charles vi dit « le foldire de l'eau ou bien encore du mercure, nous y insistons, cet or est...
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Charles VI dit « le fol »
« Entre le surnom de Capet que le fils d’Hugues le Grand reçut, à la fin du Xe siècle, lorsqu'il
fut élu roi de France et l'écu armorié des trois lys d'or sur champ d'azur, le rapprochement est
à établir.
On connaît, bien sûr, l'ordinaire et sotte explication selon laquelle le duc de France dut, à
l'anormale grosseur de son crâne, d'être appelé Capet ; on voulut même que t'eût été choper, à
cause d'une sorte de bonnet dont il aimait à se coiffer. Que ne trouve-t-on pas, quand on veut,
de toute façon, esquiver la difficulté que l'ésotérisme oppose toujours à sa pénétration réelle !
La simplicité, qui est le sceau de la Vérité, ne demande-t-elle pas qu'on prenne Capet (caput,
génitif capitis) la tête, pour le commencement, ou le point de départ. Mieux encore le vocable
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Capet évoque-t-il le caput mortuum Ŕ la tête morte Ŕ des traités anciens d'alchimie de la
médiévale latinité.
L'écu de France était d'abord semé de fleurs de lys, lesquelles furent réduites à trois par
Charles VI, selon que nous permirent de le vérifier, les catalogues illustrés, uniformément
magnifiques, et fréquemment somptueux, comme l'est, tout particulièrement, celui des
collections de Roger Peyrefitte, qui furent dispersées le 29 avril 1974. Ces catalogues, Jean
Vinchon, l'expert national en numismatique, qui est installé au n° 77, rue de Richelieu, à
Paris, conserve la gentillesse de nous les adresser, sans qu'il y ait jamais failli. Le curieux
d'Art et de Nature trouvera profit à se pencher sur ces images, à visiter ces monuments qui
sont ceux de l'Antiquité et de l'Histoire, en même temps que la source permanente des
renseignements héraldiques les plus anciens et les plus précieux. Aux monnaies de bronze,
d'argent, d'électrum ou d'or, sont adjoints les médailles, les camées, les bijoux et les intailles.
La mise en est inépuisable, livrant parfois de merveilleux trésors qui, dans l'oubli, attendaient
l'invention, au jour fixé par le destin.
Ainsi fut découvert, voici quelque cinq ans, dans l'abbaye normande de Philippe de Saint-
Pierre tout dévoué aux envahisseurs anglais, à la faveur des travaux de restauration, un petit
pot rempli de pièces d'or de Jean Le Bon, de Charles V, de Charles VI et, pour la plus grande
partie, d'Henri V!, roi des Français et de l'Angleterre Ŕ Henricus Francoru(m) et Anglie Rex.
C'est ce que nous relevons en exergue, sur un angelot d'or du monarque susdit, qui est
mentionné « très rare et superbe », presque à fleur de coin, et qui présente, à l'avers, un ange
vu de face, maintenant devant lui, l'un près de l'autre et debout sur leurs pointes, l'écu de
France, puis un second écartelé de France et d'Angleterre.
Ceci n'est-il pas suffisamment remarquable, que ce pût être un roi dément qui prit la décision
de simplifier semblablement l'écu de sa famille : trois lys d'or, deux et un, sur azur ? Ne sont-
ce pas là les trois clous, ou les pointes de fer, qui donnent à l'eau la pureté bleue du ciel ?
Charles VI le fou, fils de Charles V le sage ! Où se tiennent, aurait dit saint Paul, la sagesse ou
la folie chez les hommes, de quel côté s'y trouvent-elles, s'exclamerait-il aujourd'hui !
N'est-il pas très étrange aussi, que le seul roi de France, qui fut le bien-aimé pour ses sujets et
devint le fou pour l'Histoire, laissa, à l'intention de la postérité, le traité d'alchimie, nettement
désigné : L'Œuvre royale de Charles VI Après cela, devra-t-on se montrer surpris, que le
souverain débonnaire ait dépêché son Maître des Requêtes, Monsieur de Cramoisy, auprès de
Nicolas Flamel, sans qu'il ait contraint l'alchimiste d'aucune manière ?
Le philosophe de la rue des Marivaux était-il réellement « ruril de Pontoise », et convient-il
d'accepter, à la lettre, qu'il n'ait appris « qu'un peu de latin, pour le peu de moyens de ses
parens », comme il le déclara en son Livre des Figures Hierogliphiques ? Ce qui est sûr, c'est
que l'époux de Perrenelle avait un blason d'alchimiste, plutôt que d'écrivain, lequel portait une
fasce séparant, en chef, trois bouquets de flammes, d'un croissant de lune, en pointe, flottant
ses deux cornes en haut.
Le précédent bulletin d'Atlantis nous a été l'occasion de rédiger quelques pages qui sont
relatives au fameux pèlerinage de notre cher Flamel, dans la province de Galice (calice).
Alors, nous aurions pu rapporter à notre propos, les armoiries, particulièrement parlantes, du
royaume galicien à cette époque, et que, maintenant, nous lirons de notre mieux, pour le profit
de nos amis : D'azur semé de croix recroisées au pied fiché d'argent à un calice couvert d'or.
Ce vase sacré qui est, à la fois, religieux et philosophique, exotérique ou bien ésotérique, et,
d'autre part, spagirique ou bien encore alchimique, offre, dans tous les cas, l'image
symbolique du globe crucifère. De celui-ci, le pied d'orfèvrerie remplace, sur l'écu espagnol,
la main gauche du Créateur, maintenant le poids énorme du Monde, au faîte du tombeau qui
reste présumé, et dans la paix duquel l'alchimiste et sa femme attendaient la résurrection de la
chair ŕ carnis resurrectionem. Cela au cimetière des Saints-Innocents, sur le côté de la rue
Saint-Denis, et sous l'une des arcades qui entouraient le vaste et millénaire champ des morts.
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Les probabilités sont grosses, que le mari d'Isabeau de Bavière se soit tenu en relations avec
Flamel et son épouse installés rue des Marivaux, avec Jean aussi, le frère de Nicolas, qui, tous
deux, copiaient et enluminaient les livres destinés aux somptueuses librairies. Il est certain, en
tout cas, que Charles VI avait toujours, auprès de lui, Jean Le Bègue qui était son notaire, son
secrétaire et même beaucoup plus, s'il nous faut en juger par la suivante indication du
manuscrit 6741, très évidemment de la première moitié du xve siècle, à la Bibliothèque
Nationale :
Compositus est liber iste a magistro Iohanne Le Begue, licentiato in legibus, greffario
generalium magistrorum Monetœ Regis Parisis, anno Domini 1431, œtatis ver suœ 63 Ŕ
Ce livre a été rédigé par maître Jean Le Bègue, licencié es lois, greffier des maîtres généraux
de la Monnaie du Roi à Paris, en l'année du Seigneur 1431, de son âge sans doute la soixante-
troisième.
Sous le règne de Charles VI qui fut plutôt habité par la sagesse considérée, selon saint Paul,
comme folie parmi les hommes ; sous le Valois des Marmousets, soi- disant fou, les
pèlerinages partaient, vers Saint-Jacques-de-Compostelle, de la rue de la Pierre-au-Lait.
L'église de la Boucherie était voisine, de même que l'échoppe où Nicolas Flamel exerçait, au
grand jour et dans la modestie, son métier connu d'écrivain. À la suite de l'Adepte Fulcanelli
et de nous-même, nos deux auteurs n'ont pas laissé de rappeler le symbolisme du voyage
jusqu'à Saint-Jacques-de Galice, jusqu'à ce royaume d'Espagne, dont le blason meublé d'un
grand calice d'or, sur champ d'azur ainsi qu'il convenait, est l'image sainte de la quête
laborieuse du Graal.
Le cratère, éminemment sacré, doit être taillé, par l'artiste du feu, dans l'émeraude qui se
détache du front de Lucifer au moment de sa chute. Il est l'œuf ou le réceptacle de la Nature,
que clôt son couvercle demi-sphérique sur l'écu philosophai. L'or qui naît de l'azur, c'est-à-
dire de l'eau ou bien encore du mercure, nous y insistons, cet or est spirituel, jeune, vert et
végétatif.
Le fils de Charles V le Sage, ayant reçu le Dauphiné en apanage, porta, pour la première fois,
le titre de Dauphin, puis, devenu roi, après qu'il eut chassé les dilapidateurs, le peuple lui
donna celui de Bien-aimé. Beaucoup plus tard, le souverain fou écrivit son traité d'alchimie
qu'on retrouve dans un précieux recueil, auprès de L'Art transmutatoire ŕ Ars transmutatoria
ŕ du pape Jean XXII :
L'ŒUVRE ROYALE DE CHARLES VI
Eugène CANSELIET
in Nouvelles études diverses de Symbolisme hermétique et de pratique
philosophale
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L’œuvre Royale de Charles VI Roi de France
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Charles par la grâce de Dieu, Roi de France, Seigneur des Seigneur, Disciple de
Philosophie, et Secrétaire de souveraine divinité, de cœur bien veillant, comme
de Père bien vrai, sans feintise découvrirai à vous mes très cher enfants, lesquels
allez médisant et fourvoyant par les déserts, les profonds secrets de mon cœur,
lesquels la grâce de Dieu notre Seigneur m’a révélé, non pas pour mon mérite,
mais par sa grâce : Lesquels secrets ont été obscurés et scellés, car les
Philosophes les ont toujours couverts et occultés comme leurs propres péchés, et
lesquels hommes notre Père a laissé à ses successeurs obscurs et ténébreux ; par
paroles étranges, métaphores, et semblables diversités ; Et moi-même ouvrant et
étudiant en la plus grande Philosophie, trouvais toutes ces écritures si étranges et
syncopées, qu’en nulle manière ne pouvait apercevoir ni extraire leur intention :
puisque aucuns d’eux aient aucune fois dit paroles de la perfection du grand
Magistère, lesquelles sont vraie : Toutefois ils les ont dites si disjointes l’une de
l’autre, l’une çà, l’autre là, et dessous si nébuleuses couvertures, aucune fois
négligentemment, autrefois obscurément, et décevant les auditeurs par diverses
manières de semblables, qu’à peine peut nul parvenir à entendre les secret des
Philosophes : c’est à savoir des secrets de Nature, de l’apparaissance du Soleil et
de la Lune ; Pour laquelle chose je fis par mes Clercs, Maîtres et Philosophes
assembler toutes les écritures, toutes les sciences, et toutes les investigations
faites par divers ouvrages, au devant dit Magistère et investigation ; ou longues,
ou brèves, ou de grand coût, ou de peu de prix, et toutes les trouvais vaines,
vides et étranges de mon entente, ainsi comme si ce fussent songes.
Après tout ce advint une nuit que je vis une merveilleuse vision, de laquelle je
fus maintes fois travaillé, car je me vis près de la porte du souverain Ciel et un
homme de grand étage s’apparut à moi, lequel me mena droit à un fenêtrage par
où je vis toutes les choses qui étaient dedans le Ciel, et vis entre les autres
choses, neuf ordres d’Anges, lesquels avaient un Prince pour Seigneur, lequel ils
adorait, et attendu que les Anges, Archanges, Vertus, Principautés, Puissances,
Dominations, Trônes, Chérubin, et Séraphins et moi qui moult désirais savoir et
entendre le Magistère des choses sues, élu un Ange en chacun ordre, et
m’accointais de lui, à celle fin que j’eusse réponse des choses que je voulais
enquérir. Et élu du premier ordre le premier, le second du second, du tiers le
dernier,
du quart le cinquième, du cinquième le quatrième, du sixième le troisième, du
septième le huitième, le sixième du neuvième, qui est le dernier du septième, et
eurent conseil ensemble : et je leur demandai le nom du grand Prince leur
Seigneur, et ils me répondirent par accord selon l’ordre du susdit : Ne doute pas
du nom du Prince, si tu apprends une chose ; à savoir : Il me fut advis que ce fut
truffe ou fantôme : car j’ai su une chose, à savoir un seigneur avec sa bataille, et
si su le soleil et la Lune, avec les autres choses du Ciel : Ainsi je su une chose, et
si en su plusieurs : et non pourtant je ne su pas le nom du Prince, et parce que je
ne les entendais point : parquoi, j’ai comme simple, et non sachant, pris des
Anges le septième, le huitième, le sixième, le cinquième, et leur priais
humblement qu’il m’accomplissent mon désir en langage Latin, Français ou
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Anglais, si que je puisse savoir le nom du grand Prince dessus dit, et ils prirent
avec eux le second, le premier, le trois, et le neuvième, et le quart, et firent
conseil entre-eux général, et me dirent par une voix commune Numera sic, c’est-
à-dire, compte depuis un jusqu’à cent : mais rien ne trouvai de ce que je désirais
: et lors je me tenais pour déçu et trahi, m’en voulais aller comme forcené : mais
le vieillard me tenais fort la main, et appela le premier Ange, et lui demanda son
nom , et il répondit j’ai nom Blanc : puis appela le second, et il dit, j’ai nom
Rouge : et le tiers avait nom Paillereux : le cinquième appelé Or volant, le
septième était appelé Noir : Saturne et le dernier s’appelait Invincible : c’est-à-
dire qu’on ne peut le vaincre : le quatrième dit qu’il avait nom Célestiau ; le
prochain dit au neuvième qu’il avait nom Vert : et en la fin appela le sixième, et
il répondit qu’il avait nom moult de couleurs : et moi qui tout ceci entendis les
noms dessus dits, mais le nom du Prince que je désirais savoir ne l’entendis
point. Lors me dis le Vieillard : Beau ami, sachez de certain que le chef est
Prince de tous ; et ce dit je m’éveillais soudainement, et commençai à penser
quelle chose peut-être le Chef. L’une fois s’apparut au Soleil, l’autre à la Lune,
l’autre au Ciel, l’autre à la Terre, l’autre à aucune des Planètes ou ès autre
substances, et n’y trouvai rien de certain et vérité, de quoi je fus moult iré ; Si
me pensai d’aller par le monde, pour découvrir et savoir les secrets et
perfections vraie de la vision et des merveilleuses choses dessus dites.
En la parfin passai par Inde la Majeur, en la partie Orientale ; et par la divine
inspiration, je vis les rayons du Soleil levant, et la Lune resplendissante : et me
fut bien advis, mais pas n’étais bien certain pour l’obscurité des nues et des
bruines qui volaient par l’air. Et parce que j’étais moult travaillé allant et venant
en étudiant et courant selon la science de naturelle Philosophie, et mêmement
des secrets des plantes, et des Principes de Nature, et des accidents survenants
des œuvres moyens en la composition de la transtubtantation, doutant et
désespérant trouver meilleur lieu plus convenable et plus certain, où je peusse
mentionner plus parfaitement à revis pour eéchever les froidures de l’hiver, et
des bêtes mauvaises et venimeuses, lesquelles m’avaient aucune fois mis en
peur et grand péril ; et ce fut le premier jour de Janvier, celui habitacle et celle
maisonnette faite, je m’en yssy et m’en allai par le bois quérant et cherchant
victuailles avec ces bêtes menues en assemblant une grande quantité, et en fis
pourvoyance en ma maison pour vivre en repos, et en attendant beau temps clair
et délectable : Et advint qu’un jour j’étais en ma maison, et vis par un pertuis un
très grand Dragon, ancien et vieil de cinq mille ans ou plus, venant d’étranges
régions, et portant avec lui sa propre femme grosse et preignante : de laquelle
chose je fus merveilleusement ébahi et épouvanté, et regardai, et vis que devant
dit Dragon, vieux et fort, enleva et ôta sa souveraine chef et corpulence partie de
la montagne, forma et entra par dedans : Après je m’en yssy et la vis ronde et
concave par dedans, forte et fermée tout environ en une maison ronde au mont et
de pierre ; et celle chambre était droit au milieu de la maison : là descendit en
ma maison pensant comment je me pourrais garder de son venin. Je me levai de
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nuit et montai sur la montagne et m’aperçut que le Dragon et sa femme
dormaient : m’en rentrai tout subtilement en la montagne, et trouvai la maison
grande et ample, couverte : je m’en allai entour la chambre et entrai par dedans,
et était ainsi ; et en la fin le nid du Dragon emmy la chambre bien appareillée et
faite de pierre, dont je fus moult ébahi et peureux, et allai tout environ, et rouvai
par desu une entrée petite et bien étroite, et vi le Dragon gisant avec sa femme
preignante, laquelle s’efforçait d’enfanter, et d’avoir la délivrance. A donc je
commençai à penser et r’étudier comment je les pourrais subtilement enclore et
m’en yssir, et trouvai une pierre moult bien faite, de laquelle j’étoupai la bouche
du nid et sigillai fermement, et la chambre, et la chambre aussi par-dessus d’une
grande pierre, et ainsi couvris la maison le plus proprement que je pu trouver.
Après tout ce, pensant et considérant la puissance du Dragon, et la vertu de sa
femme, et doutant s’ils yssoient dehors qu’il ne me fissent peur, pris la
souveraine partie de la montagne, si que par nulle manière ils ne se puissent
yssir ; adoncie m’en parti et m’en allais en ma maison, et dormi tout à seur. Le
lendemain au matin ce fut le tiers Dimanche avant la Septuagésime j’ouvris une
fenêtre de ma maison, et vis un grand serpent rouge, maisfaible, et était plus
ancien que le Dragon, car c’était son père, et vis qu’il venait de loin petit à petit
tout tempérament jusqu’au pied de la montagne, et quérait le Dragon et sa
femme étaient en celle montagne, et trouvait en la souterraine par de la
montagne une caverne assez petite, moult était pleine d’engin et subtilité, iaçoit
qu’il fut ancien et faible, si comme père d’iceux qui étaient en celle montagne
enclos moultirez et courroucez étaient de ce que ses propres faons s’en étaient
fuis de lui, et pensant comment il le pourraient châtier et faire accordance avec
lui toujours sans faire desseurance : à donc il entra en la caverne par dessous,
et à peine pour la felleté de lui, et comme il gisait en la caverne il vit la
montagne ronde par dessous, et ses faons lesquelles il avait nourris enclos en la
souveraine partie de la montagne il ouvrit sa bouche et en jeta un venin
attempéré, non pas trop fort, et monta par la montagne petit à petit, et vola
entour de la maison de l’enclos et nid, et n’y pouvait entrer, car si comme devant
j’ai dit, j’avais étoupé, fermé et sigillé les portes, et les fenêtres de la chambre et
du nid, et le venin ne s’en pouvait issir, car j’avais bien couvert la montagne par
dessus de son couvercle, si comme il est écrit par devant. Le serpent comme
sage, discret et malicieux entendant les enclos ses fugitifs de leur désobéissance
punir ou mettre à mort ou à sa merci, j’aperçut bien que son venin ne s’en
pouvait issir, pour ce que la montagne était close, et que sa vertu par
continuation de persévérance transpercerait l’habitacle de ses rebelles, et pensant
que le Dragon et sa femme qui moult était fort et fier s’il sentait venin trop aigre
transpercerait tout, et s’en irait par force : et par vigueur gisait et se tapissait très
sagement et en pensement en sa caverne, et jetait continuellement son venin
faible et attempéré jusqu’à petit à petit transperça la maison et la chambre jusque
ès enclos, et ainsi comme cette chose eut duré trois mois le Dragon et sa femme
s’enfuirent comme d’un grief songe. Et quand le Dragon sentit le venin de son
père approcher il descendit ses membres, pensant comme par dédain que ce petit
venin ne lui pourrait nuire ne aux siens : mais la Mulier qui moult aimait son
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mari, et doutant fort le venin du serpent, pria son mari le Dragon qu’il couvrit
tous ses membres, laquelle chose il fit volontiers : non pourtant elle sentant et
odorant le venin du serpent enfanta par grand peur, et celui enfant tantôt qu’il fut
né, sentant et apercevant le venin présent ne l’osa attendre : ainsi ouvrit ses ailes
et s’envola, fuyant en la souterraine partie du nid, et quand il trouva l’huis fermé
et clos, il commença à hurler et à plaindre, et par grand ennui qu’il avait se laissa
choir par devant les pieds de son père en désirant paix et repos et foula de sûreté.
Si comme gisait tout ébahi, il sortit derechef le venin très prochain qui le voulait
étrangler, et commença à parler et s’envola fuyant vers la souterraine partie du
nid, et rechut à val en telle manière qu’il renversa tous ses membres, et il
s’efforça de monter et voler derechef, et toujours redescendait, et ce fit plusieurs
fois, et il continua, et en montant et dévalant tant qu’en la fin ne pouvait plus
monter, ains gisait tout coi, et moi qui désirais la lumière du Soleil et de la Lune,
regardais souvent l’air et la montagne, et n’y voyait rien de ce que je désirais, si
que j’étais presque désespéré ; non pourtant je vis choses horribles et
merveilleuses sans fin, lesquelles je n’avais oncques vu ; car je vis nues et nuées
en diverses couleurs, et les nuées qui étaient premièrement citrines comme
couleur d’or resplendissante, étaient autrefois de couleur vermeille, et aucunes
fois derechef citrines, et puis rouges, et puis vertes, bleues ou perse, et aucunes
fois noires, et en la parfin je, comme désespéré et forcené, me levai et montai sur
la
montagne, maison et chambre, et allai autour du nid, tant croyement,
subtilement et paisiblement ouvrais le nid, et trouvai comme plut à Dieu, le
Dragon, sa femme, et leurs fils, tous conjoints et convertis en semblance
blanche, de laquelle chose j’eus très grande joie, et non créant de mort mourir,
en jetais une partie sur dix millions de partie d’air, et tantôt apparut la Lune
resplendissante sur moi de très belle splendeur ; après tout ce moi qui était moult
joyeux, et bien aise regardai le serpent, lequel m’aidait par très grand ire, et était
enflé, et plus fort et plus grand, et l’ouï en la chambre profondément persévérer,
pendant la fin attendue, et voir qu’il entendait à faire : j’étouppais derechef
diligemment tous les pertuis et les entrées du nid de la chambre, de la maison, et
en la montagne, et m’en allai en ma maison, en attendant en bonne espérance et
en grand delict, les aventures lesquels j’avais longtemps désirées, et très bien
matin l’un des Samedi, c’est à savoir la vigile de Pâques je me levais de mon lit,
et ouvrais la fenêtre : ci vis le serpent du tout en la caverne mort, et était devenu
ainsi comme cendre. A donc je montai hâtivement sur la montagne par grand
désir, et ouvrais tous les pertuis et les huis, et la substance de l’enclos laquelle
avait été premièrement blanche, trouvai transmuée et changée en sang très
vermeil, duquel j’ai jeté et épandu un petit en l’air, si comme devant est dit, et
mille milliers de parties de l’air me démontrèrent le Soleil resplendissant : A
doncques je rendis grâces et louange à Jésus Christ mon Créateur, qui
l’accomplissement de mes désirs m’avait octroyé d’avoir le secret de Nature
reposé et scellé à plusieurs autres, et laissai maison et montagne, et toutes les
Indes, et m’en revins en France mon pays, pour servir le père glorieux plein de
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justice, et de miséricorde, qui par sa grâce nous mène tous à bonne fin, et donne
vie perdurable in secula seculorum. Amen. Deo gratias.
Remarques sur l’œuvre Royale
La Montagne, est le four ci-devant dit : le devant dit Livre est parti en trois
parties principales par vie de percherie, et dure jusqu’au cinquième. Après tout
ce advint une nuit, et là commence la seconde partie, en laquelle le vaillant Roi
démontra son songe, et dure jusqu’au troisième : en la parfin je passai par Inde
la Majeure, et là commence la troisième partie, en laquelle il déclare son
opération par vision du Dragon et sa femme preignante et grosse, et du serpent
rouge leur père, et dure jusqu’à la fin. En la première partie fait trois choses.
Premièrement démontre la bonne affection qu’il a envers les enfants de
Philosophie. Secondement, démontre la grande difficulté de l’Art. Tiercement,
démontre la grande peine qu’il eut de faire corriger diverses écritures, et de les
mettre en pratique, et en la fin, les trouver vaines.
La seconde partie principale qui est moult obscure : il me semble qu’elle
enseigne à naturellement connaître, tant les minéraux, que les métaux, par voie
de Naturaliste, et nomme la matière et les couleurs. En la troisième partie
principale, le Roi vertueux par très gracieuse fixion déclare quatre choses.
Premièrement la matière là où il dit qu’il passa par Inde la Majeure, c’est par le
Mercure des Philosophes en l’œuvre Majeure, qui est de couleur Inde ou bleue,
s’il est bien fait ; et là où il dit, que par la divine inspiration il vit les rays du
Soleil levant, et de la Lune resplendissante, quia in istis duobus, selon les
Philosophes, sunt radij tingentes, et la Majeure part des Philosophes s’accordent
avec très clair Roi plein de grande Philosophie ; et ce qui troublait la vue du Roi,
c’est à savoir nubles et bruines, était la liqueur Inde, en quoi étaient dissous : et
toute chose liqueuse est humidité, comme l’hiver est vaporeux, si que le Soleil et
la Lune qui étaient là, en liqueur faite, ne pouvaient montrer leurs rays jusqu’au
beau temps, qui est quand la liqueur se dessèche : car lors se démontraient les
couleurs, ainsi qu’il met au texte ; et c’est quant à la matière. Secondement
démontre les instruments : car la montagne où entra le Dragon qui portait sa
femme grosse, c’est le four qui s’appelle Athanor, et la pierre qu’il ôta de sa
souveraine partie de la montagne est le couvercle dudit four, la maison du
Dragon est la supérieure concavité dudit four, et la chambre du Dragon est le
couvercle de deux pièces du verre, lequel est le nid où le Dragon voulait attendre
la nativité de son fils, lequel était au ventre de sa femme la Dragonnesse : ainsi
le Roi s’accordant au dit des Philosophes, qui disent que Mercure qui est
Dragon,
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In triplici vase est coquendus in vitro secundo corpulo terreo. j. Camera. et
domo. j. superiori, in tertio se transformat. Athanoricae quae dicitur mons. Et le
serpent rouge qui se met en la caverne dessous est le feu, lequel les avait
engendrés et nourris, lequel se doit administrer en la caverne dessous la Platine
de Mars, qui est le lieu où se fait le feu à nourrir les choses dedans l’Athanor.
Tiercement, démontre comment on doit ouvrer de la matière avec les
instruments. Là où il dit, que le Dragon qui s’envola en haut, quand il sentit le
venin du serpent rouge, c’est le Soufre qui se fixe, montant et descendant par la
vertu du venin du serpent rouge, c’est par la vertu du feu, par réitération de
mutations sur les pieds de son père et de sa mère, qui sont substances fixes, et
les couleurs le montrent avant la blancheur, et quand est devenu blanc, une part
jetée sur mille d’air, c’est du Mercure qui est l’air, le convertit en très fine Lune
resplendissante, lors le serpent rouge sentant qu’ils sont mus, plein d’ire et fort
enflés jette plus fort venin, c’est force de feu continuel, le fait tourner en sang
vermeil. Quartement enseigne le temps qui n’est pas long du premier Janvier
jusqu’à Pâques qui font trois mois, et audit temps enseigne le Liliateur et non
plus, et me semble que demeurant est clair, et assez entendible, ainsi qu’en cette
troisième partie récapitulant en bref aurez quatre choses, déclaration de matière,
d’instruments, d’opération, et le temps.
La montagne est le four d’Athanor avec tous ses instruments et couvercles. La
maison est la partie supérieure de l’Athanor. La chambre est le couvercle du
verre. Le nid est le vaisseau du verre où est le Dragon et sa femme. Le Dragon
est le Soleil résolu en humidité, et la Lune est sa femme preignante du Soleil. Le
fils est le Soufre blanc et rouge. Le serpent rouge est le feu qui est leur père, qui
est faible et fort selon la volonté de l’artiste.
La caverne est son habitation.
L’Inde Orientale est l’argent-vif, qui est de couleur d’Inde.
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En Héliopolis ou la fraternité perdue et
retrouvée de l’Adepte Fulcanelli
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En Héliopolis en deux parties
1 – Portrait d’un alchimiste du XXème siècle, 2 – L’Alchimiste de la République
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Règlement à l’ordre de : ARL, 4 place de la mairie, 38490 Granieu / [email protected] Compte bancaire pour virement France et étranger : France : 10278 07370 00020367401 35 CCM LA TOUR DU PIN
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EN HELIOPOLIS AVEC FULCANELLI
Nom : Prénom :
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Pays
Adresse e-mail
Tel
Fulcanelli : en Héliopolis avec … Prix Qté Total
Portrait d’un Adepte – 1 / 320 pages
ISBN 979-10-94592-00-7
29,50 €
€
Paru
L’Alchimiste de la république - 2 / 260
pages ISBN 979-10-94592-01-4
25,00 €
€
L’ensemble « en Héliopolis » (2 livres)
Prix spécial POUR LES 2 PREMIERS
VOLUMES
50,00 € €
In Ictu Oculi avec cahier couleurs
(supplément) parution juin 2017
ISBN 979-10-94592-02-1
35,00 € €
Frais de port pour l’ensemble Héliopolis (2 ou 3
livres)
8 €
Frais de port France CEE pour 1 seul livre à la
commande
5 €
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Deux livres pour dérouler la plus grande intrigue du siècle !
Dans la seconde partie, le cercle intime des amis de l’Adepte s’ouvre à vous. Les acteurs se mettent en place pour une ultime représentation sous les moustaches énigmatiques du Chat Noir, un haut lieu des coulisses de la République. Ce livre vous permettra de faire connaissance avec l’entourage artistique et littéraire de l’adepte. Ils sont nombreux à défiler ainsi devant vous. Le théâtre d’ombres prend vie mais qui tire les ficelles ? Quelle est cette « haute et secrète diplomatie » évoquée par Fulcanelli ? Voilà bien de nombreuses questions auxquelles l’auteur apporte des éléments de réponse car ils furent nombreux en dehors du disciple de Savignies à fréquenter l’alchimiste et vous serez surpris d’apprendre qui appartenait à ce cercle très fermé dont le centre rayonnait à partir d’une butte à l’enseigne d’un clair de lune … La marche à l’étoile était au programme du célèbre cabaret. Nous y trouvons les pièces de ce que René Daumal aurait appelé « le Grand Jeu ». En effet, le mystère qui plane sur Fulcanelli est également celui qui enveloppe, à la façon d'un épais brouillard, toute la société française du XIXe siècle et des premières années du XXe. Et c’est autour de ce haut lieu que fut le célèbre cabaret montmartrois « le Chat Noir » que se déroula ce théâtre d’ombres qui en assura la renommée. Nous faisons revivre cette scène magique en étudiant l’entourage mondain, artistique et politique de l’Adepte, en vous invitant à la tournée des « Grands ducs » évoquée dans les Demeures Philosophales. En outre, le mystère littéraire fulcanelien est indissociable des étrangetés qui se peuvent découvrir dans les œuvres respectives de ses contemporains. De Jules Verne, à Alfred Jarry ou encore d'Anatole France, Raymond Roussel et j'en passe ... . N'en déplaise à ceux qui se sont appropriés la Culture, il exista de tout temps une culture souterraine, doublant l'officielle et s'en moquant. La gouaille de François Villon, la pointe de Cyrano de Bergerac, les hennissements joyeux de Jonathan Swift (tous cités par Fulcanelli) ne sont que des variantes du rire hénaurme de Messire François Rabelais, des broderies ou des bordures composées sur une trame unique, un CANEVAS. A n’en pas douter nous sommes en présence d'une école – la Cabale solaire - qui traversa les siècles parce qu'elle prit la précaution de s'avancer masquée. Une galerie de plus de 100 personnages gravitant autour de l’Adepte et mis en lumière avec d’importantes révélations, le doute ne sera plus permis après la lecture de cet ouvrage qui marquera une date dans l’exégèse de l’œuvre fulcanélienne.
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A paraitre en juin 2017
En complément à la Biographie en deux volumes, l’étude indispensable pour comprendre son œuvre ultime.
« Jusqu'à présent personne ne s'est soucié du pourquoi de la forme italienne du nom adopté par l'Adepte, ce qui montre à l'évidence la légèreté avec laquelle les études ont été faites et de leur manque de crédibilité. Il nous faudra donc refaire le chemin inverse, chemin qui nous amènera dans les parages des académies alchimiques telles qu'elles
virent le jour à Florence puis à Milan. Celles-ci s'acclimatèrent en France suite aux campagnes militaires de Louis XII et de son successeur François 1er qui va adopter le pendant de la guivre milanaise, à savoir la Salamandre... Dans ce troisième opus, après l’entourage intime décrit dans le second volume, nous abordons le dernier niveau et précisons le contexte dans lequel l’Adepte à évolué. Nous aurons ainsi l’occasion de rejoindre le cercle des grands initiés qui furent à la source des enseignements reçus par le Maitre, la confrérie des amis du manteau bleu ainsi que la définissait Fulcanelli « l’azur du ciel et son grand soleil qui couvre vos épaules » ... Qui étaient-ils et comment procédaient-ils ? Comment se reconnaissent-ils ? Après la biographie de l’Adepte nous abordons le projet dans sa globalité et les liens subtils et complexes qui unissent l’ensemble des logis décrits au travers des deux ouvrages publiés, tous réunis selon un canevas formant grimoire. La voie gothique s’étant révélée être une impasse l’Adepte a
suivi un autre fil conducteur. Ces fils multiples forment un canevas dont nous n’avions perçu que l’envers échevelé. En le retournant la tapisserie révèle son véritable visage et pour la première fois l’unité admirable du projet prend forme et donne un tour nouveau jusqu’à présent inaperçu : la permutation des formes par la lumière disait l’Adepte mais aussi la permutation des symboles par la personne qui l’a habité, pour la première fois révélée. Deux figures majeures et un auteur – François Rabelais - vont nous éclairer de leur lanterne, une famille illustre à l’ombre des Rois et Reines de France, et un homme que nous découvrons dans sa véritable dimension, à savoir un certain Depol dont le nom a subi quelques transmutations avant de devenir Saint Vincent de Paul pour les besoins de l’histoire ! Dans cet ouvrage nous exposons également les véritables enjeux du Finis Gloriae Mundi et sa raison d’être au sein d’une œuvre insérant l’Opus alchimique dans la genèse et l’histoire de notre planète, car l’OPUS Magnum puise ses sources dans ce feu intérieur tellurique et vulcanique symétrique au feu extérieur du Soleil. Dès lors tout est mis en perspective et permet de comprendre aussi les raisons pour lesquelles ce manuscrit fut repris par l’Adepte en vue d’une ultime correction que la mort interrompit en 1923. La dernière demeure philosophale, sans doute la plus importante de toutes car elle en détient tout le code est également décrite pour la première fois en exclusivité, pourtant elle ne fut jamais citée par le Maitre. Nous en donnons le descriptif pour la première fois et levons le voile. Au final il apparait que le disciple de Savignies avait déjà beaucoup dit mais du bout des lèvres. Ici les pièces du dossier sont donc mises à disposition du public éclairé afin qu’il soit juge de cette ultime vérité livrée par l’Adepte ». à paraitre Juin 2017
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Bon de commande
Aux sources du Tarot et le livre des morts égyptien Premiers pas dans l’audelà
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Collection Lux in Arcana Prix Qté Total
Aux sources du Tarot
Premiers pas dans l’au-delà et le livre des
morts égyptien
ISBN 979-10-94592-06-9
24,00 €
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Cahier Tarot égyptien de Falconnier
4,00 €
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Total + frais de port : 6,00 € €
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Au commencement était l’Egypte
Mère de tous les mystères. Elle
reçut la révélation sur l’âme, sa
lumière, sa nature, ses facultés,
son origine divine et son devenir
et cette révélation elle l’a traduite
en mythes et consignée dans le
Livre des morts. Avec les Védas
ce livre est sans doute le plus
ancien dépôt écrit de l’humanité
et il eut une suite orale transcrite
dans ce qui allait devenir le
TAROT. Après la chute de
l’Egypte, il fut préservé pendant
des siècles tout au long de
l’empire romain via l’empire
Byzantin, puis ces antiques
arcanes allaient renaître au
Moyen Age à l’ombre des
monastères carolingiens à mesure
que le savoir occidental se
reconstituait. La plus vielle carte
connue du Tarot date du 13ème
siècle et fut retrouvée dans les
archives du monastère de
Benediktbeuren regroupées sous
le nom de « Carmina Burana ».
Comment et pourquoi le lien n’a-t-il jamais été fait jusqu’à présent ? C’est
pourtant l’incroyable découverte qu’à faite l’auteur de ce livre qui pour la
première fois vous délivre le code secret du Tarot et une façon de le comprendre à
la lumière de ses véritables origines, comme jamais jusqu’à présent. Une étude
détaillé et comparative du MAT et des arcanes XVI, XVII, XVIII, XIX vous en
donne tous les détails pour prouver le bien fondé de cette hypothèse qui est aucun
doute la plus extraordinaire jamais faite jusqu’à ce jour et bouleverse bien des
interprétations !
On y découvrira notamment le chiffre du principe féminin porté à sa perfection et
les fiançailles d’Osiris et d’Isis à la suite de cette tribulation qui mène du
Bateleur au corps glorifié du nouveau couron-rené Au fond le Tarot se révèle être
une école de psychostasie, celle des mystères antiques et un outil d’éveil
initiatique pour celui qui veut naviguer et franchir les portes de l’Au-delà. Offre
spéciale le Livre + le fascicule du Tarot égyptien pour les souscripteurs.
Au sommaire : le livre du « sortir au jour » et le Tarot, la diffusion médiévale : grimoire et sociétés secrètes, d’Anubis à St Christophe, « l’ouvroir de chemin », Aldébaran, Sirius, et les constellations du TAROT, une tour féconde mais assassine, la traversée des lacs et l’écrevisse, de briques et de broc ou le jugement de Dieu, le Tarot des Avenières : une clef surprenante, etc …
Parution Avril 2017, 24 € + 6 € frais de port