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Couples sérodifférents : Couples sérodifférents : le VIH affecte-t-il la le VIH affecte-t-il la relation ? relation ? Renaud Persiaux - Renaud Persiaux - [email protected] Congrès de la SFLS, 3 novembre 2011 Congrès de la SFLS, 3 novembre 2011

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Page 1: Couples sérodifférents : le VIH affecte-t-il la relation ? Renaud Persiaux - rpersiaux@aides.org Congrès de la SFLS, 3 novembre 2011 rpersiaux@aides.org

Couples sérodifférents : Couples sérodifférents : le VIH affecte-t-il la relation ? le VIH affecte-t-il la relation ?

Renaud Persiaux - Renaud Persiaux - [email protected]ès de la SFLS, 3 novembre 2011Congrès de la SFLS, 3 novembre 2011

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Couple sérodifférent : un partenaire séronégatif, l’autre séropositifCouple sérodifférent : un partenaire séronégatif, l’autre séropositif

Ce que disent les personnes dans les actions de santé à AIDES : leurs Ce que disent les personnes dans les actions de santé à AIDES : leurs témoignages vont émailler cette présentationtémoignages vont émailler cette présentation

Ce que disent les données scientifiquesCe que disent les données scientifiques La façon dont l’information sur les méthodes de prévention est donnée La façon dont l’information sur les méthodes de prévention est donnée

(ou pas)(ou pas)

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Le risque de transmission : la peur du séropositif de transmettre le VIH à l’autre, la peur du Le risque de transmission : la peur du séropositif de transmettre le VIH à l’autre, la peur du séronégatif d’être contaminé. séronégatif d’être contaminé.

Laurence : L’amour est en péril, le VIH, ce n’est pas comme le cancer. C’est le Laurence : L’amour est en péril, le VIH, ce n’est pas comme le cancer. C’est le sexuellement transmissible le problème.sexuellement transmissible le problème.

L’image de ce qu’est la vie avec le virusL’image de ce qu’est la vie avec le virus

Amine : Il faudrait moins dire le sida c’est la mort. Dire plus la recherche avance, les Amine : Il faudrait moins dire le sida c’est la mort. Dire plus la recherche avance, les médicaments ont moins d’effets secondaires, l’espérance de vie s’allonge. On peut médicaments ont moins d’effets secondaires, l’espérance de vie s’allonge. On peut donner la vie quand on est séropositif, le sida ce n’est pas la mort. Il faut sortir des donner la vie quand on est séropositif, le sida ce n’est pas la mort. Il faut sortir des vieux clichés, se remettre à la page, aller au-delà de la peur.vieux clichés, se remettre à la page, aller au-delà de la peur.

Conséquence : le VIH prend une place énorme au sein du couple, comme si c’était un 3Conséquence : le VIH prend une place énorme au sein du couple, comme si c’était un 3ee partenaire avec lequel il faut composer.partenaire avec lequel il faut composer.

Un autre témoignage récurrent, c’est qu’il est difficile de maintenir l’usage systématique du Un autre témoignage récurrent, c’est qu’il est difficile de maintenir l’usage systématique du préservatif sur la durée, notamment dans le cadre d’une relation amoureusepréservatif sur la durée, notamment dans le cadre d’une relation amoureuse

Au cœur du problèmeAu cœur du problème

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Bulletin des médecins suissesBulletin des médecins suisses

Un pavé dans la mare pour tous les acteursUn pavé dans la mare pour tous les acteurs(chercheurs, médecins, militants)(chercheurs, médecins, militants)

Une révolution pour les personnes : Une révolution pour les personnes : la possibilité de choisir la possibilité de choisir une méthode préventive adaptée à ses besoins une méthode préventive adaptée à ses besoins

Trois critères pour un risque inférieur à 1/100 000 Trois critères pour un risque inférieur à 1/100 000 CV indétectable depuis 6 moisCV indétectable depuis 6 mois Observance parfaiteObservance parfaite Pas d’IST Pas d’IST

Un élément nouveau :Un élément nouveau :les déclarations suisses (2008)les déclarations suisses (2008)

TASP : treatment as prevention

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Chez les couples hétérosexuels sérodifférents,la transmission sexuelle dépendde la charge virale du partenaire séropositif

La prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME), largement acceptée et utilisée,permet de réduire de 99 % la transmission en supprimant la charge virale chez la mère. C’est un des atouts de la lutte contre le sida en Afrique.

Plasma HIV RNAPlasma HIV RNAQUINN, N ENGL J MED, 2000

Effet de la réduction de la CVEffet de la réduction de la CVsur le risque de transmissionsur le risque de transmission

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En Espagne, sur 417 couples-années, aucune transmission observée dès lors que le partenaire séropositif était traité

Chez 3400 couples sérodifférents africains, réduction de 92% de la transmission – seule transmission : à la mise sous traitement

Essai randomisé chez 1700 couples sérodifférents : 96% de protection à 18 mois – seule transmission : à la mise sous traitement

Sur les 3 dernières années, pas de virus dans le sperme chez les personnes dont la CV sanguine est indétectable

Le traitement initié plus tôt est associé à une réduction des nouveaux diagnostics chez les gays à San Francisco

Le traitement initié plus tôt est associé à une réduction des nouveaux diagnostics chez les UDVI à Vancouver

DEL ROMERO, BMJ 2010

DONNEL , LANCET 2010

DULIOUST, AIDS 2010

COHEN, NEJM 2011

Des études qui s’accumulentDes études qui s’accumulent

DAS, PLOSONE 2010

MONTANER, LANCET 2010

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«« Le risque de transmission du VIH lors de rapports non protégés est très faible en Le risque de transmission du VIH lors de rapports non protégés est très faible en cas de charge virale plasmatique indétectable au long cours et en l’absence d’IST » cas de charge virale plasmatique indétectable au long cours et en l’absence d’IST » («(« moins de 1 / 10 000 moins de 1 / 10 000 »). »).

Il faut « Il faut « proposer une information proposer une information et une évaluation aux couples qui envisagent et une évaluation aux couples qui envisagent une procréation naturelle ». « La discussion sur les possibilités de procréation une procréation naturelle ». « La discussion sur les possibilités de procréation fait fait partie du suivipartie du suivi ». ».

Le choix final de la méthode revient « au couple et en particulier au partenaire non Le choix final de la méthode revient « au couple et en particulier au partenaire non infecté ». infecté ».

Yeni 2010Yeni 2010

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Une motivation supplémentaire :Une motivation supplémentaire : pour commencer le traitement : un élément en pour commencer le traitement : un élément en

plus dans mon appréciation personnelle de la plus dans mon appréciation personnelle de la balance bénéfice/risquebalance bénéfice/risque

pour l’observance : je veux écraser ma charge pour l’observance : je veux écraser ma charge virale pour protéger mon partenairevirale pour protéger mon partenaire

pour avoir des rapports avec préservatifs si le pour avoir des rapports avec préservatifs si le traitement n’est pas encore initié : puisque la traitement n’est pas encore initié : puisque la possibilité existe que le risque soit minime plus possibilité existe que le risque soit minime plus tard, je peux envisager pour plus tard et sans tard, je peux envisager pour plus tard et sans frustration des rapports sexuels sans préservatiffrustration des rapports sexuels sans préservatif

Une réduction de la peur Une réduction de la peur de la transmission :de la transmission : un un stress qui a dstress qui a des es effets négatifs pour le corps, le effets négatifs pour le corps, le cerveau et le psychismecerveau et le psychisme

Une raison de plus pourUne raison de plus pourprendre soin de soi et des autresprendre soin de soi et des autres

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Une excellente nouvelle… largement méconnueUne excellente nouvelle… largement méconnue

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Près de 1000 personnes vivant avec le VIHPrès de 1000 personnes vivant avec le VIH 57 % connaissaient le « rapport Hirschel »57 % connaissaient le « rapport Hirschel » Parmi ces personnesParmi ces personnes

53 % l’avaient appris par une association 53 % l’avaient appris par une association 30 % par les médecins30 % par les médecins 25 % par une autre personne vivant avec le VIH 25 % par une autre personne vivant avec le VIH 64 % ont moins peur de transmettre le virus 64 % ont moins peur de transmettre le virus 56 % ont moins peur de parler du VIH avec leurs partenaires56 % ont moins peur de parler du VIH avec leurs partenaires 15 % ont une observance meilleure qu’avant 15 % ont une observance meilleure qu’avant 14 % jugent leur vie sexuelle meilleure qu’avant14 % jugent leur vie sexuelle meilleure qu’avant 76 % utilisent le préservatif ni plus ni moins qu’avant avec leurs partenaires 76 % utilisent le préservatif ni plus ni moins qu’avant avec leurs partenaires

séronégatifs, 11 % moins qu’avant, 10 % plus qu’avant séronégatifs, 11 % moins qu’avant, 10 % plus qu’avant

Enquête VIH, Hépatites et VousEnquête VIH, Hépatites et Vous(2010)(2010)

Daniela Rojas Castro et al., AIDS Impact 2011

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Cette avancée, je n’en avais pas entendue parler. Ça m’enlève une Cette avancée, je n’en avais pas entendue parler. Ça m’enlève une forte angoisse. Si je peux dire à mon copain qu’il y a solution, que je forte angoisse. Si je peux dire à mon copain qu’il y a solution, que je ne risque pas de lui passer le virus, ça va être plus facile dans notre ne risque pas de lui passer le virus, ça va être plus facile dans notre couple. Peut-être que ça va recommencer comme avant. couple. Peut-être que ça va recommencer comme avant.

Le traitement, ce n’est pas tout à fait 100 % de prévention. Mais la Le traitement, ce n’est pas tout à fait 100 % de prévention. Mais la capote, non plus ! D’ailleurs, mes rapports étaient protégés, je me suis capote, non plus ! D’ailleurs, mes rapports étaient protégés, je me suis demandé comment j’ai pu l’attraper ce virus. demandé comment j’ai pu l’attraper ce virus.

Mes relations avec les médecins sont bonnes. Mais pas jusqu’à parler Mes relations avec les médecins sont bonnes. Mais pas jusqu’à parler sexe avec eux. D’où pas d’infos sur le traitement comme prévention. sexe avec eux. D’où pas d’infos sur le traitement comme prévention. Juste la capote.Juste la capote.

Patrice, 38 ansPatrice, 38 ans

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Ce qui me frappe, c’est la peur des gens de dire qu’on est plus Ce qui me frappe, c’est la peur des gens de dire qu’on est plus contaminant. Cela heurte, mais il faut aller au-delà des angoisses, au contaminant. Cela heurte, mais il faut aller au-delà des angoisses, au delà du rejet et de la stigmatisation.delà du rejet et de la stigmatisation.

Emilie, 45 ansEmilie, 45 ans

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On est ensemble depuis six mois avec mon chéri. Il est séropo et il me On est ensemble depuis six mois avec mon chéri. Il est séropo et il me dit qu’il s’en voudrait s’il me contaminait. Alors, avec Hirschel, on se dit qu’il s’en voudrait s’il me contaminait. Alors, avec Hirschel, on se sent plus léger.sent plus léger.

Mathieu, 22 ans, séronégatifMathieu, 22 ans, séronégatif

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Noredine : Noredine : Pour moi, le seul truc fiable, c’est le préservatif. Le Pour moi, le seul truc fiable, c’est le préservatif. Le traitement, ce n’est pas une barrière physique, ça ne m’inspire pas traitement, ce n’est pas une barrière physique, ça ne m’inspire pas confiance. J’ai trop peur de transmettre le virus. Le préservatif ne me confiance. J’ai trop peur de transmettre le virus. Le préservatif ne me pose pas problème. pose pas problème.

Elvira : Elvira : Moi, je pense que c’est fiable. Je suis super observante, alors Moi, je pense que c’est fiable. Je suis super observante, alors l’efficacité est maximale. C’est un soulagement de savoir que je ne l’efficacité est maximale. C’est un soulagement de savoir que je ne suis plus contaminante, que je ne suis pas une bombe virale. Chez suis plus contaminante, que je ne suis pas une bombe virale. Chez nous, ça sort à peine, mais en Suisse, ça fait au moins trois ans qu’on nous, ça sort à peine, mais en Suisse, ça fait au moins trois ans qu’on le sait. J’ai l’air un peu fofolle comme ça, mais je me suis le sait. J’ai l’air un peu fofolle comme ça, mais je me suis documentée… Je suis un peu concernée, non ? documentée… Je suis un peu concernée, non ?

Noredine : Noredine : Tu crois vraiment que ça peut marcher, Elvira? Comment Tu crois vraiment que ça peut marcher, Elvira? Comment on fait ?on fait ?

Noredine et ElviraNoredine et Elvira

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Je ne dis jamais à mes partenaires occasionnels que je suis séropo, Je ne dis jamais à mes partenaires occasionnels que je suis séropo, puisque je mets une capote et que je suis en CV indétectable. puisque je mets une capote et que je suis en CV indétectable.

Le médecin me dit que j’ai beaucoup moins de risque de transmettre. Le médecin me dit que j’ai beaucoup moins de risque de transmettre. Moins de risque ou pas de risque, c’est toute la question ! Moins de risque ou pas de risque, c’est toute la question !

Ma peur, c’est surtout celle du VHC car je sais que les traitements Ma peur, c’est surtout celle du VHC car je sais que les traitements sont assez lourds, et celle de l’herpès génital, donc je garde la sont assez lourds, et celle de l’herpès génital, donc je garde la capote*. Ça ne me dérange pas, même si j’ai des problèmes capote*. Ça ne me dérange pas, même si j’ai des problèmes d’érection, à cause des antidépresseurs. J’ai fait deux tentatives de d’érection, à cause des antidépresseurs. J’ai fait deux tentatives de suicide en huit ans.suicide en huit ans.

Jacques, 50 ansJacques, 50 ans

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Mon premier médecin m’avait dit « Monsieur, même avec une seule Mon premier médecin m’avait dit « Monsieur, même avec une seule copie de virus, vous serez toujours contaminant »copie de virus, vous serez toujours contaminant »

J’ai choisi de commencer le traitement parce que j’angoissais de J’ai choisi de commencer le traitement parce que j’angoissais de contaminer mon copain. j’avais peur que la capote se déchire et qu’il contaminer mon copain. j’avais peur que la capote se déchire et qu’il faille courir à l’hôpital. Je ne regrette pas, le médecin était à mon faille courir à l’hôpital. Je ne regrette pas, le médecin était à mon écoute. écoute.

Utiliser Hirschel, c’est comme une négociation dans un couple Utiliser Hirschel, c’est comme une négociation dans un couple séronégatif qui dit « capote en dehors du couple ». Utiliser le séronégatif qui dit « capote en dehors du couple ». Utiliser le traitement comme un moyen de prévention, ça gomme des différences traitement comme un moyen de prévention, ça gomme des différences et des barrières.et des barrières.

Alex, 30 ansAlex, 30 ans

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30 septembre30 septembre1 et 2 octobre 20111 et 2 octobre 2011

LUCELLELUCELLE

Week-end Ressourcement Lucelle« Je vis avec mon VIH, « Je vis avec mon VIH,

il vit avec ma séropositivité,il vit avec ma séropositivité,nous vivons avec le virus ! »nous vivons avec le virus ! »Territoire d’action de Franche-ComtéTerritoire d’action de Franche-Comté

Les recommandations desLes recommandations despersonnes (Lucelle, oct. 2011)personnes (Lucelle, oct. 2011)

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« Une position claire et officielle de AIDES sur le TASP : il y a « Une position claire et officielle de AIDES sur le TASP : il y a des polémiques, des infos contradictoires, c’est forcément des polémiques, des infos contradictoires, c’est forcément "Kpot et TASP" ou peut-on choisir "Kpot" ou "TASP ? » "Kpot et TASP" ou peut-on choisir "Kpot" ou "TASP ? »

« un discours clair sur l’efficacité du TASP chez les gays »« un discours clair sur l’efficacité du TASP chez les gays » « des informations sur les pratiques et les risques » « des informations sur les pratiques et les risques » « créer des espaces de paroles, des apéros gays, des « créer des espaces de paroles, des apéros gays, des

accueils, des campagnes d’été qui en parlent »accueils, des campagnes d’été qui en parlent » « porter ce plaidoyer dans le milieu hospitalier, faire des « porter ce plaidoyer dans le milieu hospitalier, faire des

formations/informations du personnel soignant »formations/informations du personnel soignant » « créer une plaquette en partenariat avec le corps médical qui « créer une plaquette en partenariat avec le corps médical qui

pourrait être donnée par les médecins aux personnes... Car la pourrait être donnée par les médecins aux personnes... Car la parole du médecin reste une parole scientifique sûre » parole du médecin reste une parole scientifique sûre »

Les recommandations desLes recommandations despersonnes (Lucelle, oct. 2011)personnes (Lucelle, oct. 2011)

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Corps médical : des réticences infondées ?Corps médical : des réticences infondées ?

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Raisonnons par l’absurde :Raisonnons par l’absurde : Le traitement seul n’est pas efficace à 100 %Le traitement seul n’est pas efficace à 100 % Donc certains estiment que le traitement seul n’est pas Donc certains estiment que le traitement seul n’est pas

suffisant, qu’il faut traitement + capotesuffisant, qu’il faut traitement + capote Mais la capote seule non plus n’est pas efficace à 100 % Mais la capote seule non plus n’est pas efficace à 100 %

(c’est indiqué sur tous les paquets)(c’est indiqué sur tous les paquets) Alors, en toute logique, il faudrait dire que la capote seule Alors, en toute logique, il faudrait dire que la capote seule

n’est pas suffisante, qu’il faut capote + traitementn’est pas suffisante, qu’il faut capote + traitement La seule solution serait l’injonction au traitement. La seule solution serait l’injonction au traitement.

Le risque résiduelLe risque résiduelCeinture et bretelle obligatoires ?Ceinture et bretelle obligatoires ? Certains voient le « traitement + capote » comme un « ceinture Certains voient le « traitement + capote » comme un « ceinture

et bretelle » obligatoire, une « prévention optimisée ».et bretelle » obligatoire, une « prévention optimisée ».

C’est une position intenable => Informons et laissons choisir ! C’est une position intenable => Informons et laissons choisir ! Laissons choisir « ceinture », « bretelle » ou « ceinture et bretelle »Laissons choisir « ceinture », « bretelle » ou « ceinture et bretelle »

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Reconnaitre l’efficacité individuelle du TASP est nécessaire pour espérer un Reconnaitre l’efficacité individuelle du TASP est nécessaire pour espérer un bénéfice collectif : enrayer l’épidémie. bénéfice collectif : enrayer l’épidémie.

Il s’agit de changer l’image des séropos et la vision qu’on peut se faire de la maladie. De Il s’agit de changer l’image des séropos et la vision qu’on peut se faire de la maladie. De montrer que la découverte de la séropositivité n’est pas associée à des renoncements de montrer que la découverte de la séropositivité n’est pas associée à des renoncements de toute sorte. Et de lever un certain nombre d’interdits que les uns et les autres se fixent : je toute sorte. Et de lever un certain nombre d’interdits que les uns et les autres se fixent : je pourrai pas avoir une relation stable, pas créer une famille... pourrai pas avoir une relation stable, pas créer une famille...

Se traiter pour prévenir, ce n’est pas uniquement altruiste ! Se traiter pour prévenir, ce n’est pas uniquement altruiste ! Réduire la peur de la transmission, son impact sur la libidoRéduire la peur de la transmission, son impact sur la libido Avoir une meilleure qualité de vie sexuelle et donc une meilleure qualité de vie ! Avoir une meilleure qualité de vie sexuelle et donc une meilleure qualité de vie !

Voire reprendre une activité sexuelle que beaucoup avaient abandonnéeVoire reprendre une activité sexuelle que beaucoup avaient abandonnée C’est avec plein d’enjeux individuels qu’on arrive à faire de la santé publique : C’est avec plein d’enjeux individuels qu’on arrive à faire de la santé publique :

Si je sais que si je me dépiste et que je suis séropo, je vais pouvoir me traiter pour Si je sais que si je me dépiste et que je suis séropo, je vais pouvoir me traiter pour prévenir la transmission, je suis un séropositif qui s’ignorait mais qui maintenant va prévenir la transmission, je suis un séropositif qui s’ignorait mais qui maintenant va pouvoir être suivi.pouvoir être suivi.

Intérêt collectifIntérêt collectifvs intérêt individuel ?vs intérêt individuel ?

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Certains estiment que le niveau de protection conféré par le traitement Certains estiment que le niveau de protection conféré par le traitement dans les « conditions suisses » rejoint les niveaux de protection dans les « conditions suisses » rejoint les niveaux de protection obtenus avec l’usage systématique du préservatif… mais que les obtenus avec l’usage systématique du préservatif… mais que les conditions suisses ne sont pas réalistes. conditions suisses ne sont pas réalistes.

Et c’est vrai qu’il faut distinguer l’efficacy (efficacité théorique) et Et c’est vrai qu’il faut distinguer l’efficacy (efficacité théorique) et l’effectiveness (efficacité dans la vraie vie) : si l’efficacité théorique du l’effectiveness (efficacité dans la vraie vie) : si l’efficacité théorique du préservatif est de presque 100 %, son effectiveness préventive dans préservatif est de presque 100 %, son effectiveness préventive dans la vraie vie est beaucoup plus faible car l’usage systématique et la vraie vie est beaucoup plus faible car l’usage systématique et correct est très difficile à maintenir sur le long terme.correct est très difficile à maintenir sur le long terme.

Le traitement comme prévention est une méthode plus Le traitement comme prévention est une méthode plus « pardonnante » : on peut oublier une prise sans que l’efficacité « pardonnante » : on peut oublier une prise sans que l’efficacité préventive dans la vraie vie soit drastiquement diminuée.préventive dans la vraie vie soit drastiquement diminuée.

« Efficacy » vs « effectiveness »« Efficacy » vs « effectiveness »

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Prévention combinée Prévention combinée Ce n’est pas la fin de la capote !Ce n’est pas la fin de la capote !

La prévention est combinée par les personnes dans le La prévention est combinée par les personnes dans le temps, selon les situations, les capacités et les envies du temps, selon les situations, les capacités et les envies du moment. C’est une boite à outils dans laquelle piocher. Ne moment. C’est une boite à outils dans laquelle piocher. Ne veut pas dire que c’est forcément tous les outils ensemble.veut pas dire que c’est forcément tous les outils ensemble.

L’annonce du TASP n’annule pas tout ce qui s’est dit L’annonce du TASP n’annule pas tout ce qui s’est dit avant. C’est une stratégie supplémentaire. Le fait de avant. C’est une stratégie supplémentaire. Le fait de pouvoir remiser la capote dans certaines situations peut pouvoir remiser la capote dans certaines situations peut permettre de l’utiliser plus dans d’autres. Par exemple, permettre de l’utiliser plus dans d’autres. Par exemple, moins dans le couple et plus en dehors.moins dans le couple et plus en dehors.

Mais il faut arrêter de faire peur avec le VIH pour prévenirMais il faut arrêter de faire peur avec le VIH pour prévenirles IST : la plupart se transmettent facilement par fellation. les IST : la plupart se transmettent facilement par fellation.

Il faut plus de recherches et plus d’information sur la Il faut plus de recherches et plus d’information sur la transmission sexuelle du VHC…transmission sexuelle du VHC…

« Dans ton couple, « Dans ton couple, Hirschel ! En dehors, la Hirschel ! En dehors, la capotecapote », un participant », un participant aux UPS 2011aux UPS 2011

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Situation d’urgence en France : incidence 200 Situation d’urgence en France : incidence 200 fois plus élevé chez les gaysfois plus élevé chez les gays

Sur Paris, un gay sur cinq est séropo… mais il Sur Paris, un gay sur cinq est séropo… mais il reste très difficile de dire son statutreste très difficile de dire son statut Sylvain : Sylvain : « Un exemple tout simple, celui « Un exemple tout simple, celui

des plans sur le net. Parfois, avec un mec, des plans sur le net. Parfois, avec un mec, on est chauds tous les deux… avant que on est chauds tous les deux… avant que l’info passe : "Je suis séropo" . Là, tu l’info passe : "Je suis séropo" . Là, tu passes de "baisable" à "pas baisable". passes de "baisable" à "pas baisable".

Alors, certes, on n’a pas de données d’un Alors, certes, on n’a pas de données d’un essai randomisé chez les gays, et on n’aura essai randomisé chez les gays, et on n’aura sans doute jamais…sans doute jamais…

Le TASP valide chez les gays ?Le TASP valide chez les gays ?

?

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Le TASP valide chez les gays ?Le TASP valide chez les gays ?

… mais on a un faisceau d’études convergentes ! Dulioust et al., AIDS 2010 : quand le traitement est

efficace au long cours avec CV indétectable et sans IST : pas de VIH dans le sperme.

Kelley et al., JID 2011 : excellente corrélation CV plasma et rectum, même en présence d’IST.

De plus en plus de médecins et de chercheurs estiment qu’il n’y a pas de raison biologique que le TASP ne s’applique pas chez les gays

Poursuivre les études pour mieux évaluer le risque résiduel dans la vie réelle (Evarist , Partner) est important pour améliorer l’appropriation par les personnes.

Mais l’absence d’essai randomisé ne doit pas nous Mais l’absence d’essai randomisé ne doit pas nous empêcher d’agir dès maintenant pour lutter contre le empêcher d’agir dès maintenant pour lutter contre le rejet, la peur, et ainsi diminuer les nouvelles rejet, la peur, et ainsi diminuer les nouvelles infections. infections.

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Pas de désinhibitionPas de désinhibition

Pas de désinhibition dans les essais : la mise sous traitement a plutôt tendance à augmenter l’utilisation du préservatif

En Suisse, pas la débâcle de la prévention qui était annoncée : pas de hausse des nouvelles infections

Hasse B et al., CID 2010 : l’effet du «Swiss Statement» a été le plus prononcé dans les groupes avec des partenaires stables et ayant une charge virale indétectable. Selon les auteurs, cela indique que la population suisse est capable de recevoir des recommandations aussi complexes.

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Des prises de risquesDes prises de risquesdéjà fréquentesdéjà fréquentes

HPTN 052 : HPTN 052 : 39 infections malgré une utilisation déclarée de la capote de plus de 90%!39 infections malgré une utilisation déclarée de la capote de plus de 90%! 7 partenaires séronégatifs contaminés… en dehors de leur couple ! Ce qui 7 partenaires séronégatifs contaminés… en dehors de leur couple ! Ce qui

amène à relativiser l’importance que l’on accorde au risque résiduel avec amène à relativiser l’importance que l’on accorde au risque résiduel avec l’utilisation du TASP avec son partenaire stablel’utilisation du TASP avec son partenaire stable

Enquête VESPA (2003) : Enquête VESPA (2003) : En couple sérodifférent, : Gays : 5 % cachent leur statut ; 17 % ont des rapports En couple sérodifférent, : Gays : 5 % cachent leur statut ; 17 % ont des rapports

sans préservatif - Hétéros : 9 % cachent leur statut ; 25-33 % ont des rapports sans préservatif - Hétéros : 9 % cachent leur statut ; 25-33 % ont des rapports sans préservatifsans préservatif

Avec les partenaires occasionnels, 20 % chez les gays,Avec les partenaires occasionnels, 20 % chez les gays, PRIMO : PRIMO : les rapports sans préservatifs augmentent chez les gays séropositifs les rapports sans préservatifs augmentent chez les gays séropositifs

depuis 2000, depuis 2000, => Les rapports sans préservatifs sont déjà fréquents et jamais reliés à la CV ! => Les rapports sans préservatifs sont déjà fréquents et jamais reliés à la CV !

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Désinhibition vs sérodevinetteDésinhibition vs sérodevinette

Impossibilité de dire son statut

Pas de discussion

Supposition sur le statutdu partenaire (sérodevinette)

Pas d’adaptation efficacedes pratiques

Risque de transmission ++

Peur et rejet des séropositifs

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Adapter ses pratiques en fonction de la CV de ses partenairesAdapter ses pratiques en fonction de la CV de ses partenaires Plus efficace que de se baser sur le seul statut sérologiquePlus efficace que de se baser sur le seul statut sérologique Permet de pouvoir dire son statutPermet de pouvoir dire son statut Met en avant le rôle de la primo-infectionMet en avant le rôle de la primo-infection Souligne le besoin d’un message adapté pour le TPE : les couples Souligne le besoin d’un message adapté pour le TPE : les couples

sérodifférents ont toujours « la peur que capote craque, qu’il faille sérodifférents ont toujours « la peur que capote craque, qu’il faille courir à l’hôpital, et que le séronégatif en prenne pour un mois de courir à l’hôpital, et que le séronégatif en prenne pour un mois de traitement » (Pascale, UPS 2011)traitement » (Pascale, UPS 2011)

La « viroadaptation »La « viroadaptation »

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Que ce ne sont pas les séropos traités qui transmettent le virus, mais Que ce ne sont pas les séropos traités qui transmettent le virus, mais bien ceux qui ignorent leur statutbien ceux qui ignorent leur statut

Que le moment où le risque de transmission est le plus élevé, c’est la Que le moment où le risque de transmission est le plus élevé, c’est la primo-infection, au point que cette courte période dans la vie d’un primo-infection, au point que cette courte période dans la vie d’un séropositif serait à l’origine de la moitié des nouvelles infectionsséropositif serait à l’origine de la moitié des nouvelles infections

Qu’il est moins risqué de faire une fellation à un séropositif traité qu’à Qu’il est moins risqué de faire une fellation à un séropositif traité qu’à un mec qui vous assure que son dernier test était négatifun mec qui vous assure que son dernier test était négatif

Pourquoi ne pas direPourquoi ne pas direplus souvent ?plus souvent ?

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1. Une personne séropositive suivie et traitée efficacement n’a quasiment aucun risque de transmettre le virus

2. Une personne qui assure qu’elle est séronégative ou ignore son statut est plus à risque de transmettre

3. Dans un couple, être sérodifférents c’est moins aléatoire qu’être tous les deux séronégatifs

4. On vit plutôt bien et longtemps avec un traitement, la vie avec une personne séropositive peut être une vie normale

5. Le suivi médical rapproché permet de détecter à temps tous les éventuels problèmes de santé (entre autres les IST)

6. Rejeter l’autre empêche de parler du VIH et d’adapter sa pratique pour réduire les risques de transmission

6 raisons 6 raisons de ne plus avoir peurde ne plus avoir peurde faire l’amour ou d’être en couplede faire l’amour ou d’être en coupleavec une personne séropositiveavec une personne séropositive

6

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Amine : Amine : le rapport Hirschel, c’est l’aboutissement d’un long chemin de le rapport Hirschel, c’est l’aboutissement d’un long chemin de misère et de bonheur, c’est un grand soleil qui rentre dans ma vie, c’est misère et de bonheur, c’est un grand soleil qui rentre dans ma vie, c’est de l’espoir. Quelque chose qui me donne plus de caractère pour lutter de l’espoir. Quelque chose qui me donne plus de caractère pour lutter pour moi et pour ceux qui m’entourent et qui ont besoin de moi. pour moi et pour ceux qui m’entourent et qui ont besoin de moi.

Georges : Ne plus être contaminant, Ne plus être contaminant, ou presque pas, c’est rassurant. ou presque pas, c’est rassurant.

Cela solidifie le couple, cela permet de faire des bébésCela solidifie le couple, cela permet de faire des bébés Didier : Didier : Moi, j’ai l’impression de revivre. Moi, j’ai l’impression de revivre.

Je me sens plus léger. C’est le bout du tunnel. Je me sens plus léger. C’est le bout du tunnel. Laurence : Laurence : depuis 2 ans, je m’autorise à vivre. depuis 2 ans, je m’autorise à vivre.

je n’utilise plus de préservatif avec mon mari. Cela simplifie plein de je n’utilise plus de préservatif avec mon mari. Cela simplifie plein de chose, cela permet de vivre pleinement la sexualitéchose, cela permet de vivre pleinement la sexualité. .

« Revivre » « Revivre » (Universités des personnes (Universités des personnes séropositives, L’Isle sur Sorgue, 2010)séropositives, L’Isle sur Sorgue, 2010)

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Le VIH affecte la relation dans le couple sérodifférent parce qu’il est perçu comme un Le VIH affecte la relation dans le couple sérodifférent parce qu’il est perçu comme un élément perturbateur (transmissible et irréversible).élément perturbateur (transmissible et irréversible).

Beaucoup de personnes se mettent des barrières : la sérodifférence est Beaucoup de personnes se mettent des barrières : la sérodifférence est inenvisageable pour beaucoup, ce sont autant d’histoires d’amour qui s’arrêtent.inenvisageable pour beaucoup, ce sont autant d’histoires d’amour qui s’arrêtent.

Pourtant, on a les outils pour surmonter ces obstacles : le TASP est un levier puissant Pourtant, on a les outils pour surmonter ces obstacles : le TASP est un levier puissant pour réduire la stigmatisation, la peur, le rejet… à condition de reconnaitre que c’est un pour réduire la stigmatisation, la peur, le rejet… à condition de reconnaitre que c’est un moyen de prévention efficace à l’échelle individuelle, en lui-même, et de façon moyen de prévention efficace à l’échelle individuelle, en lui-même, et de façon complémentaire à d’autres outils.complémentaire à d’autres outils.

Toutes les personnes ont le droit d’avoir accès à ces informations qui concernent leur Toutes les personnes ont le droit d’avoir accès à ces informations qui concernent leur prévention, leur santé, leur vie.prévention, leur santé, leur vie.

Le TASP permet aux couples sérodifférents d’être des couples comme les autres.Le TASP permet aux couples sérodifférents d’être des couples comme les autres. Ce ne sont pas les personnes traitées qui transmettent le virus, mais les personnes qui Ce ne sont pas les personnes traitées qui transmettent le virus, mais les personnes qui

ignorent leur statut. ignorent leur statut.

ConclusionsConclusions

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Christian AndreoChristian Andreo Franck BarbierFranck Barbier Thibaut JeunetThibaut Jeunet Jean-François LaforgerieJean-François Laforgerie Daniela Rojas CastroDaniela Rojas Castro Bruno Spire Bruno Spire

RemerciementsRemerciements

Aux personnes qui ont accepté de témoigner :Aux personnes qui ont accepté de témoigner :Laurence, Amine, Emilie, Mathieu, Pascale, Elvira, Noredine, Alex, Jacques, Laurence, Amine, Emilie, Mathieu, Pascale, Elvira, Noredine, Alex, Jacques, Patrice, Georges, Didier et tous les autresPatrice, Georges, Didier et tous les autres

Aux participants des Universités des personnes séropositives 2010 et 2011 et Aux participants des Universités des personnes séropositives 2010 et 2011 et du Week-end Santé à Lucelle…du Week-end Santé à Lucelle…