontière au Paso San Francisco. La partie réellement sportive débute par un échauffement progressif sur les pistes minières, avant de se confronter aux réalités du désert d'Atacama. On joue alors sur terrain ouvert et sablonneux. C'est ensuite dans les 40 derniers kilomètres, et pour beaucoup, de nuit, que seront abordées les dunes et les cuvettes géantes de Copiapo. La finesse et l'instinct dans le franchissement seront récompensés.

Les premiers concurrents n'étant pas arrivés à l'heure où nous mettions sous presse, retrouvez les résultats sur la page spéciale dédiée au rallye Dakar 2015 sur le site internet de l'Est Républicain : http://www.estrepublicain.fr/sport/rallye-dakar

On note le premier abandon d'un concurrent régional à savoir la voiture n° 372, celle de Christophe Girard, navigué par le Franc-Comtois Eric Simonin, non partant mardi.

5e étape Copiano – Antof agasataDépart de la première voiture du bivouac à 9h09 (13h09, heure française)

Copiano - Antofagasta (Chili)

Motos-quads-autos, camions : 239 km (spéciale), 458 km (liaison).

Q Première et une des rares spéciales entièrement communes à toutes les catégories. En tête de course, les pistes rapides pourront être exploitées par les pilotes les plus en confiance pour tenter une opération bénéficiaire au classement général. Mais le pari peut aussi se révéler hasardeux, notamment dans les zones de fesh-fesh. Les dépassements exigent ici la plus grande précision dans le geste.

Premier podium pour Péter.

Jusque-là Marc Coma (KTM), le tenant du titre, n'avait pas réussi à remporter une étape de ce Dakar 2015, catégorie moto. Hier, il a montré qu'il avait toujours la taille patron lors de la cinquième étape entre Copiapo et Antogagasta au Chili avec ses 458 km de spéciale commune à toutes les catégories. H a su dompter les pièges du fesh-fesh. Parti deux minutes derrière le leader Barreda Bort (Honda), 4e au au contrôle de passage 1 (CP1), l'Espagnol passe en tête au deuxième point intermédiaire. Derrière lui, le Chilien Pablo Quintanilla (KTM) fait des merveilles, n connaît parfaitement le terrain au point de virer en leader d'étape au CP1. Et si au final, il ne parvient pas à brouiller les cartes, il termine à une -très belle troisième place derrière l'intouchable duo Coma et Ba-redda Bort. Après avoir terminé deuxième des deux dernières étapes, Marc Coma signe son premier succès, reprenant 2'16 à Barreda Bort. H n'est plus qu'à 10'33 de Barreda Bort au général. Une autre KTM a frappé fort, celle emmenée par le Slovaque Svitko qui pointe à 3'54 dans l'étape du jour et remonte au 7e rang du général. Le Portugais Goncalvez a joué la sécurité pour conserver sa troisième place au général. Sunderland, lui, n'a pas eu cette chance. Parti à la faute dans la 4e spéciale, il a dû abandonner, épaule fracturée. Le premier Français du jour Ducros (Sherco) termine 8l et n'est plus très loin du top 10 au général ( 11e).

Despres en galère, Peter sur le podium

Chez les autos, le Dakar s'est arrêté hier pour le Français Guerlain Chicherit dont la voiture a pris feu après trois kilomètres dans la 5l spéciale. Dans la foulée ou presque Despres (2008 DKR) s'est arrêté au km 64 suite à un problème mécanique. Ih30 plus tard, il galérait toujours, tentant de réparer. Le Vésulien Peterhansel (2008 DKR), 2e au CP2 à 4" de l'Américain Gor-don, a rétrogradé au 4e rang au CP3 à plus de 9 minutes du Russe Vasyliev. Au CP7, il comblait une partie de son retard (8'05) pointant toujours au 4e rang derrière Vasyliev (Mini), Alrahji (Toyota) et Roma (Mini). Au contrôle de passage 8, aux deux tiers de la course, il avait encore gagné du temps pointant cette fois à 7'46 du leader provisoire sous la menace directe d'Al-At-tiyah (Mini). Chabot-Pillot (SMG) figurait à cet instant au 8e rang. Alrajhi (Toyota), débutant sur le Dakar, a créé la surprise en remportant la 5L étape devant Al-Attiyah. Le Vesulien Stéphane Peterhansel (Peugeot) monte pour la première fois sur le podium

Le siège de PSA déménagera à Rueil-Malmaison en 2017

Publié le 08 janvier 2015, à 15h49

PSA Peugeot Citroën quittera d'ici deux ans son siège historique de l'avenue de la Grande Armée, à Paris, pour deux sites de la région parisienne. L'état major du groupe rejoindra un nouveau site situé à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Les cadres des "centres d’expertises métiers" et les dirigeants des "grandes régions" seront quant à eux intégrés au site que PSA possède déjà à Poissy (Yvelines). 2 200 salariés sont concernés.

Le groupe PSA Peugeot Citroën quittera en 2017 son siège historique de l'avenue de la Grande Armée, à Paris, qu'il occupait depuis 1964. Ce projet de déménagement, qui s'inscrit dans le cadre de la politique de réduction de coûts engagée par le constructeur depuis plusieurs années, concerne aussi le siège de la marque Citroën situé dans le nord-ouest de Paris, a indiqué mercredi 7 janvier un porte-parole de PSA à Reuters.

2 200 personnes concernées

Xavier Duchemin, directeur de Peugeot France, a de son côté déclaré à la presse que le projet serait à l'ordre du jour d'un comité central d'entreprise programmé le 16 janvier. Les équipes partiront sur un nouveau site à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), notamment l'état-major du groupe, ainsi qu'à Poissy (Yvelines) où PSA dispose déjà d'un ensemble de bureaux ainsi que d'une usine de montage de voitures. Au total, environ 2 200 personnes travaillent sur les deux sites parisiens - 1 400 à la Grande Armée et 800 aux Epinettes.

Economies estimées à 50 millions d'euros par an

Dans le cadre de son redressement financier, PSA avait vendu en 2012 les murs de son siège parisien situé près de l'Arc de Triomphe, où la marque Peugeot est installée depuis 1964. Il avait fait de même pour le siège de Citroën et pour le showroom de la marque situé sur les Champs-Elysées. Locataires de ces différents lieux depuis ces opérations, PSA devrait réaliser au total une économie de 50 millions d'euros chaque année sur ses dépenses immobilières, d'après les informations du Monde.

6e étape du Dakar

Antofagasta – Iquique

Départ de la première voiture du bivouac à 7h16 (11h16, heure française)

Motos-quads : 319 km (spéciale), 369 km (liaison). Autos : 255 km (spéciale), 392 km (liaison). Camions : 255 km (spéciale), 370 km (liaison).

Tous les concurrents auront droit à une expédition au cœur des massifs dunaires Qui longent et dominent la côte. Pour la première fois, l'arrivée à la mi-course sera célébrée sur un podium installé dans le centre-ville d'Iquique : la rencontre entre les pilotes et leur public prendra ici une dimension affective, après le tremblement de terre qui a touché la région en début d'année.

Classement de la 6e étape

AUTOS

1. AI-Attiyah (Qat)-Baumel (Fra) (Mini) 2h37'182. De Villiers (Afs)-Von Zitzewtz (Ail) (Toyota) à 00373. Roma (Fra) – Périn (Fra) (Mini) à l'45 4. Gordon (USA) - Campbell (USA) (Gordini) à l'455. Terranova (Arg) - Graue (Arg) (Mini) à 5'486. Ten Brinke (Hol) - Colsoul (Bel) (Toyota) à 8'04 7. Alrajhi (Sau)-Gottschalk (AH) (Toyota) à 8'15 8. Holowczyc (Pol)-Panseri (Fra) (Mini) à 11'58 •

14. Chabot (Fra) - Pillot (Fra) à 18'42 ; 20. Peterhansel (Fra)-Cottret (Fra) (Peugeot) à 30'24

Le classement général après la 6e étape

AUTOS

1. AI-Attiyah (Qat)-Baumel (Fra) (Mini) 19h30'442. De Villiers (Afs)-Von Zitzewtz (AU) (Toyota) à 1112 3. Alrajhi (Sau)-Gottschalk (AH) (Toyota) à 28'444. Holowczyc (Pol)-Panseri (Fra) (Mini) à Ih00'53 5. Ten Brinke (Hol) - Colsoul (Bel) (Toyota) à l'04'236. Van Loon (Hol) - Rosegaar (Hol) (Mini) à Ih06'43

10. Peterhansel (Fra)-Cottret (Fra) (Peugeot) à l'49'41

Péter : « ça va être compliqué »

L’étape marathon du Dakar 2015, qui interdit aux concurrents de recourir à leur équipe de maintenance le soir au bivouac, débute aujourd'hui pour les voitures. Qu'en pense Stéphane Peterhansel ?

Comment se prépare-t-on à une étape marathon et quel est votre état d'esprit au regard du fonctionnement actuel de votre 2008 DKR?

Il faut d'abord rappeler que les étapes marathon, c'est vraiment l'esprit du Dakar, il n'y en avait pas eu depuis un moment pour les autos. C'est une bonne chose qu'elles soient de retour. Cela dit, pour nous, ça ne tombe pas très bien... La 2008 DKR est une voiture jeune qui a besoin d'un peu plus de maintenance que celle de nos principaux concurrents. Cette étape marathon va être compliquée. Si, le premier jour, on endommage la voiture, on va traîner le ou les problèmes le reste de la journée et le 2e jour...

Vous allez donc lever le pied de l'accélérateur, être beaucoup plus prudent ?

Forcément. On va garder une marge de sécurité plus grande que lors d'une étape normale. Il va falloir gérer les pneus, les pièces mécaniques les plus fragiles... il va falloir faire attention un peu plus à tout.

Physiquement, comment vous sentez-vous?

Pour le bonhomme, y a pas de souci ! Pour la mécanique, mon copilote et moi allons assurer une petite maintenance au bivouac, à Uyuni (Bolivie). On va checker certaines pièces, n y a des câbles, des rotules qui se grippent un peu dans le fech-fech, on va nettoyer tout ça. On pourra éventuellement appeler nos mécanos et ingénieurs via un téléphone satellite pour avoir un conseil, mais ils ne pourront pas être présents physiquement. Le règlement autorise par ailleurs les concurrents à s'entraider.

Êtes-vous stressé alors que cette étape marathon est imminente ?

Non, j'arrive à très bien gérer. On a encore beaucoup à apprendre, on doit encore beaucoup progresser. Avec

Jean-Paul, mon copilote, on essaie de donner le meilleur de nous-mêmes, d'aller le plus loin possible. Le Dakar, c'est une course compliquée. Ça l'est déjà pour une équipe rodée et une voiture éprouvée, alors pour une équipe aussi jeune que la nôtre... Peugeot sur le Dakar 2015, c'est 75 personnes. La quasi-totalité d'entre elles voient le Dakar pour la première fois ! Pour une équipe qui a six mois d'existence, le travail accompli jusqu'ici est extraordinaire. Il est important, quand on est pilote, de sentir les gens motivés, de sentir de la passion, et c'est le cas. Ça fait vraiment plaisir. Tout le monde s'est donné à fond pendant la préparation. Au regard des efforts fournis, de tout ce qui a été fait ces derniers mois, si on pouvait faire un résultat correct pour remercier tous les gars de l'équipe, ce serait vraiment sympa.

C'est quoi un résultat correct ?

Un top 5, ce serait pas mal.

Vous avez fait une croix sur le podium ?

Oui... Plus on monte dans le classement, plus les places sont extrêmement chères. Lors de la 2e étape, la plus longue du rallye (518 km), j'ai perdu une heure après avoir heurté un arbre. C'est dommage, parce qu'on était plutôt pas mal à ce moment-là.

N'attendait-on pas trop du retour de Peugeot au Dakar, trop tout de suite ?

Nous sommes trop dans notre bulle pour savoir ce qui se dit à l'extérieur. Pour beaucoup, dès que Peugeot se lance un défi, il le gagne. Seulement le projet Dakar a commencé très tard et la voiture a très peu roulé avant le début du rallye. Dans notre sport, il n'y a pas de miracle : si tu n’as pas travaillé, développé, testé comme un malade, tu ne peux pas gagner miraculeusement une course aussi dure que le Dakar. Ce serait d'ailleurs indécent vis-à-vis des autres concur-rents qui ont mis des années à développer et fiabiliser leur voiture. Les aficionados de Peugeot pensaient peut-être qu'on allait gagner tout de suite, mais il faut être réaliste. Cela étant, cette équipe Peugeot sur le Dakar a fière allure, n faut laisser du temps au temps. Ce Dakar prépare l'avenir.

Abandon de la Peugeot 2008 DKR (n°304)

Carlos Sainz très déçu

Le pilote Peugeot Carlos Sainz (n° 304) a dû renoncer, à seulement 20 km de l'arrivée jeudi. Aveuglé alors qu'il roulait dans la poussière d'un quad, il a heurté une pierre effectuant cinq tonneaux. L'équipage est sorti indemne, mais sans le moindre espoir de poursuivre sa course.

Vainqueur de l'épreuve en 2010, l'Espagnol avait réussi à se hisser jusqu'à la quatrième place au général à l'issue du troisième jour de course. Il s'agit, pour l'instant, du meilleur classement constaté pour la jeune débutante Peugeot 2008 DKR.

« Je suis très déçu, particulièrement après tout le travail effectué par les mécaniciens la nuit dernière alors que nous avions rejoint le bivouac à 3 h 30 du matin (7 h 30 heure française), déplore Sainz. C'est toujours terrible d'abandonner, quelle qu'en soit la raison. »

PSA : la crainte s’installe à Rennes.

Plusieurs dizaines d'élus d'Ile-et-Vilaine, notamment maires et conseillers généraux, et de syndicalistes de divers secteurs ont lancé un appel à la mobilisation pour sauvegarder l'usine PSA de La Janais, dans la banlieue rennaise, et « sauver tous les emplois ». « C'est un appel à la mobilisation d'un territoire car aujourd'hui nous avons atteint un point de quasi-rupture », a dit devant la presse le maire (PS) de Chartres-de-Bretagne, dont la commune accueille l'usine PSA sur son territoire.

L'initiative regroupe des élus dont les territoires sont tous concernés par la filière automobile. À « ce stade, il est évident que l'usine est menacée de fermeture », disent les signataires de l'appel. « 400 suppressions d'emplois en 2015 »

«Depuis 2005, les effectifs de La Janais sont passés de 12000 à 4000 aujourd'hui. L'usine sortait alors 300000 véhicules de ses trois chaînes. La prévision n'est que de 60000 en 2015 sur l'unique chaîne restante (et) la direction annonce encore 400 suppressions d'emplois en 2015 », disent-ils notamment.

Les initiateurs de l'appel mettent également en cause la responsabilité des « gouvernements qui se sont succédé » depuis 2008 et qui « ont versé des milliards aux grands groupes de l'automobile, sans que ces versements n'empêchent le moindre licenciement ». Ils dénoncent

notamment « l'exigence » du groupe PSA de recevoir 140 euros des collectivités locales par voiture produite à La Janais en « compensation d'un prétendu surcoût par rapport à l'usine de Sochaux ».

Tout en affirmant ne pas vouloir « empiéter sur les prérogatives des organisations syndicales de PSA », les signataires estiment de leur « responsabilité d'œuvrer à l'union la plus large pour aider les salariés et leurs organisations à faire barrage aux suppressions d'emplois qui sont an-noncées ». « Nous n'avons qu'une ambition : contribuer à sauver les usines de PSA, Standard Cooper, et sauver tous les emplois », concluent-ils dans cet appel soumis à la signature publique.