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Je tiens d’abord à vous exprimer ma profonde gratitude pour l’honneur que vous m’avez fait de m’accorder le privilège de votre confiance en m’élisant président de l’Académie canadienne du génie pour l’exercice 2012-2013. Comme nous le savons tous parfaitement, nous sommes redevables aux géants qui nous ont précédés et, à cette fin, j’ai l’intention d’assurer la poursuite harmonieuse des nombreuses initiatives importantes entreprises par les huit présidents précédents que j’ai eu le privilège de servir : Kim Sturgess, Michael Charles, Axel Meisen, John Leggat, Ravi Ravindran, John McLaughlin, Kathy Sendall et Ron Nolan. Au fil des ans, ces brillants leaders ont été les architectes de nombreuses initiatives importantes dont nous continuons de profiter, notamment : La mise en œuvre de nouveaux plans stratégiques; Le renforcement des liens avec des académies sœurs, au Canada et à l’étranger; Le renforcement de l’image de marque de l’Académie, au sein de l’industrie et auprès du grand public; La promotion de nouvelles propositions de politiques; L’encouragement de partenariats innovateurs, comme le Conseil des académies canadiennes, en collaboration avec nos académies sœurs, et le Projet Trottier pour l’avenir énergétique, en collaboration avec la Fondation David Suzuki; Et bien plus encore! (suite à la page 12) Numéro 69 Message du président Printemps / Été 2012 Un bulletin qui a pour but d’informer les Membres de l’Académie et servir comme rapport pour d’autres académies et organisations La fondation de l’Académie 2 Nouveaux membres 2012 3 Groupe de travail sur les filières énergétiques 4 Rapport de la présidente à l’AGA 2012 4 Événements spéciaux 5 Le Projet Trottier pour l’avenir énergétique 6 Mises en candidature 2013 7 In Memoriam 8 Nos membres en vedette 10 Membres nommés au sein de l'Ordre du Canada 13 Nouvelles du Conseil des académies canadiennes 17 Nouvelle publication 18 Nouvelles du CAETS 18 Rapport du directeur général Plat verso Dans ce numéro : par Pierre Lortie, MACG Lors de l’AGA de 2012, le président élu Lortie a annoncé le thème et le lieu de l’Assemblée annuelle de 2013 « Pour bien vivre, un pays doit bien produire. » 1 Le secteur de la fabrication est un élément clé de l’économie canadienne. En 2011, environ 1,76 million de Canadiens détenaient des emplois dans l’industrie de la fabrication. Ces emplois, qui correspondent à environ 10 % de l’emploi total, sont en moyenne mieux rémunérés que dans d’autres secteurs. Cependant, l’importance de la fabrication est beaucoup plus étendue. En effet, ce secteur est le principal contributeur de nos exportations. En 2011, la valeur des exportations issues de la fabrication se chiffrait à 279 milliards $, soit environ 56 % du total des exportations canadiennes. Le secteur des services, qui emploie 13,5 millions de Canadiens [à l’exclusion de 9,22 millions d’emplois dans les services de santé, l’éducation et les services publics] n’a livré que 42 milliards en exportations. Malgré la place qu’occupe le développement de nos ressources naturelles dans le débat public, il reste que les exportations de produits manufacturés sont considérablement plus importantes – 279 milliards $ contre 179 milliards $ – que celles de nos ressources naturelles. (suite à la page 14) C OMMUNIQUÉ / N EWSLETTER L’avenir de la fabrication au Canada : la voie à suivre

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Page 1: COMMUNIQUÉ / N EWSLETTER · 2020-05-24 · En outre, j’avais remarqué que les académies britannique, américaine et australienne avaient toutes eu l’aide d’une institution

Je tiens d’abord à vous exprimer ma profonde gratitude pour

l’honneur que vous m’avez fait de m’accorder le privilège de

votre confiance en m’élisant président de l’Académie canadienne

du génie pour l’exercice 2012-2013.

Comme nous le savons tous parfaitement, nous sommes

redevables aux géants qui nous ont précédés et, à cette fin, j’ai

l’intention d’assurer la poursuite harmonieuse des nombreuses

initiatives importantes entreprises par les huit présidents

précédents que j’ai eu le privilège de servir : Kim Sturgess,

Michael Charles, Axel Meisen, John Leggat, Ravi Ravindran,

John McLaughlin, Kathy Sendall et Ron Nolan. Au fil des ans, ces

brillants leaders ont été les architectes de nombreuses initiatives

importantes dont nous continuons de profiter, notamment :

La mise en œuvre de nouveaux plans stratégiques;

Le renforcement des liens avec des académies sœurs, au Canada et à l’étranger;

Le renforcement de l’image de marque de l’Académie, au sein de l’industrie et auprès

du grand public;

La promotion de nouvelles propositions de politiques;

L’encouragement de partenariats innovateurs, comme le Conseil des académies

canadiennes, en collaboration avec nos académies sœurs, et le Projet Trottier pour

l’avenir énergétique, en collaboration avec la Fondation David Suzuki;

Et bien plus encore! (suite à la page 12)

Numéro 69

Message du président

Printemps / Été 2012

Un bulletin qui a pour but

d’informer les Membres

de l’Académie et servir

comme rapport pour

d’autres académies et

organisations

La fondation de

l’Académie

2

Nouveaux membres

2012

3

Groupe de travail sur les

filières énergétiques

4

Rapport de la présidente

à l’AGA 2012

4

Événements spéciaux 5

Le Projet Trottier pour

l’avenir énergétique

6

Mises en candidature

2013

7

In Memoriam 8

Nos membres en vedette 10

Membres nommés au

sein de l'Ordre du Canada

13

Nouvelles du Conseil des

académies canadiennes

17

Nouvelle publication 18

Nouvelles du CAETS 18

Rapport du directeur

général

Plat

verso

Dans ce numéro :

par Pierre Lortie, MACG

Lors de l’AGA de 2012, le président élu Lortie a annoncé le thème et le lieu

de l’Assemblée annuelle de 2013

« Pour bien vivre, un pays doit bien produire. »1

Le secteur de la fabrication est un élément clé de l’économie

canadienne. En 2011, environ 1,76 million de Canadiens détenaient des

emplois dans l’industrie de la fabrication. Ces emplois, qui

correspondent à environ 10 % de l’emploi total, sont en moyenne

mieux rémunérés que dans d’autres secteurs. Cependant, l’importance

de la fabrication est beaucoup plus étendue. En effet, ce secteur est le

principal contributeur de nos exportations. En 2011, la valeur des exportations issues de la

fabrication se chiffrait à 279 milliards $, soit environ 56 % du total des exportations

canadiennes. Le secteur des services, qui emploie 13,5 millions de Canadiens [à l’exclusion de

9,22 millions d’emplois dans les services de santé, l’éducation et les services publics] n’a livré

que 42 milliards en exportations. Malgré la place qu’occupe le développement de nos

ressources naturelles dans le débat public, il reste que les exportations de produits

manufacturés sont considérablement plus importantes – 279 milliards $ contre 179 milliards $

– que celles de nos ressources naturelles. (suite à la page 14)

C O M M U N I Q U É / N E W S L E T T E R

L’avenir de la fabrication au Canada : la voie à suivre

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La fondation de l’Académie canadienne du génie

PAGE 2 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

par Andrew H. (Drew) Wilson, MACG

Dans les années 1970, l’idée circulait déjà que le Canada devrait se doter d’une académie indépendante qui

reconnaîtrait la distinction personnelle en génie et fournirait des opinions sur les questions touchant le

génie. Robert Legget, par exemple, faisait la promotion de cette idée, mais le soutien général des

ingénieurs semblait faire défaut. Rien n’a donc été fait jusqu’à ce que le conseil de l’Institut canadien des

ingénieurs décide, le 21 mars 1980, de créer un groupe de travail – composé du président de l’époque, le

professeur Colin diCenzo, et de moi-même – qui serait chargé d’étudier cette idée et de s’assurer que

l’Institut participe directement à l’établissement d’une telle institution au Canada.

Nous avons donc amorcé des discussions et entrepris une correspondance. Nous étions tous les deux particulièrement

impressionnés par le travail des académies établies en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Australie, dont nous connaissions

certains membres. Nous leur avons demandé de nous aider. Nous avons également sollicité, au Canada, l’opinion de différentes

personnes et institutions comme le Conseil canadien des ingénieurs (CCI, maintenant appelé Ingénieurs Canada) et

l’Association des ingénieurs-conseils du Canada (AICC). Même si les opinions canadiennes étaient généralement fort peu

enthousiastes, nous avons continué à explorer la possibilité d’une académie du génie.

L’une des options envisagées était la possibilité que l’académie canadienne devienne la quatrième Académie de la Société royale

du Canada (SRC). Ainsi, des représentants du CCI et de l’Institut, dont moi-même, ont rencontré le Comité de développement

de la SRC en janvier 1982. Lors de cette réunion, il est devenu évident que l’idée d’une Académie IV ne fonctionnerait pas, du

fait que l’admission à la Société royale était basée, de façon inflexible, sur des recherches et des publications prestigieuses. Étant

donné que la majorité des ingénieurs ne font ni l’un ni l’autre, et qu’aucune académie du génie ne pourrait les ignorer, il fallait

plutôt songer à l’établissement d’une entité distincte. La Société royale a cependant formé un comité spécial chargé de discuter

avec nous, mais ce comité ne s’est jamais réuni.

Par contre, les discussions se sont poursuivies au sein de l’Institut canadien des ingénieurs, et entre l’Institut, le CCI et l’AICC

dans une variété de contextes au cours de l’année suivante et après. En outre, j’avais remarqué que les académies britannique ,

américaine et australienne avaient toutes eu l’aide d’une institution existante durant la période menant à leur création. Pour

moi, la Société royale du Canada demeurait la mieux à même de nous aider. Compte tenu de cela, et avec l’aide de Donald

Hurst, un membre de la Société qui s’intéressait à notre idée, et de Larkin Kerwin, alors président du Conseil national de

recherches du Canada, j’ai réussi à persuader le président de la Société royale d’organiser une rencontre entre des

représentants de l’Académie III et Donald Hurst et moi-même, au début de 1984. Il a donc été convenu qu’une réunion

officielle se tiendrait entre des représentants de l’Académie III de la Société royale et un groupe choisi d’ingénieurs qui, avec

l’accord des présidents de l’ICI et du CCI, y participeraient à titre personnel et non en tant que membres de leur institution

respective.

(suite à la page 3)

Coordonnées

1402 - 180 rue Elgin, Ottawa, Ontario, K2P 2K3, Canada

Téléphone : (613) 235-9056 — Télécopieur : (613) 235-6861

[email protected] — www.acad-eng-gen.ca

Président : Richard J. Marceau

[email protected]

(905) 721-3147

Directeur général : Kevin Goheen

[email protected]

(613) 235-9056 poste 223

Gérante de bureau : Valérie Broadfoot

[email protected]

(613) 235-9056 poste 222

Conseil d’administration de l’ACG 2011/2012

Dirigeants

Président – Richard J. Marceau, UOIT

Président désigné – Pierre Lortie, Fraser Milner Casgrain

Secrétaire-trésorier – Jacques Lyrette, Innovative Materials

Présidente sortante – P. Kim Sturgess, Alberta WaterSMART

Administrateurs

Robert L. Evans, University of British Columbia

Ian J. Jordaan, C-CORE

Eugene V. Polistuk, retraité

Douglas Ruth, University of Manitoba

Larry Staples, Alberta Chamber of Resources

Bert Wasmund, Hatch Ltd.

Kimberly A. Woodhouse, Queen's University

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Nouveaux membres 2012

PAGE 3 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

Pour diverses raisons, cette réunion a été reportée. Cependant, au milieu de mai 1985, le professeur diCenzo et moi-même

avons rencontré des représentants de la Société royale et convenu que la Société organiserait, et appuierait financièrement, une

réunion regroupant une douzaine d’ingénieurs chevronnés, dans le but principal de confirmer la désirabilité d’établir une

Académie canadienne du génie et, par la suite, d’effectuer les étapes initiales de ce projet. Cette réunion a eu lieu le 19 août

1985, et l’établissement d’une ACG a été confirmé. Un exécutif de quatre personnes a été désigné et chargé d’exécuter les

étapes nécessaires. Il allait aussi réunir un groupe d’environ 20 membres fondateurs potentiels pour appuyer ce travail et

sélectionner la liste complète d’une quarantaine de membres fondateurs. La date d’inauguration de l’Académie a été fixée

provisoirement au mois de mai 1987, durant la Conférence célébrant le centenaire de la profession d’ingénieur canadienne

à Montréal.

Le professeur diCenzo a été invité à se joindre aux « 20 membres fondateurs » – qui sont devenus les « 26 » et ont formé le

Conseil provisoire de l’Académie – et a ensuite été intronisé à titre de membre fondateur. Ce conseil a formé des comités

chargés de s’occuper des objectifs et des règlements administratifs, du membership et des finances. Il s’est réuni à trois

occasions au Conseil national de recherches, qui venait remplacer la Société royale. L’inauguration et les premières

intronisations ont eu lieu comme prévu et, comme de juste, Robert Legget a été élu président fondateur.

(suite de la page 2)

Dernière rangée (debout) de gauche à droite : Ken Croasdale, Pierre Berini, Ronald C. Gilkie, Jan Oleszkiewicz,

Dennis K. Paddock, Omer L. Gulder, Bill Roggensack, Jim Montgomery, Sara Jane Snook, Lynne Cowe Falls, Robert Legros,

Ajay Dalai, John C. Luxat, D. Grant Allen, Peter Mascher, Douglas Thomson, Ross D. S. Douglas, Andrew H. Wilson

Première rangée (assis) de gauche à droite : Greg Lawrence, Gary S. Schajer, Jianping Yao, V. S. Sastri, Louis-A. Dessaint,

Shamim Ahmed Sheikh, Brahim Benmokrane, Ravi Seethapathy, Michael Carter, E. Esmailzadeh, Raman Kashyap, Derek Martin,

Waguih ElMaraghy, Xuemin (Sherman) Shen, Biao Huang, Jeffrey Packer, C. William Stanley, George A. Lampropoulos

Membres absents : Daniel H. Bader, Jan Carr, Kevin S. Fraser, Aaron Gulliver, Peter A. Irwin, David Johns, Al MacDonald,

Molly Shoichet, Ivan Stojmenovic, Paul Stuart, Robert Tremblay, Thierry Vandal

La fondation de l’Académie canadienne du génie (suite)

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PAGE 4 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

Présenté par P. Kim Sturgess — Le 21 juin 2012 à Ottawa, Ontario

C’est avec grand plaisir que je présente mon rapport de l’année en tant que présidente sortante de

l’Académie. Lorsque j’ai accédé à ce poste, il y a un an, je me suis fixé plusieurs buts, que j’ai présentés

dans mon premier rapport de présidente l’été dernier. Je résume maintenant les résultats atteints.

Confirmer la participation au Groupe de travail sur les filières énergétiques et les

prochaines étapes. Comme bon nombre d’entre vous le savent sans doute, au cours des six

dernières années, Clem Bowman a dirigé un groupe de Membres de l’Académie dans le cadre d’un

projet audacieux visant à faire du Canada une superpuissance énergétique. Au début de mon mandat,

ce projet était presque terminé, mais son parachèvement avait besoin d’une stimulation

supplémentaire. Le 25 mai, le livre « Canada: Winning as a Sustainable Energy Superpower », rédigé et dirigé par Clem Bowman

et notre nouveau président Richard Marceau, a fait l’objet d’un supplément spécial dans le Globe and Mail. Vous recevrez tous

une copie de ce supplément lors de l’Assemblée annuelle. Toutes nos félicitations à Clem et à son équipe pour cette magnifique

réalisation, dont nous devrions tous être très fiers.

Confirmer la participation au PTAE et le leadership de ce projet. Le Projet Trottier pour l’avenir énergétique (PTAE)

est le prochain grand projet de l’Académie dans le domaine de l’énergie. Ce projet a été lancé il y a deux ans lors de l’AGA de

l’Académie. Au cours de la première année du projet, les progrès ont été ralentis par des changements de leadership. Au cours

de la dernière année, l’Académie a participé activement à ce projet grâce au leadership du nouveau président Richard Marceau

et du directeur général Kevin Goheen. La gestion de ce projet est maintenant beaucoup plus solide. La réalisation réussie de ce

projet constituera un défi majeur pour l’Académie au cours des deux prochaines années et demie.

Lancer une nouvelle initiative stratégique. Ce but n’a pas été atteint. Cependant, le président élu Pierre Lortie a choisi

l’innovation et la productivité dans le secteur de la fabrication comme thème du prochain Symposium de l’Académie. Je crois

que le conseil d’administration compte retenir ce sujet comme thème de la prochaine initiative stratégique. Le moment est

donc opportun et le choix excellent. Cette question, qui est vitale pour tous les Canadiens, convient particulièrement bien aux

compétences des membres de l’Académie.

Encourager une participation accrue de l’industrie à l’Académie. Ce but se rapportait à la mise en œuvre des

recommandations du groupe de travail chargé de cette question, dirigé par l’ancien président Axel Meisen. Certaines des

recommandations du groupe de travail ont été appliquées lors du processus de mise en candidature de cette année. Michael

Avedesian, président sortant du Comité de sélection de l’Académie, a repris plusieurs de ces recommandations dans le rapport

du Comité de cette année, et ces recommandations seront mises en œuvre lors du prochain processus de sélection des

nouveaux Membres. Je crois qu’il existe maintenant au sein de notre membership et de notre leadership un meilleur équilibre

entre le milieu universitaire et l’industrie, mais il s’agit d’un sujet qui nécessitera une attention soutenue au cours des

prochaines années.

(suite à la page 17)

par Clem Bowman, MACG et Richard Marceau, MACG

Le Groupe de travail sur les filières énergétiques a terminé avec succès son projet de cette année, soit la rédaction d’un

ouvrage intitulé « Canada: Winning as a Sustainable Energy Superpower ». Le livre a été lancé officiellement le 25 mai 2012 par

la publication d’un supplément spécial de huit pages dans le Globe and Mail qui a attiré l’attention nationale sur l’Académie et la

qualité de ses Membres. Le message clé de ce livre, c’est que le Canada doit – et peut – passer du statut de « super-réservoir

énergétique mondial » à celui de « superpuissance énergétique mondiale ». Cet ouvrage démontre que le Canada a une

stratégie d’innovation qui a connu un succès spectaculaire et qui a constitué, historiquement, le fondement de sa prospérité

économique – la stratégie d’innovation axée sur les grands projets – et préconise d’utiliser la même stratégie aux mêmes fins,

en mettant particulièrement l’accent sur l’industrie énergétique du Canada. Neuf « grands projets » sont proposés, qui, selon le

Groupe de travail, peuvent être réalisés au cours des quatre prochaines décennies.

Le livre est disponible en format électronique, gratuitement, dans le site Internet suivant; il comporte deux volumes (le Volume

I résume les détails présentés dans le Volume II) : http://www.acad-eng-gen.ca/f/EPNews_.cfm Le supplément spécial de huit

pages de l’édition du 25 mai 2012 du Globe and Mail est également disponible gratuitement dans ce site Internet.

L’édition imprimée de l’ouvrage (100 $ par exemplaire) est disponible au siège social de l’Académie ou peut être commandée

dans le site Internet suivant : http://www.acad-eng-gen.ca/documents/OrderForm_EPBook.pdf

Nous espérons que vous apprécierez la lecture de cette importante contribution à l’avenir de notre pays.

Nouvelles du Groupe de travail sur les filières énergétiques

Rapport de la présidente à l’Assemblée générale annuelle 2012

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Événements spéciaux

PAGE 5 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

2012 – Dîner et intronisation des nouveaux Membres, Assemblée annuelle et Symposium sur

« Le Canada dans l’aviation et dans l’espace : le passé, le présent et l’avenir »

L’Assemblée générale annuelle de l’Académie s’est tenue à Ottawa les 20 et 21 juin 2012. Les Membres et les invités se sont

réunis pour le dîner le 21 juin et, le lendemain, pour le Symposium. L’Assemblée annuelle a eu lieu le 21 juin, avant le dîner.

L’Assemblée générale annuelle s’est déroulée à l’Hôtel Novotel. Le directeur

général Kevin Goheen a accueilli les Membres, puis présenté ses idées sur la mise

en œuvre du plan stratégique de l’Académie. La présidente Kim Sturgess, MACG,

a présidé la première partie de l’AGA et décrit dans son rapport les progrès

réalisés au cours de l’année écoulée dans le cadre du projet Filières énergétiques,

du Projet Trottier pour l’avenir énergétique, des liens avec des organisations

sœurs, et de l’engagement accru des Membres. Elle a ensuite décrit le travail qui

reste à faire, comme le lancement d’une nouvelle initiative stratégique et

l’augmentation de la participation de l’industrie. Les Membres présents ont

approuvé l’ensemble complet des modifications proposées aux règlements

administratifs et été informés des nouvelles politiques du conseil en matière de

finances et d’adhésion. Après l’élection des nouveaux administrateurs, le

président Richard Marceau, MACG, s’est adressé aux Membres, mettant l’accent

sur son principal objectif pour la nouvelle année : l’engagement accru des Membres grâce à la création de sections locales, avec

la réalisation d’essais pilotes la première année à Toronto, à Montréal et en Alberta. Enfin, le président élu Pierre Lortie,

MACG, a donné une présentation détaillée sur l’état du secteur canadien de la fabrication, avant d’annoncer qu’il s’agira du

thème de l’Assemblée annuelle de 2013, qui se tiendra à Montréal.

Le dîner a eu lieu au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, où 125

convives ont partagé un repas dans un décor inspirant composé de nombreux

aéronefs historiques. Il y a eu plusieurs faits saillants cette année. En effet, l’ancien

directeur général Philip Cockshutt, MACG, s’est vu décerner le Prix

commémoratif Léopold Nadeau pour services exceptionnels pour ses années de

dévouement envers l’Académie et sa contribution à la création du Conseil des

académies canadiennes. Un autre ancien directeur général, Michael A. Ball,

MACG, a donné une courte présentation pour souligner le 25e anniversaire de

l’Académie, juste avant de recevoir un cadeau-souvenir de la part de la

présidente Kim Sturgess. L’intronisation des nouveaux Membres a attiré une

participation importante : 39 des 49 nouveaux Membres élus ont assisté à la

cérémonie d’intronisation. Durant le dîner, un diaporama spécial a été présenté,

décrivant la croissance de l’Académie. Le dîner a été suivi d’une allocution

donnée par Herb Saravanamuttoo, MACG, sur le thème : « After the Arrow – Lessons Learned ». La présentation comportait

un rappel dramatique du « Black Friday », le 20 février 1959, quand 14 000 ingénieurs de chez A.V. Roe and Orenda ont appris,

par interphone, qu’ils étaient congédiés.

Profitant du fait que l’événement se tenait au Musée, le Symposium de 2012 a mis

l’accent sur le thème « Le Canada dans l’aviation et dans l’espace : le passé, le

présent et l’avenir ». Le programme a capté l’intérêt des ingénieurs de toutes les

disciplines, ainsi que des nombreux étudiants de l’Université d’Ottawa et de

l’Université Carleton qui étaient présents, grâce à la générosité des Membres. Le

symposium a attiré plus d’une centaine de participants.

Comme toutes les autres séances, la première séance, « Aviation – Now and the

Future », était dirigée par J. Moyra J. McDill, MACG. Le Symposium a commencé

sur une note très originale, avec une présentation détaillée sur les mécanismes

de direction et d’orientation des insectes donnée par le biologiste Jeff Dawson

de l’Université Carleton. Peter Grant, de l’Université de Toronto, a décrit ses

travaux sur l’amélioration de la fidélité des simulateurs de vol pour la formation

sur la prévention et la récupération en cas de pertes de contrôle. La séance du matin a été conclue par Roxana Zangor, du

Technology Collaboration Office de la société Pratt & Whitney Canada, qui a exposé comment son entreprise aide les

universités canadiennes dans un écosystème de recherche-développement en aérospatiale.

(suite à la page 7)

La présidente Kim Sturgess remet à Philip Cockshutt le Prix commémoratif Léopold Nadeau

pour services exceptionnels.

Le dîner, dans le magnifique décor du Musée de l’aviation et de l’espace du Canada.

Le conférencier Herb Saravanamuttoo donne sa

présentation « After the Arrow – Lessons Learned ».

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Le scénario d’un avenir énergétique faible en carbone prend forme

Ayant mis en place de solides fondations en recherche, le Projet Trottier pour l’avenir énergétique (PTAE) se tourne

maintenant vers une combinaison de dialogue expert et d’élaboration intensive de scénarios afin de relever les défis associés à

une réduction de 80 % des émissions canadiennes de gaz à effet de serre (GES) de source énergétique.

Le projet, un partenariat unique entre l’Académie canadienne du génie et la Fondation David Suzuki, est rendu possible grâce à

une généreuse contribution de Lorne Trottier, Membre de l’ACG.

Au début de juillet, alors qu’il venait tout juste de prendre sa retraite de l’Université de la Colombie-Britannique, le

professeur Bob Evans, Membre de l’ACG, a accepté d’aider le PTAE avec la modélisation et l’élaboration de scénarios qui

sont au cœur de son mandat. Sa participation souligne le rôle inestimable que les Membres de l’Académie peuvent jouer en

rapport avec des aspects clés du processus du PTAE – une relation qui était tout particulièrement évidente lorsque des

représentants de l’ACG et de la Fondation Suzuki se sont réunis au Centre de conférences Kingbridge plus tôt cette année.

« C’était la première fois que nous réunissions des penseurs et des praticiens reconnus des deux branches de la science qui

animent ce projet, l’écologie et le génie, et je pense qu’aucun de ces deux groupes ne savait exactement à quoi s’attendre », a

indiqué Ralph Torrie, directeur général du PTAE. « La conversation était captivante, souvent fascinante, et nous avons quitté

la réunion avec de très bonnes idées nouvelles et beaucoup de points de convergence. »

Les participants des deux organisations se sont entendus sur les points suivants :

La nécessité de réduire radicalement les émissions de GES au Canada et partout

dans le monde est un défi extrêmement important, peut-être le plus grand défi de

notre génération.

Aucun secteur de l’économie ne dispose des ressources ou des capacités

nécessaires pour résoudre réellement ce problème, et tous les secteurs ont un rôle

important à jouer.

Aucune technologie ne suffira à elle seule à équilibrer la nécessité de services

énergétiques fiables dans une économie moderne et l’impératif tout aussi important de stabiliser le climat mondial en

réduisant les GES.

Le défi climatique commande une stratégie intégrée qui tient compte de la complexité de l’économie énergétique du

Canada et exploite tous les leviers disponibles pour atteindre la cible d’une réduction de 80 % des GES – efficacité

radicalement accrue, décarbonisation des combustibles et de l’électricité, et compréhension et utilisation améliorées des

moteurs sous-jacents de l’économie qui peuvent soit créer, soit réduire la demande d’énergie.

« Le plus important pour moi, ce sont les progrès que nous avons réalisés en replaçant ce projet sur des bases solides », a

indiqué un participant de l’ACG à la fin de la réunion. « Compte tenu de la discussion que nous avons eue, je suis certain que ce

projet réussira. Nous allons élargir la participation, intensifier la discussion, et réaliser des produits qui nous permettront de

mieux comprendre quel genre de solutions peuvent être mises de l’avant pour ouvrir la voie à un avenir énergétique faible en

émissions de carbone. »

Un jalon important

La recherche initiale du PTAE tire à sa fin; deux documents sont en cours de révision à la suite d’une évaluation par les pairs, et

les premières ébauches de deux autres documents sont presque terminées. Un grand nombre de Membres de l’ACG ont

formulé des commentaires très pertinents sur les deux premiers documents :

L’avenir énergétique faible en carbone : Étude des pratiques exemplaires est une première tentative en vue de

synthétiser les meilleures recherches disponibles sur l’énergie à faible émissions de carbone et d’en dégager des

orientations et thèmes communs.

Un budget d’énergie faible en carbone pour le Canada est le premier inventaire intégré des ressources énergétiques

faibles en carbone qui seront réalistement disponibles au Canada d’ici 2050.

Les deux autres documents sont presque terminés :

La dynamique à long terme des méthodes énergétiques canadiennes : analyse rétrospective combine des données

calibrées remontant à 1978 et une base de données propriétaire remontant à 1926 afin d’identifier et de comparer les

principales influences sur la demande canadienne de combustibles et d’électricité. L’analyse attribue les deux tiers de

(suite à la page 16)

Le Projet Trottier pour l’avenir énergétique

PAGE 6 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

Page 7: COMMUNIQUÉ / N EWSLETTER · 2020-05-24 · En outre, j’avais remarqué que les académies britannique, américaine et australienne avaient toutes eu l’aide d’une institution

L’élection des nouveaux Membres de l’Académie est essentielle à la viabilité et à la mission de notre organisme. Il n’est jamais

trop tôt pour examiner votre cercle de connaissances dans la profession d’ingénieur et vous demander lesquels pourraient

posséder les compétences pour devenir Membres de l’ACG – cette combinaison particulière de réalisations professionnelles en

carrière et de services à la profession d’ingénieur. On peut se procurer les lignes directrices pour les mises en candidature dans

la section réservée aux Membres du site Internet de l’ACG.

Veuillez noter que le processus de mise en candidature a été modifié. L’an dernier, le Comité de sélection et le conseil

d’administration ont recommandé que le siège social de l’ACG applique un processus de contrôle afin d’améliorer la qualité de

rédaction des dossiers de candidature avant qu’ils soient examinés par le Comité de sélection. Nous proposerons aux

présentateurs de corriger les lacunes et d’améliorer les aspects plus faibles des mises en candidature. En outre, lors de la séance

de planification stratégique du 11 avril 2012, certaines personnes ont exprimé des préoccupations concernant la sous-

représentation au sein de notre membership d’ingénieurs provenant de l’industrie, du secteur gouvernemental et des ONG; les

candidatures provenant de ces trois secteurs sont donc particulièrement encouragées.

La date limite pour la réception des candidatures pour 2013 est le 31 octobre 2012. Comme il faut invariablement beaucoup

plus de temps que prévu pour compléter un dossier de candidature, commencez donc IMMÉDIATEMENT pour éviter

les déceptions.

Rappel aux Membres actifs de l’ACG : mises en candidature 2013

PAGE 7 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

La deuxième séance mettait l’accent sur l’aviation « verte ». David Zingg, MACG, de

l’Institute for Aerospace Studies de l’Université de Toronto, a présenté une vue

d’ensemble des diverses technologies qui aident l’industrie de l’aviation civile à atteindre

les cibles ambitieuses de réduction des émissions en équivalent-CO2 pour l’ensemble de la

flotte. Ӧmer Gülder, MACG, également de l’Institute for Aerospace Studies, a donné une

présentation sur les défis des biocarburants dans l’aviation. M. Gülder avait été intronisé la

veille à titre de nouveau Membre de l’Académie; nous croyons que c’était la première fois

qu’un tout nouveau Membre donnait une présentation lors d’une Assemblée annuelle.

La présentation donnée lors du déjeuner portait sur l’espace. Bruce Burlton, ancien

directeur des opérations satellitaires chez Télésat Canada, a décrit un effort très imaginatif

pour contrôler le satellite Anik E2 depuis un système terrestre, après la défaillance de son

système embarqué de contrôle d’attitude.

La troisième séance a été inaugurée par Peter Radziszewski,

de l’Université McGill, qui a illustré, à l’aide de multimédias,

comment l’exploitation minière pourrait être effectuée dans

l’espace. Johanne Heald, de l’Agence spatiale canadienne,

a initié l’auditoire à l’énergie sombre et à sa place dans

le cosmos. La dernière

présentation a été donnée par

Tim Barfoot, de l’Université

de Toronto, qui a traité de

robotique planétaire et

de divers algorithmes de

planification de parcours.

Le président Richard Marceau

a remercié les conférenciers

de leur participation.

Le Symposium s’est terminé par un résumé des points saillants donné par l’ancien président de

l’ACG Philip Lapp, MACG, qui s’est appuyé sur sa longue carrière dans le secteur pour mettre

l’accent sur l’état du secteur canadien de l’aérospatiale et son avenir potentiel. L’Académie tient

à remercier le Comité du programme du Symposium, composé de la présidente J. Moyra J.

McDill, ainsi que de Michael Avedesian, Michael A. Ball, André Bazergui, Michael E. Charles,

Kevin Goheen et David Zingg, pour avoir élaboré un programme aussi intéressant dans un

lieu formidable.

(suite de la page 5)

Événements spéciaux (suite)

Un dessert spécial a été créé pour célébrer le 25e anniversaire de l’ACG.

Philip Lapp, membre fondateur et

ancien président de l’ACG.

Tim Barfoot, de l’Université de Toronto, a traité de robotique planétaire et de divers algorithmes de planification de parcours.

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L’Académie canadienne du génie offre ses condoléances à l’occasion du décès des Membres

suivants. Si vous être au courant du décès d’un Membre qui ne paraît pas dans notre liste, veuillez

communiquer avec Valérie Broadfoot à l’adresse [email protected].

Morrel P. Bachynski, élu en 1991, décédé le 21 mars 2012.

J. James Kinley, élu en 2000, décédé le 1er mai 2012.

James B. Morrow, élu en 1992, décédé le 4 mai 2011.

Wallace S. Read, élu en 2001, décédé le 16 août 2011.

L. W. Shemilt, élu en 1987, décédé le 20 décembre 2011.

Torstein Utigard, élu en 2010, décédé le 11 avril 2012.

George J.M. Zarzycki, élu en 1990, décédé le 12 juin 2012.

Membres défunts

PAGE 8 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

Morrel P. Bachynski est décédé paisiblement chez lui, entouré de sa famille, le 21 mars 2012 à l’âge de 81 ans. Il avait obtenu

un baccalauréat en génie physique en 1952, puis une maîtrise en physique en 1953 de l’Université de la Saskatchewan. Il avait

ensuite fait son doctorat à l’Université McGill. M. Bachynski a travaillé aux laboratoires de recherche de RCA à Montréal

pendant plusieurs années et occupé plusieurs postes avant de fonder, en 1977, l’entreprise MPB Technologies Inc., dont il a été

le président depuis sa création. La société MPB Technologies a acquis une renommée nationale et internationale pour ses

travaux sur les lasers et l’optoélectronique, la recherche sur la fusion, la radiométrie et le radar millimétriques, les expériences

liées aux navettes spatiales, et les systèmes de télécommunications internationales à fibre optique. M.P. Bachynski était l’auteur

de plus de 90 articles publiés dans des revues scientifiques reconnues, ainsi que le coauteur d’un ouvrage de référence intitulé

« The Particle Kinetics of Plasmas ». Il a reçu de nombreux prix, y compris les prix scientifiques les plus prestigieux du Québec

[le Prix Scientifique du Québec et le Prix Lionel Boulet], le Prix Canada pour l’excellence en affaires [médaille d’or], ains i que

des grades honorifiques de plusieurs universités canadiennes. À compter de 1978, M. Bachynski a siégé au conseil

d’administration de plusieurs organisations. Il a créé la Bachynski Family Foundation en 2009 afin de financer de l’équipement

optique perfectionné pour la communauté médicale de Montréal. Il avait été élu Membre de l’Académie canadienne du génie

(ACG) en 1991, dont il avait fait partie du conseil d’administration de 1998 à 2006, puis été le président en 2003-2004. En 2008,

l’ACG lui a décerné le prix commémoratif Léopold Nadeau « pour services attentifs et exceptionnels auprès de l’Académie

canadienne du génie dans l’élaboration du concept d’un plan stratégique quinquennal pour l’avancement de l’Académie, et pour

ses efforts afin de stimuler les Membres à la mise en œuvre de ce plan ». Il sera vivement regretté par ses amis et collègues –

son leadership, son énergie, son enthousiasme, ses conseils et ses encouragements constants ayant laissé un grand vide.

John James Kinley, membre de l’Order of Nova Scotia (ONS), CD, s’est éteint le 1er mai 2012. Ingénieur et industriel, il a

été le 29e lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse depuis la Confédération. Il avait été nommé par le gouverneur général, à

la recommandation du Premier ministre Jean Chrétien, en mai 1994. Il avait fait ses études en génie à l’Université Dalhousie, au

Nova Scotia Technical College et au Massachusetts Institute of Technology. Il a exercé le génie dans les affaires et au sein de la

collectivité pendant plus de 50 ans, dans des postes de direction à la Lunenburg Foundry & Engineering Co. Ltd. et au

Lunenburg Marine Railway. Il était président honoraire à vie de la section néo-écossaise de Manufacturiers et Exportateurs du

Canada, ancien président de la Offshore Trade Association of Nova Scotia et ancien administrateur de l’Association des

fonderies canadiennes. M. Kinley a occupé plusieurs fonctions militaires. Il a servi dans la Marine marchande du Canada, dans la

Marine royale du Canada et dans la Réserve navale, qu’il a quittée en 1958 avec le grade de capitaine de corvette. Il a été

président de la filiale 23 de la Légion royale canadienne à Lunenburg, ancien président de la Ligue navale du Canada, colonel

honoraire du 14e escadron du génie de l’air, Aviation canadienne et du West Nova Scotia Regiment. Il avait été nommé premier

Grand président du Nova Scotia Command, Légion royale canadienne.

James B. Morrow est décédé le 4 mai 2011. Il avait fait ses études à la Lunenburg Academy et au Rothesay Collegiate à

Rothesay (Nouveau-Brunswick), puis fait des études préparatoires au génie à l’Université Dalhousie et obtenu son diplôme en

génie mécanique de la Technical University of Nova Scotia (TUNS) en 1950. M. Morrow avait entrepris sa carrière en génie au

sein de quatre entreprises de la Nouvelle-Écosse et de l’Ontario, après quoi il s’était joint à la National Sea Products Limited en

1958 en tant qu’ingénieur en chef; il était alors responsable de la planification et de la construction de l’usine de transformation

des produits de la mer de Lunenburg qui a ouvert ses portes en juin 1964. Au moment de prendre sa retraite, en mai 1991, M.

Morrow était vice-président exécutif et directeur de l’entreprise, maintenant appelée High Liner Foods Incorporated; en 1992,

il était devenu administrateur honoraire de l’entreprise. Il était ancien président de la Seafood Producers Association of Nova

Scotia, dont il était devenu premier administrateur honoraire en 1988. Il a siégé, pendant de nombreuses années, à titre de

représentant de la Nouvelle-Écosse, au conseil d’administration du Conseil canadien des pêches, a été membre du Comité

consultatif de l’Atlantique du ministre fédéral des Pêches, et membre du conseil d’administration du Conseil de recherches sur (suite à la page 9)

In Memoriam

Page 9: COMMUNIQUÉ / N EWSLETTER · 2020-05-24 · En outre, j’avais remarqué que les académies britannique, américaine et australienne avaient toutes eu l’aide d’une institution

les pêcheries du Canada et de l’Office des prix des produits de la pêche Canada. Il a été président de l’Association des bateaux

de pêche de l’Atlantique. En 1962, M. Morrow avait été choisi pour faire partie de la Conférence d’études du Duc d’Édimbourg

tenue dans différentes régions canadiennes, puis était devenu Fellow de la Royal Commonwealth Society. Il était membre de

l’Association des anciens élèves de la TUNS et président du conventum de 1964. En 1979, il avait reçu un doctorat honorifique

en génie de la TUNS. En 1992, il avait été nommé représentant de l’Association of Professional Engineers of Nova Scotia

(APENS) au sénat de la TUNS. Il a aussi siégé au conseil d’administration de la TUNS, dans des fonctions reliées à la

planification et aux investissements. En 1991-1992, James Morrow a été élu président de l’APENS et, en 1996, il était devenu

membre à vie honoraire de l’APENS et s’était vu décerner la Médaille d’or de l’APENS pour ses réalisations professionnelles

exceptionnelles et remarquables.

Wallace S. Read s’est éteint paisiblement après une brève maladie, à l’âge de 81 ans. Né à Terre-Neuve, il avait obtenu son

baccalauréat en génie du Nova Scotia Technical College en 1951, avant d’œuvrer dans les industries des pâtes et papiers et de

l’hydro-électricité dans sa province natale. De 1964 à 1984, il avait occupé des postes importants à la Newfoundland and

Labrador Hydro et au sein de ses filiales. En 1985, il s’était joint à l’Association canadienne de l’électricité (ACÉ), dont il était

devenu le premier président à temps plein. À ce poste, M. Read s’était efforcé de promouvoir les intérêts des services publics

canadiens d’électricité et de leurs clients. Au moment de sa retraite, en 1995, M. Read a fondé REMAS Inc., un fournisseur de

services de consultation en électricité auprès des services publics et des gouvernements. Parmi ses affiliations professionnelles,

il était membre à vie de l’Association of Professional Engineers and Geoscientists of Newfoundland and Labrador, membre de

l’Institut canadien des ingénieurs et membre à vie de l’IEEE. Il était devenu Membre de l’Académie canadienne du génie en 2001.

En 1966, Wallace Read avait été élu président de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), la plus grande société

d’ingénieurs du monde, qui compte plus de 370 000 membres dans 150 pays. Au fil des ans, il avait reçu de nombreux prix, dont

la Médaille d’or McNaughton de l’IEEE, la Médaille Julian C. Smith de l’Institut canadien des ingénieurs, le Prix de reconnaissance

pour services exceptionnels de l’ACÉ, le Prix John Jenkins de l’Association canadienne de normalisation, le Power Life Award

de la Power Engineering Society de l’IEEE, la Médaille d’or du Conseil canadien des ingénieurs (Ingénieurs Canada),

l’International Award de la Standards Association de l’IEEE et le Prix Charles Proteus Steinmetz. Outre ces honneurs, Wallace

Read s’était vu décerner des doctorats honoris causa en génie par la Technical University of Nova Scotia et par l’Université

Memorial de Terre-Neuve. En 2003, M. Read était devenu membre de l’Ordre du Canada.

Leslie Webster (Les) Shemilt, professeur et doyen émérite de la Faculté de génie de l’Université McMaster, s’est éteint, à la

suite de complications post-opératoires à l’hôpital St Joseph's de Hamilton, le 20 décembre 2011, cinq jours avant son 92e

anniversaire. On se souviendra de lui avec beaucoup d’affection, de respect et d’admiration pour la très grande variété de ses

réalisations et intérêts, à la fois professionnels et personnels. Après ses études de premier cycle en génie chimique à

l’Université de Toronto (1941), M. Shemilt avait passé les années de guerre à travailler chez Defence Industries Ltd. (Winnipeg),

puis avait obtenu une maîtrise (Université du Manitoba, 1946) et un doctorat (Université de Toronto, 1947), avant

d’entreprendre une brillante carrière universitaire. Après un premier poste de professeur à l’Université de la Colombie-

Britannique (UBC), il avait été nommé premier directeur et fondateur du nouveau Département de génie chimique de

l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB), à Fredericton. En 1970, après une décennie à ce poste, M. Shemilt était devenu

doyen de la Faculté de génie de l’Université McMaster, poste qu’il a occupé fièrement pendant une décennie. Il a eu une énorme

influence sur l’évolution de cette faculté, et était très fier de sa relation continue avec l’université en tant que professeur

émérite actif jusqu’à son décès. La carrière universitaire et professionnelle de M. Shemilt s’est étendue bien au-delà du milieu

universitaire. Il a été membre de nombreux conseils consultatifs et conseils d’administration nationaux et internationaux, y

compris près de deux décennies au Conseil de la recherche et de la productivité du Nouveau-Brunswick, dont il avait été

président fondateur, et dix-sept années comme rédacteur en chef du Canadian Journal of Chemical Engineering. Il avait participé

à diverses commissions du Conseil national de recherches du Canada, et du conseil de la Société royale du Canada, et présidé

le comité consultatif technique d’Énergie atomique du Canada limitée (EACL) en rapport avec le Programme de gestion des

déchets de combustible nucléaire. Ses très nombreux services et réalisations ont été reconnus par sa nomination à titre de

membre de la Société royale du Canada (1985), de Membre de l’Académie canadienne du génie (1987), et d’Officier de l’Ordre

du Canada (1991); il avait également obtenu trois doctorats honorifiques, de l’Université St. Staszic de Cracovie, en Pologne

(1992), de l’Université McMaster (1994), et de l’Université de Waterloo (1996).

Torstein Utigard est décédé le 11 avril 2012 à l’âge de 57 ans, après un courageux combat contre le cancer du cerveau. Le

professeur Utigard avait obtenu sa maîtrise et son doctorat ès sciences de l’Université de Toronto en 1983 et 1985,

respectivement. Après avoir travaillé pendant plusieurs années comme ingénieur chercheur en métallurgie en Suisse, puis au

Falconbridge Technology Centre de Sudbury, en Ontario, il était retourné en 1989 à l’Université de Toronto en tant que

professeur adjoint de métallurgie et science des matériaux. Au cours de sa carrière, le professeur Utigard a acquis une

renommée internationale en tant que chercheur et enseignant dans la science et la technologie de la transformation par

(suite de la page 8)

(suite à la page 19)

PAGE 9 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

In Memoriam (suite)

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John Bandler, professeur émérite, Département de génie électrique et informatique, Université McMaster, a

reçu la médaille d’or McNaughton de l’IEEE Canada pour 2012, pour « ses contributions novatrices à la

technologie d’optimisation et à la CAO micro-ondes ». Il recevra ce prix lors de la cérémonie de remise des

prix qui se tiendra à Montréal le 30 avril 2012, dans le cadre de la 25e conférence annuelle d’IEEE Canada sur le

génie électrique et informatique. L’IEEE Canada commémore par la médaille A.G.L. McNaughton les

contributions du Général McNaughton à la profession d'ingénieur au Canada. Les récipiendaires de la médaille

McNaughton sont des ingénieurs canadiens exceptionnels qui sont reconnus pour leurs importantes

contributions à la profession d'ingénieur.

Norman Beaulieu, chaire de recherche en communications sans fil très large bande, Alberta Innovates-

Technology Futures AITF/iCORE, Université de l’Alberta, a été élu Fellow de l’Institution of Engineering and

Technology (IET) du Royaume-Uni. Fondée il y a 140 ans, l’IET est l’une des plus importantes sociétés

professionnelles pour la communauté du génie et de la technologie. L’Institution constitue un réseau mondial

de connaissances qui facilite les échanges d’idées et fait la promotion du rôle positif des sciences, du génie et

de la technologie dans le monde. Le titre de Fellow peut être conféré aux membres qui ont fait preuve d’une

responsabilité individuelle supérieure, d’une réussite soutenue et d’un professionnalisme exemplaire durant leur carrière.

M. G. (Ron) Britton, doyen associé des études en design, Faculté de génie, Université du Manitoba, s’est vu

décerner le prix 2011 « Champion of Engineering Education ». Ce prix a été remis à M. Britton par

l’Association of Professional Engineers and Geoscientists of Manitoba, en reconnaissance de ses efforts

remarquables pour améliorer et promouvoir la formation en génie.

Wagdi G. Habashi est parmi les 31 personnes qui ont été nommées à l’un des trois grades de l’Ordre

national du Québec, la plus prestigieuse des distinctions honorifiques de l’État québécois. Nommé Chevalier,

Wagdi George Habashi est connu internationalement pour l’élaboration, la modélisation et l’application de

méthodes d’éléments finis à la simulation numérique des fluides. Il a mis au point des méthodes de

mathématiques appliquées permettant de résoudre, à l’aide d’un superordinateur, un large éventail de

problèmes complexes pour les avions et les hélicoptères. Son approche unique en ce qui concerne le givrage en

vol a conduit au développement d’un logiciel utilisé mondialement dans l’industrie aérospatiale. Il est professeur,

titulaire d’une chaire de recherche industrielle et directeur du laboratoire de mécanique des fluides numérique (computational

fluid dynamics, CFD) au Département de génie mécanique de l’université McGill. Il est aussi président fondateur de Newmerical

Technologies International, une société qui compte parmi ses clients les gros avionneurs et motoristes de la planète.

James R. McFarlane, fondateur et président d’International Submarine Engineering Ltd. (ISE) a reçu la Médaille

du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II le 11 avril 2012. M. McFarlane a reçu sa médaille, présentée par

l’honorable Steven Point, lieutenant-gouverneur de Colombie-Britannique, lors d’une cérémonie tenue à bord du

NCSM Discovery à Vancouver. Cette médaille, qui commémore le 60e anniversaire de l’accession au trône de la

reine Elizabeth II, lui a été décernée en reconnaissance de ses contributions importantes au Canada. M. McFarlane

a fondé ISE en 1974 et participé à la conception, à la construction et à l’exploitation de véhicules sous-marins

téléguidés, avec équipage, filoguidés et autonomes, ainsi que de sous-systèmes de ces véhicules, y compris des

manipulateurs et des systèmes de contrôle informatisés. Depuis ce temps, M. McFarlane a fait partie d’équipes

d’ingénieurs qui ont construit plus de 400 manipulateurs robotiques et plus de 200 véhicules.

Aftab Mufti a été honoré par l’International Society for Structural Health Monitoring of Intelligent

Infrastructure (ISHMII) (ou Société internationale pour le monitorage de l'état des infrastructures dites

intelligentes) lors de son congrès de décembre 2011 (SHMII-5), alors que la Société inaugurait la Médaille

Aftab Mufti pour l’innovation et les réalisations importantes dans le suivi de l’état des structures civiles. M.

Mufti est tenu en haute estime pour ses réalisations marquantes en génie et les efforts qu’il a consacrés au

développement de la surveillance de l’intégrité structurelle en tant que discipline reconnue du génie

civil. Aftab Mufti est également rédacteur en chef du Journal of Civil Structural Health Monitoring. Son

leadership international et sa vision ont contribué à l’évolution de ce domaine dans le monde entier. Avec

des collègues des Amériques, d’Europe et d’Asie, Aftab Mufti a cofondé l’ISHMII, dont il a été le premier président. Les prem iers

lauréats de la Médaille Aftab Mufti sont Urs Meier, précédemment directeur général adjoint de l’EMPA, les Laboratoires fédéraux

suisses pour la recherche et l’essai de matériaux, et Jan-Ming Koh, professeur émérite de génie des structures, Université

Polytechnique de Hong Kong.

(suite à la page 11)

Nos membres en vedette

PAGE 10 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

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PAGE 11 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

Nos membres en vedette (suite)

C. Ravi Ravindran est le lauréat 2012 du Chancellor's Award of Distinction de l’Université Ryerson. Ce prix

rend hommage à un éducateur qui a consacré toute sa carrière à l’excellence en enseignement et apprentissage

et assuré un leadership pédagogique remarquable et soutenu. La passion de M. Ravindran pour l’enseignement se

reflète dans son enthousiasme et son extraordinaire capacité à motiver et à énergiser ses étudiants. Sa

philosophie d’enseignement se fonde sur un engagement total, qui lui permet de transporter virtuellement ses

étudiants dans le monde réel et de les amener à synthétiser des idées, à analyser, à avoir une pensée critique, à

résoudre des problèmes et à développer des processus et des produits. Se basant sur sa propre expérience et

ses sabbatiques au MIT et à l’IIT, il encourage ses étudiants à penser de façon non conventionnelle. Pour lui, le

processus d’apprentissage et l’interaction étudiants-professeur doivent être omniprésents – en classe, au bureau, dans les

laboratoires, les séances de tutorat, les projets, au café étudiant, et pendant toute la carrière de l’étudiant. M. Ravindran est

également le lauréat, pour 2012, de la Médaille d’ingénierie pour la recherche et le développement de Professional Engineers

Ontario. Cette médaille reconnaît une contribution substantielle à l’application des connaissances en génie pour le

développement d’applications utiles et novatrices, ou pour l’avancement des connaissances en génie ou des sciences appliquées,

ou pour la découverte ou l’enrichissement des sciences du génie ou des sciences naturelles. Cette distinction lui sera présentée

lors du Gala de remise des prix de Professional Engineers Ontario, le 17 novembre prochain.

David Sanborn Scott a reçu un doctorat honorifique en génie de l’Université de Victoria le 20 juin 2012.

Après avoir enseigné pendant 22 ans à l’Université de Toronto, M. Scott s’est joint en 1989 à l’Université de

Victoria, où il a créé l’Institute for Integrated Energy Systems (IESVic), qui se concentre sur les systèmes de pile

à combustible, la liquéfaction des cryocarburants et l’analyse des systèmes énergétiques. L’institut compte plus

de 60 professeurs, étudiants diplômés et membres du personnel de l’Université de Victoria. Actuellement vice-

président (pour les Amériques) de l’International Association for Hydrogen Energy, M. Scott est titulaire d’un

doctorat en génie mécanique et en sciences astronautiques de la Northwestern University de Chicago.

Rocky Simmons a reçu un doctorat honorifique en génie de l’Université de Toronto le 13 juin 2012. Il a été

honoré pour ses contributions à la recherche et à la technologie en génie qui ont amélioré la durabilité

environnementale et économique.

Colin Smith, ancien président de l’Association of Professional Engineers and Geoscientists of B.C.

(APEGBC), a été reconnu par la Pacific NorthWest Economic Region (PNWER) pour son travail sur la

mobilité de la main-d’œuvre lors du sommet annuel de la PNWER, qui s’est tenu du 13 au 19 juillet à

Saskatoon. Chaque année, la PNWER décerne un prix à un chef d’entreprise qui est allé au-delà de ses

propres intérêts pour promouvoir la coopération régionale et binationale. Le « Robert Day Memorial

Award » commémore l’œuvre de Robert Day, de Calgary, un leader exemplaire qui, au sein de TransCanada

Pipelines, s’est attaché à promouvoir la collaboration binationale. « Au cours des deux dernières années,

Colin s’est rendu dans chacune des 10 juridictions de la PNWER (qui comprend les États américains de la

région du Nord-Ouest du Pacifique et les provinces/territoires de l’Ouest du Canada) pour encourager la coopération

binationale. Et, à titre de coprésident de notre groupe de développement de la main-d’œuvre, il a contribué à mettre sur pied un

projet visant à réduire les obstacles à la mobilité de la main-d’œuvre des deux côtés de la frontière. » Plus précisément, le projet

que M. Smith a contribué à développer encourage les ouvriers qualifiés des États américains du Nord-Ouest du Pacifique à

chercher du travail dans le nord de l’Alberta. Alors que le taux de chômage demeure élevé dans certains États américains,

comme l’Oregon et Washington, cette région de l’Alberta connaît une importante pénurie de main-d’œuvre en raison du

développement gazier et pétrolier.

Kim Sturgess, chef de la direction et fondatrice d’Alberta WaterSMART, a été honorée, le 8 mars 2012, lors

du gala de remise des prix « Consumer Choice Awards » de Calgary, où elle a été nommée Femme d’affaires

de l’année.

(suite de la page 10)

Page 12: COMMUNIQUÉ / N EWSLETTER · 2020-05-24 · En outre, j’avais remarqué que les académies britannique, américaine et australienne avaient toutes eu l’aide d’une institution

Malheureusement, malgré la qualité de son membership, l’Académie demeure limitée dans sa capacité de concrétiser sa vision –

vision qui stipule que «L’Académie canadienne du génie est l’organisme national par l’entremise duquel les ingénieurs les plus

chevronnés et expérimentés du Canada offrent au pays des conseils stratégiques sur les enjeux d’importance primordiale. ».

Pourquoi en est-il ainsi? Essentiellement, pour trois raisons. D’abord, le membership de notre Académie est petit. Cela ne devrait

pas vous surprendre, puisque l’Académie vise à célébrer uniquement les plus remarquables des ingénieurs canadiens. Ensuite,

notre Académie manque de moyens financiers. En effet, contrairement à la plupart des autres académies nationales de génie, elle

est subventionnée par ses membres uniquement, et nos effectifs sont modestes comparativement aux autres. Enfin, notre

Académie ne dispose pas de l’organisation bénévole dont elle a besoin pour réaliser ses objectifs.

Examinons maintenant chacun de ces aspects. En ce qui concerne le petit nombre de nos membres, il n’y a pas grand-chose que

nous pouvons y faire. Si nous devons continuer à honorer les plus chevronnés et respectés des ingénieurs canadiens, notre

membership demeurera nécessairement restreint. Quant à nos moyens financiers, il y a des limites à ce qu’un directeur général,

agissant seul, peut faire à notre siège social d’Ottawa. Cependant, pour ce qui est de notre organisation bénévole, nous pouvons

faire beaucoup – ce qui, avec le temps, aura une incidence sur les deux autres aspects!

Soyons, pendant un instant, honnêtes avec nous-mêmes : nous nous rencontrons essentiellement une fois par année, nous

délibérons et discutons, nous passons un bon moment, nous nous déclarons résolus à faire plus pour promouvoir la mission de

l’Académie, puis nous retournons dans nos quartiers un peu partout au Canada et revenons à nos préoccupations plus

immédiates… Membres de l’Académie, nous pouvons faire mieux! Pour que l’Académie soit fidèle à sa vision fondatrice, pour

que l’Académie ait un impact réel sur notre pays – la raison d’être de sa création – nous devons faire mieux! Si nous examinons

tous les résultats positifs que nous avons obtenus en tant qu’Académie, force est de constater que l’engagement personnel des

membres a été la pierre angulaire de chacun de nos succès!

Considérons l’exemple suivant. Bon nombre d’entre vous ont récemment vu l’édition du Globe and Mail du 25 mai 2012, dans

laquelle un supplément de huit pages lançait la publication de l’Académie intitulée : « Canada: Winning as a Sustainable Energy

Superpower ». Lorsque nous analysons cette initiative réussie, nous constatons qu’elle a été menée à bien grâce à un groupe de

Membres de l’Académie provenant de toutes les régions du Canada qui ont uni leurs forces autour d’une mission commune, se

sont fixé des objectifs ambitieux et, avec l’approbation du conseil d’administration, ont travaillé sans relâche pour réaliser ces

objectifs! À l’évidence, l’Académie est capable de contribuer puissamment au dialogue national quand ses membres s’y engagent

et s’y appliquent!

Et si nous avions non pas une, mais trois, cinq ou même dix équipes travaillant à des projets ambitieux en même temps, sur une

variété de sujets? L’Académie n’atteindrait-elle pas une visibilité réelle, et n’aurait-elle pas, avec le temps, un impact réel sur les

politiques et les orientations nationales? Au cours de l’exercice 2011-2012, grâce au soutien indéfectible de notre présidente

sortante Kim Sturgess et de l’ensemble de notre conseil, je me suis appliqué activement à définir un cadre qui permettra

d’améliorer significativement l’engagement et la participation des Membres de l’Académie. Un projet pilote, maintenant

approuvé par le conseil, visera la création de trois sections locales de bénévoles qui organiseront des ateliers, des conférences,

des déjeuners de travail, des séminaires, des réunions annuelles des Membres de l’Académie, ou qui réaliseront des projets

spéciaux pour le compte de l’Académie. L’intention est d’explorer la faisabilité de cette approche.

Je crois profondément à cette initiative. Avec sa réalisation, l’empreinte de l’Académie s’étendra progressivement à tout le

Canada. Plus il y aura d’activités réalisées par l’Académie, plus cela sensibilisera le grand public à son existence, rehaussera son

profil, facilitera le recrutement de candidats de grande qualité provenant de l’industrie et du milieu universitaire et, avec le

temps, fournira à notre pays des orientations qui sont grandement nécessaires! Comme nous le savons tous, il reste beaucoup à

faire pour renforcer la souveraineté du Canada, pour soutenir sa prospérité économique, pour promouvoir son unité, pour

assurer sa qualité de vie, pour réduire son empreinte carbone, et pour continuer à bâtir notre nation dans l’intérêt des

générations futures. Et nous ne devons pas hésiter devant la notion de bâtir notre pays : il suffit de se tourner vers bon nombre

de pays d’Asie aujourd’hui pour constater qu’il se fait encore beaucoup de travail « d’édification de nation » dans le monde au

21e siècle! Les ingénieurs peuvent contribuer beaucoup sur tous ces fronts, et l’Académie a une occasion formidable d’occuper

cet espace!

Au cours de l’exercice 2012-2013, au nom de l’Académie, je collaborerai avec les Membres où qu’ils se trouvent, et contribuerai

à la création de sections locales de l’Académie dans les communautés qui le désirent, dans l’espoir d’inaugurer une nouvelle ère

qui sera caractérisée par une Académie plus vivante et plus active, une véritable « Académie des ingénieurs canadiens »!

Si mes propos ont éveillé votre intérêt, je vous invite à me rencontrer ou à me contacter à votre convenance afin de participer à

cette nouvelle étape du parcours de l’Académie! Je vous remercie encore de votre généreux appui, et j’espère avoir le plaisir de

vous rencontrer tous, avec le temps.

Richard J. Marceau

(suite de la page 1)

Message du président (suite)

PAGE 12 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

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PAGE 13 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

Le 19 avril 2012, l’Association of Professional Engineers and Geoscientists of Alberta (APEGA) a décerné onze prix pour

célébrer la durabilité de l’environnement, le service communautaire, le mentorat, les réalisations précoces, les réalisations

techniques et éducatives, les services rendus aux professions, les services exceptionnels rendus à l’Association et l’excellence

en leadership. Maintenant dans leur 22e année, les Summit Awards® reconnaissent l’excellence dans un large éventail d’activités

reliées au génie et aux géosciences, et célèbrent les efforts de ces professionnels qui s’appliquent à assurer la sécurité et le bien

-être du public. Les lauréats des Summit Award® sont des leaders qui exercent un impact positif important en Alberta.

Parmi les lauréats, les personnes suivantes sont des Membres de l’Académie canadienne du génie :

Elizabeth Cannon : Centennial Leadership Award • la plus haute distinction de l’APEGA, décernée à

un cadre ou directeur d’une entreprise exceptionnelle

Présidente de l’Université de Calgary, Mme Cannon est une leader nationale reconnue et admirée

dans le domaine du génie. Grande promotrice des femmes en génie et en sciences, elle a fait

d’importantes contributions internationales dans le domaine de la géomatique.

Neil Windsor : L.C. Charlesworth Professional Service Award • décerné en reconnaissance de

services assidus rendus aux professions et à l’Association

M. Windsor est un leader visionnaire et un promoteur des professions d’ingénieur et de

géoscientifique en Alberta. De 1996 à 2012, il a été directeur général, registraire, puis chef de la

direction de l’APEGA. Il a participé à de nombreuses initiatives aux niveaux provincial, national et

international. Son travail et son dévouement ont rehaussé le profil des professions auprès du

gouvernement, de l’industrie et du public.

Zhenghe Xu : Frank Spragins Technical Award • décerné pour souligner l’intégrité, l’expertise et des

réalisations exceptionnelles reconnues

M. Xu est un expert de réputation mondiale dans le domaine du traitement des minerais et des

sables bitumineux. En tant qu’universitaire, scientifique et mentor à la Faculté de génie de

l’Université de l’Alberta, il est reconnu pour son sens de l’éthique et son intégrité. Il est un

pionnier de l’utilisation de la science et de la technologie pour améliorer le traitement des

minerais et la récupération du bitume dans les sables bitumineux.

L’APEGA honore plusieurs Membres de l’ACG

Membres de l'ACG nommés au sein de l'Ordre du Canada Toutes nos félicitations aux membres suivants de l’Académie canadienne du génie qui ont récemment été nommés au sein de

l’Ordre du Canada :

P. Thomas Jenkins (Officier) : « Pour sa contribution innovatrice au développement de l’industrie de la haute technologie au

Canada. »

Hugh A. Krentz (Officier) : « Pour sa contribution au développement de normes pour l’industrie de la construction, grâce

auxquelles les Canadiens bénéficient d’infrastructures sécuritaires. »

Hadi Mahabadi (Officier) : « Pour ses travaux novateurs reconnus à l'échelle internationale en science des polymères et son

engagement à l'égard de la promotion du progrès scientifique au Canada. »

Samuel Pierre (Membre) : « Pour sa contribution dans le domaine des réseaux de communications câblés et sans fil, et pour

son engagement bénévole au sein de la communauté haïtienne au Québec. »

Kathy Sendall (Membre) : « Pour sa contribution à l’avancement des femmes dans le domaine de l’ingénierie et dans le secteur

des entreprises. »

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Mais ce n’est pas tout. La fabrication joue un rôle crucial dans l’innovation grâce aux investissements dans la R-D et aux brevets.

Les fabricants canadiens investissent plus de 50 % de leurs dépenses totales d’entreprise dans la recherche et le développement.

Les installations de fabrication produisent d’importantes retombées d’agglomération dans les collectivités et pour les

entreprises qui les entourent. Les données indiquent de façon concluante que les liens étroits entre l’innovation et la

production manufacturière sont essentiels à notre compétitivité, à nos exportations, à une croissance économique rapide et au

niveau de vie élevé des Canadiens.

Malheureusement, nous avons adopté une vision relativement complaisante de nos capacités de fabrication et de la

détérioration de sa performance relative. Par exemple :

Durant la période 2002-2010, selon le U.S. Bureau of Labor Statistics, les coûts unitaires de main-d’œuvre dans la

fabrication ont augmenté de 67,6 % au Canada, qui se classe ainsi au dixième rang sur onze pays industrialisés. Par

contraste, au cours de la même période aux États-Unis, les coûts unitaires de main-d’œuvre ont diminué de 10,8 %, et

ce, même si la rémunération horaire a augmenté dans ce secteur aux États-Unis – une augmentation amplement

compensée par une augmentation de la productivité.

Entre 2000 et 2010, la contribution du secteur de la fabrication à notre PIB a reculé de 16 %. En 2010, on dénombrait

571 550 emplois de moins en fabrication qu’en 2000, soit un déclin de 28 %.

La productivité de la fabrication canadienne équivaut à 73,2 % seulement de celle des États-Unis, même si l’intensité de la

machinerie et de l’équipement correspond à 91,1 % de celle des États-Unis. Plus révélateur encore, l’intensité des

technologies de l’information et des communications ne correspond qu’à 36,6 % seulement de l’intensité américaine2.

La proposition selon laquelle le secteur de la fabrication est destiné à décliner en importance dans les économies développées

et à abolir du même coup des milliers d’emplois – comme cela s’est produit dans le secteur agricole – est maintenant largement

acceptée dans de nombreux cercles. La performance relativement médiocre du secteur canadien de la fabrication au cours de la

dernière décennie est considérée comme une preuve concluante de cette proposition.

L’important corpus de données économiques publié ces dernières années déboulonne ce mythe et établit de plus en plus

clairement qu’un secteur manufacturier fort crée d’importantes retombées, faisant de la fabrication un élément essentiel d’une

économie concurrentielle et innovatrice.

Par exemple, des études empiriques rigoureuses indiquent que :

Les gains de productivité n’entraînent pas de pertes d’emplois dans la fabrication; au contraire, l’augmentation du taux de

croissance de la productivité est associée à une augmentation du taux de croissance de l’emploi3.

L’efficacité, la capacité d’innovation et la compétitivité de la fabrication dépendent fortement d’un environnement où le

savoir-faire novateur, les compétences en conception, les capacités d’ingénierie de procédés et les compétences

nécessaires à l’innovation dans de nombreuses industries forment un écosystème au sein et autour de la fabrication4.

L’établissement d’une grande usine de fabrication dans une collectivité donne lieu à des retombées sur le plan de la

diffusion des connaissances qui viennent accroître la productivité des entreprises installées dans la région avoisinante5.

Ces retombées sont fonction directe de la proximité6 et sont principalement de portée intra-nationale7.

Il est de plus en plus reconnu, en particulier aux États-Unis, que la délocalisation de la production manufacturière mine

l’expertise en génie des procédés, draine la capacité d’innovation et prive l’entreprise (et le pays) du savoir-faire nécessaire

pour développer les technologies de prochaine génération. Exemple : La perte de la fabrication de produits électroniques grand

public est considérée comme étant le principal facteur ayant empêché les États-Unis de devenir un leader dans le domaine des

batteries/piles évoluées, y compris les batteries au lithium-ion, la technologie des écrans plats et l’éclairage DEL.

La fabrication est d’abord et avant tout le domaine de l’ingénierie. Elle fait appel à toutes les disciplines. Plusieurs de nos facultés

de génie ont des programmes qui se penchent sur l’avenir de la fabrication dans différents secteurs. Il est grand temps pour les

ingénieurs de braquer les projecteurs sur cette expertise et d’inscrire la discussion sur l’avenir de nos capacités de fabrication à

l’ordre du jour public. Notre conseil d’administration est arrivé à la conclusion que l’avenir de la fabrication au Canada est un

enjeu de grande importance qui devrait être le sujet de la conférence coïncidant avec notre prochaine Assemblée annelle. Ainsi,

le thème sera L’avenir de la fabrication au Canada : La voie à suivre.

Au cours des prochaines semaines, nous avons l’intention de consulter les membres de l’Académie qui sont confrontés aux

défis de la fabrication au Canada et les leaders universitaires qui s’intéressent particulièrement à ce sujet sur le contenu des

séances et le sujet des articles qui serviront de base de discussion. Nous voulons aussi solliciter le soutien actif d’autres

Académies, en particulier les Académies américaine, allemande et japonaise, qui se préoccupent également de l’avenir de la

fabrication. Enfin, nous avons l’intention de publier un résumé des discussions afin d’assurer une large diffusion des

communications et des idées débattues durant le forum et de promouvoir des initiatives de suivi.

(suite de la page 1)

(suite à la page 15)

L’avenir de la fabrication au Canada : la voie à suivre (suite)

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L’Assemblée générale annuelle se tiendra, pour la première fois depuis 2008, à Montréal, assurant ainsi une rotation parmi les

provinces. 1. Michael L. Dertouzos, Richard K. Lester, Robert M. Solow, and the MIT Commission. 1989. Made in America: Regaining the Productive Edge. Cambridge, Mass.:

The MIT Press.

2. “State of the Nation 2010”: Report by the Science, Technology and Innovation Council.

3. William Nordhaus, The Sources of the productivity rebound and the manufacturing employment puzzle, Working paper 11354, National Bureau of Economic Research, May 2005 and Susan Helper, Timothy Krueger, Howard Wial, Why Does Manufacturing Matter? Which Manufacturing Matters? A Policy Framework,

Metropolitan Policy Program, Brookings, February 2012.

4. Gary P. Pisano, Willy C. Shih, Restoring American Competitiveness, Harvard Business Review.

5. Michael Greenstone, Richard Hornbeck, Enrico Moretti: Identifying Agglomeration Spillovers: Evidence from Winners and Losers of Large Plant Openings, April

2010.

6. Wolfgang Keller, American Economic Review.

7. Lee Branstetter, Is foreign direct investment a channel of knowledge spillovers? Evidence from Japan’s FDI and the United States, Columbia Business School, June

2005.

(suite de la page 14)

L’avenir de la fabrication au Canada : la voie à suivre (suite 2)

L'Institut canadien des ingénieurs honore plusieurs membres de l'ACG

L’Institut canadien des ingénieurs a célébré cette année son 125e anniversaire en tenant deux événements de remise de prix. Le

premier a eu lieu à l’hôtel Westin d’Ottawa, le samedi 25 février 2012. Le second était un événement conjoint avec la Société

canadienne de génie civil, qui célébrait aussi son 125e anniversaire. Cet événement s’est tenu au Shaw Convention Center

d’Edmonton (Alberta), le 7 juin 2012. Lors de l’événement d’Ottawa, en plus de l’intronisation de 11 membres et de la remise

de deux médailles de haute distinction, les médailles K. Y. Lo et Julian C. Smith, cinq réalisations remarquables du génie

canadien ont été reconnues par l’intronisation, à titre de membres honoraires de l’Institut, des quatre entreprises qui en

assurent actuellement la responsabilité. Ces réalisations sont les suivantes : le grand accélérateur TRIUMF, le Pont de la

Confédération, la Tour CN, RADARSAT 1 et 2, et le télémanipulateur Canadarm. Lors de l’événement d’Edmonton, dix

membres ont été intronisés et trois médailles de haute distinction, les médailles Julian C. Smith, K. Y. Lo et John B. Stirling, ont

été décernées lors d’une cérémonie qui comprenait aussi la remise des prix de la Société canadienne de génie civil. Tony

Bennett, président de l’Institut canadien des ingénieurs, a présidé le banquet de remise des prix d’Ottawa, et Jean Zu,

présidente élue, a présidé la cérémonie qui s’est tenue à Edmonton.

Parmi les lauréats de 2012, les personnes suivantes sont membres de l’Académie canadienne du génie :

Ronald Kerry Rowe

Médaille Sir John Kennedy (prix décerné par l’Institut en reconnaissance

de services remarquables rendus à la

profession ou de contributions importantes

au domaine du génie)

M.A.J. Fred Matich

Médaille Julian C. Smith

(décernée en reconnaissance

d’une contribution au

développement du Canada)

Phillip (Rocky) Simmons

Médaille K.Y. Lo (décernée en reconnaissance de

réalisations importantes en génie

au niveau international)

Javad Mostaghimi

Médaille Julian C. Smith

(décernée en reconnaissance

d’une contribution au

développement du Canada)

Derek Martin

Médaille John B. Stirling

(décernée en reconnaissance des

qualités de chef et des services

émérites rendus à l'échelle nationale à

l'Institut et/ou à ses Sociétés Membres)

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l’amélioration de la productivité énergétique des trois dernières décennies à des facteurs extérieurs au système

énergétique, et laisse entrevoir des possibilités prometteuses de nouvelles économies d’énergie importantes.

Transformation en un réseau énergétique faible en carbone pour le Canada : Le défi. Partant de « scénarios de

départ » comportant une réduction de 80 % des GES, ce document présente une exploration quantitative des différentes

combinaisons d’efficacité, d’amélioration de productivité, d’alimentation faible en carbone, ainsi que des variations des

facteurs démographiques et économiques en amont qui pourraient mener à un avenir durable et faible en carbone.

« Le quatrième et dernier document constitue un jalon important », dit Ralph Torrie. « Nous savions qu’un modèle complet et

calibré permettant de tester les répercussions énergétiques et d’émissions de GES de différents choix économiques et sociaux

serait d’une importance cruciale pour le travail qui nous attend. » Cet article sera soumis à l’évaluation par les pairs pendant

l’été, et constituera l’une des pierres angulaires du rapport final du PTAE.

Un point de départ pour le dialogue

Lors de la réunion Kingbridge, le Projet Trottier a présenté une liste d’une douzaine d’enjeux clés qui devront être pris en

compte pour que le Canada ait un avenir énergétique durable et faible en carbone. Avec la collaboration des Membres de

l’ACG et des représentants de la Fondation David Suzuki, cette liste a été adaptée pour devenir l’inventaire suivant des défis à

venir :

Défi 1 : Vers des bâtiments à consommation énergétique nette zéro

Défi 2 : Décarboniser l’électricité et l’avenir du réseau

Défi 3 : La bioénergie et la bioéconomie dans un Canada faible en carbone

Défi 4 : L’industrie des combustibles fossiles du Canada dans un monde faible en carbone

Défi 5 : Le mouvement des biens et le transport du fret

Défi 6 : L’accès à l’énergie faible en carbone et la mobilité personnelle

Défi 7 : Les industries à forte consommation d’énergie

Défi 8 : La fabrication générale et le design industriel intégré

Défi 9 : L’éducation et la formation

Défi 10 : Les finances et les investissements dans un avenir faible en carbone

Défi 11: La stratégie industrielle et le secteur canadien des technologies propres.

« Pour trouver des solutions durables et faibles en carbone pour chacun de ces défis, nous devrons non seulement identifier les

technologies dont nous avons besoin, mais aussi explorer les politiques publiques, les stratégies commerciales et les

comportements individuels qui accéléreront le déploiement de ces technologies pour nous permettre d’atteindre notre

objectif », a indiqué M. Torrie. Le Projet Trottier examine différentes stratégies de dialogue qui sont adaptées à l’expertise, aux

communautés et aux intérêts associés à chacun de ces défis.

Par exemple, le PTAE collabore avec Eddy Isaacs, MACG et chef de la direction d’Alberta Innovates – Energy and

Environment Solutions, afin d’amener les experts et les intérêts commerciaux de l’industrie pétrolière à explorer le potentiel de

réduction des émissions de GES provenant de la production de combustibles fossiles. En ce qui concerne la bioénergie et de la

bioéconomie, le PTAE est en train d’organiser un dialogue entre les intervenants qui aura lieu en octobre ou en novembre. Le

projet collabore également avec Andreas Athienitis, MACG et directeur scientifique du Réseau de recherche du CRSNG

sur les bâtiments solaires à l’Université Concordia de Montréal, afin d’élaborer un plan détaillé pour une étude des archétypes

et des concepts thermodynamiques pour des collectivités et des quartiers à consommation énergétique nette zéro.

Les dialogues portant sur les autres défis devraient prendre forme à mesure que les fonds deviennent disponibles.

« Cette combinaison de sujets et de stratégies de dialogue fait partie de ce que nous avions envisagé lorsque nous avons établi

le plan de travail du Projet Trottier », précise M. Torrie. « C’est passionnant de voir la réalité prendre forme. »

Les Membres de l’ACG qui aimeraient participer au dialogue constructif entourant n’importe lequel de ces défis sont

encouragés à contacter Ralph Torrie, [email protected], ou le directeur adjoint du PTAE, Mitchell Beer,

[email protected].

(suite de la page 6)

Le Projet Trottier pour l’avenir énergétique (suite)

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PAGE 17 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 69

Recruter un nouveau directeur général. L’un de nos objectifs les plus importants de cette année était de trouver un

successeur à notre directeur général de longue date, Michael Ball, qui était désireux de prendre sa retraite après de

nombreuses années d’excellents services. Après un processus exhaustif, nous avons eu la chance de recruter Kevin Goheen, qui

a pris ses fonctions de directeur général le 1er janvier 2012. Depuis qu’il est en poste, Kevin a entrepris d’apporter de

nombreuses mises à jour aux systèmes de l’Académie, y compris le lancement d’une page Facebook. Avec Valérie Broadfoot,

l’Académie dispose d’une excellente équipe de gestion. Bienvenue à Kevin, et tous nos remerciements encore une fois à

Michael Ball pour son travail assidu pendant de nombreuses années.

Renforcer les liens avec les organisations sœurs. Le Conseil des académies canadiennes est un important partenaire de

l’Académie. Le Conseil est notre locateur, et l’Académie est un membre fondateur du Conseil. Cette année, le Conseil des

académies canadiennes, l’Académie canadienne des sciences de la santé, la Société royale du Canada et l’ACG ont signé un

protocole d’entente résumant leur engagement à collaborer. Il s’agit d’une entente majeure pour les quatre organisations. Forts

de ce succès, nous devons maintenant tendre la main à d’autres organisations connexes au Canada (comme Ingénieurs Canada)

et dans le monde (comme le Council of Academies of Engineering and Technological Sciences/CAETS).

Mobiliser les membres. Au cours de la dernière année, l’exécutif a travaillé avec diligence à l’élaboration d’un plan en vue de

rapprocher l’Académie des communautés locales, en établissant des groupes de l’Académie dans plusieurs villes canadiennes. Au

cours du dernier exercice, Richard Marceau a préparé un document de stratégie qui a été examiné en détail par l’exécutif.

Nous avons l’intention d’appliquer ce plan au cours de la prochaine année. Les villes ciblées pour tester ce concept sont

Toronto, Montréal et Calgary (et, par la suite, tout l’Alberta). Je m’attends à ce que des réunions régionales commencent

prochainement.

Rehausser la visibilité de l’ACG auprès de l’ensemble de la collectivité. Cet objectif a été réalisé de plusieurs façons.

D’abord, le site Internet de l’Académie a été actualisé et modernisé. Ensuite, lors de cette Assemblée annuelle, nous célébrons

le 25e anniversaire de l’Académie, une célébration qui devrait se poursuivre pendant le reste de 2012. En outre, nous avons

participé cette année à plusieurs événements internationaux, notamment une visite de la part de l’Académie chinoise du génie,

ainsi que le soutien du Jubilé d’argent de l’Académie indienne du génie. Enfin, la parution d’un supplément spécial sur les Filières

énergétiques dans le Globe and Mail a été une excellente façon de rehausser la visibilité de l’Académie. Il nous reste encore

beaucoup à faire dans ce domaine, mais nous avons réalisé des progrès importants.

Au cours de l’année écoulée, le conseil d’administration a évalué le Plan stratégique qui avait été revu par les Membres lors de

l’AGA de 2009. Le conseil a conclu que, dans l’ensemble, le Plan stratégique est toujours pertinent et fournit de bonnes

orientations à l’Académie. Cependant, il faut maintenant nous concentrer sur la mise en œuvre de ce plan au cours de l’année

qui vient. À cette fin, plusieurs actions précises ont été identifiées, et le nouveau président Richard Marceau les abordera dans

ses remarques. Enfin, je suis particulièrement heureuse des mises à jour et améliorations que nous avons apportées aux

procédures et pratiques de l’Académie. Moderniser les règlements administratifs et rationaliser l’ordre du jour et le

déroulement des réunions ne sont pas des actions spectaculaires, mais elles sont essentielles à l’amélioration du

fonctionnement de l’Académie. Je tiens à remercier Kevin et Valérie de se concentrer sur ces questions importantes et d’y

accorder leur attention. En tant que présidente, j’ai connu une année fort remplie, mais très gratifiante. L’Académie remercie les

membres du conseil exécutif qui nous quittent, Moyra McDill et Michael Charles, ainsi que Michael Avedesian, qui quitte le

conseil d’administration. Ces membres nous ont servis avec distinction pendant de nombreuses années. Nos meilleurs vœux de

succès au nouveau président Richard Marceau, qui entreprend une année passionnante et remplie de défis!

(suite de la page 4)

Rapport de la présidente à l’Assemblée générale annuelle 2012 (suite)

Nouvelles du Conseil des académies canadiennes (CAC) Le Conseil des académies canadiennes connaît l’une des années les plus remplies de son existence, avec 15 évaluations

scientifiques en cours. Les plus récents rapports du Conseil comprennent le rapport d’un comité d’experts intitulé Éclairer les

choix en matière de recherche : Indicateurs et décisions, qui a été publié le 5 juillet, et le rapport d’atelier Les quarante questions

prioritaires pour la recherche canadienne en sciences de la mer, publié le 17 juillet. Enfin, à la fin de juillet, le Conseil a publié Des

preuves avant tout, son Rapport annuel pour l’exercice 2011-2012. Tous ces documents peuvent être téléchargés dans les deux

langues officielles à partir du site Internet du Conseil : http://www.sciencepourlepublic.ca

Cet automne, le Conseil lancera le rapport du comité d’experts sur l’état de la science et de la technologie au Canada. Cette

évaluation est une mise à jour du rapport de 2006 sur le même sujet. Le Conseil publiera également le rapport du comité

d’experts sur les femmes dans la recherche universitaire. Pour plus de renseignements sur ces évaluations ou sur nos autres

projets en cours, voir : http://sciencepourlepublic.ca/fr/assessments/in-progress/science-tech.aspx

Pour vous tenir au courant des activités du Conseil, suivez-nous sur Twitter @sciencepourlepublic ou inscrivez-vous à notre

liste d’envoi, dans la page d’accueil de notre site Internet, www.sciencepourlepublic.ca.

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Innovation Reinvented: Six Games that Drive Growth

par Roger Miller, MACG et Marcel Côté, édité par University of Toronto Press –

Rotman-UTP Publishing

Depuis son lancement timide comme téléavertisseur bidi­rectionnel traitant les courriels en 1998, le

téléphone intel­ligent a fait l’objet de milliers d’innovations, ce qui a per­mis le lancement de nombreuses

entreprises de plusieurs milliards de dollars. Qu’est-ce que l’adepte de l’innovation a en commun avec la

création du Cirque du Soleil ou l’éla­boration d’un médicament contre le cancer? Roger Miller et Marcel

Côté expliquent la diversité de l’innovation dans Innovation Reinvented. Un sondage réalisé à l’échelle

mondiale auprès de plus de 800 entreprises novatrices, en plus de 50 études de cas, leur a permis

d’acquérir le point de vue unique d’innovateurs, enrichissant grandement notre compréhension de

l’innovation.

Innovation Reinvented détermine six tendances de base, ou « jeux de l’inno­vation »; chacune est associée à un ensemble de

compétences, de pratiques exemplaires et de facteurs de réussite. Les six jeux sont définis selon deux di­mensions : la maturité

du marché et l’architecture du produit.

Les tendances et stratégies en matière d’innovation dans les nouveaux marchés - soit les 15 à 25 premières années

suivant le lancement d’un nouveau produit - diffèrent grandement de celles dans les marchés arrivés à maturité. Non

seulement le rythme d’innovation diffère, mais la nature de l’innovation est différente, tandis que les nouveaux produits

sont définis et que leur clientèle est établie.

Les auteurs déterminent trois architectures de produit différentes, soit les produits autonomes, comme la machine

Nespresso omniprésente, les systèmes fondés sur une plateforme, comme le téléphone intelligent, avec lesquels les

avantages pour les consommateurs viennent autant de la pla­teforme que des modules, ou les systèmes fermés, comme

un avion, dans lesquels toutes les pièces doivent aller ensemble et une innovation à une composante exige un réglage de

l’ensemble du système.

L’innovation se produit dans le cadre d’un « jeu » durant lequel les entreprises se font concurrence en assurant l’innovation de

leurs produits et processus. Presque toutes les innovations sont cumulatives et sont des améliorations aux produits et aux

processus existants et, moins souvent, aux modèles opération­nels. Même si elles sont fortement visibles, les innovations

entraînant la création de nouveaux marchés sont rares. Le fait d’exceller sur le plan des innovations cumulatives est la marque

des entreprises vraiment novatrices.

Nouvelle publication

L’ACG est membre du CAETS (International Council of Academies of Engineering and Technological Sciences, Inc.), une

organisation indépendante, non politique et non gouvernementale d’académies des sciences et des techniques (une académie

membre par pays), qui a pour objectifs, notamment, de conseiller les gouvernements et les organisations internationales sur les

questions touchant les techniques et les politiques reliées à ses domaines d’expertise, et de contribuer au renforcement des

activités d’ingénierie et de technologie afin de promouvoir une croissance économique durable et le bien-être des sociétés

partout dans le monde.

L’ACG participe au CAETS sur plusieurs fronts. John Leggat, MACG, est membre du Comité technique sur le contrôle du bruit,

qui, à l’automne de 2011, a donné des présentations sur l’exposition au bruit provenant des transports au ministère de

l’Environnement du Japon et au Parlement européen. Le CAETS estime que les limites d’émissions sonores doivent influer sur

les technologies, et non les suivre loin derrière, ce qui est le cas depuis des décennies.

Bob Evans, MACG, a participé à une étude du CAETS, dirigée par l’Academy of Technological Sciences and Engineering (ATSE)

de l’Australie, sur l’analyse des stratégies en vue d’accélérer le déploiement d’énergies peu polluantes pour la génération

d’électricité en réaction aux changements climatiques. Faisant suite à une étude préliminaire, cette étude plus poussée a pour

but d’identifier les technologies qui permettront, avec le plus d’efficience et d’efficacité techniques et financières, de réduire les

émissions de carbone de centrales fixes.

Sous la direction de Ravi Ravindran, MACG, l’ACG organise, avec l’India National Academy of Engineering, un atelier conjoint

sur la technologie de combustion écologique du charbon, qui se tiendra à New Delhi en décembre 2012.

La réunion 2012 du CAETS, qui porte cette année sur le thème des transports, se tient à la fin d’août à Zurich. Une petite

délégation de l’ACG y assistera et rendra compte de son expérience dans le prochain bulletin.

Nouvelles du CAETS

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pyrométallurgie des métaux non ferreux. Comptant plus de 150 publications et 11 brevets à son actif, le professeur Utigard a

été l’instigateur de nombreuses avancées visant les aspects de chimie physique du raffinage des métaux. À l’Université de

Toronto, le professeur Utigard supervisait 22 étudiants en maîtrise et huit doctorants, sept chercheurs et boursiers de

recherches postdoctorales, ainsi que de nombreux étudiants de premier cycle dans les domaines de la minéralurgie, de la

thermodynamique, de la cinétique et de l’extraction et de la transformation durables des métaux. Le professeur Utigard était

titulaire de la chaire Gerald R. Heffernan en traitement de matériaux depuis 1999, et était Membre de l’Académie canadienne

du génie, ainsi que membre de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole.

George J.M. Zarzycki s’est éteint paisiblement le mardi 12 juin 2012. M. Zarzycki avait dirigé l’acquisition et la gestion

d’informations géographiques, de photogrammétrie, de télédétection, d’emplacements de lignes ferroviaires, et de levés

géodésiques et de recensement de ressources au Canada, en Amérique du Sud, en Afrique, au Moyen-Orient, en Australie et

dans les Caraïbes. Il avait assuré le leadership et été à l’avant-garde du développement et de la mise en œuvre de méthodes

numériques en photogrammétrie, cartographie automatisée, systèmes d’information géographique (SIG) et intégration de la

cartographie numérique et des technologies de télédétection et de SIG. En 1981, M. Zarzycki a été le premier non-Américain

élu au poste de président de l’American Society of Photogrametry and Remote Sensing, en plus de son poste de président de

l’Association canadienne des sciences géomatiques. Il était très fier d’avoir reçu la Croix d’Officier de l’Ordre du mérite de la

République de Pologne.

(suite de la page 9)

In Memoriam (suite 2)

Nouvelles du Partenariat en faveur des sciences et de la technologie (PFST/PAGSE)

Le Partenariat en faveur des sciences et de la technologie (PFST/PAGSE; www.pagse.org) est une association coopérative qui

regroupe 26 organismes nationaux, dont l’Académie canadienne du génie, qui oeuvrent dans le domaine des sciences et de la

technologie. Ces organismes représentent collectivement la communauté canadienne des sciences et du génie auprès du

gouvernement du Canada afin de faire progresser la recherche et l’innovation pour le bien des Canadiens. Récemment, le

Partenariat s’est engagé dans trois types d’activités.

En collaboration avec le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), le Partenariat propose chaque mois

un petit déjeuner-causerie sous le titre « Petit déjeuner avec des têtes à Papineau », qui a pour but de renseigner les

parlementaires sur les derniers progrès scientifiques et technologiques. En 2012, le PFST a organisé les présentations suivantes :

Decision-making in an uncertain world (La prise de décisions dans un monde incertain)

Daniel Krewski, Université d’Ottawa, le 9 février 2012

Geoscience as a Key to Canada’s Economic Competitiveness, Wealth and Development (Les sciences de la Terre : une clé de la

compétitivité économique, de la richesse et du développement du Canada)

James Franklin, Franklin Geosciences Ltd., le 1er mars 2012

The Lowdown on the Meltdown (Pleins feux sur la fonte des glaces)

Richard Peltier, Université de Toronto, le 29 mars 2012

Alternate futures for the oil sands industry: from the age of steam to the age of biology (D’autres horizons prometteurs se

dessinent pour l’industrie des sables bitumineux : de la vapeur à la biologie)

Stephen Larter, Université de Calgary, le 3 mai 2012

Sciences à la page est une initiative du Partenariat qui vise à offrir de courtes notes d’information sur la science et le génie en

rapport avec des sujets d’actualité pour les parlementaires canadiens; cette initiative est soutenue par le CRSNG et la

Fondation canadienne pour l’innovation. Le dernier numéro, publié en février 2012, portait sur la toxicologie. Des versions PDF

de tous les bulletins peuvent être téléchargées à partir du site Sciences à la page : www.sciencepages.ca.

Réunions mensuelles du PFST – Les invités, qui représentent la science et l’ingénierie dans certains secteurs du gouvernement

et de l’industrie, sont invités à assister aux réunions mensuelles du PFST, afin de présenter leurs perspectives sur la science et

l’ingénierie au Canada, sur les activités de leurs organisations et sur les enjeux et défis possibles qu’ils aimeraient voir le PFST

aborder. Les membres examinent aussi les activités et rapports du gouvernement fédéral, ainsi que les meilleures façons de

promouvoir et de soutenir les assises scientifiques du Canada. Les réunions ont lieu à l’Université d’Ottawa. Au cours de

l’année écoulée, le PFST a accueilli les invités suivants :

Le 31 janvier 2012 : Pierre Meulien, président et chef de la direction, Génome Canada

Le 28 février 2012 : Chad Gaffield, président, Conseil de recherches en sciences humaines

Le 24 avril 2012 : Dr Alain Beaudet, président, Instituts de recherche en santé du Canada

Le 31 mai 2012 : Suzanne Fortier, présidente, Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie

Page 20: COMMUNIQUÉ / N EWSLETTER · 2020-05-24 · En outre, j’avais remarqué que les académies britannique, américaine et australienne avaient toutes eu l’aide d’une institution

Je suis arrivé au poste de directeur général après une carrière diversifiée comme professeur,

administrateur universitaire, expert en fiscalité de la R-D, spécialiste en placements et investisseur en

capital risque. J’occupe ce poste depuis six mois seulement, mais j’ai déjà assisté à six réunions du comité

exécutif, trois réunions du conseil d’administration, huit réunions du conseil de gestion Trottier et une

réunion du conseil d’administration du Projet Trottier, une séance de planification stratégique, trois

réunions du Comité des candidatures, deux réunions du Comité de sélection et une séance de

dépouillement des votes, quatre réunions du Comité de planification de l’AGA, ainsi que de nombreuses

téléconférences avec des membres du conseil d’administration et d’innombrables rencontres avec des

partenaires et des fournisseurs. Toutes ces activités ont été très instructives, car j’ai ainsi découvert, entre

autres choses, l’ampleur des activités de l’Académie, mais aussi tout ce qui reste encore à faire.

Être directeur général de l’Académie est pour moi un immense honneur et une occasion de travailler de nouveau avec des

ingénieurs exceptionnels. J’ai hérité d’un poste qui a été très bien géré pendant 25 ans. Cependant, j’espère que les employés, le

comité exécutif, le conseil d’administration et les Membres accepteront volontiers certains changements qui nous permettront

de fonctionner au mieux de nos capacités collectives. Nous avons toujours disposé d’une excellente base de talents et d’une

orientation stratégique claire qui a été formulée en 2009 et récemment avalisée de nouveau par le conseil, avec des

modifications mineures. Nous devons maintenant nous concentrer sur son exécution afin de réaliser notre mission. Comme le

dit l’entreprise d’articles de sport Nike : « Just Do It ». Nous devons adopter un sentiment d’urgence et nous focaliser

fermement sur nos activités fondamentales, car le temps est compté, et nos ressources humaines et financières sont limitées.

Nous devons aussi respecter le travail de nos collègues et nous poser la question suivante : si un conseil d’administration ou un

comité a déjà pris une décision, pourquoi revenons-nous sur la question pour la énième fois? Les circonstances ont-elles changé

radicalement ou sommes-nous plus brillants que nos prédécesseurs? La réponse est fort probablement « non ».

J’ai aussi appris en six mois que notre personnel de 1,5 employé ne peut pas faire, à lui seul, tout ce que l’Académie doit

accomplir. Ailleurs dans ce bulletin, vous découvrirez de nouvelles occasions de vous porter volontaires. Nos bénévoles actuels

sont formidables : diligents, créatifs et prêts à fouiller dans leurs listes de contacts pour aider l’Académie. Mais il nous en faut

davantage! L’ACG a d’excellents antécédents en matière de bénévolat, et je vous mets tous au défi d’accepter avec

enthousiasme les tâches qui vous sont proposées et, en bons ingénieurs professionnels que vous êtes, de les exécuter dans les

délais fixés et de votre mieux. Dans le passé, si vous n’avez pas été invités à nous aider, c’est entièrement notre faute, et nous

allons corriger cette situation, car je crois que les organisations les plus performantes sont celles qui peuvent compter sur

l’engagement de leurs membres. Sinon, pourquoi sommes-nous là?

Jusqu’ici, je me suis concentré sur l’amélioration des processus internes, comme la révision des règlements administratifs,

l’adoption pour nos réunions d’un ordre du jour consensuel efficace, la reformulation des politiques en matière de finances et

d’adhésion, et la mise au point des procédures entourant les votes d’adhésion. Cette année, nous verrons aussi une nouvelle

étape dans le processus d’élection des Membres, à savoir que notre bureau examinera les mises en candidature soumises et les

renverra aux présentateurs si leur texte ne satisfait pas aux normes de qualité de l’ACG. En particulier, la citation de 100 mots

doit être très bien formulée, car il s’agit de la seule information dont disposent les électeurs et, si la citation est boiteuse, des

candidats valables peuvent aisément être rejetés. Bien qu’il reste encore beaucoup à faire pour rationaliser nos processus

internes, je souhaite maintenant me concentrer davantage sur les communications avec les membres. Jusqu’à présent cette

année, nous avons créé un groupe Facebook et, très récemment, ceux d’entre vous qui ont une adresse courriel valide ont été

invités à se joindre à notre groupe LinkedIn. J’estime que les deux efforts sont complémentaires. Le premier est très utile pour

diffuser des nouvelles, et j’ai constaté que les étudiants en génie s’y intéressent. Le second est un groupe fermé de Membres de

l’ACG, qui permet de lancer des sujets de discussion, pour déterminer, par exemple, à quelle initiative de génie, au-delà de

l’énergie, nous devrions nous atteler. Bien sûr, le site Internet de l’Académie demeurera la principale source d’information. Nous

espérons entreprendre cette année une importante mise à niveau technologique de ce site, tout en actualisant sa présentation

et ses fonctionnalités, en y ajoutant notamment des capacités transactionnelles et d’inscription en ligne.

Enfin, l’année 2012 marque le 25e anniversaire de l’Académie. Les Membres qui ont assisté au dîner d’intronisation ont entendu

la présentation de mon prédécesseur, Michael A. Ball, MACG, sur notre histoire, et Michael, Drew Wilson, MACG, et moi-même

avions préparé une présentation sur notre passé qui a été donnée durant le dîner. Les quelques prochains bulletins

comprendront une série d’articles historiques. Je suis très heureux que Drew, qui a été intronisé lors de la cérémonie de juin

2012, ait rédigé un intéressant article sur la fondation de l’Académie pour lancer cette série. Drew nous a également aidés à

archiver nos documents historiques à l’Institute of Technology de l’Université de l’Ontario, la bibliothèque qui héberge les

archives de nombreuses autres sociétés d’ingénieurs du Canada. J’ai rencontré quelques-uns d’entre vous lors de notre

Assemblée annuelle ou à d’autres occasions, et eu des conversations téléphoniques avec certains autres. Cette année, j’espère

pouvoir assister aux réunions de nos nouvelles sections et rencontrer encore plus de Membres. Et bien sûr, si vous vous trouvez

à Ottawa, n’hésitez pas à passer par nos bureaux du centre-ville. Sinon, n’hésitez pas à me contacter par courriel ou par

téléphone. Je serais très intéressé à connaître votre avis sur ce que l’Académie devrait entreprendre au cours de ses 25

prochaines années. — Kevin Goheen, PhD, P.Eng.

Rapport du directeur général