conception structurelle des chaussées...
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Chaussées :Surveiller l’usure pour éviter la rupture
11 mars 2009Les Présentations du Laboratoire de Strasbourg
Conception structurelle des chaussées urbaines
Les matériaux de chaussée…
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SOMMAIREI – les constituants (granulats – liants : hydrauliques et bitumes)
II- Catalogue des matériaux routiers
III- Essais de formulation des MTLH et enrobés hydrocarbonés
IV- Influences des consitutants sur les propriétés des matériaux
V- Centrale de fabrication d'enrobés
VI- Contrôle extérieur
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I- structures de chaussées : terminologie
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Fonctions des différentes couches Couche de forme (fait partie des terrassements) :
transition entre sol et corps de chaussée: à court terme : protège le sol contre les intempéries,
permet la circulation des engins sur chantier, homogénéise et améliore la portance, assure une qualité de nivellement pour la mise en œuvre de la couche de fondation ;
à long terme : améliore et homogénéise la portance, assure une protection thermique du sol.
Couches d’assise (fondation et base) : rigidifient la structure afin de diffuser les sollicitations issues du trafic et transmises par les couches de surface pour les rendre admissibles au niveau de la plate-forme.
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Fonctions des différentes couches (suite)
Couche de surface : composée (éventuellement) de deux couches : la couche de liaison : interposée entre la Couche de
roulement et la CdBase, assure l ’étanchéité, la résistance à l ’orniérage, contribue à améliorer l ’uni longitudinal, et contribue à retarder la remontée des fissures
la couche de roulement : devant résister aux agressions directes du trafic et du climat, assure les fonctions d’adhérence, d’étanchéité (éventuellement) et contribue à l’uni (si épaisseur suffisante)
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Les produits de la route Il existe 3 grandes familles de matériaux de chaussées :
Matériaux non traités (GNT) : E<1000MPa
- granulats uniquement
Matériaux traités aux liants hydrauliques (MTLH) : E=15-35000
- granulats + liants minéraux, hydrauliques (ciment…)
Matériaux traités au bitume (chaud – froid) : chaud E=7-20000MPa
- granulats + liant hydrocarboné
POINT COMMUN ? UTILISATION DE GRANULATSDans enrobés ou MTLH : 95% de granulats
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Généralités sur les granulats
50% de la production utilisée dans le domaine routier
Production annuelle de 395 millions de tonnes (1999)
Restriction d’ouverture des carrières, nécessité de recycler :
Cf. norme expérimentale XP P98135
Coût du transport représente près de 50% du prix de la tonne, d’où un production et une consommation locale (rares exceptions : granulats pour l’export (Alsace Pays-Bas, Suisse, Allemagne)
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Carctéristiques des granulats Il existe 2 types de caractéristiques :
* de fabrication : ce sont l'ensemble des caractéristiques géométriques et de propreté. Elles dépendent des méthodes d'extraction, de fragmentation (type de concasseur...), de criblage * intrinsèques : qui dépendent de la nature de la roche (minéralogie, caractéristiques physiques et mécaniques)
L'ensemble des caractéristiques des granulats sont déterminées par des essais conventionnels encadrés par des normes européennes : NF EN ...
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Essais divers : bleu de méthylène NF EN 933-9 : fraction 0/2 (nocivité des argiles), détermination de la granularité des fines…
Détermination de la forme des granulats (coefficient d’aplatissement = FI) NF EN 933-3 : ce coef. représente la proportion d’éléments d’éléments de mauvaise forme rapportée à la masse de l’échantillon de départ (+FI est faible et plus les gravillons sont cubiques)
Détermination de la granularité NF EN 933-1: Distribution dimensionnelle des grains (tamis à maille carrée pour tamis > à 4mm).
Permet de contrôler la régularité de fabrication des granulats et de vérifier la régularité de fabrication de l’enrobé…
Carctéristiques de fabrication
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Caractéristiques intrinsèques des gravillons (essai LA)
-Résistance aux chocs et à la fragmentation : Los Angelès (NF EN 1097-2) – (10/14) – mesure du rapport de masse entre les éléments fins (<1.6mm après essai) et la masse de la prise d’essai. Si LA élevé, granulat tendre: LA > 45 tendre - mauvais, < 15-20 dur - excellent
Los Angeles
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-Résistance à l ’attrition et à l ’usure : Micro Deval en présence d ’Eau MDE (NF EN 1097-1) - (sur 10/14) – identique au LA sauf que les boulets sont remplacés par des billes ; MDE 10-15 : excellent ; MDE 25-35 : mauvais
Caractéristiques intrinsèques des gravillons (essai MDE)
Micro-Deval
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Caractéristiques intrinsèques des gravillons (essai PSV) Détermination du coefficient de polissage accéléré (PSV = Polished Stone Value anciennement, CPA = coef. Polissage. accéléré)
Polissage des granulats avec 2 émeris, un grossier et un fin en milieu humide puis on mesure la rugosité résiduelle des granulats.
Formule d’équivalence : PSV = 100 CPA + 1.5
PSV > 0.62 : excellent
PSV <0.50 : mauvais
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Définitions des différentes coupures granulaires selon l’application
> 2mm< ou égal 45mm
> ou égal 4mmGravillons : D
> ou égal 1mm> ou égal 2mm> ou égal 2mm Gravillons : d
< ou égal 6.3mm
2mm4mmSables : D est inférieur ou égal à
0--Sables :d est égal à
NF EN 13242(GNT, MTLH)
NF EN 13043(enrobés)
NF EN 12620NF EN 13139
(bétons et mortiers)
!! Attention !! appellation des coupures diffèrent selon l'application
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Matériaux traités aux liants minéraux (peu utilisés en Alsace) Sont constitués de granulats et de liants minéraux (le blanc) Il existe 2 grandes familles de liants minéraux :
-liants hydrauliques : font prise et durcissent sans activant;ciments, liants hydrauliques routiers (LRH), cendres volantes sulfo-calciques (CV), et les laitiers HF (faiblement hydrauliques)
-liants pouzzolaniques : font prise et durcissent en présence d’activant (chaux) ; pouzzolanes naturelles, CV silico alumineuses…)
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le ciment : 1% de la prod. pour la route. Mélange de 80% de calcaire, et 20% d’argile que l’on porte à 1450°C pour former du Clinker Portland. La prise hydraulique se développe en présence d’eau en formant des cristaux de sels de calciums hydratés qui s’enchevêtrent. Durcissement bcp plus rapide que LHR.
les liants hydrauliques routiers (originalité française) : moins coûteux que le ciment :
- à base de laitier à forte teneur + ciment ou Liants pouzzolaniques ;
-à base de cendres volantes à forte teneur + ciments ou liants pouzzolaniques
Constituants des matériaux traités au liants hydrauliques
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Constituants des matériaux traités au liants hydrauliques (suite 1)
Laitiers de Haut-Fourneaux : Sous-produits de l’industrie sidérurgique issus de la fabrication de la fonte ; liquide surnageant du minérai de fer en fusion) ; production en Lorraine, Nord, Berre ; production en baisse constante en France ; la prise se fait en milieu basique d’où ajout de faible quantité de chaux
Selon le mode de refroidissement :
-refroidissement lent : Laitier cristallisé (granulats) : après concassage utilisation en GNT ou GL
-refroidissement violent, choc thermique : Laitier bouleté et granulé utilisé sous forme de liant (structure chimique instable)
Cendres volantes (sulfo-calciques, hydrauliques) : résidus de la combustion de la lignite (roche minérale sédimentaire, charbon) et issues du dépoussiérage des fumées (centrales thermiques)
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Constituants des matériaux traités au liants hydrauliques et pouzzolaniques Cendres volantes (sulfocalciques, hydrauliques) : résidus de la combustion de la lignite et issues du dépoussiérage des fumées
production dans de centrales thermiques ; à Arjuzanx (sud ouest) (site de Gardanne fermé)
production en chute libre depuis 20 ans
Utilisées dans les ciments, les LHR, et comme activant de laitiers…
Pouzzonales (liant pouzzolanique) : d’origine naturelle ou artificielle (CV silico-alumineuse provenant de la combustion de la houille (combustible solide résultant de la fossilisation de végétaux))
ne fait prise qu’en présence de chaux (1 part de chaux pour 4 parts de pouzzolane)
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Matériaux traités aux liants hydrocarbonés Appelés : enrobés, matériaux bitumineux, le noir… Mélange triphasique : -solide : granulats
-maté. visqueux (selon T°) : bitume
-vides Chaque phase joue un rôle précis :
-granulats : un rôle par fraction granulométrique :
Gravillons : squelette
Sable : remplissage et de rotules
Fines : remplissage et de fixation du bitume
-bitume : lier les granulats entre eux à T° ambiante
-vides : assurer la stabilité du mélange
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Bitume : définitions (à ne pas confondre avec le goudron)Bitume : obtenu par distillation du pétrole brut : résidu de la colonne de distillation (2 distillations successives à T° ambiante puis sous vide); existe également à l’état naturel (Gilsonite bitume très dur ; asphalte naturel : roche calcaire imprégnée de bitume)
Composé noir, sa consistance à T° ambiante est solide/visqueuse
Composition chimique : saturés 10%, aromatiques 50-70%, résines 10% et d’asphaltènes 10-20%
Goudron : obtenu à partir de la pyrolyse (distillation à 500°C en absence de O2) de matières organiques comme la houille (roche sédimentaire combustible), le bois… il a une odeur caractéristique désagréable, contient des HAP nocifs
• N’est plus utilisé de nos jours (nocivité!) mais ce fut le 1er liant hydrocarboné employé pour l’entretien et la construction de chaussée
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Fabrication du bitume 13 raffineries en
France produisent du pétrole
Sur les 1300 bruts référencés
dans le monde seuls 10% sont
aptes à donner du bitume
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Fabrication du bitume (suite)
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Propriétés du bitume Propriétés intéressantes pour la construction routière :
• adhésivité importante : permet de lier les fractions granulaires = colle à bas coût
• cohésion (Force d'attraction qui fait se tenir solidement entre elles les molécules d'un corps)
consistance (viscosité) sensiblement stable aux températures de service (-20 à +60°C) (susceptibilité thermique) et de faible viscosité à haute température pour enrober les granulats et pour faciliter la mise en oeuvre
• Possibilité d'améliorer ces 3 propriétés par ajout de : dope d’adhésivité, de polymères (bitume modifié), process de fabrication du bitume (liant multigrade)…
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BITUME « IDEAL » / « REEL »
Cas réel-20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
Consistance du bitume en fonction de la température
température
unité
arb
itrai
re d
e co
nsis
tanc
e
Cas réel
Cas idéal
Température de service
Température de mise en oeuvre
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Principaux essais sur le bitume Densité : mesurée au picnomètre à 25°C ou à 15°C
Pénétrabilité : mesure de la pénétration d’une aiguille calibrée chargée à 100g au bout de 5 s, exprimée en 1/10mm. Point de ramollissement bille anneau (TBA) : une bille d’acier est placée sur une disque de bitume contenu dans un anneau métallique ; l’augmentation de T° du bain marie va ramollir le bitume ; la TBA correspond à la température où la bille traverse le disque de bitume. Point Fraass : T° de rupture d’un film de bitume appliqué sur une lamelle d’acier soumise à une flexion répétée et refroidie à 1°C/ min. RTFOT (Rolling Thin Film Oven Test) : 75min. à 163°C. Échantillon soumis à la température + air = oxydation = vieillissement artificiel simulant l’enrobage en centrale de fabrication.
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Signification des essais Pénétrabilité : traduit la consistance du bitume à température ambiante.
TBA : correspond à la température qui entraîne une consistance du bitume proche de 800 1/10mm
Fraass : traduit le comportement à froid
Grades du bitume sont définis à partir des essais de péné et de TBA : 10/20, 20/30, 35/50, 50/70, 70/100, 180/220…(utilisés en CdR, assise, émulsion…)
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Photos des matériels Pénétrabilité
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Photos des matériels (suite 1) TBA
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Photos des matériels (suite 2) Fraass
Film 0,5 mm
Lamelle d’acier40
36,5
Flexions répetées
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Photos matériels (suite 3)RTFOT
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Enrobés hydrocarbonés
Enrobés hydrocarbonés = granulats + bitume
Différents produits :
-enduits superficiels d’usure (ESU) : MC, BC…
-Enrobés à chaud pour CdR (BBUM, BBTM, BBM, BBSG, BBDr) et pour les couches d’assise (GB, EME)
-Enrobés à froid pour couche de roulement (BBF) et couche d’assise (GE) à base d’émulsion de bitume
-Enrobés tièdes (-30 -40°C / enrobés à chaud) différents procédes selon les entreprises (zéolithes, fluxant, double enrobage, plastifiant, sable humide...)
-Enrobés recyclés à chaud (à base d'agrégats d'enrobés)...
06/03/06 31H. Odéon - LRPC de Strasbourg tr 3
Comportementen fatigue
Durabilité
Durée de vie
εε Niveau 4
Mesure dumodule de
rigiditéRigiditéou E
Force
Déplact
Niveau 3
Essai àl ’orniéreur
Tenue àl ’orniérage
60°CNiveau 2
Presse à cisaillement
giratoire
Essai Duriez
Compactabilité
Tenue à l ’eau
RrRr
Niveau 1Quatreniveauxd ’étude
Études de formulation
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ESSAI DURIEZNiveau 1
*un lot d ’éprouvettes conservé une semaine dans l ’air (R)
*un lot d ’éprouvettes conservé une semaine dans l ’eau (r)
---->Calcul du rapport des résistances à la compression r/R
Permet d'estimer la tenue à l'eau de l'enrobé
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PCG 3 (presse à cisaillement giratoire) Niveau 1
Estimation de la maniabilité de l'enrobé
Réglages appareil :V rotation = 30 tr/minσ axiale = 6,6 105 Pa
éprouvette :φ = 100 mm ou 150 mm
Relations empiriques donnant une estimation de la compacité in situ à partir de la compacité relevée à l ’essai PCG après :n girations = 10 x épaisseur de mise en œuvre (cm)
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BBSG 0/10
75
80
85
90
95
100
1 10 100 1000Nb de girations
Mesures 1Mesures 2Moyenne mesuresC(%) = 3,73 x Ln(N) + 76,2
C (%)
Exemple de résultats (essai PCG)Pente de la droite traduit la maniabilité
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Exemple de défaut et d’excès de maniabilité
Hypothèses :
o mise en œuvre 10cm
o 95% de compacité visée
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Orniéreur (niveau 2)Estimer la résistance à l'orniérage
Température : 60°C ;Fréquence : 1 HzEprouvette :
L = 50 cml = 18 cme = 10 ou 5 cmeffort = 500 daN
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Essai d'orniérage
1
10
100
10 100 1000 10000 100000
DroiteGaucheMoyenne
% d'ornière
Nb de cycles
Essai d ’orniérage
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MAER (niveau 3)(Machine asservie pour essais rhéologiques)
Estimation du module de rigidité(15°C ; 0.02s)
Température : -20 à +40°C ;Capacité : + 100 kNéprouvette :
φ = 80 mmh = 200 mm
Essai de traction directe :
Mesure de la force de traction uniaxiale (pour une déformation imposée et un temps de charge + une température fixés)
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oÉprouvette trapézoïdale fixée à la base
oApplication d’une déformation imposée (flexion sinusoïdale)
oMesure de l’effort résistant opposé par l’éprouvette
Endommagement de l’éprouvette : micro fissurations + échauffement
Diminution de sa raideur
Essai de fatigue : Estimation de la résistance à la fatigue (Epsilon 6 : déformation imposée qui entraine la rupture du matériau après 1 000 000 cylces à 10°C et 25 Hz))
Essais réalisés pour plusieurs déformations imposées
Déformation imposée = f (nombre de cycles)
Déform. Imp. = 10 ; N = 10000000 Défor. impo.= 300 ; N = 100000................
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Influence des variations de constituants sur les propriétés mécaniques des enrobés
Maniabilité des enrobés
Paramètres Effet sur %Vides ngTeneur en bitume
0,25% -0,60%-0,25% 0,60%
Teneur en fines1,00% -0,5 à -1,7%
Passant à 2mm5,00% -1 à -1,5%
Dicontinuité en 2/6 (% en sable constant) -3,00%
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Influence des variations des constituants sur les propriétés mécaniques des enrobés
Résistance à l'orniérageParamètres Effet sur % ornières
Teneur en bitume0,20% 5,5% --> 9,6 % à 3000 cycles-0,20% 5,5% --> 3,9 % à 3000 cycles
Grade du bitume40/50 à 80/100 3,2% --> 5,5% à 10 000 cycles
Sable roulé10,00% 3% --> 10% à 1000 cycles
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Mise au point des mélanges : Effet des facteurs de formulationObjectifs Facteurs Effets induits
Diminuer le % devides
Augm. % de sables +++ Risque d'orniérage --
Augm. Discontinuité ++ Risque d'orniérage --Augm. 10% sable roulé ++ Risque d'orniérage ---Augm. Teneur en bitume + Risque d'orniérage -
Augmenter latenue à l'eau
ajout de dope +
Aug.teneur en bitume + Risque d'orniérage -
Augmenter laRésistance à
l'orniéage
Dimi. % de sable +++ Fatigue, étanchéité -
Augm. Angularité++ % vides - Dimi. Teneur en bitume + Fatigue, tenue à l'eau -
Ajout de PE Fissuration par le haut -Bitume spécial (Multigrade) Aucun ?
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Matériau d'assise : Grave Bitume Domaine d’emploi :-tt trafic, couche d’assise
-structure de chaussées souple ou épaisse
-épaisseur 8-14cm (0/14) ; 10-16 (0/20) Formulation:-granulats : carac. mécan. mini. (D ou E)
-liant : bitume pur 35/50 ou 50/70
-dosage : 4.2% - 5.2%
-3 classes : GB2 GB3 GB4
Module : >9000MPa >9000MPa >11000MPa
% vides : <11% <9% <8%
Fatigue : > 80 udef >90 udef >100udef
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EME (assise de chaussée) Domaine d’emploi : -plutôt trafic fort, en couche d’assise
-ép. 6-8cm (0/10), 7-13cm (0/14) et 9-15cm (0/20) Formulation : -granulats : carac. mécan. moyenne (D ou E)
-liant : bitume pur 10/20 ou 20/30
-dosage : 5.5% - 6.0% (classe 2)
-2 classes : EME1, EME2
Comparaison EME / GB :-EME : liant plus dur ---> module plus élevé (EME1 et 2 : 14000 MPa)-EME : meilleure résistance à l'orniérage-EME: +de liant -->meilleur comportement en fatigue(EME Epsilon 6 >130udef)-EME : permet ainsi de limiter sensiblement les épaisseurs de noirs
Ex : 31,5cm BBTM/BBSG/GB3/GB3 à 22,5cm BBTM/EME/EME -coût/tonne : + cher mais comme quté + faible ---> prix /m2 - cher
!!mise en garde!! : veiller au respect des épaisseurs de mise en oeuvre et au dimensionnement gel + ((?fragilité thermique à basse température ?
(fissuration thermique?) ))
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Performances mécaniques GB / EME
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Couche de roulement Il existe 2 types d'enrobés (à chaud) de
surface :Les enrobés épais (5cm-10cm) :
– BBSG – BBME – BBSLes enrobés minces (2cm – 5cm) :
– BBM – BBTM – BBDr
Propriétés des consitutants : - granulats : d'excellentes performances mécaniques (conctact pneus)- bitume pour les enrobés minces : souvent des liants modifiés
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BBSG : 0/10 ou 0/14 Norme produit : NF P98130 Epaisseur de mise en oeuvre :
5 – 7 cm pour les 0/10 6 – 9 cm pour les 0/14
Granulats : mini C Liants : 50/70 – 35/50 (le plus courant) – 20/30 3 classes de performances : BBSG1 – BBSG2 – BBSG3 Résistance à l'orniérage (30 000 cy.): <10% - <7,5% - <5% Module : >5500 - >7000 - 7000MPa % de vide : 4 – 8% Propriétés méca. moyennes (module 6-8000MPa) mais
performances globales assez homogènes (« enrobé passe partout »)
Mise en garde : éviter les bitume purs 20/30 dans l'Est de la France ---> fissuration thermique
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BBME 0/10 ou 0/14 : Norme produit NF P98-141 Principales propriétés : matériau plus rigide (module + élevé) que
les BBSG Epaisseur de mise en oeuvre :
Identique à celle des BBSG Granulats : mini. C Liants : purs 20/30 (ce qui apporte la rigidité au matériau) ou
liants modifiés 3 classes de performances : BBME 1 – BBME 2 – BBME 3 Résistance à l'orniérage (30 000 cy.): <10% - <7,5% - <5% Module de rigidité (+que BBSG) : >9000 - >12000 - >12000MPa % de vide : 4 – 8% Teneur en liant : + élevée que les BBSG ---> moindre sensiblité à
l'eau mais aspect de surface tend à se fermer Mise en garde : éviter les bitume purs 20/30 dans
l'Est de la France ---> fissuration thermique
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Perfomances mécaniques BBSG / BBME
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BBS 0/10 - 0/14 Norme NF P98-136 4 types de BBSS : 1 – 2 (0/10) ép. mise en oeuvre 4-6cm
3 – 4 (10/14) ép. mise en oeuvre 8-12cm Utilisation sur des chaussées à faible trafic (PL <150/jour) et
sur des supports de faible portance Granulats : mini D-C Liants : purs 50/70 ou 70/100 – dosage élevés 6 – 6,5 %
(objectif : obtenir un enrobé déformable et adaptable au support) ----> attention à l'orniérage
L'étude de formulation de ces matériaux se limite au niveau 1 % de vides : 4 – 9% (BBS 3 et 4) Mise en garde : faible résistance à l'orniérage et matériau
fermé en surface PMT : 0,3-0,5mm
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BBM 0/10 et 0/14 Norme NF P98132 5 types de BBM : A (0/10 et 0/14) B (0/10 et 0/14) et
C (0/10) – A : discontinuité importante en 2/6, B : dicontinuité en 4/6 et C : continue
Granulats : min. C Liants : purs – spéciaux ou modifiés (fort trafic), teneur
proche des BBSG Type A plus maniable que B et C Perfomances mécaniques : (étude se limite au niveau
2) 3 classes: 1 2 3 orniérage: <15% à 3000cy. <15% à 10000cy. <10% à 30000cyc
Mise en oeuvre : 3-4cm pour les 0/10 et 3,5-5cm pour les 0/14
Valeur de PMT légèrement supérieur à celle du BBSG
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BBTM 0/6,3 0/10 Norme XP P98-137 Epaisseur de mise en oeuvre 2-3cm 2 types de BBTM : 2 classes:
Classe 1 : 12-20% de vides pour les 0/6 et 10-18% pour les 0/10
Classe 2 : 20-25% de vides pour les 0/6 et 18-25% pour les 0/10 (matériau très ouvert, apsect tend vers celui d'un BBDr) ---> - de sables que les BBTM de classe 1
Granulats : min.B et propre Liants : modifiés (purs) Couche d'accrochage : importante >350 g/m2 liant résiduel Propriétés : niveau de PMT souvent supérieur à 1mm (-->2mm),
excellent niveau d'adérence, excellente drainablité, bonne propriété accoustique
Mise en garde : éviter les classes 2 dans l'Est de la France, difficulté de « remise au noir de la chaussée à cause de % de vide important» (apparition précoce du gel, surface plus froide de 2°C que les autres matériaux, humidité résiduelle, moindre efficacité des sels de déverglaçage, passage plus fréquent des équipes...)
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BBDr 0/6,3 0/10 Norme NF P98-134 Epaisseur de mise en oeuvre : 3-4cm pour les 0/6 et 4/6
pour 0/10 Granulats : B et propre, peu de sables Bitumes : modifiés Etude : de niveau 1 2 classes : classe 1 : 20 – 25% de vides et classe 2 : 25 –
30% Matériaux plus ouvert que les BBTM Couche d'accrochage : >350g /m2 de liant résiduel Propriétés : excellentes au jeunes âge en terme de
drainabilité, de bruit de roulement, adhérence Mise en garde : colmatage du matériaux réduisant
l'efficacité de cette technique, dans l'Est de la France cette technique n'est plus utilisée (apparition précoce du gel, surface plus froide de 2°C, humidité résiduelle, moindre efficacité des sels de déverglaçage, passage plus fréquent des équipes...)
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Couche de roulementChoix d’une CdR
dépend :
-trafic
-climat : hivers rigoueux, pluie…
-tracé : rampe, giratoire, sinueux…
-support : fissurations, déformations
-épaisseurs : seuils à respecter (GBA…)
-…
06/03/06 55
Performances d’une CdR
Fonctionnelles :
-Imperméabilité du support
-Durabilité mécanique (fatigue, module, orniérage, tenue à l’eau)
-Pouvoir de renforcement
Sécurité :
-Rugosité (macro et micro rugosité)
-Uni longitudinal
-Coloration
Confort : (réduction des nuissances) :
- bruit
06/03/06 56
Performances d’une CdR : choix d’une CdR
B B SG B B ME
B B TM
B B M B B D r E S
Coût -- --- + 0 - +++
Tracé(cisaillement)
++ ++ - 0 - --
Climat (V .H .) + ++ -- 0 --- --
Uni ++ ++ 0 + + --
R ugosité 0 0 ++ + +++ ++
B ruit 0 0 ++ 0 ++ --
06/03/06 57
Exemple de texture
BB Epais BB Mince BBDr
Coupe d’enrobés
Texture de surface sur chaussées