chiffres et données sur les maladies cardio-vasculaires en ... · 93,5 millions de diagnostics ont...

Chiffres et données sur les maladies cardio-vasculaires en Suisse

Édition 2016

Fondation Suissede Cardiologie

Active contre les maladies cardiaques et l'attaque cérébrale

ImpressumÉditeurFondation Suisse de CardiologieDufourstrasse 30Case postale 3683000 Berne 14Tél. 031 388 80 80Fax 031 388 80 88E-mail: [email protected]: www.swissheart.ch

RédactionUeli Zellweger et Matthias Bopp, Institut d’épidémiologie, biostatistique et prévention de l’Université de Zurich, en collaboration avec la Fondation Suisse de Cardiologie.

GraphismePR DESIGN, Bottmingen

Disponible en langue française et allemande

© Fondation Suisse de Cardiologie, 5ème édition, novembre 2016

3Fascicule «Chiffres sur les maladies cardio-vasculaires 2016» de la Fondation Suisse de Cardiologie

Table des matières

Impressum 2

Introduction 4

Chapitre 1 Les facteurs de risque cardio-vasculaires 6

1.1 Tension artérielle et hypertension 7

1.2 Cholestérol total, HDL et hypercholestérolémie 10

1.3 Tabagisme 13

1.4 Poids, indice de masse corporelle (IMC) et obésité 16

1.5 Activité physique et sédentarité 18

1.6 Diabète 20

Chapitre 2 Impact des maladies cardio-vasculaires 22

2.1 Consultations médicales 23

2.2 Hospitalisations 24

2.3 Invalidités 28

2.4 Décès 30

Chapitre 3 Traitement des maladies cardio-vasculaires 36

3.1 Ordonnances médicales 37

3.2 Médicaments 38

3.3 Interventions cardiaques pour améliorer l’irrigation sanguine 39

3.4 Traitements de l’infarctus aigu du myocarde 40

3.5 Interventions en cas de troubles du rythme cardiaque 42

3.6 Nombre de patients en réadaptation cardiaque 43

Fascicule «Chiffres sur les maladies cardio-vasculaires 2016» de la Fondation Suisse de Cardiologie4

Introduction

But du fascicule Ce fascicule a été réalisé par la Fondation Suisse de Cardiologie dans le but de mettre à disposition des personnes intéressées des données épidémiologiques et statistiques récentes dans le domaine des maladies cardio-vasculaires en Suisse. La première version du fascicule a été publiée en 2002, des éditions révisées en 2004, 2008 et 2012. La présente édition actualisée se base sur les données disponibles en août 2016.

Sélection des données

En principe, seules les données qui se rapportent à l’ensemble de la population ou du système de santé sont prises en compte ici. Certains événements, tels que les décès et les hospitalisations, et certaines prestations de soins, telles que les interventions cardi-aques, sont recensés de manière exhaustive par les statistiques fédérales ou les statistiques d’activité des associations médicales concernées. Des informations sur certains types de traitements sont tirées de registres hospitaliers, comme le registre AMIS-PLUS pour l’infarctus du myocarde. Les données sur le niveau des facteurs de risque cardio-vasculaires en Suisse proviennent d’études basées sur des échantillons représentatifs de la population. La principale source d’information est évidemment l’Enquête Suisse sur la Santé (entretiens téléphoniques puis enquête finale par écrit). Par contre, il n’existe pas d’enquête nationale de santé avec mesure objective (et pas seulement par questionnaire) des facteurs de risque. C’est pourquoi, pour les versions précédentes de cette bro-chure, nous avons utilisé les données de l‘enquête OMS-MONICA de 1992–1993 sur les cantons de Vaud et de Fribourg, basée sur des méthodes de mesure standardisées et un contrôle de qualité international. D‘autres enquêtes de santé régionales avec mesure des facteurs de risque réalisées périodiquement sont par exemple le Bus Santé à Genève et COLAUS à Lausanne. À moyen terme, on pourrait trouver une alternative dans les données relevées en ambulatoire (cabinets médicaux), p. ex. dans le cadre du projet FIRE de l’Institut de médecine de famille de l’Université de Zurich. On peut également mentionner les actions et campagnes de la Fondation Suisse de Cardiologie avec les pharmacies ainsi que les initiatives pour la promotion de la santé en entreprise (par ex. Heart@Work, CheckBus, entre autres), dont on ne peut cependant tirer aucune donnée généralisable à l’ensemble de la population.

Présentation des données

En règle générale, les données sont présentées sous la forme de graphiques chiffrés qui permettent à la fois la visualisation et la quantification des résultats. Dans la mesure du possible, les données sont désagrégées par sexe et selon les mêmes classes d’âge décennales (15-24, 25-34, etc.) pour permettre des comparaisons détaillées.

Principales sources de données utilisées

Enquête Suisse sur la Santé (OFS, 2012): enquête téléphonique et questionnaire final par écrit. Échantillon de la population suisse âgée de 15 ans et plus vivant dans un ménage privé (n = 41 008). Participation de 53% (n = 21 597). L’enquête est réalisée tous les cinq ans depuis 1992; les résultats de l’enquête de 2017 ne seront disponibles qu’à la fin de l’année 2018.

Enquête sur les consultations médicales (IMS Health GmbH, 2014): Jenquête annuelle sur les consultations (diagnostics, médicaments prescrits) auprès d’un échantillon représentatif de médecins en cabinets. On estime que pour l’ensemble de la Suisse, 93,5 millions de diagnostics ont été posés au total en 2014.

Statistique médicale des hôpitaux (OFS, 1998-2014): recense l’ensemble des hospitalisations dans les établissements pub-lics et privés de Suisse. En 2014, 1,40 million de cas ont été recensés (taux de couverture 99%).

Statistique fédérale des causes de décès (OFS, 1995-2014): exhaustive. En 2014, on a enregistré dans toute la Suisse 63‘938 décès.


Statistique des interventions cardiaques. Les chiffres d’angioplastie (1992-2014, exhaustifs) ont été relevés par le groupe de travail cardiologie interventionnelle et syndrome coronarien aigu de la SSC, ceux des opérations de pontage 1998-2014 sont issus de la Statistique médicale des hôpitaux (couverture non exhaustive jusqu’en 2002).

Registre AMIS-PLUS (1997–2016): est un projet, concernant l’ensemble de la Suisse, de saisie de données de patients hospi-talisés pour syndrome coronarien aigu (infarctus aigu du myocarde et angine de poitrine instable), en phase de pré-hospitalisation, d’hospitalisation ou de suivi (follow-up), avec un accent sur l’évaluation des facteurs de risque, du diagnostic, de la thérapie et des soins. Le registre est tenu à jour par l’Institut d’épidémiologie, biostatistique et prévention de l’Université de Zurich. À fin 2015, la banque de données AMIS-Plus recensait plus de 52 100 patients de 83 hôpitaux suisses. Nombre de patients en réadaptation (2010-2014): Relevé obligatoire du nombre annuel de patients par les institutions de réadaptation cardiaque ambulatoire et stationnaire reconnues par le GSRC.

Liste d’abréviations: AMIS: Acute Myocardial Infarction in SwitzerlandFIRE: Family medicine ICPC Research using Electronic medical recordsGSRC: Groupe de travail de la réadaptation cardiovasculaire suisseIMS: IMS Health GmbH (Intercontinental Marketing Services)MC: Maladie coronarienneLAMal: Loi fédérale sur l’assurance maladie MARS: Modules ambulatoires des relevés sur la santé (statistiques de l’OFS sur les soins de santé ambulatoires)MONICA: Projet OMS «MONItoring trends and determinants in CArdiovascular disease»OFS: Office fédéral de la statistiqueOFAS: Office fédéral des assurances socialesSSC: Société Suisse de CardiologieTAVI: Transcatheter Aortic Valve Implantation (Implantation valvulaire aortique par cathéter)


Chapitre 1Les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires

1.1 Tension artérielle et hypertensi 7

1.2 Cholestérol total, HDL et hypercholestérolémie 10

1.3 Poids, indice de masse corporelle (IMC) et obésité 13

1.4 Activité physique et sédentarité 15

1.5 Tabagisme 17

1.6 Diabète 20 Les principaux facteurs de risque modifiables des maladies cardio-vasculaires sont l’hypertension, l’hyperlipidémie, l’obésité, le tabagisme et la sédentarité. Les trois premiers facteurs cités peuvent être dépistés chez une personne lors d’un examen clinique par des valeurs trop élevées de tension artérielle, de cholestérol ou de poids. Les deux derniers facteurs de risque peuvent être détectés en interrogeant la personne en question sur sa consommation de tabac et son activité physique. Certaines maladies, comme le diabète, augmentent également le risque d’une affection cardio-vasculaire.

Il n‘existe pas de données récentes mesurées (c’est-à-dire autres que relevées uniquement par un questionnaire) qui permettent de connaître les paramètres anthropométriques (taille, poids, indice de masse corporelle) et physiologiques (tension artérielle, lipides sanguins) de la population suisse. Les dernières mesures effectuées sur un échantillon représentatif de population ont été réalisées en 1992–1993 lors de l‘enquête MONICA dans les cantons de Vaud, Fribourg et Tessin.

L’Enquête Suisse sur la Santé de 2012, faite par entretiens téléphoniques, permet d’avoir des informations récentes sur le style de vie de la population, sur la fréquence des examens médicaux de contrôle (prise de la tension artérielle, dosage des lipides, pesée, etc.), sur le nombre de personnes chez lesquelles on a décelé des facteurs de risque et celles qui, parmi celles-ci, suivent des mesures de prévention secondaire (comme un changement d’alimentation ou une prise de médicaments).


1.1 Tension artérielle et hypertension

Dépistage et traitement de l’hypertension – Graphique 1.1.1 8

Dernière mesure de la tension artérielle – Graphique 1.1.2 9

Le graphique 1.1.1 présente les données les plus récentes, celles de l’Enquête Suisse sur la Santé de 2012, permettant d’estimer l’importance actuelle des problèmes d’hypertension dans la population suisse. Ce graphique donne par sexe et classe d’âge la proportion de personnes interrogées chez lesquelles un médecin a observé des valeurs de tension artérielle jugées trop élevées, de même que la proportion des personnes qui prennent des médicaments antihypertenseurs.

Ces données montrent que 28% de la population suisse adulte (âgée de 15 ans et plus) est concernée par des problèmes d’hypertension diagnostiqués par les médecins et que 16% des hommes et des femmes suivent actuellement un traitement médi-camenteux. Ces proportions augmentent fortement avec l’âge: entre 65 et 74 ans, 47% des hommes et 38% des femmes prennent un traitement contre l’hypertension artérielle; à partir de 75 ans, ce sont plus de la moitié des personnes qui sont sous traitement.

Le graphique 1.1.2 montre le temps qui s’est écoulé depuis la dernière mesure de tension artérielle en fonction du sexe et de l’âge des sujets. Il apparaît que 71% des hommes et 80% des femmes ont eu un contrôle de leur tension artérielle dans les 12 derniers mois et ces proportions sont respectivement de 87% et 92% si on considère les 36 derniers mois. Chez les personnes âgées de 65 ans et plus, la probabilité d’un contrôle de la tension artérielle dans les trois dernières années est de 96%.


Dépistage et traitement de l‘hypertensionProportion de personnes chez lesquelles un médecin a observé des valeurs trop élevées de tension artérielle, par sexe, classe d‘âge et type de traitement (présence ou absence d‘une médication)

Source : OFS, Enquête Suisse sur la Santé 2012

Graphique 1.1.1

ans

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Hommes70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Ne suivent pas de traitement

Prennent des médicaments1% 1% 4%

11%

16%

29%

50%47%

8%

12%

14%

17%

16%

10%13%

13%

ans

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Femmes70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%



8%

16%

22%

55%

38%

7%

10% 11%

12%

14%

12%

12%

11%


Dernière mesure de la tension artérielleTemps écoulé depuis la dernière mesure de tension artérielle


Graphique 1.1.2

`

ans

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Hommes

70%

80%

90%

100%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Il y a 1 a 3 ans

Il y a 12 mois ou moins

61% 59%61%

70%

71%

81%

92%90%

20%19%

22%18%

12%

4%7%

16%

`

ans

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Femmes

70%

80%

90%

100%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Il y a 1 a 3 ans


71%75%

72%

80% 80%

86%

92%89%

13%

15% 17%12%

9%4%7%

12%


1.2 Cholestérol total, HDL et hypercholestérolémie Dépistage et prise en charge de l’hypercholestérolémie – Graphique 1.2.1 11

Dernière mesure du cholestérol – Graphique 1.2.2 12

Le graphique 1.2.1 présente les données les plus récentes, celles de l’Enquête Suisse sur la Santé de 2012, sur l’étendue des pro-blèmes d’hypercholestérolémie dans la population suisse. Ce graphique donne par sexe et classe d’âge la proportion de personnes interrogées chez lesquelles un médecin a observé des valeurs de cholestérol total jugées trop élevées, de même que la proportion des personnes qui prennent des médicaments hypolipémiants.

Ces données montrent qu’en Suisse, à partir de l’âge de 15 ans, 21% de la population masculine et 17% de la population féminine est concernée par des problèmes d’hypercholestérolémie détectée lors d’une visite médicale. Les différences entre sexes sont par-ticulièrement marquées pour la tranche d’âge entre 35 et 64 ans avec une surexposition très nette des hommes. Au total, 9% des hommes et 7% des femmes suivent actuellement un traitement médicamenteux pour faire baisser leur taux de cholestérol. Au-delà de 65 ans, ces proportions atteignent 30% chez les hommes et 20 à 26% chez les femmes.

Le graphique 1.2.2 montre le temps qui s’est écoulé depuis la dernière analyse du cholestérol en fonction du sexe et de l’âge des personnes interrogées: 47% des hommes et 48% des femmes ont eu un contrôle de leur taux de cholestérol dans les 12 derniers mois, 73% des hommes et des femmes si on considère les 36 derniers mois. À partir de 65 ans, la probabilité d’un contrôle du cholestérol dans les trois dernières années est de plus de 92% chez les hommes et d’environ 90% chez les femmes.


Dépistage et prise en charge de l‘hypercholestérolémieProportion de personnes chez lesquelles un médecin a observé des valeurs trop élevées de cholestérol, par sexe, classe d‘âge et type de traitement (présence ou absence d‘une médication).


Graphique 1.2.1

ans

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Hommes45%

40%

35%

30%

20%

25%

10%

15%

5%

0%



6%

9%

16%

32%

29%

2% 5%

12%

18%

18%

8%

15%

12%

ans

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Femmes45%

40%

35%

30%

20%

25%

10%

15%

5%

0%


Prennent des médicaments0% 0% 0% 3%

7%

11%

26%

20%

2%6%

8%

10%

16%

13%

15%

10%


Dernière mesure du cholestérolTemps écoulé depuis la dernière mesure du cholestérol


Graphique 1.2.2

`

ans

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Hommes

70%

80%

90%

100%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Il y a 1 a 3 ans


29%26%

35%

45% 47%

61%

75%73%

25% 27%

33%

29%

26%

17%19%

26%

`

ans

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Femmes

70%

80%

90%

100%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Il y a 1 a 3 ans


29%

37% 37%

46% 48%

57%

69%

63%

20%

22%

29%

26%

26%

22%25%

25%


1.3 Tabagisme

Habitude tabagique en Suisse – Graphique 1.3.1 14

Tabagisme passif en Suisse – Graphique 1.3.2 15

Quatre catégories de fumeurs sont prises en compte:

Le graphique 1.3.1 décrit les habitudes tabagiques des Suisses selon le sexe et la classe d’âge. Dans la population âgée de 15 ans et plus, 9% des hommes et 4% des femmes fument au moins un paquet de cigarettes par jour alors que près de 9% des hommes et un peu plus de 7% des femmes fument entre un demi-paquet et un paquet par jour. La dépendance au tabac n’est cependant pas irréversible puisque 25% des hommes et 19% des femmes sont parvenus à arrêter de fumer. Le taux des ex-fumeurs avoisine ou dépasse 35% à 51% chez les hommes âgés de 55 ans et plus.

Le graphique 1.3.2 montre le degré d’exposition de la population suisse au tabagisme passif en fonction du sexe et de la classe d’âge des personnes. Au total, 3% des hommes et 2% des femmes inhalent de la fumée de tabac présente dans l’environnement pendant au moins une heure par jour et 4% des hommes et 3% des femmes pendant plus de deux heures quotidiennes. L’exposition au tabagisme passif est la plus élevée chez les jeunes entre 15 et 24 ans (environ 9% des hommes et 10% des femmes sont exposés pendant plus de deux heures par jour au moins), puis diminue progressivement dans les classes d’âge plus élevées.

• Gros fumeurs: les personnes qui fument au moins 20 cigarettes ou leur équivalent* par jour• Fumeurs modérés: les personnes qui fument 10 à 19 cigarettes ou leur équivalent* par jour• Fumeurs légers: les personnes qui fument moins de 10 cigarettes ou leur équivalent* par jour• Les ex-fumeurs

* La fumée de pipe et de cigare a été convertie en équivalents cigarettes comme suit:

un cigare correspond à 5 cigarettes, un cigarillo à 2,5 cigarettes et une pipe à 2,5 cigarettes.


Pourcentage de fumeursFumeurs et ex-fumeurs dans la population suisse, par sexe et classe d‘âge

Source: OFS, Enquête Suisse sur la Santé 2012

Graphique 1.3.1

ans

80%

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Hommes

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Fumeurs modérés (10 a 19 cig/jour)

Gros fumeurs (20+ cig/jour)

Ex-fumeur

Fumeurs légers (jusqu’a 9 cig./jour)`

`7%

10%

9%

14%

12%

11%

11%

8%

9%

9%

25%

51%

46%35%

24%20%

14%

3%

10%

6%

2%3%

4%

6%

21%

19%

15%

12%

10%

4%

9%

14%

ans

80%

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Femmes

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Fumeurs modérés (10 a 19 cig/jour)

Gros fumeurs (20+ cig/jour)

Ex-fumeur

Fumeurs légers (jusqu’a 9 cig./jour)

`

`

3%

8%

4%

9%

4%

9%

5%

8%

4%

7%

19%

18%

26%

25%23%

17%

17%

3%

6%

8%

1%3%

4%

5%

20% 17%

12% 12% 11%

3%

7%

12%


Tabagisme passifExposition à la fumée passive, en nombre d‘heures par jour, par sexe et classe d‘âge


Graphique 1.3.2

`1 a 2 heures

plus de 2 heures

1 heure et moins

ans

80%

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Femmes

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

10%

6%

4%3%

2%1%

3%2%

3%2%

2%1%

1%1%

2%1%

41%

27%

15%10%

8%3%6%

16%

`

ans

80%

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Hommes

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

1 a 2 heures

plus de 2 heures

1 heure et moins

9%

7%

6%

4%

3%3%

2%1%

4%3%

2%1%

2%0%

1%1%

45%

32%

21%

17%15%

4%8%

22%


1.4 Poids, indice de masse corporelle (IMC) et obésité Excès de poids dans la population suisse – Graphique 1.4 17

L’indice de masse corporelle (IMC), appelé en anglais «body mass index» (BMI), permet d’ajuster le poids en fonction de la taille et se calcule en divisant le poids (en kg) par la taille (en m) au carré. Cet indice permet de classer les personnes adultes dans les catégories de poids suivantes définies par l’OMS:

Le graphique 1.4. présente les données les plus récentes permettant d’estimer la prévalence de l’excès de poids et de l’obésité en Suisse par sexe et classe d’âge. Ces données sont tirées de l’Enquête Suisse sur la Santé de 2012 et l’indice de masse corporelle a été calculé à partir du poids et de la taille déclarée par les participants lors de l’entretien téléphonique.

Ces données montrent que, dans la population suisse âgée de 15 ans et plus, 11% des hommes et 9% des femmes sont obèses; en outre, 39% des hommes et 23% des femmes présentent un excès de poids. Entre 25 et 34 ans, 41% des hommes mais seulement 19% des femmes sont en surpoids ou obèses. Avec l’âge, le nombre de personnes en surpoids ou obèses augmente pour atteindre un maximum de plus de 65% parmi les hommes de 65 à 74 ans et de 47-48% chez les femmes de 65 ans et plus. Plusieurs études ont montré que la prévalence réelle de l‘obésité dans la population était nettement sous-estimée sur la base de valeurs de poids et de taille déclarées (c‘est-à-dire non mesurées objectivement).

Poids insuffisant IMC < 18,5Poids normal IMC de 18,5 à 24,9Excès de poids IMC de 25,0 à 29,9Obésité IMC ≥ 30,0


Excès de poids dans la population suisseProportion de personnes présentant un excès de poids ou une obésité dans la population suisse, par sexe et classe d‘âge (sur la base du poids et de la taille déclarés par les sujets interrogés)


Graphique 1.4

ans

70%

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Femmes

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Surpoids

Obésité4% 5% 7%9% 9%

15%13%14%10%

14%

20%

23%

27%

35%34%

23%

ans

70%

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Hommes

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Surpoids

Obésité3%7%

10%

14%11%

16%12%

17%

20%

33%

42%

44%

47%

39%

49%

39%


1.5 Activité physique et sédentarité Sédentarité dans la populations suisse – Graphique 1.5 19

Deux niveaux de faible activité physique sont considérés selon les définitions de l’Office fédéral du sport:

Le graphique 1.5. donne – par sexe et classe d’âge – la proportion de personnes qui restent trop sédentaires pendant leurs loisirs en Suisse. Au total, 9% des hommes et 13% des femmes sont totalement inactifs pendant leurs loisirs alors que 15% des hommes et 18% des femmes sont partiellement actifs.

Une demi-heure quotidienne d’activité physique d’intensité moyenne est recommandée pour augmenter son bien-être physique et psychologique. La gymnastique, le fitness ou le sport développent la souplesse et la capacité musculaire alors que toute activité physique faisant transpirer permet d’améliorer les capacités cardio-respiratoires.

Inactivité Par semaine moins de 30 minutes d’activité physique modérée

Activité partielle Par semaine 30 à 149 minutes d’activité physique modérée ou 1 fois une activité intense



Graphique 1.5

Sédentarité dans la population suisse Niveau d‘activité physique pendant les loisirs dans la population suisse, par sexe et classe d‘âge

80%

Femmes

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

ans

Partiellement actif

Inactif7%

9%11%

9%

13%13%

32%

13%

16%

19%20%

19%19%

17%

16%18%

80%

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Hommes

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Partiellement actif

Inactif4%8% 8% 8% 9%

11%

22%

6%7%

16%20% 18%

19%

13%

11%

15%

ans


1.6 Diabète Prévalence et traitement du diabète en Suisse – Graphique 1.6 21

Le diabète est un facteur de risque cardio-vasculaire parce que la concentration anormalement élevée d’insuline dans le sang favorise l’athérosclérose. Une personne diabétique a un risque fortement accru de troubles de la circulation dans les jambes, de cardiopathie ischémique et d’attaque cérébrale.

Le graphique 1.6 présente le taux de prévalence du diabète en Suisse. Dans la population âgée de 15 ans et plus, 5,5% des hommes et 3,9% des femmes sont atteints par cette maladie. Le diabète devient plus fréquent avec l’âge et touche 18% des hommes et environ 9% des femmes au-delà de 75 ans. La proportion de diabétiques sous traitement médical (qui inclut l’insulinothérapie) augmente également avec l’âge.


Prévalence et traitement du diabète en suisseProportion de personnes dans la population suisse chez lesquelles un médecin a diagnostiqué un diabète, selon le sexe, la classe d‘âge et le type de traitement


Graphique 1.6

ans

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Femmes20%

18%

16%

14%

12%

10%

8%

6%

4%

2%

0%

Pas de traitement

Traitement médical 0% 0% 1%2%

4%

6%6%

0%0%1% 2% 1%

2%

3%

2%

2%

ans

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75+ Total

Hommes20%

18%

16%

14%

12%

10%

8%

6%

4%

2%

0%

Pas de traitement

Traitement médical 0% 1%

3%4%

7%

16%

11%

0%0%0% 1%

1%

2%

3%

3%

1%


Chapitre 2Impact des maladies cardio-vasculaires en Suisse 2.1 Consultations médicales 23

2.2 Hospitalisations 24

2.3 Invalidités 28

2.4 Décès 30

L’importance des maladies cardio-vasculaires en Suisse est mesurée dans ce chapitre par le nombre de visites médicales, d’hospitalisations, d’invalidités et de décès qui leur sont imputables.

Consultations médicales: il n’existe pas de base de données exhaustive au niveau national (le projet MARS de l’Office fédéral de la statistique est actuellement en cours de mise en place). Les résultats présentés ici sont tirés d’une évaluation spéciale de l’Index suisse des diagnostics (enquête représentative des médecins en cabinet privé).

Hospitalisations: la nouvelle loi sur l’assurance-maladie (LAMal) impose aux établissements de santé de transmettre à l’Office fédéral de la statistique un certain nombre d’informations cliniques et démographiques sur chaque patient traité. La Statistique médicale des hôpitaux qui en résulte permet de décrire de manière détaillée l’activité du secteur hospitalier dans son ensemble. Après quelques années d’exercice, cette statistique recense en moyenne 99% de toutes les hospitalisations. Les données suivantes se rapportent à l’année 2014.

Invalidités: il n’existe pas de registre national des cas d’invalidités provoquées par les maladies cardio-vasculaires. La seule source d’information disponible est la statistique de l’assurance-invalidité, qui couvre les personnes de moins de 65 ans et ne prend pas en compte la majorité des cas d’invalidités provoquées par les maladies cardio-vasculaires survenant après 65 ans.

Décès: les statistiques de l’Office fédéral de la statistique qui remontent aux années 1870 pour ce qui est des décès et des causes de décès sont basées sur une déclaration obligatoire et recouvrent tous les décès de la population résidante en Suisse. Pour des comparaisons valables, il faut différencier les décès selon l’âge et le sexe et les rapporter à la population résidante correspondante.

Dans ce fascicule, les maladies cardio-vasculaires ont été subdivisées – sauf exception – en trois grandes catégories, à savoir (avec, entre parenthèses, le code correspondant conformément à la CIM-10, 10e révision de la Classification internationale des maladies):

1. Les maladies ischémiques du cœur (I20-I25), qui regroupent les pathologies liées à un défaut d’irrigation sanguine du cœur (angine de poitrine et infarctus du myocarde).

2. Les maladies cérébro-vasculaires (I60-I69), qui regroupent les pathologies liées à un manque d’apport sanguin dans une région du cerveau (hémorragies cérébrales et infarctus ischémiques). 3. Les autres maladies cardio-vasculaires, qui regroupent • Rhumatisme articulaire aigu (I00-I02) • Cardiopathies rhumatismales chroniques (I05-I09) • Maladies provoquées par une hypertension artérielle (I10-I15) • Affections cardio-pulmonaires (I26-I28) • Autres formes de maladies cardiaques (péricardite, endocardite, myocardite, troubles du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque) (I30-I52) • Maladies des artères, artérioles et capillaires (I70-I79) • Maladies des veines et des vaisseaux lymphatiques (telles qu’inflammation des veines ou varices) (I80-I89) • Autres troubles du système circulatoire (I95-I99)


2.1 Consultations médicales Principales causes des consultations médicales selon le diagnostic des médecins – Graphique 2.1 23

Le graphique 2.1 présente la répartition des principales causes de consultations médicales selon le diagnostic des médecins. Avec 11,2%, les maladies cardio-vasculaires représentent la deuxième cause de consultation médicale, après les affections du système nerveux et des organes sensoriels (12,1%), mais avant les maladies psychiques (11%) et les problèmes locomoteurs (10,2%).

Diagnostic en cabinet médicalMaladies diagnostiquées en cabinet médical en 2010, par groupes de maladies

Graphique 2.1

Source: Index suisse des diagnostics 2014

Base de calcul: 100% = 93.5 mio de diagnostics

11.2%

12.1%

11.0%

10.2%

7.1%6.4%

4.2%

3.9%

3.7%

3.7%

3.0%

23.5%

Base de calcul: 100% = 93.5 mio de diagnostics

Maladies cardio-vasculaires

Systeme neuro-sensoriel

Maladies psychiques

Appareil locomoteur

Métabolisme

Appareil respiratoire

Appareil génito-urinaire

Peau

Accidents et violences

Appareil digestif

Infections

Autres

`


2.2 Hospitalisations

Hospitalisations en Suisse – Tableau 2.2.1 25

Part des maladies cardio-vasculaires aux hospitalisations – Graphique 2.2.2 26

Hospitalisations pour maladies cardio-vasculaires – Graphique 2.2.3 27

Tableau 2.2.1: Sur 1‘376‘199 hospitalisations enregistrées (avec diagnostic documenté) dans l’année 2014 et un total de 1‘746‘542 jours de séjour, 153‘553 (11,2%) des entrées et 1‘308‘572 (11,1%) des jours de séjour sont à mettre sur le compte d’un diagnostic lié principalement à une maladie cardio-vasculaire. Parmi celles-ci, les maladies ischémiques du cœur (2,9%) sont la cause la plus fréquente d’hospitalisation. La durée moyenne du séjour se monte à 8,5 jours toutes hospitalisations confondues et à 9,1 jours pour les maladies cardio-vasculaires. Lorsqu’une maladie cérébro-vasculaire est en cause, ce chiffre s’élève à 15,3 jours.

Le graphique 2.2.2 montre que les maladies cardio-vasculaires sont responsables au total de 11% de toutes les hospitalisations, 6,4% chez les hommes et 4,7% chez les femmes.

Le graphique 2.2.3 donne le nombre d’hospitalisations pour les principales catégories des maladies cardio-vasculaires, par sexe et classe d’âge. Le nombre d’hospitalisations par maladies cardio-vasculaires augmente avec l’âge des patients et atteint son apogée chez les hommes entre 65 et 74 ans et chez les femmes entre 75 et 84 ans. Il est frappant de constater que le nombre d’hospitalisations en raison de maladies ischémiques du cœur est chez les hommes un multiple de celui des femmes.


Hospitalisations en SuisseNombre d‘hospitalisations avec sorties, nombre de jours de séjour et durée moyenne du séjour d’après les grandes catégories de maladies et le type de maladie cardio-vasculaire

Hospitalisation Journées Durée moyenne du avec sortie d’ hospitalisation séjour hospitalier Motif d’hospitalisation Nombre % Nombre % Jours

Maladies hypertensives 4‘909 0.4% 26‘749 0.2% 5.5Maladies ischémiques 39‘292 2.9% 251‘244 2.1% 6.4Autres cardiopathies 45‘628 3.3% 414‘920 3.5% 9.1Maladies cérébro-vasculaires 23‘120 1.7% 353‘421 3.0% 15.3Maladies des artères 15‘582 1.1% 147‘125 1.3% 9.4Maladies des veines 17‘522 1.3% 58‘113 0.5% 3.3Autres maladies cardio-vasculaires 7‘500 0.5% 57‘000 0.5% 7.6 Maladies cardio-vasculaires (total) 153‘553 11.2% 1‘308‘572 11.1% 9.1Tumeurs (néoformations) 114‘440 8.3% 984‘290 8.4% 8.9Troubles psychiques 95‘191 6.9% 2‘731‘911 23.3% 30.3Maladies respiratoires 77‘378 5.6% 533‘104 4.5% 7.4Maladies digestives 115‘101 8.4% 668‘335 5.7% 6.2Maladies ostéo-articulaires 183‘688 13.3% 1‘370‘150 11.7% 7.7Autres maladies 291‘638 21.2% 2‘020‘842 17.2% 7.3

Maladies (total) 1‘030‘989 74.9% 9‘617‘204 81.9% 9.3 Blessures, accidents et autres causes externes 173‘117 12.6% 1‘254‘013 10.7% 7.2

Grossesse et naissance (mères et enfants) 159‘129 11.6% 648‘547 5.5% 4.1

Autres 12‘964 0.9% 226‘778 1.9% 17.5 Total (uniquement cas avec indication de cause) 1‘376‘199 100.0% 11‘746‘542 100.0% 8.5 Cas sans indication de cause 747 11‘489 Total 1‘376‘946 11‘758‘031

Source : OFS, Statistique médicale des hôpitaux 2014 (taux de couverture 99%); hospitalisations

Tableau 2.2.1


Motifs d‘hospitalisation 2014 Pourcentages des maladies cardio-vasculaires et autres maladies sélectionnées en 2014, selon le sexe

Source : OFS Statistique médicale des hôpitaux 2014 (taux de couverture 99%); hospitalisations

Graphique 2.2.2

0% 2%2% 4%4% 6%6% 8%8% 10%10%


Cancer (néoformations)

Troubles psychiques

Maladies respiratoires

Maladies digestives

Maladies de l'appareil locomoteur

Autres maladies

Grossesse, naissance et couches (mères)

Naissance (enfants)

Accidents, blessures

Autres

Hommes Femmes

6.4% 4.7%

3.9% 4.4%

3.3% 3.6%

3.1% 2.5%

4.6% 3.8%

5.9% 7.57%

9.3% 10.0%

7.4%

3.2% 3.0%

6.3% 6.3%

0.3% 0.5%

27Fascicule «Chiffres sur les maladies cardio-vasculaires 2016» de la Fondation Suisse de Cardiologie 27

Hospitalisations par maladies cardio-vasculaires 2014Nombre d‘hospitalisations par catégorie de maladies, sexe et âge

Source : OFS, Statistique médicale des hôpitaux 2014 (taux de couverture 99%); hospitalisations

Graphique 2.2.3

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Maladies cérébro-vasculaires Maladies cardio-vasculaires (total)

24000

22000

20000

18000

16000

14000

12000

10000

8000

4000

6000

2000

025-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+

10000

9000

8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

025-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+

10000

9000

8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

025-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+

Autres maladies cardio-vasculaires

10000

9000

8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

025-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+

Maladies ischémiques du coeur

8537

7238

6160

3914

1727

2949

3654

7407949320 180

16871591

23996

22286

19628

14605

17097

9691

13359

7722

5162

9909

2856

3387

1471

1405

37013439

2594

3304

1634

21342140

10811161

769306442150

148

77597115

6526

4428

36563552

6334

1629

1799

806358

699355

212

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Maladies cérébro-vasculaires Maladies cardio-vasculaires (total)

24000

22000

20000

18000

16000

14000

12000

10000

8000

4000

6000

2000

025-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+

10000

9000

8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

025-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+

10000

9000

8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

025-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+


10000

9000

8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

025-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+


8537

7238

6160

3914

1727

2949

3654

7407949320 180

16871591

23996

22286

19628

14605

17097

9691

13359

7722

5162

9909

2856

3387

1471

1405

37013439

2594

3304

1634

21342140

10811161

769306442150

148

77597115

6526

4428

36563552

6334

1629

1799

806358

699355

212


2.3 Invalidités Invalidités pour cause de maladies avant l’âge de 65 ans en Suisse – Graphique 2.3 29

Parmi les maladies cardio-vasculaires, l’attaque cérébrale est responsable d’un nombre important d’invalidités en Suisse. Malheu-reusement, au niveau fédéral, il n’existe pas de registre recensant ces cas d’invalidités qui frappent surtout les personnes âgées. La seule statistique fédérale dans le domaine est celle de l’assurance-invalidité qui couvre les personnes âgées de moins de 65 ans.

Le graphique 2.3 présente la répartition du nombre des bénéficiaires de rentes d’invalidité pour cause de maladie selon la cause de l’infirmité. Les maladies cardio-vasculaires, c’est-à-dire de l’appareil circulatoire, sont responsables de 4% des invalidités chez les hommes et de 2% des invalidités chez les femmes.


Invalidités pour cause de maladie avant l‘âge de 65IRépartition du nombre de bénéficiaires de rentes de l‘assurance-invalidité en décembre 2014 selon la nature de l‘infirmité, par sexe

Graphique 2.3

Hommes

Femmes

Maladies cardio-vasculaires 4%

Psychosesnévroses55%

Psychosesnévroses 58%

Appareil locomoteur 20%

Appareil locomoteur 19%

Systeme nerveux 10%

Cancer (néoformations) 3%

Autres8%

Autres7%

Maladies cardio-vasculaires 2% Cancer (néoformations) 4%

`

Systeme nerveux 10% `

Source : OFAS, Statistique de l‘Assurance-Invalidité 2014


2.4 Décès Causes des décès en Suisse en 2014 – Tableau 2.4.1 31

Part des maladies cardio-vasculaires à la mortalité globale – Graphique 2.4.2 32

Décès par maladie cardio-vasculaire (tendance) - Graphique 2.4.3 33

Mortalité cardio-vasculaire selon le sexe et l’âge – Graphique 2.4.4 34

Gain en espérance de vie dans l’hypothèse de l’éradication de différents groupes de maladies – Graphique 2.4.5 35

Le tableau 2.4.1 donne un aperçu de la fréquence des décès par maladies cardio-vasculaires et des autres causes importantes de décès en 2014. Sur les 63 938 décès enregistrés, les maladies cardio-vasculaires sont responsables de 20 972 d’entre eux (32,8%), principalement par maladies ischémiques du cœur (7 324 ou 11,5%), autres maladies cardiaques (5 573 ou 8,7%) et affections des vaisseaux cérébraux (3 452 ou 5,4%).

Le graphique 2.4.2 montre la répartition des causes de décès par sexe. La part due aux maladies cardio-vasculaires est plus im-portante chez les femmes (34,8%) que chez les hommes (30,6%) Cela vaut aussi pour la plupart des sous-groupes (à l’exception des maladies ischémiques du cœur et des maladies des artères).

Le graphique 2.4.3 montre les décès imputables aux maladies cardio-vasculaires dans le temps (1995 à 2014), selon le sexe et le type de maladie cardio-vasculaire. Aussi bien chez les hommes que chez les femmes, ces décès ont régulièrement diminué au cours des 20 dernières années, que ce soit au total ou dans les sous-groupes. Bien que le risque soit en général plus élevé chez les hommes que chez les femmes de mourir d’une maladie cardio-vasculaire dans les prochaines années (graphique 2.4.4), plus de femmes que d’hommes meurent d’une maladie cardio-vasculaire.

Le graphique 2.4.4 représente les taux spécifiques de mortalité cardio-vasculaire par sexe et âge sur une échelle logarithmique. Sur ce type d’échelle, les taux de croissance constants (par exemple un doublement tous les cinq ans) s’inscrivent sous forme de ligne droite. Sur tous les schémas, on constate la hausse ininterrompue du risque de décès avec l’âge. Comme pour les hospitalisa-tions, les taux de mortalité par maladie ischémique sont nettement plus élevés chez les hommes que chez les femmes, alors que les taux de décès par maladie cérébro-vasculaire sont comparables entre les deux sexes. Concernant les autres causes de décès suite à des affections cardio-vasculaires, on n’observe de surmortalité chez les hommes que dans les classes d’âge jeune et intermédiaire.

Le graphique 2.4.5 montre que l‘espérance de vie – autant masculine que féminine – a raccourci d’environ 4 ans et demi au tournant du siècle en raison des maladies cardio-vasculaires. Vers l’an 2000, cette perte en années de vie était plus importante que celle due au cancer (des chiffres plus récents n’étaient pas encore disponibles à la date limite de rédaction).


Hommes Femmes Total

Causes des décès Cas Part Cas Part Cas Part Maladies hypertensives 1016 3.3% 2016 6.1% 3032 4.7%Maladies ischémiques 3944 12.7% 3380 10.2% 7324 11.5%Autres cardiopathies 2420 7.8% 3153 9.6% 5573 8.7%Maladies cérébro-vasculaires 1321 4.3% 2131 6.5% 3452 5.4%Maladies des artères 570 1.8% 465 1.4% 1035 1.6%Maladies des veines 56 0.2% 72 0.2% 128 0.2%Autres maladies cardio-vasculaires 156 0.5% 272 0.8% 428 0.7% Maladies cardio-vasculaires total 9483 30.6% 11489 34.8% 20972 32.8%Maladies respiratoires 1965 6.3% 1869 5.7% 3834 6.0%Cancers (néoformations) 9570 30.9% 7773 23.6% 17343 27.1%Blessures, accidents et autrescauses externes 2122 6.9% 1574 4.8% 3696 5.8%Autres causes 7810 25.2% 10283 31.2% 18093 28.3% Toutes causes 30950 100.0% 32988 100.0% 63938 100.0%

Causes de décès en Suisse 2014 Nombre de décès en 2014 par sexe, grand groupe de maladie et type de maladie cardio-vasculaire

Source : OFS: Statistique des causes de décès 2014

Tableau 2.4.1


Part des maladies cardio-vasculaire à la mortalité globale Part des maladies cardio-vasculaires et d‘autres causes sélectionnées à la mortalité globale en Suisse, en 2014, en comparaison avec d‘autres causes de décès, par sexe

Base : 100% = 30950 décès chez les hommes et 32988 décès chez les femmes ;Taux des autres causes de mortalité (non représentées dans le graphique) en total : 29,0% chez les hommes et 34,9% chez les femmes

Source : OFS, Statistique des causes de décès 2014

Graphique 2.4.2

0.0 5.0 10.0 15.0

12.710.3

4.36.5

13.618.1

6.53.6

4.34.1

20.1

6.45.7

0.70.2

2.40.8

15.9

20.0 25.0

Maladies ischémiques

Maladies cérébro-vasc.

Autre maladies cardio-vasc.

Cancer du poumon

Cancer prostate/sein

Autre cancer


Accidents de la circulation

Suicides

Hommes

Femmes


Décès par maladie cardio-vasculaire (tendance)Nombre de décès en Suisse par année, par sexe et type de maladie cardio-vasculaire

Source : OFS, Statistique des causes de décès 1995-2014

Graphique 2.4.3


Maladies cérébro-vasculaires


14000

Décespar année

1995 2000 2005 2010 2014

13000

12000

11000

9000

8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

0

Hommes`

12056

11007

10319 99259483

14000

Décespar année

1995 2000 2005 2010 2014

13000

12000

11000

9000

8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

0

Femmes`




1412713897

1254212034

11489


Mortalité cardio-vasculaire en SuisseTaux de mortalité pour 100’000 habitants en 2014, par sexe, classe d‘âge et type de maladie

Source : OFS, Statistique des causes de décès 2014

Graphique 2.4.4

10000

1000

100

10

1

0



10000

1000

100

10

1

0

Hommes

Femmes25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+


10000

1000

100

10

1

0

Hommes

Femmes25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+

10000

1000

100

10

1

0

Autres causes de décés

2475

273591

167

5575

1727

14

4

25

1

5

0

891 985

233

4838

14

205

105

23

4

0

3068

456616

158

7355

3189

20

6

19

12

7

0

31292074

7300

9407

1224

123180

487313

4674

750

24

10000

1000

100

10

1

0



10000

1000

100

10

1

0

Hommes

Femmes25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+


10000

1000

100

10

1

0

Hommes

Femmes25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85+

10000

1000

100

10

1

0

Autres causes de décés

2475

273591

167

5575

1727

14

4

25

1

5

0

891 985

233

4838

14

205

105

23

4

0

3068

456616

158

7355

3189

20

6

19

12

7

0

31292074

7300

9407

1224

123180

487313

4674

750

24


Gain en espérance de vie dans l’hypothèse de l’éradication de différents groupes de maladies

Gain en espérance de vie escompté si personne ne mourait plus des maladies suivantes, en se basant sur les causes de décès

Source: OFS, Démos 3/2007

Graphique 2.4.5

0 1 2 3

4.6

4.5

3.7

3.0

1.4

0.7

0.7

0.5

0.2

0.1

4 5


Tumeurs

Morts violentes/suicides


Maladies infectieuses

0.0 0.5 1.0 1.5

0.6

0.7

1.9

1.4

1.3

1.5

2.0 3.02.5

Cardiopathies ischémiques



Hommes

Femmes

Hommes

Femmes


Chapitre 3Le traitement des maladies cardio-vasculaires

3.1 Ordonnances médicales – Graphique 3.1 37

3.2 Médicaments – Graphique 3.2 38

3.3 Interventions cardiaques pour améliorer l’irrigation sanguine – Graphique 3.3 39

3.4 Traitements de l’infarctus du myocarde – Graphique 3.4.1, 3.4.2 et 3.4.3 40

3.5 Interventions en cas de troubles du rythme cardiaque – Graphique 3.5 42

3.6 Nombre de patients en réadaptation cardiaque – Graphique 3.6.1 et tableau 3.6.2 43

L’importance des traitements médicamenteux et des interventions médicales qu’exigent les maladies cardio-vasculaires en Suisse est mesurée dans ce chapitre par six indicateurs:

1. Les médicaments à visée cardio-vasculaire prescrits par les médecins en cabinet 2. Les préparations cardio-vasculaires vendues par l’industrie pharmaceutique3. Les interventions sur le cœur (opérations de pontage et angioplasties)4. Les traitements de l’infarctus du myocarde5. Les interventions en cas de troubles du rythme cardiaque (implantation de stimulateurs cardiaques et de défibrillateurs, ablations par cathéter).6. Le nombre de patients en réadaptation En Suisse, 12,6% des médicaments délivrés par ordonnance en pratique ambulatoire (graphique 3.1) et, de manière plus générale, 9,7% du chiffre d’affaires des entreprises pharmaceutiques sont attribuables aux maladies cardio-vasculaires (graphique 3.2).

Pour ce qui est des interventions, le nombre de pontages coronariens semble avoir dépassé son point culminant, tandis que celui des angioplasties croît de manière continue (en moyenne d’environ 1 000 par année) (graphique 3.3). Depuis quelques années, neuf angioplasties sur dix sont complétées par la mise en place d’un stent (petit grillage cylindrique) à l’intérieur de l’artère dilatée pour éviter les resténoses (non représentées dans le graphique).

L’évolution des traitements de l’infarctus aigu du myocarde est mesurée à l’aide des données du registre AMIS-PLUS. On constate au cours des dernières années que la part des interventions d’angioplastie (immédiatement pendant la phase aiguë de l’ischémie) s’est stabilisée à environ 80%, tandis que celle des traitements thrombolytiques est devenue presque insignifiante (graphique 3.4.1). L’angioplastie est de plus en plus souvent le traitement de référence, même chez les patients de plus de 80 ans, voire plus de 90 ans (graphique 3.4.2). Au cours des 15 dernières années, le délai qui s’écoule entre la perception de symptômes par le patient et le traitement a nettement diminué, en particulier entre l’arrivée à l’hôpital et le début du traitement (graphique 3.4.3).

En ce qui concerne les traitements des troubles du rythme cardiaque, l’implantation de défibrillateurs a nettement augmenté en nombre jusque vers 2010, mais a ralenti depuis (graphique 3.5). En revanche, l’implantation de stimulateurs cardiaques (pacema-kers) est de plus en plus fréquente sur toute la période. Les traitements électrophysiologiques ont connu une hausse encore plus forte, ce que montrent les chiffres des ablations (sclérose d’un foyer d’arythmie au moyen d’un cathéter et d’un courant à haute fréquence). Ce traitement est aujourd’hui le plus fréquent, il a devancé l’implantation d’un stimulateur cardiaque.

Le nombre de patients admis chaque année dans des institutions de réadaptation cardiaque ambulatoire ou stationnaire reconnues par le GSRC affiche une croissance régulière (graphique 3.6.1), même si on est encore loin de retrouver en réadaptation tous les patients chez lesquels elle serait indiquée. En particulier les patients atteints d’une insuffisance cardiaque ou d’une maladie coronarienne stable sont nettement sous-représentés (tableau 3.6.2).


Ordonnances délivrées en cabinet médical Prescriptions des médecins installés en Suisse, en 2014, selon les groupes de pathologies et l‘effet thérapeutique des médicaments prescrits

Base : 100% = 60.4 mio d’ordonnances selon la classification internationale des maladies

Source: Index suisse des diagnostics, Interpharma 2014

Graphique 3.1


Système nerveux central

Métabolisme (appareil digestif inclus)

Infections

Appareil locomoteur


Peau

Organes sensoriels

Hématopoiese


Autres

12.6%

20.8%

12.0%

9.7%9.6

5.0%

5.0%

4.1%

9.3%

6.8%

5.1%

`¨


Médicaments Part de marché des médicaments vendus en Suisse en 2015 selon leurs indications thérapeutiques

Source : IMS Health Suisse, Interpharma, 2016

Graphique 3.2

Base: 100% = 5‘383 mio CHF chiffre d’affaires en termes de prix de fabrique

Troubles cardio-vasculaires

Systeme nerveux central

Cancer

Infections


Systeme digestif

Hématopoiese

Muscles et squelette


Peau

Autres

9.7%

14.5%

12.4%

12.4%

5.9

17.4%

5.4%

5.5%

4.3%

5.0%

3.9%

`

`

Médicaments par classe thérapeutique:

`¨


Interventions cardiaques pour améliorer l‘irrigation sanguine

Sources: Angioplasties : Groupe de travail cardiologie interventionnelle et syndromes coronariens aigus de la Société Suisse de Cardiologie (SSC) Opérations de pontage, Statistique médicale des hôpitaux 1998-2014, hospitalisations

Graphique 3.3

25000

année

20000

15000

10000

5000

0

19

92

19

93

19

94

19

95

19

96

19

97

19

98

19

99

20

00

20

01

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

20

12

20

13

20

14

Angioplasties

Opérations de pontage

3141

4519 5590

6713 7720

8879 9561 9732

11080 11803

13276 14235

15680 16624

17061 17080 18233

19024 19925 20387

20919 22030

23711

3070

3111

33

77

3970

4045

3590

3486

3547

39

08

3818

3781

3555

3500

3646

3678

3548

37

70

Interventions cardiaques


Traitements de l‘infarctus du myocarde1) 1)

Infarctus avec élévation du segment ST (STEMI). Fin 2015 plus de 52 100 patients de 83 hôpitaux.

Graphique 3.4.1

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

Année

19

97

19

98

19

99

20

00

20

01

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

20

12

20

13

20

14

20

15

Angioplastie (ICP)ThrombolysePas d’intervention

% d

es p

atie

nts

atte

ints

d’u

n in

farc

tus

du m

yoca

rde

7

74 2

1 1 11 1

1 0

01

10

31

18

31

31

25

36

21

51

17

55

14

71 76 78 78 77 78 81 79 84 86 83 80

59

34

59 51 44 43 32 31 21 21 19 21 22 22 19 20 16 14 17 20

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0

Âge (années révolues)2001 - 2004

2005 - 2008

2009 - 2012

2013 - 2016

% d

es p

atie

nts

atte

ints

d’u

n in

farc

tus

du m

yoca

rde

70-79 80-89 90+

57

24

6

77

44

9

78

59

22

8075

49

Graphique 3.4.2

Taux avec angioplastie (ICP) selon l’âge, Suisse 2001-04 à 2013-162)

2)2016 jusque fin juin uniquement

Taux des traitements (thrombolyse ou angioplastie) en Suisse de 1997 à 2015


Traitements de l‘infarctus du myocarde

Graphique 3.4.3

400

350

300

250

200

150

100

50

0

Année

20

01

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

20

12

20

13

20

14

20

15

A l’hôpital

Avant l’entrée a l’hôpital

Min

utes

(méd

iane

)

23

01

45

23

71

20

76

87 80

75

64

55 53 56

51

50

37 3

5

38

21

0

19

5

20

5

19

3

18

5

17

3

18

0

18

0

17

7

16

0

16

0

17

0

16

5

`

`

Angioplasties (ICP): délai écoulé entre la perception de symptômes et le traitement

Source: Registre AMIS Plus, Institut d’épidémiologie, biostatistique et prévention de l’Université de Zurich


Interventions en cas de troubles du rythme cardiaqueNombre d‘implantations de stimulateurs cardiaques et de défibrillateurs ainsi que d‘ablations par cathéter par an

Source: Groupe de travail stimulation cardiaque et électrophysiologie de la Société Suisse de Cardiologie (SSC)

Graphique 3.5

5000

6000

Année

4000

3000

2000

1000

0

19

98

19

99

20

00

20

01

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

20

12

20

13

20

14

20

15

Interventionen bei Herzrhytmusstörungen 1998-2015

Stimulateurs cardiaques

Ablations par cathéter

Défibrillateurs implantés

2649 2660

2909 3014

3150 3238 3346 3382

3498 3568

3949 4085

4278

4463 4501 4614 4994

5241 5170

617 825 886

1006 1178

1362

1805

2185

2581

3123

3517 3929

3920

4620

4743 4612

5738

164 191 277 288 358 447 453 627 700

823 913 941

1094 997

1144 1025 1139 1216


5000

6000

Année

4000

3000

2000

1000

0

19

98

19

99

20

00

20

01

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

20

12

20

13

20

14

20

15

Interventionen bei Herzrhytmusstörungen 1998-2015

Stimulateurs cardiaques

Ablations par cathéter

Défibrillateurs implantés

2649 2660

2909 3014

3150 3238 3346 3382

3498 3568

3949 4085

4278

4463 4501 4614 4994

5241 5170

617 825 886

1006 1178

1362

1805

2185

2581

3123

3517 3929

3920

4620

4743 4612

5738

164 191 277 288 358 447 453 627 700

823 913 941

1094 997

1144 1025 1139 1216

Nombre de patients en réadaptation cardiaque

selon le type de traitement

Nombre de patients en réadaptation cardiaque: taux selon l’indicationTaux de patients stationnaires et ambulatoires en %, selon l’indication (100% = total de l’année 2014: 13 583 patients*)*y compris 281 personnes comptées deux fois car soignées en stationnaire et en ambulatoire

Source: Groupe de travail de la réadaptation cardiovasculaire suisse GSRC, 2010-2014

Graphique 3.6.1

Tableau 3.6.2

2010 2011 2012 2013 2014

16000

14000

12000

10000

8000

6000

4000

2000

0

ambulatoire

stationnaire

6636

26%

6675 6685 7097 7183

4960

11596 1201212824 13171 13583

53376139 6074 6400

stationnaire(%) ambulatoire (%)Total (n) 7183 6400Total (%) 54.6 45.4 Cardiopathies ischémiques (syndrome coronarien aigu SCA) 10.3 22.8Opérations de pontage coronarien 14.6 5.8Chirurgie valvulaire 10.8 3.4Maladie coronarienne stable 3.1 7.7Opérations de pontage avec prothèse valvulaire 5.7 0.9Insuffisance cardiaque 3.3 2.4Opérations vasculaires 2.4 0.8Implantation valvulaire aortique par cathéter (TAVI) et MitraClip 2.1 0.3

Transplantations cardiaques, cœur artificiel, autres 2.3 1.3

chiffres et données sur les maladies cardio-vasculaires en ... · 93,5 millions de diagnostics ont...

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