cpg e f et stimulation - guigui5000.free.fr
TRANSCRIPT
Moelle épinière
Système nerveuxcentral
Système nerveuxpériphérique
Système nerveux = +
= +
Le comprend les s t ruc tures nerveuses situées à l’ de la et du
.
système nerveux central
intérieurboîte crânienne
canal rachidien
Système nerveuxcentral
= +Moelle Encéphale
Moelle
Encéphale
C1
L2
Etenduede la
moelle
La moelle est un cordon de tissu nerveux, pesant environ 30g, long d’une quarataine de centimètres, et situé dans le canal rachidien.
La moelle va de la première vertèbre cervicale (C1) à la deuxième vertèbre lombaire (L2).
La moelle présente deux renflements :
• un renflement cervical correspondant à la naissance du plexus brachial,
• un renflement lombaire (plexus lombo-sacré).
Niveau de la vertèbre L2
Niveau de la vertèbre C1
Renflement cervical
Renflement lombaire
Racines cervicales
Racines dorsales
(thoraciques)
Plexusbrachial
Racines lombaires
Racines sacrées
Il existe 31 paires de racines.
De la moelle cervicale, naissent huit racines (C1-C8).
Les racines dorsales (aussi dénommées thoracique) au nombre de 12 (T1-T12), sont plus en plus obliques vers le bas.
Les racines lombaires (L1 à L5) et les racines sacrées (S1-S5) se verticalisent et constituent « la queue de cheval » avec la racine coccigienne.
L’extrémité inférieure de la moelle s'appelle le cône terminal, prolongé par le filum terminale. La moelle est entourée d’une enveloppe fibreuse : la dure-mère baignant dans le liquide céphalo-rachidien. L'extrémité inférieure de la moelle descend jusque la deuxième vertèbre lombaire.
Moelle épinière
Trou de conjugaisonGanglion spinal
Ganglion sympathiqueCorpsvertébral
Les racines dorsales, sensitives, présentent un renflement appelé ganglion spinal dans lequel se trouvent les corps cellulaires des neurones sensitifs (neurones bipolaire ou cellules en T). Ces ganglions spinaux doivent être distingués des ganglions des chaînes sympathiques qui sont latéro-vertébraux ou pré-vertébraux.
Corps vertébral
Apophyses articulaires supérieures
Apophyses articulaires inférieuresApophyses transverses
Apophyses épineuses
Trou de conjugaisonDisqueintervertébral
Projection du canal rachidien
Racine nerveuse
Chaîne latéro-vertébraledes ganglionssympathiques
La moelle épinière apparaît très tôt dans la
phylogenèse et est observée chez tous les
vertébrés.
La moelle et les structures équivalentes du tronc
cérébral sont les centres de réflexes sensitivo-moteurs.
La moelle est le premier relais de tous les
messages provenant de la périphérie.
La moelle est structurée transversalement.
On distingue, au centre de la moelle, la présence
de la substance grise traversée par le canal de
l’épendyme et entourée de la substance blanche
constituée en faisceaux de fibres montantes et
descendantes.
Substance grise
Substance blanche
Canal de l’épendyme
Tube neural (embryon)
Arrière
Avant
Coupe de la moelle au niveau de la sixième cervicale
Substance grise
Canal de l’épendyme Substance blanche
Avant
Arrière
Coupe de la moelle au niveau de la sixième cervicale
Corne antérieure
Corne postérieure Racine postérieuresensitive
Racine antérieuremotrice
Avant
Arrière
Coupe de la moelle au niveau de la sixième cervicale
Corne antérieure
Corne postérieure Racine postérieuresensitive
Racine antérieuremotrice
Organisation de la substance grise médullaire
Transversalement, la substance grise médullaire a
la forme d’un « H » :
- les branches supérieures de ce « H »
correspondent aux cornes postérieures ;
- les branches inférieures de ce « H »
correspondent aux cornes antérieures,
- entre les cornes postérieures et antérieures se
trouvent les zones intermédiaires.
Avant
Arrière
Coupe de la moelle au niveau de la sixième cervicale
Corne antérieure
Corne postérieure Racine postérieuresensitive
Racine antérieuremotrice
Les afférences sensitives pénétrant dans les
cornes postérieures de la moelle au travers des
racines rachidiennes postérieures.
Les racines antérieures motrices sont
constituées des axones des motoneurones
dont les soma sont localisés dans les cornes
antérieures.
Axones
Racine antérieure
Soma
Les zones intermédiaires sont particulièrement
riches en interneurones.
Les zones intermédiaires contiennent aussi les
soma des motoneurones végétatifs (cornes
intermédiaires) dont les axones traversent les
cornes antérieures et empruntent les racines
antérieures.
Neurone végétatif sympathique préganglionnaire
Corne intermédiaire
Racine antérieure
Centressympathiques médullaires
Chaînes des ganglions sympathiques
latéro-vertébraux
Neurone pré-ganglionnaire
Neurone post-ganglionnaire
Moellerachidienne
Nerfs
sympathiques
Synapsesadrénergiques: libération denoradrénaline
Organisation de la substance grise médullaire :
noyaux et lames
La description anatomique de la substance grise en
cornes antérieures et postérieures, a été affinée
ensuite sur le plan microscopique.
Dans un premier temps, ont été décrits des
noyaux cellulaires regroupant des cellules ayant
des propriétés morphologiques et fonctionnelles
communes (colonnes de Clarke, noyaux propres
des cornes postérieures, substance gélatineuse de
Rolando, noyaux moteurs, noyaux réticulaires...).
Actuellement, une organisation lamellaire de la
moelle est préférée à une organisation en noyaux
strictement délimités.
Cette description lamellaire n’exclue pas la
présence de noyaux cellulaires plus ou moins bien
délimités mais elle permet en plus de différencier
des zones fonctionnellement distinctes qui
n’existent pas dans une description purement
nucléaire.
A la suite des travaux du neuro-anatomiste Rexed,
on distingue ainsi 10 lames (ou couches)
disposées schématiquement d’arrière en avant, des
cornes postérieures vers les cornes antérieures.
Subdivision de la substance grise médullaire d’après Rexed.
Coupe de la moellesixième cervicale
IIIIIIIVVVI
VIII
X
IX
VII
Racine postérieure
Chaque type de récepteurs fait des synapses avec
les neurones de la moelle dans des couches
préférentielles.
Fibres myélinisées
En première approximation, plus le diamètre des fibres afférentes augmente plus les fibres pénètrent profondément dans les racines postérieures.
Racine postérieure
I
II
Fibres C
V
Fibres myélinisées
Racine postérieure
Fibres C
Les fibres C feraient des synapses avec des neurones (deutéroneurones) localisés dans différentes couches de la corne postérieure .
Les cornes postérieures sensitives sont constituées
des couches I à VI :
• la couche I correspond à la lame marginale,
relais des informations nociceptives et
thermiques ;
• la couche II à la substance gélatineuse de
Rolando
• les couches III, IV, V et VI aux noyaux propres
(nucleus proprius) de la moelle.
La couche VII correspond à la colonne de Clarke et
au noyau intermédiaire latéral, noyau de la vie
végétative, constitué des corps cellulaires des
neurones préganglionnaires sympathiques.
Les cornes antérieures correspondent aux couches
VIII (inter-neurones) et IX (noyaux moteurs).
Enfin, la couche X correspond à une fine couche
entourant le canal de l’épendyme.
Cornes antérieures: soma des motoneurones
Les axones des motoneurones sont les seules fibres innervant l e s f i b r e s m u s c u l a i r e s squelettiques.
Toutes les influx provenant du système nerveux central et d i r i gés ve rs l es f i b res musculaires empruntent donc la voie des motoneurones.
“ Les motoneurones sont la ”
Prix Nobel 1932
voie finale commune
C.S. Scherrington
type I
type IIa
type IIb
type II
Fuseausac type1
Fuseau
Les corps cellulaires des motoneurones sont localisés dans la corne antérieure de la moelle.
Les motoneurones innervant un muscle sont regroupé dans la corne antérieure et forment des « noyaux » moteurs.
La localisation des motoneurones innervant les différents groupes musculaires est répartie de façon systématique à l’intérieur des cornes antérieures
Les différents types de motoneurones (alpha, béta, gamma) innervant un muscle sont mélangés à l’intérieur d’un noyau moteur.
Les différents types de moto-neurones ( , et ) innervant un muscle, sont dispersés au sein de son noyau moteur.
Les « noyaux » regroupant les corps cellulaires
des motoneurones se répartissent dans les
cornes antérieures de la moelle en fonction des actions des muscles innervés :
• muscles extenseurs antigravifiques et muscles
fléchisseurs,
• muscles des racines et muscles des
extrémités.
Localisation des noyauxmoteurs (motoneurones)dans la corne antérieure
(niveau cervical)
Muscles des membresMuscles du tronc
Musclesproximaux
Musclesdistaux
Muscles fléchisseurs
Muscles extenseurs
Les noyaux moteurs des muscles du tronc et des racines des membres sont localisés dans la portion interne des cornes antérieures.
Les noyaux moteurs des muscles des extrémités des membres sont localisés dans la portion externe des cornes antérieures ;
Les noyaux moteurs des muscles fléchisseurs des membres sont situés postérieurement par rapport à ceux des muscles extenseurs.
Substance Blanche : les cordons de la moelle
Il est classique de regrouper les différents
faisceaux de la moelle en cordons :
- cordons postérieurs,
- cordons latéraux,
- cordons antérieurs.
La substance blanche de la moelle est
essentiellement constituée de faisceaux de fibres ascendantes et descendantes mettant en relation
la moelle avec les structures nerveuses
supérieures.
A ces principaux faisceaux , il convient d’ajouter
des petits faisceaux propriospinaux, mettant en
relation les différents métamères.
Cordon postérieurs(Goll et Burdach)
Moelle au niveau de la sixième cervicale
Fx. spino-cérebelleux
Fx. réticulo-spinalFx. vestibulo-spinaux (médian et latéral)
Fx. pyramidal direct
Fx. pyramidal croiséet rubro-spinal
Voies ascendantesVoies descendantes
Fx.tecto-spinal
Fx. spino-thalamiquesFx. spino-olivaireFx. spino-tectal
Fx. végétatif
Fx. Raphé-spinal
Faisceaux proprio-spinaux
Moelle au niveau de la sixième cervicaleLiaisons entre métamères
ascendantes et descendantes
La moelle est structurée longitudinalement.
Bien que la substance grise soit continue de la
moelle sacrée au bulbe rachidien, il est possible d’y
reconnaître une organisation métamérique dans
la disposition des groupes de neurones et leurs
connections.
L5
L4
L3
L1 / D12
L2
S1
S2
C2
C5
D2
D1
C8
C7
C6
C4
D3
D7D5
D9D11
L1L3L5
C3
Dermatomes
Dermatomes sensitifs L’innervation sensitive de la peau correspondant aux racines rachidiennes dessine sur la surface du corps des bandes plus ou moins parallèles dénommées « dermatomes sensitifs ». A chaque dermatome, correspond un niveau radiculaire.
interneuronepropriospinal court
Neurones proprio-spinaux courts(quelques métamères)
Noyaux moteurs des muscles distaux
La présence de faisceaux proprio-spinaux long et courts permet l’action des réflexes sur plusieurs niveaux médullaires. Ainsi, la présence de faisceaux proprio-spinaux longs permet à des réflexes naissant au niveau du cou d’agir sur la musculature du tronc et des racines des membres (réflexes de Magnus).
Neurones proprio-spinaux longs(nombreux métamères)
interneuronepropriospinal long
Noyaux moteursdes muscles proximaux
et du tronc
Réflexes de Magnus
La flexion du cou par rapport à la colonne vertébrale provoque une modification du tonus des membres antérieurs et postérieurs qui, en retour, diminue cette flexion.
Physiologie médullaire • La moelle, centre réflexe
• La moelle, relais des voies descendantes
• La moelle, relais des voies ascendantes
• La moelle , centre générateur de mouvements
Effecteur
Récepteur
Réflexe mono-synaptique
SynapseEffecteur
Récepteur
Réflexe mono-synaptique
Synapse
Réflexes myotatiques
Percussion brève et rapidedu tendon rotulien
Marteau réflexe
Réflexe rotulien
Déformation brève et rapide
du tendon rotulien
Etirement bref et rapidedes fibres du quadriceps
Fibre II
Terminaison primaire
Fibre Ia
Terminaison secondaire
fuseau de type sac
fibre nerveuse Ia
Potentiels d’action
Potentiel de récepteur
Etirementdu fuseau
Contraction brèvedu quadriceps
Production de potentiels d’action par le fuseau musculaire
Electromyogramme
Secousse musculaire
Percussion du tendon
Déplacement de la jambe
Effecteur
Récepteur
Réflexe di-synaptique
Synapses
Fibres IbGolgi
Réflexe myotatique inverse
Multiplicité des processus
d’innervation réciproque
+ Ia
fuseau +
Quadriceps
Innervation réciproque
Quadriceps
Biceps femoris
Motoneurone
Motoneurone
InterneuroneIa
Activation
agonistes
monosynaptique des motoneurones des muscles .
des motoneurones des muscles par l ' intermédiaire d'un interneurone inhibiteur
Inhibitionantagonistes
InterneuroneIa
Ia
fuseau
+
+
Biceps femoris Innervation réciproque
Quadriceps
Biceps femoris
Motoneurone
Motoneurone
Moelle
Inhibition antagonistes
des motoneurones des muscles par l ' intermédiaire d'un interneurone inhibiteur.
monosynaptique des motoneurones des muscles
Activation
agonistes .
+ Ib
Golgi+
Quadriceps Quadriceps
Biceps femoris
Motoneurone
Motoneurone
Moelle
+
Inhibitionagonistes
des motoneurones des muscles par l ' i n t e r m é d i a i r e d ' u n interneurone inhibiteur.
des motoneurones des muscles par l ' intermédiaire d'un interneurone activateur.
Activationantagonistes
Ib
+
+
Biceps femoris
Quadriceps
Biceps femoris
Motoneurone
Motoneurone
Moelle
Golgi
+
Activation antagonistes
des motoneurones des muscles par l ' intermédiaire d'un interneurone activateur.
des motoneurones des muscles par l ' i n t e r m é d i a i r e d ' u n interneurone inhibiteur.
Inhibitionagonistes
+
Fuseaux Vaste externe
Ia
+
Fuseaux Vaste interne
Ia +_
Ib
Organe de Golgi Biceps femoris
+
+_
Organe de Golgi Vaste interne
Ia
Fuseaux Biceps femoris
+
Muscle Vaste interne
Muscle Biceps femoris
Motoneurone
Convergences des afférences Ia et Ib sur les motoneurones
Muscle Vaste interne
Ib
Musclesagonistes
Musclesantagonistes
Os
I.IaI.Ia
R R
Mn Mn
Ia Ia
Faisceau spino-thalamique latéral (douleur et chaleur)
Réflexes polysynaptiques nociceptifs
Stimulus cutané nociceptif
Réponse réflexe polyphasique et plurisegmentaire.
Interneurones
Réflexe de fléxion obtenu chez une par un stimulus d'intensité croissante
grenouille spinaliséenociceptif
Stimulus faibleflexion de la patte
Stimulus moyenflexion patte + jambe
Stimulus fortflexion
patte + jambe + cuisse + diffusion controlatérale
Physiologie médullaire • La moelle, centre réflexe
• La moelle, relais des voies descendantes
• La moelle, relais des voies ascendantes
• La moelle , centre générateur de mouvements
Cortex cérébral
Tronc cérébral
Moellemotoneurones
Contractionmusculaire
ThalamusNx GrisNx Nx GrisGris
Récepteurs
Vestibules
Rub Rét Tec Ves
Rub : F. rubro-spinalRét : F.réticulo-spinalTec : F. tecto-spinalVes : F. vestibulo-spinal
Cervelet
Hiérarchie et interactions des centres nerveux intervenant dans le contrôle moteur.
Motoneuronesinterneurones
Faisceaux vestibulo-spinaux
Motoneuronesinterneurones
Faisceaux tecto-spinaux
Motoneuronesinterneurones
Faisceaux réticulo-spinaux
Faisceaux réticulo-spinaux
Moelle au niveau de la sixième cervicale
Fx. réticulo-spinalFx. vestibulo-spinaux (médian et latéral)
Fx.tecto-spinal
Voies descendantes
Faisceau bulbospinalréticulospinal
Faisceau bulbospinalréticulospinal
Faisceau pontospinal réticulospinal
Nucleus reticularis pontis oralis
Nucleus reticularis pontis caudalis
Nucleus giganto-cellularis
Motoneuronesinterneurones
FaisceauxRubro-spinaux
Les faisceaux rubro-spinaux sont peu développés chez l’homme et ne descendent que jusque la moelle cervicale.
Moelle au niveau de la sixième cervicale
Faisceau rubro-spinal
Voies descendantes
F1
F2
F3
P1
P1P2
P2
T1
T2
T3
O1O2
O3
F. a
scendante
P. a
scendante
Scissure de Rolando
Scissure de Sylvius
Vue latérale de l'hémisphère gauche
Les centres moteurs du tronc cérébral sont sous le contrôle du cortex cérébral.
Moelle au niveau de la sixième cervicale
Faisceau pyramidal direct
Faisceau pyramidal croisé
Voies descendantes
Motoneuronesinterneurones
Faisceaux pyramidaux
Motoneurones
Les faisceaux cortico-spinaux pyramidaux) sont les seuls à pouvoir faire des synapse directement sur les motoneurones.
Faisceaux pyramidaux
La disposition des noyaux moteurs doit être rapprochée de celle des voies descendantes : • les faisceaux pyramidaux croisés et
rubrospinaux descendant dans les cordons latéraux sont proches des noyaux moteurs des muscles des extrémités ;
• les faisceaux descendant dans les cordons
antérieurs (faisceaux vestibulospinaux, réticulospinaux, pyramidaux directs...) sont proches des noyaux moteurs des muscles du tronc et des racines des membres.
La localisation du faisceau pyramidal croisé est optimale pour agir sur les neurones sensitifs de la corne postérieure et les motoneurones innervant les muscles distaux.
Fx. réticulo-spinauxFx. vestibulo-spinaux (médian et latéral)
Fx.tecto-spinaux
La localisation du faisceau pyramidal directe est optimale pour agir sur les motoneurones innervant les muscles du tronc et de la racines des membres des deux cotés.
Centres supra-spinaux
Motoneurone
a agoniste
Motoneurone
a antagoniste
Cellulede Renshaw
Fibres Ia
Quelques points de contrôle des réflexespar les centres supra-spinaux
Motoneurone
g agoniste
Mn
I.Ia
Afférencescutanées
F.R.A.
Neuronespropriospinaux
RubrospinalCorticospinal
Vestibulospinal
Vestibulospinal
Mn
R
Aff. cutanées
Aff. articulaires.
I.Ib
Rubrospinal
Corticospinal
Réticulospinal dorsal
Réticulospinal N.A.
Ib
IaIa
motoneuronesantagonistes
Convergences sur les motoneurones
et les interneurones Ia et Ib
Propriospinal
Moelle au niveau de la sixième cervicaleVoies descendantes
Fx. végétatif
Fx. Raphé-spinal
Neurone végétatif sympathique préganglionnaire
Corne intermédiaire
Racine antérieure
Faisceau végétatif
Voies descendantes végétatives
Néocortex
Système limbique
(ganglion interpédonculaire et Nx. tegmentaux centraux et ventraux)
Mésencéphale Hypothalamus
HypophyseBulbe et protubérance
Neurones post-ganglionnaires Neurones post-ganglionnaires
hormones hypothalamiques (releasing factors)
Organes cibles Organes cibles Organes cibles
hormones hypophysaires
Glandes endocrines
hormonesrétroaction
Parasympathique cranien Orthosympathique
Parasympathique sacré
Neurones pré-ganglionnaires
Comportements
Moelle
Néocortex
Système limbique
(ganglion interpédonculaire et Nx. tegmentaux centraux et ventraux)
Mésencéphale Hypothalamus
Bulbe et protubérance
Neurones post-ganglionnaires
Organes cibles
Orthosympathique Parasympathique sacré
Comportements
Moelle
Physiologie médullaire • La moelle, centre réflexe
• La moelle, relais des voies descendantes
• La moelle, relais des voies ascendantes
• La moelle , centre générateur de mouvements
Les mêmes afférences sensitives peuvent intervenir dans différents
processus physiologiques :
Exemple des afférences proprioceptives
Un seul et même neurone se projette sur de nombreuses structures nerveuses.
racinepostérieure
racineantérieure
ganglionspinal
Arc réflexe monosynaptique
Sensibilité épicritiquecordons postérieurs
Projections vers
le cervelet faisceaux spinocérébelleux
directs et indirects
Cordon postérieurs(Goll et Burdach)
Fx. spino-cérebelleux
Fx. spino-thalamiquesFx. spino-olivaire
Fx. spino-tectal
Voies médullairesde la sensibilité
Les cordons postérieurs sont constitués de deux
faisceaux ascendants (fasciculus gracilis ou
faisceaux de Goll et fasciculus cuneatus ou
faisceaux de Burdach).
Ces cordons sont constitués de fibres myélinisées
qui sont en fait des collatérales des axones
provenant des fibres sensitives de gros diamètre
et correspondent à la sensibilité dite épicritique.
Cordon postérieurs(Goll et Burdach)
Moelle au niveau de la sixième cervicaleVoies ascendantes
Moelle au niveau de la sixième cervicale
Fx. Spino-cérebelleuxdirect de Fleschig
Voies ascendantes
Fx. Spino-cérebelleuxindirect de Gowers
Moelle au niveau de la sixième cervicaleVoies ascendantes
Fx. spino-thalamiquesFx. spino-olivaireFx. spino-tectal
Moelle au niveau de la sixième cervicaleVoies ascendantes
Fx. spino-thalamiquesFx. spino-olivaireFx. spino-tectal
Fx. Spino-cérebelleuxdirect de Fleschig Fx. Spino-cérebelleux
indirect de Gowers
directes croisées
Physiologie médullaire • La moelle, centre réflexe
• La moelle, relais des voies descendantes
• La moelle, relais des voies ascendantes
• La moelle, centre générateur de mouvements
La moelle possède des centres capables d’engendrer des mouvements rythmiques plus ou moins complexes, allant du réflexe du grattage (action coordonnée des muscles agonistes et antagonistes vers une zone cutanée précise) à une ébauche de marche. Dans certaines conditions, un animal spinal (animal dont la moelle est déconnectée de l’encéphale) est capable d’une activité rythmique de flexion-extension des différentes articulations des membres antérieurs et postérieurs, avec alternance des cotés gauches et droits.
Brown (1911 et 1912) montre qu’un chat spinal est capable de contractions rythmiques altérnées des muscles fléchisseurs et extenseurs de la cheville, même après section des racines postérieures.
Brown proposa le concept de centre locomoteur médullaire (half center model)
E F E F
Extension Flexion
Un animal spinal conserve la possibilité de réa l i se r des mouvements rythmiques stéréotypés.
Il existerait donc au niveau spinal des générateurs de mouvement rythmique ou
ou (CPG).Central Pattern Generators
E F
E
F
E F
Centre locomoteur médullaire (half center model)
Motoneurones fléchisseurs
Motoneurones extenseurs
F
F
Un animal conserve la possibilité de réaliser des mouvements ry thmiques s téréotypés reproduisant le : membres gauches et droits sont en opposition de phase.
spinal
patron de la marche
E E F
Membre gauche Membre droit
F
Un animal spinal conserve la poss ib i l i té de réa l iser des m o u v e m e n t s r y t h m i q u e s stéréotypés reproduisant le
: membres gauches et droits sont en opposition de phase.
patron de la marche
E F
E F
Membre postérieur
E
Membre antérieur
Un animal spinal conserve la poss ib i l i té de réa l iser des m o u v e m e n t s r y t h m i q u e s stéréotypés reproduisant le
: membres antérieurs et postérieurs sont en opposition de phase.
patron de la marche
F
E F
F
E
F
E
E F E F
Gauche Droite
La coordination des activités rythmiques des membres antérieurs et des membres postérieurs est une caractéristique principale de la locomotion quadrupède. Des circuits nerveux spécialisés situés dans la moelle caudale (CPG de la locomotion) organisent l'activité locomotrice des membres postérieurs, alors que des circuits médullaires rostraux spécialisés commanderaient les mouvements des membres antérieurs. La coordination de ces deux circuits serait réalisée par des neurones proprio-spinaux longs, reliant les renflements cervicaux et lombaires de la moelle.
Neurones proprio-spinaux longs(nombreux métamères)
interneuronepropriospinal long
Noyaux moteursdes muscles proximaux
et du tronc
F
E
F
E
F
E
F
E
Avant
Arrière
Gauche Droite
E F E F
E F E F
La coordination des mouvements des membres pendant la marche est semblable chez les enfants en bas âge, les adultes et les quadrupèdes. La coordination entre les quatre membres est organisée de la même façon pendant des mouvements cycliques chez l’homme et le chat.
F
E
F
E
F
E
F
E
Membres supérieurs
Gauche Droite
Membres inférieurs
E F E F
E F E F
Des mécanismes neuronaux médullaires communs interviendraient dans la locomotion bipède (homme) et quadrupède (animal) : des neurones proprio-spinaux longs relient les renflements cervicaux et lombaires chez l'homme comme chez l’animal. Le système de locomotion, plus ancien dans l’évolution animal, coexiste avec la commande cortico-spinale (système pyramidal) qui permet des mouvements très adroits de la main. La coordination entre les membres serait réalisée au niveau spinal chez l’homme comme chez le chat. Le cervelet agirait sur cette coordination spinale entre les membres par l'intermédiaire de neurones réticulo-spinaux.
Des arguments supplémentaires en faveur d’un couplage neuronal entre les membres supérieurs et inférieurs sont donnés par les études des patients présentant des lésions médullaires cervicales :
• des réponses réflexes de courte latence, dites « entre membres », peuvent être obtenues dans des muscles distaux des membres supérieurs par la stimulation électrique au niveau de la cheville du nerf tibial.
• ces réponses réflexes supra-segmentaires pourraient exprimer une perte d'inhibition par des centres nerveux supra-spinaux.
Cette augmentation des réflexes pourrait aussi être expliquée par le bourgeonnement de collatérales des neurones proprio-spinaux occupant les espaces synaptiques laissés vacants par la dégénérescence des fibres descendant des centres nerveux supra- médullaires.
Le réseau neuronal complexe intervenant dans la locomotion s'étend de la moelle dorso-lombaire à la moelle cervicale. Plus la lésion médullaire est haute, plus le patron locomoteur provoqué chez des patients paraplégique ou tétraplégique est proche de la normale.
Plusieurs études ont montré qu'un spécifique sur tapis roulant est efficace dans la de la chez des
présentant une .
entraînement
récupération partielle locomotion
chats section complète de la moelle
Récemment, la récupération d'une certaine activité locomotrice a été obtenue chez des patients souffrant de par un intensif sur tapis roulant.
Le système neuronal responsable de cette récupération locomotrice chez le chat et l'homme serait les CPG.
lésions médullairesentraînement
Chez le chat comme chez l’homme, l’effet de l’entraînement sur tapis roulant pourrait, au moins en partie, être expliqué par l’augmentation des « entrées » sensorielles adéquates en rapport avec la locomotion qui activeraient et/ou règleraient ces circuits locomoteurs spinaux.