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n°3 novembre 2008 Comment s’occuper à St-Nicolas-en-Forêt L’ancienne garderie métamorphosée Souriez, vous êtes filmés!

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n°3 novembre 2008

Comment s’occuperà St-Nicolas-en-Forêt L’ancienne garderie métamorphosée

Souriez, vous êtes filmés!

Page 2: n°3 novembre 2008stnicolasenforet.online.fr/stnicnews/stnicnews_03.pdfque « provisoires » (10 ans) pourtant, avec quelques réaménagements mineurs, ils ont triplé leur durée

St-Nic’ est souvent représenté tel une cité dortoire. Pourtant, le quartier a une vie associative bien réveillée! Levons le voile sur le St-Nicolas qui n’est pas connu de tous.

C’est l’automne à St-Nicolas-en-Forêt.

Pour beaucoup, le quartier se prépare

à hiberner, cependant la réalité est tout

autre. Au CASC, la saison vient à peine

de commencer, et comme tous les ans,

de nouvelles activités sont organisées.

Ainsi, on retrouve tous les jours les enfants

des écoles pour le repas de midi, et pour

l’atelier périscolaire le soir. De nombreuses

activités sont organisées pour les petits et

les grands, tout au long de la semaine.

Le lundi soir, les enfants sont accueillis

pour un atelier théâtre de 16.45 à 18.15, le

mardi de 13.00 à 13.45, un atelier Nature

et Environnement est proposé aux élèves

de l’école du Jura, le soir, c’est Modern’ Jazz

pour les 4-10 ans. Le mercredi aprés-midi,

les goûters d’anniversaires ont lieu au

centre, place Fontaine.

Pour les plus grands, des activités sont

également disponibles. L’atelier bois est

ouvert du lundi au vendredi de 14.00 à

18.00, le mardi et jeudi aprés-midi, un

Scrabble est organisé, le mercredi de 20.00

à 22.00, c’est le club Astronomie et le jeudi

aprés-midi, la Café des Anciens. Enfin,

les jeudis et vendredis soir, des cours de

Danse Jam et Orientale sont dispensés.

Pour les sportifs, l’ASSN propose de

nombreuses disciplines que nous vous

présenterons dans un prochain numéro.

Renseignement CASC :Tel. 03 82 59 18 00

Renseignements ASSN :http://fbr.free.fr/

à la une

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S’amuser à St-Nic’Des airs de jeux sont dispersés dans le quartier. En voici un recensement.

L’ancienne garderiemétamorphosée

En mois d’un an, l’ancienne halte-

garderie, rue des Buissons, a été

métamorphosé. Malgré son « succés »,

la halte-garderie de St-Nicolas a fermé

en 2005. Le bâtiment a été vendu

à une SCI et transformé en logements.

Dans quelques semaines, des familles

s’installeront dans le bâtiment, auquel

un étage a été ajouté.

Depuis quelques jours, un système

de vidéosurveillance a été mis

en place sur le quartier de St-Nic’.

Des caméras ont été installé sur le toit

de l’annexe-mairie et au gymnase.

Le clocher de l’église est lui équipé

d’une caméra à 360°. Ce système

vise à réduire les dégradations dont

le quartier est le théâtre depuis

quelques années.

Jeux pour enfants> Derrière l’ancienne mairie> Rue Pablo Picasso> Rue des Grands-Bois

Terrain de football> Sous le chateau d’eau, près du stade.

Terrain de spots> Près de l’école du Jura> Rue des Grands-Bois

actualité

Souriez, vous êtes filmés!

Tables de ping-pong> Place de la Fontaine

Pétanque> Place de la Fontaine

Et les infrastructures sportives :> Gymnase, salle de karaté, > Stade, terrains de tennis.

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//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////n°3 / novembre 2008Webzine éditée par le site http://stnicolasenforet.online.frUniquement disponible en téléchargement sur le site InternetPublié en indépendance de la mairie de HayangeContact : [email protected]

Tous les mois, nous vous proposons de découvrir un extrait de l’exposition du cinquantenaire de St-Nicolas-en-Forêt, qui a eu lieu en été 2008. En voici le troisième épisode.En décembre 1956, la construction des «domofers» a débuté. En mois d’un an, les vingts immeubles de fer étaient sortis de terre. Ils étaient de trois ou quatre étages, divisés en plusieurs appartements de type F3 et F5.

Ces immeubles s’accordaient au final moins bien au cadre naturel que les autres logements mais ils étaient le témoin de la volonté avant-gardiste de SOLLAC. Les logements étaient chauffés individuellement par un poêle encastré dans la salle de séjour. Un chauffe-eau à gaz assurait l’eau chaude à la cuisine et à la salle de bain. La grande innovation de ces constructions était d’utiliser des matériaux métalliques. Mais très vite, les locataires ont déchanté en raison de nuisances sonores nombreuses. Etant donné que tous les bâtiments étaient en métal, les bruits comme ceux des cages d’escaliers étaient véhiculé par l’armature elle-même. Certains logements abritaient souvent des familles nombreuses potentiellement bruyantes, des travailleurs postés n’ayant pas les mêmes rythmes de vie, à l’usine la nuit, en repos le jour… Les conditions de vie sont alors très vite devenues intolérables en raison de cette isolation phonique médiocre.

Eric François en témoigne aujourd’hui « Ces immeubles correspondaient aux exigences du moment, d’un hébergement de masse à réaliser rapidement. Ils n’étaient que « provisoires » (10 ans) pourtant, avec quelques réaménagements mineurs, ils ont triplé leur durée de vie. Il était composé de 3 chambres, une salle à manger, cuisine, salle de bain. Le chauffage se faisait par une chaudière au charbon.

Deux des trois chambres possédaient des bouches d’arrivée d’air chaud. La troisième dénommée « chambre froide » n’en possédait pas. Il fut des hivers ou du givre se retrouvait sur le vitrage intérieur. Ces immeubles à structure métallique et au revêtement en tôle galvanisée, n’avaient qu’une isolation phonique et thermique des plus sommaires. Le double vitrage n’existait pas. En été, c’était un four et en hiver, une glacière difficile à chauffer. La salle de bain ne pouvait ne contenir que la machine à laver. Les pièces étaient très petites. Chacun avait une cave en sous sol qui au départ étaient séparées que par des cloisons en latte de bois mais très vite des murs en dur et des portes plus conséquentes ont été montés…

Ils imposaient aussi une déambulation intérieure aussi silencieuse que possible ainsi que dans les escaliers. Il n’était pas question de courir, ou de porter des claquettes au pied et de faire hurler la radio. Ces immeubles constituaient aussi de véritables pièges pour les oiseaux qui tentaient d’y nicher sous les relevés de toiture. Beaucoup tombaient alors entre les tôles pour y agonir lentement. Il était triste d’entendre ces pépiements. Avec mon papa, nous avions de ci-delà, à la base, découpé de petites ouvertures mais très peu furent réellement sauvés. »

Les ouvriers lors de la construction des domofers.

Prochain numéro le 8/12/2008

historique

Vue aérienne des domofers de la Tour Neuve, à la fin des années 1950.