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Compte rendu du Comité Syndical
du vendredi 4 mars 2016 à 8 heures 30
Ordre du jour : Voir convocation du 19 février 2016
ETAIENT PRÉSENTS :
Titulaires :
- Jean-François ARNAUD, Conseiller Municipal de Sousville - Emile BUCH, Maire de Susville - Nicole DELPUECH, Maire de Saint-Honoré - Jean-Marc LANEYRIE, Maire de Ponsonnas, Président - Jean-Louis LEON, Conseiller Municipal de Notre Dame-de-Vaulx - Alain LUC, Maire d’Oris-en-Rattier - Serge SAULQUIN, Conseiller Municipal de Nantes-en-Rattier - Alain VILLARD, Maire de Pierre-Châtel
Suppléants ne participant pas au vote :
- Nadine BARI, Adjointe à La Mure - Marie-Noëlle BATTISTEL, Députée Maire de La Salle-en-Beaumont - Patrick KAITANDJIAN, Conseiller Municipal de Cholonge - Denis MACE, Maire de Valbonnais - Michel TOSCAN, Maire de Prunières
Autres participants :
- Francine SAVIN, Directrice du SMIME - Alexandra PELLOUX, Directrice de l’ADM
EXCUSÉS : - MM. BESCHI, CHAUX, COIGNÉ, GIMEL, MULYK, POLAT et STRAPPAZZON - Mmes BERTINI, CARLIOZ, GERIN, MARTIN GRAND, PUISSAT et QUIGNARD
La séance est présidée par Jean-Marc LANEYRIE
ZI des Marais – 38350 LAMURE
04.76.81.28.60 - 04.76.81.50.50
[email protected] – www.matheysine-developpement.com
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En préambule, Jean-Marc LANEYRIE rappelle que la loi NOTRe impose désormais
que le Débat d’Orientation Budgétaire s’effectue sur la base d'un Rapport
d’Orientation Budgétaire (ROB) portant sur les orientations budgétaires, les
engagements pluriannuels envisagés, l'évolution des taux de fiscalité locale ainsi que
sur la structure et la gestion de la dette.
Ce document, qui était joint aux convocations, figure en annexe 1 du présent compte
rendu.
Voir également en annexe 2 le diaporama diffusé pendant la réunion.
1) Le point sur les dossiers en cours – Rapporteur : Jean-Marc LANEYRIE
1.1. Dépollution du site EVOLUTIF
La première phase de travaux prévue au marché initial (principalement l’excavation)
est en cours d’achèvement. La pollution, comme nous le redoutions, était plus
importante que prévu sur certains secteurs de l’atelier, principalement en
profondeur.
Des excavations complémentaires sont nécessaires avant de reboucher et de refaire
la dalle :
- la DREAL a imposé la pose de 5 piézomètres complémentaires en périphérie de
l’atelier pour surveiller l’étendue de la pollution.
- Excavations complémentaires sur 50 cm de profondeur sur les secteurs concernés.
- La dalle étant plus polluée que ce qui avait été envisagé, il faut également prévoir
un surcoût car la quasi-totalité des matériaux ont finalement dû être envoyés en
décharge agréée.
- Surcout pour la société SOCOTEC qui a dû réaliser de nombreuses visites et
sondages complémentaires.
Des négociations sont engagées avec les sociétés ORTEC et CARRON pour définir un
montant de travaux complémentaires permettant de rester dans l’enveloppe
financière prévisionnelle de 639 000 € (prix d’achat).
D’ici fin juin nous devrions connaître les résultats de l’appel à projets structurants
du Département (dossier présenté de concert entre le SMIME et la CCMPCVV), ce qui
nous permettrait d’enchainer sur les premiers travaux de modularisation du site afin
de le remettre rapidement dans le circuit économique et favoriser la création de
nouveaux emplois. Il semblerait que ce dossier sur lequel nous avons sollicité un
financement de 2 750 000 € pour un programme total de 5 500 000 € soit très bien
accueilli par le Département qui le considère comme « exemplaire ».
Nous espérons ainsi obtenir un niveau de subvention suffisant pour nous permettre
de pratiquer des prix de loyer compétitifs, condition sine qua non pour servir la cause
de l’économie locale, tout en nous permettant de couvrir nos frais de structure.
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1.2. Création d’un espace de travail partagé
Jean-Marc LANEYRIE rappelle que l’objectif de ce projet est de créer, dans les anciens
locaux de la Maison du Territoire, un plateau de bureaux pour accueillir des
entreprises tertiaires de services, des télétravailleurs…
Le montant prévisionnel des travaux de 140 000 € intègre la mise en accessibilité
(principalement un ascenseur), la distribution téléphonique, la gestion des accès, une
réfection des sols et un rafraichissement des murs ainsi que la mise aux normes de
la défense incendie.
Rappel du plan de financement prévisionnel :
- DETR 2016 (sur la mise en accessibilité) ........................ 14 000 €
- FEADER – LEADER ....................................................... 42 000 €
- Autofinancement ........................................................... 84 000 €
- TOTAL ........................................................................... 140 000 €
Très Haut Débit : suite aux échanges avec le technicien du Département chargé du
projet et le test d’éligibilité réalisé par ALSATIS, la solution retenue sera d’utiliser le
réseau ALSATIS hertzien dans l’attente de la fibre optique, lequel permet d’obtenir un
débit identique à celui de la fibre optique (100 Mo symétriques).
L’appel d’offres des travaux d’aménagement est en cours : la date limite de remise
des offres est fixée au 11 mars prochain.
Nous avons obtenu l’autorisation de travaux dans le cadre du classement ERP
(Etablissement Recevant du Public) de 5ème catégorie.
Un plan de prospection des futurs occupants est en cours d’élaboration. Celui-ci se
fera notamment en collaboration avec l’AEPI. Les membres du bureau
« réfléchissent » actuellement au nom qui sera donné à ce site (Espace Connex ?).
La société ALLOUARD TP (Serge GAUTHIER) pourrait être le premier locataire de ce
site avec la mise à disposition d’un bloc de 4 bureaux dès le 1er mai 2016.
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1.3. Transfert de la société INOVALP
Rappel : Yann DENANCE, lors de la dernière Assemblée Générale de Matheysine Développement, a présenté le projet de développement d’INOVALP (concepteur et fabricant de poêles à granulés de bois de haute performance et innovants).
Cet ambitieux projet prévoit d’atteindre 70 emplois à terme (18 à ce jour). Cette croissance passera entre autres par une augmentation du volume des ventes mais aussi par l’intégration « verticale » in situ de métiers aujourd’hui externalisés faute de place.
Les besoins exprimés par INOVALP lors de cette présentation sont les suivants :
beaucoup plus d’espace de production : ateliers actuels : de montage, d’électronique, de mécanique ateliers à intégrer : sablage, chaudronnerie, peinture, finition pierre, finition
inox, beaucoup plus de stockage,
plus d’espace de bureau, nouveau bâtiment : salle d’exposition, laboratoire d’essai, centre de formation.
A ce jour, compte tenu des contraintes financières des deux parties (SMIME et INOVALP), on s’oriente vers une solution de vente du tènement immobilier (soit en direct, soit via une banque qui accorderait un crédit-bail), la société INOVALP prenant à son entière charge la construction des bureaux. Ce très beau projet repose sur les comptes d’une entreprise existante aux résultats très positifs, adossée au groupe NOVADEV, lui-même dépendant de la société financière EVOLEM.
Il convient donc de définir le prix de vente du dépôt B, compte tenu de l’antériorité de ce bâtiment, en croisant le prix de revient du bâtiment, l’enjeu en termes d’emplois (+ 50) et le budget avancé par Yann DENANCE.
Sur ces bases, le bureau a validé le montant proposé par Jean-Marc LANEYRIE de 700 000 €, étant observé que le montage proposé évite d’obérer la capacité d’emprunt du SMIME. Il est également rappelé qu’en attendant la concrétisation de ce transfert, la société INOVALP loue temporairement au SMIME un module de 200 m² dans l’atelier relais 500C, ZAI Les Certaux à Susville. Cette location temporaire arrivant à expiration le 29 février 2016, il est proposé de prolonger ce bail jusqu’au 31 décembre 2017. Le comité syndical, après en avoir délibéré :
décide à l’unanimité de valider ce prix de vente de 700 000 € et d’autoriser
le Président à signer l’acte de vente et tous documents correspondants ;
précise que les frais notariés seront à l’entière charge de l’acquéreur ;
autorise le Président à signer avec la SAS INOVALP un avenant prolongeant le bail précaire précité jusqu’au 31 décembre 2017.
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1.4. Projet LAZELEC / MOBILE DREAM
Rappel : En février 2015, un protocole d’accord avait été signé avec la société
LAZELEC en vue de leur installation dans une partie de l’atelier locatif de Nantizon à
Susville, après réhabilitation de ce local.
Cette mise à disposition prévoyait un loyer annuel HT de 43 200 € pour 1 380 m².
Dans un souci de prudence, le programme de réhabilitation (environ 300 000 € à
l’issue de l’appel d’offres) n’a cependant pas été lancé, dans l’attente du bouclage du
plan de financement de LAZELEC.
Prudence justifiée puisqu’à ce jour, le plan de financement n’est toujours pas finalisé.
Tout espoir d’implanter cette société en Matheysine n’est pas perdu : suite à la
« défaillance » de Monsieur TORREGROSA à l’origine de ce projet, une nouvelle équipe
dirigeante (Nicolas CLEMENT) essaie toujours de concrétiser le développement de
LAZELEC en Matheysine et demande un délai supplémentaire de quelques semaines
pour prendre sa décision.
Marie-Noëlle BATTISTEL insiste sur le fait que cette société dispose aujourd’hui d’un
avantage certain vis-à-vis de la concurrence puisqu’ils sont à ce jour les seuls à avoir
obtenu l’agrément de la sécurité sociale (remboursement partiel de ce fauteuil aux
personnes handicapées) sur ce produit, mais que la concurrence pourrait
prochainement se positionner sur ce même point. Il serait dommage qu’ils ne
puissent pas profiter de cet avantage.
Pour autant, la réhabilitation du local de Nantizon reste un impératif quel que soit le
locataire.
Il est donc envisagé de lancer en 2016 la réhabilitation « a minima » de ce tènement
afin que ce local puisse rapidement, moyennant les travaux d’adaptation spécifiques
au futur preneur (LAZELEC ou autre) être remis dans le circuit locatif du SMIME.
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2) Approbation du compte administratif 2015, du compte de gestion 2015 et des délibérations s’y rattachant – Rapporteuse :
Francine SAVIN
Résultat global 2015
Le Compte Administratif 2015 fait apparaître un déficit de fonctionnement sur
l’exercice, pour la première fois de son histoire, de 79 296 €, pour un excédent
d’investissement de 970 663,20 €.
Compte tenu des résultats antérieurs reportés, le résultat global au 31 décembre
2015 est de 972 266 € contre 411 334 € l’an dernier.
Pour autant, ce résultat est « faussé » du fait de l’enregistrement d’une recette de
540 000 € / le projet de dépollution du site EVOLUTIF alors que les dépenses
mandatées sur ce même programme en 2015 ne sont que de 97 288 €. Correction
faite des restes à réaliser (sur l’ensemble des programmes), soit – 432 255 €, le
résultat global serait en fait de 540 011 €.
Section de fonctionnement - La formation de l'autofinancement.
A noter : afin d’analyser la situation « réelle », les regroupements suivants ont été effectués :
- les écritures d’ordre ont été neutralisées,
- les provisions pour créances douteuses (qui ne sont pas des écritures d’ordre) ont été intégrées (en + ou –) aux loyers,
- les produits des cessions, article 775, sont déduits des produits exceptionnels (car transférés en investissement par un jeu d’écritures).
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Les produits réels de fonctionnement (1 292 253 €) en baisse
Les recettes réelles de fonctionnement proviennent de 2 sources principales :
- malgré une stabilité apparente, les locations et refacturations aux entreprises (1 065 581 € en 2015 contre 1 076 389 € en 2014) correspondent à une baisse des loyers encaissés du fait de la fin des crédit-baux CHANVRIBLOC, DONATI et le déménagement de la Maison du Territoire. A noter également : la vacance de certains locaux en cours de réhabilitation ou de requalification. Cette baisse est « masquée » par une importante reprise sur provisions pour créances douteuses (120 000 €).
Les produits exceptionnels (hors produits des cessions) de 2015 (34 605 €) correspondent à divers remboursements de travaux pris en charge par nos assurances (dommages ouvrages chez GORGY TIMING à La Mure et chez OSE à Corps).
- La question de la baisse des contributions suite au désengagement
financier du Département reste quant à elle primordiale : en 6 ans, de 2010 à
2015, la contribution du Département est passée de 212 497 € à 0 € ! Depuis
2015, la CCMPCVV apparaît comme l’unique contributrice au budget de
fonctionnement du SMIME.
347 976 312 727
192 067160 410112 398 99 254
1 227 323
963 991 966 327
40 187 31 769 34 605
1 775 896
1 420 886
1 292 253
0
200 000
400 000
600 000
800 000
1 000 000
1 200 000
1 400 000
1 600 000
1 800 000
2 000 000
2013 2014 201574 - Contributions Pdts des services Loyers Pdts exceptionnels PRODUITS REELS
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Des dépenses réelles de fonctionnement (961 646 €) maîtrisées
Malgré une fluctuation conjoncturelle, les charges réelles de fonctionnement ont été
maîtrisées au cours de ces dernières années.
Dans les charges à caractère général, il y a lieu de noter une forte augmentation de la taxe foncière (+ 46 878) en 2015 due à l’acquisition du tènement EVOLUTIF, compensée par moins d’entretien sur les bâtiments…
L’entretien du patrimoine varie en fonction des réparations à engager sur les bâtiments (en urgence ou non) et des travaux pris en charge par les assurances dommages-ouvrages (notamment sur OSE en 2015). Nous avons réalisé beaucoup moins d’entretien.
Les charges de personnel affichent une baisse du fait de la décision des élus de ne pas rembourser les traitements de Madame OUATELI au Centre de Gestion en 2015, (Voir point 5 de l’ordre du jour). A noter également une prise en charge des salaires d’un agent par notre assurance (11 719 €), suite à un congé de maladie.
Diminution « mathématique » des charges d’intérêts du fait du vieillissement de notre endettement (augmentation de la part capital et diminution de la part intérêts).
Les autres charges de gestion courante comprennent la participation au FOMEL et les indemnités aux élus mais surtout les admissions en non valeurs (128 375 € en 2015) qui fluctuent d’une année sur l’autre.
Aucune capacité d’autofinancement supplémentaire sur cet exercice
Tableau CAF * 2013 2014 2015
Produits réels 1 683 023 1 355 271 1 181 738
Charges réelles 1 018 981 942 354 962 722
CAF brute 664 042 412 917 219 016
Capital des emprunts 561 910 595 430 464 148
CAF Nette 102 132 - 182 513 - 245 132 * Calcul officiel sans retraitement
189 833 185 036 164 396214 854 189 065
170 237
524 340462 879 487 586
97 242 110 256 139 427
1 026 270
947 236 961 646
0
200 000
400 000
600 000
800 000
1 000 000
1 200 000
2013 2014 2015
Charges de personnel Charges financières Charges à caractère général
Autres Charges CHARGES REELLES
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La CAF brute, d’un montant de 219 016 € est en baisse par rapport à 2014 (412 917 €).
Celle-ci devrait théoriquement couvrir le remboursement de l'annuité en capital de la dette. Ce dernier s’élevant à 464 148 € en 2015, cela démontre bien la fragilité des comptes du syndicat, malgré un bon résultat global…
Déduction faite des remboursements en capital des emprunts, la CAF nette du syndicat s'élève donc à - 245 132 € en 2015, contre – 182 513 € en 2014. Le SMIME n’a donc dégagé cette année encore aucune capacité d’autofinancement. Pour autant, la section d’investissement a dégagé suffisamment d’excédent pour financer les dépenses de l’exercice. Aucun emprunt n’a été réalisé en 2015.
Ces chiffres confirment la nécessité de travailler en 2016 sur toutes les pistes
permettant de majorer les ressources et de diminuer les charges de fonctionnement
afin de redresser cette situation.
Section d’investissement
Recettes réelles d’investissement (1 150 538 €)
La particularité de l’année 2016 est l’encaissement de 540 000 € en recette (somme mise sous séquestre lors de l’acquisition du tènement EVOLUTIF) alors que les travaux de dépollution correspondants ne sont pas encore réglés (démarrage du chantier en fin d’année). Ceci explique le montant important de recettes d’investissement par rapport au faible niveau de dépenses.
Cet écart se retrouve donc logiquement dans les restes à réaliser.
0
200 000
400 000
600 000
800 000
3 045
115 510
330 435
701 548
Dépôts de garanties
+ value sur cession
Fonctionnement capitalisé
Recettes/ programmes
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Dépenses réelles d’investissement (600 421 €)
Les opérations d’équipement ne représentent que 135 123,28 € et se répartissent comme suit :
Dépenses
0011 Matériel et mobilier administratif 2 293 €
0163 Réhabilitation EVOLUTIF 15 000 €
0166 Réhabilitation atelier locatif de
Nantizon 3 923 €
0167 Dépollution EVOLUTIF 97 288 €
0168 Transfert INOVALP 12 619 €
0169 Espace de travail partagé 4 000 €
TOTAL 135 123 €
Pour information, les résultats en fin d’exercice étaient les suivants :
2013 2014 2015
Résultat de fonctionnement 478 345 145 762 -79 296
Résultat d'investissement - 52 970 33 240 970 663
Reports antérieurs globaux 305 174 232 333 80 899
Résultat global 730 549 411 335 972 266
Solde des restes à réaliser -432 255
Montant corrigé 540 011
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
1
465 298
135 123
Emprunts Opérations d'équipement
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La structure et la gestion de la dette
Evolution de la dette
L’encours de la dette a fortement diminué depuis 2012. De près de 5 millions en 2012
il est tombé à 2 610 000 au début de l’année 2016.
Aucun emprunt nouveau n’a été réalisé en 2015. Il convient cependant de souligner
que l’année 2015 a été plus une année d’études (réhabilitation EVOLUTIF, projet
LAZELEC, Espace de Travail Partagé…) que de réalisations.
2 emprunts sont arrivés à échéance en 2015, ceux-ci représentaient une annuité de
12 000 €.
4 824 957
4 343 047
3 910 242
3 446 094
2 972 081
2 610 697
851 901 776 764 784 495632 962 620 650 490 875
0
1 000 000
2 000 000
3 000 000
4 000 000
5 000 000
6 000 000
2012 2013 2014 2015 2016 2017
Capital restant dû au 31/12 Intérêt Capital Annuités
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Répartition par prêteur
Il est à noter que la dette en cours est constituée en totalité d’emprunts à taux fixes.
En 2016, 7 emprunts vont arriver à échéance (correspondant aux grands chantiers
des années 2 000 : MOTTE VIANDES à Pierre-Châtel, transfert GORGY à La Mure,
extension OSE à Corps, SEEM VALECRIN, ZA de La Motte d’Aveillans), soit une
annuité de 135 000 € dont 128 000 € de capital (investissement).
BPDA4%
CDC7%
CFF6%
CERA37%
IBERBANCO9%
CRCA37%
BPDA CDC CFF CERA IBERBANCO CRCA
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Budget annexe de l’abattoir
Voir dans le point 4 le paragraphe consacré à l’abattoir
Aucun investissement réalisé cette année. Les dépenses réelles correspondent au
remboursement des emprunts et à 2 685,36 € en fonctionnement (analyses sur la
station de prétraitement).
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Récapitulatif des résultats au 31.12.2015 :
Après en avoir délibéré, le comité syndical décide à l’unanimité :
d’approuver le compte administratif 2015 :
- en approuvant l’ensemble de sa comptabilité d’administration soumise à son examen ;
- en arrêtant à la somme de 781 254,68 euros le montant des crédits correspondant aux dépenses engagées non mandatées qui doit être repris au budget primitif de 2015 ;
- en déclarant toutes les opérations de l’exercice 2015 définitivement closes et les crédits annulés.
d’approuver le compte de gestion 2015,
de valider l’affectation des résultats suivante :
Budget principal :
• Compte 001 (Résultat d’investissement) .......... + 722 315,57 Euros
• Compte 1068 (Affectation de résultat) ............... 0,00 Euros
• Compte 002 (Résultat de fonctionnement) ....... + 249 951,72 Euros
Budget annexe abattoir :
• Compte 001 (Résultat d’investissement) ......... + 13 838,81 Euros
• Compte 1068 (Affectation de résultat) .. 0,00 Euros
• Compte 002 (Résultat de fonctionnement)........... + 3 574,41 Euros
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3) Débat d’Orientation Budgétaire 2016 et délibérations s’y rattachant : Rapporteurs Jean-Marc LANEYRIE et Francine SAVIN
3.1. La vie des entreprises en 2015 – Evolution des mises à disposition
Parc d’activités des Certaux à Susville
Transfert MOKARABBIA (Commerce en gros de café)
Implantation Sublimin’Alpes (Supports publicitaires)
Liquidation FERASTYL (ferronnerie)
Usine relais n°6 – Module n°2
MANANG (TP spécialisé dans les ouvrages d’art))
AJC Consultants (petite activité de tables de bar EVOLUTIF)
Départ DARIER FUEL SERVICES et DNS (Découpe numérique)
Dépôt B – Saint-Honoré
Eau des Alpes – Logistique
INOVALP – Logistique
Terrains nus
Batko – Les Certaux – Susville (Pépinière)
AXIMUM – Les Rioux – Prunières
Milesi – Nantizon – Susville (Vente de bois de chauffage)
Bouygues – Dépôt B – Saint-Honoré
Autres sites
OSE – Corps
CAF – Locaux SMIME – La Mure
3.2. Evolution des effectifs des entreprises aidées par le SMIME
Les effectifs se sont maintenus en 2016 (1 004 contre 997 l’an dernier) et repassent
en dessus de la barre symbolique de 1 000 emplois :
La plus forte hausse est enregistrée chez OSE (+ 6) alors que l’on déplore encore – 6
salariés dans le groupe ALLOUARD (les 3 entités confondues).
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
16
3.3. Vers le BP 2016
En 2015, le SMIME enregistre pour la première fois de son histoire, un déficit de la
section de fonctionnement sur l’exercice de l’ordre de 80 000 €. Il faut donc
impérativement lui redonner les moyens d’assurer sa mission de développeur
économique.
De nombreuses pistes sont mises en œuvre pour réduire le déficit de fonctionnement
en 2016 :
- renégociation éventuelle de la dette,
- aménagement des durées d’amortissement suite au travail effectué avec la
trésorerie sur l’état de l’actif, (voir point 3.6 ci-après)
- transfert de charges de fonctionnement en investissement (travaux en régie…),
- réduction des subventions de fonctionnement versées : pas de versement au
FOMEL en 2016 contrairement aux années précédentes,
- réflexion lancée entre l’ensemble des syndicats mixtes de développement
économique de la « nouvelle Région Auvergne Rhône Alpes » (soit 12 syndicats)
afin d’essayer d’obtenir que la Région (qui a aujourd’hui la compétence
économique en lieu et place des Départements) se substitue aux Départements
dans ces structures,
- aucune piste n’est écartée : possibilité de mutualisation du personnel sous
forme de mise à disposition à temps partiel, etc,
- enregistrement des travaux effectués en régie (maîtrise d’œuvre notamment),
- augmentation de la contribution de la CCMPCVV (voir point 3.5 ci-après).
3.4. Les projets de 2016 en investissement
- Fin du chantier de dépollution du tènement EVOLUTIF (Saint-Honoré) engagé
en 2015.
- Réhabilitation du tènement ex-EVOLUTIF sous réserve de validation du plan
de financement. Les résultats de l’appel à projet du Département sur lequel le
SMIME s’est positionné devraient être connus dans le courant du troisième
trimestre. Il s’agit là d’un enjeu majeur, à la fois pour le développement
économique territorial et le retour à l’équilibre des finances du SMIME.
- Projet de création d’un espace de travail partagé dans le module n°3 de l’usine
relais n°6. L’appel d’offres est en cours de finalisation. Ce bâtiment sera soumis
aux obligations des établissements recevant du public.
- Transfert INOVALP : la mise à disposition du dépôt B (Saint-Honoré) à la
société INOVALP, (conception, fabrication et vente de poêles à granulés) est
actuellement à l’étude. Avec un fort potentiel en termes de création d’emplois,
+ 50, ce projet est considéré comme particulièrement structurant.
- Maintien du programme d’implantation LAZELEC/MOBILE DREAM malgré
les incertitudes qui pèsent sur sa poursuite en Matheysine (aux dernières
nouvelles, il serait relancé par une nouvelle équipe de repreneurs…). La
réhabilitation du tènement de Nantizon (Susville) sera de toute façon à réaliser
à plus ou moins longue échéance pour remettre ce tènement dans le circuit
locatif.
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- Poursuite de la réhabilitation de l’usine relais n°6 (ZI des Marais à La Mure)
- Inscription au budget primitif de 3 Programmes « récurrents »
Matériel et mobilier administratif
Etudes diverses
Travaux divers
Conformément aux dispositions prévues aux articles 11 et 12 de la loi d'orientation n°92-125 du 6 février 1992 relative à l'Administration Territoriale de la République portant sur le débat d'orientation budgétaire et après en avoir débattu, les membres du comité syndical prennent acte des axes d'orientation du SMIME pour l'année 2016.
3.5. Contributions 2016
Comme cela a été rappelé précédemment, depuis 2015 (désengagement financier du
Département), seule la CCMPCVV verse une contribution au SMIME.
Une demande d’audience sur cette question a cependant été formulée auprès de
Jean-Pierre BARBIER, Président du Département.
Malgré les mesures drastiques d’économies mises en œuvre par le SMIME (voir point
3.3), celui-ci a enregistré pour la première fois de son histoire un déficit de
fonctionnement sur l’exercice de l’ordre de 80 000 €.
Parmi les différentes pistes mises en œuvre pour réduire le déficit de fonctionnement
du SMIME, il apparaît nécessaire d’envisager pour 2016 une augmentation très
modeste de la participation de la CCMPCVV au SMIME, sachant que :
- la contribution de la CCMPCVV qui atteignait 212 497 € en 2010 (bloc
communal CCMPCVV et communes), n’était plus que de 192 067 € en 2015,
- la participation de la CCMPCVV au « bloc économique : Matheysine
Développement » en 2015 se décomposait comme suit :
- participation au SMIME 2015 ............................................... 192 067 €
- participation à l’ADM 2015 ................................................... 39 500 €
- concours au FOMEL 2015 ................................................... 11 000 €
TOTAL ...................................................................................... 242 567 €
Il est proposé de porter le montant de la contribution de la CCMPCVV à un niveau
sensiblement équivalent à celui de 2010, de l’ordre de 210 000 € en 2016.
Compte tenu du fait que le concours au FOMEL ne sera pas reconduit en 2016 et
que la contribution à l’ADM sera stable, la participation globale de la CCMPCVV à
Matheysine Développement en 2016 serait donc de :
- participation au SMIME 2016 ............................................... 210 000 €
- participation à l’ADM 2016 ................................................... 39 500 €
- concours au FOMEL 2016 .................................................... 0 €
TOTAL ....................................................................................... 249 500 €
…à rapprocher des 242 567 € versés en 2015, soit une augmentation globale de
6 933 € (2,86 %).
18
Il est également rappelé que cette proposition a obtenu l’accord de principe de
l’exécutif de la CCMPCVV et a été présenté au précédent conseil communautaire.
Cette décision confirme l’attachement que le territoire porte à cet outil économique.
L’ajustement se fera sur la seule marge de manœuvre qu’autorisent les statuts, à
savoir le montant de la part par salarié travaillant dans une société aidée par le
SMIME. Suite à une question de Denis MACE sur la pérennité de cette décision, il est
précisé que cette part fait l’objet d’une délibération annuelle.
Selon Jean-Marc LANEYRIE, on pourrait donc considérer que cet effort est
exceptionnel, pour autant il semble souhaitable pour les motifs exposés
précédemment que l’intensité de l’effort soit pérenne.
Sur demande de Marie-Noëlle BATTISTEL, il est également rappelé que la part
calculée sur la base des « anciennes » taxes professionnelles est figée à 173 587 €
depuis 2010, les retombées économiques des nouvelles implantations étant
conservées par la CCMPCVV.
Le comité syndical, après en avoir délibéré décide à l’unanimité de valider la
proposition de porter à 210 000 € la contribution de la CCMPCVV au SMIME en
2016.
3.6. Adaptation des durées d’amortissement suite au pointage effectué
avec la trésorerie de La Mure
Sur proposition du Président, le comité syndical, après en avoir délibéré,
approuve à l’unanimité la délibération suivante :
- Vu la délibération du 10 décembre 1996 relative à la mise en place de la nouvelle
comptabilité expérimentale M1/5/7,
- Vu la délibération du 17 décembre 1998 relative fixant les règles d’amortissement des
biens inscrits au budget annexe de l’abattoir,
- Vu la délibération du 8 février 2010 relative à l’application de la nomenclature M14 à
compter du 1er janvier 2011,
Monsieur le Président rappelle que :
Les instructions budgétaires et comptables M14 et M4 ont introduit dans la gestion des
collectivités des procédures telles que l’amortissement des immobilisations et la tenue de
l’inventaire qui visent à améliorer la connaissance du patrimoine des collectivités.
Cette amélioration de la vision patrimoniale de la collectivité repose sur une meilleure prise
en compte de la composition de son actif immobilisé.
La responsabilité du suivi des immobilisations incombe, de manière conjointe, à l’ordonnateur
et au comptable public, l’ordonnateur étant chargé du recensement des biens et de leur
identification par la tenue d’un inventaire.
Le comptable, pour sa part, est responsable de leur enregistrement et de leur suivi à l’actif du
bilan.
19
Il expose qu’une démarche forte de mise à jour de l’actif s’est opérée entre le SMIME et la
Trésorerie de La Mure au cours des années 2014 et 2015. Il en ressort la nécessité d’actualiser
les durées d’amortissement de certains biens.
Les règles de gestion applicables à tous les budgets sont inchangées et rappelées :
- les biens meubles et immeubles sont amortis pour leur coût historique (c'est-à-dire la
valeur d’acquisition non actualisée) ;
- le calcul des amortissements est effectué en mode linéaire, sans prorata temporis, à
compter de l’exercice suivant l’acquisition et pour tous les budgets ;
- les biens dits de faible valeur acquis pour un montant inférieur à 500 € HT et qui revêtent
un caractère de durabilité sont amortis en une année ;
- pour les biens acquis par lot, la sortie d’un bien s’effectue selon la méthode du coût moyen
pondéré.
Il est précisé que les amortissements en cours seront recalculés sur la base de ces nouvelles
modalités.
La liste des biens amortissables ainsi que leur durée d’amortissement fixée selon les
préconisations règlementaires et les durées de vie réelles constatées figure en annexe de la
présente délibération.
Le comité syndical, après en avoir délibéré :
- approuve les nouvelles durées d’amortissement présentées ci-après en annexe,
- précise que ces modifications seront appliquées dès le budget primitif 2016.
Annexe à la délibération du 4 mars 2016
Budget Général (Nomenclature M14)
Immobilisations incorporelles
- Frais d’études non suivis de réalisation
- Logiciels
Durée de
l’amortissement
5 ans
2 ans
Immobilisations corporelles
- - Véhicules légers
- - Mobilier
- - Matériel de bureau électrique ou électronique
- - Matériel informatique
- - Matériels classiques
- - Coffre-fort
- - Installations et appareils de chauffage
- - Appareils de levage-ascenseurs
- - Installations de voirie
- - Plantations
- - Autres agencements et aménagements de terrains
- - Usines et ateliers productifs de revenus
- - Bâtiments légers, abris
- - Agencements et aménagements de bâtiments
5 ans
10 ans
5 ans
5 ans
10 ans
20 ans
20 ans
20 ans
25 ans
30 ans
30 ans
30 ans
15 ans
30 ans
20
Budget annexe – Abattoir (Nomenclature M42)
Immobilisations incorporelles
- Frais d’études non suivis de réalisation
- Logiciels
Durée de
l’amortissement
5 ans
2 ans
Immobilisations corporelles
- - Mobilier
- - Matériels industriels
- - Installations et appareils de chauffage
- - Installations de voirie
- - Autres agencements et aménagements de terrains
- - Usines et ateliers productifs de revenus
- - Bâtiments légers, abris
- - Agencements et aménagements de bâtiments
10 ans
15 ans
20 ans
25 ans
30 ans
30 ans
15 ans
30 ans
21
4) Le point sur les entreprises en difficulté
4.1. Eau des Alpes – VALECRIN – Rapporteur : Jean-Marc LANEYRIE
VALECRIN fait malheureusement toujours partie des gros soucis : au-delà de
l’engagement financier fort dans la vallée de la Malsanne, il faut être conscient qu’en
cas de sinistre le réemploi d’un tel bâtiment dans ce secteur géographique serait peu
probable. La préservation de cet outil économique au Périer est donc primordiale et
justifie pleinement les efforts déployés par le syndicat : outre le volet immobilier, des
actions ont notamment été engagées par Jean-Marc LANEYRIE pour favoriser des
rapprochements avec la centrale d’achat d’Intermarché…
Dernier point effectué avec Monsieur IBRAHIM le 24 février :
Prévisions Intermarché : les commandes restent toujours trop faibles pour être
significatives (14 palettes sur la promo de janvier et autant sur une promo d’avril).
Les prix avaient été calculés sur la base de livraisons en semi-remorques complets.
Actuellement, les ventes sur la promotion se font à perte… Malgré toute sa bonne
volonté, M. SOULAGE n’arrive pas (à ce jour) à influencer les acheteurs du groupe
Intermarché.
La lueur d’espoir se situe plutôt à l’exportation :
- un marché avec l’Allemagne qui avait été perdu suite au problème d’odeurs
(qui semble aujourd’hui réglé) pourrait redémarrer avec une prévision de 10 à
20 semi-remorques par mois, sachant que le seuil de rentabilité se situe
autour de 25.
- La Jordanie revient également et un marché avec Dubaï est en discussion.
Le Département n’a toujours pas passé de commande suite à la visite du 4 décembre
dernier.
Le commercial engagé récemment est très actif et réactif mais il est encore trop tôt
pour juger des retombées de son action.
Du point de vue de la gestion il semble que certains frères IBRAHIM ne souhaitent
plus renflouer les caisses de cette société. Si la situation ne se développe pas très
rapidement, on ne peut pas exclure le risque de cessation d’activité. Par contre, le
nouveau responsable du site (un neveu de Mustapha IBRAHIM) est très motivé par
ce poste et semble faire un bon travail.
La société recherche toujours un technicien de maintenance en vue du remplacement
de Monsieur SIAUD qui part à la retraite en fin d’année. Ce recrutement est
maintenant urgent pour permettre à Monsieur SIAUD de former son remplaçant.
Délibération du comité syndical sur les deux points suivants :
Cette situation étant toujours très fragile, il est proposé une nouvelle fois de minorer
les loyers de l’année 2016 (sur le crédit-bail du Périer) en les maintenant à leur niveau
de 2015.
22
Le comité syndical, après en avoir délibéré, décide à l’unanimité :
- d’autoriser le Président à signer avec la société EAU DES ALPES un avenant au crédit-bail modifiant l’échéancier des règlements des loyers à compter du 1er janvier 2016 de la manière suivante : o du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016 :
le loyer mensuel sera de 3 200 euros hors taxes ;
o du 1er janvier 2017 au 30 avril 2026 :
le loyer mensuel sera porté à 6 692 euros hors taxes.
Il y a également lieu de renouveler le bail précaire de mise à disposition d’une surface
logistique dans le dépôt B de Saint-honoré, dans l’attente de la vente de ce local à
INOVALP.
Le comité syndical, après en avoir délibéré, approuve cette proposition à l’unanimité.
23
4.2. Abattoir de La Mure - Rapporteuse : Marie-Noëlle BATTISTEL
Jean-Marc LANEYRIE invite Marie-Noëlle BATTISTEL à présenter ce dossier sur lequel elle a travaillé ces dernières semaines, en lien avec Fabien MULYK, conseiller départemental. Celle-ci rappelle qu’en plus d’un contexte agricole national difficile, l’abattoir de La Mure est l’un des rares, peut-être le seul en France, à ne bénéficier d’aucune subvention d’équilibre sur le fonctionnement. Elle insiste sur le fait que soutenir l’abattoir de La Mure, c’est aussi et avant tout soutenir toute une filière agricole de montagne. Elle précise enfin que le Département est prêt à s’engager sur le volet investissement, notamment dans le cadre de la modernisation de la salle de découpe (création d’une chaine « steak hachés »). Différents leviers doivent impérativement être étudiés pour diminuer les charges de
fonctionnement notamment :
Taxe d’équarrissage : c’est le point clé : celle-ci, du fait d’une situation monopolistique en Isère a triplé en 3 ans et va encore tripler. Une démarche à l’initiative de Marie-Noëlle BATTISTEL va être engagée avec la Métro et le Département pour étudier une éventuelle remise en cause de cette situation. Montant de la taxe d’assainissement du SIAJ sans rapport avec ce que payent les autres abattoirs concurrents. Sur ce point, Marie-Noëlle BATTISTEL et Fabien MULYK vont solliciter une rencontre avec les Membres du bureau du SIAJ. Emile BUCH rappelle qu’une diminution a déjà été accordée à SICORBIAA et qu’il ne faut pas perdre de vue qu’une nouvelle baisse serait répercutée sur les contributions des autres utilisateurs, à savoir la population des communes adhérentes (La Mure, Susville, Ponsonnas, Saint-Honoré et Prunières). Montant de la redevance due au SMIME dans le cadre du contrat d’affermage.
La question se pose de savoir si le SMIME, qui a déjà consenti des efforts substantiels
dans un passé récent, en minorant le montant de la part fixe de la redevance d’usage
et en ramenant de 10 000 euros à 1 la valeur résiduelle de la salle de découpe,
pourrait contribuer davantage à la réduction des charges d’exploitation de
SICORBIAA.
Les élus présents réaffirment unanimement leur volonté de soutien à SICORBIAA en
tant qu’équipement structurant de la filière agricole dans notre secteur de montagne.
L’article 26 de la convention d’affermage prévoyant que le montant de la redevance
est révisable annuellement, sans que l’équilibre du budget annexe ne puisse être remis
en cause (ce qui reste, en tout état de cause, une exigence légale à laquelle le SMIME
ne peut se soustraire) il a été proposé et accepté à l’unanimité, dans le cadre d’une
démarche volontariste, de réduire la part fixe de la redevance de 13 000 à 9 000 €
dès l’exercice 2016, grâce à l’allongement de la durée d’amortissement des
immobilisations (voir point 3.6), au-delà des normes habituelles.
24
Sur la question de la recherche d’économies par SICORBIAA, Francine SAVIN
rappelle également que le Crédit-bail en cours sur la salle de découpe arrive à terme
en décembre 2016. Dès 2017, SICORBIAA fera donc l’économie d’une charge annuelle
de loyers de 15 000 €.
Enfin, il ressort des débats, qu’il est indispensable de porter la question du soutien de l’abattoir devant la CCMPCVV pour connaître la position de l’ensemble du territoire et décider des efforts que les élus sont prêts à consentir et le cas échéant sous quelle forme.
Marie-Noëlle BATTISTEL précise encore qu’une autre source d’économie possible tient au fait que SICORBIAA n’a une autorisation d’abattage que de 5 tonnes/jours ce qui les contraint à multiplier les journées d’abattage et donc les coûts qui en découlent (nettoyage…). Une autorisation à 7 tonnes/jour favoriserait d’importantes économies. Une évolution des textes législatifs serait indispensable pour faire évoluer ce tonnage.
25
5) Dossier Saïda OUATELI, toujours à la charge du Centre de Gestion suite à la suppression de son poste pour motif économique en 2006 - Rapporteur : Jean-Marc LANEYRIE
Il est rappelé qu’au terme d’une procédure de suppression de poste pour motif
économique (délibération du SMIME du 14 décembre 2005), Madame OUATELI Saïda
est prise en charge par le Centre de Gestion de l’Isère depuis le 1er janvier 2007.
Celle-ci a été placée en congé de maladie de longue durée du 1er janvier 2007 au 30
juin 2010.
Il ressort des différents points de situation reçus depuis cette date que le CDG38 n’a
proposé à cet agent aucun poste susceptible de remplacer son emploi. Il apparait
même dans un compte rendu de situation qu’une proposition de remplacement
au sein même du CDG38 n’a pas abouti alors même que le CDG38 nous affirmait
qu’elle était apte à travailler sur ce genre de poste…
Le SMIME estime que le Centre de Gestion est totalement inefficace dans son rôle de
reclassement de ce fonctionnaire territorial. Cette situation est choquante et de
nature à mettre en péril l’équilibre financier du SMIME et par là même l’emploi des 4
agents actuels du syndicat.
Le SMIME, aujourd’hui confronté à de nouvelles et sérieuses difficultés financières,
assume toujours la charge salariale (soit près de 20 000 € / an !) de cet agent, dont
le poste a été supprimé en 2007 pour motif économique ! Quelle aberration !
Compte tenu de cette situation, le SMIME bloque les remboursements de salaires
au Centre de Gestion depuis le 1er octobre 2014, soit 23 502,18 € à ce jour.
Par courrier du 27 novembre 2015 adressé au Directeur du Centre de Gestion, il a
été demandé à titre principal, de tirer les conséquences de la situation ci-dessus
décrite en s’abstenant de répercuter sur le SMIME tout ou partie de la masse salariale
de Madame Saïda OUATELI.
A titre subsidiaire, qu’il soit fait application du dernier alinéa de l’article 97 bis,
lequel dispose que «si dans un délai de deux ans à compter de la prise en charge, le
centre n’a proposé aucun emploi au fonctionnaire, les sommes dues par la collectivité
sont réduites d’un montant égal au dixième du montant constitué par les traitements
bruts versés au fonctionnaire augmenté des cotisations sociales afférentes à ces
traitements », soit une réduction de 9 309,64 € pour la période du 1er juillet 2012 au
30 septembre 2015.
Dans sa réponse du 26 janvier 2016, notre demande à titre principal a été rejetée au
motif que le Centre de Gestion considère qu’il a répondu à son obligation en proposant
à l’intéressée des emplois et en nous tenant régulièrement informés des démarches
engagées.
Il répond en revanche favorablement à notre demande subsidiaire et se dit prêt à
mettre en œuvre une demande de remboursement pour la période allant de juin 2010
à mai 2012.
La situation n’ayant pas évolué pour autant, le comité syndical confirme à
l’unanimité sa décision de bloquer les remboursements réclamés par le Centre
de Gestion, étant précisé que les sommes en jeu seront provisionnées au BP 2016.
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6) Questions diverses
6.1. Le point sur les cessions d’immobilisations réalisées et
programmées.
Site de Pierre-Châtel :
o signature en février 2015 de la vente d’une parcelle de terrain à la
commune de Pierre-Châtel (2 800 €),
o signature en septembre 2015 de la vente du lot C à Matheysine
Nettoyage (110 000 €),
o signature en novembre 2015 du compromis de vente des lots A et B à
Olivier LENOIR (155 000 €).
Atelier locatif 700 A à La Mure : signature en février 2016 de la vente à la SCI
ODICEA (M. et Mme SCHAFFER - Globe Services) du tènement immobilier 700A au
prix de 381 500 €.
Site du Villaret de Susville :
- préparation en cours du compromis de vente de l’aile nord à Monsieur MEIL
Christophe (MG AUTO) : 128 000 €. La signature du compromis de vente est
programmée le 14 mars prochain.
Site de Prunières : signature en décembre 2015 de la vente d’un terrain à la
commune de Prunières à l’euro symbolique.
Il est également décidé, compte tenu des difficultés d’équilibre budgétaire précitées,
de geler le programme de ventes de bâtiments pour l’année 2016 afin de ne pas se
priver des recettes de fonctionnement que constituent les loyers.
La question pourra être réexaminée lorsque le SMIME aura recouvré de manière
pérenne un équilibre en fonctionnement.
Espaces Naturels sensibles :
Il est rappelé qu’afin de permettre la création d’un Espace Naturel Sensible, le Département de l’Isère a sollicité le SMIME pour l’acquisition de parcelles situées sur les communes de La Mure, Pierre-Châtel et Saint-Honoré, pour une surface totale de 19 ha 62 a 30 ca.
Les négociations étaient engagées depuis fin 2014 avec les services du Département,
le SMIME faisant valoir l’important préjudice financier subi sur ces terrains par suite
de l’annulation de l’arrêté préfectoral de création de la ZAC qui a rendus inopérants
les travaux d’aménagement que le syndicat avait déjà réalisés.
Le Département ayant confirmé sa proposition d’acquisition à hauteur de 216 424 €
(soit le montant de l’estimation des domaines), la promesse de vente a été signée par
Jean-Marc LANEYRIE le 17 février 2016, fort de l’autorisation qui lui a été donnée
par le comité syndical le 2 octobre 2015.
La séance est levée à 11 h 55