chu fort de france!!!

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Page 1: Chu Fort de France!!!
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PED1

TRAITEMENT CHIRURGICAL DES EPENDYMOMES DE L’ENFANT. EXPERIENCE A PROPOS D’UNE SERIE OPEREE ENTRE 2000 ET 2010.Alexandru Szathmari, Anne-Claire Ricci-Franchi, Carmine MottoleseService de Neurochirurgie Pédiatrique. Hôpital Neurologique et Neurochirurgical «Pierre Wer-theimer», Lyon, France

Objectif

Nous évaluons une nouvelle série d’épendymomes avec l’analyse des résultats selon localisa-tion.

Matériel et méthodes

Parmi les 29 enfants opérés, 20 cas (69%) sont localisés dans la fosse cérébrale postérieure (EpFp), 6 cas (21%) en supratentorielle (EpSt) et 3 cas (10%) en spinal (EpSp). L’âge de la série varie entre 2 mois et 16 ans. Pour les EpFp, 14 ont présentés des signes d’hypertension intra-crânienne non-spécifique (HIC), 5 un torticolis et 4 des troubles d’équilibre. Pour les EpSt, 3 cas on présente des céphalées et 2 des troubles visuels. 2 cas des EpSp ont présente des douleurs rachidiennes. 4 cas des EpFp ont été opérés admis dans notre centre pour un second-look (2 cas) ou pour une récidive (2 cas) après avoir été opérés dans un autre centre. La classification histologique selon OMS montre la prédominance du grade 2 pour les EpFp et le grade 3 pour les EpSt. Les EpSp sont uniquement de grade 2 ou 1. 8cas des EpFp ont eu une ventriculocister-nostomie endoscopique préopératoire. L’exérèse a été complète sauf 2 cas (1 EpSt et 1 EpFp). 6 patients ont eu une chimiothérapie et 13 enfants une radiothérapie.

Résultats

23 patients sont vivants avec une survie moyenne de 3,5 ans (6m à 10 ans). Trois patients sont décédés (2 EpFp et 1 EpSt). 4 enfants présentent une parésie de la VIIème paire des nerfs crâ-niens, 3 présentent troubles de la déglutition et 4 un syndrome cérébelleux. 15 enfants sont en âge scolaire, deux avec une assistance spécialise.

Conclusion

Cette série confirme que l’EpFp reste une maladie sévère. Le seul facteur pronostic important est l’exérèse complète mais avec risques des séquelles. La radiothérapie semble être plus effi-cace que la chimiothérapie. Les études génétiques ne permet pas encore d’améliorer la survie des EpFp qui représente une maladie à part. Les EpSt et EpSp semblent avoir une évolution plus favorable.

Contributions Orales

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PED2

MALIGNANT BRAIN TUMORS IN CHILDREN: A 19 YEARS EXPERIENCE OF A MO-ROCCAN CENTERFadwa Fliyou, Mounir Rghioui, Mohammed Haissam, Zineb Erradey, Abdelwahed Bertal, Said Hilmani, Abdenbi El Kamar, Abdessamad El AzhariService De Neurochirurgie Chu Ibn Rochd Casablanca, Maroc

Introduction: Malignant brain tumors represent 20% of all malignant diseases in childhood. They are the first cause of overall solid cancers and the second cause of malignant disease after leukemia in chil-dren.Methods: Our study in Neurosurgery department (Pr A. El Azhari) of U.H.C. IBN ROCHD Casablanca Mo-rocco is a retrospective study showing our experience in the last 19 years (1990 – 2010), in the management of malignant brain tumors in children.Results: In this period, 3641 cases of overall brain tumors were operated, 456 were under 15 years old and 138 of them were malignant ( 30,3%).The sex ratio was 1, 06 with an average age of 8, 16.The main localisation was in the posterior fossa (62, 12%).All our cases were operated with histological confirmation.Medulloblastoma represent the main histological finding, with 47, 7%, followed by anaplasic ependymoma 16,6% and glioblastoma 10,6%. Some rare tumors were confirmed, as pinealo-blastoma (1 case) and germinoma (1 case).The treatment used was surgery, chemotherapy and radiotherapy in 51, 5%, surgery with adju-vant chemotherapy in 25,7% of cases, and surgery with radiotherapy in 22,7%.42, 4% of our cases have no post-operative complications, 12, 1% have .Kept neurological com-plications, and 9,8% have kept an epilepsy. Until today, 20 cases are still under chemotherapy and 17 under radiotherapy.Conclusions:Early diagnosis and prompt neurosurgical consultation are the mainstay of the optimum manage-ment of malignant brain tumors in children. Surgery provides biopsy and decompression of the tumor.Adjuvant therapy is required in the majority of cases. Actually, advances in molecular genetics have assumed a role in treatment of malignant brain tumors in childrenLearning Objectives:1) exposing the experience of a neurosurgery center in a developing Country: Morocco2) Sharing experience, difficulties with other centers around the world3) Discuss treatment protocols for malignant brain tumor in children

PED3

LES TUMEURS DE LA FOSSE CEREBRALE DE L’ENFANT A CASABLANCA. A PROPOS DE 160 CASCompaore Pascal, Rghioui Mounir, Bertal Abderrazak, Chellaoui Abdelmajid, Ibahioin Khadija, Hilmani Said, Lakhdar Abdelkrim, Naja Abdessamad, Achouri Mohamed, Ouboukhlik Ali, El Ka-mar Abdenbi, El Azhari AbdessamadService de Neurochirurgie CHU IBN ROCHD Casablanca, MAROC

Introduction

Les tumeurs cérébrales représentent la 2e cause d’affections malignes de l’enfant après les leu-cémies. La localisation dans la fosse cérébrale postérieure représente plus de 50%. Elles se ma-nifestent par un syndrome d’hypertension intracrânienne par blocage de la circulation du LCR.

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Matériel et Méthodes

C’est une étude rétrospective basée sur l’étude des dossiers des malades et le suivi en consul-tation.

Entre 1996 et 2010 (14 ans), 160 enfants ont été opérés au CHU IBN ROCHD de Casablanca pour une tumeur de la fosse cérébrale postérieure.

Résultats

Parmi 278 tumeurs cérébrales de l’enfants traités sur 14 ans, 160 étaient localisées dans fosse cérébrale postérieure. La fréquence est estimée à 57,5 %.

L’age moyen est de 7,32 ans pour des extrêmes allant de 2 mois à 15 ans. 54% était des gar-çons.

Les types histologiques les plus rencontrés sont les astrocytomes (40%), les médulloblastomes (34%), les épendymomes (11%) et les gliomes (9%).

Le traitement était basée sur l’exérèse chirurgicale avec une dérivation première du LCR dans les formes associées à une hydrocéphalie.

Le traitement complémentaire (radiothérapie et/ou chimiothérapie) a été instauré dans les cas ou l’exérèse chirurgicale était incomplète et dans les tumeurs malignes.

Une méningite post-opératoire a été observée dans 18% de nos patients.

La mortalité globale est de 4% dans notre série.

Conclusion

Les tumeurs de la fosse cérébrale postérieure de l’enfant posent encore d’importants problèmes de morbidité et de mortalité. Elles doivent être diagnostiquées et pris en charge précocement.

Le pronostic est favorable dans les formes bénignes avec une exérèse chirurgicale totale mais la survie reste inférieure à 1 an dans les gliomes infiltrants du tronc cérébrale.

PED4

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DES CAVERNOMES. NOTRE EXPERIENCE SUR UNE SERIE PEDIATRIQUE ENTRE 2001 ET 2009Carmine Mottolese, Alexandru Szathmari, Anne-Claire Ricci-FranchiService de Neurochirurgie Pédiatrique. Hôpital Neurologique et Neurochirurgical «Pierre Wer-theimer», Lyon, France

Objectif

Nous présentons notre expérience dans le traitement neurochirurgical des cavernomes chez 31 enfants.

Matériel et méthodes

31 enfants on été opérés entre 2001 et 2009. La distribution par sexe est de 13 filles (42%) et 18 garçons (58%). L’intervalle d’âge est situe entre 8 mois et 17 ans avec une moyenne à 11,9 ans. Le tableau clinique est dominé par l’hémorragie présente dans 18 cas (58%) puis par la comitia-lité comme manifestation initiale dans 12 cas (39%). Dans 8 cas il s’agit d’une cavernomatose cérébrale et dans 4 cas d’une forme familiale. Dans un cas de cavernome de la protubérance, le tableau clinique et radiologique initial suggérait une lésion tumorale du tronc. La localisation su-pratentorielle est dominante avec 25 cas (81%) dans cette série. Dans les localisation au niveau de la FCP, moitie sont localisées au niveau du tronc cérébral (pont, n=4). Tous ces patients on bénéficié d’un IRM initiale et d’un traitement chirurgical avec l’exérèse de la lésion symptoma-tique. Dans 23 cas (74%), des méthodes de guidance stéréotaxique sans cadre (neuronaviga-tion) ont été utilisée lors de la chirurgie.

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Résultats

Dans tous les cas l’exérèse a été possible, même pour les localisations rolandiques ou au ni-veau du tronc cérébral. Pour la localisation supratentorielle l’évolution a été favorable dans tous les cas. 3 cas avec une localisation pontique ont présentés des déficits persistants : deux cas de parésie du VII (un avec parésie complète) et un cas avec un syndrome cérébelleux. Le contrôle de l’épilepsie a été observe dans tous les cas.

Conclusion

La chirurgie des cavernomes chez l’enfant est une option sure et, à part la localisation pontique, elle est peux iatrogène.

PED5

KYSTE COLOBOMATEUX DUNERF OPTIQUE A PROPOS D’UN CASBecherki YacoubiFaculté Médecine Alger, Algérie

Introduction :

Le kyste colobomateux du nerf optique est une anomalie très rare, non héréditaire, générale-ment uni latérale. Si la fente optique ne se ferme pas correctement, un colobome apparaît. Le développement d’un colobome peut être le résultat d’une agression externe du fœtus pendant la grossesse, ou dû à la mutation autosomique dominante (gène Pax).

Matériels et méthodes : Nous rapportons une observation d’un colobome du nerf optique cher un Nourrisson de 04 mois ayant présenté depuis la naissance une exophtalmie axile associée à une cécité droite.L’imagerie par résonance magnétique a mis en évidence, une cavité kystique intra orbitaire intra conique remplaçant le nerf optique dans sa totalité.Le traitement chirurgical a permis l’ablation totale de la lésion, à travers un abord latéral de Kron-lein. Le kyste était volumineux, donnant une exophtalmie inesthétique raison pour laquelle une excision chirurgicale a été réalisée.L’examen anatomopathologique a montré une paroi formée de tissu neurorétinien entouré de tissu glial.Le résultat était satisfaisant sur le plan esthétique, la perte de la vue est définitive.Conclusion : En cas de kyste colobomateux volumineux intra orbitaire, l’excision chirurgicale est indiquée, par contre un kyste colobomateux de petite taille peu expressif doit être respecté. Une surveillance clinique et radiologique s’impose.

PED6

LES KYSTES ARACHNOIDIENS SYLVIENS. MICROCHIRURGIE OU NEURO-EN-DOSCOPIE ? EXPERIENCE DANS UNE SERIES DE 70 CAS CINQ ANS APRES UNE COMMUNICATION PRECEDENTEFlavio Giordano, Barbara Spacca, Federico Mussa, Mirko Scagnet, Lorenzo GenitoriHôpital Pédiatrique «Anna Meyer» Firenze, Italie

Introduction et objectifs

La dérivation kysto-péritoneale (DKP) et la membranectomie microchirurgicale (MMC) sont les techniques classiques pour le traitement des kystes arachnoïdiens sylviens (KTS). La fenestra-tion neuro-endoscopique (FNE) est une nouvelle méthode avec moindre agressivité. Le but est d’analyser les résultats des techniques de MMC et FNE dans 70 patients cinq ans après une

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précédente observation.

Matériel et Méthode

Dans la période 1994-2011, 70 malades avec KTS symptomatique ont été opérés: 21 males, 19 females; âge moyen 7,2 ans. Les KTS sans parenchyme cérébrale attraversée et sans sai-gnament ont été opérés par FNE. 36 patients ont été traités par MMC (groupe A), 34 par FNE (groupe B). L’âge moyen a été de 8,4 ans dans le groupe A, de 6,2 ans dans le groupe B.

Résultats

Group A-MMC (suivi moyen: 2,2 ans) : 33 cas (91%) ont été améliorés, 3 ne sont pas variés. Les complications ont intéressé 3/36 malades (8,3%) atteints d’hygrome subdural (HSD) ou pseudo-méningocèle. Ces enfants ont eu besoin d’une DKP (1) et d’une dérivation subduro-peritoneale (DSDP) temporaire (2) pour une période moyenne de 8,2 mois. Au dernier contrôle, 22 patients avaient un KTS réduit, 7 stable et 4 disparu. Le patient avec DKP est encore dérivé.

Group B-FNE (suivi moyen: 2,6 ans) : 28 patients (82.3%) ont bénéficié d’une amélioration cli-nique, et 5 sont immodifiés. Morbidité opératoire 8/34 cas (23,5%) pour HSD traitée par DSDP (5 cas) temporaire mantenue pour une période moyenne de 11,5 mois. Trois cas ont eu besoin d’une DKP. Au dernier contrôle, 18 patients avaient un KTS réduit, 9 stable, 7 disparu. Les ma-lades avec DKP sont encore dérivés.

Conclusion

Les résultats cliniques et radiologiques sont presque les mêmes avec les deux techniques. L’avantage de la FNE est une moindre agressivité chirurgicale, comme démontré par l’absence de pseudoméningocèle. Les trois DKP secondaire dans le groupe B peut être en rapport avec l’âge plus basse. Ces résultats confirment l’expérience précédente.

PED7

SPINA BIFIDA APERTA : NOTRE EXPERIENCE A PROPOS DE 72 CASMohamed Lmejjati1,2, Khalid Aniba1,2, Mehdi Laghmari1,2, Houssine Ghannane1,2, Said Ait Benali1,2

1Université Cadi Ayyad, faculté de médecine et de pharmacie, Marrakech; 2Service de Neurochi-rurgie, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc.

ObjectiveLe terme de Spina bifida désigne plusieurs anomalies vertébro- médullaires ayant en commun une anomalie embryologique concernant le développement du tube neural.Les auteurs rapportent une série de 72 cas de Spina bifida aperta (SBA) dont le but est de souli-gner leur expérience sur la prise en charge thérapeutique de cette affection.Matériels et Méthodes Sur une période de 7ans allant de février 2002 à novembre 2009, nous avons colligé 72 cas de SBA. Ces patients ont été hospitalisés et traités au service de Neurochi-rurgie, CHU Mohammed VI de Marrakech, Maroc.RésultatsLe patient est sélectionné comme porteur de SBA lorsqu’il présente une tuméfaction postérieure en regard du rachis ayant un aspect en cocarde avec ou sans troubles neurologiques, neuro-or-thopédiques ou urologiques. Parmi les 72 patients, il y avait 41 garçons et 31 filles soit un sexe ratio de 1,3. 35 enfants sont premier ou second dans la famille soit 46% des cas. L’âge des pa-tients varie entre 1 mois et 6 ans mais 80 % des malades sont âgés de moins de 3 mois; 4 cas négligés ont consulté à l’âge de 4 et 6 ans. La fréquence de recrutement était en moyenne de 11 cas par an. La malformation a été bien épidermisée dans 39 cas soit 54% des cas.15 malades présentaient une fistule du LCR avec signes de surinfection locale dans 10 cas. Un déficit sensitivomoteur a été noté dans 48 cas à type de paraplégie flasque dans 28 cas, para-parésie dans 20 cas. 5 cas présentaient une anesthésie thermo-algique. 14 patients avaient une béance anale. La macrocranie a été retrouvée dans 60 cas de SBA. 4 patients présentaient un retard de développement psychomoteur dont 3 avaient une myoloméningocèle de siège lombo-

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sacré et l’autre de localisation lombaire. Le tableau malformatif associe en plus 3 cas d’hernie inguinale, 1 cas d’hernie ombilicale, 1 cas d’hernie inguino-scrotale bilatérale, 2 cas de prolapsus rectal et 4 cas d’hypospadias.Les malformations des pieds étaient les plus fréquentes, trouvées dans 30 % des cas. 9 patients dans notre série présentaient un pied bot varus équin bilatéral. Un seul malade avait en plus du pied bot une déformation thoracique. 2 patients présentaient une association de luxation congé-nitale de la hanche et pied bot.La tomodensitométrie cérébrale a été réalisée dans tous les cas montrant une hydrocéphalie chez 90 % des malades. L’imagerie par résonance magnétique de la malformation, faute de moyenne, n’a été pratiquée que six fois.68 patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical de la malformation et d’une dérivation ventri-culopéritonéale dans le même temps opératoire avec des suites simples. Un bilan malformatif a toujours été fait.L’évolution a été favorable dans 48 cas soit 70 %. Emaillée de complications; avec 4 cas de mé-ningite traitée avec bonne évolution et cinq cas de dysfonctionnement du shunt révisé. 2 cas de dysfonctionnement de la ventriculocisternostomie dérivé. 3 cas de fistule du liquide céphalorachi-dien opéré.L’évolution est stationnaire dans 35 cas soit 72%, alors qu’une discrète amélioration motrice est notée dans 9 cas soit 28%. Un décès a été noté chez un nourrisson où la malformation était de localisation cervicale.ConclusionL’amélioration du pronostic lointain nécessite une collaboration multidisciplinaire et des parents ; ce qui facilitera l’autonomie et donc l’insertion sociale du patient.

PED8

SPONDYLOLISTHESIS DE GRADE 1 PAR ISTHMOLYSE : INTERET DU TRAITE-MENT PAR CORSETMaxime Ros, Emmanuel Moyse, Marion Reddy, Franck Accadbled, Sergio Boetto, Jérôme Sales de GauzyCHU Toulouse, France

Introduction

La prise en charge du spondylolisthésis de grade 1 par lyse isthmique (Spl1) est controversée, dans la littérature la majorité des études ne montre pas d’évolution clinique différente entre les patients traités par corset et sans corset.

Notre étude a pour but d’évaluer l’effet du corset dans le Spl1 chez l’enfant.

Patients

Nous présentons une série rétrospective de 155 enfants présentant un Spl1. Age moyen 12 ans (3 – 17), 82 garçons, 73 filles.

Ils ont été classés en 3 groupes (G) à partir de la classification de Steiner et Micheli :

G1 (Pas de douleur, sport sans restriction) 32 cas (20.5%),

G2 (Gêne occasionnelle mais sport sans restriction ou douleur en cas d’activité importante, mais vie quotidienne normale) 69 cas (44.5%),

G3 (Douleur dans la vie quotidienne) 55 cas (35%),

Les G1 et G2 n’ont pas eu de traitement ou un traitement par rééducation.

Le G3 a été traité par corset.

Résultats

A court terme,144 patients ont pu reprendre ou poursuivre une vie normale. 11 patients du

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groupe 3 (20%) présentant des douleurs persistantes à l’arrêt du corset ont été opérés.

A moyen terme 45 patients (non opérés) ont été réévalués avec un recul moyen de 7 ans (2-16).

12 G1 initiaux : 6 G1, 6 G2 à distance,

16 G2 initiaux : 7 G1, 9 G2 à distance,

17 G3 initiaux : 3 G1, 14 G2 à distance.

Au recul, l’équilibre Sagittal a été évalué chez 22 patients. 9 G1, 13 G2 :

Respectivement incidence pelvienne 75.5°/66.3°, version pelvienne 16°/11.7°, pente sacrée 58.3°/54.6°, lordose lombaire 37.1°/41°.

Il n’existe pas de différence significative entre les 2 groupes

Discussion et conclusion

En accord avec la littérature. Le corset présente un intérêt en phase aiguë avec des douleurs in-validantes dans la vie courante. Par contre à moyen terme, il ne se dégage pas d’influence entre abstention thérapeutique, rééducation ou corset. On remarque que la majorité des patients ayant présenté initialement des douleurs invalidantes ont pu reprendre une vie normale, mais présen-tent des douleurs épisodiques.

PED9

DERIVATION VENTRICULO-VESICULAIRE : A PROPOS DE TROIS CASPhilippe Coubes, Mathieu Vassal, Jerome Cochereau, Syril James, Hossein AllalCHU MONTPELLIER, France

Nous rapportons l’expérience initiale de la dérivation ventriculo-vésiculaire chez trois enfants en échec grave des sites de dérivation classique.

Nous décrirons le matériel et la technique coelioscopique utilisée.

Il s’agit d’un cathéter dont l’extrémité a été modifié pour permettre sa suture au péritoine vésicu-laire afin de le stabiliser définitivement. L’implantation coelioscopique permet l’évaluation de la cavité péritonéale et l’implantation sécurisée dans la vésicule sans abord direct.

Au plan physiologique, ce site de drainage a de nombreux avantages et a permis de contrôler une situation de mauvais pronostic chez les enfants opérés. Nous ne déplorons pas dans l’im-médiat de nouvelle complication.

Les durées de suivi sont douze ans (prématurité post-hémorragique), deux ans (post infectieuse) et six mois (post-hémorragique) .

RAC11

EVALUATION DE L’INTERET DE LA FLUOROSCOPIE 3D INTRA-OPERATOIRE DANS LA MISE EN PLACE DE VIS PEDICULAIRES LOMBAIRES PAR VOIE PERCU-TANEEFrançois Waterkeyn, Thierry Duprez, Edward Fomekong, Christian RaftopoulosCliniques universitaires Saint-Luc, Belgique

Introduction

La précision du vissage pédiculaire lombaire par voie percutanée est rendue difficile par le manque de repères anatomiques. Nous rapportons notre expérience en utilisant une fluorosco-pie 3D intra-opératoire (F3Di).

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Matériel et méthode

Entre juin 2010 et février 2011, 24 patients consécutifs âgés de 21 à 84 ans (âge moyen = 59 ans) et souffrant de douleurs lombaires chroniques réfractaires au traitement médical, ont béné-ficié d’une ostéosynthèse percutanée avec ou sans arthrodèse en utilisant le système Viper 2 (DePuy Spine) et une fluoroscopie de type Artis zeego (Siemens). Une première F3Di a été réa-lisée après mise en place des broches de Kirschner, et celles placées en dehors du pédicule ont été repositionnées. Une seconde F3Di a été effectuée après insertion des vis pédiculaires percu-tanées (VPP), et chacune d’entre elles a été gradée en fonction du degré d’effraction pédiculaire (0, pas d’effraction; I, <2mm; II, 2 - 4mm; III, >4mm). Toutes les VPP grade III et les grades II trop médiales ont été repositionnées. Les VPP grade I et 0 ont été acceptées. Au total, 11 Kirschner ou VPP ont été repositionnées. Un scanner postopératoire a été réalisé chez tous les patients et chacune des VPP a été gradée par un radiologue indépendant.

Résultats

Sur un total de 106 VPP, le scanner a montré 101 (95.3%) grade 0, 2 (1.9%) grade I, 1 (0.9%) grade 2 et 2 (1.9%) grade 3. En absence de correction intra-opératoire, on aurait eu 91 (85.8%) grade 0, 2 (1.9%) grade I, 3 (2.8%) grade 2 et 10 (9.4%) grade 3. L’analyse statistique de la F3Di comme outil d’imagerie intra-opératoire a montré une valeur de sensibilité et de spécificité de respectivement 95% et 80% pour la reconnaissance des grades 0, et de 50% et 95.2% pour celle des grades I. Elles sont de 100% pour la reconnaissance des grades II et III. Aucune com-plication n’a été reportée dans cette série.

Conclusion

La F3Di permet de détecter durant l’intervention les broches de Kirschner et les VPP mal posi-tionnées, et ainsi améliorer le taux de VPP grade 0 et I de 85.8 à 97.2%.

RAC12

LA FIXATION OCCIPITOCERVICALE POUR LE TRAITEMENT DES INSTABILITES CRANIOCERVICALESIhab Zidan, Wael FoadAlexandria University, Egypte

Introduction: The occipitocervical junction presents a unique, complex, biomechanical interface between the cranium and the upper cervical spine. Occipitocervical fixation has undergone significant evolu-tion due to advances in operative techniques and instrumentation techniques.Objective: The purpose of this study was to evaluate clinical and radiographic results of occipitocervical fu-sion in patients with craniocervical instabilities and to compare these results with others reported in the literature.Methods: This retrospective study reviewed 10 patients who underwent occipitocervical fixation for cra-niocervical instabilities between June 2007 and June 2010 in Alexandria hospitals. There were 7 males and 3 females and their ages ranged from 16 to 63 years with mean age of 42.1 years. As regard the clinical presentation, all patients had presented with neck pain before surgery, 8 patients (80%) with myelopathy, and 7 patients (70%) had presented with a neurological deficit either motor or sensory or both. The etiologies of occipitocervical instability in our study were trauma in three patients, rheumatoid arthritis in three patients, tumor in two patients and Down syndrome in two patients. All patients had preoperative craniocervical plain X-ray, CT and MRI examination. All patients underwent occipitocervical fixation surgery with various fixation systems and autologous bone grafts for fusion. Fusion was assessed by plain cervical X-ray films and CT scan, and the neurological outcome by Frankel grade. The mean follow-up period was 14.7 months (range, 4–24 months) including both clinical and radiological examination.

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Results:There were no operative mortalities or vascular injuries in our series. Two of our patients showed transient neurological deterioration postoperatively that had resolved within three months. We had two cases with superficial wound infection and one case with cerebrospinal fluid fistula. The mean operation time was 207 min (range 130–320 min) and the mean volume of blood loss was 354 ml (range 120–750 ml). Neck pain improved in all patients and no new instability developed at adjacent levels. Regarding the Frankel grade, five patients had shown improvement (Three patients improved from Frankel grade C to grade D, one patient from Frankel grade A to grade B and one patient from Frankel grade D to grade E), while five patients remained at the same Fran-kel grade. A solid fusion was achieved in nine patients out of ten (90%).Conclusion: Occiptocervical fixation is indicated in the management of cranicervical instabilities resulting from trauma, rheumatoid arthritis, tumors and congenital anomalies of the craniocervical junction. Ac-curate imaging studies and proper patient selection are the keys to a successful outcome. Occi-pitocervical fusion procedures can be performed with low morbidity. A comprehensive knowledge of the anatomy of the occipital-cervical junction is imperative. A wide variety of stabilization tech-niques and instrumentation systems are currently available, each of which has its own advan-tages and disadvantages.

RAC13

OSTEOSYNTHESE DU RACHIS DORSAL: 82 CASSaid Hilmani1, Abderrazak Bertal1, Khadija Ibahioin1, Abdessamad El Azhari3, Abdenbi El Kamar2

1Faculté de médecine Casablanca, Maroc; 2CHU Ibn Rochd; 3Société marocaine de la chirurgie du rachis

Introduction:

Le traumatisme du rachis dorsal est moins fréquent que celui du rachis lombaire, mais de pro-nostic plus grave. Pour analyser les résultats cliniques de la chirurgie du rachis dorsal nous rap-portons une sérié de 82 cas.

Matériel et méthode:

C’est une étude rétrospective de 82 traumatismes du rachis dorsal opérés au CHU Ibn Rochd de Casablanca durant la période entre 2000 et 164 traumatisés du rachis dorsal. Il s’agit de 57 hommes et 25 femmes, avec un âge moyen de 36 ans.

Résultats:

Un trouble neurologique est noté dans 45.12% qui était complet dans un tiers. Les fractures tassements prédominaient par 82.8%. La D12 est la plus touchées avec 57%. Tous les patients étaient opérés par voie postérieure avec une ostéosynthèse et une laminectomie dans 43 cas dont . L’évolution globale est marquée par 5 cas de récupération neurologique (14.3%). Elle est analysée en classant les patients d’abord en fonction du déficit neurologique, puis en 3 groupes en fonction du degré du recul du mûr postérieur du corps de la vertèbre atteinte et l’apport de la laminectomie. Ceux qui n’avaient pas de déficit, tous ont bien évolué dont 2 avaient un déficit partiel avec récupération. Parmi 35 patients déficitaires qui ont tous bénéficié de la laminecto-mie, 5 ont récupéré le déficit dont 4 avaient un déficit partiel. Un des patients qui n’avaient pas de recul deux qui avaient un recul inférieur à un tiers avaient présente une complication neuro-logique transitoire, les autres ont bien évolué. Trois des patients qui avaient un recul supérieur à un tiers ont récupéré le déficit.

Discussion et conclusion:

La laminectomie, en de hors d’un déficit moteur ou d’un recul supérieur d’un tier, ne doit pas être systématique.

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RAC14

DECOMPRESSION LOMBAIRE VIA OSTEOTOMIE DE L’APOPHYSE EPINEUSE POUR LE TRAITEMENT DE SPONDYLOLISTHESIS DEGENERATIVEMohammed Al Jumaily, Joseph Tang, Martin WilbyThe Walton Centre, Royaume-Uni

Objectif: Observer l’innocuité et l’efficacité d’une technique mini destructive de décompression sans fu-sion chez les patients présentant une sténose lombaire secondaire à spondylolisthésis dégéné-rative.Méthodes:30 patients présentant un spondylolisthésis dégénérative (SD) ont été consécutivement traité par un seul rachidien. Tous les patients présentaient une claudication neurogène secondaire à la SD. Tous les patients ont été opéré avec décompression lombaire en utilisant une technique d’ostéotomie de l’apophyse épineuse (1). En bref, cette approche ne requiert qu’une approche musculaire unilatérale avec la préservation du ligament inter épineux. Une décompression stan-dard centrolateral est ensuite réalisée. Données, composées de la score visuel analogique et douleurs dans les jambes et ODI ont été recueillies avant et après l’opération.Résultats:La majorité des patients étaient des femmes (23) avec un âge médian de 66 ans. 29 patients avaient grade 1 et 1 patient de grade 2. Le niveau de l’indice a été principalement L4 / 5 (25 pts, 83%) et L3 / 4 dans le reste (5 pts, 17%). 5 patients ont été notés pour avoir une déformation plan frontal ainsi que SD. 3 patients ont subi 2 niveaux de décompression. La durée moyenne de séjour est de 2 jours (extrêmes: 1 à 13 jours). 2 patients a subi une brèche durale lors de la chirurgie (les deux avec une scoliose). Parmi eux, un avait besoin d’une deuxième opération pour réparer une pseudoméningocèle.Tous les patients se sont améliorés après l’opération (de 3 à 26 mois; moyenne sur 8 mois). ODI nettement améliorée après l’opération (p <0,05). Un patient, cependant, ont développé une réci-dive des symptômes à 3-6 mois. Répétant l’imagerie a confirmé un feuillet accrue et une sténose récurrente. Ce patient a subi une re-décompression complétée par la fusion instrumentée.Conclusion:La technique décrite ci-dessus facilite une méthode sûre de décompression seul, sans fusion chez les patients avec SD, même chez les patients atteints de scoliose. La procédure est sans danger, efficace et facile à apprendre. Récupération postopératoire est rapide avec une hospita-lisation de courte durée. En dépit de préserver le ligament inter épineux, 2 / 30 patients (6%) a progressé à un glissement plus exigeant sagittal fusion.

RAC15

TRAITEMENT PAR VERTEBROPLASTIE ET KYPHOPLASTIE. EXPERIENCE DU SERVICE DE NEUROCHIRURGIE DU CHU AVICENNE (2006-2010)Mustapha HEMAMA, Yassaad Oudrhiri, Nizar El Fatemi, Rachid Gana, Moulay Rachid El Maa-quili, Fouad BellakhdarCHU Avicenne, Maroc

Objectifs. Rapporter l’expérience du Service de Neurochirurgie au CHU Avicenne de Rabat dans le traite-ment des fractures-tassements vertébraux ostéoporotiques et métastatiques par la vertébroplas-tie et la kyphoplastie percutanées et évaluer les effets de ces deux techniques à court et à long terme sur la douleur et sur la stabilité rachidienne.Patients et méthodes. Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les sujets ayant été traité par vertébroplastie ou par kyphoplastie entre 2006 et 2010 dans notre service. 26 patients au total (8 femmes et 18

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hommes, âge moyen = 54) ont été inclus dans cette série. L’efficacité de la technique utilisée a été évaluée à l’aide de l’échelle visuelle analogique (EVA) et à la mesure de la cyphose. En outre, les complications observées en post-opératoire ont été notées.Résultats. L’ensemble de la série a été suivi avec un recul moyen de 21 mois. 20 patients ont subi une vertébroplastie et les 6 autres une kyphoplastie. Au total, 28 vertèbres ont été traitées. En post-opératoire immédiat, une diminution significative du score moyen de la douleur sur l’échelle EVA a été observée chez l’ensemble des patients (de 7/10 à 1/10). Une réduction de la cyphose chez le total des patients a été observée (moyenne=6.1°). La mobilité a été retrouvée après 24 heures sans corset ni orthèse avec une reprise rapide de l’activité physique pour 24 patients. Un seul cas de détérioration neurologique postopératoire une laminectomie décompressive a été réa-lisée en urgence avec bonne évolution postopératoire est rapporté. Aucun cas de fracture des vertèbres adjacentes après traitement par vertébroplastie ou kyphoplastie n’a été constaté dans notre série.Conclusion. La vertébroplastie et la kyphoplastie sont 2 techniques peu invasives permettant d’obtenir chez des sujets fragiles, une amélioration rapide et significative de la douleur associée aux fractures-tassements vertébraux.

RAC16

SÉQUESTRECTOMIE ENDOSCOPIQUE LOMBAIRE PAR VOIE INTERLAMINAIRE : PREMIÈRES EXPÉRIENCES ET ÉTUDE D’UNE SÉRIE DE 50 CASJean-Yves Fournier, Heiko RichterSNCLF, Suisse

Objectif

Evaluer les difficultés d’introduction de la technique de séquestrectomie endoscopique lombaire (SEL) par 2 neurochirurgiens ainsi que les résultats cliniques des 50 premiers patients opérés par voie interlaminaire pour hernie discale lombaire.

Matériel et méthode

Analyse des dossiers des 50 premiers patients ayant subi une SEL pour hernie discale lombaire, avec évaluation de la durée de l’intervention, du taux de conversion et des complications.

Résultats

Entre le 04.04.2007 et le 07.02.2011 cinquante patients ont subi une SEL pour une hernie dis-cale lombaire. La majorité des patients (46) ont été opérés au niveau L5/S1, en fin de série 4 patients ont été opérés au niveau L4/5, également par voie interlaminaire. La durée du temps opératoire ainsi que le taux de conversion ont diminué régulièrement durant la période d’obser-vation ; de même les rares complications ont été observées au début de la période. L’augmenta-tion d’assurance des opérateurs a aussi permis d’augmenter la complexité des cas, ce qui s’est accompagné d’une élévation de l’âge moyen.

Conclusion

L’analyse des données a permis de mettre en évidence une courbe d’apprentissage, liée à l’ac-coutumance au nouveau contexte avec la vision en 2 dimensions, l’orientation intra-opératoire et une instrumentation différentes . Une expérience de plus de 30 cas semble nécessaire avant d’atteindre un niveau de sécurité confortable.

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RAC17

IMPLANT DYNAMIQUE CERVICAL. ALTERNATIVE ENTRE FUSION PAR CAGE ET PROTHESE DE DISQUEGuy MatgéCentre Hospitalier de Luxembourg, Luxembourg

La fusion cervicale accélère la dégénérescence adjacente (DA). Le DCI combine les avantages de technique de fusion(par cage) avec la préservation du mouvement des prothèses. L’implant en titane de forme anatomique est un spacer dynamique et auto-stabilisant la colonne cervicale tout en contrôlant la flexion-extension, mouvement principal du rachis subaxial. L’absorption de choque (prévention de DA) est un avantage notable par rapport à la plupart des prothèses.

Les indications du DCI concernent les segments symptomatiques et mobiles (>3°F/E) de C3 à C7 avec hernie discale, discopathie dégénérative, sténose canalaire centrale ou latérale, ainsi que la protection des niveaux adjacents à une ancienne fusion (clichés dynamiques cervicaux et IRM préopératoires indispensables).

Avec un recul de 6 ans pour les 12 premiers cas opérés, la mobilité est conservée ou réduite sauf un cas de fusion à 18 mois. Les niveaux adjacents semblent conservés. Le risque de mi-gration antérieure de l’implant est réduit depuis les modifications (2008) de design du DCI, d’ins-trumentation et de technique chirurgicale. Les résultats cliniques de 44 patients suivis de 2008 à 2010 sont très encourageants de sorte que 91% des malades optent pour la même opération. Les effets adverses observé sont 2 migrations antérieures asymptomatiques, 3 cas d’ossifica-tions mineures, 1 cas de subsidence asymptomatique et 1 cas de DA.

Le DCI a des indications nettement plus large que les prothèses conventionnelles comme la rotation cervicale est contrôlée: l’arthropathie n’est pas une contre-indication contrairement aux prothèses. Une hernie discale molle chez un sujet jeune peut justifier d’une prothèse, mais à 2.5 fois le prix du DCI.

L’arthrodèse cervicale intervient dans la DA. Il est licite de retarder la fusion le plus longtemps possible avec l’arthroplastie. La fusion lente semble également protéger la DA. Le DCI est une alternative intéressante entre cage et prothèse.

RAC18

EXPERIENCE AVEC 500 PROTHESES DISCALES CERVICALES DEPUIS 2004Peter-Michael Zink, Marc SchnetzkeATOS Klinik Heidelberg, Allemagne

Entre Juin 2004 et Octobre 2010 l’auteur a implanté 500 prothèses discales cervicales du type Prodisc-C auprès 331 patients.

La discectomie a été effectué dans tout cas avec la résection bilatérale des processus uncinati d’après JUNG.

La quote-part des effets secondaires indésirables pendant toute cette période a été basse:

1,5 % de révisions pour dislocation ou desserrement de la prothèse

3,6 % parésie du n.recurrens

1,5 % lésion temporaire d’une racine neurale.

89 patients avec 124 prothèses entre 2004 et 2007 ont été évalués, avec un âge moyen de 50,3 ans, dont 43 femelles et 46 mâles.

Les douleurs, soit locales, soit radiculaires, soit maux de tête, ont amélioré d’un VAS de 7,9 à 2,0 après six moins.

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27 de 45 patients avec une sensibilité troublée,

30 de 34 patients avec des parésies,

22 de 26 patients avec une démarche troublée ont démontré une amélioration.

99,2 % des patients ont démontré une amélioration de la mobilité du rachis cervical.

La quote-part de nécessité d’une nouvelle opération, soit révision, soit segment voisin pour une dégénération secondaire a été seulement un tiers d’un groupe comparable avec une fusion cer-vicale: 6 de 89 contre 18 de 91.

En somme l’abandon de la fusion cervicale en faveur de l’implantation d’une prothèse a été un bon succès.

RAC19

INTERET DE L’INJECTION DE COLLE BIOLOGIQUE SOUS TDM DES KYSTES DE TARLOV ET RESULTATS A PARTIR D’UNE SERIE DE 95 CASDaniel Maitrot1, Georg Zollner2, Frédérique Daemgen3

1SNCLF, France; 2Société Française de Neuroradiologie; 3Club Electrophysiologie du périnée

Notre objectif.

Evaluer le rôle pathogène des kystes de Tarlov dans un certain nombre de situations cliniques avant toute décision chirurgicale.

Matériel et méthode.

Parmi 300 dossiers et/ou patients, examinés entre juin 2004 et décembre 2009, nous avons sélectionné 95 patients (86 femmes et 9 hommes) dont la symptomatologie associait de façons diverses :

lomboradiculalgies sacrées, douleurs sacro-coccygiennes, pelviennes, inguinales, périnéales, altérations uro-génitales et sexuelles

et présentant aux explorations neuroradiologiques les points communs suivants :

kystes de Tarlov sacrés, souvent au niveau S2 et/ou S3

érosions des arcs postérieurs sacrés en regard des kystes

altérations de la communication entre le fourreau dural et les kystes, bien mises en évidence sur les clichés retardés de la radiculosaccographie.

Au fur et à mesure de notre expérience, nous avons accordé une place croissante à l’exploration électrophysiologique et avons tenté en 2008/2009 de nous priver de la radiculosaccographie avec clichés tardifs.

Résultats.

17 absences d’efficacité sur la symptomatologie clinique

2 échecs techniques

2 cas particuliers

6 ponctions simples sans injection de colle biologique (Tissucol*) les kystes s’étant avérés com-municants

3 aggravations transitoires tant sur les algies que sur les troubles urinaires

65 régressions de la symptomatologie, soit rapidement soit dans les semaines suivant l’injection. Selon la durée de cette amélioration ou du moment de la réapparition des symptômes, se discu-tait la place de la chirurgie voire d’une nouvelle injection de colle biologique.

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Commentaires

Nous présentons notre façon actuelle d’explorer ces patients et nos critères de sélection, tant pour l’injection de colle biologique sous TDM que pour d’éventuelles interventions en fonction des résultats observés. Nous détaillons également les corrélations entre nos échecs ou nos réussites et les particularités anatomo-cliniques rencontrées (multiplicité des kystes, extension pelvienne, antécédents chirurgicaux) ainsi que les résultats post-opératoires observés chez les patients où le test s’est avéré un échec ou lorsque la symptomatologie est réapparue.

RAC110

KYSTES DE TARLOV. INJECTION INTRA KYSTIQUE DE COLLE BIOLOGIQUE SOUS TDM. TECHNIQUE ET ILLUSTRATIONS RADIOLOGIQUESGeorg Zollner1, Daniel Maitrot2

1Société Française de Neuroradiologie; 2SNCLF, France

Matériel et critères de sélection.

A partir d’une série de 95 patients porteurs de kystes de Tarlov, vus en consultation puis en hos-pitalisation entre octobre 2004 et décembre 2009, parmi près de 300 dossiers ou patients, nous présentons les caractéristiques de la méthode d’injection intrakystique de colle biologique sous TDM. Ces patients ont tous subi les investigations multiples nécessaires au diagnostic et leurs points communs sont :

· d’avoir une symptomatologie clinique pouvant correspondre à l’atteinte du ou des deux plus gros kystes

· d’objectiver une érosion nette de l’arc postérieur en regard du ou des kystes à ponctionner

· d’avoir des kystes dont le diamètre transversal minimum est de 10 mm

· d’être non ou peu communicants à la radiculosaccographie avec clichés tardifs.

Méthode

La ponction est réalisée sous anesthésie locale et sous contrôle tomodensitométrique avec deux aiguilles de 20G et se doit d’être totalement atraumatique. Après prélèvement de LCR, une kys-tographie est pratiquée pour s’assurer du caractère peu ou non communicant du ou des deux kystes ponctionnés. L’injection de la colle biologique (Tissucol*) est ensuite pratiquée de façon à remplir la plus grande partie du ou des deux kystes sélectionnés. Vient ensuite le contrôle tomo-densitométrique et l’ablation des aiguilles à PL.

Ensuite, le patient reste alité pendant deux heures et subit un contrôle clinique le soir et le lende-main où il est autorisé à quitter le service. Il est revu après 6 semaines et à plus long terme, en fonction de son évolution clinique.

Une IRM de contrôle était volontiers pratiquée à 3 mois, au début de notre expérience.

Présentation radiologique des résultats

Nous présentons de façon détaillée, tant sur le plan clinique que radiologique, 3 observations illustrant cette approche qui se voulait d’abord diagnostique et se révèle en fait, également théra-peutique.

Discussion des problèmes techniques

Nous détaillons les quelques difficultés techniques rencontrées, soit lors de la ponction du ou des kystes, soit en fonction du matériel utilisé, soit lors de l’injection de la colle biologique et/ou de sa préparation, ainsi que les raisons qui nous ont conduits assez rapidement au choix de ponctionner le kyste ou les deux kystes avec deux aiguilles, ainsi que les raisons qui font que nous ne ponctionnons pas plus de deux kystes

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VAS1

CEPHALEE Chroniques SYMPTOMATIQUE D’ANEVRYSME INTRA CRANIEN AVANT FISSURATION ? UNE ETUDE CAS-TEMOINSophie Curey, Stéphane Derrey, Olivier Langlois, François ProustCHU Rouen

Objectifs

L’objectif était d’analyser le statut céphalalgique d’une cohorte de patients avant rupture anévris-male en comparaison d’un groupe témoin (T), afin d’identifier des critères sémiologiques orien-tant vers une céphalée symptomatique de l’AI.

Patients et méthode

La cohorte étudiée comprenait 40 patients consécutifs admis pour un AI rompu et pouvant ré-pondre à un questionnaire. Un groupe T apparié en âge et sexe était constitué de patients vo-lontaires hospitalisés pour spondylarthrose lombaire dégénérative. Un questionnaire standardisé utilisant les critères de l’International Headache Society permettait de classer les céphalées et leur stabilité ou non. Cette analyse prospective, réalisée par un neurologue unique, comparait deux périodes : l’année précédant le dernier trimestre et le dernier trimestre avant l’hospitalisa-tion. Les comparaisons utilisaient le test exact de Fisher (variables qualitatives), les tests t de Student ou de Mann-Withney (variables quantitatives).

Résultats

Durant le dernier trimestre précédant l’hospitalisation le statut céphalalgique était significative-ment modifié dans la cohorte AI (52,5%) par rapport au groupe T(12,5%). Les modifications des céphalées chroniques étaient plus fréquentes dans la cohorte étudiée (35,5% ; 11 patients) et au minimum 2 variables étaient modifiées chez 8 patients. Les céphalées en coup de tonnerre concernaient exclusivement le groupe AI et retrouvées chez 17,5 % d’entre eux.

Discussion

Les céphalées chroniques comme les céphalées en coup de tonnerre durant le dernier trimestre précédant la rupture anévrismale peuvent être le témoin d’une transformation symptomatique d’un AI non rompu.

VAS2

RÉGULARITÉ DES MOUVEMENTS ALTERNÉS DIGITAUX SUIVANT UNE HÉMOR-RAGIE SOUS-ARACHNOÏDIENNEDaniel Denis, Alexander Weil, Michel Wieslaw BojanowskiCentre Hospitalier de l’Université de Montréal, Canada

Objectifs: La régularité des mouvements répétés permet d’évaluer les aires motrices associatives servant à la planification, l’exécution et la répétition des gestes. Les effets de l’hémorragie sous-arachnoï-dienne (HSA) et de son traitement sur la régularité des mouvements alternés digitaux (RMAD) sont inconnus. Les objectifs de cette étude sont : (1) Analyser la RMAD, chez des patients traités pour un anévrisme intracrânien rompu ou non rompu. (2) Déterminer si la RMAD est associée à la santé fonctionnelle après une HSA.Méthodologie: Étude prospective de 31 patients traités pour anévrisme cérébral qui ne présentent pas de paré-sie. Un groupe contrôle a été apparié pour l’âge et le sexe. Les mouvements répétitifs de flexion-extension de l’index ont été mesurés à l’aide d’un accéléromètre positionné sur la face dorsale de l’index. Les sujets devaient suivre un signal auditif ou visuel émit à 1.30 Hz. Les résultats d’accélérométrie ont été transformés par la méthode de Fourier rapide afin d’obtenir un index de

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régularité. La santé fonctionnelle a été mesurée par les questionnaires SF-36, GHQ-12, GOS et mRS.Résultats: Nos données préliminaires soutiennent que la RMAD est diminuée significativement suivant une HSA même en l’absence de lésions ischémiques. La présence de lésions ischémiques est cependant associée à une RMAD plus faible. La RMAD post-HSA semble s’améliorer avec le temps. Le traitement d’un anévrisme non rompu n’affecte pas la RMAD. Il semble exister une corrélation entre la santé fonctionnelle et la RMAD.Conclusion: Les patients ayant subit une HSA qui ne présentent pas de parésie ont une diminution significa-tive de la RMAD, même en l’absence de lésion ischémique. La RMAD semble pouvoir prédire la présence d’une atteinte de la santé fonctionnelle.

VAS3

LES CAVERNOMES INTRAMEDULLAIRES; ANALYSE DE 5 CAS ET REVUE DE LA LITTERATUREMohammed Yassaad Oudrhiri, Nizare El Fatemi, Mustapha Hemama, Rachid Gana, Rachid El Maaqili, Fouad BellakhdarCHU Ibn Sina Rabat, Maroc

Objectifs : Les auteurs exposent leur expérience dans la prise en charge des cavernomes intramédullaires en insistant sur la présentation clinique, l’intérêt de l’IRM dans le diagnostic et le choix de la technique chirurgicale dont découle le pronostic fonctionnel.Matériel et méthodes : Tous les patients pris en charge pour un cavernome intramédullaire dans les 10 dernières an-nées ont été revus, avec évaluation comparative du statut fonctionnel par l’échelle de Mc Cor-mick. Une analyse de l’imagerie médullaire, des modalités thérapeutiques, du résultat anatomo-pathologique ainsi que du pronostic à long terme ont également fait l’objet de ce travail.Résultats : 5 patients ont été colligés entre 1999 et 2009. Il s’agissait de 3 femmes et 2 hommes, d’une moyenne d’âge de 41 ans et une durée d’évolution moyenne pré-opératoire de 12 mois. Tous les patients ont été admis à l’occasion d’un accident hémorragique avec tableau de compression médullaire brutal : cervical dans 1 cas, dorsal dans 2 cas et un syndrome du cône médullaire dans 2 cas. Tous les patients ont bénéficié d’une IRM médullaire avec séquences angiogra-phiques, ayant montré l’aspect caractéristique de cavernome, en localisation centromédullaire dans un cas et postérieur dans 4 cas. L’angio IRM était normale dans tous les cas, éliminant ainsi d’autres types de malformations vasculaires.La prise en charge thérapeutique a été chirurgicale dans tous les cas, basée sur un abord pos-térieur avec myélotomie. L’exérèse a été complète et l’examen anatomopathologique a permis la confirmation diagnostique dans tous les cas. L’évolution post-opératoire a été favorable dans tous les cas (passage d’un grade III à I dans 3 cas et d’un grade IV à II dans 2 cas). Aucun cas de récidive n’a été noté durant la durée d’évolution.Conclusion : L’exérèse chirurgicale en bloc est le traitement de choix dans les cavernomes intra-médullaires symptomatiques dont le diagnostic radiologique est essentiellement basé sur l’IRM.

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ROLE DE L’IRM A TRES HAUT CHAMP (7T) DANS L’IMAGERIE VASCULAIRE CE-REBRALE, APPLICATIONS SCIENTIFIQUES ET CLINIQUES EN NEUROCHIRURGIEDino Saban1, Philip Damman1,2, Karsten Wrede1,2, Mark Ladd2,3, Ibrahim Sandalcioglu1, Ulrich Sure1

1Département de Neurochirurgie, Hôpital Universitaire de Essen, Allemagne; 2Institut Erwin L. Hahn pour l’Imagerie par Résonnance Magnétique, Université de Duisbourg-Essen, Allemagne; 3Département de Radiologie et Neuroradiologie Diagnostique et Interventionnelle, Hôpital Univer-sitaire de Essen, Allemagne

Objectifs: Grâce au rapport signal sur bruit (signal-to-noise-ratio, SNR) et à une susceptibilité supérieurs aux scanners à bas et moyens champs, les IRM à très hauts champs permettent une améliora-tion de la résolution spatiale ainsi qu’une accélération des temps d’acquisition en imagerie céré-brale. Malgré des temps de relaxations T1, T2 et T2* différents, un taux d’absorption spécifique supérieur (spécifique absorption rate, SAR) et des artéfacts plus prononcés, nécessitant une adaptation des paramètres des séquences, cette technique a le potentiel d’améliorer l’imagerie préopératoire en neurochirurgie. Nous présentons ici les résultats de notre expérience mono centrique dans l’utilisation d’un protocole d’imagerie à 7 Tesla (T) pour l’imagerie vasculaire céré-brale.Méthode: Différents protocoles d’acquisitions sont employés avec un scanner de 7T (Magnetom 7T, Sie-mens Healthcare, Erlangen, Allemagne) équipé d’une bobine de gradient de 125 cm avec une amplitude maximale de 45 mT/m et de 220 mT/ms de slew rate. Nous utilisons une antenne tête émettrice-réceptrice à 8 canaux produite sur commande, auparavant testée en simulation et calibrée, ainsi qu’une antenne tête à 1 canal d’émission et 32 canaux de réception commerciale-ment disponible (Nova medical Corp., USA). Afin de comparer nos résultats, nous avons réalisé des séquences correspondantes sur un scanner de 1.5T (Avanto, Siemens Healthcare, Erlan-gen, Germany) équipé de la même bobine de gradient. Des séquences avec et sans produit de contraste de gradient d’écho (GE), de turbo spin echo (TSE), de fast low angle shot (FLASH), ainsi que des séquences de susceptibilité magnétique (susceptibility weigthed imaging, SWI) sont acquises chez des volontaires sains, porteurs d’angiomes caverneux, d’anévrismes crâ-niens, de malformations artériovéneuses (MAVs) ou de fistules artériovéneuses.Résultats: L’IRM à 7T permet l’acquisition d’images de haute résolution du Cercle de Willis. La visualisa-tion de petites structures vasculaires, telles que les artères lenticulostriées est possible dans des temps d’examen raisonnables en utilisant l’angiographie time of flight (TOF). La résolution préopératoire des anévrismes crâniens est comparable à celle obtenue par angiographie par soustraction digitale en ce qui concerne la représentation de la configuration micro anatomique dans notre série de 8 patients porteurs d’anévrismes cérébraux de localisations différentes. Les séquences TOF sont également puissantes pour caractériser les MAV (4 cas) et les fistules artériovéneuses (1 cas). Les séquences SWI sont quant à elles très utiles en complément aux autres séquences IRM pour le diagnostic des angiomes caverneux. Dans notre série de 30 pa-tients porteurs d’angiomes caverneux, les séquences SWI se sont révélées supérieures aux acquisitions IRM conventionnelles dans la détection de ces lésions et des données préliminaires suggèrent dans certains cas que cette méthode permet également la visualisation de structures veineuses associées à ces malformations.Conclusions: L’IRM à 7T pourrait à l’avenir améliorer l’imagerie préopératoire en neurochirurgie. Les résultats préliminaires de petites séries cliniques démontrent le potentiel des IRM à très hauts champs pour des applications sélectionnées. Toutefois, des problèmes non résolus à ce jour concernant les bobines de gradient et les systèmes de radiofréquence (RF) limitent encore le potentiel de cette technique.

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VAS5

ANOMALIES DE DEVELOPPEMENT VEINEUX CEREBRALNajia El AbbadiSNCLF, Maroc

Patient de 54 ans, hospitalisé en urgence pour déficit hémicorporel avec paralysie oculomotrice.

L‘IRM réalisée en urgence, a montré un hématome sur un cavernome du plancher du 4°ventri-cule associé à une DVA.

L’angio-IRM ne montrait pas de signes en faveur de malformation artérioveineuse.

Lors de la chirurgie du cavernome, l’aspect peropératoire du cavernome remanié prêtait confu-sion avec une malformation artérioveineuse (MAV) avec présence d’une volumineuse veine de drainage. La résection a été reportée jusqu’à la réalisation d’une artériographie pour éliminer une MAV laquelle nécessiterait une embolisation suivie éventuellement d’une chirurgie.

L’intérêt de cette observation est de connaître l’aspect IRM de la DVA lorsqu’elle est associée à un cavernome puisque l’attitude thérapeutique en dépendra.

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BOW HUNTER SYNDROME. A PROPOS DE 8 CASBernard George, Damien BressonSNCLF, France

Le Bow Hunter syndrome correspond à une compression extrinsèque intermittente de l’artère vertébrale au niveau de la charnière cranio-cervicale. Il s’agit d’une pathologie rare qu’il faut sa-voir reconnaitre car elle peut entrainer des lésions ischémiques sévères. Le traitement est chirur-gical par décompression de l’artère vertébrale.

Notre série comprend 8 cas dont 4 adultes et 4 enfants. La compression était unilatérale 6 fois et bilatérale 2 fois; elle était due à une bande fibreuse dans 4 cas, à une anomalie osseuse dans 2 cas et l’association des deux dans 2 cas. Chez deux patients, des images d’infarctus étaient présentes en IRM. Chez tous les patients ont été observés des manifestations d’insuffisance ver-tébro-basilaire régressives sauf chez un patient qui conserve une hémiparésie.

Le traitement a toujours comporté une décompression de l’artère vertébrale par voie antérolaté-rale 6 fois et par voie postéro-latérale 2 fois. Deux fois elle a été associée à une fixation occipito-cervicale en raison d’une instabilité de la charnière cranio-cervicale.

Aucune morbidité n’a été déplorée.

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TECHNIQUE OPERATOIRE DE LA DREZOTOMIE MICROCHIRURGICALE (DMC) POUR DOULEURS NEUROPATHIQUES APRES LESION TRAUMATIQUE DU CONE MEDULLAIRE. (vidéo –présentation : 5 minutes)Marc Sindou, Santiago Driollet, Patrick MertensHôpital Neurologique P. Wertheimer, France

Des douleurs neuropathiques viennent fréquemment compliquer les lésions de la moelle épi-nière et des racines spinales (avec une incidence de 35% pour les lésions du Cône médullaire et/ou de la Queue de cheval, après fracture de la charnière thoraco-lombaire). Notre expérience clinique nous a montré que (seule) la composante segmentaire de ces douleurs pouvait être supprimée de façon durable par la DREZotomie, et cela dans les ¾ des cas. La chirurgie en est

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souvent difficile, du fait des remaniements cicatriciels.

Le cas illustratif est celui d’un patient atteint de douleurs segmentaires de topographie L2 à L5 des deux membres inférieurs, associant des décharges électriques sur fond douloureux lanci-nant et brûlant, d’une intensité de 9/10 sur l’échelle EVA.

La technique opératoire comporta les étapes suivantes : décubitus ventral sur coussin, laminec-tomie Th10-L2 ; ouverture de la dure-mère et libération de la moelle et des racines de l’arachnoï-dite engainante ; identification du sillon dorso-latéral, longé par l’artère dorso-latérale émanant à gauche d’une branche postérieure de l’artère d’Adamkiewicz, naissant de L2 gauche ; récline-ment des radicelles lombaires L1 à L5 pour accéder à la berge ventro-latérale du sillon; incision longitudinale aux microciseaux et au microbistouri ; microcoagulations de la DREZ et de la corne dorsale, tous les millimètres, de L2 à L5, jusqu’à une profondeur de 3 mm avec 45° d’obliquité.

La chirurgie fut suivie d’une sédation de la douleur des deux membres inférieurs (0 à l’échelle EVA) permettant de supprimer les thérapeutiques antalgiques.

Dans la série globale du service de 42 cas de douleurs « segmentaires » après atteinte trau-matique du cône médullaire, le taux de sédation (= suppression des antalgiques opiacés et de classe II-III) a été de 73% à long terme (Kaplan-Meier analyse).

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TECHNIQUE OPERATOIRE DE LA DREZOTOMIE MICROCHIRURGICALE (DMC) POUR LES DOULEURS NEUROPATHIQUES APRES AVULSION DU PLEXUS BRA-CHIAL (vidéo-présentation, 5 minutes)Marc Sindou, Santiago Driollet, Patrick MertensHôpital Neurologique P. Wertheimer, France

Des douleurs neuropathiques viennent compliquer les traumatismes du plexus brachial, dans 90% des cas lorsque les lésions siègent entre le ganglion spinal et la moelle, cad. en situation préganglionnaire, en particulier en cas d’avulsions. Ces douleurs associent généralement une composante paroxystique (à type de décharges électriques) et un fond douloureux permanent (à prédominance de brûlures et broiements). Ces douleurs sont le plus souvent rebelles aux traitements médicamenteux et à la stimulation médullaire (puisque les lésions sont pré-ganglion-naires).

Le cas illustratif est celui d’un patient victime d’avulsion des racines cervicales avec douleurs d’une intensité 9 sur l’échelle EVA.

La technique opératoire fut la suivante : décubitus ventral avec cou légèrement fléchi et tête basse pour éviter une trop grande fuite de LCS ; hémilaminectomie C4-C7 avec conservation des épineuses et des articulaires ; ouverture de l’arachnoïde siège d’une arachnoïdite ; identifi-cation du sillon dorso-latéral, puis incision du sillon aux micro-ciseaux et au micro-bistouri à 35° d’obliquité ; microcoagulations à la pince bipolaire de la DREZ et de la corne dorsale tous les millimètres sur toute la hauteur de la moelle désafférentée, jusqu’à une profondeur de 3 mm.

Dans la série globale du service, de 84 cas le taux de sédation (=suppression des antalgiques opiacés et de classe II-III) a été globalement de 76% à long-terme (Kaplan-Meier analyse), de 84% pour la composante paroxystique et de 73% pour le fond douloureux permanent.

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STEREOTACTIC MICROENDOSCOPY FOR TRANSVENTRICULAR ANTERIOR THA-LAMUS LEAD IMPLANTATION IN THE TREATMENT OF REFRACTORY EPILEPSY BY DBS - technical notePhilippe Coubes, Victoria Gonzales, Laura Cif, Arielle Crespel, Philippe Gelisse, Ana Moura Ri-beiro, Syril JamesCHU Montpellier, France

The use of DBS has recently been proposed for treating refractory epilepsy (Fisher et al, SANTE study group, Epilepsia 51(5):899-908 2010). The target to be reached is the anterior thalamic nucleus located immediately under the choroidal fissure to be approached through the anterior horn of the lateral ventricle. The small distance to the glomus of the choroidal plexus (potentially mobile) with the superior choroidal vein and artery, to the thalamo-striate vein and the density of the ependymal vessels in this area must be considered as the reported risk of bleeding, coming with a blind insertion of the lead, is 4.5% in the SANTE pilot study.

We discuss the interest of using a micro endoscope (1.5mm) (Storz*) during the course of the stereotactical procedure to be inserted in the canula just before the insertion of the lead. This al-low to check for the absence of vessel at risk of bleeding when entering the thalamus in the ven-tricle and does not lengthen the operation.

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VALEUR DE LA MESURE DU DIAMETRE DE L’ENVELOPPE DU NERF OPTIQUE PAR L’ECHOGRAPHIE POUR LA DETECTION DE L’HYPERTENSION INTRACRA-NIENNEJulie Dubourg1, Emmanuel Jouanneau2, Mahmoud Messerer2, Etienne Javouhey3, Behrouz Kas-sai11Inserm, CIC201, Lyon, F-69000 France; Univ Lyon, Lyon, F-69000 France; CHU Lyon, Hop L Pradel, Service de Pharmacologie Clinique, EPICIME, F-69000 France; 2Service de Neurochirur-gie, Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer, Lyon, France; 3Service de Réanimation Pédiatrique, Hôpital Femme Mère Enfant, Lyon, France

Objectifs : La technique de référence pour la mesure de la pression intracrânienne (PIC) demeure la mise en place, invasive, d’un capteur intraparenchymateux ou intraventriculaire. La mesure du dia-mètre de l’enveloppe du nerf optique (DENO) par échographie est une méthode non invasive qui a été décrite comme outil diagnostique pour la détection de l’hypertension intracrânienne (HTIC), grâce à la mesure de la distension des espaces sous-arachnoïdiens qui entourent la por-tion rétrobulbaire du nerf optique. Le but de cette méta-analyse était d’évaluer les performances diagnostiques de cet outil pour la détection de l’HTIC en comparaison à la méthode de référence (PIC).Méthodes : Une revue systématique de la littérature, sans restriction de langues, a été réalisée dans des bases de recherche électronique. Les études étaient retenues quand il y avait comparaison entre l’échographie du DENO et le capteur intraparenchymateux ou intraventriculaire.Résultats : Six études, incluant 231 patients, ont été inclues dans la méta-analyse. Le seuil utilisé, pour déterminer la positivité de l’échographie du DENO, variait entre les études de 5 mm à 5.9 mm. L’HTIC était définie comme une augmentation de la PIC égale ou supérieure à 20 mmHg. Pour la détection de l’HTIC, la sensibilité moyenne de l’échographie du DENO comparée au gold stan-dard (capteur invasif de PIC) était de 90% [95% IC : 80% - 95%], la spécificité moyenne était de 85% [95% IC : 73% - 93%] et le diagnostic odds ratio était de 51 [95% IC : 22 – 121]. L’aire sous la courbe SROC (Summary receiver-operating characteristic) était de 0.94 [95% IC: 0.91 – 0.96].

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Conclusions: L’échographie du DENO montre un bon niveau de performance diagnostique pour la détection de l’HTIC. En situation de décision clinique, cette technique pourrait aider les neurochirurgiens et les réanimateurs à mieux poser les indications de pose de capteur de PIC dans les situations où il n’existe pas de recommandations spécifiques.

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LES HYDROCEPHALIES CHRONIQUES DE L’ADULTE FACTEURS DE PRONOSTIC ET BONS CANDIDATS A LA CHIRURGIEFaycal Moufid, Nizare El Fatemi, Mustapha Hemama, Rachid Gana, Rachid El Maaqili, Fouad BellakhdarService de Neurochirurgie de l’Hôpital Ibn Sina. Maroc

Objectif :Nous rapportons une étude rétrospective de la conduite à tenir diagnostique et thérapeutique de l’hydrocéphalie chronique de l’adulte (HCA), avec proposition d’un certain nombre de facteurs pronostiques.Matériel & méthodes : Etude rétrospective, de Janvier 1997 à Décembre 2007. Tous les patients ont été examinés en pré et en postopératoire, 3 mois, et/ou 6 mois puis et/ou tout les ans (données de la consulta-tion). Les Critères d’inclusion sont : tableau clinique HCA, tableau radiologique, dossiers exploi-tablesRésultats : 33 patients étudiés, avec 2 groupes de résultats : Résultats cliniques, et Complications ou morbi-dité. Pour les résultats cliniques, l’âge moyen est de 62,3 ans, prédominance masculine. Les an-técédents: hypertension artérielle 7cas, Diabète 3cas, Cardiopathie 4cas. La Durée d’évolution des symptômes est de 1,55 ans en moyenne. La Chirurgie a compris : shunt ventriculoperitoneal (DVP) 29 / 33 cas, Valve Pression (P) programmable 9 cas ( réglage de la valve à 8 -10 cm H20) Valve P fixe ( basse pression) 20 Cas. Les Résultats post opératoires : Complications avec infec-tion 2 cas, hyperdrainage 3 cas (3 réinterventions), mortalité 3 cas. Les Résultats cliniques post opératoire: Amélioration par l’interrogatoire du patient ou de l’entourage, examen clinique : amé-lioration de 22 cas sur 33, avec Recul de 2 ans en moyenne. Les Variables significatives sont : Triade complète ou trouble de la marche au 1er plan, Index bifrontal (IBF) > 0,5, durée d’évolu-tion de la symptomatologie < 2 ans, et Test de résistance à l’écoulement du liquide cérébrospinal (LCR) positif.Conclusion: Bons candidats à une dérivation: Triade complète ou trouble de la marche au 1er plan, et IBF > 0,5 ; Le Test de résistance à l’écoulement du LCR permet de sélectionner les patients. Enfin, la persistance de la dilatation ventriculaire après DVP n’est pas corrélée aux mauvais résultats cli-niques.

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PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DES TRAUMATISMES CRANIO ENCEPHALIQUES ENAbd-El Kader Moumouni1, Emile Mansenh2, Thomas Lokossou3, Holdan Fadigba2, Huguer Gan-daho2, Kisito Quenum2, Martin Chobli31CHU Yopougon, Cote d’Ivoire; 2SAMU BENIN; 3Service Polyvalent Danesthesie Et De Reanima-tion

Introduction

Les traumatismes crânio-encéphaliques sont les manifestations encéphaliques, d’apparition im-médiate ou retardée, suite à une agression physique directe ou indirecte, de la boite

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crânienne. L’évolution immédiate peut être imprévisible. Sa prise en charge commence depuis le lieu de l’accident. C’est l’une des pathologies pour lesquelles, la prise en charge préhospitalière est bien codifiée.

Objectifs

Les auteurs rapportent, l’expérience du SAMU Bénin, dans la gestion pré hospitalière des trau-matisés crâniens à travers 146 cas.

Résultats

Sur les 146 patients, 116 sont de sexe masculin soit 79%, avec un âge moyen de 32 ans. 68% des traumatismes sont survenus par accident de la voie publique. Et la demande d’aide du SAMU a été formulée par les usagers de la voie publique pour 41% des blessés. Environ 8 % sont des traumatisés crâniens graves dont plus des ¾ sont décédés en réanimation. Dans l’équipe d’intervention du SAMU, il y avait un médecin réanimateur dans prés de 77 %. Pour les autres équipes, il y avait soit un chirurgien, soit un médecin généraliste. 34 blessés ont bénéficié d’un transport dans un matelas coquille. Le collier cervical rigide a été utilisé chez les 8 trauma-tisés graves. La durée d’hospitalisation des patients est comprise entre quelques heures aux ur-gences et 90 jours dans le service d’hospitalisation. 09 patients sont décédés dont une patiente avant d’arriver aux urgences.

Conclusion

La gestion préhospitalière des traumatisés crâniens a connu un meilleur essor avec le SAMU au Bénin. Mais beaucoup de travail reste encore à faire.

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BRECHES OSTEO-DURALES DE LA FOSSE TEMPORALESadok Ben Amor1, Nejib Khouja1, Aouidj Lassaad2, Hela Hajri31Clinique Neurologique La Soukra; Tunis; (Tunisie); 2Institut National de Neurologie; Tunis ; (Tuni-sie); 3Hôpital Charles Nicolle; Tunis; (Tunisie)

Introduction:Les brèches osteo-durales spontanées de LCS au niveau de l’oreille moyenne sont relativement rares et de diagnostic difficileMéthode:Etude rétrospective de 5 observationsRésultats: L’effusion de liquide dans l’oreille moyenne a été révélateur chez 2 patients, une otorrhée (2 pa-tients) et une rhinorrhée ( 1 patient)Le diagnostic a été établi grâce a l’IRM et CT scan4 patients ont été opérés par voie sous-temporale et 1 patient par voie trans-mastoïdienneLe défet osseux était multiple incluant le tegmen et la masoide dans tous les cas, complexe pre-nant tout le toit de l’os temporal (1patient) et plus général dans un cadre polymalformatif chez un patient.Le colmatage était suffisant chez 3 patients. Deux récidives ont nécessite des PL déplétives chez un patient et une dérivation lombo-péritonéale chez un autre.Conclusion:Les défets ostéo-duraux temporaux sont souvent multiples.La prise en charge est plus difficile dans les cas complexes polymalformatifs

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DU BON USAGE DES TETIERES A PRISE OSSEUSE EN NEUROCHIRURGIE : RE-VUE DES COMPLICATIONS ET RECOMMANDATIONS D’UTILISATIONPierre-Aurélien Beuriat1, Bogdan Ene2, Bernard Vallee3, Moncef Berhouma4

1Hospice civil de Lyon, France; 2Hospice civil de Lyon, France; 3Hospice civil de Lyon, France; 4Hospice civil de Lyon, France

Plusieurs types de têtières sont utilisés en neurochirurgie, permettant une fixation de la tête et une sécurité lors d’interventions intéressant l’extrémité céphalique ou le rachis cervical.

Des complications, liées à leur utilisation, peuvent survenir, particulièrement dans la population pédiatrique. Les auteurs proposent de réaliser une revue exhaustive de la littérature et présen-tent une série de recommandations pour éviter ces complications.

Parmi 26 cas de complications liées à l’utilisation de ces têtières, collectées dans 17 articles, 9 (34,61%) sont survenues chez des adultes et 17 (65,39%) chez des enfants (âge inférieur à 18 ans). Les complications retrouvées, parfois associées, étaient : bris de têtière (7,7%), héma-tomes extra-duraux (38,5%), fractures du crâne (61,5%, essentiellement chez les enfants) sans ou avec déchirure de la dure-mère (19,2%), embolies gazeuses (15,4%), fistule artério-veineuse post-traumatique au dépens des vaisseaux méningés moyens (3,8%), anévrysme post-trauma-tique de l’artère temporale superficielle (3,8%), fracture de sinus frontal associée à une rhinor-rhée (3,8%).

Une connaissance de l’anatomie du scalp et du crâne est indispensable pour diminuer l’inci-dence des complications lors de l’utilisation d’une têtière à prise osseuse, notamment le réseau vasculaire superficiel ainsi que l’innervation du scalp.

Les auteurs rappellent les recommandations d’utilisation de ce type de têtière : Eviter l’usage d’une têtière à prise osseuse dès que possible, inspecter la têtière à chaque utilisation, planifier un entretien régulier et un stockage adéquat, fixer la têtière en évitant les structures vasculo-ner-veuses du scalp et les zones de fragilité osseuse, utiliser des pointeaux pédiatriques chez l’en-fant, mettre de la pommade bétadinée sur les pointeaux, toujours retirer les pointeaux lorsque le patient est en position horizontale et adapter la pression de serrage.

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DEVENIR DES PATIENTS PRIS EN CHARGE PAR LE SAMU BENINAbd-El Kader Moumouni1, Thomas Lokossou2, Emile Mensanh2, Hugues Gandaho2, Madinath Agbetou2, Martin Chobli21CHU Yopougon, service de Neurochirurgie; 2Service Aide Médicale d’ Urgence SAMU BENINU

L’enquête a porté sur 172 patients dont 61 % des sont des adultes jeunes d’âge compris entre 15 et 45 ans, une prédominance féminine à 60% ; sexe ratio = 0,67.

91% des demandes d’aides sont de nature urgente. 54 % des interventions sont régulées en moins de 5 minutes. Dans une proportion de 58%, les interventions ont une durée totale com-prise entre 60 et 90 minutes et 74% des interventions du SAMU au Bénin se déroulent dans un milieu hospitalier. 80 % des patients sont acheminés aux urgences du Centre Hospitalier Uni-versitaire et les détresses neurologiques et les urgences obstétricales sont les motifs d’appel les plus fréquents. L’altération de l’état de conscience est l’élément majeur des détresses neurolo-giques. De tous les patients pris en charge dans un cadre de traumatisme, 62% sont des trau-matisés crâniens. 88% des patients ont bénéficié d’une voie veineuse périphérique. 19 patients ont été intubés. Pour 15 % patients, l’état clinique s’est amélioré aux soins exclusifs du SAMU. 31 % des patients ont une durée d’hospitalisation comprise entre 2 et 3 jours. Près de 22 % des patients soit 38, sont décédés en cours d’hospitalisation dont 24 décès survenus en

Réanimation et 19 survenus dès le premier jour.

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PRISE EN CHARGE DES SYRINGOMYÉLIES AU CHU IBN ROCHD DE CASABLANCA. ANALYSE DE 42 CASPascal, Compaore; M. Aminou, Sanda; Mohamed, Mokri; Khadija, Ibahioin; Said, Hilmani; Abdelhakim, Lakhdar; Abdessamad, Naja; Ali, Ouboukhlik; Abdenbi, El Kamar; Abdessamad, El Azhari Casablanca, MA

Introduction La syringomyélie est une cavité intra médullaire remplie de LCR (Liquide Céphalo-Rachidien) consécu-tive en règle générale à une perturbation de sa circulation extra médullaire. L’obstacle siège habituelle-ment au niveau de la charnière crânio-cervicale définissant les syringomyélies foraminales. Nous rap-portons l’expérience du Service de Neurochirurgie du CHU IBN ROCHD de Casablanca en matière de syringomyélie sur une période de 17 ans. Matériel et Méthodes De 1993 à 2010, 42 cas de syringomyélie ont été prise en charge dans notre service. C’est une étude rétrospective basée sur l’étude des dossiers des patients et de leur suivi en consultation. Résultats Nous avons recensé 19 hommes et 23 femmes avec un age moyen de 42 ans pour des ex-trêmes allant de 7 à 61 ans. La fréquence moyenne est de 2,35 cas par an, mais il y a eu une recrudes-cence ces 5 dernières années avec une fréquence atteignant 5 cas par an. Une décompression crânio -cervicale a été réalisée dans 36 cas (86%), contre une dérivation syringo-péritonéale ou syringo sous arachnoïdienne dans 5 cas (12%). Après un recul de 36 mois, une amélioration clinique a été observée dans 65,5% des cas alors que 22% des patients sont restés stationnaires. Conclusion Le diagnostic précoce des cavités syringomyéiques, la recherche de malformations de la charnière crânio-cervicale et d’autres lésions associées, possible actuellement grâce à l’IRM, doit être effectués devant un tableau clinique évocateur. La décompression de la charnière crânio –cervicale reste la méthode la plus utilisée pour le traitement. Toute fois, une prise en charge multidisciplinaire est indispensable pour le suivi de ces malades.

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APPORT DE LA RADIO-DETECTION EN NEUROCHIRURGIESidi Said, Abderrahmane (Alger, DZ)

Introduction: La collaboration multidisciplinaire dans la prise en charge de nombreuses affections neurochirurgicales connait ces dernières années un développement considérable.En effet nos relations avec nos collègues de l’imagerie médicale,ORL,anatomopathologistes...se renforcent et se consolident davantage.Nous rapportons dans cette étude prospective le résultat de notre collaboration avec nos collè-gues de la Médecine nucléaire.Matériel et Méthodes:Il s’agit du cas d’une jeune étudiande de 18 ans qui a présenté cliniquement depuis quelques mois un syndrome rachidien lombaire associé à une atteinte radiculaire L5 à l’origine de douleurs intenses perturbant la scolarité,le sommeil et sa vie quotidienne.L’exploration neuroscintigra-phique était en faveur d’un ostéoblastome touchant une partie du corps du pédicule et l’articu-laire supérieure ddroite de la 5ème vertèbre lombaire.Résultats et Conclusions: Le traitement chirurgical a nécessité l’apport et le contrôle peropératoir par un matériel de radiodétection, en collaboration avec nos collègues de la médecine nucléaire, de la preuve de l’éxérèse totale de la lésion.Cela a été rendu possible, durant l’intervention, par l’observation de la normalisation du rapport de fixation du traceur à tropisme osseux incorporé par les ostéoblastes au niveau du site opératoire.

Le résultat post opératoire est très bon avec un recul de 09 ans.

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RESECTION TRANSORALE DE L’ODONTOÏDE DANS DEUX CAS DE FRACTURES PSEUDARTHROSEES RESPONSABLES D’UNE COMPRESSION MEDULLAIRESébastien Freppel, Vincent Roualdes, Saïd Taha, Karl Doe, Laurent NoguesCHR de La Réunion, Réunion

OBJECTIFS: Les fractures de l’odontoïde représentent environ 18% des lésions traumatiques cervicales. Ces fractures peuvent passer inaperçues du fait de la difficulté de leur diagnostic sur des radiogra-phies cervicales simples ou sur les coupes axiales d’un scanner cervical. Le retard diagnostic est un des principaux facteurs de risque de pseudarthrose. Le mode de révélation le plus fréquent de ces fractures pseudarthrosées est l’apparition progressive de troubles neurologiques. Dans ce cas, une prise en charge rapide pour décompression et stabilisation est indispensable.METHODES : Nous décrivons deux cas de fractures de l’odontoïde pseudarthrosées et déplacées respon-sables d’une compression antérieure de la moelle. Ces deux patients ont bénéficié d’une résec-tion transorale de l’odontoïde puis d’une fixation postérieure au cours du même temps chirurgi-cal. Nous confrontons cette prise en charge à une revue de la littérature.RESULTATS : La résection par voie transorale de l’odontoïde a permis d’améliorer la symptomatologie neuro-logique de ces deux patients. La fixation par voie postérieure seule s’est avérée suffisante dans les deux cas que nous présentons.CONCLUSIONS : La survenue d’un déficit neurologique révélant une fracture pseudarthrosée de l’odontoïde est une complication grave nécessitant une prise en charge rapide. La faible mobilité de ces frac-tures, souvent entourées d’un tissu fibreux, exclut une réduction par manœuvres externes. La résection de l’arc postérieur de l’atlas dans les cas de compression médullaire par un déplace-ment postérieur de l’odontoïde est inutile et dangereuse. La résection de l’odontoïde par voie an-térieure est une technique sûre et efficace nécessitant néanmoins une instrumentation durant le même temps chirurgical. Les modalités de cette instrumentation restent actuellement débattues.

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ASTROCYTOME INTRA MEDULLAIRE A PROPOS D’UN CASRabah Kouadria, Khadidja KadiService de neurochirurgie CHU Sidi Belabbes Algerie

Objectif: Reporter une issue controversée de la chirurgie en deux temps d’un astrocytome médullaire.Méthodes:Il s’agit d’une jeune femme de 35 ans, qui a présenté une détérioration neurologique rapide avec troubles vésico sphinctériens.Dans le premier temps chirurgical, on s’est contenté d’une biopsie en raison de l’aspect macros-copique suspect.Contre toute attente, l’évolution a été relativement favorable, et l’examen histologique est revenu en faveur d’un astrocytome grade II. Un deuxième temps chirurgical s’est imposé ou une résec-tion subtotale a été réalisée, avec plastie durale.1 mois après la chirurgie, il y a eu une aggravation neurologique et des troubles du comporte-ment.L’IRM de contrôle a montré une dissémination leptoméningées, et le second examen histolo-gique a corrigé le diagnostic en faveur d’un glioblastome.La patiente est décédée.Conclusion: Le type histologique des astrocytomes en particulier chez des patients en mauvais état neurolo-

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gique est un facteur prédicateur de la qualité de l’exérèse.Résumé:l’exérèse d’astrocytomes intra médullaire infiltrant est un véritable chalenge.

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LE MENINGIOME DU CANAL RACHIDIENZineb Erradey, Mohammed Boulfaiz, Khadija Ibahioin, Said Hilmani, Abdessamad Naja, Abdenbi El Kamar, Abdessamad El AzhariSociété marocaine de neurochirurgie, Maroc

INTRODUCTION : Le méningiome du canal rachidien représente 10 % de l’ensemble des méningiomes et environ 30 % des tumeurs intracanalaires. Longtemps méconnu, il évolue vers un tableau de compres-sion médullaire qui constitue une urgence thérapeutique.OBJECTIFS : Etude des aspects cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutifs de ces tumeursMATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 36 cas de méningiomes rachidiens, recensés au service de Neurochirurgie du CHU Ibnou Rochd de Casablanca, durant une période de 22 ans (1988-2009).RESULTATS : L’âge des patients varie de 14 à 76 ans (une moyenne de 45 ans), avec une prédominance féminine de 81,81%, la localisation dorsale est la plus fréquente (84,84%). Le tableau clinique est longtemps silencieux et le délai diagnostique se situe entre 1 mois et 4 ans. L’imagerie par résonance magnétique est l’examen le plus performant pour localiser la tumeur et guider le trai-tement. L’exérèse chirurgicale totale du méningiome et de sa base d’insertion durale constitue le traitement de choix. Le type histologique le plus fréquent est le méningiome psammomateux (45,45%). L’évolution clinique est très favorable dans plus de 70% des cas, cependant le risque de récidive est de 5 à 15 %, 10 à 15 ans après la chirurgie.

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LES TUMEURS PRIMITIVES DU RACHIS A PROPOS DE 13 CASMehdi Darmoul1, Ahmed Zrig2, Jamal Saad2, Nejib Hattab1

1Service de Neurochirurgie Monastir, Tunisie; 2Service d’imagerie Monastir, Tunisie

Introduction :

Les Tumeurs primitives du rachis sont rares et ne représentent que 10 à 20% de l’ensemble des tumeurs du rachis.

Nous rapportons 13 cas de tumeurs primitives du rachis dont 11 malignes, opérés au service de Neurochirurgie de Monastir sur une période de 15 ans.

Matériel et Méthodes :

Etude rétrospective de 13 cas de tumeurs primitives du rachis colligés au service de Neurochi-rurgie de Monastir entre 1990 et 2005.

Résultats :

Il s’agit de 13 patients âgé de 5 à 78 ans avec un âge moyen de 40 ans, répartis en 9 hommes et 4 femmes.

La symptomatologie clinique est dominée par les douleurs rachidiennes dans la majorité des cas alors que les troubles neurologiques n’ont été retrouvés que dans 8 cas. La TDM, réalisée dans tous les cas et l’IRM dans trois cas ont permis de mettre en évidence 2 lésions cervicales, 5 dor-

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sales , 1 lombaire et 5 sacrées.

Tous les patients ont été opérés avec des suites opératoires simples.

L’examen histologique a révélé un ostéome ostéoide, un ostéoblastome, quatre plasmocytomes, cinq chordomes et deux sarcomes d’Ewing.

Un traitement complémentaire par radio chimiothérapie a été réalisé chez13 patients.

L’évolution est variable selon la nature histologique de la tumeur.

Conclusion :

Les tumeurs primitives du rachis sont rares et sont caractérisées par leur variabilité histologique. Elles nécessitent un bilan radiologique précis associant TDM et IRM et une prise en charge thé-rapeutique adéquate.

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NEURINOMES RACHIDIENS: ETUDE RETROSPECTIVE DE 24 CASMahamadou Aminou Sanda, Pascal Compaoré, Abdelmajid Chellaoui, A. Bertal, Khadija Iba-hioin, Said Hilmani, Abdessamad Naja, Abdelhakim Lakhdar, Ali Ouboukhlik, Abdenbi El Kamar, Abdessamad El AzhariCHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc

Introduction

Les schwannomes ou neurinomes rachidiens, sont des tumeurs bénignes qui se développent à partir des cellules de Schwann des racines ou des nerfs rachidiens. Le but de ce travail est de décrire les particularités épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et pronos-tiques à travers une étude rétrospective.

Matériels et Méthodes

Etude rétrospective étalée sur 21 ans, allant de 1990 à 2010 concernant 24 cas de neurinomes rachidiens chez des patients âgés de 13 à 60 ans, traités et suivis au service de neurochirurgie du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Sont exclus de l’étude les neurofibromes.

Résultats

L’âge moyen est de 40,54 ans, avec des extrêmes de 13 et 60 ans. La prédominance est fé-minine (66,7%). Le tableau clinique est longtemps silencieux, et le délai diagnostique est va-riable selon la localisation et le volume des neurinomes. L’imagerie par résonance magnétique, examen clé, a été réalisée dans la plupart des cas. L’exérèse chirurgicale de la tumeur a été le traitement de première intention dans 100 % des cas. La voie d’abord postérieure est la plus utilisée. L’évolution clinique n’a pu être apprécier dans la plupart des cas qu’à court terme, les malades étant perdus de vue à leur sortie de l’hôpital.

Conclusion

Les neurinomes rachidiens sont des tumeurs bénignes dont le pronostic est lié à une prise en charge diagnostique et thérapeutique adéquate.

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LA CHIRURGIE DE TUMEURS DE LA MOELLE EPINIERE – L´IMPORTANCE DE LA SURVEILLANCE ELECTROPHYSIOLOGIQUE INTRAOPERATOIRE APRES LA RE-SECTION DE LA TUMEURMarie-Thérèse Forster, Gerhard Marquardt, Volker Seifert, Andrea SzelényiUniversité Goethe Francfort, Département de Neurochirurgie, Allemagne

Objectifs: Les dernières décennies la surveillance électrophysiologique intra-opératoire est devenue une méthode fiable pour juger l´intégrité du tract cortico-spinal et des colonnes dorsales pendant les opérations de la moelle. Pendant que les altérations de potentiels évoqués (PEs) intra-opéra-toires en relation avec la position et la résection de la tumeur sont bien connues, les altérations pendant la fermeture du site chirurgical ont été décrites que pour l´anecdote. Pour cette raison, nous analysions notre base de donnés prospective concernant les altérations de la surveillance électrophysiologique pendant la fermeture du site chirurgical.Méthodes utilisées: De PEs somatosensitifs et moteurs, si indiqué complétées par les ondes directes (onde-D), ont été surveillés en 203 patients opérés pour de tumeurs de la moelle épinière. La surveillance électrophysiologique était employé pendant le positionnement, la laminotomie, l´ouverture de la dure-mère, la résection de la tumeur, la fermeture de la dure-mère et la réinsertion de lamines. Les altérations de PEs étaient analysées selon ces phases différentes de l´opération.Résultats: Les altérations de PEs étaient observées pendant la laminotomie en cinq (2,5%), l´ouverture de la dure-mère en sept (3,5%), la résection de la tumeur en 29 (14,3%) et la fermeture de la dure-mère en cinq (2,5%) patients. La stratégie chirurgicale était modifiée selon la phase de l´opération où l´altération de PEs était observée, y compris l´arrêt de la résection de la tumeur et la mise en œuvre d´une duroplastie. Finalement, une de 16 (0,5%) patients soumis a une lami-notomie expérimentait de changements dramatiques de PEs pendant la réinsertion de lamines, suivi par leur prélèvement immédiat.Conclusion: La surveillance électrophysiologique permet l´identification de phases dangereuses pendant l´opération et ainsi une adaptation de la procédure chirurgicale. Pour éviter au maximum de défi-cits neurologiques postopératoires la surveillance électrophysiologique devrait être maintenue du positionnement du patient jusqu´à la fermeture de sa peau.

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TRAUMATISMES DU RACHIS CERVICAL SUPERIEUR : INDICATIONS THERAPEU-TIQUES DANS UNE SERIE DE 70 CASNizare El Fatemi, Mohamed Yassaad Oudrhiri, Mustapha Hemama, Rachid Gana, Rachid El Maaqili, Fouad BellakhdarService de neurochirurgie de l’hôpital Ibn Sina, CHU de Rabat, Maroc

Objectif: Les auteurs établissent des indications thérapeutiques, en fonction des aspects cliniques et radiologiques, des fractures du rachis cervical supérieur (RCS), et évaluent le pronostic à long terme de l’instabilité et des lésions neurologiques.Matériel et Méthode : On rapporte une série rétrospective incluant les patients traités pour un traumatisme du RCS sur une période de 14 ans. Le déficit neurologique a été évalué par l’échelle Frankel ; l’imagerie a permis de classer les types de fractures, le traitement a compris des méthodes orthopédiques et chirurgicales, le taux d’arthrodèse et la récupération neurologique ont été analysés à long terme.Résultats : 70 cas de traumatismes de RCS ont été répertoriés. Le syndrome rachidien a été retrouvé dans

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tous les cas, et le déficit neurologique (Frankel A à D) dans 21%. Les lésions radiologiques ont été associées: 7 luxations C1C2, 9 luxations C2C3, 10 fractures de C1, 54 fractures de C2 dont 28 cas de l’odontoïde. Le traitement orthopédique seul a été indiqué chez 31 patients, et l’abord chirurgical chez 38, dont 29 par voie postérieure avec ostéosynthèse et arthrodèse (18 crochets laminaires, 9 laçages, 2 vissages transartiuculaires C1C2 ), et 9 par abord antérieur (5 vissages odontoïdiens, et 4 arthrodèses C2C3). La mortalité a été nulle, aucune aggravation neurologique n’a été notée, et sur un suivi moyen de 23 mois, la fusion osseuse a été satisfaisante dans 94% des cas dans le groupe chirurgical, alors que le traitement orthopédique a été pourvoyeur de pseudarthrose dans 22% de cas.Conclusion: L’analyse clinico-radiologique des lésions traumatiques du RCS permet de mieux en poser les indications thérapeutiques, et de ceci améliorer à long terme la stabilité rachidienne et le statut fonctionnel.

RAC28

LES SPONDYLODISCITES TUBERCULEUSES DORSO-LOMBAIRES EXPERIENCE DU SERVICE DE NEUROCHIRURGIE HOPITAL IBN SINA DE RABATMustapha HEMAMA, El Mehdi Hakkou, Nizar El Fatemi, Rachid GANA, Moulay Rachid El Maa-quili, Fouad BellakhdarCHU Avicenne, Maroc

OBJECTIF :

L’objectif de ce travail est de déterminer rétrospectivement d’après l’expérience de notre service les différents moyens diagnostiques et les modalités thérapeutiques permettant la stabilisation rachidienne, la récupération neurologique et la prévention de la cyphose chez les patients souf-frant d’une atteinte tuberculeuse du rachis (mal de pott).

MATERIEL ET METHODES :

Notre travail a porté sur l’étude des données épidémiologiques, cliniques, radiologiques, histolo-giques, thérapeutiques et évolutives de 271 cas de spondylodiscites tuberculeuses (ST) dorso-lombaires colligés au service de neurochirurgie de l’hôpital IBN SINA de Rabat de 1990 à 2010.

RESULTATS :

L’âge moyen de nos patients était de 41 ans. Sur le plan clinique, les déficits neurologiques médullaires et/ou radiculaires sont présents dans 83% des cas, les déformations rachidiennes dans 22% des cas et les abcès paravertébraux dans 17% des cas. La localisation était dorsale (37% des cas), lombaire (47%) et dans la charnière (16%). Le diagnostic a été suspecté sur la base des données cliniques, biologiques et radiologiques et a été confirmé dans 63% des cas par l’étude histologique. Le traitement est basé sur la chimiothérapie antibacillaire dans tous les cas. La chirurgie a été réalisée dans 85% des cas. L’évolution post-opératoire à distance dans 84% des cas a montré une guérison de la maladie tuberculeuse dans tous les cas avec un recul moyen de 18 mois. Sur le plan neurologique, une amélioration du déficit dans 88% des cas opé-rés par voie antérieure contre 48% des cas opérés par voie postérieure. Othopédiquement, une moyenne de 3° d’amélioration de l’angle de cyphose pour les patients ayant bénéficié d’un abord antérieur contre 8° d’aggravation de l’angle de cyphose pour les patients traités médicalement ou par voie postérieure.

CONCLUSION :

A travers notre étude, nous soulignons l’intérêt du diagnostic précoce de la ST, tout en soulignant sur les avantages de la voie d’abord antérieure.

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RAC29

EN CHARGE DES SYRINGOMYELIES AU CHU IBN ROCHD DE CASABLANCA. ANALYSE DE 42 CASCompaore Pascal, Sanda M. Aminou, Ibahioin Khadija, Hilmani Said, Lakhdar Abdelhakim, Naja Abdessamad, Ouboukhlik Ali, El Kamar Abdenbi, El Azhari AbdessamadCHU IBN ROCHD, Casablanca, Maroc

Introduction

La syringomyélie est une cavité intra médullaire remplie de LCR (Liquide Céphalo-Rachidien) consécutive en règle générale à une perturbation de sa circulation extra médullaire. L’obstacle siège habituellement au niveau de la charnière crânio-cervicale définissant les syringomyélies foraminales.

Nous rapportons l’expérience du Service de Neurochirurgie du CHU IBN ROCHD de Casablanca en matière de syringomyélie sur une période de 17 ans.

Matériel et Méthodes

De 1993 à 2010, 42 cas de syringomyélie ont été prise en charge dans notre service.

C’est une étude rétrospective basée sur l’étude des dossiers des patients et de leur suivi en consultation.

Résultats

Nous avons recensé 19 hommes et 23 femmes avec un age moyen de 42 ans pour des ex-trêmes allant de 7 à 61 ans. La fréquence moyenne est de 2,35 cas par an, mais il y a eu une recrudescence ces 5 dernières années avec une fréquence atteignant 5 cas par an.

Une décompression crânio-cervicale a été réalisée dans 36 cas ( 86%), contre une dérivation sy-ringo-péritonéale ou syringo sous arachnoïdienne dans 5 cas (12%). Après un recul de 36 mois, une amélioration clinique a été observée dans 65,5% des cas alors que 22% des patients sont restés stationnaires.

Conclusion

Le diagnostic précoce des cavités syringomyéiques, la recherche de malformations de la char-nière crânio-cervicale et d’autres lésions associées, possible actuellement grâce à l’IRM, doit être effectués devant un tableau clinique évocateur. La décompression de la charnière crânio–cervicale reste la méthode la plus utilisée pour le traitement. Toute fois, une prise en charge mul-tidisciplinaire est indispensable pour le suivi de ces malades.

RAC210

APPORT DE LA RADIO-DETECTION EN NEUROCHIRURGIEAbderrahmane Sidi SaidChu Bab El Oued Alger , Algérie

Introduction: La collaboration multidisciplinaire dans la prise en charge de nombreuses affections neurochi-rurgicales connait ces dernières années un développement considérable. En effet nos relations avec nos collègues de l’imagerie médicale, ORL, anatomopathologistes se renforcent et se consolident davantage.Nous rapportons dans cette étude prospective le résultat de notre collaboration avec nos collè-gues de la Médecine nucléaire.Matériel et Méthodes:Il s’agit du cas d’une jeune étudiante de 18 ans qui a présenté cliniquement depuis quelques

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mois un syndrome rachidien lombaire associé à une atteinte radiculaire L5 à l’origine de dou-leurs intenses perturbant la scolarité, le sommeil et sa vie quotidienne. L’exploration neuroscin-tigraphique était en faveur d’un ostéoblastome touchant une partie du corps du pédicule et l’arti-culaire supérieure droite de la 5ème vertèbre lombaire.Résultats et Conclusions:Le traitement chirurgical a nécessité l’apport et le contrôle peropératoire par un matériel de ra-diodétection, en collaboration avec nos collègues de la médecine nucléaire, de la preuve de l’exérèse totale de la lésion. Cela a été rendu possible, durant l’intervention, par l’observation de la normalisation du rapport de fixation du traceur à tropisme osseux incorporé par les ostéo-blastes au niveau du site opératoire.Le résultat post opératoire est très bon avec un recul de 09 ans, .

ONC11

LES MENINGIOMES ATYPIQUES ET MALINS A PROPOS DE 35 CASAbdelhakim Lakhdar, Mounir Rghioui, Mouna Mjabber, Abdelmajid Chellaoui, Abderrezzak Ber-tal, Khadija Ibahioin, Said Hilmani, Abdessamad Naja, Ali Ouboukhliq, Abdednnebi Elkamar, Ab-dessamad El AzhariService de Neurochirurgie, C.H.U. Ibn Rochd, Maroc

Les méningiomes atypiques et malins (grade II et III posent des problèmes de prise en charge du fait de leur agressivité et/ou de leurs récidives.

Nous avons réalisé une étude rétrospective, sur une période de 18 ans, allant de janvier 1993 a décembre 2010 portant sur 35 méningiomes atypique et malin, ( 20 grade II et 15 grade III) pris en charge au service de neurochirurgie du CHU ibn rochd de Casablanca.

L’âge moyen de nos patients était de 38,2 ans (1mois - 86 ans), avec un sex ratio voisin de 1 (17 femmes pour 18 hommes).

Le délai moyen du diagnostic était de 3,92mois avec des extrêmes allant de 20 jours à 20 ans. La symptomatologie a été dominée par un syndrome d’hypertension intracrânien dans 32 cas, une baisse de l’acuité visuelle dans 17 cas, des crises convulsives dans 16 cas, un déficit mo-teur a été objectivé dans 20 cas, 5 patients présentaient des troubles psychiatriques et 2 cas un syndrome cérébelleux.

Tous nos patients ont bénéficié d’une TDM cérébrale complétée d’une IRM dans 18 cas et d’une artériographie dans 3 cas, qui ont objectivé une tumeur frontale dan 10 cas, parasagittale dans 10 cas, pariétale dans 7 cas, temporale dans 4 cas, une tumeur de l’angle ponto cérébelleux dans 2 cas, une tumeur de la FCP dans 1 cas, et une localisation multiple dans 1 cas. La tumeur était hétérogène dans la plupart des cas prenant fortement le produit de contraste, avec œdème peritumoral dans 25 cas, nécrose dans 14 cas, calcification dans 13 cas, des images kystiques dans 5 cas avec une lyse osseuse dans 9 cas.

Tous nos patients ont bénéficié d’une exérèse chirurgicale avec ablation totale dans 16 cas, par-tielle dans 18 cas, et 1 cas de biopsie.

L’évolution post opératoire immédiate a été bonne dans 19 cas, 11 cas ont gardé des séquelles neurologiques et 5 cas sont décédés. 5 patients se sont présentés pour une seule récidive, 4 pa-tients ont présenté 2 récidives 2 patients ont présenté 3 récidive et 1 patient s’est présenté pour une 4ème récidive.

La survie globale dans notre série a été de 54,28% à 5 ans et 48,57% à 10 ans.

Les méningiomes malins et atypiques sont rares. Certains signes à l’imagerie sont évocateurs de malignité. Leur prise en charge thérapeutique pose des problèmes et leur pronostic est ré-servé surtout chez l’enfant.

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ONC12

MENINGIOME A CELLULES CLAIRES: A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LIT-TERATURENorbert Manzo1, Ulf Nestler2, Memia-Zolo Daniel1, Salloum Nidal21Neurosurgery.Chu Fort De France .Caraïbe.97200.; 2Neurosurgery.Chu.Manzo Norbert Lucio

Variété histologique rare par sa fréquence, le méningiome à cellules claires peut s’observer dans toutes les tranches d’âge mais semble plus fréquent chez les enfants et les adultes jeunes. Bien qu’histologiquement bénin, il a un comportement très agressif que l’état des connaissances ac-tuelles de son histologie et de sa biochimie moléculaire n’arrivent pas à élucider parfaitement. Au niveau spinal, il est souvent sans attache durale et malgré l’impression d’une exérèse macrosco-piquement complète, il présenterait le long des gaines nerveuses une extension microscopique qui pourrait rendre compte de ses récidives et extensions locorégionales. Il semble qu’un modèle prenant en compte des paramètres histologiques et biochimiques à déterminer avec précision serait plus à même d’expliquer son comportement. Sa surveillance post-chirurgicale nécessite une grande vigilance d’autant que les récidives ou nouvelles localisations peuvent s’observer au bout de quelques mois. Si certains auteurs préconisent alors la radio chirurgie, le caractère li-mité du volume cible est incapable de contrôler l’extension de la maladie. Aussi comme d’autres, nous nous posons la question de l’intérêt d’une radiothérapie prophylactique locorégionale.

ONC13

L’ENDOSCOPIE AMELIORE LES RESULTATS DE LA CHIRURGIE DES MACROADE-NOMES HYPOPHYSAIRES SECRETANTS NON INVASIFSJean D’Haens, Katrijn Van Rompaey, Kris Poppe, Patrick Haentjens, Brigitte VelkeniersUZ Brussel, Vrije Universiteit Brussel, Belgique

Introduction.

L’abord endoscopique transnasal , transsphénoidal dans la chirurgie des adénomes hypophy-saires est reconnu comme étant moins invasif que la méthode traditionnelle mais son utilité quant à l’amélioration des résultats chirurgicaux reste encore un sujet de discussion. Nous rap-portons notre expérience comparant les deux techniques.

Méthode.

Nous présentons les résultats obtenus dans 120 cas d’adénomes sécrétants opérés par les deux techniques et comparons les résultats obtenus. Soixante cas consécutifs ont été opérés par voie traditionnelle et les 60 cas consécutifs suivants par endoscopie transnasale. Les adénomes sont classés en quatre grades selon la classification de Hardy et les critères de rémission endocrino-logique sont définis selon la littérature endocrinologique.

Résultats.

Les résultats endocrinologiques avec normalisation de l’hypersécrétion sont comparables pour les deux techniques dans les microadénomes et les adénomes invasifs mais une supériorité nette des résultats est observée dans la série endoscopique pour les macroadénomes non inva-sifs avec 78% de cure endocrinologique par rapport à 43% dans la série opérée par voie tradi-tionnelle.

Une démonstration vidéo d’une résection d’un macroadénome enclavé dans l’orifice du diaphragme sellaire sera présentée.

Conclusion.

L’abord endoscopique transnasal transsphénoidal améliore la qualité de résection des macroadénomes sécrétants non invasifs et spécialement dans les extensions supra-sellaires en-clavées dans l’orifice du diaphragme.

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ONC14

RESULTATS DE LA CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE ENDONASALE TRANSSPHENOI-DALE DES ADENOMES HYPOPHYSAIRES ETENDUS AU SINUS CAVERNEUX (SC)Mahmoud Messerer1, Julie Dubourg2, Gérald Raverot3, Timoté Jacqueson1, Jacqueline Trouillas4, Moncef Berhouma1, Emmanuel Jouanneau1

1Hopital Neurochirurgical Pierre Wertheimer, Claude Bernard université, Lyon, France; 2Centre d’Investigation Clinique CIC 201, Hospices civils de Lyon, France; 3Groupement Hospitalier Est, fédération d’Endocrinologie, Lyon, France; 4Groupement Hospitalier Est, Service d’Histologie, Lyon, France

Objectif :

L’endoscope, augmentant la vision latérale, pourrait permettre un meilleur contrôle de l’extension caverneuse des adénomes. Dans cette étude, nous avons évalué la qualité d’exérèse des adé-nomes hypophysaires suspects d’envahir le SC après une chirurgie endoscopique endonasale transsphénoïdale (EETS).

Méthodes :

Nous avons rétrospectivement revu une série de 112 patients porteurs d’adénomes hypophy-saires fonctionnels (AHF) ou non fonctionnels (AHNF) envahissant le SC et opérés par voie EETS entre 2007 et 2010. L’extension a été jugée selon la classification de Knosp et les grades II à IV considérés comme invasifs. Chaque patient a été exploré en pré et postopératoire par des tests endocriniens, un examen ophtalmologique et une IRM sans et avec contraste. Les résultats ont été jugés sur des critères radiologiques pour les AHNF et sur la normalisation de l’hypersé-crétion et la radiologie pour les AHF. Les résultats endocriniens, ophtalmologiques et la morbidité postopératoire ont aussi été étudiés.

Résultats :

Il s’agissait de 76 AHNF dont (25 Knosp II, 42 Knosp III, 9 Knosp IV) et 36 AHF :26 somatotropes (14 Knosp II, 11 Knosp III, 1 Knosp IV), 6 prolactinomes (4 Knosp II, 2 Knosp III), 4 corticotropes (1 Knosp II, 2 Knosp III et 1 Knosp IV). L’exérèse a été considérée comme radicale pour 69.7% des AHNF (88% II, 73.8% III, 0% IV, p=0<001), 57.7% des somatotropes (78.6 % II, 36.4 % III, 0 % IV, p = 0.04), 33.3% des prolactinomes (50% II, 0% III, p>0.05) et 50% des corticotropes (100% II, 50 %III, 0% IV, p>0.05). Pour les patients ayant des symptômes avant la chirurgie, la récupération visuelle a été de 97% avec 2% de stabilité et 1% d’aggravation. Aucune aggrava-tion chez les patients asymptomatiques n’a été observée. Des patients présentant une insuffi-sance antéhypophysaire(IAH), 44% se sont normalisés ou améliorés, 46% sont restés stables et 10% se sont aggravés. 14% des patients sans IAH se sont aggravés. La morbidité a consisté aussi en 7.1% de fuite de LCS, 2.7% de méningite, 4.5% de diabète insipide et 0.9% d’épistaxis.

Conclusion :

Grâce à une meilleure vision, l’endoscopie permet d’étendre latéralement l’exérèse des adé-nomes hypophysaires suspects d’envahir le SC sans augmenter la morbidité.

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ONC15

ABCES ENCEPHALIQUES: PRISE EN CHARGE (À PROPOS D’UNE SERIE DE 82 CAS)Nizare El Fatemi, Mohamed Yassaad Oudrhiri, Mustapha Hemama, Rachid Gana, Rachid El Maaqili, Fouad BellakhdarService de neurochirurgie de l’hôpital Ibn Sina, CHU de Rabat, Maroc

Objectifs: Les auteurs exposent leur expérience dans la prise en charge des abcès encéphaliques, en fonction des paramètres cliniques et radiologiques des patients, en dégageant des facteurs pro-nostiques à long terme.Matériel et méthode: Il s’agit d’une étude rétrospective incluant tous les abcès encéphaliques pris en charge, sur une période 13 ans, au service de Neurochirurgie de l’Hôpital Ibn Sina de Rabat. L’analyse a porté sur : le score de GCS, la présence de déficit neurologique, l’imagerie cérébrale avec contraste, et la recherche d’une porte d’entrée; le traitement a compris chirurgie et antibiothérapie, et le pronostic a été évalué à long terme.Résultats: 82 cas d’abcès ont été analysés, un score de GCS inférieur à 10 a été trouvé dans 24%, un dé-ficit neurologique dans 80,5% , l’aspect typique d’abcès a été noté dans 88% des cas, la porte d’entrée a été d’origine ORL dans 45%. La trépanoponction seule a été décidée dans 34% des cas en situation d’urgence avec troubles de conscience, elle a été suivie d’une exérèse de la coque dans 16% des cas lors de persistance ou récidive de la collection, la ponction en condi-tions stéréotaxiques a été réalisée dans 10% des cas lors de localisations éloquentes, et l’exé-rèse d’emblée dans 38% des cas avec abcès collecté non menaçant, toutes les portes d’entrée ont été traitées. La mortalité opératoire a été de 1,22%, la morbidité de 19,30%. Les facteurs de bon pronostic à long terme ont été l’âge jeune, un score de GCS supérieur à 10 à l’admission, et la trépanoponction suivie de l’exérèse da la coque.Conclusion : L’amélioration du pronostic des abcès encéphaliques dépend d’un diagnostic précoce, un geste neurochirurgical adapté à la présentation clinicoradiologique, une antibiothérapie dirigée, et le traitement des portes d’entrée.

ONC16

KYSTE HYDATIQUE INTRA CRANIEN : A PROPOS DE 25 CASMehdi Darmoul1, Zied Achour2, Ahmed Zrig2, Mohamed Ali Jellali2, Nejib Hattab1, Monther Golli21Service de Neurochirurgie Monastir Tunisie; 2Service d’imagerie Monastir Tunisie

Le kyste hydatique intra crânien est rare. Il représente environ 1,5 à 3% des processus expansifs intracrâniens et 2 à 10% de l’ensemble des localisations hydatiques.

Nous rapportons une série de 25 cas de kyste hydatique intracrânien opérés au service de neu-rochirurgie de Monastir sur une période de 20 ans.

Il s’agit d’un enfant ou d’un adulte jeune dans la plupart des cas avec un âge moyen de 18 ans. La symptomatologie clinique est dominée par un syndrome d’hypertension intracrânienne d’ins-tallation progressive.

La TDM cérébrale, réalisée chez tous les patients, a permis de montrer le kyste hydatique qui est sustentoriel, unique et volumineux dans tous les cas

Tous les patients ont été opérés avec une évolution favorable sans récidive.

En comparant notre série à celles de la littérature, nous discuterons les caractéristiques épidé-miologiques, cliniques radiologiques et thérapeutiques du kyste hydatique intra crânien.

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ONC17

KYSTE HYDATIQUE CEREBRAL (A PROPOS DE 46 CAS)Mohamed Bouelfaiz, Erradey Zineb, Abdelhakim Lakhdar, Khadija Ibahiouin, Said Hilmani, Ali Ouboukhlik, Abdenbi Elkamar, Abdessamad ElazhariCHU IBN ROCHD, Maroc

Notre travail est à propos de 46 cas de kystes hydatiques cérébraux opérés au service de neu-rochirurgie, CHU Ibn Rochd, aile VI, Casablanca pendant une période de 15 ans (1995-2010). Le KHC est une localisation rare de l’Echinococcus Granulosus même dans un pays aussi en-démique que le Maroc. Le maximum d’atteinte a concerné la tranche d’âge 5-15 ans (56.5%), l’âge moyen était de 15 ans. Nous avons noté également une nette prédominance masculine ( 63 % ). Les manifestations cliniques restent dominées par le syndrome d’HTIC retrouvé chez 90 % de nos patients, associé ou non à un syndrome déficitaire. La TDM a posé le diagnostic du KHC chez tous nos malades. 41 patients ont été opérés par la méthode d’Arana-Iniguez , Un de nos malades a présenté un KHC calcifié, il a bénéficié d’une exérèse totale de la tumeur. Le traitement médical malgré ses résultats encourageants n’a pas encore trouvé sa place dans nos protocoles thérapeutiques. L’évolution post opératoire précoce et tardive est généralement satis-faisante rendant compte de la bénignité de la maladie surtout si elle est diagnostiquée précoce-ment et traitée à temps.

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L’ECHINOCOCCOSE CEREBRALE : UN SUJET D’ACTUALITEKhadija Kadi1, Rabah Kouadria1, Bachir Bellebna2, Abdeldjalil Gacem2, Chaker Mahammedi31Service de Neurochirugie, CHU Sidi Bel Abbès, Algérie; 2Service de Neurochirugie, EHU Oran, Algérie; 3Service de radiologie, CHU Sidi Bel Abbès, Algérie

INTRODUCTION

L’échinococcose décrite par Hippocrate 4 siècle A C est une zoonose causée par les stages adultes ou larvaires de cestodes de 4 espèces Ecchinococcus granulosis, E. multilocularis, E. oligarthrus et E. vogeli. L’échinococcose alvéolaire due à E. multilocularis, répandue dans l’hé-misphère nord est rare et souvent létale. En Afrique du nord, le kyste hydatique (KH) est causé majoritairement par E granulosis ou il est endémique.

A titre d’exemple l’incidence annuelle en Autriche varie de 0.21 à 0.67, en Afrique du nord elle est de 3.4 à 15.8 La localisation cérébrale est rare ,0.9 à 4 %.

Les options thérapeutiques sont au nombre de 4 :

- La chirurgie d’exérèse

- La technique de PAIR : ponction, aspiration, injection protoscolicide , réaspiration

- La chimiothérapie par l’albendazole (ABZ) ou mebendazole (MBZ)

- L’approche « wait and observe »

OBSERVATION

Nous présentons 3 cas cliniques ainsi qu’un enregistrement vidéo de la technique chirurgicale spécifique au KH. Le 1er cas est le plus classique : un important kyste intracérébral opéré de bon pronostic, un 2ème cas de localisation rare épidurale traité par la technique de PAIR puis exérèse de la membrane et enfin le dernier cas celui d’une forme sévère avec polykystose multi-focale et multi viscérale, létale traité par chimiothérapie et chirurgie.

CONCLUSION :

Bien que devenu rare voire inexistant dans certaines régions du Monde, le KH avec sa particu-larité chirurgicale est toujours d’actualité dans d’autres régions géographiques en attendant son éradication totale.

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THE VALUE OF 5-AMINOLEVULINIC ACID FOR DIAGNOSIS AND SURGERY OF DIFFUSELY INFILTRATING GLIOMASGeorg Widhalm, Stefan Wolfsberger, Engelbert KnospDep. of Neurosurgery, Medical University Vienna, Autriche

Introduction:The complete resection of the contrast-enhancing tumor area in high-grade gliomas is reported in less than 30% of cases. In suspected low-grade gliomas with non-significant contrast-enhan-cement (CE) histological undergrading poses a major problem. The aim of our study was to cla-rify if the intraoperative use of 5-aminolevulinic acid (5-ALA) might be a suitable tool to improve these drawbacks and therefore optimize the surgery of diffusely infiltrating gliomas (DIG).Methods :Five-ALA was administered in 173 cases with DIG: 122 DIG with significant CE (ring-like or nodu-lar) and 51 DIG with non-significant CE (focal, none or unspecific). Fluorescence-guided resec-tion was performed in DIG with significant CE and the presence of a contrast-enhancing residual tumor was assessed by early postoperative MRI. In DIG with non-significant CE, the presence of intraoperative 5-ALA fluorescence was analyzed and multiple tissue samples were histologically examined from areas of positive and/or negative 5-ALA fluorescence (HE stain, proliferation in-dex/MIB-1 LI and CD34 vascular clusters).Results :Five-ALA fluorescence was observed in 120/122 DIG with significant CE: In 113/122 DIG strong 5-ALA fluorescence was visible, 7/122 DIG showed vague 5-ALA fluorescence and no fluores-cence was observed in 2/122 DIG. Of the 120 DIG with strong or vague fluorescence, postopera-tive MRI detected no contrast-enhancing residual tumor after fluorescence-guided resection in 77 (64%) cases.In DIG with non-significant CE, 23/51 DIG corresponded to WHO °III and showed focal 5-ALA fluorescence in 21 cases. Further, 24/28 DIG WHO °II were 5-ALA negative. MIB-1 LI was signi-ficantly higher in 5-ALA positive than in negative intratumoral areas (17% vs. 9%). Furthermore, CD34 vascular clusters were significantly more frequent in 5-ALA positive intratumoral areas.Conclusions :Our study indicates that fluorescence-guided resection using 5-ALA is a reliable technique to achieve complete resections of the contrast-enhancing tumor in the majority of high-grade glio-mas. Furthermore, 5-ALA serves as an intraoperative marker for anaplastic foci in DIG with non-significant CE that is unaffected by brain-shift and may therefore avoid undergrading and poten-tial delay of adjuvant treatments.

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THREE DIMENSIONAL DTI-TRACTOGRAPHY NAVIGATION FOR GLIOMA SURGE-RYStefan Wolfsberger, Aygül Mert, Engelbert KnospMedical University Vienna, Autriche

Objective: Diffusion tensor imaging – fibre tracking (DTI-FT) has recently been introduced to neuronaviga-tion systems. This technique allows the intraoperative visualization of eloquent neuronal white matter pathways during neurosurgical procedures. We report on our experience with the com-bined use of DTI-FT and 3D-brain surface visualization (3D-BSV) for preoperative planning and intraoperative orientation in the surgery of diffusely infiltrating gliomas (DIG).Patients and Methods: Between 2008 and 2011, 3D DTI-FT navigation was used in 55 patients with DIG at the Depart-ment of Neurosurgery of the Medical University Vienna. Image postprocessing for DTI-FT and 3D brain surface reconstruction was performed on a PC-based workstation running a commecially

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available surgical planning software: For brain surface reconstruction, the anatomical surface information of T1-weighted MRI and the brain volume information of diffusion-weighted MRI was used. For fibre-tracking, the streamline algorithm was applied to 3 Tesla DTI data using standard seed points for the corticospinal tract (CST), arcuate fascicle (ArcF) and optic radiation (OptRad). For visualization of tumor contours during navigation, segmentation was performed on MRI-T2 for low-grade gliomas and on contrast-enhanced MRI-T1 for high-grade gliomas. A volume ren-dering tool allowed for presurgical planning, the navigation system for intraoperative display of the 3D objects. To check the intraoperative accuracy of the navigated fibre-tracts, we correlated the distance between resection border and the CST using monopolar subcortical stimulation.Results: The following fibre-system were tracked for navigation: CST n=48, ArcF n=16, OptRad n= 4. Du-ring the intraoperative accuracy check, a positive motor response was always elicited by subcor-tical stimulation of the white matter closest to the DTI-FT navigated CST with 1.5–20mA. These values corresponded to a distance of 1–20mm between resection border and CST on early pos-toperative MR images.A good correlation was found between the 3D-BSV and the intraoperativ view of the surface anatomy in all cases. The 3D-BSV of MRT1 without contrast-enhancement was found useful for identification of gyral and sulcal anatomy adjacent to the lesion. The inclusion of contrast-enhan-cement enabled us to visualize cortical vessels for precise approach planning and intraoperative orientation.Conclusion: Three dimensional DTI-FT navigation is a clinically reliable tool for preoperative planning, exact lesion localization and intraoperative guidance during brain tumor surgery. According to our expe-rience, it is particularly helpful to preserve eloquent areas (precentral gyrus and CST, language areas and ArcF, calcarine fissure and optic radiation) during glioma removal.

ONC23

REPERAGE ET SURVEILLANCE DES NERFS CRANIENS MOTEURS DANS LA CHIRURGIE DE LA FOSSE CEREBRALE POSTERIEURE ET DE LA BASE DU CRANEMarc Sindou, Andreï Brinzeu, Emile Simon, Patrick MertensHôpital Neurologique P. Wertheimer, France

Le monitorage des Nerfs Crâniens moteurs (NCm) par stimulation avec enregistrement EMG est depuis longtemps classique, en particulier pour le facial. Il n’en reste pas moins que celui des autres NCm – moins utilisé – peut être des plus utiles. Illustration en est donnée dans une série de 35 patients opérés au cours des deux dernières années.

Pour la chirurgie de l’Angle Ponto-Cérébelleux, l’enregistrement du Vm (EMG du masseter) couplé à celui du VII (EMG de l’orbicularis oculi et l’orbicularis oris) ajoute de la fiabilité. Pour le repérage et la surveillance des nerfs IX-X, l’EMG du voile du palais ou du pharynx, dépendants du IX, est le plus souvent suffisant, le X lui étant adjacent. L’EMG du larynx par une électrode annulaire fixée sur la sonde d’intubation peut ainsi rester d’indication rare.

Pour la chirurgie au niveau du Foramen Magnum, il est facile de monitorer non seulement le IX (X), mais aussi le XII (EMG de l’hémilangue) et le XI (EMG des trapèze et sterno-cléido-mastoï-dien).

Le plancher du IVe ventricule peut être stimulé facilement au niveau du colliculus facial et – plus difficilement – en regard des noyaux des IX-X et XII.

Pour la chirurgie au niveau de l’Incisure tentorielle, du Cavum de Meckel et du Sinus Caverneux, peuvent être monitorés le Vm, et les III (EMG du droit supérieur et/ou interne), IV (EMG du grand oblique) et VI (EMG du droit externe). Ces muscles ne sont faciles d’accès que lorsque l’abord chirurgical s’accompagne d’une dépose du toit orbitaire.

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L’enregistrement de l’EMG est fait pour chaque muscle par une paire d’électrode-aiguilles. La sti-mulation électrique est bipolaire, continue à 2 Hz, entre 0.5 et 2 mA d’intensité. Le recueil EMG est fait sur écran, jusqu’à 8 chaînes en parallèle, avec traduction audio [Nimbus i-Care, NewMe-dic].

Une activité EMG spontanée, si elle est isolée, signale une stimulation mécanique par la dissec-tion. Une activité spontanée soutenue en salve (de type fibrillation) traduit une souffrance grave du nerf.

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DEPISTAGE NEUROPSYCHOLOGIQUE ASSISTE PAR ORDINATEUR EN NEURO-CHIRURGIE ONCOLOGIQUEGord von Campe, Lukas Bruckmann, Markus Hoffermann, Karla ZaarService de Neurochirurgie, Université Médicale de Graz, Autriche

Objectifs

La présence, et l’étendue des déficits neuropsychologiques et neurocognitifs chez les patients souffrant d’une néoplasie cérébrale, apparaît comme mesure importante de l’évolution de la maladie et semble jouer un rôle pronostique dans le cadre de la progression tumorale. Diverses études cliniques soulignent aussi les effets des différents traitements (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie) sur les fonctions neuropsychologiques.

Les méthodes courantes de dépistage des déficits neuropsychologiques sont souvent insuffi-santes pour révéler des changements subtils, et comportent le risque d’être examinateur-dépen-dantes. D’autre part, un examen neuropsychologique détaillé est coûteux en termes de temps et pas toujours disponible. Pour palier à ces inconvénients, un outil d’évaluation neuropsycho-logique assistée par ordinateur (NeuroCog FX®) a été introduit dans notre clinique afin de do-cumenter, de façon systématique, l’état des déficits neurocognitifs de tous les patients souffrant d’une néoplasie intracrânienne.

Matériel - Méthode

De novembre 2009 à février 2011, 107 patients ayant subi l’exérèse d’une tumeur intracrânienne ont été testés 2 jours avant et 3 à 4 mois après l’intervention chirurgicale. En plus du résultat de l’examen neuropsychologique, les données démographiques et cliniques suivantes ont été relevées : âge, sexe, dominance manuelle, niveau d’éducation, status neurologique pré- et pos-topératoire, indice de Karnofsky, dimensions de la tumeur avant et après résection, localisation anatomique, histologie, et stade du traitement oncologique adjuvant.

Résultats ou Cas rapporté

Les résultats préliminaires de l’évaluation clinique seront présentés ainsi que l’association pos-sible entre biologie tumorale, traitement neurochirurgical et altérations neurocognitives.

Conclusions

Cette étude souligne la faisabilité et l’importance d’un suivi neuropsychologique systématique standardisé chez les patients souffrant d’une néoplasie intracrânienne.

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IMPLICATION DE LA REGION SYLVIENNE POSTERIEURE DOMINANTE DANS LA LOCALISATION DES PROCESSUS DE LECTURE DE MOTS ET DE PSEUDO-MOTS LORS DE LA STIMULATION CORTICALE CEREBRALEMarion Reddy1, Franck-Emmanuel Roux1,2, Pierre-Yves Borius1, Jean-Baptiste Durand3, Mélanie Jucla2, Sindy Hocquet-Pacaud2, Jean-François Demonet2, Jacques Lagarrigue1

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1Service de Neurochirurgie, CHU Toulouse, France; 2UMR Unité 825, Faculté Paul Sabatier, IFR 96; 3Centre de Recherche Cerveau et Cognition (CerCo)

Objectif:Afin d’identifier les aires corticales sylviennes postérieures dominantes susceptibles d’intervenir dans les processus majeurs de lecture (sous-lexicale et lexicale), et de les épargner pendant la chirurgie, une cartographie de stimulation corticale a été utilisée lors de l’exérèse de tumeurs cé-rébrales.Méthode: Nous avons étudié les effets de la stimulation sur la lecture soit de mots (processus lexical di-rect) soit de pseudo-mots prononçables (processus sous-lexical indirect). Le nombre de lettres, de syllabes et la fréquence moyenne des mots ont été contrôlés et appariés pour ces tâches de lecture. Un système de neuronavigation peropératoire et l’atlas de l’Institut neurologique de Montréal (MNI) ont été utilisés pour localiser les sites de stimulation chez 14 patients droitiers pendant que les effets comportementaux étaient filmés.Résultats: Cinquante et un sites d’interférences ont été mis en évidence. Quatorze sites spécifiques concernaient le processus de lecture des mots, 11 sites spécifiques les pseudo-mots et enfin 26 sites commun aux 2 types de lectures. Ces sites ont été localisés sur des zones corticales de moins de 1cm2. Les coordonnées MNI ont montré une nette ségrégation selon les taches de lec-ture. Les sites d’interférences spécifiques de lecture des pseudo-mots étaient concentrés dans une partie restreinte inférieure du gyrus supramarginal (barycentre x=-68,1; y=-25,9; z=30,2; aire de Brodmann 40) alors que les sites de lecture des mots se localisaient presque exclusivement le long du gyrus temporal supérieur gauche. Pour 3 patients, la localisation des sites d’interfé-rences des deux types de lecture obéissait exclusivement à cette ségrégation anatomique.Conclusion: Ces résultats sont une nouvelle preuve que les processus de lecture appelés communément directs et indirects ont un support anatomique assez proche mais clairement dans des sous-ré-gions distinctes et souvent spécialisées.

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STIMULATION MAGNETIQUE TRANSCRANIENNE NAVIGUEE ET IRMF – AJOUT DU PLANNING PREOPERATOIRE POUR DE TUMEURS DE LA REGION CENTRALEMarie-Thérèse Forster1, Elke Hattinge2, Thomas Gasser1, Christian Senft1, Volker Seifert1, Andrea Szelényi11Université Goethe Francfort, Département de Neurochirurgie, Allemagne; 2Université Goethe Francfort, Département de Neuroradiologie, Allemagne

Objectifs: La résection de tumeurs près de la région centrale pose de défis pour tous les neurochirurgiens.Sous l´objectif d´une résection la plus complète possible la maintenance de fonctions motrices peut s´avérer difficile. En préopératoire, l´imagerie résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) peut identifier les régions éloquentes, pendant que la stimulation cortical directe (SCD) déter-mine les régions fonctionnelles en intraopératoire.La stimulation magnétique transcranienne naviguée (SMTn) est comparable avec la SCD en activant les cellules pyramidales corticales. Ainsi, pour l´étude de la résection de tumeurs cen-trales, nous examinions la fiabilité de la SMTn en comparaison avec l´IRMf et la SDC.Méthodes utilisées: Dans une série prospective, 20 patients (âgés de 20,2 à 67,1 ans, moyenne 44,5 ± 16,3 ans, 5 femmes), qui souffraient de tumeurs de la région centrale étaient évalués pour une thérapie chirurgicale. IRMf et SMTn étaient appliqués pour l´évaluation de l´étendue de la résection tumo-rale. De données anatomiques en 3D avec de données super-imposés de l´IRMf étaient chargés dans la station NBS eXimia® (Nexstim Ltd., Finlande) pour en suite créer une carte du cortex moteur par la SMTn. Les réponses de la SMTn étaient déterminées par des potentiels évoqués

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moteurs (PEM). Pendant l´opération, les coordonnées des sites éloquents étaient identifiées par SCD et intégrées dans la neuronavigation. Dans la suite, des coordonnées de la SMTn, l´IRMf et la SCD étaient comparées.Résultats: Dans tous les patients la SMTn, l´IRMf et la SCD étaient accomplis. Les distances entre la SMTn et la SCD (9,5 ± 4,2 mm) étaient plus courtes que celles entre l´IRMf et la SCD (15,1 ± 8,4 mm) de manière significative.Conclusion: Selon notre expérience, la planification de la résection de tumeurs dans le cortex moteur par SMTn est possible. La SMTn peut anticiper l´information normalement fournie que par la SCD.

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PRISE EN CHARGE DES TUMEURS DE LA REGION PINEALE A CASABLANCA. A PROPOS DE 18 CASCompaore Pascal, Sanda M. Aminou, Chellaoui Abdelmajid, Bertal Abderrazak, Hilmani Said, Ibahioin Khadija, Lakhdar Abdelkrim, Naja Abdessamad, Ouboukhlik Ali, El Kamar Abdenbi, El Azhari AbdessamadService de neurochirurgie, CHU IBN ROCHD Casablanca, Maroc

Introduction

Les tumeurs de la région pinéale sont rares. Elles constituent 0,4% à 1% des tumeurs intracrâ-niennes chez l’adulte. Nous rapportons l’expérience du service de Neurochirurgie du CHU IBN ROCHD de Casablanca sur les tumeurs de la région pinéale à partir de l’analyse de 18 observa-tions.

Matériels et méthodes

Entre 2000 et 2010, 18 patients ont été hospitalisés dans notre service pour tumeur de la région pinéale. A partir de l’étude des dossiers des patients et du suivi en consultation, une revue de la stratégie de prise en charge de ces tumeurs comparée aux données de la littérature a été réali-sée.

Résultats

L’âge moyen de nos patients est de 28 ans avec une prédominance masculine. L’hypertension intracrânienne avec des troubles visuels dominait le tableau clinique. Une dérivation du LCR a été réalisée chez tous ces patients. 10 d’entre eux ont subi une chirurgie d’exérèse tumorale. Une biopsie a été réalisée dans 8 cas dont 4 biopsies a ciel ouvert, 2 biopsies stéréotaxiques et 2 biopsies per-endoscopiques.

L’étude histologique a identifiée 6 germinomes, 4 pinéalocytomes, 2 épendymomes, 2 pinéalo-blastomes, 2 glioblastomes, et 2 astrocytomes. 10 patients ont bénéficiés d’une radiothérapie complémentaire (1 pinéalocytome, 1 glioblastome, 2 épendymomes, 6 germinomes ) et une chimiothérapie a été instaurée chez 7 patients. L’évolution était favorable pour 14 patients. Un patient est décédé à la suite d’une méningite.

Conclusion

Les tumeurs de la région pinéale sont des tumeurs dont la prise en charge reste difficile par la complexité anatomique de la région. Néanmoins une exérèse complète des tumeurs bénignes et une réduction du volume tumorale des lésions malignes associée au traitement adjuvent ou à la radio chirurgie donnent des résultats encourageants.

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GANGLIOGLIOMES INTRACRANIENS A PROPOS DE 13 CAS (2000-2010)Malika Yahiaoui1, Badra Abzouzi1, Hacene Ramdani1, Nafaa Ioualalen1, Rabea Baba Ahmed2

1EHS ait idir,service de neurochirurgie ALGER Algérie; 2CHU Bab El Oued Service d’anatomie pathologique ALGER Algérie

INTRODUCTION :

Les gangliogliomes (GG) sont des tumeurs généralement bénignes et rares du système nerveux central, appartenant à la lignée neuronale et contenant deux contingents de cellules, gliales et neuroganglionnaires. Ils représentent 0,4% à 2% de l’ensemble des tumeurs cérébrales.

MATERIELS ET METHODES :

Nous avons étudié de façon rétrospective 13 patients opérés dans notre service sur une période allant de 2000 à 2010. Le but de cette série est d’étudier les caractéristiques cliniques, la neuro imagerie (scanner, IRM, spectroscopie ….), l’histologie, le traitement et l’évolution des (GG) in-tracrâniens.

RESULTATS :

L’âge moyen est de 25 ans (7mois-50 ans) avec une prédominance masculine (9 hommes/4 femmes). La présentation clinique est dominée par l’épilepsie. Le siège de prédilection des (GG) était principalement les lobes temporaux et les hémisphères cérébelleux.

L’exérèse totale a été réalisée chez 10 patients avec une bonne évolution à long terme (la pé-riode de suivie était de 1,5 à 10 ans ), partielle chez 2 patients dont 1 cas de transformation ma-ligne et la biopsie stéréotaxique dans 1 cas. L’utilisation de la radiothérapie et la chimiothérapie est limitée aux (GG) malins et aux lésions profondes.

CONCLUSION :

Le diagnostic de gangliogliomes est base sur un faisceau d’arguments cliniques, radiologiques, notamment par l’IRM et la spectroscopie et immunohistochimiques, tout en sachant qu’ils ont un faible potentiel évolutif et qu’une exérèse chirurgicale large peut octroyer une longue survie et une bonne qualité de vie .

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RESULTATS DU TRAITEMENT DE MEDULLOBLASTOME DE LA FOSSE POSTE-RIEUR CHEZ LES ADULTESIhab Zidan, Wael FoadAlexandria University, Egypte

Objective: This study was done to study clinical picture, radiological findings, to evaluate the surgical out-come and to assess the effects of postoperative adjuvant therapy in 12 adult patients who had posterior fossa medulloblastomaMethods: This prospective study was carried out on consecutive 12 adult patients who had posterior fossa medulloblastoma. This study was done in Alexandria hospitals over a period of 3 years starting from March 2006 to March 2009. The male to female ratio was 2 to 1(8 males and 4 females) and their ages ranged from 19 till 51 years with mean age of 33, 8 years. Headache was the most frequent symptom (93, 5 % of patients). As regard the clinical presentation, manifestations of increased intracranial pressure was found in 10 patients (83,3%), cerebellar dysfunction in 8 patients (66,6%), cranial nerve deficits in half of the cases. The tumour was hemispheric in 10 cases (6 lateral and 4 paramedian) and vermian in 2 cases. All patients had preoperative cra-

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niospinal MRI examination. All patients had no distant or spinal metastases at the time of diagno-sis. All cases underwent surgery in the form of resection of the tumour followed by postoperative craniospinal irradiation. Also two patients with recurrence and metastases received adjuvant cra-niospinal radiotherapy and systemic chemotherapy. Mean postoperative follow up period was 22 months, including both clinical and MRI examination.Results:There were no operative mortality, and surgery did not provoke any permanent neurological ag-gravation. Postoperative MRI studies showed complete tumour resection was achieved in 9 pa-tients (75%). After initial treatment only two patients relapsed in the posterior fossa after one and half year. Recurrence was probably related to incomplete tumor resection and long delay in initia-ting radiotherapy (3 months after operation). Two of the patients that received adjuvant treatment died: one from distant metastasis and one from recurrent disease. Ten patients remained alive and disease-free with Karnofsky performance status ranging 80 – 100.Conclusion: Adult medulloblastoma was predominant in males and the majority of patients had hemispheric cerebellar tumors. Adults are more likely to have heterogeneous cerebellar tumours on MRI, and this is thought to be related to the greater prevalence of desmoplastic variant in adulthood. Long-term survival was not uncommon. The outcome depends on the site of the tumour with better results obtained in cases with lateral hemispherical tumour that facilitate its complete surgical resection and good irradiation planning.

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RADIOCHIRURGIE DES METASTASES CEREBELLEUSES: EXPERIENCE DE L’HO-PITAL DE LA SALPETRIEREDjamel Derdour1, Abderrahmane Moussaoui1, C Boskos2, G Boisserie2, Philippe Cornu1, Jean Jacques Mazeron2, Charles Ambroise Valery1

1service de neurochirurgie, GH Pitié Salpêtrière, France; 2service de radiothérapie, GH Pitié sal-pêtrière, France

Introduction: Les métastases cérébelleuses représentent un défi thérapeutique dans la mesure où le contrôle de la lésion doit être assuré rapidement afin d’éviter une détérioration neurologique. La chirurgie est recommandée pour les lésions volumineuses (> 3 cm) ou entrainant un effet de masse sur le 4e ventricule, mais pour les lésions multiples ou de petite taille, la radiochirurgie peut être indi-quée. Nous décrivons les résultats d’une série consécutive de patients traités dans notre institu-tion de 2005 à 2007 pour des métastases du cervelet par radiochirurgie.Patients et méthodes: Quarante et un patients présentant 52 métastases du cervelet ont été traités par micocultilames M3 BrainLab avc un LINAC de 6 MeV. L’âge moyen des patients était de 57 ans (29-80), l’IK moyen de 70, le volume moyen de 3cc (0,4; 27). Le primitif était le poumon dans 17 cas, le sein dans 12 cas, le mélanome dans 2 cas, le rein dans 2 cas, une autre origine dans 2 cas. Ce pri-mitif a été contrôlé dans 76% des cas, il existait des localisations extra-craniennes dans 54% des cas. La classe RPA était de I dans 9 cas, de II dans 24 cas, de III dans 3 cas. La dose de prescription à la 70% était de 14 Gy plus une marge de 1mm.Résultats: La médiane de survie était de 253 jours, 38% des patients étant en vie à 1 an. La médiane de survie sans rechute neurologique était de 569 jours (95%, 87% et 72% à 3, 6 and 12 mois res-pectivement). Le suivi a montré la présence d’une hydrocéphalie dans 3 cas et une carcinoma-tose méningée dans 3 cas. L’influence des paramètres cliniques et techniques seront discutés.Conclusion:La radiochirurgie peut contrôler de façon effective de petites lésions cérébelleuses avec des risques réduits de dissémination leptoméningée

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PLASMOCYTOMES CRANIOENCEPHALIQUES DE LOCALISATION INHABITUELLEMehdi Darmoul1, Jamal Saad2

1Service de Neurochirurgie Monastir, Tunisie; 2Service d’imagerie Monastir, Tunisie

Les plasmocytomes sont des tumeurs malignes à plasmocytes, rares, touchant en premier lieu l’os avec une grande fréquence pour le rachis et les os long.

Il s’agit surtout de myélome multiple, secrétant une immunoglobuline particulière et plus rare-ment de plasmocytome solitaire qui peut dans la moitié des cas se transformer en un myélome multiple au bout d’un délai moyen de 4ans.

Nous rapportons trois cas de plasmocytomes cranioencéphaliques:

- Deux cas de plasmocytomes solitaires, l’un touchant la voute crânienne révélé chez une femme de 83 ans par une tuméfaction frontale gauche et des céphalées, l’autre intracérébelleux révélé chez une femme de 60 ans par un syndrome d’hypertension intracrânienne et un syn-drome cérébelleux vermiolobaire droit. Les deux malades ont été opérés avec des suites opéra-toires simples. Une radiothérapie complémentaire a été réalisée dans les deux cas et l’évolution était favorable.

- Un cas de plasmocytome de localisation intraorbitaire s’intégrant dans le cadre d’un myélome multiple, révélé par une exophtalmie et une baisse visuelle importante chez une femme de 86ans, le bilan hématologique a confirmé le diagnostic de myélome multiple et une radiothérapie a été effectuée.

A partir de ces trois cas, nous discuterons les critères de diagnostic des plasmocytomes soli-taires et du myélome multiple en cas de localisation inhabituelle.

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POS1

LA CHIRURGIE DES MUCOCELES FRONTO-ORBITO-NASALES : SITUATION A PROPOS DE 04 CASSouhil Tliba1, Nadia Mahri2, Ali Mecibah3, Saddek Douche3

1Service de Neurochirurgie, Chu Ibn Rochd, Annaba, Algérie .; 2Service d’Ophtalmologie, Chu Ibn Rochd, Annaba, Algérie; 3Service d’ORL, Chu Ibn Rochd, Annaba, ,Algérie

I/Introduction :La Mucocèle Frontale, définie comme une accumulation de mucus dans une cavité, peut évoluer progressivement pour parler de Mucocèle fronto-orbito-nasale.II/ Matériels et méthodes :Une analyse Prospective de 04 cas de Mucocèles fronto-orbito-nasales géantes opérées par une équipe mul-tidisciplinaire associant, un neurochirurgien, un Ophtalmologiste et un ORL.Les 04 malades sont recru-tés dans le service d’ophtalmologie et opérés dans le service d’ORL du Chu Ibn Rochd d’Annaba entre juin 2008 et juin 2010.IV/ Les résultats :Bien que les Mucocèles volumineuses soient rares, nous avons opérés 04 cas en l’espace de 02 ans et nous sommes sorties avec les constatations suivantes :- L’âge moyen est de 37 ans sans prédominance de sexe ;- La clinique est dominée par une tuméfaction fronto-basale interne refoulant le globe oculaire, des troubles de l’oculomotricité, une baisse de l’acuité visuelle et des poussées inflammatoires paroxystiques.- L’IRM a permit d’orienter le diagnostic : hyper voire iso signal en T1 et en T2.- Des voies combinées fronto-latéro-nasales ont été réalisées dans tous les cas.- Une effraction de la paroi postérieure du sinus frontal a été constatée chez 03 malades.- La dure mère frontale a été infiltrée dans un cas.- L’exérèse chirurgicale est totale dans 03 c as et sub totale dans un cas.- Un cas de récidive réopéré après une année.V/Conclusion :Cette modeste expérience démontre encore une fois l’utilité de travailler en équipe.Cette collaboration nous offre une aisance chirurgicale qui demeure le meilleur garant d’une bonne exérèse et de ce faite d’un bon résultat.

POS2

HYDATID CYST OF ACEREBELLO-PONTO-ANGLE AND PETROCLIVAL AREA.CASE RE-PORTBrahim El Mostarchid, Omar Boulahroud, Ali Akhaddar, Miloudi Gazzaz, Mohamed BoucettaSociété Marocaine de Neurochirurgie, Maroc

Background: Hydatid disease is an endemic parasitic infection encountered especially in areas where people live in close contact with dogs and sheep.The infratentorial region is an unusual location for hydatid cysts. Cysts typically occur within the brain parenchyma. Infratentorial cisterns régions are unusual sites of in-volvement. We could find only few case reported in the littérature.Purpose:To report a very rare case of hydatid cyst in the cerebello-ponto-angle (CPA) and petroclival area and to discus surgical management of HC in this area.Case report: 35 year old military immuno-competent men presented with 6 months of trigeminal neuralgia, progres-sive facial palsy and right keratitis. Somatic examination was unremarkable. Magnetic resonance ima-

Posters

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ging (MRI) showed a cystic lesion involving the right cerebellopontine cistern and petroclival area. The preoperative diagnosis was arachnoidien cyst. A right retro-sigmoid approach was made. A typical mul-tiple hydatic cyst were removed from CPA cistern after opening of fibrous protective zone of the CPA. Postoperative was unremarkable with rapid regression of trigeminal neuralgia and deglution trouble. Im-mediate post operative CT scan showed total removal of this hydatic cyst. The patient had medical the-rapy for hydatic cyst. No recurrence was noted with 36 months follow-up.Conclusion: Hydatid cyst must be considered as differential diagnosis of the cystic lesion in the CPA in endemic area of hydatid cyst. MRI is the exam of choice. Surgical removal is safe and effective technical.

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LIPOME INTRA DURAL RACHIDIEN: A PROPOS D’UN CASNorbert Manzo1, Daniel Memia-Zolo1, Ulf Nestler1, Nidal Salloum1, Andre Warter2, Didier Smadja3

1CHU .Fort De France.Caraïbes. Neurosurgery, Martinique; 2chu.Fort De France.Caraïbes.Anatomopa-thologie.; 3CHU.Fort De France.Caraïbes.Neurologie.

Considérés comme malformation congénitale, les lipomes intraduraux rachidiens sont des tumeurs rares, représentant environ 1 % de l’ensemble des tumeurs de la moelle.Il est primordial avant de propo-ser leur prise en charge de vérifier l’existence ou non d’un dysraphisme et de préciser leur topographie exacte dans la mesure ou les problèmes cliniques, radiologiques, chirurgicaux posés par chacune des entités sont différents et imposent naturellement des objectifs thérapeutiques différents.Leur diagnostic précoce est souhaitable mais malheureusement pas toujours possible en raison d’une évolution très lente expliquant la bonne tolérance de la moelle et une découverte souvent tardive ou à l’occasion d’un événement qui précipite leur décompensation.Si les lipomes intraduraux rachidiens vrais paraissent sou-vent bien limités à l’IRM, le neurochirurgien est souvent confronté à l’absence totale de plan de clivage. Une attitude sage consiste à savoir accepter une résection partielle et éviter l’aggravation fonctionnelle du patient liée à une tentative d’exérèse complète.Il faut aussi avoir à l’esprit le risque fréquent de fistule prévenu par une plastie la plus étanche possible mais aussi suffisamment large pour éviter une nouvelle compression en raison d’une étroitesse de la dure mère.

POS4

PROTHESES CERVICALES .A PROPOS DE 18 PROTHESES DISCO-CERV.Norbert Manzo, Ulf Nestler, Daniel Memia-Zolo, Nidal SalloumNeurosurgery.CHU.Fort De France.Caraïbes.97200.

L’objectif de cette étude a été d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques préliminaires dans une série de patients opérés avec la prothèse discale cervicale semi-contrainte Discocerv® Evolution, réali-sée en céramique (Zirconium et Alumina) Protocole d’étude Cette étude est de type monocentrique pros-pective non-comparative. Patients Dix-Huit patients consécutifs (10 hommes/8 femmes) ont été inclus dans l’étude à ce jour. L’âge moyen était de 46.1 ± 7.9 ans (33-62). Méthodes Tous les patients on subi une arthroplastie totale cervicale à l’aide de la prothèse Discocerv. Les dia-gnostics étaient: hernie discale (n = 13), sténose cervicale (n = 2), discopathie (n = 1). Le suivi moyen était de 4.8 ±1.8 mois (0-7.2). Critères d’évaluation Les critères d’évaluation ont été: les douleurs cervi-cales et radiculaires mesurées sur une EVA de 1 à 100 mm , le score Neck Disability Index (NDI), l’évo-lution des symptômes (score ODOM), l’activité professionnelle, la satisfaction du patient (Patient Satis-faction Index: PSI), la restauration de la mobilité de niveaux instrumentés. La mobilité intervertébrale aux niveaux instrumentés a été également évaluée. Avant la chirurgie, les douleurs cervicale et radiculaire moyennes sur la EVA étaient de 62 mm (4-95) et 67 mm (2-96) respectivement. Le NDI moyen était de 25/50 (9/50-37/50). 66% de la population active (représentant 88% de la population totale) était en arrêt maladie à cause des symptômes cervicaux. Résultats Seize patients ont eu une arthroplastie mono étagée (C4C5 n = 3, , C5C6 n = 10, C6C7 n = 4). Un pa-tient a eu une double arthroplastie (C5C6 et C6C7). La durée opératoire moyenne a été de 67.1 ± 20.2 min (35-120). La durée moyenne d’hospitalisation a été de 3.6 ±1.5 jours (2-7). Aucune complication per-

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opératoire ou postopératoire n’a été constatée dans cette série, excepté un cas de saignement abon-dant, sans conséquences pour le patient. 47% de la population active a repris le travail durant les trois premiers mois après la chirurgie. Le score ODOM montrait des résultats bons ou excellents dans 100% des cas de cette série. Trois mois après la chirurgie, l’EVA moyenne cervicale et radiculaire était de 13 mm (0-60) et 5 mm (0-20) respectivement, et le NDI était de 11/50 (0; 24/50). Tous les patients se sont déclarés satisfaits du résultat de l’opération. Les analyses quantitatives des critères radiographiques ont montré une bonne restauration de la mobilité intervertébrale aux niveaux instrumentés, avec une mobi-lité moyenne en flexion/extension de 4.9° ± 5.6° (0°-19.0°) et en inclinaison latérale de 8.4° ±4.1° (2.7°-16.9°). Conclusion Les résultats préliminaires obtenu avec la prothèse cervicale Discocerv® Cervidisc Evolution sont très prometteurs. Néanmoins, un suivi prolongé sur une série plus importante est nécessaire afin de pouvoir confirmer de façon définitive les résultats de cette étude.

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A CASE OF LATE ONSET MULTIPLE SCLEROSIS MIMICKING GLIOBLASTOMA AND DIS-PLAYING INTRAOPERATIVE 5-AMINOLEVULINIC ACID FLUORESCENCENorbert Manzo1, Ulf Nestler1, Daniel Memia-Zolo1, Nidal Salloum1, Didier Smadja2, Mehdi Mejdoubi3, Andre Warter4

1CHU .Fort De France.Caraïbes. Neurosurgery, Martinique; 2CHU- Fort De France. Caraïbes. Neurology.; 3chu. Fort De France.Caraïbes.Neuro-Radiology.; 4CHU.Fort De France. Caraïbes. Anatomopatology.

Background:Various case reports and case series describe the resemblance of multiple sclerosis lesions to cerebral glioma on MRI. Multiple sclerosis accounts for about 1% of histological diagnosis in biopsies or surgical specimens resected for suspicion of brain tumor. Only few information is available about the interaction between sclerotic plaques and the fluorescence guided resection agent 5-aminolevulinic acid, which is currently used more and more often to allow for complete resection of malignant brain tumors.Case description:We report the case of a 57-year-old male patient who underwent neurosurgical inter-vention for an intracerebral mass lesion with the features of a malignant brain tumor on preoperative MRI. During intervention, the lesion showed strong 5-Ala fluorescence and intraoperative histological diagnosis on frozen material was malignant astrocytoma. After additional examinations on the paraffin embedded specimens definitive diagnosis revealed multiple sclerosis.Conclusion:We hypothesize that the inflammatory lymphatic cells engaged in the demyelinating process are susceptible to protoporphyrin IX accumulation induced by 5-aminolevulinic acid. In this way a fluorescence signal, very similar to the signal of malignant tumor cells, becomes detectable.

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APPORT DE L‘IRM DANS L’EXPLORATION DES CONFLITS VASCULO-NERVEUXJihane Faikouahab, Meryem Fikri, Sanae Belkacem, Najwa Ech-Cherif El Kettani, Moulay Rachid El Hassani, Mohammed JiddaneCentre Hospitalier Universitaire Ibn Sina Rabat, Maroc

ObjectifsIllustrer l’intérêt de l’IRM dans la mise en évidence des conflits vasculo-nerveux et dans la dé-termination de leur nature.Matériels et méthodesEtude rétrospective portant sur 18 patients, 12 femmes et 6 hommes, colligés au service de neuroradiologie sur une période de 2 ans allant de janvier 2009 à Décembre 2010. Les motifs de consultation étaient une névralgie trigéminale rebelle au traitement médi-cal, un hémispasme facial et une surdité de perception avec vertige. Tous ces patients ont été explorés par une IRM comportant des séquences T2 volumique fines (CISS), T1 fines sans et parfois avec injec-tion de Gadolinium centrées sur la fosse cérébrale postérieure avec reconstructions bidimensionnelles sur les nerfs incriminés.RésultatsL’IRM a permis d’éliminer un processus tumoral ou inflammatoire dans tous les cas. Elle a permis d’authentifier un conflit vasculo-nerveux aux dépens du V (n =10), aux dé-pens du paquet acoustico-facial VII (n = 8).ConclusionLes conflits vasculo-nerveux sont observés essen-tiellement pour les Ve, VIIe, VIIIe et IXe paires crâniennes. L’IRM, grâce à son excellente résolution en

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contraste et son acquisition multiplanaire, permet d’éliminer une pathologie tumorale ou inflammatoire et de démontrer la boucle artérielle beaucoup plus rarement veineuse responsable du conflit.

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APPORT DE L’ANGIOSCANNER VEINEUX DANS LES THROMBOPHLEBITES CERE-BRALESH Zian, M Fikri, N Ech-cherif El Kettani, M R El Hassani, M JiddaneService de neuroradiologie, Hopital des Spécialités, Rabat

Objectifs :Connaître l’anatomie et variantes anatomiques à l’angioscanner cérébral.Préciser les contraintes techniques pour la réalisation de l’examen.Montrer les aspects pathologiques en cas de thrombophlébite cérébraleComparer l’apport de l’angioTDM par rapport à l’angio-IRM et à l’artériogra-phie classique.Matériel et méthodes :Etude d’une série de 5 cas de thrombose veineuse cérébrale ex-plorés par angioscanner et colligés au service de neuroradiologie de l’hôpital des spécialités de janvier 2010 à décembre 2010.Résultats :Les signes directs d’une thrombophlébite cérébrale sont : « le signe de la corde » avant injection du PC, visible dans 10 % des cas et le signe du « delta vide » après injec-tion du PC dans 20% des cas, avec prise de contraste intense observée au niveau de la tente du cerve-let ou de la faux du cerveau au voisinage d’une circulation collatérale de suppléance et l’hyperhémie des méninges.L’œdème cérébral localisé, les infarcissements de type veineux sont des signes indirects non spécifiques devant faire rechercher le thrombus au niveau des sinus.Il faut connaitre certaines variantes anatomiques à type de granulations de Pacchioni, la hernie du parenchyme et l’hypoplasie et l’asymétrie du sinus latérale car elles peuvent mimer une thrombophlébite.Conclusion :La thrombophlébite cérébrale est une pathologie sous estimée dont le tableau clinique est souvent trompeur. L’angioscanner veineux est une technique rapide, peu invasive et permettant de poser le diagnostic dans la plupart des cas.

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APPORT DE L’IMAGERIE DANS LES NEURINOMES RACHIDIENS CERVICAUX EN SA-BLIERNadia Nacireddine1, Sciaka Cissé1, Meriem Fikri1, Mounim Skhissi2, Abdessalam El Khamlichi2, My Ra-chid El Hassani1, Mohamed Jiddane1

1Service de Neuroradiologie, HSR, CHU Ibn Sina; 2Service de Neurochirurgie, HSR, CHU Ibn Sina

ObjectifsPréciser l’apport de l’imagerie dans les neurinomes rachidiens cervicaux comportant une exten-sion en sablierMatériels et méthodesÉtude rétrospective étendue sur une période de 25 ans [1983-2007] de vingt sept cas de neurinomes rachidiens en sablier colligés et traités au service de neurochirurgie de l’hôpital des spécialités de Rabat. La TDM cervicale a été réalisée chez 12 cas et l’IRM cervicale chez 23 casRésultats :L’âge moyen des patients est de 35 ans avec un sex ratio au voisinage de 1.La TDM permet d’objectiver les modifications osseuses, de mettre en évidence une formation tissulaire intra canalaire et d’étudier son extension extra rachidienneL’IRM permet de confirmer le diagnostic, explorer les rapports et aider au planning chirurgicalConclusionL’IRM constitue actuellement le principal examen d’imagerie permettant non seulement un diagnostic positif précoce mais aussi le diagnostic différentiel et surtout le planning chirurgical.

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APPROCHE DIAGNOSTIQUE EN IRM DES LESIONS KYSTIQUES INTRACRANIENNESAhmed Zrig2, Mehdi Darmoul1, Manel Omri2, Salem Randa2, Mohamed Ali Jellali2, Monther Golli21Service de Neurochirurgie Monastir, Tunisie; 2Service d’imagerie Monastir Tunisie

Les lésions kystiques intracrâniennes sont fréquentes et correspondent à une gamme diagnostique très largeA partir des archives des services d’imagerie médicale et de neurochirurgie du CHU de Mo-nastir nous avons étudié successivement les différents types de lésion kystique, leurs caractéristiques et les éléments permettant le diagnostic différentiel.Les objectifs de ce travail sont de:• Proposer une démarche diagnostique devant une lésion cérébrale composée par une large portion kystique.• Préciser

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l’apport diagnostic des différentes séquences IRM.• Illustrer les étiologies les plus fréquentes

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ASPECT TDM ET IRM DANS LE DIAGNOSTIC DE LA DIASTÉMATOMYÉLIE : A PROPOS DE 4 CASSanae Belkacem, Meriem Fikri, Hanane Elgharbaoui, Jihane Faik, Najwa Ech-Cherif El Kettani, Moulay Rachid Hassani, Mohamed JiddaneSociété Marocaine De Radiolgie, Maroc

Objectifs :Montrer l’apport de l’imagerie dans cette malformation spinale rareMatériel et méthodes :Notre série comporte 4 observations; avec une moyenne d’âge de 2ans. Deux patients présentent des signes d’hypertension intracrânienne; les autres se présentent pour une faiblesse musculaire d’un membre infé-rieur et une incontinence urinaire. Un scanner et une IRM ont été réalisés dans tous les cas.Discussion :La diastématomyélie est une anomalie congénitale rare, d’étiologie inconnue. L’IRM permet une excel-lente approche des malformations médullaires. Les radiographies standards, mais surtout le scanner spiralé avec reconstructions tridimensionnelles permettent une bonne étude des anomalies osseuses associées.Conclusion :L’IRM constitue l’exploration de choix devant un rachis malformatif. Le scanner spiralé est d’un apport indéniable pour l’étude des malformations rachidiennes associées.

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ATLAS D’IMAGERIE DES COMPRESSIONS MEDULLAIRES D’ORIGINE TUMORALE ET IN-FECTIEUSENadia Nacireddine, Anas Abir, Meriem Fikri, My Rachid El Hassani, Mohamed JiddaneService de Neuroradiologie, Hôpital des spécialités, CHU Ibn Sina

ObjectifsRappeler et illustrer les principales étiologies tumorales et infectieuses des compressions médullairesMatériels et méthodesNotre travail est présenté sous forme d’un atlas regroupant des cas colligés dans notre institution entre 2000 et 2010Résultats :Les étiologies tumorales des compressions médullaires sont très variées, elles peuvent être classées en fonction de leur localisation en lésions intra médullaires : dominées par les tumeurs gliales : (astrocytome, épendymomes), lésions intra durales ex-tra médullaires : notamment les neurinomes et les méningiomes et en lésions extradurales représentées par les métastases vertébrales et épiduralesLes étiologies infectieuses sont dominées par les abcès épiduraux compliquant une spondylodiscite tuberculeuse et l’hydatidose vertébraleConclusionL’IRM est l’examen de choix permettant une meilleur approche diagnostique par l’étude du contenu intra canalaire et la caractérisation lésionnelle.

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CHORDOME INTRACEREBRALDiego Antonio Guerra Sierra1, Claudiu Popa2, M’ Bayet Maguette3, Anne Durant4, Victor Layet5, Fabio Po-zzi6, Isabelle Pelissou Guyotat7, Jacques Guyotat8, Nathalie Streichenberger9

1Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer Lyon France, Service de Neurochirurgie Hôpital Universitaire Dr. Miguel Enriquez ,Cuba; 2Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer Lyon France; 3Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer Lyon France; 4Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer Lyon France; 5Hôpital Neuro-logique Pierre Wertheimer Lyon France; 6Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer Lyon France; 7Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer Lyon France; 8Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer Lyon France; 9Centre de Pathologie Est Lyon France

1. IntroductionLe Chordome est une tumeur mésenchymateuse rare représentant moins de 10% des tu-meurs intracrâniennes. Ils siègent électivement au niveau des régions axiales du squelette : région sacro coccygienne (45-49 %), région base du crâne (36-39%) et au niveau du rachis (8-15%). La localisation intradurale est très rare. Mais la localisation intracérébrale est exceptionnelle. Nous présentons une pa-tiente porteuse d’un cancer du sein et d’un chordome intracérébral au niveau occipital.2. Matériel et Mé-thodesPatiente âgée de 65 ans opérée en 2007 d’un carcinome mammaire très agressif avec invasion

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ganglionnaire axillaire et qui a bénéficié d’une chimiothérapie, radiothérapie et une hormonothérapie adjuvant.Un scanner et une IRM cérébrale ont mis en évidence une volumineuse lésion tumorale dans la région occipitale gauche avec effet de masse et doute sur une autre petite localisation sous corticale. L’hypothèse d’une métastase est retenue, et une radiothérapie est délivrée à une dose de 30 grays avec complément de 9 grays sur la métastase seule. Devant l’aggravation neurologique avec un syndrome d’hypertension intracrânienne, la patiente est opérée d’une exérèse macroscopique complète avec contrôle biopsique de la résection.3. RésultatsContre toute attente l’examen définitif il s’agit d’ un Chor-dome de localisation intracérébrale confirmé par les immuno- marquages.4. ConclusionLes Chordomes ils sont des lésions primitivement de siège extradural, qui envahissent la dure-mère secondairement. Une variante intracérébrale est exceptionnelle donc la physiopathologie de cette localisation est discu-tée, de même que les relations éventuelles avec le cancer du sein.

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DECOUVERTE PEROPERATOIRE D’UNE INFLAMMATION NETTE ENTRE LES APO-PHYSES POSTERIEURES (MALADIE DE BAASTRUP)Brigitte Ott1, Arek Kosmala2, Nedal Jazaerli3, Denis Barres4

1Neurochirurgie,Clinique Paul Picquet, SENS ,France; 2Neurochirurgie, Klinikum KULMBACH, Alle-magne; 3Radiologie, Centre Hospitalier SENS, France; 4Laboratoire Anatomie & Cytologie Pathologique SENS, France

Après avoir effectué les démarches de décompression (recalibrage, discectomie) et en préparant la pose d’un implant rehausseur stabilisant DIAM (anglais : dorsal inter apophysal minimalinvasive)= entre les apophyses épineuses postérieures, on a découvert à plusieurs reprises une synovite/pseudoarticulation avec bursite entre les zones de contact osseux (Maladie de Baastrup = « kissing spine »= les apophyses qui s’embrassent »). L’imagerie préopératoire (TDM, IRM, radiographies standard) n’avait pas indiqué une telle pathologie, confirmée ensuite par l’analyse histologique. Faut-il la rechercher d’une manière plus ciblée en préopératoire surtout chez les patients avec une forte douleur locale à l’appui ? Dans la littérature on trouve l’association d’une telle « bursite », qui remplace le ligament normal inter épineux, à d’autres dégénérescences (canal lombaire étroit, bombements discaux) jusqu’à 8,2 % .Le nettoyage du lit de l’implant DIAM de tissu inflammatoire rehausse l’effet de « rehaussement hauteur discale/ ca-naux radiculaires » tout seul. Une bonne raison de plus d’en poser cet implant dit « minimal invasive » et traiter la bursite inter épineuse à la fois?Présentation de 2 cas cliniques exemplaires avec imagerie et histologie.

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TUMEURS NEURECTODERMIQUES PRIMITIVES CEREBRALES A PROPOS DE 14 CASSanae Belkacem, Meriem Fikri, Hanane Elgharbaoui, Jihane Faik, Najwa Ech-Cherif El Kettani, Moulay Rachid Elhassani, Mohamed JiddaneSociété Marocaine De Radiolgie, Maroc

Objectifs :Décrire les aspects tomodensitométriques et IRM des tumeurs neuroectodermiques primitives cérébralesMatériels et méthodes :Étude rétrospective de 14 cas de tumeurs neuroectodermiques pri-mitives. Tous nos patients ont bénéficié d’une TDM cérébrale, l’IRM encéphalique a été réalisée dans 12 cas.RésultatsLa TDM montre un volumineux processus parenchymateux, à composante kystique et tissulaire, avec parfois des calcifications, exerçant un effet de masse sur les structures médianes, et ac-compagné d’un œdème péri lésionnel. Après l’injection, le rehaussement de la zone charnue est souvent intense. L’IRM objective un processus hétérogène, en signal variable en T1 selon la présence ou non d’hémorragie, et en hypersignal T2, à limites parfois irrégulières.ConclusionLes tumeurs neuroectoder-miques (PNET)cérébrales sont des tumeurs indifférenciées, hautement malignes, entrainant souvent des métastases sous-arachnoïdiennes spinales. Fréquemment rencontrées chez l’enfant et l’adulte jeune, elles sont assez rares : 3 % des tumeurs cérébrales. L’IRM permet un bilan lésionnel précis ainsi qu’un bilan d’extension au nevraxe.

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TUMEURS INTRAMEDULLAIRES : A PROPOS DE 30 CASJihane Faik Ouahab, Meryem Fikri, Sanae Belkacem, Najwa Ech-Cherif El Kettani, Moulay Rachid El Hassani, Mohammed JiddaneHopital De Specialites Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina RaBAT, Maroc

IntroductionLes tumeurs intramédullaires sont des affections rares représentant un peu moins de 5 % des tumeurs du système nerveux central. L’objectif de notre travail est de montrer l’apport de l’IRM dans le diagnostic des tumeurs intramédullaires.Matériels et méthodesÉtude rétrospective de 30 cas de tu-meur intramédullaire, explorés par IRM et colligés dans le service de neuroradiologie, en collaboration avec le service de neurochirurgie de l’hôpital des spécialités sur une durée de 5 ans.RésultatsL’âge moyen des patients était de 32 ans, avec une légère prédominance féminine. On a recensé 15 cas d’as-trocytome, 12 cas d’épendymome, 2 cas de PNET et 1 cas d’angiolipome. La localisation cervicale était la plus fréquente retrouvée dans 18 cas.ConclusionL’IRM s’impose actuellement comme l’examen de première intention pour l’exploration du contenu du canal rachidien grâce à sa haute résolution et son étude multiplanaire.

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TUMEUR MYOFIBROBLASTIQUE INFLAMMATOIRE DE LA TENTE DU CERVELETDaniel Denis, Karim Elayoubi, Alexander Weil, Michel Wieslaw BojanowskiCentre Hospitalier de l’Université de Montréal, Canada

Introduction: Les tumeurs myofibroblastiques inflammatoires (TMI) représentent de rares entités provenant de divers tissus mous de l’organisme. Elles n’ont été qu’exceptionnellement décrites en intracrânien et peuvent être confondues avec un méningiome.Méthodologie: Présentation d’un cas et revue de la littératureRésultats: Nous présentons le cas d’un homme de 26 ans ayant consulté pour céphalées récentes et dont l’IRM a révélé une volumineuse tumeur de la tente du cervelet s’invaginant dans le lobe temporal gauche. La résection fut réalisée sans complication par une approche supracérébelleuse transtentorielle. Le dia-gnostic histologique fut celui de TMI. La grande majorité des cas rapportés en intracrânien avaient un comportement très agressif et un risque de récidive élevé si la résection était partielle.Conclusion : Les TMI doivent faire partie du diagnostique différentiel des lésions prenant naissance de la tente du cer-velet. Ces lésions requièrent d’être distinguées des méningiomes dont l’aspect radiologique peut s’avé-rer similaire. En raison de leur comportement habituellement très agressif, ils nécessitent une résection radicale suivie de radiothérapie. Pour les lésions se projetant médialement dans le lobe temporal, une approche sous-occipitale transtentorielle permet de minimiser les risques de déficits neurologiques.

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TUMEUR FIBREUSE SOLITAIRE DE L’ORBITE: A PROPOS DE 2 CASMahamadou Aminou Sanda, Mounir Rghioui, Pascal Compaoré, Abdelmajid Chellaoui, A Bertal, Khadija Ibahioin, Said Hilmani, Abdelhakim Lakhdar, Abdessamad Naja, Ali Ouboukhlik, Abdenbi El Kamar, Ab-dessamad El AzhariCHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc

IntroductionLa tumeur fibreuse solitaire (TFS) est une tumeur mésenchymateuse, ubiquitaire, rarement retrouvée dans l’orbite. Nous rapportons deux observations que nous confrontons aux données de la littérature.Matériels et méthodesEtude rétrospective de 2 cas de tumeur fibreuse solitaire de l’orbite pris en charge dans le service de neurochirurgie du CHU Ibn Rochd de CasablancaObservationsCAS 1 : Un homme âgé de 43 ans présentait une inflammation conjonctivale de l’œil gauche évoluant depuis 14 mois, avec apparition progressive d’un ectropion et d’une exophtalmie gauche axile irréductible indolore, aggravée d’une ophtalmoplégie et d’une BAV gauches. Le bilan radiologique(IRM) montrait une masse

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rétro-oculaire en iso-signal T1 et hyper-signal T2. L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire obtenue par voie fronto-orbitaire gauche a permis de poser le diagnostic de TFS orbitaire.CAS 2 : Une femme âgée de 54 ans présentait depuis 18 mois des douleurs oculaires droites, puis une exophtalmie droite axile irréductible et douloureuse, associée à une ophtalmoplégie et une BAV. L’IRM cranio-orbi-taire montrait une masse orbitaire intra-conique intimement liée au muscle droit externe. La patiente est opérée par voie orbitaire externe. Le diagnostic de TFS est posé par l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire.DiscussionLe diagnostic de TFS est anatomopathologique. Il s’agit d’une tumeur de nature mésenchymateuse. On note une forte expression de l’antigène CD34 et de la vimentine en immu-nohistochimie.ConclusionLa TFS de l’orbite est une tumeur bénigne dont le diagnostic est histologique et le traitement chirurgical par exérèse la plus complète possible, afin d’éviter les récidives et la transfor-mation maligne éventuelle.

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SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVAL SECONDAIRE A DES SCHWANNOMES MUL-TIPLES : A PROPOS D’UN CASH Zian1, M Fikri1, N El Fatemi2, N Ech-cherif El Kettani1, M R El Hassani1, F Belkhedar2, M Jiddane1

1Service de neuroradiologie, Hôpital des Spécialités, Rabat; 2Service de neurochirurgie, Hôpital Ibn Sina, Rabat

Introduction :Les schwannomes représentent un 1/3 des causes intradurales extramédullaires de la compression médullaire, dont 20% siègent au niveau des racines de la queue de cheval. Nous rappor-tons un cas de schwannome multiple responsable de syndrome de queue de cheval et nous décrivons à travers ce cas les différents aspects en imagerie.Observation :Il s’agit d’un homme âgé de 59 ans, sans antécédents particuliers, qui rapporte l’installation progressive sur 1 an d’un syndrome de la queue de cheval. Une IRM réalisée, montre de multiples lésions nodulaires, greffées sur les racines de la queue de cheval. La biopsie chirurgicale avec examen anatomopathologique sont en faveur de schwannome.Discussion :Le syndrome de la queue de cheval est l’ensemble des symptômes moteurs, sensitifs, réflexes, génito-sphinctériens traduisant la souffrance des racines de la queue de cheval. Les schwan-nomes représentent un tiers des tumeurs intradurales responsables d’une compression médullaire. Ils siègent le plus souvent au niveau cervical bas et dorso-lombaire. Généralement les schwannomes sont des tumeurs uniques, ils peuvent cependant être multiples dans le cadre d’une neurofibromatose de types I ou II.Conclusion :Le schwannome est une tumeur bénigne intradurale extramédullaire pouvant être responsable du syndrome de la queue de cheval. L’IRM permet d’évoquer le diagnostic et d’orienter la prise en charge thérapeutique.

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ROLE DE L’IRM A TRES HAUT CHAMP (7T) DANS L’IMAGERIE VASCULAIRE CERE-BRALE, APPLICATIONS SCIENTIFIQUES ET CLINIQUES EN NEUROCHIRURGIEDino Saban1, Philip Damman1,2, Karsten Wrede1,2, Mark Ladd2,3, Ibrahim Sandalcioglu1, Ulrich Sure1

1Département de Neurochirurgie, Hôpital Universitaire de Essen, Allemagne; 2Institut Erwin L. Hahn pour l’Imagerie par Résonnance Magnétique, Université de Duisbourg-Essen, Allemagne; 3Département de Radiologie et Neuroradiologie Diagnostique et Interventionnelle, Hôpital Universitaire de Essen, Alle-magne

Objectifs: Grâce au rapport signal sur bruit (signal-to-noise-ratio, SNR) et à une susceptibilité supérieurs aux scan-ners à bas et moyens champs, les IRM à très hauts champs permettent une amélioration de la résolution spatiale ainsi qu’une accélération des temps d’acquisition en imagerie cérébrale. Malgré des temps de relaxations T1, T2 et T2* différents, un taux d’absorption spécifique supérieur (specific absorption rate, SAR) et des artéfacts plus prononcés, nécessitant une adaptation des paramètres des séquences, cette technique a le potentiel d’améliorer l’imagerie préopératoire en neurochirurgie. Nous présentons ici les résultats de notre expérience mono centrique dans l’utilisation d’un protocole d’imagerie à 7 Tesla (T) pour l’imagerie vasculaire cérébrale.Méthode:

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Différents protocoles d’acquisitions sont employés avec un scanner de 7T (Magnetom 7T, Siemens Heal-thcare, Erlangen, Allemagne) équipé d’une bobine de gradient de 125 cm avec une amplitude maximale de 45 mT/m et de 220 mT/ms de slew rate. Nous utilisons une antenne tête émettrice-réceptrice à 8 canaux produite sur commande, auparavant testée en simulation et calibrée, ainsi qu’une antenne tête à 1 canal d’émission et 32 canaux de réception commercialement disponible (Nova medical Corp., USA). Afin de comparer nos résultats, nous avons réalisé des séquences correspondantes sur un scanner de 1.5T (Avanto, Siemens Healthcare, Erlangen, Germany) équipé de la même bobine de gradient. Des séquences avec et sans produit de contraste de gradient d’écho (GE), de turbo spin echo (TSE), de fast low angle shot (FLASH), ainsi que des séquences de susceptibilité magnétique (susceptibility weigthed imaging, SWI) sont acquises chez des volontaires sains, porteurs d’angiomes caverneux, d’anévrismes crâniens, de malformations artériovéneuses (MAVs) ou de fistules artériovéneuses.Résultats:L’IRM à 7T permet l’acquisition d’images de haute résolution du Cercle de Willis. La visualisation de pe-tites structures vasculaires, telles que les artères lenticulostriées est possible dans des temps d’examen raisonnables en utilisant l’angiographie time of flight (TOF). La résolution préopératoire des anévrismes crâniens est comparable à celle obtenue par angiographie par soustraction digitale en ce qui concerne la représentation de la configuration micro anatomique dans notre série de 8 patients porteurs d’ané-vrismes cérébraux de localisations différentes. Les séquences TOF sont également puissantes pour ca-ractériser les MAV (4 cas) et les fistules artériovéneuses (1 cas). Les séquences SWI sont quant à elles très utiles en complément aux autres séquences IRM pour le diagnostic des angiomes caverneux. Dans notre série de 30 patients porteurs d’angiomes caverneux, les séquences SWI se sont révélées supé-rieures aux acquisitions IRM conventionnelles dans la détection de ces lésions et des données prélimi-naires suggèrent dans certains cas que cette méthode permet également la visualisation de structures veineuses associées à ces malformations.Conclusions: L’IRM à 7T pourrait à l’avenir améliorer l’imagerie préopératoire en neurochirurgie. Les résultats prélimi-naires de petites séries cliniques démontrent le potentiel des IRM à très hauts champs pour des applica-tions sélectionnées. Toutefois, des problèmes non résolus à ce jour concernant les bobines de gradient et les systèmes de radiofréquence (RF) limitent encore le potentiel de cette technique.

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RESECTION TRANSNASALE ENDOSCOPIQUE DE MENIGIOMES DE PETITE TAILLE DE LA FOSSE CEREBRALE ANTERIEURE – PREMIERES EXPERIENCESWerner Surbeck1, Abel-Jan Tasman2, Gerhard Hildebrandt1, Jean-Yves Fournier1

1Département de Neurochirurgie, Hôpital cantonal de St-Gall, Suisse; 2Département d’ORL, Hôpital can-tonal de St-Gall, Suisse

ObjectifEvaluer l’efficacité chirurgicale et la sécurité de la résection transnasale endoscopique (RTE) pour les méningiomes de petite taille de la fosse cérébrale antérieure.Matériel et méthodeAnalyse ré-trospective des dossiers des patients ayant subi une RTE pour des méningiomes de petite taille de la fosse cérébrale antérieure à l’Hôpital Cantonal de St. Gall de septembre 2008 à mars 2010, avec at-tention particulière pour la durée opératoire, la durée d’hospitalisation, le pronostic et les complications chirurgicales.RésultatsQuatre patients (âge moyen 48 ans) ont subi une RTE isolée pour un méningiome de petite taille de la fosse cérébrale antérieure. La localisation de la tumeur était le sillon olfactif dans un cas et le tubercule de la selle turcique dans trois cas. Le diamètre moyen de la tumeur était de 1,5cm et le volume moyen de 1,4ml (0,5 – 3,5ml). Une résection complète a été réalisée chez 3 patients (75%). Chez le 4ème patient, un petit reste tumoral a été observé. Bien qu’une compression des voies optiques était évidente à la résonnance magnétique chez les 3 patients présentant un méningiome du tubercule de la selle turcique, seul un patient présentait un déficit visuel, lequel s’est résorbé en postopératoire. Il n’a pas été observé de péjoration visuelle liée à la chirurgie. Aucun patient n’a reçu de transfusion. Après reconstruction systématique de la base au moyen d’un lambeau pédiculé de muqueuse septale selon Hadad-Bassagasteguy, nous n’avons pas observé de fistule de LCR ou d’infection postopératoire. La durée moyenne de l’opération était de 200 minutes et la durée moyenne d’hospitalisation de 12 jours.ConclusionLa RTE pour des tumeurs de petite taille localisées à la base de la fosse cérébrale antérieure représente une technique sûre par rapport à l’approche alternative traditionnelle transcrânienne ou à la radiochirurgie pour cette indication. L’approche transnasale permet, par rapport à l’abord traditionnel

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transcrânien, d’éviter la rétraction cérébrale et la manipulation neurovasculaire et offre un meilleur résul-tat cosmétique. Comme les complications à long terme et le risque de néoplasies induites liés à la ra-diochirurgie ne sont pas encore complètement connus, la RTE nous semble préférable, particulièrement pour les jeunes patients.

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RADIOCHIRURGIE D’UNE TUMEUR FIBREUSE SOLITAIRE PETROCLIVALE: A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATUREAbderrahmane Moussaoui1, Djamel Derdour1, K. Mokhtari2, JJ. Mazeron2, Philipe Cornu1, Charles Am-broise Valery1

1Service de Neurochirurgie, Hôpital de la Salpêtrière, Paris, France; 2Service de Radiochirurgie, Hôpital de la Salpêtrière, Paris, France

Introduction.Les tumeurs fibreuses solitaires sont rares (moins de 1% des tumeurs méningées intracrâniennes) et de nature histologique proche des hémangiopéricytomes et des méningiomes. La radiochirurgie peut être indiqué après la chirurgie en cas d’exérèse incomplète ou de récidive.Cas clinique Un patient de 49 ans, présentant une tumeur pétro-clivale droite révélée par une atteinte des nerfs mixtes, un syndrome vestibulaire et un syndrome cérébelleux cinétique, a été opéré en septembre 2005 par voie rétrosigmoidienne, avec une exérèse partielle de la lésion compte-tenu de son caractère très hémorragique. Le diagnostic initial de méningiome a été redressé en faveur d’une tumeur fibreuse soli-taire (TFS) par l’étude anatomopathologique et immunohistochimique. Après une récupération partielle, le patient a présenté deux ans après une aggravation sur le plan fonctionnel l’IRM montrant une récidive tumorale volumineuse entrainant une compression importante du tronc cérébral. Une radiochirurgie sté-réotaxique par LINAC a alors été réalisée en février 2007, prenant pour cible le centre de la lésion afin d’épargner le tronc cérébral. L’évolution a été favorable, avec reprise de la marche, et à l’IRM une réduc-tion très significative du volume tumoral. Le contrôle tumoral est satisfaisant après 4 ans de recul. Les différentes questions soulevées par ce cas clinique (nature histologique, choix de la cible radiochirurgi-cale) seront discutés, au vu des données de la littérature.Conclusion La radiochirurgie offre une alternative intéressante à la chirurgie en cas de récidive ou de reliquat d’une TFS traitée initialement par chirurgie.

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PRISE EN CHARGE DES HEMANGIOPERICYTOMES : A PROPOS DE 10 CASCompaore Pascal, Haissam Mohamed, Dianka Mamadou, Bertal Abderrazak, Ibahioin Khadija, Hilmani Said, Lakhdar Abdelkrim, Naja Abdessamad, Ouboukhlik Ali, El Kamar Abdenbi, El Azhari AbdessamadService De Neurochirurgie, Chu Ibn Rochd Casablanca, Maroc

L’hémangiopéricytome est une tumeur mésenchymateuse rare dérivée des péricytes de Zimmerman. Il est caractérisée par son potentiel de malignité et son taux de récidive élevée.L’hémangiopéricytome mé-ningée représente moins de 1% des tumeurs intracrâniennes et moins de 2,5% des tumeurs méningées. C’est une nouvelle entité anatomopathologique qui était confondue avec les méningiomes. Nous rappor-tons 10 cas d’ hémangiopéricytomes cérébraux primitifs pris en charge au Service de Neurochirurgie du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre les années 2000 et 2010. Il s’agissait de 7 hommes et 3 femmes. L’âge moyen de ces patients est de 50 ans, avec des extrêmes allant de 17 à 78 ans. Le délai moyen de diagnostic est de 5 mois. Le tableau clinique était dominé par les signes d’hypertension intracrânienne, des crises convulsives et des déficits neurologiques. Tous nos patient ont été traité par chirurgie avec ré-section subtotale dans 60% des cas. Un patient a bénéficié d’une radiothérapie post opératoire. L’évolu-tion a été marquée par l’apparition d’une récidive dans 3 cas, une reprise évolutive dans 6 cas et un dé-cès. L’apparition de métastases n’a pas été notée dans notre série. Le but de notre travail est d’analyser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, radiologiques, anatomopathologiques, thérapeutiques et évolutives des hémangiopéricytomes.

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OSTEITE TUBERCULEUSE DE LA VOÛTE DU CRÂNE (A PROPOS DE DEUX CAS)Mohamed BoubrikHôpital Hassan II Agadir, MarocLa tuberculose est un réel problème de la santé publique dans les pays endémiques et pose un pro-blème diagnostique surtout lorsqu’elle est de localisation telle la voûte crânienne. L’objectif de ce travail est de mettre le point sur l’aspect épidémiologique, pathogénique, diagnostique et thérapeutique de ce type de lésion.Nous rapportons deux observations : La première est celle d’un sujet de 17 ans qui pré-sente depuis 6 mois une infection traînante du scalp avec fistule au niveau fronto-temporal droit, l’exa-men clinique est normal avec apyrexie. La TDM montre un aspect d’ostéite de la voûte avec empyème extra-durale frontal droit, et le traitement a consisté à une exérèse de l’os pathologique avec évacuation de l’empyème. L’étude bactériologique et anatomo-pathologique confirme la nature tuberculeuse de la lésion, et le patient a bénéficié d’un traitement antibacillaire. L’évolution est favorable. La seconde ob-servation est celle d’un nourrisson de 2 ans qui présente une tuméfaction fluctuante frontale droite fistu-lisée. La TDM montre une lyse de la voûte du crâne, l’évolution est favorable après exérèse de la lésion tuberculeuse et le traitement antibacillaire. L’ostéite tuberculeuse est rare. Elle pose surtout un pro-blème diagnostique. Elle se manifeste par une infection chronique de la voûte et du scalpe, le traitement consiste en une exérèse de la lésion et le traitement antibacillaire.

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NEUROLIPOCYTOME CEREBELLEUX CHEZ L’ADULTE: A PROPOS D’UN CASAbderrahmane Moussaoui, A.Amine Daoudi, Mohammed Aggouri, Mohammed Benzagmout, Khalid Chakour, Mohamed El Faiz ChaouiService de Neurochirurgie, CHU Hassan II, Fès, Maroc

Introduction : Le neurolipocytome cérébelleux ou médulloblastome lipomateux représente une sous type rare, caracté-risé par un pronostic favorable comparativement au médulloblastome classique connu comme étant une tumeur maligne grade IV de l’OMS.Cas clinique : Nous rapportons l’observation d’un patient de 52 ans, admis aux urgences neurochirurgicales pour un syndrome d’hypertension intracrânienne associé à des troubles de la marche évoluant depuis 04 mois. L’examen neurologique initial a objectivé un syndrome cérébelleux cinétique associé à un nystagmus ho-rizontal bilatéral. L’examen ophtalmologique a noté une baisse de l’acuité visuelle chiffrée à 7/10 à droite et 6/10 à gauche avec un œdème papillaire bilatéral stade II. L’IRM cérébrale a montré une volumineuse lésion cérébelleuse hémisphérique gauche, bien limitée, hypointense T1, hyperintense T2, prenant le gadolinium de façon hétérogène, responsable d’une hydrocéphalie triventriculaire et d’un engagement amygdalien. Le patient a été opéré par voie occipitale latérale gauche.Résultats : En peropératoire, la tumeur était gris-rosâtre, très vascularisée, contenant des ilots graisseux jaunâtres. L’exérèse chirurgicale était totale et les suites opératoires simples. L’étude histologique a conclut en un médulloblastome lipomateux. Le patient n’a pas bénéficié de traitement adjuvant en postopératoire. Le contrôle clinico-radiologique après deux ans de suivi ne montre aucun signe de récidive.Conclusion : Le neurolipocytome cérébelleux représente une variété lipomateuse du médulloblastome de l’adulte connue par son pronostic favorable. La chirurgie représente la base du traitement. Cependant, des controverses persistent quant à l’utilité d’une radiothérapie adjuvante systématique.

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MENINGITE POST CRANIOTOMIEKarima Sdiri, Widad Haddad, Rachid Cherkab, Chafik Elkettani, Brahim Idali, Khalid Mjahed, Lahoucine BarrouAnesthesie Reanimation, Maroc

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Introduction : Les méningites post-opératoire après craniotomie constituent une préoccupation majeur en milieu de réanimation par leur gravité, leur mortalité et l’allongement de la durée de séjour synonyme de surcoût.Objectif : le but de cette étude est de déterminer les facteurs de risque des méningites post-opératoire afin de pro-poser des mesures préventivesPatients et Méthodes : Etude prospective réalisée au service de réanimation centrale du CHU de Casablanca portant sur une période de 7 mois. Cette étude a concerné tous les patients ayant subi une craniotomie, programmée ou urgente et qui ont été hospitalisés au service en post opératoire. Le diagnostic de la méningite a été retenu sur les éléments cliniques et les données de la ponction lombaire.Résultats : Durant la période étudiée, 7 patients parmi 76 ont présenté une méningite, soit une incidence de 9.2%. L’âge moyen des patients était de 43 ans±18. Il s’agissait d’une chirurgie programmée dans 85% des cas.Les facteurs de risque identifiés par une analyse univariée sont : le site sous tentoriel de l’interven-tion chirurgicale, la durée de séjour prolongée en réanimation, l’absence parfois d’antibioprophyaxie, la présence d’un dispositif intra cérébral et la fuit du liquide céphalo-rachidien.Le germe a été identifié chez 42% des cas, il s’agissait essentiellement de BGN( bacilles à gramme négatif). Une antibiothérapie probabiliste a été démarrée chez les malades avec réadaptation en fonction des données de l’antibio-gramme.Conclusion : Le mauvais pronostic des méningites post craniotomie rend nécessaire de connaitre les facteurs de risque. Leur maîtrise est basée sur des mesures préventives et la mise en place de protocoles concer-nant l’utilisation des dispositifs invasifs et le respect des recommandations des sociétés savantes.

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MASSES KYSTIQUES CEREBRALES : A PROPOS DE 164 CASJihane Faik Ouahab, Meryem Fikri, Sanae Belkacem, Najwa Ech-Cherif El Kettani, Moulay Rachid El Hassani, Mohammed JiddaneHopital Des Specialites Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina Rabat, Maroc

Objectifs- Illustrer les aspects TDM et IRM des différentes masses kystiques intracérébrales- montrer le rôle de l’imagerie dans la caractérisation de ces masses kystiques et dans le diagnostic étiologique.Matériels et MéthodesEtude rétrospective à travers la base de données de notre service de 164 cas col-ligés au service sur une période de 5 ans allant de 2005 à 2010.Nos patients ont bénéficié d’une tomo-densitométrie et d’une imagerie par résonnance magnétiqueRésultatsL’imagerie a permis de distinguer les masses kystiques vraies, des lésions pseudokystiques et des masses à composantes kystiques. La répartition lésionnelle était la suivante : kystes colloïdes du V3 (n=10), abcès cérébraux (n=12), kystes hydatiques (n=38),kystes epidermoîdes (n= 25) ,craniopharyngiomes (n=13) , adénome hypophysaires à composante kystique (2),kystes arachnoïdiens ( n=26) ,astrocytome pilocytique (n=4) , glioblastome (n=6),méningiome kystique (1),métastases nécrotico-kystiques (n=5),dilatation de l’espace de virchow robin (2) et les kystes porencéphaliques (n=20)ConclusionsL’analyse sémiologique en TDM et en IRM ainsi que la localisation des lésions, placés dans leurs contexte clinique permettent d’orienter le diagnos-tic devant une masse kystique cérébrale.

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MALFORMATION ARTÉRIOVEINEUSE DE LA GLANDE PINÉALEDaniel Denis, Alexander Weil, Sammi Obaid, Nancy McLaughlin, Michel Wieslaw BojanowskiCentre Hospitalier de l’Université de Montréal, Canada

Introduction: Les MAV de la région de la pinéale associées à une dilatation de la veine de Galien représentent des en-tités rares. Elles correspondent à des MAV plexiformes dont le nidus a été décrit dans le mésencéphale, le thalamus ou le cervelet. Un nidus situé purement dans la glande pinéale n’a pas été reporté.Mé-thodes: Rapport de cas et revue de la littératureRésultats: Une patiente de 50 ans s’est présentée avec une hémorragie intraventriculaire et hydrocéphalie se-

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condaire. L’imagerie médicale a révélé une MAV de la région pinéale alimentée par les artères choroi-diennes postérolatérales drainant dans une VG anévrysmale. La MAV fut réséquée par un abord infra-tentoriel, supracérébelleux. Les suites opératoires ont été très favorables, avec une absence de MAV ré-siduelle au contrôle angiographique. L’examen histopathologique a confirmé le diagnostic de MAV située au sein du parenchyme de la glande pinéale. Nous n’avons pas retrouvé un tel cas dans la littérature.Conclusion: Une MAV purement située au sein de la glande pinéale peut être associé à une dilatation anévrismale de la veine de Galien et doit être considérée dans la classification des malformations anévrismales de la veine de Galien de type IV de Yasargil. Reconnaître la localisation précise d’une telle lésion est perti-nente pour la planification chirurgicale.

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LES TUMEURS INTRAMEDULLAIRESMounir Rghioui, Mohamed Mokri, Pascal Compaore, mohammed bouelfaiz, abdelmajid chellaoui, ab-derrezzak bertal, khadija ibahioin, said hilmani, abdelhakim lakhdar, abdessamad naja, ali ouboukhliq, abdennebi elkamar, abdessamad el azhariService de Neurochirurgie, C.H.U. Ibn Rochd, Maroc

Les tumeurs intra médullaires sont des affections rares, représentant 5% des tumeurs du SNC.Notre étude est une étude rétrospective de 42 cas de tumeurs intra médullaires, opérés au service de neu-rochirurgie du CHU Ibn rochd sur une période de 10 ans (2001-2010).Le sexe ratio est de 1,15, la moyenne d’âge est de 31,2 ans.La symptomatologie clinique est dominée par un syndrome de compres-sion médullaire lente. Le délai de diagnostic moyen est de 18,6 mois.L’IRM médullaire a été réalisée chez tous les patients. La localisation cervicale est la plus fréquente.Le traitement est chirurgical dans tous les cas, l’exérèse a été totale chez 8 patients, subtotale chez 18 patients, partielle dans 5 cas et 11 cas ont bénéficié d’une biopsie.Nous avons recensé 17 cas d’épendymomes, 23 cas d’astrocytomes et 2 cas d’oligodendrogliomesLa RTH postopératoire a été pratiquée chez 7 patients, une chimiothérapie chez 2 patients.L’évolution immédiate est marquée par une amélioration chez 18 patients, un état sta-tionnaire chez 17 patients, et une aggravation chez 7 patients.

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LES EPENDYMOMES INTRARACHIDIEN : A PROPOS DE 12 CASCompaore Pascal, Chellaoui Abdelmajid, Bertal Abderrazak, Ibahioin Khadija, Hilmani Said, Lakhdar Ab-delkrim, Naja Abdessamad, Ouboukhlik Ali, El Kamar Abdenbi, El Azhari AbdessamadService de neurochirurgie, CHU IBN ROCHD Casablanca, Maroc

Les épendymomes représentent 60% des tumeurs gliales médullaires.Nous décrivons 12 cas d’épendy-momes intra-rachidiens hospitalisés au service de neuro-chirurgie au CHU Ibn Rochd sur une période de 6 ans.La tumeur est principalement bas située ( lombaire et lombo-sacrée). Il n’y a pas de prédi-lection sexuelle. La moyenne d’âge est de 30,7 ans.La symptomatologie clinique est dominée par un syndrome de compression médullaire lente et un syndrome de la queue de cheval.L’IRM médullo-rachi-dienne a été réalisée chez 10 patients et une TDM chez 3 patients.Le traitement était chirurgical dans tous les cas. L’exérèse a été totale chez 4 patients. 7 patients ont subi une exérèse subtotale et 1 patient a eu une biopsie de la tumeur.L’examen anatomo-pathologique a porté le diagnostique de certitude dans tous les cas. La radiothérapie post opératoire a été instaurée chez 3 patients et une patiente a reçu une chimiothérapie post opératoire suite à une 3ème récidive de l’épendymome.L’évolution est bonne chez 3 patients soit 25%, qui sont encore suivis.A côté de l’importance du diagnostic précoce, de l’exérèse macroscopiquement totale, une surveillance à long terme par IRM médullo-rachidienne s’impose vu le risque de récidive surtout en cas de persistance d’un reliquat tumoral.

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LES CAVERNOMES CRANIOENCEPHALIQUES A PROPOS DE 30 CASMehdi Darmoul1, Sofiène Chaouch2, Ahmed Zrig2, Randa Salem2, Nejib Hattab1

1Service de Neurochirurgie Monastir, Tunisie; 2Service d’imagerie Monastir Tunisie

Introduction :Les cavernomes sont des malformations vasculaires angiographiquement occultes qui sont actuellement de plus en plus diagnostiquées au stade asymptomatique grâce à l’avènement de l’IRM.Nous rapportons 30 cas de cavernomes crânio encéphaliques symptomatiques colligés au service de Neurochirurgie de Monastir sur une période de 25 ans.Matériel et méthodes :Etude rétrospective de 30 cas de cavernomes crânioencéphaliques hospitalisés au service de Neurochirurgie de Monastir entre 1984 et 2010.Résultats :Il s’agit de 30 patients âgés de 16 à 78 ans avec une prédominance féminine (3Fpour 2 H). La révélation clinique a été une épilepsie dans 60% des cas, une hémorragie dans 30% des cas et des signes neurologiques en foyer dans 10% des cas. La TDM cérébrale ,réalisée dans tous les cas et l’IRM cérébrale pratiquée dans 16 cas ont permis de localiser le cavernome en sustentoriel dans 80% des cas et de mettre en évidence une cavernomatose dans 16% des cas.Le traitement antié-pileptique a été institué pour la majorité des patients et seulement 20 patients ont été opérés.L’évolution est favorable pour la majorité des patients.Conclusion :Les cavernomes crânio encéphaliques sont des malformations vasculaires évolutives de plus en plus fréquentes. Les formes symptomatiques ont une expression clinique variable et nécessitent une prise en charge thérapeutique convenable.

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LE MENINGIOME DE L OLFACTIFMohamed Mokri, Mounir Rghioui, Mohammed Bouelfaiz, Mamadou Bata Dianka, Abdelmajid Chellaoui, Abderrezzak Bertal, Khadija Ibahioin, Said Hilmani, Abdelhakim Lakhdar, Abdessamad Naja, Ali Ou-boukhliq, Abdennebi Elkamar, Abdessamad El AzhariService de Neurochirurgie, C.H.U. Ibn Rochd, Maroc

Les méningiomes de l’olfactif représentent 0,82% de la totalité des tumeurs cérébrales primitives, 2,18% des méningiomes intra-crâniens, 7,36% des méningiomes de la base du crâne, 36,8% des méningiomes de l’étage antérieur.Notre étude rétrospective porte sur 7 cas de méningiomes de l’olfactif, colligés sur une durée de 8 ans,de Janvier 2001 au Décembre 2008, au service de neurochirurgie du CHU Ibn Ro-chd de Casablanca.La prédominance féminine est très nette avec un pourcentage de 85,71% contre 14,28% chez les hommes. La moyenne d’age était de 46ans, avec des extrêmes entre 30 et 54 ans.Au moment du diagnostic, 42,85% des patients avaient une durée d’évolution entre 18 et 24 mois. La symptomatologie clinique était dominée par les troubles visuels et olfactifs : 85,71% chacun, le syn-drome d’HTIC : 71,42%. L’examen TDM A été réalisé dans 100% des cas, et l’IRM chez 42,85%.L’exé-rèse chirurgicale, seul traitement efficace des méningiomes de l’olfactif, était complète dans 71,42%.Les complications post-opératoires étaient marquées essentiellement par l’infection dans 28,57%.Le taux de récidive était nul dans notre série.Le taux de mortalité post-opératoire était nul dans notre série.Il ressort de cette étude que les méningiomes de l’olfactif sont des tumeurs assez rares au sein des tumeurs in-tra-crâniennes et que les caractéristiques cliniques dégagées sont compatibles avec les données de la littérature.

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LE MEDULLOBLASTOME CHEZ L ENFANTMohamed Mokri, Mounir Rghioui, Nabil Bouzoubaa, Mohammed Bouelfaiz, Abdelmajid Chellaoui, Abder-rezzak Bertal, Khadija Ibahioin, Said Hilmani, Abdelhakim Lakhdar, Abdessamad Naja, Ali Ouboukhliq, Abdennebi Elkamar, Abdessamad El AzhariC.H.U. Ibn Rochd, Maroc

Le médulloblastome est une tumeur sous-tentorielle neuro-ectodermique primitive très fréquente chez l’enfant, elle représente environ 1/3 des tumeurs pédiatriques.Nous rapportons dans notre étude 42 en-

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fants traités pour médulloblastome au CHU Ibn Rochd de Casablanca entre Janvier 2001 et décembre 2010.La moyenne d’âge était de 11 ans (3–20) et le sex-ratio de 1,3. Le délai moyen de consultation était de 4 mois (1–8). La symptomatologie révélatrice a été dominée par une hypertension intracrânienne dans tous les cas, le syndrome cérébelleux dans 14 cas, des déficits neurologiques dans 2 cas et des troubles visuels dans 9 cas.Tous les patients ont bénéficié d’un scanner cérébral et l’IRM cérébrale a été réalisée dans 30 Cas. La dérivation ventriculo-péritonéale a été réalisé dans 38 cas. Sur le plan théra-peutique, 24 patients ont bénéficié d’une exérèse subtotale et 13 cas d’une exérèse totale, cependant 5 patients n’ont eu qu’une simple biopsie chirurgicale.Tous nos patients ont reçu une association chimio-radiothérapie sur le névraxe. Une récidive tumorale est survenue chez 3 patients, aucune métastase n’a été notée chez nos patients, 18 enfants ont été perdus de vue et 23 ont été en control local avec un recul moyen de 40 mois.Le pronostic des médulloblastome dans notre contexte est lié à la taille tumo-rale et à la qualité de l’exérèse chirurgicale. L’amélioration du pronostic doit passer par un diagnostic précoce. L’objectif global de la démarche thérapeutique est de diminuer les séquelles liées à la maladie et au traitement.

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LE KYSTE HYDATIQUE CEREBRAL D’ORIGINE CARDIAQUE : A PROPOS D’UN CAS EX-CEPTIONNEL ET REVUE DE LA LITTERATUREMohammed Yassaad Oudrhiri, Nizare El Fatemi, Mustapha Hemama, Rachid Gana, Rachid El Maaqili, Fouad BellakhdarCHU ibn sina rabat, Maroc

Introduction :Les cas rapportés dans la littérature à propos de cette pathologie sont très peu nombreux. Ils posent un problème de diagnostic et de prise en charge.Observation :Un patient de 21 ans a été admis dans notre formation pour la prise en charge d’un tableau de processus expansif intracrânien hémisphérique droit évoluant depuis 8 mois. L’examen clinique à l’admission retrouve une hémiparésie gauche, et l’auscultation cardiaque retrouve un souffle systolique. Le bilan neuroradiologique (TDM et IRM) a mis en évidence de multiples formations kystiques pariétales droites, évocatrices de vésicules hydatiques. Un bilan à la recherche d’une localisation extra cérébrale et éventuellement primitive a été motivé, et a permis de retrouver un kyste cardiaque multivésiculaire de 4.5x4mm situé sous la valve mi-trale.Intervention chirurgicale :L’exérèse chirurgicale des kystes cérébraux a été réalisée en premier, en bloc et sans incident de rupture selon la technique de l’accouchement du kyste hydatique décrite par « Arana Iniguez ». En postopératoire, le patient a été mis sous antiparasitaires, et un contrôle scannogra-phique a confirmé l’exérèse totale des vésicules. Par la suite le patient a été proposé pour une chirurgie des vésicules intracardiaques, mais n’a pu être réalisée vu son bas niveau socio-économique. Après 2 ans de traitement médical, la surprise a été totale par la disparition des vésicules intra-cardiaques au contrôle échocardiographique sous traitement médical seul.Conclusion :Dans les kystes hydatiques cérébraux secondaires, la recherche et le traitement d’une localisation primitive est impérative. Nous rapportons un autre cas rare d’hydatidose cérébrale d’origine cardiaque, mais le 1er dont la localisation cardiaque primitive s’est vue disparaitre sous antiparasitaires seuls.

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L’EVOLUTION DES ABCES CEREBRAUX APRES L’INTRODUCTION D’UNE THERAPIE STANDARDISEEAndrei Brinzeu1,2, Claudiu Macarie1, Ana Maria Patrascu1,3, Cristina Brinzeu1, Antoniu Brinzeu1

1CHU Timisoara, Roumanie; 2Hôpital Neurologique «Pierre Wertheimer», Lyon, France; 3Hôpital Neucha-telois, Neuchatel, Suisse

Malgré les avances de la thérapie antibiotique et de la technique chirurgicale la morbidité et la mortalité associées aux abcès cérébraux restent très élevés. Les points importants de la prise en charge sont l’évacuation et le choix de l’antibiotique. Une prise en charge standardisée a été intro-duite dans notre hôpital suite a un consensus entre neurochirurgiens, réanimateurs et infectiologues. Cette prise en charge s’appuie sur une évacuation précoce de l’abcès constitué et une thérapie an-tibiotique associant une β lactamine avec bonne pénétration cérébrale, un antianaerobe et un anti-

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staphylococcique.L’objectif de cette étude est d’analyser l’effet de l’introduction de cette prise en charge standardisée sur la mortalité des patients avec des abcès cérébraux.Matériel et méthode:Étude rétros-pective sur une série de 29 patients consécutifs hospitalises et traites pour des abcès cérébraux dans deux périodes successives avant et après l’introduction d’une prise en charge standardisée.Résultats:On montre une baisse significative de la mortalité consécutive a l’introduction de la prise en charge standar-disée. (Taux de mortalité de 67% pré standardisation et 15 % après, p<0,005). L’évacuation chirurgicale joue un rôle essentiel dans notre protocole de traitement avec un fort impacte sur la mortalité (100% pour les abcès non évacuées et 25% pour ceux évacues, p=0,001). La thérapie antibiotique choisie aus-si montre un impact important sur les résultats (mortalité 53,3% avant la standardisation et 16,7% après la standardisation).ConclusionLes principes de la prise en charge des abcès cérébraux restent valables même dans des conditions ou les ressources sont limitées.La standardisation de la thérapie en adaptant aux conditions locales les protocoles valides a un impacte important sur les résultats thérapeutiques.

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EPILEPSIE GELASTIQUE CHEZ LES PATIENTS PORTEURS D’UN ASTROCYTOME TEM-PORAL. A PROPOS DE DEUX CASMourad Bouaziz, Soraya Alimi, Sandra Feknous, Marwane Fateh Amara KorbaCHU Annaba, Algérie

Introduction»L’épilepsie gélastique» est rare. Elle est révélée dans des conditions particulières telles que les tumeurs cérébrales, les hamartromes hypothalamiques, la sclérose tubéreuse de Bourneville, les hémangiomes, foyers séquellaires infectieux, dysplasie corticale temporale. Nous rapportons deux cas de cette maladie rare généré par des astrocytomes.Observations1er cas : Jeune homme de 25 ans, universitaire, droitier, la survenu de cette crise remonte à plus d’une année, inconnu au début, des crises moteurs au bras gauche l’accompagnaient depuis huit mois. L’exploration scannographique cérébral n’a rien révélé au début, un EEG fut pratiqué confirmant les crises d’épilepsie. Une IRM faite six mois après montrait la lésion temporale.Une lobectomie temporale partielle microchirurgicale à permit l’ablation totale de la tumeur. L’anatomopathologie est en faveur d’un astrocytome grade II selon la classification de l’OMS.L’évolution est bonne avec disparation totale des crises avec un recul de deux ans.2ème cas :Jeune homme de 18 ans, sans profession, droitier, la survenu de la crise remonte à plus d’une année, inconnu au début, lorsque les crises moteurs au bras droit l’accompagnaient depuis trois mois avant son hospitalisation. L’exploration scannographique cérébral à objectivé une tumeur au niveau du pôle tem-poral, un EEG fut pratiqué confirmant les crises d’épilepsie. Une IRM faite six mois après montrait aussi la lésion temporale.La résection du pôle temporale a permit l’ablation totale de la tumeur. L’anatomopa-thologie est en faveur d’un astrocytome grade II selon la classification de l’OMS.L’évolution est bonne avec disparation totale des crises avec un recul de six mois.ConclusionNos deux cas présentent une «épilepsie gelastique», accompagné de crises motrices partielles aux bras, sans altération de leur état de conscience induite par des astrocytomes de grade II, localisés dans le lobe temporal. Cette patholo-gie est décrite et documenté par des études radiologiques et électrophysiologiques. En utilisant la résec-tion microchirurgicale, la tumeur a été totalement enlevée, l’état clinique de nos patients s’est nettement amélioré. Notre démarche a été dictée par une étude minutieuse de la clinique, la radiologie et les avan-tages et inconvenants de la lobectomie partielle temporale.

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FIBROSARCOME INTRACRANIEN PRIMITIF CHEZ L’ENFANT: A PROPOS D’UN CASAhmed Amine Daoudi, Mohammed Benzagmout, Khalid Chakour, Mohammed EL Faiz ChaouiService de Neurochirurgie, centre hospitalo-universitaire Hassan II, Fès, Maroc

Introduction : Le fibrosarcome représente une tumeur maligne rare du système nerveux central constituant environ 0,5% de l’ensemble des tumeurs intracrâniennes. Le but de cette observation est de mettre le point sur les particularités cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives de cette tumeur chez l’enfant.Cas clinique :

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Nous rapportons l’observation d’un enfant de 12 ans, sans antécédents pathologiques notables, suivi depuis trois ans pour des crises comitiales partielles bien équilibrées par le traitement médical avec une imagerie cérébrale initiale normale. Le patient a été admis aux urgences neurochirurgicales pour un syndrome d’hypertension intracrânienne décompensé sur le plan visuel. A l’admission, l’examen neurologique était normal alors que le fond d’œil a montré un œdème papillaire bilatéral stade II. L’IRM cérébrale a montré une volumineuse lésion temporale gauche, à base d’attache méningée, prenant le contraste de façon franche et homogène après injection. Le patient a été opéré à travers une voie sous temporale gauche.Résultats : En peropératoire, la tumeur était très vascularisée, de consistance ferme et de couleur grisâtre. L’exé-rèse chirurgicale a été subtotale. L’étude histologique a montré un fibrosarcome dural et le patient a été adressé en radiothérapie. Un mois plus tard, le patient a été réadmis en urgence pour des crises épileptiques subintrantes. Le scanner cérébral de contrôle a montré un volumineux hématome temporal gauche compressif au niveau de la cavité d’exérèse. L’angiographie cérébrale était normale. Une éva-cuation de l’hématome intracérébral a été conduite en urgence. Cependant, l’état du patient ne s’est pas amélioré et le malade est décédé deux jours plus tard.Conclusion : Le fibrosarcome dural primitif est une tumeur exceptionnelle. La chirurgie couplée à la radiothérapie constitue le pilier du traitement. Cependant, le pronostic reste grave.

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GLIOSARCOME INTRACRANIEN: A PROPOS DE 3 CASMahamadou Aminou Sanda, Fadwa Fliyou, Abdessamad Naja, Ali Ouboukhlik, Abdenbi El Kamar, Ab-dessamad EL AzhariCHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc

INTRODUCTIONLe gliosarcome intracrânien est une tumeur cérébrale maligne et rare ; il constitue entre 1,8 et 8% de l’ensemble des glioblastomes, et se caractérise par une prolifération tumorale à double composante gliale et sarcomateuse. Nous rapportons trois cas, à travers lesquels nous faisons une revue de la littérature.MATERIELS ET METHODESEtude rétrospective de 3 cas de gliosarcome intracranien colligés dans le service de neurochirurgie du CHU Ibn Rochd de CasablancaOBSERVA-TIONSLes trois patients, deux hommes âgés de 35 et 65ans, et une femme âgée de 54 ans, présen-taient une symptomatologie clinique évocatrice d’un processus tumoral intracrânien rapidement évolutif. Le diagnostic était suspecté aux examens radiologiques et confirmé à l’histologie en objectivant une croissance tumorale maligne à double composante gliale et mésenchymateuse. Les trois patients ont bénéficié d’une chirurgie à crâne ouvert permettant l’exérèse totale de la tumeur.DISCUSSIONA travers ces trois observations et d’une revue de la littérature, nous discutons les particularités diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques de cette entité.

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HEMANGIOPERICYTOME DE L’ANGLE PONTO-CEREBELLEUX: A PROPOS D’UN CASMohammed Benzagmout1, Lamia Bencherif2, Aurelien Nouet2, Rémy Van Effenterre2

1Service de neurochirurgie, Centre hospitalo-universitaire Hassan II, Fès, Maroc, Maroc; 2Service de neurochirurgie, Hôpital la Salpêtrière, Paris, France

Introduction : Les hémangiopéricytomes intracrâniens représentent des tumeurs rares difficiles à distinguer des mé-ningiomes à la fois du point de vue clinique et imagerie. Leur localisation au niveau de l’angle ponto-cé-rébelleux (APC) est exceptionnelle.Cas clinique : nous présentons l’observation d’une jeune patiente de 28 ans, admise au service de neurochirurgie pour des céphalées chroniques associées à des paresthésies faciales et une hypoacousie droite. L’IRM céré-brale a montré une masse extra-axiale homogène de l’APC droit, prenant le contraste de façon franche après injection évoquant un méningiome.Résultats : La patiente a été opérée par voie rétrosigmoïde droite. En peropératoire, la lésion était très hémorra-gique, de consistance ferme et de couleur rosâtre. L’exérèse chirurgicale a été totale et les suites opéra-

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toires simples. L’étude histologique et l’immunohistochimie était en faveur d’un hémangiopéricytome. La patiente a bénéficié d’une radiothérapie adjuvante. Après un recul de deux ans, la patiente est toujours asymptomatique sans aucun signe de récidive tumorale.Conclusion: Les hémangiopéricytomes intracrâniens représentent des tumeurs malignes rares du système nerveux central dont l’aspect radiologique peut parfaitement simuler un méningiome. Ces tumeurs doivent être incluses dans le diagnostic différentiel des lésions extra-axiales prenant le contraste de l’APC.

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HÉMATOME EXTRA DURAL SPONTANÉ SUR UNE LÉSION OSTÉOLYTIQUE DE LA VOÛTENoureddin Oulali1, Fayçal Moufid1, Brahim Housni2, Hamid Madani2, Khalid Serraj31Service de Neurochirurgie, C.H.U Oujda, Maroc; 2Service de Réanimation, C.H.U Oujda, Maroc; 3Ser-vice de Médecine interne, C.H.U Oujda, Maroc

M.F patiente de 56 ans admise pour trouble de la conscience d’installation brutale, et spontané. Le bilan neuroradiologique a révélé un hématome extradural frontal; en regard d’une lésion ostéolytique de la voûte.La patiente a été opérée, l’aspect per-opératoire a révélé un envahissement d’une branche de l’ar-tère méningée, sans atteinte de la dure mère. Suites opératoires simples; l’étude histologique a confirmé la nature plasmocytaire de la lésion.Après revue de la littérature, et à la lumière de cette observation, les auteurs insistent sur la rareté des hématomes extra duraux spontanés et ce mode de révélation d’un plasmocytome.

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IMAGERIE DE L’HEMORRAGIE MENINGEE PERIMESENCEPHALIQUEHind Zian, M Fikri, N Ech-chrif Kettani, M R El Hassani, M JiddaneService de neuroradiologie, Hôpital des Spécialités, Rabat

Objectifs:Montrer l’intérêt de l’imagerie dans le diagnostic positif de l’hémorragie méningée périmé-sencéphalique et dans l’élimination d’une étiologie anévrismale.Matériel et méthodes :Etude rétrospec-tive réalisée sur 13 patients (5 de sexe masculin et 8 de sexe féminin) suivis dans notre formation pen-dant 3 ans. Tous nos patients ont bénéficié d’une TDM cérébrale sans injection du produit de contraste et d’une artériographie, 8 patients ont eu un angioscanner cérébral.Résultats :La TDM a objectivé la présence d’une hémorragie centrée autour du mésencéphale avec parfois une extension hémorragique de faible abondance au niveau de la citerne suprasellaire, la partie postérieure de la scissure interhémis-phérique, ou dans la partie proximale des scissures sylviennes. Il n’existe pas d’hémorragie intraventri-culaire ou d’hématome intraparenchymateux. L’artériographie n’a pas révélé de cause anévrismale. Tous les patients avaient une bonne évolution clinique.Conclusion :L’hémorragie méningée périmésencépha-lique représente 5 à 10% des hémorragies méningées non traumatiques. Les moyens d’imagerie per-mettent d’évoquer le diagnostic et d’éliminer une cause anévrismale.

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IMAGERIE DES TUMEURS DE LA REGION PINEALE : A PROPOS DE 25 CASSanae Belkacem, Meriem Fikri, Hanane Elgharbaoui, Jihane Faik, Najwa Ech-Cherif El Kettani, Moulay Rachid El Hassani, Mohamed JiddaneSociété marocaine de radiologie, Maroc

Objectifs :Montrer l’apport de la neuroimagerie dans l’exploration et l’approche diagnostique des tumeurs de la région pinéale.Matériels et méthodes :25 patients explorés pour tumeur de la région pinéale ont été colligés à notre service, en collaboration avec le service de neurochirurgie de l’hôpital des spécialités. L’âge oscillait entre 12 et 65 ans. Tous les patients ont eu une TDM et une IRM encéphaliques.Résultats :L’âge moyen de nos patients est de 31 ans. La clinique est dominée par un syndrome d’hypertension

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intracrânienne. Il s’agissait de 12 gérminomes, 4 pinéaloblastomes, 3 masses kystiques, 2 tumeurs gliales, un tératome, une métastase d’un néo côlique, un PNET ainsi qu’un méningiome de l’incisure tentorielle.Conclusion :Les tumeurs pinéales sont rares, elles représentent 3 à8 % des tumeurs intracrâ-niennes chez l’enfant et 0,4 à 1 % des tumeurs cérébrales de l’adulte. Le diagnostic repose sur l’intrica-tion des données cliniques, biologiques, radiologiques et sur la biopsie stéréotaxique. L’imagerie permet une approche diagnostique ainsi qu’un bilan topographique précis.

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KYSTE HYDATIQUE CEREBRAL DE L’ANGLE PONTO CEREBELLEUX (1 CAS)Khadija Ibahiouin, Mohamed Bouelfaiz, Afaf Kenane, Ali Ouboukhlik, Abdenbi Elkamar, Abdessamad ElazhariCHU IBN ROCHD, Maroc

Le kyste hydatique cérébral (KHC) est rare (1 à 3 % des cas). Il est exceptionnel lorsqu’il siège au ni-veau de l’angle ponto cérébelleux. Nous rapportons une observation colligée dans notre service. Il s’agit d’un enfant de 2 ans et demi, sans antécédent pathologique particulier. Depuis 1 mois, installation d’un sd d’HTIC avec sd cérébelleux statique et kinétique. La tomodensitométrie cérébrale a montré un pro-cessus de l’angle ponto cérébelleux gauche. L’intervention a révélé un gros kyste hydatique, son abla-tion était faite par ponction aspiration. L’évolution est bonne, avec disparition des signes cliniques. La localisation au niveau de l’angle ponto cérébelleux du kyste hydatique cérébral reste exceptionnelle. Il pose un problème diagnostic et présente des particularités opératoires. POS42

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FRÉQUENCE DES TUMEURS DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL A L’HOPITAL NATIONAL DONKA, CHU DE CONAKRYBeavogui K, N’Diaye M.A., Souare I. S., Traore B., Cherif M., Kaba D.I., Camara D., Camara A. N.,Service de Neurochirurgie de l’hôpital National Donka, CHU Conakry, République de Guinée, Afrique de l’ouest.

Notre étude a porté sur « La Fréquence des Tumeurs du Système Nerveux Central à l’Hôpital National Donka ». Elle a été analytique de type rétrospectif d’une durée de deux (2) ans, couvrant la période du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2009. Nous avons réalisé une série de 14 observations cliniques sélectionnées parmi 68 cas, admis et suivis dans les services de Neurochirurgie, Pédiatrie, Réanimation, Ophtalmologie et l’Unité de chirurgie on-cologique. Il s’agit de patients sélectionnés parmi les cas de processus expansif du Système Nerveux Central dont le diagnostic de Tumeurs du Système Nerveux Central a été confirmé par la TDM et / ou la clinique.L’étude avait pour objectifs :· Faire un aperçu général des Tumeurs du Système Nerveux Central dans les affections enregis-trées à l’Hôpital National Donka.· Déterminer la fréquence des Tumeurs du Système Nerveux Central.· Décrire les moyens diagnostiques à utiliser.· Décrire les aspects thérapeutiques de la prise en charge des patients.Les paramètres suivants ont été recueillis : la fréquence hospitalière des tumeurs du système nerveux central, l’âge, le sexe, les catégories socioprofessionnelles, les motifs de consultations, les antécédents de pathologie tumorale, l’état de la conscience, les signes neurologiques en foyer (déficit sensitivomo-teur) et atteinte des nerfs crâniens, les signes d’ HIC, les données des images scannographiques, la na-ture tumorale, la localisation et le type de traitement entrepris. La fréquence de TSNC était de 21% soit 14 cas sur 68 dossiers.La tranche d’âge la plus représentée à été de 50 ans et plus avec 7 cas soit 50 % de nos patients avec des extrêmes d’âge de 6 et 79 ans avec un âge moyen de 50 ans.On note également une prédominance féminine avec 9 cas soit 64,28 % contre 5 cas pour le sexe mas-culin soit 35,71 %

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La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée a été les ménagères avec 6 cas soit 42,85 %, sui-vies par les élèves avec 4 cas soit 28,57 % dont un sexe masculin pour trois féminin.Dans notre étude les céphalées ont été le principal motif de consultation 11 cas soit 78,57 %, suivi des troubles de la conscience 8 cas soit 57,14 %, et d’un déficit moteur avec 7 malades soit 50 %, spécifi-quement des hémiplégies ou hémiparésies. Les moins fréquents ont été la Baisse de l’Acuité Visuelle avec trois cas soit 21,42 % et un déficit sensitif avec 4 cas soit 28,57 %.L’épilepsie a été retrouvée chez 3 cas soit 21,42 %.Nous avons trouvé des antécédents de pathologie tumorale dans cinq cas : deux cas de cancer des poumons, deux cas de cancer du sein et un cas de cancer du col de l’utérus.Le signe clinique le plus fréquent a été le déficit moteur qui s’explique par la localisation fronto-pariétale de la lésion.Il a été bien établi l’importance des nouvelles techniques d’imagerie médicale dans le diagnostic de ces tumeurs cérébrales. Dans notre contexte le scanner cérébral a été effectué chez 12 cas.Des images hyperdenses homogènes et extra encéphaliques attachées à la dure mère et avec captation homogène du produit de contraste suggèrent fortement le méningiome. Ces images ont été retrouvées chez 2 malades soit 14,28% ; par contre les images mixtes et intra encéphaliques suggèrent certaines variétés de gliomes, elles ont été retrouvées chez 5 de nos malades.Les images nodulaires, souvent multiples avec prise de contraste intense et homogène, aux contours plus ou moins réguliers suggèrent les métastases aussi bien que les gliomes de haute malignité (III et IV, OMS) ;Ces images ont été retrouvées chez 2 patients soit 14,28 %Les astrocytomes ont été identifiés par leur aspect habituel d’infiltration hypodense de la substance blanche sans prise de contraste à été retrouvée chez 1 de nos patients soit 7,14% ;Trois types de traitement ont été utilisés chez les malades :· Le traitement médical (tous les malades soit 100%),· Le traitement chirurgical : Il a été pratiqué dans deux cas soit 14,28 % à type d’exérèse de la tu-meur et qui a permis de faire une biopsie de la pièce opératoire. Ces prélèvements ont permis de dia-gnostiquer le type histologique de la nature de la tumeur : un cas de Plasmocytome soit 7,14% et un cas de Lymphome primitif cérébral non Hodgkinien ; un cas de Glioblastome polymorphe a été diagnostiqué après une biopsie de la tumeur par abord unitragal droit car la localisation de la tumeur ne permettait pas de faire une chirurgie.· La chimiothérapie et radiothérapie : Dans notre étude trois cas soit 21,42% ont bénéficié de la chimiothérapie parce qu’ils étaient suivis pour cancer du sein suite à une mastectomie. La radiothérapie a été faite dans deux cas en dehors du pays soit 14,28%. Ces thérapies reviennent très coûteuses et n’existent pas en Guinée ; elles nécessitent une évacuation dans des hôpitaux spécialisés hors du pays.Les TSNC sont une pathologie neurologique et neurochirurgicale non rare et sont sous diagnostiqués dans notre contexte, faute de moyens matériels.Cette affection touche préférentiellement les sujets âgés et de sexe féminin.Sa prise en charge passe nécessairement par un examen clinique orienté à la recherche des signes d’HIC et des signes de souffrance cérébrale ou médullaire, des examens paracliniques : TDM, stéréo-taxie, anatomopathologie (nature et topographique) et un traitement combiné : chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie.L’amélioration du plateau technique pour prise en charge des tumeurs en général et du SNC en particu-lier permettra un diagnostique précoce des cas de tumeurs et ainsi réduire la mortalité.

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PROFIL DES TRAUMATISMES VERTEBRO-MEDULLAIRES (TVM) DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE BOKE Sylla N1 , Beavogui L.K1 , Souare I.S1 , Keita S2 , Camara A.M1 , Toure Ms1 , Beavogui Pj1 , Bah E .A1 , Camara O .K1, Camara .B1 , Sakovogui P1, Koevogui B1 , Sagno C1 , Camara I.S1, Kaba M1 , Cherif M1 , Diallo B11, Niamy M1, Camara A S1 , Edzoa E .B1 1-Service de Neurochirurgie de l’hôpital National Donka (République de Guinée).2-Direction national de la prévention

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L’objectif de notre étude était de décrire la prise en charge des traumatismes vertébro-médullaires dans les hôpitaux de la région administrative de Boké.Le recueil des données cliniques et radiologiques a été réalisé à partir des registres de consultation, d’hospitalisation et des dossiers médicaux des patients. L’étude rétrospective a porté sur tous les traumatisés du rachis âgés de 5 ans ou plus et admis à l’un des hôpitaux entre le 1er janvier et le 31 decembre2006. L’âge, le sexe, les circonstances de traumatisme, la létalité… ont été les paramètres étudiés. Au cours de cette étude, 31 cas de traumatismes vertébro-médullaires ont été recrutés : 70,97% de sexe masculin ; 22,58% âgés de 25 à 35 ans ; 35,50% de cultivateurs ; 61,29% d’AVP ; 15,70% de paraplé-gie. Le traitement était essentiellement médicalIl ressort de notre étude que l’absence d’un protocole national de prise en charge des traumatisés du rachis,l’accès difficile aux médicaments et consommables, à l’imagerie et le manque d’information du personnel soignant posent problèmes.

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CHEMOSIS BILATERAL SEVERE POST-OPERATOIRE A PROPOS D’UN CAS DE CRANE EN TREFLES. Ait Benali et coll Service de NeurochirurgieHôpital IBN TOFAIL, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc

Nous rapportons un cas de craniosténose complexe type crâne en trèfle chez une fillette de 8 mois sans antécédent pathologique particulier. Le fond d‘oeil est normal. Il existe un exorbitisme important. L‘aspect scanographique du crâne en trèfle est caractéristique. Il n‘y a pas de malformation associée. Le geste chirurgical a consisté en remodelage crânien avec avancement fronto-orbitaire bilatéral. La patiente a été transfusée. La dysmorphie crânienne est corrigée. Les suites opératoires immédiates sont simples. 12 heures plus tard survient un oedème et un chémosis bilatéral très important. le scanner de contrôle est normal. Des soins oculaires et une blépharoraphie sont réalisés.Les auteurs discutent la pathogénie de ce chémosis notamment le rôle de l‘anatomie orbitaire et du drai-nage veineux des orbites.

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