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compte- rendu d’activité 2017

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compte-rendud’activité2017

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L’édito 3

Les missions de l’Acta 4

Chiffres clefs 6

Panorama 2017 8

sommaireGrandes avancées 2017Animer et fédérer les expertisesEurope, Régions, Outre-mer : renforcer les partenariats et l’impact sur les territoiresDévelopper l’agriculture numériqueValoriser les Hommes, les découvertes et les innovations des ITAPromouvoir et valoriser l'offre de service de l'Acta

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compte-rendud’activité2017

Focus R&DCompétitivité et bioéconomieGénétique et biotechnologiesSanté des plantes, des animaux, biocontrôle et bien-être animal Agro-écologie et multi-performanceAppui aux filières pour la qualité des produitsNutrition des plantes et des animauxAgriculture numérique et robotique

Gouvernance participativeOrganigramme de l’ActaConseil d’administration et bureau de l’ActaCOST Acta Comité des partenairesLes présidents et animateurs des commissions Acta L'organisation Acta en région - présidents et délégués régionaux Contacts ActaListe des ITA

sommaire

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3édito Après une année 2016 particulièrement difficile, la production agricole française s’est très légè-rement redressée en 2017. On peut se réjouir de la progression de nouveaux modèles agricoles diversifiés mais la situation économique reste globalement difficile pour l’ensemble des filières.Dans ce contexte, la recherche appliquée est très sollicitée. L’Acta et les instituts techniques agri-coles (ITA) se doivent de proposer des solutions opérationnelles pour répondre aux défis environne-mentaux, économiques, sanitaires et sociaux et ainsi assurer la multiperformance de l’agriculture. C’est avec cette ambition que les dossiers de qualification de l’Acta et des ITA ont été réalisés en proposant une vision à 10 ans et des stratégies opérationnelles autour de l’agroécologie et de la bioéconomie et d’actions collectives.Nous félicitons les instituts pour la qualité des dossiers proposés et nous saluons l’arrivée de 4 nouveaux ITA en filière équine (IFCE), algue (Ceva), tropicale avec les Antilles (IT2) et la Réunion (Armeflhor), qualifiés par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.L’Acta - les instituts techniques agricoles s’est inscrit dans les réflexions des États Généraux de l’Alimentation et l’on se réjouit de la création d’une cellule de coordination nationale Recherche-In-novation-Transfert souhaitée par le président de la République et les agriculteurs, qui sera animée par l’Acta, l’Inra et l’Apca, auxquels sera associé l’écosystème agricole, sans occulter les plans de filière auxquels l’ensemble des ITA a participé activement.Tout cela appelle à des partenariats plus étroits, décloisonnés. Dans ce sens, nous nous enga-geons auprès de la FNSEA et des 35 organisations associées au projet “contrats de solutions” pour une trajectoire de progrès en protection des plantes. Pour réaliser et rendre interopérables toutes les actions et données, l’investissement que nous réalisons dans le secteur du “Numérique“ est totalement adapté et nous entendons développer ces technologies dans le prolongement de la pla-teforme API-AGRO, des digifermes®, des applications blockchains, de la qualité et de la propriété des données… et ainsi prendre une place déterminante dans ce secteur des technologies au service de l’agriculture.L’innovation et l’apport de solutions sont au cœur du métier de l’Acta et des Instituts. C’est donc avec une nouvelle équipe d’élus auprès des experts techniques Acta que nous allons œuvrer ensemble pour toutes les agricultures et poursuivre avec détermination la voie laissée par Jacques Lemaitre que nous remercions chaleureusement.

Ce compte rendu d’activité 2017 illustre l’apport du réseau Acta - les instituts techniques agricoles dans l’innovation.

Sébastien WindsorPrésident

Philippe LecouveyDirecteur Général

““édito

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“ Au quotidien, l’Acta est un véritable lieu d’échange et de partage à la confluence de

missions d’intérêt général et de missions d’intérêts propres aux filières.

InnoverVéritable interface entre les ITA, la recherche fondamentale et les acteurs économiques, l’Acta détecte, stimule et accélère l’innovation avec un objectif, la rendre accessible au plus vite sur le terrain.

Fédérer les compétencesL’Acta conduit avec les instituts techniques agricoles des projets de recherche appliquée communs et anime de nombreux programmes scientifiques transversaux : une intelligence collective source de création de valeur pour les filières.

TransmettrePar les thématiques couvertes, l’Acta transmet aux générations futures une agriculture respectueuse des hommes et de l’environnement. Elle facilite la diffusion des savoirs et des bonnes pratiques sur le terrain.

Renforcer la compétitivitéPar l’action des ITA, l’Acta renforce la compétitivité des exploitations agricoles et des filières. Son rôle d’interface favorise l’émergence de nouveaux business modèles, de nouvelles start-up pour une agriculture française plus compétitive.

ValoriserL’Acta valorise nos savoirs et savoir-faire sur les territoires français, dans les DOM, en Europe et à l’international. L’Acta promeut la modernité des outils de R&D des filières.

“les missions de l’Acta

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7chiffres clefs

L’Acta en chiffresLes chiffres clefs desinstituts techniques agricoles189 millions d’euros de budget

16 instituts techniques agricoles et l’Acta, tête du réseau

1755 collaborateurs dont 1362 docteurs, ingénieurs et techniciens

124 collaborateurs surla Bio

6 millions d’euros de budget

60 ans d’existence

60 projets R&D en cours

*Compte d’affectation spécial pour le Développement Agricole et Rural** Cotisations Volontaires et Cotisations Volontaires Obligatoires

L’Acta anime 16 instituts techniques agricoles sur le territoire. Avec près de ““1800 collaborateurs, le réseau Acta valorise un

savoir-faire unique français source de développe-ments porteurs et de partenariats durables.

133 nouveaux projets nationaux par an

41 projets européens en cours

44 nouveaux projets régionaux (dont DOM)

27 doctorats en cours

Participation à plus de 100 réseaux nationaux et internationaux formalisés

39 contrats d’apprentissage en cours

190 mémoires de fin d’études encadrés

745 formations dispensées et 9 554 participants par an

Source Acta 2017

42 collaborateurs

15 000 exemplaires de l’Index acta vendus chaque année

Acta élevage grandes cultures productionsspécialisées

189 M€

3% 24% 42% 31%

Ministères,agences, régions, of�ces,

Union Européenne

CasDAR* CV et CVO** Ressourcespropres

189 M€

17% 26% 34% 23%

Origine des ressources des ITA

Répartition du budget global des ITA

1,7 millions d’euros de ventes et prestations de services

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Parution de l’Index acta biocontrôle 2017, 1ère édition

Acta – les instituts techniques agricoles

Ouvrage de synthèse associant le savoir-faire d’experts des instituts techniques agricoles et d’associations, cette nouvelle édition dans la collection “Index acta“ vise à développer le biocontrôle dans les filières et à devenir la référence pour tout utilisateur désirant se servir des produits du biocontrôle et réduire l’usage des produits phytosanitaires dans une démarche de protection intégrée des cultures. L’ouvrage comprend en particulier une syn-thèse de la règlementation, cinq fiches illustrant l’utilisation des solutions de biocontrôle contre la pyrale du maïs, l’oïdium en horticulture, la Sclerotinia sclerotinium sur colza, l’otiorhynque du fraisier et la pyrale du buis et un répertoire des produits commercialisés en France.

www.acta-editions.comContact Edwige [email protected], [email protected]

Journée technique “Fraîche découpe” des fruits et légumes,le 3 avril 2017 à Rungis (94)

CTIFL – Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes

Cette journée était organisée par le CTIFL en partenariat avec Saveurs commerce, l’UNCGFL* et la FCD**. Les professionnels sont venus assister aux conférences théma-tiques ; une présentation d’une étude sur les attentes des acheteurs de Fraîche découpe, un focus sur les gammes commerciales et leur mise en valeur dans le rayon, les aspects réglementaires relatifs aux bonnes pratiques d’hygiène, et enfin la détermination de la durée de vie des produits et l’étiquetage. Le nouvel outil de simulation de la rentabilité du rayon a été présenté et des ateliers techniques ont été proposés. Les professionnels engagés dans la Fraiche découpe ont esquissé l'avenir de cette offre novatrice qui séduit de jour en jour les consommateurs.*UNCGFL : Union nationale du commerce de gros en fruits et légumes**FCD : Fédération commerce distribution

www.ctifl.frContact Stéphanie [email protected]

HubAgro au SIMA 2017 “Carrefour d’innovations pour la performance“

Acta et les les instituts techniques agricoles des grandes cultures ARVALIS-Institut du végétal, Terres Inovia et ITB et FN3PT

Pour la 2ème édition du HubAgro l’Acta et les ITA des Grandes Cultures (ARVALIS-Ins-titut du végétal, Terres Inovia, ITB, FN3PT) se sont associés à la communication collective autour d’un stand au SIMA du 26 février ou 2 mars 2017, ayant pour fil rouge “ produire + et mieux c’est possible” en mettant en scène collectivement les solutions dans les domaines de l’agronomie, des équipements, de la robotique et de l’agriculture numérique. Sous l’égide du président délégué : Rémi Haquin, président d’ADIVALOR et du directeur délégué, Jacques Mathieu, DG d’ARVALIS-Institut du végétal en tant que porte-parole, le colloque organisé le 27 février 2017 a rassemblé plus de 150 participants d’horizons divers dont des étrangers, étudiants et 14 journalistes et a permis d’échanger sur les cas concrets portés par les 10 partenaires.

Contact [email protected]

L’année 2017 a été très riche pour le réseau des instituts techniques agricoles, jalonnée par de nombreux évènements.

mars avrilfévrier

1ère édition de l’Index acta biocontrôle

Cette journée a rassemblé 110 professionnels (producteurs, détaillants, consultants, gros-sistes…)

Création de STRATège, une unité mixte technologique (UMT) dédiée au marché urbain

ASTREDHOR, l’Institut technique de l’horti-culture

Labellisée le 23 janvier 2017, l’unité mixte technologique STRATège, portée par ASTREDHOR en partenariat avec Agrocampus Ouest, l’Inra et l’Université d’Angers, a pour objectif de dynamiser la filière horticole en favorisant l’adaptation des produits végétaux aux nouvelles opportunités de croissance du marché. Les programmes de recherche et de développement de la plateforme étudient de nouvelles stratégies techniques et marketing pour mieux répondre au marché horticole urbain : outils et méthodes favorisant la mise en place d’itinéraires techniques respectueux de l’environnement et viables économique-ment, développement d’outils basés sur une meilleure compréhension des attentes et des comportements des consommateurs…

www.umt-stratege.frContact Fabien [email protected]

Colloque “Biocontrôle et biodiversité fonctionnelle : Intérêts et perspectives pour la filière cidricole“

IFPC - Institut français des productions cidricoles

Le 17 janvier, lors du colloque annuel les “Entretiens cidricoles“ organisé par l’IFPC, 120 participants ont pris connaissance des travaux menés et des perspectives pour le verger cidricole :— Évaluation des solutions de biocontrôle, avec des résultats encourageants, voire bons, mais aussi des freins (conditions d’application, homologation, impact niveau transformation) ;— Valorisation de la biodiversité fonctionnelle pour réguler certains bioagresseurs (thèses CTIFL et IFPC) ;— Éclairage sur d’autres voies à prospecter, à travers l’expérience d’autres filières : plantes de services (ASTREDHOR), rôle des oiseaux et chauves-souris (CTIFL). Tous les producteurs professionnels (plus de 2000) sont concernés, sur plus de 10000 ha de verger cidricole, basse-tige et haute-tige.

www.ifpc.eu/infos-techniquesContact [email protected]

5ème édition de Désherb’Avenir

ITB - Institut technique de la betterave

En 2017, la 5ème édition de Désherb’Avenir s’est déroulée. Cette manifestation en plein champ, organisée par l’ITB avec la participation des instituts techniques de grandes cultures, vise à promouvoir la technique du désherbage mécanique comme alternative au tout chimique. Destiné à tous les acteurs du désherbage mécanique (agriculteurs et constructeurs), cet événement s’est tenu les 17 et 18 mai 2017 à Crisenoy, en Seine-et-Marne. Il a rassemblé plus de 900 visiteurs. Désherb’Avenir 2017 a été marqué par l’édition d’un guide technique, un espace buses et la démonstration de robots désherbeurs.

www.itbfr.orgContact [email protected]

janvier mai

Le robot Ecorobotix, l’une des innovations présentées à cette 5ème édition de Désherb’Avenir Végétal en milieu urbain

La présence de larves de syrphes favorise la régulation naturelle du puceron du pommier.

Rémi Haquin (Adivalor) reçoit Stéphane Lefoll lors de la visite d’inauguration du HubAgro

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Conférences Marchés mondiaux des produits lait et viande Institut de l’Élevage - Idele

Les marchés des produits lait et viande sont de plus en plus ouverts et interdépendants. Et les paramètres qui les impactent sont de plus en plus nombreux et complexes : volatilité des prix, accords commerciaux, évolution de la demande et de l’offre à l’échelle mondiale, incidents climatiques. Chaque année, depuis 2012, l’Institut de l’Élevage-Idele propose, au travers des conférences Marchés Mondiaux des produits lait et viande, une formation concentrée et hiérarchisée pour faire le tour de ces questions, en apportant une analyse scientifique et objective. Chaque édition rassemble 250 personnes venant d’horizons divers : éleveurs, acteurs amont et aval des filières lait et viande, recherche, conseil, pou-voirs publics, banques…

www.idele.frContact Philippe Chotteau [email protected]

12èmes Culturales® les 14 et 15 juin 2017

ARVALIS - Institut du végétal

30 partenaires, 280 exposants, près de 18 000 visiteurs, les 12èmes Culturales® qui se sont déroulées sur la Ferme 112, devenue Terralab, à Bétheny dans la Marne, ont battu tous les records. Ce succès est le fruit d’une alchimie particulière : des partenariats gagnants, dont les instituts techniques de grandes cultures, un site hors du commun, une offre d’expertise énorme et, pour la première fois, une implanta-tion de ce salon de plein champ dans le Grand Est. Les Culturales® sont devenues le salon technique de référence des grandes cultures. Ce lieu d’information, de partage d’expé-riences et d’expertises permet aux agriculteurs de s’approprier le meilleur de l’innovation pour faire progresser les performances de leur exploitation et d’être en capacité de répondre aux besoins des filières agricoles, des consom-mateurs et aux attentes sociétales.

www.lesculturales.comContact Xavier [email protected]

juin

18000 visiteurs, record encore battu !

Parution du guide pratique de réglages et d’utilisation des pulvérisateurs viticoles

IFV - Institut français de la vigne et du vin Les travaux de recherche menés, en Occita-nie, par l’IFV et Irstea ont permis de mettre en évidence des possibilités d’amélioration de la pulvérisation viticole par rapport aux pratiques les plus courantes. Ces résultats démontrent que les agroéquipements sont un levier majeur pour atteindre une réduction de 40 % des produits phytosanitaires. L’objectif de ce guide, issu de la synthèse de 270 essais réalisés en configuration de vignes larges sur le banc d’essai EvaSprayViti, est donc de transférer aux viticulteurs les connaissances les plus récentes pour améliorer la qualité de pulvérisa-tion, réduire les doses de produits phytosani-taires, limiter les phénomènes de dérive, choisir les pulvérisateurs les plus performants.

www.vignevin.comContact Adrien [email protected]

Lancement de l’appli DiagPOT sur les maladies de la pomme de terre

FN3PT (Fédération nationale des producteurs de plants de pomme de terre) et ARVALIS-Ins-titut du végétal

L’application numérique DiagPOT © sur les maladies, ravageurs et désordres de la pomme de terre a été lancée lors de la conférence de l’Association européenne pour la recherche sur la pomme de terre (EAPR). DiagPOT a été distingué par le prix du meilleur poster de cette conférence qui s’est tenue à Versailles en juillet 2017 et a réuni plus de 420 participants de 48 pays.Réalisée en partenariat entre la FN3PT, ARVALIS-Institut du végétal, le Gnis et l’Inra, et avec la contribution de nombreux experts de terrain et de la recherche, DiagPOT est dotée d’un outil de diagnostic par l’image pour aider à l’identification de l’origine des principaux symptômes, ainsi que d’informations sur les maladies, ravageurs et désordres de la pomme de terre pour venir en appui aux acteurs de la filière.

www.umt-innoplant.fr/Actualites/DiagPOTContact Yves Le Hingrat [email protected]

Présentation au Space d’outils de progrès et de guides pour le respect du bien-être animal

ITAVI - Institut technique des filières avicole, cunicole et piscicole

La méthode d’évaluation du bien-être EBENE a été réalisée par l’ITAVI avec les filières avicole et cunicole en concertation avec la société civile et la recherche pour objectiver le bien-être animal et développer un outil de progrès. Utilisée par l’éleveur, le technicien ou le vétéri-naire, l’application mobile réalise l’évaluation et visualise les résultats.Cette méthode se base sur des mesures recueillies par le biais d’un questionnaire, de l’observation de l’état sanitaire des animaux et de leur comportement. Ces données sont regroupées au sein de critères (comme le com-portement du groupe ou le confort au repos), liés aux 5 libertés. Cet outil est fondé sur des méthodes validées scientifiquementet représentatives (comme la méthode Welfare Quality®).

www.itavi.asso.fr/content/leleveur-garant-du-bien-etre-animalContact Laura [email protected]

Les guides européens de bonnes pratiques au transport pour le respect du bien-être animal

IFIP - Institut du porc en collaboration avec Institut de l’Élevage-Idele et ITAVI

Comment évaluer le bien-être des animaux avec quels indicateurs d’alerte ? Comment limiter le stress ? Quelles normes respecter? Rôle de la surveillance et de la formation ? Autant de questions auxquelles ont répondu les experts des instituts sous forme d’un échange interactif avec plus de 100 partici-pants lors de la conférence organisée pendant le Space à Rennes “Tout ce qu’il faut savoir pour assurer le bien-être des animaux vivants pendant le transport“Les 17 fiches pédagogiques ont été distri-buées aux responsables logistique, éleveurs, opérateurs d’abattoir, entreprises de transport, ONG de protection animale...Ces bonnes pratiques ont été définies dans le cadre d’un projet européen “Animal transport guides“ d’harmonisation entre 16 partenaires de 10 pays de l’UE.

www.animaltransportguides.euContact Patrick [email protected]

juillet septembre

Le réglage des pulvés permet de réduire signi-ficativement les doses de produits

Les conférences “Marchés Mon-diaux“ : pour faire le point sur les enjeux économiques qui affectent les filières lait et viande

Un nouvel outil numérique de diagnostic par l’image primé au niveau européen

L’application EBENE permet d’objectiver le bien-être animal en élevage de volailles et de lapins

Plus de 100 personnes ont mis à jour leurs connaissances sur le bien-être des animaux au transport

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2/3L’année 2017 a été très riche pour le réseau des instituts techniques agricoles, jalonnée par de nombreux évènements.

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La Ministre des Outre-mer rencontre les Réseaux d’innovation et de transfert agricole (RITA) à la Réunion

ARMEFLHOR, Association réunionaise pour la modernisation de l’économie fruitière, légumière et horticole

Dans le cadre de son déplacement à La Réunion, Annick Girardin, Ministre des Outre-mer, est venu à la rencontre des acteurs des Réseaux d’innovation et de transfert agricole (RITA) sur la station expérimentale de l’ARME-FLHOR. L’institut technique ARMEFLHOR, a ouvert ses portes aux partenaires des 3 RITA (horticole, canne et animale) pour exposer, sous forme d’ateliers, les dernières innovations agri-coles réunionnaises. La protection biologique intégrée, la valorisation de plantes indigènes, les variétés de canne à sucre, l’apiculture réunion-naise, la démonstration d’une planteuse d’ana-nas, la formation agricole ont été quelques des thèmes présentés. À l’issue de cette rencontre, la ministre a déclaré avoir rencontré “La Réunion qui ose, avec l’ensemble des professionnels, des scientifiques, des organisations. Une vraie réussite de travail collaboratif, les réseaux de La Réunion sont des modèles.”

www.armeflhor.frContact [email protected]

Cultivalin : vers une meilleure connaissance des pratiques culturales du lin oléagineux

Terres Inovia - l'institut technique de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre

Terres Inovia et Valorex, entreprise française spécialiste de la cuisson-extrusion des graines pour la nutrition animale et humaine, ont engagé en 2017 un partenariat pour analyser la base de données Cultivalin (Valorex) sur les pratiques culturales, la qualité (teneurs en huile, oméga 3 et protéines) et les rendements en lin oléagineux d’hiver et de printemps, afin d’identifier les facteurs clés. 1397 parcelles de lin ont été recensées dans la base sur 3 années de récolte (2014 à 2016). Les résultats de l’analyse ont été présentés le 17 octobre 2017 à Combourtillé (35), lors d’une journée organisée par Valorex qui a réuni plus de 60 personnes, responsables marchés et respon-sables techniques de coopératives et négociants intégrés dans la filière lin oléagineux de Valorex.

www.terresinovia.fr/uploads/tx_cetiomlists/fiche_Cultivalin2017_Terres-Inovia_Valorex.pdfContact Nina [email protected]

La biologie moléculaire au service des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM)

iteipmai - Institut technique interprofessionnel des plantes à parfum, médicinales et aroma-tiques

Le conseil d’administration de l’iteipmai a validé la mise en place d’un nouveau service de biologie moléculaire. L’étude du génome permet aujourd’hui d’asso-cier des caractères phénotypiques à des gènes. Utiliser les informations du génome per-met de cibler les caractères d’intérêt et ainsi d’améliorer l’efficacité de la création variétale. Si ces techniques sont déjà largement utilisées dans les grandes cultures, ce n’est pas encore le cas pour les Plantes à Parfum, Aroma-tiques et Médicinales (PPAM). Pour rattraper ce retard tout en tirant profit des avancées technologiques réalisées sur d’autres espèces majeures, deux programmes ont déjà été initiés : Génoparfum et Génolavande. Deux laboratoires d’extraction d’ADN seront installés (stations du 49 et 26) en 2018.

www.iteipmai.fr Contact Berline Fopa [email protected]

octobre novembreLes voies de valorisation de la flore indigène réunionnaise par l’ARMEFLHOR et l’Union des horticulteurs et pépiniéristes de La Réunion (UHPR)

Terres Inovia et Valorex ont engagé un partenariat

Broyage de feuilles de lavandin pour en extraire l’ADN

Journée technique du 6 décembre 2017, les élevages de ruminants bio en France

Institut de l’Élevage-IdeleITAB - Institut technique de l’agriculture biologique

Organisée conjointement par l’Institut de l’Élevage-Idele et l’ITAB à Paris, cette journée technique avait pour objectif d’apporter des éclairages sur certaines problématiques auxquelles les éleveurs en installation ou en conversion bio sont confrontés, choix de conduite, et choix génétiques. Des interroga-tions que les spécialistes de l’Inra, l’Idele et de l’ITAB sont venus combler par la présen-tation des résultats des projets de recherche “GenAB“ et “OSIRIS“, mais aussi en revenant sur l’avancement du projet européen “2ORG-COWS““.

www.itab.asso.fr/publications/journee-gene-tique-612.phpwww.idele.fr/no_cache/recherche/publication/idelesolr/recommends/regards-sur-la-conduite-et-la-genetique-des-elevages-de-ruminants-bio-en-france.htmlContact Antoine [email protected], [email protected], [email protected]

Partenariat pour l’amélioration de la gestion climatique sous abris aux Antilles

IT2 - Institut technique tropical

Lors de la remise des prix du concours ITA’Innov 2017 organisé par l’Acta, des échanges ont été initiés sur la possibilité d’un partenariat visant le transfert et l’évaluation de solutions pratiques et économiquement viables de gestion bioclimatiques des serres aux Antilles, avec l’appui d’ASTREDHOR et Agrithermic.Ces réflexions se sont traduits par une première mission d’exploration de l’IT2 sur le site de la station RATHO de l’unité régionale ASTRED-HOR Auvergne-Rhônes-Alpes, afin d’étudier la faisabilité d’un partenariat autour de la théma-tique serre climatique.À l’issue de cette mission un plan d’action opé-rationnel en 3 phases conduites sur 3 ans a été élaboré en prenant en compte les contraintes de mise en œuvre de projets de R&D aux Antilles.

www.it2.frContact [email protected]

Mission d’exploration de l’IT2 à la station Ratho

Plus de soixante personnes ont participé à cette journée technique

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3/3L’année 2017 a été très riche pour le réseau des instituts techniques agricoles, jalonnée par de nombreux évènements.

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grandes avancées

En 2017, les instituts techniques agricoles ont repassé une qualification qui prouve

leur efficacité et ont renforcé leur action collective autour d’axes stratégiques que sont l’influence à l’échelle européenne mais aussi régionale, l’innova-tion et la valorisation des données.““

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L’année 2017 a été marquée par le renouvel-lement de la procédure de qualification des ITA par le MAA. Le code rural et de la pêche prévoit en effet tous les 5 ans la reconnaissance des instituts techniques agricoles (ITA et ITAI) intervenant dans le domaine agricole et agro-industriel au travers cette procédure. Après évaluation externe, tous les ITA candidats, outils de recherche appliquée, spécialisés par filière(s) doivent démontrer leurs capacités à mettre en œuvre leurs missions d’intérêt général dans le cadre de leur(s) filière(s) ou en interfilières.

La tête de réseau Acta suit également cette procédure.Pour cette 3ème génération, la concertation inter-ITA a démarré en 2017 au sein des ins-tances de l’Acta puis entre instituts techniques agricoles. Les dossiers déposés le 15 sep-tembre 2017, ont été présentés en novembre 2017 devant le Conseil d’orientation scientifique et technique (COST) Acta en charge de leur évaluation. Les réflexions mises en avant par l’Acta portant essentiellement sur des enjeux transversaux ont

L’Acta anime le réseau des instituts techniques agricoles (ITA). Véritable espace d’expression entre les instituts et les mondes scientifique, technique, politique et économique, l’Acta contribue à la production de concepts originaux et à l’émergence d’innovations et à leur transfert. L’objectif est de co-élaborer pour les générations futures une agriculture respectueuse des hommes et de l’envi-ronnement.

Concrètement, l’Acta :— Fédère et synthétise l’expertise des instituts techniques agricoles pour la porter dans de nom-breuses instances et auprès de partenaires multiples d’une innovation ouverte,— S’investit sur l’anticipation, la veille stratégique et la prospective pour stimuler l’innovation au sein du réseau.— Met en œuvre une stratégie de valorisation de son réseau au travers d’outils numériques, de communication, d’organisation d’évènements ou d’actions d’information auprès des décideurs publiques et de relations régulières avec la presse.

Animer et fédérer les expertisespermis de partager un projet de réseau avec les ITA et de définir les axes d’animation prioritaires pour la tête de réseau et d’identifier des projets inter-ITA structurants (voir schéma ci-contre). Dans son arrêté du 8 février 2018, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA) a renou-velé la qualification à l’Acta en tant que structure nationale de coordination des instituts techniques agricoles (ITA) ainsi qu’à 14 instituts techniques agricoles (ITA) pour la période 2018-2022. Cette nouvelle qualification reconnait deux nou-veaux instituts des DOM (ARMEFLHOR et IT2) et 2 nouveaux instituts centrés sur des filières non encore prises en charge (CEVA - Centre d’étude et de valorisation des algues et IFCE - Institut français du cheval et de l’équitation).Ces derniers ont demandé récemment leur adhésion au réseau Acta.

Qualification des instituts techniques agricoles, reconnaissance renouvelée de leurs missions d’intérêt général

Les filières agricoles, au-delà de leurs spécifi-cités, sont confrontées à des enjeux partagés ou transversaux. Ainsi, l’Acta anime son réseau sur des thématiques transversales et fait valoir ses résultats et visions au sein de différentes instances. L’Acta a interpellé les candidats à la présiden-tielle sur l’importance de soutenir l’innovation au service d’un grand projet pour le secteur agricole et agro-alimentaire. Elle a assuré la représentation du réseau ITA aux États Géné-raux de l’Alimentation #EGALIM.Un dispositif de partage des contributions a été mis en place au sein du réseau des ITA sur l’en- semble des ateliers nous concernant ; il a été coordonné par l’Acta pour susciter et rassembler les différentes contributions des ITA notamment à l’occasion de la préparation des plans de filière. L’Acta a en particulier formalisé une contribution collective pour les ateliers 11 : “Réussir la transition écologique et solidaire de notre agriculture en

promouvant une alimentation durable” et 14 : “Préparer l’avenir” : quels investissements, quel accompagnement technique, quelle recherche pour une plus grande performance environne-mentale, sanitaire, sociale et économique ?“Dans le cadre de ce dernier atelier, l’Acta et l’APCA - Chambres d’agriculture France en lien avec l’Inra ont également proposé la création de la cellule de coordination nationale recherche innovation à finalité de transfert.

Développer des projets partenariaux

Animer le réseau et porter les compétences dans des instances ouvertes

L’Acta aborde ses missions d’intérêt général, au travers notamment de l’animation de 5 actions thématiques transversales avec l’ampli-fication de la coordination des actions des ITA en matière de biocontrôle et du suivi des dis-positifs partenariaux : Unités mixtes technolo-giques (UMT), Réseaux mixtes technologiques

des cultures (voir l’illustration ci-dessous) et la préfiguration de l’intégration de l’outil collabo-ratif de gestion des connaissances - GECO*, l’animation du réseau DEPHY Expe, l’anima-tion, la gestion de l’axe recherche du plan et la conduite de projets de R&D comme pilote ou partenaire.

L’Acta s’est impliquée en fin d’année 2017 dans le 1er cercle des 35 partenaires du contrat de solutions porté collectivement à l’ini-tiative de la FNSEA visant à réduire l’usage des produits phytopharmaceutiques.Enfin, l’Acta a pris en charge, au nom d’un collectif, l’animation du réseau RNEST (Réseau national d’expertise scientifique et technique sur les sols), sur le rôle et la gestion des sols, agricoles ou non.

Le projet Acta collectif s’articule autour de 5 axes thématiques et 5 axes fonctionnels.Retenons, pour l’Acta l’impression qui a prévalu : “Aujourd’hui et sans conteste, l’Acta remplit de façon pleine et entière son rôle de tête de réseau“.

La cellule de coordina-tion nationale recherche innovation transfert sera officiellement mise en place sous le parrainage du Ministre de l’agriculture et de l’alimentation le 2 mars 2018 au SIA 2018.

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Plus de 10000 visites/mois ont été enregistrées sur le portail www.ecophy-topic.frPlus de 900 articles ont enrichit le portail et ses 6 plateformes filières En particulier la rédaction d’actualités (question du mois, revue de presse mensuelle, quiz, focus, témoignages à

travers un parte-nariat avec Farre); le développement du contenu de la base Auxiliaires – Bioagresseurs – Acci-dents avec plus de 300 fiches espèces et leur diffusion via des canaux variés (lettre d’information mensuelle “La lettre à PIC”, messages quo-tidiens via les réseaux sociaux, flux rss).

De d.à g. : S. Travert (MAA), S. Windsor (Acta), P. Mauguin (Inra), C. Cochonneau (Chambre d’agricul-ture France), le 2 mars sur le stand du minis-tère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

(RMT) dont 9 co-animés par l’Acta. Au total, l'Acta est impliquée dans une cin-quantaine de projets collectifs qui sont liés aux fils conducteurs que sont ces axes thématiques.En 2017, l’Acta s’est en particulier investie dans les plans ministériels suivants :— Le projet agro-écologique pour la France avec l’outil de diagnostic agro-écologique des exploitations en ligne. Coordonné par l’Acta et le ministère de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de la forêt, cet outil pédagogique simple et convivial est issu d’un travail collectif et est en accès libre sur internet www.diagagroeco.org. Il peut être utilisé de façon individuelle par les agriculteurs, en groupe (Groupement d’intérêt écologique et environnemental - GIEE), Dephy Ferme, Ceta …) ou au sein de sessions de formations pour sensibiliser à l’agro-écologie.— Écophyto avec l’animation d’Écophyto PIC, le portail de référence sur la protection intégrée

*GECO : outil collaboratif de gestion des connaissances et d’échanges, dédié à la pro-tection intégrée des cultures et à l’agroécologie

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Page 11: compte- rendu d’activité 2017€¦ · d’hygiène, et enfin la détermination de la durée de vie des produits et l’étiquetage. Le nouvel outil de simulation de la rentabilité

19L’année 2017 constitue un point d’étape important du Programme européen “Horizon 2020“et permet de faire un bilan à mi-parcours de l’implication des ITA dans ce 8ème programme Cadre et d’évaluer les actions Acta de lobby et d’influence au niveau européen. Les résultats obtenus en 2017 aux appels à projets Horizon 2020 confirment la montée en puissance des ITA amorcée depuis 2014 avec 11 projets financés :

— 4 “Réseaux thématiques” portant sur les secteurs de biomasse et la bioéconomie, l’alimentation biologique des monogastriques, la gestion durable des forêts et les pratiques de pulvérisations innovantes.

— 7 “Projets multi-acteurs” portant sur les filières animales (l’efficience des élevages des petits ruminants, la lutte contre la résistance aux antimicrobiens), la rouille du blé, les intrants biologiques, les légumes biologiques, le déploiement d’un réseau européen de démons-tration et enfin l’analyse des dispositifs d’innova-tion interactive.

À mi-parcours du programme “Horizon 2020“,le réseau des ITA participe à 41 projets, dont4 coordinations, par un financement de 12 M€.La stratégie “Europe“ inter-ITA vise à : — Augmenter les financements européens — Diversifier les guichets de financements européens

L’Acta et les instituts techniques agricoles (ITA), organismes de filières à vocation nationale œuvrent depuis toujours au sein des territoires français et européens. Les politiques européennes de 2014 à 2020 ont une influence sur les politiques publiques de Recherche & Innovation et se caractérisent par une place accrue pour la recherche appliquée, perçue comme un des principaux vecteurs d’in-novation. Parallèlement, on assiste à une montée en puissance de la dimension régionale dans la gestion des politiques publiques de Recherche & Innovation générant de la plus-value pour les ter-ritoires. L’Acta et les ITA, forts de leur expérience et de leurs réseaux ont pris ce virage et inscrivent résolument leurs actions dans ces dynamiques territoriales afin de déployer leurs activités sur la scène européenne et de répondre aux besoins des territoires français dans toutes leurs diversités.

Europe, Régions, Outre-mer : Renforcer les partenariats et l’impact sur les territoires.

— Améliorer l’efficience des montages de projet — Améliorer le rôle des ITA dans les projets H2020 — Initier et piloter une “Task force“ européenne de recherche appliquée“

2017 a été marquée par :— La participation de l’Acta aux comités de pilotage du SCAR (Comité permanant pour la recherche agricole) en tant que présidente du groupe de travail stratégique AKIS (Système d’innovation et de connaissance en agricul-ture). — La participation de l’Acta aux réunions du “sous-groupe innovation“ du Réseau Rural Européen, permettant de définir les thèmes et axes de travail du PEI-AGRI (Partenariat Européen pour l’Innovation – Agriculture productive et durable).— La rencontre de responsables de la DG AGRI et de la DG Recherche & Innovation afin de mettre en avant des thématiques d’intérêt majeur pour le réseau des ITA en vue de la mise à jour du Programme de travail “Horizon 2020“.— L’organisation à Paris d’une réunion regroupant une vingtaine de partenaires issus d’une quinzaine de pays européens afin de fédérer les forces vives européennes autour d’une dynamique commune portée par l’Acta.

[email protected]/recherche-developpement/partenariats-europeens.html

Europe : un bilan à mi-parcours très positif

Au regard de la montée en puissance des Régions comme échelle de programmation et de financement de la RDI agricole l’Acta et les

— Renforcer la visibilité et lisibilité du Réseau des ITA en Régions,— Dynamiser les relations avec les Conseils régionaux et renforcer les partenariats avec l’intégralité des acteurs de l’écosystème de RDI régional.En juin 2017, l’Acta a organisé avec l’APCA une journée de travail entre les Chambres régionales d’agriculture et les représentants Acta-Régions afin de stimuler les coopérations et d’assurer la complémentarité et la synergie entre les 2 réseaux dans les territoires.Les travaux et réflexions de cette journée ont permis de jeter les bases d’une convention cadre entre l’APCA et l’Acta signée au mois de novem-

Renforcer l’action Outre-mer des ITA

L’Acta en Régions : participer aux écosystèmes régionaux de RDI* pour la multi-performance des territoiresinstituts techniques agricoles avaient décidé en 2015 de structurer le réseau à l’échelon régional pour être en mesure de répondre aux besoins des Régions. Dans chaque “nouvelle région“, le réseau des instituts techniques agricole a nommé un professionnel agricole en qualité de “Président régional délégué de l’Acta ”, ainsi qu’un “ Délégué régional ” ayant la charge d’animer le réseau des ITA implantés sur le territoire. Cette organisation a été déployée en 2016 (voir partie gouvernance participative) et vise à :— Fédérer les acteurs de la recherche appli-quée et faciliter la représentation des ITA en Régions,

L’implication de l’Acta et des ITA dans les DOM s’est régulièrement développée dans le cadre des réseaux de Références mis en place à la demande de l’Odéadom et surtout dans le cadre des Réseaux d’Innovation et de Transfert Agricole dans les DOM (RITA) dont l’Acta assure depuis 2012 la co animation nationale avec le Cirad, à la demande du Ministère chargé de l’Agriculture.Cette implication coordonnée dans le cadre de la commission Outre-mer Acta, s’est accentuée en 2017. Elle se fait notamment au travers des ITA des DOM, IT2 aux Antilles et Armeflhor à La Réunion, qui l’un et l’autre ont été qualifiés cou-rant 2017 en leur qualité d’instituts techniques agricoles par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation au même titre que les autres ITA nationaux, témoignant ainsi de la compétence “Tropicale“ apportée au réseau Acta. Ces deux ITA ultramarins ont d’ailleurs concourus dans le

cadre de la 2ème édition des “Trophées ITA’in-nov“ organisée en juin 2017 par l’Acta (voir photo ci-dessous). Ces ITA sont des partenaires privilégiés dans la mise en œuvre des “Réseaux de références en diversification végétale“ coordonnée au niveau national par l’Acta. Enfin, ils constituent désormais les têtes de pont du réseau Acta, aux Antilles pour IT2 et dans l’Océan Indien pour Armeflhor, au travers d’une mission qui leur est confiée pour faciliter l’implication des ITA nationaux sur leur territoire afin de répondre aux besoins des professionnels en complément et en partenariat avec les acteurs de la R&D présents

sur place. Aussi, en 2017 l’intervention dans les DOM des ITA nationaux s’est-elle encore accrue sous différentes formes : accords- cadre avec des acteurs locaux, partenariats dans des projets de R&D, implication dans le consortium AgroEcoDOM porté par le Cirad, missions sur place d’expertise ou de forma-tions…. et ce, tant dans le secteur animal que dans le secteur végétal.

[email protected]@acta.asso.fr

coatis.rita-dom.fr

bre 2017 qui précise les modalités de partenariat entre les têtes de réseaux et les instituts tech-niques agricoles et les Chambres d’agriculture.La politique régionale via une structuration effi-cace des écosystèmes régionaux des RDI prêts à répondre aux enjeux posés par l’Agriculture dans les différentes régions françaises constitue un enjeu majeur et un axe de développement stratégique de l’Acta afin de relever les défis d’aujourd’hui mais aussi de se préparer collecti-vement aux défis de demain.

*RDI : Recherche Développement et Innovationwww.acta.asso.fr

En 2017, l’Acta a été lauréate du projet NEFERTITI : Réseau européen de fermes de démonstrations pour accélérer l’échange de connaissances et l’appropriation de l’inno-vation.

Les 2 instituts techniques des DOM, Armeflhor et IT2 ont participé à la deuxième édition des Trophées ITA’Innov 2017. De g. à d.Guilaume Insa (Armeflhor), Christian Huyghe (COST Acta),

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Alain Dambreville (président d’Arme-flhor), Jean Cham-pagne (Acta), Patrice Champoiseau (IT2), Mathilde Heurtaux (Acta), Michel Eddi, PDG du Cirad

Ce réseau coordonnée par l’Acta, associant l’Institut de l’Élevage-Idele, ARVALIS-Institut du végétal et l’IFV re- groupe 32 partenaires issus de 16 pays européens.

Le 13 décembre 2017 - les 7èmes Rencontres régionales recherche Développe-

ment Formation sur le thème “ construi-sons l’avenir avec le biocontrôle” étaient

organisées avec l'Acta Nouvelle Aquitaine, la Chambre d'agriculture Nouvelle Aquitaineet l'Inra.

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L’Acta et les instituts techniques agricoles ont lancé en 2015 le “Réseau Numérique & Agriculture ” afin de mettre le numérique au service de la multi-performance des filières agricoles, mais également au service des activités de R&D des Instituts. Ce réseau rassemble l’ensemble des instituts techniques agricoles ainsi que de nombreuxparticipants extérieurs (plus de 80 contacts fin 2017). Il travaille sur les thématiques suivantes : — Étudier les usages et la propriété des données, — Analyser et valoriser les grands volumes de données (big data, open data), — Développer le transfert numérique des savoirs (e-learning, réseaux sociaux...), — Favoriser l’émergence de nouveaux modèles socio-économiques alliant numérique et agriculture, — Développer des outils connectés et des infrastructures-réseaux — et Favoriser l’interopérabilité des systèmes d’informations agricoles.En 2017, le réseau a mené de nombreuses actions et animations dont en particulier la journée du 28 avril 2017 “sur les enjeux des objets connectés (IoT) pour pour l’agriculture

sur la Digiferme® de Boigneville (voir ci-contre) et le Workshop du 15 novembre 2017 sur la blockchain et ses usages agricoles (co-orga-nisé avec Atos). Le réseau a participé à de nombreux évènements pour promouvoir les travaux des instituts techniques agricoles no-tamment aux actions de l’Institut de conver-gence #DigitAg* piloté par Irstea. Le réseau a communiqué autour du Livre blanc «L’accès aux données pour la recherche et l’innovation en agriculture” où les instituts techniques agricoles proposent une analyse de la pro-blématique liée à l’explosion et à la captation des Big Data agricoles et les conséquences pour les agriculteurs et les organismes de recherche et développement.

*Acta - les instituts techniques agricoles est partie prenante de l’Institut de Convergence Agriculture numérique #DigitAg, porté par Irstea, soutenu par la métropole Montpellier Méditerranée et réunissant 8 infrastructures d’avenir, 4 instituts de recherche, 4 structures d’enseignement supérieur, la Satt AxLR, l’Acta, le pôle de compétitivité Qualimed et 8 entreprises privées.

La capacité à intégrer et à interpréter les données massives produites par la R&D agricole est un enjeu majeur des prochaines années. La valorisation de l’information collectée pour en extraire des connaissances nécessaires aux acteurs des filières et pour créer des services utiles aux produc-teurs doit permettre d’améliorer la multiperformance des exploitations. Dans ce paysage numé-rique en pleine accélération, les instituts techniques agricoles doivent être des interfaces opération-nelles incontournables, acteurs de l’innovation.L’Acta se saisit de ces enjeux au travers de sa nouvelle direction numérique et informatique et de son réseau Numérique & Agriculture. Elle accompagne également le développement d’API-AGRO SAS qui a été créée dans la continuité de la mise en place en 2016 de la première plate-forme d’échange de données toutes filières agricoles confondues.

Développer l’agriculture numérique

Le Réseau Numérique & Agriculture des instituts techniques agricoles

L’agriculture peut bénéficier d’un large éventail d’applications existantes ou potentielles du numé-rique. Outils d’aide à la décision, capteurs d’état du végétal, des animaux ou du milieu, capteurs embarqués sur les machines agricoles, robots, météo spatialisée, données massives, nouveaux outils de traitements de données, intelligence arti-ficielle … autant de technologies et d’informations qui permettent une agriculture précise, compéti-tive et respectueuse de l’environnement. Le 28 avril 2017, le réseau Numérique & Agricul-ture de l’Acta-les instituts techniques agricoles et l’Association francophone d’informatique en agriculture (AFIA) ont organisé avec ARVALIS-institut du végétal, une journée de conférences

lisées dans le domaine agricole ou non, qui se voient offrir, sur les Digifermes® en particulier, une capacité d’évaluation et d’expertise de leurs innovations en condition agriculteur (robotique, capteurs,…)— Avec les centres de recherche publics, par exemple l’Irstea.Les conférences ont rappelé les principes de l’IoT pour l’agriculture (l’Internet des objets de l’anglais “Internet of Things”) et analysé le déve-loppement de la science des données (data-science). Les initiatives de diverses entreprises

1er HACKATHON API-AGRO : forte mobilisation des instituts techniques agricoles et de leurs partenaires autour de la conception de prototypes concrets et fonctionnels

L’Internet des Objets (IoT), une réalité en agricultureet de démonstrations sur les objets connectés en agriculture sur la Digiferme® de Boigneville dans l’Essonne. Ce rendez-vous a parfaitement illustré les interactions et les complémentarités entre acteurs :— Entre les instituts techniques agricoles du réseau Acta, notamment ARVALIS, Institut de l’Élevage- (idele), l’ITB et Terres Inovia au travers du dispositif des Digifermes®

— Avec des “agriculteurs-chercheurs” investis— Avec les entreprises innovantes du numé-rique, de la start-up au grand groupe, spécia-

À l’occasion du SIMA, API-AGRO SAS a orga-nisé son premier Hackathon dans les locaux des Chambres d’agriculture France, pour créer de nouvelles applications innovantes en agriculture du 24 au 26 février 2017. Plusieurs équipes de codeurs et d’étudiants associés à des professionnels du secteur agricole (groupe d’agriculteurs, ingénieurs, conseillers, techniciens, formateurs, chercheurs, webdesi-gner) ont eu 48 heures pour créer un prototype convaincant. Ils étaient guidés par des mentors experts dans le secteur de l’agriculture, l’agro-industrie, l’informatique dont OpenData Soft, Atos France et de la startup Ekylibre.

13 personnes sur 40 participants venaient des instituts techniques agricoles et les 10 projets candidats étaient proposés par 8 instituts.

techniques agricoles du réseau Acta. Pour chacun d’eux des données et des interfaces de programmation ont été mises en ligne sur la plateforme d’API-AGRO*.Parmi ces 10 projets, 5 ont été sélectionnés et ont fait l’objet d’une conception de prototype et 3 ont été primés par un jury composé de professionnels.

Cet évènement a démontré l’utilité de la plate-forme pour mettre à disposition des données et les valoriser facilement via des interfaces graphiques appropriables rapidement.

*La plateforme API-AGRO offre une approche basée sur les API (Application programming Interface) permettant le partage de données

ont montré que les technologies du numérique proposent de nouveaux leviers pour relever les défis de l’alimentation et de l’environnement qui prouvent que l’on est bien en train de passer des concepts à la réalité avec une offre com-merciale qui se développe très vite.

co-animateurs du réseau Mehdi Sine (ARVALIS, Acta), François Brun (Acta), Sylvain Gallot (ITAVI)[email protected]

Le réseau a égale-ment fait 3 proposi-tions concrètes dans le cadre des États Généraux de l’alimen-tation pour accompa-gner les agriculteurs, ainsi que les acteurs qui l’entourent, dans la transformation numérique.1. La question de l’accès aux données agricoles : favori-ser l’innovation et la recherche, tout en protégeant les agriculteurs. Cette proposition reprend l’analyse faite dans le premier livre blanc du réseau et se structure autour de trois axes

Exemple de robot “Ecorobotix® ” testé ici pour le désherbage ciblé sur betterave

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de travail : fluidifier, inno-ver, rassurer.2. Ouvrir l’accès des données météos aux acteurs du monde agri-cole dans le cadre des démarches de service public. 3. Faciliter l’accès aux services en ligne pour les exploitations agri-coles : vers une fédéra-tion d’identité. Il s’agit d’une proposition très concrète visant à facili-ter la vie des exploitants agricoles et à favoriser l’accès à de nouveaux services digitaux.

avec des règles de diffusion et d’usage claires.

[email protected] [email protected]

Le jury,Sébastien Windsor (président d’API-AGRO SAS, Jean-Marc Lazard (OpenData Soft), Christophe Brizot (Atos), Catherine Migaut (Vil-lage by CA), Caroline Le Poultier (CNIEL), Awa Caba (Sooretul) et Philippe Lecouvey (Acta)

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La remise des prix du 1er juin 2017 était précé-dée d’une conférence débat sur la “blockchain, la révolution annoncée sur les réseaux” animée par Loïc Mangin du magazine “Pour la science” et était organisée dans le cadre prestigieux du grand amphithéâtre du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris devant plus de 200 personnes. Xavier Lavayssière - Co-fondateur de ECAN (École de la Création et de l’Artisanat Numérique), de Primavera de Filippi, Chercheuse

au CNRS à l’université de Paris II, Charles Piron, Responsable CyberSécurité, Objets connectés (Atos) et Jacques Mathieu, Direc-teur général d’ARVALIS-Institut du végétal pour les instituts techniques agricoles sont interve-nus et ont débattu autour de la “blockchain” et de ses applications dans les différents secteurs d’activité. Ils ont rappelé le rôle déterminant de l’innovation pour la compétitivité de l’agricul-ture et de l’agro-alimentaire.

Ce concours récompense les découvertes et les innovations issues de la recherche appliquée fran-çaise. Il s’inscrit dans la mission centrale de l’Acta, de créer de la valeur et de promouvoir la moder-nité et la multi-performance des filières agricoles françaises et de leurs outils de R&D.Pour cette 2ème édition, 42 candidatures ont illustré le dynamisme du réseau dans la production de l’innovation au travers de quatre catégories : impact & transfert, recherche & méthodologie, projet international et équipe innovante.

Organisé tous les deux ans depuis 2015 par l’Acta sous le haut patronage du Ministère en charge de l'agriculture et de l'alimentation, le concours ITA’innov a pour objectif de valoriser les Hommes, les découvertes et les innovations des instituts techniques agricoles (ITA) pour les filières agri-coles et agro-industrielles à travers quatre catégories de trophées.

Valoriser les Hommes, les découvertes et les innovations des ITA

ITA’innov, une 2ème édition révélatrice du dynamisme du réseau en innovation agricole

agricoles sur l’ensemble des filières agricoles, animales et végétales. Les thématiques sont variées et portent prioritairement sur l’agro-nomie et l’agro-écologie, la protection des plantes, l’agriculture numérique, les équipe-ments et les matériels innovants.

8 nominés, 4 lauréats et 2 mentions spéciales, un palmarès riche en diversité

Un jury d’exception pour déterminer les lauréats parmi 42 candidatsC’est un jury de haute qualité, présidé par Thierry Stadler, président du pôle IAR, et com-posé de16 personnalités extérieures représen-tant les univers de la recherche, de l’entreprise, de la sphère institutionnelle et de la société civile qui a décerné le 1er juin, les 4 Trophées ITA’innov 2017 et deux mentions spéciales. Quatre projets ont été nominés dans la catégorie “impact & transfert” qui récompense des inno-vations ayant fait l’objet d’une application sur le marché et d’une adoption par des utilisateurs.Deux projets ont été nominés dans la catégorie “recherche & méthodologie” qui ont permis l’obtention de résultats d’expérimentations pro-metteurs ou encore de produits innovants non encore diffusés au service des filières. Enfin, deux “équipes innovantes“ ont été nominées. Les 42 projets ou équipes révèlent la diver-sité et le savoir-faire des instituts techniques

Lors de la cérémonie de remise des trophées, c’est Henri Bies-Péré, président du groupe Réussir et administrateur à la FNSEA en charge de l’innovation qui a remis le prix de la catégorie “impact & transfert” pour le projet “Agrichauff : nouvelle serre bioclimatique“, porté par Bernard Darfeuille d’ASTREDHOR, l’Institut technique de l’horticulture, en parte-nariat avec les sociétés Agrithermic et Clauger; Pierre Pagès, vice-président du GNIS a remis un Trophées à Julie Besnard, ARVALIS-Institut du végétal pour le projet “Choix des couverts végétaux grandes cultures, outil d’aide à la décision (OAD), porté par Jérôme Labreuche d’ARVALIS - Institut du végétal en collabora-tion avec l’ITB, Terres inovia, Unilet et ITSAP-Institut de l’abeille. Dans la catégorie “recherche & méthodologie“, Jean-Marie Malherbe de la FNCA (Fédéra-tion Nationale du Crédit Agricole) a remis le Trophée à Rémi Bauduin (IFPC) pour le projet “Des cidres & des couleurs“ ; Jean-Michel De Breyne, secrétaire général de Valhor a remis le Trophée équipe innovante à Denis Gautier et Laurence Sagot (Institut de l’Élevage-Idele) pour “l’équipe de la Ferme expérimentale ovine du Mourier de l’Institut de l’Élevage-Idele – CIIRPO“ site qui depuis a été labellisé première Digiferme® d’élevage ovin.Le jury a également décerné deux mentions spéciales. La première en tant qu“initiative

fédératrice” a été présentée par Olivier Legall (Inra Bordeaux) à Alexandre Dangléant pour le projet IODA : informatiser et organiser les données abeilles porté par à l’ITSAP - Institut de l’abeille en partenariat avec l’UMT Prade. Le jury représenté par Michel Eddi, DG Cirad a attribué une deuxième mention “Réponse inno-vante adaptée à un écosystème spécifique” à Alain Dambreville et Guillaume Insa, président et directeur d’Armeflhor pour le projet :

Nesidiocoris volucer - Lutte biologique contre l’aleurode sur tomate produite sous serre à la Réunion, projet porté par Jean-Sébastien Cottineau d’ARMEFLHOR en partenariat avec la biofabrique La Coccinelle et le Cirad.

Marie Sela-Paternelleorganisation@acta-itainnov.comwww.acta-itainnov.com

Retrouvez la confé-rence et la cérémonie filmées sur le site www.acta-itainnov.com et sur la chaîne Acta Youtube

Les nominés & lauréatsITA’innov 2017

Thierry Stadler, président du pôle IAR et président du jury ITA'innov “Des initiatives comme ITA’innov 2017 participent à l’émula-tion du réseau Acta et représentent une for-midable promotion des recherches effectuées et de leurs retombées économiques et socié-tales“

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Cet évènement a été réalisé grâce au soutien de 15 partenaires engagés.

Les instituts techniques agricoles démontrent une nouvelle fois leur rôle clé dans le proces-sus d’innovation qui vise à mettre à profit les connaissances scientifiques existantes pour les concrétiser en applications au service des acteurs économiques.

De gauche à droite Jacques Mathieu (ARVALIS -Institut du végétal), Cyril Kao (Ministère de l’agriculture-DGER), Pascale Parisot (Anses), Joël Merceron (Institut de l’Élevage–Idele), Christian Huyghe

(Inra), Bernard Quéré (FN3PT), Philippe Lecouvey (Acta-les instituts techniques agricoles), Jean-Marc Bournigal (Irstea), Corinne Bi-taud (ASTREDHOR, l’institut technique de l’horticulture), Michel Eddi (Cirad)

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En 2017, l’Acta, comme bon nombre d’ITA organismes de formation, a obtenu le statut “référençable“ dans Datadock. Ce statut ouvre la possibilité d’être intégré aux catalogues de référence des financeurs de la formation pro-fessionnelle et de bénéficier ainsi de finance-ments paritaires ou publics.L’Acta réalise des stages en inter mais égale-ment sur mesure pour répondre précisément aux besoins sur les thèmes suivants :

La valorisation de l’expertise des instituts techniques agricoles est une priorité de l’Acta. Les vecteurs privilégiés de transfert sont l’édition d’ouvrages techniques,la valorisation de bases de données dans des outils d’aide à la décision et la for-mation professionnelle. L’année 2017 a permis de renforcer cette offre et mieux la faire connaitre, en tirant profit des opportunités du numérique.

Promouvoir et valoriser l’offre de services de l’Acta

— Les ennemis des cultures et les auxiliaires, les mauvaises herbes, — Les systèmes de cultures innovants et la protection intégrée des cultures,— Les produits phytopharmaceutiques et la prévention des risques lors de leur utilisation,— Le numérique et la modélisation pour le développement agricole.L’année 2017 a été également marquée par la réalisation d’une nouvelle série de formations à

Former pour transférer les savoir-faire et les connaissances

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Par ailleurs, l’Acta favorise l’harmonisation de pratiques, les synergies et la mutualisation des ser-vices d’appui au sein de son réseau. Elle réalise ainsi des prestations administratives, comptables, juridiques et sociales pour des membres de son réseau ou pour d’autres organisations profes-sionnelles agricoles. Elle s’appuie sur sa filiale Acta-Informatique pour accompagner les instituts techniques agricoles (ITA) et leurs partenaires dans leurs projets informatiques.

— L’index acta biocontrôleReposant sur des mécanismes naturels, les solutions de biocontrôle constituent des alter-natives prometteuses dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures. La deuxième édition de l’Index acta biocon-trôle a été complétée, actualisée et revisitée pour être plus pratique d’utilisation pour les acteurs de terrain. Fruit d’un travail collectif ayant mobilisé le savoir-faire d’experts des instituts techniques agricoles, cet ouvrage vise à développer l’utilisation du biocontrôle dans les filières.

À titre d’exemple, en 2017, une nouvelle édi-tion de l’ouvrage “ Les auxiliaires des cultures“ a été publiée et commercialisée. Fédérant les savoir-faire d’entomologistes et d’experts des instituts techniques, l’Acta pro-pose dans cet ouvrage des connaissances et des méthodes pour identifier, préserver et favo-riser les auxiliaires des cultures. Entièrement revue et enrichie, cette 4ème édition couvre les principales cultures françaises (grandes cultures, cultures légumières et fruitières, vigne, cultures ornementales). Acta éditions propose également un service de diffusion et de dis-tribution à destination des acteurs du secteur

La collection l’Index acta

Promouvoir les éditions et les services numériques

Afin de valoriser la base données “Webphyto-Acta“ qui répertorie l’ensemble des produits de santé végétale commercialisées en France, Acta éditions présente et commercialise depuis 2017, la collection “l’Index acta“. Elle s’articule autour de trois produits de référence.— L’index acta phytosanitaireL’ouvrage répertorie les produits phytopharma-ceutiques et biocides autorisés et commercialisés en France. Ces produits sont répartis dans 6 rubriques, en fonction de leur nature : insecticides et acaricides, fongicides, associations, herbicides, produits phytopharmaceutiques de biocontrôle et produits divers. Cet ouvrage de référence est édité par l’Acta depuis plus de 50 ans.

Suite à la mise en place de son plan d’action 2016 visant à développer son offre pro-duits, améliorer son circuit de diffusion et de distribution et renforcer sa communication, Acta éditions a confirmé sa place en tant que maison d’éditions du secteur agricole. Le catalogue propose une offre à jour répon-dant aux problématiques des utilisateurs.Il promeut les propres éditions d’Acta, les réfé-rences dont elle est le distributeur, ainsi que d’autres références d’éditeurs agricoles.Pour ses propres éditions, Acta éditions est capable de couvrir l’intégralité de la chaîne du livre, de l’édition jusqu’à la distribution.

destination des formateurs des organismes habi-lités à la délivrance des “Certificats individuels professionnels produits phytopharmaceutiques”. Ces formations, financées dans le cadre du plan Écophyto, ont eu pour objectif de renforcer les connaissances techniques des formateurs en faveur de la réduction des pesticides et d’acqué-rir une vision globale de la protection intégrée et des ressources disponibles pour faciliter la construction d’actions de formation. Ces forma-tions, composées de deux volets complémen-taires (une e-formation et l’organisation de jour-nées thématiques), ont concerné les formateurs Certiphyto qui s’inscrivaient pour la première fois ou ceux qui souhaitaient se perfectionner.Par ailleurs, l’Acta propose des stages à desti-nation des salariés des ITA pour répondre à des besoins spécifiques difficiles à trouver dans les offres du marché ou pour lesquels le regroupe-ment entre ITA est une plus-value (formations sur les appels d’offres auxquels répondent les ITA, sur la fonction de formateur, sur le numérique…).

[email protected]/formations

Journée thématique à destination des for-mateurs Certiphyto

— L’application mobile “L’Index acta by smag”L’application permet de consulter tous les produits de santé végétale homologués et commercialisés en France, avec des mises à jour quotidiennes. Elle permet de sélectionner rapidement un produit et de consulter ses propriétés, usages et classification. L’idée est de permettre la consultation de l’Index acta sur le terrain, même sans connexion au réseau.Pour proposer ce nouveau service, l’Acta s’est associée à l’éditeur de logiciels agricoles Smag.

agricole souhaitant valoriser et commercialiser leurs ouvrages. Des contrats de diffusion-dis-tribution privilégiés ont d’ores et déjà été mis en place avec certains organismes agricoles comme l’ITSAP – Institut de l’abeille ou encore ADA France. À ce titre, Acta éditions diffuse et distribue les ouvrages “Guide des bonnes pratiques apicoles“, édité par l’ITSAP- Institut de l’abeille et “Devenir apiculteur profession-nel“ édité par ADA France.

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Focus R&DLes ITA travaillent sur l’ensemble des composantes des systèmes de production

Ces travaux s’inscrivent ensuite dans des approches “systèmes” avec une dimension filière et une approche économique.““

Compétitivité et bioéconomieGénétique et biotechnologiesSanté des plantes, des animaux, biocontrôle et bien-être animal Agro-écologie et multi-performanceAppui aux filières pour la qualité des produitsNutrition des plantes et des animauxAgriculture numérique et robotique

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Les instituts techniques produisent et ana-lysent les données économiques des filières (analyse de la conjoncture et des marchés, références technico-économiques, observa-toire des coûts de production, évaluation de la compétitivité des entreprises, organisation des filières, veille économique internationale…). Ils proposent leur expertise aux entreprises, organisations économiques et institutions pu-bliques. Ils rassemblent leurs compétences au sein du RMT “Économie des filières animales“ associant les spécialistes des filières (rumi-nants, volailles, porcs, productions végétales) et des chercheurs en économie. Ces questions gagnent à être traitées conjointement.

Les instituts techniques agricoles disposent d’une expertise dans la réalisation de synthèses économiques, de veille et de prospective. Ces études variées éclairent le futur des filières et constituent des outils d’aide à la décision (OAD) en se pla-çant désormais dans une logique de “bioéconomie”.

Compétitivité et bioéconomie

De nouveaux leviers de compétitivité sont recherchés via l’optimisation de l’usage des extrants (“déchets” devenant des ressources, coproduits) par la mise en synergie des sys-tèmes de production, des outils de transforma-tion et des circuits de commercialisation, avec une meilleure cohérence entre territoires, filières et produits. Les instituts techniques concourent à cette vision “bioéconomique“ au travers de travaux sur les analyses de cycle de vie des produits agricoles, la valorisation de coproduits en alimentation animale ou sur la valeur agro-nomique des effluents d’élevage… Ils partagent ces travaux dans le cadre de l’action théma-tique transversale “Économie circulaire”, dont

l’un des objectifs est le développement d’outils et de méthodes communs pour adapter les concepts de l’économie circulaire aux secteurs agricole et agroalimentaire.

>> Focus R&D

Le secteur laitier est soumis à une forte vola-tilité des prix qui occasionne des crises récur-rentes de revenu au niveau des exploitations. Cette volatilité des prix concerne aussi bien les produits que les charges, avec des évolutions qui ne sont pas toujours synchrones.La fréquence et l’ampleur des retournements de conjoncture nécessitent de disposer d’indi-cateurs précoces et réactifs.L’Institut de l’Élevage met à disposition des acteurs de la filière, depuis la fin 2016, suite à la loi Sapin 2, un indicateur de marge laitière, la “Marge IPAMPA* Lait de vache sur Coût total indicé (MILC)“, directement dérivé de l’IPAMPA Lait de vache. Ce dernier permet de mesurer,

depuis l’accord sur le prix du lait de 1997, l’évolution du prix du panier de charges spé-cifique à la production laitière. La structure du panier de charges est recalée tous les cinq ans sur des exploitations réelles du RICA (Réseau d’information comptable agricole). Il est facile de déterminer le panier de produits (hors aides) obtenu par ces mêmes exploitations à partir du panier de charges IPAMPA. L’actualisation mensuelle du panier de produits auquel on

retire la valeur du panier de charges IPAMPA donne la “MILC : Marge IPAMPA Lait de vache sur Coût total indicé“. Les valeurs mensuelles de MILC et d’IPAMPA Lait de vache sont obte-nues en faisant évoluer les différents postes de produits et de charges de la même façon que les séries de la statistique publique (prix du lait SSP - FranceAgriMer, cotations hebdo-madaires des bovins FranceAgriMer, séries élémentaires de l’IPAMPA général publié par

MILC : un nouvel outil de calcul de la marge laitière adapté à la volatilité des prix des matières premières

Maintien d’une filière pépinière de qualité en France

La production de plantes de pépinière en conteneurs peut nécessiter des temps de culture de plus de deux ans. Or, pour faire face à la concurrence européenne, les pépiniéristes doivent réduire le temps de culture pour renta-biliser leurs surfaces de production. Le programme de recherche “Maintien d’une pépinière de qualité : amélioration de la qualité du jeune plant à la plante finie” a été conduit

sance des plantes plus rapide. Les mottes de culture industrielles permettent ainsi d’améliorer la vitesse d’enracinement des boutures, avec un grand intérêt pour une multiplication herbacée ou semi-herbacée réalisée en période chaude et lumineuse. Le calendrier de multiplication doit être également et adapté au calendrier de production. Autre résultat intéressant obtenu, le boutu-rage herbacé permet de produire des jeunes plantes plus vigoureuses pour plusieurs espèces d’arbustes (Buddleya, Cistus, For-sythia…). Il a ainsi été possible d’obtenir une

par ASTREDHOR Loire-Bretagne, stations d’expérimentation du Caté (CDHR) Centre Val de Loire, entre 2014 et 2017 grâce à des financements CasDar et de l’Interprofession VAL’HOR. Il vise à adapter la qualité des jeunes plants de pépinière pour améliorer la compé-titivité et la qualité des végétaux fournis à la distribution tout en développant la concertation au sein de la filière. L’un des leviers pour améliorer la qualité des jeunes plants consiste en l’utilisation de boutures plus vigoureuses capables de générer une crois-

plante commercialisable de bonne présentation avec un cycle de culture de moins d’un an. L’association des solutions d’augmentation de la vigueur des boutures a permis également de raccourcir la durée de production de certains taxons (Choisya notamment) en conteneur de sept litres de 2,5 ans à 1,5 ans avec une qualité adaptée aux exigences du marché.

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MILC a été récom-pensé par un Innov' SPACE en 2017

Christophe Perrot (Institut de l’Élevage - Idele)

Fabien Robert (ASTREDHOR)

Jeunes plants de Photinia

l’INSEE pour chaque poste de charges indicé). MILC est un outil de référence reconnu par l’Interprofession laitière (Cniel) et les pouvoirs publics.

*IPAMPA : indice des prix d’achat des moyens de production agricole

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La contribution des instituts techniques agri-coles est multiple : création variétale, gestion et conservation de ressources génétiques, éva-luation de variétés, phénotypage, encadrement du dispositif génétique français pour les filières animales, échange de données et élaboration de normes internationales et génomique. La création variétale et la conservation des ressources génétiques est un axe essentiel pour les petites productions végétales (plantes médicinales, aromatiques ou à parfum …) ou les races à petits effectifs. Les instituts techniques agricoles contribuent à l’évaluation du matériel génétique, étape primordiale pour développer des schémas de

La génétique est un levier majeur pour améliorer les performances des productions tant végétales qu’animales. Les objectifs de recherches en amélioration et sélection animale et végétale s’élargissent pour répondre aux enjeux de multiperformance,de lutte contre le changement climatique ou de bioéconomie.

Génétique et biotechnologies

sélection en correspondance avec les objectifs déterminés par les filières. Les caractères d’intérêt sont nombreux : résistances aux maladies, tolérance à la sécheresse ou à la chaleur, robustesse des animaux, adéquation de la qualité aux usages alimentaires ou aux besoins des bio-industries. Désormais, les instituts techniques agricoles s’investissent dans des programmes de bio-technologies et de phénotypage à haut débit pour augmenter considérablement les obser-vations des propriétés des plantes ou des animaux et accélérer le progrès génétique. Ces programmes soulèvent de nouvelles questions en termes d’analyses de données massives.

>> Focus R&D

Déploiement de variétés de vigne résistantes au mildiou et à l’oïdium

Aujourd’hui, de nouveaux cépages résistants aux maladies fongiques sont proposés aux viticulteurs français. Les premiers déploie-ments sont en cours dans le vignoble français, ce qui suscite des interrogations : Comment préserver l’efficacité des résistances de la vigne ? Comment adapter les systèmes de culture à ces nouvelles variétés qui font chuter l’utilisation des traitements phytosanitaires ? Pour répondre à ces questions, l’Inra et l’Insti-tut français de la vigne et du vin (IFV) ont créé l’Observatoire national du déploiement des cépages résistants (OSCAR) en janvier 2017.Ce dispositif constitue un enjeu majeur pour l’ensemble de la filière viti-vinicole, le déploie-ment efficace de ces nouveaux cépages conditionnant sa capacité à réduire l’usage des pesticides.L’enjeu de cet outil unique pour la recherche et précieux pour les professionnels est d’évaluer en grandeur réelle la durabilité des résistances, c’est-à-dire surveiller l’évolution des popu-lations d’oïdium et de mildiou, évolution qui

Les nouvelles variétés recherchées par les sélec-tionneurs doivent être adaptées aux besoins des divers marchés. Elles doivent aussi répondre aux enjeux de préservation de l’environnement et s’adapter à la diversité pédo-climatique de production. La demande sociétale de réduction dans l’utilisa-tion des produits phytosanitaires est forte.La pomme de terre est sensible à un grand nombre de maladies et l’utilisation de variétés résistantes est un levier important pour atteindre cet objectif. Les caractères de résistances aux maladies sont donc devenus des critères impor-tants pour la sélection variétale. La FN3PT conduit des travaux de recherche et d’appui aux stations de sélection de nouvelles variétés de pomme de terre afin de développer des outils pour faciliter la sélection de variétés résistantes aux maladies. L’enjeu principal du programme est de donner aux sélectionneurs les moyens de tirer parti de nouveaux outils moléculaires comme la Sélection Assistée par Marqueurs (SAM) pour concentrer la sélection phénotypique sur des génotypes à haute valeur ajoutée potentielle. La “SAM“ est désormais opérationnelle avec 17 marqueurs utilisables par les sélectionneurs pour la résistance aux nématodes à kystes, la résistance au mildiou et au PVY. Les marqueurs permettent aussi de caractériser les plantes précocement au laboratoire afin de poursuivre la

sélection traditionnelle au champ ou bien pour orienter les croisements.Ces recherches s’appuient sur un partenariat avec l’Inra de Ploudaniel, qui crée et met à disposition des géniteurs ayant notamment des caractères de résistance vis-à-vis des prin-cipaux parasites de la pomme de terre.Les marqueurs développés peuvent faciliter l’introduction de ces résistances dans le maté-riel de haut niveau agronomique.

pourrait conduire à une perte d’efficacité des gènes s’ils étaient contournés. Les pratiques agronomiques et œnologiques seront enregis-trées. La production et la qualité des vins seront analysées, car elles constituent bien sûr des éléments clés de la réussite de ces nouveaux cépages. Ce dispositif repose sur un partenariat avec les viticulteurs, notamment pour la collecte des données des Chambres d’agriculture ou des comités interprofessionnels. L’ensemble

Faciliter la sélection de nouvelles variétés de pomme de terre résistantes aux maladies

Laurent Audeguin (IFV)

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Sylvie Marhadour (FN3PT)

L’enjeu est désormais d’étendre la palette des outils disponibles en élargissant la cible aux autres critères de sélection comme ceux liés à la valeur d’utilisation. Pour cela, il faudra tirer parti des développements technologiques et méthodologiques de la génomique.

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La sélection précoce au laboratoire permet de cibler l’expérimentation au champ sur les hybrides à haut potentiel

des données collectées grâce à ce dispositif de terrain sera utile dans une approche innovante de modélisation. Elle permettra de prévoir les risques de contournement en fonction des milieux et des conduites.

laurent.audeguin@vignevin.comwww.observatoire-cepages-resistants.fr

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Les premières variétés Resdur1 sont déployées dans le vignoble pour obser-ver le comportement de la résistance aux maladies fongiques

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Leurs travaux portent sur :– Une meilleure connaissance de la biologie et de l’épidémiologie de chaque pathologie, maladie ou prédateur, l’élaboration de grilles de risques et de modèles ;– La connaissance des pratiques des agriculteurs et des éleveurs, de leur motivation pour identifier les freins et les motivations face au changement,– La mise au point d’itinéraires techniques et de méthodes alternatives pour maitriser les patholo-gies ou maladies,

L’action des instituts techniques agricoles répond à un besoin essentiel pour les agriculteurs et les éleveurs : disposer d’outils et de méthodes de gestion intégrée de la santé des cultures et des animaux, permettant de limiter au maximum les pertes économiques tout en tenant le plus grand compte des risques induits pour la santé et l’environnement.

Santé des plantes, des animaux, biocontrôle et bien-être animal

– La mise en place de réseaux d’expérimenta-tion dans une logique de gestion intégrée de la santé des plantes et des animaux,– La mise au point et la diffusion de guides pratiques et d’outils d’aide à la décision.Les instituts techniques des filières végétales réalisent également une évaluation indépen-dante des solutions proposées par l’agrofour-niture (produits phytosanitaires, biocontrôle, etc…).

Les instituts techniques des filières animales conduisent des actions coordonnées en faveur du bien-être animal dans le cadre du RMT “Bien-être animal”. Ils apportent leur expertise pour accompagner les autorités françaises et les organisations d’éleveurs dans la prépara-tion des évolutions réglementaires, en particu-lier à l’échelle européenne. Ils attachent aussi une attention particulière à l’accompagnement des éleveurs et aux retombées pratiques de leurs travaux.

>> Focus R&D

Application mobile d’autodiagnostic des élevages pour préserver la santé des porcs

et leurs conseillers. Simple, cet outil s’appuie sur le quotidien des éleveurs, sans besoin d’appareil de mesures. L’éleveur choisit entre 2 photos celle la plus proche de sa situation. L’application pour smartphone offre une inter-face ergonomique et ludique. À la fin du test, un “scoring“ dirige l’utilisateur vers des fiches techniques simples et illustrées qui décrivent les bonnes pratiques d’élevage en relation avec les problèmes observés.

Après deux épisodes majeurs d’Influenza Aviaire, les filières avicoles et palmipèdes se mobilisent pour accompagner les éleveurs dans la mise en œuvre des mesures de biosécurité. À ce titre, des outils ont été développés par l’Itavi, afin d’accompagner les producteurs dans la mise en œuvre de ces pratiques, tant sur le plan de la biosécurité mais aussi sur les aspects techniques plus globaux.Ainsi, des vidéos de sensibilisation ont été développées. Elles illustrent les procédures de nettoyage et désinfection à respecter ainsi que les mesures d’autocontrôle à mettre en place lors du vide sanitaire. Ces vidéos sont adaptées pour le palmipède (élevage et gavage) et pour la volaille de chair. Basées sur des témoignages d’éleveurs, de vétérinaires et de professionnels du nettoyage, elles illustrent les étapes clés à respecter, les points de vigilances à prendre en compte et prodiguent des conseils méthodolo-giques pratiques. En parallèle, deux outils de diagnostics en élevage de volailles de chair ont été mis en place. Le premier porte sur les mesures de biosécurité (Pulse, PoULtry SafEty) et le second permet de réaliser un diagnostic technique global en élevage (OPAVI, Outil de Progrès en élevage AVIcole). Ces outils pédagogiques sont des supports d’échange entre l’éleveur et son équipe technique et/ou sanitaire. En comparant les résultats et pratiques de l’éleveur, à des objectifs

références, ces outils permettent d’inciter les producteurs à s’inscrire dans une démarche de progrès. De fait, ils peuvent facilement identifier les points à améliorer et mettre en place, en concertation avec leur vétérinaire ou technicien, un plan d’action concerté à plus ou moins long terme. Ces outils seront prochainement disponibles

sur le site internet de l’Itavi www.itavi.asso.fr, accessibles pour les éleveurs et utilisables par les professionnels lors de formation ou session technique.

[email protected]/content/jevalue-la-biosecurite-sur-mon-exploitation-de-volailles-plein-air

Ces fiches reprennent les préconisations tech-niques validées par l’IFIP-Institut du porc.

[email protected]/watch?v=Xe5mqOfm2E0

Des outils de progrès et de communication pour une gestion technique et biosécuritaire des élevages avicoles

Batisanté, une appli pour les éleveurs qui souhaitent améliorer leurs pratiques de conduite du bâtiment aux bénéfices de la santé des porcs.

Marion Pertusa (Itavi)

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BâtiSanté est une application mobile d’auto-diagnostic en élevage de porcs basé sur un quizz et des photos : L’éleveur coche la situa-tion observée dans son élevage. 20 fiches-conseils proposent des mesures correctrices selon les problèmes de l’élevage.Bâtisanté détecte les facteurs de risques des bâtiments en lien avec la santé des animaux, et propose des actions correctrices person-nalisées à mettre en œuvre par les éleveurs

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Yvonnick Rousselière (IFIP-Institut du porc)

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À la croisée de l’agronomie et de l’écologie, l’agro-écologie est associée à un ensemble de pratiques et de modèles agricoles. Elle contribue à faire évoluer le pilotage des systèmes agricoles pour conjuguer et augmenter les performances économique, environnementale et sociale à l’échelle des exploitations, des territoires et des filières. Pour assurer des systèmes productifs et durables, les pratiques agro-écologiques sont fondées sur 2 leviers : — La valorisation et l’optimisation des fonc-tionnalités offertes par les écosystèmes et leur biodiversité— Le bouclage des cycles (azote, phosphore, eau) et l’autonomie vis-à-vis de l’énergie et des intrants.

Les instituts techniques agricoles se mobilisent pour accompagner la transition agro-écologique et promouvoir des systèmes de production plus performants sur les plans économique, social et environnemental, adaptés aux contextes locaux.

Agro-écologie et multi-performance

Cela nécessite une analyse et un pilotage systémique de l’exploitation et une adaptation des pratiques au contexte local : conditions pédoclimatiques, orientation de la production, disponibilité en main d’œuvre et équipements, etc. Les instituts techniques agricoles s’inves-tissent dans ces approches “systèmes” qui combinent des expérimentations en stations, suivis d’exploitations et repérage de l’innovation issue du terrain. Ils nouent des partenariats pour favoriser l’innovation collective.Avec le projet Syppre©, ARVALIS - Institut du végétal, l’ITB et Terres inovia ont pour objectif d’accompagner la mise au point de systèmes de grande culture innovants, optimisés par rapport à l’existant et répondant à un objectif

de triple performance : productivité physique, rentablité économique, excellence environnem-mentale. L’Acta-les instituts techniques agricoles assure une animation transversale au travers de :— L’animation de réseaux d’acteurs, autour d’enjeux majeurs pour la conception de sys-tèmes (biodiversité, gestion durable des cycles biogéochimiques et de la fertilité des sols, polyculture-élevage …)— Le développement d’outils et de méthodes (indicateurs, analyses multicritères) pour l’évaluation de la durabilité des systèmes de production et des territoires agricoles — Le développement d’un outil de diagnostic agro-écologique des exploitations

>> Focus R&D

Un conseil variétal fondé sur l’adéquation entre terroirs et atouts des variétés

Avec des rendements moyens à plus de 27 q/ha, le tournesol a brillé dans les assolements en 2017. Grâce à un progrès génétique continu depuis de nombreuses années, les agriculteurs disposent d’un panel de variétés productives, adaptées à des débouchés exigeants en qua-lité, qui répondent également aux principales contraintes sanitaires. La variété constitue en effet un levier agronomique de premier plan pour répondre aux conditions climatiques et sanitaires locales.Conscient que l’adéquation entre choix de la va-riété et territoire est déterminante, Terres Inovia a complété son offre de conseil pour les semis de tournesol 2018 en proposant sur myVar®, à côté de la publication annuelle des résultats d’éva-luation des variétés, des listes recommandées de variétés adaptées à 8 bassins climatiques et sanitaires cohérents. Ces listes répertorient les variétés oléiques ou linoléiques en fonction de la précocité et de la résistance aux maladies et pa-rasites adaptées à chaque région. La sélection prend également en compte des contraintes

protéique de l’exploitation. La comparaison des résultats obtenus à un référentiel national permet de mettre en évidence les marges de progrès et les pistes d’action.— Une collection de fiches techniques “pour trouver des solutions“. En répondant à quelques questions simples sur ses pratiques et ses motivations relatives à la gestion des fourrages, AutoSysEl oriente l’éleveur vers les solutions techniques les plus adaptées à sa situation.

Il accède alors à une sélection de conseils hiérarchisée parmi un ensemble de 40 fiches pratiques et de témoignages d’éleveurs. Les différents leviers permettant de gagner en auto-nomie alimentaire y sont présentés : conditions de mise en œuvre, délai d’application, impact économique, environnemental et social.— Un annuaire de structures de conseil pro-posant un accompagnement sur l’autonomie alimentaire “pour aller plus loin“. Les éleveurs

de désherbage et le risque mildiou. Ainsi, toutes les variétés proposées offrent un profil agronomique adapté et garantissent un niveau de production et de robustesse suffisant pour chacun des 8 bassins identifiés.L’objectif est de valoriser tout le potentiel génétique de l’offre variétale. En plaçant l’agronomie au cœur du choix, c’est-à-dire en tenant compte du contexte climatique et sani-taire local, il est alors possible de profiter au

Plateforme web AutoSysEl : accompagner l’autonomie alimentaire des élevages de ruminants

En plaçant l’agrono-mie au cœur du choix variétal, Terres Inovia offre une informa-tion indépendante et transparente aux producteurs.

Fabien Lagarde(Terres Inovia)

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Parce que gagner en autonomie alimentaire participe à améliorer les résultats technico-éco-nomiques d’une exploitation d’élevage, tout en préservant l’environnement et la biodiversité, l’Institut de l’Élevage a développé AutoSysEl, un outil web conçu pour aider les éleveurs à trouver des solutions vers plus d’autonomie.La plateforme AutoSysEl comporte 3 volets :— Un module simple et rapide de diagnostic d’exploitation “pour se situer“. À partir de 6 don-nées de stocks et d’achat d’aliments, AutoSysEl calcule les niveaux d’autonomie fourragère et

Patrick Sarzeaud (Insti-tut de l'Elevage-Idele)

En moins de 2 minutes, AutoSysEl calcule l’autonomie alimentaire d’une exploitation d’élevage

mieux du progrès génétique et de bénéficier du potentiel de production du tournesol qui s’exprimera pleinement. Simples d’utilisation, les listes recommandées se présentent sous forme de tableau pour chaque bassin de production.

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désireux de changer leurs pratiques pourront se mettre en relation avec les structures locales de conseil, pour bénéficier d’un diagnostic et d’une analyse personnalisées.Destiné aux éleveurs et aux techniciens,AutoSysEl est accessible librement sur www.autosysel.idele.fr

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Les instituts techniques réalisent des travaux sur différents contaminants susceptibles d’affecter la qualité sanitaire des produits. Il peut s’agir des mycotoxines, des éléments traces métalliques (ETM), des salmonelles, listeria, des insectes au stockage, des résidus phytosanitaires… Ces actions sont renforcées par une mise en réseau sur certaines thématiques notamment au travers du réseau mixte technologique Quasaprove animé par l’Acta. Les instituts techniques ont participé à la rédaction de guides de bonnes pratiques d’hygiènes (GBPH) dont celui de la filière vins, dans le cadre de leur coopération avec les autorités sanitaires administratives. Les instituts techniques participent à l’amélio-ration de la qualité technologique des produits,

Les instituts techniques agricoles mettent au point des solutions innovantes appro-priables par les agriculteurs pour adapter leurs productions aux attentes des mar-chés. Leurs actions concernent les dimensions sanitaire, technologique et organo-leptique de la qualité ainsi que l’accompagnement des filières.

Appui aux filières pour la qualité des produits

garant d’une valorisation optimale par la transformation aval. Ils travaillent à la fois sur l’adaptation des systèmes de production pour atteindre les objectifs de qualité et sur certains processus de transformation des produits : amélioration de la qualité des raisins, de l’itiné-raire de transformation à la cave et l’évaluation des équipements et process innovants de vini-fication pour l’IFV, qualité du lait (composition et fonctionnalités) pour l’Institut de l’Élevage, réduction des teneurs en sel en charcuterie pour l’IFIP - Institut du porc… Une fois les produits transformés en biens de consommation, leur perception par les consommateurs est primordiale pour leur conférer la meilleure valeur marchande.

Plusieurs instituts techniques développent des travaux d’analyse sensorielle et d’évaluation de la qualité aromatique des produits.De plus, les instituts techniques accom-pagnent les filières dans des démarches collectives de qualité : mise en place de la traçabilité des animaux, démarches de recon-naissance de la qualité des produits (AOC, labels, etc.), chartes de production (charte des bonnes pratiques d’élevage, charte de produc-tion agricole française …).

>> Focus R&D

Des plantes réunionnaises à la pharmacopée française : lèver les freins techniques pour une production économique

moins de 10 ans, les espèces les plus utilisées seront éradiquées. Même si 87 % des ménages réunionnais utilisent des plantes médicinales, il n’existe pas de filière structurée. Ce n’est que depuis 2013 que des perspectives de dévelop-pement se sont ouvertes avec l’inscription de 16 espèces à la pharmacopée française, grâce à un travail conjoint des associations locales pour la promotion et le développement de cette filière (ADPAPAM, APLAMEDOM), de tisaneurs et d’institutions botaniques et universitaires. Ces espèces réunionnaises peuvent désormais être commercialisées en pharmacie ou en tant qu’ingrédients de compléments alimentaires et de médicaments traditionnels à base de plantes,

La Réunion fait partie des 25 hotspots de diver-sité biologique mondiale avec notamment près de 27% de sa flore (1783 espèces) strictement endémique de l’île. Au sein de cette flore excep-tionnelle, près de 300 espèces sont utilisées à travers une pharmacopée traditionnelle créole. Pour l’approvisionnement, plus de 50 % des utilisateurs se les procurent par eux-mêmes via la cueillette sauvage. Sans règlementation, d’ici

Si ces résultats sont confirmés en 2018, les applications seraient nombreuses et profiteraient à l’ensemble des acteurs de la filière betteraves industrielles :— Pour les agriculteurs, cette sonde permettra d’améliorer la productivité des betteraves grâce à un choix raisonné de la date d’arrachage ;— Pour les industries sucrières, ce dispositif ser-vira à anticiper la récolte et optimiser la logistique de transport des betteraves. En cas de perte de

richesse au silo, signe du développement de pourritures, la sucrerie pourrait prévoir un enlève-ment d’urgence du silo en début d’infestation ;— Pour les semenciers, le “SCIO“ servira à amé-liorer la connaissance de la richesse en sucre des différentes variétés ;— Enfin pour les organismes de R&D et l’ITB, c’est le moyen d’acquérir des connaissances nouvelles sur le fonctionnement des betteraves.

ainsi qu’en tant qu’ingrédient cosmétique. Afin de développer la filière et de permettre la conservation de ces espèces issues des forêts de La Réunion, il est nécesssaire de cultiver ces espèces en parcelle pour une valorisation écono-mique. Des données existent sur la bioécologie de certaines plantes en milieu naturel mais pas en mi-lieu cultivé. Les travaux de l’Armeflhor consistent à acquérir, pour chacune des espèces inscrites, des données agronomiques de référence sur les méthodes de multiplication, sur le cycle cultural en parcelle, sur les techniques de taille et sur le rendement en biomasse. L’Armeflhor s’appuie sur l’expertise technique de l’Iteipmai, avec qui une convention de partenariat est en cours de

Un spectromètre de poche pour mesurer la richesse en sucre des betteraves au champ

Amandine Ligonière (ARMEFLHOR)

Parcelle de pro-duction de PPAM en association à du maraîchage chez un producteur des Hauts de l’Ile de La Réunion

Fabienne Maupas (ITB)

L’appareil SCIO utilise les mesures de réflectancequi permettent d’estimer la teneur en sucre de la plante

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Les chercheurs de l’Irstea et de l’ITB ont déve-loppé une méthode d’estimation de la richesse des betteraves par spectrométrie optique. L’appareil “SCIO“, commercialisé par Consumer Physics, utilise les mesures de réflectance dont les spectres sont ensuite traités mathématiquement afin d’estimer la teneur en sucre de la plante. Les premiers essais, menés par l’ITB en 2017, sur 240 échantillons, montrent qu’une mesure sur 20 betteraves pourrait permettre d’atteindre une précision d’estimation de la teneur en sucre de 0,2 %.

finalisation, et sur les connaissances qu’ont ses agents de la filière PPAM et de ses débouchés. Ces données de référence permettent de pro-poser des itinéraires techniques de production de biomasse de ces plantes dans diverses zones pédoclimatiques de l’île.

ADPAPAM : Association pour le développe-ment la défense et la promotion des plantes à parfums aromatiques et médicinales (PPAM)APLAMEDOM : Association pour les plantes aromatiques et médicinales de La Réunion

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Ces travaux devraient permettre la créa-tion d’un outil d’aide à la décision (OAD) opérationnel pour que chacun des acteurs visés puisse faire ses propres estimations de richesse à partir du SCIO.

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Le coût alimentaire est essentiel pour les produc-tions porcines et avicoles. Les résultats obtenus par l’IFIP-Institut du porc et l’Itavi précisent les besoins des animaux et évaluent de nouvelles sources de matières premières (tourteaux et drèches, coproduits des biocarburants …) tant pour leur efficacité que pour leur impact sur la qualité des produit. Les instituts techniques agricoles élaborent de nouvelles stratégies alimentaires en intégrant les contraintes environ-nementales dans la formulation des aliments. Des travaux innovants sont conduits sur l’alimentation de précision en élevage porcin ou sur le com-portement alimentaire des volailles reliée à leur perception visuelle et tactile des aliments.

La nutrition animale, la fertilisation des cultures ou la gestion de l’eau sont déter-minantes pour la performance des systèmes agricoles. Les instituts techniques agricoles conduisent des travaux pour mettre au point des outils de diagnostic et de pilotage à l’échelle de l’exploitation.

Nutrition des plantes et des animaux

Pour les filières des ruminants, l’Institut de l’Élevage-Idele propose des modes de conduites et des systèmes d’alimentation combinant maîtrise des coûts de production, qualité des produits, efficience, attractivité du travail et respect de l’environnement. La meilleure valorisation des surfaces fourragères représente un fort enjeu, notamment à travers une amélioration de la qualité des fourrages et une meilleure autonomie. Les instituts des filières végétales participent aux travaux du réseau mixte technologique “Fertilisation et environnement”, animé par l’Acta, dont l’objectif est d’élaborer des mé-thodes et des outils pour la gestion des cycles

biogéochimiques des éléments minéraux et le raisonnement de la fertilisation en agricul-ture, permettant de concilier des objectifs de production, de qualité des produits et de protection de l’environnement. De plus, les instituts techniques sont investis dans la gestion quantitative et qualitative de l’eau (économie, mise en réseau des acteurs, tolérance à la sécheresse…) en apportant des solutions techniques et en participant aux opé-rations visant à réduire les pollutions d’origine agricole de la ressource en eau. Ils s’inscrivent également dans l’objectif d’adaptation des systèmes de production à une ressource en eau plus rare.

>> Focus R&D

Alimentation 100% bio des monogastriquesest de tirer profit du pâturage comme ressource protéique lors de la période de pousse de l’herbe, au printemps. Les truies reçoivent un ali-ment sans ressource protéique et rationné à 80 % afin de favoriser la consommation de l’herbe. Grâce à la gestion en pâturage tournant de 2 à 3 jours, les truies valorisent environ 1,75 kg de matière sèche d’herbe par jour, avec un intérêt particulier pour le trèfle. Cet apport permet de couvrir environ 1/3 de leurs besoins en lysine digestible tout en diminuant le coût alimentaire de 16%. Une autre voie explorée pour faciliter le passage à une alimentation 100% bio est le dévelop-pement de la production française de soja bio pour l’alimentation animale. Divers essais sont

L’alimentation 100% bio des monogastriques, du fait d’un équilibre protéique difficile à atteindre, représente un véritable défi pour les éleveurs et les filières de production de protéines végétales. Cette problématique pose des questions de recherche. L’ITAB explore avec les instituts (ITAVI, IFIP-Institut du porc, Institut de l’Élevage - Idele, Terres Inovia et AR-VALIS) et en collaboration avec ses partenaires (Inra, Chambres d’agriculture, coopératives, groupements bio…) plusieurs pistes dans une approche transversale, de la production végétale à la formulation d’aliment.Des essais zootechniques sont par exemple conduits pour apprécier la valorisation poten-tielle de fourrages par des porcins. La stratégie

Arvalis, qui regroupe différents types de sol par régions administratives (plus de 400 sols) et qui utilise des fonctions de pédotransfert. — Compartiment Atmosphère connecté à la base Météo Arvalis qui regroupe des données météo journalières à travers toute le France (plus de 700 stations et plus de 25 années de données). — Compartiment Plante basé sur le principe de Monteith (Monteith, 1977) : la croissance

foliaire est modélisée et la surface foliaire (LAI) intercepte du rayonnement lumineux qui est converti en biomasse. La croissance racinaire est utilisée pour déterminer le stock d’azote et d’eau disponible pour la plante.

[email protected]

conduits (coordination ITAB-Terres Inovia). Ils permettent d’améliorer les techniques de conduite de la culture et de repérer les variétés répondant aux besoins de la filière AB (comme hydrique pour développer les surfaces de soja en zone non irriguée par exemple). Les essais permettent de plus d’alimenter les tables de valeurs nutritionnelles développées spécifique-ment pour l’AB.

[email protected] [email protected] www.itab.asso.fr

“CHN”, un modèle de culture mécaniste sur maïs, blé tendre et blé dur

Laurence Fontaine(soja)

Antoine Roinsard(porcs)

Fin de paddock pour les truies bénéficiant d’un système de pâturage tournant

Baptiste Soenen(ARVALIS-Institut du végétal)

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“CHN“est un modèle de culture modélisant les flux d’eau, d’azote et de carbone au sein d’un continuum sol/plante/atmosphère. Les calculs se font à pas de temps journalier et par tranche de 1 cm de sol.Avec l’évolution rapide de la puissance de calcul et des outils de traitement de données, il est aujourd’hui possible de rassembler les connaissances de divers disciplines comme l’agronomie, les sciences du sol et l’écophy-siologie au sein de modèles uniques : les modèles de culture. Ces modèles occuperont à l’avenir une place de plus en plus importante dans la recherche (caractérisation des essais, simulation de scenarios,…) mais aussi dans le développement agricole, car ils permettent de piloter notamment les apports d’eau et d’azote en s’adaptant aux conditions pédoclimatiques en cours de campagne. Depuis maintenant plusieurs années, ARVALIS-Institut du végétal met au point un modèle de culture dynamique nommé “CHN” afin de répondre à ses besoins de modélisation des flux de carbone, d’eau et d’azote au sein des systèmes de culture. Après une période de validation des différents modules de ce modèle de culture, les premières valorisations agronomiques de “CHN“ voient le jour. — Compartiment Sol connecté à la base Sol

CHN modélise les flux de carbone, d’eau et d’azote pour piloter la fertilisation azotée des cultures

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L’agriculture est un domaine d’application privilégié des utilisations du numérique : outils d’aide à la décision, capteurs d’état du végé-tal, des animaux ou du milieu, capteurs embar-qués sur les machines agricoles, robots, météo spatialisée, nouveaux gisements de données agricoles et nouveaux outils de traitements de données… Parallèlement, les NTIC * renou-vellent les outils et les pratiques de transfert et de valorisation.Autant de techniques et d’informations à valori-ser pour une agriculture précise, compétitive et respectueuse de l’environnement. Les instituts techniques agricoles développent une exper-tise reconnue dans les domaines du traitement de données massives, de la modélisation, des

Les modalités de collecte de l’information se multiplient (agroéquipements, satellites, drones, capteurs au champ ou dans les bâtiments d’élevage). La qualification et le traitement de ces données sont essentiels pour les instituts techniques agricoles afin de concevoir de nouveaux services ou produits (équipements, robots …).

Agriculture numérique et robotique

capteurs et de conception d’outils d’aide à la decision. Ainsi, en 2016, dans une logique de recherche collaborative et ouverte, ARVALIS-Institut du végétal, l’Institut de l’Élevage -idele, l’ITB et Terres Inovia se sont associés pour élaborer un dispositif d’expérimentation de plein champ baptisé Digifermes©. Ces Digifermes© mettent en œuvre les outils et services connectés en conditions réelles. En plus de leur vocation à être des plateformes de démonstration, les Digifermes© permettent de tester des idées nouvelles et des prototypes proposés par des start-up ou des grands groupes.L’Acta et plusieurs instituts techniques agricoles participent au réseau mixte techno-

logique AGROETICA, lancé en 2015, dont l’un des objectifs est le développement de la robo-tique agricole. En effet, si les premiers robots sont apparus il y a une vingtaine d’années (robots de traite, robots d’affouragement ou de nettoyage), les robots capables d’évoluer dans des milieux ouverts pour accomplir différents tâches sont encore au stade du développe-ment. Des verrous techniques restent à lever en ce qui concerne les capacités de percep-tion artificielle, de reconfiguration, de vitesse de travail et d’interface homme-machine.

*Nouvelles technologies de l’information et de la communication

>> Focus R&D

Huit Digifermes® pour stimuler une recherche participative et ouverte dans le domaine du numérique

et l’AGESEM, — La station expérimentale ovine du Mourier, de l’Institut de l’Élevage, siège du CIIRPO,— La station nationale d’expérimentation por-cine de Romillé, gérée par IFIP-Institut du porc. Les objectifs des Digifermes® sont de :— Tester les outils connectés en conditions réelles,— Devenir un laboratoire et centre de recherche pour les entreprises intéressées,— Servir de banc d’essai pour les prototypes et les outils en développement proposés par les entreprises et les start-up du numérique,Dans une logique de recherche participativeet ouverte, de diversification des situations,et de démultiplication des innovations testées,

Suite au premier appel à candidature fin 2017, le label Digifermes® concerne aujourd’hui 8 fermes expérimentales, associées à la recherche participative et ouverte dans le domaine du numérique en agriculture.Voilà bientôt 3 ans qu’ARVALIS – Institut du végétal accompagne les agriculteurs dans la mise en œuvre de solutions numériques. En partenariat avec l’Institut de l’Élevage-Idele,

de la traite robotisée mobile dans un contexte de fragmentation du parcellaire et décrit des solutions pour faciliter l’intégration du robot dans un système très pâturant. L’objectif est de limiter le coût alimentaire sur les 5 mois en 100% pâture, et le travail d’astreinte. Le robot de traite, rendu mobile, est utilisé sur une plateforme en extérieur, située à quelques kilo-mètres du siège de l’exploitation. L’innovation consiste en un pack de techniques : organi-

sation du parcellaire et des chemins d’accès, mise en place de portes de tri, ajustement du temps d’accès au robot de traite, alternance jour-nuit afin de favoriser le flux des vaches et enfin, robot mobile. Environ 1 000 éleveurs ont déjà adopté ces techniques.

[email protected]/ article “concilier-robot-de-traite-et-paturage” ; www.autograssmilk.eu

le label Digifermes® continue de s’ouvrir à d’autres fermes expérimentales justifiant d’un travail significatif sur le volet numérique. Nova-teur et d’excellence, le label peut être attribué à ces structures, après examen de leur dossier de candidature par une commission de labellisation, puis une audition pour les meilleurs lauréats.

[email protected]

Systèmes de production innovants et durables combinant traite automatisée et pâturage de précision

Valérie Brocard (Institut de l’Élevage-Idele)

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L’utilisation des robots de traite se développe en Europe (plus de 5 000 en France). Ceux-ci améliorent la qualité de vie de l’éleveur et permettent une diminution des coûts de main d’œuvre. Toutefois, leur recours s’associe sou-vent à une diminution de la part de pâturage et à un accroissement des systèmes avec alimen-tation en étable, ce qui est contraire à l’intérêt économique de l’herbe pâturée. Le projet de recherche européen “AUTO-GRASSMILK” associe Irlande, Danemark, Suède, Pays-Bas, Belgique et France afin d’accroître la compétitivité de l’élevage laitier en réussissant la combinaison pâturage/traite robotisée. Les partenaires sont des associations

Robot de traite mobile de la station expérimentale de Trévarez (Chambre d’Agriculture de Bretagne)

représentant les éleveurs laitiers et les transfor-mateurs, des fermes pilotes et des orga-nismes de recherche en lien avec des fermes expérimentales. Pour la France, sont impliqués le Cniel et l’Institut de l’Élevage, en partenariat étroit avec la Chambre régionale d’agriculture de Bretagne (station expérimentale de Tréva-rez), ainsi qu’avec la Chambre d’agriculture 44 (station expérimentale de Derval).À Trévarez, l’expérimentation teste la faisabilité

Les signataires des 5 fermes expéri-mentales labellisées Digifermes® le 1er mars 2018 au SIA

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l’ITB, Terres Inovia et l’Acta, ARVALIS a lancé, dans un premier temps, deux Digifermes® sur ses stations de Boigneville et de Saint-Hilaire-en-Woëvre. Depuis, 6 autres fermes expéri-mentales ont été labellisées Digifermes® :— La ferme laitière expérimentale de Derval gérée par la Chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire, avec l’Institut de l’Éle-vage et F@rmXP, — La ferme de Miermaigne gérée par la Chambre départementale d’Eure-et-Loir,— La plateforme d’Open-Innovation Terralab gérée par l’association Terrasolis, — La station expérimentale des Veaux de Bou-cherie du Rheu, gérée par l’Institut de l’Élevage

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L’Acta, association créée et dirigée par les professionnels des filières animales et végétales et

reconnue par les pouvoirs publics, a mis en place une gouvernance participative articulée autour d’une assemblée générale, d’un conseil d’administration, d’un bureau des professionnels, de présidents et délégués régionaux, de commissions ou réseaux thématiques, d’un comité des partenaires et d’un conseil d’orientation scientifique et technique (COST).

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Unegouvernanceparticipative

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Organigramme de l’Acta

Conseil d’administration et bureau de l’Acta

Conseil d’administrationbureau des professionnels

Direction générale

– animation scientifique et technique transversale – veille, prospective, innovation– protection intégrée des cultures– conception et évaluation de systèmes– maîtrise et gestion de la qualité– abeille et pollinisation

SARL Acta informatique

Direction scientifique, technique & innovation

Direction services et développement

Direction numérique et informatique

Commissions thématiques– scientifique et technique– Europe et international– Outre-mer– communication– formation– informatique

Conseil d’orientation scientifique et technique

Comité des partenaires

Réseau numérique

Réseau biocontrôle Service juridique

Service formation

Service communication relations extérieures

PôleEurope et région

Direction DOM

Service administratif et financier– comptabilité– gestion– finances– ressources humaines

Service développe-ment – édition– outils et services

– RITA– réseaux de référence

PrésidentSébastien WindsorPrésident de l’Acta

Vice-présidents

Bernard AngelrasPrésident de l’IFV

Jean-Michel SchaefferPrésident de l’ITAVI

Anne-Claire VialPrésidente d’ARVALIS-Institut du végétal

Le bureau

Les autres membres du Conseil d’administration

Secrétaire-trésorierMartial MarguetPrésident de l’Institut de l’Élevage

Autres membres du bureau

Jacques Lemaitre Président de l’IFIP-Institut du porc

Alexandre QuilletPrésident de l’ITB

Jacques Rouchaussé Président du CTIFL

Les professionnels du réseau Acta

Les membres du bureau

André BernardPrésident d’ANIFELT,

Antoine d’AmecourtPrésident de l’IDF/CNPF

Claude DehaisPrésident d’ASTREDHOR, l’Institut technique de l’horticulture

Eric FallouPrésident FN3PT, président régional Acta Centre-Val de Loire

Jean-Yves FoignetPrésident de l’ITSAP- Institut de l’abeille, président régional Acta Corse

Bernard IngwillerPrésident de l’AGPH

Laurent MartineauPrésident de l’iteipmai

Xavier NiauxPrésident de l’ITAB

Denis RoulandPrésident de l’IFPC

Les membres issus d’autres structures

Raymond VialAssemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA)

Hubert GaraudCoop de France

Joël RouilléFREDON

Jean-Claude FoucardFNPHP - Fédération nationale des producteurs de l’horticulture et des pépinières

Organisations syndicales agricoles

Julien BertauConfédération paysanne

Damien BrunelleCoordination rurale

Baptiste GatouillatJA - Jeunes agriculteurs

Henri Bies-PéréFNSEA

Invités permanents

Président du COST de l’ActaChristian HuygheInra Directeur scientifique - agriculture

Représentant de l’EtatCyril Kao Sous-directeur de l’innovation - MAA/DGER

Contrôleur général économique et financierJean-Luc Aubineau

Commissaire aux comptesMarie-FrançoiseIdir - Groupe Aplitec

Source Acta 2017

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47Alexandre QuilletPrésident régionalJérôme PavieDélégué régional

Paul AuffrayPrésident régionalAndré le GallDélégué régional

Jacques LemaitrePrésident régionalJacques OrsiniDélégué régional

Eric FallouPrésident régionalAfsaneh LellahiDéléguée régionale

Daniel PeyraubePrésident régionalMarie-Catherine DufourDéléguée régionale

Bernard AngelrasPrésident régionalChristophe VogrincicDélégué régional

Didier LombartPrésident régional

Emmanuel BéguinDélégué régional

Jean-Michel SchaefferPrésident régional

Nathalie BigonneauDéléguée régionale

Martial MarguetPrésident régional

Delphine De FornelDéléguée régionale

Anne-Claire VialPrésidente régionale

Jean-Marie FontanetDélégué régional

Gérard RochePrésident régional

Laurent RoncoDélégué régional

Jean-Yves FoignetPrésident régional

Jean-PierreVan Ruyskensvelde

Délégué régional

Jacques LemaitrePrésident régionalPhilippe LecouveyDirecteur Général de l’Acta et délégué régional

Présidents et animateurs des commissions Acta

L’organisation en régionPrésidents et délégués régionaux Acta

Commission communicationSébastien WindsorPrésident de l’ActaPhilippe LecouveyDirecteur Général de l’Acta

Commission scientifique et techniqueChristophe Terrain Bernard FostierDirecteur Général de l’IFIP-Institut du porc

Commission Europe et régionsMartial MarguetPrésident de l’Institut de l’Élevage Jacques MathieuDirecteur Général d’ARVALIS - Institut du végétalJean-Pierre Van RuyskensveldeDirecteur Général de l’IFV

Commission Outre-Mer etinternationalJacques RouchausséPrésident du CTIFL

Commission formationAnne RichardDirectrice de l’ITAVI

Commission numérique et informatiqueLaurent RossoDirecteur Général de Terres InoviaMehdi SinéDirecteur numérique et informatique (Acta)

Représentant API–AGRO SASSébastien WindsorPrésident de l’Acta

PrésidentChristian Huyghe(DS Agriculture à l’Inra)Marianne Sellam – Secrétariat du COST

Collège des Présidents des Conseils Scientifiques des ITA

ARVALIS-Institut du végétalChristine Cherbut – Inra – Directrice scientifique alimentation, DG déléguée aux affaires scientifiques

ASTREDHOR – Institut technique de l’horticulturePhilippe Morel – Inra Angers

CTIFLBenoît Jeannequin – Inra etMathilde Briard – Agrocampus Ouest

IDFThierry Caquet – Inra Chef de département EFPA

IFPCFrançois Laurens – Inra – Beaucouzé

Institut de l’ÉlevageJean-Louis Peyraud – Inra

ITAB Jean-Marc Meynard – Inra

ITAVIPhilippe Chemineau – Inra – DARESE

ITBGuy Richard – Inra – Chef de département Agronomie Environnement

COST ActaConseil d’Orientation Scientifique et Technique

ITEIPMAIBernadette Julier – Inra Lusignan

IFIP – Institut du porcJean-Pierre Bidanel – Inra Jouy-en-Josas

IFVChristian Lannou – Inra – Chef de département SPE

FN3PTPierre Chagvardieff – CEA

Terres InoviaOlivier Le Gall – Inra DG délégué aux affaires scientifiques

Personnalités qualifiées

Dominique LabordeIrstea

Gilles TrystramDirecteur d’AgroParisTech (Président du CST de l’ACTIA)

Gilles SalvatAnses – DG délégué Recherche et Référence

Bertrand SchmittInra – Bordeaux – DEPE

Thierry LefrançoisCirad

Eric ThybaudIneris – Président du CS de l’ITSAP – Institut de l’abeille

Collège Administration

Cyril KaoReprésentant de l’État à l’Acta – MAA / DGER – Sous-Directeur de la recherche, de l’innova-tion et des coopérations internationales

Elisabeth LescoatMAA/DGER – Chef du Bureau BDAPI

Pierre GrenierMAA/DGER – Chef du Bureau BFR

Nathalie CommeauMAA/DGAL - Chef de bureau de l’évaluation scientifique, de la recherche et des laboratoires

David SenetMAA/DGPE – Chef de bureau de l’emploi et de l’innovation

Michel Beckert MESR – Département DGRI

En attente de nominationFranceAgriMer

Invités permanents

Mikaël NaitlhoAPCA - Chambres d'agriculture France

Alice DulasACTIA

Martine GeorgetInra

Hélène AussignacRégions de France – Conseillère AgricultureRégions, …

Olivier BrunetUniversité Bretagne Loire – DG RechercheEurope

Thibaut de JaegherRéussir – Directeur Général

Baptiste GatouillatJA – Aube Solenn le BoudecIntercéréales – Directrice adjointeInterprofessions

Comité des partenaires

Caroline le PoultierCNIEL – Directrice GénéraleInterprofessions

Benoît LesaffreUniversité Paris-est – Vice-PrésidentEnseignement / Recherche

Catherine MigaultCrédit Agricole Village by CAResponsable Agriculture et EnvironnementInnovation / CAF

Alain MontembaultTerrena – Directeur R/DCoop/entreprises

Hervé PillaudAPCA – Agriculteur numérique

François PurseigleENSAT – Sociologue Christian RousseauVivescia – Vice-Président – chargé R/D (GC)Coop/entreprises

Alain SavaryAXEMA – DGEquipements

Daniel SegondsAgri Sud Ouest Innovation – Président Pôles de compétitivité

Carole SorreauInvivo – Directrice Groupe Partenariat et finan-cement public Coop/entreprises

Nouvelle AquitaineAuvergne -Rhône-Alpes

Pays dela Loire

Bretagne

Centre-Val de Loire Bourgogne-

Franche-Comté

Grand EstIDF

Hauts-de-France

Normandie

OccitaniePACA

Corse

Patrice Champoiseau, Délégué régional Acta Antilles Guillaume Insa, Délégué régional Acta Océan Indien

Guadeloupe Martinique Guyane Réunion Mayotte

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Présidence et Direction Générale de l’Acta Sébastien Windsor, Présidenttél. 01 40 04 50 [email protected]

Philippe Lecouvey, Directeur Général tél. 01 40 04 50 [email protected]

Accueil et secrétariat de directionFrançoise Correia, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Pôle Europe et régionsAdrien Guichaoua, tél. 01 40 04 49 [email protected]

Pauline Bodin, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Sonia Ramonteu, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Contacts Acta

Direction Outre-merJean Champagne, tél. 06 09 70 19 [email protected]

Mathilde Heurtaux, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Service communication et relations extérieuresMarie-Christine Sela-Paternelle, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Service formation Violaine Lejeune, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Service juridiqueJulie Colinet, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Direction scientifique, technique et innovationPhilippe Vissac, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Marianne Sellam, tél. 01 40 04 49 [email protected]

Direction services et développementSandrine Huet, tél. 01 40 04 50 [email protected] Cécile Donnez, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Acta é[email protected] Huet, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Edwige Charbonnier, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Nathalie [email protected]

Direction numérique et informatiqueMehdi Siné, tél. 01 40 04 52 [email protected]

Jérémi Anxionnaz, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Théo-Paul Haezebrouck, tél. 01 64 99 24 [email protected]

Acta informatique Sarl Mehdi Siné, tél. 01 40 04 52 [email protected]

Directions et services

Agriculture numérique et robotiqueSamy Ait-Amar, tél. 01 40 04 50 [email protected]

François Brun, tél. 05 61 28 50 25franç[email protected]

Protection intégrée des culturesAndré Chabert, tél. 04 78 87 56 23andré[email protected]

Philippe Delval, tél. 04 78 87 56 [email protected]

Alain Rodriguez, tél. 05 62 71 79 [email protected]

Filière, marché et serviceÉmilie Donnat, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Conception et évaluation de sys-tèmes d'exploitation et de terri-toires - multiperformanceFrancesca Degan, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Emeric Emonet, tél. 01 64 99 23 [email protected]

Hélène Gross, tél. 04 78 87 56 [email protected]

Mathilde Heurtaux, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Sonia Ramonteu, tél. 01 40 04 50 [email protected]

Marie Rougier, tél. 01 64 99 22 [email protected]

Apiculture et pollinisationSophie Cluzeau-Moulay, tél. 01 40 04 50 42 (Directrice ITSAP-Institut de l'abeille)

Axel Decourtye, tél. 04 32 72 26 [email protected]

Présentation par domaines de compétences

Liste et coordonnées des ITA

AGPHAssociation Générale des Producteurs de Houblon de France (Alsace-Nord)35, route de Strasbourg – 67270 Hochfeldentél. 03 88 89 09 45 – fax 03 88 89 09 [email protected]

ITSAP – Institut de l’abeille149, rue de Bercy – 75595 Paris cedex 12tél. 01 40 04 50 29 ou 42 – fax 01 40 04 51 [email protected] www.itsap.asso.fr

ARVALIS – Institut du végétal3, rue Joseph et Marie Hackin75116 Paristél. 01 44 31 10 00 – fax 01 44 31 10 10www.arvalisinstitutduvegetal.fr

FNAMS Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs de Semences74, avenue Jean-Jacques Rousseau75001 Paristél. 01 44 82 73 33 – fax 01 44 82 73 40www.fnams.fr ASTREDHOR l’institut de l’horticulture44, rue d’Alésia – 75682 Paris cedex 14tél. 01 53 91 45 00 – fax 01 45 38 56 [email protected] www.astredhor.fr

CTIFLCentre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes22, rue Bergère – 75009 Paristél. 01 47 70 16 93 – fax 01 42 46 21 [email protected] www.ctifl.fr

ANIFELTAssociation Nationale Interprofessionnelle des Fruits et Légumes Transformés44, rue d’Alésia – 75014 Paristél. 01 53 91 44 44 – fax 01 43 20 94 [email protected] www.anifelt.com

VEGENOV – BBVPenn Ar Prat29250 Saint Pol de Léontél. 02 98 29 06 44 – fax 02 98 69 24 [email protected] www.vegenov.com

FN3PTFédération Nationale des Producteurs de Plants de Pommes de Terre43-45, rue de Naples – 75008 Paristél. 01 44 69 42 60 – fax 01 44 69 42 61www.plantdepommedeterre.org

IDFInstitut pour le Développement Forestier47, rue de Chaillot – 75116 Paristél. 01 47 20 68 15 – fax 01 47 23 49 [email protected]

IFIP – Institut du porc3 – 5, rue Lespagnol – 75020 Paristél. 01 58 39 39 50 – fax 01 58 39 35 [email protected]

IFPC Institut Français des Productions CidricolesStation cidricole – La Rangée Chesnel 61500 Séestél. 02 33 27 56 70 – fax 02 33 27 49 [email protected] www.ifpc.eu

IFVInstitut Français de la Vigne et du vinDomaine de l’Espiguette30240 le Grau du Roitél. 04 66 80 00 20 – fax 04 66 51 59 28www.vignevin.com

Institut de l’Élevage - Idele149, rue de Bercy75595 Paris cedex 12tél. 01 40 04 51 50 – fax 0140 04 52 [email protected] www.idele.fr

ITABInstitut Technique de l’Agriculture Biologique149, rue de Bercy – 75595 Paris cedex 12tél. 01 40 04 50 64 – 01 40 04 50 [email protected] www.itab.asso.fr

ITAVIInstitut technique des filières avicole, cunicole et piscicole7, rue du Faubourg Poissonnière – 75009 Paris tél. 01 45 22 62 40 – fax 01 43 87 46 [email protected] www.itavi.asso.fr

ITBInstitut Technique de la Betterave45, rue de Naples – 75008 Paristél. 01 42 93 13 38 – fax 01 42 93 22 [email protected] www.itbfr.org

ARTBAssociation de Recherche Technique Betteravière29, rue du Général Foy – 75008 Paristél. 01 44 69 41 84 – fax 01 42 93 42 37www.artb-france.com

ITEIPMAIInstitut Technique Interprofessionnel des Plantes à Parfum, Médicinales et AromatiquesMelay – 49120 Chemillétél. 02 41 30 30 79 – 02 41 30 59 [email protected] www.iteipmai.fr

CNPMAIConservatoire National des Plantes à Parfum, Médicinales, Aromatiques et IndustriellesRoute de Nemours – 91490 Milly-la-Forêttél. 01 64 98 83 77 – fax 01 64 98 88 [email protected] www.cnpmai.net

CRIEPPAM Centre Régionalisé Interprofessionnel d’Expérimentation en Plantes à Parfum, Aromatiques ou MédicinalesLes Quintrands – 04100 Manosquetél. 04 92 87 70 52 – fax 04 92 72 76 [email protected]

Terres InoviaInstitut technique des producteurs d'oléagineux, de protéagineux et de leurs filières11, rue de Monceau CS 60003 75378 Paris cedex 08tél. 01 56 89 57 03 – fax 01 56 89 57 04www.terresinovia.fr

Nouveaux ITA dont la qualifica tion a été validée en février 2018 par le MAA

ARMEFLHORAssociation Réunionaise pour la Modernisation de l’Économie Fruitière Légumière et Horticole1, chemin de l’IRFA – Bassin Martin 97400 Saint-Pierretél. 02 62 96 22 [email protected]

CEVACentre d’Etude et de Valorisation des AlguesRue Presqu’Ile De Pen Lan - 22610 Pleubiantél. 02 96 22 93 50www.ceva.fr

IFCEInstitut français du cheval et de l’équitationAvenue de l’école nationale d’équitationBP 207 – Terrefort - 49411 Saumur cedextél. 02 41 53 02 57 – www.ifce.fr IT2Institut Technique Tropicalc/o Banamart – Quartier Bois Rouge – 97224 Ducostél. 05 96 42 53 [email protected] www.it2.fr

Institut technique agricole qualifiéStructure de recherche appliquée du réseau Acta

Acta – les instituts techniques agricoles149 rue de Bercy – 75595 Paris cedex 12tél.01 40 04 50 10 – fax 01 40 04 50 [email protected]

Page 27: compte- rendu d’activité 2017€¦ · d’hygiène, et enfin la détermination de la durée de vie des produits et l’étiquetage. Le nouvel outil de simulation de la rentabilité

Directeur de la publicationPhilippe Lecouvey

Comité de rédactionMarie-Christine Sela-Paternelle, Marianne Sellam, avec l’appui des correspondants communication, des ingénieurs des ITA et de l’Acta.

ÉditionActa – les instituts techniques agricoles

Participation financièreCasDAR géré par le Ministère de l’Agriculture et de l’alimentation.

Conception graphique et mise en page pôles – www.poles.fr

Copyright photosActa – les instituts techniques agricoles, WI, Inra, Fotolia,Adobe Stock

ISBN : 978-2-85794-308-2Dépôt légal 1er semestre 2018

Acta – les instituts techniques agricoles149, rue de Bercy75595 Paris cedex 12Francetél. +33 1 40 04 50 [email protected]

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