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Christian NZUZI LUKOKI Email : [email protected] Copyright 2010 – Edité par www.operation-succes.com

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Christian NZUZI LUKOKI

Email : [email protected]

Copyright 2010 – Edité par www.operation-succes.com

DU MEME AUTEUR

1. Fiançailles Electroniques (Roman), Ed.Mabiki, Bruxelles, 2009

2. Les Primes des Crimes (Roman), Ed.Edilivre, Paris, 2009

3. Zoro ou le Portrait d’un Pasteur Pédophile (Roman), Ed.Edilivre, Paris, 2009

4. Le Journal de Faits Divers (Recueil), Ed.Mabiki, Bruxelles, 2010

5. 200 Proverbes pour Devenir Sage (publié sur INTERNET), 2010

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AVANT PROPOS

Depuis la nuit du temps, épopées, mythes, légendes et différents récits, vrais ou fictifs, ont constitué de précieux supports dont se sont servi abondamment les Etres humains pour illustrer certaines réalités inhérentes à la vie. A titre exemplatif, on constatera que les littératures Occidentale, Orientale, Négro-Africaine, ainsi que de nombreuses doctrines à caractère religieux et philosophique foisonnent, toutes, de merveilleux récits, parfois traumatisants si pas tragiques, qui suscitent l’admiration du lecteur, frappent son imagination et lui donnent une vraie matière à réflexion.

Educateurs, prédicateurs, moralistes et autres sages ont toujours unanimement reconnu la valeur récréative, didactique et surtout pédagogique de récits. D’ailleurs, celle-ci fait rarement l’objet de controverses. Nous constatons, quant à nous, qu’à l’ère de l’Internet, l’instruction à travers les contes est encore un sujet d’une brûlante actualité. L’Homme du 21ième siècle s’emploie à perpétuer cette tradition multimillénaire, héritage des temps immémoriaux. En témoigne, le nombre combien impressionnant des anecdotes qui font, quotidiennement, la ronde des écrans de la planète, émerveillant, ainsi, les Internautes du monde entier du moins ceux qui s’intéressent à la lecture.

En fait, ce livre est une espèce d’anthologie dans la mesure où, mis à part les textes dont nous sommes l’auteur, l’essentiel de ces récits proviennent de diverses sources : des ouvrages écrits par différents auteurs, de la tradition orale africaine et de l’Internet surtout. Les titres sont nôtres. Les leçons morales aussi. Quant à nos louables efforts qui ont consisté à contacter certains écrivains, pour obtenir leur assentiment, ils se sont avérés vains et infructueux… Le caractère anonyme de nombre de ces légendes a constitué le plus sérieux handicap. Nous en appelons simplement à leur sens élevé de compréhension si pas à leur clémence.

Il nous paraît plus qu’opportun de signaler aussi que la publication de cet ebook ne répond à aucune motivation lucrative dans la mesure où, malgré l’effort intellectuel consenti, sa mise en ligne est gratuite !

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Nous souhaitons une agréable lecture à tous les amoureux de la sagesse qui trouveront, assurément, dans ce livre une matière à profusion pour rigoler, peut-être, mais réfléchir surtout, avant tout, et tirer, ensuite, les leçons qui s’imposent. Lire, c’est devenir libre, dit-on. Aussi, les habitants de l’Empire du Milieu ne soutiennent-ils pas que : « la sagesse est un fruit que l’on ramasse dans le jardin du voisin ? » CHRISTIAN NZUZI LUKOKI

1. D’OU PROVIENT NOTRE MALAISE ?

Un jour, un père dit à son fils :- Je constate que plus rien ne marche dans notre maison… Certainement

qu’un démon est à la base de notre malheur !

- J’ai fait le même constat, répliqua le fils.

- Alors, enchaîna le père, il me paraît opportun que nous sachions le nom de ce démon avant qu’il ne soit tard. Ceci nous permettra de le bouter hors de notre foyer.

- Excellente idée. Mais que devons-nous faire exactement ?

- C’est très simple. Je connais un sage voyant. Mais il habite un village très lointain. Cela nécessiterait plus ou moins 5 jours de marche forcée. Mais nous y arriverons avec un peu de détermination. Les grands défis sont faits pour les grands hommes, dit-on.

- Mais que mangerons-nous en cours de route ? S’inquiéta le fils.

- C’est un vrai faux problème. Nous allons emballer des provisions dans un paquet. Mais voilà une consigne à respecter de façon stricte : nous n’ouvrirons ce paquet et ne mangerons son contenu qu’à la nuit tombante. Et ce, quelle que soit la faim ! C’est pour éviter que nous ne soyons à cours de nourritures surtout que la route est vraiment longue.

- C’est entendu, Papa. Je respecterai scrupuleusement cette règle et je vous exhorte de faire autant.

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Le jour suivant, de bonne heure, le père et le fils filèrent pour ce village éloigné. Le paquet contenant les provisions était transporté à tour de rôle.

En début d’après midi, le père semblait complètement épuisé et affamé. Surtout que depuis le lever du soleil, le vieil homme, comme son fils d’ailleurs, n’avait rien mis sous la dent !

Vint un moment où, les piétons se retrouvèrent sous un ombrageux manguier. Le père, en bon malin, proposa à son fils d’y grimper pour vérifier s’il y avait quelques fruits mûrs. Le brave garçon s’exécuta.

- Fais un effort de ne pas regarder au sol de peur que tu ne tombes, « conseilla » le père au fils ! Ne sois pas non plus pressé de redescendre, ajouta-t-il non sans insistance !

Pendant ce temps, le père n’en pouvait plus, tellement qu’une faim de loup rongeait et minait ses vieux intestins. Profitant de la brève absence de son rejeton, il ouvrit calmement le paquet contenant les provisions ! Il y récupéra quelques morceaux de poissons et de maniocs qu’il se mit à grignoter et à avaler de façon vraiment gloutonne !

Transgressant la consigne donnée par son malicieux papa, du haut de l’arbre, le fils jeta un coup d’œil vérificateur au sol. C’est alors que ses yeux assistèrent impuissants à la mauvaise comédie que jouait son père. Impressionné par l’égoïsme paternel, l’enfant était cruellement désillusionné. Et, le voilà qui redescendit attrapant en flagrant délit son père qui peinait à refermer correctement le paquet !

- Papa, retournons à la maison… Je viens de réaliser qu’il est vain de continuer à torturer nos corps pour aller consulter le sage voyant !

- Et pourquoi, fils ?

- Parce que je viens de trouver le démon en question. A présent, je connais son nom, son post nom et même son prénom. C’est vraiment lui qui est à l’origine du malaise qui empeste le climat familial depuis des décennies. Je suis plus que certain.

- Mon fils, où est ce vilain démon et comment s’appelle-t-il ?

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- Père, le démon se trouve ici même où nous sommes ! Il s’appelle : MENSONGE-EGOISME-HYPOCRISIE.

Moralité : « Les venins du mensonge et de l’égoïsme ont des effets dévastateurs partout ils sont inoculés. Surtout s’il s’agit d’un foyer ».

Christian NZUZI LUKOKI, conte congolais (RDC)

2. LE VENT DU PARDON

« C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert. A un moment, ils se disputèrent et l’un des deux donna une gifle à l’autre. Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable :

"Aujourd’hui mon meilleur ami m’a donné une gifle "

Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva. Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre : " aujourd’hui mon meilleur ami m’a sauvé la vie ".

Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda : "quand je t’ai blessé, tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre. Pourquoi ? "

L’autre ami répondit : " quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l’effacer. Mais quand quelqu’un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver sur la pierre où aucun vent ne peut l’effacer "

Moralité : « Apprenez à écrire vos bons souvenirs sur la pierre et vos blessures sur le sable pour qu’elles disparaissent vite quand souffle le vent du pardon et de l’amour ».

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3. PARDON OU CONFESSION

« Un homme mourant sur son lit d’hôpital fait appeler son meilleur ami et lui dit : « mon cher vu le fait que je vais mourir, je tiens à te faire une confidence. J’étais l’amant de ta femme et je demande pardon »

Son ami le regarde longuement et finit par lui dire : « confidence pour confidence, j’aimerais que tu saches que j’étais au courant de cette affaire et, c’est bien moi qui t’ai empoisonné. Je te demande pardon »

Moralité : La méfiance est la mère de la sûreté. Celui qui a dit que : « les vrais amis ne sont pas de ce monde » n’avait certainement pas tort.

4. LE VIEIL HOMME SAGE

« Un jour, le cheval du vieil homme disparut et les voisins vinrent le prendre en pitié.

- Pourquoi penser d’emblée que c’est néfaste ? Leur demanda –t-il.

A quelques temps de là, le cheval revint, accompagné cette fois de plusieurs autres chevaux sauvages. Lorsque les voisins vinrent le féliciter pour l’augmentation soudaine de son patrimoine, le vieil homme leur répondit : « qu’est-ce qui vous permet de penser qu’il s’agit là de chance ? »

Comme il fallait s’y attendre, avec tous ces chevaux à sa disposition, le fils commença à les monter et se cassa une jambe. Quant les voisins se rassemblèrent pour dire au vieil homme à quel point ils étaient désolés de cette nouvelle calamité, celui-ci de répondre : « Pourquoi penser d’emblée qu’il s’agit d’un malheur ? »

Par la suite, la guerre éclata, et son fils, encore estropié, fut dispensé d’être soldat.

Moralité : « Devant chacun de ces coups du sort, en apparence négatifs, le vieil homme aurait pu donner libre cours à sa colère et brandir le poing vers Dieu. Mais, au contraire, il accepta

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chaque circonstance dans un esprit de lâcher prise et attendit que se manifestât la bénédiction cachée.» D’après le philosophe Taoïste Lie Tseu, cité par Elisabeth Clare Prophet dans L’alchimie du cœur, P.144

5. UN REPAS EN ENFER

« En enfer, tout le monde reçoit de la nourriture en abondance, mais dispose seulement de baguettes d’un mètre de long. Même si la nourriture est là, elle ne se rend jamais à leur bouche, parce que les baguettes sont trop longues.

Au paradis, le tableau est exactement le même : tout le monde reçoit de la nourriture en abondance, et dispose aussi de baguettes d’un mètre de long. Au paradis, par contre, les gens se servent de leur baguettes pour se nourrir les uns les autres »

Moralité : « Un seul acte de compassion peut transformer instantanément l’enfer en paradis »

Légende Vietnamienne, citée par Wayne Muller dans Legacy of the heart

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6. L’HISTOIRE DE SENTIMENTS

« Il était une fois, une île ou tous les différents sentiments vivaient : le bonheur, la tristesse, le savoir, ainsi que tous les autres, l’amour y compris.

Un jour, on annonça aux sentiments que l’île allait couler. Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul l’amour resta.

L’amour voulait rester jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de sombrer, l’amour décida d’appeler à l’aide.

La richesse passait à côté de l’amour dans un luxueux bateau.

L’amour lui dit, « richesse, peux-tu m’emmener ? »

« Non car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. Je n’ai pas de place pour toi »

L’amour décida alors de demander à l’orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, « orgueil, aide-moi je t’en prie ! ». Je ne puis t’aider, amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau. »

La tristesse étant à côté, l’amour lui demanda, « tristesse, laisse-moi venir avec toi ».

« Ooh…Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule ! »

Le bonheur passa aussi à coté de l’amour, mais il était si heureux qu’il n’entendît même pas l’amour l’appeler !

Soudain, une voix dit, « viens amour, je te prends avec moi ». C’était un vieillard qui avait parlé.

L’amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu’il en oublia de demander son nom au vieillard. Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla.

L’amour réalisa combien il lui devait et demanda au savoir :

« Qui m’a aidé ? »

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« C’était le temps » répondit le savoir

« Le temps ? » s’interrogea l’amour.

« Mais pourquoi le temps m’a t il aidé ? »

Le savoir, sourit plein de sagesse, et répondit :

Moralité : « C’est parce que seul le temps est capable de comprendre combien l’amour est important dans la vie »

(Histoire proposée par Christian Boucher)

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7. L’ANE ET LE FERMIER

« Un jour, l’âne d’un fermier est tombé dans un puits. L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l’animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon. Ce n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne. Il a invité tous ses voisins à venir et l’aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.

Au début, l’âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de chacun, il s’est tu.

Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu’il a vu. Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant.

Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, chacun a été étonné que l’âne soit hors du puits et se mit à trotter !

Moralité : « La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d’ordures. Le truc pour se sortir du trou est se secouer pour avancer. Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les profonds en n’arrêtant jamais… »

« Reçu sur INTERNET de www.operation-succes.com)

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8. LES TROIS TAMIS

« Un jour, un homme vint voir Socrate et lui dit :

- Je veux vous dire comment votre ami se comporte.

- Arrête d’abord. Etes-vous passés par les trois tamis ?- Quels tamis ?

- Le premier : est-ce que ce que vous voulez me dire est vrai ?

- Non ! Ce que je veux vous dire n’est pas vrai.

- Passons alors au deuxième tamis. Est-ce que vous voulez me dire est bon ?

- Non ! Ce que je veux vous dire n’est pas bon.

- Voyons, alors, avec le troisième et dernier tamis. Est-ce que ce que vous voulez me dire est utile ?

- Non ! Ce que je veux vous dire n’est pas utile.

- Alors conclut Socrate, comme ce que vous voulez me dire n’est ni vrai, ni utile ni bon, je préfère ne pas le savoir et à vous, je vous conseille de l’oublier »

Moralité : « Lorsqu’on a vraiment rien à dire à quelqu’un, autant, peut-être, se taire ».

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9. GAGNER SANS DISCUTER

« Un avocat de renom Gerry Spence avait l’intention de montrer à sa nouvelle épouse que c’était lui qui était aux commandes et fixait les règles. C’est pourquoi il sortit intentionnellement prendre un café après le travail avec un collègue, et ne revint pas à l’heure pour le souper. C’était pour lui un point essentiel, car cela avait constitué une source de dispute dans une précédente relation.

Lorsqu’il revint finalement à la maison, avec environ une heure de retard, son épouse l’accueillit en l’embrassant avec un grand sourire. Sans aucun reproche, elle lui dit qu’elle avait déjà mangé mais avait gardé son repas au chaud. Il était ébranlé qu’elle ne soit pas en colère contre lui.

Il répéta le même scénario le soir suivant ; pensant qu’une fois, n’est coutume. Et son épouse eut la même attitude pleine d’amour à son égard, même s’il ne s’excusa jamais d’arriver en retard. Lorsqu’il lui demanda si elle n’était pas un petit peu fâchée, elle lui répondit qu’elle était certaine qu’il avait été retenu au bureau, et qu’à l’âge adulte, un homme n’a besoin de personne pour lui dire quand rentrer pour souper. Elle a gagné sans avoir eu besoin de discuter, et l’homme n’était plus jamais rentré souper exprès en retard »

Moralité : « Où la confiance avance, la méfiance recule »

Guerry Spence, dans How to argue and win every tine, cité par Elizabeth Clare Prophet dans l’alchimie du cœur

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10. LE BIEN SALUTAIRE

« Un homme considéré comme inguérissable de la tuberculose pulmonaire, réfléchissait sur les bonnes actions qu’il pourrait accomplir. Il décida de nettoyer les crachats dans les rues de la ville. Il commença cette pratique tous les jours. Après trois ans, sa maladie disparut. On ne sait pas exactement à quel moment. Mais il obtint une guérison totale »

Moralité : « Un bienfait n’est jamais perdu »

Les Enseignements de M. SAMA

11. SAUVE PAR SES BONNES ACTIONS

« C’est une histoire qui est populaire au japon. Un homme très connu sous le nom de JIROCHO de SHIMIZU, rencontra un jour un moine bouddhiste très vertueux. Celui-ci lui dit : « je vois l’ombre de la mort sur votre visage. Il me semble qu’il vous sera certainement très difficile de vivre en ce monde plus d’une année.

Alors, JIROCHO se résigna à mourir, et offrit tous ses biens aux organismes de charités. Et il attendit la mort dans un temple bouddhiste. Une année passa, puis deux, rien ne se produisit. Il se fâcha énormément, mais, il eut la chance de rencontrer par hasard le moine en question, à qui il avait l’intention de faire de nombreux reproches. Aussitôt qu’ils furent en face l’un de l’autre, le moine vertueux lui dit : « C’est vraiment bizarre ; l’ombre de la mort que j’avais vue auparavant sur votre visage a complètement disparu. C’est certainement dû à une raison profonde ».

JIROCHO décrivit ce qu’il avait fait, après que le moine lui ait prédit son sort. Le moine lui expliqua alors : « Grâce à vos bonnes actions, votre mort s’est transformée en vie ».

Moralité : « En faisant le bien, on peut vaincre tout y compris la mort »

Les Enseignements de M. SAMA

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12. LA PRIERE

« Sur un document vieux de plusieurs siècles, on a retrouvé une merveilleuse prière que voici :

Seigneur Jésus Christ… Ce qui me pousse à t’aimer, ce n’est pas le paradis que tu nous a promis ; Ce n’est pas non plus la crainte de l’enfer. Même s’il n’y avait pas de paradis, je t’aimerai ; même s’il n’y avait pas d’enfer, je te craindrai. Comme je t’aime aujourd’hui, donne-moi davantage de force de t’aimer demain et toujours »

Moralité : « La prière est la clé du matin, la serrure de la nuit »

13. Où SE TROUVE DIEU ?

« Une vieille légende hindoue raconte qu’il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que BRAHAMA, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème donc fut de lui trouver une cachette.

Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : « enterrons la divinité de l’homme dans la terre. Mais Brahama répondit : Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera.

Alors les dieux répliquèrent : « Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans »

Mais BRAHAMA répondit de nouveau : « Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface ».

Alors les dieux mineurs conclurent : « Nous ne savons où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour ».

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Alors Brahama dit : « voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même. C’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher.

Depuis ce temps là, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui (ERIC BUTTERWORTH, découvre la puissance en toi) » Moralité : « Où cherches–tu Dieu ? Si tu le cherches ailleurs, sache qu’il est en toi ! »

14. LE TOUT SE PAYE-T-IL REELLEMENT ICI BAS ?

« Un jour, un vénérable moine bouddhiste était dans la forêt, penché sur une grande marmite où trempait sa robe de couleur safran qu’il était en train de teindre. Or vint à passer par là, un groupe d’hommes à la recherche d’un petit veau disparu. Voyant que ce qui était dans la marmite était couleur sang, les hommes accusèrent le moine d’avoir volé et tué le veau et l’amenèrent devant un tribunal de fortune dans le village voisin. Puis ils l’enchaînèrent et le jetèrent au fond d’un trou creusé dans le sol. Pas un seul mot pour sa défense, au grand désarroi de ses disciples, qui savaient pertinemment qu’il était végétarien et qu’il n’aurait jamais volé un veau.

Quelques jours plus tard, les villageois retrouvèrent le veau, et demandèrent au chef du village de libérer le moine. Mais d’autres affaires courantes se présentèrent, et le moine resta dans le trou des mois durant. Finalement, l’un de ses disciples obtint une audience auprès du roi et lui raconta ce qui était arrivé. Craignant que cette erreur ne retombât sur son royaume et lui portât malheur, le roi ordonna que le moine fût immédiatement libéré, implora son pardon et lui promit de châtier les coupables.

Le moine pria cependant le roi de ne punir personne.« C’était à mon tour de souffrir », déclara-t-il. Comment cela ?

demanda le roi, intrigué. Le moine expliqua que, dans une vie passée, il avait effectivement volé un veau. En voulant échapper à ses poursuivants, il l’avait abandonné auprès d’un saint homme qui méditait dans la forêt. Le sage fut accusé du crime et enchaîné au fond d’un trou durant six jours. « cela plusieurs vies que j’attends de pouvoir expier ma faute, et je suis reconnaissant à vos sujets de m’avoir fourni l’occasion de me libérer de ce karma ». Une fois

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terminé son récit, le moine s’en retourna dans la forêt et reprit ses pratiques spirituelles ».

HISTOIRE Tibétaine racontée par Elizabeth Clare Prohet dans l’art de la spiritualité pratique

Moralité : « Que sèmes-tu au quotidien ? Le bien ou le mal ? Sache que dans un cas ou dans un autre, un jour, tu moissonneras. Telle est la loi »

15. LE BIEN ENGENDRE LE BIEN

« Il s’appelait Fleming, c’était un pauvre fermier écossais. Un jour, alors qu’il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d’un marécage proche. Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu’à la taille dans ce marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.

Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle. Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme. Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.

- Je veux vous récompenser, dit le noble. Vous avez sauvé la vie de mon fils !

- Je ne peux accepter de paiement pour ce que j’ai fait répondit le fermier écossais.

- Au même moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.

- C’est votre fils ? demanda le noble.

- Oui, répondit fièrement le fermier.

- Alors, je vous propose un marché. Permettez-moi d’offrir à votre fils la même éducation qu’a mon fils. Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu’il sera un homme duquel tous deux seront fiers. Et le fermier accepta.

Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et à la grande finale, il fut diplômé de l’école de Médecine de l’Hôpital sainte Marie de

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Londres. Porteur d’une grande aspiration, il continua jusqu’à être connu du monde entier. Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline.

Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage était atteint d’une pneumonie. Qui lui sauvera la vie, cette fois ?... La pénicilline. »

Moralité : « On ne récolte souvent que ce que l’on sème »

16. LES TROIS VIEILLARDS

« Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit : » je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim, s’il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger ».

« Est-ce que les enfants de la maison sont là ? « demandent-ils ? » Non, il sont sortis « leur répond-elle. » Alors nous ne pouvons pas enter ».

En fin d’après-midi, lorsque les enfants reviennent de l’école, la femme leur raconte son aventure avec les trois hommes.

« Va leur dire que nous sommes à la maison et invite-les à entrer » ! Disent-ils à leur mère. La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.

« Nous n’entrons jamais ensemble dans une maison », répondent-ils. Un des vieillards explique :

« Son nom est « richesse », dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l’autre, lui c’est « succès », et moi je suis « amour ».

Il ajoute alors, « retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir lequel d’entre nous vous voulez dans votre maison. « La femme retourne à la maison et rapporte à sa famille ce qui avait été dit.

« Comme c’est étrange » ! S’exclament les enfants.

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« Puisque c’est le cas, nous allons inviter Richesse » !

La mère n’était pas d’accord.

« Pourquoi n’inviterons-nous pas succès ? Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires… »

La plus petite qui suçait encore son pouce, s’exprime à son tour

« Veux mamours, veux mamours… »

Les parents fondent devant tant de câlinerie enfantine et la mère sort inviter « amour » à entrer…

« Amour » se lève et commence à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et suivent. Etonnée, la femme demande à « Richesse » et « Succès » :

« J’ai seulement invité « amour ». Pourquoi venez-vous aussi ?

Les vieillards lui répondent ensemble : « Si vous aviez invité « richesse » ou « succès », les deux autres d’entre nous seraient restés dehors, mais vous avez invité « amour » et partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l’amour, il y a aussi de la richesse et du succès »

Moralité : « L’amour est tout, l’amour a tout »

(Reçu sur INTERNET de www.operation-succes.com)

17. SAVOIR SE DEBARASSER D’UN FARDEAU

« Deux moines voyagent ensemble. Arrivés à un cours d’eau, ils rencontrent une jolie jeune fille qui hésite à traverser par crainte de mouiller ses vêtements. L’un des moines la prend et la dépose de l’autre côté, puis poursuit son chemin.

Il n’est évidemment pas usuel pour les moines de côtoyer les femmes, et encore moins de les toucher, et le compagnon du moine en question est pour

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le moins scandalisé. Plus il avance et plus la situation le dérange, et sa progression s’en ressent. Finalement, après avoir parcouru une certaine distance, n’y tenant plus, il éclate : « comment as-tu pu faire une chose pareille ? »

Un peu interloqué tout d’abord, le premier moine lui répond : « oh, tu veux parler de la jeune fille ? Je l’ai déposée il y a bien longtemps. Et toi, tu la portes encore ? »

Moralité : « Evitez de poser trop votre attention sur ce que vous considérez comme étant négatif »

Histoire bouddhiste, racontée par Elizabeth Clare dans l’art de la spiritualité pratique

18. RICHE MAIS ANGOISSE

KITETA est un prospère homme d’affaires qui fait fortune dans l’import des produits vivriers. Mais depuis un certain temps, l’homme ne se sent plus dans son assiette. Il éprouve de plus en plus de l’angoisse. Son malaise est si profond au point que l’idée se de pendre ne quitte presque plus son mental !

Heureusement pour lui, il a le salutaire réflexe d’aller voir le père curé de sa paroisse.

- Père, je suis venu demander un conseil…- Vas-y, mon frère- Je suis riche. J’ai tout ou presque : l’argent, les véhicules, les maisons, les

plantations et toutes mes affaires marchent à merveille. Malgré tout, je me sens vraiment angoissé. J’ai peur. J’ai consulté des médecins, des psychologues mais leur diagnostic ne signale rien d’alarmant. Et pourtant, je me sens très mal. J’éprouve un dégoût de la vie malgré ma colossale fortune.

Le curé regarde fixement et longuement son paroissien et lui dit doucement :

- Suis moi, s’il te plaît.

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Le père curé amène le riche homme au sommet d’une maison à étages. En bas de cet immeuble se trouve une rue très fréquentée.

- Alors, mon frère, je vous prie de jeter un coup d’œil en bas. Que vois-tu ?- Je vois, dit le riche, des colonnes de piétons, de pauvres, des mendiants,

des veuves désespérées, des enfants mal nourris. Bref, à partir, d’ici, je m’aperçois que les gens souffrent et subissent de plein fouet les affres de la misère. C’est vraiment maintenant que je le réalise.

- Très bien lui dit le prêtre. Tu as bien vu. A présent, redescendons et retournons à la cure.

Le sage curé prend alors un miroir et le remet au riche angoissé.

- Regarde toi bien dans ce miroir et dis-moi, après, ce que tu vois. - Père, je suis entrain de voir mon propre visage. Rien de plus.- Très bien.- Retourne, à présent, le même miroir de l’autre face. Que vois-tu ?- Père, maintenant je ne vois plus rien.- Voilà, mon frère. Tu as là, la réponse aux questions que tu te poses sur

l’origine de tes peurs, de tes angoisses, de tes malaises et de tous tes ennuis. En clair, tu souffres parce que tu ne vis et tu ne vois que toi-même. Malgré ta fortune et la misère qui ruine ceux qui t’entourent, tu te montres indifférent et insensible aux souffrances des autres. D’où ta maladie qui tire ses origines dans la révolte de ton âme contre ton égoïsme.

Moralité : « Il est malheureux d’être heureux seul ».

Christian NZUZI LUKOKI

19. DIEU M’A OUBLIE !

« L’histoire se passe en Russie. C’est celle d’un homme qui avait l’habitude de se plaindre à longueur de journée.

Dieu, disait-il, à quiconque voulait l’entendre, est vraiment mauvais et injuste. Aux autres, il a tout donné sauf à moi. Je n’ai jamais reçu quelque chose de Dieu ne cessait-il de dire !

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Un jour, pendant ses jérémiades, un sage l’avait entendu. Scandalisé, le vieil homme lui dit :

-Es-tu sûr que Dieu ne t’a jamais rien remis ?

-Rien, répondit catégoriquement le plaignant !

Abasourdi, le sage lui dit :

-Veux-tu que je t’offre 50 roubles et que je te tranche tous tes doigts ?

-Non, monsieur. J’ai plus que besoin de mes doigts !

-Acceptes-tu que je te coupe les deux mains à l’échange de 100 roubles ?

-Et si je te remets 500 roubles à l’échange de tes deux jambes ?

-C’est quoi cette somme par rapport à l’importance grandiose de mes jambes !

-Es-tu d’accord que je t’offre 1.000 roubles pour que je te crève tes deux yeux ?

-Mes yeux ? Mais ils valent de loin plus que cette somme !

-Je te supplie de prendre 2000 roubles à l’échange de ta tête ?

-Même en multipliant cette somme par dix, je ne peux jamais te vendre ma tête. Elle coûte plus que cela.

Voilà, conclut magistralement le sage, la faramineuse richesse que Dieu t’a dotée et pourtant, tu ne cesses de te plaindre ! »

Moralité : « Plus qu’un manque d’argent ou de biens matériels, la pauvreté est d’abord et avant tout un état d’esprit. Une disposition mentale. Du reste, tout notre corps est un vrai trésor ».

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20. LA RECOMPENSE D’UN PROPHETE

Un prophète et ses cinq disciples escaladaient péniblement une montagne. Il faisait très chaud et les disciples accusaient de plus en plus de la lassitude. La faim qui rongeait leurs intestins était un mal à part.

Il leur dit :

« Que chacun de vous ramasse une pierre et la transporte jusqu’au sommet de la montagne où nous allons. »

Cinq disciples tournèrent leur maître en dérision en ramassant, chacun, des cailloux aussi petits que les bulles ! Quant au cinquième (le plus jeune), il ramassa une grosse pierre qu’il mit sur la tête laquelle lui donna, d’ailleurs, du fil à retordre. Le jeune homme suait sang et eau et transpirait à grosses gouttes. Une attitude qui lui valut les railleries de ses compagnons. Ceux-ci lui reprochaient un débordant excès de zèle :

« Mais pourquoi te tortures-tu ainsi ? Le prophète n’a obligé personne de se martyriser comme tu le fais. Suis notre exemple. Jette cette grosse pierre et ramasse juste un tout petit caillou. C’est plus simple surtout que nous sommes tous affamés… »

Malgré les moqueries qui fusaient de partout, le jeune disciple resta intraitable. Il transporta douloureusement et patiemment sa lourde pierre jusqu’au sommet de la montagne. Il était épuisé et le prophète le regardait avec des yeux pleins de compassion et même de fierté. Il salua sa volonté, sa détermination et son endurance. Pour récompenser ses efforts et réprimander la paresse de ses détracteurs, le prophète dit :

« Maintenant, que chacun tienne la pierre qu’il vient de transporter et, ensuite, fermez les yeux. »

Le saint homme leva les yeux au ciel et invoqua la grâce divine. Instantanément, et tout en gardant la même grandeur, les pierres se métamorphosèrent en de délicieux gâteaux ! Puis le prophète ajouta :

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« Que chacun se contente de manger uniquement son gâteau… »

Le jeune disciple était euphorique. Il tira doucement sa revanche et mangea à satiété un gros gâteau qu’il peinait à finir alors que ses compagnons se morfondaient de faim.

Ils lorgnaient jalousement l’impressionnant gâteau de leur jeune frère. Mais, c’était sans compter avec la sévérité du saint homme qui veillait aux grains et à l’application stricte de sa consigne.

Moralité : « En règle générale, les résultats obtenus sont proportionnels aux efforts fournis. Il n’ y a rien de grand et de durable que l’on puisse obtenir dans ce monde sans effort. Telle est la loi de la vie »

CHRISTIAN NZUZI LUKOKI, écrivain congolais (RDC)

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21. TU PARLES DE QUELLE PORTE ?

« Un jour, un homme se rend chez un sage et lui dit :

-Saint homme, pouvez-vous me définir la musique ?

Celui-ci lui dit :

-La musique ? Mais c’est le grincement de la porte du paradis

Et l’homme répliqua :-Mais moi, je n’aime pas la porte.

Et au saint homme de conclure :

-Toi, tu parles de la porte qui se ferme. Quant à moi, je parle de la porte qui s’ouvre ».

Moralité : « Evitons d’entretenir des pensées contraires à ce que nous désirons. »

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22. LE POUVOIR DE L’APPRECIATION.

« De temps en temps, un rabbin se retirait dans une petite hutte dans le bois bordant un monastère. Un jour, l’abbé du monastère visita le rabbin pour lui demander conseil. Il lui expliqua que son ordre diminuait tellement que seulement cinq moines vivaient désormais au monastère et qu’ils avaient tous plus de soixante-dix ans.

Le rabbin dit au moine qu’il avait le même problème. De moins en moins de gens venaient à la synagogue. « J’ai bien peur de ne pouvoir vous donner de conseils lui dit-il. Mais je peux vous dire que l’un d’entre vous est le messie.

De retour au monastère, l’abbé raconta à ses quatre confrères ce que le rabbin lui avait dit. Se pouvait-il que l’un d’entre eux soit vraiment le messie ? Au-delà des petits travers de chacun, ils commencèrent aussi à voir qu’ils possédaient de grandes vertus. Puisque n’importe lequel d’entre eux pouvait être le messie, ils manifestèrent dès lors plus d’appréciation et de respect l’un envers l’autre. Et ils commencèrent aussi à se valoriser et à se respecter eux-mêmes davantage.

De temps à temps, les gens du village venaient pique-niquer sur le magnifique terrain du monastère, ou parfois méditer dans la vieille chapelle. Les mois passaient et les gens commencèrent à sentir quelque chose de spécial. Les moines se témoignaient tant de révérence que cela créait une ambiance particulière.

Alors, les villageois commencèrent à fréquenter plus souvent le monastère. Ils y amenèrent aussi leurs amis. Puis certains jeunes hommes qui visitaient le monastère se mirent à engager la conversation avec les moines. Un homme puis un autre demandèrent à se joindre à l’ordre. Après quelques années, le monastère fut comble, il devint un important centre spirituel, grâce aux quelques mots de sagesse que le rabbin avait laissés à l’abbé et grâce au pouvoir de l’appréciation ».

Moralité : « Parfois, apprécier quelqu’un revient à le pousser à mieux faire.

Le succès engendre le succès ».

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Histoire Hassidique, citée par Elisabeth Clare dans Vos sept centres d’énergie

23. UN MENTEUR A LA CONFESSION.

Le jeune MAFUMBA trouve le curé de sa paroisse.- Monsieur l’abbé, je viens me confesser. - Vas-y, mon fils. Le seigneur est toujours à notre entière disposition.

Quel péché as-tu commis ?- Hier, j’ai volé une corde !- Et quoi d’autre ?- Rien.

L’abbé fait une courte prière. Il invite ensuite son paroissien à ne plus reprendre cet acte indigne fruit d’un criant manque d’amour du prochain. Puis, le curé lui demande de s’en aller en paix.

A la grande surprise de l’ecclésiastique, le jeune homme éclate en sanglots ! Désarçonné, le serviteur de DIEU ne comprend rien ou presque.

- Mais qu’as-tu réellement volé, mon fils ? Notre Seigneur pardonne facilement à ceux qui se confessent avec sincérité.

- Mr l’abbé, j’ai volé une corde, répond le garçon pendant qu’il redouble de pleurs !

- Une corde ? Et, que ce qui se trouve au bout de cette corde ?- Mr l’abbé, il y a là un gros bouc !- Alors mon fils, conclut le vieux curé, tu as donc volé un bouc d’autrui et

non une simple corde comme tu le prétends. Je t’exhorte de retourner l’animal auprès de son propriétaire.

Moralité : « Qui ment en pleine confession a péché doublement »

Christian NZUZI LUKOKI, Le Journal de Faits Divers, Ed. Mabiki, Bruxelles

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24. L’OISILLON REBELLE

Dans la savane de Kimvula, Jiji est un moineau qui vit paisiblement dans un petit arbre. Il y a fait son nid. Quatre oisillons sont sortis de l’éclosion de ses œufs brisant ainsi sa solitude. Jiji est une bonne maman. Elle s’active chaque jour à chercher des grains pour nourrir ses petits. Trois d’entre eux grandissent rapidement à la grande satisfaction de leur mère. Leurs corps sont déjà entièrement couverts de plumes. Chaque soir, Jiji les entraîne à voler de leurs propres ailes !

A l’inverse, un oisillon rebelle affiche curieusement une conduite bizarre qui étonne ses frères et agace sa mère. Le petit animal tient à rester un éternel bébé à nourrir. Pire, chaque fois que ses plumes poussent, l’oisillon se précipite à les arracher ! Conséquence, après plusieurs semaines, son corps est lisse comme un vers de terre ! Pendant ce temps, ses frères s’épanouissent joyeusement dans les airs. Ils n’ont presque plus besoin de l’aide de leur mère pour voler.

Le comportement insensé de l’oisillon paresseux lui vaut régulièrement les réprimandes de sa mère.

- Abstiens-toi de t’arracher constamment les plumes. Dans cette jungle où nous vivons, nous avons moins d’amis que d’ennemis. Le plus redoutable s’appelle : l’homme. Bientôt, c’est la saison sèche. Il n’hésitera point à allumer l’incendie. Ces herbes et même cet arbre seront réduits en cendres… C’est le moment le plus terrifiant pour tous les habitants de cette savane. Même le nid, où nous habitons, sera entièrement consumé. Et, sache que cela se passe chaque année vers cette période. Les plumes que tu ne cesses d’arracher constituent justement ton unique moyen de défense. C’est seulement grâce à elles que tu pourrais échapper à la cruauté de nos ennemis.

Malgré les sévères avertissements, l’oisillon ne cesse de se déplumer quotidiennement !

Un bon matin, vers 6hoo, des bruits insolites et inhabituels obligent tout le clan de Jiji à se réveiller. De part en part, toute la savane est en flammes ! Le moment apparaît apocalyptique pour tous les animaux. Des aboiements de chiens enragés et des cris de chasseurs affamés ont fini par convaincre JiJi que le

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moment tant redouté est arrivé ! C’est à ce moment fatidique que l’oisillon, ennemi de plumes, se réveille paresseusement, se retourne vers sa mère et dit :

- Pourquoi tout ce vacarme ?- C’est le feu de brousse dont je ne cessais de te parler. Toute suite, tu comprendras la valeur et l’importance des plumes que tu as tant sabotées.

En voyant les dévorantes flammes, l’oisillon têtu est pris de frayeur. Il veut s’accrocher désespérément à sa mère. Celle-ci le repousse énergiquement non sans mépris.

- Maman, mais que dois-je faire, à présent, pour sortir sain et sauf d’un tel déluge de feu ?

- C’est simple mon petit. Maintenant, il faut voler, voler et voler très haut de tes propres ailes…

- Maman, mais tu sais bien que moi, je n’ai aucune plume…- Tu n’as aucune plume parce que tu as obstinément refusé d’en avoir. Et,

lorsque vous semez les causes, il faut être prêt à récolter les conséquences.

A peine Jiji a terminé à parler que les dévorantes flammes ne sont plus qu’à une dizaine des mètres de l’arbre. Le moineau et ses trois petits s’envolent tranquillement. Ils se perchent au sommet d’un long baobab. Ils sont en parfaite sécurité.

Entre-temps, l’oisillon rebelle tente vainement de voler pour rejoindre tout son clan. Mais comment y parvenir ? Lui qui n’a aucune plume. Tout le nid est en flammes. L’oisillon est grillé et calciné par le feu. Son cadavre fait le bonheur du premier chien qui arrive sur le lieu du sinistre !

Moralité : Qui prend toujours à la légère les sages conseils des anciens et tourne en dérision leurs avertissements creuse sa propre tombe.

Christian NZUZI LUKOKI, Le Journal de Faits Divers, Ed. Mabiki, Bruxelles, 2010

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25. LE MYSTERE D’UN REVE

« …Un jour, un couple avait acheté un cheval nommé Sid. Ils prévoyaient l’entraîner pour le revendre lorsqu’il atteindrait un certain âge. Bien entendu, ils ne s’étaient jamais demandés ce que Sid pouvait bien penser de tout cela.

Environ un an après, le mari fit un rêve plutôt inhabituel où il pénétrait dans un bar bondé. Un homme vint se joindre à lui et se présenta. « Bonjour, dit-il, je suis Sid votre cheval. »

Le rêveur trouva qu’il s’agissait de la chose la plus amusante à lui être jamais arrivée. « Je rêve de mon cheval qui a une apparence humaine, se dit-il. C’est complètement fou ! »

Dans ce rêve, une seule chose le tracassait : contrairement à son interlocuteur, le rêveur et son cheval poursuivirent leur conversation. « Je vous aime beaucoup tous les deux, dit Sid, et j’aimerais bien rester avec vous. C’est la première fois que mes propriétaires sont capables de faire le voyage de l’âme et de me rencontrer en rêve pour discuter.»

« Sid, demanda le rêveur, je constate que tu boites de la patte de derrière. Quelque chose ne va pas ? »

« Cette patte me cause des ennuis, répondit Sid. Rien de grave, mais si tu trouvais un maréchal-ferrant pour faire tailler mon sabot, je marcherais plus facilement. » Ils poursuivirent ainsi leur entretien.

A son réveil, l’homme raconta le rêve à sa femme et ils en rirent de bon cœur. L’épisode de la dent manquante amusa tout spécialement son épouse.

Plus tard dans la matinée, ils se rendirent à l’écurie et aperçurent un attroupement autour de Sid. […] Ils virent un peu de sang sur la porte de la salle, mais Sid avait l’air de bien se porter. Le mari lui mit un collier et le conduisit à l’extérieur. « Si vous voulez le monter, prévint un palefrenier, ne lui passez pas le mors. Je ne sais trop comment, mais votre cheval s’est cassé une dent en se prenant la mâchoire dans la serrure de la porte. »

Le mari et la femme se regardèrent. « La dent manquante de ton rêve, dit-elle. » Sans rien ajouter, ils se penchèrent vers le cheval pour inspecter sa patte de derrière. Tel que Sid l’avait mentionné en rêve, son sabot avait besoin d’entretien… »

Moralité : « Faisons preuve d’un certain discernement pour capter le message qui nous est, parfois, transmis à travers un rêve. »

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HAROLD KLEMP, the Eternal Dreamer

26. LE MALHEUREUX ASTRONOME

« …C’est l’histoire de la fable d’Esope qui errait dans la ville chaque nuit, les yeux rivés au ciel. Or, il arriva qu’en observant ainsi la voûte étoilée, il tomba dans un puits profond.

Le voisin, qui finit par entendre ses cris, lui dit : « pourquoi sonder le ciel quand tu ne vois même pas ce qui est ici sur terre ? …»

Moralité : Dis-moi ce à quoi tu penses, le plus souvent, je te dirai ce que tu deviendras.

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27. LE RECIT DE L’INGRATITUDE

« Un jour dans un village, un chasseur affamé se décide d’aller en brousse pour chercher un gibier. Pendant une semaine, il chasse en vain car il n’a rien eu. Sur son chemin de retour, il voit un boa coincé sous un gros arbre. L’animal crie au secours. Voyant le chasseur, il crie : mon frère, aide-moi en déplaçant ce gros arbre qui pèse sur moi depuis une semaine. Pendant tout ce temps, je n’ai rien mangé !

Le chasseur résiste. Il a plutôt l’intention de tuer le boa pour l’amener comme gibier au village. Pris de compassion, l’homme soulève l’arbre et aide ainsi le boa à se tirer de ce piège mortel. Plutôt que de remercier son bienfaiteur, le cynique reptile dit : « arrange-toi, monsieur. Fais une dernière prière si tu es croyant. Je crois t’avoir dit que je n’ai rien pris depuis une semaine. Je t’aime bien mais, je suis dans l’obligation de t’avaler ! Tu es ma première proie !

Il s’en suit une longue discussion entre les deux. Brusquement, surgit un lièvre. Pourquoi ces bruits ? Que se passe-t-il ? Le chasseur appelle le lièvre et lui explique le macabre récit. Très malin, le rongeur dit : « que chacun occupe sa position du départ. Soyez en convaincu que je saurai comment trancher cette affaire. Le chasseur resoulève alors le gros arbre. Et voilà le boa qui retourne dans son piège en réoccupant sa position du départ. Le lapin dit, alors, au chasseur : mon frère, je te conseille de te sauver car je constate que ce boa est plus qu’ingrat…

Le chasseur remercie vivement le lapin. Il l’invite, ensuite, à l’accompagner au village pour une fête à son honneur. Le lapin accepte. Mais le petit animal a légèrement du mal à bien marcher. Son « ami », le chasseur lui propose de le porter dans sa gibecière ! En arrivant à l’entrée du village, le lièvre a le salutaire réflexe de suggérer au chasseur de le sortir de la gibecière. Heureusement pour lui.

- Va d’abord enchaîner tes chiens. Puis, viens me prendre…

A peine le chasseur est-il arrivé, chez lui, qu’on lui apprend que sa mère est gravement malade. Pour ce faire, le guérisseur a urgemment besoin de la peau d’un lièvre pour constituer un remède ! Autrement…

- C’est un petit problème, répond le chasseur. Je viens de laisser un lièvre naïf à l’entrée du village. Donnez-moi, juste, quelques minutes et

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vous serez en possession de sa peau ! Mes dents s’occuperont de sa délicieuse chair, déclare-t-il à haute voix.

Grâce à ses longues oreilles, le lièvre a suivi, avec un intérêt pluriel, toute la conversation. Il a tout entendu et en est fort ému… Heureusement d’ailleurs pour lui. Conscient de la mauvaise foi et des intentions machiavéliques du chasseur, le rongeur sait maintenant à quoi s’en tenir. Il réalise qu’il n’a aucune minute à gaspiller. Le temps presse. Le voilà qui détale à travers la savane. Le chasseur, aidé par un bataillon de chiens aguerris, se met à ses trousses. Trop tard. Dans sa fuite, l’insaisissable lièvre a certainement compris que l’homme qu’il vient de sauver d’une mort certaine est aussi méchant, ingrat et cynique que le boa qui voulait l’avaler.

Moralité : « Aime ton ami et plante ta haie a dit un sage. Parce que devant l’intérêt, même un vrai ami peut devenir un redoutable ennemi »

José Kiangebeni, légende congolaise (RDC)

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28. POURQUOI ME CONDAMNE-T-ON A LA PEINE CAPITALE ?

« …Accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, un officier militaire est amené « manu militari » devant une cour chargée de l’auditionner. Devant la gravité des faits, les juges se déclarent incompétents. De la province où il a commis son forfait, l’infortuné est transféré au niveau de la capitale de son pays.

Soumis à un interrogatoire serré, devant une cour martiale, l’homme craque et avoue son forfait. Après débat et délibération, le juge prononce un verdict particulièrement sévère :

- Monsieur l’officier, vous êtes condamné à la peine capitale !

Résigné et médusé, le brave militaire se retourne vers son avocat et dit :

- Maître, mais il me paraît inadmissible que je sois condamné à la peine capitale…

- Et pourquoi ? Rétorque son conseil…- Mais les faits qui me sont reprochés se sont passés en Province et non

ici dans la Capitale !

Tout le monde rigole y compris d’ailleurs les juges et l’avocat. Ce dernier est abasourdi par l’ineptie crachée par son cher client »

Moralité : Les tournures de la langue de Voltaire sont, parfois, de nature à désorienter les moins avertis.

Christian NZUZI LUKOKI, écrivain congolais.

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29. LE FERMIER, LE DOMESTIQUE ET LE PYTON

« …Un fermier vit paisiblement dans son domaine avec son domestique ainsi que son petit fils. Un jour, le fermier s’en va dans la forêt confiant l’enfant à la garde et aux bons soins de son sujet. Profitant de l’absence de son boss, le domestique, qui est très affamé, décide de faire la ronde de la ferme dans l’espoir de trouver de quoi mettre sous la dent.

Après une demi-heure, le voilà qui rentre dans la petite chaumière où il a laissé, tout seul, le petit enfant ! Quel spectacle ? A peine veut-il s’y introduire qu’il aperçoit, avec effroi, un gros python ! Celui-ci a déjà réussi à avaler les pieds de l’inoffensif enfant mais une bonne partie du corps, la tête y compris, est encore dehors.

Le domestique qui est déterminé à sauver le petit enfant, dont il a la garde, est violemment pris à partie par son patron. Celui-ci est de retour de la forêt. Il reproche à son travailleur une négligence coupable et inacceptable. Il s’en suit une pluie de coups, au point que l’infortuné est désemparé ou presque. Chaque fois qu’il tente de s’échapper pour aller défendre l’enfant, en péril, son patron s’interpose et le cogne davantage !

- Espèce d’aventurier. Tu sauras, aujourd’hui, que la négligence a un prix. Tu en verras de toutes les couleurs…

- Patron, laisse-moi, d’abord, sauver l’enfant du péril. Puis, tu pourras aisément me régler tes comptes…Tu auras suffisamment du temps pour ça…

Malgré les supplications de son domestique, le fermier reste sourd et intraitable. Il n’entend qu’une seule voix : celle de la colère et de la rancœur qu’il nourrit contre son ouvrier !

Après avoir copieusement tabassé son sujet, celui-ci tombe à l’agonie ! Le fermier jette, alors, un coup d’œil dans la chaumière ! Trop tard. Car, l’enfant n’est plus de ce monde ! Profitant de la monumentale bêtise commise par le boss en courroux, le reptile avait eu tout son temps pour engloutir, non sans appétit, toute sa proie alors qu’il était fort possible de sauver l’enfant !

Moralité : Qui du fermier et du domestique avait le plus contribué à la mort de cet enfant ? Dans la vie, il faut savoir prendre la bonne décision

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plutôt que de laisser libre cours à sa colère. C’est là justement la grossièreté du fermier.

30. LE COIFEUR QUI DOUTE, SON CLIENT QUI CROIT…

« …Un homme est allé chez un coiffeur pour couper ses cheveux et sa barbe… L’homme et le coiffeur ont commencé à parler. Ils ont parlé de tant de choses et de divers sujets. Quand ils ont, par la suite, touché au sujet de Dieu, le coiffeur dit :

- Je ne crois pas que Dieu existe…- Pourquoi vous dites ça ? Demande le client.- Bon, vous devez juste sortir dans la rue pour vous rendre compte que

Dieu n’existe pas !- Est-ce que, si Dieu existait, y aurait il tant de personnes malades ? Y

aurait-il des enfants abandonnés ? En plus, on ne souffrirait pas autant. Je ne peux m’imaginer aimer un Dieu qui permet tout ça.

Le client a pensé pendant un moment, mais n’a pas répondu parce qu’il n’a pas d’argument. Le coiffeur a fini son travail. Et voilà le client qui sort du salon… Juste après, il voit un homme dans la rue avec des cheveux longs, visqueux, sales. Il semble très sale.

C’est le même client qui revient ! Il entre de nouveau dans le salon et dit :

- Tu sais quoi ? Les coiffeurs n’existent pas.- Comment pouvez-vous dire ça ? demande le coiffeur étonné. Mais je suis

là… Et, je te certifie que je suis, bel et bien, un coiffeur ! Je viens de vous couper les cheveux…

- Non ! Hurle le client. Les coiffeurs n’existent pas ; parce que s’ils existaient, il n’y aurait personne avec de longs cheveux sales comme cet homme qui est dehors.

- Ah, mais les coiffeurs existent ! Ce qui se produit, c’est que ces gens ne vont pas vers les coiffeurs.

- Exactement ! Affirme le client. C’est bien ça ! Dieu, aussi, existe ! Ce qui se produit, c’est que les gens ne vont pas chez lui et ne le cherchent pas avec sincérité. C’est pourquoi, il y a tellement de douleur et de souffrance dans ce monde.

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Moralité : Autant croire simplement en Dieu plutôt que de se livrer à une polémique stérile.

31. TOUT EST GRACE

« …Un roi africain avait une habitude curieuse : quelque soit l’événement qui lui arrivait dans la vie, positif ou négatif, il disait toujours : tout est grâce ! Un jour, le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bêtise, car un des fusils explosa dans les mains du roi et le priva de son pouce.

Au moment où cet accident arriva, l’ami dit, comme d’habitude : Tout est grâce ! A cela le roi, qui était vraiment en colère, lui répondit : Non, il n’y a aucune grâce en cela et en donna la preuve à son ami en le jetant en prison.

Un an plus tard, le roi allait chasser hors de son royaume et des cannibales le capturèrent et le firent prisonniers dans leur village. Ils l’attachèrent à un tronc d’arbre, mirent du bois autour de lui, et s’apprêtèrent à le faire griller vif pour le manger…

Mais, au moment où ils allaient mettre le feu, ils s’aperçoivent qu’il lui manquait un pouce. Une de leurs croyances étant qu’en le mangeant, ils leur arriveraient la même chose, alors ils détachèrent le roi et le laissèrent partir !

Sur le chemin du retour, exténué, choqué, il se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce. A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler à son ami.

« Tu avais raison, mon ami, dit-il, c’était une grâce que je perde mon pouce. » Et il raconta alors à son ami ce qui lui était arrivé. Je te supplie de me pardonner de t’avoir laissé croupir en prison pendant si longtemps. C’était mal de ma part de t’avoir fait cela. »

Son ami lui répondit : « Mais non, au contraire tout est grâce ! » « Qu’est-ce que tu veux dire ? Comment le fait de te jeter en prison, toi, mon ami, pourrait-il être une grâce ? »

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« En fait, si je n’avais pas été en prison, j’aurais été avec toi. Et ils m’auraient mangé. »

Moralité : « Ce qui nous arrive dans la vie ne semble pas toujours avoir de sens. Mais en gardant une attitude positive et en mettant notre confiance en DIEU, nous lui trouverons un sens. Et nous transformerons le mal en bon, en « Grâce » même.»

32. LES DERNIERES VOLONTES D’ALEXANDRE LE GRAND

« Sur le point de mourir, Alexandre convoqua ses généraux et leur communiqua ses dernières volontés, ses trois ultimes exigences :

1. Que son cercueil soit transporté à bras d’homme par les meilleurs médecins de l’époque.

2. Que les trésors qu’il avait acquis (argent, or, pierres précieuses…), soient dispersés tout le long du chemin jusqu’à sa tombe, etc.

3. Que ses mains restent à l’air libre se balançant en dehors du cercueil à la vue de tous.

L’un des généraux, étonné de ces requêtes insolites, demanda à ALEXANDRE quelles en étaient les raisons ? ALEXANDRE lui expliqua alors ce qui suit :

1. Je veux que les médecins les plus éminents transportent eux-mêmes mon cercueil pour démontrer ainsi que face à la mort, ils n’ont pas le pouvoir de guérir…

2. Je veux que le sol soit recouvert de mes trésors pour que tous puissent voir que les biens matériels, ici acquis, restent ici-bas…

3. Je veux que mes mains se balancent au vent, pour que les gens puissent voir que les mains vides nous arrivons dans ce monde et les mains vides nous en repartons, quand s’épuise pour nous le trésor le plus précieux de tous : le temps.

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Moralité : « Le temps est certainement notre bien le plus précieux. Sur son lit de mort même l’homme le plus riche des hommes serait prêt à hypothéquer une bonne partie de sa fortune, si pas toute, pourvu qu’il vive encore pendant un bout de temps ! »

33. LA DETERMINATION SOULEVE LES MONTAGNES !

Du temps de Christoph COLOMB, l’humanité croyait au séculaire dogme de la terre plate ! Le célèbre navigateur peinait à expliquer, à quiconque voulait l’entendre, que la terre était plutôt ronde et jamais plate… Son idée fut constamment tournée en dérision et lui-même fut accusé de tous les maux d’Israël. Certains cardinaux et autres princes de l’église avancèrent, audacieusement, la thèse selon laquelle COLOMB était envoûté pour oser défendre une telle thèse !

Mû par la rationalité de son idée, COLOMB se présenta courageusement, au plus grand dam de ses détracteurs, devant la Reine Espagnole et dit : « Reine bien aimée, je suis fermement convaincu que la terre est ronde et je désire m’embarquer pour le prouver.»

Armé d’un courage héroïque, le voilà qui prit la commande d’une embarcation et partit, à ses risques et périls, sur un océan encore inexploré ! C’est au cours de trois derniers jours de ce long voyage, à quelques heures de l’exploit historique, que les choses avaient failli se gâcher complètement n’eut été la ferme détermination de Christoph COLOMB. Oui, « les derniers mètres sont les plus douloureux. »

Les membres de l’équipage n’en pouvaient plus… La fatigue, la longueur du trajet, la peur, l’incertitude, le scepticisme et les innombrables vicissitudes du chemin avaient sérieusement entamé le moral de marins. Les convictions prophétiques de COLOMB contrastaient avec le défaitisme de ses accompagnateurs qui ne croyaient presque plus au succès du voyage…

Fatalistes, ils tentèrent vainement d’influencer, si pas de convaincre, le grand explorateur d’épouser l’ignoble idée de faire demi tour pendant qu’ils avaient déjà navigué sur une très longue distance dans des conditions climatiques fort périlleuses ! Mais c’était sans compter avec la perspicacité de cette âme hors pair.

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« Brave Amiral, dit un membre de l’équipage désespéré, ne dites qu’un seul bon mot. Que ferons-nous lorsque l’espoir se sera envolé ? »

Et à COLOMB de rétorquer, voilà l’unique mot : « NAVIGUEZ, NAVIGUEZ, NAVIGUEZ et NAVIGUEZ encore ! »

Très heureusement pour l’équipage, malgré l’extrême lassitude, il obéit au mot ordre du grand Amiral. Et, en fournissant encore un tout petit peu d’effort, le voilà qui se retrouva et embarqua triomphalement sur la rive du nouveau monde : L’AMERIQUE !

Moralité : Imaginez, un seul instant, la suite de cette épopée océanique si Christophe COLOMB avait cédé à la tentation fataliste qui s’était emparée de ses compagnons ? Ils sont combien dans ce monde qui se fixent, le plus souvent, des objectifs nobles mais qui s’empressent à jeter l’éponge dès que les premières embûches se dressent? Le découragement est le plus grand ennemi de l’effort si pas de la réussite elle-même.

Christian NZUZI LUKOKI, écrivain congolais (RDC)

34.OÙ SONT VOS MEUBLES ?

« …Un touriste s’était rendu chez un célèbre Rabbin Polonais. Le pieux homme vivait modestement dans une maison à pièce unique ! On y trouvait beaucoup de livres mais seulement un banc et une table ! Rien de plus.

Abasourdi par la pauvreté matérielle de son hôte, le touriste s’écria :

- Mais où sont vos meubles ? - Et où sont les vôtres ? Lui répondit le rabbin

Le touriste haussa les épaules et expliqua qu’évidemment, il n’avait pas de meuble avec lui parce qu’il était seulement de passage dans le pays.

- Alors, conclut le sage Rabin, il en est de même pour moi. Je n’ai pas de meuble parce que je suis qu’un passager sur cette terre… »

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Moralité : Nous ne sommes que de simples passagers sur cette terre. Un jour, le soleil qui nous a vu naître nous verra disparaître !

Elisabeth C.P

35. C’EST LA VOLONTE DE DIEU…

La sœur Julie prie dans une église de la place. La jolie fille tombe malade. Elle est hospitalisée en urgence dans une clinique. Les amis et connaissances affluent de partout. Ils viennent se rassurer de son état de santé. Un après-midi, Zébedée, le frère plus zélé de l’église se rend à son tour au chevet de la malade. Celle-ci est internée seule dans une chambre privée. Le visiteur et la patiente conversent depuis bientôt une heure. Très vite, le « frère en christ » malgré sa piété apparente est littéralement séduit par la beauté de sa coreligionnaire. Il tente de la convaincre : -Sœur Julie, constate avec moi que depuis plus d’une heure que nous dialoguons, personne n’est venu toquer à la porte… Ceci étant, si dans les trente minutes qui suivent aucun visiteur ne s’annonce, c'est que le bon DIEU tient à ce que nous ayons des relations sexuelles !

Julie reste muette face à l’étrange prophétie de Zébedée. Qui ne dit consent, dit-on. Les trente minutes se son écoulées. Aucun ne s’est annoncé. Le frère et sa sœur en christ se déshabillent avant de franchir carrément le Rubicon !

Malheureusement pour les deux amoureux, cinq minutes après, la porte de la chambre s’ouvre brusquement… C’est le pasteur responsable de l’église qui vient rendre visite à sa fidèle. Il s’est fait accompagner de tous les membres influents de la communauté. Les visiteurs sont abasourdis par le spectacle désolant et la scène rocambolesque auxquels ils assistent gratuitement !

Moralité : Lorsque la piété se mêle à l’hypocrisie, on est sur le chemin du scandale.

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Christian NZUZI LUKOKI, Le Journal de Faits Divers, Ed.Mabiki, Bruxelles, 2010

Christian Nzuzi Lukoki

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