chimie generale solutionnaire ch 7
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7/23/2019 Chimie Generale Solutionnaire Ch 7
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C H A P I T R E
7 les concepts de base
Recueil de solutions − Chimie générale
..............................................................................................................................................................
a a son c m que :
..............................................................................................................................................................
La liaison chimique I :
Réponses aux problèmes ciblés
7.15 Il faut trouver l’effet des changements en appliquant l’équation 7.2, la loi de Coulomb :
E = k cation anionQ Q
r
a) Doubler le rayon du cation ferait augmenter la distance r entre les centres des ions.Une plus grande valeur de r correspond à une plus faible énergie E , car E est
inversement proportionnelle à r. La liaison ionique serait donc moins forte.
b) L’énergie E de la liaison ionique sera triplée, puisque l’énergie de liaison est
directement proportionnelle à la charge du cation, Qcation.
c) Doubler la charge à la fois du cation et de l’anion fera quadrupler la valeur de E ,
l’énergie de la liaison ionique.
d) Diminuer les rayons du cation et de l’anion chacun de la moitié fait diminuer la
valeur de r de la moitié, r étant la distance entre les centres des ions. Réduire
la distance de la moitié fait doubler la valeur de E .
7.16 a) RbI, iodure de rubidium b)
Cs2SO4, sulfate de césiumc) Sr3N2, nitrure de strontium d) Al2S3, sulfure d’aluminium
7.17 Voici les équations des réactions de formation des composés ioniques écrites à l’aide
des notations de Lewis :
a)
b)
c)
d)
7.18 Les équations réécrites avec la notation de Lewis sont :
a)
b)
c)
d)
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Recueil de solutions − Chimie générale
110 Chapitre 7 • La liaison chimique I : les concepts de base
7.19 a) I et Cl devraient former un composé moléculaire, car les deux éléments sont des non-métaux.
Un composé possible serait ICl, chlorure d’iode.
b) Mg et F formeront un composé ionique, car Mg est un métal et F, un non-métal. La substance
sera MgF2, fluorure de magnésium.
7.20 a) Covalent, BF3, trifluorure de bore
b) Ionique, KBr, bromure de potassium
7.25 1. Na(s) → Na(g) ο
1 108 kJ/mol H ∆ =
2.12
Cl2(g) → Cl(g)ο
2 121,4 kJ/mol H ∆ =
3. Na(g) → Na+(g) + e
− ο
3 495,9 kJ/mol H ∆ =
4. Cl(g) + e− → Cl
−(g) ο
4 349 kJ/mol H ∆ = −
5. Na+(g) + Cl−(g) → NaCl(s) ο
5 ? H ∆ =
Na(s) +12
Cl2(g) → NaCl(s) ( )ο
f NaCl411 kJ/mol H ∆ = −
( )ο ο ο ο ο ο
5 1 2 3 4f NaCl H H H H H H ∆ = ∆ − ∆ − ∆ − ∆ − ∆
= (–411) – (108) – (121,4)– (495,9) – (–349)
= –787 kJ/mol
L’énergie de réseau de NaCl correspond à la réaction inverse décrite par l’équation 5,
soit 787 kJ/mol.
7.26 1. Ca(s) → Ca(g) ο
1 121 kJ/mol H ∆ =
2. Cl2(g) → 2Cl(g) ο
2 242,8 kJ/mol H ∆ =
3. Ca(g) → Ca+(g) + e
−
Ca+(g) → Ca2+(g) + e−
ο
3 589,5 kJ/mol H ′
∆ =
ο
3 1 145 kJ/mol H ′′
∆ =
4. 2[Cl(g) + e− → Cl
−(g)] ( )ο
4 2 349 kJ/mol 698 kJ/mol H ∆ = − = −
5. Ca2+
(g) + 2Cl−(g) → CaCl2(s) ο
5 ? H ∆ =
Ca(s) + Cl2(g) → CaCl2(s)( )2
ο
f CaCl795 kJ/mol H ∆ = −
On peut donc écrire :
( )2
ο ο ο ο ο ο ο
1 2 3 3 4 5f CaCl H H H H H H H
′ ′′∆ = ∆ + ∆ + ∆ + ∆ + ∆ + ∆
( )ο
5 795 121 242,8 589,5 1 145 698 kJ/mol 2 195 kJ/mol H ∆ = − − − − − + = −
L’énergie de réseau correspond à la réaction inverse décrite par l’équation 5 ; l’énergie de réseau
de CaCl2 vaut donc +2 195 kJ/mol.
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Recueil de solutions − Chimie générale
Problèmes ciblés 111
7.33 DÉMARCHE
La figure 7.5 donne les valeurs d’électronégativité des éléments les plus courants. Le degré du
caractère ionique d’une liaison est fonction de la différence d’électronégativité entre les deux
atomes liés. Plus la différence d’électronégativité est grande, plus le caractère ionique augmente.
SOLUTION
L’ordre croissant du caractère ionique des liaisons est N−N (différence
d’électronégativité = 0) < S−O (différence = 1,0) = Cl−F (différence = 1,0) < K−O
(différence = 2,7) < Li−F (différence = 3,0).
Dans le tableau périodique, quelle paire d’éléments présente la plus grande différence
d’électronégativité ?
7.34 C−H (différence d’électronégativité = 0,4) < Br−H (différence = 0,7) < F−H
(différence = 1,9) < Li−Cl (différence = 2,0) < Na−I (différence = 2,1) < K−F
(différence = 3,2)
7.35
Il faut calculer la différence d’électronégativité pour chaque paire d’atomes :
DE : 3,8 − 3,3 = 0,5 DG : 3,8 − 1,3 = 2,5 EG : 3,3 − 1,3 = 2,0 DF : 3,8 − 2,8 = 1,0
L’ordre croissant du caractère covalent des liaisons est DG < EG < DF < DE.
7.36 L’ordre croissant du caractère ionique est Cl−Cl (différence d’électronégativité = 0) < Br−Cl
(différence = 0,2) < Si−C (différence = 0,7) < Cs−F (différence = 3,3).
7.37 a) Entre deux atomes identiques, la différence d’électronégativité = 0. La liaison est covalente.
b) La différence d’électronégativité entre K et I est 2,5 − 0,8 = 1,7. La liaison est covalente polaire.
c) La différence d’électronégativité entre N et B est 3,0 − 2,0 = 1,0. La liaison est covalente polaire.
d) La différence d’électronégativité entre O et Cl est 3,5 − 3,0 = 0,5. La liaison est covalente polaire.
7.38
a) La liaison entre deux atomes identiques est nécessairement covalente.
b) La différence d’électronégativité entre Cl et Si est 3,0 – 1,8 = 1,2. La liaison est covalente
polaire.
c) La différence d’électronégativité entre F et Ca est 4,0 – 1,0 = 3,0. La liaison est ionique.
d) La différence d’électronégativité entre N et H est 3,0 − 2,1 = 0,9. La liaison est covalente
polaire.
7.41 DÉMARCHE
Révisez les règles d’écriture des structures de Lewis (voir la section 7.6 et le point 7.6 du résumé )
ainsi que les exemples 7.3 et 7.4. Pour une solution plus détaillée du même genre de problèmes,voir le problème suivant, le numéro 7.42.
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Recueil de solutions − Chimie générale
112 Chapitre 7 • La liaison chimique I : les concepts de base
SOLUTION
Les structures de Lewis sont les suivantes :
a) b)
c)
d)
e)
f)
g)
7.42 a) DÉMARCHE
Suivons la procédure de la section 7.6 concernant les règles d’écriture des structures de Lewis.
SOLUTION
1. Il est évident que la structure squelettique est : O O
2. La configuration de la couche électronique externe de O est 2s22 p4, ce qui correspond à six
électrons de valence. Il faut ensuite ajouter les charges négatives. Le nombre total d’électrons de
valence est :
(2 × 6) + 2 = 14 électrons de valence.
3. Dessinons une liaison covalente simple entre les deux O et essayons de compléter les octets pour
les atomes O. On obtient le résultat suivant après avoir calculé les charges formelles. (Chaque
atome d’oxygène neutre a au départ 6 électrons de valence et dans cette structure chacun en a 7, si
l’on compte que la moitié de la paire d’électrons de la liaison appartient à chacun des atomes liés.)
La quatrième étape ne sera pas nécessaire ici, parce que cette structure satisfait à la règle de l’octet
pour les deux atomes d’oxygène.
VÉRIFICATION
Nous pouvons recompter le total des électrons de valence. Il y a bien 14 électrons de valence
dans cette structure de2
2O −
.
Suivez la même procédure pour les parties b), c) et d). Les structures de Lewis avec les charges
formelles sont :
b) c) d)
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Recueil de solutions − Chimie générale
Problèmes ciblés 113
7.43 a) Il y a trop d’électrons. La bonne structure est :
b) Les atomes d’hydrogène ne forment pas de liaisons doubles. La bonne structure est :
c) Il n’y a pas assez d’électrons. La bonne structure est :
d) Il y a trop d’électrons. La bonne structure est :
e) Le fluor a plus de un octet. La bonne structure est :
f) L’oxygène n’a pas d’octet complet. La bonne structure est :
g) Il n’y a pas assez d’électrons. La bonne structure est :
7.44 a) Aucun des atomes d’oxygène n’a un octet complet ; l’atome d’hydrogène de gauche forme une
liaison double.
b) La bonne structure est la suivante :
Est-ce que les deux structures possèdent le même nombre d’électrons ?
7.47 L’analogie du griffon et de la licorne est plus appropriée. Le cheval et l’ânesse sont de vrais
animaux, alors que les structures de résonnance sont inexistantes.
7.48 En a), il y a un doublet libre sur l’atome de carbone et la charge formelle est placée sur l’atome decarbone, un atome pourtant moins électronégatif.
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Recueil de solutions − Chimie générale
114 Chapitre 7 • La liaison chimique I : les concepts de base
7.49 Les structures de résonance sont les suivantes :
a)
b)
7.50 DÉMARCHE
Il faut d’abord suivre la procédure déjà décrite à la section 7.6 pour écrire les structures de Lewis,
puis les autres structures de résonance.
SOLUTION
La structure de Lewis pour 3ClO−
est :
On peut encore écrire deux autres structures de Lewis équivalentes avec une liaison double entre Cl
et un atome différent d’oxygène.
Voici l’ensemble des structures de résonance avec les charges formelles :
7.51 Les structures de résonance les plus importantes (celles qui contribuent le plus à la structure) sont
les suivantes :
7.52 Les structures de résonance les plus importantes sont les suivantes :
7.53 Les structures de résonance de l’ion OCN−
sont les suivantes :
7.54 Voici trois structures de résonance possibles et leurs charges formelles pour la molécule N2O :
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Recueil de solutions − Chimie générale
Problèmes ciblés 115
7.59 Les structures de résonance sont les suivantes :
7.60 DÉMARCHE
Ici encore, il faut d’abord suivre la procédure d’écriture des structures de Lewis donnée à la
section 7.6. Ensuite, on attribue les charges formelles selon la méthode expliquée à la section 7.7.
SOLUTION
En plaçant des liaisons simples entre Be et chaque Cl, on ne respecte pas la règle de l’octet pour Be.
La structure de Lewis est :
On ne peut former un octet pour Be qu’en traçant deux liaisons doubles :
Il en résulte une charge négative élevée sur Be et une répartition des charges qui est contraire à
l’électronégativité des éléments. Ce n’est donc pas une structure plausible.
7.61 Pour plus de clarté, les trois doublets d’électrons libres autour de chaque atome de fluor ne sont pas
illustrés.
a) b) c)
d) e)
(Le xénon a déjà un octet complet d’électrons. La formation de liaisons covalentes ajoute
automatiquement plus d’électrons autour de l’atome central : le xénon aura donc plus de huit
électrons, soit un octet étendu.)
7.62 La configuration électronique périphérique de l’antimoine est 5s25 p
3. La structure de Lewis est
donnée ci-dessous. Les cinq électrons de valence de l’antimoine participent aux cinq liaisons
covalentes ; la règle de l’octet n’est donc pas respectée. (Pour plus de clarté, les électrons des
atomes de chlore ne sont pas illustrés.)
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116 Chapitre 7 • La liaison chimique I : les concepts de base
7.63 Pour plus de clarté, les trois doublets d’électrons libres autour de chaque atome de fluor ne sont pas
illustrés.
Dans les deux composés, la règle de l’octet pour Se n’est pas respectée. Pourquoi ?
7.64 On peut représenter la réaction de la façon suivante :
La nouvelle liaison formée est une liaison de coordinence.
7.67 La variation d’enthalpie de la réaction de dissociation de l’ammoniac en un atome d’azote et en trois
atomes d’hydrogène est égale à trois fois l’énergie de liaison moyenne de N−H (pourquoi trois fois ?).
NH3(g) → N(g) + 3H(g)o o
3 H H ∆ = (N−H)
L’équation représente la somme des trois équations données dans l’énoncé du problème, et la
variation d’enthalpie est égale à la somme des enthalpies de chaque étape.
NH3(g) → NH2(g) + H(g) o435 kJ H ∆ =
NH2(g) → NH(g) + H(g) o381 kJ H ∆ =
NH(g) → N(g) + H(g) o360 kJ H ∆ =
NH3(g) → N(g) + 3H(g) o1 176 kJ H ∆ =
( )o 1 176 kJN H
3 H ∆ − = = 392 kJ/mol
Est-ce que les valeurs d’énergie données dans l’énoncé du problème sont des énergies de liaison
moyennes ou de véritables énergies de liaison ?
7.68 DÉMARCHE
Il faut toujours se rappeler que le bris des liaisons nécessite une absorption d’énergie (processus
endothermique) et que la formation des liaisons occasionne un dégagement d’énergie (processusexothermique). Par conséquent, la variation globale d’énergie au cours d’une réaction résulte de la
différence entre ces deux processus contraires comme le décrit l’équation 7.3.
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Recueil de solutions − Chimie générale
Problèmes ciblés 117
SOLUTION
Il y a deux liaisons oxygène à oxygène dans l’ozone. Représentons ces liaisons par O−O.
Cependant, ces liaisons pourraient bien ne pas s’avérer de véritables liaisons simples entre les
atomes d’oxygène. D’après l’équation 7.3, on peut écrire :
o H ∆ = ΣEL (réactifs) − ΣEL (produits)
o H ∆ = EL (O=O) − 2EL(O−O)
La valeur du ∆ H o est donnée dans l’énoncé du problème et il faut utiliser le tableau 7.3 pour trouver
l’enthalpie de la liaison O=O dans O2. Ensuite, on peut résoudre ainsi l’équation pour trouver
l’enthalpie moyenne de la liaison dans l’ozone :
–2EL (O−O) =o
H ∆ − EL (O=O)
EL (O−O) =o
EL(O=O)
2
H − ∆=
498,7 kJ/mol 107,2 kJ/mol
2
+= 303,0 kJ/mol
Si l’on considère les structures de résonance de l’ozone, on devrait s’attendre à ce que la valeur de
l’enthalpie de liaison pour O−O dans l’ozone soit entre celle d’une liaison simple O−O (142 kJ) et
celle d’une liaison double O=O (498,7 kJ). La réponse obtenue nous le confirme.
7.69 Lorsque le fluor moléculaire se dissocie, on obtient deux atomes de fluor :
F2(g) → 2F(g)o
H ∆ = 156,9 kJ
Puisque cette valeur est pour une mole de F2(g) et pour deux moles de F(g), on aura 156,9 kJ ÷ 2
pour 1 mole de F(g). On peut donc écrire :o
H ∆ = 2o
f H ∆ (F) − o
f H ∆ (F2)
156,9 kJ = 2o
f H ∆ (F) − (1)(0)
of H ∆ (F) = 156,9 kJ
2 = 78,5 kJ/mol
7.70 Liaisonsrompues
Nombre deliaisons rompues
Énergie deliaison (kJ/mol)
Variationd’énergie (kJ)
C—H 12 414 4 968
C—C 2 347 694
O=O 7 498,7 3 491
Liaisonsformées
Nombre deliaisons formées
Énergie deliaison (kJ/mol)
Variationd’énergie (kJ)
C=O 8 799 6 392
O—H 12 460 5 520
oA H = (énergie totale absorbée) – (énergie totale libérée)
= (4 968 + 694 + 3 491) – (6 392 + 5 520) = –2 759 kJ
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118 Chapitre 7 • La liaison chimique I : les concepts de base
Réponses aux problèmes variés
7.71 a) L’affinité électronique du fluor.
b) L’énergie de dissociation de la liaison du fluor moléculaire.
c) L’énergie d’ionisation du sodium.
d) L’enthalpie standard de formation du fluorure de sodium.
7.72 Rappelons que cette classification est basée sur la différence d’électronégativité entre les éléments
en cause dans la liaison.
Les points de fusion (°C) sont donnés entre parenthèses.
Ioniques : NaF (993) MgF2 (1 261) AlF3 (1 291)
Covalents : SiF4 (–90,2) PF5 (–83) SF6 (–121) ClF3 (–83)
Existe-t-il une relation entre le caractère ionique et le point de fusion ?
7.73 La variation totale d’enthalpie (énergie) dans une réaction est égale à la somme des variations des
enthalpies des diverses étapes (loi de Hess). Les réactions données dans le problème sont des bilans(réactions globales) résultant de la somme de l’énergie d’ionisation du métal alcalin et de l’affinité
électronique de l’halogène. Rappelons qu’une valeur positive d’affinité électronique correspond à
un phénomène exothermique.
a) Selon les données obtenues à partir des tableaux de référence 6.2 et 6.3, on a :
Li(g) → Li+(g) + e– ο
520 kJ H ∆ =
I(g) + e– → I
–(g)
ο
295 kJ H ∆ = −
Li(g) + I(g) → Li+(g) + I –(g) ο
H ∆ = 225 kJ
Les parties b) et c) se résolvent de la même manière.
b) Na(g) + F(g)→ Na+(g) + F –(g)o
H ∆ = 168 kJ
c) K(g) + Cl(g)→ K+(g) + Cl
–(g)
o H ∆ = 71 kJ
7.74 Le composé KF est un composé ionique. C’est un solide à la température de la pièce. Il est
constitué d’ions K+ et F −, et son point de fusion est élevé. CO2 est un gaz ; c’est un composé
covalent qui existe à l’état moléculaire. C’est un gaz à la température de la pièce. Il a un point
de fusion bas et est légèrement soluble dans l’eau.
7.75 Pour plus de clarté, les trois doublets d’électrons libres autour de chaque atome
de fluor ne sont pas illustrés.
La règle de l’octet n’est respectée dans aucun de ces composés. Pour qu’elle le soit, quelle devrait
être la valeur de n dans ICln ? [ Indice : voir le problème 7.41 a)]
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Problèmes variés 119
7.76 Les structures de résonance sont les suivantes :
Quelle est la structure la plus plausible d’après les charges formelles ?
7.77 Voici une autre structure de résonance du groupement amide :
7.78 a) 4AlCl−
est un ion d’un composé de l’aluminium qui respecte la règle de l’octet.
La structure de Lewis est donnée au problème 7.64.
b)3
6AlF −
est un ion d’un composé de l’aluminium dont l’atome central est associé à plus de huit
électrons de valence. (Combien de doublets d’électrons entourent l’atome central ?)
c) AlCl3 est un composé de l’aluminium qui a un octet incomplet. La structure de Lewis est donnée
au problème 7.64.
7.79 Les quatre structures de résonance possibles accompagnées des charges formelles sont les
suivantes :
7.80 CF2 serait très instable parce que le carbone a un octet incomplet. (Combien d’électrons a-t-il ?)CH5 n’existe pas parce qu’il ne respecte pas la règle de l’octet pour le carbone. 2FH−
n’existe pas
parce que F et H ne forment que des liaisons simples. PI5 est une espèce possible (comparativement
à PF5 dans l’exemple 7.10) ; cependant, les atomes d’iode sont trop volumineux pour que cinq
d’entre eux puissent entourer un unique atome P.
7.81 Les structures de résonance plausibles sont les suivantes :
a)
b)
Il y a cinq autres structures de résonance équivalentes aux structures données en a), et trois
autres équivalentes à celles données en b).
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120 Chapitre 7 • La liaison chimique I : les concepts de base
c)
Il y a deux autres structures de résonance équivalentes à ces structures.
d)
7.82 a) Faux b) Vrai c) Faux d) Faux
Pour la partie c), donnez un exemple d’un élément de la deuxième période qui ne respecte pas la
règle de l’octet.
7.83 Si l’atome central était plus électronégatif que les autres, il y aurait autour de lui une concentration
de charges négatives, ce qui créerait une instabilité.
7.84 La formation de CH4 à partir de ses éléments est : C(s) + 2H2(g)→ CH4(g)
On peut concevoir que la réaction se produit en deux étapes :
1. C(s) + 2H2(g) → C(g) + 4H(g)o
H ∆ réaction = (716 + 872,8) kJ/mol = 1 589 kJ/mol
2. C(g) + 4H(g) → CH4(g)o
H ∆ réaction −4 × (enthalpie de liaison de C−H)
= −4 × 414 kJ/mol = − 1 656 kJ/mol
Ainsi,ο
f H ∆ (CH4) serait approximativement égal à la somme des variations d’enthalpies pour
ces deux étapes (voir la section 7.3 concernant la loi de Hess).
ο
f H ∆ (CH4) =o
H ∆ réaction (1.) +o
H ∆ réaction (2.)
= (1 589 kJ/mol 1 656 kJ/mol) = 67 kJ/molLa vraie valeur de
o
f H ∆ (CH4) est −74,85 kJ/mol
7.85 a) Liaison rompue : C−Ho
H ∆ = 414 kJ/mol
Liaison formée : C−Clo
H ∆ = −338 kJ/mol
o H ∆ réaction = 414 − 338 = 76 kJ/mol
b) Liaison rompue : C−H ∆ H o = 414 kJ/mol
Liaison formée : H−Cl ∆ H o = −431,9 kJ/mol
o H ∆ réaction = 414 kJ/mol − 431,9 kJ/mol = −18 kJ/mol
Du point de vue énergétique, la réaction b) aura lieu plus facilement puisqu’elle est exothermique,
alors que la réaction a) est endothermique.
7.86 Seul N2 a une liaison triple. Cette liaison est donc la plus courte.
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Recueil de solutions − Chimie générale
Problèmes variés 121
7.87 Le reste de la molécule (non illustrée dans ce problème) se fixerait à l’extrémité de la liaison libre.
a)
b)
7.88 Pour être isoélectroniques, les espèces considérées doivent avoir le même nombre et le mêmearrangement que des électrons de valence.
4NH+ et CH4 sont isoélectroniques (8 électrons de valence), de même que CO et N2 (10 électrons de
valence) ainsi que B3N3H6 et C6H6 (30 électrons de valence). Écrivez les structures de Lewis pour
vous convaincre qu’il s’agit bien d’un même arrangement électronique pour une paire donnée.
7.89 a) b)
c) d)
e)
7.90 On peut représenter la réaction de la manière suivante :
7.91 Les structures de Lewis sont les suivantes :
a)
b)
c)
d)
e)
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Recueil de solutions − Chimie générale
122 Chapitre 7 • La liaison chimique I : les concepts de base
7.92 L’atome d’iode central dans 3I−
a dix électrons autour de lui : deux doublets liants et trois doublets
libres. Il est donc associé à plus de huit électrons de valence. Les éléments de la deuxième période,
comme le fluor, ne peuvent être associés à plus de huit électrons de valence, ce qui serait la
condition nécessaire à la formation d’un ion comme 3F .−
7.93 L’énergie de dissociation de la liaison de F2 est F2(g)→ F(g) + F(g)o
H ∆ = 156,9 kJ
L’énergie du processus F2(g)→ F +(g) + F
–(g) peut se calculer à l’aide de la loi de Hess :
F2(g)→ F(g) + F(g)ο
156,9 kJ H ∆ =
F(g)→ F +(g) + e– ο
1 680 kJ H ∆ =
F(g) + e– → F –(g)ο
328 kJ H ∆ = −
F2(g)→ F +(g) + F
−(g)
ο
H ∆ = 1 509 kJ
Il est plus facile de dissocier F2 en deux atomes F neutres que de le dissocier en un cation et un
anion de fluor.
7.94 L’arrangement des atomes (structure squelettique) est le suivant :
Le nombre d’électrons de valence est : (3 × 1) + (2 × 4) + 5 + 6 = 22 électrons de valence.
Les structures de Lewis sont les suivantes :
7.95 Voici une structure de Lewis plausible pour le nitrate de chlore :
7.96 a) Cette structure de résonance est très plausible ; il n’y a aucune charge formelle et chaque atome
respecte la règle de l’octet.
b) C’est le deuxième choix après a), à cause de la charge formelle positive de l’oxygène
(électronégativité élevée).
c) C’est un mauvais choix pour diverses raisons. Les charges formelles vont à l’encontre de
l’électronégativité de C et de O ; l’atome d’oxygène n’a pas d’octet rempli ; et il n’y a aucune
liaison entre cet atome et celui du carbone !
d) C’est un très mauvais choix à cause de la charge formelle élevée et parce que le carbone n’a pas
d’octet rempli.
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Problèmes variés 123
7.97
Pour C4H10 et C5H12, il y a plusieurs autres arrangements ou isomères de structure.
7.98 Pour plus de clarté, les doublets libres de Cl et de F ne sont pas illustrés.
7.99 Pour plus de clarté, les doublets libres du fluor ne sont pas illustrés.
7.100 Selon l’équation 7.3, ∆ H= ΣEL (réactifs) – ΣEL (produits)
= [(436,4 + 151,0) – 2(298,3)] = –9,2 kJ/mol
7.101 Pour plus de clarté, les doublets libres de l’oxygène, de l’azote, du soufre et du chlore ne sont pas
illustrés.
a)
b) c)
d) e)
f) g)
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124 Chapitre 7 • La liaison chimique I : les concepts de base
Note : En c), éthyle ou C2H5 =
7.102 Les structures de Lewis sont les suivantes :
a) b) c) d)
7.103 Oxyde Peroxyde Superoxyde
7.104 Vrai, car pour faire des liaisons, le gaz rare doit recevoir des électrons supplémentaires autour de lui
alors que ses sous-couches ns et np sont déjà remplies.
7.105 a) L’enthalpie de liaison dans 2F−
est l’énergie requise pour scinder 2F−
en un atome F et
un ion F− :
2F − (g)→ F(g) + F−(g)
Par réarrangement des équations données dans l’énoncé du problème, on obtient :
2F−
(g) → F2(g) + e−
ο
290 kJ/mol H ∆ =
F2(g) → 2F(g) ο
156,9 kJ/mol H ∆ =
F(g) + e− → F−(g)
ο
333 kJ/mol H ∆ = −
2F−
(g) → F(g) + F−(g)
L’enthalpie de liaison de 2F−
est la somme des enthalpies de réaction :
( )2EL F−
= [(290 kJ/mol + 156,9 kJ/mol + (− 333 kJ/mol)] = 114 kJ/mol
b) La liaison dans 2F−
est plus faible (114 kJ/mol) que celle dans F2, car l’électron supplémentaire
augmente la répulsion entre les atomes F.
7.106 Les structures de résonance sont :
La structure à gauche est la plus plausible et celle de droite, la moins plausible.
7.107
7.108 a) b)
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Problèmes spéciaux 125
c) d)
Réponses aux problèmes spéciaux
7.109 a) b) La liaison O−H est relativement forte (460 kJ/mol). Pour compléter son octet, le radical O−H a
une forte tendance à former une liaison avec un atome H.
c) Il y a bris d’une liaison C−H et formation d’une liaison O−H. D’après l’équation 7.3,
∆ H
=Σ
EL (réactifs)−
Σ
EL (produits)
∆ H = 414 − 460 = 46 kJ/mol
d) Énergie d’une liaison O−H =3
23460 10 J 1 mol
1 mol 6,022 10 liaisons×
××
= 7,64 × 10−19 J/liaison
λ = hc
H ∆=
34 8
19
(6,63 10 J s)(3,00 10 m/s)
7,64 10 J
−
−
× ⋅ ×
×= 2,60 × 10−7 m = 260 nm
7.110 a)
b)
c) Dans la formation du chlorure de polyvinyle à partir du chlorure de vinyle, pour chaque liaison
double rompue C=C, il y a formation de deux liaisons simples C—C. Il n’y a ni rupture niformation d’autres liaisons. Au tableau 7.3, on voit que la variation d’énergie pour une mole dechlorure de vinyle qui réagit est :
Énergie totale absorbée (rupture des liaisons C=C) = 620 kJ
Énergie totale libérée (formation des liaisons C—C ) = 2 × 347 kJ = 694 kJ
Selon l’équation 7.3, nous écrivons
A H o = 620 kJ – 694 kJ = –74 kJ
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126 Chapitre 7 • La liaison chimique I : les concepts de base
Le signe négatif indique qu’il s’agit d’une réaction exothermique. Pour connaître la chaleur
totale libérée quand 1 000 kg de chlorure de vinyle réagissent, il faut effectuer le calcul suivant :
chaleur libérée = (1,0 × 106 g C2H3Cl) × 2 3
2 3 2 3
1 mol C H Cl 74 kJ62,49 g C H Cl 1 mol C H Cl
−×
= 1,2 106
kJ
Ce procédé dégage beaucoup de chaleur. Les concepteurs doivent prévoir un moyen de refroidir
le réacteur chimique.
7.111 La suite d’équations décrivant la préparation de l’acide sulfurique à partir du soufre est :
S(s) + O2(g)→ SO2(g)
2SO2(g) + O2(g)→ 2SO3(g)
SO3(g) + H2O(l)→ H2SO4(aq)
La suite d’équations décrivant la préparation de l’acide sulfurique à partir du trioxyde
de soufre est :
SO3(g) + H2SO4(aq)→ H2S2O7(aq) formation d’oléum
H2S2O7(aq) + H2O(l)→ 2H2SO4(aq) production d’acide sulfurique
Il y a deux structures de résonance pour l’oléum. Les charges formelles différentes de zéro sont
indiquées.
7.112 DÉMARCHE
On trouve les valeurs des enthalpies de liaison pour C−N et C=N dans le tableau 7.3. Ensuite, on
calcule la moyenne. Finalement, l’énergie moyenne pour une seule liaison peut être convertie en
longueur d’onde maximale qui lui correspond.
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Problèmes spéciaux 127
SOLUTION
L’enthalpie de liaison moyenne pour C−N et C=N est :
(276 kJ/mol) (615 kJ/mol)
2
+= 446 kJ/mol
Convertissons cette énergie en kJ/mol en J/liaison :
23
446 kJ 1 mol 1 000 J1 mol 1 kJ6,022 10 liaisons
× × =
×
7,41 × 10−19 J/liaison
Calculons la longueur d’onde maximale de la lumière capable de briser cette liaison :
λ =hc
E =
34 8
19
(6,63 10 J s)(3,00 10 m/s)
7,41 10 J
−
−
× ⋅ ×
×
= 2,68 10 7
m ou 268 nm
7.113